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 Most cities are nouns, New york is a verb || Loan #12

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Message(#)Most cities are nouns, New york is a verb || Loan #12 - Page 2 EmptyLun 5 Avr 2021 - 17:00

Tout va beaucoup trop vite. En quelques minutes, seulement, on sort du théâtre luxueux pour se retrouver dans une ruelle douteuse où j’ai soudainement la sensation de devoir prendre soin de mon petit-ami violent. Je ne comprends pas ce qui a bien pu arriver à sa main qui se retrouve couverte de sang et de bout de verre. Est-ce qu’il s’est battu ? Est-ce que quelqu’un lui a fait du mal le temps où il était parti aux toilettes ? Je ne comprends rien, tout va trop vite dans un coin de ma tête. Alors je prends au plus pressant, d’abord vérifier qu’il puisse bouger ses doigts, que les nerfs ne soient pas touché. Le geste semble douloureux, mais les cinq doigts bougent et je peux au moins être rassuré sur ce point. Cependant, le sang ne cesse de s’écouler et surtout, Clément me semble bien trop calme.

Et nos regards se croisent…

Personne ne lui a fait du mal, il s’est fait cela tout seul, de rage, contre lui-même. Il n’a pas été pris pour le rôle et il a perdu son sang-froid. Je ne sais pas ce que l’on a bien pu lui dire et sur l’instant je m’en fiche complètement quand je vois tout le désespoir dans son regard. Je tente de le rassurer, mais je crois que c’est peine perdue. Je m’attends à le voir s’écrouler, mais voilà qu’il choisit la pire des options. Un souffle et il enfile son masque. L’acteur dans toute sa perfection. Il me dit qu’il va pouvoir se détendre désormais et je voudrais en sourire, mais le cœur n’y est pas. Je viens serrer sa main non blessée alors qu’il prend le temps de souffler à nouveau. Mais rien ne vient, aucune émotion, il prend même le temps de me parler du miroir qu’il a brisé. « On s’en fiche du miroir. » Je voudrais qu’il me parle, mais il faut avouer que l’état de sa main commence sérieusement à m’inquiéter. Je récupère mon téléphone pour trouver la pharmacie la plus proche. « Garde le papier presser sur ta main. »

Il nous faudra quelques minutes pour trouver la pharmacie la plus proche et pour que quelqu’un le prenne en charge. Une dame me propose de me laver les mains et je réalise seulement qu’il en avait perdu autant sur le chemin. Incapable de m’asseoir, je finis par faire les cent pas dans l’officine avant que Clément ne revienne vers moi. Rien de grave, il a un gros bandage et quelques cachets à prendre pour prévenir d’une infection. Je remercie la femme qui nous a accueilli et nous voilà nouveau dehors, Clément toujours aussi calme, presque trop silencieux. « On va rentrer. » Sur le bord du trottoir, je hèle un taxi.

Une fois à l’hôtel, je commence réellement à m’inquiéter de son manque de réaction. « Tu… Tu veux en parler ? » Il semble comme perdu, mais en même temps cherche à tout enfouir. « Qu’est-ce qu’on t’a dit ? »
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Message(#)Most cities are nouns, New york is a verb || Loan #12 - Page 2 EmptyLun 5 Avr 2021 - 17:28

Et finalement, Loan prend tout en charge. C'est lui qui m'indique de garder le papier pressé sur ma main, lui qui attrape son portable dans la poche de mon pantalon pour trouver la pharmacie la plus proche et lui encore qui me guide jusque là. Une fois sur place, c'est encore une fois lui qui parle à la dame derrière le comptoir qui comprend totalement notre situation de touriste. Elle ne pose pas de questions et se contente de nettoyer ma plais. Le produit qu'elle utilise semble extrêmement efficace tant j'ai l'impression que ma main est en feu, mais je ne montre aucune émotion. Je la laisse faire, parvient à faire en sorte que la douleur n'atteigne pas mes traits et fini par ressortir de l'arrière boutique, la main emballé dans un bandage et quelques produits contre la douleur et l’inflammation. La femme explique encore rapidement qu'il faut que je change le pensemant tous les deux ou trois jours et m'explique ce à quoi je dois faire attention. Je l'écoute, mais que d'une oreille et j'avoue être content que Loan n'ait pas quitté mes côtés. Il saura gérer tout ça, lui, non ?

Au final, nous ressortant et j'accepte, d'un hochement de tête, de retourner à l'hôtel. Le danseur hèle un taxi dans lequel nous nous engouffrons. Silencieusement, il nous dépose devant le bâtiment. Et ce n'est qu'une fois dans notre chambre que Loan décide de briser le silence, me demande si je veux en parler mais surtout ce qu'ils ont pu dire.  «Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? » soupirais-je en haussant les épaules, commençant à essayer, maladroitement, à déboutonner ma chemise d'une main  «Ils ont dit que j'étais pas accepté et voilà, l'autre était meilleur et avait le bon profil pour le public de New-york  » je pince les lèvres et essaye d'utiliser ma main meurtrie pour retirer les boutons  « j'ai tout simplement pas assez de talent pour Broadway» reprenais-je sobrement avant de lâcher un grognement de rage contre ces putains de boutons qui ne veulent pas s'ouvrir  «Enfin bref, n'en parlons plus » reprenais-je avant de relever un regard malicieux et un sourire mutin sur Loan.

 «Si tu m'aides à retirer la chemise tu peux me faire tout ce que tu rêve de me faire depuis notre arrivé dans cette chambre » susurrais-je en m'avançant vers lui  «Et je sais que tu en meurs d'envie » le tairais le fait que dans le fond je n'en ai pas forcément envie, mais je sais que ça me permettra au moins de penser à autre chose.
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Message(#)Most cities are nouns, New york is a verb || Loan #12 - Page 2 EmptyLun 5 Avr 2021 - 19:24

À notre sortie de la pharmacie, les passants nous dévisagent. La chemise de Clément est complètement ruinée par le sang qui a commencer à sécher, sa main ressemble à un paquet cadeau mal emballer et son regard qui se veut si fort et si fragile à la fois n’inspire pas confiance. Je le garde près de moi, je ne le lâche pas, attendant à tout moment que les barrières cèdent. Mais rien… Il reste étrangement silencieux durant tout le trajet en taxi, il paie la commission dans un sourire qui se veut de vitrine et s’échappe déjà à l’intérieur du bâtiment. Quelque chose ne va pas. Je devrais me réjouir qu’il semble le prendre aussi bien que possible, mais cela m’inquiète plus qu’autre chose. Ce n’est pas Clément que d’agir ainsi. Il n’a encore rien dit, il n’a pas tenté de se justifier, il n’a pas posé une seule question sur ce qu’il aurait pu mal faire. Il n’a même pas été tenté de me dire qu’il partait voir la directrice de casting pour avoir une discussion avec elle. Il ne fait juste rien si ce n’est avancer par automatisme.

Je l’observe qui tente de se déshabiller alors que je retire mes chaussures pour les ranger dans le placard. Je pensais que ma question allait enclencher quelque chose, mais il reste pratiquement stoïque jurant qu’il va passer à autre chose dans la minute qui suit. Je devrais pouvoir m’en réjouir, je devrais trouver quelque chose à dire, mais je me contente de l’observer avec appréhension. Et viens quelque chose qui cloche plus encore lorsqu’il me demande de l’aide et relance les insinuations que j’avais pu faire plus tôt dans la journée. Je ne vais pas le cacher, j’ai eu envie de lui durant tout notre séjour, mais là, à cet instant précis, je ne crois pas que ce soit une bonne idée. « Peut-être pas ce soir. » J’ai peur qu’il se sente rejeter, que ce soit l’accumulation de trop, mais je ne compte pas coucher avec lui alors qu’il ne dit ça que pour me faire croire que tout va bien. « J’en meurs d’envie, mais il faut que toi aussi. » Et c’est un point d’honneur sur lequel je ne reviendrais jamais. Honnêtement, je crois que je suis bien trop inquiet pour entamer quoique ce soit de toute manière. Je viens tout de même l’aider à ôter sa chemise et son pantalon avant de passer mes bras autour de ses hanches. « Arrête de faire semblant… » Parle moi Clément…
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Message(#)Most cities are nouns, New york is a verb || Loan #12 - Page 2 EmptyLun 5 Avr 2021 - 19:44

Je ne sais même pas pourquoi je m'évertue à essayer de déboutonner moi-même ma chemise alors que clairement c'est impossible à faire avec une seule main et que ma main gauche ne m'est d'aucune utilité. Je ne sais pas non plus pourquoi Loan est si inquiet ni pourquoi je prend tout cela aussi bien. Ne devrais-je pas être entrain de péter les plombs, là ? A pleurer parce que mes rêves ont été brisé en moins de 24h ? A hurler de rage parce que les arguments de Kendra ne sont pas assez bon à mon sens ? Que rien ne fait sens dans la phrase où elle dit que je n'ai pas assez de talent pour New-York ? Sans doute. Et pourtant, je suis là, calme au possible à essayer de soudoyer mon copain pour que nous couchions ensemble. Il m'a fait tellement d'allusion tout au long de la journée que je me dis que ce sera facile !

Mais il refuse catégoriquement, disant qu'il en meurt d'envie mais que je dois aussi le vouloir, moi.  « Mais j'en ai envie...» dis-je doucement, mon assurance se brisant sous les mots de mon copain. Alors qu'il m'aide à me débarrasser de mes vêtements et qu'il m'attire à lui, il me demande d'arrêter de faire semblant.  «Mais qu'est-ce tu veux que je te dise à la fin ? » demandais-je brusquement en l'obligeant à me relâcher et en me reculant  « J'ai pas été prit, y a rien de plus à ajouter» dis-je en haussant les épaules  « Maintenant j'ai juste envie de me concentrer sur la suite et passer du bon temps avec toi » je relève un regard dur sur lui, puis l’adoucit dans un soupire  «Enfin bon, si tu veux pas je vais t'y obliger hein » reprenais-je dans un haussement d'épaules en me détournant vers le lit. J'attrape le pantalon et en sort le portable de Loan que j'envoie sur sa moitié du lit  «Je te laisse changer à nouveau les cartes sim  » lâchais-je sobrement avant de ramasser ma chemise complètement ruiner. Je l'observe quelques instants, puis lâche un soupire et la balance dans un coin avant de me glisser sous la couverture, espérant sincèrement que le sommeil viendra rapidement.
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Message(#)Most cities are nouns, New york is a verb || Loan #12 - Page 2 EmptyLun 5 Avr 2021 - 20:02

Il a explosé un miroir avec son poing et maintenant, il me la joue plus calme que jamais. Quelque chose ne colle pas et je n’arrive pas à m’enlever ce sentiment. Il a beau me proposer que l’on fasse un câlin, je ne me sens pas d’humeur sur l’instant. J’ai besoin de comprendre ce qui se passe dans sa tête alors que son rêve vient d’exploser en mille morceaux. Il aurait toutes les raisons du monde pour hurler, pour s’isoler, pour vouloir trouver une explication, mais il préfère se battre avec les boutons de sa chemise en me jurant qu’il a envie que l’on aille jouer sous la couette. Je me sens comme le dernier des connards à lui dire non, mais quelque chose dans son regard aurait tendance à me faire comprendre qu’il utilise simplement une stratégie d’évitement. Je voudrais qu’il me parle, mais Clément en a clairement décidé autrement. Ses réponses sont sèches et sans appel, il ne veut pas en parler. Il n’a pas été pris, fin de l’histoire. Est-ce que c’est moi qui en fait trop pour le coup, alors qu’il réagit d’une manière tout ce qu’il y a de plus mature. « D’accord, d’accord. » Je lève les mains en l’air, lui faisant comprendre que je ne cherche en rien à ce que l’on se dispute. Il accepte le résultat et c’est tout à son honneur. Mais Clément ne serait pas Clément s’il ne se mettait pas à ronchonner dès la seconde qui suit parce que j’ai refusé ses avances. Il se met à marmonner en s’agitant dans la chambre, jette nos téléphones sur mon coin du lit et va se glisser sous la couette avant même que je n’ai le temps d’ouvrir la bouche.

Je l’entends encore marmonner alors que je récupère nos cellulaires pour les poser sur le bureau. J’aurais bien le temps de voir tout cela demain, pour le moment, j’aimerais que mon copain ne se couche pas vexer de ma manière de faire. Je lui laisse un peu de temps pour souffler et en profite pour me glisser dans la salle de bain pour me changer. Alors que je reviens dans la chambre pour ranger ma veste, les tickets du spectacle tombent sur la moquette. Je les ramasse afin de les poser sur la table, pas sûr que l’on veuille les garder en souvenir.

De son côté, Clément a déjà éteint sa lumière et je ne vois que ses boucles qui dépasse de par-dessus la couette. Je fouille le sachet que nous as donner la pharmacienne pour en sortir les médicaments et viens déposer le tout sur sa table de chevet accompagner d’un verre d’eau. Il aura probablement des douleurs quand l’adrénaline sera redescendue. En caleçon, je finis par me glisser sous la couette à ses côtés. Je déteste quand il me tourne le dos ainsi et finis par venir me glisser contre lui. Mes lèvres viennent embrasser sa nuque et la ligne de son épaule nue. « Je t’aime. »
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Message(#)Most cities are nouns, New york is a verb || Loan #12 - Page 2 EmptyLun 5 Avr 2021 - 20:27

D'abord Broadway me rejette, ensuite mon copain. Qui sera le prochain sur la liste ?! Lorsque Loan n'accepte pas mes avances, je décide de faire ce que je sais faire le mieux : je ronchonne. Il ne veut pas de moi ? Eh bien tant pis pour lui, il fera abstinence pendant les prochains jours, voire semaines ou même mois, jusqu'à ce que je décide que c'est ok et qu'on pourra à nouveau s'adonner aux plaisirs charnelles. En attendant, je vais me rouler en boule sous la couverture et ignore totalement mon copain. Lorsque celui-ci s'en va dans la salle de bain, j'en profite pour éteindre la lumière et ferme les yeux, sentant doucement le sommeil me gagner.

Je somnole déjà lorsque je sens le lit qui s'affaisse légèrement sous le poids de mon copain et seul mon cœur accélère ses battements lorsqu'il vient se coller contre mon dos, murmurant une déclaration d'amour à mon oreille après m'avoir embrasser la nuque. Je ne répond pas, le laissant croire que je suis déjà entrain de dormir et attends qu'il ait éteint la lumière pour me détendre complètement. Fort heureusement, le sommeil arrive et ne me quitte pas avant 5h du matin. Complètement éveillé, je fixe le plafond quelques instants puis décide de me lever avec le plus de discrétion possible.

Lentement, je m'habille, attrape ma veste et les clefs de notre chambre avant de sortir. Je traverse le couloir, descends le hall puis sort dans la rue. Celle-ci est, mine de rien, déjà pas mal animé pour cette heure ci. Dans un soupire, je ferme maladroitement la fermeture éclaire de ma veste et me met en route, laissant mes pieds me guider vers la célèbre boutique de Dominique Ansel. Silencieusement, je me place dans la file qui est déjà assez conséquente et attend mon tour.

C'est finalement, armé de deux cronut et deux cafés que je reviens dans la chambre. Il doit être pas loin de 6h30 lorsque je passe la porte, balançant les deux large americano dans ma main droite. A peine ais-je refermé la porte derrière moi que j'entends dans bruits de pas dans ma direction avant que le visage inquiet de Loan n'apparaisse devant moi. Je l'observe quelques instants puis lui adresse un large sourire et montre la boîte de pâtisseries  « Désolé d'être parti sans te prévenir» m'excusais-je en déposant les cafés et la boîte sur la table  «mais tu m'avais dis que tu rêvais de goûter ces cronuts là » haussais-je les épaules alors que je pose les cafés à côté  « Mais il faut se lever super tôt et comme j'étais déjà réveillé à 5h du matin, je me suis dis que je pourrais très bien y aller et ...» je pince un instant les lèvres en relevant un regard désolé sur Loan  «Me faire pardonner d'avoir agit comme un gamin hier soir » je grimace un peu  « j'avais vraiment envie de toi» expliquais-je  «Donc je ..ouais, je l'ai un peu mal prit mais c'était pas une raison d'être aussi con. Du coup ... » je pousse doucement la boîte vers Loan  «Désolé, vraiment »
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Message(#)Most cities are nouns, New york is a verb || Loan #12 - Page 2 EmptyLun 5 Avr 2021 - 22:22

Au bout de plus d’un an de relation, je sais quand il faut laisser Clément râler dans son coin. Parfois, il m’insupporte à se transformer en monsieur ronchon, mais c’est son truc, sa manière à lui de faire comprendre qu’il est pas d’accord avec ce qui est en train de se passer. Je ne veux pas me battre avec lui et préfère donc lui laisser de l’espace, mais je déteste également l’idée que l’on puisse se coucher fâcher surtout avec ce qui a bien pu se passer ce soir. Il ne réagit pas à mes baisers, encore moins à mes paroles, alors j’en déduis qu’il s’est probablement endormi. Je tente de trouver une position confortable à ses côtés, mais il me faudra bien une heure avant de trouver le sommeil à mon tour.

Lorsque je me réveille, la chambre est plongée dans le calme et une semi-pénombre. Je m’étire quelque peu avant de tourner sur le côté pour tenter de trouver le corps de Clément pour venir me blottir à ses côtés. J’ai beau rouler sur le matelas, je ne rencontre aucun corps chaud. Je me réveille seul dans la chambre, Clément semble nulle part. Je le cherche dans la salle de bain, dans le petit salon attenant, mais rien. Il a laissé les téléphones où je les avais posées hier soir et il a juste filé. Cela ne me rassure pas vraiment et je décide d’aller voir s’il ne serait pas déjà en train de dévorer le buffet du petit-déjeuner, mais là aussi, il est introuvable. À nouveau, je me trouve seul dans la chambre et commence à angoisser. Est-ce qu’il est parti voir au théâtre ? Est-ce qu’il va bien ? Est-ce qu’il a fini par craquer ? Tous les scénarios possibles et imaginables me traversent l’esprit jusqu’à ce que le déclic de la porte de la chambre se fasse entendre. « Clément ? »

Il arrive tout sourire, des gobelets de café et un sachet de pâtisserie à la main. Je souffle un coup rassuré de le voir en entier. Il m’a ramené les cronuts dont je lui ai parlé depuis notre arrivée pour s’excuser. Comme toujours, il balbutie à toute vitesse et je viens l’interrompre avec un baiser. « Merci, t'es génial. » Je l’amène avec moi jusqu’au canapé de la chambre pour commencer à déguster le petit-déjeuner. « Comment va ta main ? » Il a toujours son bandage et j’ose espérer que la douleur n’est pas trop importante.

On prend le temps de déjeuner et si au départ, je marche un peu sur des œufs, je finis par comprendre qu’il ne parlera pas du théâtre et que c’est probablement idiot que de se montrer aussi inquiet. Alors après avoir fini ma dernière bouchée, je me rapproche un peu de lui. Aujourd’hui, le temps est maussade à l’extérieur et il semblerait que de toute manière, nous ayons du temps devant nous. « Je peux aussi me faire pardonner pour hier soir. » Parce que cela avait été idiot de le rejeter ainsi dans le fond. Même si je me suis pas encore brossé les dents et que je dois probablement encore avoir des miettes sur ma barbe.
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Message(#)Most cities are nouns, New york is a verb || Loan #12 - Page 2 EmptyMar 6 Avr 2021 - 19:35

J'aurais du écrire un petit mot pour prévenir Loan que je suis simplement sorti pour acheter le petit déjeuné. Ça m'aurait évité de me retrouver face à l'air hyper inquiet de celui qui ne savait pas où j'étais et qui s'imaginait déjà le pire. Je balaie toutefois toute inquiétude en m'excusant et en lui expliquant le pourquoi du comment j'étais introuvable dans notre chambre ce matin. Rapidement, il vient m'embrasser en me disant que je suis génial et ensemble nous nous installons sur notre canapé pour déguster les cronuts et le café.  « ça va» dis-je doucement lorsqu'il me demande comme va ma main  «ça m'a un peu tiré cette nuit et j'ai l'impression que ça va pas tarder à se réveillé, mais je m'attendais à pire en vrai » haussais-je les épaules alors que je prends la dernière bouché de ma pâtisserie.

C'est à ce moment là que Loan décide de se faire pardonner pour hier. Il est sérieux là ?  «ouais, tu vas pouvoir te faire pardonner » je me tourne vers lui et approche mes lèvres des siennes comme pour aller l'embrasser  « En venant avec moi faire le tour des endroits où Avengers a été tourné» je me recule alors que mes lèvres n'étaient plus qu'à quelques millimètres de sa bouche et me relève en attrapant mon gobelet  «Allez habit toi, j'ai envie de profiter de cette journée rien que pour nous  » le pressais-je, bien décidé de lui redonner la monnaie de sa pièce et de le frustrer comme je l'ai été hier soir.

 « T'avais tout un programme pour aujourd'hui» lui rappelais-je en haussant les épaules  «Du coup... » j'attrape ma veste que j'enfile avant de chausser mes chaussures et reprendre mon gobelet en main  «Tu veux que je t'attende en bas ? » lui demandais-je avec toute l'innocence possible.
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Message(#)Most cities are nouns, New york is a verb || Loan #12 - Page 2 EmptyMer 7 Avr 2021 - 23:34

« Tu devrais reprendre un cachet avant d’avoir trop mal. » Je joue probablement un peu trop au papa protecteur avec lui parfois, mais je m’inquiète pour sa main. Il n’y a pas été de main morte – sans jeu de mots – hier soir et j’ose imaginer que la blessure est plutôt douloureuse. Au moins, son humeur semble inchangée désormais. Je suis presque décontenancé par son calme olympien, cela ne ressemble pas vraiment au Clément que je connais, mais je peux décemment pas me plaindre de l’absence de larmes ou de crise d’angoisse. Alors je prends tout ce qu’il pourra bien me donner, jouant probablement avec le feu lorsque je viens lui réclamer un baiser. J’aurais dû me douter qu’il allait gentiment m’envoyer promener après tout je l’avais bien mérité. Il semble joueur et je suis rassuré de lire dans son regard que tout semble bien aller. D’ailleurs, il n’a en rien oublier la promesse que j’avais pu lui faire. « D’accord, d’accord Avengers tour. » Peut-être que je pourrais lui glisser quelques-unes de ses répliques préférées afin de conserver le beau sourire qui semble ne plus vouloir le quitter. Il me presse le gamin et je me dépêche de me diriger vers la salle de bain. « Attends moi quand même ! »

On passera le reste de la journée à déambuler dans les rues de New-York à la recherche des lieux emblématiques de ses films favoris. La pluie s’étant invité au paysage en fin de journée, c’est tout normalement que l’on c’est retrouver à louer un des films Avengers sur la télé de l’hôtel avant de profiter d’un peu de détente dans le jacuzzi. Jamais on a évoqué Broadway ou le théâtre pour que la journée se déroule de la manière la plus parfaite qui soit.

C’est d’ailleurs ainsi que c’est terminé notre voyage, parfaitement. On a pu profiter des deux derniers jours sans se presser, à simple s’aimer et glandouiller. C’est bien après que l’orage c'est mis à gronder.
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