Penny hoche la tête avec vigueur, signe qu’elle relève le défi sans la moindre hésitation, ce qui n’étonne pas du tout Erika. Elles se ressemblent sur beaucoup de points et l’actrice lui fait penser à elle lorsqu’elle était plus jeune, ce qui ne fait qu’exacerber l’affection qu’elle a à son égard. Leur esprit de compétition fait partie de ces choses qui ne changeront jamais chez elles et la brunette sait déjà que la soirée risque d’être encore plus mémorable que prévu, surtout si elles prévoient de se déhancher sur ce jeu en ayant quelques verres dans le nez. Cependant, la jeune femme recouvre rapidement son sérieux en sentant que Penny n’est pas totalement en phase avec ce rôle ou même sa carrière tout court. Elle perd de son éclat et son discours ne se fait plus aussi enjoué qu’il a pu l’être auparavant, ce qui indique à Erika que quelque chose ne va pas. Peut-être que ce n’est rien, peut-être que si, mais dans le doute elle préfère lui poser directement la question. Elle a toujours été là pour elle et la réciproque est vraie, ce qui la pousse à se montrer un brin inquisitrice lorsqu’elle a un mauvais pressentiment à son égard. « Je suis fatiguée Erika. » Fatiguée ? La brune hausse un sourcil et penche la tête sur le côté, intriguée par cette réponse qui semble pourtant venir de loin. Est-ce la faute aux nombreux évènements ou à ce tournage qui n’a jamais été terminé ? « Qu’est-ce que tu veux dire ? » Lance-t-elle finalement en se penchant un peu vers elle, un signe qu’elle se montre disponible et à l’écoute, comme toujours. « Je sais, je sais... » Erika fronce les sourcils en la voyant hésiter puis boire une longue gorgée de vin avant de se lancer. La brune décide de l’imiter à défaut d’obtenir une réponse immédiate et ses lèvres glissent sur son verre alors que son regard ne quitte pas son amie. « Tu te souviens, l’année dernière, quand le film sur lequel je tournais a été annulé? » La jeune femme hoche la tête, cherchant à comprendre où elle veut en venir. Elles en ont parlé à l’époque et la brunette a mis l’attitude de Penny sur le compte de la déception de ne pas avoir l’occasion de voir le film voir le jour. Apparemment, il y a plus derrière cette histoire qu’elle ne le pensait. « Il s’est passé quelque chose, sur le tournage. J’ai été agressé, par le réalisateur. » Quoi ? La main de la brune se serre d’un coup alors que ses sourcils se froncent, provoquant l’apparition de rides dont elle se passerait bien mais qui marquent chacune les diverses anxiétés qui ont marqué sa vie. « Agressée ? Mais… » Horrifiée, elle observe Penny qui a l’air presque honteuse de lui avouer les faits, une réaction qui la fait monter dans les tours alors que sa colère se déchaîne contre cet homme qu’elle ne connaît pas mais qu’elle a pourtant envie d’étriper. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Pourquoi tu ne m’as rien dit ? Pourquoi tu n’as rien dit à personne ? » Sous-entendu ; pourquoi ce type n’est-il pas derrière les barreaux à l’heure où elles se parlent ? La main d’Erika tremble et elle plonge une nouvelle fois dans son verre, sauf que cette fois, les gorgées dépassent la dégustation et le simple plaisir de savourer un verre avec son amie, sa sœur de cœur.
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Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
« Qu’est-ce que tu veux dire? » La conversation a pris un tournant bien plus sérieux que tu ne l’avais imaigné alors que t’as le coeur qui se fait lourd, toujours un peu trop lourd quand tu repenses à tout ce qui s’est passé dans la dernière année. Les chances qui t’ont été arraché, ton univers en entier qui s’est dérobé sous tes pieds quand les mains de Byers se sont posés sur toi sans ton consentement, quand il a franchi une ligne qui aura marqué à jamais ton esprit, qui aura laissé ses traces sur ta tête et sur ton corps aussi. Des marques invisibles, des marques tu parviens à couvrir la majorité du temps, mais elles sont là quand même et elles font mal. Tu lâches un long soupir avant de reprendre une gorgée de ton verre de vin, ne sachant pas trop comment répondre à la question d’Erika. Tu secoues doucement la tête, tente tout de même de trouver une manière de faire le ménage de toutes ses pensées qui te troublent depuis longtemps déjà. « Depuis quelques mois, je doute… je sais plus si j’ai envie de ce rythme de vie complètement fou. » Ça fait drôle de l’avouer comme ça, toi qui a toujours vibrer sur tous les challenges, sur les horaires qui se remplissent plus que possible, à toujours vouloir plus et donner tout autant. Tu te sens vidée, même alors que tu sais que tu ressens encore cet éclat pour ta passion, même alors que tout s’est bien passé (ou presque) lors de ton dernier tournage. Ça ne vient pas tout effacer, malheureusement.
Ils serrent ton coeur, les prochains mots qui quittent tes lèvres et tu le vois, son poing qui se serre alors qu’elle comprend l’impact de ce secret que tu viens de lui dévoiler. Tu préfères le lui dire. Tu préfères qu’elle l’apprenne de ta bouche plutôt que de l’apprendre dans les nouvelles. Tu sais que le secret a assez duré. « Agressée? Mais... » Elle réagit fortement Erika, comme tu te doutais qu’elle le ferait et tu fais de ton mieux pour faire la part des choses, de ne pas te laisser embarquer dans le tourment qui l’assaille alors qu’elle apprend une nouvelle avec laquelle tu te dois de composer depuis presque un an maintenant. « Qu’est-ce qu’il s’est passé? Pourquoi tu ne m’as rien dit? Pourquoi tu n’as rien dit à personne? » Tu te pinces les lèvres et baisses les yeux, les questions qu’Erika te posent sont légitimes mais elles font toujours aussi mal alors que tu peines toi-même à comprendre pourquoi tu as laissé autant de temps filer avant d’avouer quoi que ce soit à quiconque. « J’ai rien dit à personne pendant vraiment longtemps, je… Je sais pas pourquoi. J’avais honte et j’avais peur qu’on ne me croit pas. » Même si tu avais eu un témoin. Le fait que Rory ait frappé Byers ce soir-là a empêché le pire oui, mais n’a pas aidé en terme de crédibilité, tu le sais trop bien. « C’était un soir, après le tournage. Il a voulu me voir dans sa loge et il a commencé à me faire des avances, à me toucher et je.. » Tu déglutis difficilement, ils sont toujours aussi durs à dire, ces mots-là. « Je voulais pas. » T’as été claire, tant de fois tu as essayé de le repousser, tant de fois tu as dit non, encore et encore mais il n’en avait rien à faire Byers. « Rory, ma co-star, est intervenu. Il a frappé Byers et tout a dégénéré après ça. » Ça s’est passé tellement vite. Tu te remettais à peine de tes émotions que déjà le tournage était annulé et Byers prenait le beau rôle de la victime dans les médias. T’as pas eu le temps de réagir et déjà il était trop tard. « C’est flou Erika, je sais pas… Je sais pas pourquoi j’ai attendu si longtemps. Mais je peux plus vivre avec le secret. » Tu te mordilles la joue alors que tes doigts tapotent nerveusement le verre désormais vide devant toi. « Je vais porter plainte, bientôt. J’attends juste le bon moment. » Même si tu sais trop bien que le bon moment n’existe pas vraiment, que tu dois le créer. T’es juste pas encore tout à fait prête.
Le cœur d’Erika se met à battre un peu plus vite lorsqu’elle réalise que le visage de Penny se ferme un peu plus, signe que son sourire n’était qu’une façade destinée à lui faire croire que tout allait bien. Et sans même savoir de quoi il s’agit, la brune s’en veut de ne pas avoir réalisé ça plus tôt, de ne pas avoir su se montrer disponible pour elle quand elle en a eu besoin. Elle voit que la brune a besoin de retrouver une contenance avant de lui offrir le fond de sa pensée et elle patiente, même si elle s’inquiète déjà pour elle. Devenir actrice n’est pas chose aisée et Penny est encore jeune. Erika ne connaît que trop bien le monde dans lequel elle évolue désormais et soudain, elle s’interroge sur ce que traverse son amie. « Depuis quelques mois, je doute… je sais plus si j’ai envie de ce rythme de vie complètement fou. » L’agent immobilier plisse les lèvres et hoche la tête, ne pouvant que se montrer compréhensive face à ce genre de doute. Après tout, elle a eu les mêmes et plus d’une fois. Être sous les projecteurs s’est avéré être la meilleure chose qui pouvait lui arriver, mais cette situation a engendré des tensions dans son mariage, jusqu’à un divorce inévitable. Combien de fois ne s’est-elle pas posé la question de savoir si ses choix étaient les bons, surtout avec une relation de couple dans la balance ? « Et si tu prends du recul, je suppose que ça risque d’impacter fortement ta carrière… » Termine la brune en grimaçant légèrement, sachant très bien que si Penny veut continuer de briller, il lui faudrait de la visibilité. « Est-ce que tu es sûre que c’est toujours ce que tu veux faire ? » L’actrice est jeune et connaît énormément de monde, nul doute qu’elle pourrait rebondir en se réorientant si elle le voulait. Cependant, la confession que lui fait ensuite son amie vient étayer son explication, et ce sont les sourcils froncés et le regard perdu qu’Erika l’observe désormais. Une agression ? La nouvelle tombe et c’est un choc pour elle de réaliser que Penny a continué à vivre tout ce temps en prétendant que sa vie était parfaitement normale et heureuse. « J’ai rien dit à personne pendant vraiment longtemps, je… Je sais pas pourquoi. J’avais honte et j’avais peur qu’on ne me croit pas. » Erika n’ose même pas l’interroger sur les détails de l’agression à laquelle elle fait référence, trop horrifiée à l’idée de ce que son amie, celle qu’elle considère comme de la famille, puisse lui raconter. La honte et la peur de ne pas être crédible, c’est ce que ressentent les jeunes femmes violées et cette pensée lui fait monter les larmes aux yeux. « C’était un soir, après le tournage. Il a voulu me voir dans sa loge et il a commencé à me faire des avances, à me toucher et je.. Je voulais pas. » Elle qui sait toujours quoi dire se retrouve sans voix face aux confessions de Penny et sa seule envie en cet instant est de retrouver celui qui a osé poser les mains sur elle sans son accord. « Rory, ma co-star, est intervenu. Il a frappé Byers et tout a dégénéré après ça. C’est flou Erika, je sais pas… Je sais pas pourquoi j’ai attendu si longtemps. Mais je peux plus vivre avec le secret. Je vais porter plainte, bientôt. J’attends juste le bon moment. » La brune hoche la tête et s’empare de la main de son amie qu’elle serre fort, afin qu’elle sente qu’elle est là, avec elle. « Je suis tellement désolée d’apprendre ça Penny, je ne sais pas quoi dire, je… » Une larme coule le long de sa joue alors que son cœur se brise à chaque fois que ses pensées s’aventurent à imaginer ce que l’actrice a traversé ces derniers mois. « Tu n’as pas à avoir honte et encore moins à avoir peur de lui. Si je peux faire quoique ce soit… » Elle plisse les lèvres et passe une main devant ses yeux, atterrée par la nouvelle. « Je viens avec toi si tu veux. Porter plainte. » Quoiqu’elle décide, elle serait là pour elle.
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Penny Stringer
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ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
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T’as les idées qui partent dans un sens comme dans l’autre depuis quelques temps. C’est contradictoire, ça se mélange constamment dans ta tête, ce que tu veux de ce que tu ne veux pas. Un jour oui, l’autre jour non, tu tangues entre tes désirs réels et tes peurs, tu confonds les deux, tu te surprends à vouloir plus un moment et puis vouloir tout arrêter le suivant. Ça ne te ressemble pas, toi qui a toujours été le genre à foncer tête première, à tout tassé de sur ton chemin pour obtenir ce que tu veux, pour réaliser tous tes rêves. Tu ne sais pas vraiment comment expliquer le tournant de cette conversation, toi qui tenait à garder cette soirée légère avec Erika, et voilà que tout semble trop lourd, trop prenant, trop difficile. Elle te regarde avec des yeux inquiets et tu t’en veux de la stresser ainsi, vous n’êtes pas là pour ça après tout. Mais elle est comme ça, la Woodall, à prendre son rôle de grande sœur de coeur à fond et s’assurer que tu vas bien, même si ça fait un an déjà que tu fais semblant de rien devant elle. « Et si tu prends du recul, je suppose que ça risque d’impacter ta carrière... » Tu hoches doucement la tête. Tu viens pratiquement de prendre neuf mois de sabbatique forcée après l’agression, tu recommences à peine à te faire un nom dans les médias hors des scandales qui entourent l’annulation du film et Rory, si tu arrêtes maintenant, tu perds un momentum essentiel à ce que tu considères être la résurrection de ta carrière. « Est-ce que tu es sûre que c’est toujours ce que tu veux faire? » À ça, tu hésites quelques secondes avant de secouer la tête négativement. C’est la première fois que tu l’admets à qui que ce soit, que tu laisses les doutes devenir plus que de simples pensées qui te hantent tard le soir. Tu échappes un long soupir et puis tu viens prendre une longue gorgée de ton verre qui se vide trop rapidement. « Je sais pas Erika, sincèrement... » Ça te tue de l’avouer. T’as jamais douté comme ça avant, tu détestes ça. « J’aime toujours autant être sur un plateau, le problème est pas là. C’est tout le reste. La pression, les médias, le manque de vie privée, je… L’anonymat est tentant, par moments. » Tu mettrais peut-être quelques mois, quelques années tout au plus à te faire complètement oublié de l’oeil public, mais tu pourrais vivre une vie tranquille ensuite, sans avoir peur des répercussions à la moindre de tes erreurs, au moindre de tes faux-pas. Et puis avec ce qui s’en vient, t’es même plus sûre d’avoir une carrière de toute façon. Tout se mélange cruellement dans ta tête. « Je sais même pas ce que je ferais si j’étais pas une actrice. » À quoi d’autres serais-tu bonne Penny? T’as pas d’études, pas de beaux diplômes, aucune expérience autre. Ça te pèse trop lourd de penser à tout ça.
Mais pas autant que les autres révélations que tu fais à Erika au sujet de l’agression, au sujet de ce qui s’est vraiment passé un an plus tôt. Il y a plein de compassion dans le regard de ton amie et tu peines à ne pas voir le tout comme de la pitié. Les larmes dans ses yeux sont l’écho des tiennes et c’est de plus en plus difficile pour toi de ne pas complètement t’effondrer devant la jeune femme alors que tu lui racontes sans entrer dans les détails ce qui s’est passé. Elle reste silencieuse alors que tu poursuis tes explications, l’implication de Rory, la tournure que tout a pris dans les médias. « Je suis tellement désolée d’apprendre ça Penny, je ne sais pas quoi dire, je... » Tu lui fais un signe de la main pour l’arrêter, tente un sourire sur tes lèvres au travers des larmes qui coulent désormais silencieusement sur tes joues. Larmes que tu viens rapidement essuyer, ici et maintenant, ce n’est vraiment pas le bon moment pour t’effondrer. « C’est rien... » que tu souffles alors que tu te racles la gorge doucement et tasse une mèche de tes cheveux bruns qui te tombe devant les yeux. « Tu n’as pas à avoir honte et encore moins à avoir peur de lui. Si je peux faire quoique ce soit... » « Juste être là, c’est beaucoup. » que tu admets finalement. Tu te sens soulagée d’un poids maintenant qu’elle sait. « Et je peux pas m’empêcher d’avoir peur Erika. Byers, il fait tout pour paraître comme la parfaite victime dans cet histoire. Il a les moyens de nous détruire s’il veut. Il est populaire, il est influent et Rory et moi, nos réputations sont déjà à refaire. » Tu échappes un énième soupir. « J’ai peur qu’on me croit pas. » Ça te terrifie. Ça t’empêche encore de dormir la nuit plus souvent qu’autrement. Mais ça ne peut plus t’empêcher de faire ce qui doit être fait. Tu as assez attendu et Byers doit être arrêté, d’une manière ou d’une autre. « Je viens avec toi si tu veux. Porter plainte. » Tu lui offres un sourire et tes mains viennent trouver les siennes. « C’est vraiment gentil de proposer Erika, mais je pense que c’est quelque chose que j’ai besoin de faire avec Rory. » Il avait été là dès le début de toute cette affaire. C’est avec lui que tu avais besoin de mener le tout à une conclusion, quelle qu’elle soit. « Tu veux bien rentrer avec moi ce soir? » Tu veux pas être toute seule ce soir, tu supporterais pas le silence et encore moins la solitude. C’est de sa compagnie dont tu as besoin, plus que tout.
(c) ethereal
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Dernière édition par Penny Stringer le Sam 24 Avr 2021 - 12:52, édité 1 fois
Il n’était jamais simple de savoir réellement à quoi pensait Penny, elle qui s’efforçait toujours de sourire afin de prétendre que tout allait bien, même quand tout menaçait de s’effondrer. Erika ne la connaissait pas depuis autant de temps que ses autres amis, mais elle pouvait affirmer avec certitude qu’elle la connaissait assez maintenant pour deviner quand elle avait besoin de parler, malgré tout. Probablement que cette soirée n’était pas destinée à ça à la base, mais ça n’empêchait pas la brune de se montrer disponible pour écouter si l’actrice en éprouvait le besoin. Après tout, elles étaient amies, et l’amitié supposait parfois des moments comme celui-ci et non d’innombrables soirées passées à boire et rire, sans rien partager de plus que quelques bons délires. Les réponses hésitantes de la brune poussèrent Erika à l’observer avec une lueur d’inquiétude dans le regard et à l’interroger sur ce qu’elle voulait réellement. Désirait-elle seulement rester actrice ? « Je sais pas Erika, sincèrement... J’aime toujours autant être sur un plateau, le problème est pas là. C’est tout le reste. La pression, les médias, le manque de vie privée, je… L’anonymat est tentant, par moments. » La jeune femme plissa les lèvres dans un signe de compréhension, parfaitement consciente de ce que traversait Penny. Leurs situations n’étaient pas comparables, dans le sens où Erika pouvait encore sortir de chez elle sans se faire happer par des fans en demande d’autographes ou encore par des paparazzis en quête de sensationnel. Mais son anonymat n’était plus qu’un lointain souvenir désormais, et passer son temps à calculer ses moindres faits et gestes était un exercice difficile et fatiguant psychologiquement. « Je comprends. Certains diraient qu’il s’agit là de la rançon de la gloire, mais parfois je me dis que le prix à payer est un peu trop fort. » Marmonna-t-elle en fronçant le nez face à la détresse de son amie. « C’est à toi de voir si le jeu en vaut la chandelle finalement. Il n’y a que toi qui peux répondre à cette question. » Elle haussa un sourcil avant de l’imiter en buvant une longue gorgée à son tour, ne pouvant s’empêcher de faire le parallèle avec sa propre situation. Erika avait tout sacrifié pour en arriver là, et peut-être que le conseil à donner à Penny serait de ne pas en faire autant. Pourtant, elle ne désirait pas se prononcer pour la brune, il fallait qu’elle fasse ses choix seule et en son âme et conscience. « Je sais même pas ce que je ferais si j’étais pas une actrice. » La question se posait en effet, même si Erika était persuadée que la jeune femme avait de quoi rebondir si l’envie lui prenait réellement de changer complètement de carrière. « Tu as du talent et de la notoriété, ainsi que pas mal de contacts. Je suis certaine que tu trouverais, tu ne devrais même pas t’inquiéter pour ça. » Car il était évident qu’elle ne passerait jamais d’actrice à vendeuse dans le prêt-à-porter, mais il existait des professions liées au show-biz qui lui offriraient une plus grande discrétion qu’aujourd’hui.
Erika pensait alors que ces hésitations étaient la seule raison de l’émoi de Penny, mais elle réalisa très vite qu’elle se mettait le doigt dans l’œil alors que l’actrice décidait d’entrer dans le vif du sujet et de tout lui avouer. Sous le choc, la brune cligna quelques fois des paupières afin de retenir les larmes qui menaçaient de sortir à torrent si elle se laissait aller. Imaginer qu’il ait pu arriver une telle chose à Penny était inconcevable et seules quelques paroles sans intérêt parvinrent à s’échapper de ses lèvres tremblantes. « C’est rien... » L’actrice pleurait elle aussi, même si un geste vint effacer ces quelques larmes alors qu’elle se forçait à sourire et à faire bonne figure, une fois de plus. « Arrête, c’est pas rien. » Lança-t-elle en secouant la tête, désespérée de l’entendre minimiser une telle chose. « Juste être là, c’est beaucoup. » Répliqua la jeune femme face à une Erika démunie et incapable de savoir ce qu’elle pouvait faire ou dire pour aider ou apaiser celle qu’elle considérait comme une sœur, comme un membre de sa famille à part entière. L’idée que quelqu’un ait pu lui faire du mal lui donnait des envies de meurtre qu’elle tenta de contrôler face à elle, de peur de lui faire regretter ce qu’elle venait de lui avouer à demi-mot. « Et je peux pas m’empêcher d’avoir peur Erika. Byers, il fait tout pour paraître comme la parfaite victime dans cet histoire. Il a les moyens de nous détruire s’il veut. Il est populaire, il est influent et Rory et moi, nos réputations sont déjà à refaire. J’ai peur qu’on me croit pas. » Rejouer cette histoire avec une autre façon de réagir ne servait à rien, même si la brune regrettait de ne pas avoir été mise au courant plus tôt. Elle lui aurait conseillé de porter plainte directement, car Penny aurait probablement eu des preuves sur elle pour étayer ses dires. Maintenant, il était trop tard et c’était sa seule parole contre la sienne. « Je te comprends, mais vous êtes deux à avoir la même version contre lui. Et puis s’il l’a fait avec toi, ça serait pas impossible qu’il l’ait fait à d’autres avant toi, non ? Peut-être que ça vaudrait la peine de creuser. » L’esprit de la Woodall s’échauffait, en même temps que sa colère et sa frustration. « Si tu veux, j’engage quelqu’un sur le champ pour trouver quelque chose contre lui. » Sa voix était déterminée et son regard l’était tout autant. Elle proposa ensuite à la brune de l’accompagner si elle le désirait, dépitée de ne pas savoir quoi faire d’autre pour lui apporter du soutien. « C’est vraiment gentil de proposer Erika, mais je pense que c’est quelque chose que j’ai besoin de faire avec Rory. » Les mains de la jeune femme vinrent rejoindre les siennes et Erika se retint en sentant une seconde salve de larmes pointer le bout de son nez. « Je comprends. Mais n’hésite pas si tu changes d’avis. » Ajouta-t-elle dans un petit sourire triste, resserrant ses mains contre celles de la petite brune. « Tu veux bien rentrer avec moi ce soir? » La demande n’était pas le moins du monde surprenante et Erika hocha rapidement de la tête. « Tu veux qu’on s’en aille maintenant ? On se loue un film et on s’empiffre ? » Parce qu’elle n’avait rien d’autre à proposer et que ce programme avait toujours été le plus réconfortant de tous à ses yeux.
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ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
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« Je comprends. Certains diraient qu’il s’agit là de la rançon de la gloire, mais parfois je me dis que le prix à payer est un peu trop fort. » Tu ne peux qu’approuver d’un mouvement de la tête les paroles d’Erika. Tu t’es longtemps convaincue aussi que ce n’était que le juste retour des choses pour le statut de célébrité que tu cherchais tant à atteindre depuis ton plus jeune âge, mais est-ce que cela en valait réellement la peine? Tu n’étais pas le genre à te perdre dans la gloire, tu ne cherchais pas la reconnaissance éternelle, tu ne profitais pas de ton statut de vedette la majorité du temps, préférant de loin vivre une vie aux allures plus ou moins simple, alors est-ce que le jeu en valait réellement la chandelle, toi qui avais parfois l’impression de te perdre dans les excès? « C’est à toi de voir si le jeu en vaut la chandelle finalement. Il n’y a que toi qui peut répondre à cette question. » Un léger sourire vint habiter tes lèvres alors que tu avais l’impression qu’elle pouvait lire dans tes pensées, la Woodall, même si elle ne pouvait mettre fin à ta torture psychologique pour toi. Elle ne pouvait que se faire l’écho de toutes tes pensées, confirmer que d’une certaine façon, tu te posais les bonnes questions, même si les réponses étaient difficiles à trouver. Comme tout le reste, il te fallait accepter que cela prendrait du temps. Elles sont grandes tes insécurités, tes angoisses à savoir ce que tu pourrais bien faire du reste de ta vie si tu décides d’arrêter de tourner. Si tu décides qu’être actrice, ce n’est plus pour toi tout compte fait. « Tu as du talent et de la notoriété, ainsi que pas mal de contacts. Je suis certaine que tu trouverais, tu ne devrais même pas t’inquiéter pour ça. » Tu hoches une fois de plus la tête, tentes de lui offrir un sourire aussi convaincant que possible, mais elle est bien là la réalité : tu t’inquiètes pour ça et pour tout le reste aussi.
Le pire était encore à venir toutefois avant que tu ne lâches la bombe, cette vérité qui fait mal et qui éclate autour de vous, qui ne prend personne en pitié et qui fait des ravages dans ton univers depuis si longtemps déjà. Tu les vois, les yeux humides d’Erika alors que toi, tu peines à retenir les larmes plus longtemps. Tu veux garder bonne figure toutefois, tu fais semblant de rien, mais elle n’est pas aveugle ton amie, elle voit bien à quel point tu es vraiment à l’envers de tout ça. « Arrête, c’est pas rien… » Mais faire semblant, c’est ta seule défense, pas vrai Penny? Tu réalises toutefois qu’une fois la vérité dite, tu n’as plus vraiment besoin de faire semblant, du moins, pas devant Erika. Parce qu’elle accueille chacune de tes paroles avec attention, parce qu’elle veut être là, elle te tend la main et elle te fait comprendre que tu n’as pas besoin d’être seule. Tu ne l’as jamais été, même si parfois, tu peines à accepter le soutien que l’on t’offre. « Je te comprends, mais vous êtes deux à avoir la même version contre lui. Et puis s’il l’a fait avec toi, ça serait pas impossible qu’il l’ait à d’autres avant toi, non? Peut-être que ça vaudrait la peine de creuser. » Elle pense déjà de manière stratégique Erika, toi qui as mis des mois avant d’avoir ce genre de pensée rationnelle. « Si tu veux, j’engage quelqu’un sur le champ pour trouver quelque chose sur lui. » « J’ai déjà quelqu’un sur le cas. » que tu finis par lui répondre avec un léger sourire. Tu avais été plutôt lente à réagir, mais tu commençais tranquillement à bouger, à préparer ta défense contre le réalisateur sachant que d’ici quelques mois, tout au plus, tu porterais finalement plainte. « Je comprends. Mais n’hésite pas si tu changes d’avis. » « Merci. » Ça te faisait tellement de bien, qu’elle sache, qu’elle te soutienne. Tu avais l’impression d’avoir les épaules beaucoup moins pesantes. Mais tu te sentais particulièrement vulnérable et sensible dans le moment et c’est sans doute pour cette raison que tu ne pus t’empêcher de demander à Erika si elle pouvait rester avec toi, ce soir. « Tu veux qu’on s’en aille maintenant? On se loue un film et on s’empiffre? » Tu hoches vivement la tête, emballée par ce plan. C’est exactement ce dont tu avais besoin en ce moment. Partir de cet endroit trop public, manger des tonnes de chocolat devant n’importe quel film. Juste oublier un peu, rire et pleurer tout en sachant que jamais Erika ne te jugerait. « Je te laisse même choisir le film. » que tu offres alors que tu te lèves, prête à partir, ta main venant trouver celle de ta grande sœur de coeur.