Le Deal du moment : -38%
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip ...
Voir le deal
99.99 €

Aller à la page : Précédent  1, 2

 #Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life

Anonymous
Invité
Invité
  

#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 Empty
Message(#)#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 EmptyJeu 8 Avr 2021 - 22:09

Calex
“CAUSE BABY EVERY TIME I SEE YOU IN AND OUT OF MY LIFE I GO CRAZY. BABY I JUST GOTTA GET YOU MORE AND MORE IN MY LIFE WHEN IM WITH YOU BABY LOVE NEVER FELT SO GOOD.”
Prendre de la distance avec Alex me semble être de loin la meilleure des idées pour l’instant. J’étais prêt à oublier ce petit incident, j’étais prêt à passer toute la soirée avec elle sur internet à chercher la perle rare qui sera notre lieu. Cet endroit qui nous fera rêver tous les deux, et si je suis prêt à faire quelques concessions le lieu n’en fait pas parti. Celui qu’Alex a trouvé a déjà une autre place dans mon cœur et il est hors de questions de mélanger le souvenir de Victoria avec Alex. Ce serait bizarre et je n’en ai de toute façon vraiment pas envie. Mais oui, j’étais réellement prêt à passer outre tout ça et à ce qu’on continu les recherches tous les deux mais il a fallu qu’elle insiste encore et encore, il a fallu qu’elle continue, qu’elle m’oblige à aborder un sujet dont je n’avais pas envie, une partie de ma vie dont je n’aime pas parler à qui que ce soit. Mais ça, elle s’en fiche, puisqu’elle ne pense qu’à elle encore une fois et à ce qu’elle veut. Pourtant elle a en partie eu ce qu’elle voulait, non ? Je lui ai donné des explications sur les raisons de mon refus et cela aurait pu lui suffire non ? Ou ça aurait dû. Mais c’est Alex et que la soirée commence si mal je ne suis finalement pas vraiment étonné mais afin d’éviter une grosse dispute, je ne lui laisse plus d’autre choix que de se taire maintenant puisque je quitte le salon prétextant vouloir donner aux jumelles le bain. Ce qui est vrai, en soit, je commence par Lena puisque c’est avec elle que je suis actuellement et je garde bien entendu le baby phone avec moi au cas-où Lucy se met à pleurer. Je laisse l’eau couler un petit peu, pas plus de dix centimètres et avant d’installer le siège de bain je vérifie que la température de l’eau ne soit pas trop chaude ou trop froide et une fois que tout me semble parfait j’installe Lena. C’est un moment qu’elles aiment toutes les deux beaucoup, elles rient, elles jouent avec l’eau et c’est d’ailleurs ce qu’elle fait, elle s’amuse avec quelques jouets que j’ai laissé à sa disposition. Je ne la quitte pas je ne bouge pas, je reste à côté d’elle sans la quitter des yeux, parce qu’un accident peut arriver si vite. Pourtant j’ai l’esprit ailleurs ce soir alors que je passe un moment avec ma fille. J’ai l’esprit d’ailleurs puisque je suis en train de penser à Alex, à notre discussion, à notre dispute qui n’en n’était même pas vraiment une au final. Ce ne sont même pas ses mots qui m’ont énervé ni même son intention qui, à la base n’était pas mauvaise. Mais simplement sa manie à n’en faire qu’à sa tête, à ne pas m’écouter et à faire passer ses besoins ses envies et ses incertitudes avant tout le monde. Pourtant ce n’est pas faute de lui avoir dit une fois, très clairement, que sont égoïsme pouvait parfois être difficile à vivre mais il faut croire qu’elle sera toujours incapable de changer sur ce point. Je suis ailleurs mais je ne le montre pas à ma fille et je joue avec elle, elle s’amuse, elle rit beaucoup et si vous saviez à quel point entendre mes filles rire me font du bien. Et puis c’est au tour de Lucy de prendre son bain et avec elle je prends le même temps qu’avec sa sœur, je joue aussi avec elle, mon rire se mélange au leur et finalement, même si mon esprit n’est pas avec elles à 100%, je passe un bon moment avec elles.

Lucy et Lena toutes les deux installées sur leur chaise haute à quelques mètres de moi alors que je suis en train de leur préparer des petits pots pour les prochains jours. Elles parlent toutes les deux, enfin des sons à base de « ma » « pa » « ta » « be » « de » qui n’ont pas vraiment de sens mais auxquels je réponds à chaque fois, un peu comme pour continuer à créer un lien avec elles et elles semblent bien moins agitées que tout à l’heure puisqu’elles rient beaucoup. Mais pendant que je cuisine pour leur préparer assez de petits pots pour elles et les prochains jours je parle avec elles et je dois dire que ça m’aide à me vider la tête aussi. Enfin moi je parle et parfois elles répondent en produisant des petits sons qui n’ont certes pas vraiment de sens mais qui ont toujours le mérite de me faire rire et ou sourire, et d’autres fois elles restent silencieuses. Alex finit par rentrer et Dobby court vers nous dans la cuisine il me saute dessus, il aboie un peu et pour éviter qu’il n’excite les filles plus qu’elles ne le sont déjà je pars lui ouvrir la grande baie vitrée pour le laisser aller dans le jardin s’il le veut. Je sens les bras d’Alex et elle se met contre moi. Sérieusement ? « Je me disais qu'on pourrait sortir un peu ce soir, on pourrait commander des sushis et aller pic-niquer sur la plage tout les quatre. A moins que tu préfères rester ici. » Sérieusement ? x2 « J’ai pas envie de bouger ce soir. » J’espère qu’elle ne va pas insister, cette fois, bien qu’essayer d’insister pour me faire sortir et bien moins grave et moins agaçant que quand elle m’oblige à lui parler de Victoria et du mariage que nous avions prévu. « Comment elles vont ? » Je me retourne pour regarder Lucy et Lena qui tiennent toutes les deux fermement le doudou offert par Primrose il n’y a pas très longtemps et j’ne profite pour regarder Alex. Rapidement. Juste un coup d’œil, avant de reporter mn attention sur les petits pots que je suis en train de faire. « Elles vont bien. » Elles ça va, mais moi je n’ai pas oublié ce qu’il s’est passé tout à l’heure bien qu’Alex semble être en train d’essayer de faire comme si tout allait parfaitement bien entre nous mais moi je lui en veux. Toujours. Et je lui fais comprendre en me détachant un peu d’elle, chose que je ne fais jamais. Habituellement je suis le premier à l’embrasser, la prendre dans mes bras, la serrer contre moi. Mais je n’en ai pas envie. « Demain ça fera déjà six mois qu'elles sont avec nous. Ça passe tellement vite. » Oui, ça passe vite. Elles grandissent vite aussi. Et si en règle générale Lucy et Lena sont mon sujet de conversation préféré ce soir je n’ai pas vraiment envie de parler de quoique ce soit à Alex. Surtout si elle ne s’excuse pas, ce qui signifie très clairement qu’elle ne comprend pas m’avoir blessé en continuant cette conversation qui, pourtant, était sans l’ombre d’un doute bien plus désagréable pour moi que pour elle. Mais pourquoi s’excuser quand on a rien fait de mal ? « Je les aimes tellement. Et toi aussi je t'aime. » Je pourrais lui répondre que je l’aime encore plus mais pour encore et toujours la même raison je ne lui réponds pas. Et rester silencieux après un je t’aime de sa part, ça je ne le fais vraiment jamais et même alors qu’elle m’insupporte par-dessus tout ce soir, je m’en veux de ne rien lui répondre. Mais il est hors de question que je la laisse gagner, elle ne peut pas revenir comme une fleur, comme si rien ne s’était passé il y a une heure. « Tu commandes ce que tu veux pour ce soir et tu fais ce que tu veux aussi. Moi j’ai pas faim. » Après avoir rangé tous les petits pots dans le frigo je quitte la pièce la laissant de nouveau seule avec les filles et je pars récupérer le paquet de gâteaux laissé un peu plus tôt. Oui je sais, j’ai dit que je n’avais pas faim mais par contre, j’ai envie de fumer alors une nouvelle fois, je me rabats sur des cochonneries que je mange dans le jardin alors que Nala est venue s’installer sur mes genoux, je la caresse, je mange, j’observe le paysage et je réfléchis. Peut-être un peu trop.
© nightgaunt


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 Empty
Message(#)#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 EmptyVen 9 Avr 2021 - 5:35



Cause baby every time I see you in and out of my life I go crazy. Baby I just gotta get you more and more in my life when Im with you baby love never felt so good.
Après près d'une heure loin de la maison, à courir, à réfléchir aussi, me voilà de retour chez moi. Dans un meilleur état d'esprit, ou pas finalement j'en sais rien. Je ne sais pas comment gérer les situations tendues, je n'ai jamais su le faire de toute façon. J'espère que cette heure aura permis de faire redescendre son agacement à mon encontre et tout bêtement j'espère que ne pas reparler du mariage comme il m'a demandé de le faire, va suffire. Je l'espère sincèrement au moment ou je me blottis contre lui, lui proposant même un programme pour ce soir, pour sauver ce qui peut être sauvé de cette soirée, pour oublier le sujet des tensions entre nous. Sauf que sa réponse me remets directement dans l'ambiance. « J’ai pas envie de bouger ce soir. » Très bien, il refuse, ne pas insister. Penser à ce qu'il veut, à ce qu'il dit vouloir ou ne pas vouloir. On va donc rester ici, et visiblement on va rester dans cette ambiance qui me déstabilise et qui me met très mal à l'aise. Prends sur toi Alex, reste calme. Je regarde les filles, à tour de rôle l'une et l'autre, je constate qu'elles ne pleurent pas, qu'elles sourient même c'est déjà ça, elles semblent aller bien, chose que Caleb me confirme d'ailleurs, après m'avoir regardé quelques secondes. En plus de ne pas vouloir bouger, il semble ne pas vraiment avoir envie de me regarder très longtemps et pire que ça même, il s'éloigne de moi, il me fait bien comprendre que je le gêne et qu'il n'a guère envie que je me colle à lui. Et ça je vous assure que ça fait mal. Très mal. Qu'il me repousse, qu'il me rejette c'est peut-être la pire chose qu'il puisse faire. Son indifférence à mon égard, son rejet, son éloignement, je ne sais pas comment le gérer. Je baisse les yeux, j'encaisse comme je le peux et finalement c'est pas plus mal qu'il ne veuille pas me regarder, qu'il reste concentré sur les petits pots qu'il prépare ça m'évite d'avoir à faire face à son regard, et d'avoir à cacher la douleur que je ressens face à son geste. J'ai fais un pas vers lui, j'ai fais ce qu'il m'a demandé, ne plus en parler, malgré qu'il me reste des questions, des doutes, je me débrouille avec ça, j'ai arrêté de lui parler du mariage et malgré ça, il refuse le contact avec moi et je ne sais pas ce que je dois faire, je ne sais plus ce que je peux dire ou non, ce que je peux faire ou non. Je regarde les filles, elles me sourient, ou du moins elles sourient toutes les deux, peut-être pas à moi spécialement mais elles sourient et je me concentre sur elles. Je parle d'elles, j'embrasse le front de chacune d'elles mais même quand j'essaye encore de relancer la discussion avec Caleb, il ne réponds pas. Il me repousse, il m'évite et désormais il refuse même de me parler. Même quand je lui dis que je l'aime, que je les aimes tout les trois. Encore aucune réponse de sa part, rien, pas même un regard. Je sens que la tension revient, celle que j'avais réussi à faire diminuer en allant courir, elle revient et j'ai presque envie de craquer devant son attitude à mon égard. Lena me tends les bras et je prends ma fille dans mes bras, elle au moins elle semble se rappeler que je suis là. Je lui souris, je la regarde, je joue avec son nez alors qu'elle, elle n'a qu'un objectif tirer sur mon collier. Tant que c'est pas les cheveux, ça passe. Je me concentre sur elle, j'en oublie presque pendant quelques secondes l'attitude de leur père à mon égard. Se rejet de sa part qui pourtant me met dans une situation très compliquée. Il ne veut pas me regarder, pas me parler, pas m'approcher et je ne sais plus ce que je peux dire ou faire pour qu'il change d'avis. « Tu commandes ce que tu veux pour ce soir et tu fais ce que tu veux aussi. Moi j’ai pas faim. » Je crois que finalement je préfère quand il ne parle pas, si c'est pour me dire ça et me laisser en plan, oui c'est mieux finalement si tu ne parles pas. Je n'ai plus envie de sushis, plus envie d'aller à la plage, plus envie de rien faire ce soir, si ce n'est aller me coucher et oublier cette journée. Tout oublier. Sauf que les filles sont là, et elles n'ont rien demandé elles. Lena toujours dans mes bras, je tente de rester calme malgré les émotions que je ressens et l'envie de m'énerver. J'ouvre le frigo et je crois que je suis réellement soulagée de ne pas y trouver d'alcool … Je berce Lena, mais ce n'est même pas elle que j'essaye de calmer, c'est plutôt moi. Je la regarde, elle me sourit et ce simple geste suffit à me faire lâcher une larme. Elles vont biens, elles sont parfaites, j'ai tout pour être heureuse et pourtant la situation avec Caleb m'empêche de profiter de mes filles parce que je pense à lui et à son comportement envers moi. Je me serre à boire, un verre de coca, bien sucré à défaut d'avoir autre chose à boire. Je renverse mon verre, je casse le verre, je m'énerve. Je repose Lena dans sa chaise haute le temps que je nettoie mes conneries, mais ça ne semble pas lui plaire et elle le fait savoir. Je la reprends pour éviter qu'elle ne pleure et j'essaye de nettoyer avec ma fille dans les bras. Un échec, encore un, une légère coupure et je m'agace encore un peu plus, aujourd'hui je ne suis bonne qu'à ça. J'ai envie de m'énerver, d'évacuer cette tension que je ressens, cette colère aussi mais je ne le fais pas parce que j'ai Lena contre moi et qu'elle m'aide à me canaliser un peu et aussi parce qu'elle n'y ait pour rien si je suis incapable de faire quoique ce soit de bien. Je retrouve Caleb dans le jardin, sans un mot, je dépose Lena sur ses genoux à côté de Nala, et je repars. Sans le regarder, sans lui parler. Il ne veut pas me parler de toute façon alors à quoi bon. Je nettoie mes conneries, je nettoie mon doigts aussi, et ce n'est qu'une quinzaine de minute plus tard que je le retrouve dehors avec Lucy dans mes bras, prête à craquer. « C'est insupportable Caleb. J'y arrive pas. Ton silence, ton rejet, je peux pas le gérer. » Je reste debout devant lui, avec Lucy dans les bras, je le regarde j'essaye d'attirer son attention. « Dis moi ce que je dois faire, je suis désolée Caleb de t'avoir blessé ou énervé, je suis vraiment désolée d'avoir été conne, mais je ne sais pas ce que tu veux ce soir, j'essaye mais je comprends pas ce dont tu as besoin. » Il m'a demandé de ne plus en parler et j'ai respecté ça, mais comment gérer cette situation si je ne peux pas parler du sujet qui nous a mené à cette situation ? « Alors dis moi ce que tu attends de moi. Dis moi ce que tu veux mais me repousse pas, pas ce soir. » Pas alors que je commence à douter de pleins de trucs, pas ce soir non, pas alors que l'on a évoqué son précédent mariage, pas ce soir non.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

@Caleb Anderson :l: :l: :l:[/quote]
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 Empty
Message(#)#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 EmptySam 10 Avr 2021 - 0:22

Calex
“CAUSE BABY EVERY TIME I SEE YOU IN AND OUT OF MY LIFE I GO CRAZY. BABY I JUST GOTTA GET YOU MORE AND MORE IN MY LIFE WHEN IM WITH YOU BABY LOVE NEVER FELT SO GOOD.”
Je culpabilise. Encore. Tout le temps. Je culpabilise toujours. Alex est revenue, elle me parle et je ne lui réponds pas ou du moins presque pas, elle se colle à moi et je finis par me défaire de son étreinte, elle me parle des filles et je reste silencieux et le pire ; elle me dit qu’elle m’aime et aucune réponse de ma part. Je m’en veux, parce que je sais qu’en me comportant ainsi avec elle je vais lui faire du mal mais je n’en ai absolument pas envie, la blesser je déteste ça. Mais pourtant, me blesser, elle, elle le fait souvent. Quelque fois volontairement, d’autres fois elle est simplement maladroite et je pense qu’aujourd’hui c’est la deuxième proposition ; elle était maladroite. Tout partait d’une bonne attention et au début je ne lui en voulais pas. Elle a dû insister un peu pour que je lui explique les raisons de mon refus et c’est normal. Ce qui ne l’était en revanche pas c’est qu’une nouvelle fois, elle a poussé une conversation jusqu’au bout alors je n’en avais vraiment pas envie. Un sujet qui me regardait moi et jamais je ne la forcerais à me parler d’une chose dont elle n’a pas envie, mais de toute façon avec Alex ce n’est finalement pas très compliqué : elle ne me parle pas. Pas du tout. Je ne sais absolument pas ce qu’il se passe dans sa tête. Je lui en veux pour tout ça, pour cette action, qui, à la base n’était pas dérangeante mais qu’elle a réussi à transformer en pur acte d’égoïsme. Je lui en veux pour être revenue et penser sincèrement que je ne méritais pas une excuse. Je lui en veux de ne pas me croire quand je lui parle, si je lui dis que la seule chose qui me déstabilise c’est ce foutu lieu pourquoi est-ce qu’elle se permet de remettre en question mes propos ? Qu’est-ce que j’ai fait pour qu’elle doute de moi ? Ce n’est pourtant pas comme si je lui avais déjà menti moi. Ce n’est pourtant pas comme si je lui avais déjà manqué de respect. Moi je pense à elle, tout le temps. Ses besoins et ses envies sont toujours ma priorité mais en attendant qui pense à moi ? Qui pense à ce que moi je veux, à ce dont j’ai besoin ? Pas elle. Très clairement et sans l’ombre d’un doute ce n’est pas elle qui pense à moi et elle me l’a une nouvelle fois prouvé aujourd’hui, bien trop occupée à penser à sa petite personne en premier lieu. Elle a toujours été comme ça et ce n’est pas faute de lui avoir déjà fait la remarque, quelque fois de manière très subtile et il y a quelques mois très clairement ; elle est égoïste, Alex. Extrêmement égoïste et si je pensais que le fait de lui avoir dit sans peser mes mots pourrait avoir un impact et la forcer à réfléchir et changer je me suis réellement trompé. Malheureusement.

Je soupire, et si son absence l’heure entière passée avec Lucy et Lena avait réussi à me calmer et m’apaiser son retour à la maison n’a fait que raviver tous ces sentiments enfouilles en moi. C’est surtout son comportement une fois rentrée qui m’a de nouveau énervé. Je l’ignore quand elle me dépose Lena sur les genoux et elle fait de même ; c’est donc une soirée très agréable qui s’annonce mais je suis bien content de retrouver ma fille. Je la prends contre moi, elle sourit, elle rit un peu et puis je l’assois sur mes genoux. Lena sur une jambe, Nala sur l’autre, je bouge doucement la jambe sur laquelle Lena est installée pour la faire sautiller tout en prenant ses mains dans les miennes. Et elle rigole, Lena. Bien sûr que l’entendre rire me fait sourire grandement, parce que mes filles représentent tout pour moi. Je les aime tellement et je pense sincèrement qu’aucun mot n’est assez fort pour le décrire. Elle rit, je souris, et Nala quitte ma jambe pour vaquer à ses occupations à peu près au même moment où Alex revient dans le jardin. « C'est insupportable Caleb. J'y arrive pas. Ton silence, ton rejet, je peux pas le gérer. » Ce qui a été insupportable pour moi ça a été t’entendre me parler encore et encore et encore sans t’arrêter de ce putain de mariage qui n’a jamais eu lieu parce qu’elle est morte avant. C’est ce que j’ai envie de lui répondre, mais je ne le fais pas. « Dis moi ce que je dois faire, je suis désolée Caleb de t'avoir blessé ou énervé, je suis vraiment désolée d'avoir été conne, mais je ne sais pas ce que tu veux ce soir, j'essaye mais je comprends pas ce dont tu as besoin. Alors dis moi ce que tu attends de moi. Dis moi ce que tu veux mais me repousse pas, pas ce soir. » Je pense pouvoir affirmer sans aucun mal que ce sont les excuses les moins sincères et les plus fausses que je n’ai jamais entendues. Elle s’en fiche complètement de me blesser et ça a toujours été le cas avec elle. Elle en a jamais rien eu à faire de me faire du mal, tant que c’est pour se protéger elle. Et le plus triste dans tout ça c’est que j’ai l’habitude. Je commence sincèrement à avoir l’habitude de passer au dernier plan pour elle et ça ne devrait pas, ce n’est pas normal. Quand on aime on fait passer l’autre en premier avant tout et tout le monde. Quand on aime on fait attention à ne pas blesser son partenaire comme moi je le fais depuis tout à l’heure. Je pourrais à nouveau lui dire à quel point son égoïsme devient réellement difficile à supporter pour moi mais je ne le fais pas, parce que moi, contrairement à elle, je n’ai tellement pas envie de la blesser. Trop bon, trop con, je pense que c’est la phrase qui me correspond le mieux. « Est-ce que tu sais pourquoi tu t’excuses là ? » Elle me dira que oui, certainement, mais ses excuses plates me prouvent le contraire. Sauf qu’au lieu de lui dire les choses clairement, pour éviter de la blesser, je me tais. Oui voilà, trop bon trop con.

© nightgaunt


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 Empty
Message(#)#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 EmptySam 10 Avr 2021 - 13:34



Cause baby every time I see you in and out of my life I go crazy. Baby I just gotta get you more and more in my life when Im with you baby love never felt so good.
« Est-ce que tu sais pourquoi tu t’excuses là ? » Cette question, je dois dire que je ne m'y attendais pas, pas du tout même et elle me laisse complètement sans voix. Ba oui Alex, pourquoi tu t'excuses, tu dois bien savoir ce que tu as fais de mal si tu t'excuses non? Totalement déstabilisée par ses mots. J'ai besoin de savoir ce qu'il attends de moi. J'ai besoin de comprendre ce dont il a besoin. J'ai besoin qu'il me le dise parce que j'ai essayé de rattraper la soirée, de ne pas tout gâcher encore une fois, d'éviter à tout prix la question du mariage puisque c'est de ça que tout est parti, mais ça ne semble pas suffire. Ça ne semble pas aller du tout et il me repousse. Il m'évite. Il m'en veut et c'est sincèrement dur à vivre. Tout devait être parfait ce soir. Je pensais sincèrement que ça le serait, j'étais si heureuse, si enthousiaste, si ravie de partager ça avec lui et au final je suis là devant lui, à le regarder, complètement perdue et à bout de nerfs. Je ne sais plus ce que je dois dire, ce que je peux faire ou non, je n'ose plus et il ne m'aide pas. Pour une fois, je dois me débrouiller pour comprendre, pour réussir à gérer la situation sans qu'il ne vienne me sortir de là et pourtant je l'ai presque supplié de me dire ce qu'il attendait de moi parce que je suis perdue. Sincèrement perdue au milieu de toutes mes pensées, de mes doutes qui se mélangent et s'entremêlent pour me faire perdre pied, pour me faire culpabiliser aussi. Je le regarde, debout, Lucy dans les bras qui s'accroche à moi, à mes cheveux et je ne réagis même pas. Je fixe Caleb mais je ne le regarde pas vraiment, j'espère toujours qu'il finisse par dire quelque chose. Mais il ne fait rien. Il veut savoir pourquoi je m'excuse. Il veut savoir si je sais pourquoi je lui dois des excuses. Sans doute pour savoir si je comprends mes fautes et sa question me fait réfléchir encore un peu plus. Allez Alex réfléchis. Réfléchis bien, tu le sais, tu es capable de comprendre les choses. Tu sais pourquoi tu t'excuses, tu le sais pourquoi cette situation t'a échappé, pourquoi tout est devenu si compliqué, si froid entre vous. Tu le sais, réfléchis, fais un effort, pense à lui un peu, réfléchis à ce que tu as pensé en courant. Je me mords l'intérieur de la lèvre, et je réfléchis, je me refais le fil de la journée, je reprends les choses, il veut savoir si je sais pourquoi je m'excuse. - Pour le mariage, pour mon attitude, pour mes questions, pour ma connerie, pour le lieu, pour douter de tout, pour mon comportement, pour mon acharnement, pour la dispute, pour t'avoir énervé, pour t'avoir obligé à me parler d'elle, pour ne pas avoir accepté ton refus sans insister, pour avoir douté de tes propos, pour être le problème tout le temps ? Pour ne pas avoir compris que ton histoire ne me regardait pas, pour ne pas avoir compris que tu n'avais pas envie d'en parler, pour ne pas avoir su entendre que si tu disais que tu ne voulais plus en parler, ce n'était pas pour me protéger moi mais pour te protéger toi ? Pour ne pas avoir vu qu'évoquer tout ça te faisait souffrir ? Que lui répondre quand la liste est si longue et en plus loin d'être terminée. Je ne sais plus pourquoi je dois m'excuser parce qu'il y a sans doute beaucoup trop de raisons pour que tu m'en veuilles. Et finalement, je n'ose plus le regarder, perdue dans mes pensées, je repense à toutes les choses auxquelles j'ai pensé en courant. A toutes ces questions que j'ai et auxquelles il n'a pas répondu. J'ai trop d'excuses à faire, comme toujours. Parce que je passe mon temps à tout gâcher, et à rendre tout toujours plus compliqué. Je me sens mal. Parce que je sais que je suis fautive encore. Alors je m'en veux, je me sens mal vis à vis de lui. Je me sens mal aussi tout simplement, parce qu'avec une unique question, il est capable de me montrer tout ce que je rate encore. Même mes excuses sont un ratés monumentales. Dis lui. Parles lui. Sois honnête un peu avec lui. Dis lui que tu es désolée. Dis lui pourquoi. Dis lui qu'à aucun moment tu n'as voulu le blesser mais que tu l'as fais et que tu en as conscience. Que tu croyais le faire pour lui, que tu pensais que c'était important d'en parler mais que tu as eu peur et que tu n'as plus pensé à lui ensuite. Dis lui, assumes ton égoïsme. Assume tes peurs. Assume d'être celle que tu es. Assumes quitte à te sentir nulle, de toute façon tu l'es. « Je voulais te prouver que tu pouvais me parler, que je pouvais tout entendre, que je pouvais te soutenir, mais j'ai pas pensé que tu ne voulais pas en parler, que ça te ferait du mal d'en parler. » C'est bien, essaye de te dédouaner, de ne pas remettre la faute sur toi, espèce de lâche Clarke. Tes intentions étaient bonnes, oui, mais tu as foiré en beauté encore. Je baisse les yeux, je baisse la tête, donnant à Lucy un accès facile à mes cheveux, je grimace et je la regarde tout en lui faisant lâcher mes cheveux. Elle n'a pas l'air d'être perturbée puisqu'elle me sourit, sauf que je n'arrive pas à lui rendre un sourire. Même pour ça je n'arrive pas à penser à quelqu'un d'autre que moi, bien trop prise par mes propres émotions, par les réponses que je cherche au milieu de ce tumulte de pensées. Il veut savoir si je sais pourquoi je m'excuse, c'est pourtant pas dur non ? Soit je le sais, soit je ne le sais pas, pourquoi faut-il que je me laisse envahir par toutes ces émotions, ces questionnements, cette culpabilité, cette honte, cette sensation d'être nulle quoique je dise, quoique je fasse. Enfin pour la fin ce n'est pas une sensation, mais une réalité. Loin de lui, face à lui et son rejet, je faiblis, je doute, je m'enfonce, je lutte et je finis par arrêter de me débattre avec mes pensées. « Je n'aurais pas du insister, je suis désolée. » Continues ne t'arrêtes pas. Il n'aime pas quand tu parles trop, mais tu es sur la bonne voix alors continues. « J'aurais du t'écouter quand tu as dis que tu ne voulais plus en parler. Je n'avais pas à t'obliger à m'en parler. J'ai eu peur de ta réaction, de ton refus si catégorique, j'ai eu peur quand tu as dis que tu étais déstabilisé, j'ai été déstabilisée à mon tour quand j'ai compris que le mariage pouvait parfois être un sujet compliqué pour toi. J'ai insisté parce que j'avais besoin de comprendre, mais je ne t'ai pas écouté quand tu as dis que tu ne voulais pas en parler, j'ai pas pensé à toi. » Je le sais, pourquoi malgré tout je gâche toujours tout ? Pourquoi faut-il que je m'efforce de penser à lui après coup et jamais au moment ou c'est important ? Ou ça compte vraiment ? Putain de lieu de merde, putain de mariage, putain d'insécurité que je suis incapable de maîtriser. « Je sais pas pourquoi je dois m'excuser réellement parce que je sais que j'ai foiré sur tellement de choses encore aujourd'hui. » Mais si tu le sais, tu viens de le dire, d'avouer tes fautes en partie du moins. « Je ne voulais pas te blesser, j'avais pas prévu ça pour notre soirée. » Je m'en veux, mais je lui en veux aussi parce que c'est à partir de son 'non' que tout a dérapé finalement. Que j'ai perdu le fil de mes projets. Non, te cherches pas d'excuses Alex, tu es la seule qui gâche tout, tout le temps. Même le mariage tu arrives à le gâcher. « Je pensais vraiment réussir à te faire plaisir ce soir, je voulais te rendre heureux, je pensais que pour une fois, j'avais réussi un truc bien pour nous et regarde ou on en est. » Je parle encore beaucoup trop, mais au moins comme ça, il n'a pas à le faire puisque depuis que je suis rentrée de courir, il ne semble de toute façon pas vraiment en avoir envie. « Je peux même pas accuser l'alcool, je peux même pas me cacher derrière ça pour justifier ce que je fais, c'est juste moi, et c'est ça le plus pathétique finalement. » Un léger rire tout sauf joyeux accompagne cette remarque. « Même quand je veux te faire plaisir, que je veux parler d'un sujet qui est censé nous rendre heureux, j'arrive à te blesser et à faire en sorte que tu me détestes. Si tu savais comme je m'en veux de te faire du mal comme ça tout le temps.» Il doit me détester sinon comment expliquer son attitude depuis tout à l'heure ? Et puis il aurait raison de me détester de toute manière. Il n'est jamais aussi distant, aussi froid, avec moi. Je sais que je mélange tout, que je vais l'énerver à trop parler, mais il faut bien combler le silence, et il sait à quel point je déteste ça. Le silence au milieu des disputes. Je ne sais pas les gérer, enfaite je ne sais absolument rien gérer finalement. Je pensais que j'en étais capable, je le pensais sincèrement mais la preuve ce soir c'est que je suis incapable de le faire sans lui. De lutter contre mes pensées, mes doutes, sans lui, je suis faible. Pathétique et faible. Peut-être que c'est pas avec moi que tu dois te marier finalement, parce que je ne serais jamais à la hauteur et que je vais te blesser encore et encore. Même quand j'essaye de bien faire, je gâche tout, regarde, je pensais avoir trouver le lieu parfait pour notre mariage, finalement je me retrouve face à toi, à penser que je ne serais jamais la mariée parfaite, pas même une mariée passable, quel genre de femme fait du mal à son mari ? Tu me repousses, tu me rejettes, et on sait tout les deux que tu mérites mieux, tu mérites tellement mieux, mais je t'aime trop et c'est vraiment dommage pour toi. Je dépose Lucy sur lui, à côté de Lena. « Je t'aime, je t'aime tellement, mais j'ai l'impression que quoique je fasse, dès que ça devient compliqué, je te fais du mal. Et tu me laisses faire. Je sais pas prendre soin de toi Caleb, je voudrais savoir le faire mais je ne sais pas et je me détestes pour ça. Aides moi à prendre soin de toi. » Je t'avais demandé il y a prêt de deux ans, de m'empêcher de te faire du mal à nouveau, on peut dire qu'on a échoué tout les deux. Moi je te fais du mal, et toi tu me laisses faire.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

@Caleb Anderson :l: :l: :l:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 Empty
Message(#)#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 EmptyDim 11 Avr 2021 - 0:56

Calex
“CAUSE BABY EVERY TIME I SEE YOU IN AND OUT OF MY LIFE I GO CRAZY. BABY I JUST GOTTA GET YOU MORE AND MORE IN MY LIFE WHEN IM WITH YOU BABY LOVE NEVER FELT SO GOOD.”
Elle est pourtant simple ma question, mais elle ne me répond pas. Elle prend un temps fou à me répondre, Alex et je ne suis qu’à moitié étonné parce que je savais très bien qu’elle n’avait pas la moindre idée de la raison pour laquelle elle me présentait des excuses. Ça se voyait c’était couru d’avance. Je ne suis pas étonné mais je ne peux pas m’empêcher d’être tout de même déçu parce que j’avais envie d’y croire un peu quand même. J’avais envie de me dire qu’elle reconnaissait vraiment ses erreurs et qu’elle était prête à les assumer, mais son silence me force de constater que non, elle ne sait pas pourquoi elle m’a vexé. Elle ne sait pas pourquoi je suis blessé et c’est un véritable problème. Le silence s’installe pendant plusieurs secondes – minutes ? – je n’en sais trop rien mais Lena en profite pour tendre les bras et attraper tout ce qu’elle peut et ce sont sur les poils de ma barbe qu’elle s’acharne. Je grimace, lui attrape les mains et l’assoit de nouveau sur mes genoux quand Alex prend enfin la parole. « Je voulais te prouver que tu pouvais me parler, que je pouvais tout entendre, que je pouvais te soutenir, mais j'ai pas pensé que tu ne voulais pas en parler, que ça te ferait du mal d'en parler. » Mais lui parler, moi, je le fais. Quand j’en ai besoin, quand j’en ai envie. Je fronce légèrement les sourcils. « Je n'aurais pas du insister, je suis désolée. » Voilà c’était bien ça le vrai fond du problème et l’entendre s’excuser me soulage un petit peu. Ça n’arrange pas tout, certes, mais enfin je l’entends me dire qu’elle est désolée et qu’elle n’aurait pas dû se comporter ainsi. Et puis après elle continue. Encore et encore. Elle parle et il y a surtout quelques mots qui m’interpellent ; « j'ai pas pensé à toi. » Dure réalité mais clairement indéniable. Non elle n’a pas pensé à moi, elle ne pense jamais à moi quand il le faut et cette remarque de sa part m’arrache un petit rire. Un rire ironique, sans joie, un rire presque glacial et je secoue la tête tout en lui réponds. « Je commence à avoir l’habitude. » Ce n’était sûrement pas nécessaire de ma part lui répondre ces quelques mots mais ils m’ont échappé mais ils me semblent pourtant justes et plutôt cohérents. Elle parle encore et toujours, on ne l’arrête plus, elle ne s’arrête plus. Elle ajoute avoir beaucoup de choses sur lesquelles elle me devrait des excuses et moi j’hausse les épaules. Oui et non. Je pense surtout à son acharnement, son insistance sur le sujet alors que je lui avais déjà fourni des explications, elle ne peut pas s’excuser pour son attitude légèrement égocentrique ou égoïste, ça fait partie d’elle, je le savais quand on s’est remis ensemble. « Je peux même pas accuser l'alcool, je peux même pas me cacher derrière ça pour justifier ce que je fais, c'est juste moi, et c'est ça le plus pathétique finalement. Même quand je veux te faire plaisir, que je veux parler d'un sujet qui est censé nous rendre heureux, j'arrive à te blesser et à faire en sorte que tu me détestes. Si tu savais comme je m'en veux de te faire du mal comme ça tout le temps. » Je la regarde, je lève les yeux vers elle, Lena serre mon doigt avec ses petites mains un geste simple, mais que j’arrive toujours à trouver tellement adorable depuis leur naissance. « Tu me rends heureux, Alex. » La plupart du temps du moins. Peut-être que là, maintenant, dans l’immédiat mon amour inconditionnel pour elle n’est pas flagrant mais croyez-moi il est bien là. Toujours présent. Intact. « Et je te déteste pas. » Une autre précision qui me semble assez importante à apporter et je n’hésite pas à le faire, je ne veux pas qu’elle pense que je puisse un jour la détester. Pourtant des épreuves on en a traversé tous les deux. Vraiment beaucoup. Des occasions pour lui demander de quitter ma vie pour ne plus en revenir j’en ai déjà eues vraiment beaucoup. Mais je n’ai pas envie de vivre sans elle, je l’aime beaucoup trop pour ça et on a construit bien trop de choses également. Elle dépose Lucy sur mes genoux à côté de sa sœur et je me penche vers elle pour l’embrasser sur la joue. C’est au tour de chacune de mes filles de tenir un de mes doigts et les avoir toutes les deux avec moi me fait du bien. Vraiment beaucoup de bien. « Je t'aime, je t'aime tellement, mais j'ai l'impression que quoique je fasse, dès que ça devient compliqué, je te fais du mal. Et tu me laisses faire. Je sais pas prendre soin de toi Caleb, je voudrais savoir le faire mais je ne sais pas et je me détestes pour ça. Aides moi à prendre soin de toi. » Je te fais du mal et tu me laisses faire. Je baisse les yeux parce qu’elle a raison. Elle me fait du mal et la plupart du temps si je ne rétorque pas c’est parce que je ne veux pas lui faire du mal comme elle, elle peut le faire. Parce que je l’aime. Je l’aime comme un fou et il est pour moi hors de question de la faire souffrir alors autant que je sois celui qui endosse toute la souffrance dans notre couple, non ? Je suis rodé de toute façon, j’ai l’habitude maintenant alors pourquoi changer ? Je ne sais réellement pas quoi lui répondre à ça. « Ça s’apprend pas ce genre de chose, Alex. C’est censé être naturel. » Moi on ne m’a jamais appris comment prendre soin d’une femme et pourtant je pense plus ou moins réussir à le faire, non ? « Enfin laisse tomber pour ça, c’est pas grave. » Je peux prendre soin de moi-même tout seul, ou du moins j’essaie même si je sais pertinemment être bien plus doué pour prendre soin des autres que de moi-même. « Mais moi aussi je t’aime. » Que je finis enfin par lui dire tout en lui faisant signe de venir s’asseoir à côté de moi. Si je ne l’aimais pas, je serais partie depuis bien longtemps de toute façon.
© nightgaunt


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 Empty
Message(#)#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 EmptyDim 11 Avr 2021 - 3:17



Cause baby every time I see you in and out of my life I go crazy. Baby I just gotta get you more and more in my life when Im with you baby love never felt so good.
Constater à quel point je peux être incroyablement nulle, ce n'est vraiment pas agréable et pourtant je devrais en avoir l'habitude non ? Je suis comme ça, tout le temps. Je ne gère rien, je pensais comme une conne qu'être sobre m'aiderai à contrôler mes émotions, que je serais en mesure de gérer mes doutes sans me laisser submerger mais force est de constater que non. Je n'y arrive pas, je ne pense à rien d'autres qu'à moi, qu'à cette angoisse que je ressens dès que les choses deviennent un peu plus dures. Je ne contrôle rien, je ne gère rien, et j'oublie que je peux faire du mal aux autres. Que je peux lui faire du mal. C'était comme ça quand j'étais bourrée, quand j'allais mal, et ça l'est encore aujourd'hui, c'est peut-être ça le pire finalement. Lui faire du mal, encore et encore. Oublier qu'il est là lui aussi, qu'il a des émotions lui aussi, qu'il peut souffrir lui aussi. Et tout ça à cause de moi. « Je commence à avoir l’habitude. » Je baisse les yeux, honteuse. « Je suis désolée. » Des mots murmurés, des mots qui sont assumés mais qui font mal parce qu'ils sont devenus habituels et que ça montre juste une chose, je suis définitivement une incapable avec lui. Et c'est finalement peut-être ça le pire dans toute cette histoire. Qu'il ait l'habitude de m'entendre m'excuser encore et encore après l'avoir blessé. Après lui avoir fait du mal. Encore et toujours la même rengaine. Il a l'habitude et c'est ça le plus dramatique, il a l'habitude que je ne pense pas à lui et c'est une horrible réalité. Ça ne devrait pas être une habitude, ça ne devrait plus l'être du moins, parce que je suis sobre. Je suis heureuse, et pourtant je me comporte toujours comme une conne, comme une égoïste, incapable d'entendre ou de comprendre les autres. Je n'ai aucune excuse, quoique je fasse, quelques soient mes intentions, dès que les premières tensions arrivent, je m'en sors pas, je panique, je doute, je me renferme et je suis incapable de gérer comme une adulte censée. Et quand je réalise, après coup, que mon attitude l'a blessé, que je lui ai fais du mal, je m'en veux. Je culpabilise et je me sens mal, mais c'est trop tard. Je réalise à quel point j'ai été nulle, à quel point je le suis tout le temps, mais ça ne l'aide pas lui. Ça n'arrange rien. On dit que la folie c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent et bien je crois qu'on peut facilement affirmer qu'une partie de moi est folle, si ce n'est pas moi tout simplement qui le suis, parce que j'ai l'impression d'être la même à chaque fois. A chaque fois que je me dispute avec lui, le scénario est le même, et le résultat est lui aussi le même. Je n'apprends pas, je ne retiens pas, je ne gère pas et face à lui, je me déteste autant que j'ai la certitude qu'il me déteste aussi. Comment peut-il en être autant ? J'ai tout gâché. Même le sujet de notre mariage, j'ai réussi à le gâcher. Je ne voulais que le voir être heureux, je ne voulais que partager cette soirée avec lui, cette visite dans ce lieu qui aurait du être celui de notre mariage, mais au lieu de ça, je doute, je m'en veux, je me déteste en réalisant que quoique je fasse je lui fais du mal tout le temps. Et je doute à nouveau d'être capable de le rendre heureux, comment pourrais-je si je lui fais du mal tout le temps ? « Tu me rends heureux, Alex. » T'es sur de toi ? Je me mords l'intérieur de la bouche, je ferme les yeux, je veux y croire, je veux le croire mais ce soir, j'en doute. Ce matin je savais que je pouvais le rendre heureux, mais là tout de suite, j'en doute parce que je réalise que je n'ai pas changé, que je suis toujours la même, sobre mais la même. « Et je te déteste pas. » Tu devrais pourtant Caleb ! C'est bien le seul à ne pas me détester et s'il ne me déteste pas, je peux le faire pour nous deux. Je peux me détester autant que je l'aime et c'est pas peu dire, parce que je l'aime énormément, intensément. Et c'est sans doute aussi parce que mes sentiments pour lui sont si forts que je ne gère pas les tensions, la distance et la froideur entre nous. Mais je ne peux pas lui faire du mal et attendre de lui qu'il soit là à me tendre les bras pour accueillir mes doutes et les apaiser, c'est pas comme ça que ça doit fonctionner, je le sais pourquoi je suis incapable de le faire alors ? Je ne veux pas le blesser, j'en ai pas l'intention, du moins j'en avais pas l'intention aujourd'hui, et pourtant je lui ai fais du mal, et je nous en ai fais à nous deux d'ailleurs. Je voudrais pouvoir réussir à prendre soin de lui, je voudrais savoir comment l'aimer sans lui faire du mal. Je voudrais arrêter de le faire souffrir, mais je n'y arrive visiblement pas. Je lui fais du mal et je me demande pourquoi il me laisse lui faire du mal aussi ? Pourquoi il me laisse me comporter comme ça ? Pourquoi il m'aime encore aussi malgré tout ? Je voudrais prendre soin de lui comme il le fait avec moi, je voudrais qu'il m'aide à le faire.  « Ça s’apprend pas ce genre de chose, Alex. C’est censé être naturel. » Oui c'est censé l'être pour les gens biens, pour les gens normaux, mais pas pour moi et ça prouve bien que je ne suis pas quelqu'un de bien. Que je ne le serais jamais alors ? Ce n'est pas naturel pour moi, ça ne l'a jamais été, et à ce moment précis, je réalise une chose à laquelle je ne voudrais jamais avoir à penser, je suis comme lui, comme eux, comme tout ceux de ma famille. Je n'ai jamais appris à prendre soin des autres, je n'ai appris que la souffrance, que la manipulation, que les relations abusives et excessives. Je suis comme lui, il a passé sa vie à faire du mal à ma mère, il a détruit ma mère, et je suis en train de faire comme lui. « Enfin laisse tomber pour ça, c’est pas grave. »  NON ! Ce n'est pas 'pas grave', c'est loin de n'être 'pas grave' même. Il me demande de laisser tomber et je n'ose pas lui répondre finalement, je ne veux pas ne penser qu'à mes émotions encore, je ne veux pas le forcer à aborder encore ce sujet s'il m'a demandé de laisser tomber. Tu comprends rien Alex, tu confonds tout encore, tu exagères, tu es agaçante, désespérante. Les bras ballants, je les regarde tout les trois. Lui, et nos deux filles. Et je ne veux pas être comme mon père, j'ai eu peur durant ma grossesse, peur de faire du mal à mes filles, peur d'être comme lui, comme ma mère aussi, parce que c'est eux que j'ai eu comme modèle, le seul que je connaisse finalement, et je réalise que si prendre soin de quelqu'un ça ne s’apprend pas, alors comment je peux prétendre être quelqu'un de bien pour eux trois ? Et si j'ai énormément parlé, je ne dis plus rien depuis plusieurs minutes, je lutte pour ne pas pleurer en réalisant que quoique je fasse, je leur ferais du mal. A lui mais à elles aussi. A mes filles, malgré tout l'amour que j'ai pour elles, malgré tout ce que je peux faire pour elles, je finirais pas les décevoir, parce que je ne sais pas prendre soin des autres, parce que je suis comme lui. « Mais moi aussi je t’aime. »  Une larme roule, suivis de plusieurs autres, parce que je ne mérite pas ses mots. Je ne mérite pas qu'il soit si bon, si parfait avec moi. Je ne mérite pas son amour. Et désormais tu en es sûre Alex, le problème ne sera jamais le lieu, ne sera jamais le mariage, ne sera jamais Victoria. Ca ne sera jamais Caleb, parce que ça n'a toujours été que toi le problème. Tu es le problème, tu peux aussi être la solution mais ça ne s’apprend pas, c'est lui qui le dit. Et tu le crois parce qu'il est celui qui sait mieux que personne comment prendre soin des autres, alors tu le crois et tu sais que le problème c'est toi, maintenant et toujours. Je le regarde me faire signe de venir à côté de lui. Et après m'avoir repoussé c'est lui qui fait le premier pas vers moi et je meurs d'envie d'aller me blottir contre lui, j'en ai même besoin, mais je le mérite pas. Ni lui, ni sa gentillesse, ni ses intentions envers moi. Je ne mérite rien de tout ça. Je reste là, silencieuse, ce qui est très rare, je le regarde même si j'ai honte. Je mets du temps avant de réduire la distance vers lui et nos filles. Hésitante je finis par m'assoir à côté de lui, je regarde mes filles, et je vois leur innocence, leur bonheur, elles sont si petites encore, si fragiles, si dépendantes de nous et l'idée que je puisse leur faire du mal est insupportable. « J'ai pas eu de modèle, j'ai pas appris à prendre soin des autres. Mais apprends moi Caleb, s'il te plaît, je ne veux pas être comme eux, je ne veux pas continuer à me comporter comme ça, je ne veux pas vous faire du mal, à toi ou aux filles. » Je sais qu'il a dit que ça ne s'apprenait pas, mais si c'est pas inné chez moi, j'espère pouvoir acquérir quelques notions et s'il y a bien quelqu'un qui peut m'aider c'est lui non ? « Je comprends pas pourquoi je n'y arrive pas alors que je vous aimes tellement, mais ça suffit pas, à chaque fois c'est pareil, tu as l'habitude que je te fasse du mal mais c'est pas normal, je ne veux pas être celle qui te blesse, c'est pas ça le mariage. » Je remets tout en cause ce soir parce que je réalise que malgré tout mon bonheur, malgré tout l'amour que je ressens pour eux, je suis toujours à deux doigts de pouvoir tout gâcher, parce que c'est moi, et je me déteste à ce moment précis. Ma main qui caresse le pied de Lucy, j'ai tellement peur de leur faire du mal, j'ai tellement peur de ne pas être à la hauteur pour elles, je suis une fiancée merdique, Caleb souffre par ma faute et l'idée de faire souffrir Lucy et Lena, je ne peux pas. « Aides moi, me laisse pas devenir comme lui, me laisse pas continuer à te faire du mal et surtout promets moi de ne pas me laisser leur faire du mal. » Jamais je ne pourrais me le pardonner si je venais à faire du mal à nos filles, elles sont tout pour moi, et pourtant j'ai peur de moi. Ce soir, j'ai peur en réalisant que même sobre, je reste cette personne égoïste et égocentrique, incapable de penser aux autres, incapable de gérer quoique ce soit. Et c'est dur de réaliser que je suis loin d'avoir réussi à m'améliorer finalement, malgré tout ce que j'essaye de faire au jour le jour.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

@Caleb Anderson :l: :l: :l:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 Empty
Message(#)#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 EmptyDim 11 Avr 2021 - 5:37

Calex
“CAUSE BABY EVERY TIME I SEE YOU IN AND OUT OF MY LIFE I GO CRAZY. BABY I JUST GOTTA GET YOU MORE AND MORE IN MY LIFE WHEN IM WITH YOU BABY LOVE NEVER FELT SO GOOD.”
Elle réussit à trouver les bons mots pour m’apaiser ou du moins, les mots qui me permettent de ne plus lui en vouloir. Et puis, en me remettant avec elle je savais très bien ce que je risquais je savais dans quoi je m’embarquais avec elle. Je la connais, Alex. Notre histoire n’a jamais été de tout repos, dans le passé c’était plus ou moins la même chose : des désaccords – beaucoup de désaccords – des disputes – et oui, aussi, beaucoup de disputes – et des réconciliations généralement très rapides. On a toujours fonctionné comme ça et ça ne m’a jamais dérangé, c’est comme ça qu’on est et jamais je ne lui demanderais de changer. Sauf si elle pouvait être capable de penser un peu plus à moi et donc un peu moins à elle mais ça j’en doute très fortement. Je pense même pouvoir dire que je n’ai plus aucun espoir à ce sujet. Elle essaie je le sais et dire qu’elle n’a fait aucun effort serait vraiment mentir. Elle essaie, Alex. Elle essaie vraiment. Raison pour laquelle je ne me vois pas lui reprocher quoique ce soit. Elle fait de son mieux et je lui en suis reconnaissant. Je lui dis enfin que je l’aime, je vois une larme couler, et puis une deuxième, une troisième et s’il y a bien une chose qui me fait encore plus mal c’est de la voir pleurer. Je passe une main dans mes cheveux avant de reprendre la main de Lucy dans la mienne. « Ne pleure pas à cause de moi s’il te plaît… Je déteste ça. » Par-dessus tout. « Je suis désolé. » Parce que maintenant, à cause de moi, elle pleure et je me sens réellement minable. J’attends qu’elle prenne place à côté de nous, je lui fais signe de s’installer alors que je recommence à faire bouger doucement mes jambes. Lucy et Lena sourient toutes les deux et resserrent un peu leur étreinte sur mes doigts, je les regarde, je souris un peu et leur mère tarde à me rejoindre. Je ne comprends pas vraiment son hésitation puisque c’est très clairement moi qui lui ai demandé de s’approcher de moi. Peut-être qu’elle n’en a pas envie ? Peut-être que moi aussi finalement je dois m’excuser pour ce soir ? Après avoir porté mon attention sur mes filles quelques secondes, je regarde Alex quand elle se décide enfin à se rapprocher de nous. « J'ai pas eu de modèle, j'ai pas appris à prendre soin des autres. Mais apprends moi Caleb, s'il te plaît, je ne veux pas être comme eux, je ne veux pas continuer à me comporter comme ça, je ne veux pas vous faire du mal, à toi ou aux filles. » Elle n’a même pas besoin de prononcer leurs noms que je sais très bien qui sont les personnes à qui elle fait référence. Elle parle de son père, de sa mère, de sa famille qui, je sais est bien loin d’être parfaite bien au contraire. Un beau-père que je n’ai jamais rencontré et à qui je ne compte clairement pas faire une place dans ma vie un jour et encore moins dans celle de mes deux petites princesses. Une belle-mère qui s’est suicidée il y a deux ans. Elle n’a pas eu de chance dans la vie, Alex. Et je crois que c’est également pour ça que je la protège autant, que je prends soin d’elle ainsi, parce que je sais que personne ne l’a fait avant moi. « Tu n’es pas comme eux. » Sûrement facile à dire pour moi et peut-être même qu’on pourrait penser que je manque de crédibilité puisque non, je ne connais pas mes beaux-parents mais je pense en avoir assez entendu parler pour lui assurer qu’elle n’a rien à voir avec ces personnes. « Je comprends pas pourquoi je n'y arrive pas alors que je vous aimes tellement, mais ça suffit pas, à chaque fois c'est pareil, tu as l'habitude que je te fasse du mal mais c'est pas normal, je ne veux pas être celle qui te blesse, c'est pas ça le mariage. » Je la rejoins sur ce dernier point, non, le mariage, ce n’est pas comme ça qu’il est censé se dérouler. « Aides moi, me laisse pas devenir comme lui, me laisse pas continuer à te faire du mal et surtout promets moi de ne pas me laisser leur faire du mal. » S’il y a bien une chose sur laquelle je peux la rassurer c’est sur son rôle de mère qu’elle gère à la perfection. Encore mieux que ce que je pensais. Parce que si je n’ai jamais douté des capacités d’Alex pour être une maman formidable, la voir s’occuper de nos filles avec tant de facilité ne fait qu’accroître encore et encore mon envie d’avoir d’autres enfants avec elle. Je me retourne vers elle, les filles toujours sur les genoux. « Bébé t’es parfaite avec nos filles, vraiment. Tu ne ferais jamais rien pour leur faire du mal et tu sais pourquoi ? Parce que tu les aimes. » Lena sourit, elle rit, elle gigote et j’en profite pour la porter et l’embrasser sur le front ce qui l’a fait encore rire. « Dis-le à ta mère qu’elle est une maman parfaite. » C’est à Lena que je parle et après l’avoir embrassé une nouvelle fois je laisse Alex porter notre fille pour que je puisse porter un peu plus d’attention à Lucy. « Si je pensais que tu étais comme ton père jamais je ne t’aurais demandé de m’épouser Alex. T’es quelqu’un de bien, de forte. J’en doute pas une seule seconde. » Malgré nos disputes, Alex, je l’aime. Je l’aime bien plus qu’elle ne put l’imaginer et je sais qu’elle est quelqu’un de bien. Même si elle pense le contraire, moi, je n’en ai pas l’ombre d’un doute. Je l’embrasse sur le front et mes lèvres finissent enfin par retrouver les siennes pour un doux baiser, plein d’amour. Voulant à tout prix lui montrer combien je l’aime.
© nightgaunt


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 Empty
Message(#)#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 EmptyDim 11 Avr 2021 - 12:33



Cause baby every time I see you in and out of my life I go crazy. Baby I just gotta get you more and more in my life when Im with you baby love never felt so good.
 « Ne pleure pas à cause de moi s’il te plaît… Je déteste ça. Je suis désolé. » Du revers de la main j'essuie mes joues mais d'autres larmes coulent toujours. J'ai essayé de ne pas pleurer, j'ai essayé mais l'entendre me dire qu'il m'aime, l'entendre me dire ces mots malgré tout ce qu'il vient de se passer, malgré la colère que je ressens envers moi même, ça me touche. Beaucoup trop. Mais ce n'est pas à cause de lui que je pleure, et il n'a pas à être désolé, il n'a rien fait de mal, lui. « C'est pas ta faute, c'est à cause de moi. » Non ce n'est pas sa faute, ça n'est jamais sa faute de toute façon, il est bien trop bienveillant, bien trop généreux, bien trop tourné vers le bonheur des autres pour que ce soit sa faute. Il est tout l'inverse de moi, et si on a souvent ris de toutes ces différences entre nous, si on a souvent dit que les opposés s'attirent et qu'on en est la preuve vivante, pour ça, j'aurais aimé que l'on ne soit pas si différents. Que je ne sois pas si égoïste et égocentrique. J'aurais aimé moi aussi avoir les qualités humaines qu'il possède. J'aurais aimé que dans mon enfance on m'apprenne à prendre soin des autres, à s'inquiéter pour les autres, à être altruiste et bienveillante. J'aurais aimé être quelqu'un de bien, parce que je ne le suis pas, et vivre avec quelqu'un d'aussi bon que Caleb, me force à constater que je suis loin, très loin de l'être moi. Je déteste cette constatation, je déteste penser que je puisse être comme les gens de ma famille, comme mon père, cet homme abjecte que je déteste et qui s'amuse à blesser les gens qui l'entourent. Je ne veux pas être ce type de personne, je ne veux pas faire de mal à Caleb et encore moins faire du mal à mes filles. Je ne veux pas que plus tard, Lucy ou Lena me déteste autant que je déteste mes parents. « Tu n’es pas comme eux. » Tu sais que je pourrais te croire, tu as toujours eu la capacité à me faire croire à tout et n'importe quoi, mais tu ne les connais pas et grand bien te fasse. « Tu n'en sais rien, tu les connais pas. Je suis aussi instable qu'elle, et je suis aussi horrible que lui. Je ne veux pas qu'elles me détestent plus tard. » Il a abandonné son fils, et tu es bien placé pour savoir que je l'ai fais aussi non ? Je ne peux pas lui dire ça parce que même si c'est pour me faire du mal, pour montrer à quel point je suis horrible et que je lui ressemble plus que je ne le veux, je sais aussi que ça va lui faire du mal alors je ne le dis pas. Je le garde pour moi, cette ressemblance qui nous lie mon père et moi. J'ai tellement envie de me blottir contre lui, de me laisser aller et de m'endormir contre lui, en écoutant sa respiration, mais je ne peux pas parce que je m'en veux, parce que j'ai honte d'être celle que je suis, ou que je crains être, et aussi parce qu'il y a Lucy et Lena et qu'elles ont besoin de leur père, à défaut d'avoir une mère qui puisse être là pour elles. A défaut d'avoir une mère à la hauteur. Parce qu'à ce moment précis, je doute de moi. Je doute de mes capacités à prendre soin d'elles et pire encore, j'ai peur de leur faire du mal. Je suis assez bien placée pour savoir à quel point les parents peuvent faire du mal à leurs enfants et je ne pourrais pas le supporter si je venais à être ce genre de mère. « Bébé t’es parfaite avec nos filles, vraiment. Tu ne ferais jamais rien pour leur faire du mal et tu sais pourquoi ? Parce que tu les aimes. » Il ne veut pas que je pleure ? Mais comment ne pas pleurer quand je l'entends me dire des mots comme ça ? Malgré le mal que je lui fais il est encore là pour me rassurer. « Mais Caleb je t'aime aussi, je t'aime tellement et pourtant je te fais du mal. » Comme quoi l'amour avec moi c'est pas franchement rassurant finalement. Je fais souffrir les gens que j'aime c'est bien connu ça, et Caleb est bien placé pour le dire malheureusement. « Dis-le à ta mère qu’elle est une maman parfaite. » Au milieu des larmes, je souris et je ris même doucement quand je l'entends parler à Lena. Ses mots, mais aussi le ton de sa voix, il est touchant Caleb, il l'est réellement. Lena sur mes genoux je la regarde et elle me fixe elle aussi. Sa petite main sur ma joue, ses yeux me fixent et elle me sourit après quelques secondes. Elle tire sur mes lèvres et je lui souris en retour. Je lui souris sincèrement malgré mes larmes qui coulent encore. Et Caleb a raison sur une chose, je les aimes, je les aimes tellement que je sais que je ne pourrais pas vivre sans elle. Cette pensée me fait frissonner. J'ai tellement peur qui leur arrive quelque chose, tout le temps. J'ai peur depuis un an maintenant, j'ai peur depuis ce jour ou j'ai cru les perdre alors que je ne savais même pas qu'elles étaient deux -trois-. Et cette peur n'a fait qu'augmenter après leur naissance, elles étaient si petites. Je me souviens du jour de leur naissance, je me souviens cette peur intense, cette frayeur immense alors que j'attendais le premier cri de Lena, alors que je l'ai vu partir rapidement, bien trop rapidement sans savoir comment elle allait. Je me souviens de cet amour immense, de cet apaisement incroyable aussi, que j'ai ressenti quand j'ai enfin pu les avoir toutes les deux contre moi. Que j'ai vu que malgré tout, leur petite taille, leur petit poids et la prématurité qu'elles allaient bien, qu'elles étaient là et que je ne pouvais pas arrêter de les regarder et de sourire. Comment ne pas se souvenir de tout ça ? « J'ai tellement peur pour elles tout le temps, je voudrais les protéger contre toutes les souffrances de ce monde mais qui va les protéger de moi ? Je sais ce que ça fait Caleb, je veux pas être ce genre de mère. Promets moi de les protéger de moi si je deviens comme eux. » Je ne peux pas être celle qui leur fait du mal, je ne le supporterais pas de me rendre compte que je les détruis. Promets moi que tu m'empêcheras de leur faire du mal. Promets le moi, même si tu penses que j'en suis incapable, j'ai besoin de savoir que tu les protégeras, parce que j'ai confiance en toi Caleb, bien plus qu'en moi, bien plus qu'en n'importe qui. Lena gigote un peu sur moi, et elle vient agripper mon tee-shirt et poser sa tête contre moi. Je la serre contre moi, et j'embrasse le sommet de son crâne tout en caressant son dos. Je les aimes tellement. « Si je pensais que tu étais comme ton père jamais je ne t’aurais demandé de m’épouser Alex. T’es quelqu’un de bien, de forte. J’en doute pas une seule seconde. » Il en doute pas, je le sais mais il sait aussi que moi je doute. Que j'ai toujours douté finalement. Il a toujours cru en moi, même et surtout, quand je n'y crois pas mais j'aimerais ne pas avoir besoin qu'il me rassure tout le temps, parce que ça prouve que je ne suis pas si forte qu'il semble le dire. « Tu veux toujours m'épouser ? » La question est conne, mais il va entendre au son de ma voix qu'elle est sérieuse, que le doute est vraiment là. Que je suis même inquiète en prononçant ces mots. Parce qu'il pourrait douter, puisqu'il pourrait vouloir attendre après tout ce qu'il vient de se passer. Ses lèvres sur mon front, je ferme les yeux et je sens ses lèvres se poser ensuite sur les miennes. J'en ai besoin, s'il savait comme j'ai besoin de ce baiser, de cette tendresse, de son amour, de sa présence, de lui tout simplement. De lui tout entier. Ses lèvres qui se détachent des miennes, les yeux toujours fermés, je lui murmure quelques mots. « J'ai tellement besoin de toi. » J'ouvre à nouveau les yeux, pour le regarder, lui et nos deux filles. Notre vie est parfaite, notre bonheur est réel et pourtant je me retrouve à douter parce que j'ai encore beaucoup de choses à gérer encore. « Je sais la chance que j'ai de t'avoir à mes côtés. Tu es notre héros. Tu es un modèle pour nous trois, je t'admire chéri, je t'aime tellement. » Il le sait sans doute, mais ce qu'il aimerait surement c'est que je l'aime moins et que je prenne un peu plus soin de lui non ? Je pose ma tête sur son épaule, alors que je sens Lena toujours contre moi qui semble  vouloir jouer avec mes bijoux, je la laisse faire, je la regarde, les yeux brillants d'émotions et d'amour. « Est-ce que tu serais d'accord pour m'accompagner à quelques séances chez ma psy ? Je veux comprendre comment m'améliorer, je veux vraiment le faire, pour toi, pour elles et pour nous, parce que même si toi tu me déteste pas, moi je me déteste d'être comme ça. » Je ne suis pas quelqu'un de bien, ou du moins je ne pense pas assez à lui, mais je veux vraiment essayer de l'être, essayer vraiment, pour lui parce qu'il mérite quelqu'un de bien à ses côtés.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

@Caleb Anderson :l: :l: :l:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 Empty
Message(#)#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 EmptyLun 12 Avr 2021 - 5:51

Calex
“CAUSE BABY EVERY TIME I SEE YOU IN AND OUT OF MY LIFE I GO CRAZY. BABY I JUST GOTTA GET YOU MORE AND MORE IN MY LIFE WHEN IM WITH YOU BABY LOVE NEVER FELT SO GOOD.”
Voir Alex pleurer me fait immédiatement culpabiliser. J’ai réellement l’impression d’avoir fait quelque chose de mal, même si je ne vois pas ce que j’aurais bien pu faire pour lui faire verser des larmes ainsi. Je fais attention à chacun de mes mots, de mes gestes et de mes regards et ça, tout le temps parce que je refuse être celui qui pourrait potentiellement lui faire du mal préférant largement garder pour moi certaines remarques ou certaines souffrances pour ne pas lui retransmettre. Tout garder pour moi, j’ai l’habitude, je le fais depuis que je suis tout petit. M’en prendre plein la gueule, avec Alex, j’ai l’habitude aussi. Passer au second plan dans sa vie (et je peux m’estimer heureux puisque maintenant que l’alcool n’est plus présent dans sa vie je n’ai plus la ridicule place de troisième ou quatrième.) Mais je devrais être au top de ses priorités, bien après nos filles cela va sans dire. Comme elle est tout aussi importante que les filles pour moi, c’est leur bonheur et leur bien-être avant tout. Bien avant le mien. Vraiment avant le mien oui. Moi je peux endosser pas mal de chose avant de craquer, j’ai l’habitude, je fonctionne comme ça. C’est ce que je fais depuis un an et demi que nous nous sommes remis ensemble mais là, même si les choses commencent à être difficiles à supporter pour moi tout seul après ses explications je n’arrive plus à lui en vouloir, plus vraiment du moins. « Tu n'en sais rien, tu les connais pas. Je suis aussi instable qu'elle, et je suis aussi horrible que lui. Je ne veux pas qu'elles me détestent plus tard. » Et elle a raison, je ne les connais pas. Je ne connais quasiment rien de la première partie de sa vie à Londres avec ses parents et encore moins de sa vie à Londres post-Nathan. Je ne connais pas ses parents, hormis tout ce qu’elle a pu me dire sur eux mais une chose est sûre elle ne ressemble en rien au portrait de son père qu’elle m’a dressé. « Tu n’es pas horrible. » Ça je peux l’affirmer sans aucun mal. Elle a des défauts, Alex, beaucoup de défauts, mais ça ne fait pas d’elle une personne horrible. Personne n’est parfait de toute façon alors j’essaie de la rassurer comme je peux en espérant qu’à chacun de mes arguments elle ne me répondra pas ’tu ne les connais pas, tu ne peux pas dire ça’, sinon je ne vois vraiment pas ce que je vais pouvoir faire pour elle. « Mais Caleb je t'aime aussi, je t'aime tellement et pourtant je te fais du mal. » Ça, c’est vrai, elle a raison et je ne sais pas quoi lui répondre pour le coup. Je sais qu’elle m’aime je n’en doute pas. Ou pas vraiment du moins. Mais malgré les sentiments qu’elle a pour moi, elle me fait souffrir. Souvent. Volontairement certaines fois et maladroitement et sans le vouloir les autres fois.

Lucy avec moi et sa sœur avec leur mère je profite de ce moment de calme avec ma fille, parce qu’on ne peut pas dire que l’ambiance ait prêtée aux moments de tendresse et câlins avec nos filles. Même si j’avais pu profiter de l’absence d’Alex pendant une heure pour passer du temps avec Lucy et Lena une partie de mon esprit était en partie coincée dans cette dispute avec Alex. « J'ai tellement peur pour elles tout le temps, je voudrais les protéger contre toutes les souffrances de ce monde mais qui va les protéger de moi ? Je sais ce que ça fait Caleb, je veux pas être ce genre de mère. Promets moi de les protéger de moi si je deviens comme eux. » S’il y a bien un point sur lequel je ne peux pas la rassurer c’est quand elle m’avoue avoir toujours peur pour nos filles. Moi je suis pareil si ce n’est même pas encore pire qu’elle. Des appels, des messages à la nounou à n’importe quelle autre personne qui s’occupe des jumelles, tout le temps et pas forcément par manque de confiance mais simplement pour m’assurer que tout se passe bien et que mes filles se portent bien. « Arrête Alex, j’ai vraiment pas à les protéger de toi je t’assure... » Parce que je n’ai pas besoin de connaître sa famille pour savoir qu’elle ne leur ressemble en rien. Elle trouvera des similitudes si elle réfléchit, c’est normal, mais ça ne veut pas dire qu’elle finira par faire souffrir ses enfants comme ses parents l’ont fait avec elle. Et finalement ses premiers mots n’ont fait que me rappeler que je ne connais pas mes beaux-parents, je n’ai pas demandé au père d’Alex sa bénédiction avant de demander en mariage sa fille comme j’avais pu le faire avec Victoria et son père. « Elles pourraient pas avoir une meilleure maman que toi. » Je n’ai pas besoin de connaître ses parents pour lui dire ça en tout cas. « Tu veux toujours m'épouser ? » Elle est sérieuse, Alex, avec cette question. On pourrait croire qu’elle me demande ça avec un petit air blagueur mais non. « Bien sûr que oui. » Si je faisais machine arrière à chacun de nos désaccords et chacune de nos disputes, jamais on ne pourrait se marier, les sujets de mésententes chez nous étant pour le coup assez nombreux. Mais on dit que les opposés s’attirent, non ? Nous en sommes la preuve vivante. Deux caractères et deux façons de vivre totalement opposées. « J'ai tellement besoin de toi. Je sais la chance que j'ai de t'avoir à mes côtés. Tu es notre héros. Tu es un modèle pour nous trois, je t'admire chéri, je t'aime tellement. » Trop de compliments pour moi d’un coup. Beaucoup, beaucoup trop. Je lâche un petit rire qu’elle remarquera sûrement comme étant assez nerveux, je passe une main dans mes cheveux et Lucy semble vouloir m’imiter en touchant elle aussi mes boucles – tant qu’elle ne tire pas dessus. – « Arrête dis pas n’importe quoi… » Notre héros, un modèle ce sont ses mots et s’ils pourraient me toucher ils me mettent plus mal à l’aise qu’autre chose. « T’en fais beaucoup trop. » Je ne suis le modèle de personne, et encore mois le héros de quelqu’un. « Est-ce que tu serais d'accord pour m'accompagner à quelques séances chez ma psy ? Je veux comprendre comment m'améliorer, je veux vraiment le faire, pour toi, pour elles et pour nous, parce que même si toi tu me déteste pas, moi je me déteste d'être comme ça. » J’hoche rapidement la tête pour lui répondre. « Tout ce que tu veux mon amour. » Une de mes mains veint retrouver la sienne et je me penche vers elle pour l’embrasser sur la joue. « C’est quand ta prochaine séance ? » Entre ses séances chez sa psychologue et mes séances chez ma psychologue, on peut dire que sur ce point-là notre planning est réellement chargé.
© nightgaunt


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 Empty
Message(#)#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 EmptyLun 12 Avr 2021 - 14:00



Cause baby every time I see you in and out of my life I go crazy. Baby I just gotta get you more and more in my life when Im with you baby love never felt so good.
 Il y a des choses que je garde pour moi, que je gère à ma manière, parfois en thérapie avec ma psy, parfois en groupe de parole, parfois avec Caleb et parfois j'essaye juste de le gérer toute seule, et peut-être que c'est pas vraiment la meilleure des idées. Parce que je n'y arrive pas et quand je craque, tout revient sans cesse me submerger et je ne gère plus rien. Comme à cet instant précis, parce que j'ai l'impression d'être quelqu'un d'horrible, parce que je le fais souffrir, lui. Celui, qui pourtant compte le plus pour moi. Je le fais souffrir et je m'en veux d'être ce genre de personne. Je ne sais pas l'aimer. Je ne sais pas prendre soin de lui. Je ne sais pas être quelqu'un de bien et cette pensée, cette constatation, me rappelle à quel point j'ai peur d'être comme eux. Comme mes parents, comme lui. Il est horrible, manipulateur, égocentrique, pervers, menteur, tyrannique, toxique. Je ne veux pas être comme elle. Dépressive, faible, instable, suicidaire. Je ne veux pas être comme eux, incapable d'aimer, incapable de prendre soin de leur fille. Et pourtant, je doute. J'y pense. J'en ai peur. Parce que j'ai les mots de Tim, lui aussi connaît ce sentiment, cette peur de finir comme ses géniteurs. Parce que malgré tout le rejet et le dégoût que je ressens pour eux, je vois malgré tout mes efforts que je ne suis pas si différentes d'eux. Je n'ai pas appris à être quelqu'un de bien. Je n'ai pas appris la bienveillance, l'empathie, la générosité. Je n'ai rien appris de tout ça et je le réalise alors que je blesse Caleb, une fois encore. Une fois de plus. Une fois de trop. Je me déteste de lui faire du mal, et si mes larmes coulent ce soir, ce n'est pas à cause de lui, mais pour lui. Parce qu'il m'aime malgré tout. Parce qu'il me rassure malgré tout, alors que je gâche tout, alors que c'est moi qui devrait le rassurer. C'est moi qui devrait m'excuser encore et encore d'être incapable de prendre soin de lui, de l'aimer simplement l'aimer sans le faire souffrir. Mais c'est lui qui s'excuse, lui qui me tends la main, lui qui est tout simplement parfait. Ce qui me fait me sentir encore plus horrible finalement, parce que je ne le mérite pas, et lui mérite surtout bien mieux que moi. Il mérite quelqu'un de bien, quelqu'un qui ne soit pas horrible. « Tu n’es pas horrible. » Il le croit, je le sais. Je l'entends à sa voix, je le vois dans ses yeux. Je le sais qu'il le croit et pourtant, quelque chose au fond de moi, me pousse à en douter. Pas de lui non, mais de ces mots, il m'aime, je le sais. Et j'ai énormément de chance, mais il ne me voit pas comme je suis, ou comme il devrait me voir. Il ne voit pas à quel point je suis comme eux, ou du moins à quel point je ne suis pas quelqu'un pour lui. Je voudrais l'être, je voudrais lui donner tout ce qu'il désire, les offrir que les hauts et l'épargner des bas, mais avec moi, c'est toujours pareils. Je suis heureuse, on est heureux, et je gâche tout. Et ça, j'ai pas besoin de remettre la faute sur mes parents, je le fais toute seule. Je l'aime, je l'aime à en crever, choix de mots peut-être peu judicieux alors que j'ai peur de finir comme ma mère, mais c'est vrai. Je l'aime et pourtant, je lui fais du mal, encore, et encore, et encore, et encore. Et ça ne peut plus durer. Pour lui, pour elles aussi. Je veux apprendre pour éviter qu'il me déteste, ou que mes filles me déteste.

Lena dans les bras, je la regarde. Ma fille. Mon bébé. Ma chair, mon sang. Pour elle aussi, pour toutes les deux, je pourrais donner ma vie pour les sauver, pour m'assurer qu'elles ne manquent de rien. Parce que j'ai sincèrement eu peur de ne pas réussir à les aimer, je l'ai crains de ne pas réussir avec elle, notamment parce que par le passé, j'avais prouvé à quel point je n'avais rien d'une mère. Mais je les aimes, je les aimes tellement que parfois j'ai la poitrine qui se serre en pensant à elles, en imaginant qu'il puisse leur arriver quelque chose. Et si cet amour que je ressens peut donner des forces et de la joie, ce soir, c'est surtout la peur qui prime. Cette peur qu'il leur arrive quelque chose, mais aussi cette peur d'être responsable de leur malheur. Je fais du mal à Caleb malgré tout l'amour que je ressens pour lui, alors c'est pas fou de penser que je pourrais aussi leur faire du mal à elles non ? Pas fou mais extrêmement douloureux de se dire que c'est de moi qu'elles doivent être protéger. Pas aujourd'hui, mais peut-être que ça arrivera ? Je me déteste de penser ça, et je me déteste de me dire que c'est pas la pensée la plus débile que j'ai pu avoir en plus. Lena pose sa tête contre moi, je caresse son dos avec beaucoup de tendresse tout en jouant avec ses cheveux tout fins. Elles sont la plus belle chose qui me soit arrivée et de loin. Avec leur père, elles sont ma famille, la seule que j'ai et je me battrais contre le monde entier pour les protéger, je le ferais s'il le faut. Mais c'est de moi dont j'ai peur ce soir. « Arrête Alex, j’ai vraiment pas à les protéger de toi je t’assure... » Je le sais sincère. Je sais aussi qu'il tente de me rassurer et ça devrait le faire, ça le fait d'ailleurs, parce qu'il me prouve qu'au moins lui il a confiance en moi. Qu'il ne doute pas de moi. Et c'est important à mes yeux, c'est même l'une des choses les plus importantes. Qu'il ait confiance en moi, qu'il ne doute pas, et qu'il soit fier aussi de celle que je suis. Mais pour le dernier point on repassera parce que ce soir, je ne lui ai donné aucune raison d'être fier au contraire. Mais malgré ses mots qui m'apaise un peu, j'aurais aimé qu'il me le promette malgré tout. Qu'il me dise qu'il saura m'arrêter si un jour je perds le contrôle, si un jour je deviens folle, si un jour je deviens ce qui me terrifie ; une mère qui laisse des traumatismes dans la vie de ses enfants. Je ne leur souhaite pas ça, absolument pas. « Elles pourraient pas avoir une meilleure maman que toi. »  Oh que si elles pourraient, comme lui pourrait avoir quelqu'un de bien mieux que moi. Une meilleure fiancée, une meilleure maman pour ses filles aussi. Et ça ce n'est ni mes peurs, ni ma honte qui parle, je ne suis pas une maman parfaite, je voudrais l'être mais je ne le suis pas. Personne ne l'est en vérité, mais moi, j'ai trop à me faire pardonner, trop d'attentes envers moi. « Tu sais bien que c'est faux. » Ce n'est pas dis avec froideur, mais juste avec une pointe de lassitude, de fatigue aussi. « Je fais ce que je peux mais je pars de loin.» Je suis celle que je suis, je fais ce que je peux chaque jour pour être une bonne mère, mais je sais que des centaines de milliers de femmes feraient une meilleure mère que moi. Quoiqu'il en dise, quoiqu'il tente de me dire pour me rassurer, je les aimes, je leur donne tout ce que j'ai mais j'ai trop de lacune pour me dire que je suis la meilleure mère pour elles. C'est une réalité, tout comme c'est une réalité que je ne serai jamais la meilleure fiancée, ni même la meilleure femme pour lui et pourtant, ça il le sait et il veut quand même m'épouser. Il veut toujours de moi, malgré tout et c'est peut-être la meilleure preuve finalement. Au delà de tout ces mots et compliments pourtant apaisants et rassurants, c'est le fait qu'il veuille toujours se marier avec moi qui prouve qu'il m'aime malgré tout et qu'il n'a pas peur de moi, pas honte non plus. J'essuie mes larmes, et je regarde tour à tour Lena, Lucy et Caleb. Je les regarde tout les trois et pendant quelques secondes, je me fais la promesse d'être là pour eux, pour eux trois et que si ma présence devient une souffrance pour eux, je me le pardonnerai jamais. Je veux les rendre heureux, mais si ma présence les rends malheureux ou les fais souffrir, alors je les protègerais de moi. C'est une promesse personnelle que je me fais, que je leur fais aussi. Je les aimes trop pour qu'ils souffrent par ma faute. Je te le promets Caleb à toi aussi. Il n'en sait rien parce que je ne lui dis pas, du moins pas à haute voix non, je me contente de prendre quelques secondes pour caresser les cheveux si doux et si fin de ma fille, pour sentir son odeur si particulière et si agréable, avant de me reprendre, un peu du moins. Bien aidée par le baiser de Caleb, par sa présence prêt de moi, par son soutien moral et physique. Ca devrait être moi qui le soutiens ce soir, qui prends soin de lui, mais c'est lui qui le fait, comme tout le temps. C'est dingue comme j'ai besoin de lui. Je lui dis, ça et d'autres choses, que je pense sincèrement. Des compliments qu'il mérite et que je ne lui fais pas assez. Des compliments qu'il accueille d'un rire nerveux.  « Arrête dis pas n’importe quoi… »  Alors lui a le droit de dire que je ne suis pas comme mes parents sans les connaitre juste pour me rassurer mais moi je ne peux pas lui dire qu'il est parfait ? Je ne peux pas lui dire que c'est mon héros ? Que j'ai besoin de lui ? Que je l'admire ? Alors que tout ça est vrai, tellement vrai. « T’en fais beaucoup trop. » Je secoue la tête de gauche à droite et je le regarde. L'une de mes mains sur sa joue, je le regarde fixement. « Non c'est même tout le contraire. J'en fais pas assez pour toi. » C'est bien ça le problème non ? Je l'écoute pas assez, je ne pense pas assez à lui. « Et c'est pas n'importe quoi. Grâce à toi, je sais que nos filles auront un vrai modèle quand elles grandiront. Elles pourront apprendre ce qu'est la bienveillance, la tolérance, l'amour, grâce à toi. » Il pourra dire ce qu'il veut, il pourra toujours tenter de minimiser mes propos mais il aura du mal à le faire. Parce que c'est la pure vérité. Il a été élevé avec des valeurs de respect, de travail, de partage, il a été élevé avec des valeurs que moi je n'ai forcément eu en grandissant. Il a été élevé par des parents qui lui ont donné des valeurs, et qui ont fait de lui cet homme génial qu'il est aujourd'hui et je sais qu'il saura transmettre tout ça à nos filles. « Tu es un papa formidable Caleb et il suffit de voir comme elles sont quand elles sont dans tes bras, comme elles te regardent déjà, pour savoir que tu seras le héros de nos filles. » Je n'en doute pas une seule seconde. C'est l'effet que fait Caleb, on ne peut que l'aimer, que l'adorer, que le respecter et je sais que nos filles seront fières de leur papa. Et je voudrais juste pouvoir me dire qu'elles le seront aussi de moi, peut-être un peu au moins. Mais pour ça j'ai encore du chemin à parcourir. J'ai encore beaucoup de choses à régler avec moi même, mais aussi avec le monde. Avec mon père. Avec ma mère, mais pour elle semble quand même bien compliquée, c'est l'effet que fait le suicide sur ceux qui reste, merci maman … Avec mon passé, mes doutes, avec beaucoup de choses, mais je ne vais pas baisser les bras. Pas alors que j'ai dans ma vie beaucoup de raisons de vouloir aller bien, beaucoup de raisons de sourire en me levant le matin. J'en ai déjà trois à mes côtés. Lena semble s'être endormie, sa respiration calme et apaisée, son cœur qui bat à un rythme régulier, cette vision m'apaise, me calme. La présence de Caleb m'aide aussi. Sa main dans la mienne, je resserre l’étreinte sur sa main, je veux sentir sa force alors qu'il accepte de me soutenir une nouvelle fois quand je lui demande de m'accompagner à quelques séances chez ma psy. Tout ce que je veux ? Tout ce que je veux c'est d'aller bien, vraiment bien, d'être heureuse comme je le suis tellement la plupart du temps. De juste être heureuse tout le temps et de pouvoir profiter de notre vie sans douter, sans perdre pied, sans craquer, sans angoisses, sans peurs, sans doutes. Juste l'amour de nos filles, juste m'endormir dans les bras de Caleb chaque soir, juste un sourire quand je me penche sur le berceau de Lena ou de Lucy, des moments comme ça avec eux, juste ça et ne jamais les faire souffrir. Voilà ce que je veux. « Je crois que c'est mardi matin, mais tu sais que niveau organisation, faudra que je vérifie ça enfin ça presse pas chéri. » Je pose ma tête contre lui, et mon pouce caresse la paume de sa main. Je tiens Lena contre moi, avec beaucoup de précautions, et je ferme les yeux, j'écoute ma fille, je sens son cœur battre contre mon torse, et je ferme les yeux à mon tour. Je suis épuisée, le manque de sommeil se fait ressentir, mais la décharge d'émotion que je viens de ressentir n'a fait qu’amplifier encore les choses. Je pourrais m'endormir, là maintenant mais au lieu de ça, je profite de ces quelques minutes de silence pour me calmer, me calmer vraiment cette fois, ma main qui serre toujours celle de Caleb comme pour m'assurer qu'il est là, bien là et ça me rassure, ça m'aide. Après quelques minutes, je brise le silence, doucement pour éviter de réveiller Lena. « Merci de me soutenir, de me supporter et de m'aimer. Je te promets de continuer à m'améliorer pour vous mériter et ne pas vous décevoir. » Et pour arrêter de me détester aussi. « Vous me rendez heureuse tout les trois, et c'est d'autant plus dur de faire face à toutes ces émotions quand elles me submergent. Parce que je t'assure que je suis heureuse comme je ne l'ai jamais été grâce à vous trois et je comprends pas pourquoi je ne gère pas, je suis désolée. » Ca ne se voit pas forcément, ça ne se ressent pas forcément mais je le suis sincèrement. Et même quand je ne le suis pas totalement, il me suffit de porter une de mes filles, de l'entendre rire ou de voir Caleb et me blottir contre lui pour aller mieux, pour aller bien. Sauf que ce soir, les émotions, la fatigue, l'incertitude, les doutes, le rejet de Caleb, les choses que j'avais gardé pour moi jusqu'à présent, tout ça c'était trop et j'ai craqué. Ça fait mal. Mais c'est utile parfois. Et puis faut bien justifier les séances de psy encore nombreuses qui m'attendent non ?
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

@Caleb Anderson :l: :l: :l:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 Empty
Message(#)#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 EmptyLun 12 Avr 2021 - 19:37

Calex
“CAUSE BABY EVERY TIME I SEE YOU IN AND OUT OF MY LIFE I GO CRAZY. BABY I JUST GOTTA GET YOU MORE AND MORE IN MY LIFE WHEN IM WITH YOU BABY LOVE NEVER FELT SO GOOD.”
« Tu sais bien que c'est faux. Je fais ce que je peux mais je pars de loin. » J’hausse doucement les épaules. Sa ligne de défense n’a pas vraiment de sens selon moi. Parce qu’elle n’a pas eu la vie facile elle est forcément une mauvaise mère ? C’est faux. Archi faux. La vie n’est parfaite pour personne, personne ne l’est non plus, ça n’a pas de sens. « Et alors ? Ça ne veut pas dire que tu ne peux pas être une bonne mère. » Si on suit sa logique je ne dois pas être un bon père moi non plus. Moi aussi je pourrais dire que je reviens de loin. Plus d’une année de dépression, des envies suicidaires, une culpabilité qui me ronge encore aujourd’hui et qui m’empêche d’être pleinement heureux et d’accepter toutes ces bonnes choses qui m’arrivent. Même quand on s’est retrouvé, j’étais très loin de l’homme heureux et optimiste que j’étais il y a onze ans lors de notre rencontre. Vraiment très loin. Elle a souvent tendance à oublier qu’elle n’est pas la seule à avoir souffert dans la vie, elle me voit comme cet homme parfait et fort. Que je ne suis pas, d’ailleurs. Clairement pas. Elle se repose beaucoup trop sur moi, elle m’idéalise, elle me met sur un piédestal et je déteste ça. C’est beaucoup trop de pression pour moi et je n’aime pas cette vision faussée qu’elle a de moi. J’ai beau lui dire, lui demander d’arrêter de m’idéaliser de la sorte mais elle ne m’écoute pas et continue à n’en faire qu’à sa tête. Je ne suis pas un héros non, pas du tout. J’ai des faiblesses j’en ai même énormément et elle le sait, la preuve avec cette soirée qui a été complètement gâchée en partie à cause de ma plus grande fragilité, de mon point le plus sensible. « Non c'est même tout le contraire. J'en fais pas assez pour toi. » Je ne laisse à peine qu’une seconde de silence avant de lui répondre. « C’est pas grave. » Et c’est presque à moitié vrai. Enfin du moins je le pense à moitié. Ce n’est pas grave, non, parce que je ne mérite pas beaucoup plus que ce qu’elle me donne. Je ne mérite pas d’avoir quelqu’un qui pense réellement à moi, je ne mérite pas quelqu’un qui se démène pour moi. Cette personne je l’ai déjà eue, j’ai déjà eu ma chance, mais je l’ai gâchée, je l’ai tuée. Alors non, je ne mérite pas grand-chose. « Et c'est pas n'importe quoi. Grâce à toi, je sais que nos filles auront un vrai modèle quand elles grandiront. Elles pourront apprendre ce qu'est la bienveillance, la tolérance, l'amour, grâce à toi. » Pas réellement sûr de mériter tout ça, je préfère ne plus rien lui répondre à ce sujet puisque quoique je dise elle me contredira. Sa vision de moi est complètement biaisée. Totalement. « Tu es un papa formidable Caleb et il suffit de voir comme elles sont quand elles sont dans tes bras, comme elles te regardent déjà, pour savoir que tu seras le héros de nos filles. » Mais je ne le mérite pas. Je ne les mérite même pas. Tout ça. Toute cette vie, cette deuxième chance que la vie me donne, je ne mérite absolument rien de tout ça mais je ne peux pas lui dire ça. Parce qu’elle ne peut pas comprendre. Elle me répondra cette phrase horrible que je ne supporte plus entendre  « c’était un accident ». Alors je préfère me taire, ne plus rien dire. Elle ne peut pas comprendre, et tant mieux pour elle parce que vivre avec ces pensées qui tournent constamment dans ma tête et cette culpabilité qui me ruine toujours un peu plus, ça commence à devenir de plus en plus difficile à gérer. Alors j’accepte d’être son pilier, même pas réellement sûr d’être assez fort pour nous deux mais je n’ai pas vraiment d’autre choix que de l’être de toute façon, non ? « Je crois que c'est mardi matin, mais tu sais que niveau organisation, faudra que je vérifie ça enfin ça presse pas chéri. » Elle veut que je l’accompagne à sa prochaine séance chez le psychologue, alors j’accepte. Tout comme j’aurais accepté quelle que soit sa demande. Je lui ai dit que je l’aiderai alors je le ferai quoiqu’il arrive. « D’accord, je vais essayer de me libérer pour mardi matin. » Et je me tais, je profite du calme qui ne durera sûrement pas très longtemps. Parce qu’avec Alex le silence ne dure jamais très longtemps. Quelque fois, tant mieux, d’autres fois j’aimerais vraiment qu’elle puisse être un peu moins bavarde mais à la base, son débit de parole assez impressionnant avait fait partie des choses qui m’avaient plu chez elle. Les filles sont toutes les deux en train de s’endormir mais Alex brise le silence. « Merci de me soutenir, de me supporter et de m'aimer. Je te promets de continuer à m'améliorer pour vous mériter et ne pas vous décevoir. Vous me rendez heureuse tout les trois, et c'est d'autant plus dur de faire face à toutes ces émotions quand elles me submergent. Parce que je t'assure que je suis heureuse comme je ne l'ai jamais été grâce à vous trois et je comprends pas pourquoi je ne gère pas, je suis désolée. » Nous mériter. Elle continue. Encore. Elle me met sur un piédestal tout en sachant pertinemment que c’est quelque chose que je déteste. Je ferme les yeux un instant et je ne peux empêcher un léger soupir. « Arrête de toujours m’idéaliser Alex. T’as pas à me mériter ou quoique ce soit. » J’espère sincèrement que cette fois elle va choisi de m’écouter et d’arrêter de sous-entendre à quel point je suis supérieur à elle. Ce qui n’est pas le cas. Je ne le suis pas. « Je vais aller coucher Lucy. Tu veux manger quoi ce soir ? » Bien que je n’ai absolument pas faim et pas vraiment dans l’idée de manger ce soir, mais si elle a envie de quelque chose en particulier, je lui ferais. Et si je pensais que la soirée ne serait peut-être pas si mauvaise que ça je pense qu’au final elle ne sera pas des meilleures. Si pour la plupart des personnes recevoir les compliments – excessifs – d’Alex leur feraient du bien pour moi c’est le contraire. Ça ne fait que me rappeler à quel point je me déteste, à quel point je me sens nul, à quel point je ne mérite pas tout ce qui m’arrive.
© nightgaunt


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 Empty
Message(#)#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 EmptyMer 14 Avr 2021 - 16:01



Cause baby every time I see you in and out of my life I go crazy. Baby I just gotta get you more and more in my life when Im with you baby love never felt so good.
 « Et alors ? Ça ne veut pas dire que tu ne peux pas être une bonne mère. » Il ne doute pas de moi, malgré tout ce que j'ai fais, malgré celle que je suis, il ne semble pas douter et ne pas comprendre pourquoi je doute non plus. Pourtant je lui ai prouvé par le passé que je n'avais rien d'une mère, mais depuis la naissance de nos filles, je fais tout ce que je peux pour être une bonne mère même si au fond je ne sais pas du tout ce que ça signifie d'être une bonne mère. Je les aimes, je les protèges, peut-être trop, je tente de répondre à toutes leurs demandes, à leurs pleurs, et je me culpabilise de ne pas réussir à les apaiser quand les pleurs se font trop nombreux. Je m'épanouis dans mon nouveau rôle, même si parfois je me sens dépassée, ou je doute, leurs petits yeux, leur sourire m'apaise et me rends heureuse, je suis leur mère et je sais que c'est la plus grande responsabilité que je n'aurais jamais, et si ça ne me faisait pas peur, finalement ce serait anormale non ? Mais je le gère, du moins, je le gérais jusqu'à ce soir, jusqu'à cette tension entre nous qui a fait remonter certaines de mes angoisses et qui m'a fait douter. Sur tout ou presque. Je ne doute pas de Caleb, jamais. Parce qu'il est parfait, ou presque. Il déteste que je lui dise qu'il l'est mais à mes yeux, Caleb est l'homme parfait, et c'est le mien. Il est tellement présent pour moi, il se plie en quatre, en huit même pour mon bonheur, pour celui des filles et je n'arrive même pas à lui dire, ou à lui montrer. Je n'en fais pas assez pour lui ou j'en fais trop pour moi, sans doute un peu des deux et il dit que ce n'est pas grave. Bien sur que si c'est grave, mais désormais je sais que ce n'est plus avec des paroles que je dois lui prouver que je sais que je n'en fais pas assez, je dois lui prouver par mon attitude. Je le regarde, j'essaye de lui dire tout l'estime et l'amour que je lui porte, mais il ne semble pas y croire, pas être réceptif non plus. Mais je ne veux pas insister, pas maintenant parce qu'il ne réagit pas et je ne veux pas insister, alors que c'est exactement ce qu'il me reproche, ou une partie des choses qu'il me reproche. Je dois apprendre, et vite. Je dois être celle qu'il mérite d'avoir à ses côtés, je dois être à la hauteur de l'homme qu'il est, je dois le faire pour lui, pour nos filles, pour moi aussi. Parce que ce n'est pas la vie que je veux pour elle et pour lui. Je ne veux pas être comme mes parents, je ne veux pas tout gâcher, je ne veux pas me montrer faible, j'ai le meilleur des hommes à mes côtés, mes filles ont le meilleur des papa et je ne peux pas me laisser submerger par mes doutes constamment. Pour ce soir, j'ai tout gâché. Pour ce soir, j'ai laissé mes émotions dicter mes paroles, et mes gestes, pour ce soir, j'ai accepté de laisser mes peurs s'exprimer et m'envahir, je n'ai rien géré, rien contrôlé mais je vais travailler sur ça, de toute façon, j'étais loin d'en avoir fini avec ma thérapeute. Et désormais je lui inflige d'autres séances, en plus des siennes, je lui demande de venir avec moi pour quelques séances en duo, ce qu'il accepte, parce qu'il accepte tout ce qui peut m'aider. Parce qu'il est parfait quoiqu'il en dise, quoiqu'il en pense, il est là, toujours là pour moi et ce soir encore. Je me sens minable à côté de lui, et beaucoup de monde pourrait se sentir nulle comparé à Caleb, sauf que moi je vis avec lui et je le vois chaque jours se lever et être cet homme si bienveillant, si aimant avec moi, avec nos filles. Je voudrais pour une fois arrêter de le décevoir, de le rendre triste, de le blesser aussi. Je voudrais qu'il me croit quand je lui promets de m'améliorer, je voudrais qu'il se sente soulager quand je lui dis qu'il me rends heureuse, et je voudrais qu'il ne doute pas de mes excuses qui sont sincères. « Arrête de toujours m’idéaliser Alex. T’as pas à me mériter ou quoique ce soit. » Il soupire. Encore. Et j'ai la désagréable sensation d'avoir encore foiré quelque part. Je l'idéalise pas, je le vois tel qu'il est chaque jour, parce que je vis avec lui. Il m'a demandé d'arrêter de l'idéaliser, et ça risque d'être dur, mais je n'ajoute rien. Je me tais et c'est une chose rare, mais je sens que la tension n'est pas encore redescendue, ni pour moi, ni pour lui et je ne réagis pas quand il se lève pour aller coucher Lucy.  « Je vais aller coucher Lucy. Tu veux manger quoi ce soir ? » Je voudrais qu'il reste là prêt de moi, j'ai besoin de sa présence, mais je ne le retiens pas, parce que j'ai vraiment l'impression d'avoir dit quelque chose qui l'a blessé à nouveau. « J'ai pas vraiment faim ce soir, t'embêtes pas pour moi. » Est-ce qu'il sera étonnée de ma réponse ? Je pense pas, je mange pas quand je suis contrariée, inquiète, énervée, perdue ou fatiguée et ce soir c'est un peu tout en même temps. Il s'éloigne encore, et je reste là sur le transat avec Lena, qui s'est endormie sur moi. Quelques minutes, je profite de ma fille, de ce calme qui se dégage d'elle et pourtant, je n'arrive pas à me détendre totalement. Je ferme les yeux quelques minutes, Lena détendue sur moi, ce petit bout de vie et de bonheur qui dort paisiblement sur ma poitrine. Je me sens véritablement nulle de douter, de m'inquiéter, de remettre en question des choses alors qu'elles sont parfaites, alors que toute ma vie désormais l'est. Je reste plusieurs minutes sans bouger avec de me lever doucement pour ne pas réveiller Lena et je monte à mon tour coucher ma fille. Je l'installe dans son lit et je dépose un baiser sur son front, je fais de même avec Lucy, mes deux filles, mes deux princesses. « Je vous aimes tellement. » Elles ne sont pas encore en mesure de comprendre ces mots, de comprendre ce qu'ils signifient mais je compte bien leur dire encore et encore, pour qu'elles n'aient jamais peur de l'amour, pour qu'elles ne doutent jamais du pouvoir de ses mots et qu'elles sachent aussi qu'elles sont aimées. Et il y en a un autre qui doit entendre ces mots, un autre qui doit savoir qu'il est aimé et qu'il le sera toujours. Je retrouve Caleb, je ne l'approche pas, pas vraiment envie d'être repoussée une seconde fois dans la soirée. « Je t'aime chéri. » Je reste en retrait, hésitante, il y a encore tellement de choses que je voudrais lui dire. Tellement de choses que je voudrais comprendre. Et notamment le fait qu'il réagisse si mal à mes compliments. Mais je ne dis rien de tout ça. Je ne dis rien du tout. « Je vais aller me doucher et me coucher, tu me retrouves après ? » Je sais même pas pourquoi je lui demande ça, comme si je voulais juste m'assurer qu'il ne va pas dormir sur le canapé cette nuit, alors qu'il sait très bien que s'il dort sur le canapé, je vais finir par le rejoindre. Je ne mangerais pas ce soir, et la seule chose que je veux finalement c'est être contre lui, dans notre lit et oublier toute cette journée, oublier tout mes doutes, oublier aussi que je l'ai contrarié parce que je me sens tellement coupable maintenant. Je dépose un baiser sur sa joue et je me réfugie dans la salle de bain, l'eau chaude – brûlante - qui coule sur mon corps, mes muscles et mes nerfs qui se détendent, j'aimerais vraiment pouvoir tout évacuer et de nouveau les larmes coulent quand je réalise à quel point cette fin de journée s'est si mal terminée. A quel point, j'ai encore perdu face à mes doutes, face à mes émotions. Je m'en veux d'être incapable de gérer, je m'en veux d'être toujours si fragile, je voudrais pouvoir lui parler sans craquer, sans me mettre à paniquer, à pleurer. J'évacue mes émotions, j'évacue la pression, les tensions quittent mon corps doucement, je reste longtemps sous la douche, très longtemps et je suis juste épuisée quand je quitte la salle de bain pour retrouver notre lit, épuisée mais pas pour autant détendue. Je m'installe dans le lit et j'ai envie de me blottir contre lui mais je n'en fais rien. « Je sais que tu ne veux pas en reparler, et je ne t'oblige pas à me répondre, j'ai juste besoin que tu entendes mes mots et mes excuses parce que sinon je n'arriverai pas à dormir. Je t'aime Caleb, et je veux devenir ta femme, je n'en doute pas et je veux que tu retiennes ça. » Oui retiens ça s'il te plaît, parce que c'est tout ce qui compte. « Je voudrais être capable de gérer toutes mes émotions, être capable de te soutenir, de te comprendre, savoir quand tu vas bien ou quand ça ne va pas, mais je n'y arrive pas. » Tu n'es pas obligée de le dire ça Clarke, il le sait, il est le premier à souffrir de tout ça. « Mais quand on évoque ton passé, dès que l'on parle d'elle, j'ai l'impression que mon bonheur, le mariage, les filles, toi, je le dois à ce qu'il s'est passé, que sans ce drame, je n'aurais rien, et j'oublie que ce n'est pas ce que moi je ressens qui compte et que tu as souffert, et je pense qu'à moi, je suis désolée. » Il ne veut plus en parler, alors pourquoi tu en reparles Clarke ? Pourquoi? « Je te promets de t'écouter à partir de maintenant, et de respecter tes mots et tes silences quand tu me demandes de m'arrêter. Je veux juste te rendre heureux et qu'on ait un beau mariage qui nous plaise à tout les deux, c'est tout ce que je veux, parce que tu le mérites chéri. » Un mariage à notre image, le notre. Sans éléments qui pourraient lui rappeler son précèdent mariage, parce que ni lui, ni moi, n'ayons envie de ça finalement. « Tu m'en veux pour ce soir ? » Bien sur que oui, tu parles trop encore Alex. « Tu vas bien Caleb ? » Mais tais-toi Alex, tais-toi. Je me tais, je joue avec les draps, je jette un regard vers les babyphones pour m'assurer que les filles dorment bien, il faudrait que je dorme moi aussi, j'en ai besoin vraiment besoin mais comme je lui ai dis, je ne pourrais pas dormir ce soir si je sens qu'il m'en veut, qu'il y a encore des tensions entre nous. Je voudrais me blottir contre lui, qu'il me dise que tout va bien, que tout ira bien aussi, et m'endormir dans ses bras c'est tout ce dont j'ai besoin mais je ne le fais pas, parce que je ne veux pas lui imposer mes besoins, même si finalement je le fais un peu en parlant encore et encore.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

@Caleb Anderson :l: :l: :l:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 Empty
Message(#)#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 EmptyVen 16 Avr 2021 - 1:45

Calex
“CAUSE BABY EVERY TIME I SEE YOU IN AND OUT OF MY LIFE I GO CRAZY. BABY I JUST GOTTA GET YOU MORE AND MORE IN MY LIFE WHEN IM WITH YOU BABY LOVE NEVER FELT SO GOOD.”
Il est parfait, Caleb. Il a beaucoup de chance, la vie lui réussit. Tu devrais prendre exemple sur ton frère. Fais comme ton frère. C’est ce genre de phrase que je ne supporte plus d’entendre et qui me sont encore beaucoup trop souvent adressée. Je suis loin d’être parfait. Personne ne l’est, mais pourtant, dans ma famille j’ai toujours eu ce rôle du grand-frère et du fils parfait. Celui qui avait de bons résultats à l’école, qui ne s’attirait jamais d’ennuis, celui qui obéissait à ses parents. C’est beaucoup de pression à mettre sur les épaules d’un enfant de dix ans et j’ai toujours eu l’impression que cette image du fils parfait me portait préjudice dans ma relation avec Primrose. Et Alex, elle le sait que je déteste ça. Elle le sait que je n’aime pas quand elle me met sur un piédestal de la sorte parce que dans le fond je suis tout sauf parfait. Je fais des erreurs. J’ai des défauts, il m’arrive même de dire des choses que je regrette voire même de jurer. Mais tout ça, Alex l’oubli, Alex le met de côté et elle continue à m’idéaliser, à me dire ô combien je suis parfait et ô combien je suis supérieur à elle alors que clairement je ne le suis pas. Un être humain est mort par ma faute et je pense que je n’ai même pas besoin d’aller plus loin dans mes explications et que ce seul exemple suffit : je suis bien loin de l’homme parfait qu’elle décrit. Vraiment très très loin. « J'ai pas vraiment faim ce soir, t'embêtes pas pour moi. » Quand elle me dit ça j’ai la désagréable sensation d’être de retour un an plus tôt, quand elle buvait, tout le temps et refusait tout le temps de manger. Je relève les yeux vers elle mais je n’insiste pas. Moi je n’ai pas faim non plus, mais j’ai par contre encore et toujours réellement envie de fumer alors je sais que pour maîtriser cette envie je vais avoir besoin de manger quelque chose. Je pars, je laisse Alex seule pour coucher Lucy dans sa chambre et elle me rejoint quelque instant plus tard. Je ne comprends pas comment cette soirée a commencée à déraper, à partir de quel moment tout est parti dans tous les sens mais ce soir, alors que je couche mes filles avec Alex, mon moral est à zéro et j’espère simplement que la journée de demain sera meilleure. Elle ne pourra pas être pire de toute manière. « Je t'aime chéri. » Elle me dit ça tout en restant éloignée de moi, ce qui est étrange et extrêmement inhabituel de sa part. « Je t’aime aussi. » Malgré tout ça. Malgré nos problèmes, malgré nos disputes, malgré nos nombreuses différences, je l’aime tellement. « Je vais aller me doucher et me coucher, tu me retrouves après ? » J’hoche une fois la tête en signe d’approbation et je la regarde quitter la pièce pour aller dans la salle de bain. Je soupire, je passe une main dans mes cheveux et au lieu de partir directement au lit je fouille partout dans la chambre, dans mes affaires pour chercher un paquet de cigarette oublié, mais rien. Je regarde rapidement dans ses affaires mais je n’ai pas beaucoup plus de chance. Malheureusement. Ce soir je regrette plus que jamais d’avoir arrêté le tabac avec elle puisque je ne pense qu’à ça. Tant pis. Je me déshabille, me met en caleçon et je me glisse sous les draps avec un livre. J’entends l’eau de la douche couler mais je me concentre sur mon livre jusqu’à ce qu’elle me rejoigne dans le lit. « Je sais que tu ne veux pas en reparler, et je ne t'oblige pas à me répondre, j'ai juste besoin que tu entendes mes mots et mes excuses parce que sinon je n'arriverai pas à dormir. Je t'aime Caleb, et je veux devenir ta femme, je n'en doute pas et je veux que tu retiennes ça. » Je ferme mon livre je porte mon attention sur elle et je fronce les sourcils. Je n’ai jamais vraiment douté de son amour pour moi ou de son envie de mariage alors je ne comprends pas du tout pourquoi elle me dit ça. Le problème c’est qu’elle ne s’arrête pas là. Elle continue. Elle parle. Trop. J’ai clairement l’impression qu’elle se fout de ma gueule quand elle me reparle vaguement du sujet qui avait pourtant jeté un froid entre nous il n’y a même pas une heure. Un sujet que je ne voulais plus aborder et elle le sait parce que je lui ai dit. Plus d’une fois. Je lâche un long soupir, je ferme les yeux, je passe une nouvelle fois mes deux mains dans mes boucles essayant de ne pas m’énerver une deuxième fois. « Je te promets de t'écouter à partir de maintenant, et de respecter tes mots et tes silences quand tu me demandes de m'arrêter. Je veux juste te rendre heureux et qu'on ait un beau mariage qui nous plaise à tout les deux, c'est tout ce que je veux, parce que tu le mérites chéri. » Arrête-toi. Maintenant. S’il te plaît. Ce sont sûrement les mots que je devrais lui dire mais pourtant je reste silencieux. « Tu m'en veux pour ce soir ? » À ton avis ? La réponse est logique, et si la tension de mon côté s’était apaisée tout à l’heure elle a réussi l’exploit à la faire remonter à la surface en à peine quelques secondes. Ce soir, elle m’a juste prouvé que mon passé, je ne pouvais pas lui en parler contrairement à ce qu’elle me dit. Mais je n’ai pas besoin de lui répondre oralement, le regarde que je lui lance parle pour moi.  « Tu vas bien Caleb ? » Cette question pourtant si banale, placée de la sorte dans ce long monologue qu’elle vient de me faire semble très étrange et très clairement pas à sa place. « Oui. » Pas vraiment. Non ce soir je ne vais pas bien. Vraiment pas bien mais si cette soirée m’a appris quelque chose c’est que malgré ce qu’elle a bien pu me dire, je ne peux pas lui parler de mon passé, de moi, et de ce que je ressens parce qu’elle semble toujours incapable de gérer tout ce genre d’émotions. « Bonne nuit. » Je pose mon livre sur la table de chevet, j’éteins la lumière de mon côté, je m’allonge, et je décide de garder tout ce que je ressens pour moi en espérant que la journée de demain sera meilleure.
© nightgaunt


Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 Empty
Message(#)#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life  - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

#Calex 37 - Baby I just gotta get you more and more in my life

Aller à la page : Précédent  1, 2