Seems like everything falls appart when I walk away from you
Nathan & Daniel
Samedi soir chez Paul. Une soirée qui a tout pour être une soirée géniale. C'est genre la troisième soirée que je fais ici et j'ai l'impression d'être totalement intégré. En fait, aucunes des personnes présente ne me juge et tout le monde m'a accepter. Enfin, tout le monde … c'est un très grand mot. Il y en a bien deux ou trois qui sont là pour faire chier, mais ils font chier tout le monde donc ça va. Pour ma part, je ne fais pas d'histoire. J'essaie au maximum de ne pas me surestimer au niveau de l'alcool -le lendemain de la dernière soirée fut un sacré désastre. Pour l'instant je n'en suis qu'à mon deuxième gobelet de bière alors que ça fait déjà bien 2h que la soirée à commencée et que beaucoup des gens présents là sont déjà bien bourré. J'ai comme l'impression que cette soirée ne va pas être aussi cool que les précédentes. Mais peu importe.
Je suis présentement installé sur le canapé dans le salon, à côté de Jane, une très bonne amie à moi. C'est d'ailleurs elle qui m'a embarqué la première fois ici et qui m'a présenté à Paul et d'autre potes communs. Nous discutons de choses et d'autres, toujours sur un ton léger. Comme d'habitude. Et pourtant je ne suis pas totalement concentré sur la conversation. Et pour cause: j'ai entendu John dire à Paul que Daniel devait venir aussi, au courant de la soirée. Depuis l'officialisation de notre relation, nous nous sommes revu. Chez moi ou en dehors, en ville. Mais surtout chez moi en fait. A chaque fois que je demandais d'aller chez lui, il trouvait une autre excuse. Comme s'il voulait cache quelque chose chez lui. Mais peu importe. Je n'ai jamais insisté car le simple fois de le voir m'emplis de joie. Que ce soit chez lui ou chez moi m'importe peu tant que je suis avec lui.
« ...et c'est comme ça que ça fonctionne et … Nath ? Tu m'écoutes ?» me sort Jane de mes pensées.
Je secoue la tête et l'interroge du regard «Que … quoi ? Pardon ? Désolé je pensais à autre chose ... » m'excusais-je plattement.
Jane me sourit, amusé, avant de me pousser doucement «Ouais, je vois ça. Bon, j'vais me reprendre à boire, j'te ramène un truc ? » Je secoue la tête et montre mon gobelet encore a moitié remplie « Non c'est bon, ça ira. merci » souriais-je.
Janes se lève, me laissant seul. Je soupire doucement et me déplace un peu sur le canapé en prenant une longue gorgé de ma boisson, lorsqu'arrivent Anthony et Jeremy. Ils se laissent tombé à mes côtés avec un lourd soupire. Je fronce légèrement les yeux et grimace un peu. Ils sentent l'alcool et l'herbe. C'est juste horrible. Jeremy, qui se trouve à ma droite me tend d'ailleurs un joint. « J'suis sûr que le p'tit éclopé crève d'envie de tirer là-dessus un coup, me trompe-je ? » demande-t-il en passant un bras autour de mes épaules. Je soupire doucement et me défait de son emprise « Non, l'éclopé veut surtout qu'on lui foute la paix » anthony lance un coup d'oeil à Jeremy qui rigole doucement « Pas très joyeux le gamin, hein » dit-il en m'ébouriffant les cheveux. Il prends une longue taffe et souffle la fumé sur moi. Je fronce le nez en grimaçant et le repousse un peu «Tu veux bien fumer autre part ? » « Non, j'ai pas envie » dit-il en fronçant les sourcils « Et toi t'es surement pas en mesure de me dire ce que je dois faire ou pas. »
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nathan ∞ daniel
Une soirée, encore une parmi tant d’autres. Daniel les enchaînait sans vraiment se souvenir de chacune d’entre elle. Certaines se passaient chez lui, ou encore à l’extérieur, dans des lieux publics ou des endroits peu fréquentables. Il en avait besoin, lui qui ne supportait plus le silence ou la solitude. Ce soir, il avait eu une proposition qu’il ne put refuser, et promis d’arriver le plus vite possible. Sachant que Nathan était présent, il ne pouvait pas louper ça… Voilà un moment qu’il avait eu l’occasion de reprendre contact avec le brun, si bien qu’ils n’étaient plus de simples amis, mais un couple en bonne et due forme. Danny se sentait différent, plus fort, sûr de lui depuis qu’il avait ce garçon à ses côtés. Il n’arrivait toujours pas à prendre conscience de la chance qu’il avait. Il avait trouvé un sens à son existence, et il n’avait pas l’intention de lui filer entre les doigts. En préparation pour cette fameuse sortie, l’américain enfila un tee-shirt noir en col V, au diable les manches longues, il était plus intelligent que ça. Le fait de se piquer s’était atténué, il changeait d’endroit, de veine. Parfois dans les bras, dans les mains… n’importe quoi du moment que sa veine soit accessible. Il sniffait, fumait, tout était à prendre tant que les hématomes s’estompaient chacun leur tour. Il ajusta son tee-shirt, et ferma la ceinture de son jean avant d’ébouriffer ses cheveux en bataille. Il avait sale mine, mais ça devrait passer. Ses cernes n’étaient plus si choquantes qu’avant, et la maigreur de son visage n’était qu’un détail. Pour ne pas se laisser accabler par sa perte de poids, il essayait de manger plus, et de faire du sport. Ce n’était pas très convaincant, mais suffisant pour ne pas se retrouver bombardé de questions par ses proches.
Il avait prit son pick-up pour se rendre à l’appartement de Paul, celui chez qui la fête se déroulait. Une fois sortit du véhicule, il jeta un coup d’œil à l’immeuble et attrapa les bouteilles d’alcool posées sur la plage arrière. « On va mettre le feu mon pote. » lança Crash en hochant la tête, les mains bourrées de bouteilles aussi. Danny lui adressa un clin d’œil complice, et commença à marcher. Une fois devant la porte, la musique résonnait à ses oreilles, signe que la soirée avait commencé depuis un moment déjà. Il frappa comme il put, et attendit. Lorsque la porte s’ouvrit, le dit Paul sourit et poussa une acclamation. Daniel leva les bras en l’air, mettant les bouteilles en évidence. « Salut les pétasses ! » Il entra dans l’appartement, suivit de Crash, et tout donnèrent l’alcool pour qu’elles soient posées à l’endroit adéquat. Il y avait suffisamment de monde pour que le junkie se sente bien. Le bruit, les rires, la musique… tout était parfait. Il avança dans le salon et commença à parcourir la pièce du regard, jusqu’à voir Nathan assit dans le canapé. Deux garçons étaient assis de chaque côté, l’un d’entre eux souffla de la fumée au visage de l’anglais. Le sang de Daniel ne fit qu’un tour. Pour avoir entendu un tant soit peu ce qui venait de se dire, il n’allait pas passer ça. Il s’approcha alors, et attrapa le joint. « Cool, merci mec ! » Il tira une longue bouffée de cannabis, et recracha la fumée au visage du type, « Merci, j’en avais besoin. » Il arbora un sourire malsain, et avant même que l’autre ai le temps de répliquer, il l’attrapa à la gorge et le leva du canapé. Son visage à quelques centimètres du sien, il grogna entre ses dents serrées. « Maintenant t’écoutes ce qu’il te dit et tu fous le camp d’ici avant que je ne t’arrache les couilles. » Il le poussa sur le côté et le fusilla du regard, jusqu’à le voir se faufiler entre les invités pour s’éloigner. L’américain porta son attention sur l’autre, et le regarda partir à son tour sans qu’on ne lui demande. Une fois le danger écarté, il put se consacrer à Nathan, le simple fait de le voir le fit sourire tendrement. Il se pencha sur le canapé, et appuya ses mains sur le dossier pour venir voler un baiser au brun. « Ça va bébé ? » demanda-t-il doucement, avant de s’affaler à côté de lui et de se pencher pour écraser le joint dans un cendrier. « Qu’est-ce qu’ils te voulaient ces deux cons ? » demanda-t-il en passant son bras autour de ses épaules.
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Nathan & Daniel
Anthony et Jeremy sont sans doute les deux mec les plus con de cette soirée. Je les ai jamais aimé, et ce dès le début. Ce sont les deux qui sont là à me juger et me prendre de haut. Ils sont en supériorité physique et ils en profitent. Bien trop souvent. Comme en ce moment même. Toujours fourré ensemble, il passent leur temps à emmerder les autres. Surtout quand ils ont un peu trop bût en fait. Et quand je suis dans les parages, c'est bien évidement sur moi qu'ils se lâchent. Là, ils profitent du fait que Jane soit partie pour prendre sa place. Jeremy me propose de tirer sur le joint et s'énerve un peu lorsque je ne le fait pas.
Et le pire dans tout ça? Je ne peux pas partir. Je ne peux pas me lever et partir comme le ferait n'importe quel être sensé. Non. Moi je dois me déplacer sur la gauche pour atteindre mon fauteuil roulant qui est garé à côté du canapé. Mais comme Jeremy est là, à mes côtés, je ne peux pas atteindre l'engin. Je suis tout simplement pris au piège. Mais c'est sans compter sur mon sauveur. Daniel Rainey. Au moment où je m'y attends le moins, il se retrouve là, devant moi. Mais d'abord, il m'ignore. Il s'occupe de Jeremy à qui il pique le joint. Je l'observe prendre une taffe puis lui craché la fumé au visage avant de … l'empoigner par la gorge!
Je me redresse vivement et regarde Daniel. « Eh ! Dan arr...» je n'ai pas le temps d'en dire plus que mon amant pousse Jeremy sur le côté. C'est, la queue entre les jambes, que celui-ci déguerpit. Je lance un coup d’œil vers Anthony qui est encore assit là. Silencieusement je lui intime de dégager aussi. Et c'est ce qu'il fait. Sans doute que le regard de Danny est bien plus impressionnant que le mien. Mais dans tous les cas, je me retrouve seul, avec Daniel. Celui-ci me sourit tendrement et se fait tout de suite beaucoup plus doux lorsqu'il se penche vers moi pour m'embrasser. Je ne manque pas d'y répondre à mon tour avant de lui laisser un peu de place quand il s'assoit.
Il écrase le mégot dans le cendrier puis passe un bras autour de mes épaules. Je me laisse aller contre lui et me blottit contre son torse souriant. « Maintenant que t'es là, ouais, ça va » souriais-je en déposant un baiser dans son cou. Lorsqu'il me demande ce que ces deux cons voulait de moi, je soupire doucement « ça va, c'est rien, c'est bon » marmonnais-je en attrapant la main de Daniel sans la mienne. Entrelaçant nos doigts j'hausse les épaules « Jeremy voulait que je fume un peu de son joint » je soupire doucement «Je voulais pas et … voilà » je relève mon regard sur Daniel « Mais ça va, c'est bon. T'es là maintenant, ils reviendront plus » souriais-je en déposant un baiser sur sa mâchoire « ça va toi? »
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nathan ∞ daniel
Daniel avait toujours été quelqu’un d’assez impulsif, mais pas au point d’être aussi agressif. Il ne répondait plus de ses actes et se laissait facilement emporter par ses émotions. Lui qui était venu dans l’optique de passer une soirée sous le signe de la détente et de la distraction, il fut malencontreusement contraint de remettre ces deux types à leurs places. Le simple fait que quelqu’un s’approche ainsi de Nathan le rendait malade. Danny n’avait pas attendu très longtemps pour réagir, et préféra y aller en douceur avant de surprendre sa victime avec un enchaînement d’agressivité, sans compter les menaces qui allaient avec. Une fois certain qu’ils ne recommenceraient pas, l’américain était venu s’installer dans le canapé à côté de son copain. Il n’avait pas fait attention à sa tentative de l’arrêter, il était comme sourd et aveugle lorsque la colère l’emportait. Ce n’était pas grand-chose dans le cas présent, mais suffisamment pour qu’il montre sa supériorité auprès des autres. La soirée venait de commencer pour Daniel, et malgré ce petit incident, elle s’annonçait parfaite auprès de Nathan. Il passa son bras autour des épaules de ce dernier et sourit au baiser déposé sur son cou. Il prit sa main dans la sienne, et leurs doigts se retrouvèrent entrelacés. Tout ces petits gestes le mettaient de bonne humeur, suffisamment pour qu’il ne fasse plus attention au monde qui les entourait. Il hocha la tête à sa question. « Ouais ça va, j’avais besoin de sortir, ça tombe bien. » Il déposa un baiser sur le front du garçon et sourit. « Et j’avais besoin de te voir aussi… d’une pierre deux coups. » Les boissons que le junkie avait amenées étaient déjà en train de tourner entre les mains des invités, les gobelets se remplissaient. Qu’ils s’amusent, Danny se fichait pas mal de ça. Tout ce qui comptait était le sachet de poudre blanche cachée dans la poche arrière de son jean. Crash lui en avait passé avant qu’ils ne partent.
Il regarda un instant autour de lui, sans vraiment s’intéresser aux différents spectacles qui s’offraient à leurs yeux. Il reporta bien vite son attention sur Nathan. « Tu m’as manqué tu sais… » Comme toujours en fait. Il ne se passait pas un moment sans que l’américain ne rêve à ce garçon. Pour appuyer ses propos, il se pencha vers lui et lui offrit un long baiser emplit de tendresse, une main posée sur sa joue. Là, tout devint silencieux autour de lui, comme si le monde entier avait disparu. Il ne pouvait se passer de cette sensation, de ce profond sentiment de bien-être et de coupure totale avec l’univers. Mais alors qu’il se délectait de ce baiser, Crash arriva dans son dos, et déposa un gobelet sur la table basse, juste devant Daniel. « Mec, j’t’ai apporté à boire. » dit le dealer en désignant le verre en question. Tout contre les lèvres de Nathan, l’américain répondit mollement « Ouais ok. » Bizarrement, son ami camé jusqu’à l’os ne lui en voulait pas, il savait que dans un sens, si ce type était devenu aussi arrogant, c’était de sa faute. Il se contenta d’un sourire en coin et tourna les talons pour retourner aux tumultes de la fête. Daniel se décida enfin à délaisser les lèvres de son copain, et plongea ses yeux clairs dans les siens. « Dis, je me demandais… » Il se pinça les lèvres et se racla la gorge. « Ça te dirait de venir dormir chez moi cette nuit ? Comme ça fait longtemps que… enfin… » Il grimaça et appuya le côté de sa tête sur le dos du canapé. « C’était un peu le bordel ces derniers temps, mais j’ai fais des efforts question ménage. Puis tu manques aux trois grosses brutes… » Il sourit de plus belle, repensant à ses chiens.
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Nathan & Daniel
Si Daniel n'avait pas été là, qui sait ce que Jeremy et Anthony auraient fait si j'avais continué de réfuser la proposition du jeune homme. Je ne sais pas moi, et j'avoue ne pas avoir envie de savoir en fait. Je suis juste très heureux que mon amant ait prit la place de Jeremy à mes côtés. Là, dans ses bras je me sens plus que très bien. Comme si … comme si s'était le seul endroit sur terre où je me sens en sécurité. Les petits gestes, les caresses sur mon épaule, nos doigts qui s'entortillent, sa peau sous mes lèvres, tout ça m'aide à me sentir vivant. Je souris doucement lorsqu'il me dit qu'il avait besoin de sortir mais surtout me voir.
« ça va, on est deux dans ce cas là, alors » souriais-je.
Je me redresse lorsque Daniel me lâche. En l'espace d'un quart de seconde je crois qu'il va partir mais en fait, non. Il se penche vers moi, pose une main sur ma joue et m'embrasse. Un vrai baiser, intense et passionné. J'y répond sans hésiter, y mettant tout l'amour et toute la passion que je peux. Je clos les paupières, oublie tout ce qui nous entoure et ne remarque donc pas l'homme qui arrive derrière Daniel pour poser un verre sur la table basse. J'entends mon amant parler, je sens les légères vibrations de sa voix sur ma peau avant qu'il ne reprenne le baiser là où il l'avait arrêté.
J'adorerais l'embrasser encore et encore, jusqu'à la fin de la soirée ou de mes jours. Mais malheureusement, l'humain à besoin d'oxygène pour vivre. C'est pour cette raison que nous sommes obligé de nous séparer. Je garde ma main posé sur le flanc de mon amant tandis qu'il m'annonce quelques chose qui m'enchante clairement. Il me propose d'aller chez lui; D'après lui, il a réussi à faire le ménage et en plus je manque à ses trois monstres. Ses chiens. Il est vrai que je ne les ai plus vu depuis longtemps ceux-là. Je me demande un instant s'ils me reconnaitraient avant d'hausser les épaules « Ecoute, moi je veux bien » souriais-je « Si ça ne te dérange pas... on y va quand tu veux » reprenais-je plus doucement en fixant sur Daniel un regard qui en dit très long sur mes pensées. Je me mordille un peu la lèvre inférieure puis me penche vers lui, effleure ses lèvres avec les miennes … avant de me détourner et attraper mon gobelet. Je fini le contenu d'une traite et retourne vers mon amant « Mais tu viens tout juste d'arriver donc on reste encore un peu, ok? » demandais-je en reposant mon verre sur la table. «T'as parlé à qui avant? »
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nathan ∞ daniel
C’est fou comme il perdait totalement le fil des évènements lorsque Nathan était près de lui. Il ne se souciait plus de rien, ne prêtait aucune attention aux personnes qui l’entouraient ou encore à ce qu’on pouvait lui dire. Son amant était son unique priorité, et il ne se cachait pas de le montrer. Alors une fois qu’il prit possession de ses lèvres, il se préoccupa à peine de Crash. Ce dernier avait bien comprit le message et était partit aussi sec. Le baiser qu’ils échangeaient était divin, aussi bon que celui qu’ils avaient déjà vécu, mais ce sentiment était toujours aussi agréable. Si ça ne tenait qu’à lui, Danny aurait fait ça pendant des heures, mais il avait aussi envie de lui parler, de le regarder, de l’écouter… Toutes ces petites choses qui composaient leur relation étaient importantes à ses yeux. C’est ainsi qu’il rompit l’instant pour lui faire une proposition. Voilà un long moment que Nathan n’avait pas mit les pieds dans l’appartement du junkie, et pour une raison bien valable. Il trouvait toujours une excuse valable pour éviter qu’il ne vienne, et l’état du logement ne donnerait envie à personne. Les déchets, les restes de drogue, les meubles retournés… c’était une véritable catastrophe. Mais dans la journée, Daniel avait eu une motivation nécessaire à tout nettoyer, et lorsqu’il eu terminé, il fut même surprit de revoir son appartement aussi propre. Il savait que ça ne durerait pas, sauf s’il se décidait de continuer ses soirées ailleurs. Il avait aussi eu l’intelligence de ranger tout son matériel et sa drogue dans un coffret, bien dissimulé sous son lit. Comme ça, Nate n’aurait pas besoin de voir ça. Ce dernier devait très bien se douter que son copain ne s’était pas arrêté, il suffisait de faire attention à tous ces petits détails physiques pour le savoir. Daniel n’y arrivait pas, c’était impossible. Une addiction dont il ne pouvait se défaire, même s’il avait cru ne jamais recommencer lors de sa première fois. Il avait menti à la Terre entière, et à lui-même.
Le brun accepta son invitation, et joua même de la subtilité en lui glissant un message à peine dissimulé. Daniel eu un sourire en coin, alors qu’il s’attendait à recevoir un autre baiser, mais au lieu de ça, l’anglais alla prendre son gobelet pour boire. Le junkie ricana et prit le sien pour faire de même. Lorsque Nathan reprit la parole, Danny écarta son verre de ses lèvres et hocha la tête. « Evidemment, j’ai bien l’intention de me bourrer un peu la gueule avant quand même ! » Il sourit et reposa son gobelet sur la table basse. A la question de son copain, il tourna la tête pour regarder autour de lui. « Euh, Crash, un pote. Enfin il s’appelle… merde… » Il fronça les sourcils et se tourna vers l’anglais. « … je viens de me rendre compte que je ne connais même pas son nom. » Il pouffa de rire avant de secouer la tête et passa ses bras autour du brun. Il est vrai qu’il ne connaissait le dealer que par son surnom, et ne s’était jamais posée la question. Maintenant que c’était fait, il était curieux de le savoir. Le junkie haussa les épaules et déposa un baiser dans le cou du garçon. Il le serra doucement contre lui. « Ça me fait plaisir que tu viennes à la maison… » murmura-t-il avant de venir près de son visage et de lui caresser la main. « Si tu ne fais rien demain, je te propose qu’on traîne au lit jusqu’à pas d’heure, on commande un truc à bouffer, on se mate des séries et des films… » il sourit et vint frôler ses lèvres avec les siennes. « Et je te ferais l’amour jusqu’à ne plus en pouvoir… »
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Nathan & Daniel
Je l'aime cet homme. Depuis notre premier baiser. Cet amour c'est accru lors de ses moments de faiblesses. Il était là, enfouit en moi. Et con comme je suis je n'y ais jamais cru. Pourquoi? Pourquoi avoir mit tellement de temps à me rendre réellement compte que je ne considère plus Daniel comme simple ami? Je n'en sais rien. Pourtant je ne viens pas d'une famille homophobe ou quoique ce soit. Mes parents m'ont toujours dit que je pouvais ramener une fille ou un homme à la maison, ils n'y verront jamais aucun inconvénient. Et pourtant, j'avais peur de mes sentiments pour Daniel. Peut-être parce que je n'ai jamais rien ressenti de tel? Dans tous les cas, je regrette quelque part de ne pas le lui avoir avouer plus tôt. On a perdu pas mal de temps à cause de ma connerie, mais maintenant nous sommes bien décidé à rattraper le temps perdu.
Depuis l'officialisation de notre relation nous nous sommes souvent revu et chaque moment passer dans ses bras valent tout l'or du monde. C'est pour ça que maintenant, blottit contre son torse, j'oublie très vite la violence avec laquelle il a dégagé Jeremy. C'est mignon quelque part, cette possessivité qu'il a à mon égard. Ça ne m'était jamais arrivé, je dois dire. Et lorsqu'il m'embrasse le monde autour de nous disparaît. Il n'y a plus que lui et moi et cet échange d'amour. Je suis presque déçu lorsqu'il se redresse mais au final, je retrouve bien vite ma place dans ses bras. Je souris de plus belle quand il m'invite à finir la soirée chez lui. J'accepte, bien évidement, mais dit qu'il devrait rester encore un peu ici, étant donné qu'il vient d'arriver. Je rigole de bon cœur quand il me dit qu'il veut au moins se bourrer un peu la gueule avant de partir.
«Ouais, normal » souriais-je en l'observant prendre une longue gorgé de sa boisson. C'est à ce moment que je demande qui était le mec avec qui il a parlé avant. En voyant Daniel hésiter puis m'avouer qu'il ne connait même pas le nom de son pote, je secoue doucement la tête amusé. «T'es pas croyable » soufflais-je en me laissant à nouveau aller dans ses bras.
Tandis qu'il me dit être content que je revienne chez lui, enfin, mon regard est attiré par ses bras. Le creux de son coude gauche n'est plus franchement bleu, seules les traces de piqûres sont encore visible. Je pince légèrement les lèvres et détourne le regard. Je sais bien que Daniel se drogue. Et il n'y va pas mollo. Et pourtant je ne dis rien. La drogue c'est un sujet tabou entre nous. Tout ce que je souhaite c'est qu'il ne se pique pas devant moi et qu'il fasse attention à un minimum d'hygiène. Bien que cette dernière demande ne sera sans doute pas exhausé. M'enfin. Je relève le regard et lui souris. « Ouais, je suis d'accord aussi. Ils vont bien Jason, Freddy et Mike?» demandais-je avant que Danny ne me donne le programme du lendemain. Encore une fois, je rigole de bon cœur «je crois bien qu'il n'existe pas meilleur programme » disais-je en passant mes bras autour de sa taille « je serais totalement pour » finissais-je par dire en déposant un baiser dans son cou avant de me redresser « Dit, tu veux bien aller me chercher un truc à boire? Ou au moins me laisser passer pour que j’aille remplir mon verre »
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nathan ∞ daniel
Daniel n’avait pas besoin d’un programme extraordinaire lorsqu’il était avec Nathan, tant qu’il pouvait pleinement profiter de sa présence. Ce soir était une occasion supplémentaire, et demain en serait une autre. Le simple fait de se prélasser pendant des heures en sa compagnie lui plaisait énormément, et même s’il voulait profiter de cette soirée, l’américain avait hâte d’être à demain. Lorsque son copain lui demanda comment allaient les chiens, Danny haussa brièvement les épaules. « Pas trop mal, Mike est un peu fatigué ces derniers temps, il se fait vieux… mais je leur ai trouvé un endroit plus sympa pour les laisser gambader, et aucun connard pour les regarder de travers. Je me suis fais emmerder par un flic il n’y a pas si longtemps, sous prétexte qu’ils faisaient peur aux passants. » Il leva les yeux au ciel. Daniel savait pertinemment que ses chiens ne feraient pas de mal à une mouche, sauf s’ils sentaient leur maître en danger, mais ça n’arrivait pas tous les jours. Ils n’avaient jamais attaqué personne, et ce n’était pas plus mal. Le junkie se voyait mal séparé de ses bêtes… Même s’il était négligeant avec lui-même ces derniers temps, il ne le serait jamais avec eux, il tenait beaucoup trop à ces animaux pour les mettre de côté et les faire vivre dans de mauvaises conditions.
Lorsque Nathan accepta sa proposition, Danny sourit de plus belle et lui déposa un furtif baiser sur la joue. Il lui demanda ensuite d’aller lui chercher à boire. L’américain attrapa le gobelet vide. « A vos ordres. » Il lui adressa un clin d’œil, lui vola un baiser et se releva. « J’en ai pas pour longtemps. » Il se faufila parmi les invités et alla vers le comptoir où étaient posées les bouteilles. Il chopa une bière, en versa dans le gobelet en bougeant la tête au rythme de la musique. C’est là qu’il sentit une main sur son épaule, et une voix vint murmurer à son oreille. « Amène-toi. » Il n’avait pas besoin de se retourner pour deviner que c’était Crash. Il continua de remplir le verre, et l’embarqua avec lui en suivant le dealer jusqu’à la salle de bain. Il ferma la porte derrière lui et regarda dans la pièce, juste au cas où. Crash alla même jusqu’à vérifier derrière le rideau de douche, puis sortit un sachet de sa poche. « On va utiliser la mienne, tu vas halluciner. » Daniel posa le gobelet sur le bord du lavabo et fronça les sourcils en observant la poudre blanche. Elle ne paraissait pas si différente de la sienne, mais il lui faisait confiance. « Avec ça, tu vas voir, le monde t’appartient ! » Il versa une pincée sur le dos de la main de l’américain, qui observa un moment la substance avant d’esquisser un sourire malsain. Ce n’était pas grand-chose, suffisamment pour lui faire du bien. Et c’était la fête après tout non ? Il approcha la cocaïne de son nez, et inspira un grand coup. L’effet fut presque immédiat, choquant, électrisant. Il eu un spasme puissant, et se plia en deux, une main sur sa bouche, et réprima un hurlement. « Putain de bordel de merde !! » Crash ricana avant d’en prendre à son tour. Daniel se redressa et cligna vivement des yeux avant de s’essuyer le nez. Il se pencha vers le miroir et s’assura d’effacer toute trace. Junkie certes, mais pas stupide. Il se lava rapidement les mains et se tourna vers Crash pour lui donner une vive claque dans l’épaule. « Ce soir on est les rois du monde mon pote ! » Le dealer hocha vivement la tête. « Et pas qu’un peu, je vais aller me choper une gonzesse d’ailleurs tiens. » Et sur ces mots, le camé quitta la salle de bain. Daniel attrapa le gobelet de bière et sortit à son tour. Tout paraissait plus vif, plus puissant. Il était éprit d’un sentiment d’euphorie incontournable, et il n’avait qu’une envie : profiter de cette soirée au maximum. Une fois près du canapé, il s’affala à nouveau à côté de Nathan et lui adressa un sourire aguicheur en lui tendant son verre. « Voilà pour toi beau gosse. »
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Nathan & Daniel
Si je demande des nouvelles des chiens de Daniel c'est pour meubler un peu la conversation mais aussi parce que je les aime bien ces petites bêtes. Dans tous les cas, j'apprends que les canidés vont bien, même si Mike est un peu fatigué ces derniers temps étant donné qu'il se fait vieux. J'hoche doucement la tête et soupire à la suite de ses paroles «Fuck les préjugés. Tes chiens sont les plus mignon et les plus gentils que je connaisse » j'hausse les épaules et profite encore un peu de ma proximité avec Daniel avant de me redresser et lui demander s'il veut bien me remplir mon verre, ou au moins me laisser passer pour que j'aille le faire moi-même.
Mon amant préfère la première solution. Attrapant mon gobelet, il me vole un baiser et se lève en précisant qu'il ne sera pas long. Je lui souris doucement et, me redressant, le suis du regard. Je l'observe aller dans la cuisine, s'arrêter devant le plan de travail et remplir les des gobelets. Je souris doucement en observant ses fesses et le dos de mon amant … mais je le perds très rapidement ce sourire en voyant un homme passer derrière Daniel. Fronçant les sourcils, je l'observe se pencher vers mon chéri et lui murmurer quelques mots à l'oreille. Il n'en faut pas plus à l'américain pour se redresser et … le suivre. Je l'observe sortir de la cuisine puis disparaître de mon champ de vision.
Je me pince les lèvres et me détourne à nouveau, m'installant correctement sur le canapé. Soupirant doucement, je joue nerveusement avec mes doigts alors qu'un sentiment de jalousie me prends aux tripes. Je me sens comme trahis, sur ce coup. Limite j'en viens à me demander si Daniel est réellement sincère dans ses sentiments. Je veux dire, il m'embrasse, certes, toujours avec passion, me dit bien clairement qu'il m'aime, passe beaucoup de temps avec moi, nos après midi passées ensembles sont tellement agréable, nous ne prenons jamais la tête. Comment peut-il ne pas être sincère s'il est aussi avenant? Je soupire doucement, me disant que je me fais sans doute des films. Je devrais peut-être le lui dire? Lui demander où il était et avec qui? Mais je ne veux pas faire d'histoire. Je l'ai déjà presque perdu une fois parce que j'étais trop froid, je ne veux pas qu'il pense que je ne lui fasse pas confiance.
Dans tous les cas lorsqu'il revient, il est totalement jovial. Encore plus qu'avant. Je lui offre le même sourire en attrapant mon verre « Merci mon chou » souriais-je en lui lançant un coup d'oeil. Je remarque bien clairement ses pupilles dilatées et me doute fortement qu'il a prit quelque chose d'illégal, mais je ne dit rien. Je lui ai promis de ne jamais parler par de la drogue, je ne le ferais donc pas. Même si je le trouve bien malsain de le faire presque devant moi. Enfin, peu importe.
Je prends une longue gorgé de ma bière puis se recule contre le dossier du canapé. « Tu veux pas sortir sur la terrasse?» lui demandais-je après quelques instants de silences « Y a un peu trop de bruit et on sera plus au calme dehors » je lui souris doucement. Et au moins ça nous permettra de changer un peu d'air ce qui ne sera surement pas plus mal que ça.
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nathan ∞ daniel
Cette prise lui avait donné un sacré coup de pêche, et il ne regrettait pas cette visite dans la salle de bain, aussi furtive soit-elle. Crash n’avait jamais été celui qui l’avait influencé, bien au contraire. Il ne l’avait jamais poussé à se mettre à la consommation de drogues aussi fortes. La curiosité avait attiré Daniel dans ce piège, et il était maintenant incapable de s’en sortir. Mais cette prison était divine, si bien qu’il ne voulait plus jamais la quitter, malgré les conséquences désastreuses qu’elle pouvait engendrer. Il était aveuglé par ce désir de quitter la Terre l’espace de quelques heures, et ce soir, il devenait quelqu’un de différent, de confiant. L’américain avait perdu cette facette de sa personnalité depuis son agression quelques semaines plus tôt, et il n’avait plus envie de croire qu’il était quelqu’un de bien ou d’intelligent. Le fait que Nathan lui porte autant d’affection était important pour lui, bien plus que la drogue d’ailleurs. Mais même cet amour ne compensait pas ce mal-être. Il avait besoin de plus, beaucoup plus.
Une fois sortit de la salle de bain, Daniel revint s’installer dans le canapé à côté de Nathan et lui tendit son verre. Il remarqua son regard insistant et détourna immédiatement les yeux pour ne pas se sentir mal à l’aise. Mieux valait ne pas aggraver la situation. L’américain se disait alors que ce n’était probablement pas une bonne idée de se défoncer ce soir, mais le sujet ne serait pas abordé, alors à quoi bon s’en empêcher. Le beau brun lui proposa de sortir. Danny hocha alors la tête et attrapa son propre gobelet avant de se lever. « Ok, allons-y. » Il amena le fauteuil roulant près de son copain, le laissa s’installer et passa devant pour lui frayer un chemin jusqu’à la terrasse. Il ouvrit la baie vitrée, laissa passer l’anglais, et sortit à son tour avant de refermer derrière lui. Il est clair que l’air était plus respirable à l’extérieur. Quelques personnes étaient là, un peu plus loin, fumaient et discutaient gaiement. Daniel profita du moment pour sortir son paquet de cigarettes et en alluma une calée entre ses lèvres. Il sentait les effets de la cocaïne se propager dans son système. Il se sentait aussi vif qu’une pile électrique, et ne pouvait s’empêcher de gesticuler sur place, comme s’il était prit d’un coup de froid.
Il prit une longue bouffée de nicotine et recracha la fumée vers le ciel, un sourire béat flottant sur ses lèvres. Il reporta ensuite son attention sur Nathan. Un léger silence s’était installé entre eux, mais rien de gênant aux yeux de l’américain. Il s’approcha du garçon, et lui caressa doucement les cheveux. « Je suis content que tu sois là. » Il se pencha légèrement en avant et déposa un baiser sur son front. « Et la prochaine fois que je vois des mecs t’emmerder comme ça, crois moi qu’ils vont s’en souvenir. » Il lui adressa un léger clin d’œil, et tira une autre bouffée de sa cigarette avant de s’asseoir sur une chaise posée sur la terrasse, et la tira pour se retrouver face à son amant. « Je me demandais un truc… tu serais toujours partant pour aller à Tokyo avec moi un de ces quatre ? » Il esquissa un léger sourire et haussa les épaules. « J’aimerais vraiment y retourner, mais pas sans toi. »
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Nathan & Daniel
La drogue, l'addiction, le besoin de se shooter. Je déteste cette partie de Daniel plus au tout au monde. J'aimerais tellement réussir à trouver une façon de lui redonner raison, mais je ne peux pas. Je ne suis pas la bonne personne, je ne suis pas celle qui est là pour lui faire une leçon de morale. Bien au contraire. Je suis celle qui doit le soutenir, celle qui doit être là pour lui. Et puis je l'aime, merde. Et cet amour vois bien au-delà de cette addiction. Il ignore le côté junki de Daniel, pense que ce n'est qu'une simple passe et qu'il s'en sortira de lui-même. Cet amour est naïf. Pour lui, tout est parfait, tout est rose. Il ne voit que le positif même dans les recoins négatifs. Donc je ne dis rien, je ne veux que de Daniel s'énerve. Je sais qu'il en est capable et je ne veux pas réveiller la colère qui sommeil en lui. Même si cette colère ne s'est encore jamais tourner contre moi, je crains le jour à ça ne se fasse.
Ainsi donc, j'agis naturellement. Je ne veux pas qu'il soit mal à l'aise alors j'essaie de reprendre une discussion légère. Je ne lui demande pas où il était, mais plutôt s'il ne veut pas sortir sur la terrasse. Il accepte, se lève et gare mon fauteuil roulant de manière à ce qu'il soit plus accessible pour moi. Je me hisse dessus, pose mes pieds un par un sur les reposes pieds puis le suis. Il nous fraye un chemin à travers les gens et nous nous retrouvons finalement à l'air libre. Quelque fumeurs s'y trouvent, mais au moins nous ne sommes plus coincé dedans comme avant. Et c'est tant mieux. Nous nous approchons du petit muret contre lequel Daniel s'adosse avant de sortir lui-même une cigarette. En silence, je prends une gorgé de ma bière. Le silence qui s'est installé entre nous à quelque chose d'agréable. Ce n'est pas le genre de silence que nous avons déjà vécu tous les deux, mais plutôt le genre où on profite simplement du fait de ne plus avoir de bruit environnant.
Et pourtant, c'est Daniel qui le brise en premier, ce silence. Il s'approche de moi et, me caressant les cheveux, me dit être content que sois là. Je ferme un instant les yeux en sentant ses lèvres se poser sur mon front et me laisse aller quelques instants contre lui. J'hoche lentement la tête lorsqu'il me dit que devrait sans hésiter l'informer si des gens venait à m'embêter à nouveau. Je soupire et baisse le regard « Je veux bien mais tu …. tu ne seras pas toujours là pour m'aider » soufflais-je en posant une main sur son torse « Je veux dire.... il se pourrait très bien que tu sois occupé et carrément à l'autre bout de la ville si des gens m'emmerde » j'hausse les épaules « Mais je ne manquerais pas de t'informer » reprenais-je en levant le regard sur lui « Promis » je lui offre un sourire tout ce qu'il y a de plus sincère.
Il me demande ensuite si sa proposition d'aller à Tokyo avec moi tenait toujours. J'arque un sourcil et sent mon cœur se gonflé de fierté lorsqu'il précise avoir réellement envie d'y retourner mais pas sans moi. Je lui souris doucement « Eh bien écoute … ouais. Ouais, je suis carrément partant» souriais-je « ça peut être marrant et … intéressant » bien que dans le fond j'ai réellement peur de partir comme ça. Ça fait 2 ans que je n'ai plus voyager et le dernier grand voyage que j'ai entrepris c'était le trajet Heathrow -Brisbane. Enfin, si Daniel est avec moi ça ne peut que bien se passer, non? Je souhaite y croire.
Nous n'avons, pourtant, pas le temps de dire ou faire quoique ce soit, que j’aperçois Jeremy et Anthony qui, contournant la piscine, arrivent droit sur nous. A leur démarche et leur sourire débile, je remarque sans problèmes qu'ils ont un taux d'alcoolémie encore plus fort qu'avant dans le sang. Je détourne le regard en mode 'j'te vois pas, tu me vois pas' et ça fonctionne plutôt bien. Du moins, c'est ce que je crois. Car, en passant à côté de nous, Jeremy trébuche. Et la suite est un enchainement de catastrophes, tout simplement.
Déjà, il renverse sa bière sur moi, mais je ne le remarque, trop occupé à essayer de trouver un appui lorsque lui-même se rattrape à moi pour ne pas tomber. Mais, n'ayant vraiment pas un bon équilibre, il ne parvient pas à se redresser et, ne me lâchant sous aucun prétexte, m'entraine donc dans sa chute. Mon fauteuil, lui, se barre, étant donné que je n'avais pas mit mes freins. Lentement, à cause de la légère déclinaison, il roule en arrière et comme personne n'est assez vif d'esprit pour le rattraper, il s'approche dangereusement de la piscine, s'arrête un instant devant puis, comme pousser par un fantôme, s'incline vers l'arrière et, après un 'plouf', y tombe et coule dans le fond.
Ayant vu tout ça, impuissant car maintenu au sol par Jeremy qui n'a pas trouvé le moyen de se relever, je fini par le frapper plus que je ne le repousse «T'es vraiment trop con putain » l'insultais-je en essayant de trouver un quelconque moyen de me dégager de son emprise.
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nathan ∞ daniel
Nathan était compréhensif, ou du moins préférait ne pas aborder le sujet, alors que les détails sautaient aux yeux. Le plus gros des imbéciles auraient remarqué que Daniel n’était pas l’homme le plus sain au monde. Les marques, les signes évidents, ses sautes d’humeur… tous ces symptômes prouvaient clairement que l’américain se défonçait au moins une fois par jour. A long terme, il savait que ça deviendrait dangereux et qu’il jouerait avec sa vie. Mais c’était un détail dont il ne préférait pas se soucier, et continuait de se mettre en danger sans songer une seule seconde aux conséquences. Vivre au jour le jour était sa philosophie désormais. Cependant, il n’oubliait pas certaines choses, surtout lorsque ça concernait son copain. Il y a longtemps, il lui avait proposé de partir au Japon avec lui. Danny décida de remettre le sujet sur le tapis, et fut ravi de constater que Nathan n’était pas contre cette idée. Un large sourire prit place sur le visage de l’américain, alors qu’il se projetait déjà dans l’avenir pour imaginer ce super séjour. Ils pourraient changer d’air pour commencer, c’était déjà pas mal. Et ensuite, le simple fait qu’ils passent leurs vacances chez les parents de Daniel rendait ce dernier surexcité. Ils ne s’étaient pas vus depuis un moment encore, mais s’ils voyaient leur fils dans cet état, les choses seraient compliquées… Il y réfléchirait plus tard.
Daniel termina le contenu de son gobelet d’une traite et le posa par terre. Mais en quelques secondes, ce fut le chaos total. L’autre imbécile de tout à l’heure créa un enchaînement d’évènements. Le fauteuil de Nathan tomba dans la piscine, l’ivrogne était affalé sur le garçon… L’américain se leva d’un bond, et n’attendit pas une seconde de plus pour tirer l’autre par le col et le projeter en arrière. Son premier réflexe fut de se précipiter sur Nathan pour le redresser, mort d’inquiétude. « Bébé ça va ?! Il t’a fait mal ?! » Il commença à regarder son copain en détail, le cœur battant à tout rompre. C’était la colère. Doublée par la cocaïne, elle était inévitable. Son regard se métamorphosa, ses dents se serrèrent, et ses mains se mirent à trembler. Il se releva lentement, et tourna sur lui-même pour regarder le fautif, qui riait aux éclats de sa connerie. Crash avait été témoin de la scène, et arriva en quatrième vitesse pour s’accroupir près de Nathan et poser une main dans son dos. « Eh salut. Crash, enchanté. » Pendant ce temps, Daniel avançait vers sa future victime, et il perdit son calme en une fraction de secondes.
Il immobilisa l’homme au sol s’asseyant à califourchon sur son torse et commença à rouer son visage de coups. Des filles poussèrent un cri bref, alors que d’autres acclamaient haut et fort qu’une bagarre avait lieu. Mais plus les secondes s’écoulaient, plus le silence se fit. On entendait bientôt plus que le craquement des os sous les phalanges de Danny, son souffle saccadé… Après un moment, il s’arrêta, et admira le massacre sur le visage du garçon. Il l’attrapa par les cheveux et souleva légèrement sa tête du sol. « Pourquoi tu ne m’as pas écouté quand je t'ai dis de lui foutre la paix putain ?!!! » Il le lâcha brutalement et se releva pour se diriger vers une fille plus loin. Elle recula d’un pas, et il lui arracha sa bouteille de bière des mains. Crash se redressa légèrement, comme prêt à courir. La bouteille éclata contre le muret, et l’américain empoigna le tesson en revenant vers sa victime. Ses yeux étaient fous, il ne voyait plus que ce qu’il avait l’intention de faire, la leçon qu’il était sur le point de lui donner. Un garçon plus loin menaça d’appeler la police et sortit son portable pour composer le numéro. Daniel ne l’écoutait pas. Il s’approchait encore. « Je vais te faire gueuler sale fils de pute ! » Le dealer lâcha Nathan et se rua sur le junkie pour lui immobiliser les bras. Il le fit reculer. « Arrête, Dan, stop, eh… arrête, regarde moi… s’teplaît arrête… » Daniel se débattait, les dents toujours serrées, mais le dealer le tenait trop fermement pour le laisser partir. L'américain était obnubilé par la vision de cet homme mutilé allongé sur le sol, avec l’infime conviction de lui planter les débris de verre dans le crâne.
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Nathan & Daniel
La simple idée de partir au Japon avec mon copain m'enchante plus que de raison. Je sais que ce ne sera pas facile de voyager avec moi, que bien souvent je serais plus un boulet qu'autre chose, mais je pense bien que Daniel n'agit pas sur un coup de tête. Et quand bien même, je ne pense pas qu'on partira la semaine prochaine. Si bien que ça nous laissera pas mal de temps de tout organiser. Malheureusement, je ne peux rien ajouter de plus car la suite est un enchainement de catastrophes.
Jeremy qui me trébuche, me tombe dessus et m'entraine dans sa chute, mon fauteuil qui se barre et tombe dans l'eau. Moi qui suit bien souvent pacifiste, je commence à m'énerver et lui ordonne de dégager. En vain. Ce con est vraiment trop débile et le taux d'alcoolémie qu'il a dans le sang fait qu'il ne contrôle pas ses mouvements. Il ne se contrôle plus et rigole comme un con, restant affalé sur lui et me coupant à moitié la respiration. Mais Daniel est celui qui réagit le plus vite. Il l'attrape par le col et le tire en arrière, me libérant de son poids. S'agenouillant ensuite à mes côtés, il m'aide à me redresser et j'hoche la tête lorsqu'il me demande si ça va. Je m'apprête à lui répondre qu'il y a eu plus de peur que de mal, mais je vois le regard de Daniel s'assombrir brusquement. Je l'observe me redresse et lui attrape le poignet « Da.... NON ! Arrête !» m'exclamais-je en le voyant se diriger vers l'homme. Installer à califourchon sur lui, il commence à le ruer de coups.
« DANNY ! Stop! Arrête! Je....» mon regard se porte vers le mec qui semble bien connaître mon copain. Crash, apparement. Je ne me demande pas d'où lui vient ce prénom ou si c'est plutôt un surnom -peut-être qu'il est simplement fan de Crash Bandicoot le jeu sur playstation?- mais hoche la tête «Salut » soufflais-je rapidement avant de reporter mon attention sur Daniel. Ayant délaissé l'homme qui est allongé, inerte, au sol, il s'est levé et, après avoir éclaté une bouteille contre le mur s'approche dangereusement de Jeremy « Putain, NON! Fait quelque chose » suppliais-je l'homme à mes côtés.
Celui se leva instantanément, se rua sur Daniel et lui immobilisa le bras qui tient la bouteille en verre. Avec une pression bien pensée et de plus en plus forte il parvient même à la lui faire lâcher. Ce Crash lui parle doucement, essaie de cette manière de le calmer mais rien n'y fait. Et moi je ne peux rien faire. Je peux juste rester assit là, adossé contre le mur, impuissant. J'aimerais tant rejoindre Daniel, le prendre dans mes bras et essayer de le calmer avec des mots doux ou un baiser. Je sais pas, j'improviserais.
Du coin de l’œil, je vois Paul et Jane plonger dans la piscine et en ressortir avec mon fauteuil. Je leur lance un coup d’œil et un sourire reconnaissant avant de ramper en leur direction. Je m'accroche aux accoudoirs et, avec leur aide, parvient à me hisser sur le siège. Mais, au moment où j'attrape ma jambe gauche pour la placer sur le repose pieds, j'entends un grand cri avant de voir Anthony sauter littéralement sur Daniel. Tous les deux tombent à la renverse. Effet de douleur ou de surprise, je ne sais pas, mais mon copain met un certain temps avant de réagir. Temps pendant lequel Anthony lui envoie son poing dans la figure, visant principalement la mâchoire mais aussi l’œil et l'arcade. Je voyais déjà mon amant inconscient au sol lorsqu'il se ressaisit. Attrapant Anthony par les épaules, il l'envoie rouler sur le côté puis s'installe sur lui et lui enserre le cou en vociférant des menaces. Anthony panique, se débat et commence à suffoquer.
«Daniel, Arrête! » hurlais-je en m'approchant. Je lui empoigne un bras et essaie de tirer pour lui faire lâcher prise «Lâche le, merde » je lance un coup d’œil à mon amant avant de grimacer et soupirer. Je sers le poing de ma main droite et, me redressant légèrement, l'envoie dans le nez de mon amant. Je réprime un cri de douleur et secoue ma main.
Ça fait un mal de chien, mais au moins Daniel a lâché Anthony qui se tourne à quatre pattes pour reprendre son souffle. Je ne lui accorde aucune attention et porte mon regard sur mon copain «On Rentre. MAINTENANT! » disais-je, énervé, sur un ton sec. Je fusille Daniel du regard lorsqu'il ouvre la bouche pour dire quelque chose et désigne la porte d'entré « Allez vient.»
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nathan ∞ daniel
Daniel était incontrôlable, transformé en une bête sauvage et dangereuse. Ces types avaient dépassé les bornes et il avait bien l’intention de leur faire payer le prix de leur erreur. Il était aveuglé par la colère, et la simple idée de le réduire en miettes lui faisait un bien fou. Il se marrait, il osait rire après ce qu’il venait de faire et l’avertissement de Danny. Dans ce cas, il n’avait que ce qu’il méritait. Il avait sentit son nez se briser sous la force de son poing, du sang s’écoulait de ses narines et de sa bouche. C’était un spectacle incomparable, divin et presque jouissif. Mais il n’en avait pas eu assez. L’américain avait promit de le castrer dans le cas où il dépasserait les bornes, et c’était bien ce qu’il avait l’intention de faire. Le tesson était l’instrument parfait pour ce genre d’opération. Cependant, il n’eut pas l’opportunité de mettre ses menaces à exécution : Crash se jeta sur lui et essaya de le raisonner en lui parlant calmement. Aveuglé par toute cette haine, Daniel ne le remarquait pas, et essayait de se défaire de son étreinte. Il lâcha pourtant la bouteille, et reprenait son calme petit à petit. Le dealer semblait déterminé à le faire changer d’avis, et répétait ces mots inlassablement. Détends toi Danny, tout va bien se passer, il ne recommencera plus… Il lâcha un long soupir tremblant, et laissa ses bras retomber le long de son corps en fermant les yeux. Crash, persuadé qu’il avait réussit, lâcha son ami mais resta sur ses gardes, dans le cas où il faudrait l’arrêter une seconde fois.
L’autre imbécile, encore indemne, se jeta sur Daniel et le projeta au sol pour venger son ami. Il frappa sans ménagement, et Crash tenta de le repousser en hurlant, mais ses efforts furent vains. Ce fut trop rapide pour l’américain, qui mit un certain temps avant de réagir. Ce n’était plus de la colère, mais de la rage animale pure et simple. Il parvint à pivoter et se retrouver en position de force. Là, ses mains enserrèrent la gorge de sa victime, et il serra le plus fort possible. Il était bien déterminé à ne plus le voir respirer, le voir étouffer pour de bon. « Je vais te tuer enfoiré… » grogna Daniel entre ses dents serrées. « Oh oui, je vais te tuer… essaye un peu de te débattre maintenant… » Le dealer n’osait plus rien faire, tétanisé face à la folie qui se matérialisait devant ses yeux. La panique se fit ressentir chez les autres invités, personne n’osait bouger, excepté Nathan. Il essaya, en vain, mais le junkie ne l’entendait pas. Jusqu’à ce qu’il se prenne un coup de poing dans le nez. D’abord sonné, il tomba en arrière, une main plaquée sur son visage. Il posa son regard sur l’anglais, les yeux exorbités. Il voulait partir, et l’ordonna même. Daniel était décontenancé, incapable de réfléchir posément. Tout le monde se calma enfin, des soupirs de soulagement s’échappèrent, et même Crash put souffler. Il n’osa pourtant pas s’approcher et resta en retrait. Le visage tuméfié, le nez en sang, Danny se releva lentement sans réaliser qu’il venait de se faire frapper par son copain. C’était pour son bien, il fallait qu’il arrête, qu’il écoute pour de bon. Et pourtant, ce n’était pas ce qu’une petite voix sinistre lui dictait. Le moment n’était pas bien choisi pour réagir, alors il se contenta de tourner les talons et de se diriger vers la sortie, les dents serrées derrière ses lèvres fermées.
Il marchait si vite qu’il sentit une crampe le prendre dans le mollet. La colère ne s’était pas estompée, au contraire, elle s’était aggravée. Une fois à l’extérieur devant son pick-up, Daniel se mit à faire les cent pas en évitant le regard de son copain. J’ai fait ça pour lui, je l’ai protégé, et voilà comment il me remercie… il… il n’a pas conscience de ce qu’il fait. Je fais tout ça parce que je l’aime, et il ne le voit pas… il n’est même pas reconnaissant…
Cette voix, cette folie, cette rage… elle le guidait. En une fraction de secondes, il se retourna vers Nathan et lui attrapa la mâchoire. Ses doigts se crispèrent violemment sur son visage. « Ne me frappe plus jamais ou je jure devant Dieu que je t’en colle une… » grogna-t-il en plongeant son regard d’aliéné dans le sien. « J’ai fais ça pour toi, et si jamais tu as le malheur de… plus jamais t’entends ?! » Il serra un peu plus fort avant de le lâcher et de reculer d’un pas. « Tu n’as pas conscience de ce que tu as fais… » Au loin, on entendait les sirènes de police se rapprocher.
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Nathan & Daniel
Je ne pensais pas que cette soirée se finirait comme ça. Je ne le voulais pas. J'espérais passer une soirée tranquille avec mon copain. Mais il fallait bien deux cons pour tout gâcher. Tout s'est passé très vite. Beaucoup trop vite. Daniel qui agresse un homme, le frappe jusqu'à l'inconscience, Crash qui finit par réussir à le calmer avant que le pote de l'autre ne lui saute dessus. Mon copain qui se fait frapper à nouveau mais qui réussi à reprendre la main. Trop violemment. Je suis sûr que si je l'avais laisser faire, il aurait tué Anthony. Celui-ci a beau être un con, il ne mérite pas la mort. Et personne ne réagit sur ce coup. Personne, sauf moi.
Je m'approche de mon copain, tente de le raisonner à la parole, mais rien n'y fait. Il est tellement obnubilé par la rage que la seule solution que trouve est de le frapper. Dans le nez. La douleur qu'il ressent à ce moment là a pour effet de le faire lâcher Anthony et le faire revenir sur terre. N'accordant pas même un regard au con à terre, je me tourne vers mon amant et lui ordonne vivement qu'on va rentrer. Il me regarde, ahuris puis se détourne et part. Je n'hésite pas longtemps et le suis aussi rapidement que je peux.
Arrivé dehors sur le trottoir je le vois faire les cent pas devant son pick up et m'approche lentement. Il est énervé, ça se voit. Je déglutis légèrement et m'immobilise devant lui. «Eh Dan, je ...» commençais-je, mais mon copain me coupe dans mes paroles. S'approchant vivement de moi, il m'empoigne brusquement le visage et sert violemment ses doigts sur ma mâchoire. J'écarquille les yeux, effrayé et me recule en espérant pouvoir m'éloigner de Daniel. Mais rien n'y fait, il me tient fermement sur place et commence à m'engueuler.
Il me dit que si je le frappe encore une fois il m'en collera une et que tout ce qu'il a fait là c'était pour moi. Je suis persuadé qu'il va me frapper. Que je vais réellement m'en récolter une. Mais Il fini tout de même par me lâcher en disant que je n'ai pas conscience de ce que j'ai fait. Je ferme un instant les yeux pour reprendre contenance puis lui attrape doucement le poignet. J'aurais pu l'engueuler à mon tour et lui cracher pas mal de choses déplaisante à la gueule mais je n'en fait rien.
«Et moi j'ai fait ça pour toi » disais-je calmement «Daniel. Daniel regarde moi et écoute moi » j'attends qu'il ait baissé le regard sur moi pour reprendre la parole « tu étais entrain de le tuer. Il a beau être con, même lui ne mérite pas la mort. Et tu ne mérites pas d'avoir à vivre avec ça sur ta conscience. Je ... » je me tais et me tourne vers le bout de la rue de laquelle nous parviennent les sirènes de police. « on y va, vient »
Je le relâche et me dirige vers la porte du pick up. Avec quelques difficulté je parviens à me hisser sur la place passagère et, pliant mon fauteuil, le fourre derrière sur la petite banquette arrière avant de fermer la porte. Le silence qui s'installe lorsque Daniel démarre est pesant. Je me triture nerveusement les doigts puis soupire et me tourne vers mon copain « Danny, tu ...tu devrais ralentir un peu » disais-je avec un coup d'oeil sur le tableau de bord. Je me tourne à nouveau vers la fenêtre et regarde le paysage à travers « Désolé...» soufflais-je finalement en pinçant les lèvres.