| It hurts with this fear and pain. [Cairah] |
| | (#)Dim 11 Oct - 23:25 | |
| it hurts with this fear and pain - kyrah & caitlyn -C'est con qu'elle se soit attachée comme ça à la Malikov. Elle savait pourtant dès le début que c'est une fille sans attaches qui pourrait disparaître de sa vie à tout moment. À croire qu'elle fait exprès la grande blonde à tomber pour les beaux yeux de gens qui vont irrémédiablement l'abandonner. C'est con parce qu'elle a pensé que peut-être, elle serait l'exception à la règle. Alors elle s'était laissée emporter par... par tout chez elle en fait. Il n'y a pas qu'une chose qu'elle aime chez Kyrah. Elle aime tout d'elle, dont son petit côté esprit libre qui a toujours bien faire sourire Caitlyn qui sait que c'est impossible de rester sauvage toute sa vie. Elle aime sa fraîcheur, sa légèreté, ses yeux, son corps, sa façon de s'habiller. Bref... c'est donc pas étonnant que les larmes s'invitent chez elle quand elle pense que Kyrah s'éloigne d'elle, mettant fin à leur complicité si douce et passionnelle. Ce n'est pas étonnant qu'elle n'arrive pas à s'en détacher même si la jeune femme la repousse. Elle croit vraiment que c'est la fin et aussitôt, son amante se met à genoux devant elle pour attraper son visage entre ses mains à elle. Caitlyn la relâche ses joues à elle et pose ses mains sur les poignets de Kyrah avec l'envie de la repousser mais elle n'y arrive pas, restant immobile, presque paralysée. « Ne pleure pas Cait, je t’en prie… Cait… » Elle ne peut plus se retenir, des larmes se rebellent et s'enfuient sur sa joue. Merde qu'elle se trouve pathétique. Elle ne voulait pas que Kyrah la voit comme ça. Elle ne veut pas la culpabiliser, avoir sa pitié. Elle voudrait qu'elle parte pour que ça arrête de faire mal... même si elle c'est que la seconde où la jeune femme fermerait la porte, la douleur en serait probablement double. Le silence prend place alors que la blonde essaie de se contrôler. De ne pas laisser le flot qui s'amasse à ses yeux couler. Deux larmes ! C'est déjà beaucoup trop. Elle en oublie presque le corps nu de son amante devant elle tellement elle ne pense qu'à une chose ; que c'est fini. Elle voit lui glisser entre les doigts, se défiler pour elle ne sait trop quelle raison. Et c'est peut-être mieux ainsi que de connaître toute la vérité. Que savoir qu'elle hésite, veut fuir loin d'elle à cause d'Elio et l'emprise qu'il a sur son coeur.
Alors quand Kyrah vient glisser sa main dans ses cheveux, s'y emmêler même comme pour y trouver refuge, Caitlyn pose ses yeux humides sur le visage de la jeune femme. Pourquoi faut-il qu'elle rende cela encore plus difficile ? Elle avait enfin lâché prise, elle se croyait capable d'enfin la laisser filer mais Kyrah revient vers elle. Encore. C'est qu'elles ne peuvent pas se passer du corps de l'autre. C'est trop puissant, trop électrique. Deux aimants. La Malikov vient lentement s'allonger sur elle sensuellement mais Cait essaie un instant de résister. Elle ne veut pas être un prix de consolation. Elle ne veut pas que Kyrah fasse cela par pitié de l'avoir vue pleurer... mais en même temps... En même temps, elle est tellement belle, son corps nu sur elle qui ne fait qu'enflammer son corps encore plus qu'un instant plus tôt. Comment c'est possible qu'elle puisse lui faire autant d'effet ? Ça lui échappe. Tout comme le soupir exalté qu'elle laisse entendre quand elle vient parcourir le corps de Kyrah de ses mains entreprenantes. Sa respiration devenant de plus en plus saccadée à mesure qu'elles se remettent à s'embrasser... puis plus encore quand la russe se met à descendre sur ses formes rondes. Toujours plus bas jusqu'à lui retirer son pantalon et s'attaquer à l'endroit ultime. Caitlyn ne pense plus à rien. Elle a déjà oublié pourquoi Kyrah était là, pourquoi elle avait vu partir. Le plaisir et le désir ont pris le pas sur tout le reste à tel point qu'elle vient aggriper fermement la main de Kyrah qui vient offrir quelques caresses à son buste. Elle se cambre, sent son corps qui tremble sous le plaisir que lui procure sa partenaire. Elle se met même à gémir entre quelques respirations trop courtes. L'orgasme grimpe en elle à une vitesse folle qu'elle ne cherche pas à effrénée. De son autre main, elle vient la passer dans les cheveux de Kyrah entre ses jambes dont elle vient serrer quelques mèches quand elle jouit soudain. Dans un dernier gémissement d'orgasme, elle essaie de reprendre contrôle de sa respiration et de son corps brûlant. Elle baisse les yeux sur Kyrah et ne peut pas en rester là. Elle la veut. Elle doit lui faire l'amour comme si c'était la dernière fois... ce qui est peut-être le cas. À cette simple pensée, elle se défait de la jeune femme pour venir se mettre à genoux face à elle et l'embrasser furieusement. Ses mains s'évadent sur son corps et vient lentement se faufiler entre ses jambes pour lui procurer du plaisir alors que ses lèvres font prisonnières les siennes. Presque pour l'empêcher de respirer jusqu'à ce qu'elle la libère pour passer sa langue dans son cou, accélérer de plus en plus l'action de ses doigts pour faire faiblir encore plus la Malikov. Et plus elle la sent approcher le septième ciel, plus ses baisers se font langoureux et surtout, plus bas encore pour venir rejoindre sa main bien occupée. |
| | | | (#)Lun 12 Oct - 9:33 | |
| Bien sûr que non, ce n’est pas de la pitié. Tout ça, c’est ni plus ni moins qu’une attirance indomptable, mêlée malheureusement a des sentiments étranges qui nous empêchent d’être lucides trop longtemps. La voir pleurer aurait pu juste me faire un peu de peine, mais s’il n’y avait pas un minimum de sentiments, j’aurai pu partir sans me retourner. Le problème c’est qu’en dépit de tout ce qui se passe dans ma vie, dans ma tête, dans mon coeur, cette histoire avec Elio et tout le reste, il y a quelque part en moi suffisamment de place pour avoir développé des sentiments pour Caitlyn. Bien malgré moi, parce que ça a tendance à foutre beaucoup trop le bordel. Pourtant, je me sens incapable de partir, me relever, me rhabiller et quitter cet appartement que je connais si bien. Je la supplie de ne pas pleurer, parce que ça me bouffe de l’intérieur, je ne supporte pas ça, je ne voulais pas ça. Et sans réfléchir plus longtemps, je prends l’initiative de reprendre là où nous nous étions arrêtées. Je reviens l’allonger sous mon corps nu et à l’instant où ses mains reprennent possession de mon corps, je sais que j’ai réussi à panser le mal que je viens de lui faire, même si ce n’est que pour quelques dizaines de minutes. Ses lèvres appellent les miennes, et inversement, et je ne compte plus aller contre ce désir qui brûle en moi. Elio est un connard, il ne me mérite pas, alors que Caitlyn elle, a toujours été douce et respectueuse envers moi. Mes baisers glissent sur le corps de la grande blonde, plus rien ne peut m’arrêter, parce que j’en ai envie, parce que j’en ai besoin. Ma langue se faufile le long de sa peau brûlante et frissonnante, je mordille même l’intérieur de ses cuisses doucement avant d’arriver à l’endroit convoité. Le corps de Caitlyn se cambre sous le plaisir et je ne peux m’empêcher de sourire. J’efface tout, j’efface les doutes, les craintes, je voudrais seulement qu’elle ne se souvienne que de ça, de cette osmose, de plaisir, ce moment de partage. Sa main vient glisser dans mes cheveux alors que sa voix se fait entendre de plus en plus dans des gémissements qui ravissent mes oreilles. Le 7ème ciel ne tarde pas à être atteint, et je relève la tête fièrement pour la regarder. Je veux m’imprégner de ce regard, de cette façon qu’elle a de me regarder chaque fois que je viens de lui faire prendre son pied. Est-ce que son mari arrive à faire une chose pareille ? Je n’en suis pas si sûre. Mais avant même que je n’ai eu le temps de me rapprocher d’elle pour l’embrasser, elle se redresse sur ses genoux et se jette presque sur moi, avide d’en avoir plus. J’emprisonne son visage entre mes mains alors que ma langue danse avec la sienne dans un baiser langoureusement sauvage. Les mains de Caitlyn se font plus coquines, et je dois lâcher ses lèvres un court instant pour laisser échapper un gémissement à l’instant où sa main vient se faufiler entre mes jambes. Mon corps se contracte et j’ai presque de la peine à continuer de l’embrasser tellement le plaisir me court-circuite le cerveau. J’ai l’impression de ne plus répondre de rien. Mes doigts s’enfoncent légèrement dans son cuir chevelu et déjà Caitlyn quitte mes lèvres pour venir marquer mon cou au fer rouge. J’en laisse tomber ma tête en arrière, lui laissant tout le loisir de faire de moi absolument tout ce qu’elle voudra. Peu à peu ses baisers descendent le long de mon corps, mais sa main ne faiblit pas, ni même mes gémissements. Au moment où sa langue parcourt mon ventre, je me sens faiblir et me laisse complètement tomber à la renverse sur le tapis, prenant ma tête dans mes mains tellement celle-ci commence à tourner. J’emprisonne ma lèvre entre mes dents et mon corps se cambre violemment à l’instant où les lèvres de Cait entre en contact avec l’objet du désir. Elle a toujours été douée, dès la première fois où elle a pris de l’assurance en se lançant, mais ce soir, c’est comme si tout prenait une ampleur incommensurable. Je me concentre presque pour repousser la venue de l’orgasme, parce que je voudrais que ça dure une éternité, mais l’association de sa langue et ses doigts ont raison de moi bien plus vite que je ne l’aurai imaginé. Un long gémissement plus sonore que les précédents s’échappe de mes lèvres et je peine à retrouver une respiration convenable. Le corps nu de de Caitlyn vient rejoindre le mien et mes bras l’enlacent tendrement, pendant qu’elle pose sa tête dans mon cou. J’effectue de petites caresses dans son dos, de qui lui donner quelques frissons, et laisser planer quelques minutes encore ce moment indescriptible que l’on ressent après avoir fait l’amour. Ce moment de plénitude totale. Le silence n’est pas pesant, mon cerveau n’a pas encore repris du service. « Je crois que tu as raté ta vocation de lesbienne… » Je ris un peu, sentant le corps de Caitlyn se secouer légèrement sur moi pendant qu’elle rit elle aussi. J’avais besoin de détendre l’atmosphère un peu, la rendre plus joyeuse. |
| | | | (#)Mer 14 Oct - 21:07 | |
| it hurts with this fear and pain - kyrah & caitlyn -C'est fou comme elle se sent bien avec Kyrah. Ce n'est pas seulement leurs ébats brûlants mais aussi sa fraîcheur. La jeune femme est pour elle comme un baume sur son coeur, son âme aussi. Sans parler d'être la seule femme à lui faire cet effet. Elle lui faire tellement perdre ses moyens et pourtant, elle se sent sûre d'elle quand elle embrasse son corps, lui procure le même plaisir qu'elle lui fait ressentir quand elle prend possession du sien. Cependant à cet instant, elle la tient entre ses griffes, veut lui faire sentir ce qu'elle lui a fait ressentir quelques secondes plus tôt. Toujours plus bas, toujours plus fougueuse, elle s'extase d'entendre la belle gémir de plaisir pendant qu'elle s'affaire à l'envoyer droit vers l'orgasme. Et ce n'est pas très long d'ailleurs. Avec le temps, elle connait chaque parcelle du corps de Kyrah et sait exactement comment lui plaire. Dès qu'elle atteint le but ultime en entendant tout l'effet que cela fait chez sa partenaire, Caitlyn sourit et la relâche lentement, délicatement, avant de faufiler lentement jusqu'à se coucher aux côtés de sa belle passant son bras libre autour de sa hanche. Kyrah, elle, enroule ses bras autour de la blonde et cette dernière sourit. Une plénitude, le moment parfait qui suit les ébats amoureux. Celui pendant le corps se calme lentement et que l'esprit s'évade pour penser encore aux moments délicieux qu'il vient de vivre. Elle ne dit rien, reprenant lentement sa respiration tout en restant enlacée avec Kyrah. Elle ferme les yeux doucement pendant qu'elle frissonne sous les caresses dont la jeune femme lui loge le long du dos. « Je crois que tu as raté ta vocation de lesbienne… » Sa remarque la fait éclater d'un rire sincère. Oui, Kyrah réussit toujours ce cas-là de lui donner le sourire aux lèvres. Que ce soit avec ses mains, son corps, ses yeux ou sa fougue de vivre. Et ses moqueries aussi. Oui, elle a râté sa vocation d'homo, à la voir sauter sur Kyrah avec tant d'assurance. Elle s'en rend bien compte. Il y avait toujours eu Velvet dans sa vie, son premier baiser même était avec une femme mais ça n'avait jamais été plus loin. Puisqu'avec Velvet, c'était une complicité de l'âme plus dont le physique n'avait aucune emprise. Mais avec Kyrah, c'était si différent. Caitlyn n'arrivait même pas à s'expliquer comment elles en étaient rendues là ; allongées au pied du divan, complètement nues et blotties l'une contre l'autre. Elle n'aurait jamais cru une telle scène possible et pourtant, la voilà. Elle lève la tête pour croiser le regard de son amante. « Quelle perte pour toutes les femmes de ce monde, j'en suis certaine. » Son regard s'illumine d'amusement. « Sauf toi. » Elle lui sourit de plus belle avant de venir embrasser ses lèvres encore une fois avant de se redresser et s'asseoir, appuyée contre le divan. Elle étire le bras et vient chercher une couette de salon qui traîne sur le divan qu'elle enfile en laissant partiellement entre-ouverte. « Tu veux un peu de spaghetti, il m'en reste assez pour deux. » Bon, il reste encore l'assiette écrasée sur le sol mais elle ramassera plus tard. Pour le moment, elle ne pense qu'à Kyrah et l'envie qu'elle reste là, comme elles sont - pour toujours. Elle voudrait lui demander de rester à dormir. Ici, à l'appartement. Qu'elle revienne vivre avec elle. Mais elle se retient. Elle sait que cela ne ferait que faire fuir la jeune femme et elle veut profiter du moment présent au maximum ne se lassant pas d'admirer sa beauté et son corps parfait. C'est peut-être aussi le fait que William vient de partir pour encore une semaine et un petit coin de sa tête lui crie d'avoir de la compagnie. De ne pas se sentir encore si seule pour les jours à venir. Et ce n'est que Kyrah qui arrive à la faire sentir si bien même quand son mari est si loin. Elle replace ses cheveux emmêlés après avoir fait l'amour là, sur le tapis. Elle ne se redresse pas tout de suite, trop bien aux côtés de la belle, profitant encore de l'extase qui retombe lentement, savourant chaque goutte. Et elle espère qu'elle accepte l'invitation, que plus jamais elle n'ait l'envie de fuir. Cependant, Caitlyn n'est pas idiote, elle connaît Kyrah trop bien et préfère se contenter du moment présent. Penser à l'avenir ne ferait que la rendre nostalgique et elle ne peut se le permettre. Non. Elle regarde Kyrah tendrement, ne pensant à rien d'autre que ce qu'elle vienne de vivre ce soir. |
| | | | (#)Mer 21 Oct - 11:15 | |
| Il est absolument impossible de lui résister. J’ai pourtant essayé, je me suis fait violence, mais rien n’y fait. Son corps appelle le mien d’une manière si puissante que même avec toute la volonté du monde, je suis obligée de fondre sur elle. C’est comme ça, et ça l’a toujours été. Je ne sais pas si ça finira un jour, il le faudrait bien pourtant. Mais en est-on capables ? Je ne voudrais pas la détruire, que son mari apprenne, qu’elle brise son couple, son ménage, sa vie. Surtout pas. Pourtant, quand je suis avec elle je ne pense à rien d’autre, je suis simplement là, avec elle, et j’ai l’impression d’être sur une autre planète. Je la garde tout contre moi, laissant aller mes doigts dans son dos dans de légères caresses qui la font frissonner. A ma remarque, elle éclate de rire et je ne peux m’empêcher de laisser aller sur mes lèvres un sourire victorieux. Oui, parce qu’après avoir failli la faire pleurer tout à l’heure, la faire rire maintenant est réellement une victoire. Cait lève la tête pour me regarder « Quelle perte pour toutes les femmes de ce monde, j'en suis certaine. » Je hoche un peu la tête en souriant. « Sauf toi. » Cette fois, je me mordille la lèvre inférieure. « Alors je suis la plus chanceuse du monde ! » Et je le pense. Parce que pouvoir faire l’amour avec une femme comme elle, c’est presque inespéré. Toutes les lesbiennes en rêvent, et c’est moi qui ai réussi à la faire flancher. Je prolonge doucement le baiser qu’elle m’offre et la laisse m’échapper sans rien faire, alors qu’elle s’assied au pied du canapé, récupérant un plaid pour s’enrouler dedans. Pour ma part, je reste allongée là, passant mes mains sur mon visage puis dans mes cheveux tout en regardant le plafond. Mon cerveau commence à reprendre du service et je sais par avance que ce n’est pas une très bonne idée. « Tu veux un peu de spaghetti, il m'en reste assez pour deux. » Je tourne le visage vers elle et esquisse un mince sourire rempli de tendresse. « J’ai pas très faim, mais c’est gentil… » Je sais qu’elle aurait préféré que je lui dise oui, qu’on partage ce plat de spaghettis, dans la même assiette, avec deux fourchettes, blotties dans les bras l’une de l’autre sur le canapé, comme avant. Mais ce n’est pas comme avant, je le sais, et elle le saut tout aussi bien que moi. Je frissonne légèrement et me redresse pour venir rejoindre Caitlyn. Je me place à califourchon sur elle et blottis mon corps contre le sien avant de sentir ses bras et la douceur du plaid en polaire me recouvrir. Je viens enfouir mon visage dans le cou de Caitlyn, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai juste besoin d’être contre elle, quelques secondes, quelques minutes. Moi, la jeune femme sauvage, qui a tendance à fuir à la première lueur de sentiments, je ressens le besoin d’être entourée de ses bras, ce soir. Je meurs même d’envie de lui demander si je peux rester dormir ici, mais je sais que ce ne serait pas raisonnable. Ça ne ferait qu’empirer les choses. Ce moment sonne comme une sorte de dernière étreinte, et ça me fait mal au coeur. C’était peut-être la dernière fois que je pouvais sentir son corps nu contre le mien, la douceur de sa peau, le son de sa voix qui gémit dans le creux de mon oreille. Ma main remonte dans sa nuque et je la câline un peu avant de déposer un baiser dans son cou. Je lui murmure finalement. « Je crois que je devrais y aller… » Même si entre nous, je n’ai aucune envie de quitter cet appartement, et encore moins son corps. |
| | | | (#)Dim 25 Oct - 3:06 | |
| it hurts with this fear and pain - kyrah & caitlyn -Serait-ce la fin ? Caitlyn ne veut pas vraiment le croire mais elle n'est pas idiote. Elle a toujours su qu'une soirée comme celle-là allait un jour arriver même si elle en avait rêvé si souvent le contraire. Pourtant, elles réussissent à rire, profiter de moments si doux, si tendres. Passionnels aussi. « Alors je suis la plus chanceuse du monde ! » Caitlyn est secouée de rires. Oui, elle s'amuse et se sent bien pendant que les derniers soubresauts de l'ébat descendent lentement. Le doux moment après l'amour qu'elle savoure par leurs rires échangés. Bientôt, la réalité, dure, brutale leur revient lentement. « J’ai pas très faim, mais c’est gentil… » Plutôt que fuir sur le champ, Caitlyn est surprise de voir Kyrah venir se blottir contre elle. À califourchons par dessus ses cuisses, elle passe ses bras autour d'elle et la Harrington sent une vague de chaleur la traverser. Elle vient passer ses bras autour de la taille de Kyrah et caresse tendrement son dos nu. Les secondes, les minutes passent et elles restent ainsi. Figées dans le temps, jusqu'à ce que la Malikov finit par prononcer quelques mots pour briser le silence. « Je crois que je devrais y aller… » La grande blonde ne répond rien, se contente de resserrer un peu son étreinte sur son amante. Elle reste comme ça pendant quelques minutes. Elle pourrait rester comme ça pendant des heures même. Elle savoure le silence, la chaleur de son corps contre le sien, blotties l'une contre l'autre, se réchauffant grâce un petit plaid. Elle ne veut penser à rien, juste profiter de l'odeur enivrante de la jeune femme, ce câlin si tendre qui lui avait tant manqué. Elle sourit même si elle sait que bientôt, Kyrah risque de se défiler. Mais non. Elles restent immobiles pendant de longs instants. Le calme après la tempête. La tendresse après la passion. Deux jolies statues qui feraient l'extase de n'importe quel sculpteur.
Finalement, Caitlyn rompt leur étreinte doucement et passe ses doigts dans ses cheveux avant de l'inciter à se séparer. Elle n'ose rien dire de plus, elle n'ose pas l'obliger à rester. Elle se décide à respecter son voeu car elle ne veut pas retomber dans la douleur des sentiments. Elle se relève et tend sa main à la jeune femme toujours assise pour l'aider à se relever. Puis, elle lui tend ses vêtements éparpillés lors de la course effrenée vers les plaisirs de leurs corps sublimes. Pendant que la Malikov s'habille, Cait retourne à la cuisine et sort un bol de plastique. Elle y fourre une bonne portion de spaghetti avant de le fermer hermétiquement d'un couvercle. À ce moment, Kyrah arrive à sa hauteur et la grande blonde lève les yeux sur elle, lui tendant par le fait même le petit repas pour emporter qu'elle vient de lui préparer. « Tiens, si tu as faim plus tard. » Un sourire qui se dessine sur ses lèvres alors que sa compagne la remercie silencieusement, d'un simple regard. Caitlyn la connaît si bien, elle a presque l'impression qu'elle peut lire ses pensées. Elles prennent le chemin de la portée d'entrée (ou sortie dans ce cas-ci) et la Harrington s'arrête, tirant Kyrah à elle dans une nouvelle étreinte, douce, si douce. Quand elle trouve enfin le courage de se détacher, elle lui ouvre la porte sans lâcher une de ses mains. « Tu sais où me trouver si jamais tu as besoin de me voir. » Finalement, leurs doigts se quittent et son belle amante s'engage dans le couloir dans un dernier aurevoir. Elle lui sourit, un peu nostalgique mais en paix. Elle ne veut pas se permettre de retomber dans la tristesse qui l'avait prise quelques instants plus tôt. Elle ne veut pas faire sentir la Malikov encore plus mal. Elle réussit à garder le courage, à se contrôler. Réussit même à être sereine. Elle sait que dès qu'elle se réveillera le lendemain, Kyrah va lui manquer, que la nostalgie risque de la reprendre à peine 24 heures plus tard mais elle ne veut pas rendre ce moment plus difficile... Secrètement, elle espère encore que ce n'est pas un aurevoir. Surtout pas un adieu...
THE END |
| | | | | | | | It hurts with this fear and pain. [Cairah] |
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