Seems like everything falls appart when I walk away from you
nathan ∞ daniel
Si Daniel avait été lui-même, il n’aurait jamais levé la main sur Nathan, c’était inconcevable. Mais il n’était plus ce garçon que tout le monde appréciait, gentil, diplomate et affectueux. Tout tournait autour du respect, de la soumission, il rêvait de voir le monde le craindre, car il était persuadé être au-dessus de tout. Personne ne pourrait jamais le devancer ou le soumettre à quoi que ce soit. Pas même Nathan. Il l’aimait d’un amour abusif, la possessivité qui s’en rattachait était maladive au point qu’il n’imaginait pas son copain lui tenir tête ou contredire tout ce qu’il pouvait estimer comme justifié. L’anglais avait tenté sa chance, mais en vain. Et bien qu’il essayait de le raisonner, Daniel ne voulait pas l’écouter. Il repensait à ces deux types et regrettait de ne pas avoir pu terminer son œuvre. Ils méritaient plus que ces quelques coups qu’ils avaient reçus. Il avait peur que la situation lui échappe, il devait avoir un contrôle sur tout, et en l’occurrence, sur Nathan. Ils ne pouvaient pas rester ici cependant, les sirènes se rapprochaient, et si jamais Daniel se retrouvait face aux forces de l’ordre, il risquait gros. Nathan l’avait comprit, et lui dit qu’il fallait partir. L’américain n’attendit pas une seconde de plus, et sortit son téléphone portable en contournant le pick-up. Lorsqu’il ouvrit la portière, son interlocuteur décrocha. « Ouais ? » « Crash, fous le camp. Les flics arrivent. » « Merde… ok, fais attention à toi. » Et ils raccrochèrent. Une fois derrière le volant et assuré que Nathan était installé, Danny démarra sans attendre. Il était hors de question que le dealer risque de se retrouver derrière les barreaux lui aussi. L’illégalité se lisait sur son visage, et sur celui de Daniel aussi. Sans compter le sang qui couvrait tout le bas de son visage. De la sueur perlait sur son front, il tremblait. Il ne pouvait pas le nier, il avait peur. Mais c’était si bon… Et si jamais il se faisait arrêter ? Il risquait gros.
Il ne respectait pas les limites de vitesse, c’était hors de question. S’ils le rattrapaient, il était foutu. Et pourtant il n’entendait plus rien, ils avaient dû s’arrêter à l’appartement pour constater les dégâts. Daniel savait que certains des invités le donneraient aux flics, qu’il recevrait de la visite d’ici quelques heures, mais il ne pouvait pas se retrouver en taule, pas maintenant. C’était trop tôt. Il fallait qu’il rentre chez lui et efface toutes les traces de ce qu’il avait pu faire dans le dos de la loi. Nathan tenta d’engager une conversation. « Tais-toi. Sérieusement, la ferme. » marmonna Danny sans quitter la route des yeux. Il jetait des coups d’œil dans le rétroviseur toutes les cinq secondes pour s’assurer que personne ne les suivait. Ses doigts se crispèrent sur le volant. « J’suis foutu putain… » Il se pinça les lèvres et prit une profonde inspiration avant d’afficher un sourire nerveux et malsain. « Les fils de pute… c’est de leur faute… putain je vais les buter… »
Après quelques minutes de trajet, Daniel se gara maladroitement devant son immeuble, et se pencha pour ouvrir la boite à gants. Il fouilla dans les moindres recoins pour s’assurer que rien ne s’y trouvait. Il soupira de soulagement et sortit de la voiture pour se diriger sans attendre vers la porte. Une fois dans son appartement, il courut dans sa chambre et souleva le matelas pour récupérer le coffret. Son héroïne, son matériel… tout s’y trouvait. Il se pinça les lèvres en l’ouvrant, et se sentit prit d’un vertige. Il n’avait pas le choix pourtant… Le souffle haletant, il alla dans la salle de bain et posa le coffret sur le bord du lavabo avant de fouiller dans la poche arrière de son jean et d’y sortir son sachet de cocaïne. Il l’ouvrit, et jeta le contenu dans les toilettes. Ce n’était plus le moment d’hésiter, il tira la chasse et regarda la poudre blanche se dissoudre et disparaître. Il tourna ensuite les talons et retourna dans la chambre pour ouvrir son armoire et balancer ses vêtements sur le sol. Là, au fond d’un tiroir se trouvait une arme à feu. On n’est jamais trop prudent. Il sortit le Glock et le regarda un moment avant de scruter la pièce du regard. Qu’allait-il pouvoir faire de ça… ?
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Nathan & Daniel
J'essaie de calmer Daniel mais je ne sais pas comment m'y prendre. Parler doucement? Lui montrer par des gestes qu'il devrait se calmer? Essayer de le raisonner avec des paroles? Aucune idée. Je n'ai jamais eu affaire à un Daniel aussi hors de lui et j'avoue qu'il me fait vraiment flipper sur ce coup. J'ai peur qu'il s'en prenne aussi à moi. Je sais qu'en temps normal il ne lèverait jamais la main sur moi. Mais là il ne se contrôle plus. Il n'est plus lui même et je ne sais pas de quoi il est capable dans ces cas là. J'essaie alors simplement de calmer le jeu jusqu'à entendre les sirènes de police qui s'approchent dangereusement de la maison de Paul. Je fini par lui ordonner de partir.
Et c'est ce qu'on fait. Le trajet se fait en silence, je tente d'engager la conversation mais Daniel me dit bien clairement de me la fermer. Je déglutis et pince les lèvres, ne réagissant pas d'avantage et le laissant gérer sa conduite, priant tout de même silencieusement qu'on ne se plante pas.
Il finit tout de même pas se garer devant son appartement et se penche vers moi. Je me recule et tressaute légèrement, mais au final il fouille simplement la boite à gant. Je le laisse faire puis l'observe sortir de la voiture et courir vers son appartement. J'attends quelques instants puis ouvre la porte et attrape mon fauteuil. Je me laisse glisser dessus, referme la porte et roule vers l'appartement. Je pousse doucement la porte et m'avance vers la chambre de mon amant.
En y entrant, je me fige brusquement. Il est là, devant moi, avec une arme à feu en main. Elle n'est pas pointé sur moi et il semble plus chercher quoi faire avec ça. Et pourtant, je ne suis vraiment pas rassurer. Je ne sais même pas comment réagir en ce moment même. Alors je laisse l’instinct jouer. « Daniel …?» l'interpellais-je doucement, hésitant « Je t'en supplie, calme toi » je m'avance lentement vers lui « Pose ça » reprenais-je en posant ma main sur celle qui tient le flingue « S'il te plait Daniel » le suppliais-je. Je relève mon regard sur lui puis tire légèrement sur son bras pour qu'il se penche vers moi.
Mon autre main vient se poser sur sa joue et je lui caresse doucement la pommette. « Laisse-moi te soigner un peu, tu veux bien?» demandais-je en effleurant sa lèvre avec mon pouce « Et respire, doucement, ok?» je fixe mon regard dans le sien.
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nathan ∞ daniel
Tout ce qui importait pour le moment était de se débarrasser de tout ce qui était susceptible de le faire plonger. En plus de la colère, Daniel était prit de panique, si bien qu’il n’arrivait plus à réfléchir posément. Il y avait tant de choses qui le trahissaient… D’abord la drogue, et cette arme. Crash lui avait donné il y a quelques temps, comme quoi il fallait se protéger au cas où certaines choses tourneraient mal. Mais cette arme n’était pas enregistrée. Tous ces petits détails pouvaient lui coûter gros. Il n’était pas prêt à se retrouver derrière les barreaux, il avait encore tant de choses à vivre… et ce n’était pas pour se retrouver enfermé avec des tueurs en série. Il n’était pas stupide, il savait que dans moins de 24 heures, la police ne tarderait pas à frapper à sa porte. Les deux imbéciles parleraient sûrement de lui, ainsi que les autres invités de la fête. S’ils venaient ici, il fallait que ce ne soit que pour agression, et non pas pour détention de stupéfiants. Les traces sur son corps étaient évidentes, il ne pourrait pas les dissimuler, et la simple idée que cette preuve soit à la vue de tous le rendait dingue.
Il cherchait un endroit où jeter son arme, mais c’était impossible, elle serait retrouvée quoi qu’il arrive. Nathan fit irruption dans la pièce, et tenta une nouvelle fois de le calmer. Cette fois-ci, Daniel ne protesta pas et le regarda même en essayant de se détendre. Après tout ce qui venait de se passer, il était toujours là et prêt à l’aider. Le junkie s’agenouilla devant son copain, et prit une profonde inspiration avant de poser son front sur les jambes du brun, les yeux fermés. Il laissa tomber l’arme sur le sol. « J’suis grave dans la merde bébé… » Il releva les yeux vers Nathan, et se pinça les lèvres en prenant sa main dans la sienne. Il esquissa un sourire nerveux. « S’ils viennent ici, ils vont me coffrer, tu comprends ? Il faut que je… faut que je trouve une solution. » Il se releva brusquement et se mit à faire les cents pas dans la chambre, les bras croisés sur son ventre. La cocaïne avait maintenant des effets négatifs. La paranoïa, la panique, l’angoisse… Il se gratta frénétiquement la nuque en regardant la fenêtre et se mit à ricaner. « Putain mais quel con ! » Il s’arrêta de marcher et prit une profonde inspiration. Il revint vers Nathan, s’accroupit devant lui et encadra son visage de ses mains. « Promets moi une chose bébé, juste une : si jamais… ça devait arriver, jure moi que tu ne leur diras rien. Tu ne sais rien, tu n’as jamais rien vu, tu n’es au courant de rien du tout. » Il lui caressa lentement la joue et esquissa un sourire triste. « Ok ? Je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit. » Il essuya sa bouche pleine de sang et se redressa en regardant de nouveau par la fenêtre. « Tu ferais bien de partir. Je ne veux pas qu’on te trouve ici. »
Son téléphone sonna. Il le sortit immédiatement de sa poche et le porta à son oreille. « Ouais ? » « Putain mec les flics sont là-bas, ils ont posé des questions à tout le monde. J’suis partis à temps mais ils ont ton nom. Faut que tu te barres d’ici ! » Daniel ferma les yeux et s’arrêta de respirer. C’était foutu. Il s’appuya contre le mur en regardant Nathan. « Pour aller où ? » « Yo, tu veux te retrouver en taule ?! Sérieux, barre-toi ! » Danny raccrocha sans lui laisser le temps de continuer, et laissa son téléphone tomber par terre. Il passa une main sur ses yeux. « Vas t’en… »
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Nathan & Daniel
Je ne suis pas d'accord comment Daniel a agit. Pas du tout même. Et pourtant je n'arrive pas à lui en vouloir. Je n'arriverais tout simplement à l'abandonner. Pas maintenant alors qu'il a le plus besoin de soutient. Le vois bien paniquer, désemparer, j'ai peur qu'il ne fasse quelque chose d’irréfléchi. Alors je reste avec lui. Je ne partirais pas. Jamais. Lorsqu'il vient s’agenouiller devant moi et poser son front sur mes jambes, je lui caresse les cheveux. Ça me brise le cœur de le voir aussi mal. Je ne sais même pas quoi dire. En faite, je crois qu'aucune parole ne pourrait aider en ce moment là. J'ai l'impression que tout ce que je dirais serait totalement déplacé, alors je ne dit rien, tout simplement. Je lui caresse les cheveux et la nuque, essayant de le calmer de cette manière.
Mais ça ne fonctionne pas. Après qu'il m'ait dit que s'ils le trouvaient ici ils le coffriraient, il se lève. Marchant de long en large, les bras croisés devant son ventre, montrant bien clairement son malaise, il essaie en vain de trouver une solution. Je le suis du regard, l'observe s'agenouiller à nouveau devant moi. Il me fait promettre de ne rien dire aux flic, que je n'ai vu, rien entendu. Rien du tout. En gros que j'étais au mauvais endroit au mauvais moment. J'hoche rapidement la tête « Je ne dirais rien. Je te le promet » disais-je en posant une main sur celle de mon amant. Lorsque celui-ci, pourtant, me demande de partir je me redresse et secoue la tête « Non. Non, non, non. Tu peux me demander tout sauf ça ! Jamais je ne t'abandonnerais. Jamais, tu m'entends. Je ...»
Je suis coupé dans mes paroles par le téléphone de mon amant. Je l'observe se redresser en décrochant. Je le suis du regard et sens mon visage se décomposer au fur et mesure que j'écoute mon amant. Partir? Partir où? Pourquoi? Je m'approche de lui lorsqu'il raccroche. Son portable lui tombe des mains et il me redemande de partir. Je secoue la tête «Non, n'y penses même pas. Daniel, qu'est-ce qu'il y a?» je le fixe « hein? Dit moi ce qu'il ...»
Je me tourne vivement vers la porte d'entrée lorsqu'on sonne et frappe vivement. Un mec hurle qu'ils viennent de la police et qu'on doit leur ouvrir. Je regarde Daniel, paniqué puis entends les trois chiens commencer à aboyer vivement. Je prends une grande inspiration « Putain ... » les mains tremblantes, je tourne mon fauteuil puis regarde mon amant « Tu … on fait quoi?» Je le vois se résigner. Les épaules s’affaissant légèrement vers l'avant, je le vois qui se dirige vers la porte « Daniel … !» j'aimerais tant le retenir mais je sais bien que ce n'est pas possible. « Attends »
Je le dépasse rapidement et sort de la chambre. J'ai la présence d'esprit d’appeler les chiens pour les enfermer dans le salon. Je ferme la porte puis me tourne vers Daniel. Je sais que Mike, Freddy et Jason sont très très attaché à mon copain et qu'ils n'hésiteraient pas à littéralement bouffer les flic s'ils s'approchent de leur maître. Et s'ils font ça, ils ne resterons pas longtemps en vie et ça Daniel tout comme moi ne le supporteront pas.
Je prends une profonde inspiration et me tourne finalement vers copain. J'hoche une fois la tête pour lui signifier que tout est bon.
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nathan ∞ daniel
C’était fini, il n’y avait plus rien à faire. Crash avait essayé de le prévenir, trouver une solution, mais il était tout aussi impuissant. Bizarrement, Daniel pensait à la sécurité du dealer, en espérant qu’il ne craigne rien le temps que tout s’arrange. Il n’était pas stupide et saurait se faire discret jusqu’à ce que ça se tasse. Danny aurait aimé avoir cette même présence d’esprit, sauf qu’il était plus guidé par son impulsivité que par une quelconque sagesse. Et Nathan était témoin de tout ça, de ce retournement de situation, de cette catastrophe qui grossissait à vue d’œil. Il avait promit de ne jamais rien dire. C’était déjà ça, Daniel se sentait plus léger à l’idée que son petit ami ne serait pas impliqué dans cette affaire. Mais maintenant il fallait se dépêcher d’agir, essayer d’estomper la gravité de la chose à son maximum avant d’arriver au point de non-retour.
Il n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit que quelqu’un frappa à la porte. Les chiens se mirent à aboyer, et le cœur de l’américain s’emballa aussi sec. Il fallait qu’il soit rapide, sinon ils entreraient par la force. Il se pencha pour attraper l’arme à feu et se dirigea vers le couloir, ignorant totalement les appels de Nathan. Il passa par la salle de bain, ouvrit le coffret et jeta l’héroïne dans les toilettes, le cœur lourd. Il allait devoir se passer de tout ça pendant un très long moment… Il prit la seringue, alla dans le salon et ouvrit la fenêtre. C’est tout ce qu’il pouvait faire pour l’instant. Il jeta le matériel et l’arme, qui tombèrent dans un buisson. Au moins, ils ne le trouveraient pas dans son appartement. Il ferma la fenêtre, et se dirigea vers la porte d’entrée. Nathan ferma la porte du salon, histoire que les animaux ne sortent pas. C’était bien mieux comme ça. L’américain se tourna vers son copain, et le regarda quelques secondes en silence, avant de lui adresser un sourire triste. Il tiendrait parole et ne dirait rien, c’était certain. Tout ce qui importait au junkie pour l’instant était qu’il ne risque rien. Le reste, il s’en fichait. Alors, il se décida.
Lorsqu’il ouvrit la porte, trois agents apparurent dans son champ de vision. « Daniel Rainey ? » L’intéressé les regarda un instant, avant d’hocher lentement la tête. Ils entrèrent sans demander, et l’un d’eux attrapa Danny par le bras. « On nous a signalé une agression dont vous seriez l’auteur. » Le junkie ne répondit pas et regarda ailleurs, les dents serrées. N’importe quel imbécile saurait sans qu’il n’ouvre la bouche. Le sang sur son visage, les hématomes… L’agent soupira et se mit face au junkie en plantant son regard sombre dans le sien. « Facilite nous la tâche fiston. C’est la vérité ? » Daniel déglutit difficilement. « Ouais. » L’autre homme dans son dos sortit des menottes, et les attacha aux poignets de l’américain, qui ne montra aucune résistance. A quoi bon, il était foutu. Le flic lui attrapa le visage et l’observa avec attention, avant de pointer sa lampe torche sur ses yeux. Il le fouilla, tâtant son corps jusqu’à s’attarder sur son bras, où il pointa la lumière sur l’articulation. Un soupir lui échappa. « Ca n’arrange pas ton cas… » Des larmes embuèrent les yeux du junkie, qui baissa la tête vers ses chaussures. « Si je fouille ton appartement, est-ce que je vais trouver quelque chose ? » Assez fier de lui, Danny secoua lentement la tête. « Non m’sieur. » Evidemment, ses paroles ne valaient rien, et le troisième agent disparut dans le couloir pour aller dans la chambre. Le premier, toujours face à Daniel, tourna la tête vers Nathan et l’observa un moment. « Il n’a rien fait. » rétorqua l’américain du tac au tac en regardant le flic. Mais ce dernier resta silencieux, et ne lâcha pas l’anglais du regard. Soudain prit de panique, le junkie regarda son copain à son tour, puis l’agent, avant de s’avancer d’un pas, retenu par l’autre dans son dos. « J’ai dis : il n’a rien fait. Vous allez le laisser tranquille hein ? » « Gale, emmène le au poste, je reste avec monsieur. » « Non, attendez, attendez… » Daniel essayait de retenir l’autre agent qui le dirigeait vers la porte. Les dents serrées, les yeux emplis de détresse, il forçait sur ses jambes mais ne pouvait pas lutter contre la force de l’autorité. « Laissez le tranquille, vous m’entendez ?!! Attendez !! » Mais il ne put en dire davantage qu’il fut déjà hors de l’appartement, traîné par le représentant de la loi. Tout allait beaucoup trop vite… En quelques secondes, il se retrouva à l’arrière de la voiture, l’agent derrière le volant. Daniel regardait par la fenêtre en direction de l’immeuble, le cœur battant à tout rompre. « Je… » « Tais-toi. » répliqua le flic aussi sec. Il n’avait pas eu le temps de lui dire au revoir. Il n’avait pas eu le temps de lui dire qu’il l’aimait.
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Nathan & Daniel
Jamais, oh non jamais je n'aurais pensé que cette soirée se finirait de cette manière. Je n'ai eu qu'une seule fois affaire à la police mais pour un délis qui n'en voulait pas la peine. Ils m'ont directement relâché au bout d'une heure. Et là je vois mon copain se faire embarquer sous mes yeux. Je suis resté en retrait tout le temps, je l'ai observé, les larmes au yeux, la panique me prenant aux tripes. Dans ma tête se sont bousculé de très nombreuses questions. Beaucoup trop nombreuse pour en connaître les réponses. Lorsqu'il remarque qu'un des agents me regarde un peu trop intensivement, il panique pour moi, leur dit que je n'ai rien à voir là-dedans et les supplis presque de ne rien me faire. Je regarde mon amant, le fixe et secoue doucement la tête « Ne t'en fais pas pour moi Daniel » je me redresse lorsque le policier le tire derrière lui « ça va aller ! Je ...» la porte d'entré se referme vivement sur lui, me laissant seul avec l'agent.
Celui-ci commence à me parler, mais je ne l'écoute pas. Je n'arrive pas à me concentré sur ses paroles. Je sais qu'il s'énerve sur moi mais je ne parviens pas à dire ne serait-ce qu'un seul petit mot. Au final, il abandonne, me dit qu'il repassera demain et pars. Je m'avance vers la porte d'entrée et la ferme à clef. Le front posé contre le bois, je ferme les yeux et sers ma main sur la poignée. Je soupire et déglutis, me redressant en entendant le jappement de Freddy. Je prends une profonde inspiration et me tourne vers le salon. Les chiens sont entrain de gratter à la porte, sans doute aussi entrain de paniquer.
Je pince les lèvres et roule doucement vers la porte. Abaissant la clanche, je l'ouvre. Les chiens sortent rapidement dans le couloir et reniflent partout, sans doute à la recherche de leur maître. Les voir là, comme ça, me fend le cœur. Je regarde autour de moi, l'appartement de mon amant me semblant beaucoup trop vide d'un coup. Au final, je retourne dans la chambre de Daniel, me gare à coté de son lit et me hisse dessus. J'enlève mes chaussures et me blottit ensuite sous la couverture. Et lorsque Jason et Freddy sautent sur le lit pour se coucher à mes cotés, je les laisse faire et éclate en sanglots, me blottissant contre le rottweiler.
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