| (Amelyn #47) ► Midnight kiss |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 24 Avr 2021 - 12:36 | |
| Midnight kiss Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Lorsque mon regard s’égare sur les immenses lettres éclairées qui épellent le nom du Casino et trônent fièrement au dessus de l’entrée principale, mon visage s’éclaire d’un sourire et, poussée par un réflexe que, par définition, je ne contrôle pas, je tourne tête pour chercher le regard d’Amos. Je suppose qu’il a passé la journée sur place avant de rentrer de journée, et je ne peux faire que ça puisque nos discussions sont réduites à peau de chagrin depuis notre dernière altercation, notre dernière dispute, l’une des plus mémorables - dans le mauvais sens du terme - que nous ayons connu. Force est d’admettre que, mue par la fierté, je n’ai pas accepté qu’il emprunte de l’argent à quelqu’un d’autre que moi, et je n’ai pas plus apprécié la façon dont je l’ai découvert. Et je sais, je sais que j’aurais dû le confronter plutôt que d'œuvrer dans son dos pour rembourser la dette qu’il a contractée - notre dette, je ne l’envisage pas autrement si nous sommes des partenaires - auprès de notre amie commune. Je ne suis pas folle : à elle, j’ai menti en prétendant être agir avec la bénédiction de mon amant. Je sais que son orgueil n’aurait pas supporté une telle émasculation, mais qu’en est-il du mien ? Comment ne pouvait-il pas s’attendre à une réaction virulente de ma part après m’avoir menti ? Et pourquoi ? Parce que mon argent est trop sale et pas assez bien à ses yeux ? Parce qu’il refuse de me devoir une telle somme, mais il n’a pas de souci à la demander à Ariane qui ne représente rien pour lui ?
Je fulminais avant d’enfiler ma robe. Je fulminais avant de poser les yeux sur lui, et ce depuis des jours, depuis qu’il n’est pas rentré au loft après notre altercation. Dans ce genre de situation, il me fuit et je n’aime pas ça. Surtout lorsqu’il me laisse seule plusieurs nuits d'affilée, et c’est une première. Une première au goût amer alors, oui, je tempétais. Mais alors que mes yeux le trouvent, que je le détaille dans son costume trois pièces que je l’ai presque forcé à enfiler, il me ravit et j’oublie ma fureur l’espace d’un instant. Je me dis juste qu’il me manque et, avant de laisser la tristesse teinter mon regard, je détourne les yeux.
Il est calme le trajet jusqu’aux bureaux. Je me demande s’il m’observe dans ma robe et si, malgré les circonstances, il me dévore du regard. Je me demande s’il me désire, s’il me rêve contre lui ou si sa colère est plus forte que le reste. Je l’écoute briefer les équipes du casino, absente et focalisée sur les traits de son visage plus que sur ses mots. Mes équipes à moi ont fait le tour des sous-sols - l’espace réservé au Club - la veille, et si tous ne viendront pas pour l’inauguration, beaucoup seront là ce soir. J’ai déjà aperçu Alec derrière les cuisines en entrant et, si pour l’instant je n’ai pas pris le temps de le saluer, je n’y manquerais pas ce soir. Publiquement, lorsque les yeux seront tournés vers nous. J’accrocherai un sourire à mes lèvres et je me souviendrai qu’il a tenu parole : il s’est tenu à mes côtés après la perquisition et, aujourd’hui encore, il est là pour asseoir ma position. Contrairement à ce que Lou Aberline peut penser, je n’ai pas besoin d’un homme pour me porter et faire de moi ce que je suis : je suis simplement consciente que, au Club et en particulier dans ce genre de période délicate, tout n’est que politique. Alec, il n’est pas mon marionnettiste, il représente un pion dans la lutte pour acquérir le pouvoir et le conserver, au point que j’en oublie parfois qu’il fut un vieil ami. « Tu es prêt ? Les portes vont ouvrir dans moins d’une dizaine de minutes. » Je marche sur des œufs lorsque je m’adresse à mon amant et je n’aime pas ça. Les croupiers, serveurs et barmaid sont en place et si je sais qu’Amos déteste la foule et se mélanger à la plèbe, ce soir c’est important qu’il apparaisse en salle. C’est important que nous apparaissions en salle, pour des raisons et un public différent. « Il te va bien ce costume, je te l’avais dit. » Je lui glisse un sourire plus franc avant de lui emboîter le pas.
Rien n’est trop beau pour l’inauguration : ce n’est pas le moment de lésiner sur les dépense et petits fours et flutes de champagnes circulent déjà dans la salle au moment où les portes s’ouvrent et où les clients - la campagne publicitaire de grande ampleur menée pour l’occasion a porté ses fruits - passent la porte. Du haut de l’escalier principal, je jette un coup d’oeil à la timide Stacey, postée derrière une table de jeu, à Sasha qui accueille les uns et aguiche les autres, sans oublier de m’adresser un clin d’oeil, à ceux que je connais et à tous ces inconnus, badauds venus dépenser leur argent, attirés par l'événement et la promesse de petits fours gratuits. Les billets deviennent des jetons, le volume sonore monte, les éclats de voix et les rires se font entendre, dans un geste non calculé, je récupère la main d’Amos dans la mienne et je noue mes doigts aux siens. « Prêt à descendre ? »
- :
|
| | | | (#)Lun 26 Avr 2021 - 17:48 | |
| MIDNIGHT KISS La dispute était inévitable et, ma réaction, une évidence : je suis parti. Je me suis retranché sur mon bateau. Au départ, j’ai cru que le clapotis des vagues sur la coque du catamaran m’apaiseraient et que je retrouverais le chemin du loft après quelques heures de solitudes et quelques verres de Whisky. Ni le temps ni l’alcool n’ont éteint le feu de ma colère. Elle m’a consumé du reste d’une nuit d’insomnie à ressasser mes frustrations. Raelyn m’a blessé et le foyer qui brûle en moi n’a pas cautérisé ma plaie. au contraire, elle l’a infectée jusqu’à ce qu’elle gangrène, si bien que je regrette l’ouverture proche et prochaine du casino. Sans elle, je n’aurais pas remis les pieds dans l’établissement pour ne surtout pas la croiser et qu’éclate alors une nouvelle dispute. Rae, elle a toutes les raisons de m’en vouloir d’avoir fui non sans avoir tiré des reproches autrement qu’à blanc. J’ai sorti du revolver que sont les mots des balles réelles, pas tant pour la meurtrir que pour nourrir l’espoir qu'elle réalise qu’elle n’est pas correcte avec moi. Elle déploie trop d’énergie à m’écraser ou, dans une version édulcorée, à m’imposer son rythme et ses choix en exigeant que j’obtempère sans broncher. Elle me soumet à une succession de maladresse injurieuse pour ma fierté et, si j'accepte d’étouffer ses cris à maintes reprises, les limites de la convenance et du respect ont été franchies à présent. Qu’importe qu’elle me manque du lever au coucher, que je peine à trouver le sommeil si ses bras ne s’enroulent pas autour de ma taille. Je sacrifie mes besoins amoureux au profit de mon désir d’équité, de cette nécessité d’être reconnu en tant qu’homme et non comme un pantin. Et, pourtant, j’en crève. Je me rends fou à l’imaginer m’attendre en vain, à me poser des questions que ma rage balaie à l’aide de déductions. Elle n’est pas désolée ou larmoyante. Elle ne s’engonce pas dans l'écharpe de la tristesse non plus. Elle se drape plutôt dans le tissu rugueux du courroux. Elle me maudit pour ma désertion et se promet certainement de me le faire payer tôt ou tard. Je pourrais comprendre lui adresser un message de paix en rentrant au bercail. Mais ne serait-ce pas un aveu dangereux de faiblesse ? Ne clouerait-elle pas qu’elle pourra, à l’avenir, me mener à la baguette avec mon consentement ? Je concède ne pas être parfait, mais je ne me braderai pas, et ce malgré tout mon amour pour elle. Dès lors, j’ai fait le mort. Je n’ai reparu au loft que le soir fatidique pour me préparer, là où est rangé le costume taillé sur mesure à Paris et mes boutons de manchette. J’aime ces gouvernails coulés dans un métal précieux. J’y tiens parce qu’elle m’en a fait cadeau et qu’à défaut de puiser du courage et de la force dans les yeux de ma complice, j’aspire à ce qu’ils remplissent ce rôle. J’y crois, même si tomber nez à nez avec une Raelyn vêtue d’une robe somptueuse me secoue. Je ne saurais dire dans quelle matière des artisanes de talent l'ont cousue. Je serais bien incapable de nommer la forme ou de définir le style. Ce que je sais, c'est qu'elle attise en moi un tout autre foyer. Je l'ai convoitée dès la première seconde et enterrer la hache de guerre - au moins pour ce soir - m'a traversé l'esprit. Ce serait néanmoins une erreur et, sans plus poser sur elle mes pupilles gourmandes, je me suis contenté de quelques salamalecs et d'un conseil : que dois-je mettre comme chemise ? Qu'ajouter de toute façon ? Qu'elle est magnifique ? Nous en sommes conscients, tous les deux, tout comme j'assume qu'un compliment nous conduirait vers la réconciliation sur l'oreiller et, qu'en conséquence, je refuserai de peler notre oignon. Vêtu à mon tour, j'ai donc opté pour le silence du dressing jusqu'à la devanture du casino. J'ai choisi de lui retourner un sourire chétif devant la petite pieuvre illuminée, notre logo.
Je n’ai formulé aucun commentaire supplémentaire et, si j’ai gardé sa main dans la mienne pour gravir les escaliers qui mènent dans le couloir administratif, c’est surtout pour donner le change devant nos employés. Je suis toujours agacé par la teneur de notre dispute, par la violence de son accusation. Je ne lui ai pas menti, pas comme j’ai pu le faire l’année précédente. Elle ne m'a posé aucune question qui réclamait de la transparence. Or, contrairement à mon arrivée au Club ou à mon mariage, j’aurais répliqué tout net et sans ambages par la vérité crue. Toutefois, malgré cette rage dont la source est aussi l’injustice, Raelyn altère mon jugement puisqu’elle est ravissante, qu’elle me manque et qu’elle porte aux oreilles mon cadeau de Noël. Je ne peux rester insensible à ce que recèle son choix quand sa boîte à bijoux déborde. J’ai aussitôt envie de l’embrasser, de lui chuchoter que je suis désolé pour ce non-dit, que je n’ai juste pas mesuré que c’était important pour elle de tout savoir.. Sauf que je deviendrais alors le menteur qu’elle entrevoit en moi et toute ma vanité s’y oppose. Elle est supplantée par un autre désir : rasseoir sur mon couple de quoi redorer mon ego. « Je ne le suis jamais pour un bain de foule.» ai-je sifflé pour ne pas laisser libre court à mes idées. Elles sont trop lubriques pour l’ambiance., voire trop osée si elle avait froid aux yeux. Ce n’est pas le cas et moi, j’ai besoin de cette prise de pouvoir qui étiolera mon impression d’être son jouet, celui dont elle ne se lasse pas parce qu'il se réinvente, parce qu’il est malléable à souhait mais qu’il a le bon sens de résister. C’est néanmoins dangereux. Alors, je canalise mon énergie en piétinant, en jetant des regards frénétiques sur l’horloge. C’est long dix minutes d’une guerre intérieure. C’est difficile de maîtriser cette tension qui me noue les épaules une fois qu’il convient de descendre. Les escaliers me narguent. Les quelques badauds déjà sur place me crispent. Ma frustration de ne plus trouver ma place dans mon couple me rend aussi fou que cette envie d’elle m'ankylose. « Non !» ai-je dès lors tranché avant d’opérer un demi-tour. J’ai l’ai tirée avec moi jusqu’à notre point de départ, refermé la porte derrière elle et je l’ai écrasée de mon corps contre le bois solide. A l’oreille, je lui ai chuchoté : « Je suis furieux après toi.» J’ai d’emblée mordiller l’arrière de son lobe et mes lèvres ont glissé de son cou de cygne à sa clavicule dénudée. De mes mains hardies, j’ai entrepris de relever le pan de sa robe en caressant le flanc de ses cuisses avec une bille en tête. « Mais j’ai envie de toi. » Même si ce n’est pas le moment, même si j’ai pactisé avec moi-même : pas maintenant. Pas avant que notre querelle soit derrière nous. Pas si elle ne se souvient pas que j’ai voix sur tous les chapitres, en ce compris notre vie sexuelle, le seul, pour l’heure, sur lequel il me demeure un soupçon de pouvoir. C’est pour raviver sa mémoire que j’ai entraîné son sous-vêtement vers une chute au sol. C’est pour lui inoculer une piqûre de rappel que ma main a glissé à l’intérieur de ses cuisses en guise d’apéritif alors que je n’ai pas de plat principal à lui servir. C’est pour m’illusionner que je ne m’enquis pas de son consentement pour l’échauffer et que j’abandonne, après la première manifestation d’excitation, j’ai avorté mes suggestives caresses sans rien offrir de plus que cet avant-goût. Stopper la locomotive exige du cran et lui souffler : « Les portes sont ouvertes depuis au moins dix minutes maintenant.» en divorçant mon corps du sien réclame de la volonté. Et, j’en ai en stock, bien assez pour ramasser la dentelle à ses pieds, l’enfoncer dans ma poche et lui emprunter la formule suivante : « Prête ? » Je ne m’embarrasse d’aucun scrupule devant ses joues rosies qui témoignent du contraire. J’en jubile. Je m’exalte de cette victoire sournoise malgré le risque de l'imaginer à demi-nue sous sa robe la nuit durant, malgré le péril encouru d’avoir réveillé son amour du jeu.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 26 Avr 2021 - 18:59 | |
| Midnight kiss Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Est-il venu chercher des affaires pendant que j’étais occupée ailleurs durant ces cinq derniers jours ? A-t-il attendu dans sa voiture en attendant que je quitte le loft pour venir y chercher quelques t-shirts, des sous-vêtements propres et des affaires de toilettes ou s’est-il contenté du nécessaire qu’il conserve sur le bateau au cas où nous prendrait l’envie subite de partir en mer pendant quelques jours ? J’ai tenté de flairer son odeur dans la chambre à chaque fois que je suis rentrée. Je l’ai cherchée dans chaque pièce de la maison, parfois consciemment et parfois même sans m’en rendre compte. Les draps sentent chaque jour un peu moins le parfum de sa peau et, ça aussi, je l’ai remarqué. Il découche et, si je suis furieuse après lui pour ça en plus du reste, il n’en reste pas moins vrai qu’au sortir de chaque douche, c’est dans sa serviette à lui que je me suis enroulée.
Chaque nuit, ses bras m’ont manqués et lorsqu’en sortant de la pièce que j’utilise comme dressing - c’était une chambre à l’origine - je l’ai trouvé au milieu de la nôtre, à côté de notre lit en train de s'observer nerveusement dans le miroir plein pied, j’ai eu envie de l’embrasser autant que de le gifler parce qu’il m’a laissée seule pendant tout ce temps. Les boutons de manchettes que je lui ai offerts ont scintillé et ont capté mon regard et mon cœur a raté un battement alors que je me suis retenue de jouer nerveusement avec le lobe de mon oreille ou pend le sien. Tout aurait dû être différent ce soir. L’inauguration du casino aurait dû marquer le début officiel de notre partenariat et, pourtant, lorsqu’il attrape mes doigts entre les siens en sortant de la voiture et pour grimper jusqu’aux bureaux, je sais qu’il ne le fait que pour les regards braqués sur nous. Ai-je réellement froid et la gorge sèche ou bien est-ce le désir de le prendre dans mes bras qui me joue des tours ? Je l’ignore, ce que je sais alors que je l’observe briefer les équipes et que je reste un pas en retrait, c’est que mon esprit est rempli d’émotions contradictoires. La colère. La peine. La peur que nous soyons allés trop loin, cette fois. L’amour que je ressens pour lui. Le manque. Et le désir, le désir qui, ce soir, alors que nous sommes tous les deux apprêtés et magnifiques, les supplante tous. « Je ne le suis jamais pour un bain de foule. » « Tout va bien se passer. Je le sais. » Je le sais parce que je l’ai observé à de nombreuses reprises et parfois sans qu’il ne s’en doute lorsqu’il évoluait entre les tables du jeu du Club. Il n’est pas à l’aise avec les gens, mais il est à l’aise avec les cartes et, une fois assis à une table ou à une autre, il sera dans son élément. Bien sûr, il y a aura des mains à serrer et des gens à saluer. Il détestera l’exercice. Mais viendra l’heure où il sera appelé à une table par de gros clients et je sais qu’il ravira les cœurs comme il ravit le mien.
Et si je déteste le partager lorsqu’il m’appartient, je déteste encore plus le faire lorsqu’il me semble être à des kilomètres de moi. La soirée n’a pas commencé et les convives n’ont pas encore fait leur entrée mais, déjà, je ressens un élan de possessivité me dévorer les tripes. Je ne réalise même pas que je glisse mes doigts dans les siens en observant la salle mais, lorsque nos peau se frôlent, une décharge familière me parcourt l’échine. « Non ! » Je fronce les sourcils en pivotant mes yeux dans sa direction mais, déjà, il tire sur mon bras et m’entraîne à nouveau dans le couloir puis dans le bureau avant d’en verrouiller la porte. « Qu’est ce que... » Je n’ai pas le temps de terminer ma phrase qu’il écrase mon corps du sien et que ses lèvres frôlent, caressent et mordent le lobe de mon oreille. « Je suis furieux après toi. » Elles glissent dans mon cou et, alors que ses mains remontent ma robe jusqu’à ma taille en caressant mes cuisses, j’accroche les miennes à sa nuque et j’arrête de réfléchir. « Mais j’ai envie de toi. »
Je sais ce qu’il fait lorsque ses lèvres s’attardent contre ma clavicule. Je sais ce qu’il fait lorsque ses mains font glisser mon sous-vêtement en dentelle noire le long de mes cuisses, je sais ce qu’il fait lorsque ses mains s’y frayent un chemin et je sais aussi exactement ce qu’il fait lorsque ses doigts me caressent. Il reprend le pouvoir sur moi et si je devrais m’insurger j’en suis bien incapable : il attise le feu de mon désir et je fonds. Je fonds en oubliant que nous ne sommes pas seuls dans le bâtiment, je fonds en oubliant que l’ouverture des portes approche et je fonds sans voir venir le virage à cent quatre-vingt degrés qu’il amorce : il était pourtant prévisible. Dès que les soupirs qui s’échappent de ma gorge se muent en gémissement, dès que mes ongles s’enfoncent dans sa nuque ou dans son cuir chevelu et que je l’attire un peu plus contre moi, il fuit. Il fait plusieurs pas en arrière et, le souffle court, je l’observe quelques secondes avant de rabattre ma robe sur mes cuisses. Les joues rougies, ma queue de cheval légèrement défaite et haletante, je l’observe et je remonte la bretelle de ma robe sur mon épaule. « Les portes sont ouvertes depuis au moins dix minutes maintenant. » Il se baisse au sol pour ramasser mon sous-vêtement et, plutôt que de me le rendre, il le fourre dans sa poche et me vole un sourire amusé. Comment pourrais-je lui en vouloir alors qu’il m’a manqué ? Comment pourrais-je lui en vouloir de me mener par le bout du nez alors que, lorsqu’il m’a touché, mon corps a appelé le sien ? Comment alors que je n’ai jamais caché mon amour du jeu ? « Prête ? » Un sourire au coin des lèvres et sans le lâcher des yeux, j’ai défait ma queue de cheval pour la lisser du bout des ongles et la refaire. « Je suis furieuse aussi. » Pour ce qu’il a dit, ce qu’il m’a caché et pour m’avoir laissée seule au loft pendant cinq nuits et jours. Pourtant, je n’entends pas quitter la pièce sans avoir récolté un minimum de tendresse : j’y ai droit. Nous y avons droit. Alors sans crier gare, j’attrape son visage en coupe entre mes mains et je lui dérobe un brûlant baiser. « Et j’ai envie de toi. » Aussi. Plus que les mots ne me permettent de le décrire. Un sourire en coin au creux des lèvres, je jette un coup d'œil appuyé à la poche de son costume et je la désigne d’un geste du menton. « Tu peux garder ça. Ça faisait de vilaines marques. » Non, il n’en était rien, le bout de tissu était bien trop fin pour ça. « Je suis prête. »
Lorsque nos regards se croisent pendant la soirée, il tapote doucement la poche de son pantalon et, à chaque fois, il me tire un sourire un peu plus franc. A quoi bon recevoir des compliments sur la salle ou l’aménagement si je n’en profite pas avec lui ? Si mon cœur se pince par moments, je bouillonne tout le reste du temps et, lorsqu’au terme d’un échange avec ses frères et leur cavalière du soir, je me retrouve à nouveau seule avec lui, l’espace de quelques secondes peut-être, je profite de l’occasion. Je récupère sa coupe de champagne vide d’entre ses doigts et je me hisse sur la pointe des pieds pour venir murmurer tout contre son oreille que « Tu me manques. » Avant de déposer un sage baiser juste en dessous de son lobe, contre son cou, et de le dépasser pour me diriger vers le bar, ou je commande à nouveau deux flûtes. Une pour moi et, je l’espère, une pour lui.
- :
|
| | | | (#)Mar 27 Avr 2021 - 12:40 | |
| MIDNIGHT KISS J’aimerais partager son optimisme quant à la réussite de cette soirée et à propos de mes facultés à interagir avec mes semblables. En d’autres circonstances, je me serais forcé à y croire jusqu’à m’en convaincre. Aujourd’hui, mon esprit est habité par des considérations moins professionnelles. Elles relèvent de l’intime, de notre relation mise à mal par un conflit irrésolu et heurtant. Rae et moi ne nous étions plus disputés aussi violemment depuis des mois. Après la dernière querelle en date - ses affaires ont valingués par dessus-bord - nous avons réussi l’exploit de désarmer le chien du canon dont le boulet menaçait de nous renverser. Sans doute partions nous du principe que nous la méritions, notre tranquillité après cette année riche en émotions tantôt positives tantôt indigestes, en surprises et en épreuves. Bien des couples les auraient jugés insurmontables et, seul sur le catamaran, je me suis demandé, faute à mon ivresse défaitiste, si nous n’avions pas franchi la ligne du non-retour. Sobre, je me suis raisonné grâce à cette envie de rentrer auprès d’elle, celle-là même que mon orgueil a tari. Ce soir, un regard pour elle m’a rappelé que son acte castrateur n’a rien d’incoercible. Je l'ai trop désirée pour que la passion et le noble sentiment se soient émoussés. Je suis bien trop épris de cette femme pour m’arrêter à ses défauts - ils me pèsent rarement - et refuse le ialogue. Pas maintenant cependant. Outre nos obligations, recoller les morceaux du vase de mon ego brisé à coup de pieds est une priorité. Sans cela, je me braquerai dès qu’elle fera mine de protester, de s’insurger, de me contrarier ou de se défendre de mes accusations teintées de déception et d'affliction. Ce sont mes ressentis que j’accepterai de dévoiler et je n’aspirerai qu’à être entendu et non pas traiter de menteur compulsif. En attendant, je m’édifie sur un silence. je ne réagis à son compliment que par un haussement d’épaule. Je me laisse également guider par ma complice parce que l’heure d’endosser le déguisement de l’homme sociable a sonné. Dévoré par les appréhensions et par cette impression d’avoir perdu le contrôle, je me contracte. Je ne peux pas descendre cet escalier. Je refuse de m’y risquer alors que j’ai été défalqué de mon estime de moi par l’unique personne dont l’avis serait susceptible de m'influencer. Ainsi, ai-je renoncé à honorer les premiers invités de notre présence. Ils peuvent attendre : ils n’en mourront pas. Le casino offre bien assez de délices pour qu’ils patientent sagement en échangeant quelques mots avec leur voisin. Quant à moi, c’est à un autre que je me consacre maintenant que j’ai tourné les talons pour entraîner ma compagne sur le chemin de la déraison et du bureau.
Je nous y ai enfermé sans tenir compte de son effarement. Je l’ai méprisé pour flatter sa peau de baiser ou de caresses et contempler sur son minois rosi l’impact de mes audaces. Me serais-je écouté que je l’aurais déshabillée au milieu de la pièce parce qu’elle est à moi. En colère ou non, elle m’est acquise, Raelyn. Elle ne pourrait se dérober à notre passion quand bien même sa tête l’y inviterait. Elle ne peut masquer que mes lascives intentions la grisent. Elle se tortille, elle danse et je m’en réjouis malgré la force de ma convoitise. Elle supplanterait volontiers ma détermination à donner peu pour de sournoises raisons : je suis à l'étroit dans ma propre carcasses, mais qu’à cela ne tienne… S'il est vrai que j’ai envie d’elle à en avoir mal, si la fièvre grimpe à m’en donner le tournis, chaque feulement soufflé entre ses lèvres me convainc que céder à mes triviales pulsions causerait ma perte et, en définitive, la nôtre. Notre couple n’y survivra pas si elle enchaîne les affronts envers ma masculinité. Je me renfermerais sur moi-même et jamais plus je ne jalonnerai notre quotidien de prévenance et de délicatesse câline ou coquine. Je me protégerai en reprenant tout net ce que j’ai de meilleur en moi et que je lui ai confié à me présumer en sécurité émotionnelle. Ni elle ni moi ne souhaitons de tels extrémités pour nous deux et, si dans mes errances solitaires et insomniaques, j’ai douté, sa réaction quand je me comporte pourtant comme un salaud atteste que j’ai fait erreur. Je ne l’ai pas possédée sur le champ contre le mur ou sur le bureau. Je l’ai conduite aux portes du plaisir, sans les ouvrir et pour l’y abandonner, pantelante, avide, remuée par un goût de trop peu. Je ne suppose pas, je le déchiffre dans ses yeux alors que le tissu fin et ouvragé disparaît dans la poche de mon pantalon. Je le lis dans son sourire conquis qui confirme que la réconciliation n’est pas impossible. Elle est là, tout proche. Elle se révèle dans la douceur de ses paumes contre ma joue. Elle est promise par ce baiser enflammé qui arrose l’arroseur. Elle plane autour de nous mais quel sera le prix à payer ? Celui du mea culpa ? Je m’en sais incapable et, inquiet, je profite de cette accalmie pour lui dérober une seconde fiandise aussi engageante que cette coquine parenthèse. J’ai ensuite renchéri d’un « Faux ! Je l’aurais vu sinon. » Je les aurais remarquées les marques d’élastique sous sa robe légère. Et, pour cause, je l’ai dévorée des yeux. Je l’ai mangée du regard malgré la distance imposée par ce type de soirée.
Notre couple s’est divisé en deux, pour mieux régner et la majeure partie de cette fête d’inauguration. Rencontrer mes frères nous a offert un moment de retrouvailles appréciables au cours duquel les séquelles de la tempête d’il y a une semaine m’ont paru dérisoires. Bien sûr, elles nous rattaperont dès que l’euphorie de cette réussite retombera, mais quel mal y a-t-il à ourdir une trève Pourquoi ne lui sourirais-je pas tandis qu’elle confesse ô combien je lui manque ? Pour ce faire, elle s’est hissée sur la pointe des pieds le temps d’un aparté et, par réflexe, j’ai enlacé sa taille. J’ai beau chercher, je ne vois aucune raison de ne pas faire abstraction de nos différends. Qu’importe que l’amnistie soit éphémère, elle nous fera du bien. Alors, je l’ai suivie jusqu’au bar, investi le tabouret et récupérer d’entre ses doigts la coupe qu’elle me tend. « Toi aussi.» ai-je avoué, droit dans les yeux, sans fléchir, sans vaciller : je ne les baisserai pas. « Alors ?» Sans la perdre du regard, j’ai désigné les festivités d’un geste circulaire. « C’est ce que tu avais imaginé ? » Son opinion m’intéresse et, babiller autour de ce projet est certainement moins périlleux que trancher dans le vif de nos problèmes devant témoin. Trop peu pour moi. « Un jour, on m’a dit que ce n’était pas le temps passé en société qui comptait, mais le nombre de personnes qui nous a vus. » Autrement dit: nous pourrions nous éclipser si le coeur t’en dit, si tu en est à l’initiative cette fois. Saisis ta chance: c'est la seule à laquelle tu auras droit. « Moi, beaucoup d'entre eux ont remarqué que j'avais coupé mes cheveux et que je m'étais rasé. » J'ai serré plus de poignées de mains que je ne l'envisageais possible et, le tout, avec un sourire qui lui était davantage destiné, à Raelyn. Il l'était au même titre que mes sourires amusées quand mes doigts ont tapoté la poche de mon jeans.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 27 Avr 2021 - 16:23 | |
| Midnight kiss Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Est-ce parce que j’ai passé les dernières nuits loin de lui que ses lèvres qui caressent ma peau me font tant d’effet ? Est-ce parce que nos regards ne se sont pas croisés pendant presque une semaine que je fonds quand il plante le sien dans le mien ? Quand ses mains qui remontent le long de mes cuisses les effleurent, est-ce parce qu’il m’a manqué que je frémis ? La dernière fois que le sort nous a séparés, j’ai usé de paradis artificiels pour oublier son absence. Ces derniers jours je n’ai pas eu ce luxe et si j’ai fumé un paquet de cigarettes par jour et mon lot de joints, si j’ai bu bien plus que deux ou trois verres de vin par soir pour ne pas me sentir seule dans l’immense loft que nous louons, je n’ai pas réussi à faire taire la douleur sourde, celle qui naît du manque. Il est ma drogue Amos, et je n’ai aucune envie de me sevrer de ses effets.
Si j’aurais pu prévoir qu’il m’abandonne aux portes du plaisir, j'ai manqué de clairvoyance et, à présent, haletante et pantelante contre le mur du bureau, je n’arrive pas à lui en vouloir. Je me demande s’il a répondu à une pulsion ou si son geste tient de la vengeance planifiée à l’avance. Je réalise aussi que cela ne changerait pas grand chose, qu’il ait prémédité cet apéritif au goût de trop peu ou qu’il ait simplement suivi son instinct sur l’instant : d’une part parce que j’aime trop jouer pour lui en vouloir de m’avoir échauffée pour rien, d’autre part parce que je le sens aussi frustré que moi. Les femmes et les hommes ne sont pas égaux en tous points et si je ne lisais pas son désir dans ses yeux, son corps me l’aurait tout autant communiqué. Je m'enorgueillis de l’effet que je lui fais, malgré notre dispute, malgré tous les reproches qu’il m’a jetés au visage. Ce soir, je souffre d’ailleurs d’amnésie temporaire. Je n’ai pas envie de lui en vouloir et je n’ai pas envie que nous nous déchirions alors que nous sommes si beaux : je n’ai envie que de m'accrocher à son bras et, plus tard, de le défaire de son costume trois pièces. « Faux ! Je l’aurais vu sinon. » Je hausse les épaules. « J’aime quand tu me voles de la lingerie. Tu m’en offres toujours de la neuve après. » J’aime surtout qu’il le fasse puisque, s’il me taquine, c’est qu’il accepte de jouer avec moi. S’il me taquine c’est que, lui aussi, il souhaite enterrer la hache de guerre ce soir. Moi, j’aimerais qu'on l’ensevelisse si profond qu’elle finirait par disparaître. Je sais toutefois que ce ne sera possible qu’à l’issue d’une discussion, une vrai, une ou l’on s’écoute, une ou je ne laisse pas mon égo froissé se mettre en nous, une ou je range mon cynisme et lui sa mauvaise foi, une où il ne parte pas comme si c’était la solution à tout.
Si nous nous séparons, je rêve de fêter cette trêve loin des curieux. Si je m’occupe en serrant des mains, en souriant à pleines dents aux invités, en murmurant des conseils ou des ordres à ceux du Club, et en observant les oiseaux exotiques qui se perdent entre les tables de jeu sans avoir rien à faire là, je ne résiste pas à l’envie de le chercher du regard bien plus souvent que je ne le devrais. Nos regards, pareils à deux aimants, sont systématiquement attirés l’un vers l’autre et bon nombre de mes sourires lui sont réservés. Tous ceux qui sont sincères le sont. Les autres, ceux que je destine aux invités, ils sont lisses et de façade. Je suis touchée qu’il m’attrape par la taille et cherche ma présence lorsque ses frères l’alpaguent. Je le suis puisque cela montre que, malgré tout, il a besoin de ma présence à ses côtés lorsque cela compte, comme j’ai besoin de la sienne. Polie et délicieuse, je redécouvre Liam et je rencontre Chad pour la première fois. Je sonde leurs regards en me demandant quelle image Amos et moi renvoyons, et quelle idée ils se sont fait de moi. Lorsqu’ils prennent congé pour profiter de ce que le casino a à offrir, j’initie deux contacts physiques : ma main sur son épaule alors que je me hisse près de son oreille, et l’autre qui récupère sa flûte de champagne entre mes doigts. Je lui confie qu’il me manque, puisque c’est à mes yeux la seule chose importante ce soir : il me manque, et je cherche son odeur partout. Je l’inspire d’ailleurs à pleins poumons avant de me détacher de lui et de me diriger vers le bar, en espérant qu’il me rejoigne.
J’ai l’air confiante alors que je glisse son verre dans sa direction. Je ne l’étais pas, même pas un peu et, au contraire, j’étais tétanisée à l’idée que le tabouret voisin reste vide et que la flûte ne retrouve pas son propriétaire.
« Toi aussi. » « Les draps ne sentent presque plus ton odeur. »
Si j’avoue ma faiblesse, si j’avoue presque que je l’ai cherché en vain tous les matins en me réveillant et que j’ai espéré qu’il passe la porte tous les soirs, je me fiche de risquer de passer pour une idiote. « Alors ? » Mon verre entre mes doigts, je lève un sourcil sans lâcher son regard. Alors quoi ? « C’est ce que tu avais imaginé ? » « Presque. Pas entièrement. » Dans mon esprit, nous étions heureux, éclatants de fierté et de complicité pour ce soir. Pas au bord du gouffre. « Le casino est parfait. La soirée est parfaite. » Pudique, je porte ma flûte à mes lèvres et je détourne le regard un instant. « Mais nous, je nous imaginais pas dans cette situation. Pas toi ? » N’a-t-il pas rêvé de mieux pour cette soirée, lui aussi ? N’a-t-il pas envie que notre trêve en devienne vraiment une et que nous nous retrouvions le temps d’une étreinte, d’un moment de passion et de tendresse ? N’a-t-il pas envie de revenir à la maison ? « Un jour, on m’a dit que ce n’était pas le temps passé en société qui comptait, mais le nombre de personnes qui nous a vus. Moi, beaucoup d'entre eux ont remarqué que j'avais coupé mes cheveux et que je m'étais rasé » Mes lèvres esquissent un sourire amusé et pour cause : c’est moi qui lui ait dit ça, il y a presque un an jour pour jour. Ce soir-là aussi nous nous étions éclipsés. Ce soir-là, nous étions devenus un couple et je m’en souviens comme si c’était hier. « Elle est maligne celle qui t’a dit ça. » Elle aimerait pouvoir s’éclipser ce soir aussi. « Elle n’en peut plus non plus d’être si proche de toi et de ne pouvoir t’embrasser et te prendre dans ses bras. » Et elle se cache derrière un elle par pudeur. Elle est ridicule. « J’ai vu aussi, pour tes cheveux et ta barbe. Tu as l’air d’un homme d’affaires. » Et ça lui va bien. « L’Octopus a encore besoin de nous tu crois ? » Sans le quitter des yeux, je pivote sur mon tabouret avant de finalement jeter un coup d'œil à la salle. « J’ai l’impression qu’on a joué notre rôle pour ce soir. Et qu’on pourrait rentrer. » La question, c’est de savoir s’il a envie que nous rentrions chacun de notre côté. Me concernant, j’abhorre l’idée. « Tu rentreras avec moi ? » Chez nous, sur le bateau, au studio ou n’importe où, je m’en moque. « N’importe où, je m’en fiche. Mais avec moi. »
- :
|
| | | | (#)Mar 27 Avr 2021 - 21:15 | |
| MIDNIGHT KISS J’ai clamé haut, fort, avec conviction et virulence que je refusais de dépendre d’elle. Je l’ai déclaré en réfutant toutes ces formes à cause de la colère alors que je le suis déjà et depuis longtemps, dépendant. Je suis drogué à son affection : j’en ai besoin. Je souffre aussi d’une addiction à son corps. J’ai semé les indices de cette vérité autour de moi depuis que nous avons quitté le loft. Dans ce bureau, tandis qu’elle se recoiffe de toute son innée élégance, j’ai prouvé par deux fois que mes pièges se sont refermés sur moi. Peut-être même que mon dernier baiser l’a certifié pour une troisième. Sans doute. Certainement autant que le nombre incalculable d'œillades que nous nous sommes lancés malgré sa petitesse et la foule agglutinée dans la salle de jeu. Ma mémoire m’a aussitôt chatouillé. Je me suis rappelé l’ère du Club selon Mitchell, de ces jeux osés desquels d’aucuns ne ressortaient accablés par la défaite, à toutes ces soirées où nous nous sommes mutuellement séduits, charmés, allumés, histoire de ne pas terminer la nuit avec nos frustrations de s’être refusé l’un à l’autre pour des raisons soit semblables soit opposées. Nous fuyons le danger généré par les habitudes. Nous avons lutté jusqu’au bout de nos forces pour éviter le traquenard tendu par l’amour ou l’étiquette du couple qui tend à tout compliquer. Nous en avons parcouru du chemin ensemble et tandis que j’hésite entre lui fausser compagnie et m’asseoir au bar avec elle, je réagis bien vite. Je balaie ma bêtise d’un revers imaginaire de la main. Sur l’heure, à quoi bon nous faire la guerre ? Pour quel bénéfice m’entêter alors que nous avons une victoire à célébrer ? L’inauguration du casino est une réussite. En outre, c’est un événement ponctuel à vivre dans l’instant présent. Il ne se reproduira pas. Dans quelques heures, les lumières s’éteindront et la plèbe s’en retournera cuver son vin. Les couples heureux conclueront cette fête sur une note positive dans l’intimité de leur chambre à coucher. Et nous ? Ne possédons-nous pas l’essentiel pour suivre leur chemin ? Ne me suis-je pas vanté de partager avec Raelyn une histoire d’amour plus éclatante de passion que toutes autres ? nos problèmes, ils seront toujours là demain. Nous trouverons mille occasions de les démembrer de leur tronc et de les disséquer pour les étudier les uns après les autres. Ai-je envie, si nous accordons notre amour au même diapason, d’avoir à déplorer d’être reparti sans elle ? De ne pas avoir achevé ce que j’ai moi-même initié ? E qui transparaît de notre échange d’apparence futile ? En saisissant entre mes doigts le pied du verre qu’elle a commandé pour moi, je songe à cet aveu, somme toute réciproque, qu’elle m’a soufflé du bout des lèvres. « Ça sentait le renfermé sur le bateau.» ai-je soupiré d’aise qu’elle me lave de mes doutes - sa colère est passagère - et de déception devant un tel gâchis.
La semaine passée, certains mots ont dépassé ma pensée. Certains transpiraient de vérités, mais la plupart aurait mérité d’être “empommadé” , enrobé d’un peu plus de douceur et de moins d’interprétation. J’aimerais le lui confesser, ici-même, mais je m’en empêche d’une question : en est-il de même pour elle ou ne suis-je en effet qu’un menteur à ses yeux ? Un type qu’elle conspue après l’avoir idéalisé ? Regrette-t-elle de m’avoir ouvert son coeur ? De lui avoir permis de chanter mes louanges, des louanges qui n’ont plus court ? Un travail de sape a-t-il entamé sa confiance en moi ? L’hypothèse me tue et je fronce les sourcils. Mes doutes me narguent et, de peur de gâcher cette parenthèse certes éphémère qui sent néanmoins bon le renouveau, je m’inquiète de son ressenti par rapport à cette fête. A priori, elle en est satisfaite, au même titre que moi puisque son opinion, je la partage. Elle a honoré notre travail, cette inauguration, mais pas cette complicité sans laquelle rien de ce qui nous entoure n’aurait été envisagé. « Moi non plus. C’est pas ce que je voulais non plus. Quoique j’aime bien ce que j’ai dans la poche.» me suis-je incliné, jugeant toutes les précisions nécessaires et retenant un “il ne tient qu’à toi” qui pourtant me brûle les lèvres. Ce serait maladroit et, en définitive, à des kilomètres de mes voeux pour la nuit. A tout peser, j’ai opté pour une autre formule, une colorée du bleu de la nostalgie qui ne manquera pas de nous faire sourire. C’est ce dont nous avons besoin : de la légèreté, des attentions nobles et à la hauteur de nos sentiments. Plus de cris. Plus de réprimandes. Juste elle et moi dans ce que nous sommes la majorité du temps : complices et enviables. « Qui te dit que je tiens ça d’une femme ?» J’ai quitté des yeux les tables pour concentrer sur les siennes, mes pupilles brillantes de malice. « Elle l’est souvent, c’est vrai. Et pas que...» Se contenterait-elle d’être intelligente, ce qui en plus du reste, contribue à ravir mon coeur, mes prescrits ne se dépisteraient pas. Je garderais le cap jusqu’à ce qu’elle entende que, moi aussi, j’ai des besoins. « Si proche de moi ? Où est-elle, dans ce cas ?» Je l’ai détaillé, gorgé d’espoir qu’elle défalque la pudeur de cette conversation. Puis, j’ai abandonné. J’ai lâché prise parce qu’elle me semble plus timide qu’elle ne l’a jamais été avec moi. Elle marche sur des oeufs et, à ce rythme, le temps filera sans nous. Dès lors, je me suis penché discrètement vers elle pour caresser de mes lèvres l’ourlet de sa bouche avec autant de précaution que celle dont elle fait preuve.
Ce n’est pas un baiser. C’est davantage une dépêche avec, en Une, le titre suivant : “Rien ne t’est interdit tant que dorment nos soucis.” Tant que nous aurons envie d’oublier nos maux au profit de sujets tel que mon allure. « Un homme d’affaires. N’exagère pas.» ai-je rétorqué, mal à l’aise avec le compliment sous-jacent. « Je me sens nu comme ça en plus.» Je ne serai pas mécontent que repousse ma barbe. Je caresse par réflexe ce qu’il m’en reste en jetant un regard circulaire sur la salle. J’ai suivi le sien sans perdre une miette de son allusion. « Je ne pense pas. Mais, nous ? On en a encore besoin tu crois ? » S’il a été un tremplin pour nous deux, bouderons-nous à nouveau dès lors que l’atmosphère ne nous portera plus ? Le contraire me surprendrait. Raelyn affiche ses couleurs : elle a envie de rentrer et, de préférence, avec moi. « Tu me demandes si j’ai l’intention de rentrer cette nuit ou si je te suivrai si tu partais maintenant ? » Les deux. Je le sais. Mon ego se galvaniserait qu’elle le claironne, mais est-ce bien utile ? Non ! Alors, je me suis dressé sur mes deux pieds et j’ai sifflé le contenu de ma coupe. « Termine ton verre. On peut y aller.» Ensemble puisque tel est son souhait, le nôtre. Je sais que, demain matin, je n’aurai pas envie de croquer dans la pomme de notre discorde. En conséquence, être au loft m’embêtera. Aussi ai-je acté que nous prendrons la route vers le bateau si, bien entendu, nous arrivons jusqu’à la voiture. Elle est stationnée dans le parking privé. Nous y sommes descendus et, dans l’angle mort de la caméra de surveillance, je l’ai tirée vers moi pour respirer son parfum d’une grande inspiration. « Il n’y a plus ton odeur sur le bateau.» Au bout de trois jours, je me suis lavé avec son gel douche. « Il faut corriger ça. Mais, je ne voulais pas partir.» J'ai fait des efforts pour ne pas quitter le loft. Elle ne m'a tout simplement pas laissé le choix. « Je n'aime toujours pas être séparé de toi.» Mes bras sont noués dans la chute de ses reins et, quand je la relâche - puisqu'il le faut - je considère qu'il est temps pour nous de décoller.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 28 Avr 2021 - 11:16 | |
| Midnight kiss Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Ça sentait le renfermé sur le bateau. » Il est à mes côtés, et il avoue à son tour à demi-mot que mon odeur lui a manqué, là où il s’est retranché. Il était sur le catamaran et, finalement, je n’en ai jamais vraiment douté. Au bout du troisième jour, j’avoue m’être posé des questions. Entre deux joints et deux verres de whisky, je me suis demandé s’il reviendrait ou si son départ était définitif. Je me suis demandé si nous avions à ses yeux dépassé le point de non retour et si finalement son absence n’était pas qu’un moyen de plus de me quitter. Pour ne pas paniquer et laisser l’angoisse me paralyser, je me suis dit qu’il fallait attendre ce soir. Que si, ce soir pour l’inauguration de son casino il ne venait pas, c’est que pour lui c’était fini. Qu’il ne voulait plus entendre parler de moi et que ce que j’avais fait était trop grave pour qu’il le pardonne. Que toutes les choses que j’avais faites - puisque notre dispute a dépassé le cadre de la créance que j’ai remboursée - pesaient trop lourd dans la balance des contres par rapport aux plus. A mes yeux, ils sont légion. Notre complicité, la passion, nos plus nobles sentiments, notre complémentarité balayent tout le reste. Mais j’ai douté et je l’avoue. Quelque part entre le troisième et quatrième jour, je me suis demandé si c’était suffisant à ses yeux.
Son attitude tout à l’heure dans le bureau, ses sourires à travers la salle et qu’il me rejoigne balaye mes incertitudes. La trêve, nous la voulons l’un comme l’autre, il n’aurait pas passé son bras autour de ma taille tout à l’heure sinon, non ? Il ne m’aurait pas rendu mon baiser et ne m’en aurait pas volé un second ? Il n’aurait pas joué avec moi toute la soirée si le pire nous attendait ? « Moi non plus. C’est pas ce que je voulais non plus. Quoique j’aime bien ce que j’ai dans la poche. » Il n’aime pas ça plus que moi et, dans un sourire, je baisse les yeux sur la poche de son pantalon. Furtivement, je dépose ma joue sur son épaule avant de me redresser. Dieu que j’ai envie de l’embrasser. Dieu que j’ai envie de le prendre dans mes bras en oubliant notre querelle et en oubliant que nous ne sommes pas seuls.
« Qui te dit que je tiens ça d’une femme ? » « Moi aussi je suis maligne. Pas tout le temps... » Je ne l’ai pas été lors de notre dispute. « Mais ça m’arrive. » « Elle l’est souvent, c’est vrai. Et pas que... »
Je me mords la lèvre et mon regard qui ne le lâche pas transpire de tendresse et de tristesse : j’ai l’impression que nous avons tout gâché l’autre soir. J’ai l’impression d’avoir tout gâché. Je m’accroche à la certitude que rien n’est irréparable, surtout lorsqu’il est question de nous, je m’accroche à la certitude qu’il est là à côté de moi et que jamais je ne laisserai indifférent. « Si proche de moi ? Où est-elle, dans ce cas ? » Sa main est posée sur sa cuisse et je m’en empare. Je noue nos doigts et, du pouce, je caresse le tissu de son pantalon. Elle est là. Je suis juste là. Si l’échange est plein de pudeur, c’est que je ne sais plus ce que j’ai le droit de me permettre ou pas. « Un homme d’affaires. N’exagère pas. Je me sens nu comme ça en plus. » Mon corps pivote vers le sien et ma main libre vient caresser sa joue. « Ça fait ressortir tes yeux. » Je me perds dans ces derniers, d’ailleurs. Je m’y perds et j’oublie ma flûte de champagne : je n’ai pas besoin de l’ivresse, pas ce soir, pas alors qu’il est là. « Je ne pense pas. Mais, nous ? On en a encore besoin tu crois ? » Je quitte la salle du regard pour plonger à nouveau mes yeux dans les siens. « On a déjà eu besoin de quoi que ce soit ? » De quoi que ce soit d’autre que de lui et moi ? « Tu me demandes si j’ai l’intention de rentrer cette nuit ou si je te suivrai si tu partais maintenant ? » « Les deux. »
Je ne demande pas vraiment. Je le supplie de ne pas m’abandonner ce soir. De ne pas se retrancher sur le bateau pour s’épargner ma compagnie. De ne pas me laisser dormir seule un soir de plus. Je me promets même de prendre un taxi pour l’y rejoindre, s’il venait à s’enfuir. Il se lève et doucement, nos mains se séparent. Moi, j’attends la sentence en retenant ma respiration. « Termine ton verre. On peut y aller. » Je respire à nouveau et je repousse ma flûte du bout des doigts. Je n’ai pas envie de retarder notre départ, pas même d’une seconde. « Je suis prête. » A nouveau, j’accroche mes doigts aux siens et alors que nous cheminons jusqu’au parking souterrain et jusqu’à sa voiture, je ressens une furieuse envie de le prendre dans mes bras, de simplement le serrer dans mes bras le plus fort possible. Il m’en donne l’occasion en m’attirant à lui et alors qu’il respire mon odeur de tout son saoul, je l’enroule de mes bras et je le serre sans me soucier de lui faire mal. J’ai besoin de le sentir contre moi, j’ai besoin d’avoir l’impression, le sentiment qu’il ne me lâchera jamais.
« Il n’y a plus ton odeur sur le bateau. » « Il n’y a plus ton parfum sur mes vêtements. » « Il faut corriger ça. Mais, je ne voulais pas partir. Je n'aime toujours pas être séparé de toi. »
Mes bras serrent un peu plus fort et, mon visage niché dans son cou, je m'enivre aussi de l’odeur de sa peau. Je remonte ma main pour poser ma paume dans sa nuque, je ferme les yeux quelques secondes. « Je déteste ça. Je voulais pas que tu partes. Je crevais d’envie de te demander de pas le faire. » De le supplier, quand bien même j’ai affirmé que je ne le ferai pas. « Le bateau me manque. » Pas le bateau : la période du bateau. Quand il n’y avait pas encore de Club, pas encore de Casino, juste nous deux. Si je me détache de lui, c’est avec la promesse que nous nous prendrons à nouveau dans les bras une fois arrivés. « Conduis vite. » Un sourire étire mes lèvres et alors que je grimpe en voiture, je ne résiste pas à l’envie de fondre sur ses lèvres. « Il n’y a pas que ton odeur. Elles aussi elles m’ont manqué. » Et tant pis si ma main dans la sienne rend le passage des vitesses compliqué : je n’ai pas l’intention de le lâcher, qu’il en fasse ce qu’il veut. Une fois garés sur la marina, j’enroule une main autour de sa nuque et, au terme d’un nouveau baiser, je pose mon front contre le sien et je souffle, ma bouche contre la sienne. « Promets moi que ça sera jamais fini. » Qu’on finira toujours par se relever malgré les chutes. « Que t'en auras jamais assez de moi. »
- :
|
| | | | (#)Jeu 29 Avr 2021 - 10:21 | |
| MIDNIGHT KISS Dans le labyrinthe de cette conversation - nous avons â tâtons - s’égarent quelques confidences qui me font un bien fou. J’aime l’entendre me chuchoter que mon parfum disparaissant, elle s’en est inquiétée. C’est rond à l’oreille. C’est réconfortant et cela remplit mon cœur d’une joie renouvelée après qu’il ait douté de notre avenir. J’ai détesté chaque minute passée loin d’elle. Elles ont amplifié ce pessimisme lui-même bousculé par mes remords. En temps de dispute, tout n’est pas bon à dire. C’est l’une des leçons dispensées par la vie dont chacun fait l’expérience. Quelquefois, on se repaît des conséquences de notre inconséquence ou on regrette qu'il n’existe pas de baguette magique pour remonter le temps et gommer de notre discours les propos les plus odieux. J’en ai distribué et, à présent, quoique ma sagacité - en témoigne le fond de ma poche - n’a pas lavé mon honneur de son affront, j’oblige mes frustrations à battre en retraite. Je la bâillonne pour qu’elle se replie en invoquant l'argument que si trop de verve enlaidit le conflit, elle n’est pas moins utile à la réconciliation. Si elle marche dans notre direction, tôt ou tard, il nous faudra la rejoindre jusqu’à la croisée des chemins. Nous serons forcés d’étayer nos plaidoyers respectifs. Notre couple ne sortira pas grandi de cette crise si nous dissimulons nos peines sous le lit. Je ne suis toutefois soumis à aucune hâte à entreprendre cette quête périlleuse. J’ai peur que nos différences s’opposent sans se compléter. Je redoute qu’au terme d’un prochain désaccord, nous jugions bon de nous séparer avant de nous détruire mutuellement. Je crains que nos efforts pour enluminer notre aparté de légèreté et de douceur ne soit pas suffisant à moyen terme. Je perce au jour chacun de ses sous-entendus. Ces désirs font écho au mien. Mais, demain, au réveil, qu’adviendra-t-il étant donné qu’effacer notre ardoise sera inévitable ? Serons-nous mal à l’aise ? Devrais-je encore feindre que tout va bien dans le meilleur des mondes ? S’attendra-t-elle à ce que je préside le débat ou me facilitera-t-elle la tâche à l’aide d’un mea culpa ? En est-ce un de pointer du doigt ses failles quand, pourtant, elle est plus souvent pertinente que gâtée par la malice du Diable ? Et si elle avait raison ? Si j’étais de ces hommes exigeants qui tiennent les scores ? Je ne suis pas facile à vivre, mais ma tolérance est jumelle de mes sentiments. Alors, mon regard se plante dans le terrain en friche qu’est le sien - il est si triste que mon coeur s’ébrèche - je la corrige. J’affirme à mots couverts que lui en vouloir n’est pas le synonyme d’une rancoeur éternelle. Je me suis aussitôt promis que, si l’occasion se présente, j’allumerai ses pupilles éteintes d’une certitude : elle ne porte pas seule le blâme de nos problèmes. En l’attendant, je rejette de moitié son compliment, par réflexe ou par pudeur. Raelyn, elle me remue quand elle me détaille avec ce soupçon d'admiration dans l’âme. J’en tomberais de mon tabouret, si bien qu’elle s’éparpille mon attention pour cette foule en liesse. Elle m’a happé d’une caresse sur ma joue, ma dulcinée. Une question a remis en cause les prescrits de la raison. Rentrer avec elle au loft, c’est une mauvaise idée : elle me piégera sur un territoire que je méconnais, ce qui parasitera la communication. Les lieux me possèdent davantage que l’inverse, mais comment dire non ? Comment brider mes envies sans avoir mal puisque cette nuit, plus que les précédentes - ce jour est celui de la transition - je la rêve à mes côtés. « Parler mieux ? »lui ai-je répliqué alors que j'ai songé à parler juste . C’est exactement ce dont nous avons besoin. Je ne cherche pas à l’offenser. Ma démarche est calquée sur la sienne. Elle n’a pas réfléchi outre mesure avant d’agir je me suis tu au lieu d’être pleinement honnête.
Être honnête ! L’être est si facile lorsque nos mains se retrouvent et que de son pouce, elle en caresse le dos pour asseoir son invitation. La douceur est un facilitateur auquel je suis sensible. Dès lors, je me lève et je la guide jusqu’à la voiture. Je l’ai conduite jusqu’au parking en longeant les murs que nul ne nous remarque et nous accapare. Pantin de l’urgence, j’ai pressé le pas en recherche pour nous deux d’un moment de solitude fort bienvenu et nous y sommes. Enfin, je peux l’enlacer, me pencher sur elle et la respirer. A-t-on idée de s’imposer un châtiment tel qu’une séparation lorsque l’on aime autant ? N’existait-il pas une autre alternative ? Evidemment ! Sauf qu’elle ne rencontrait pas mes besoins. « Mais, tu ne l’as pas fait. Tu n’es pas venue non plus. » lui ai-je chuchoté, mon bras enroulé autour de ses reins la pressant contre moi. En mon for intérieur, j'avais envie qu’elle frappe à ma porte pour m’obliger à rentrer. Aurait-elle hurlé ou giflé encore que j’en aurais été agréablement touché. Je ne voulais plus être celui qu’on aime “toujours”. Mais, c’est trop tard. Elle est ma faiblesse et plus tôt je l’accepterai sans plus renâcler, mieux ce sera pour nous deux. « Et, je t’ai attendue, mais ça n’a plus d’importance maintenant.» Pas alors qu’elle serre fort, ma complice. Elle se nourrit de ma présence et, bien sûr, c’est rassurant parce que je ne suis plus certain que c’était capital finalement. C qui l’est, c’est les caresses de sa respiration dans mon cou. C’est ce baiser qu’elle me vole une fois dans l’habitacle. Ce sont ses doigts mêlés aux miens au mépris de la prudence. Ce sont ses sourires qui éclaircissent ses traits et qui me remuent quand, à chaque feu, je la dévisage. Ce qui l’est également, c’est que mes lèvres lui ont manqué et qu’elle a eu peur. Peur de me perdre. Peur que nous ayons franchi les limites. Peur d’être victime d’une rupture et d’un chagrin d’amour que l’isolement, sur le catamaran, ne peut soigner. Ce qui l’est aussi, c’est qu’elle ne s’en cache pas et ça me surprend. C’est aussi étonnant que son empressement à m'étreindre comme si sa vie en dépendait, là, dans la voiture. Elle embrasse a bouche-que-veux-tu et elle me renverse, ma complice. Mon coeur bat la chamade et j'ignore combien de temps encore mes mains seront sages. Quant a mon corps, il appelle le sien. Il s'égosille et, déjà, la passion me prend au collet. Il n'est pas futile, le pacte qu'elle propose de signer. Il traduit toute sa détresse durant cette semaine. Il trahit son amour démesuré, celui qui nous dévore, tous les deux, sans quoi nos querelles n'auraient pas des allures de soufflet. « Et si c'est toi qui en avais assez de moi ?» Quand elle en aura sa claque une bonne fois pour toute. « Je suis parti, mais je ne t'ai pas quitté » Je suis parti pour ne pas te quitter sur un coup de folie. « Je ne peux pas le faire et je n’en ai pas envie non plus. » mon bonheur dépend d'elle… et sur l'heure, ça n'a rien de fou d'être comblé par la réciproque et j’ai récupéré son visage dans mes mains en coupe et j’ai cadenassé nos regards avant d’ajouter : « Et ça, je peux te le promettre. » Sans trembler, sans frémir, sans m’inquiéter de n’être plus un homme de parole. En revanche, je ne lui jurerai pas que je rentrerai dès demain, mais est-ce le moment de le lui souffler ? Y en a-t-il seulement un ? « Je ne veux que toi, Raelyn, mais je ne rentrerai pas avec toi, pas tant que tout sera ça derrière nous. » Autrement dit, je ne suis pas fermé à la discussion et, l’allusion, je la ponctue d’un baiser appuyé. Tout ce que nous nous sommes envoyés en horreur est controversé et ce doit d’être aplani. « Mais, j’ai pas envie d’en parler aujourd’hui. » Sans doute pas demain. « Parce que moi aussi le bateau me manque.» Cette période bénie où nous vivions d’amour, de retrouvailles, d’eau fraîche, de soleil, de nous. « Et c’est de ça dont moi j’ai besoin pour le moment. D’être juste avec toi, dans notre bulle… C’était tellement plus facile. » Depuis qu’elle a accepté de nous associer ailleurs que dans la vie quotidienne, notre relation s’est complexifiée. Nous jouissons de moins de temps pour nous deux et j’ose imaginer qu’effectivement, notre couple en souffre aujourd’hui. Peut-être que nous sommes désormais plus dur l’un envers l’autre. « Viens.» Suis-moi sur notre havre de paix. Il est comparable, si bien que le pied à peine posé à l’intérieur, je nous ai à nouveau rapprochés, quoique je sois moins chaste. Je n'ai pas pris la peine d'allumer la lumière. Je n'ai pas non plus fermé la porte à clés. Tout à ses lèvres et au désir que sa peau flatte la mienne, j'ai oublié.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 29 Avr 2021 - 15:36 | |
| Midnight kiss Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Il dit que ce qui nous manque, c’est de parler mieux et j’ai envie de rajouter qu’il nous faut parler plus. Quoi qu’il en soit, l’Octopus ne fait pas partie des choses dont nous avons besoin pour fonctionner ensemble et, sa remarque, elle m’arrache un sourire triste. Elle me donne envie de serrer ses doigts un peu plus fort entre les miens et je ne me fais pas prier. Je caresse la peau sur le dos de sa main, et je caresse l’étoffe de son pantalon. Je me perds dans ses yeux parce que c’est bien plus simple que d’affronter le reste, parce qu’eux me regardent et font taire mes doutes, eux, ils crient qu’ils m’aiment, et les miens lui répondent alors que je caresse doucement sa joue.
Ma flûte de champagne abandonnée - je n’ai plus besoin ni envie d’engourdir mes sentiments - je garde ses doigts dans les miens et je le laisse me guider. Il rejoint les bureaux pour utiliser descendre au parking en ayant moins de chance que l’un de nous deux soit interpellé par un convive ou un employé et nos cœur s’attirent comme des aimants dès que nous nous retrouvons à l’abri des regards des curieux. Moi, je peux l’attirer contre moi et me coller à lui en le serrant autant que je le veux. Lui, il peut enrouler ma taille de mes bras et enfouir son visage dans mon cou. Si la passion n’est jamais bien loin et si le désir se réveille de le tenir si fort contre moi, sur l’heure je n’ai envie que de le prendre dans mes bras, de l’embrasser et de tendresse puisqu’il m’a manqué lui tout entier. Pas uniquement son odeur, pas uniquement sa peau ou ses mains et, une main appuyée derrière sa nuque, je ferme les yeux un instant avant de confesser tout ce qu’il m’a manqué et tout ce que j’aurais voulu le retenir. « Mais, tu ne l’as pas fait. Tu n’es pas venue non plus. » « Ça aurait changé quelque chose ? Que je supplie ? » Je suis presque persuadée du contraire et c’est ce qui m’a empêché de le faire, plus que mon égo : la certitude que je ne me relèverais pas si toutefois il me tournait le dos malgré tout. « Et, je t’ai attendue, mais ça n’a plus d’importance maintenant. » « Je savais pas si tu voulais que je sois là. » C’est plus profond que ça. Pendant ces derniers jours, si l’envie de le rejoindre m’a souvent torturée, j’avais surtout peur de ce que j’aurais trouvé. J’avais peur de faire le chemin jusqu’à la marina pour qu’il m’annonce que c’était fini, qu’il avait pourtant cru être clair au loft. « J’étais pas sûre que tu veuilles de moi. » Et j’ai préféré me torturer de question que de prendre le risque de recevoir une réponse qui aurait laissé peu de place à l’imagination.
Dans la voiture, je ne résiste pas à l’envie de fondre sur ses lèvres : j’ai cinq jours de baisers et de caresses à rattraper. J’ai un quota à remplir pour que mon cœur soit rassuré, pour qu’il ronronne de nouveau et retrouve un rythme plus calme. J’ai besoin de sentir sa peau contre la mienne, même si ce n’est qu’au travers de nos doigts enlacés qui lui compliquent certainement la tâche. Je fonds sur ses lèvres à peine garés et j’accouche d’une nouvelle question, ou plutôt d’une supplique : Ne me quitte pas. Quoi qu’il arrive, promets moi de ne pas me quitter et de ne pas tourner la page sur notre histoire. Je peux supporter les cris, les hurlements, pardonner les erreurs qu’il m’a dites et demander pardon pour mes actes si j’ai cette certitude à laquelle m’accrocher. Je peux supporter son absence - mal, certes - si j’ai la certitude qu’il finira par me revenir. « Et si c'est toi qui en avais assez de moi ? » Fébrile, je secoue la tête avant de fondre sur ses lèvres. Je ne les embrasse pas à pleine bouche cette fois mais je les picore, puisqu’une précision me brûle les lèvres. « C’est impossible. » Sous le joug de la colère, n’ai-je pas dit que j’en avais plus qu’assez de certains de ses comportements ? Je ne me souviens plus, mais quoi qu’il en soit pas de lui, jamais de lui. Je ne suis jamais rassasiée du goût de ses lèvres, pas plus que de la chaleur ou l’odeur de sa peau. « Je suis parti, mais je ne t'ai pas quittée. Je ne peux pas le faire et je n’en ai pas envie non plus. » Jamais. Je veux que tu dises jamais. Qu’il ne pourra jamais le faire, qu’il n’en aura jamais envie. « Et ça, je peux te le promettre. » Je détache mes yeux, avec pudeur. « J’ai eu peur de ne pas savoir faire la différence. » J’ai eu peur de le perdre et, si je l’avoue de façon de plus en plus directe, c’est que la détresse qui est née de cette peur a écrasé mon égo. « Je ne veux que toi, Raelyn, mais je ne rentrerai pas avec toi, pas tant que tout sera ça derrière nous. » Je relève le menton pour sonder son regard. Il ne rentrera pas avec moi. Le loft était supposé être notre nid d’amour, un endroit où nous serions en sécurité et coupés du reste du monde et il m’a confessé ne pas s’y sentir à sa place. Face à ça et à sa nouvelle confession, je ne sais que penser de sa défection. Quand est-ce que tout sera derrière nous ? Quand me reviendra-t-il ? Combien de temps encore acceptera-t-il de me tenir dans ses bras, mais pas chez nous ? « Mais, j’ai pas envie d’en parler aujourd’hui. Parce que moi aussi le bateau me manque. Et c’est de ça dont moi j’ai besoin pour le moment. D’être juste avec toi, dans notre bulle… C’était tellement plus facile. » Le bateau me manque, mais j’ai envie de savoir que nous pouvons fonctionner sans. Que nous pouvons fonctionner sans nous déchirer malgré les aléas de la vie, du Club, du Casino, et pas uniquement dans cette bulle qui n’appartient qu’à nous. « Je veux pas en parler ce soir non plus. Je veux parler de rien. » Mes bras s’enroulent autour de sa nuque et, à nouveau, je colle mon front contre le sien. Je parsème ses lèvres, son cou et sa mâchoire de délicats baisers avant de les glisser contre son oreille. « Je ne veux que toi. Et toi comme ça, pas autrement. » Je n’ai pas besoin que tu sois différent pour être folle de toi. « Je veux mettre tout ça derrière nous. Rapidement. » Parce que j’ai besoin qu’il me revienne. « Mais pas ce soir. » Parce que ce soir je le déshabille des yeux. Parce que ce soir j’ai besoin de sentir son corps contre le mien pour croire en la promesse qu’il vient de me faire. Parce que je suis toute à ses lèvres et à ses mains qui s’attachent autour de ma nuque. « Viens. » Bien sûr que je viens. Bien sûr que je le suis et alors que je retire mes talons aiguilles pour grimper sur le catamaran, je suis propulsée dans nos plus beaux moments tant le geste est familier. Je les laisse tomber quelque part sur le pont : je n’ai pas besoin d’eux où nous allons. Je n’ai pas besoin de ma robe non plus : il m’en débarrasse d’ailleurs dans le salon en embrassant ma nuque. Et s’il s’est débarrassé de sa cravate et de sa veste de costume, lui aussi est toujours beaucoup trop couvert pour ce que j’ai en tête et j’entreprends de rectifier le tir. S’il souhaite mener la danse je le laisserais : je n’aspire qu’à être à lui.
❈❈❈❈
Après l’amour, je ne roule pas sur le côté pour l’observer de loin. Je ne me laisse pas non plus tomber sur le dos pas plus que je ne clos les paupières pour trouver le sommeil. Écrasée par le poids de son corps, les bras enroulés autour de sa nuque, je le serre un peu plus fort pour le garder contre moi. « Reste là. » Les yeux fermés, je dépose un baiser sur son front. « Reste là encore un peu s’il te plait. » Les draps sentent son odeur, toute la pièce sent son odeur et pourtant j’ai besoin de la respirer en nichant mon visage dans son cou. « Reste contre moi. » Plus tard j’accoucherai des excuses que je lui dois : je me suis sentie trahie mais j’aurais dû réagir différemment, au nom du respect que j’ai pour lui. Je me suis sentie bafouée et j’ai joué au plus idiot en sachant pertinnement que les choses ne pourraient que se finir mal et je lui demanderai pardon pour ça. Pour l’heure, je veux profiter de nos dernières heures de trêve en m’endormant dans ses bras. « On devrait lever l’ancre. Juste pour cette nuit. » On devrait s’éloigner pour n’être qu’à nous.
- :
|
| | | | (#)Jeu 29 Avr 2021 - 22:05 | |
| MIDNIGHT KISS Parler juste, plus ou mieux n’est jamais qu’un synonyme à notre problème de fond, celui dont je suis majoritairement responsable. Je discute moins que je n’agis et il est rare que je livre le mode d’emploi avec les sous-titres. Ce soir, je l’admets et qu’elle acquiesce ne me surprend pas plus que sa main dans la mienne. Les intentions de Raelyn sont transparentes : elle aspire à ce que je rentre avec elle. L’idée de passer une nuit supplémentaire sans moi la fragilise quand moi, elle me rebute. Je suis malheureux loin d’elle : c’est pour nous un secret de polichinelle. Comme elle, je brûle de la retrouver, de m’allonger à ses côtés, de m’endormir paisible bercé par sa respiration. Je suis consumé par le même besoin de douceur qu’elle semble me réclamer et ce n’est en rien comparable à mon pied de nez lors de notre arrivée. Ce désir-là, il est sobre et sage. Il appelle à me rassurer puisque j’ai eu peur que nous ayons écrit le plus beau et le plus destructeur des drames. Alors, quoique je ne lui confie pas encore que le loft n’est pas encore notre nid douillet, bien que je garde jalousement cette vérité sous prétexte que je ne désespère pas de m’adapter, je la kidnappe. Je la ravis jusqu’au parking pour sustenter notre soif de tendresse. J’opère dans l’urgence parce que j’ai manqué d’air ces derniers jours. Libéré d’un poids, je respire mieux tandis que je m’efforce d’oublier que rien n’est réglé. Je suis toujours habité par ce sentiment de me battre seul, jusqu’à l’épuisement, pour auréoler notre histoire. Rae, je présume qu’elle saigne encore des assailles de ma mauvaise foi. Nul ne guérit par miracle d’un coup de lance en plein coeur. Elle mérite des excuses, ma dulcinée, mais les formuler sur l’instant ne le gâcherait-il pas ? Est-il nécessaire de bondir dans le temps et de réveiller la douleur de notre brutale dispute ? J’en doute et je ne m’y risque pas. Je me consacre plutôt à lever un malentendu notable : je n’ai pas quitté le loft avec l’espoir qu’elle me course et s'aplatisse à mes pieds. Elle n’y gagnerait que cette sensation d’abandon qui la terroriserait et qui la terrasserait de doutes. « Absolument pas.» L’assertion est teintée de délicatesse. Elle n’est pas soufflée en qualité d’offense, je ne l’attendais pas d’elle. Je ne cours pas loin d’elle, mais loin de l’impact de ma rage sur ma bonne foi et sur mon éloquence. Elle s’édifie dans l’urgence de nous réconcilier ou de nous flouer et je le déplore. Je déplore d’en être dénué en temps normal ou de pousser le curseur vers un juste milieu. Plus calme, je m’y essaie évidemment. M’aurait-elle délogé de ma tanière au terme de quelques heures que je l’aurais accueillie en bougonnant trois secondes pour finalement la prendre dans mes bras. Toutefois, j’entends que la violence de mes monologues ait entravé toute abnégation de sa part. « Je me préfère en colère avec toi qu’en colère tout seul.» ai-je dévoilé, sincère, mais déroutant. Dans ce cas, pourquoi m’en aller ? La réponse est pour moi évidente : je suis submergé par l’émotion au point de commettre des erreurs de jugement. Mais, qu’en sait-elle ? Elle n’est pas devin et, je cite, trois grognements ne seront jamais suffisants. Dès lors, plus tard, j’anoterai le texte de sa légende.
Pour le moment, je profite de sa gourmandise dès lors que nous grimpons en voiture. J’alimente l’espoir qu’amour et complicité supplantera nos différends au contact de nos deux mains unies sur le levier de vitesse. Et, sur la Marina, je m’exalte de son appétit pour mes lèvres. Le goût des siennes est ma saveur favorite. Son front posé sur le mien est la plus raffinée des caresses. Pourtant, mon cœur rate un battement tant sa détresse m’est peu coutumière. Elle est remarquée par cette question et par cette conviction résolue qu’elle ne cessera jamais de m’aimer. « Pour moi non plus, ce n’est pas possible.» Je lui appartiens, tout entier. Qu’importe ce que mes persiflages, mes réprimandes ou mes reproches, je l’ai dans la peau. Je respire à travers elle. Je flirte sans vergogne avec les petits plaisirs du quotidien grâce à cette femme vivante et pétillante dans l’intimité. Rire n’est plus interdit. M’euphoriser ne m’effraie plus. Mes réflexes, eux, ils me tétanisent parce que je lui fais du mal. A chaque fois que je claque la porte, elle souffre de m'imaginer à la frontière de la rupture définitive et ça me brise le coeur d’être témoin de cette insolite timidité. Elle ne détourne pas le regard, ma complice. Elle les affronte tous, sans exception, qu’elle soit paralysée par l’effroi, par la méfiance ou qu’elle nage avec aisance dans l’absolue certitude qu’elle est en position de force. Or, elle baisse les yeux et d’instinct, j’ai soulevé son menton de mon index. « Tu n’as même pas à te poser la question. Je ne m’en vais pas pour te fuir. Je le fais même pas pour te faire du mal.» Contrairement aux mots choisis et motivés par cet ignoble dessein. « Je le fais parce que je suis à bout et que j’ai peur de nous abîmer. Je m’en vais parce que moi aussi, j’ai peur et qu’il faut que je me calme avant que tu aies envie de m’arracher les yeux.» J’ai tenté un trait d’humour pour étirer ses lèvres d’un sourire moins triste et j’ai conclu de plusieurs baisers coutumiers : un pour son front, deux autres pour ses paupières et un dernier pour sa bouche. Ils sont légers, bien plus que le fond de notre échange, un échange qui survient trop tôt au regard de ce que nous avons traversé durant ces derniers jours. En soi, l’inauguration est la parenthèse dont nous avions besoin pour que s’expriment nos ambitions et non plus cette ribambelle d'appréhensions. Et, malgré cela, j’annonce la couleur : je suis plus apaisé, mais loin d’être soulagé du poids de son affront. Je ne retrouverai pas le chemin du loft et, ce soir, j’arrondirai les angles. Je ne veux pas d’un pourparler, je ne veux qu’elle, dans son plus simple appareil et à la merci de mon désir. Je la rêve consacrée à mon besoin essentiel de garder les rênes serrées contre mon torse. Je n’entrevois pas d’être égoïste, juste de lui rappeler que je suis le gardien de son plaisir, la sentinelle de son épanouissement. Bien sûr, elle détient ce même pouvoir sur moi. Sauf que, mon bras ceignant sa taille pour la flanquer à moi tout au long du trajet, alors qu’enfin nous traversons le seuil de notre porte, j’ai suspendu le temps d’un baiser enfiévré. Je l’ai effeuillée sans hâte, détaillée d’une oeillade ardente, flattée de blandices aussi tendres que concupiscentes. Un instant, je l’ai privée du contentement de me dévêtir mais, la conduisant à la chambre, j’ai lâché prise pour la guider dès lors qu’elle marche à reculons. Je n’ai pas compté nos baisers, mais tous ses soupirs, du plus discrets au plus retentissants quand elle fut mienne à nouveau. Mes doigts sont un lien pour ses poignets. Son regard brillant des délices que nous consommons est un écrou pour le mien. Nos tracas en perdent en valeur : ils sont monnaie de singe Nos tracas perdent en valeur. Ils se comparent à une monnaie de singe maintenant que nous nous déclarons notre amour à l’aide de ce langage qui nous est accessible : il est celui que nous parlons le mieux.
∞∞∞∞∞ Durant cinq jours, je me suis langui d’elle, de la rencontre sans pudeur de nos deux corps secoués à celle de nos coeurs se répondant l’un l’autre des suites d’un ébat. J’aime la mélodie qu’ils chantonnent en chœur, tout comme j’adore cette sensation lénifiante au contact étroit de ma peau sur la sienne. En général, je la garde tout contre moi, mais je bascule par bienveillance sur mon flanc afin qu’elle respire sans entrave. De temps à autre, je détaille la satisfaction de ses traits détendus et je lui souris après un dernier baiser. Aujourd’hui, elle me maintient fermement du peu de force qui lui reste et, j’obtempère sans me faire prier. Au contraire, je savoure l’étendue de cette supplique mi-figue mi-raisin. Elle plaît à ma vanité, mais elle ébranle mes sentiments. A moins d’être égocentrique, sa prière suppose qu’elle vogue en insécurité sur l’eau salie d’un marécage. « Je bouge pas.» ai-je soufflé en me décalant tout de même, juste un peu, histoire d’être en mesure de l’enrouler de mes bras. « Là, je ne bouge plus. Mais, tout va bien, Rae. » Ça aussi, je pourrais te le promettre. Je pourrais lui jurer qu’aucune discussion, toute houleuse soit-elle, n’effacera le point d’orgue de notre accord parfait. Ô, bien entendu, je me contente de mots simples tels que : « Je ne voudrais pas être ailleurs.» Sauf s’il est question de lever l’ancre. Jamais je ne rechigne devant une évasion éphémère en pleine mer et je l’exauce. « On peut, oui. Tant qu’on est rentrés avant l’ouverture du casino, ça me plairait assez. Tu veux manoeuvrer la sortie du chenal ?» T’en sentirais-tu capable ?, me suis-je enquis en cherchant à accrocher ses pupilles vert de jade. « Cela peut se faire, mais seulement si tu m’accordes en quelques minutes. » Celles utiles à cajoler son cou, son menton ou ses joues, et ce, sans déraison. Je ne l’échauffe pas, je distribue mon affection et je recueille la sienne. « Je resterai avec toi… pour le bien de la coque.» Je taquine en mordillant l’arête de sa mâchoire avant d’ajouter : « J’essaie, tu sais. Pour le loft… C’est tellement grand et en même temps tellement “enfermant” que j’ai un peu de mal à m’adapter, mais… ça ne veut pas dire que je n’aime pas y vivre avec toi... » ai-je confessé avec authenticité. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 30 Avr 2021 - 10:26 | |
| Midnight kiss Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Que je supplie n’aurait absolument rien changé et surtout, ce n’est pas ce qu’il attendait de moi. Il ne ressentait pas le besoin de me voir tomber à genoux pour lui demander de rester au loft après son réquisitoire et je suis rassurée puisque je ne l’aurais pas envisagé. Nous ne devrions pas fonctionner comme ça, nous ne devons pas le faire et je n’ai pas envie que nous l’attendions l’un de l’autre. Mes lèvres esquissent un sourire lorsqu’il affirme se préférer en colère à mes côtés que loin de moi et si une question me brûle les lèvres - pourquoi ne pas être rentré dans ce cas ? - je la tais au nom de notre trêve. Je lui confie simplement que ”moi aussi” avant de laisser la passion et la tendresse nous porter jusqu’à la marina, puisque le catamaran semble avoir été désigné pour les accueillir ce soir.
Si nous nous attardons dans la voiture une fois parvenus à destination, c’est le temps d’échanger quelques baisers brûlant, c’est le temps aussi pour moi de me mettre à nue et dieu seul sait à quel point je déteste ça, me montrer dans toute ma vulnérabilité. Sauf que je n’ai pas le choix puisque ces derniers jours, j’ai eu peur. J’ai eu peur que, loin de moi, il entame un processus de détachement durable. Qu’il en vienne à la conclusion que nous avons beau nous aimer nous ne fonctionnons pas ensemble et qu’il prenne la décision unilatérale de sonner la fin de notre couple. J’aurais maudit l’AVC de sa mère, j’aurais maudit Kilcoy, j’aurais maudit le Casino et la décision prise de nous associer, j’aurais maudit ma déclaration maladroite, je l’aurais maudit lui et, pour finir, je me serais maudite. A Paris aussi il était parti, il avait quitté la chambre suite à une dispute bien plus idiote que celle ci mais il était remonté dans la nuit pour me porter dans notre lit et me tenir contre lui. Cette fois-ci il ne l’a pas fait, et j’ai eu peur pour nous. J’ai eu peur qu’il considère avoir atteint le point de non retour quand cela me semble impossible à moi. « Pour moi non plus, ce n’est pas possible. » Par pudeur, j’aurais pu tenter de masquer mon soulagement. Sauf qu’il prend toute la place dans l’habitacle de la voiture et, à quoi bon ? Les traits de mon visage se détendent et je ferme les yeux l’espace d’un instant en hochant doucement la tête. Si je baisse les yeux, c’est pour lui confier que j’ai eu peur qu’il me rejette, mais ses doigts se posent sous mon menton pour le redresser et j’esquisse un sourire avant de les attraper entre les miens. « Tu n’as même pas à te poser la question. Je ne m’en vais pas pour te fuir. Je le fais même pas pour te faire du mal. Je le fais parce que je suis à bout et que j’ai peur de nous abîmer. Je m’en vais parce que moi aussi, j’ai peur et qu’il faut que je me calme avant que tu aies envie de m’arracher les yeux. » Mes lèvres s’étirent en un sourire et, d’une main posée à plat dans sa nuque, je l’attire contre moi et je murmure contre son oreille. « Je te jure que c’est rare. J’ai beaucoup plus souvent envie de faire ça. » Je laisse mes lèvres dévier jusqu’aux siennes et, au terme de ce baiser, je laisse mon front posé contre le sien quelques secondes avant de quitter la voiture et de le suivre jusqu’à la cabine du catamaran.
C’est plus long, de cheminer en gardant mon corps collé contre le sien mais je m’en moque puisque nous avons trop été séparés. C’est plus long, mais c’est aussi l’occasion de récolter quelques friandises de plus contre ses lèvres et de commencer à jouer. La partie s’achève dans la chambre du catamaran et je le laisse mener la danse avec plaisir : je l’aime comme ça et il le sait. Je ne me bats pas contre ses doigts qui enferment mes poignets pour les maintenir au dessus de ma tête : au contraire, ainsi prisonnière, mon corps se cambre de plaisir alors que ses lèvres le rédécouvrent.
❈❈❈❈
« Je bouge pas. » Peut-être, mais je serre tout de même un peu plus fort. « Là, je ne bouge plus. Mais, tout va bien, Rae. » Ses mains s’enroulent autour de ma taille et si la position n’est pas la plus confortable, je la conserve encore un instant. Tout va bien. La discussion qui nous attend demain - je n’en ai pas envie mais il le faut - ne sera pas des plus agréable, peut-être nous fera-t-il du mal, mais il dit que tout va bien et je m’y accroche. « Je ne voudrais pas être ailleurs. » « Sur le catamaran ou dans mes bras ? » Un mince sourire étire mes lèvres et je les dépose doucement sur son front. « Tu sens bon. » Je garde mes lèvres contre sa peau, fermant les yeux et m'enivrant de son odeur, alors que l’une de mes mains remonte dans ses cheveux. Si je propose une sortie en mer, c’est sans arrière pensée. C’est pour nous éloigner de la ville et de ses problèmes, pas pour l’empêcher de fuir et l’enfermer avec moi. « On peut, oui. Tant qu’on est rentrés avant l’ouverture du casino, ça me plairait assez. Tu veux manoeuvrer la sortie du chenal ? » Doucement, je hoche la tête mais je ne le libère pas de mes bras pour autant. « Cela peut se faire, mais seulement si tu m’accordes en quelques minutes. » « Tu as une heure ou deux. J’aurais pas envie de te lâcher avant ça. » S’il s’agit d’un trait d’humour, il n’en reste pas moins vrai que j’aurais du mal à séparer nos deux corps, même si c’est pour la bonne cause. « Je resterai avec toi… pour le bien de la coque. » « Parce que tu penses que je t’aurais laissé filer ? » Là aussi, je plaisante mais il y a un fond de vérité : après cinq jours sans le voir - c’est une éternité, cinq jours - je n’ai pas l’intention de le quitter des yeux. Je n’ai pas l’intention de lâcher ses doigts à moins d’y être obligée. « J’ai pas sommeil de toute façon. Et tu dors mieux en mer. » Je le sais pour l’avoir constaté. Je le sais puisque je l’ai appris sur le bout des doigts, mon amant. Il dort mieux depuis qu’il dort avec moi, c’est vrai n’importe où, mais les rares fois où il se réveille après moi et où j’ai le loisir de l’observer dormir et de laisser la tendresse m’envahir, c’est lorsque nous sommes au large. Sans ça, il est toujours le premier de nous deux à quitter les bras de Morphée et j’aime échanger les rôles, j’aime être celle qui lui vole des clichés quand il dort encore. « J’essaie, tu sais. Pour le loft… C’est tellement grand et en même temps tellement “enfermant” que j’ai un peu de mal à m’adapter, mais… ça ne veut pas dire que je n’aime pas y vivre avec toi... » Il aborde un sujet plus sérieux et je retrouve le mien. Mon visage ne se ferme pas, mais je suis attentive et je sonde son regard. « Je ne savais pas. » Je ne l’ai pas deviné quand, pourtant, je le lis plutôt bien mon amant. L’ouverture du Casino et la refonte du Club nous ont accaparé tout notre temps et je me fais la réflexion qu’elle était inévitable cette dispute : nous n’avons pas l’habitude d’être si pris. « Ce sont les petits espaces qui m’angoissent. » La faute à mon histoire et à ma mère qui entassait des babioles dans une maison aux pièces ridiculement étroites. « Sauf le catamaran. Je me sens bien ici. » Et je ne lui passe pas la pommade : c’est le cas. Si j’ai besoin de grands volumes pour vivre, jamais je ne me suis sentie mal sur le bateau, j’ignore si c’est dû à la place qu’il tient dans notre histoire - il est notre havre de paix - mais c’est ainsi. « Mais tu aurais dû me le dire. Y’a des façons d’arranger ça. » Un sourire mutin étire mes lèvres. « On peut s’approprier toutes les pièces du loft à notre façon. » Ne devrait-il pas le voir comme un plus grand terrain de jeu ? Un qui nous offre le loisir de laisser place à notre inventivité ? « Sauf la salle de bain. Avant ça, il nous faut une plus grande baignoire. Tu ne connaîtrais pas un homme costaud, un peu bricoleur et particulièrement charmant qui pourrait s’occuper de la remplacer ? » Mes yeux brillent d’une lueur qu’il connaît bien : celle de malice, celle du jeu.
- :
|
| | | | (#)Ven 30 Avr 2021 - 20:11 | |
| MIDNIGHT KISS Je ne l’endors pas de ce “tout va bien” supposé apaiser ce coeur inquiété par mon absence. Ce n’est pas plus une promesse vaine que celle soufflée dans la voiture. Je crois en l’éternité pour notre amour et je suis assuré qu’aucun conflit ne compliquera notre relation jusqu’à ce que nous vivions ensemble en indivision. Sans doute suis-je porté par la plénitude d’après l’amour. A moins que je n’ai inconsciemment acté que, finalement, je suis prêt pour la compromission. Les concessions, je n’en veux pas. Pas cette fois. Elles anéantiraient mes efforts pour reconnaître mes torts et pour tolérer les siens puisque l’étape de la conversation est désormais inévitable. Bien entendu, je m’en doutais. Je ne me suis pas cloîtré sur le catamaran sous prétexte que feindre était toujours dans mes cordes. Il n’est de bénéfice à tirer du silence. Aurais-je davantage communiqué sur mes frustrations que notre dernier conflit aurait été moins violent. Son déclencheur n’en valant pas autant, nous aurions pu nous éviter un règlement de compte aux allures de fin de monde. Néanmoins, je la crains cette mise au point. Je l’appréhende et je la retarde en m’inclinant devant l'invitation de Raelyn. Elle ne me souhaite pas auprès d’elle, mais tout contre elle et aussi proche que possible. Pour moi, ce n’est ni un supplice ni une faveur. Il m’arrive encore de soulever son t-shirt, ses robes ou de déboutonner un chemisier pour accoler son ventre au mien parce qu’il n’existe d’antidépresseur plus efficace et plus sain que cette sensation. J’en profite de cette sérénité somme toute éphémère. Je mémorise l’instant pour alimenter le désir d’entreprendre, le moment venu, un échange constructif et non plus à couteaux tirés. Je m’emploie même à défalquer détresse et angoisse d’anticipation d’un aveu sincère : aucun endroit au monde ne supplanterait mon plaisir à reposer près d’elle. Le regard levé dans sa direction, j’observe avec contentement l’éclat de ce sourire moins timide. Il ne trahit plus sa détresse, mais un besoin de légèreté que nous partageons. J’ai ricané d’ailleurs. Si un sous-entendu par rapport à ma désertion se cachait derrière son trait d’esprit, j’ai choisi de ne pas le relever et d’être franc, tout bonnement. « Dans tes bras… Evidemment.» Évidemment que mes mouvements de colère ne sont pas une fin en soi. Je le lui répéterai aussi souvent et longtemps qu’elle le souhaitera. Et, pour cause, je déteste désacraliser notre complicité à la faveur de mes humeurs. A terme, je m’en veux terriblement. Je haïrais la terre entière d’être de ceux qui s’emportent malgré le poids de l’âge et de l’expérience. J’approche doucement de la cinquantaine : je devrais laisser ça aux adolescents ou aux jeunes adultes qui ont des leçons à tirer. Moi, je sais que j’en ressors chagriné. Alors, pourquoi je m’obstine ? Pourquoi suis-je incapable d’empoigner mes émotions pour les dompter ? Pourquoi dois-je perdre mon sang-froid lorsqu’il s’agit d’elle et de nous ? Le mystère reste entier et, sur l’heure, touché par son compliment, je me jure de résoudre cette énigme pour ne plus jamais perdre une minute de sa compagnie. « Pourtant… si j’avais le courage, j’irais bien prendre une douche.» Je l’y traînerais volontiers avec moi si tant est que j’aie à insister. Toutefois, je renonce. Elle ne me lâchera pas et la quitter ne s’envisage pas : nous avons à rattraper l'équivalent d’un temps infini gaspillé par ma bêtise. Sans elle, il s’étire…
Nous évader de nos responsabilités est un mécanisme de préservation presque routinier. A chaque fois que la peur de perdre de l’autre nous a submergés, nous sommes partis pour quelques jours ou quelques heures. Nous avons pris le large, abandonnant sur le quai nos emmerdes et notre quotidien tumultueux de citadin. Aussi sa proposition ne m’a-t-elle pas étonné, pas plus que je ne l’ai envisagée déraisonnable. Elle l’est pourtant. Si la situation dégénérait à nouveau, la mer n’offre aucune porte de sortie. Il n’y a pas d’issue de secours pour fuir sa colère quand un navire vogue au milieu d’un océan. Mes frères d’armes et moi en avons fait les frais à une époque. Je n’y songe pas cependant. Entre ses bras, ma jambe caressant distraitement la sienne, je la suivrais jusqu’au bout du monde. J’accéderais à toute requête d’être alangui et amoureux. Toute idée, même la plus folle, me paraîtrait excellente, digne des plus grands génies modernes. Je ne me tracasse même pas qu’elle tienne la barre. Si je le prétends, ce n’est qu’une plaisanterie qui fendent mes lèvres d’une grimace taquine. Mes pupilles, elles la détaillent encore. Si, de temps à autre, je clos les paupières d’aise, ça ne dure jamais. Je suis fasciné par ce que je lui découvre en abnégation. Je ne suis pas certain de la mériter après le coup bas concernant ses amants et, plus largement, son mode de fonctionnement. Ne tient-il pas qu’à moi de la garder loin de ses vieilles habitudes ? Est-ce que cet état de fait explique qu’en cas de pépin je suis noyé par l’insécurité ? Devrons-nous en reparler ? Aurais-je le droit d’être honnête et de lui expliquer que la blessure n’est pas pleinement refermée ? Que face au visage de tout homme, la pensée fugace qu’il l’a renversée sur mon matelas tiraille mon estomac d’angoisse et, surtout, de jalousie ? Est-ce rationnel alors qu’elle m’aime ? Je n’en sais rien et je m’en fous. Je n’y réfléchirai que demain. Je n’y répondrai qu’après m’être projeté vers notre courte escapade. « C’est ce que j’ai dit : une minute ou deux.» Le soleil menace d’être levé dans moins d’une heure et moi, je nous imagine déjà parti. « Après, on amarre, on s’éloigne, on se recouche et on se lève le plus tard possible. » Collé-serré et au mépris du confort. Mes bras coincés sous son poids s’engourdissent, son corps écrasé par le mien s’ankylose certainement : nous ne prétendons pas nous séparer, comme si nous craignions d’avoir froid. « Mais, si tu n’as pas sommeil, tu peux aussi essayer de me garder éveillé. » l’ai-je défié du timbre et du regard. « Et c’est parce que c’est tranquille en mer. » Avantage que le loft n’offre pas et c’est une contribution à mes difficultés d’adaptation.
Est-il bon d’aborder ce sujet maintenant ? De tous ceux soulevés lors de notre “agression”, c’est le plus anodin. Il est possible de le régler sans risquer de ternir l’ambiance et je me lance. Je définis en terme générique les causes de mon malaise. « Je sais et c’est pour ça que j’ai pas discuté. » Je n’ai pas négocié les volumes à cause du bateau justement. Il est ce sanctuaire dans lequel nous nous retrouverons toujours : nos coeurs y échangent avec plus d’aisance. « J’aurais dû. J’avais peur de te blesser ou que tu crois que tu aurais pas dû le visiter sans moi, mais ça n’aurait rien changé.» Ses yeux auraient-ils pétillé comme sur Kilcoy, elle m’aurait fascinée et j’aurais applaudi des deux mains. Qui plus est, ça fait des années que je ne me sens chez moi nulle part depuis la mort de ma fille. Bien sûr, Raelyn a changé la donne, mais la main n’en reste pas compliquée à jouer. « Oui, ça, c’était déjà dans un coin de ma tête et on pourra quand on aura un peu le temps.» me suis-je consterné maintenant que je réalise que nous avons été accaparés par l’ouverture du casino. Elle a impacté nos habitudes, toutes nos habitudes. A quoi aurais-je pu me raccrocher pour m’aider à m’adapter ? « Et, c’est pas une baignoire, c’est un dé à coudre. J’y rentre même pas une jambe.» ai-je remarqué, dans l’exagération, considérant avec gravité ses propos. J’ignore si elle s’essaie au rôle de jardinière en plantant quelques graines d’idées dans mon esprit, mais ça fonctionne. J’arriverais même à me convaincre que bricoler était la clé et que c’est moi qui viens d’y penser, que ça fait des jours que j’ai repeint l’une ou l’autre des pièces de cet appartement. « On pourrait aussi remplacer quelques meubles… changer des couleurs ou de lit. Je connais quelqu’un en plus, mais il pourrait préférer baptiser tout l’appartement avec toi ? Du coup, je ne sais pas. J’hésite quand même.» Je m’appuie sur mes coudes pour me redresser - essayer - et j’accroche ses lèvres pour un tendre baiser. « Et je me demande aussi si on serait capable de sortir du port en moins de dix minutes. A ton avis ? » Sans la motivation qu’est un pari, jamais nous ne nous mettrons en route.
∞∞∞∞∞ Chastes et transportés, nous nous sommes accordés du temps pour rire ensemble, pour nous cajoler, nous envelopper de notre affection débordante. Nous avons tiré notre révérence bien après la lune. Derrière le hublot filtre quelques rais de soleil, ils ne m’ont pas réveillé. C’est le froid qui s’est infiltré à l’intérieur des draps délaissés par ma dulcinée qui m’a arraché de la bienveillance de Morphée. J’ai jugé ce retour à la réalité presque violent. Cette solitude a fait écho à notre éphémère séparation et je me suis souvenu. Je me suis rappelé ce que la journée nous réserve et le rythme des battements de mon coeur ont palpité dans mes tempes. Et si ça se passait mal ? Et si elle me sautait dessus sans que je n’aie eu le temps d'avaler deux tasses de café et pris une douche avec elle ? Dans quel état est-elle ? Inquiète ? Soucieuse ? Insouciante ? Je ne me suis pas effaré de la trouver dans ma chemise de la veille, une tasse dans une main et une cigarette dans l’autre, appuyée au bastingage. Un instant, je l’ai observée de loin avant de la rejoindre, de ceindre sa taille, de poser mon menton contre son épaule et, précision utile, de lui faucher son café. Je n’ai pas pipé le moindre mot : je suis gorgé d’appréhension à l’idée d’être propulsé trop tôt vers l’inconnu d’une redoutée discussion. Le matin n’est pas mon allié et, s’il faudra m’y coller, je sais par avance que je négocierai au préalable de quoi me détendre : une douche, un verre, voire les deux.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 1 Mai 2021 - 11:54 | |
| Midnight kiss Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Dans tes bras… Evidemment. » Ma question n’était pas piège. Je l’ai posée sur le ton du trait d’esprit, mais je ne faisais en rien allusion à sa défection de la semaine passée. Je sais qu’il se sent bien sur le bateau, mieux que nulle part ailleurs, je cherchais simplement à évaluer s’il en était toujours de même pour le creux de mes bras. Alors que je l’enlace, ressent-il la même plénitude qu’avant notre dispute ou, au contraire, s’endort-il toujours avec au ventre, l’angoisse que je le mésestime ? Que je le méprise ou que je ne le vois que comme un accessoire ? Ces choses qu’il m’a jetées au visage, les pense-t-il toutes ? Comment faire le tri entre ce que sa colère a amplifié ou inventé et ses blessures ? Sur l’heure, je ne veux plus me poser la question : demain, nous aurons le loisir de passer à table et je n’ai pas hâte d’y être. Alors je le serre un peu plus fort, puisqu’il est bien dans mes bras, et je cherche à ralentir la course du temps. « Pourtant… si j’avais le courage, j’irais bien prendre une douche. » « Pour ça, il faudrait que je te lâche. » Et c’est hors de question. « C’est ce que j’ai dit : une minute ou deux. Après, on amarre, on s’éloigne, on se recouche et on se lève le plus tard possible. » Moi, c’est une journée entière que je voudrais passer à profiter de sa peau contre la mienne, mais je sais que c’est impossible : en plus de notre oignon à peler, nous retrouverons nos obligations et responsabilités demain. « Mais, si tu n’as pas sommeil, tu peux aussi essayer de me garder éveillé. Et c’est parce que c’est tranquille en mer. » « Je sais. » Mes mains jouent avec ses cheveux et les dégagent de son front, où je pose mes lèvres. « J’aime ça. Ça me permet d’inverser les rôles et d’être celle qui te vole des clichés pendant que tu dors. » Puisque généralement, c’est lui qui s’occupe à ça en attendant que je m’éveille.
Aborde-t-il le sujet du loft parce qu’il le considère comme moins épineux ? Est-ce bon signe ? Cela signifie-t-il qu’il le regagnera bien vite, et que son désamour pour notre nouveau nid n’est pas réellement un problème, mais plutôt une conséquence de tout le reste ? « Je sais et c’est pour ça que j’ai pas discuté. J’aurais dû. J’avais peur de te blesser ou que tu crois que tu aurais pas dû le visiter sans moi, mais ça n’aurait rien changé. » Je décolle mes lèvres de son front pour plonger mes yeux dans les siens. Il ne l’apprivoise pas parce qu’il est trop grand. Il ne s’y sent pas chez lui puisqu’il s’est habitué aux espaces clos, mais la ferme natale où il a grandi ne s’étend-t-elle pas sur une bien plus grande superficie ? Se sent-il enfermé chez nous ? Et pourquoi ? « Oui, ça, c’était déjà dans un coin de ma tête et on pourra quand on aura un peu le temps. » « Il faut qu’on le prenne. On l’a pas pris, c’est peut-être en partie pour ça que tu ne t’y sens pas chez toi. » Et si le constat me fait mal au coeur - moi j’envisage l’endroit comme un chez nous, un vrai puisque la bateau lui appartient, je me promets de tout faire pour l’aider. A commencer par l’aider à se projeter un peu mieux en s’appropriant l’endroit. « Et, c’est pas une baignoire, c’est un dé à coudre. J’y rentre même pas une jambe. » Je me pare de mon plus bel air sérieux et consterné avant de lui répondre. « Je sais, c’est dingue non ? Y’a pas idée de se baigner dans quelque chose d’aussi petit. » L’incriminée est pourtant de taille classique, mais pour nous qui n’aimons prendre des bains qu’à deux, elle n’offre pas assez d’espace. « On pourrait aussi remplacer quelques meubles… changer des couleurs ou de lit. Je connais quelqu’un en plus, mais il pourrait préférer baptiser tout l’appartement avec toi ? Du coup, je ne sais pas. J’hésite quand même. » « Je ne sais pas, ça dépend. Il est charmant ? » Mon éternel sourire amusé et mutin étire mes lèvres : je suis contente qu’il joue. Qu’il joue me conforte dans l’idée que nous allons bien, que tout cela n’était qu’un orage qui sera bien vite chassé par le vent marin. « On remplacera tout ce qui te fait plaisir. On remplacera la console d’entrée, quelqu’un l’a détruite. On remplacera le lit pour un plus grand, que ton ami bricoleur puisse se joindre à nous. » Je sais que cette remarque là me vaudra la chatouille de ses lèvres dans mon cou ou bien celle de ses doigts sur mes côtes. « On repeindra les pièces que tu as envie de repeindre. Observer les artisans faire au Casino, ça compte comme de l’expérience non ? » Je n’ai jamais eu le moindre pinceau entre mes doigts, pas plus que je ne me suis exercée au moindre travail manuel. Mais il a de l’expérience pour deux, je le suppose en tout cas puisqu’il a grandi à la ferme. « Et je me demande aussi si on serait capable de sortir du port en moins de dix minutes. A ton avis ? » « Pour qui tu me prend ? » Mes lèvres s’étirent d’un sourire et, à regret mais piquée par mon amour du jeu et mon goût du challenge, je me dégage de notre étreinte pour enfiler l’un de ses t-shirt, et partir en courant vers le pont en tentant de lui échapper.
❈❈❈❈
Il nous a fallu bien plus de dix minutes. Nous aurions pu tenir les délais s’il ne m’avait pas distraite de baisers dans mon cou, et si je ne m’étais pas laissée happer par ses yeux et par ses caresses pourtant sages à bien trop de reprises. Personne n’avait lancé de chronomètre de toute façon, et nous avons jeté l’ancre à deux ou trois kilomètres de la côte seulement. Moi, j’avais bien trop envie de l’enlacer et de me pelotonner dans ses bras et lui trop peu envie de naviguer. Nous n’étions dédiés qu’à l’autre, qu’à ses baisers, qu’à la chaleur de son corps sous la couverture embarquée avec nous sur le pont pour éloigner le froid de la nuit, qu’à nos jeux de mains et à nos rires dont seul l’océan fut témoin.
Nous nous sommes couchés après le lever du soleil et je me réveille alors qu’il atteint presque son zénith. Sans un bruit, je me suis tournée dans sa direction pour l’observer dormir quelques minutes, avant de me tirer doucement hors du lit, d’enfiler sa chemise et de mettre la machine à café en marche. Ma tasse à la main et une cigarette dans l’autre, j’ai renoué avec l’air marin en vidant mon paquet. Je suis nerveuse : je le suis à cause de la discussion qui nous attend et l’excès de nicotine ne m’aide pas vraiment. Au contraire, j’ai l’impression d’être montée sur ressort mais fermer les yeux et écouter le son des vagues m’aide à garder mon calme apparent. Les bras d’Amos aussi, bien plus même, lorsqu’ils ceignent ma taille et qu’il dépose son menton sur mon épaule. Il me vole mon café et moi, je profite de ma main libérée pour glisser mes doigts dans ses cheveux, avant de les enrouler dans une mèche pour l’attirer à moi et lui voler un baiser matinal. Je pivote entre ses bras pour lui faire face, le bras tendu pour éviter que la fumée ne vienne polluer nos retrouvailles, et en séparant nos lèvres, j’enroule mes bras autour des ses épaules et j’esquisse un sourire. « J’ai essayé. De te garder éveillé. Mais faut croire qu’on était tous les deux bien trop épuisé par l’inauguration. » Nous avons fini par tomber de sommeil l’un dans les bras de l’autre. « Elle était parfaite. La soirée était parfaite. » Même si tout n’était pas exactement comme je l’avais imaginé : nous ne l’étions pas. « Et regarde. » Je libère une de mes mains pour soulever un pan de ma (sa) chemise, et révéler le bout de tissu qu’il m’a dérobé hier et que j’ai enfilé ce matin avant de rejoindre le pont. Provocatrice, mutine, j’esquisse un sourire et j’oublie grâce à quelques traits d’esprits que nous avons une discussion sérieuse à entamer. La réalité me frappe alors que je laisse le tissu de la chemise retomber sur ma hanche, et je frissonne entre ses bras. « Je suis désolée. » De nervosité, mes doigts resserrent un peu plus fort ma cigarette. « Je sais qu’il nous faut une douche et deux cafés de plus avant d’en parler. Mais je suis désolée, j’aurais pas dû faire ce que j’ai fait, pas comme ça, et j’avais pas envie d’attendre pour te le dire. » Parce que j’en ai eu envie hier. Parce que je le sais depuis le début, qu’être blessée ne me donnait pas le droit de faire ce que j’ai fait.
- :
|
| | | | (#)Mar 4 Mai 2021 - 17:43 | |
| MIDNIGHT KISS La nuit se retire en douceur sur une certitude : nous sommes doués, par amour, pour feindre que notre couple se porte au mieux. Mais, n’est-elle pas triste, cette conclusion, d’être à l’origine d’appréhensions pour le lendemain ? Aurais-je le pouvoir de fouiller dans ses pensées, je m’économiserais. Je devine que, tout comme moi, elle a ressassé notre dispute et qu’elle est toujours là, tapie dans un coin de notre tête, prête à bondir pour nous assommer d’un coup de jarnac. Je suis certain qu’elle aussi émet des hypothèses pour distinguer les vérités utiles de l’accessoire vénéneux des propos tenus. Celui-là, il n’a pas empoisonné nos sentiments, il a quelque peu gâté l’ambiance. Certes, nous jouons, nous nous choyons d’attentions tendres de nos mains pour nos corps et délicates pour nos lèvres insatiables. Toutefois, l’équilibre entre paix et insécurité est d’une fragilité palpable. L’absence et le manque aidant à ce sape, divorcer de cette intimité nous semble irraisonnable. Elle me serre toujours contre elle, alliant les mots et le geste et je ne suis pas en reste. Je ne veux que ses bras : je l’admets. J’y suis à ma place. Je m’y sens chez moi et le bateau n’y est pour rien. Bien sûr, je dors mieux sur le catamaran. Mon sommeil n’y est jamais troublé et je m’y réveille plus reposé qu’à l’accoutumée et, généralement, bien après elle. « Tu fais ça, toi ? » Tu prends des photos « Comme ça, sans prévenir ? » me suis-je enquis, l’air outré alors que je suis l’instigateur de cette touchante habitude. Je ne me lasse pas de la figer dans le temps et de contempler mes innombrables clichés, particulièrement quand nos humeurs nous éloignent. Je l’ai fait durant ces cinq jours. Et, elle ? A-t-elle ouvert la galerie de son téléphone pour adoucir ses maux ? Je la considère un instant, lui souris et guide la paume de sa main sur mes lèvres. Paupières closes, la respiration approfondie grâce à ce simple contact, je savoure les délices de cette trêve. Je suis tranquille et je m’interroge : est-il juste de réduire l’égalité de mon âme aux quatre murs de mon embarcation ?
Sans Raelyn, je serais toujours la proie de cauchemars ou d’insomnie. D’où me viennent-elles donc mes réticences vis-à-vis du loft ? Pourquoi ai-je tant de mal à y déposer des points de repère alors que nous l’avons davantage envisagé comme un temple ? Il est plus qu’un lieu à vivre, un appartement lambda choisi au hasard par empressement. Le cas échéant, le catamaran aurait tout aussi bien fait l’affaire. Ce loft dont l’adresse est un mystère, il était supposé devenir l'Église où glorifier notre amour ensemble. Suis-je le frein à cet épanouissement faute à mes différents tracas, en l'occurrence Aaron ou le loyer ? Certains ont été balayés. Peut-être serons-nous aidés maintenant que je sais que son fantôme ne nous a pas suivis. Quant à l’argent, j’ai dévoué le mien au projet du casino. Est-ce cavalier de préjugés que les circonstances de notre emménagement n’ont pas été optimales ? L’est-ce de songer qu’une fois encore, nous avons assiégé notre avenir par tous les fronts, épuisant nos ressources, sans prendre le temps d’apprécier les étapes destinées à ennoblir notre histoire d’amour ? Difficile de nous consacrer à notre couple et au casino en pleine conscience. Alors, je corrige. Je rétablis dans mes reproches d’hier ce qui avaient trait à la réalité et ce qui était lié au réflexe involontaire de frapper très vite quand je suis attaqué et blessé. Pour ce faire, je dénombre les causes de mon malaise en commençant par le début. C’est spacieux et, paradoxalement, enfermant faute à cette vue étriquée sur le monde. Je n’y suis pas habituée. J’ai grandi au milieu de grandes étendues et, quoique le bateau soit étriqué, j’ai la mer à portée de vue. Suis-je clair dans mes explications ? Non ! Vais-je m’épancher ? Est-ce bien utile ? Ma complice, elle engraine la mule de somme que je suis pour la nourrir d’idées qui font rapidement leur chemin en moi. Revoir notre emploi du temps afin de dégager de l’espace à notre intimité ? Je signe à deux mains et, surtout, d’un sourire lubrique. « Je n’oublierai pas que tu as dit : il faut. » ai-je relevé du tac au tac, charmé par la proposition et résolu à dépasser le stade de la théorie. Quant à la baignoire, je prévois de la remplacer depuis le premier jour. C’est bête, finalement, de ne pas avoir retroussé mes manches plus tôt. C’est idiot de m’être enfermé dans l’expectative de Dieu sait quoi. En général, j’attrape le taureau par les cornes avec courage et sans me soucier que l’animal m'empale. Au moins n’est-il pas trop tard : nous en rions. « Je ne sais pas s’il est charmant… Je sais juste que tu lui plairais. » Je fais mine de me renfrogner en rajoutant. « Et que tu lui plairais surtout. » Évidemment, elle me subjugue et je ne me suis toujours pas défait de cette sensation que seul un menteur prétendrait ne pas la désirer. Sauf que, ce bricoleur, c’est moi. Aucune raison de m’alarmer, juste un prétexte supplémentaire à nous amuser, à nous taquiner, nous chatouiller et à nous défier. « Bien sûr que c’est de l’expérience. A nous deux, on devrait pas avoir besoin d’aide. Et puis, tu ne seras pas obligée d’investir dans un bleu de travail. » Qu’elle peigne nue ou en sous-vêtement m’enchanterait et, finalement, arrangerait l’autre pan de notre problème : il nous manque le temps, non plus d’être à deux, mais de nous concentrer l’un sur l’autre. Je me prends moi-même au mot tandis que je lui lance un défi. Sortir le bateau, le manoeuvrer sous mon regard bienveillant. Bien sûr, je n’avais pas prévu que nous demeurions derrière le poste de commande pour observer ensemble l’océan. Mais, Dieu que c’est rassurant. Elle a sur mes blessures un effet analgésique. Et sur les siennes ? S’est-elle rappelée notre dernier échange ? Je me suis efforcé de ne pas y penser alors que nous regagnons la chambre, sages et amoureux. Je me suis accroché à ces éclats de rire semés sur le bateau tout au long de ces minutes au cours desquelles nous avons lutté contre le sommeil tandis qu’approche l’heure de l’assoupissement.
∞∞∞∞∞ Ainsi enlacés, sa tasse entre mes doigts et mes traits dissimulés dans sa nuque que je picore de baisers. Derrière la brume de mes réveils difficiles se distingue une lueur de joie qui ne demande qu’à s’exprimer, qu’à dépasser l’angoisse des soucis que nous déposerons tôt ou tard sur la table. Je suis probablement aussi tendu qu’elle ne l’est entre mes doigts. Je le déchiffre dans le fond de son regard maintenant qu’elle me salue d’un baiser et qu’elle tourne entre mes bras. Je lui souris contre ses lèvres dès lors qu’elle évoque l’inauguration. Nous n’avons pas à rougir des efforts déployés et du succès rencontré. Je suis emporté par une vague de fierté, pour le travail que nous avons accompli, mais surtout parce que nous l’avons abattu ensemble. Je suis également conquis qu’elle ait récupéré et enfilé son sous-vêtement, même si je fais mine de protester. « Inutile ! J’aimais bien imaginer que tu n’en portais pas. » Alors que ma chemise couvre en partie ses cuisses… et qu’imaginer est souvent le point de départ à nos rituels matinaux. Ne m’aurait-elle pas surpris par ses excuses que j’aurais achevé sa tasse et je l’aurais tirée vers la douche. Au lieu de ça, je la dévisage, remué par son élan de sincérité et chagriné par ses conséquences. Je sais que je n’ai pas le droit de décider seul pour nous deux. Mais, n’est-il pas normal d’ouvrir un parapluie pour se protéger des retombées de son acte ? Faut-il en parler de suite ? La machine est lancée et, même si je ne suis pas dans les meilleures conditions pour entamer cette mise au point, ne pas saisir l’occasion, c’est chercher les prétextes pour repousser, renoncer et, à terme, nous déchirer encore et encore. « La douche, ça peut attendre, mais au moins les deux cafés. » ai-je rétorqué, la tirant déjà vers la cuisine, incapable de l’embrasser ou d’avancer que ce n’est pas grave. Nous nous apprêtons à percer les abcès. Je ne peux pas me disperser parce que le sentiment d’humiliation mu par son geste pèse sur mon coeur. Il est trop lourd à porter pour que je déclare “c’est bon, passons à autre chose” « Je ne sais jamais t’en vouloir très longtemps de toute façon.» Ce qui est somme toute vrai et digne d’une grimace avenante. L’émotion a été supplantée par des décisions. « Mais, je ne reverrai pas Ariane.» Il n’est plus question que je me retrouve en sa présence. « Et, je te rembourserai.» Au contraire, nous sommes bons pour un nouveau rendez-vous chez l’avocat pour faire corriger les titres de propriété. Que ça soit l’un ou l’autre, ce n’est pas négociable et, déposant les tasses remplies un rien trop fort sur le plan de travail - j’en agrémente une d’un alcool fort - je me demande si, inconsciemment, je n’ai pas annoncé la colère : il y a discuter pour se comprendre et discuter pour forcer l’opinion de l’autre. Je refuse d’abonder vers la seconde définition. « Peut-être pas tout de suite, mais en une fois. Je n’ai pas envie de devoir te verser une traite tous les mois, comme si tu étais ma banquière ou une étrangère. Je ne veux pas de ce genre de dette entre nous. » Et, là encore, je ne tergiverserai pas pendant des heures. Si elle agit dans mon dos, plus rien ne m’oblige à la concerter à propos du Casino, du Club, de notre relation. Je peux être moi, prendre des décisions pour nous deux surtout qu'elles sont bienveillantes. Elle n'est plus en droit de me le reprocher.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 5 Mai 2021 - 10:46 | |
| Midnight kiss Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Je n’oublierai pas que tu as dit : il faut. » « Je n’oublierai pas que tu as eu l’air intéressé. »
Il n’a pas besoin de graver mes paroles dans son esprit pour les retenir et me les ressortir si je cherchais à revenir sur mes mots : je n’en ai pas l’intention. Lorsqu’il sera de retour chez nous, j’ai bien l’intention de ne plus le laisser ressortir avant d’avoir partagé une étreinte brûlante dans toutes les pièces qui le permettent - toutes avec un peu d’imagination - et au diable nos contraires respectives : il nous fait prendre le temps. Le reste - changer les peintures, remplacer certains meubles et la baignoire - c’était accessoire à mes yeux mais cela ne l’est plus s’il en va de son bien être à lui. Cela ne l’est plus si l’équilibre de mon couple est menacé parce qu’il ne se sent pas chez lui dans cet endroit supposé nous permettre de nous épanouir un peu plus en tant que duo. « Je ne sais pas s’il est charmant… Je sais juste qu’il te plairait. Et que tu lui plairais surtout. » « Je lui plairais à quel point ? » Un sourire mutin étire mes lèvres et il annonce la couleur : je joue clairement. Je joue puisque c’est si bon, de retrouver la possibilité de le faire et un semblant d’insouciance. Je joue puisqu'au-delà d’être notre mode de communication privilégié, c’est devenu nécessaire à la bonne santé de notre couple. « Bien sûr que c’est de l’expérience. A nous deux, on devrait pas avoir besoin d’aide. Et puis, tu ne seras pas obligée d’investir dans un bleu de travail. » « Si tu croyais avoir tout vu en me voyant cuisiner, attends de me voir peindre. » Dans l’ensemble, je suis peu douée lorsqu’il s’agit de tâches manuelles. Mais l’idée d’en faire un jeu - cela en sera un, nous ne savons pas fonctionner autrement - suffit à me donner envie de mettre la main à la patte. Avec lui, je prends de toute façon du plaisir à découvrir des loisirs que je n’aurais jamais pensé découvrir ou même apprécier : la plongée en est un, piloter le catamaran en est un autre. Et puisqu’il m’offre la possibilité de m’exercer ce soir et de le faire dans ses bras - c’est bien là le plus important - et qu’il transforme le tout en un nouveau défi, je ne résiste pas. Je me tire du lit et m’habille à peine avant de rejoindre le pont, je fais de toute façon confiance à la chaleur de ses bras pour me réchauffer.
❈❈❈❈
Je pourrais écrire une ode au contact de ses bras autour de ma taille et à celui de ses lèvres contre ma peau. Il dépose des baisers dans ma nuque et je frissonne en caressant ses avant-bras noués au creux de mon ventre. Ai-je le droit de retarder un peu plus la discussion que nous devons avoir sous prétexte que je suis bien là, tout contre lui, et que je n’ai pas envie que les choses changent ? Ce serait égoïste pour lui et ce serait douloureux pour moi : nous avons tous les deux des blessures à panser, et nous avons besoin de l’autre pour ça. Il a besoin de moi pour entendre que je le respecte et ne l’imagine pas en accessoire. J’ai besoin de lui pour savoir s’il pensait les horreurs qu’il m’a jetée au visage, pour faire le tri entre ce qu’il pense et ce qui n’était motivé que par l’envie de riposter et de gagner le concours de celui qui fera le plus de mal à l’autre. Ce n’est pas sain, comme mode de fonctionnement. Je n’en ai qu’à moitié conscience, mais c’est le nôtre, et je soupçonne que c’est là le résultat de nos fortes personnalités et de nos imposants égos. Face à un conflit, nous nous battons pour sortir victorieux, au détriment des sentiments de l’autre. Moi, je n’ai pas eu l’impression de jouer des cartes aussi blessantes que les siennes, mais j’ai conscience d’avoir géré les choses de manière déplorable en apprenant ce qu’il avait fait. Je me suis sentie trahie et j’ai voulu riposter. Sauf que j’ai dépassé les bornes et ça, je me dois de le reconnaître et de m’en excuser. « La douche, ça peut attendre, mais au moins les deux cafés. » Il détache ses bras de ma taille et attrape mes doigts dans le siens et je me dis que c’est au moins ça, qu’il ne m’a pas lâchée. J'acquiesce d’un signe de la tête et je le suis sans lutter, concentrée sur ma main dans la sienne, rassurée qu’il ne divorce pas de ce contact. Il le fait pour s’occuper des cafés et, les doigts accrochés au plan de travail, je l’observe en silence et en tentant de réfréner la vague d’angoisse qui me prend la gorge. « Je ne sais jamais t’en vouloir très longtemps de toute façon. » Je respire un peu mieux, même si j’attends un ”mais”. Moi aussi, je suis incapable de laisser la rancoeur se mettre entre nous pendant bien longtemps. Comment pourrais-je prétendre le contraire alors que sa trahison de cet hiver m’a meurtrie au plus profond de mon être mais que, malgré tout, la volonté d’être avec lui et dans ses bras a fini par supplanter le reste ? « Mais, je ne reverrai pas Ariane. » Je m’attendais à ça. Je m’attendais à ce que son égo le pousse à refuser une confrontation quand la rousse ne se doute pourtant de rien. Et qui suis-je pour juger sa réaction ? Je suis pétrie de fierté mal placée et si je chasse mes réflexes avec lui, ils reprennent le dessus lorsque je me sens acculée ou agressée. « Et, je te rembourserai. » « J’avais pas l’intention qu’il en soit autrement. » Même si j’aurais préféré qu’il ne me rembourse que la moitié. Même si j’aurais préféré qu’il me voit comme une partenaire à part égales, et pas comme une co gérante de l’Octopus. Le pire et ce qui m’enrage le plus, c’est que je ne l’aurais pas envisagé s’il ne me l’avait pas proposé. Le Casino est son bébé au même titre que le Club est le mien et il lui appartient. Pourquoi me proposer d’embarquer avec lui s’il est finalement réticent avec lui ? J’ignore s’il s’agit de fierté ou s’il a besoin d’avoir quelque chose juste à lui mais je suis blessée d’être tenue à l’écart. Sauf que j’ai eu peur pour nous, bien trop peur pour laisser quoi que ce soit prendre le dessus là dessus. Parce qu’il est plus important à mes yeux que le casino, parce que nous sommes bien plus importants.
« Peut-être pas tout de suite, mais en une fois. Je n’ai pas envie de devoir te verser une traite tous les mois, comme si tu étais ma banquière ou une étrangère. Je ne veux pas de ce genre de dette entre nous. » « On fera selon tes termes. » L’argent n’a jamais été un sujet tabou pour moi, et je ne comprends pas pourquoi il l’est devenu entre nous. On fera selon ses termes et je le pense : ne pas comprendre ne signifie pas pour autant ne pas le respecter et je veux réparer mes erreurs. J’attrape le café entre mes doigts et je l’observe, sans trop savoir quoi faire ou quoi dire. M’installer sur le canapé ? Si la discussion doit tourner au vinaigre, j’aime autant que ce ne soit pas pendant que je suis contre lui. Sans porter la tasse jusqu’à mes lèvres, je cherche mes mots et je déglutis difficilement. « Ariane ne sait pas que j’ai agi seule. Elle pense que je l’ai fait en notre nom à tous les deux. » Elle le pense parce que je l’ai affirmé. Elle le pense parce que jamais il ne me serait venu à l’idée de le tourner en ridicule pour le sport. Malgré la colère et le sentiment de trahison, je n’ai pas fait ça pour le ridiculiser. « Et j’ai pas fait ça parce que je ne te respecte pas. Je l’ai fait parce que je me suis sentie trahie, mais je te respecte et je... » Je reprends mon souffle et, sans détacher mon regard du sien, je fais tourner ma tasse entre mes doigts de nervosité. « J’ai pas envie d’un homme modelé à ma façon. C’était vrai y’a un an, et ça l’est toujours. » Je le lui ai dit au début de notre histoire, alors que nous n’étions même pas un couple et je le redirai autant de fois que ce sera nécessaire. « J’étais blessée et j’ai réagi de la pire des manières. Ça change rien à la façon dont je te vois. Ça change rien à ce que je t’ai dit avant que tu partes sur Kilcoy et au studio quand tu es revenu. » Que je l’aime. « Même si apparemment je l’ai mal fait. » Même si, d’après ses dires, je ne sais pas aimer. L’accusation me reste en travers de la gorge, au même titre que celle concernant mes frasques qui - je le pensais - appartiennent au passé.
- :
|
| | | | | | | | (Amelyn #47) ► Midnight kiss |
|
| |