« Oh, mais ça a l'air vraiment d'être la parfaite occasion du coup. Direct à la maison. Je croise les doigts, Jax. » Oui, c'était exactement ce qu'il voulait, ne pas s'éloigner de Brisbane. Il avait envie que la première année à l'école de Virgil se passe bien. Et puis, ces derniers temps, il y avait beaucoup d'autres choses qui faisait qu'il n'avait pas envie de s'éloigner de Brisbane. Il avait retrouvé Mia et il voulait vraiment profiter de cette complicité naissante avec la jeune femme. Et puis, il y avait Niamh. Il étai hors de question qu'il parte maintenant loin d'elle. Quelques jours à la rigueur, une semaine ou deux aussi mais certainement pas plus longtemps.
Il s'occupa alors des pizza avant de se faire attaquer par le chat. Il n'avait pas spécialement mal mais il avait juste envie de profiter de la situation pour obtenir quelques petits bisous de la part de la demoiselle. « Dans ce cas ... Si le devoir m'appelle ! » Elle se redressa et il ne pu s'empêcher de sourire. Elle s'approcha de lui pour l'embrasser et il passa sa main dans le dos de la demoiselle pour lui prodiguer des caresses. Elle finit par se retirer un peu de lui, tout en restant contre lui. Il aimait la douceur de sa peau sur la sienne. « Est-ce que ma drama queen va un peu mieux ? » Jax regarda alors sa main. Il n'y avait presque plus de marques. Il haussa les épaules. « Ou dois-je user d'autres stratégies pour te maintenir en vie ? » Elle le tentait et il ne pouvait absolument pas résister à son sourire. «Si tu veux que je reste dans ce monde à tes côtés, je ne pense pas que cela suffise. Je me sens partir, adieu » Il se laissa tomber sur le coussin, les yeux fermés. Il était vraiment nul pour jouer la comédie mais il s'en fichait pas mal pour le coup.
« Si tu veux que je reste dans ce monde à tes côtés, je ne pense pas que cela suffise. Je me sens partir, adieu » Et il se laissa tomber sur le coussin, les yeux fermés. Une vrai drama queen pas vraiment doué pour la comédie mais il parvenait à la sortir de ses pensées noires. Il parvenait à la faire sourire, à la faire rire, à la faire profiter de la vie, de ce instant. Un instant où ils se découvraient de manière plus intime, plus pudique. Un instant privé. Hors du temps. Un rire s'échappa et elle le couvrit alors d'une ribambelle de baisers sur ses lèvres, sur sa joue, dans son cou et elle fit en sorte que ses baisers descendent sur son épaule, suivant une ligne imaginaire. Et, ses baisers glissaient sur cette peau encore inconnue. Ses mains accompagnaient ses baisers, avec quelques secondes de décalage pour s'assurer que ses baisers suivaient la bonne route. Elle se glissa alors sous la couverture d'un geste ample du bras. Elle disparaissait sous les draps. « Tiens le coup, j'y suis presque ...», dit-elle sur le ton de la plaisanterie alors qu'elle était déjà témoin de quelques réactions parfaitement humaines sur le corps de son géant. Et c'est dans un éclat de rire que les choses ont suivi leur court. Elle s'occupait de ce symbole de virilité tout en plongeant son regard dans le sien quand il s'était redressé, comme pour vérifier qu'elle lui offrait vraiment ce petit instant hors du temps.
Un instant complice. Il avait dit que les pizzas arrivaient dans trente minutes, ils avaient le temps pour cet instant de complicité. Elle prenait le temps, par ailleurs, aucunement envie de se séparer de celui qui parvenait à rendre ses journées moins ternes, celui qui lui redonnait confiance aux rencontres, aux hommes, aux histoires d'amour même. Elle remonta à la surface tout en se mouvant contre le corps de son géant, pour venir conquérir ses lèvres une nouvelle fois. « J'suis peut-être pas médecin mais tu m'as l'air bel et bien en vie.», souffla-t-elle contre la peau de son cou dans lequelle elle déposait de nouveaux baisers. « Shh. Laisse-moi faire. » ajouta-t-elle alors qu'il voulait la renverser sur le dos. Non. Elle allait lui offrir ce moment à son géant et c'est ainsi qu'elle disparut de nouveau sous ces draps pendant plusieurs minutes, longues minutes. Appréciant cet instant de complicité, cet instant oú les âmes se lient pour un court instant, où le corps flotte.
La joue posée sur son torse, elle se laissait bercer par ce coeur qui battait un peu plus fort, un peu plus vite. « Je vais enfiler quelque chose vite fait bien fait avant qu'on sonne. » Et elle tourna la tête de telle sorte que son menton venait se poser sur son torse, les mains posées à plat de part et d'autre. Le regard rivé sur Jax, elle avait le sentiment que tout était un peu trop beau pour être vrai. « Tu me suis ? »
Elle semblait bien comprendre ce qu'il désirait et elle ne se fit pas prier pour continuer ss baisers partout sur son corps. Il ne pouvait s'empêcher de frisonner lorsqu'elle commença à faire parcourir ses doigts fins sur chaque partie de son corps précédant sa bouche. Il ne bougeait pas mais il était pleinement conscient, il profitait de cet instant et chacun de ses sens était en ébullition et cela se voyait sur son anatomie. Lorsqu'elle se glissa sous la couverture, un sourire se forma sur le visage du jeune homme. Elle continuait sa descente et plus elle s'approchait de son membre et plus sa respiration se faisait difficile. « Tiens le coup, j'y suis presque ... » Il sentit alors sa main se posa au bon endroit et cela fit battre son cœur encore plus fort. Il ne pu s'empêcher de laisser échapper quelques soupirs de plaisir au fur et à mesure qu'elle continuait. Il fini par relever un peu la couverture pour la regarder pour plonger son regard dans le sien. Elle savait y faire, il n'y avait pas de doute pour sa part et bizarrement, sa faim était totalement passée. Il espérait juste que le livreur ne se pointerait pas avec plusieurs minutes d'avance. Il ne voulait que ce moment de complicité intime soit soupé en plein élan. Elle revint plus prêt de lui. « J'suis peut-être pas médecin mais tu m'as l'air bel et bien en vie. » Il se redressa pour la faire basculer sur le dos et prendre les choses en main mais elle ne semblait pas de cet avis. « Shh. Laisse-moi faire. » Il n'était absolument pas contre se laisser faire et lorsqu'elle disparu de nouveau de son champ de vision, il ferma à nouveau les yeux jusqu'à atteindre le nirvana encore une fois. Lorsqu'elle vint se poser contre lui, il resserra son étreinte autour d'elle cherchant à reprendre son souffle et à calmer son cœur qui battait à tout rompre. « Je vais enfiler quelque chose vite fait bien fait avant qu'on sonne. » Ah oui, les pizzas, il avait presque oublié. « Tu me suis ? » Il n'avait pas spécialement envie de sortir du lit, de rompre cette proximité avec la demoiselle mais il avait une certitude, cela allait recommencer bientôt. « Tu me laisse reprendre un peu mon souffle avant ? » Il s'approcha pour déposer un baiser sur son front. Il avait besoin encore de quelques minutes jusqu'à ce qu'enfin, son cœur ait retrouvé un rythme normal. Il se redressa alors pour sortir du lit en compagnie de la jeune femme. Il attrapa son caleçon pour l'enfiler mais c'est tout. Il n'avait pas l'intention de remettre son pantalon ou sa chemise. On sonna à la porte.
« Tu me laisse reprendre un peu mon souffle avant ? » « Tout ce que tu voudras.», et il s'approcha pour déposer un baiser sur son front durant lequel elle ferma les yeux quelques secondes. Un geste tendre qui l'enveloppait dans une sorte de cocon duquel elle ne voulait pas s'échapper. Ils s'échappèrent néanmoins de ce cocon, de son lit. Et, elle s'empara d'un tee shirt bien trop grand, qui fera l'affaire et elle saisit au passage un mini-short, qui lui servait d'ordinaire de pyjama. Aux oubliettes la petite robe jolie dans lequel elle s'était sentie toute belle, toute en confiance. Elle optait désormais pour le look cocooning d'un instant passé avec l'autre. La sonnette retentit et Baloo accompagna cette dernière de quelques miaulements, comme si la sonnette n'était pas suffisante. Elle se faufila alors devant Jax pour se diriger vers la porte d'entrée, qu'elle ouvrit afin d'attendre dans l'entrebaîllement de la porte le livreur de pizzas. Leur héros pour ce soir. « Super. Merci et bonne soirée.» dit-elle alors qu'elle s'emparait des boîtes en carton, poussant son chat d'un geste de la jambe. Il restait collé à son pied. Et elle était là, comme une équilibriste. Hélas, on pouvait constater qu'elle avait l'habitude de se faire livrer et que Baloo et elle avaient même une petite habitude. Une chorégraphie toute trouvée. La porte se referma et elle déposa les boîtes de carton sur le plan de travail de la cuisine. « Si t'as besoin d'assiettes, elles sont derrière toi … » Elle désigna d'un signe de main une armoire située derrière lui alors qu'elle sortait des serviettes d'un tiroir.
Elle ouvrit une des boîtes et leva les mains au ciel comme s'il s'agissait du saint Graal. « Hallelujah! » Et, elle vint se poser à ses côtés, se hissant sur la pointe des pieds pour déposer un énième baiser sur sa joue avec l'enthousiasme qu'on lui connaissait. « Fais comme chez toi, c'est la règle numéro des lieux. », dit-elle en lui décochant un clin d'oeil alors qu'elle s'emparait déjà d'une part de pizza. Les bonnes manières perdaient souvent contre sa spontanéité. « Si toi tu aimais les dinosaures étant gamins, moi j'étais une inconditionnelle fan des tortues ninja. Y'a rien de mieux qu'une bonne part de pizza après sauvé une vie ... », et elle lui donna un coup de coude, amusée. Après tout, elle lui avait sauvé la vie quelques minutes plus tôt non ?
Et alors qu'elle croquait sa première bouchée, elle écarquilla les yeux se rendant compte qu'elle se comportait comme un homme de cromagnon. Ouais, vraiment. Elle posa une main contre ses lèvres pour marmonner :« bon appétit » la bouche pleine et un air candide sur le visage.
« Tout ce que tu voudras. » Il voulait aussi en profiter pour prolonger ce moment. Il savait qu'à partir du moment où il quitterait le lit, ils n'auraient plus la même proximité pendant quelques minutes. Mais il savait aussi que ce doux moment d'intimité finirait par reprendre. Il avait déjà hâte de l'avoir à nouveau dans ses bras. Mais il fallait se décider ils finirent par sortir du lit et enfiler quelque chose. Il mit son caleçon, elle enfila un t-shirt et un short. Il resta quelques secondes sans bouger, juste à la regarder. Elle était habillé de façon très simple, presque négligé et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de la trouver très belle. Il avait déjà presque l'impression d'être chez lui. C'était tellement naturel entre eux. Pas de chichis, pas de malaise, pas de réflexions pour savoir si ce qu'on va faire va plaire à l'autre ou pas. Juste être eux-même et cela semblait plutôt bien marcher. Pendant qu'elle récupéra les pizza, il s'éclipsa quelques secondes au petit coin avant de revenir dans la salle à manger. La nourriture était sur la table. « Si t'as besoin d'assiettes, elles sont derrière toi … » En général lorsque pour la première fois, il mange avec sa nouvelle copine, Jax essaye de se conduire correctement et aucun doute qu'avec une autre, il aurait prit une assiette, peut-être même des couverts mais là, c'était différent. « Fais comme chez toi, c'est la règle numéro des lieux. » « J'aime bien ce genre de règle » Il sourit lorsqu'elle l'embrassa sur la joue avant de prendre place et d'ouvrir les cartons de pizza. « Si toi tu aimais les dinosaures étant gamins, moi j'étais une inconditionnelle fan des tortues ninja. Y'a rien de mieux qu'une bonne part de pizza après sauvé une vie ... » Il ne pu s'empêcher d'éclater de rire. « C'est vrai, tu mérite de reprendre des forces. Si jamais t'as une deuxième vie à sauver dans la soirée. » Il lui fit un clin d'oeil avant de répondre à son bon appétit. Il attrapa une part de pizza avant de la plier en deux et de la glisser dans sa bouche. « Tu veux mes olives ? » Il n'était pas forcément très fan et il préférait qu'elle les mange plutôt que de devoir les jeter. Ils mangeaient dans le calme. Il faut croire que faire l'amour, ça creuse. Il tendit la main vers la pizza de sa dulcinée. « Je peux goûter la tienne ? »
« C'est vrai, tu mérites de reprendre des forces. Si jamais t'as une deuxième vie à sauver dans la soirée. » Elle ne put qu’agiter les sourcils, prenant des airs de faux pervers caché derrière les buissons quand il lui décocha un clin d’œil. « Tu veux mes olives ? » En guise de réponse, une grimace pleine de dégoût avant qu’elle ne la cache en posant sa main devant ses lèvres. Les olives étaient à ses yeux une hérésie, une erreur, une folie. Elles n’avaient absolument rien à faire sur une pizza. Elle n’avait jamais rien compris à ce principe, au concept des petites boules noires sur une pizza délicieuse. « Ihhh. Non, merci. Je pense depuis toujours --- » Elle parlait toujours avec la main devant la bouche. Parler la bouche pleine, il y avait mieux comme comportement le jour de la Saint Valentin. « … que c’est une hérésie de devoir se taper des olives sur sa pizza. » finit-elle par dire et tout en finissant sa phrase, elle avala sa bouchée de pizza. Certains romantiques croyaient en la théorie de l’olive qui dit que si l’un du couple n’aime pas les olives, l’autre les aimera. Niamh avait lu un article comme ça dans la salle d’attente du dentiste. Cela l’avait fait doucement sourire … elle y avait cru à cette théorie jusqu’à ce que celui qui mangeait ses olives, lui avait également volé un petit bout de son égo en allant draguer une des copines. Bref, tout ça pour vous dire qu’elle croquait à nouveau dans sa pizza après avoir soigneusement fait rouler les petites boules noires dans le carton de pizza. « Je peux goûter la tienne ? » avait-il fini par lui demander, et en guise de réponse, il obtint un haussement d’épaules. Elle en était donc arrivée là. Elle lui laissait l’opportunité de piocher dans sa pizza. Ce genre de comportement, elle ne les partageait qu’avec Joy. Il avait marqué des points le blondinet.
Et la soirée poursuivit son chemin dans la même atmosphère complice et décontractée. Ils riaient. Ils plaisantaient. Ils parlaient de tout de rien. De leur dernière Saint Valentin pathétique. De leurs films préférés. De leurs rêves les plus fous. Bref, une soirée tout à fait ordinaire pour un couple qui est en train de naître et qui apprend à se connaître.
Et, comme toutes soirées, ils avaient fini par s’allonger dans le lit de la jeune femme. Elle était venue se blottir contre son flanc, une jambe enroulée autour de la sienne, une main posée sur son torse. Elle avait blotti sa tête dans le creux de son épaule, se sentant comme la plus minuscule des créatures de cette planète. Les paupières closes, elle reprenait sa respiration après que leurs corps se soient de nouveau entremêlés. Apaisée, rassurée, elle se sentait soudainement --- heureuse. Oui, elle était sur son petit nuage. Leur petit nuage. Du bout des doigts, elle dessinait des ronds invisibles sur ce torse qui se soulevait au même rythme que la sienne. L'harmonie. Rapidement, elle fut attirée par Morphée. Au réveil, le géant avait disparu … d’une main exploratrice, elle chercha après lui, jusqu’à ce qu’elle l’entende parler à son chat dans la cuisine. La vie pouvait donc être aussi simple que cela.