One night and one more time thanks for the memories even though they weren't so great "he tastes like you only sweeter" One night, yeah, and one more time thanks for the memories.
Parler du mariage avec Alex est certainement ce que je préfère faire en ce moment et l’imaginer dans une magnifique robe blanche, je n’attends que ça. Jamais je n’aurais pensé pouvoir l’épouser un jour, parce que le mariage, de base, c’est pas vraiment son truc contrairement à moi. Mais la voir s’investir de la sorte me touche beaucoup, et m’aide à me rendre davantage compte à quel point elle a changé, à quel point elle a évolué. Elle est plus mature, Alex. Elle gère mieux les choses qui l’entoure et surtout c’est une maman formidable même si sur ce point-là je n’avais jamais vraiment eu le moindre doute. « Je t'aime tellement. » Mes yeux perdus dans les siens, mes mains qui s’entourent autour de sa taille pour la rapprocher encore de moi je lui réponds rapidement. « je t’aime mon amour. » Si elle savait à quel point. Si elle savait à quel point je l’aime comme un fou, à quel point elle est indispensable à ma vie mais surtout, à mon bonheur. Elle m’apporte tout ce dont j’ai toujours rêvé : des enfants et un mariage à venir. Ce qui fait d’elle la femme parfaite. Ou du moins, parfaite pour moi. Parfaite à mes yeux. « Tu doutes beaucoup trop. Tu as toujours su trouver les mots pour me toucher, et même si tu ne dis rien, il te suffit de me regarder avec ce regard et ce sourire, pour que je retombe amoureuse de toi, alors si ce sera parfait. » Quand elle me parle de mon sourire et de mon regard, mes lèvres s’étirent presque jusqu’à mes oreilles. Je pourrais lui dire que moi il me suffit de la regarder dans les yeux pour perdre tous mes moyens et retomber à chaque fois encore plus amoureux d’elle mais je ne lui dis rien. Préférant de loin l’embrasser comme je suis en train de faire. Avec douceur, tendresse et avec amour. Beaucoup d’amour.
« Je vais pas te dire que j'aimais bien, ça pourrait te donner des idées et j'aime tes cheveux comme ils sont maintenant, mais c'était pas si catastrophique, ça manque de sourire sur les photos par contre. » En même temps, si elle m’avait dit qu’elle aimait ce style capillaire sur moi je ne l’aurais pas cru une seule seconde. Trop de cheveux, trop de boucles que je n’entretenais pas et je ris légèrement en l’entendant m’en parler. « T’inquiète pas, je compte pas me les laisser pousser à ce point. » Je la rassure, amusé, passant une main dans mes cheveux encore bouclés mais déjà bien plus coiffés et organisés que lors de mes années lycée. Mais en tête temps, faire pire qu’à cette époque, je ne suis pas sûr que ce soit possible. « Je suis pas aveugle non, je te vois tel que tu es, et ce que je vois me plaît. » J’hausse doucement les épaules, pas franchement motivé par son idée de débattre si oui ou non je suis beau, attirant ou sexy puisque de toute manière nous n’avons pas les mêmes points de vue à ce sujet-là. Je préfère largement ce qui s’en suit, un baiser passionné qui ne laisse aucun doute sur ce dont elle a envie. Ses mains baladeuses qui déboutent déjà le bouton de mon jeans ainsi que les premiers boutons de ma chemise, moi j’en profite simplement pour caresser son corps et prolonger le baiser. « Heureusement qu’on est plus si jeune alors, parce que la jeune Alex n’aurait jamais fait ça non plus et on serait passé à côté de sacrés moments. » De sacrés moments qui font tout de même bien partie de notre couple et qui nous définissent plutôt beaucoup. Soyons honnêtes, le sexe a une place très importante dans notre couple, et ce n’est clairement pas pour me déplaire. « Pourquoi, la jeune Alex était timide ? » Que je lui demande alors que je l’embrasse dans le cou avant d’attraper sa main pour la guider dans une salle de cours vide et à peine entrés, je referme la porte et je la plaque contre celle-ci pour l’embrasser et cette fois, le baiser est moins tendre et bien plus direct. « Merci d’avoir évité la poignée cette fois. » Sa remarque m’amuse et me fait rire et je lui réponds rapidement. « Je fais l’erreur une fois mais pas deux. » Mes lèvres retrouvent assez rapidement les siennes, commençant ainsi le début d’un moment que nous risquons tous les deux de ne pas oublier de si vite.
Je referme les boutons de ma chemise alors que mon souffle est encore un peu plus rapide que la moyenne et en même temps, vu les dernières minutes que l’on vient de passer ça n’a rien d’étonnant. Je regarde Alex en me mordillant légèrement la lèvre, je ne la quitte pas du regard parce qu’à ce moment précis, je suis complètement fou amoureux d’elle, et je la trouve encore plus belle que d’habitude – comme si c’était possible. – « J'avais peur que devenir parents nous change mais je constate que non. » Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que ma main remonte pour caresser tendrement sa joue sans que mes yeux ne puissent se détacher des siens. « Bébé, je crois que s’il y a bien une chose sur laquelle on ne pourra jamais changer toi et moi, c’est bien ça. » Un clin d’œil et un sourire amusé viennent accompagner cette phrase alors que je reste contre elle encore un peu. Parce qu’elle est bien la seule personne au monde avec qui le contact physique ne me dérange pas le moins du monde. Au contraire, j’en ai besoin et je l’aime beaucoup. « Tu veux qu'on retourne la bas ou que l'on aille se balader un peu tout les deux avant de rentrer ? » J’ai presque envie de lui demander à rentrer tout de suite. Parce que je suis vraiment très fatigué mais aussi parce que nos filles me manquent. Je sais pourtant qu’elles sont entre de bonnes mains et j’ai une confiance aveugle envers mes parents, mais j’ai besoin de ma dose quotidienne de Lucy et Lena pour me sentir bien. Je la laisse remettre en ordre mes cheveux avec ses mains et j’hausse les épaules en lui répondant « On va se balader rapidement et après on rentre ? Je suis crevé, et j’ai envie de voir un peu les filles. » Parce que oui, elles me manquent déjà. Je reprends sa main pour quitter cet établissement et une fois dehors, je prends mon portable pour essayer d’appeler ma mère. Mais elle ne répond pas. Je grimace, j’essaie de ne pas m’inquiéter, je sais que si elle ne répond pas c’est parce qu’elle en a marre de mes appels bien trop nombreux quand ils ont les jumelles avec eux. « Bon après il y a pas grand-chose à voir, c’est petit Warwick tu sais. C’est pas Londres. » Je rigole doucement, parce qu’elle a grandi dans une grande ville, elle contrairement à moi. « Tu préfères pas qu’on rentre plutôt ? » Parce que clairement, je n’ai pas forcément envie de me balader nulle part.
"Thanks for the memories even though they weren't so great"
« Oh oui, la jeune Alex était tellement inexpérimentée et coincée. » Je n'exagère même pas. Il a fallu que j'attende de déménager à des milliers de kilomètres de Londres pour découvrir tout un tas de choses. La fête, les soirées, l'alcool, la drogue et le sexe. Tout ça en quelques mois, des mois chargés, beaucoup trop d'excès, mais j'avais des années à rattraper et j'en avais fais trop, trop vite. Mais aujourd'hui, si j'ai gardé ce brin de folie que je pouvais avoir à l'époque, je le mets uniquement au service du plaisir de Caleb et du mien aussi. Je sais ce que je veux, je lui fais comprendre de manière assez claire. C'est simple entre nous, on se comprends, on se complète aussi et c'est une part de nous, de qui nous sommes et de ce que nous sommes en tant que couple. Le sexe ici, maintenant, dans ce lieu que l'on pourrait qualifier d'insolite. C'est lui et moi, dans l'intimité relative d'une salle de classe. Comme à l'époque, comme avant quand on découvrait tout ça, quand on se découvrait lui et moi. L'excitation, le désir et le plaisir toujours au rendez-vous.
Que ceux qui pensent que le sexe s'est surfait et pas si bon qu'on le prétends, je les plains mais vraiment. Ou alors c'est parce qu'ils n'ont jamais connu quelqu'un comme Caleb parce que s'il avait pu vivre ne serait-ce qu'un moment comme celui que nous venons de vivre, je suis certaine que leur avis serait différent. Mais tant pis pour eux, chacun son truc finalement et ça c'est notre truc à nous. Quelque qui n'a pas changé entre nous. Et ce même après huit ans de séparation, ou une grossesse gémellaire, nous sommes toujours aussi attirés l'un par l'autre, je le désire toujours autant et je sais que je lui fais toujours beaucoup d'effet. Et ça me rassure en soit parce que je vous assure que je ne suis pas encore prête de me passer de ces moments intimes. De ces moments non prévus, mais tellement bons. « Bébé, je crois que s'il y a bien une chose sur laquelle on ne pourra jamais changer toi et moi, c'est bien ça. » Ses mots me font sourire sincèrement, parce que je ne veux surtout pas que ça change moi. On a nos différences, elles sont parfois criantes et pas toujours simples à gérer mais sur ce domaine là au moins, on est synchro et j'en ai besoin autant qu'il en a besoin, du moins je l'espère. J'ai besoin de le sentir contre moi, d'être proche de lui. J'ai besoin qu'il soit attentif à moi, attentionné, j'ai besoin de le sentir réceptif à mes gestes, j'ai besoin de l'avoir prêt de moi tout le temps et ce depuis notre rencontre finalement. Être dans ses bras c'est bien l'endroit que je préfère, et de loin. Blottie contre lui, à chercher à me remettre de mes émotions, le cœur qui bat encore un peu vite, je me dis que je pourrais passer ma vie dans ses bras, sans aucun doute. Mais ce n'est pourtant pas ce que je lui dis, je le flatte, ou du moins j'essaye mais je le fais avec sincérité. « Tu es tellement doué aussi, tu fais de moi une femme comblée. » Dans ce domaine en particulier, mais c'est loin d'être le seul domaine dans lequel il est doué et qui fait de moi une femme heureuse de pouvoir partager sa vie. Caleb c'est mon homme, mon fiancé, celui avec qui je vais passer ma vie, et mes nuits et j'espère bien que cette alchimie entre nous ne disparaîtra jamais. Que cette étincelle quand nous sommes tout les deux, ne s’essoufflera pas et je veux le croire quand il dit que ce genre de moment ne pourra jamais changer entre lui et moi. Et après avoir passé un moment seuls dans cette salle de classe, c'est main dans la main que nous sortons de son lycée. « On va se balader rapidement et après on rentre ? Je suis crevé, et j’ai envie de voir un peu les filles. » Je souris en entendant sa réponse. Bien sur qu'il a envie de voir les filles, entre la longue route que l'on a du faire pour venir ici et cette soirée passée dans un lieu ou il n'avait pas envie d'être, je sais que je l'ai privé d'un temps au calme avec ses deux filles, mais savoir qu'il a envie de voir ses filles, ça me fait sourire. C'est un papa tellement attentionné, tellement présent et sans aucun doute que je n'aurais jamais pu en attendre plus de lui, ou espérer un meilleur père, et je me sais pas objective mais pourtant je n'ai aucun reproche à lui faire, il est tout simplement parfait avec Lucy et Lena. « Tu es tellement chou quand tu fais ton papa poule, mais tu sais qu'elles doivent dormir à cette heure ? Et je t'interdis de les réveiller, alors même si on rentre tu ne pourras pas vraiment les voir. » Je lui dis tout ça en riant, mais je suis sérieuse malgré tout. Autant sur le fait qu'il soit réellement chou quand il parle de nos filles, que sur le fait qu'il est hors de question qu'il ne fasse quoique ce soit qui pourrait les réveiller. Parce qu'elles ne font pas leur nuit depuis très longtemps et encore quand on parle de nuit, c'est pas des grasses matinées que l'on s'entende bien sur ce fait. Elles dorment la nuit, une partie de la nuit et c'est quelque chose que j'apprécie et à laquelle je tiens énormément. « Et arrête d'harceler ta mère, ça va aller, et tant qu'elle nous appelle pas c'est que tout va bien. » Je sais ses inquiétudes, j'ai les même, exactement et quand je m'éloigne d'elles, j'ai ce besoin de savoir si elles vont biens, si elles ne pleurent pas trop, si elles mangent bien, si elles dorment enfin ce genre de truc tout le temps, mais ce soir je me sens plutôt sereine. Ils sont peu nombreux les gens en qui j'ai confiance, très très peu, surtout quand ça concerne Lucy et Lena, mais je les sais en sécurité avec la mère de Caleb, et moi je me sens tout simplement bien en compagnie de mon fiancé. « Il faudra que tu vois Londres un jour, et je voudrais que les filles découvrent l'Angleterre quand elles seront plus grandes. » Pas que j'ai énormément de bons souvenirs dans cette ville, mais c'est ma ville, mon Pays et les origines de nos filles aussi. Je suis fière d'être Anglaise, et c'est peut-être inconsciemment pour ça que je n'arrive définitivement pas à me débarrasser de mon accent, mais quoiqu'il en soit, j'ai bien l'intention de l'emmener lui et nos filles dans ma ville de naissance. Un jour, nous irons tout les quatre, j'en suis persuadée. Pour le moment elles sont encore bien trop petites, mais si je ne compte pas les présenter à ma famille à Londres, j'ai bien l'intention qu'elles puissent en apprendre davantage sur l'Angleterre quand elles seront en âge de comprendre. Mais pour le moment c'est sa ville natale que je suis en train de découvrir enfin les alentours de son lycée, je marche avec lui, profitant de cette soirée si agréable. « Tu préfères pas qu’on rentre plutôt ? » Je regarde mon écran de téléphone pour voir l'heure, il est encore assez tôt, mais ce n'est même pas l'heure qui retient mon attention mais la date. 5 Février 2021. « Si tu veux oui. » Un peu perdue dans mes pensées, les yeux qui fixent le ciel étoilé, je joue avec ma bague de fiançailles repensant à cette date. « Il y a un an j'étais séparée de toi à cette période de l'année. » Les souvenirs des premiers jours loin de lui, les premiers jours à lutter contre mon addiction, à tenter de lutter contre les effets du sevrage, je n'en ai jamais vraiment parlé, à peine évoqué la vie la bas, j'ai fais le choix de laisser tout ça derrière moi le jour ou j'ai quitté le centre pour reprendre ma vie avec lui, pour nous construire un avenir sans penser à ce passé. Et aujourd'hui, ça fait presque un an jour pour jour, un an et deux jours exactement. Un an et deux jours que je n'ai pas bu une goutte d'alcool, et ma vie n'a jamais été aussi belle, aussi riche et je n'ai jamais été aussi épanouie. « Je ne crois pas t'avoir déjà remercié pour ce que tu as fais pour me soutenir et m'aider à me soigner. » J'étais malade, j'avais besoin d'aide et il a été celui qui m'a ouvert les yeux et celui qui m'a donné la force pour faire face, pour surmonter mes problèmes et aujourd'hui grâce à lui, je suis heureuse et alors que je viens de dépasser les un an de sobriété, et que nous avons ce moment à nous, seuls, ça me semble important de le remercier. Pour ça mais aussi pour tout ce que nous avons pu accomplir ensuite, parce que sans lui à mes côtés je n'aurais rien réussi de tout ça, je le sais, j'en suis persuadée. « Les filles et toi vous êtes ce qui pouvait m'arriver de mieux et pour une fois je ne changerais rien à ma vie parce que j'ai tout ce que je désire désormais. » Ma main dans la sienne, je marche avec lui en direction de la voiture, je suis sereine (et sobre), heureuse (et amoureuse), détendue (merci le moment dans la salle de classe) et je peux évoquer tout ceci sans me laisser submerger par mes émotions. Je suis juste là avec lui réalisant qu'il n'y a nul part d'autre ou je voudrais être à ce moment précis, absolument aucune autre personne que je voudrais à mes côtés. Je monte dans la voiture et à peine installée, ma main vient se poser sur sa cuisse, un geste tout à fait normal quand je suis avec lui. Je regarde le paysage quelques minutes, pensant à cette journée, à cette soirée, à cette année passée avec lui, et je finis par le regarder lui. Une lueur dans le regard qu'il ne peut pas voir puisqu'il conduit mais qui aurait suffit à lui faire comprendre le fond de ma pensée, sans aucun doute. « Je connais un moyen pour fêter dignement cet anniversaire. » J'ai décidé de voir ça comme un anniversaire joyeux, l'anniversaire du jour ou j'ai décidé de reprendre ma vie en main. L'anniversaire du jour ou je l'ai quitté pour mieux le retrouver, sobre, clean et plus à même de me reconstruire à ses côtés. « Et j'espère que tu n'es pas trop crevé pour ça, parce que c'est quelque chose que j'attends depuis longtemps, très longtemps. » Je dépose un baiser sur sa joue au moment ou j'aperçois la maison de ses parents, je lui ai promis de faire honneur à sa chambre d'adolescent, plusieurs fois, et malgré ce moment passé ensemble plus tôt, je n'ai pas oublié cette promesse. Je n'ai plus l'alcool ou la drogue dans ma vie, mais je sais encore m'amuser et profiter de la vie, surtout avec lui. Il éteint le moteur de la voiture, je sors assez vite, et je le regarde, la lèvre pincée entre mes dents, je le fixe un léger sourire au coin des lèvres sans un mot, debout contre la portière.
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« Il faudra que tu vois Londres un jour, et je voudrais que les filles découvrent l'Angleterre quand elles seront plus grandes. » Si je connais déjà plutôt bien la France et l’Italie, l’Angleterre je n’y ai jamais mis les pieds. Et pourtant j’aurais pu profiter de mon année en Europe pour visiter Londres mais cette idée ne m’a jamais traversée l’esprit. Certainement parce que je ne me voyais pas visiter la ville natale de mon ex avec ma nouvelle copine. Mais c’est malgré tout la première fois qu’elle m’en parle. On se connait depuis dix ans et c’est pourtant la toute première fois qu’Alex me propose de me faire visiter Londres. J’y avais déjà pensé, et bien sûr que j’avais envie de découvrir ses origines mais je n’avais jamais osé aborder le sujet avec elle. Sûrement parce que je sais qu’elle n’a pas nécessairement passé de bonnes années là-bas, alors si elle ne veut pas m’en parler ou si elle ne voulait pas me montrer la ville dans laquelle elle a grandi je le respecte. « Ça me ferait vraiment très plaisir. » Surtout maintenant que je sais que c’est quelque chose dont elle a envie elle aussi. Elle connait la ville dans laquelle j’ai grandi. Warwick, c’est pas très grand et même s’il n’y a pas grand-chose à voir je lui en ai déjà montré le principal. Raison pour laquelle, alors que nous avons à peine de commencer à marcher je lui propose de finalement faire chemin arrière pour renter plus tôt que prévu. « Il y a un an j'étais séparée de toi à cette période de l'année. » Je m’en veux presque de ne pas avoir fait attention à cette date et de ne pas y avoir pensé plus tôt. L’année dernière, le cinq février Alex n’était pas avec moi mais dans un centre de désintoxication. Parce que je lui avais demandé, très clairement. Parce que je lui avais fait comprendre que si elle n’essayait pas de se soigner je ne pourrais plus rester avec elle encore très longtemps. « Je ne crois pas t'avoir déjà remercié pour ce que tu as fais pour me soutenir et m'aider à me soigner. Les filles et toi vous êtes ce qui pouvait m'arriver de mieux et pour une fois je ne changerais rien à ma vie parce que j'ai tout ce que je désire désormais. » Alors que nous sommes presque arrivés à la voiture, je m’arrête un instant pour la regarder dans les yeux avant de lui répondre. « Je suis fier de toi mon amour. » Parce que si moi j’ai toujours cru en elle, je sais que la réciproque n’est pas forcément vraie. Elle est forte, Alex. Bien plus qu’elle ne le pense et j’ai toujours su qu’elle s’en sortirait. C’est à elle que revient tout le mérite. Le trajet pour rentrer chez mes parents est assez rapide et comme souvent c’est Alex qui prend la parole encore et encore. « Je connais un moyen pour fêter dignement cet anniversaire. » Un petit sourire s’étire sur mes lèvres et elle n’a clairement pas besoin d’en dire plus pour que je comprenne ce qu’elle a en tête. « Et j'espère que tu n'es pas trop crevé pour ça, parce que c'est quelque chose que j'attends depuis longtemps, très longtemps. » Là ce n’est pas un sourire mais par un petit rire que je réagis. Et si je suis vraiment honnête avec elle si, je suis fatiguée mais pour ça avec elle, j’aurais toujours encore un peu d’énergie.
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Dans ma tête déjà, je nous vois tout les quatre à Londres, plutôt en été enfin en hiver chez nous ici en Australie. Parce que si Londres me manque parfois, la pluie et le froid ne me manque pas. C'est une idée qui semble lui plaire, un voyage à Londres, si loin de chez nous et j'espère avoir l'occasion d'en faire plusieurs des voyages avec lui. J'ai certains de mes meilleurs souvenirs avec lui à l'occasion de week-ends ou de vacances, alors un voyage à l'autre bout du monde, rien que nous, c'est extrêmement tentant. Globalement les moments ou je suis avec lui sont ceux que je préfère. Avant on avait notre bulle de bonheur, cette bulle dans laquelle je me sentais si bien, si calme, si heureuse. Cette bulle qui semblait nous protéger du monde extérieur, l'endroit ou j'avais l'impression que je pouvais enfin être moi, et ou j'avais le droit au bonheur à ses côtés. Il faisait tenir notre petit monde, il faisait en sorte que tout cela puisse exister, il se pliait en quatre pour que je puisse profiter de chaque moment avec lui, et c'est moi qui aies tout gâcher. Qui fait imploser cette bulle, il n'y a même pas eu besoin d'une tierce personne, ou d'une intervention extérieure, c'est de l’intérieur que j'ai tout détruis mais tout ceci est désormais derrière nous. Et, nous avons reconstruit notre monde, à deux, puis à quatre. Pierres après pierres, nous avons reconstruit quelque chose qui semble plus solide et qui me permet de retrouver cette sensation que j'avais à vingt ans à ses côtés. Ce bien-être. Cette sécurité. Cet amour. Autant de sentiments que je ne ressens pleinement qu'en sa présence et c'est pour ressentir tout ça à nouveau que j'ai fais autant d'efforts. Que j'ai accepté de souffrir pour aller mieux. Que je me suis confrontée à mes démons pour qu'ils ne puissent plus revenir me détruire, ou pire le détruire lui aussi. Je l'aime, je l'aime tellement que je ferais n'importe quoi pour lui désormais. Pour nous parce qu'il est la clé à mon bonheur, il est celui pour lequel je suis prête à lutter contre moi même, il est ce qui pouvait m'arriver de mieux et je ne sais même pas s'il le sait. S'il a conscience que sans lui ma vie perds tout son sens. C'est dingue comme une personne peut tout changer et dans mon cas, c'est lui cette personne. Certain appellerait ça l'âme sœur, ou un truc comme ça, moi je ne cherche pas à comprendre tout ça. Je le ressens et c'est assez fort pour que je n'ai pas à y mettre des mots tout fait. « Je suis fier de toi mon amour. » Parfois il y a des phrases qui font mal et parfois il suffit de quelques mots pour illuminer l'instant. Et les mots de Caleb me font un bien fou. J'ai toujours eu peur de ne pas réussir à le rendre heureux. Cette pensée a fini par s'estomper un peu, je doute moins sur ce sujet. Mais qu'il soit fier de moi, fier de celle que je suis en train de devenir, fier des efforts que je fais pour nous, c'est important pour moi. Vraiment important. Je lui souris sincèrement touchée par ce compliment, et je monte dans la voiture tout en le regardant encore un peu, pour profiter de cette sensation que je ressens en le regardant, tout cet amour que je ressens pour lui à cet instant précis. De l'amour, et du désir. Oh oui, beaucoup de désir. Jamais rassasiée, jamais lassée de nos échanges, qu'ils soient tendres ou plus passionnés, qu'ils soient romantiques ou torrides, je pourrais passer ma vie dans ses bras, habillée ou nue, peu m'importe tant que je suis proche de lui. Sauf que ce soir, mes plans penchent clairement pour la deuxième option et je lui fais bien vite comprendre.
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