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 All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)

Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  
All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  616bfddbfe3ceeca1b184a6faaa744d1a87adae5
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  3a44d144a8bde068fb9bbf98d07bff96bdb42f25
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  Tumblr_inline_pq7a8g2DmG1u9urvd_400
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

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Message(#)All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  EmptySam 10 Avr 2021, 13:54


All the things we could have been - Chapter #2
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

trigger warning : prostitution & violence

J’ai peur et mes mains tremblent. J’ai peur et, dans la pièce d’à côté, j’entends mon client fulminer, hurler, m’insulter, et tambouriner contre la porte. On ne nous dit pas comment réagir dans ce genre de situation. Il n’y a pas de mode d’emploi, pas de guide, et je suis bien trop défoncée pour réfléchir correctement de toute façon. Mais je suis terrorisée. Je suis terrorisée, et c’est plus fort que la défonce, plus fort que l’emprise de la cocaïne sur mon corps et mon esprit. Mon sang se glace, mon cœur bat bien trop vite, je respire mal et, si je devais être honnête, je dirais que j’ai l’impression de n’être qu’une petite fille, enfermée dans cette salle de bain. Prostrée, agenouillée sur le carrelage, je prends ma tête dans mes mains et je tente de faire le vide. Je tente de chasser les hurlements de l’homme dans la pièce d’à côté. Je crois qu’à un instant, je me demande même si je vais être capable de sauver ma vie.

Comment en suis-je arrivée là ?

Je n’ai jamais pensé m’en sortir, je crois. Je n’ai pas eu la naïveté de ces enfants qui vendent leur âme - et leur corps - au diable en pensant que cela solutionnera tous leurs problèmes. Mais j’allais me retrouver à la rue et, plus préoccupant pour moi, je ne joignais plus assez les deux bouts pour acheter ma dose. J’ai supplié mon dealeur. Je crois même que j’ai dit que j’étais prête à tout. Je suis tombée bien bas et, si je pensais qu’il me proposerait une solution dégradante pour pouvoir me procurer mon poison, j’étais loin de me douter à quel point elle le serait. Il n’a pas tenté de profiter de moi. Il m’a proposé de me présenter quelqu’un et, sans que je m’en rende compte, le piège s’est refermé sur moi. J’étais aveuglée par le manque, aveuglée par la peur de ne pas réussir à me procurer ma prochaine dose, et j’ai accepté. J’ai accepté de devenir un objet pour ces porcs qui sont prêts à payer pour un peu de chaleur humaine et quelques coups de reins. J’ai accepté parce qu’on m’a proposé un toit au-dessus de ma tête, et une source d’approvisionnement illimitée et gratuite. J’ai accepté, parce que je n’ai pas eu l’impression d’avoir d’autre choix : j’étais à court de solutions. Je ne pouvais pas revenir en arrière : comment aurais-je mis la main sur de la poudre à Charleville ? Ma mère aurait craché à mes pieds, en voyant ce que je suis devenue.

Lui pourtant m’a aidée. Il l’a fait alors que rien ne l’y obligeait, une première fois, puis une poignée d'autres. Quelques semaines après notre première rencontre, il est revenu et m’a proposé de m’emmener manger quelque chose de chaud. En échange, il m’a donné de quoi m’acheter un pochon de plus, et je l’ai suivi, la première fois pour la drogue. Il est revenu plusieurs fois, parfois sans que je ne le vois pendant des semaines, parfois pendant deux ou trois mois, parfois pour m’emmener manger et une fois même pour m’emmener chez un médecin. Il a dû négocier pour ça, mais face aux commentaires du professionnel de santé, j’ai eu du mal à ne pas fondre en larmes. Le rendez vous m’est resté en travers de la gorge et je suis tombée dans ces bras, à cet inconnu plus si inconnu que ça. Amos m’a serrée un peu plus fort, mais après ça, je ne l’ai plus revu. C’était il y a presque huit mois et, au bout de quatre, j’ai arrêté d’espérer le revoir. Il s’est certainement lassé de me faire la charité, il a retrouvé sa femme et sa fille et moi, j’ai prétendu que je ne m’étais pas sentie abandonnée. J’ai capitulé à peu près à ce moment-là, mais aujourd’hui, alors que je serre mon téléphone entre mes doigts et que mes mains tremblent, il est la seule personne que je pense pouvoir appeler.  Je n’ai pas envie d’appeler mon mac qui, s’il me tirera de ce mauvais pas, me dira que je suis une idiote et mon répertoire est bien vide. Alors, sous le bruit des insultes et des poings qui s’abattent sur la porte de la salle de bain, je glisse jusqu’à son prénom et j’attends. J’espère qu’il se souviendra de moi, j’espère qu’il est en ville et j’espère qu’il me sauve. « Amos ? » Ma voix tremble, mes yeux sont pleins de larmes et je n’y crois pas qu’il ait décroché. « J’ai besoin d’aide je... » Un coup de point plus violent qu’un autre me fait sursauter et un sanglot étrangle ma voix. « Je crois qu’il va me tuer. » Il va me faire du mal, il a commencé à me faire du mal - mon cou me lance et je suis sûre qu’on y voit déjà des marques de strangulation - et puisque je me suis débattue et que je l’ai sonné avec une lampe de chevet, il va me tuer. « Aide moi s’il te plait. » Je fonds en larme. La peur ne laisse aucune place à la honte et, si je suis capable de lui donner ma nouvelle adresse, je ne parviens pas à grand-chose de plus.







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Message(#)All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  EmptyJeu 22 Avr 2021, 10:38




ALL THE THINGS WE COULD HAVE BEEN
Amelyn UA - Chapter 2 All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  1949770018

@Raelyn Blackwell

Je me suis inventé tout un tas d’excuses pour frapper à la porte de Raelyn, à commencer par mon besoin de faire le bien et, la seconde, pour agir lorsque la drogue la conduirait vers une existence bâtie autour de la solitude et d’une misère plus remarquable que celle dont manifestes son deux-pièces. Durant un temps, elles ont fonctionné, me gardant de toute culpabilité de me pointer chez elle avec de quoi l’appâter.La coke étant son moteur, je l’ai transformé en monnaie d’échange pour prendre soin d’elle malgré elle. Elle n’a jamais sollicité mon aide, cette jeune femme trop maigre qui s’enfonce de jour en jour. Ce sacerdoce, je l’ai choisi en mon âme et conscience. J’ai en conséquence accepté le caractère malsain de notre relation puisque nous n’avons rien de deux amis, elle et moi. L’un d’entre eux n’agiterait pas sous son nez l’objet de sa convoitise en espérant des contreparties. Certes, elles ont toutes été bienveillantes. D’abord, un repas chaud. Puis, une après-midi sans consommer. Quelquefois, je n’ai rien réclamé qu’une discussion à cœur ouvert. D’autres, une balade en ville pour mieux appréhender qu’elle serait ses rêves pour l’avenir. Je me souviens l’avoir préparée à un entretien d’embauche en lui offrant une tenue adaptée, un passage chez le coiffeur et une mise en scène sous forme de jeu de rôle au cours duquel j’ai endossé le rôle d’un patron potentiel. Dans le fond, rien ne présageait de ce qu’elle me bouleverserait : nos rencontres étaient légères si tant est que le mot soit adéquat jusqu’à ce rendez-vous chez un médecin. Je l’y ai traînée en lui faisant miroiter une dose supplémentaire et je me suis désolé par deux fois. J’ai regretté que nous en soyons toujours là, moi dans le costume du pigeon et elle, de la toxicomane, prête à tout pour son poison. J’ai également déploré, quand elle est sortie du cabinet du médecin, qu’elle soit détentrice de mauvaise nouvelle. Elle fut incapable de retenir ses larmes et, quoique par pudeur et par respect, je ne l’ai pas questionnée, j’ai commis une erreur propre à la bleusaille : je l’ai serrée dans mes bras, pour la réconforter, jugeant l’acte anodin. Consoler n’a jamais tué personne. C’est un geste naturel assimilable à de la déférence. Malheureusement, non contente de s’agripper à moi comme un enfant à une bouée,  elle a ancré à mon regard ses grands yeux humides d’un vert délavé et je fus aussitôt happé par le désir fugace de l’embrasser, sur les lèvres. Rien de plus, mais rien de moins non plus. N’aurais-je pas été un homme marié qui se prétend fidèle que j’aurais succombé. Au lieu de ça, je l’ai repoussée, doucement, pour ne pas éveiller en elle des soupçons - c’est idiot : je n’ai pas tatoué ma faute sur mon front - et ne surtout pas l’envelopper de la désagréable sensation d’être tout à coup rejetée, par dégoût ou autres absurdités. Je l’ai ramenée sans traîner ni m’attarder et, sur la route du retour vers chez moi, je me suis juré de prendre des distances. Ai-je pour autant souhaité disparaître ? Pas le moins du monde. J’avais envisagé une transition bien plus délicate et non d’être cloué au lit, chez moi, durant de longs mois des suites d’un accident. J’étais supposé m’inviter le trimestre suivant cette expérience médicale et espacer mes intrusions petit à petit. J’ai toutefois été privé de moyens et , à terme, c’est elle qui s’est évaporée. Je me suis déplacée : j’ai trouvé porte close. Le propriétaire m’a averti qu’elle s’était éclipsée un beau matin sans laisser de travers et je me suis fait violence pour ne pas l’imaginer morte. Dans mes songes - elle n’a jamais vraiment quitté mes pensées - je me la suis figuré tirée d’affaires.

La vérité est cependant plus glauque. Près de huit mois plus tard, elle m’a téléphoné alors que j’étais sur Brisbane pour la soirée à partager avec mon frère une soirée télé, clopes et baseball. Par bon sens, j’ai hésité à décrocher et, pourtant, je l’ai fait, pour de mauvaises raisons et elle m’a d’emblée alarmée. Ce n’est pas un coup de fil de courtoisie, mais un appel à l’appel à l’aide. Sa voix chargée de détresse me délivre un message univoque : elle est en danger. Alors, je n’ai pas réfléchi. J’ai décollé pour l’adresse qu’elle m’a indiquée, la peur au ventre, non pas pour moi, mais pour elle. Qui a menacé de la tuer ? Son mec ? Son dealer à cause d’une dette ? Les autres options m’horrifiant, je les chasse. Je les balaie à la hâte, la même qui m’a soufflé dans le dos tandis que je gravissais les escaliers de l’immeuble. Il est modeste, mais pas décati. Que fait-elle ici exactement ? Et, pourquoi a-t-elle disparu ? Dès lors que je frappe à la porte, je suis pris d’un mauvais pressentiment accentué par le visage rond et rubiconde de l’homme qui me fait face désormais. Sa chemise ouverte dévoile la chair d’une panse poilue et arrondie par son embonpoint. Dévêtu de son pantalon, il porte des chaussettes à losanges remontées jusqu’à ses genoux et son caleçon, quant à lui, lui tombe par-dessus et, rapidement, je comprends. Je saisis qu’elle ne l’a pas choisi, qu’il est son pis aller pour obtenir son bien le plus précieux. Elle se prostitue, Raelyn, c’est indéniable et une vague de culpabilité m’a pris au collet. « Qui êtes-vous ?» m’a-t-il lancé avec humeur. Tout occupé à le détailler, j’ai traîné à lui répondre que :   « Je viens chercher...» Qui ? Raelyn ? S’est-elle présenté par son prénom ou s’est-il choisi un pseudonyme ?   « La fille...» ai-je conclu avec précaution. Je me suis détesté d’être aussi impersonnel et je l’ai maudit, lui, de m’accueillir d’un rire gras et moqueur.   « Pour qui tu te prends exactement ? Il faudra attendre ton tour. J’ai payé pour une heure, j’aurai une heure. » Une colère sourde a grignoté un peu de mon sang-froid : je l’ai poussé et, mu par mon intuition, j’ai avalé en quelques enjambées la distance qui me sépare de la salle de bain.   «Tu peux sortir. On s’en va...» En théorie seulement. En pratique, son client ne l’entend pas de cette oreille. Sa main s’est posée sur mon épaule et, pressentant la menace, j’ai réagi, vivement, violemment.

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Raelyn Blackwell
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STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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Message(#)All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  EmptyVen 23 Avr 2021, 10:54


All the things we could have been - Chapter #2
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

trigger warning : prostitution & violence


La plupart des clients me dégoûtent, même lorsque je suis défoncée et, quand je suis sobre, c’est moi-même qui me dégoûte. Les souvenirs de ces ébats parfois brusques, parfois moins, mais souvent égoïstes, je tente de les oublier en augmentant peu à peu ma consommation. Si j’en revois certains d’eux dans mes cauchemars, j’ai toujours envie de me lever pour aller vomir au réveil mais je me répète que je n’ai pas le choix. La sobriété m’a longtemps semblé douloureuse et, aujourd’hui, elle m’effraye plus qu’elle ne l’a jamais fait. J’endors mes principes et j’endors mon amour propre à l’aide de la poudre blanche : sans elle, je n’aurais pas la force de me regarder dans le miroir, pas plus que celle de me traîner hors du lit, à vrai dire.

Je n’ai pas le choix.

Je n’ai pas le choix mais, lorsque les mains répugnantes du quarantenaire bedonnant se referment autour de ma gorge, je me débats. Je n’ai plus de fierté, plus d’égo, mais j’ai mal et je n’ai pas envie de mourir aujourd’hui. Je le lui dit, qu’il serre trop fort. Je le lui répète et pourtant, malade de plaisir, il ne m’entend pas ou m’ignore. Que je tente de me dégager semble l’exciter un peu plus puisqu’il augmente la pression de ses pouces contre ma gorge et je suffoque. Coincée sur son corps, handicapée par son poids - il fait au bas mot plus de deux fois le mien - je n’arrive pas à m’échapper. Je griffe son dos pour essayer d’y parvenir et lorsque j’abandonne, lorsque je laisse tomber mon bras au sol,  je ne dois qu’à un miracle qu’ils se referment sur une bougie en verre qui a certainement glissé de ma table de chevet. Je l’écrase contre l’arrière du crâne de l’homme et sa surprise est tout ce dont j’ai besoin pour m’échapper et courir pour ma vie. Je n’attendrai pas l’ascenseur, je le sais, mais j’arrive à attraper mon téléphone sur le chemin de la salle de bain et à m’y enfermer.

J’appelle Amos alors que l’homme hurle. Je tremble, je pleure et j’ai mal, mais il me reste assez de concentration pour lui donner mon adresse, ma nouvelle adresse, celle du petit appartement dans lequel j’ai été relogée par le gang. Mon client s’égosille, il perd patience et, pour ne pas perdre la tête, je m'assieds dos à la porte et je bouche mes oreilles de toutes mes forces. Je ferme les yeux et je me berce doucement, je tente de faire abstraction des cris et des coups qui font trembler tout mon corps un peu plus. Lorsqu’ils cessent, je mets quelques secondes à le réaliser, et une poignée de plus à avoir le courage d’ôter mes mains de mes oreilles. « Pour qui tu te prends exactement ? Il faudra attendre ton tour. J’ai payé pour une heure, j’aurai une heure. » Il parle à quelqu’un. Il parle à quelqu’un et je tente de ralentir ma respiration, de calmer le rythme effréné des battements de mon cœur pour redessiner les contours du visage de mon sauveur. Et quand j’entends le son de sa voix, mon cœur rate un battement. Le client ne parle pas à un voisin qui me laisserait seule face à mon triste sort s’il insistait un peu : c’est au jeune militaire qu’il s’adresse, il est venu pour m’aider, il a répondu à mon appel. « Tu peux sortir. On s’en va. » Je tente de me redresser mais mes jambes ne me portent plus. Je retiens ma respiration lorsque, alors que mes doigts se posent sur la poignée de la porte, j’entends des bruits de coups. Je recule par instinct de quelques centimètres et, alors que les coups semblent pleuvoir dans la pièce d’à côté, je tremble un peu plus que tout précédemment. L’homme répugnant est-il en train de prendre le dessus sur mon sauveur ? Je ne veux pas y croire mais jusqu’ici, j’ai appris à ne pas faire preuve de trop d’optimisme. Ce n’est que lorsque les bruits cessent et que j’entends la voix d’Amos à nouveau que je me rapproche de la porte. « Amos, c’est toi ? » Ma voix tremble, comme tout le reste de mon corps alors que j’attrape une serviette de bain que j’enroule autour de mon corps pour le dissimuler tant que je peux. « Il est parti ? » J’attends confirmation que l’autre s’est enfui sans demander son reste ou qu’il n’est plus en état de me nuire pour tourner le verrou de la salle de bain. Je n’ose pas ouvrir la porte. Toujours prostrée au sol, je fonds en larme à mesure que la peur quitte mes frêles épaules et je m’accroche de toutes mes forces à la serviette pour qu’elle ne glisse pas. De mon autre main, je masse mon cou endolori et, alors que je relève mes yeux noyés de larmes vers les siens, j’ai terriblement honte. J’ai à la fois envie de me réfugier dans une étreinte rassurante que peur qu’il me touche. Ma main quitte mon cou pour s’accrocher à mes cheveux et, de l’autre, je frotte mon nez sans parvenir à réprimer quelques reniflements. Je ne sais quoi lui dire : la peur me noue toujours la gorge et la honte me dévore les entrailles. J’ai mal, j’ai froid, et ma vue me semble même se troubler, alors qu’il s’approche doucement de moi. « C’est chez moi ici. » Je n’arrive qu’à articuler quelques mots qui n’ont pas vraiment de sens. Dans ma tête, la phrase complète ressemble à quelque chose comme ”on ne peut pas s’en aller. C’est chez moi ici, c’est lui qui doit partir.” mais je suis dans les faits moins explicite. Je suis presque nue, si ce n’est grâce à la serviette qui lui cache ma poitrine et mon intimité, et je n’ose pas non plus me lever pour aller chercher des vêtements dans ma penderie.






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Message(#)All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  EmptySam 24 Avr 2021, 15:11




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@Raelyn Blackwell

D’autres l’auraient jugées en tombant nez à nez avec ce client peu ragoûtant. Quelques-uns auraient fui de flaire l’odeur nauséabonde des emmerdes qui leur chatouille les narines. Peut-être que le mépris aurait eu raison de la bonté de certains sous prétexte qu’elle a touché le fond en se bradant et pas forcément aux plus offrants. Moi, ce sont des émotions différentes qui m’assaillent. En plus d’être frappé par l’horreur de la scène, de présumer la détresse de son orgueil à flirter avec l’ignoble, de supposer qu’elle a pleuré d’être réduite à si peu de chose quand elle s’est méfiée de moi et de ma lubricité éventuelle - inexistante - le soir de notre première rencontre, je suis heurté par la culpabilité. J’ai disparu longtemps, beaucoup trop alors qu’elle j’aurais pu lui éviter la bassesse de la prostituion. Je voulais lui venir en aide et qu’ai-je fait ? Pas grand-chose et c’est pire que de l’observer s’enfoncer sans pouvoir agir. J’ai fait le choix lâche et prudent de l’éloigner, de profiter pour ce faire d’un accident dont je ne suis pas pleinement rétabli afin d’éviter les dangers de la compassion. J’ai eu peur qu’elle m’inspire plus que cette émotion à la fois proche, mais plus noble que la pitié et voilà le résultat. Il se dessine sous mes yeux scandalisés avant que je ne brave les clauses du contrat tacite qu’elle a souscrit avec ce pourceau. Je ne l’ai pas sous-estimé. Si je lui ai tourné le dos pour inviter Raelyn à sortir de sa cachette, c’est par empressement. J’ai hâte de tirer la victime de ce mauvais pas. J’ai hâte de l’emmener là où elle sera en sécurité pour se construire et s’envisager un plus bel avenir, un avenir plus décadent. A Kilcoy, je pourrai veiller sur elle et me rattraper de l’avoir abandonnée. Là-bas, je pourrais l’arracher des griffes de ses démons. Je pourrais aussi me laver de cette sensation d’avoir raté quelque chose, d’avoir manqué à mon devoir quand, pourtant, avant ce soir, elle ne m’a jamais rien demandé. Je ne suis nanti d’aucune obligation la concernant et, malgré tout, je me sens responsable. La sauver d’elle-même, de ces individus semblables au personnage qui me saisit par l’épaule, histoire d’en découdre est devenu ma priorité.

En masse graisseuse, ce type est plus large que moi, mais n’a ni mon endurance ni mon entraînement ou mon expertise. Je suis militaire. Je pratique les sports de combat depuis mon plus jeune âge. Je sais comment fatiguer mon adversaire pour ne frapper qu’une fois, une seule, mais correctement. J’ai respecté cette tactique par réflexe. Son corps a ricoché contre un meuble. Il a foncé tête baissée vers moi pour ne rencontrer que le mur. Je l’ai achevé d’un coup de poing qui a éteint sa soif de luxure et il a pris ses jambes à son cou en hurlant des menaces et des injures. S’il me fallait un argument supplémentaire pour me convaincre que Brisbane n’a, pour le moment, rien à offrir à Raelyn, il a entériné ma décision. Dans mon crâne résonne d’ailleurs le clairon de l’urgence : il faut s’en aller. Il ne faut surtout pas s’attarder. « Oui. Il est parti. » ai-je chuchoté contre la porte. « Tu n’as plus rien à craindre.» Hormsi peut-être le poids de mon regard sur les races qui marquent sont cou. Qu’elle soit nue sous sa serviette, ça ne m’interpelle pas. Je suis davantage ébranlé par le vice de son agresseur et les traumas évidents qui en découleront. « Putain, mais qu’est-ce qui va pas chez ce mec ?» Il ne l’a pas ratée et mille questions me traversent l’esprit : l’avait-elle déjà vu auparavant ? Sont-ils nombreux ces monstres qui avilissent des jeunes femmes pour assouvir des fantasmes du genre ? Je les ai tuées parce qu'elles n’ont pas leur place dans ma tête ni même entre nous. Rae est maître de sa vie privée, mais j’ai mal pour elle, par empathie et parce que son visage inondé de larmes m’est insoutenable. Je souffre à chaque fois qu’elle renifle à cause du manque, de la surdose ou par la force de l’habitude. Je me sens tout bonnement désoeuvré. « Pleure pas, s’il te plaît. Je suis là et je ne vais pas te laisser là.» Que dire de plus ? Que faire ? M’approcher pour enrouler un bras autour de son épaule ? Observe son cou plus en détail ? Qu’est-elle prête à supporter après pareilles expériences ? D’instinct, j’ai avancé d’un pas pour lui promettre que c’est fini, que ce soir, elle dormira tranquille à défaut d’être en paix. Qu’importe qu’elle soit ici chez elle, c’est un repaire de proie pour les loups et je n’ai pas la possibilité de jouer les sentinelles toute la nuit. Il me sera plus facile d’imposer sa présence chez moi que de découcher. « Si c’est vraiment chez toi, ça ne serait jamais arrivé.» ai-je donc ponctué en cherchant ses pupilles des miennes. « Rhabille-toi vite. Je vais rassembler tes affaires. Dans trois heures, tout au plus, tu pourras prendre une douche. Là, faut pas qu’on parte. » Elle a failli et je ne serais pas surpris de voir son mac débarquer pour lui coller une correction. Toutefois, je me suis adouci en fin de monologue. Distribuer les ordes alors qu’elle vient de subir l’exemple même d’une tentative de domination masculine par le sexe, je m’estime maladroit et je me ravise. Elle mérite un soupçon de douceur, d’autant qu’elle a chuté tête la première dans un monde de bruts. Aussi, ai-je tendu ma main dans sa direction, qu'elle l’attrappe si ça lui chante. Au contraire, je respecterai. Je me débrouillerai pour la veiller. « Tu vas rentrer chez moi, avec moi, juste pour quelques jours. Je te ramènerai quand tu voudras et on ne sera pas seuls. Tu n’as aucune inquiétude à avoir.» « Tu n’as toujours pas à te méfier de moi. » « Mais, tu en auras si tu restes là. Il faut que tu te fasses oublier, au moins quelque temps.» En particulier de celui qui la nourrit et qui la blanchit. « Tu vaux mieux que cette vie, Raelyn. Et, si elle te plait, alors, reste là. Si pas, si c’est pas celle que tu voulais, alors, fais-moi confiance et viens avec moi.» Un geste de sa part et je l’enlève, un geste aussi simple que glisser ses doigts au creux de ma paume ouverte.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
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DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#)All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  EmptyDim 25 Avr 2021, 10:45


All the things we could have been - Chapter #2
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

« Putain, mais qu’est-ce qui va pas chez ce mec ? » Ses yeux glissent sur mon cou, sur les hématomes que je devine déjà pour sentir ma peau me brûler, et j’ai honte. Je baisse les yeux, je recouvre ma peau en la frottant de mes mains et je déglutis difficilement puisque ça aussi, ça me fait mal. En quelques mois, j’ai rencontré mon lot de type un peu brusque jusqu’à parfois carrément borderline. Et si je ne peux nier que je ne me sens jamais totalement en sécurité avec eux, ce serait un mensonge éhonté, jamais ma vie n’avait défilé sous mes yeux de la sorte. Me tuer, était-ce son but ? L’aurait-il fait par accident, ne réalisant pas que je ne pouvais plus respirer ? M’aurait-il laissée inconsciente ou pire sur le sol de ma chambre ? Aurait-il continué à besogner mon corps inanimé ? J’ai envie de vomir à cette pensée, mais je ravale la bile qui me brûle la gorge. « Pleure pas, s’il te plaît. Je suis là et je ne vais pas te laisser là. » Il s’approche et je relève vivement les yeux vers lui. Échaudée, je mélange tout et je me recroqueville un peu plus sur moi-même.


Mais Amos n’est pas là pour me faire du mal. Il est là parce que je l’ai appelé, pas parce que Steven l’a contacté pour arranger un rendez-vous. Il est là parce qu’une part de lui n’en avait pas rien à faire que je vive ou que je meure et si je referme mes doigts sur le pan de serviette qui dissimule ma poitrine, je sais au fond que je n’ai rien à craindre de lui. « Si c’est vraiment chez toi, ça ne serait jamais arrivé. » « J’ai nul part d’autre où aller. » Que va-t-il faire ? Me reparler de Charleville et de ma mère ? Pense-t-il que je ne l’ai pas envisagé ? Je n’y retournerai pas parce que rien ne m’attend là-bas : ma mère me rirait au nez d’avoir été assez idiote pour l’envisager ou du moins j’en suis convaincue. « Rhabille-toi vite. Je vais rassembler tes affaires. Dans trois heures, tout au plus, tu pourras prendre une douche. Là, faut pas qu’on parte. » Interdite, je n’esquisse pas un mouvement. Qu’est ce qu’il n’a pas compris ? Je n’ai pas de chez moi autre que ce deux pièces qui pue la cigarette et le sexe. Il est moins miséreux que l’endroit où je vivais avant, mais au moins j’étais encore un peu maître de moi-même là bas.

Me doucher. J’ai besoin de me doucher. Je sens encore l’odeur de ce type collé sur ma peau et à présent qu’il en parle, l’idée de rester trois heures avec son odeur sur moi me paraît insurmontable. « Tu vas rentrer chez moi, avec moi, juste pour quelques jours. Je te ramènerai quand tu voudras et on ne sera pas seuls. Tu n’as aucune inquiétude à avoir. » Mes yeux s’écarquillent et deviennent des billes qui le dévisagent. Chez lui ? Il m’a parlé de sa bourgade, et il m’a parlé de l’endroit où il vit brièvement. Assez pour que je sois consciente de ne rien avoir à faire la bas, moi et mon addiction, moi et le lot de problèmes que je traîne derrière moi. « Mais, tu en auras si tu restes là. Il faut que tu te fasses oublier, au moins quelque temps. » « On voudra pas de moi chez toi. » Il a une femme, il a une fille et je suis tout sauf la fille au paire idéale. Je tiens plus du chaton mourant que l’on ramasse dans la rue, qui mord et qui trimballe certainement tout un tas de maladies. « Tu vaux mieux que cette vie, Raelyn. Et, si elle te plait, alors, reste là. Si pas, si c’est pas celle que tu voulais, alors, fais-moi confiance et viens avec moi. » Il tend une main dans ma direction et j’ai envie d’y glisser la mienne. Putain que j’en ai envie. Je l’observe un instant, sans trop y croire, et le visage de mon tortionnaire me revient. Son visage, et son sourire malsain alors qu’il me surplombait. Les insultes et les menaces qu’il a proférées à mon égard en quittant l’appartement. Je n’ai pas peur : je suis terrifiée et je glisse ma menotte dans sa paume ouverte. « J’ai besoin de prendre une douche. » Je le sens encore partout sur moi et en moi. « S’il te plait. » Ma voix se brise et j’accroche mon regard à l’océan du sien. « Je serais pas longue. Il faut que je me douche. » Je le supplie de ne pas me laisser avec l’autre, le porc sur ma peau. J’ai besoin de ça pour m’appartenir à nouveau un peu plus. J’ai besoin de ça pour ne plus sentir ses lèvres embrasser ma clavicule alors que ses doigts enserraient ma nuque. « Je veux plus de ça. Me laisse pas là. Toutes mes affaires sont dans la penderie. Tu peux les fourrer dans un sac poubelle, ils sont sous l’évier. » Elles tiendront dedans de toute façon et je n’ai pas de valise où les mettre.






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Message(#)All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  EmptyMar 27 Avr 2021, 23:57




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@Raelyn Blackwell

Son cou marqué par le vice, son regard baigné de larmes qui roulent sur ses joues, ce corps frêle à peine couvert d’une serviette qui tremble encore un peu, tout en Raelyn me fait mal au coeur. Or, je ne ressens envers elle aucune pitié. Jamais je ne jugerai une âme ambitieuse sous prétexte que la chance ne l’a pas trouvée assez mignonne pour se pencher sur son berceau. Elle a cru à ses rêves et, face à ses désillusions, elle a opéré des choix, pour certains non consentis. Pour survivre, elle a commis des erreurs, mais qui oserait se vanter d’être vierge de bêtise ? Qui ? Je ne suis pas de ceux-là et, face à cette détresse tangible, contagieuse, je me demande simplement si j’agis comme il convient, si ma présence répond bel et bien à ses souhaits. Elle a demandé à ce que je lui sauve la vie et c’est chose faite. Était-ce là mon seul rôle ? En attend-elle plus de moi ? Est-ce bien important quand je pressens qu’elle est en danger ? Ce soir, elle a frôlé la mort. Est-ce idiot d’envisager de ce qu’elle craint elle-aussi pour sa sécruité et que fuir cette vie avec moi la rassurerait ? Suis-je trop cavalier de lui imposer cette solution alors qu’elle avoue n’avoir pas d’”ailleurs” où se réfugier ? Par respect pour elle, j’ai changé mon fusil d’épaule. Toxicomanie et prostitution n’ont pas valeur à réduire une femme à l’état d’objet. Elle a un coeur, cette jeune femme désoeuvrée. Elle est constituée d’une âme, d’émotions et, je le sais, de fierté. Sur l’heure, elle est en sommeil. Elle a assommé son orgueil pour, j’imagine, pour ne pas se dégoûter et maintenir au chaud les bribes d’amour-propre qu’il lui demeure. N’est-ce donc pas judicieux, puisque j’entrevois l’aider dans sa reconstruction, de prendre soin à mon tour des résidus de son estime de soi ? Soucieux de bien faire, je lui ai offert le loisir du choix, quoique j’ai prié pour qu’elle saisisse cette main que je lui tends. Je l’ai espéré autant pour elle que pour ma tranquillité d’esprit. L’abandonner à cette misère est au-dessus de mes forces : je détesterais mon reflet dans le miroir. « Tu seras la bienvenue au contraire. Ma femme est ce qu’on appelle une bonne chrétienne. » ai-je utilisé comme argument sur le ton de l’humour. L’atmosphère exige un soupçon de légèreté, histoire de dédramatiser, non pas l’événement, mais ce qu’elle semble qualifier d’intrusion. « C’est une invitation, Raelyn. » Et, peut-être aurais-je dû m'épancher en détail sur le métier de Sarah. Sauf qu’il a quelque chose de rebutant pour les incrédules. Leurs errances les poussent à redouter le jugement des gens de foi bien trop vertueux à leur goût comparé à leur propre chemin. Inutile d’effrayer plus avant l’animal blessé: il prendrait la poudre d’escampette et je ne serai ni chasseur ni persécuteur. Hors de question que Raelyn devienne victime de ma bienveillance. hors de question de la brusquer. Dès lors, j’attends, patiemment, le regard voilé de douceur. Dès lors qu’elle a décidé de me faire confiance, il s’est illuminé. Il brille d’une lueur de reconnaissance à l’égard de sa décision. « Je te promets que tout se passera bien.» ai-je souligné en serrant sa menotte dans la mienne un rien plus fort. Je ne mens pas, j’y crois, à condition bien sûr que nous nous dépêchions. D’après moi, cette douche est accessoire, mais qu’en sais-je, dans le fond ? Je n’ai pas été agressé dans mon intégrité. Je ne peux pas comprendre. J’aimerais, mais c’est impossible. « Je ne pense pas qu’on ait vraiment le temps et...» Et, j’hésite. Je suis mal à l’aise à l’idée d’ouvrir ses tiroirs ou que nous soyons débusqués par une bande organisée de malfrats à la mine patibulaire. Mais, comment ne pas céder quand elle me dévisage de ses grands yeux de chaton suppliant ? Ils transpirent l’effroi. « Ok. Mais, trois minutes. Pas plus.» ai-je capitulé en me détournant d’elle. J’ai à faire. Je ne peux me permettre de gaspiller mon temps puisque je dois rassembler seul ses affaires pour les entasser dans un sac poubelle. « Et personne te laissera là. Surtout pas moi. Aie confiance.»Un sac poubelle… C’est tellement révélateur du manque de considération que la vie lui a réservé que je culpabilise à nouveau. Moi aussi, je l’ai abandonnée, comme tous.

Lorsqu’elle est sortie de la salle de bain, vêtue plus décemment et les traits moins crispés, elle m’a semblé différente que dans mon souvenir. Elle est plus maigre, d’apparence plus fragile et, paradoxalement, plus forte qu’à l’heure de mon arrivée. De mon point de vue, c’est une bonne chose. Si elle souffrira de séquelles indélébiles après cette expérience, si - comme je le suppose - son rapport aux hommes changera radicalement, j’ose imaginer qu’elle se portera mieux dès demain, assez pour entendre les quelques règles de ma maison. Globalement, elle sera libre d’aller et venir comme bon lui semble. Néanmoins, je ne tolérerais aucune drogue ni aucune frasque qui en découlerait. Il en va de l’équilibre de son enfant, mais n’en est-elle pas consciente, Raelyn ? « Tu te sens mieux ? » me suis-je enquis, consacrant l’instant à la couver. « Tu veux jeter un coup d'œil avant qu’on décolle ? Histoire d’être sûre que je n’ai rien oublié. » Je me suis levée de ma chaise, estimant la vue de son matelas insoutenable. Les murs de l’appartement m’oppressent eux-aussi. De quel drame pourrait-il témoigner ? « On va faire un détour par chez mon frère pour récupérer Sarah, mais on ne descend pas. Sofia est en vacances avec ses grands-parents et elle ne rentrera pas avant quelques jours encore.» ai-je précisé avant de l’inviter à me suivre d’une main à nouveau tendue. A mon sens, l’assertion lui sera utile. Cette nuit, elle pourra pleurer son désarroi, hurler sa colère ou geindre en réclamant une dose… elle n’aura à craindre de traumatiser ma gamine et, le cas échéant : « Je ne te laisserai pas maintenant, ni tout à l’heure, ni même demain. » Je l’accompagnerai durant toute insomnie si d’aventure elle la frappait de plein fouet.

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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS :
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writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

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Message(#)All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  EmptyVen 30 Avr 2021, 11:09


All the things we could have been - Chapter #2
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

« Tu seras la bienvenue au contraire. Ma femme est ce qu’on appelle une bonne chrétienne. » Je le dévisage et, en silence, je tente de juger sa sincérité. Je ne pleure plus, j’ai l’impression d’être engourdie et vidée, mais les larmes ont laissé des marques bien visibles sur mes joues. Son épouse, que pensera-t-elle de moi en me voyant arriver comme ça ? Les cheveux défauts et fatigués de manquer d’entretien, la taille bien trop mince et les côtes bien trop visibles. Que pensera-t-elle de mes reniflements ? De mon nez qui saigne plus qu’à l’occasion ? Qu’elle soit profondément bonne, je veux bien le croire, mais que pensera-t-elle d’abriter sous son toit une toxicomane et une prostituée de surcroît ? « C’est une invitation, Raelyn. » « Tu vas lui dire pour ce soir ? » Tu vas lui dire que je me prostitue ? « Tu vas lui dire comment tu m’as trouvée ? » Tu vas lui dire que l’homme qui m’a fait ces hématomes était un client avec lequel j’entretiens de relations sexuelles tarifées, et qu’il n’est pas le seul ? Que c’est ça ce que je suis ? Ma fierté préfèrerait qu’il s’abstienne, mais elle n’a plus son mot à dire dans mon histoire depuis bien longtemps.

Et j’en profite. J’en profite pour accepter une aide qu’elle aurait refusée, parce que j’en ai besoin. Je ne veux plus vivre ça, j’ai peur et je me dégoûte. Je ne veux pas qu’il parte en me laissant là, et je n’ai pas envie de rester là. Je n’ai pas envie de laisser ce type ou un autre me toucher encore une fois. Alors je glisse mes doigts dans les siens et je m’y accroche un peu plus fort que je ne l’aurais voulu. « Je te promets que tout se passera bien. » Fais pas des promesses que tu peux pas tenir. Je n’ai pas l’impression que ce soit possible, que tout se passe bien pour moi, ici ou ailleurs. Je n’ai pas l’impression d’avoir tiré le numéro gagnant à la loterie de la vie, pour l’instant. Amos, est-il ma chance de rédemption ? A-t-il été propulsé dans ma vie pour me sortir de ma misère ? L’idée est séduisante, mais je ne veux pas y croire et me brûler les ailes. « Je ne pense pas qu’on ait vraiment le temps et... » A l’idée de ne pas me doucher, de garder l’odeur de la peau du sale type sur moi, je tremble et je relève deux grands yeux suppliants dans sa direction. Je ne rajoute rien, mais je me mords la lèvre et j’étouffe un sanglot. « Ok. Mais, trois minutes. Pas plus. Et personne te laissera là. Surtout pas moi. Aie confiance. » Je hoche la tête et, déjà, il quitte la salle de bain. La porte, je la ferme et une bouffée d’angoisse s’empare de moi dès qu’il sort de mon champ de vision. Mais il a dit qu’il ne me laisserait pas et je l’entends s’affairer dans la pièce d’à côté. Je me rassure en me répétant ses paroles en boucle alors que je me glisse sous le jet d’eau chaude. L’eau de la douche emporte quelques larmes supplémentaires alors que je frotte avec du savon la moindre parcelle de mon épiderme. En chassant la saleté, je tente de chasser les images de ce type, de ses mains autour de mon cou, de ses pouces qui appuient trop fort contre ma trachée mais je n’y parviens guère. Alors je frotte encore, je me savonne une fois, puis deux et puis trois et je frotte ma peau jusqu’à ce qu’elle en devienne rouge. Je dépasse largement le temps imparti si bien qu’une fois sèche, j’enfile rapidement mon jean et un t-shirt blanc bien trop grand, dans lesquels mes bras auraient assez de place pour rentrer à trois. Je brosse rapidement mes cheveux trempé qui gouttent sur mon t-shirt, mais l’été australien les sèchera bien assez vite.

« Tu te sens mieux ? » Ses yeux happent les miens quand j’ouvre la porte. L’appartement semble vidé de mes effets personnels - ils ne sont guère nombreux - et le sac poubelle est prêt, à ses pieds. « Oui, ça va. » Je manque d’assurance, je manque d’aplomb et du bout des doigts je me gratte le bras, mal à l’aise. Non, rien ne va. Je suis terrorisée, je suis en état de choc et j’ai trop consommé, ce soir encore. « Tu veux jeter un coup d'œil avant qu’on décolle ? Histoire d’être sûre que je n’ai rien oublié. » « Attends une seconde. » J’attrape un autre sac poubelle, avant d’ajouter. « Je vais récupérer mes affaires dans la salle de bain. » Je disparais à nouveau dans la pièce et sans faire le moindre tri, je jette dans le sac tous mes effets personnels. Je jette un coup d'œil à la porte entrouverte et, l’espace d’un instant, j’hésite avant de la refermer. Sauf qu’il comprendra que quelque chose cloche et, de toute façon, il ne me fixe pas, alors je la laisse comme ça le temps de récupérer mon poison, dissimulé dans un sachet plastique scotché contre le plafond du meuble de ma salle de bain. Plutôt que dans le sac poubelle, je le glisse au fond de ma poche avant de rejoindre Amos au salon. Je me sens dégueulasse, j’ai l’impression de trahir la confiance de la seule personne qui me tend la main, mais je n’ai aussi pas le choix : la drogue me contrôle depuis longtemps. « On va faire un détour par chez mon frère pour récupérer Sarah, mais on ne descend pas. Sofia est en vacances avec ses grands-parents et elle ne rentrera pas avant quelques jours encore. Je ne te laisserai pas maintenant, ni tout à l’heure, ni même demain. » Mon cerveau fatigué et engourdi peine à assimiler les informations. Je hoche la tête doucement. « A elle, tu lui diras quoi ? » Et moi, que dois-je cacher à la fille comme à la mère ? Je tente de stocker leurs prénoms dans un coin de mon esprit. « Que je suis une cousine qui est de passage en ville ? » Mon humour abrasif n’est jamais bien loin, mais il reste timide ce soir.

Les quelques marches qui mènent à mon appartement sont descendues rapidement, et je le quitte sans un dernier regard. Amos a raison : j’ai vécu plus d’horribles moments que de bons, ici. Je ne ressens rien à l’idée de m’enfuir, de quitter cet endroit et, d’instinct et terrorisée, je glisse mes doigts dans les siens lorsque l’air de la nuit me happe et jusqu’à la voiture. Je suis une gamine perdue, et il est mon point d’ancrage, il a dit qu’il ne me laisserai pas. D’instinct, je prends place à l’arrière du véhicule puisque nous récupérons son épouse, et lorsqu'il démarre, je serre mon sac poubelle contre moi en jetant des coups d'œil inquiets par la fenêtre. « Ils vont pas aimer. Que je disparaisse. » J’accouche de cette confidence dans un murmure et une part de moi se sent coupable : j’ai l’impression de lui causer plus d’ennuis qu’autre chose, et je n’aime pas ça.






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Message(#)All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  EmptySam 08 Mai 2021, 19:03




ALL THE THINGS WE COULD HAVE BEEN
Amelyn UA - Chapter 2 All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  1949770018

@Raelyn Blackwell


Mes visites s’étant appauvries, je ne peux lire si ses grands yeux délavés dissimulent ou non de l’intérêt pour ma proposition. Je n’ai pour m’en faire une idée que ses questions légitimes et pertinentes. Celles-là, elles m’apparaissent comme une preuve d’une envie de renouveau. Rae, elle ne s’inquiète pas de la fureur des malfrats qui l’abusent. Elle se tracasse du jugement de mes proches et de ma potentielle ingérence. N’est-ce pas tentant ? N’est-ce pas le signe engageant qu’elle a envie de sortir de ce merdier dans lequel elle est tombée ? Nul doute qu’elle pourra dormir tranquille, ses secrets seront bien gardés. « C’est ton histoire, pas la mienne. » Autrement dit, je ne rendrai compte des détails de ce sauvetage à quiconque, pas même à ma femme qui, cependant, connaît son existence. Troublé par cette fortuite rencontre et ma curiosité un peu malsaine pour la femme droguée qui a supplanté la gamine éperdue, j’ai refusé de la ranger dans la case des vilains petits secrets. Elle m’a intrigué, c’est vrai. Elle m’a ébranlé, dans les couloirs de l’hôpital, tant sa détresse était poignante. Je l’admets. Néanmoins je n’aspire qu’à l’aider de m’être pris d’affection, non pour sa candeur - elle ne l’est pas - mais pour l’insouciance de rêveuse, d’ambitieuse. Dès lors, pourquoi les aurais-je cachées, nos entrevues sommaires ? Pourquoi salir ce qui n’est motivé que par la bienveillance ? Pourquoi mentir à ma femme quand j’ai en horreur toute forme de malhonnêteté ? Et, le cas échéant, pourquoi donc manquer de transparence en confessant que si les traits de cette petite blonde son étrangers à ma femme, son identité ne l’est pas réellement ? Pour ne pas qu’elle fuie, évidemment. Je ne veux pas qu’elle appréhende n’être plus qu’une junkie auprès d’une mère de famille d’apparence parfaite et bien sous tout rapport. C’est évident, mais tandis qu’elle traîne sous sa souche, je me promets de lever l’objet d’un futur malentendu. Je m’en fais le serment, car je le lui dois au nom de cette confiance que je lui réclame à cor, presque à cri et qu’elle semble me dévouer. J’opte pour un “plus tard, dans la voiture, lorsque nous serons à l’abri du danger”. Il me tarde d’ailleurs. Pour peu, je l’aurais retenue par le bras en lui expliquant que ma salle de bain déborde de produits féminins dont l’utilité m’échappe. Sarah y tient. Je présume que Raelyn aussi. Sommes-nous à quelques minutes près ? Mon instinct buelge que le temps presse,, mais je refrène toute envie de la hâter. La victime de ce pourceau a besoin de douceur, pas d’être houspillé pour qu’elle obtempère devant un caprice ou un impératif. Peut-être aussi d’un peu de son poison et je me demande sérieusement si elle en récupère à l'heure où je l’attends patiemment dans la seule pièce du studio. Certainement, mais est-ce grave sur l’instant ? Est-ce important ? Il sera encore temps d’y penser demain, lorsque les règles prendront court. Quoiqu’il arrive, je fermerai les yeux par déférence, par égard pour sa peine et son chagin d’avoir été humiliée et agressée. Ainsi ai-je tu ces interrogation qui me brûlent pourtant les lèvres. Je les ai réprimées de son appartement à la voiture au profit du pragmatisme. Je dessine les plans à court terme d’un projet envisagé sur la durée alors que nous dévalons l’escalier. Sa curiosité, je ne l’assouvis qu’une fois derrière le volant. « Que tu es la jeune fille à qui j’ai offert une pizza et quelques repas chauds de temps en temps. Que j’ai emmené chez le coiffeur et chez le médecin et que je n’ai pas revue depuis longtemps jusqu'à aujourd’hui, parce que tu n’en peux plus de cette vie que tu ne connais personne d’autres en ville qui aurait pu t’aider. » J’ai jeté un regard machinal dans mon rétroviseur pour accrocher son regard - elle est installée sur la banquette arrière - et j’ai souri à son reflet. « Elle ne posera pas d’autres questions. Pas à moi. Et, je te l’ai dit : ton histoire, pas la mienne.» Elles convergeront vers l’atroce vérité de sa condition si elle le choisit. Au contraire, elle restera un mystère bien gardé. « Du reste, il y a peu de chance effectivement. Mais, c’est plus ton problème. Ils ne te chercheront pas, ils te remplaceront..» C’est ce que font les chefs d’entreprise quand la marchandise tombe du camion. A moins qu’elles aient de la valeur, ils ne gaspillent pas d’énergie à trouver l’aiguille dans la meule de foin. « Et si je me trompe, alors ça deviendra mon problème… à condition qu’ils connaissent mon existence, ce dont je doute.» Je n’étais plus de son entourage quand elle a commencé à se prostituer. Je suis inconnu, un voleur lambda dans un monde immense qui, bien malgré lui, a brouillé les pistes et effacé ses traces. « Je n’étais pas sûr de moi, je t’aurais proposé une autre solution. Je ne mettrais personne en danger. Dans un peu plus de deux heures, tu pourras dormir tranquilles. » ai-je conclu alors que nous approchons de l’immeuble de mon frère.

Le trajet s’est déroulé sans heurt, mais dans un silence pesant. Raelyn, je l’ai observée quelquefois et, à chaque fois, malgré que la nuit soit tombée, j’ai été pris d’un pincement au cœur à la voir serrer son sac poubelle comme si sa vie en dépendait. C’est un peu le cas. C’est tout ce qui lui reste finalement. Tout sentiment de sécurité lui a été arraché. Epuisée, Sofia s’est effondrée, la tête collée à la vitre, mais le corps tournés vers cette inconnue qu’elle a criblé de questions propres aux enfants de son âge. Comment tu t’appelles ? Quelle est ta couleur préférée ? Tu aimes le coloriage ? Tu vas rester longtemps ? Assez pour m’aider à terminer mon puzzle ? A plusieurs reprises, je l’ai invitée à se taire avec douceur et, bien qu’elle ait ronchonné, elle a obtempéré en échange d’une balade en poney chez ses grands-parents aux alentours de quinze heures. Exaltée, elle a chantonné jusqu’à ce que le sommeil la gagne. A priori, nous sommes tous éreintés par cet événement que nous appréhendons tous de façon différente. Soucieuse, Sarah a jeté quelques œillades discrètes à notre invitée. Quant à moi, j’ai avalé les kilomètres avec, en tête, mille inquiétudes. Comment se déroulera-t-elle, cette nuit ? Sera-t-elle rattrapée par le manque, la demoiselle qui n’a toujours pas relâché la pression ? Acceptera-t-elle de se confier à Sarah ? De nous deux, elle est plus à même de l’aider que je ne le serai jamais, mais au vu du tempérament revêche et pétri d’orgueil de notre passagère, je ne parierais pas sur son abnégation. Certes, je le respecte, mais si j’étais démuni face à ses peurs et aux conséquences de son addiction ? Et si toutes mes tentatives pour la réconforter échouaient ? Ces présomptions, elles m’ont poursuivie de l’autoroute aux routes de campagne qui mènent à l’allée principale de ma modeste demeure. Elles m’ont également coursée dans le hall de nuit et dans la chambre d’ami qui, désormais, abritera le corps tassé de ce bout de femme blessé. « Je vais te laisser t’installer. La salle de bain est juste là. La porte à côté. Dans le fond du couloir, c’est la chambre de Sofia.» Sa mère vient tout juste de la porter dans son lit : je ne peux être partout. « Et là, ben, c’est ma chambre. » La pièce adjacente : c’est la plus grande de la maison. « Enfin, là, je vais descendre à la cuisine te chercher de quoi manger un morceau, mais si tu as besoin, c’est là qu’il faut frapper. » ai-je expliqué avec embarras. J’ignore quoi faire de mes mains. J’hésite aussi à m’éclipser sur tant de formalités et je piétine sur le seuil de son nouvel abri. « C’est pas le bagne, ici. Tout ce qu’on attend de toi, c’est que tu prennes soin de toi. Tu peux faire comme chez toi et tu es en sécurité. Mais, si ça ne va pas, n’hésite pas. D’accord ?» me suis-je enquis, enfermant sa main entre mes deux poings et non sans montrer patte blanche. Puis, la relâchant, j’ai reculé d’un pas dans l’expectative d’un signe d’approbation quoique j’aie toutefois ajouté, convaincu et convainquant, d’une voix sans appel et néanmoins gorgée de douceur un « Tout se passera bien. Tu verras.»


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Raelyn Blackwell
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All the things we could have been - Chapter #2
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

Installée dans la voiture, je l’écoute parler de la façon dont il me dépeindra auprès des siens. Elle résume bien les choses sa version. Elle raconte un côté de l’histoire qui me plait plus que le souvenir de cette nuit. Qui me plait bien plus que celle où je n’ai pas su retenir mes larmes à deux reprises : dans ses bras après une visite chez un professionnel de santé peu optimiste et ce soir, sur le carrelage de ma salle de bain. Je me demande si l’on voit encore que j’ai pleuré. Je me demande s’il est écrit sur mon visage que je me brade, que j’offre mon corps à des hommes qui me dégoûtent. Je me demande si son épouse croira que j’ai simplement voulu changer de vie, si elle se contentera de ça sans poser aucune question quant à ce qu’il s’est passé ce soir et mon texto alarmant. Le lui a-t-il lu avant de partir. Connaissait-elle mon existence jusque là ? « Tu lui a déjà parlé de moi ? » Que suis-je pour elle ? Une junkie ? Une fille croisée au hasard et qui l’a au début cru capable de tenter d’abuser de sa détresse ? « Elle ne posera pas d’autres questions. Pas à moi. Et, je te l’ai dit : ton histoire, pas la mienne. » Mon histoire. Une histoire que j’aimerais oublier. Une histoire que j’aimerais réécrire pour moi aussi, pas juste pour elle. « J’aimerais bien que ce soit aussi simple. De changer les faits. » Aussi simple que de les taire. J’aimerais être capable de me mentir à moi même si efficacement que j’oublierais tout. Nerveusement, je porte une main à mon cou que je masse, avant de réaliser que les hématomes sur ma peau trahiront ce qu’il s’est passé ce soir ou du moins en partie. Je redresse le col de ma veste en jean pour tenter de dissimuler les marques, mais elles mettront plusieurs jours à disparaître et la dénommée Sarah les verra. Sa gamine aussi. Posera-t-elle des questions ? Qu’est ce que je dirai à ce moment-là ? « Du reste, il y a peu de chance effectivement. Mais, c’est plus ton problème. Ils ne te chercheront pas, ils te remplaceront… Et si je me trompe, alors ça deviendra mon problème… à condition qu’ils connaissent mon existence, ce dont je doute. Si je n’étais pas sûr de moi, je t’aurais proposé une autre solution. Je ne mettrais personne en danger. Dans un peu plus de deux heures, tu pourras dormir tranquille. » Je sais qu’il a raison. Je sais que, comme toutes les filles, je suis remplaçable, mais je n’arrive pas à me raisonner et je tremble de peur. La peur irrationnelle qu’ils me traînent en ville par les cheveux et qu’ils me fassent passer l’envie de déserter. « S’ils me trouvent, ils me feront bien plus mal que lui. » Ma confession est un murmure et je détourne les yeux du rétroviseur un instant. Bien plus mal que lui, que l’homme qu’Amos a passé à tabac et qui a marqué mon cou. Bien plus mal que ce type pour qui me posséder n’était pas suffisant, celui qui voulait me faire du mal.

Je me referme dès que nous nous garons en face d’un immeuble un peu plus loin. Je me tais lorsque la femme et la fille de mon sauveur grimpent en voiture et je ne répond que d’un signe de tête aux salutation de la plus âgée des deux. Par réflexe, j’enroule un peu plus mes bras fins autour de mon sac poubelle puisqu’il contient les seules choses qui m’appartiennent encore puisque ce n’est plus le cas de mon enveloppe corporelle. Lorsque la gamine s’intéresse à moi, je réponds de façon laconique, sur la réserve comme le serait un animal sauvage. Bien sûr, elle est dénuée de la moindre malice. C’est une gamine d’une dizaine d'années à peine et sa curiosité est saine. Alors je tente d'articuler des réponses qui lui conviendront mais, lorsqu’elle demande combien de temps je resterai, je reste muette. Je jette un coup d'œil au brun dans le rétroviseur, et il endort la gamine en la soudoyant. Soulagée de ne plus avoir à m’ouvrir et à faire la conversation, je lui laisse la main mais je me pose moi aussi la question : combien de temps ma présence sera-t-elle autorisée ? Et à quelles conditions ? Je pense au pochon de drogue dans ma poche, et à la petite fiole dans la poche de ma veste. Exigera-t-il que je m’en débarrasse ? C’est au-dessus de mes forces. Durant le reste du trajet, je laisse la paranoïa me gagner mais je réalise qu’elle est plus supportable que la honte et le dégoût de mon propre corps : depuis l’agression, je me sens coincée dans une carcasse qui ne m’appartient plus du tout.
Je laisse mon sac poubelle m’échapper des mains sans me défaire de ma réserve lorsqu’Amos me conduit jusqu’à la chambre d’ami, celle qui sera la mienne. Mal à l’aise, j’enfonce mes mains dans mes poches et je jette des coups d'œil un peu partout. « Je vais te laisser t’installer. La salle de bain est juste là. La porte à côté. Dans le fond du couloir, c’est la chambre de Sofia. » M’installer. Ce sera vite vu puisqu’à part quelques vêtements à ranger dans les tiroirs et un set de toilette sommaire, je ne possède rien d’autre. Ma vie se résume à ce que contient ce sac poubelle. Ma vie se résume au pochon en plastique dans la poche de mon jean. « Et là, ben, c’est ma chambre. Enfin, là, je vais descendre à la cuisine te chercher de quoi manger un morceau, mais si tu as besoin, c’est là qu’il faut frapper. » Je jette des coups d'œil discret à toutes les pièces qu’il désigne en hochant doucement de la tête. La vérité, c’est que je ne peux me détacher de son regard bleu. Je m’y accroche comme s’il était ma planche de salut puisque, arrachée à mon quotidien, il est la seule chose ici qui ne me soit pas inconnue. « Je vais aller prendre une douche. » Une de plus. Mes cheveux sont à peine secs mais je me sens encore sale ou plutôt salie. J’ai besoin de frotter ma peau jusqu’à me débarrasser de l’impression que je porte encore l’odeur de ce type sur moi. J’ai besoin de frotter ma peau jusqu’à me débarrasser de l’impression qu’ils m’ont tous suivie jusqu’ici, les hommes qui ont profité de moi. « Et je crois que j’ai faim. » Je ne sais plus trop. Les sensations et les sentiments se mélangent dans ma tête. Pareille à une accidentée de la route, je suis hagarde et en état de choc. « C’est pas le bagne, ici. Tout ce qu’on attend de toi, c’est que tu prennes soin de toi. Tu peux faire comme chez toi et tu es en sécurité. Mais, si ça ne va pas, n’hésite pas. D’accord ? » « Prendre soin de moi. » Je répète ses mots en essayant de leur donner du corps. « Je suis plus certaine de savoir comment on fait ça. » Je hausse les épaules et, si je tente de paraître insolente et cynique, ma fragilité transpire par tous mes pores. Demain, j’arriverai à faire semblant. Plus tard. Pas ce soir. « Tout se passera bien. Tu verras. » J’accroche à nouveau son regard et j’ai envie de le croire. J’en ai envie de toutes mes forces tant sa douceur me paraît rassurante et tant il me paraît bon pour moi. « Je vais rester combien de temps ? » Combien de temps serais-je la bienvenue ici ? « Assez longtemps pour l’aider à finir son puzzle ? »







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ALL THE THINGS WE COULD HAVE BEEN
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@Raelyn Blackwell


L’atmosphère au studio a crucifié tout désir d’être honnête pour gracier l’idée de la fuite. Je n’y étais pas à l’aise de nourrir cette impression que des revanchards nous y surprendraient. Dans la voiture, je ne vois plus d’intérêt à éluder ses questions. Si elle tend une perche à mes serment précédents, je la saisis. Je m’étais promis que je lèverais le mystère sur ce que ma femme sait de sa congère, sur ce qu’elle ignore et ce qu’elle apprendra ou non de ma bouche. « Oui. Je n’avais pas de raisons de ne pas le faire.» ai-je admis autant pour me convaincre que pour rassurer mon invitée. « Elle sait comment je t’ai rencontrée et pourquoi je suis revenu te voir et elle a compris.» Sarah et moi ignorons la jalousie. Elle ne nous étreint pas. Elle ne gâte pas notre relation basée sur la confiance. Face à un tournant de notre vie, nous avons opéré des choix que nous ne regrettons pas ou, pour ma part, pas tout le temps. Quelquefois, j’ai peur de ne pas être la hauteur ou d’être rattrapé par cette insouciance que mon imprudence a galvaudé. De temps à autre, je me sens terriblement seul avec mes doutes ou pas totalement accompli. Mais, aucune de ces émotions ne justifiait le secret par rapport à Raelyn. Aucune, si ce n’est celle que je n’ai pas confiée à ma partenaire, celle qui m’aura motivé à couper les ponts, aidé par un pied de nez du destin. Pourquoi aurais-je rendu compte à Sarah de mon trouble après notre visite ? Je l’aurais blessée alors que la source de ce vif désir d’embrasser la toxicomane était sa détresse. C’est elle qui m’a percuté de plein fouet, qui a resserré les crocs de l’étau d’une envie malsaine. C’est par la faute de la compassion. C’est l’unique explication viable et envisageable. Je ne réfute pas les autres, elles n’existent pas. Il est hors de question que j’accorde à ce souvenir plus d’importance qu’il n’en rêvet : il m’embarrasserait. Il me gênerait alors que la passagère de ma banquette arrière est à mille lieues de soupçonner cette bizarrerie. A l’inverse, elle prendrait peur. Je deviendrais le semblable de ces hommes qui l’ont souillée d’un regard lubrique, de leur corps en sueur ou de leur souffle saccadé dans son cou ou dans sa nuque. Elle refuserait mon aide et elle en a besoin, de mon soutien. Elle lui est tout autant nécessaire qu’il m’est essentiel puisque j’aspire à me laver de ma culpabilité et à me rappeler que cette faiblesse était éphémère et sans péril. J’en suis persuadé. Pour ce faire, je n’ai pas à me le répéter comme un péan. Sur l’heure, je souffre plutôt de son état, pas d’avoir flirté avec l’idée que je me fais du type dégueulasse. Pour l’oublier, j’invoque ce qu’il y a de meilleur en moi. Est-ce que ça fonctionnerait pour Raelyn ? « Les changer, c’est pas vraiment possible, mais te reconstruire, ça l’est.Peut-être qu’il faut juste que tu y crois autant que moi.» Les méthodes des uns sont parfois inefficaces pour les autres et je ne me répugnerais à la bercer d’une illusion. Je ne m’avance donc pas trop. Je ne fabule pas sur son avenir. Je ne l’entraîne pas sur les chemin de la projection. Je préfère m’arrêter sur un fait : « Ils ne te retrouveront pas. Et, si c'était le cas, je te mettrais à l’abri, ailleurs, ils n’auraient pas le temps de te faire du mal.» Je lui adresse un sourire sincère et convaincu. Je ne la laisserai pas tomber, ni aujourd’hui, ni demain. En outre, lui offrir le gîte et le couvert n’est pas un acte de piété anodin. Je l’apprécie, certes, mais ma famille est ma priorité. Je ne la logerais pas si elle représentait une menace pour leur vie. N’est-ce pas le seul argument à retenir ? Tandis que les miens s’engouffrent dans l’habitacle, n’en a-t-elle pas la preuve ? J’ose espérer que cette “petite chose” qu’elle est d’apparence devenue s’accroche au bien-fondé de mon argument comme à son sac poubelle. Je me figure qu’elle est touchée par la candeur de la fillette qui la traite en amie. Sofia, elle justifie à elle-seule de ma réussite, la seule dont je suis fier. La douceur avec laquelle je la réprimande témoigne de l’étendue de mon amour pour ses yeux bleus. Jamais je ne jouerai son âme sur un coup de poker.

Néanmoins, mon offre à sa voisine était gratuite et, arrivé dans la maison familiale, je m’efforce de la mettre à l’aise. C’est moi qui l’ai conduite à sa chambre. C’est encore moi qui lui ai présenté les lieux sans l’accompagner d’une visite guidée. Et, c’est toujours moi qui , sa main prisonnière de la mienne, lui intimer de me solliciter aussi souvent qu’elle le souhaitera. Je n’ai pas envie qu’elle se pourrisse l’esprit en considération malvenue. Elle n’est pas une intruse. Elle n’a rien d’une trouble-fête. Elle intrigue faute au caractère inopiné de son arrivée - nous ne l’avions pas préparée - mais elle ne dérange pas et j’insite. « Fais. Tu sais où est la salle de bain maintenant. il y a des serviettes propres dans le troisième tiroir de la commode. Prends celle que tu veux. Il y a toutes les tailles. Je peux te monter ton sac si tu veux, mais il y a tout ce qu’il faut là-dedans. Si ce n’est une brosse à dents, mais il sera encore temps de la lui apporter en même temps qu’un plateau... « Il y a même du shampoing qui ne pique pas les yeux. »ai-je plaisanté et ponctué d’un clin d’oeil. « Tu veux descendre manger près de nous ? On a déjà mangés, mais, tu n’as peut-être pas envie d’être seule. » A moins que ça ne soit l’inverse ? «Ou peut-être que si. J’en sais rien. C’est comme tu préfères. Suffit de me le dire » ai-je relevé d’un sourire embarrassé. Jusqu’à présent, je n’ai pas imaginé quel serait mon rôle sur le long terme. C’est chose faite à présent qu’elle jette ses pupilles comme une ancre dans l’océan des miens. Je n’ai pas souvenir qu’elle l’ait déjà soutenu avec une telle intensité. «Je suppose que… que c’est normal.» A mon tour, je hausse les épaules. Mon geste fait écho au sien alors que je suis heurté par sa fragilité. J’ai bien du mal à reculer, à l’abandonner sur le seuil de sa porte. Malheureusement, je n’ai pas grand chose à lui offrir si ce n’est mon épaule et le verbe. « Ce que je sais, c’est que ça revient vite.» J’en suis la preuve vivante. L’accident, celui qui me garde loin de mon métier et dont je ne suis pas rétabli, m’aura au moins enseigné que le bonheur se cache parfois derrière des choses simples comme un long bain, un lit douillet ou les rayons du soleil qui brûlent les tracas  et qui éclairent un visage radieux. « Bon… je vais descendre.» J’annonce en quête d’une impulsion, histoire de me remettre en mouvement et j’y suis presque. J’allais dévaler l’escalier pour discuter avec Sarah qui, je n’en doute pas, réchauffe le déjeuner de ce midi à l’intention de la rescapée lorsque cette dernière m’a hélé. « Assez pour le finir et même en commencer un autre et même un troisième si tu en as envie. Et quand tu en auras assez, tu trouveras autre chose à faire avec elle ou tu partiras. C’est toi qui décides, Raelyn. Pas moi.» Elle n’est pas notre prisonnière. Elle est libre d’aller et de venir à sa guise et je le précise. « Si tu pars, ma porte te sera toujours ouverte. Tout ce que je te demande, c’est de ne pas “fuguer”.» De ne pas prendre la poudre d’escampette sans avoir assumé son choix en m’observant avec le même regard que celui d’aujourd’hui. Ce que j’attends d’elle, c’est également qu’elle se sevre, mais c’est trop tôt pour en parler. Beaucoup trop tôt.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
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INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#)All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  EmptyDim 09 Mai 2021, 13:11


All the things we could have been - Chapter #2
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Est-ce possible, de me reconstruire, comme il le prétend ? Est-il possible de le faire quand les fondations même de mon existence ne m’ont jamais semblé si fragiles ? Poser de nouvelles briques sur un mur ébréché, n’est-ce pas avoir la certitude qu’un jour tout s'effondrera ? Est-ce que, comme il le soutient, il n’est question que de volonté ? Faut-il simplement que j’y mette du mien pour aller mieux, pour aller bien ? Hagarde, je ne sais pas quoi lui répondre. Je me contente de hocher la tête puisque j’ai été privée de toutes mes certitudes ces derniers mois. Je suis tombée plus bas que je n’aurais cru pouvoir tomber, j’ai eu plus mal que je n’aurais jamais cru avoir mal, et j’ai laissé des hommes me détruire quand j’ai toujours clamé que c’était impossible, que j’avais trop de personnalité, bien trop de volonté et que rien ne pouvait me faire courber l’échine.

Alors j’ai honte. Dans la voiture, alors que je serre contre moi mon sac poubelle, j’ai honte et je me demande ce qu’il pense de moi. Je me demande si, à ses yeux, je suis toujours la fille paumée qu’il a rencontrée ou si je suis pire encore. Si c’est la pitié qui l’a poussé à m’ouvrir les portes de sa maison ou pas. Je ne peux pas faire la fine bouche de toute façon. J’ai besoin d’aide. Je me noie et ce serait de mauvais ton de repousser une main tendue dans ma direction parce que je m’interroge sur les motivations de celui qui me la tend puisqu’il est le seul à le faire. Il est ma seule option et j’ignore pourquoi, j’ai envie de lui faire confiance. J’ai envie de croire qu’il ne me voit pas uniquement comme une gamine perdue, une œuvre de charité mais comme une personne à part entière qui a fait une sortie de route. « Ils ne te retrouveront pas. Et, si c'était le cas, je te mettrais à l’abri, ailleurs, ils n’auraient pas le temps de te faire du mal. » Quand il le dit, ça paraît si simple. Quand il l’affirme, j’ai envie d’y croire puisque je me sens en sécurité dans la voiture. Je me sens en sécurité parce qu’il est avec moi.

Si je me tais pendant la quasi totalité du trajet, c’est parce que je suis en état de choc et que cela surpasse toute bienséance. Je n’ai pas le luxe de tenter d’être polie et charmante : je sens encore les mains de l’homme repoussant autour de mon cou et je l'entend hurler si je ferme les yeux. Alors je ne le fais pas. Ils restent ouverts aussi grand que des billes pendant tout le trajet et quand je découvre la maison et la chambre qui devient la mienne. Ce n’est pas la drogue, je le sais puisque je suis descendue que l’envie de consommer me démange. Non, elle me brûle la gorge, les veines et m’empêche de penser. Habituellement, elle ravage tous mes sentiments sans en trouver un à sa hauteur, mais ce soir elle se confronte à l’horreur de mes souvenirs, elle se confronte à la douleur dans mon cou, à mon estomac serré au point que j'ai envie de vomir depuis deux heures. J’ai besoin de me doucher, encore, j’ai besoin de frotter ma peau jusqu’à extraire les souvenirs de ce soir de mon esprit. « Fais. Tu sais où est la salle de bain maintenant. il y a des serviettes propres dans le troisième tiroir de la commode. Prends celle que tu veux. Il y a toutes les tailles. Je peux te monter ton sac si tu veux, mais il y a tout ce qu’il faut là-dedans. » Serviettes propres, troisième tiroir. Je suis bien incapable d’assimiler tout le reste mais je m’accroche aux informations capitales. « Il y a même du shampoing qui ne pique pas les yeux. » J’esquisse un sourire parce qu’il en fait autant mais il sonne vide. Si j’étais dans mon état normal, je craindrais d’avoir l’air de ne pas être assez reconnaissante, d’être une ingrate, mais je n’ai plus la force de m’en soucier. « D’accord, merci. » Mon insolence aussi s’est fait la malle. Je ne veux que panser mes plaies, celle de mon amour propre et celles plus profondes. « Tu veux descendre manger près de nous ? On a déjà mangé, mais, tu n’as peut-être pas envie d’être seule. Ou peut-être que si. J’en sais rien. C’est comme tu préfères. Suffit de me le dire. » Je déglutis difficilement avant d’accrocher mon regard au sien. C’est plus facile de rester connectée à la réalité ainsi. C’est plus facile de m’accrocher à lui. « Je peux manger ici ? » Ici, dans cette pièce, mais pas seule. Il est la seule présence que je sois capable d’accepter et la seule dont j’ai envie. « Y’a pas besoin de vous donner du mal. J’ai pas très faim. » J’aurais faim sans le dégoût qui me serre la gorge. J’aurais faim la cocaïne qui frappe à ma porte pour se rappeler à moi.

« Je suppose que… que c’est normal. » Les gestes du quotidiens sont devenus automatiques : je sais me doucher, me brosser les dents, enfiler des vêtements propres et me nourrir, le strict minimum en tout cas, mais je ne pense pas qu’il parle de ça. Est-ce ça, prendre soin de soi ? J’ai oublié si rapidement. J’ai oublié depuis que c’est assimilable pour moi à répondre à l’appel de la drogue, à combler mon manque et mon besoin en cocaïne. « Ce que je sais, c’est que ça revient vite. » Je hoche la tête doucement, les mains enfoncées dans mes poches. « Bon… je vais descendre. » Il hésite, il n’a pas l’air de savoir comment agir en ma présence et je l’interpelle avec la seule question que je me pose en boucle, encore et encore. Combien de temps ? Combien de temps aurais-je le droit de rester ici avec eux et à l’abri ? « Assez pour le finir et même en commencer un autre et même un troisième si tu en as envie. Et quand tu en auras assez, tu trouveras autre chose à faire avec elle ou tu partiras. C’est toi qui décides, Raelyn. Pas moi. » Et sa femme, qu’en pense-t-elle ? Est-elle à l’aise à l’idée d’avoir une junkie sous son toit, une bouche à nourrir de plus ? « Tu n’es pas censé repartir en mission ? » C’est la première question qui me traverse l’esprit et elle n’est pas anodine : j’ai peur que demain ou un jour, il ne soit plus là et, aujourd’hui, il représente ma planche de salut. « Si tu pars, ma porte te sera toujours ouverte. Tout ce que je te demande, c’est de ne pas “fuguer”. » « C’est promis. » Je hoche la tête doucement et, prise d’un élan que je contrôle mal, je parcours la distance jusqu’à la porte pour attraper sa main dans la mienne. « Merci. » Le mot est simple, le mot est souvent jeté sans plus avoir vraiment de sens mais, en cet instant, il transpire la reconnaissance et pour l’appuyer, j’accroche mon regard au sien.

Lorsqu'il quitte l’étage, je me débarrasse de mes chaussures avant de me diriger vers la pièce qu’il m’a désignée. J’entre dans la salle de bain et après avoir vérifié trois fois que j’ai bien verrouillé la porte, je me déshabille. Le reflet que me renvoie le miroir me fait peur puisque mon cou a déjà pris une teinte rouge foncée, presque violacée par endroits. Je passe mes doigts sur ma peau avant de déglutir difficilement, et de me glisser sous le jet d’eau chaude. Là, je capitule. J’abandonne et je me laisse glisser au sol, sur le carrelage froid de la cabine de douche, et je me laisse emporter par les sanglots. Je lâche prise et tout ce que je retenais depuis plusieurs heures. Je pleure pour mon intégrité, je pleure parce que j’ai eu peur, je pleure parce que j’ai mal et parce que je ne suis au fond qu’une gamine de vingt ans déboussolée et en état de choc. Je reste là jusqu’à ce que l’eau devienne tiède, et je m’enroule dans la plus grande serviette que je trouve en sortant. Dans ma chambre, mon sac a été déposé sur mon lit et j’enfile le t-shirt le plus ample et le plus long que je trouve. Je m’installe en tailleur sur le lit et, dans la poche de mon jean, je récupère ma plus précieuse possession : mon pochon de cocaïne. Ou en trouverais-je lorsqu’il sera vide ? Je n’ai pas le temps de l’ouvrir que la porte s’ouvre sur la femme d’Amos qui me monte un plateau. Dans un geste vif, je dissimule mon sachet sous mon oreiller et, alors qu’elle s’approche, j’enlace mes genoux et j’y place mon visage. Je ne la connais pas. Elle n’est pas rassurante pour moi comme l’est son époux, même si elle ne semble animée que par de bonnes intentions. Je n’entends même pas ce qu’elle dit. Je n’entends même pas qu’elle dépose le plateau repas sur la table de nuit, et j’entends même pas quand elle part.






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Message(#)All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  EmptyJeu 16 Sep 2021, 16:49




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@Raelyn Blackwell


Je n’aurais pas décrit le trajet comme un exemple de décontraction. Si chacun a gardé sa place, dans une fiction, un narrateur aurait rapporté que nous étions tous en proie à l’inquiétude. Il aurait comblé le silence mal à l’aise qui pesait sur l’atmosphère. Ma question la plus obsédante était : “comment aider raelyn ? “ et, mon corps a mi-chemin entre sa nouvelle chambre et le hall de nuit,  elle me martelait encore cette interrogation. Je suis tendu, embarrassé. J’aimerais laisser Raelyn respirer, mais je ne parviens pas à l’abandonner à sa solitude. Dès lors, je m’épuise en bavardages avec l’espoir qu’elle me pique de son insolence, comme d’antan. Je cherche à rendre à notre échange ces lettres de noblesse, quand bien même m’aura-t-elle agacée à me provoquer de sa répartie. Si j’y parvenais, je dormirais mieux, cette nuit. Je ne me tracasse pas à l’idée que la vie l’ait abîmée de manière trop définitive. Or, elle me regarde, mais elle cause peu, cette jeune femme. Elle n'entretient pas cette conversation utile à ce qu’elle apprivoise les lieux. Elle réclame plutôt une douche supplémentaire et, loin d’être stupide, j’en devine les raisons. Elle se sent sale, souillée, maculée de la boue de la perversion. Seront-elles indélébiles ? Si, ensemble, nous croyons à un renouveau, arriverais-je à nettoyer son âme de ses traumatismes ? Je m’interdis derechef toute forme de pessimisme et, souriant à l’espoir, je la rassure comme je le peux. Je lui dispense quelques conseils issus de mon expérience avec la douceur d’un ami. Son repas, elle le prend dans sa chambre si ça lui chante. Elle pourra substituer les douches par de longs bains mousseux et parfumés si son cœur en manifeste le désir. C’est tout ce que j’attends d’elle, dans le fond. qu’elle assassine son addiction pour réapprendre à apprécier les plaisirs simples du quotidien. « Réchauffer une assiette au micro-onde n’a jamais tué personne.» lui ai-je rétorqué en révisant la liste de mes vœux en faveur de sa guérison. Prendre soin de soi, c’est aussi accepter que les autres nous soutiennent. C’est profiter sans honte de l’épaule sur laquelle pleurer et l’oreille attentive tendue vers nos problèmes. C’est la première étape du chemin de croix qu’elle entreprend dès ce soir et je le lui répète. Je lui graverai en lettres d’or sur les papiers peints de la pièce qu’elle occupe pour qu’elle s’entre cette vérité dans le crâne : elle est la bienvenue.

Bien sûr, je l’ai exprimé différemment. J’ai opté pour la promesse qu’elle était libre de partir, mais aussi d’être chez elle tant qu’elle sera trop fragile pour empoigner son avenir. En contrepartie, je lui ai demandé de protéger cette famille des conséquences d’un départ imprévu et, réconforté par son serment, je me suis mis en mouvement, une fois de plus, mais en vain. Sa main dans la mienne, c’est un acte né pour la consoler. Qu’elle le fasse d’elle-même, autrement que pour trouver dans ce contact du courage et ailleurs que sur un trottoir, c’est bousculant. ça l’est parce qu’elle l’assortit de sa reconnaissance. Qu’en faire ? Lui rappeler que c’est gratuit ? Les pupilles prisonnières des siennes, perclus par mes doutes - que convient-il d’ajouter ou comment faudrait-il agir ? - le temps est presque suspendu. J’ouvre la bouche : rien n’en sort. Elle se fend plutôt d’un sourire discret, mais il est trop abstrait. Dès lors, je me gifle et je souffle bêtement : « Tu as les mains gelées.» La formule a la grâce de l’affection et l’effroi du souci. Quant à ce moment, il est baigné de l’aura de la bénédiction. La gratitude ne suffirait pas à la décrire. Est-ce lié à ce que j’ai plutôt éludé par choix ? Raelyn essaie-t-elle de m’avouer, inconsciemment, que repartir en mission signerait la fin de tout progrès éventuel ? Je ne lui ai pas répondu parce que mon accident est un sujet délicat au sein de cette maison. Toutefois, si je ne confonds pas ses besoins et les miens, si je suis la clé de voûte de son rétablissement, alors je ne me trompe pas : son “merci” est plus évocateur que son sens premier. Il déclare bel et bien : ne pars pas où je ne resterai pas, je ne résisterai pas. A partir de là, je ne peux que lever mon tabou. « J’ai été arrêté. Bosser n’est pas encore à l’ordre du jour.» lui ai-je chuchoté avant d’affirmer que sa politesse, somme toute sincère et appréciable, n’est pas nécessaire. « C’est normal.» ça aussi, ça l’est.

A la cuisine, Sarah et moi avons échangé quelques mots au sujet de notre invitée. Je n’ai pas rapporté l’histoire dans son entièreté. Elle ne s’est pas non plus agitée autour de la date à laquelle prendra fin l’exil de cette jeune étrangère. Nous avons plutôt réfléchi à qui lui montrait son plateau et son sac, auquel de nous deux ouvrirait le dialogue, qu’elle vide son sac. D’après moi, accoucher de ses traumas avec le soutien d’une autre femme serait plus facile. Dès lors, j’ai acté que le mieux, pour tous, est de rester ici, en bas, par respect pour cette jeune femme meurtrie. Ne pas trop réfléchir. Ne pas succomber à la tentation de tendre l’oreille depuis l’escalier dans l’espoir de percevoir quelques bribes d’informations. Rester les pieds sous la table ou me servir un verre - ce qui est somme toute rare - pour endiguer le flot de mes émotions. Paupières closes, je me discipline et ne m’anime qu’une fois interpelé par mon épouse. « Je ne sais même pas si elle m’a entendu.» Ce fut la conclusion de son récit : Rae, recroquevillée sur elle-même, se balançant d’avant en arrière, le visage caché dans ses genoux. [b] « Elle ne mangera pas. Il faut que tu y ailles.»[/color] J’ai jeté vers ma partenaire d’une vie un regard éperdu. « Je vais lui dire quoi ? »Elle a haussé les épaules, a ajouté : “sois là, ce sera déjà ça.”  Elle l’a justifié, m’a convaincu et j’ai grimpé les marches la peur au ventre. Elle s’est accentuée alors que je m’annonce au préalable en frappant à sa porte : « C’est moi. Je peux entrer ?» Pour que faire si elle a besoin de solitude ? « Enfin, si tu veux.» Ladite porte s’est entrouverte et a éclairé la silhouette ramassée sur elle-même. Deux options s’offraient à moi : entrer sans y être autorisé ou opérer un demi-tour. J’ai choisi la première, sans hésiter plus longtemps, au mépris de son intimité. Plus tard, je regretterai peut-être. En attendant, je me suis assis sur le bord du lit et , alerté par ses poings fermés, j’ai soupiré un : « Je vais refermer la porte, pas longtemps, mais je vais le faire.» Même si l’idée qu’elle se drogue me dérange… je ne pourrai pas mettre la main devant. « Et je suis pas obligé de rester, mais je suis mal à l’aise de te laisser là toute seule.» Dans cet univers qui n’est pas le sien. « Qu’est-ce que je peux faire, Raelyn ? » Que veux-tu que je fasse ? Que puis-je dire pour que tu n’ouvres pas les doigts ?


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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#)All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  EmptyJeu 16 Sep 2021, 19:34


All the things we could have been - Chapter #2
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

« Tu as les mains gelées. » Vivement, presque timidement, je retire mes mains des siennes et, gênée, je baisse les yeux. « Je suis désolée. » J’ai peur de me retrouver seule pourtant. J’ai peur qu’il quitte la pièce, j’ai peur qu’il reste, j’ai peur qu’il reparte quelque part à l’autre bout du pays et disparaisse à nouveau et, avant tout, j’ai peur des jours à venir. J’ai peur qu’il me confisque le pochon glissé au fond de ma poche, j’ai peur de me retrouver sans la seule chose qui m’a permis de tenir durant les derniers jours et, avant toute chose, j’ai peur de devoir m’affronter moi. Affronter mon reflet dans le miroir autant que d’affronter mes pensées. « J’ai été arrêté. Bosser n’est pas encore à l’ordre du jour. » Doucement, je hoche la tête. Plus tard, je demanderai ce qui lui est arrivé. Plus tard, je chercherai à savoir s’il va rester ici longtemps, de combien de semaines d’arrêt on parle. Sur l’heure, je suis simplement soulagée qu’il ne me laisse pas demain ou la semaine prochaine, et je me retiens d’attraper à nouveau ses doigts.

Il quitte la porte et, à nouveau, je ne sais comment me sentir. Je suis soulagée d’être seule parce que j’ai honte de l’image que je renvoie, parce que je sens que je suis sur le point de m’effondrer et que je suis bien trop fière pour le faire - à nouveau - en sa compagnie. Mais j’ai aussi peur. Peur qu’il quitte la pièce. Peur qu’il quitte mon champ de vision. Peur qu’il me laisse seule.

Dans la douche, je m’effondre. Dans le couloir, je me hâte, par peur d’être vue, aperçue, surprise dans toute ma vulnérabilité. Comme si cette famille pouvait encore avoir la moindre estime pour moi. L’épouse d’Amos, je l’entends à peine et je laisse quelques tremblements m’agiter alors que mes bras s’enroulent autour de mes genoux. Si je me suis toujours bien foutue de manquer de politesse, ce n’est pas de ça qu’il est question : je suis prisonnière de mes propres pensées. Elle me fait peur en plus, cette inconnue qui m'accueille chez elle sans même me connaître. Elle me fait peur puisque j’ai oublié depuis longtemps ce qu’est un geste de bonté parfaitement désintéressé. Elle me fait peur parce que ce n’est pas elle à laquelle je me suis raccrochée ce soir. Elle me fait peur parce que ce n’est pas elle que j’ai choisie comme bouée de secours, c’est celui qui toque à la porte quelques minutes après le départ de la rousse, que j’ai à peine remarquée. « C’est moi. Je peux entrer ? Enfin, si tu veux. » Je ne dis rien parce que je suis tétanisée, je ne dis rien parce que je manque de force, je ne dis rien mais je ne le repousse pas. Je ne fuis même pas son regard lorsqu’il entre dans la pièce. Finalement, je hoche la tête doucement, pour l’autoriser à approcher un peu plus. « Je vais refermer la porte, pas longtemps, mais je vais le faire. » - « C’est d’accord. » Ma voix s’étrangle et je suis à peine audible : mais c’est dit. Je veux qu’il reste. Même si je ne sais pas quoi dire, même si je ne sais pas quoi faire, même si je n’ai qu’une envie : fondre en larme et me laisser mourir dans un coin. « Et je suis pas obligé de rester, mais je suis mal à l’aise de te laisser là toute seule. » « C’est d’accord. » A voix plus basse encore, je me répète. Il s’assied à l’autre bout du lit et, sans oser fixer dans les yeux, je lui jette à présent quelques coups d’oeil furtifs. Je n’ose plus tendre une main dans sa direction. Je n’ose plus tenter d’attraper ses doigts surtout que, prisonnière dans les miens, je protège ma possession la plus chère : le poison qui m’a mise dans cette situation. « Qu’est-ce que je peux faire, Raelyn ? »

Qu’est ce qu’il peut faire ?


La question est vague mais, pourtant, je n’y trouve aucune réponse. Je ne trouve rien qui soit susceptible de m’aider à oublier ce qu’il s’est passé ce soir. Je ne trouve rien qui puisse m’aider à ne plus me sentir sale, souillée et en danger. Je ne trouve aucune autre réponse que celle qui se trouve à l’intérieur de mon poing et, alors que je voudrais être discrète, mes yeux ne peuvent s’empêcher de dévier dans cette direction. « Rien je... » Que lui dire, moi qui ne sais pas exprimer ma reconnaissance, moi qui considère qu’accepter sa main tendue dans ma direction comme un aveu de ma faiblesse. « Je crois que j’ai juste besoin de fermer les yeux. » Je crois aussi que j’ai besoin qu’il ne quitte pas cette pièce. « Tu peux rester ? » Il n’a même pas besoin de me veiller toute la nuit, mais je préfère m’endormir en croyant qu’il le fera. « Pas longtemps. Juste un peu. »

 





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@Raelyn Blackwell
Ce n’était qu’une constatation, une remarque presque pour moi-même afin d’activer la boîte à solution. N’aurait-elle pas ôté ses mains aussi prestement et baisser la tête pour me signifier sa honte - honte de quoi ? D’être là ? D’avoir les doigts froids ? D’être en proie avec ses démons, ce qui me semble évident ? - que je lui aurais apporté un plaid supplémentaire et un gilet sans doute un peu trop grand puisque je l’aurais puisé dans l’armoire de Sarah avec son autorisation. Au lieu de ça, je m’imagine que c’est moi qui l'embarrasse. Et, pour cause, je lui ai sauvé  la mise aujourd’hui. Elle doit être gorgée d’une reconnaissance que sa fierté digère mal. De sa part, ça ne me surprendra pas. Au contraire, ce serait même de bon ton, la preuve qu’elle n’a pas encore été trop abîmée par la vie. Nous le sommes tous finalement. De différentes façons et nous vivons les pieds de nez du destin avec ce que nous sommes ou non. J’y songe tandis que je lui confie, sans détail, que je ne travaille pas pour le moment, que je suis un pauvre type arrêté et qui est condamné à rester chez lui pour une durée indéterminée. ça me coûte évidemment. Je me sens inutile et, somme toute, réduit à peau de chagrin dans mon ego. Je m’occupe donc à la ferme pour apporter ma pierre à l’édifice puisque mon père rémunère mes efforts. Je crois qu’il rêve que je reprendrai l’entreprise. Je ne l’ai jamais envisagé et, cela dit, devant cette jeune femme troublante, je me demande s’il est opportun de cracher sur la chance quand elle se présente. Elle ne l’a pas fait et, si je ne la considère pas sauvée, au moins est-elle à l’abri pour ce soir et tous ceux qu’elle souhaitera. Fort de l’intuition que ma présence la gêne - je suis un homme - je descends, non sans lui avoir adressé un dernier sourire et je passe le relais à mon épouse. Très vite, elle capitule. Sarah n’arrive pas à obtenir de la “malade” - forme polie pour ne pas dire junkie - un morceau de confidences. Elle me conseille de monter et je suis tanné par l’impuissance. Que dire ? Que faire ? être là, simplement, comme le prétend ma femme ? Je me suis approché à pas de loup. J’ai montré patte blanche en l’informant des raisons pour lesquelles je fermais la porte, provisoirement. Faute à son manque de loquacité - quoique je le comprenne - je lui ai proposé de m’en aller en termes plus doux. Je lui ai demandé ce dont elle avait besoin et je n’ai récolté qu’un silence, un que son regard a trahi comme une intense réflexion. Sans doute se demande-t-elle si elle a le droit de confesser qu’elle est en manque de poudre alors que ce soir, c’est inutile. On ne change pas les gens en une soirée. On ne les défait pas de leur addiction en quelques heures et à l’aide d’un repas chaud. Que ce soit du sommeil qu’elle me réclame m’étonne et j’ai hoché de la tête. « Et bien fait. Rien ne t’en empêche.» Je me suis donc appuyé sur mes poings pour me relever quand elle m’a surpris d’une requête qui n’a rien d’étonnant finalement : rester. Rester avec elle. Pas forcément toute la nuit, juste le temps qu’elle s’endorme. « Je vais le faire. ça ne m’ennuie pas. Je vais juste ouvrir si ça ne t’ennuie pas.» Je n’ai pas envie que Sarah se demande si je me suis allongé auprès d’elle ou si je n’ai pas délogé mes fesses de la causeuse. J’ai sorti un livre qui trâinait là, habitude de ma femme à destination de nos invités (elle adore recevoir) parce qu’à défaut d’être un grand lecteur, je suis mal à l’aise par ma propre envie de ne pas la quitter des yeux. Je ne veux pas l’oppresser. Aussi me suis-je occupé jusqu’à ce que la respiration de l’amaigrie devienne profonde. Un instant durant, je me suis demandé s’il je devais descendre ou non à présent. Le cas échéant, je n’ai pas bougé. Je n’en ai pas eu la force. Je me suis autorisé à l’observer sous prétexte que son sommeil est plus agité que sa période de veille. Depuis qu’elle est arrivée, elle se distingue par son calme et son silence. Je m’attends donc à une catastrophe qui survient, évidemment. Elle s’est éveillée en sursaut et en nage. J’ignore si le rouge dans ses yeux étaient liés au manque, à la peur ou aux larmes. Je me suis d’abord contenté de m’asseoir au bord du lit et de saisir sa main. « Tout va bien. Tu es en sécurité.» Combien de fois lui ai-je répété aujourd’hui ? « Tu es en manque, n’est ce pas ? Tu ne trouveras pas la quiétude sans ça mais, je sais pas ce que tu as avec toi, mais il faudra te rationner. Je ne peux pas te reprendre ce qui est à toi, mais tu n’en trouveras pas facilement dans ce coin paumé. Je pourrai pas l’accepter ad vitam aeternam non plus…mais» Mais je ne suis pas naïf. Si elle souffre, si son corps lui fait mal, s’il a provoqué ce réveil en fanfare et dans la panique, je tolérerai durant quelques jours. « Mais tu dois te gérer et surtout, ça doit rester entre nous.»



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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  
All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
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DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#)All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  EmptyVen 01 Oct 2021, 14:48


All the things we could have been - Chapter #2
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2)  873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

Bientôt, je réaliserai que je suis emmitouflée sous les draps d’un lit inconnu dans une maison qui l’est tout autant. Je réaliserai que tout ce qui me semblait familier m’a été arraché et que je suis à l’origine de ce déracinement. J’aurais pu dire non. J’aurais pu m’entêter à rester dans mon nouvel appartement, je doute qu’Amos m’aurait emmenée de force. Bientôt, je réaliserai que la poudre qui repose au fond du pochon en plastique que j’ai glissé sous les draps avec moi est tout ce qui me reste, que je n’en trouverai pas ici et qu’il faudra de toute façon que je me plie aux règles. Je ne suis pas dupe : j’ai simplement décidé de quitter la ville sans réfléchir à tout ce que cela impliquait, effrayée par les conséquences qu’aurait sur mon le choix contraire. Va-t'on me chercher ou, au contraire, m’abandonner en se disant qu’il est plus probable que je sois morte d’une overdose quelque part en ville ? Mon appartement sera-t-il fouillé, et le reste de mes affaires - ce que je n’ai pas jugé nécessaire d’emporter - sera-t-il brûlé ? Je disparaîtrai bien vite de la mémoire collective du Club, je ne me fais aucune illusion et, pourtant, je nourris aussi la peur irrationnelle d’être retrouvée et à nouveau traînée dans mon enfer. Et quand je quitterai cette maison, qu’adviendra-t-il de moi ? Je ne pourrai pas me cacher ici indéfiniment, j’en suis consciente. Face à ces questions qui m’assomment, je suis tiraillée entre l’envie de poser ma tête contre l’oreiller pour oublier mes angoisses et une autre, plus primaire et bestiale, de les tuer dans la poudre et l’ivresse. Je n’ai pas besoin de réfléchir quand la cocaïne me donne l’illusion que tout se passera bien, qu’elle me donne l’impression de flotter et de me sentir libérée.

Mais je croise ses yeux. Et je me sens honteuse de penser à déjà trahir sa confiance. Le sommeil devra suffire, et je tente de me convaincre qu’il sera suffisant. Que les choses iront mieux demain. Que j’apprendrai à me passer de mon poison avec lui, avec ce père de famille qui ne me connaît pas ou peu et qui m’a pourtant sauvé la vie aujourd’hui et tendu la main bon nombre de fois avant ça. J’ai besoin de le rêver en planche de salut mais, en le faisant, je suis prise de la peur qu’il quitte la chambre et m’abandonne. « Et bien fait, rien ne t’en empêche. » Je hoche la tête et, doucement, je la pose contre l’oreiller qui sent bon le propre. « Je vais le faire. Ça ne m’ennuie pas. Je vais juste ouvrir si ça ne t’ennuie pas. » Il se lève et je ne le quitte pas des yeux un seul instant. J’enlace mon oreiller et, à l’abri des regards, mes doigts serrent fort le pochon en plastique, se rassurent de sa présence. Je ne ferme mes paupières qu’après m’être assurée qu’il revient vers moi. Je l’observe attraper un livre, l’ouvrir et s’y plonger, religieusement et sans émettre d’autre son que celui de ma respiration irrégulière. Je sombre dans un sommeil agité au terme de longues minutes, d’une heure peut-être à chercher le sommeil.

Je ne rêve pas d’un lendemain meilleur. Les cauchemars se pressent au portillon et succèdent les uns aux autres. Je tremble, je transpire et, alors que j’ouvre les yeux au milieu de la nuit les yeux rouges et la gorge lourde et sèche, je ne suis même pas certaine d’être réveillée ou toujours en proie à mes terreurs nocturnes. Je hurle, ou bien est-ce dans ma tête ? Mes bras me grattent, et je les lacère de mes ongles rongés jusqu’au sang. Je respire mal, fort et de façon saccadée. Mon corps me brûle et j’ai froid, je ne sens plus mes jambes et elles me font mal, tout en même temps. « Tout va bien. Tu es en sécurité. » Amos est là, il est toujours là et mon regard délavé attrape le sien. J’entends le battement de mon propre cœur, et j’ai la sensation qu’il va exploser, en emportant mes poumons avec lui. « Tu es en manque, n’est-ce pas ? Tu ne trouveras pas la quiétude sans ça mais, je ne sais pas ce que tu as avec toi, mais il faudra te rationner. Je ne peux pas te reprendre ce qui est à toi, mais tu n’en trouveras pas facilement dans ce coin paumé. Je ne pourrais pas l’accepter ad vitam aeternam non plus mais… » J’entends qu’il me parle, mais je ne suis pas certaine de saisir tous les mots. Je me suis redressée et j’ai resserré instinctivement mes doigts autour du pochon en plastique que je garde à l’abri au creux de mon poing. « Mais tu dois te gérer et surtout, ça doit rester entre nous. » - « Ça reste entre nous ? » Mon cerveau malade fait le tri et garde les informations qui l'intéressent. Je tente de me concentrer sur ma respiration, mais déjà, mes doigts se desserrent et le pochon tombe entre mes genoux, sur la couverture. « Je peux pas arrêter. » Je baisse les yeux et j’attrape le pochon entre mes doigts et je me bats avec l’ouverture, les doigts qui tremblent. Frustrée, je porte ma main à mon front pour essuyer ma sueur, et à mes yeux pour essuyer mes larmes. « J’en ai besoin. » J’en ai besoin pour chasser les images des mains de l’homme autour de mon cou. Ma main se perd dans ma nuque, frotte les hématomes en espérant ainsi les faire disparaître. « J’ai mal partout. » Je relève mes yeux vers lui, impuissante, espérant sans oser le dire qu’il franchira la distance qui nous sépare pour nous aider. Moi, je ne peux pas. J’ai la sensation d’être paralysée.






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