Janvier 2011 Bien des choses se sont passés depuis ton dernier saut aux urgences. Tu as eu la chance immense de rencontrer Talia la veille de Noël. Cette soirée a été décisive. Une nouvelle personne sur ton chemin qui t’a redonné foi en l’humanité, foi en la vie. D’abord il y avait eu Isaac, et puis elle. Tu ne sais pas si tu trouveras le moyen de les remercier à la hauteur de l’impact qu’ils ont eu pour toi. Leurs présences a été un moment de chaleur au milieu de la glace qui te parcours le corps et l’âme constamment. Rosa est toujours dans le coma, rien n’a changé de ce côté là, mais tu as pu t’inscrire pour reprendre tes études. Y’a encore quelques papiers à rendre pour que ce soit finaliser. Tu es sur la bonne voie, même s’il s’agit de demander une signature à ton père ici et là. Tu sais répliquer son écriture, ça ne sera pas un problème.
Les personnes de la famille de Maria qui avaient occupé sa maison depuis plusieurs semaines sont à présent parti. Tu peux retrouver un semblant de stabilité en restant chez elle, en dormant dans la chambre de Rosa comme si elle était la tienne. Tu essaies de ne plus trop déconner vis à vis de l’alcool et de la drogue mais c’est comme toujours, y’a des hauts et des bas. Des périodes où tu arrives à te maintenir sans, et d’autres où c’est indispensable. Tu viens de passer plus de deux heures dans la chambre 1313 où le corps inanimé de Rosa se trouve depuis dix mois maintenant. Les infirmières qui sont arrivées pour lui faire sa toilette et te voilà en train de errer dans les couloirs de l’hôpital. Tu as embrassé la joue de Rosa avant de partir, mais tu ne sais pas si tu vas réellement quitter l’établissement.
Tu commences à bien connaître les lieux, entre les moments où tu viens pour être traité et les autres où tu viens voir Rosa. Tu passes devant ce que tu penses être une salle de pause. La porte qui s’ouvre brièvement, ton regard qui essaie de trouver Isaac Jensen. Tu continues de marcher au hasard jusqu’à ce qu’il sorte d’une porte juste à quelques mètres de toi. Tu restes immobile un instant parce que tu ne pensais pas que tu allais réellement le croiser, même si c’est que tu voulais. Pas habitué à ce que la chance te sourit de la sorte.
« Hey… » Tu ne sais pas vraiment comment attirer son attention. Tu te sens carrément gauche surtout que le son de ta voix n’est pas très élevé. T’as carrément une meilleure dégaine que la dernière fois. Déjà t’es pas en sang. T’es frais. T’es vêtu d’un short et d’un hoodie malgré que l’été batte son plein. Tu le supportes bien. T’as également une casquette sur la tête, le soleil tapant fort dehors, mais tu te sens bien avec, tu ne la retires pas même en étant en intérieur.
Dernière édition par Jordan Fisher le Ven 4 Juin 2021 - 1:54, édité 2 fois
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
Un délicieux arôme d’espoir et de motivation m’étreint depuis le début de cette année 2011. Je suis toujours affecté sur le pool de remplacement du centre hospitalier de St Vincent’s, bien que l’encadrement me positionne davantage sur les services liés aux urgences, l’établissement reconnaissant mes aptitudes comme mes compétences pour ce domaine dans lequel je m’épanouis et compose un atout. En parallèle, j’achève ma formation d’ambulancier, si bien que dans quelques semaines, je rejoindrai les rangs de ces agents paramédicaux. Toutefois, compte tenu des besoins, j’évoluerai à cheval sur ces deux postes, présentant une transition éventuelle qui ne me déplaît pas. J’apprécie la stabilité et le fait de ne pas changer drastiquement de profession du jour au lendemain, bien que je demeure dans le même secteur, présente un côté rassurant.
Inavouablement, l’une des raisons pour lesquelles je me réjouis d’arborer régulièrement ma blouse d’infirmier repose sur mon affection particulière et inaltérable pour ce rôle. Ma décision de migrer vers un poste d’ambulancier relève principalement de l’avis buté de mon père sur la profession d’infirmier, majoritairement endossée par des femmes. Mon paternel accepte que très difficilement le fait que son fils, jadis espoir dans le football australien, fait désormais carrière dans un milieu sanitaire essentiellement féminin. Changer de métier constitue l’une de mes résolutions pour acquérir une paix d’esprit alors réfutée par les remarques désobligeantes de mon géniteur.
Le sourire aux lèvres, je quitte le bureau de mon cadre muni de mon nouveau planning. Alors que je m’apprêtais à rejoindre mes collègues, un son dans mon dos m’interpelle. « Hey… » Je remarque le jeune homme vêtu d’un hoodie, d’un short et d’une casquette. Vu le couloir dans lequel il se tient, je déduis qu’il vient d’un autre service, ou qu’il a erré un bon moment, ce qui serait fortement regrettable. Au moins, il ne me semble pas blessé au premier coup d’œil. « Bonjour, » je salue assez chaleureusement avant de m’orienter vers le garçon. « Est-ce que je peux t’aider ? » Je propose spontanément, la distance réduite me permettant d’obtenir une meilleure vue sur le portrait du civil, qui somme rapidement quelques souvenirs. Fisher, le petit copain de Rosa, hospitalisée en réanimation depuis dix mois. Je suis le dossier de l’infortunée, m’occupant parfois d’elle la nuit, avec les autres patients du service. La jeune femme a malheureusement acquis une certaine popularité, son état ne présentant pas d’amélioration significative, en incombant sa prise en charge par une large partie de l’équipe compétente employée par l’établissement de santé.
Il a un grand sourire sur le visage, tu trouves que c’est une bonne chose. Tu décides de croire que tu ne le déranges donc pas. Qu’il n’est pas en train de gérer un patient à l’article de la mort ou une situation délicate. « Bonjour, » Il se rapproche même de toi. Ca te conforte de nouveau dans l’idée que tu n’es pas qu’un parasite dans sa journée de travail. Il a le temps. « Est-ce que je peux t’aider ? » Ou alors il est juste très gentil. Tu n’es d’ailleurs pas sûr qu’il se rappelle de toi vu sa question. Faut avouer que ton accoutrement est bien différent. De plus, t’as casquette + hoodie sur le dos, tu veux passer incongnito Jordan ? T’as oublier les lunettes de soleil.
« Oh… No. I mean. I’m Jordan. I don’t know if you remember me. Jordan Fisher? » Tu sais même pas ce que tu veux lui dire à Isaac Jensen mais ça te fait du bien de recroiser sa route. « I.. I wanted to see you for… I wanted to… Say thank you. » Tu voudrais dire même plus que ça mais c’est pas évident non plus de laisser sortir ces phrases avec pas mal de profondeur, d’émotions. Tu sais pas réellement s’il réaliserait l’étendu de tes émotions car il ne sait pas la totalité de ton histoire non plus. « I mean. I… I… I’ve seen other people here who were not near as nice and helpful as you. » Tu juges peut être sans savoir Jordan, mais c’est comme ça que tu l’as ressenti. Certainement que ce soir là y’avait moins besoin de place dans le service et c’est pour ça que t’as pu rester au lieu d’être chassé ? Tu sais que y’a sûrement plein de raison qui ont fait que ci ça et là mais ça ne change pas que c’est le temps passé avec l’infirmier Jensen que tu chéris le plus. Tu étais réellement au plus bas ce soir là et sa présence, son aura t’ont apaisé, t’ont aidé en plus de tout les soins qu’il t’a prodigué. « Thanks. » Que tu répètes même si le mot est faible à ton avis.
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
Il m'avait fallu me rapprocher davantage de la silhouette du jeune homme arborant une casquette pour qu'il ressasse quelques souvenirs de ma mémoire. La scène datait de plusieurs mois, au cours de laquelle le blond s'était présenté aux urgences malmené, épuisé, égaré. Il m'était arrivé de penser à lui ici et là suite à son passage, m'inquiétant quant à son sort lorsque son indépendance ou sa proximité avec Rosa semblaient rythmer sa vie. J'avais su qu'il se portait un minimum bien car j'entendais des collègues l'évoquer, mais n'avais détenu l'opportunité d'interagir avec lui depuis que j'avais nettoyé ses plaies physiques.
« Oh… No. I mean. I’m Jordan. I don’t know if you remember me. Jordan Fisher? » Mon sourire s'élargit et j'acquiesce. « I remember you, » je suis ravi de discuter de nouveau avec lui car cela me permet de m'assurer qu'il va mieux que la dernière fois que je l'ai croisé. « I.. I wanted to see you for… I wanted to… Say thank you. » Je hausse les sourcils, ne m'attendant pas à recevoir des remerciements. « I mean. I… I… I’ve seen other people here who were not near as nice and helpful as you. » Mon sourire se transforme en rictus désolé et compatissant à la fois. Tous les soignants étaient humains et je comprenais que parfois, la patience et la tolérance manquaient. Il pouvait aisément être ardu de mettre de côté ses propres émotions et ses ennuis pour offrir la meilleure prise en charge à un patient, qui pouvait aussi lui-même se démontrer ignoble. Souvent, l'on estime les personnels de santé comme des punching balls qui sont présents pour faire tampon ou solutionner des drames, alors qu'en réalité, même armés de bonne volonté, ils ne peuvent pas faire de miracle. J'avais reçu des coups de patients et si les premiers m'avaient sonné, j'avais bien vite appris qu'ils feraient partie des aléas de mon métier. Les remerciements, quant à eux, suscitaient indéniablement un sentiment immense de gratitude et de fierté, car ils signifiaient que nous n'étions pas seulement des acquis voire des redevables car nous étions payés à notre rôle, mais bien des professionnels qui recevaient de la reconnaissance pour avoir déployé leurs aptitudes. Néanmoins, il m'apparaissait plutôt cocasse que Jordan m'adresse de tels propos, car je ne jugeais pas avoir fait énormément pour lui. « Thanks, » réitère le garçon et mon sourire réapparaît sur mon portrait tandis que je hoche de nouveau la tête, touché. « I'm glad I could have helped you, » je lui réponds avec sincérité, avant de marquer une pause au cours de laquelle je décris ses traits, curieux et soucieux. « How are you doing? » Je questionne avec intérêt. Si j'avais pu placer le Fisher en arrière-plan de mes pensées pour me concentrer sur mes patients actuels, l'attachement que je portais à son cas et au désir que le jeune parcourt une voie plus aisée me revenait naturellement désormais qu'il se trouvait de nouveau en face de ma personne.
« I remember you, » Ses mots plus son sourire, tu te sens soulager d’un coup d’un seul. T’es pas là en train de passer pour un gars random. Il se souvient, votre moment à ton avis ne devait pas être des plus commun pour l’infirmier. Tu lui avais quelque peu supplié de te laisser dormir dans les locaux et il t’avait énormément aider pour que tu puisses te reposer. Pour que tu puisses également voir Rosa dans des horaires qui n’étaient pas autorisées. Il a l’air surpris des mots que tu lui adresses. Ce n’est que du bon sens à ton avis car vraiment, il t’a aidé plus que tu ne pourras jamais le formuler. C’est important pour toi de montrer ta gratitude. T’as toujours pas l’habitude de rencontrer des gens qui te tendent la main comme il l’a fait. Y’en a eu quelques uns, oui, mais ça ne sera jamais une habitude de voir que y’a de la bonté à ce point là dans des total inconnus. « I'm glad I could have helped you, » C’est peut être sa routine mais dans tous les cas, c’était important que tu le lui dises. « How are you doing? » Tu ne t’attendais pas à ce qu’il te demande ça. Il a donc réellement le temps à ton avis pour qu’il s’attarde de la sorte. « I’m… » Tu hausses une épaule, cherchant tes mots parce que tu n’as pas raison, ni envie, de lui mentir. « … managing. I guess… I’ve got a place to stay now. Something permanent ans safe so… That helps. » Tu te sens la nécessité de lui dire car l’autre soir tu lui avais annoncé que ce n’était pas le cas si tes souvenirs sont bons. Ce qui en résultait du problème de où tu passerais la nuit. Problème qui n’est plus maintenant et c’est un immense soulagement pour toi. Un immense pas en avant vers ta stabilité et la possibilité de faire quelque chose de tes jours à venir. D’avoir ton diplôme et une vie un peu plus posée.
« Can I like… Offer you a coffee or something? » Que tu dis en pointant la machine automatique qui se trouve non loin de vous. « If you have time… If not I can get it for you anyway. Some people say coffee is always a good idea. » Shut the fuck up Jordan. Tu es en train de te dire que le mieux c’est de lui offrir le café et te barrer ensuite. Car tu ne saurais pas quoi dire pour maintenir une conversation avec l’infirmier Isaac Jensen. Mais t’as envie de lui rendre un petit quelque chose malgré tout.
Isaac Jensen
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J'extrais une certaine satisfaction du fait que Jordan ait croisé ma route ce jour, bien que selon mon planning récemment délivré, je ne travaillerai qu'à partir de ce soir au centre hospitalier. Je me rappelle bien de cette nuit où j'avais rencontré le Fisher noué de sa détresse et je me réjouis de l'apercevoir en ce que j'interprète telle une meilleure mine aujourd'hui. Je m'étais inquiété, sans doute plus que de raison, pour le jeune homme qui m'apparaissait comblé d'infortunes. J'étais heureux que Rosa continue de se battre, tout en priant ardemment pour ces deux amoureux qu'elle parvienne à sortir de son coma. L'australien lui dédiait tellement d'affection, je refusais constater une autre option qu'une poursuite saine et épanouie de leur histoire.
Je ne peux me retenir de l'interroger sur son compte, muni d'un ton posé. Il hausse une épaule avant de relater : « I'm … managing. I guess… I’ve got a place to stay now. Something permanent ans safe so… That helps. » Je lui offre un fin sourire sincère, considérant ces nouvelles comme excellentes. « That's great. I'm glad to hear that. » Je sens un poids se retirer également de mes épaules, désormais que je possède la certitude qu'il dispose d'un toit sécuritaire où rester et est épargné de toute errance dans les rues de la grande ville et par conséquent du risque d'adhérer à de nocturnes castagnes.
« Can I like… Offer you a coffee or something? » Mon regard suit celui du blond qui se pose sur la machine à café. Je voile difficilement un rictus, les breuvages de cette machine certes salvateurs en cas de nécessité, mais peu ragoutants. « If you have time… If not I can get it for you anyway. Some people say coffee is always a good idea. » Je lui adresse de nouveau un sourire franc avant de signifier : « That's very nice from you. In my opinion, you can never go wrong with coffee. » J'ai toujours jugé que les études paramédicales procuraient deux effets secondaires indésirables : une addiction à la caféine et le tabagisme. Je n'y avais pas écopé, pouvant aisément m'alimenter de café noir toute la journée, et n'en passant jamais une sans au moins une clope embrasée. « I got time. My shift starts in a few hours. » Je renseigne. « Maybe we could got to the cafeteria? Their coffee is better, for the same price. » Une astuce bonus en prime. « Have you resumed studying? » J'interroge par la suite, ma curiosité aguichée en me souvenant des aveux du Fisher quant à son souhait de potentiellement reprendre ses études qu'il m'avait formulé lors de nos précédents échanges.
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Dernière édition par Isaac Jensen le Dim 29 Aoû 2021 - 21:28, édité 1 fois
« That's great. I'm glad to hear that. » Et il a l’air de vraiment le penser. Ou peut être que tu te fais des films. Nah. Nope. Il est investit depuis la première minute où vous vous êtes rencontré entre ces mêmes murs il y a quelques mois de ça. Tu trouves ça hallucinant qu’un parfait inconnu soit plus investi dans ta vie que ton géniteur. Une phrase qui revient bien trop régulièrement dans ta tête depuis presque toujours. T’as une partie de toi qui garde l’espoir que ton père s’intéresse à toi un beau jour mais tu te fais juste du mal en le lâchant pas prise là dessus.
Tu te sens stupide après lui avoir proposé de lui offrir un café. T’as pourtant rien derrière la tête que lui offrir un petit quelque chose. Tu te décrispes alors qu’il te fait un sourire. C’est un bon signe nan ? Yes. « That's very nice from you. In my opinion, you can never go wrong with coffee. » Tu retiens cette phrase pour une fois prochaine, avec une autre personne. Ca fonctionne exactement comme tu le voulais. Faire plaisir sur un truc qui va pas te ruiner car tu ne roules pas sur l’or. Très loin de ça même. « I got time. My shift starts in a few hours. » Alors là, tu pensais pas qu’il accepte. T’es agréablement surpris. « Maybe we could got to the cafeteria? Their coffee is better, for the same price. » Et il donne même des idées pour la suite. Tu hoches la tête. « Yeah yeah. Sounds good. » Tu prends la marche car tu sais où se trouve cette cafétéria. Tu connais l’hôpital comme ta poche. Tu as passé bien des journées, des heures, des semaines à marcher sans but dans ces couloirs parce que la famille de Rosa lui rendent visite et tu leur laisses leur temps ensemble. Tu faisais des tours. Histoire de vérifier si la place était de nouveau disponible et quand ce n’était pas le cas, tu allais faire un tour d’un autre service, and repeat.
« Have you resume studying? » Il se souvient de ça. Ca te mindfuck. Tu hoches la tête. « Yeah I did. Like ten days ago. It’s going well so far. » Maintenant que tu as un toit pour te poser ça va être bien plus simple de réussir à réviser et tout ce qui va avec la prise d’études. T’as bon espoir même si tes quartiers sont la chambre de Rosa et que tu préfèrerais qu’elle soit là à l’occuper plutôt que toi. Tu te rends compte que tu ne sais pas du tout de quoi parler avec Isaac Jensen et que tu aurais dû juste proposer de lui offrir le café. Le silence te dérange pas mais dans la situation actuelle tu ne trouves pas que ce soit approprié du tout. T’es en train de lui faire perdre son temps. « You’ve been working here a while ? Never seen you before that other night. » Car tu squattes bien trop les lieux et les urgences sont des murs que tu franchis bien plus que les autres personnes de ton âge.
Isaac Jensen
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Un sincère sentiment de soulagement me happe lorsque je découvre que la situation de Jordan s'est améliorée depuis notre précédente rencontre, qui remonte à plusieurs mois maintenant. Le jeune homme m'avait indubitablement touché et cette impression de ne pas pouvoir en faire assez pour réellement l'aider me tiraillait sans vergogne, même si ce n'était pas mon rôle de le prendre en charge et que d'autres professionnels étaient bien plus à même de le guider que ma propre personne. J'avais conscience que j'avais plusieurs traits à améliorer sur mon comportement : cette facette qui s'investissait éperdument dans des domaines desquels je n'étais pas responsable ainsi que cette part émotionnelle beaucoup trop prononcée intérieurement, même si je parvenais - heureusement selon moi - à tout intérioriser. Il fallait que je redescende sur terre et lâche un peu prise sur les infortunés que je croisais, que je quitte cette prétention de vouloir jouer aux héros quand évidemment, j'étais bien loin de m'apparenter à une telle vedette.
Jordan m'offre un café en démontrant la machine du service. Je souris cependant doucement, bien que négocie pour que nous nous orientâmes plutôt vers la cafétéria, où les boissons sont bien meilleures pour un prix similaire. Je reconnais l'avantage de disposer d'une telle machine dans plusieurs services de l'hôpital, que ce soit pour les usagers ou les personnels, mais réellement, on peut trouver meilleures boissons, surtout à cette heure-ci du jour. « Yeah yeah. Sounds good, » accepte le blond avant de tourner les talons en direction du self.
En quittant le service, je questionne le Fisher sur ses études dont il m'avait parlées lors de notre précédent échange. Il a l'air surpris mais opine du chef, ce qui me réjouit. « Yeah I did. Like ten days ago. It’s going well so far. » « Great news. I'm happy for you, » je félicite. « Are you studying music? » Je m'intéresse. C'était la matière qu'il m'avait indiquée lorsque je m'étais enquis de ses projets. Nous bifurquons à un croisement et la cafétéria ne se trouve qu'à quelques dizaines de mètres désormais. « You’ve been working here a while ? Never seen you before that other night. » Un sourire en coin apparaît sur mon portrait. « I've been working towards becoming an ambulanceman, » je lui explique. Cette orientation m'éloignait un peu plus des secteurs du centre hospitalier, mais je voulais réellement me trouver sur les scènes d'urgence, tout en endossant un rôle à la réputation plus masculine pour ne plus supporter les remarques désobligeantes de mon paternel. « As a nurse, I'm not asigned to any department. I go wherever I'm needed. Lately I've worked many shifts in the paediatric wing, and some night shifts here and there. » Nous nous raccordons à la courte file d'attente menant à la caissière. « I'm gonna be working a lot at the emergency department next month though, » je termine, réjouit de débuter ce nouveau cycle. Si la musique était le domaine de prédilection de Jordan, pour ma part, il s'agissait singulièrement des situations de crise. J'alternerai certes entre le rôle d'infirmier et d'ambulancier, mais au moins, j'évoluerai davantage dans le secteur que je favorisais, quand bien même je valorisais mes expériences au sein des autres ailes de l'établissement de santé.
« Great news. I'm happy for you, » Tu trouves ça tellement hallucinant qu’il te dise ce genre de chose. Des mots relativement simple mais que personne ne t’a dit malgré tout. Maria est pas souvent chez elle. Elle a deux boulots et elle va voir sa fille à l’hôpital très souvent. Tu la laisses respirer, se reposer. Tu te fais petit car t’es chez elle. Elle est très occupée et tu ne lui en veux pas qu’elle ne soit pas plus investit dans ton éducation. Elle n’est pas ta mère, tu le sais. Elle est juste très généreuse à t’offrir un toit où tu te sens bien. Prêt à en découdre avec les études comme il se doit. « Are you studying music? » Tu hoches la tête. Tu ne te souviens pas que tu lui avais fait part de ce détail. Tu en es encore plus impressionné par Isaac Jensen. « Yeah… Trying to specialize in production. I’ll see how it goes. » Les stages que tu devras faire qui feront toute la différence. Tu essaies de pas trop t’emballer mais t’es motivé plus que jamais. Tu vas le faire pour Rosa.
« I've been working towards becoming an ambulanceman, » Tu hoches la tête, t’en connait plein des ambulanciers. Pas personnellement mais tu en as croisé un bon petit tas. Tu te souviens certainement pas de tous leurs visages vu l’état où tu t’es déjà trouvé. Là aussi t’as des plus ou moins bon contacts et t’es ravi de savoir que Isaac Jensen va se trouver au milieu des rangs des premiers secours. « As a nurse, I'm not asigned to any department. I go wherever I'm needed. Lately I've worked many shifts in the paediatric wing, and some night shifts here and there. » Tu hoches la tête de nouveau, appréciant ces informations que tu n’as même pas demandé. Des détails qui agrandissent ta culture.
Vous arrivez au self et vous vous positionnez directement dans la file d’attente. « I'm gonna be working a lot at the emergency department next month though, » Tu hoches de nouveau la tête.« Hopefully I won’t be a patient again. » Tu fais un léger sourire. Tu sais que tu vas passer ton temps libre dans tes études et pas à chercher un endroit où dormir. Ça va aider à ce que tu évites les mauvaises fréquentations et situations. T’as bon espoir. T’es dans une bonne période. Tu espères que ça va durer longtemps mais… tu sens que ça ne sera pas le cas. « What makes you want to do this job ? I don’t think I’d have the mental for it… » Car ok y’a les moments où les gens sont sauvés, mais y’a aussi ceux où ils ne le sont pas. Tu mets bien sûr tout ça sous ta perspective car c’est la seule que tu comprends parfaitement. « You must be super strong. » Sous entendu : mentalement. Quoi que tu n’as pas trop regardé mais il a l’air d’avoir du muscle aussi l’infirmier.
Isaac Jensen
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ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
J'accueille avec un large sourire sincère l'excellente nouvelle de la reprise récente des études de Jordan puis l'interroge sur le domaine pour lequel il a opté, me remémorant que le garçon m'avait signifié espérer percer dans la musique. « Yeah… Trying to specialize in production. I’ll see how it goes. » Je hoche la tête en conservant un sourire en coin, contant avec optimisme et détermination : « Eh, when there's a will, there's a way. » J'adresse un clin d'œil complice à mon interlocuteur, certain qu'avec les moyens nécessaires, le jeune homme pourrait concrétiser ses objectifs. Il avait su me démontrer lors de son précédent séjour qu'il était armé d'une certaine résilience et je qualifiais ce trait de son caractère tel un véritable riche atout pour son futur, que je me réjouissais de voir s'éclaircir. Si notre dernier échange remontait à plusieurs mois, je n'avais pas gommé de mon esprit le souvenir du Fisher et lorsqu'un patient présentant des similitudes avec lui passait la porte des urgences, je ne pouvais m'empêcher d'avoir une pensée pour lui et souhaiter qu'il se porte pour le mieux. Je m'attachais probablement plus que de raison aux infortunés qui recherchaient des soins auprès du centre hospitalier, mais ceci était beaucoup plus fort que moi : une fois que j'avais posé mes doigts sur eux, une trace d'affection s'imprimait spontanément en mon être et je portais inexorablement leur souvenir dans une petite part de ma mémoire.
Jordan remarque ne pas m'avoir croisé ces derniers temps et je lui explique sommairement mon ambition de réorientation professionnelle ainsi que mon planning assez diversifié issu du fait que je n'étais pas affecté dans un service de l'établissement de santé. J'ajoute être majoritairement positionné au service des urgences pour le mois à venir toutefois, un aménagement qui me ravit, appréciant particulièrement la dynamique de ce secteur. « Hopefully I won’t be a patient again, » le blond formule et je ris légèrement en acquiesçant. « Yeah. I'd enjoy your company even if you're not hurt, » je taquine alors que nous intégrons la courte file d'attente en vue de commander nos boissons. « What makes you want to do this job ? I don’t think I’d have the mental for it… You must be super strong. » Je souris en coin à mon interlocuteur mais mets en suspens ma réponse puisque c'est à notre tour de nous entretenir avec la serveuse. Nos deux cafés sont promptement servis et nous prenons place à une table libre. « It's just... My calling. » J'explique en haussant une épaule avec nonchalance. Être infirmier étant mon plan B, j'avais consacré toute ma vie à travailler sans relâche pour obtenir une carrière professionnelle dans le football australien. Cependant, mon rêve avait été annihilé récemment suite à une suite de blessures sans appel. Ce n'était pas non plus par pur hasard que j'avais suivi des études en soins infirmiers à l'université, en parallèle de mes enseignements prioritaires liés à ma bourse sportive : l'accident de la route auquel j'avais été associé lorsque j'avais seize ans m'avait conduit à valoriser les métiers de la santé, et en particulier ceux d'agents paramédicaux. « I feel like I belong to this field, that it's my place to be and my role to have. It makes me feel good. It makes me feel helpful. » Tout n'était assurément pas toujours rose, mais je n'avais jamais douté de ce point, et même encore plus dans l'advertisté : être soignant était ma vocation. « What kind of music do you want to produce? » Je questionne, intéressé.
« Eh, when there's a will, there's a way. » Tu hoches la tête, une nouvelle fois, tu apprécies ses mots même s’il s’agit de phrases toutes faites. C’est quand même une attention qu’il n’était pas obligé d’avoir à ton égard. Tu es soufflé par la gentillesse de ce type et tu ne cesseras pas d’être reconnaissant d’avoir croisé sa route. Son aura, ses mots, y’a bien des choses qui te font énormément de bien à l’âme. Tu te souviendras de ce feeling pendant bien longtemps. Tu le sais d’avance.
« Yeah. I'd enjoy your company even if you're not hurt, » Mais comment ce type fait-il pour être autant un ange comme ça alors qu’il ne te connait quasi pas du tout. T’es content de savoir qu’il apprécie de passer du temps avec toi car tu étais encore en train de te dire que tu lui faisais perdre le sien. Mais c’est stupide quand on sait que c’est lui qui a proposé de venir ici alors qu’il aurait pu esquivé bien facilement et gagner un café en plus de tout. T’es réellement pas habitué quand les personnes plus âgés te prennent au sérieux et montrent un intérêt pour toi. Tu en as un grand envers lui et tu veux en savoir un peu plus vis à vis de lui et son travail. Car ce job n’est pas donné à tout le monde. « It's just... My calling. » Et là tu es bien d’accord avec lui. Ca émane de toute sa personne qu’il est fait pour ça.« I feel like I belong to this field, that it's my place to be and my role to have. It makes me feel good. It makes me feel helpful. » Tu as eu le même feeling quand tu as eu la chance d’entrer dans un studio d’enregistrement l’été dernier. T’as envie de donner les mêmes vibes que celles que tu ressens envers lui quand tu seras dans ton futur métier. Tu veux pas bosser au mcdo toute ta vie. C’est clairement pas ta place même si ça fait du bien d’avoir un peu de fric. « It really does feel like you belong here. » Il ne t’a rien demandé mais tu lui donnes ton avis sur la question, car justement il n’y a pas d’interrogation à avoir à ton avis. S’il n’est pas sûr qu’il appartient à ce corps de métier, tu lui donnes le confirmation.
« What kind of music do you want to produce? » « Anything that wants me for a start. »
Tu dis pas ça pour avoir l’air d’un type désespéré, mais plutôt pour montrer que tu es prêt à tout pour arriver plus loin dans le milieu. « I know some people in the industry. I’ll see how it goes. I don’t want to gets my hopes up. » Tu n’as pas envie de formuler à voix haute certaines choses qui ont l’air trop loin pour l’instant. Mais il est certain que l’année scolaire a à peine commencé mais t’es déjà à fond et ça te plait autant que ça t’intéresse. La file avance un peu et tu laisses Isaac Jensen prendre le lead sachant qu’il est sur son territoire et qu’il saura ce qu’il veut commander exactement. Ce qui est à son goût. « But to be honest, any kind of music is my thing. Specially working closely with the artist you get to know more about what made them write it. » T’as lu quelques interviews de tes artistes favoris qui t’ont fait découvrir le pourquoi du comment d’un album ou d’une chanson. Ca t’a fait voir les titres d’un tout autre oeil et tu les as aimé encore plus. Certaines chansons ont plusieurs sens pour toi à présent. Ca dédouble tes émotions à leurs propos. C’est bientôt à votre tour de commander et tu regardes Isaac. « Do they have hot chocolat? » Car tu avais peut être brièvement pensé à prendre la même chose que l’infirmier, mais finalement tu vas te rabattre sur quelque chose que tu aimes car tu ne veux pas être aventurier.
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
Ma rencontre avec Jordan est inopinée mais tombe également à point nommé. Je ne prends pas du service avant quelques heures et ainsi, je suggère au jeune homme que nous prenions ce café qu'il offre à la cafétéria qui proposera une boisson de meilleure qualité que celle marinant dans les machines. Le garçon accepte et nous nous orientons vers le self, chemin au cours duquel je salue amicalement les quelques collègues sur notre route. Je me sens réellement bien dans ces murs, comme si le centre hospitalier représentait une seconde maison, et je me considère chanceux d'effectuer un métier, certes difficile, dans des conditions hautement améliorées par mes consœurs et confrères. Ce constat me permet également de ne pas être sombrement envahit par l'amertume et les regrets de ne pouvoir jamais accomplir mon premier objectif professionnel qui se définissait par le rôle de joueur professionnel de football australien. L'hôpital et ce qu'il englobe compose un excellent lot de consolation vis-à-vis des innombrables sacrifices que j'ai dévoués en vain dans la discipline sportive. « It really does feel like you belong here. » Je souris sincèrement à l'australien, heureux que ma sérénité soit lisible, et nous pénétrâmes dans l'espace de repos.
Je m'intéresse aux études que suit Jordan ainsi qu'à ses ambitions professionnelles. Je suis aussi rassuré que satisfait d'entendre qu'il a repris la route des cours et qu'il s'adonne à sa passion dans l'espoir de pouvoir un jour en vivre, ce que je lui souhaite de tout cœur. « Anything that wants me for a start. » J'interprète sa réplique comme une preuve que le jeune homme ne s'est pas trompé dans sa voie, qu'il est réellement passionné en production de musique, que cette branche le fait vibrer dans toutes ses riches variantes. De plus, je suis convaincu que le Fisher sera vaillant et tenace dans son cheminement, les expériences de la vie ont eu de quoi le rendre fort. « I know some people in the industry. I’ll see how it goes. I don’t want to gets my hopes up. » J'acquiesce. « You're on the right path, » je commente. Il s'instruit, il a des contacts, le jeune adulte a pris sa vie en main - pour ne pas dire le taureau par les cornes - et évolue, selon toi, dans la bonne direction. « But to be honest, any kind of music is my thing. Specially working closely with the artist you get to know more about what made them write it. » J'adresse un regard complice à Jordan, découvrant à quel point il possède la musique dans ses tripes. Finalement, lui aussi a trouvé sa vocation. « Sounds like you also found your calling, » je formule avec un sourire encourageant. « If you're looking for someone, outside the field, to listen to one of your work, you can count on me. » En réalité, je serais même très curieux d'entendre les futurs travaux de l'élève, et touché qu'il sollicite mon avis extérieur. « Do they have hot chocolat? » La question de Jordan immisce une part de tendresse dans mon regard. La quantité de jeunes pour lesquels j'ai commandé un chocolat chaud me revient derechef en mémoire. Cette boisson était aussi un apport réconfortant pour les gardes émotionnellement difficile doublé d'un bon vecteur d'énergie. Le chocolat chaud était lourd de sens. « I heard they made pretty good hot chocolates. » Nos deux boissons chaudes en mains, nous nous installons à une table vacante de la cafétéria. « Do you write some songs too? » Je questionne.
« You're on the right path, » T’as comme l’impression que tu es en train d’avoir ton quota d’encouragements et soutien pour longtemps avec tout ce qu’il te dit de bon coeur. Tu sais que ce n’est pas Rosa que tu entendras te dire de si jolies choses à présent. Enfin… Tu ne sais pas combien de temps elle va rester dans le coma mais le temps se fait long. Beaucoup trop long sans elle. Toi autant que Maria vous perdez espoir à chaque jours qui passent. « Sounds like you also found your calling, » C’est aussi ce que Rosa n’arrêtait pas d’essayer de te faire comprendre. Tu ne savais que réfuter ses compliments quant à ta musique et tes chansons. C’était juste… for fun. Tu ne te sentais pas à la hauteur de véritablement te lancer dans cette voie là professionnellement. Tout le monde que tu rencontres dans l’industrie de la musique te disent que si tu veux vraiment gagner de l’argent, il vaut mieux pas venir par là… Mais t’as la passion qui te tient au corps et c’est ce qui fait que l’argent n’est pas l’objectif principal. Ce serait bien de pouvoir vivre de la musique, tu ne demandes pas de pouvoir t’acheter une maison dans les collines de Los Angeles nope. « If you're looking for someone, outside the field, to listen to one of your work, you can count on me. » Alors ça tu ne t’y attendais pas. C’est toujours très compliqué de laisser les autres écouter ce que tu fais. Tu te critiques bien trop et tu ne sais pas si ton anxiété pourra tenir le coup d’un jugement supplémentaire. « I heard they made pretty good hot chocolates. » Parfait. Il n’y a plus de doute sur le choix que tu vas faire quand ce sera ton tour de commander.
Quelques instants plus tard, Isy relance la conversation. « Do you write some songs too? » Vous vous installez à une table alors que tu enlèves le plastique couvrant ton gobelet. Tu préfères que ton chocolat refroidisse un peu avant d’y tremper tes lèvres. « I do. » C’est d’ailleurs ce qui a commencé toutes les conversations entre toi et Rosa à propos de ton avenir professionnel. Tu aurais bien envie d’ajouter que tu joues du piano du ukulélé entre autres. Tu as cette facilité à comprendre les différents instruments et à pouvoir les jouer en quelques minutes seulement. Tu n’expliques pas trop comment tu fais c’est juste… inné? Mais c’est le piano que tu maîtrises le plus et que tu aimes aussi à un niveau plus élevé. Tu décides de ne pas parler de tout ça. Ca fait un peu trop de conversation où tu es le centre du sujet, t’es pas à l’aise. « Do you play any instrument? Who’s your favorite band? » Que tu demandes en relevant les yeux de ton chocolat vers Isaac. Bien plus facile quand les questions sont dirigées sur lui.
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
Je suis heureux de prendre connaissance de l'évolution positive du cheminement de Jordan et lui accorde une écoute comme un soutien sincère. Je souhaite franchement que le jeune homme s'épanouisse et constater qu'il prend le taureau par les cornes pour façonner son futur me réjouit comme me rassure ; en effet, les circonstances dans lesquelles je l'avais laissé lors de notre dernière rencontre m'avaient tracassé, bien que je n'avais pas été en mesure d'œuvrer davantage pour le garçon que je l'avais déjà fait, surpassant alors même mes missions.
Nous passons commande et rapidement, nous nous retrouvons munis de deux boissons réconfortantes. J'invite le Fisher à s'installer à une table vacante puis m'intéresse à ses possibles autres compétences. Il me confirme écrire des chansons, ce qui provoque un sourire à la fois fier et impressionné sur mes lippes. « Do you upload them on the Internet? » Je questionne, curieux. J'avais conscience d'artistes amateurs qui téléchargeaient leurs productions sur des plateformes gratuites, permettant ainsi de les partager facilement. « Do you play any instrument? Who’s your favorite band? » La commissure de mes lèvres s'étirent alors que j'oriente mes pupilles émeraudes vers le liquide sombre de mon gobelet, songeur. « I don't play any instrument, » je commence, cette première question plus facile à réponde que la seconde. Je n'avais jamais pris le temps de tenter de maîtriser quelconque instrument de musique, étant davantage attiré par le sport et les activités bénévoles notamment ayant rapport avec le milieu de la santé. « I'm a sports jock, » j'avoue. « It's not easy to chose only one band but I guess I'd say The Paper Kites. » Le groupe australien, basé à Melbourne, était en rude compétition avec Of Monsters and Men, The Lumineers et Sleeping At Last si je retirais les artistes solo de cette compétition personnelle. Le folk et l'indie composaient mes deux genres musicaux favoris. « Do you know them ? »
« Do you upload them on the Internet? » Tu fais non de la tête cette fois ci. C’est drôle à voir comme tu ne réponds pas oralement à ces questions là. C’est un peu trop t’ouvrir. Tu n’as pas envie d’en dire plus car tu n’oseras jamais lui faire écouter quoi que ce soit là maintenant. Il a l’air trop bienveillant pour te mettre dans l’embarras volontairement, mais du coup tu préfères quand même faire glisser la conversation autrement. « I don't play any instrument, » Dommage. « I'm a sports jock, » Rien à voir avec toi. Tu aurais dû t’en douter, il a l’air bien bâti. Tu laisses tes yeux descendre de son visage à ses épaules et ses bras. « It's not easy to chose only one band but I guess I'd say The Paper Kites. » Un sourire se forme sur tes lèvres alors qu’il affirme avoir du mal à choisir qu’un groupe. Ca c’est la même réponse que toi et tu es content de voir un point commun. Tu bouillonnerais presque de savoir tous les autres groupes parmi lesquels il a hésité à répondre. « Do you know them ? » Tu fais non de la tête sans honte aucune. « No. » Tiens là tu laisses un mot filer d’entre tes lèvres. Ca faisait longtemps. Tu souffles un peu sur ton chocolat parce que tu as quand même bien envie de le boire sous peu. Tu te dis que Isaac Jensen a sûrement d’autres choses à faire et ne va pas te laisser tant que tu n’as pas fini de boire. « What kind of music do they do? » Tu trempes tes lèvres dans ta boisson qui n’est pas encore assez tiède pour toi. « Can you listen to music while you work ? » Les questions importantes oui oui (non). Mais tu as eu quelques jobs dans des supermarchés et les boss ont toujours été super relou mettant dans le règlement que c’est interdit. Alors que tu décharges des camions, tu vois pas ce que ça change que tu aies un écouteur ou non à l’oreille. Les gens font vraiment chier. Mais tu oublies qu’il est infirmier Jordan, c’est pas la même chose. « Wait… It’s a stupid question. It’s not like you’re in front of a computer all day. Your job is important. » T’as jamais vu d’infirmier ou de docteur écouter de la musique alors qu’ils ont littéralement la vie des gens entre leurs mains.