Dernière édition par Danika Riley le Dim 21 Mar 2021 - 22:40, édité 1 fois
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Le véhicule vibre sous son siège, sous ses mains refermées fermement sur le volant, sous son pied qui couche progressivement l'accélérateur. Son esprit n'est concentré que sur une seule chose, tandis que tous ses sens sont à fleur de peau. Il sent l'odeur de gomme, surveille les phares qui se reflètent dans ses rétroviseurs, entend les moteurs des différents véhicules qui se disputent la première place. Il prête attention à tout ça, tout en conduisant avec dextérité sa sportive entre celles des autres concurrents. La fin de la course approche, et il est temps pour lui de remonter en tête de cortège. Son palpitant frappe dans sa cage thoracique, à l'image d'un oiseau en cage, tandis qu'il laisse derrière lui ses rivaux. Channing procède toujours de la même façon. Il est bien trop difficile de prendre la tête au début et de la garder, c'est pourquoi il veut simplement se contenter de l'avoir au bon moment. Ce qu'il va se donner les moyens de faire. Remontant à l'avant de la course, le brun a l'avantage d'avoir encore de la ressource, contrairement aux autres participants dont les moteurs faiblissent sous la chaleur qu'ils ont accumulé pour garder l'avantage sur la distance. Une poignée de minutes le sépare de la ligne d'arrivée, et il reconnaît le véhicule du dénommé Caleb devant lui. L'héritier sourit bêtement, seul dans l'habitacle, avant d'abaisser sa dernière carte et de lancer les derniers chevaux qui dorment sous son capot. Son compteur grimpe en flèche et il laisse derrière lui le dernier obstacle à sa victoire, la lui dérobant avec une belle avance qu'il s'approprie sur les dernières kilomètres. Une victoire s'ajoute à son palmarès, et un sourire malicieux se pose dans son rétroviseur intérieur alors qu'il jette un oeil à celui qui va ce soir devoir se contenter de la seconde place.
L'adrénaline provoquée par le danger est la seule chose dans ce bas monde qui le fait se sentir aussi bien. Elle lui vide l'esprit de toutes les responsabilités de son quotidien, ses tracas et ses devoirs, et arrive à ne le faire penser à personne d'autre qu'à lui même. C'est une chose qu'il essaie d'apprendre à faire sans avoir besoin de risquer sa vie, toutefois le chemin est encore long, et en attendant la fin du tunnel cette alternative ironique est une solution qu'il juge excellente. Il quitte l'habitacle de sa sportive et est aussitôt replongé dans l'ambiance électrique du moment. Celle provoquée par de la musique bien trop forte pour ne pas attirer l'attention des flics de Brisbane qui finiront par débarquer à un moment ou à un autre, amplifiée par des jeux de lumières et des nanas bien trop peu vêtues pour rester sur place à ne rien faire. Ces dernières passent beaucoup plus de temps à lustrer les carrosseries des automobiles et les torses de ces messieurs qu'à agiter des drapeaux sur la route, au plus grand plaisir d'une majorité du public. Channing s'empare d'une bouteille d'eau pour en avaler de longues gorgées, avant de sentir une main sur son bras. « Belle course » Pas vraiment surpris par le contact, il fait volte-face en terminant sa gorgée, avant de se figer soudainement. Un silence dont il est le seul à bénéficier s'abat sur lui, et son regard se plante dans un autre qu'il ne connaît que trop bien. Une paire d'iris qui encore au jour d'aujourd'hui parvient à le hanter de temps à autre, comme une vieille blessure qui s'amuse à faire sauter ses points de suture dès qu'elle commence à cicatriser. Il parcourt ses yeux, muet de surprise, espérant que son cerveau fatigué lui joue un tour et qu'il a en face de lui une simple strip-teaseuse à la peau matte. Qu'il a en face de lui n'importe qui, mais pas la femme qui lui a brisé le coeur il y a maintenant bientôt sept ans, et qu'il n'est jamais parvenu à réellement oublier. « Channing ?! » Son prénom, son vrai prénom, le ramène brusquement à la réalité et le son parvient à nouveau à ses oreilles, le secouant brutalement. Il regarde vivement autour de lui, craignant qu'une oreille indiscrète ait entendue dans ce brouhaha sa véritable identité, et lorsqu'il se reporte sur la demoiselle elle lui tourne déjà le dos pour disparaître dans la foule. « Eh ! » Il la rattrape en deux enjambées et saisit son bras à son tour, l'obligeant à le confronter à nouveau, avant de le relâcher immédiatement comme si ce dernier le brûlait. Les mots ne lui viennent pas tout de suite, tandis qu'il réalise malheureusement qu'il n'est pas victime d'une hallucination. Danika est bien face à lui, et il n'ose prononcer son prénom. « Qu'est-ce que... qu'est-ce que tu fais là ? » lâche t'il sans la quitter des yeux après l'avoir scanné d'un regard chaste, préférant la devancer sur cette question inévitable. Les années ont passé, et pourtant il se souvient bien trop nettement des traits de la brune. De ses traits, du son de sa voix, de la douceur de sa peau, de l'ourlement que prennent ses lèvres lorsqu'elle sourit. Autant de détails qui lui font l'effet d'un coup de poignard, lui qui avait prit un soin si grand à ne jamais tomber nez à nez avec elle au Dojo où il s'entraîne encore. De nombreuses questions se bousculaient dans sa tête. Que devenait-elle ? Est-ce qu'elle allait bien ? Où en était sa carrière sportive, avait-elle atteint ses rêves ? Le brun s'était toujours interdit de se renseigner sur sa personne. Il n'avait pas à le faire, et c'était la solution la plus saine à prendre. Cela ne voulait pas dire pour autant que les réponses à ses interrogations ne l'intéressaient pas, bien au contraire. « Tu participes à ça ? » il en doutait, pourtant il devait en avoir la certitude. Channing participait depuis si longtemps à ces rassemblements illégaux qu'il se refusait à croire que son ex y prenait part également sans qu'il ne l'ait jamais croisée.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Tout est tellement soudain, et l'héritier a du mal à comprendre ce qui est entrain de se passer. En réalité, il a surtout peur de très bien y parvenir. Les courses ont une facilité déconcertante à le tirer de sa réalité, lui faire tout oublier, et le voilà maintenant en face à face avec l'un de ses plus douloureux souvenirs. Devant la première femme qu'il a chéri et aimé, à qui il s'est ouvert sur de nombreux plans et qui a laissé une marque au fer rouge sur son coeur en quittant son quotidien. Il est cloué sur place, et a du mal à rassembler ses pensées pour organiser les questions qui se bousculent dans son esprit. Il ne rêve pas, c'est bien elle, sa voix et tout dans sa façon d'être le tire des années en arrière, à une époque qui lui semblait révolue et qui pourtant en l'espace de quelques minutes ne lui a jamais semblé aussi proche. Ils se comportent comme s'ils avaient vu un fantôme, et c'est le cas. Ils sont respectivement le fantôme du passé l'un de l'autre, et s'il peut assurer qu'ils ne se détestent pas, il peut également affirmer qu'ils prennent soin à ne pas se croiser. Bien sûr, puisque Channing persiste à s'entraîner au Dojo, ils se sont déjà aperçus de loin. Mais jamais une telle situation ne leur était tombée dessus, ils étaient bien trop prudents pour laisser quelque chose d'aussi gros leur arriver. Jusqu'à ce soir.
Il la laisse se reculer, n'ayant par conséquent pas à le faire, et la regarde sans arriver à dire quoique ce soit de plus lorsqu'elle souffle en fuyant son regard. Lui aussi devrait chasser les yeux, en réalité il n'aurait même pas dû la rattraper, mais ses pensées et ses actions se bousculent dans son esprit brumeux et il n'arrive pas à savoir ce qui est bon à faire. Son regard se détourne une seconde, avant de se reporter sur elle lorsqu'elle reprend la parole. « J’pourrais te retourner la question. » Il n'y a pas la once de jugement dans ses yeux, il est bien trop choqué pour ça. Le brun l'est encore davantage en l'entendant. Elle pourrait et prend le droit de le faire par ses paroles, et il fronce légèrement les sourcils en la laissant poursuivre. Le ton tranchant qui quitte ses lèvres est le reflet de son ressenti, reflet d'une réalité inavoué et d'un sentiment mutuel de malaise malgré les années. « C’est la première fois que je viens. Un… » Pourtant le temps a passé, mais pas assez pour enterrer ce qu'ils ont vécu. Un coup de vent sur un peu de poussière, et les revoilà confronter face à leurs vieux démons. Channing déteste ce sentiment de ne pas avoir le contrôle, de subir les émotions qui torturent son être et pire encore de ne pas savoir ce qui se passera dans les minutes qui vont suivre. Il ne la quitte pas des yeux, cherchant ce contact visuel comme pour essayer de mieux comprendre, même s'il n'est pas sûr de vouloir connaître cette vérité. L'héritier entend son coeur tambouriner à ses oreilles, et elle corrige ses paroles tandis que lui n'a encore rien ajouté. « On m’a proposé de venir découvrir. » Il hausse un sourcil suspicieux, lâchant un souffle faussement amusé. Il ne l'était pas du tout. « Comme ça, autour d'un café, de la manière la plus banale qui soit ? » il n'était pas dupe. et elle non plus. Quel genre d'homme pouvait bien fréquenter la demoiselle ? Il la voyait mal avoir un faible pour les mauvais garçons, pourtant il devait sans nul doute être le seul à habiter Spring Hill parmi tout ce joyeux petit monde. Est-ce que les choses avaient tant changé ? Il avait suivi la vie médiatique de la brune après leur rupture, jusqu'à ce qu'elle se retire de tout ça et il n'avait pas fais davantage de recherches pour savoir où la portait ses ambitions. Peut-être aurait-il dû, finalement. Son regard s'était durci, et comme un miroir il se campa à son tour sur la défensive, se tendant. Il n'avait aucun droit de lui en vouloir d'être ici, et pourtant. « Par contre toi, vu la course que j’ai vue, ça n’a pas l’air d’être la première fois. »ni la dernière pensa t'il en son fort intérieur. Déjà lorsqu'ils étaient ensembles, le Walker prenait part à ces évènements nocturnes et il ne lui en avait jamais touché un mot. Le plus lourd secret de l'héritier était resté caché sous sa carapace durant ces deux années de fraîcheur que lui avait apporté sa compagnie, et il avait réduit considérablement ses courses durant cette période. Avec du recul, cela n'avait fait que le faire ralentir un moment pour mieux reprendre par la suite. « Non, c'est vrai. C'est pas une première, contrairement à toi sinon on se serait déjà revus. » conclut il en la regardant, avant de se pincer les lèvres en secouant un peu la tête.
« Est-ce que tu es bien placée pour me juger puisque tu es là ce soir ? » demanda t'il d'un ton sérieux, quoique plus doux que le précédent, essayant de dissimuler son choc qu'il forçait à s'estomper. Les moteurs ronronnent toujours autant autour d'eux, tandis que les deux exs se regardent avec tension, contrastant avec l'ambiance festive des lieux. L'odeur d'alcool, de pneus, d'herbe et autres drogues... comment en sont-ils arrivés ici, à se dévisager au milieu de tout ça ? D'ailleurs, l'atmosphère est bien trop électrique pour le rester encore longtemps. « C'est une question de minutes avant que les flics débarquent vu le bordel, tu peux pas rester là. et moi non plus. » Il jette un oeil autour d'eux, à la recherche d'une silhouette qui viendrait jouer les chevaliers servants pour la brune. Puisqu'elle n'est pas venue ici d'elle-même, la personne qui l'a emmenée peu importe qui est-elle devrait revenir. Le Walker se reporte sur elle, plongeant à nouveau ses yeux dans les siens. et s'il n'est pas menaçant, il est toutefois ferme. « Rentre chez toi Danika. » souffle t'il à voix basse pour ne pas prendre le risque de laisser son prénom se faire entendre par une oreille indésirable. Ce n'est pas un ordre, davantage un conseil, et c'est exactement ce qu'ils devraient faire. Même s'il en doute, puisqu'à en constater par cette scène ils ne sont plus aussi sages qu'ils l'étaient par le passé.
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Combien de personnes contribuent à une existence ? Entrent dans une vie, la marquent par leur passage puis la quittent. Des centaines, des milliers ? Un peu moins, un peu plus ? Ce n'est pas tant leur nombre, mais plutôt leur impact. L'empreinte laissée par leur venue qui influence une âme et la forge. et parmi d'autres, Danika avait contribué à écrire une partie de son histoire et à bâtir cette armure derrière laquelle son coeur avait trouvé refuge. Channing pensait, naïvement peut-être, que la championne qu'il avait fait (sou)rire et la première qu'il avait aimé, en avait fini avec lui. Que ses jeux dans sa vie avaient pris fin, et que leurs chemins ne se croiseraient plus maintenant qu'ils avaient chacun fait leur part dans la vie de l'autre. Pour autant ils étaient là ce soir, plus proches qu'ils ne l'ont plus été depuis des années, face l'un à l'autre en ne trouvant rien d'autre à faire que de se cracher quelques paroles amères. C'était la chose la plus simple à faire pour refouler les doux souvenirs du passé, pour ne pas penser aux baisers et aux nuits partagés. « Exactement, avec des croissants avec. » Ses mots sont tranchants, de véritables lames de rasoirs qui amochent l'ironie des paroles de l'héritier. Il ne la jugeait pas, pourtant sa réaction portait à croire que c'était le cas. Sa perception influençait ses réactions, et qui pouvait l'en blâmer. Ils se reprochaient leurs fautes, ne pouvaient s'empêcher de croire que le monde entier les blâmait de la même façon qu'eux même le faisaient. Pourtant, ce n'était pas le cas. Son regard sur Danika était bienveillant derrière la forteresse de ses yeux noisettes, mais la tension du moment et les questions sans réponses empêchaient une quelconque brèche.
Un instant durant, Channing eut peur que la question fatidique s'échappe des lèvres de la brune. Il lui avouait ne pas en être à son coup d'essai, et pourtant demeurait interdit sur une quelconque durée. La réponse à cette question ne pouvait qu'envenimer les choses, et ils en avaient assez à se dire pour faire l'impasse sur cette vérité. « Je te juge pas. » Celle-ci en revanche était bénéfique, et les épaules du pilote semblèrent s'affaisser légèrement. Comme si, au moins quelques minutes, il pouvait faire retomber sa garde. Son silence et son regard comme seules réponses, ce dernier suivit le sien lorsqu'elle balaya l'ambiance d'un coup d'oeil. Comme si cette dernière lui était familière, et il jurerait avoir vu l'ombre d'un sourire sur ses lèvres avant que le son de sa voix ne le fasse retomber. Ils devaient partir, aller peu importe où tant qu'ils ne restaient pas ici. Quelle affiche l'ancienne star médiatique et le pour devenir directeur général feraient si les médias décrochaient le bon cliché et les bonnes informations. Son conseil quitta ses lèvres, et tandis qu'il se détournait déjà pour regagner son véhicule, la fierté de la boxeuse siffla à ses oreilles. « Aux dernières nouvelles je ne suis pas une de tes employées, Chan. » Il s'arrête, immobile un instant avant de se tourner à nouveau vers elle, sa mâchoire se serrant une seconde. Il ne la traitera jamais comme tel, il le sait et elle le sait, il n'y a jamais eu le moindre comportement de supériorité entre eux, et pourtant. Elle crache ses mots avec une agressivité qu'il ne lui connaît pas, et le brun reste un long moment en suspens. « Bien sûr que non, Dani. » et à ces mots prononcés à voix haute, susurrés néanmoins sur le même ton qu'employé par la brune, c'est l'image de la coréenne qui fuse dans son esprit. Comment un prénom pourtant si peu répandu peut être à la fois le surnom de son premier amour et celui de l'œnologue dont il se rapproche dangereusement ces derniers temps ? Il chasse cette pensée d'un battement de cils, avant de voir la main de Danika se tendre vers lui pour retomber mollement le long de son corps. À l'image d'un tentative désespérée pour intercepter ses paroles avant qu'elles n'atteignent leur destinataire. « Désolée… » La mine du Walker se renfrogne, et il la regarde un instant. « Excuses acceptées. » se contente t'il de souffler, avant de soupirer un peu et de se passer une main sur le visage. Il ne bouge pas, inconsciemment retenu par la présence de celle qu'il serait bien incapable de laisser ici sans s'assurer de la savoir en sécurité dans la voiture de quelqu'un. « Il fut un temps t’étais plus gentleman que ça. T’aurais pas laissé une demoiselle en détresse sur la route. » Son regard croise le sien, qu'il découvre moqueur et taquin. Le temps a peut-être effacé certaines choses, mais définitivement pas leur esprit de compétition. Une demoiselle en détresse, Danika n'en avait jamais été une, au contraire. Elle avait toujours été de celles qui maitrisent la situation, pas qui la subissent. Sauf qu'à l'instantané, elle était celle à pied et lui celui avec la voiture. « Est-ce que cette demoiselle en détresse suggère une balade en voiture ? » répondit-il avec un air de défi, s'amusant de l'appellation, sortant de sa poche d'une manière cliché les clés de sa voiture. « Je suis sûrement ta meilleure chance de partir d'ici sans ennuis, qui plus est. » ajoute t'il avec un maigre étirement de lèvres, presque timide derrière l'assurance de ce qu'il avance. Néanmoins, la légèreté passagère de cette proposition fut interrompue par les sirènes familières des véhicules de police et tous les regards se tournèrent vers une même direction. La fête allait devoir prendre fin, maintenant. Son regard se reporta chastement sur la brune, et sans perdre davantage de temps ni laisser à leurs paroles acerbes le temps de se former dans leurs pensées fragilisées, ils trottèrent à grandes enjambées vers sa sportive. Channing se mit au volant, démarrant en quelques secondes, et après un regard à sa passagère les pneus accrochèrent le goudron australien pour les faire filer d'ici en vitesse. « Tu serais gentille de ne pas vomir. » la taquine t'il en accélérant pour quitter les lieux, cherchant à se faufiler hors de l'attroupement pour ne pas y être piégé. Danika est probablement des personnes qu'il connaît la plus apte à supporter, même apprécier, une telle virée. Il n'a aucun doute quant au fait qu'elle ne salira pas ses cuirs.
Le brun maitrise d'une main experte la nervosité de son moteur, même ici au ralenti, pourtant s'il venait à être pris au piège entre des véhicules lents dans ce parking restreint, il signait la fin de leur échappée. Sa voiture est rapide, agile et puissante, mais ce n'est pas un véhicule lourd qui peut pousser les autres pour libérer le passage et il contraint de patienter un peu, jusqu'à saisir l'opportunité d'une faille dans la masse. Lorsque celle-ci se présente, il s'y fraye d'un mouvement vif, et la sportive sombre se glisse hors de la foule. L'aiguille grimpe sur le tableau de bord, s'envolant dans les tours, mais c'était sans compter sur le véhicule de police qui apparaît dans leur dos pour leur faire concurrence. Le jeu du chat et de la souris débute, alors que les mains de l'héritier se referment sur le volant. Cette course là, il n'a pas le droit de la perdre.
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Le brun n'avait pas le moindre doute quant au fait que Danika était assez grande et indépendante pour trouver une solution, pour partir d'ici sans avoir à se tourner vers lui. Elle avait toujours eu cette facilité déconcertante à manier les situations dans lesquelles elle se trouvait, à les tourner à son avantage et à en sortir le poing levé, victorieuse. Les années s'étaient inévitablement écoulées, pour autant il voyait toujours en elle cette femme forte et fière devenue championne olympique à la sueur et de son front. Celle qui se donnait les moyens d'atteindre ses objectifs, peu importe le nombre d'obstacles sur sa route, et qui voulait savourer sa victoire en seule à seule avec elle-même sans avoir à remercier des personnes tierces à moins de le désirer. Elle était l'unique raison de sa réussite. et même si ce parking n'était pas un ring ni un terrain familier pour la brune, elle l'avait analysé et s'était tournée vers son ex en le considérant comme sa meilleure chance. Ce combat n'était pas le sien, et elle avait en face d'elle celui sur lequel de nombreux regards respectueux se posaient, celui qui avait emporté la course à laquelle elle avait assisté dans la voiture de Caleb. Pourquoi prendre le risque de parier sur le numéro deux ou trois quand le tenant du titre secoue ses clés avec un sourire, offrant sa place passager ? « Peut-être bien. » Un sourire à peine perceptible se dessine sur ses traits, davantage traduit par la décontraction de ces derniers et son regard plus doux, plutôt qu'un franc étirement de lèvres. « Disons que tu es la moins désagréable. » Son regard noisette parcourt le sien une seconde, comme s'il cherchait à comprendre ce qui pouvait bien lier Caleb et la demoiselle et quelle était la nature de leur relation. Il ne connaissait personnellement pas assez l'homme pour se faire un avis sur lui, si ce n'est que sa prétention se trahissait jusque dans sa façon de conduire. Il n'y avait qu'à prendre la course de ce soir comme exemple pour cerner l'air supérieur du personnage, l'autre ayant aussitôt disparu une fois la ligne d'arrivée franchie à une place sur le podium qui n'était pas celle convoitée. « Quel honneur. » souffle t'il d'une voix légère, effleurant l'ironie.
Toutefois, la réalité de la situation les rattrape, et en quelques secondes à peine ils s'installent tout deux à bord de la sportive du brun. La bulle de confort qui enveloppe l'hériter à l'instant où il se met au volant détend ses muscles, le fait agir naturellement et efficacement pour ne pas leur faire perdre de précieuses secondes pouvant être décisives. Le véhicule ne tarde pas à annoncer sa présence en ronronnant parmi les autres, le regard du pilote balayant son champ de vision à la recherche de la faille dans laquelle s'engouffrer. « C’est vrai que j’ai toujours été une petite nature. » Comme pour appuyer les mots de la demoiselle, Chan saisit sa chance en se frayant soudainement d'un mouvement vif, se glissant dans l'ouverture au milieu de la foule. L'accélération brusque plaque le châssis à la route, et dans cette lancée Chan passe quelques rapports jusqu'à les éloigner rapidement du parking. Il veut fuir à tout prix l'étau crée par l'endroit dans lequel ils se trouvent, sachant qu'il s'agit de leur seule solution pour finir la nuit ailleurs qu'au poste. L'habitacle vibre un instant tandis qu'il disparaît déjà dans la pénombre de la nuit, mains serrées sur son volant et ses prunelles noisettes ne quittant la route des yeux, et ce jusqu'à ce qu'une compagnie indésirable apparaisse dans leur dos. Les lumières bleues et rouges du véhicule de police viennent se refléter autour d'eux, dans les rétroviseurs et autour du véhicule en question qui fend la brume nocturne qui se lève sur Brisbane. « Si on peut éviter de finir au poste, ça m’arrangerait. » Il s'hydrate chastement les lèvres aux paroles de la demoiselle qui trahit à voix haute le pire des scénarios possible. « Ça m'arrangerait aussi, si ça peut te rassurer. » est-ce que cela l'était réellement, rassurant ? Il en doutait. Ce qui l'était en revanche était la prouesse qu'il perpétuait depuis une quinzaine d'années, celle de ne jamais avoir fini derrière les barreaux à la suite d'une escapade. À sa connaisance, ceux qui pouvaient se vanter d'un tel exploit ne mettaient plus leur titre en péril, et avaient depuis longtemps arrêté les courses. Chose qu'il devrait se résoudre à faire, il en avait conscience, mais qui lui semblait pourtant difficilement envisageable. Était-ce trop tard à présent ? La sportive continue de prendre de la vitesse, gagnant les grands axes pour rejoindre le centre ville où Channing avait bon espoir de perdre dans la foule d'australiens le véhicule bruyant à leur suite. « Tu en faisais déjà quand on était ensemble. » Le pilote sent son coeur trébucher dans sa cage thoracique. Son questionnement est légitime, comment pourrait-il en être autrement, pour autant il n'a pas une réponse digne à lui formuler dans l'immédiat et c'est ce qui le chagrine le plus. Il sait à quel point Danika mérite la vérité, à quel point elle la mérite depuis déjà longtemps. Toutes les vérités ne sont pas bonnes à entendre, mais celle-ci devait à présent l'être, si toutefois il restait quoique ce soit à sauver de leur passé. Il tourne la tête vers elle, quittant la route des yeux pour croiser son regard chocolat familier, celui d'une femme qu'il a aimé plus que sa propre personne fut un temps. « Ce n'est pas le moment, Dan... » souffle t'il, s'attardant plus qu'il ne le devrait sur elle avant de se reporter devant lui. « Laisse moi les semer, et je t'expliquerais tout. Mais pas maintenant, pas comme ça. » Pas avec le peu de concentration qu'il a à lui offrir, pas en prenant le risque de briser son avenir et le sien pour une vérité qui attend déjà depuis quinze ans. Il n'a pas le temps de laisser la culpabilité le ronger, pas alors qu'il sait à quel point la simple conscience de cet univers peut être dangereux, et qu'il n'avait jamais rien voulu faire d'autre que la protéger. la protéger de lui et de son ombre. La pédale d'accélération se couche un peu davantage sous son pied, et bientôt la sportive arrive au beau milieu du centre-ville. C'est une véritable partie d'échecs qu'il commence, où il frôle les véhicules citadins pour ralentir celui de police qui les suit toujours. Il ondule avec rapidité et précision dans les avenues devenant rues de plus en plus étroites et animées. Il est focalisé sur son objectif, celui de les mettre en sécurité. Il ne parle plus, n'écoute plus, ayant conscience de l'impact du ton de la voix de la demoiselle sur lui, à qui il ne peut laisser l'opportunité de le distraire.
La course poursuite s'éternise durant d'interminables minutes dans le centre de Brisbane, jusqu'à ce que les freins de la sportive se serrent après un court « Accroche toi » et qu'un quatre-vingt-dix degrés les fasse disparaître dans un parking souterrain, à un moment où la voiture de police ne les avait plus en visuel. Le moteur se met à tourner au ralenti et en silence, Channing éteint ses phares et tous les moindres leds de l'habitacle, guidant à la faible lumière des lieux sa voiture à l'abri des regards. Il s'arrête devant une porte de garage dissimulée dans un renfoncement, et tire le frein à main avant de descendre et de s'avancer vers la porte métallique près de laquelle il pianote un code sur un pavé numérique. Les pilotes ont dissimulés au fil des années des planques un peu partout en ville, de simples petits garages qui peuvent abriter un véhicule ou deux notamment dans ce genre de situation. Ces boxes sont protégés par des codes pour en préserver l'exclusivité, et une fois celui-ci composé le mécanisme d'ouverture se met en route. Le brun regagne sa sportive l'instant qui suit, et ne tarde pas à la cacher à l'intérieur sans perdre plus de temps. Il peut encore entendre les pulsassions de son coeur résonner à l'intérieur de lui, et finalement ses mains relâchent le volant avant qu'il ne coupe le moteur. L'héritier repose sans un mot l'arrière de son crâne dans l'appui-tête et ferme les yeux, la porte du garage se refermant derrière eux avant que le silence ne les enveloppe. Le son des sirènes de police disparaît au loin, et Channing sait qu'ils ne les trouveront plus. Ils sont en sécurité, seuls à présent, ayant pour unique compagnie celle de l'autre et leurs souvenirs. Lorsque le brun réouvre finalement les yeux, laissant sa tête basculer sur le côté pour croiser le regard de l'ancienne figure médiatique, il percute que l'adrénaline est brusquement retombée et un voile de fatigue balaye son regard noisette qui se fait plus doux, à l'image de l'homme qu'il est. Il ne veut pas créer une scène maintenant, et préfèrerait éviter le conflit plutôt que de se confronter à une autre facette de Danika. Aucun mot ne quitte ses lèvres tandis qu'il la regarde, incapable de savoir par où commencer, silencieux dans ce garage baigné d'une vieille lumière.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Non t’as raison c’est pas le moment. Le moment c’était il y a plus de six ans Chan. » Sa mâchoire se contracte sous les mots de son ex, sous la tension et la facilité avec laquelle elle les prononce. avait-elle raison ? il n'en savait rien. Il voulait se persuader que non, qu'il avait fait le bon choix et qu'il avait choisi la solution la plus prudente pour eux deux. Il avait commencé les courses bien avant de la rencontrer, suite au décès de son père et au rôle que ce dernier lui avait laissé à son départ. Il avait porté sur ses épaules de jeune adulte la perte du pilier de leur famille, le chagrin de sa petite soeur, la fuite de son grand frère et l'absence de sa mère. Les courses avaient été la seule chose qu'il avait fait pour lui, pour prendre soin de lui, aussi ironique que cela puisse paraître. Que serait-il devenu sans cet échappatoire ? Il ne le savait pas avec certitude et précision, mais si l'image de fils prodige était entachée avec les courses, elle aurait néanmoins été détruite sans elles. et c'était la seule chose qu'il retenait de son choix pouvant être qualifié d'égoïste d'avoir plongé dans cet univers, et ce sans entraîner personne avec lui dans cette aventure. À l'époque, Danika était elle aussi à sa manière une bouffée d'air dans son quotidien, une raison derrière son sourire, et elle lui avait procuré une légèreté inestimable. En avait-elle eu réellement conscience lors de leur relation ? de la place qu'elle avait occupé dans son coeur, des regards tendres qu'il avait posé sur elle lorsqu'elle ne le regardait pas ? Il n'en savait rien, il ignorait s'il avait compté pour elle autant qu'elle avait compté pour lui. et tragiquement, il commençait à être certain de ne jamais le savoir à présent. Chaque goutte de venin expulsée des paroles de l'ancienne figure médiatique l'éloignait un peu plus de cette vérité, brisait un peu plus ce que le temps avait bien épargné d'eux. et Channing mentirait s'il disait ne pas être affecté, ne serait-ce un peu, pas l'indifférence qu'elle avait à égard. Ils étaient redevenus des inconnus, des inconnus partageant des souvenirs que la brune semblait bien décider à salir d'un filtre noir. Était-ce plus facile d'agir ainsi plutôt que de reconnaître que ce qu'ils avaient vécu était précieux ? Oui, très certainement. Il ignorait où elle en était dans sa vie, pourtant certaines questions se posaient inévitablement dans son esprit. Avait-elle quelqu'un, à quoi occupait-elle ses journées, que prenait-elle plaisir à faire maintenant qu'elle n'occupait plus les rings ? mais il refoula ses interrogations. Pourquoi voulait-il savoir tout ça ?
Ils gagnent l'abri d'un parking, puis d'un garage étroit dissimulé dans un renfoncement, et Channing coupe le moteur. Le silence est assourdissant, presque au point de faire siffler ses oreilles. Son coeur martèle sa poitrine, leurs respirations lui apparaissent bruyantes alors qu'elles ne le sont pas, et lorsqu'il tourne sa tête vers elle il croise un regard qui se métamorphose sous son silence. Il l'agace, il peut le jurer. et il s'agace également, alors qu'il se prépare à entendre une phrase cinglante. Il peut la sentir arriver. « Alors c’était quoi Chan ? Tu me l’as pas dit parce que tu voulais pas m’inquiéter ? Parce que tu voulais pas me mêler à tout ça ? Quelle belle excuse tu vas me sortir ? » Quelle belle excuse allait-il lui sortir ? était-il habitué à le faire ? non. Il ne lui avait pas dis, mais la question ne s'était jamais posée non plus. Il ne lui avait pas menti, il ne lui avait simplement jamais dis. et cette nuance est importante à ses yeux, même si elle est inexistante aux yeux de la demoiselle. Alors qu'il la regarde, un silence marque la fin de sa phrase à laquelle Channing ne répond pas du tac au tac. Ses lèvres se pincent dans une moue faussement amusée, sa bouche témoin de l'agacement qu'elle fait naître chez lui de par cette indifférence qu'elle lui balance au visage, cette indifférence quant à ce qu'ils étaient. Elle lui parle comme s'il était son ennemi, le pire des enfoirés, alors qu'elle est celle qui a pris la décision de partir pour se protéger de leur amour il y a de ça plus de six ans, alors qu'elle semble clairement être concernée par la vérité qu'il lui a dissimulé. Pourquoi est-elle tant touchée par ce qu'il avait bien pu faire par le passé, s'il ne compte plus le moins du monde à ses yeux à présent ? pourquoi n'écrase t-elle pas tout cela si elle prétend le détester autant que ses mots le laissent transparaître ? Finalement, lorsqu'il se décide à prendre la parole, son ton est calme en contraste à celui venimeux de la brunette. « C'est un univers dangereux, et je ne mets pas en danger les personnes que j'aime. et il y a de ça six ans comme tu dis, je t'aimais. » L'héritier était pudique de ses sentiments avec autrui. Mais Dan le connaissait, ils se connaissaient, même si elle semblait tout remettre en question en un fragment de secondes. Cela ne changeait rien pour lui, car il savait qu'il s'agissait de la seule zone d'ombre de leur amour passé et que cette dernière n'en cachait aucune autre. Il tourne à nouveau la tête vers elle, et un sourire sarcastique se dessine sur son visage alors qu'il prend la parole pour l'empêcher de lui dire ce qu'il sait déjà. « Je sais que tu es grande, que tu peux te défendre et te débrouiller seule, mais pourquoi j'aurais voulu que tu le fasses ? Pourquoi j'aurais voulu te mettre en danger pour mes conneries ? » il est sincère dans ses paroles, son regard noisette parcourant le sien alors que ses traits se froncent sous ses mots qui font chauffer son sang malgré le calme apparent qu'il s'efforce de conserver. Surtout lorsqu'elle connait assez bien ses expressions pour savoir qu'il n'est pas aussi inaffecté par ses insinuations qu'il prétend l'être. « Ça n'a rien à voir avec la confiance Dan, ne confonds pas tout. » ne remets pas tout en question, s'il te plaît pense t'il, avant de poursuivre. « Je sais que tu n'aurais jamais trahi ce secret, mais je ne voulais pas t'y voir prendre part. » parce-que tu y aurais participé, parce-que ça m'aurait rendu malade que tu te tues à cause d'un accident que je me serais reproché toute ma vie, parce-que je voulais pas que ta carrière se brise à cause de moi, parce-que je suis comme ça et que je voulais pas qu'il arrive malheur par ma faute. mais il ne continue pas sa phrase et se tait dans l'habitacle soudainement étroite et silencieuse. « Si tu penses que c'est une belle excuse, soit. Au fond, tu sais que je dis la vérité. »
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et là avait été toute la beauté de leur amour passé. Le feu ardent du brun derrière la tranquillité qu'inspirent ses prunelles noisettes, et le volcan en activité qui gronde au fond des yeux de la demoiselle. Ils s'étaient rencontrés alors qu'elle tutoyait l'apogée de sa carrière, et leur relation avait connu un parfait équilibre jusqu'à ce que la championne se confronte d'elle-même à l'ultimatum de son idylle professionnelle et celle de sa vie amoureuse. et au choix du coeur ou de la raison, de sa raison, elle avait choisi la boxe. Elle avait renoncé à sa présence à ses côtés, par peur que la diversion que créait son visage dans son esprit ne lui soit fatale. Elle avait eu peur, et elle lui avait brisé le coeur alors qu'elle aurait pu lui épargner cette peine. Channing ne lui en avait jamais voulu pour autant, sûrement car lorsque cette question s'était posée dans son esprit ses sentiments n'étaient pas aussi loin qu'il aurait voulu qu'ils le soient. et pour continuer sans elle, il ne s'était jamais questionné à nouveau sur ce sujet. Il avait évité cette interrogation, avait pris soin de rayer de sa vie et de ses pensées le visage trop familier de la première femme qu'il avait aimé. Car cela avait été le cas, de la façon la plus pure qui soit. et même si Danika semblait déterminée à ternir ces souvenirs, elle ne parviendrait jamais à assombrir ceux qu'il gardait au plus profond de lui.
Elle reste silencieuse tandis qu'il se lance pour répondre à sa remarque tranchante, pour amorcer le contexte de ses agissements et de ses décisions. Il dévoile à la brune la moins belle de ses facettes, la plus sombre et celle dont il a le plus honte lorsqu'il se regarde dans le miroir. Lorsqu'il voit cette vieille cicatrice qui persiste dans son sourcil, lorsqu'il voit dans ses propres yeux un reflet bien différent que celui que les médias mettent en valeur dans la presse. Dan ne l'avait jamais vu comme ça, mais elle avait vu tellement plus à sa manière. Elle le connaissait bien mieux qu'elle ne l'imaginait, même si leur rencontre de ce soir semait le doute dans son esprit. et l'héritier ne pouvait lui en vouloir, pas lorsqu'il comprenait toutes les questions sans réponses qui devaient se former en elle. Alors une fois sur sa lancée, il anticipe sa réaction, écopant d'un rire jaune lorsque la question de la confiance résonne à voix haute. Son regard divague devant lui une seconde lorsqu'il ferme finalement le flot de ses paroles, ses iris flottant une seconde dans le vide de son poste de commandes. « J’aurais voulu venir avec toi. » il se reporte sur elle, ne rencontrant que ses boucles brunes qui dissimulent son regard posé sur l'extérieur. « Quoique je sais pas, j’aurais pas voulu foirer ma carrière. » et là avait été sa plus grande crainte. Le risque qu'il prenait n'engageait que lui lorsqu'il montait dans sa sportive, mais la donne aurait été différente si Danika aurait voulu s'essayer à ce jeu dangereux à son tour. Elle aurait voulu venir avec lui, elle le lui admettait alors que les années étaient censés les avoir fait mûrir. Si elle avait cette réflexion quasi immédiate aujourd'hui de penser la seconde qui suivait à sa carrière, l'aurait elle eu quelques années plus tôt ? Selon les circonstances dans lesquelles Channing lui aurait fait cette révélation, n'aurait elle pas céder à la tentation ? Celle de se dire juste une seule, pour essayer ? L'adrénaline, la sensation de danger était pour leurs deux tempéraments une véritable drogue. Elle n'en aurait pas faite une seule, elle ne se serait pas contentée de goûter mais bel et bien d'y prendre son pied et de recommencer. Car à l'évidence, bien sûr que cela lui aurait plu. Il n'en doutait pas une seconde, il l'avait bien vu lorsqu'il traversait la ville plus tôt dans la soirée. Elle n'avait pas été cramponnée au siège, ni à la poignée de la porte. Elle avait ressenti ce danger avec le même délice que lui, et ce malgré les circonstances.
Son regard commençait à flancher, absorbé par le bruit de ses pensées, lorsque la demoiselle reporta son attention sur lui pour ancrer ses yeux aux siens. Pour faire danser dans ses billes noisettes un regard qu'il reconnaissait, un dans lequel il avait trouvé du réconfort de nombreuses fois. « Pourquoi t’en faisais ? Pourquoi tu continues à en faire ? » Il prolongea l'instant encore une seconde ou deux avant de se reporter devant lui, s'enfonçant dans son siège. Ses bras se rejoignirent sur le volant, où il croisa ses poignets. et la question légitime de la brune fit remonter à la surface la douleur cachée du grand nom derrière lequel il avait trouvé refuge. « J'ai commencé lorsque j'ai perdu mon père. J'avais vingt ans. » il fit une légère pause, tournant à demi sa tête vers elle sans croiser son regard pour autant. Sa voix était douce, teintée de souvenirs. Il reprend. « Ça m'a aidé à garder la tête hors de l'eau quand je me suis pris toutes les responsabilités de ma famille dans la gueule alors que j'étais encore un gamin. Je pensais juste en faire une de temps en temps, j'aurais jamais imaginé que ça me suivrait encore aujourd'hui. » Il se pince chastement les lèvres avant de soutenir à nouveau son regard. Le sien est voilé, Channing ne l'a jamais dis à personne. Ceux au courant l'ont appris sur le fait, sans qu'il ait besoin d'expliquer quoique ce soit de plus. Encore moins de la sorte, dans l'intimité de l'habitacle de la voiture qui le porte au travers de ses tourments. Il se met à nu face à elle, et son coeur se serre dans sa cage thoracique. « Pourquoi j'en fais encore ? j'en sais rien, Dan. J'ai pas envie d'arrêter je suppose, tu sais que j'aime ce sentiment de danger. Ça a toujours été, j'ai pas envie de m'en séparer. » il cherche le jugement dans les yeux chocolats de la brune, la déception ou même le dégoût. Mais étrangement, il est mitigé quant à l'interprétation qu'il est censé faire de ce qu'elle lui renvoie. Tout semblait plus simple à une époque où il n'avait qu'à se jeter d'un pont avec un élastique aux pieds pour se contenter d'une dose suffisante d'épinéphrine pour plusieurs semaines. « Je ne sais pas, est-ce que les rings ne te manquent pas à toi ? » se risque t'il à demander sans la quitter des yeux. Il se demande ce qu'elle devient, lui qui a toujours voulu l'ignorer. « Je pense que tu peux comprendre ce besoin de... de se sentir vivant. » admet il dans un souffle, sa voix se réduisant à un murmure. Channing ne regrettait pas ses choix de vie, mais ne prétendait pas non plus ignorer ce qui le faisait réellement vibrer. Et ce n'était pas le domaine de l'immobilier, pas de la même façon. Les courses étaient incomparables.
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Dernière édition par Channing Walker le Lun 29 Mar 2021 - 18:36, édité 1 fois
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Ouvrir son coeur était une chose que Channing faisait mal. Se confier, baisser ses murs, laisser ses sentiments prendre le dessus et ne pas trop réfléchir était pour lui tout un art. Un art dans lequel il avait toujours été maladroit, pour la simple et bonne raison qu'il s'était obstiné à refuser d'apprendre à le maitriser. Il n'avait pas oublié comment faire, il ne l'avait plus simplement jamais su. Il avait jugé plus prudent de s'épargner les conséquences dévastatrices qu'autrui pouvait lui infliger en l'atteignant en plein coeur, se réservant l'exclusivité de cette part si fragile de sa personne. et si durant de longues années cela ne lui avait pas causé de soucis, lorsqu'il était concentré sur tout le monde sauf lui-même, cela commençait toutefois inévitablement à lui en poser. Notamment lorsque ses proches se questionnaient de manière légitime sur son état et son statut. Il avait trente quatre ans, bientôt trente cinq, était un bel homme riche avec un avenir tout tracé et demeurait pourtant éternellement célibataire. Combien de fois les médias avaient-ils cherché la raison de cette solitude, avaient rédigé des articles entiers en tâchant de mettre bout à bout certains indices laissés par le coeur de l'héritier, qui semblait éperdument seul sans que cela ne l'inquiète le moins du monde. Entretenait-il une relation en secret ? préférait-il les hommes aux femmes ? Les enquêtes minutieuses de la presse avaient été nombreuses mais n'avaient pour autant jamais abouties, puisque la réponse à leurs interrogations se cachait là où ils ne pouvaient l'atteindre ; dans le coeur barricadé et intouchable du Walker. Channing avait toujours trouvé toute cette histoire ironique. Il avait été le premier à suivre de loin les efforts médiatiques, espérant secrètement qu'ils trouveraient un jour une réponse à cette question dont lui même n'avait pas l'explication. en vain. Ils avaient baissé les bras, et à son tour lui aussi s'était résolu à cette éventualité de ne pas connaître le véritable amour. lui qui avait toujours lutté corps et âme contre cette finalité de finir tôt ou tard marié à une illustre inconnue, s'y était presque résolu tant cette problématique l'avait longuement rongé. Mais finalement, bien d'autres soucis étaient venus le distraire des troubles de l'amour et le sujet avait été mis de côté.
Désormais aux côtés de Danika dans l'étroite habitacle, les souvenirs du passé le frappaient de plein fouet en amenant avec eux leur lot de nostalgie. Des secrets bien gardés, trop sans doute, même si Channing savait qu'il ne changerait rien au passé et ce même si on venait à l'y ramener. Il aurait savouré leur histoire avec la même ferveur, prit les mêmes décisions, et les aurait guidé une seconde fois vers le même point de rupture. Il n'avait pas de regrets, si ce n'est celui de ne pas avoir été de poids face à la carrière de Dan. Mais ça, rien n'y personne n'aurait pu y changer quoique ce soit. « J’avais oublié à quel point sur ça, on se ressemble. » L'ironie du rire qui perce entre les lèvres de la brune lui fait tourner la tête une seconde, chastement, avant qu'il ne se reporte devant lui pour poursuivre son aveu. Bien sûr que leurs points communs les rattrapaient, même après tout ce temps. Certaines choses demeuraient indélébiles. et alors que son regard fuit à nouveau le sien tandis qu'il poursuit, c'est dans le silence de la sportive que Channing se risque finalement à la regarder à nouveau. « Oui.. » Elle le comprenait, et il la savait sincère. Avait-il le droit de ressentir le réconfort qui enveloppait son être en l'entendant ? il l'ignorait. « Mon père est mort en mars dernier je ne sais pas si tu savais ? » Il le savait. Il l'avait appris, comme beaucoup de membres du dojo, dans les news et la presse. Un hommage avait également été réalisé dans le complexe sportif, et le rappel de la brune lui en fit remonter le souvenir. C'est en silence qu'il hoche la tête sans la quitter du regard, la laissant poursuivre. « Je comprends. » il l'avait compris quelques secondes plus tôt, toutefois le lui entendre dire ne pouvait qu'apaiser ses doutes. et tandis qu'il l'écoutait, ses yeux noisettes tombèrent distraitement sur ses mains jointes torturées. Dans la semi pénombre de la sportive, Channing n'en distinguait pas nettement les blessures ni les hématomes, mais il en voyait leurs fantômes. Combien de fois avait-il pris soin de ses mains marquées par le cuir, combien de baisers avait-il pu déposer sur ses phalanges abîmées ? « Il y a que sur un ring où je me sens vivante Chan. »celui de la vie ? se surpris t'il à penser, pas certain de cerner avec exactitude celui auquel pensait Dan. Ses sourcils se froncèrent légèrement tandis que son regard revoyait le feu du sien, comme réanimé sans qu'il ne comprenne ce qu'il venait de louper. car vraisemblablement, un détail lui échappait sans qu'il ne mette son doigt sur la moindre piste. « Mais tes courses ne sont pas loin derrière. Pour ce que ça vaut. » Cette fois, c'est sa tête qui se penche légèrement sur le côté en signe de son incompréhension. « Qu'est-ce que ça veut dire ? Tu as repris les combats ? » Quel était le rapport entre ses combats et ses courses ? La boxe n'avait, à sa connaissance, rien d'illégal. Pas de la façon dont il la voyait. Mais Channing s'arracha à sa curiosité, secouant la tête. Il n'avait pas à lui demander, elle n'avait pas d'explication à lui donner. Il n'avait plus à se soucier de la sorte d'elle, de ce qu'elle faisait, de ce qu'elle devenait. et surtout, il ne devait plus le faire. Il s'était bien trop soigneusement appliqué à la fuir ces dernières années pour laisser aussi facilement ses vieux démons ressurgir et l'engloutir en une seule soirée. « Je ferais mieux de te déposer chez toi... » reprend t'il d'un air un peu absent avant de quitter la chaleur de la sportive, allant réouvrir la porte du garage dans lequel ils avaient trouvé refuge. Il revient l'instant suivant, se remettant au volant avant de refaire prendre vie au moteur et d'enclencher la marche arrière. Dans un ronronnement sage, il les guide jusqu'à la sortie du souterrain. « Tu habites toujours à la même adresse ? » questionne t'il doucement, posant son regard sur elle maintenant que la lumière d'un lampadaire se reflète sur leurs visages. Channing se déteste pour se soucier autant d'elle, et ce après toutes ces années. Mais elle n'a rien fait qui puisse le pousser à la détester, même si cela sûrement beaucoup plus simple pour eux deux.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe