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 (macey) dis moi adieu en chemin

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Message(#)(macey) dis moi adieu en chemin EmptyMer 20 Jan 2021 - 9:58

(macey) dis moi adieu en chemin 7y5h
 «  dis moi adieu en chemin »  (macey) dis moi adieu en chemin 873483867  stacey gallagher & mason bradford


Il avance dans l’obscurité de la nuit, une bouteille à la main, gueulant sur n’importe lequel passant qui s’approche trop près de sa zone de confort : la rue. Il est maussade, mauvais. Désarticulé. Il n’y a rien à lui envié à présent que le sol se délite sous ses pieds, comme l’étape finale de sa chute. Il sombre, seul. Il sombre, sans même s’en rendre compte. Il sombre, sans même vouloir se sauver. Il est le basketteur le plus en vogue en journée, et la nuit, celui qu’on doit éviter, qu’on n’doit pas regarder. Celui qu’on doit fuir comme la peste, parce qu’il est capable d’emmener dans sa chute la brebis la plus blanche. D’entraîner quiconque qui se retournera devant sa silhouette. Qui insistera pour croire qu’il y a encore quelque chose en lui, à sauver. La vie du basketteur est dans le déclin, une chute que tout le monde aurait pu prédire, que personne n’a pu ralentir. Ses mains autrefois tendues vers lui, ne sont désormais plus là, et même sa famille a finis par l’écouter : quand il leur criait pouvoir se débrouiller sans eux. Une façade, un cœur de pierre, une âme solitaire quant au lieu de regarder devant lui, il fixait au-dessus de son épaule. Et pourtant, assis sur ce trottoir, devant ce bar malfamé de ce coin de la ville, plus rien n’a été si limpide qu’aujourd’hui. Il ne veut plus que sa chute, n’acceptera pas de mains tendues vers lui, qui ne lui serviront à rien. Qu’il rejettera. Si ce n’est lui faire réaliser que toute ses années, n’auront jamais été fructueuses. Il soupire une énième fois en apportant la bouteille jusqu’à ses lèvres, il a fini par apprécier cette odeur, ce goût. Cette brûlure qu’il ressent dans sa gorge au passage éphémère du liquide. C’est pourtant pas ce qu’il devrait aimer, combien le considèrent encore comme un basketteur hors norme ? Qui a réussi là, où d’autres ont échoués ? Combien convoitent encore sa carrière, son argent ? Son charisme ? Ce qu’il est devenu, et ses passages quotidiens dans la presse à scandale ne font de lui, qu’un homme ordinaire, qu’on pourrait atteindre plus facilement que cette barrière infranchissable, dont il fût autrefois, le maître. Mais il n’en reste pas moins borné, le basketteur, n’acceptant pas qu’on lui fasse remarquer ce qu’il a enduré jusqu’ici, n’acceptant pas les remontrances de sa propre famille, de son propre sang alors qu’il a perdu lui-même pied, depuis que Tommy est mort. Il avait cru, il avait cru qu’elle reviendrait. Toujours. Qu’il pouvait passer son temps à la rejeter, qu’elle serait toujours tapis dans son ombre, et qu’elle n’en ressortirait que plus brillante, que plus étincelante lorsqu’il en aurait besoin. Lorsqu’il chercherait à reprendre contact avec elle. Qu’elle était celle qui lui fallait sans jamais faire d’effort, en la rejetant pour ce qu’il ne saura jamais réellement lui donner. Il en a besoin aujourd’hui. De cette présence éphémère, de ce sentiment de sécurité. De ce regard bienveillant. Mais elle n’est pas là, Mia. Et elle ne sera plus jamais là, il l’a vu dans son regard, l’a entendu dans sa voix. Il l’a compris dans ses mots. Il n’est plus qu’un loup solitaire, une âme perdue dans un monde qu’il n’a jamais convoité. Plus rien ne sera aussi merveilleux que ses années, qui sont désormais plus là… Il voudrait plus jamais exister, plus rien ressentir. N’avoir jamais rien vécu. Il ne porte même pas son regard vers ce monde autour de lui, qui continue à vivre, à respirer. N’y attache aucune importance.


@Stacey Gallagher (macey) dis moi adieu en chemin 3258319053
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Message(#)(macey) dis moi adieu en chemin EmptySam 23 Jan 2021 - 9:56




dis moi adieu en chemin


C’est l’un de ces soirs où j’ai l’impression de retrouver un peu la normalité de mon âge. Un de ces soirs où je retrouve des amis pour faire la fête, où je ne suis pas celle qui est derrière le comptoir à servir des clients d’un bar clandestin érigé par une organisation criminelle. Ce soir, je suis bien une jeune femme de vingt sept ans, qui traîne avec une bande de copains et avec qui j’ai passé ma soirée à boire, à discuter, à rire et à danser. Une bulle dans laquelle j’aime me trouver parfois, pour oublier toutes ses responsabilités que je peux avoir sur mes épaules. Une responsabilité lourde que j’endosse depuis six ans, depuis la disparition tragique de ma mère dans un accident de voiture. Un chauffard fou qui l’a emporté, qui nous a privé de notre mère à ma sœur, Mila et moi. Bien sûr, nous aurions pu nous reposer sur notre père, il aurait pu être celui qui se serait encore plus présent pour ses deux filles qu’il aimait tant. Pourtant, il a décidé de se laisser aller, de baisser les bras et de ne plus se battre. Ne plus se lever tous les matins pour aller travailler, pour réconforter ses filles, la plus petite notamment qui faisait souvent des crises de colère du fait de la perte de sa mère. Non à la place, il a préféré laisser l’ainée gérer, c’est-à-dire moi. Endossée cette responsabilité pour maintenir la famille à flot, que celle-ci ne finisse pas par éclater et terminer dans les bas fond. A la rue, à mal tourner dans la drogue, la petite dernière donnée aux services sociaux. Parce que mon père a perdu son entreprise, que les dettes se sont accumulées et qu’il en a eu rien à faire. Que j’ai dû alors abandonner mes études en médecine pour trouver des petits boulots qui nous permettrait de nous en sortir. Ma sœur et moi. Parce que même si je reste calme, affichant presque aucune rancœur à l’égard de mon père, j’ai peut-être la sensation de volontairement faire abstraction de son existence et donc de considérer qu’il n’est plus là… Comme si lui aussi avait disparu le jour où notre mère a disparu…

Alors oui, ce soir je suis une jeune femme qui n’a pas eu le fardeau d’enchaîner sa journée de travail à l’hôpital avec sa soirée voire nuit de travail pour le Club en tant que serveuse. Non à la place, j’ai eu le temps de repasser par chez moi, m’apprêter et rejoindre mes amis à Fortitude Valley, le quartier animé de la ville, point culminant de la fête et de l’insouciance. Je sors alors d’un bar aux alentours des une heure du matin, les rues sont bien remplies encore sur Brunswick Street. J’ai parqué ma voiture plus loin, dans une rue parallèle, un peu plus calme. Un coin aussi pas forcément des mieux fréquentés mais à défaut de pouvoir me payer le prix exorbitant des parkings souterrains, c’est tout ce que j’ai pu trouver d’abordable. Je marche, le bruit de mes talons retentissants dans la rue un peu plus calme. Quelques sans-abris se trouvent là mais ne sont pas de nature à venir vous quémander quoi que ce soit. Et puis, non loin de ma voiture, je vois un homme, titubant, comme s’il était tenu uniquement par un fil invisible, près à céder à tout instant pour le laisser tomber au sol. J’avance prudemment, il semble apporter ce qui ressemble de loin à une bouteille d’alcool à ses lèvres. Nous avançons l’un vers l’autre et une fois à sa hauteur, je lance alors « Vous allez bien ? » La réponse semble claire comme de l’eau de roche mais c’est tout ce que je trouve à demander au jeune homme qui se trouve devant moi. Je l’observe alors, attendant une réaction de sa part, un air inquiet sur le visage. Parce que l’image qu’il renvoie n’est autre que celle d’une personne qui noie certainement son chagrin dans l’alcool, un chemin que j’ai préféré éviter à la perte de ma mère, et qui pourtant, aurait été celui de la facilité…

panic!attack


@Mason Bradford (macey) dis moi adieu en chemin 2954228499 (macey) dis moi adieu en chemin 1949770018 :l: (macey) dis moi adieu en chemin 763064237
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Message(#)(macey) dis moi adieu en chemin EmptyLun 25 Jan 2021 - 15:39

(macey) dis moi adieu en chemin 7y5h
 «  dis moi adieu en chemin »  (macey) dis moi adieu en chemin 873483867  stacey gallagher & mason bradford


Mason Bradford semble avoir perdu pied depuis bien longtemps, pire que ça même, parce qu’il refuse qu’on lui vienne en aide, beaucoup ont déjà tenté par son passé. Beaucoup n’ont jamais obtenu de lui de réponse positive, juste un regard noir, et un déferlement de je m’en foutiste. Ca ne lui ressemblait pas. Il était si différent avant, avant que tout ne sombre, qu’il se laisse emporter par cette vague inhumaine, le transformant de bien des façons, à ce qu’on ne tolérerai jamais… Il aurait souhaité être différent, être autrement, mais la réalité c’est qu’il ne s’en rend même pas compte, du mal qu’il fait autour de lui. De ce besoin de vider son sac, et cela même si ça blesse le cœur, des autres. De celui de ses femmes qui tentent de lui faire confiance, de parcourir de bien des façons son cœur, de le toucher du bout des doigts avant d’en être expédié, bafoué avant même d’avouer qu’elles sont autant attirée par leur bourreau, que lui par cette mauvaise image qu’il renvoie. Déchiré par ce besoin de survivre, de reprendre une respiration constante, de reprendre sa vie en main comme tout le monde le voudrait à sa place, il ne voit pas le mal qu’il fait, autour de lui. Il n’en prend pas conscience alors que sa vie devient de plus en plus sombre, ne s’offrant guère aux autres, mais plutôt à des liaisons dangereuses, donc aucune n’en tirera le bénéfice désiré. Parce qu’il préfère sa solitude, son paraître. Il se contente juste d’être un déchet supplémentaire quand la nuit tombe, une âme à peine qui traîne, par ci et là, sans jamais redresser sa tête, sans même vouloir affronter, se relever. Et se battre. Un mot qui n’appartient désormais plus à son vocabulaire, n’ayant plus envie de faire d’effort, plus envie de se battre pour sortir la tête hors de l’eau. Sa présence dans cette rue n’étonne guère, à vrai dire, certains pourraient le reconnaître et c’est bien là, le cadet de ses soucis. Il aime jouer avec le feu, cette passion dans son corps quand finalement il relève ses yeux en direction de ses talons-aiguilles qui forment un boucan, au loin. Alors c’est donc ça, cette silhouette qu’il entrevoit au loin, une nana si parfaitement sapé, s’approchant de lui, comme beaucoup l’ont fait. Avant de faire demi-tour, quand en arrivant sur lui, elles ont pu lire en lui, un danger potentiel. Quand il a envoyé promener ses personnes comme si de toute évidence, rien ne sera suffisant pour l’attirer du côté de la lumière. Quand, pour une raison inconnue, il baisse les bras, et que rien ne semble suffisant pour lui faire prendre conscience de ses actes. Qu’il devrait arrêter de s’endetter inutilement, qu’il devrait reprendre sa vie là où il l’a laissé. « Vous allez bien ? » Cette voix, qui le sort inconsciemment de cette nuit, de ses pensées alors qu’il relève ses yeux pour affronter ceux de la jeune femme blonde. Elle s’arrête à une distance qu’il juge sans aucun doute raisonnable, « j’ai pas besoin qu’on s’arrête sur mon chemin ! » Qu’il rétorque, face à sa question qui le dérange, parce que non, évidemment que non, rien ne va. Mais qu’est-ce que cela peut bien faire à une princesse ? Parce qu’il va la juger, parce qu’il la laissera pas approcher. Pas comme ça, pas aussi facilement. Il emmène une énième fois la bouteille à ses lèvres avant d’hausser un sourcil en sa direction, en ricanant, « qu’est-ce que tu veux ?! » Qu’il demande, finalement, employant un terme un peu trop familier comme si il la connaissait, comme si elle avait le même âge que lui, c’était le cas non ?
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Message(#)(macey) dis moi adieu en chemin EmptySam 30 Jan 2021 - 10:47




dis moi adieu en chemin


Forte. C’est un mot qui revient souvent, c’est un mot que beaucoup me répète. Parce que j’ai endossé cette responsabilité, celle de sauver cette famille qui s’est brisée suite à une perte tragique. Sauver est un bien grand mot, forte est un bien grand mot aussi. Parce que c’est l’image que je renvoie, peut-être. Et pourtant… Pourtant je doute de l’être vraiment, surtout quand je vois que depuis six ans, ma sœur et moi sommes toujours dans la même situation. Surtout quand je vois que le temps passe, que ma petite sœur grandit, que dans un an elle aura terminé ses études au lycée et ne pourra probablement pas poursuivre ses rêves. Même si elle ne cesse de dire être heureuse et reconnaissante de m’avoir, m’accorder une confiance aveugle sur notre sort, j’ai l’impression de la trahir plus le temps passe. Parce que j’ai dû accepter ce travail dont je ne lui parle pas, que malgré ces secrets, cela n’arrange pas notre situation pour autant, sûrement parce que je ne veux pas en demander plus à cette organisation qui m’a pourtant prise sous son aile. Que j’ai peur de leur être redevable à vie, de mettre Mila en danger aussi en fréquentant le Club. Qu’un jour ou l’autre, mon frère le découvre, que je puisse voir dans son regard une grande déception que je ne suis pas prête à affronter. Ce même frère qui me reprochera de ne pas lui avoir parler de tout ça, de ne pas l’avoir appeler à l’aide plutôt que de m’embarquer dans un truc pareil. Mais je ne veux demander l’aide de personne. Peut-être parce que j’ai peur d’être déçu, comme je le suis avec mon père qui n’a pas su être à la hauteur pour Mila, pour moi. Un père qui fut pourtant un modèle, quelqu’un pour qui j’avais une reconnaissance immense du fait de la vie qu’il m’a offerte avec ma défunte mère. Mais cette vie n’existe plus, cette vie me semble bien trop lointaine désormais…

Tout comme cette normalité à laquelle j’ai droit ce soir, celle qui me permet d’oublier tout ça pendant quelques heures. En approchant de ma voiture, dans cette rue un peu plus sombre et moins vivante que les autres, je retouche du doigt la réalité des choses. Surtout quand je tombe sur ce jeune homme, qui ne doit pas être plus âgé que moi, titubant, bouteille à la main. Le genre d’hommes sur lequel je peux tomber à la fin de mon service au bar clandestin, dans la petite ruelle derrière celui-ci. Je pourrais poursuivre mon chemin, comme je le fais bien souvent d’ailleurs ces fameux soirs. Mais cette fois pourtant, quand j’arrive à hauteur du jeune homme, je ne sais l’ignorer. Peut-être parce que je me rends compte qu’il n’est pas comme tous les autres, que ce n’est peut-être pas un quotidien pour lui de se retrouver dans cet état-là, que c’est juste un soir où il a perdu pied. Qu’il semble très mal en point et que mon empathie reprend le dessus. Alors je lui demande s’il va bien, restant distante et prudente en m’adressant à lui « j’ai pas besoin qu’on s’arrête sur mon chemin ! ». Il semble catégorique ce qui me fait froncer les sourcils et pour autant pas reculer. Au contraire, j’avance d’un pas vers lui « Vous semblez mal en point ». Je réponds finalement à sa question, celle à laquelle il ne m’a pas répondu. Il semble toutefois m’accorder un peu plus d’importance, sans pour autant lâcher sa bouteille d’alcool « qu’est-ce que tu veux ?! ». Il emprunte un tout autre registre, semble même se moquer de mon intérêt ou du moins de mon inquiétude pour lui « Je ne veux rien, si ce n’est peut-être t’aider ». Mes mots sont prononcés posément, mes sourcils sont froncés montrant une certaine inquiétude face pourtant à un homme que je ne connais pas.


panic!attack


@Mason Bradford (macey) dis moi adieu en chemin 2954228499 (macey) dis moi adieu en chemin 1949770018 :l: (macey) dis moi adieu en chemin 763064237
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Message(#)(macey) dis moi adieu en chemin EmptyMer 3 Fév 2021 - 0:22

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 «  dis moi adieu en chemin »  (macey) dis moi adieu en chemin 873483867  stacey gallagher & mason bradford


Evidemment, qu’elle allait rester là, à lui barrer la route. Il ne cherche pourtant pas à fuir, ni à passer outre. Il lui serait aisé pourtant selon lui, de poursuivre sa route avec cette bouteille à la main. La seule, qui reste là, depuis de nombreuses années maintenant, qui ne le lâche jamais, lui donnant toujours cet impression d’être le meilleur, le vainqueur, comme si aujourd’hui, la vie n’est qu’un jeu. Qu’un putain de jeu. Qu’ils ne sont qu’un pion d’un destin parfois complice, parfois destructeur. Il le ressent ce vide Mason, ce mal en lui. Depuis qu’il a déraillé, depuis qu’il n’est plus que l’ombre d’un homme qu’on respectait jadis. Aujourd’hui, il n’est qu’un déchet de plus sur la terre, comme il y en a tant dans cette ville. Si on regarde la vie comme il le faudrait. Un déchet de plus, de moins, à qui ça pourrait faire plus de mal ? Lui, il s’en fiche bien du moins. Peut-être parce que c’est douloureux, que ça le brise, qu’il ne parvient plus à se relever, comme il le devrait, comme on lui laisserait le choix. Il n’a pourtant aucun problème financier, bien au contraire, les nanas lui courent derrière, ou lui couraient, parce que finalement on entend un peu trop parler de lui, dans les journaux. Des scandales il sait faire, sans aucune restriction, sans une once de gêne, comme si il était devenu qu’un pauvre adolescent en mal de ses parents. Coupant les ponts avec sa famille, comme si aujourd’hui plus rien ne vaut vraiment qu’il se rattrape à eux. Pour autant, cette rue n’est pas si déserte que ça, quand cette silhouette lui barre la route, se met sur son chemin. Quand cette silhouette est pas loin de lui, mais suffisamment pour qu’il n’en distingue pas si parfaitement ses courbes. Très certainement, une de plus dans son lit si elle avait été plus proche, si il avait plus distingué ses formes, et cette douceur blondinette, lui rappelant inlassablement, la seule qu’il a laissé volontairement partir : la McKullan. Qu’importe aujourd’hui, elle ne lui donne qu’une envie : de picoler. Encore et toujours, sans même qu’elle ne puisse à présent vouloir rattraper ce passé, elle ne le veut pas non plus. Cherchant à fuir le basketteur. « Vous semblez mal en point… » Il pensait qu’elle finirait par poursuivre son chemin, qu’elle finirait par le laisser aussi. C’est tout ce qu’il mérite non ? Qu’on le laisse couler peu à peu. « Tu peux rien faire… » Rien de plus que poursuivre cette route, ce chemin qui la mènera jusqu’à sa voiture, jusqu’à sa maison. Jusqu’à cette vie qu’elle va devoir reprendre. Il la tutoie comme si il la connaissait, et c’était sûrement ce qui finirait par arriver non ? « Je ne veux rien, si ce n’est peut-être t’aider… » Il fronce les sourcils, attrapé, happé par ses mots qui se logent au creux de son oreille, comme si elle venait d’attirer son attention, mais est-ce réellement une bonne chose pour elle ? « M’aider ? Ais-je l’air en détresse ? » Bien sûr, à en lire les nombreuses pages à scandale, mais bien trop fier et buté pour l’accepter, tout simplement. Il relève ses yeux sur elle, titubant à moitié entre la route et le trottoir en s’approchant de quelques pas d’elle, « je t’offre un verre ? » Un de plus, un de trop. Un qu’il ne devrait pas boire, mais qu’il compte bien boire, en souvenir à son passé.
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Message(#)(macey) dis moi adieu en chemin EmptyDim 7 Fév 2021 - 23:18




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« Tu peux rien faire… ». Ses mots montrent sa détresse. Celle d’un homme qui semble avoir baisser les bras, qui semble résigner à l’idée de pouvoir trouver de l’aide auprès de quiconque. Bien sûr, je ne suis qu’une simple inconnue, donc évidemment, je ne suis peut-être pas la mieux placée pour ça. Cependant, même si son rejet pourrait me pousser à le contourner et rejoindre ma voiture qui se trouve à quelques pas de lui, je reste là. Parce que peut-être que dans cet homme, je vois une part de moi, qui n’est jamais ressorti car malgré tout bien entourée pour ne pas sombrer. Sombrer dans les abysses, choisir ce chemin bien trop simple qu’est celui de la déchéance, le chemin qui vous mène au plus profond et dont il vous est impossible de vous sortir une fois atteint. Celui que mon propre père a choisi, se laissant couler sans se soucier de ses deux filles qui ont grandement besoin de lui. J’aurai pu, en effet, emprunter ce même chemin, suivre son modèle. A vingt et un ans, il est facile d’être encore influençable, de se laisser porter par le vent, de laisser tout tomber quand la naïveté est encore grandement là. Quand vous êtes encore étudiante, que les soirées sont récurrentes, que la consommation d’alcool et de drogues est facilement accessible. Pourtant, ce n’est pas le chemin que j’ai choisi, parce qu’il y avait Mila très certainement. C’est sûr même. Cette petite sœur pour qui je pourrais déplacer des montagnes. Où j’ai pu voir dans son regard une détresse immense, un appel à l’aide après le décès de notre mère. Elle m’a fait promettre. Promettre que je serai toujours là pour elle, que je ne la laisserais pas tomber. Et cette promesse, il était hors de question que je la brise. Parce qu’elle était mon tout, parce que je l’aimais à en crever et que je n’accepterai pas de la voir malheureuse une seule seconde. Pas par mon fait. Parce que je sais qu’elle est brisée au fond, voir disparaitre sa mère comme ça du jour au lendemain, alors que vous êtes âgé de onze ans, c’est la pire chose qui puisse vous arriver. Surtout quand vous aviez une relation si fusionnelle avec cette mère qui vous voyait comme un miracle, un don du ciel. Quant à moi, je veux juste honorer ma mère, celle qui m’a permis de connaitre un destin autre que celui d’une petite fille qui aurait pu connaitre que l’orphelinat et différentes familles d’accueil. Elle m’a tout offert, elle m’a montré l’exemple et je voulais suivre son chemin désormais. Pour sa mémoire… pour Mila. Si je ne peux rien faire pour l’homme qui se tient devant moi, titubant, je le pouvais en revanche pour ma petite sœur. Je l’espérais tout du moins.

Finalement, il décide de m’accorder un peu d’importance quand je lui dis qu’il semble avoir besoin d’aide. « M’aider ? Ais-je l’air en détresse ? ». Un sourcil s’arque alors instinctivement sur mon visage, parce que sa question me semble absurde. Je ne le connais pas mais il est plus qu’évident qu’il y a quelque chose qui ne va pas « Il y a toujours une raison qui nous pousse à nous retrouver dans cet état… ». Je n’ajoute pas quel état, peut-être qu’il jouera sur les mots, me demandant quel état, ne voyant pas lui-même la vérité en face. Parce que même si j’ai toujours essayé d’être droite dans mes bottes, de ne pas sombrer, il m’est arrivé de me lâcher aussi avec l’alcool quand la pression sur les épaules était bien trop grande à supporter « donc je suppose que tu l’es… Je me trompe ? ». Je fais en cherchant son regard, pour le confronter un peu plus, toujours avec cette bienveillance dans la voix. Il s’approche alors de moi, en vacillant entre le trottoir et la route qui, heureusement, est très peu fréquenté ce soir. « Je t’offre un verre ? ». Ma tête se tourne doucement de gauche vers la droite, alors que je guette cette bouteille dans sa main qu’il ne semble pas capable de lâcher « Tu ne penses pas en avoir eu assez pour ce soir ? ». Alors, je ne sais pourquoi, je tente d’approcher ma main de la sienne, celle qui tient fermement cette bouteille qui semble avoir trop d’importance pour lui retirer doucement.


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@Mason Bradford (macey) dis moi adieu en chemin 2954228499 (macey) dis moi adieu en chemin 1949770018 :l: (macey) dis moi adieu en chemin 763064237
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Message(#)(macey) dis moi adieu en chemin EmptyMar 9 Fév 2021 - 22:32

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Beaucoup avant elle, ont essayés de lui venir en aide. Beaucoup avant elle, ont tentés de lui tendre cette main, espérant qu’il la chope, pour remonter la pente. Si cela était simple, il ne serait déjà plus à errer dans ses rues, à la recherche de poison, d’âme solitaire ou de cet effet de noirceur qui le surprend encore aujourd’hui. Qui l’aide à rester sur ses deux jambes, alors que de l’autre partie, ça l’achève aussi. Il est réaliste Mason, il va tout perdre et ne bougera pas le petit doigt pour reconnaître ses erreurs, pour se battre. L’idée que Birdie Cadburry joue sa coloc avec lui ne lui inspire rien de bon pour sa chute. Elle ne le laissera jamais faire seul, et il en a conscience. Elle sera toujours ce poids au-dessus de lui, cette voix dans sa tête qui viendra tout foirer lorsqu’il aura décidé de tout plaquer. Elle sera celle – parmi tant d’autre, qui tentera en vain de le faire réfléchir de ses actes et des conséquences. Parce qu’elle est réellement la seule qui parmi tous ses naufragés, restent encore au creux de sa main, battant des cils, l’empêchant de commettre l’irréparable. Mais ce soir il est seul plus que jamais, affrontant ses pires démons, ceux de la mort de Tommy, puis de sa déchéance. De sa chute en enfer. Bravant les flammes comme si il n’était qu’un survivant parmi tant d’autre. Elle ne semble pas vouloir l’abandonner à son triste sort, elle ne semble pas vouloir faire demi-tour, ou poursuivre son chemin, et cherche à capter son regard, qu’il fuit. C’est pas bien compliqué, il n’est pas en état de se battre, pas en état de se démener aujourd’hui. Juste se laisser couler… « Il y a toujours une raison qui nous pousse à nous retrouver dans cet état… » Le silence est d’or mais la voix de la jeune femme le brise d’une façon que le basketteur reste silencieux, avide de questionnement dont il ne trouvera jamais ses réponses. Parce qu’elles ne lui conviennent pas. Parce qu’il aimerait qu’on lui dise ce que lui a envie d’entendre et peu importe la vérité. Peu importe cette putain de vérité, il ne cessera d’espérer à tort, «  donc je suppose que tu l’es… Je me trompe ? » Il avance vers elle, et elle ne recule à aucun moment, bien au contraire. Parce qu’elle cherche avec lui le contact visuel, elle cherche à l’emprisonner de son regard, à découvrir ce qui le dérange à présent. Elle cherche à ce qu’il sombre du bon côté, il finit par croiser son regard. Il finit par relever son regard sur elle, et il ignore si c’est une bonne chose, ou une mauvaise, si elle serait capable de pouvoir l’apaiser, de panser ses plaies, quand d’autres ont lamentablement échoués. Quand il n’a jamais donné le bénéfice du doute à quiconque avant elle. Quand ils ont tous perdus la bataille avant même de la commencer, comme si les armes n’étaient pas équilibrés. Que son armure fût si imposante, si dense qu’ils ont tous finis par lâcher prise, abandonner. Qu’ils lui ont tous tournés le dos. Parce que c’est ce qu’il voulait, ce qu’il réclamait. Parce que pour la première fois de sa vie et malgré sa demande, il aurait espéré en vain, qu’on ne le quitte jamais des yeux, qu’on poursuit, qu’on s’obstine. Pour lui. Mais il ne pouvait que s’en prendre à lui-même… « La chute à été brutale… » Qu’il annonce sans prendre de partie, dans une indifférence totale comme si rien ne pouvait totalement le toucher, et pourtant il suffisait de le regarder un peu plus. Il suffisait de forcer les choses pour y voir des regrets, des excuses dont il ne saurait faire part à voix haute. Mais elle n’est personne cette étrangère pour qu’il en fasse part, pour qu’il ébruite ce passé douloureux. Elle n’est personne cette étrangère et c’est peut-être là, sa chance. Elle est neutre, et n’attend rien de lui. Elle est belle, et lui permets à sa manière de regarder vers la lumière. «  Tu ne penses pas en avoir eu assez pour ce soir ? » Il déglutit, son visage qui descend furtivement sur cette main, celle de la jeune femme, qu’elle rapproche avec toute la dangerosité vers cette bouteille d’alcool. Et quand il sent qu’elle l’effleure sa main, il la recule comme un enfant capricieux qui ne veut pas qu’on lui enlève son jouet. Tentative loupée, alors qu’il relève ses yeux sur sa silhouette, sur ce visage. « C’est tout ce qui me reste… » Cette bouteille. Il exagère à peine, mais elle n’est pas censée le deviner, le savoir. Il n’est pas prêt à le lui confier, pas tant qu’elle ne sera pas vide.
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Message(#)(macey) dis moi adieu en chemin EmptyDim 14 Fév 2021 - 21:55




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Je ne le connais pas cet homme. Il m’est totalement inconnu, je ne l’ai jamais rencontré. Et pourtant, quelque chose semble m’attirer vers lui alors que j’aurai pu décider de continuer à tracer ma route, sans un regard, sans une attention pour lui. Mais ce n’est pas ainsi que je suis. Je ne peux l’ignorer alors qu’il semble avoir besoin d’aide, alors qu’il me semble être en détresse. Non, je ne le connais pas cet homme. Je ne connais pas son histoire, je ne connais pas les raisons qui le pousse à être dans cet état ce soir. Peut-être que ce n’est pas le premier soir où il est dans cet état, peut-être que cela fait des semaines, des mois, des années qu’il est au plus bas. Je l’ignore. Mais quelque chose me pousse à m’arrêter, quelque chose me pousse à tenter de l’aider. Ne serait-ce que par cette petite volonté, ce petit geste qui ne mènera peut-être à rien. Mais qui comptera peut-être. Qui lui montrera que quelqu’un s’est inquiété. Même si cela n’a duré qu’une fraction de secondes. Mais la fraction de secondes, celle où j’ai pris le temps de m’arrêter pour lui demander s’il allait bien se transforme peu à peu en minutes quand il daigne répondre à ma question et que je tente d’en savoir plus. Quand j’ose lui dire qu’il semble être en détresse, que l’état dans lequel il se trouve le trahit. Et ce pas en avant de sa part montre qu’il ne rejette pas ce dialogue, ce semblant d’aide que je souhaite lui apporter. « La chute a été brutale… ». Quelques bribes de mots lancés comme ça, une phrase courte et pourtant je comprends que la blessure est profonde. Est-ce que pour autant, même s’il me montre sa part d’ombre, il m’en dévoilera davantage ? Je ne le sais pas et je ne sais pas non plus s’il acceptera de m’en dire davantage. Alors cette fois, je suis celle qui fait un pas de plus vers lui. Et je l’observe, silencieuse, un court instant, mes sourcils se fronçant davantage lorsque mon regard se pose à nouveau sur lui, traduisant une certaine compassion à son égard « Je sais ce que c’est… ». Peut-être à un degré différent, mais la chute l’a été tout autant lorsque ma mère adoptive a été tuée dans un tragique accident. Lorsque mon père adoptif a baissé les bras. Lorsque les dettes se sont accumulées. Que du jour au lendemain, votre quotidien se trouve changé du tout au tout. Où faire des concessions n’est que l’unique solution pour éventuellement s’en sortir. Eventuellement car, au fond, ma vie est loin d’être merveilleuse, est loin d’être celle qu’elle était. Les emmerdes continuent, certaines disparaissent pour laisser place à d’autres… « On a tous connu une chute brutale. Et il ne tient qu’à nous de nous en relever… ». Je dis cela dans un murmure, comme si je cherchais à l’apaiser, à le rassurer. A lui dire qu’il n’était pas seul dans ce cas et qu’il était aussi capable de s’en sortir s’il le voulait vraiment. Un risque que je prends avec cette dernière phrase prononcée.

Il m’invite à boire un verre, pour moi, sa consommation est suffisante quand la mienne a été sa limite du raisonnable pour pouvoir reprendre le volant ensuite. Alors j’essaye de lui retirer cette bouteille qu’il tient fermement dans sa main. Mais il a ce recul brutal qui m’empêche de m’en saisir. « C’est tout ce qui me reste… » « Je suis persuadée que ce n’est pas le cas » je lance alors instantanément. Parce qu’il ne pouvait se raccrocher à une bouteille d’alcool, qui semble être la seule compagnie qu’il ait trouvée ce soir. Alors à défaut de pouvoir lui prendre directement des mains, je lui laisse le choix. Ma main se tend alors, et je le laisse décider. Soit de me donner cette bouteille de lui-même, soit de la garder et continuer son chemin. En somme, accepter ma main tendue ou la refuser et continuer à se lamenter sur son sort en noyant son chagrin avec cette bouteille d’alcool.



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@Mason Bradford (macey) dis moi adieu en chemin 2954228499 (macey) dis moi adieu en chemin 1949770018 :l: (macey) dis moi adieu en chemin 763064237
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Il ne connaît pas la raison qui la pousse à rester auprès de lui, pour lui ce n’est qu’un jeu parmi tant d’autre, une femme comme toutes les autres qui croisent sa route. Elle est insignifiante, du moins il tente de se le convaincre, parce qu’elle ne pourra jamais combler ce vide en lui. Il n’acceptera jamais qu’on puisse venir panser ses plaies, vouloir le guérir d’un mal dont il ne veut pas s’éloigner. Parce qu’il se rend pas compte combien il fait souffrir ceux qui l’entoure. A commencer par sa sœur Dylane, et son frère Nick. Peut-être même, celui qui le regarde de là-haut, Tommy. Il ne se rend pas compte combien il n’est qu’un lâche et qu’un égoïste quand il le veut. Ses besoins sont éphémères, et cette tension en lui, quasi permanente et éternelle. Il ne voit plus le bout du tunnel, il ne cherche même pas à s’en sortir. Les mots que McKullan avait prononcé sur la plage ne lui font même pas d’effet – pas celui désiré du moins. Se contentant de lui faire un baiser d’adieu comme pour couper le pont, comme pour cesser d’être auprès d’elle. C’est ainsi qu’il voit les choses ? Et il suffit de cet acte pour qu’il s’en contente ? Il n’en sait rien, mais ça lui semblait être le meilleur pour eux à cet instant. Un peu comme si à présent, il pouvait faire ce qu’il voulait de sa vie, qu’elle n’aurait rien à dire, mais la vérité est si différente. Il n’a jamais pu le dire, le témoigner mais une part de lui, a réellement aimé et été attiré par la jeune femme. L’autre, n’a voulu que la détruire. Mason n’a jamais pu s’attacher à quiconque après elle, avant elle. Et une nouvelle femme dans sa vie ne ferait qu’empirer les choses, il a appris à vivre seul, sans vouloir qu’on lui tende de main, il sait qu’il n’a le droit de posséder que ça, désormais. « Je sais ce que c’est… » Il relève son regard sur elle, fronçant les sourcils, à peine. Il devine aisément ne pas être seul dans ce bateau, que tout le monde l’a connu un jour ou l’autre. Et réside en chacun la force de vouloir se relever, ou de chuter. Mason semble avoir fait son choix, et ça ne semble pas le perturber davantage – contrairement à sa sœur et son frère restant. Il s’en moque du regard des autres – ou peut-être pas vraiment finalement. Peut-être qu’au fond de lui, il ne s’en fiche pas du tout. «  On a tous connu une chute brutale. Et il ne tient qu’à nous de nous en relever… » Il hausse les épaules, qu’attend t’elle de lui ? Il n’est probablement pas prêt à en parler, à dire ce qu’il pense… Même à une inconnue, à une étrangère, on lui a pourtant dit que parfois c’est plus facile. « De nous en relever ? » Qu’il répète, comme si malgré ses essais, cette vie lui convient bien… « Faut croire que parfois ça ne suffit pas… » Il aurait pourtant un métier sur lequel se reposer. De l’argent qui coule à flot à dépenser. De la famille avec qui partager. Il aurait tout, mais refuse tout aussi. Elle tente de lui prendre sa bouteille des mains, qu’il recule, par réflexe, en la fixant elle, puis la jeune femme, puis retour sur la bouteille. «  Je suis persuadée que ce n’est pas le cas. » Il relève ses yeux sur elle, fronçant les yeux, tentant de comprendre. Comprendre ce qu’elle cherche. Comprendre peut-être qu’elle n’est pas contre lui, même si elle voudrait la lui retirer. « Il y a personne autour de nous… » Juste elle, et lui. Juste ce qu’il faut pour pas qu’il se sente oppresser. Mais ça signifie aussi qu’il manque de gens. Mais ça, jamais il ne le dira… Bien trop fier… Sa main qui se tend vers lui, alors que la bouteille est contre son torse et qu’il plonge son regard dans cette main qui serait évalué comme l’ennemie potentielle à cet instant. Il ne se rend pas compte, mais il met le goulot de la bouteille entre ses lèvres pour y déverser le liquide, avant de se stopper et de se souvenir qu’elle est là, toujours devant lui. Qu’elle a cette patience, que d’autres n’auraient pas. « Tu vas lui faire quoi ? » Qu’il demande, s’inquiétant pour cette dernière à présent. Elle serait capable de la jeter à la poubelle, de la faire tomber sur le goudron, et ce n’est pas ce qu’il désire. Mais a-t-il envie de rester seul ce soir ? Là est la question, là est ce choix, dur à prendre. Sa tête s’embrouille, et dans une lueur d’espoir il tend son bras, la bouteille se retrouve entre les mains de la blonde. « Tu viens d’où comme ça ? » Qu’il s’ose, les mains dans ses poches. Ne sachant plus quoi en faire alors que son regard se perd autour d’eux.
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Message(#)(macey) dis moi adieu en chemin EmptySam 20 Fév 2021 - 13:53




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Je me suis relevée. Dès l’instant où elle a disparu. Dès l’instant où j’ai vu la détresse dans les yeux de ma petite sœur. Son appel au secours, le jour de son enterrement, quand elle n’a pas supporté la pression de cette journée de deuil, bien trop lourde à supporter pour une enfant de onze ans. Quand elle a claqué la porte de sa chambre et qu’elle a décidé d’ouvrir qu’à cette grande sœur que j’étais, que je suis. Qu’à cette nouvelle mère que j’allais devenir pour elle, le seul repère sur lequel elle pourrait réellement compter, quand le père lui-même a décidé de quitter le navire. Elle est ma force, celle qui m’a aidé à me relever, à ne pas sombrer alors que le chemin aurait été facile à emprunter. Non, rien que pour elle, je ne pouvais pas baisser les bras. A la place, je lui ai fait la promesse de ne jamais la laisser tomber. La promesse que nous finirions par nous en sortir et que je ferai tout pour ça. Pourtant, il y a des jours où j’ai l’impression de faillir à cette promesse, où j’ai l’impression que ce que je peux faire pour elle n’est pas suffisant. Pas suffisant quand je vois ce que tenir cette promesse implique, que j’ai cette sensation de passer à côté de moments que nous pourrions partager. Qu’elle ne me reproche pas pour autant, pas de vive voix en tout cas. C’est dur, ce n’est pas toujours évident de porter ce lourd poids sur les épaules mais rien ne me fera flancher. Rien ne m’empêchera de tout faire pour Mila. « De nous en relever ? » Il semble avoir besoin de répéter les mots comme pour s’en convaincre. Comme s’il n’avait jamais tenté de le faire, comme si cette possibilité n’existait pas pour lui « Faut croire que parfois ça ne suffit pas… ». Mais a-t-il au moins essayé, pour en arriver à cette conclusion ? Je sais que parfois, les essais peuvent ne pas être fructueux. Mais lorsque rien n’a été tenté, on ne peut pas le savoir… « Il ne faut pas baisser les bras et se battre jusqu’à ce qu’on y parvienne … ». Ça semble accusateur, ça ne l’est pas pourtant. J’essaye peut-être de le convaincre que ça peut marcher quand on s’en donne réellement les moyens. Qu’on décide de ne pas se laisser happer par une spirale infernale dont il est difficile de sortir ensuite « J’y suis arrivée, même si chaque jour est une nouvelle épreuve… ». Et quelle épreuve quand j’ai parfois ce sentiment que tout est contre moi.

« Il y a personne autour de nous ». Il prétend que cette bouteille d’alcool qu’il tient fermement dans sa main, qu’il refuse que je lui prenne des mains et la seule compagnie qu’il est. Comme s’il était définitivement seule. Oui, il n’y a personne à ses côtés. Pourtant, moi, cette inconnue qu’il ne connait pas, je suis là. Et je suis persuadée que je ne suis pas la seule à avoir essayé : d’autres inconnus ou des membres de son entourage sûrement ont certainement tenté de lui venir en aide. A lui tendre cette main, que je fais symboliquement, et plus pour qu’il décide de lui-même de me donner cette bouteille que je refuse qu’il continue à boire, qu’il voit comme la seule solution à tous ses problèmes. Il l’emmène à ses lèvres, prenant une gorgée. Comme pour montrer une certaine rébellion, me faisant penser qu’il ne changera pas d’avis. Je vois de l’hésitation pourtant dans son regard. Il fixe ma main tendue, et puis, il me pose cette question concernant le sort de cette bouteille s’il vient à me la donner « Tu vas lui faire quoi ? ». Je hausse les épaules et un sourire rassurant vient accompagner mes paroles « Rassures-toi, je la conserverai en l’état et, si tu ressens le besoin de la retrouver, je te la rendrai ». Et finalement, cette bouteille termine dans ma main, que je garde précieusement, tenant ma promesse de ne pas la détruire et mon sourire étire davantage mes lèvres, tout en le regardant. Comme pour lui signifier qu’il a fait le bon choix. « Tu viens d’où comme ça ? ». Il semble démuni sans sa bouteille mais plus propice à la discussion aussi « D’une soirée entre amis. Une des rares que je peux m’accorder… ». Parce que s’il pense sa vie compliquée, il n’est pas le seul, et comme si je cherchais à le lui prouver, j’ajoute « Ma vie n’est pas un long fleuve tranquille non plus ». Au contraire. Je fais un petit signe de la tête, vers ce banc qui semble nous appeler « On s’assoit ? ».


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Message(#)(macey) dis moi adieu en chemin EmptyJeu 25 Fév 2021 - 10:22

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Elle ne lui rappelle rien de bon. Elle est cette lumière qui pèse à présent sur lui, une lumière éphémère, mais celle-là même qui semble pouvoir lui panser ses blessures. Celle-là même qui pourrait trouver les bons mots. Est-ce qu’il en possède l’envie ou le besoin ? Evidemment que non… Il a besoin de couler, encore. Parce qu’il a l’impression que peu importe la hauteur de sa chute, elle n’est plus bien loin maintenant. Que le chemin serait bien moins douloureux que si il devait remonter la pente. Et puis une part de lui, est amusée, par la situation qui déraille. Une part de lui, pousse à cette faute ultime, celle qui sera de trop, celle qui sera non négligeable pour sa chute, sa descente. Il aurait pourtant les bonnes raisons pour se battre, il a rencontré souvent les bonnes personnes pour ne pas sombrer. Mais les uns après les autres disparaissent de sa vie, les uns après les autres ne tiennent jamais bien longtemps avec cette tête de mûle. Elle semble appartenir à une autre vie, être d’un autre monde. Elle ne semble pas appartenir au sien. Et il fronce les sourcils, en la dévisageant un peu, toujours avec cette bouteille en main. Ne le voit-elle pas qu’il pourrait être dangereux ? Un parasite qui se détruit et détruit ce qu’il a mis longtemps à construire par le passé ? « Il ne faut pas baisser les bras et se battre jusqu’à ce qu’on y parvienne … » Elle avance d’un pas, le lorgne avec tendresse comme si elle ne se méfiait pas de lui. Comme si il était quelqu’un de lambda. Comme si elle parvenait à lire sa détresse dans son regard et à les entendre dans ses paroles. « Il est mort… » Elle ne comprendrait sûrement pas. Pourquoi saurait-elle, et surtout comment ?! Il se répète pourtant, d’une voix à présent cassée, comme si elle était à mesure de comprendre, et de faire quelque chose, « Il est mort, et je n’ai rien pu faire… » Parce qu’il n’était pas là, parce qu’il était ailleurs. Comme le lui a fait remarquer gentiment et poliment sa petite sœur, Dylane. Très certainement dans le lit d’une inconnue, parce qu’il avait mieux à faire que protéger son frère, que le surveiller, que le retenir. « J’y suis arrivée, même si chaque jour est une nouvelle épreuve… » Il hausse les épaules, son visage se détourne brièvement d’elle. « A quoi bon alors ? » A quoi bon se battre si on sait d’avance que le lendemain, il y aura autre chose, peut-être même de pire ? A quoi bon si la fin n’existe pas ? « Rassures-toi, je la conserverai en l’état et, si tu ressens le besoin de la retrouver, je te la rendrai » Elle le regarde un instant, puis son regard se perd sur cette bouteille qui s’éloigne de lui. Cette bouteille qui lui permets de s’évader, de partir loin. Il n’est pas sûr d’avoir fait le bon choix mais n’en dira rien. Pour autant rassurer de savoir qu’il pourrait la retrouver si besoin, tel un gamin à l’approche de ses découvertes de cadeaux à la veille de noël. « D’une soirée entre amis. Une des rares que je peux m’accorder… Ma vie n’est pas un long fleuve tranquille non plus… » Il fronce les sourcils. « Pourquoi ? » Qu’il demande, aussitôt, comme si le fait de parler à un inconnu pourrait l’aider, et puis parce qu’il entendrait une autre histoire que la sienne. Il ferait face à autre chose que ses problèmes. « On s’assoit ? » Qu’elle demande, balançant son visage en direction du banc qui se retrouve seul, pas loin d’eux. Il acquiesce d’un signe de tête. « Tu aurais pu rentrer chez toi… » Et elle aurait peut-être dû plutôt que s’attarder sur lui. « Tu veux m’en dire plus sur toi… » Parce que c’est tout ce qui compte à présent, assis sur ce banc.
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Message(#)(macey) dis moi adieu en chemin EmptySam 6 Mar 2021 - 17:03




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« Il est mort… ». Il passe aux aveux. Soudainement et si facilement. Il semble m’avouer pourquoi il se trouve dans cet état, pourquoi il ne parvient plus à voir le positif dans sa vie, pourquoi il ne parvient pas à se relever quand il a connu la perte d’un être cher. Sa révélation me glace le sang, parce qu’évidemment, elle fait sens pour moi aussi… parce que je peux comprendre ce qu’il a vécu. Mais j’ignore de qui il parle, j’ignore l’identité de cette personne alors il peut voir ce sourcil qui s’arque, alors que j’ai aussi cette mine désolée « Il est mort, et je n’ai rien pu faire… ». La culpabilité : celle d’avoir été impuissant. Je ressens de la peine pour lui, pour cette blessure bien trop profonde qui reste difficile à pallier. Une blessure qui ne se refermera jamais et qui fera toujours partie de lui. Comme la mienne lors du décès de ma mère. Alors, j’hésite. J’hésite à lui demander qui est cet être cher qu’il a perdu. Mais je me retiens, ne voulant pas le brusquer, prendre le risque de le braquer alors que, peu à peu, il semble accepter cette main tendue. « Et il ne faut pas t’en vouloir pour ça… ». Parce qu’il n’aurait rien pu faire très certainement. Tout comme moi, je n’aurai rien pu faire face à l’accident qui a ôté la vie de ma mère… Pourtant, je me pose encore la question : est-ce que j’aurai pu faire quelque chose ? Est-ce que ma présence dans cette voiture aurait changé la donne ? Est-ce que, si je l’avais appelé, cela aurait décalé son départ et ainsi lui aurait évité cet accident ? Des questions qui resteront éternellement sans réponse. Car le retour en arrière était impossible. Alors, à défaut, je me suis battu, je me suis relevé, peut-être trop vite, mais parce que j’ai eu cette responsabilité. Celle d’être forte pour cette petite sœur. Et, comme je le dis au jeune homme en face de moi, chaque jour reste une nouvelle épreuve… « A quoi bon alors ? ». Je comprends qu’il n’y a pas d’intérêt pour lui de se battre surtout quand le chemin pour s’en sortir sera long… Très long. Le mien dure depuis plus de six ans et je n’en vois toujours pas le bout… « L’espoir, je suppose… L’espoir, qu’un jour, la lumière au bout du tunnel sera visible ». C’est ce qui me poussait à poursuivre, quand tout me poussait à ne pas baisser les bras. A y croire. A tenir.

Il m’accorde une certaine confiance quand il me remet cette bouteille dans les mains. La seule chose qui semble lui tenir compagnie, la seule chose qui semble le rassurer. Alors, je lui promets d’en prendre soin, je lui garantis qu’il pourra la récupérer s’il en ressent le besoin, même si je vais tout faire pour éviter. Il n’a plus cette bouteille, avec laquelle il était enfermé dans une sorte de bulle. Comme démuni, finalement, il cherche un autre moyen pour oublier ses problèmes. Il m’interroge alors, voulant savoir d’où je venais. Une soirée entre amis, bien trop rare pour moi ces derniers temps, quand ma vie est loin d’être de tout repos « Pourquoi ? ». L’histoire est longue, et contrairement à lui, je ne me refuse pas à lui raconter. Alors, je lui propose de s’installer sur ce banc non loin de là, qui nous permettra de discuter plus tranquillement. Et peut-être, qu’à son tour, il finira par parler aussi. Il accepte, nous prenons place alors « Parce que j’ai perdu quelqu’un de cher aussi… ». Je marque une pause, regardant face à moi « Ma mère ». Je ne précise pas adoptive car, je n’ai aucun souvenir de mes parents biologiques, contrairement à mon frère Lawrence. J’avais seulement trois ans lorsqu’ils ont été tués, mes souvenirs sont quasi inexistants. Alors, pour moi, Diane Gallagher, a toujours été et restera toujours ma mère. Même si je ne renierai jamais mon appartenance à la famille Campbell. Je ne voulais juste pas faire de distinction. « Elle a perdu la vie dans un accident de voiture six ans plus tôt… J’ai dû être présente pour ma petite sœur… Mila. On a dix ans d’écart. Je lui ai promis que je ne l’abandonnerai pas. Alors c’est ce que je fais tous les jours depuis ». Parce qu’il a fallu que je palie à ce père qui n’a pas su prendre ses responsabilités, qui ne les a toujours pas prises et qui n’est pas à la hauteur pour ses deux filles. Je lance un soupire, malgré moi. Peut-être l’alcool présent dans mon organisme m’aide à délier ma langue, tout comme à extérioriser ce poids que je ressens malgré tout, alors que je ne montre jamais que cela en est un pour moi. « Tu aurais pu rentrer chez toi… ». Je pose mon regard sur lui « Peut-être que j’en avais pas envie et que tu as été l’excuse pour ne pas le faire », je souris en disant cela, comme si je cherchais à le faire sourire à son tour ou peut-être lui montrer que, sans le vouloir, lui aussi m’avait tendu la main pour rester éloigné encore quelques instants de cette réalité pas toujours évidente à affronter. « Tu veux m’en dire plus sur toi… ». Comme s’il se sentait prisonnier, il cherche à me faire parler pour ne pas avoir à le faire à son tour. « Qu’est-ce que tu veux savoir ? » je demande alors doucement.



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Message(#)(macey) dis moi adieu en chemin EmptyJeu 11 Mar 2021 - 16:18

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Il ne se confie jamais Mason, ou si rarement, mais peut-être que l’alcool lui permets d’ôter d’une certaine façon ses chaînes. Il n’est pas vraiment à l’aise, et cherche à fuir son regard, mais elle le pousse à se confier à elle, comme si elle serait capable de le comprendre. De le conseiller, de lui signifier ses limites à ne pas franchir. De lui dire où il pêché. Il ne capte pas réellement ses intentions, désormais qu’il a ouvert cette page de ce chapitre, qu’il tentait depuis autrefois, de réduire à néant, d’oublier. Scellé dans son cœur, il ne voulait pas qu’elle sache, qu’elle devine dans quelle pente glissante il est pris au piège. Depuis quand accepte-t’il qu’on puisse le juger ? Si bien qu’il prétendra haut et fort et à quiconque qui voudra l’entendre, que l’avis des uns et des autres n’a aucune valeur à ses yeux. Pourtant, c’est faux. Il n’agirait pas ainsi avec sa famille, voulant les provoquer, faire parler de lui-même en mal pour les voir débarquer dans une rage souvent noire si ce qu’ils pensent du basketteur n’avait aucune importance pour lui. Mais bien trop fier pour l’admettre, il continuera sans aucune limite à poursuivre ses choses innées. Ses choses qui ne doivent pourtant pas le rendre fier, mais qui dans un sens le sont… Elle a ce regard doux, elle a cette voix touchante, et ses gestes qui font qu’il succombe de la plus douce des façons à se désarmer. A lui faire confiance, suffisamment pour lui évoquer ses craintes, ses doutes, et ce lourd poids qui pèse sur ses épaules disparaît alors qu’il ne veut pas la regarder. Prétendre sa chute à haute voix signifierait pour lui, qu’il accepte cette vérité de perdre. Ou d’avoir perdu, et il en est pas capable. «  Et il ne faut pas t’en vouloir pour ça… » Elle est à ses côtés, ne cherchant même pas à fuir ce moment, où elle aurait juste pu poursuivre sa route, et sa destinée. Où elle ne serait pas obligée de subir les plaintes d’un inconnu dont elle ne connaissait même pas l’existence il y a encore quelques minutes, quand elle sirotait son verre dans la boite de nuit. Que recherchait-elle en sa compagnie ? Il ne sera pas en mesure d’apporter quoi que ce soit, pas même des paroles. Mason ne se confie que rarement, voir jamais, il n’est pas de ceux qui trouvent refuge dans les mots. Il est un sportif, un battant en plein tiraillement. Un battant à qui on a coupé les ailes, et qui ne sait plus comment voler de ses propres ailes. Il enchaîne les déceptions, les jugements, les engueulades avec sa sœur, avec son frère. Il devient le fantôme de Tommy, se renfermant dans son idéalisation, quand son aîné tente ou a tenté de l’en sortir. Quand d’autres avant elle, ont également tout fait, tout tenter pour juste avoir la satisfaction d’un regard, d’un mot, venant du basketteur, et qu’elles n’ont obtenues qu’un silence. « Tu comprends pas… » Elle ne comprend rien, rien de ce qui le tourmente. Rien de ce qu’il aurait pu dire à sa propre sœur. L’injustice qu’elle a subit par sa faute. Alors qu’elle a tenté de le raisonner, de lui faire savoir une vérité : sa vérité… Celle-là même qu’il n’a jamais voulu entendre. Qu’il a contredit, sans même savoir. « J’ai tout reproché à ma sœur, comme si elle était la seule fautive… » C’est la première fois qu’il en exprime ses mots, c’est la première fois qu’il se laisse percer à jour, il a été le pire connard qui puisse exister avec elle, et maintenant elle le déteste. Il ne cherche même pas à changer la donne, il s’enfonce Mason. Plus encore dans ses mensonges. «  L’espoir, je suppose… L’espoir, qu’un jour, la lumière au bout du tunnel sera visible… » Son regard se lève sur l’horizon qu’il voit au loin, un haussement d’épaule. « Il n’y a plus de tunnel… » Il n’y en a peut-être jamais eu… «  Parce que j’ai perdu quelqu’un de cher aussi… Ma mère … » Qu’elle se confie, elle aussi, à voix presque basse, après s’être assise à ses côtés sur ce banc. Il ne détourne même pas le visage sur elle, mais il en écoute chacun des mots, pèse cette sensation comme jamais autrefois, il ne l’a fait. «  Elle a perdu la vie dans un accident de voiture six ans plus tôt… J’ai dû être présente pour ma petite sœur… Mila. On a dix ans d’écart. Je lui ai promis que je ne l’abandonnerai pas. Alors c’est ce que je fais tous les jours depuis… » Il fronce les sourcils, elle a réussi là où lui, a tout échoué. « Je suis désolé… » Ecouter une autre histoire que la sienne lui fait plus de bien qu’autre chose, mais pourtant, il ne sait pas quoi dire d’autre. Parce que la vérité est là, pesante, amère. Qu’elle le tiraille de bien des façons. « Moi je les ai tous abandonnés… » Et il n’y trouve aucun remord, aucune gêne apparente à dire cela, à haute voix. Dans une indifférence qui lui est propre, dénué de tout sentiment. Alors que même son regard ne se détourne pas en sa direction. «  Peut-être que j’en avais pas envie et que tu as été l’excuse pour ne pas le faire. » Et devant cette phrase, il détourne ses yeux, elle obtient qu’un vague et lointain sourire, aussi mince soit-il, mais il existe bien. « Je reste persuadé que tu en aurais trouvé une de bien meilleure… » Si il n’avait pas été là, si elle ne s’était pas arrêté pour lui parler. Parler d’elle, lui permets de tout oublier, de penser à autre chose qu’à Dylane. Qu’à cette petite sœur, qui compte bien plus qu’il ne lui a montré ses trois dernières années, alors que ses poings se referment, se contractant devant cette réalité dont il n’est pas à l’aise. Il y a tellement de chose sur lui, qu’elle ignore, et qu’il ne lui dira jamais, lui qui pensait ne jamais descendre si bas, un jour ou l’autre, elle le lui fera regretter. «  Qu’est-ce que tu veux savoir ? » Elle le sort de ses pensées, et il finit par hausses les épaules, « tout ! » Qu’il répond sans même hésiter, « je veux absolument tout savoir de toi ! » Tout, qui lui fera oublier toute sa vie, à lui…

Comme si ça suffirait pour qu'il tire un trait sur la sienne…
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Message(#)(macey) dis moi adieu en chemin EmptyMer 17 Mar 2021 - 16:52




dis moi adieu en chemin


« Tu comprends pas… ». Cette phrase me surprend, me fait lever un sourcil alors que mon regard est toujours tourné vers lui. Il estime ne pas avoir pu faire quelque chose pour cette personne qu’il a perdu, et j’estime qu’il ne peut pas s’en vouloir. Parce qu’il est difficile de contrer la mort, surtout quand celle-ci est soudaine. Comme si j’avais pu changer quelque chose à l’accident subit par ma mère… je n’aurai rien pu y faire. Et pourtant, il me dit ne pas comprendre, et c’est cette phrase qui  me ferait presque changer d’attitude avec lui, n’acceptant pas ce genre de remarque quand il ignore si je peux le comprendre ou non… « J’ai tout reproché à ma sœur, comme si elle était la seule fautive… ». Elle est là l’incompréhension dont il me parle. Les traits de mon visage se détendent. Ce n’est pas tant son incapacité à avoir pu faire quoi que ce soit pour empêcher la mort d’un proche mais plutôt de son attitude après celle-ci, après la perte d’un être cher. Il semble alors exprimer des remords, réels, qui ne me semblent pas insurmontables. Du moins, c’est ce que je pense, mais je ne connais pas au fond la portée de ses reproches sur cette sœur dont il parle « Tu le pensais sincèrement ? Qu’elle l’était ? » fautive, j’entends. Je n’ai toujours pas demandé qui était cette personne qu’ils avaient perdue, parce qu’ils étaient deux maintenant dans l’équation. Lui et sa sœur. Alors, je peux présumer qu’il parle de quelqu’un de sa famille, un parent ou peut-être une autre sœur ou un frère. En tout cas, le jeune homme ne semble plus vouloir se battre, quand j’avance pourtant des arguments pour lui prouver que je le fais chaque jour et que, même si bien des obstacles se sont mis au travers de mon chemin et continue à s’y mettre, je ne baisse pas les bras « Il n’y a plus de tunnel… ». L’espoir est inexistant à lui, s’est envolé depuis longtemps, s’est éteint et il semble être résigné à tout jamais…

Je joue la carte de la franchise quand il cherche à savoir pourquoi ma vie n’est pas aussi simple. Parce qu’en me voyant dans cette ruelle ce soir, je suis persuadée que ses pensées ont été celles de beaucoup d’autres. Une jeune femme qui approche de la trentaine et qui rentre d’une soirée peut-être un peu trop arrosée entre amis. Qui s’apprête à retourner dans son appartement du centre-ville et qui recommencera le lendemain. Une routine de soirées à gogo, une routine d’insouciance qui n’est pas mienne. Alors, je lui explique, le décès de ma mère et puis cette promesse faite à cette petite sœur pour qui je suis prête à tout sacrifier. Nous sommes assis sur ce banc, l’un à côté de l’autre. Il n’y a plus personne dans la ruelle, si ce n’est que nous deux. « Je suis désolé… ». J’hoche doucement la tête. « Moi je les ai tous abandonnés… » « Pourquoi ? » je lui demande alors. Il devait avoir une raison pour avoir agi de la sorte, mais peut-être ne le sait-il pas lui-même. Je ne cherche pas à le juger en lui posant cette question, mais je dois reconnaitre que j’aurai été incapable d’agir comme lui… Abandonner ma sœur, Mila, tourner le dos à Lawrence également. Mais peut-être qu’au fond aussi, parfois, lorsque certains jours sont plus sombres que d’autres, il y a cette idée de tout abandonner… de m’ôter ce poids que j’ai sur mes épaules, de ces responsabilités que j’ai endossées. Juste, je n’ose pas me l’avouer… et je n’ose pas l’avouer à quiconque non plus. « Je reste persuadé que tu en aurais trouvé une de bien meilleure ». « Je n’en suis pas convaincue » je réponds alors en lui souriant sincèrement. Parce qu’il y avait une certaine forme de détresse chez lui et que, même si le dialogue a été difficile à installer, il a décidé peu à peu de retirer cette carapace qui était sienne. Et puis, peut-être aussi, parce que justement, c’est un véritable dialogue qui s’est mis en place, où chacun écoute l’autre sans émettre aucun jugement. Parce que nous ne nous connaissons pas et qu’il est peut-être plus facile de dire ce qu’on ressent à quelqu’un qui nous est inconnu qu’à un de nos proches. En tout cas, c’est la sensation que j’ai pour le jeune homme mais aussi pour moi. Il semble curieux, me demandant de lui en dire plus sur moi. Je lui demande alors ce qu’il veut savoir « tout ! ». Sa réponse est surprenante, son intérêt tout autant « je veux absolument tout savoir de toi ! ». Il me prend au dépourvu, restant silencieuse quelques instants « je sais jouer du piano ? » je lance alors, non sans finir par rire doucement, lui montrant que je ne sais pas du tout quoi lui dire. « J’ai commencé à en jouer très jeune. J’ai toujours aimé ça. Et quand j’en ai le temps, parce que ce n’est pas toujours évident d’en trouver, j’aime bien en jouer. Ça m’apaise ». Et peut-être que parler d’une chose plus légère allait l’apaiser aussi, quand je sentais qu’un sourire sur le visage de cet homme dont j’ignorais encore le nom était rare. « Sinon, je m’appelle Stacey », je lance alors toujours le sourire aux lèvres quand je me rends compte que j’ai pensé à lui parler de ma passion pour le piano plutôt que de commencer par ce détail banal qu’est mon prénom.


panic!attack


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Message(#)(macey) dis moi adieu en chemin EmptyMer 7 Avr 2021 - 17:06

(macey) dis moi adieu en chemin 7y5h
 «  dis moi adieu en chemin »  (macey) dis moi adieu en chemin 873483867  stacey gallagher & mason bradford


Il n’est pas satisfait de ce que sa vie est devenue, de cette descente en enfer, et de ce qu’il ne parviendra jamais réellement à laisser entrevoir. Aux autres, à elle. A elle, cette inconnue alors qu’il est plus facile de se confier sans but, sans détourner le regard, sans que les mots ne lui parviennent totalement. Elle pense peut-être en savoir assez sur lui pour vouloir en découvrir davantage, pour tenter d’apaiser ses blessures du passé. Du présent, parce qu’il n’a jamais pu tourner la page malgré les mois qui passent. Malgré les plaintes de sa famille, de ne jamais assez le voir. De ne pas le toucher comme ils l’avaient autrefois souhaité. Et malgré tout, il ne supporte pas cette image qu’il entrevoit parfois dans le miroir, quand il est loin de cette sœur. Il aurait aimé convoité, toucher du bout des doigts une réconciliation, vraiment. Même si jamais il ne lui a dit, et qu’il ne lui dira jamais. Il n’est pas de ceux-là Mason, il n’est pas celui qui se plaint à haute voix, qui fait tout pour rattraper ses erreurs. Il prétendra à qui veut l’entendre que son présent lui convient, mais dans le fond, il se ment à lui-même. Et il se ment aux autres aussi, à Nick qui a sans doute vu juste à son propre jeu. Qui n’est pas tombé dans le piège. Il perd son regard autour de lui, et ses mots qui sortent de ses lèvres, qu’il ne parvient même plus à garder pour lui. Pire encore, parce qu’il fait de Stacey la gardienne de son secret, de ses plus terribles maux. Sans même réfuter ce désir de se prétendre meilleur que ce qu’il lui laisse entrevoir. « Tu le pensais sincèrement ? Qu’elle l’était ? » A cette question, il fronce les sourcils, sans même apporter un quelconque regard à son visage, à son regard. Pourquoi ne l’aurait-il pas pensé alors que la colère et la tristesse l’avait envahi ? Alors même qu’il lui avait toujours reproché d’avoir fait bande à part sans même les prévenir. Dylane avait surpris une conversation de leur frère et elle s’était faufilé dans sa bagnole pour le suivre sans même, au préalable le dire à Nick et à lui. Bien sûr qu’il l’avait pensé, bien sûr qu’il lui en avait voulu ! « Je l’ai prétendu à mainte reprises en tout cas… » Qu’il reconnaît, nuançant ce qu’il pense au fond de lui. Mais parce que Dylane est sa sœur, celle qu’il a longtemps protégée, la barre de son estime est bien trop haute et la chute fût brutale. « Mais c’était plus facile d’en faire une coupable parfaite… » Et elle était là, cette vérité qui fait mal. Il le consent l’avouer à demi-mot, le regard fuyant, les mains dans les poches, la voix grave. Cet air presque indifférent, alors que ça le touche de la pire des façons : mais jamais il ne le reconnaîtra, et pas même à une étrangère, lorsqu’il n’a jamais su retenir son amie de toujours : la McKullan. Comme si dans le fond, ça le dérangeait. Mais qu’il ne serait pas capable de le reconnaître réellement. Et il avait suffi de quelques instants pour se retrouver sur ce banc pour n’en voir qu’une réalité qu’il cherche à fuir, « pourquoi ? » Parce que fuir est plus facile que d’affronter n’est-ce pas ? Parce que la mort de Tommy a détruit ce lien qui l’unissait avec le reste de la famille. Parce qu’il s’est plongé corps et âme dans ses matchs en pensant que ça le calmerait, que ça finirait par réparer son cœur en éclat. « Parce que rien ne pouvait se passer autrement… » Il hausse les épaules, en pensant sauver les apparences. Mais la réalité lui échappe, finalement il reprend, peu convaincu lui-même de ses dires. « Le basket m’a aidé à me relever… » C’est ce qu’il tente de faire croire aux autres, alors qu’en vérité, c’est plutôt l’inverse, parce que ses conneries c’est finalement ça, qui l’aide. Provoquer, jouer les petits cons, se croire invincible, là où même sa mort sera lente et encourageante, c’est ça qu’il devrait retenir. Mais il n’apprend jamais de ses erreurs, faut croire… Une moue sur le visage de la blonde, « je n’en suis pas convaincue… » Qu’elle tente, souriante, apaisée. Il hausse les épaules, « Je le suis pour deux ! » On dénoterait presque un défi dans son regard, ce besoin irrémédiable d’obtenir le dernier mot, quoi que ça lui en coûte en réalité. Et quand il s’exclame vouloir tout savoir d’elle, tout apprendre, elle réfléchit quelques instants. « Je sais jouer du piano ? » Un sourire apparaît au coin de ses lèvres alors que son regard se perd sur sa bouteille qu’elle possède encore entre les mains. Qu’il n’a pas oublié. « J’ai commencé à en jouer très jeune. J’ai toujours aimé ça. Et quand j’en ai le temps, parce que ce n’est pas toujours évident d’en trouver, j’aime bien en jouer. Ça m’apaise… » Il réfléchit, lui son univers c’est le sport et c’est pas surprenant. « Sinon, je m’appelle Stacey… » Il détourne ses yeux sur elle, la regardant un bref instant après cet échange, pouvant enfin mettre un prénom sur ce doux visage. Sur cette bonne fée. « Enchanté Stacey ! » Qu’il rétorque, presque immédiatement, le timbre de sa voix qui change du tout au tout, lorsqu’il est réputé pour séduire avec brio et facilité. « Mason ! » Puisqu’elle se présente, il en fait de même ! Et parce qu’il n’a pas oublié le coup de son piano, il rétorque, « et tu sais jouer quoi par exemple ? » Il hausse un sourcil en la dévisageant un court instant, voulant déjà s’imaginer de quel genre de musique elle pourrait jouer…
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