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 (Amelyn #49) ► A million days

Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  
(Amelyn #49) ► A million days 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Amelyn #49) ► A million days 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34323 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

(Amelyn #49) ► A million days 616bfddbfe3ceeca1b184a6faaa744d1a87adae5
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

(Amelyn #49) ► A million days 3a44d144a8bde068fb9bbf98d07bff96bdb42f25
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #49) ► A million days 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(Amelyn #49) ► A million days 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(Amelyn #49) ► A million days Tumblr_inline_pq7a8g2DmG1u9urvd_400
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

(Amelyn #49) ► A million days 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

(Amelyn #49) ► A million days Empty
Message(#)(Amelyn #49) ► A million days EmptySam 8 Mai - 18:41


A million days
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #49) ► A million days 873483867

Il est rentré. Il est rentré et, avec son retour au loft, j’ai retrouvé un peu de ma sérénité. Attentive à comment il évolue à l’intérieur de ce chez nous qu’il a du mal à appréhender, j’ai entrepris de tenir parole et de nous atteler aux résolutions prises sur le bateau lors de notre virée de réconciliation. Elles tiennent en quelques lignes : nous approprier chaque pièce en laissant libre cours à notre imagination et nos idées les plus licencieuses, et apporter quelques changements nécessaires à ce qu’il devienne le nôtre, ce nid. Baptiser chaque pièce n’a rien d’une corvée, au contraire et maintenant que l’Octopus est sur les rails et qu’il accueille les noceurs de Brisbane six jours sur sept, il est indispensable que nous apprenions à prendre du temps pour nous et notre couple. Débordé par la prise en main du Club et les travaux au Casino, nous avons peut-être failli à la tâche, mais je bien que nous nous rattrapions. Moi, j’ai à cœur de prouver à Amos que de vivre dans un appartement aux si grands volumes offre d’autant plus de possibilités de jeu. Hormis la chambre à coucher et la salle de bain attenante, il nous reste une kyrielle de pièces à découvrir ensemble et à l’abri des regards. Contrairement à mon ancien loft et au bateau, personne ne connaît l’adresse de notre nouveau logement et, de l’extérieur, il ressemble à un entrepôt ou aux bureaux d’une start-up. Personne ne peut soupçonner que le bâtiment a été réaménagé en loft luxueux et moderne, et c’est aussi ce qui m’a tapé dans l'œil lors de notre visite. Ici, nous serons à l’abri de tout projet de vengeance de Mitchell ou de la fureur d’Aberline. Ici, nous serons nous, juste nous, sans les responsabilités qui nous incombent à présent et j’aime ça autant que j’aime la sensation de sécurité que me procure le secret autour de notre nouvelle adresse.

Après une soirée passée à arpenter les sous-sol des casino et à briefer les dealeurs qui reprennent du service et s’habituent à un nouveau mode de fonctionnement, j’ai rejoint Amos à l’étage dans les bureaux. Je me suis lovée contre lui alors qu’il était occupé à jeter un œil aux caméras de vidéosurveillance et, une fois les portes du casino refermées, nous avons pris la route en direction du loft. Je me suis endormie dans ses bras et après de tendres ébats qui nous ont portés jusqu’aux petits matin et, lorsque je m’éveille un coup d’oeil à mon téléphone m’apprends qu’il n’est pas encore midi et, pourtant, Amos n’est pas à mes côtés. Il n’y à rien d’inhabituel à ce qu’il s’échappe des bras de morphée avant moi - il dort peu mon amant - mais qu’il ne m’ait pas attirée contre lui pour me réveiller en douceur l’est si bien que je me mets en route rapidement. J’enfile un sous vêtement et une nuisette légère pour avant de le chercher dans la salle de bain - il n’est est pas - et de descendre au rez de chaussée. « Toi, tu mijotes quelque chose. » Et pas uniquement parce qu’il s’affaire déjà en cuisine à préparer ce que je devine être un petit déjeuner de fête. J’aperçois dans ses yeux cette lueur qu’allume son goût du jeu et du défi, et après avoir déposé un baiser contre ses lèvres je me hisse sur l’un des tabouret qui entoure l'îlot central et je vole l’un des pancakes qu’il a déposé dans une assiette pour le picorer du bout des doigts. « Quelque chose qui va me plaire ? » Un sourire étire mes lèvres et, amusée, je me prête au jeu des devinettes. Le Casino est fermé ce soir et je n’ai pas prévu d’apparaître pour ceux du Club. Autrement dit, nous avons la journée entière devant nous mais je n’ai pas l’impression qu’il ait prévu quelconque virée. Sans quoi, il n’aurait pas préparé un petit-déjeuner gargantuesque que nous pouvons prendre le temps de déguster ici. Il m’aurait réveillée plutôt encore de quelques baisers dans le cou avant de me dire de m’habiller. « Si c’est quelque chose qu’on peut faire ici et peu vêtus, ça m’ira forcément. » Alors qu’il s’approche de moi, je ne le quitte pas des yeux et si je suis loin du compte - j’ai en tête quelque chose de bien moins sage que les travaux de peinture du loft - je m’en moque. Je m’en moque parce qu’il a cet air fier sur le visage qui me donne envie de l’attirer à moi et de l’embrasser et, alors qu’il s’accoude à l'îlot, son visage à quelques centimètres seulement du mien, je ne résiste pas plus longtemps. Je passe ma main dans sa nuque pour l’attirer à moi et l’embrasser à pleine bouche. « Tu gouttes le café. » Amusée, je passe ma langue sur ma lèvre avant de tendre ma main vers sa tasse pour la lui voler et y tremper mes lèvres à mon tour.






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Message(#)(Amelyn #49) ► A million days EmptySam 8 Mai - 22:48





A MILLION DAYS

Quand la silhouette de l’entrepôt ré-affecté en loft somptueux - le nôtre - s’est dessinée à l’horizon, mon cœur a cogné plus fort. Il a palpité si fort dans ma poitrine qu’il m’a assourdi. Durant un instant, je n’ai entendu que mon anxiété, celle qui découle de l’endroit et non faute au souvenir de notre dispute la plus terrifiante. Celle-là, elle a débarrassé le plancher sans réclamer son dû. Malgré sa violence, elle n’était pas taillée pour la durée. Rae et moi avons balayé ses cendres scrupuleusement et avec une facilité déconcertante. Mon malaise, il naît de ce que les volumes n’ont pas rapetissé grâce à un miracle. Ils sont toujours grands, si bien que ma respiration est plus lourde dès lors que je franchis le seuil de notre porte. Vais-je m’y faire, à ces lieux si amples qu’un chat n’y retrouverait pas ses jeunes ? Chemin faisant, l’appréhenderais-je ce vaste terrain de jeu pour notre amour ? L’envisagerait je un jour comme tel parce que Raelyn l’a suggéré ? Les premières minutes, j’ai douté. Je me suis sérieusement demandé dans quelle pièce, si ce n’est la chambre, je renouerai avec le sentiment de sécurité que m’inspire les espaces étriqués avec une vue imprenable sur l’illustration de la liberté ? Bien sûr, il n’y en a aucune. Sauf que Rae a raison : l’appartement comporte d’autres avantages que ma complice a entrepris de révéler. Elle les a mis en lumière à l’aide de son lubrique appétit, celui que jamais nous ne sustentons pleinement. Loin de moi les mauvais jeux de mots, mais elle a donné de sa personne pour me convaincre que ce nid est destiné à abriter toute l’étendue de notre intimité. Elle l’a redécoré de tendresse, réchauffé au foyer de notre amour brûlant. Elle m’a démontré qu’il était notre refuge au même titre que le bateau, qu’il est tout autant capable de nous protéger du tumulte de ce monde de fous ou de nos ennemis consacrés. Elle a établi que l’agitation de la rue ne peut nous atteindre derrière ces murs. Ainsi, peu à peu m’a-t-il semblé plus simple et, surtout, plus tranquille. Elle m’a conquis à hauteur de ses espoirs et je l’ai étudié différemment, notre “chez nous”. Je l’ai observé avec l’oeil du bricoleur charmant qui n’a d’yeux que pour cette femme résolue à prendre par la main le gosse tapi en moi qui déteste être bousculé par le changement. Pourtant, cette fois, c’est moi qui prévois d’être l’instigateur d’une petite révolution.

Près d’une semaine après mon retour, j’ai pensé couleurs, meuble supplémentaire, nouvelle baignoire et, peu étonnant, à Raelyn dans un bleu de travail. Cette rénovation sommaire ne se réalisera qu’à quatre mains, non pas qu’elle regorge de savoir-faire, ma complice, mais parce que je juge l’étape nécessaire à parfaire le résultat de son effort. Si elle m’a prouvé que je peux me réveiller après elle ici-même et pas seulement sur le catamaran, c’est à mon tour de faire un pas dans sa direction. Dès lors, je me suis éclipsé entre deux pauses au casino pour acheter du matériel. Je me suis déconcentré des comptes pour commander un lit plus grand et une baignoire plus large. Je me suis autorisé à choisir une nouvelle console à tiroir pour habiller le hall d’entrée. J’ai manigancé ce projet en secret parce qu’il n’a pas l’étoffe pour la froisser et le panache pour nous rapprocher. J’imagine ces travaux comme un prétexte à rire, à jouer et à nous adorer avec une inouïe candeur. Ainsi convaincu, je me suis levé, le matin du crime, de parfaite humeur. J’ai peu dormi, cependant. Habituellement, je bougonne en l’honneur du manque de sommeil. Or, bien qu’il soit près de onze heures, je cuis des pancakes en sifflotant. C’est un inédit à souligner et qui n’échappe pas à la perspicacité de Raelyn : je suis déjà démasqué. « Absolument pas.» me suis-je défendu feignant la vexation sans grand succès. Si mon sourire est discret, il est perceptible, voire indécrochable. « N’essaie pas de faire croire que je prépare le petit dej seulement par intérêt. C’est un mensonge. C’est moi qui cuisine.» Quand nous ne commandons pas, ce qui est plus fréquent que moi enfilant un tablier. En outre, il y aurait du vrai si elle risquait à acquiescer, sauf que je nierais avec force et sans fléchir jusqu’à ce que nous nous offrions un baiser. Il a, pour moi, la saveur des beaux jours. « Tu as bien dormi ? » me suis-je enquis en la suivant du regard. « Parce que, si j’ai vraiment prévu quelque chose, il faudrait que tu sois en forme.» Je ne noie pas le poisson dans son bocal cette fois. Je serais de toute façon trahi par l’espièglerie qui luit dans le fond de mes yeux bleus.

Cette malice, elle n'anime plus en moi que le désir de brouiller les pistes. Dès lors, j’envoie valser le suspens. « Et, ça peut se faire complètement nus. Peut-être pas tout, mais une grande partie. » Raelyn, pinceau et rouleau entre les mains, le corps habillé d’éclaboussures de couleur… l’image est exquise et j’en ris de bon coeur. « Et, c’est vendu d’ailleurs. Tu as envie de savoir ? » Penché vers elle, je cueille à ses lèvres le gras sucré du pancake qu’elle grignote et j’y dépose l’amertume d’un café noir. J’en profite avec délice avant de lui souffler un impératif, une condition à respecter pour que soit sustentée sa curiosité. J’ai murmuré : « Il suffit de fermer les yeux et de compter jusqu’à dix. ». Si tôt fait, j’ai tiré de dessous l’îlot central tout le matériel utile, l’ai posé sur le plan de travail et, fier de moi, je l’ai invité d’ouvrir les yeux. « C’est du primer. Je me suis dit qu’on choisirait les couleurs ensemble. Tout ça, là, ça nous prendra au moins deux ou trois jours, mais j’ai eu peur que tu t’ennuies, alors il y aussi un meuble à monter.» Il est stocké au garage : il veille sur notre bolide. « Deux lits à déménager. » L’ancien, porteur de souvenirs mitigés et le nouveau qui ne témoignera que de nos acoquinements à venir. « Et, clou du spectacle, un baignoire qu’on devrait nous livrer d’ici une dizaine de jours.» ai-je conclu en glissant mon téléphone dans sa direction. « CETTE baignoire. Elle te va ?» Malgré sa démesure et son angle ? Malgré qu’il nous faudra sacrifier la douche de la salle de bain principale ?


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Raelyn Blackwell
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STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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Message(#)(Amelyn #49) ► A million days EmptyDim 9 Mai - 12:05


A million days
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #49) ► A million days 873483867

La dernière fois, je n’ai pas remarqué qu’Amos se sentait à l’étroit et profondément mal à l’aise entre les murs du loft et, depuis qu’il est rentré, je n’ai pas l’intention de pécher à nouveau par inattention. Attentive, je le suis toujours à lui mais j’avais pris pour acquis que cet endroit, il s’y sentirait chez lui puisque je m’y trouve. J’avais pris pour acquis que puisque l’endroit avait été choisi pour être le refuge de notre passion, la transition se ferait sans mal mais j’avais oublié qu’il vit sur un bateau depuis des mois et que, si la ferme dans laquelle il a grandi est bien plus grande que notre loft à Logan City, elle offrait des pâturages à perte de vue. Est-ce qu’il veut dire, lorsqu’il affirme que l’endroit est trop grand mais qu’il s’y sent enfermé ? Sur le catamaran, l’espace est restreint mais l’océan est à nous et je ne crois pas qu’il se soit jamais senti bien au studio. Ce loft, je le rêve toujours comme notre nid à tous les deux et, après son retour, j’ai donc entrepris de le lui montrer. J’ai rivalisé d’inventivité pour l’aguicher, le tenter et lui faire découvrir chaque pièce à notre façon. Je lui ai montré que le dressing est immense mais que le tapis en fourrure blanche était particulièrement confortable et que l’avantage de posséder un salon, une étude et une pièce à vivre réside dans le nombre de canapés pouvant offrir une terre d'accueil à nos ébats. Et depuis une semaine, je le sens plus à l’aise et mon coeur est plus tranquille. Il chante depuis qu’il devine que mon amant ne pense plus à fuir notre résidence, et j’endors chaque soir - ou chaque matin en fonction du temps que nous passons au casino - un peu plus sereine et dans ses bras.

En temps normal, je n’aime pas être réveillée par autre chose que son souffle dans mon cou ou sa peau frôlant la mienne et je préfère encore l’être par ses caresses audacieuses. Mais l’avantage de la chambre qui surplombe le loft et ouverte sur les pièces à vivre, c’est que l’odeur de café et de sucre qui me chatouille les narines ce matin est un substitut acceptable et, lorsque je le retrouve aux fourneaux, je corrige le tir en l’embrassant et en gardant un instant son front contre le mien avant de me hisser sur un tabouret. J’ai peu dormi et si je l’avais trouvé contre moi en ouvrant les yeux, je les aurais certainement refermés aussitôt mais j’ai bien l’intention de faire honneur à l’application qu’il met à cuisiner. « Absolument pas. » Mes doigts découpant un pancake que j’ai volé dans l’assiette, je lève un sourcil et j’esquisse un sourire sans le quitter des yeux : je n’y crois pas une seule seconde. « N’essaie pas de faire croire que je prépare le petit dej seulement par intérêt. C’est un mensonge. C’est moi qui cuisine. » « C’est toi qui l’a dit, pas moi. Moi, je dis simplement ça parce que je te connais. » Et qu’il a l’air bien trop guilleret et joueur à la fois pour ne pas cacher quelque chose.

« Tu as bien dormi ? Parce que, si j’ai vraiment prévu quelque chose, il faudrait que tu sois en forme. » « Hummm, pas assez, mais ça peut se négocier si j’ai le temps d’avaler deux cafés. » Je suis toutefois assez reposée pour engager une joute verbale, et son allégresse est contagieusue. « Et, ça peut se faire complètement nus. Peut-être pas tout, mais une grande partie. » J’ai des idées d’activités qui se font complètements nus et pour lesquels il faudrait que je sois en forme, des activités qui me plaisent quelles que soient les circonstances mais mon petit doigt me dit que ce n’est pas de ça qu’il est question. « Je pense bien à quelque chose qui remplit les deux conditions, mais t’aurais pas quitté le lit et tu m’aurais pas abandonnée si c’était ça. » Pourtant la surprise aurait été bonne, sans en être complètement une, de surprise. « Et, c’est vendu d’ailleurs. Tu as envie de savoir ? » « Je sais pas, j’ai envie de savoir ? » Nos lèvres se retrouvent et, espiègle, j’attrape sa nuque et j’y dépose le plat de ma main, pour le garder contre moi. Je le dévore des yeux et si le laisse finalement filer, c’est sans son café et non sans m’avoir embrassée à nouveau.

« Il suffit de fermer les yeux et de compter jusqu’à dix » Mutine, je place une main sur mes yeux et, alors qu’il s’agite, j’écarte mes doigts à de nombreuses reprises. Bien sûr, je récolte à chaque fois une réprimande qui nous amuse tous les deux puisqu’il est évident qu’il m’aime joueuse plutôt que lorsque je me tiens à carreau. Alors qu’il s’agite et se retourne une énième fois pour vérifier que je ne triche pas, je me trahis en relevant qu’il m’observe. « Tu ne me fais absolument pas confiance ! » Ce que j’ignorerais si je n’étais pas en train de tenter d’apercevoir les objets qu’il dépose sur le plan de travail entre mes doigts. Au terme de nos jeux, j’ouvre les yeux et je j’enroule à nouveau mes doigts pour observer les différents ustensiles devant moi. Force est de constater que superviser les travaux de l’Octopus n’ont pas fait de moi une spécialiste et je relève un regard interrogateur dans sa direction. « C’est du primer. Je me suis dit qu’on choisirait les couleurs ensemble. Tout ça, là, ça nous prendra au moins deux ou trois jours, mais j’ai eu peur que tu t’ennuies, alors il y aussi un meuble à monter. Deux lits à déménager. » Mes doigts attrapent le manche d’un rouleau de peinture que j’observe sous toutes ses coutures. « C’est ça que je suis supposée faire presque nue ? » S’il m’ignore, c’est pour pianoter sur son téléphone qu’il dépose finalement devant moi. « Et, clou du spectacle, une baignoire qu’on devrait nous livrer d’ici une dizaine de jours. Cette baignoire. Elle te va ? » Je fais défiler les photos avec un sourire au coin des lèvres. Il n’a pas fait que s’habituer au loft : il s’y est projeté et je me sens soulagée et heureuse et, au-delà de ça, je suis touchée par son enthousiasme. « Elle est parfaite. » Elle est assez grande pour que nous puissions nous y allonger tous les deux et si l’envie d’une douche me prend, il restera toujours la seconde salle de bain. « Je suppose qu’on peut pas la faire apparaître en claquant des doigts ? Dommage, j’en aurais bien profité tout de suite. » Je lui adresse un sourire aguicheur avant de me reconcentrer sur l’ustensile que j’ai entre mes doigts. « On m’a toujours dit que la peinture c’était bien plus amusant à regarder qu’à faire. Je n’ai pas le droit de m’asseoir dans un coin et de profiter du spectacle ? » Lui, torse nu, en train de repeindre notre intérieur. Voilà une perspective qui m’enchante pourtant. « Parce que c’est un spectacle que j’apprécie vraiment. » Que de l'observer sous toutes ses coutures. Je ne négocie pas vraiment : je suis plus semblable à un enfant qui n’a pas assez dormi et qui pense encore pouvoir s’épargner le moindre effort de bon matin mais, une fois lancée, je mettrai la main à la patte, non sans me plaindre, mais uniquement pour alimenter nos jeux.






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Message(#)(Amelyn #49) ► A million days EmptyDim 9 Mai - 22:36





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Je n’ai pas quitté la chambre en catimini et sans profiter de l’indispensable peau à peau pour débuter ma journée pour me contenter de préparer un petit déjeuner. Je nous ai surtout mâché le travail en bâchant les sols, les meubles et en appliquant avec soin du papier-cache autour des fenêtres, des plinthes et des tours de porte La pièce à vivre est grande. L’exercice m’a réclamé près de deux heures et vu que j’en ai accumulé peu au cours de cette nuit, le sommeil m’aurait gagné si je ne m’étais pas occupé derrière les fourneaux. L’enthousiasme du travail à venir jumelé à la satisfaction de l’accompli, je suis animé par une énergie si positive que je sifflote quand je ne souris pas à ma solitude. Elle n’a pas duré : une Raelyn chiffonnée m’a honoré de sa compagnie le premier pancake à peine cuit. Je parierais qu’elle a été attirée par le parfum sucré de la tête dorant sur la poêle après s’être interloquée de mon absence. Je suis homme pétri d’habitudes. Ne pas l’enlacer les yeux à peine ouverts est rare et, quelquefois, d’aussi mauvais augure que le vol d’un corbeau. Pas ce matin. Ma grimace s’agrandit dès lors qu’elle apparaît derrière le plan de travail et qu’elle me salue d’un baiser. Je le lui ai rendu sans retenue et, son front contre le mien, mon sourire s’est élargi tandis que je flatte le bout de son nez. Sans le grésillement émanant de la crêpière, j’aurais perdu la notion du temps. Au lieu de ça, je fais mine de m’offusquer par ses insinuations. Je ne la quitte pas des yeux en protestant. J’aime sa façon de se mouvoir, toujours féline et féminine. Ce faisant, elle titille tous mes sens et, quoique sur l’heure je suis concentré sur mon projet - j’ai hâte de découvrir quelle sera sa réaction -, je couperais bien la taque de cuisson sans envisager me servir un autre café puisqu’elle m’a piqué ma tasse. L’inverse arrivant régulièrement, c’est de bonne guerre finalement. « Ce qui veut dire que tu le penses… Il est vraiment temps que j’arrête...» ai-je soupiré, au bord d’une vexation imaginaire. Ces quelques mots n’ont pas le pouvoir de me fâcher et, a priori, je suis trop exalté à nous imaginer, nus ou non, à nos travaux de peinture pour me froisser. Je suis par ailleurs réclamé par l’appel du jeu si bien que je coupe court à tout suspens. Je lui cache en effet quelque chose et je ne feins plus. J’érige les fondations de mon projet pierre après pierre. D’abord, vérifier qu’elle est en forme ou m’arranger pour qu’elle le soit. « Tu pourras en boire autant que tu veux tout au long de la journée..» Pour sûr, nous en aurons besoin. Ensuite, baliser les conditions dans lesquelles cette œuvre peut - doit, dès à présent - se dérouler. « Disons que ce que tu as en tête serait parfait en guise de réconfort.» C’est d’usage après l’effort et, quand certains mangeraient un carré de chocolat, Rae et moi préférons nous dévorer, lasse que nos lèvres se grignotent par réflexe, par envie ou par besoin. C’est toujours compliqué de me contenter d’un seul bonbon tant ses lèvres sont délicieuses. Aujourd’hui, le désir est supplanté par notre curiosité : elle, pour ma manigance et moi, de sa réaction.

Lui demander de fermer est une figure rhétorique d’exagération : je suggère beaucoup pour bien peu de chose. J’aurais usé d’un même stratagème pour lui remettre un cadeau enrobé d’un papier coloré. Je n’ai pourtant pas orné le matos d’un seul nœud et je regretterais presque ce manque d'ingéniosité provocatrice. Qu’à cela ne tienne, ma complice se charge de pimenter le plat de cette scène puisque le rideau de ses doigts n’a rien d’opaque. Elles les écartent dans l’espoir qu’une erreur de ma part laisse filtrer un indice. Sauf que moi aussi, je la connais, ma dulcinée, si bien que je me greffe des yeux dans le dos. « Tu triches !» ai-je lancé, utilisant mon corps comme un mur élevé si haut qu’il arrêtera la portée de son regard. « Et si tu triches, je ne te montrerai pas… Ta perte !!!» Autrement dit, elle arrosera sa hâte de “tout savoir” de l’eau troublée par la frustration. Je la surveille encore une seconde avant de me pencher sur mon matériel et, pivotant à peine la tête, je l’ai réprimandée de nouveau : « Toi non plus puisque tu le sais...» La voix est rieuse : elle ne me dépouille pas de ma patience. Au contraire, je suis séduis par la contagion de mon excitation. Raelyn a ramassé mon allégresse et il ne m’en faut pas davantage pour être séduit. J’aurais ajouté un “tadam” si j’étais amateur du cérémonial. Je préfère la dévisager, une pointe d’appréhension dans un coeur battant - aimera-t-elle l’idée du changement - et une énorme louche de confiance en moi. Elle est plus interloquée que “dérangée” par mon initiative et ça me va. Je ne me braque pas d’ailleurs : je lui confie le fruit de mes projections. « Oui ! C’est ça. Tu peux aussi porter un déshabillé pour le confort, mais tu risquerais de l’abîmer. Ce serait dommage.» l’ai-je taquinée en glissant une tasse dans la machine à café. A mon tour, j’ai piqué dans l’assiette de pancakes- ils sont tous prêts - et, prêt à l’entendre protester à l’image d’une gamine contrariée qui aurait mal dormi, je me suis accoudé sur le plan de travail, face à elle, mes pupilles découvrant avec plaisir qu’a minima, les choix de baignoire était le bon. « Dix jours, c’est pas grand chose. On devrait avoir le temps de finir ici comme ça.» C’est une utopie. En réalité, il nous faudra peut-être un petit coup de main pour respecter ce délai. Or, nous nous y refuserons. Ici, pas d’étranger. Quant au casino, nous ne pouvons pas l’abandonner. Alors, je la dupe un peu. « Mais quand elle sera installée, je te promets un bain tous les matins et tous les soirs.» Ce résultat-là, je peux le promettre. Il lui est acquis au nom de mes lubies, bien que mon haussement de sourcils suppose que j’ai à émettre des conditions. « ....» Je prends un air sérieux, presque trop grave étant donné que je ne négocie pas et, Raelyn, pas tout à fait. « C’est pas tout à fait faux, c’est pour ça que je me suis dit que je m’allongerais bien dans le divan pour te regarder faire, mais je l’ai trop bien protégé.» Qui plus est, je suis persuadé que nous jalonnerons la journée de jeux mesquins ou bon enfant. Mais, qu’en sait-elle, Raelyn ? Je l’ai rencontrée, elle n’avait touché un couteau que pour invoquer des menaces. Un pinceau ou un rouleau est un objet étrange et non utile. Dès lors, afin qu’il ne plane entre nous aucun doute, j’ajoute en ancrant mes yeux aux siens et en récupérant sa main dans la mienne que : « J'ai vraiment envie qu'on le fasse ensemble, Rae.» C'est important pour moi ! et, indirectement, pour nous. « Mange. Tu vas avoir besoin de force.» Et j'ai poussé une assiette pleine de fruits coupés et de gâteaux encore chauds dans sa direction.


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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
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PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #49) ► A million days EmptyLun 10 Mai - 10:46


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Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #49) ► A million days 873483867

Est-ce que je le pense, qu’il ne cuisine que lorsqu’il a besoin que je lui rende un service ou bien une idée derrière la tête ? Non, de nous deux, il est celui qui s’installe derrière les fourneaux le plus volontiers. Moi, je me contente de couper un ou deux légumes lorsqu’il semble avoir besoin d’aide, mais mes compétences en la matière s’arrêtent là. A partir de là, il serait hypocrite de prétendre qu’il m’utilise en me menant par le bout de l’estomac et, surtout, je n’ai rien prétendu de tel. C’est le sourire qui flotte sur son visage qui m’a alarmée. C’est qu’il ait déjà lancé tout un tas de préparation alors que nous ne nous sommes couchés il n’y a quelques heures seulement. Comme réponse, il reçoit un regard qui lui dit ”pas à moi”, et un vol éhonté de sa tasse de café. Il se confesse de toute façon, il admet de façon voilée qu’il a quelque chose en tête, quelque chose qui me permettra de boire des tasses entières de café tout au long de la journée et je suis perplexe. Evidemment, je me doute que cela a quelque chose à voir avec les rénovations dans l’appartement - ou plutôt sa mise à notre goût - mais je suis loin d’imaginer qu’il a décidé de m’embarquer dans une entreprise d’une telle envergure : il connaît mon appétence en terme d’activités manuelles. « Disons que ce que tu as en tête serait parfait en guise de réconfort. » Je laisse échapper un grognement, celui d’une enfant qui n’a pas assez dormi. « C’est dommage. Ce que j’avais en tête me plaisait bien. » Je plisse les lèvres et j’esquisse un sourire mutin. Dans les faits, je retrouverai ses bras bien assez tôt : nous sommes incapables de garder nos mains loin de la peau de l’autre bien longtemps. Si nos disputes sont intenses, c’est à l’image de la passion qui nous anime et à ce niveau là, nous n’avons jamais dépassé la phase de lune de miel pour entrer dans la routine. Elle n’existe pas entre nous, et je ne la crains même pas.

Pourquoi le ferais-je quand il rit aux éclats alors que je tente d’apercevoir ce qu’il prépare entre mes doigts ? Pourquoi aurais-je peur que notre flamme faiblisse quand il est évident que c’est impossible, que nos jeux nous ravissent toujours autant qu’aux premiers jours ? « Tu triches ! » « Absolument pas ! » Si, et de manière éhontée. Je ne tente même pas de m’en cacher puisque c’est presque mon oeil entier qui apparaît entre mes doigts. Son « Toi non plus puisque tu le sais... » n’est pas suffisant pour me faire cesser mes jeux adolescents et, lorsqu’il m’autorise à regarder, je découvre avec plus d’attention ce qu’il a préparé. Changer les peintures et l’ameublement de l’appartement, je n’y suis pas opposée. Au contraire, si le faire peut l’aider à appréhender les lieux et nous aider à en faire un chez nous je l’encourage volontiers. Par contre, je n’envisageais pas de me transformer en personnel de chantier. J’imaginais naïvement que ce genre de chose se faisait en un claquement de doigts ou, plutôt, je ne m’étais pas posé la question. Si je n’y suis pas réfractaire, je suis curieuse et surprise, et j’observe l’objet en le faisant tourner entre mes doigts. « Oui ! C’est ça. Tu peux aussi porter un déshabillé pour le confort, mais tu risquerais de l’abîmer. Ce serait dommage. » « Je pensais qu’on enfilait plus un bleu de travail ou de vieux vêtements pour faire ce genre de truc. » Je ne possède pas de vieux vêtements, évidemment. « Si je te connaissais pas, je dirais que tu es en train d’essayer de profiter de ma naïveté. » En me faisant avaler qu’il est coutumier de peindre nu. Et dans les faits, c’est plus parce que je le connais que je sais que c’est ce qu’il fait, mais de façon bien innocente et je n’ai rien contre. « Dix jours, c’est pas grand chose. On devrait avoir le temps de finir ici comme ça. » L’emploi du conditionnel m’interpelle et je le relève. « On va peindre pendant dix jours ? » Il me surestime s’il m’imagine capable d’y passer ne serait-ce que la moitié. S’il nous imagine capable de le faire tous les deux d’ailleurs, puisque je sais qu’il aurait vite fait de céder à mes appels de pied si je suggère une activité bien plus intéressante, qui se fait aussi en tenue d’Eve et d’Adam. « Mais quand elle sera installée, je te promets un bain tous les matins et tous les soirs. » « Hum… C’est un cadeau autant pour toi que pour moi ça. » Mon sourire s’étire encore un peu plus, et j’ajoute. « Et ce nouveau lit, il sera monté quand ? Assez tôt pour que tu m’y portes ce soir ? » Assez tôt pour que nous puissions l’étréner rapidement ?

« C’est pas tout à fait faux, c’est pour ça que je me suis dit que je m’allongerais bien dans le divan pour te regarder faire, mais je l’ai trop bien protégé. » « Je serais bien trop distraite. Le spectacle serait pas à la hauteur de tes attentes. » Ou plutôt, il les supplanterait. J’aurais vite fait de transformer la séance de peinture en jeu de séduction et nous cèderions bien vite à l’appel d’une étreinte licencieuse. « J'ai vraiment envie qu'on le fasse ensemble, Rae. » Il glisse sa main dans la mienne et le ton change. Il glisse sa main dans la mienne, capture mon regard, et je comprends qu’il n’est plus question de jouer : il n’en a pas juste envie, il en a besoin. Il a besoin de s’approprier l’appartement mais pas seulement, il a besoin de le faire avec moi et n’ai-je pas promis que je ferai tout pour l’aider à se sentir chez lui ici ? Même l’enfiler, ce fichu bleu de travail et me prêter au jeu ? Mes orteils et mes chevilles sont encore endolories d’avoir été perchée sur une paire de talons aiguilles bien trop hauts pendant des heures la veille et mon dos me fait mal : si je m’écoutais, j’aurais passé la moitié de la journée au lit avec lui. Mais n’est-ce pas plus important de confectionner notre nouveau nid ? Je n’ai même pas besoin de me poser la question à vrai dire, pas quand il me regarde comme ça, pas quand il me parle comme ça non plus. « Mange. Tu vas avoir besoin de force. » Sans le quitter des yeux et sans lâcher sa main, j’attrape ma fourchette de l’autre et je pique dans un fruit frais. « Bien sûr qu’on va le faire ensemble. » Je ne négociais pas vraiment, ou en tout cas pas encore. « Mais faudra pas te plaindre si ce soir je m’endors dès que tu m’auras posée dans le lit. » Puisque j’ai acté de mon côté, il m’y portera. « Et je vais commencer habillée. C’est trop facile sinon. » S’il veut que je m'effeuille, il faudra le mériter. C’est à son amour du défi que je m’adresse, puisqu’il serait bien trop ennuyeux de peindre comme un couple normal non ? « Par où on commence ? »






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Message(#)(Amelyn #49) ► A million days EmptyLun 17 Mai - 11:00





A MILLION DAYS
“Plaire” est un verbe si faible qu’il me tire une grimace équivoque. Elle suppose que je me laisserais bien aller à succomber à son idée frivole. Elle affirme qu’elles ont autant effleuré mon esprit que le sien, et ce, du lever jusqu’à ce qu’elle apparaisse en cuisine. Elle dégage également de ce soupçon de frustration que m’impose mon déploiement de raison. Ce serait si facile de reporter mes projets de quelques heures pour que nos corps s’épousent. N’y tiendrais-je pas à la faveur de notre avenir qu’un appel du pied supplémentaire nous conduirait à la case départ. Sa moue boudeuse de capricieuse y suffirait amplement d’ailleurs. Sauf que mon bien-être dans cet appartement dépend des quelques transformations motivées par mon désir de préserver notre sérénité. Notre couple est le cœur même de ma démarche et je m’y accroche à ces besoins moins triviaux. Je les empoigne sous couvert de ces jeux d’adolescents qui, plus tard, ouvrira mon appétit d’elle mais qui, sur l’heure, nous amuse. Ils démontrent que notre complicité ne s’étend pas seulement sous la couette, un divan ou tout autre support capable d’accueillir nos ébats. Elle se répand dans chaque moment regorgeant de simplicité et dont nous parsemons notre quotidien. C’est elle qui fait la part belle à la redoutée routine. C’est elle qui me transfigure jour après jour depuis plus d’un an. Je ne m’offusque donc pas qu’elle ne ferme pas les yeux, qu’elle triche sans scrupule, sans même chercher à me duper. Je pointe du doigt sa “malhonnêteté” assumée pour en rire avec elle : rien de plus. J’accuse, elle ment, je détrompe, elle se défend et, enfin, je lève le mystère de mes manigances. C’est si léger que des ailes m’en pousseraient dans le dos tandis que je révèle le matériel jusqu’ici caché dans la cuisine. Il y était en sécurité : elle n’y traîne que rarement. J’expose sous ses yeux écarquillés des ustensiles qu’elle n’a probablement jamais tenu entre ses doigts délicats auparavant et, dans mon cœur se mélangent une pointe d'anxiété et une louche d’amusement face à son expression. Elle me rappelle celle des enfants tirés trop tôt de leur lit ou que l’on aurait arraché à leur rêverie afin qu’ils rangent leur chambre. Quant à moi, je négocie moins au profit de mon entreprise qu’au bénéfice de ce qu’elle portera sur le dos pour l’embrasser avec moi. Je l’ai toujours préférée nue plutôt qu’habillée, Raelyn. Le cas précité ne m’intéresse que s’il m’est possible de l’effeuiller par plaisir. « C’est vrai, mais tu n’as rien que tu veuilles abîmes.» Son dressing n’abrite pas de vieilles frusques salissables à l’envi d’éclaboussures indélébiles d’un primaire blanc. « Et sur la peau, la couleur part plus facilement que sur un vêtement en plus : c’est pour toi que je disais ça, pas pour moi.» ai-je argumenté, haussant les épaules. « Tu vois, encore une fois, tu juges très mal mes intentions.» Les traits parés d’innocence, j’ai sorti de ma boîte à malice - le large tiroir à casseroles - un paquet qui, cette fois, est déguisé en cadeau. Je l’ai affublé de ce costume un peu grossier pour la blague puisqu’une salopette de travail bleu pétrole n’est pas un présent destiné à renverser d’émotions. Elle prête davantage aux éclats de rire conquis par la provocation. La défiance brille dans mon regard hypnotisé par sa beauté. Les rayons du soleil filtrant par la couple au plafond entoure ma dulcinée d’une telle lumière qu’un croyant jurerait avoir rencontré la vierge en personne. Moi, je la trouve juste belle à en mourir et délicieuse à bougonner sans impact d’être mal réveillée et contrariée gentiment par le bouleversement de nos us et coutumes. « Tu n’ouvres pas ? Tu as peur ? » Equipée d’une tenue adéquate, reculer n’est plus permis : je la prive de toutes excuses de s’allonger dans le divan en mangeant du raisin et en s’éventant. Ceci étant, ce bout de femme ne s’ffraie pas de grand-chose. Me perdre trône en tête de liste. Pots de peinture, pinceaux et rouleaux n’y apparaissent pas. Dès lors, elle l’ouvre sans cérémonial ma pochette dénuée de surprise. Elle a déjà deviné et mes pupilles pétillent d’espièglerie. « Il est à la bonne taille cette fois.» Je n’ai pas eu à en acheter deux exemplaires pour être certain de ne commettre aucun impair. « Et il y a même des poches sur le côté des cuisses, comme les pros.» Or, elle ne l’est pas et je pouffe. Je ris à gorge déployée en récupérant ma tasse de café dans la machine. Je ris encore en déroulant à l’oral le planning des rénovations. Je ris une dernière fois avant d’emprunter à mes besoin un peu de leur gravité. Ces rénovations, je ressens la nécessité impérieuse de les opérer à deux. Bien sûr, changer la baignoire et promettre de l'étrenner aussi souvent que possible n’est pas une contrepartie dont elle jouira seule. Évidemment que le loft serait évalué parfait pour quiconque y serait invité, ce qui n’est pas près d’arriver. Je suis d’accord qu’une dizaine de jours de travaux, c’est long et fastidieux. J’ai d’ailleurs acquiescer du bout des lèvres d’être conscient d’avoir légèrement modifié la réalité. Mais, sa main prise dans la mienne, je partage sans fard que je serais déçu si elle se contentait d’observer sans pétrir la pâte avec moi puisque de sa légèreté dépend mon gâteau, celui du bien-être.

Soucieux de ne pas lui forcer la main, j’ai poussé son assiette dans sa dirction et j’ai avalé tout rond un morceau de fruits, sans l’observer de sorte que le poids de mes désirs ne pèse trop lourd sur ses épaules. Patient, j’ai attendu une réaction qui, finalement, m’a happé de joie en moins de quelques secondes. Elle va le faire, Rae. Si pas par par envie, a minima pour moi, pour nous, surtout, et mon sourire s’agrandit. De ses doigts - je ne m’étais pas encore résigné à leur rendre leur liberté - a pressé les miens et, d’instinct, j’ai songé à la remercier. Je me suis figuré lui exprimer ma gratitude avant de me souvenir qu’elle n’était pas nécessaire. N’avons-nous pas acté, lors de notre dernière dispute, que la gratuité était le leitmotiv de notre couple ? Qu’elle s’est associée à la connivence et la confiance ? Je ne lui en ai pas fait le serment directement, mais j’ai compris tout seule, comme un grand, alors que nos progrès en matière de communication fluidifiait la communication, que la gratitude n’a pas à exister entre nous. Qu’au contraire, elle est le poison distillé par ce qu’à aucun moment, je n’ai travaillé à me pardonner moi-même tout le mal que je lui ai causé. « Je ne m’en plaindrai pas. Mais ce sera encore dans l’ancien. D’abord les couleurs au salon, puis la chambre. Mais dans cette pièce-là, on ne changera pas les couleurs.» ai-je aussitôt rétorqué en petit-déjeunant de bon coeur. « Je te porterai même jusque sous la douche si tu veux. » Je la laverais volontiers, qu’elle soit épuisée ou qu’elle exploite ma dévotion sans scrupule. Peu m’importe. « Et commence donc comme ça. J’ai hâte de te voir dans ta prochaine tenue préférée.» Cette fois, je conclus d’un clin d'œil, j’embrasse le dos de sa main et, d’un geste du menton, je désigne sa salopette. « Je me suis levé super tôt pour préparer la pièce un maximum. Tu as donc le choix : les plus grandes surfaces au rouleau ou le contour des portes, des fenêtres et des plinthes au pinceau. C’est comme tu préfères. On peut même changer en cours de route et je te montrerai… après avoir vérifié si tu es aussi pour peindre un mur que tu ne l’es derrière un volant. » l’ai-je taquinée en souvenir de Fraser Island. Depuis combien de temps n’y avons-nous pas mis les pieds ? J’ai l’impression que ça remonte à une éternité.


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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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(Amelyn #49) ► A million days 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34323 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS :
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #49) ► A million days EmptyMar 18 Mai - 10:45


A million days
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #49) ► A million days 873483867

« Tu vois, encore une fois, tu juges très mal mes intentions. » La lueur amusée et mutine au fond de ses yeux trouve écho dans les miens. « Oh je vois, tu ne veux pas que je me salisse. » J’esquisse un sourire aguicheur avant d’éclater de rire en secouant la tête. Même dans les moments où j’ai eu le plus peur pour nous, pour notre couple, je n’ai jamais craint de le laisser indifférent : il ne l’est pas à mes courbes, à mon sourire, à mes lèvres et je ne le suis à rien chez lui. Si j’ai craint de le perdre, je ne crains plus que la routine atténue notre attirance mutuelle : elle ne peut rien contre nous. Mutine, je tente d’attraper sa main mais elle m’échappe pour disparaître à nouveau sous le plan de travail et y déposer cette fois ci quelque chose d’emballé dans un papier cadeau. « Tu caches combien de trucs encore là dessous ? » A nouveau, un sourire étire mes lèvres et j’attrape le paquet pour l’observer. « Tu n’ouvres pas ? Tu as peur ? » Je relève mes yeux vers lui pour l’observer, une lueur de défi au fond de l'œil. « Je l’ouvre que si tu admets que c’est un cadeau. » Même s’il n’y a pas de nœud. Cette fois-ci, c’est emballé et si je doute que je ne trouverais pas un bijou au fond du sac mais quelque chose voué à nous faire sourire et rire, je n’en démords pas.

Je laisse finalement mes doigts défaire le paquet soigneusement, fronçant les sourcils lorsque je découvre le vêtement plié, dubitative, avant d’exploser de rire en le dépliant et lorsque je comprends de quoi il s’agit. « Il est à la bonne taille cette fois. » « Je suis sûre que c’est une taille unique. » Je brandis le bleu de travail pour finir de le déplier avant de le coller contre mes épaules en me redressant sur mes pieds pour jauger de la longueur et de l’aspect du vêtement dans son entièrement. Ai-je besoin de lui préciser que je n’ai jamais enfilé ce genre de chose ? « Et il y a même des poches sur le côté des cuisses, comme les pros. » « C’est un crime envers ma féminité de vouloir me faire enfiler ça. » Un nouveau rire s’échappe de ma gorge et je suis touchée par le geste : il témoigne de sa volonté que tout se passe bien. Il témoigne de sa volonté de nous amener à nouveau vers plus de légèreté et de nous aider à retrouver notre complicité, celle qui n’a jamais disparu mais qui était voilée, masquée par notre violente dispute.

« Je ne m’en plaindrai pas. Mais ce sera encore dans l’ancien. D’abord les couleurs au salon, puis la chambre. Mais dans cette pièce-là, on ne changera pas les couleurs. » « T’es sexy en chef de chantier. » Il a tout décidé et je ne m’en offusque pas : je me fiche bien des couleurs des murs de notre appartement et je me fiche du nombre de pièce qu’il désire repeindre, je ne veux qu’une chose : qu’il s’y sente chez lui, chez nous, et qu’il parvienne à chasser ce sentiment de ne pas parvenir à l’appréhender correctement. Je veux que le lieu soit notre sanctuaire, l’endroit qui nous permette de nous couper du monde et de n’être qu’Amos et Raelyn, sans tout le reste et nos nouvelles responsabilités. J’aspire à ce que l’endroit ne nous appartienne qu’à nous, au même titre que le bateau. « Je te porterai même jusque sous la douche si tu veux. » « Juste me porter ? Va falloir trouver une autre façon de me féliciter pour mon excellent travail. » Je doute d’être l’employée du mois pourtant lorsqu’il est question de peinture et de travail manuel. « Et commence donc comme ça. J’ai hâte de te voir dans ta prochaine tenue préférée. » « Si tu insistes... » Il n’aura pas besoin d’insister, c’est ce que mon sourire à peine dissimulé lui crie et puisqu’il semble me défier d’être attirante même là dedans, je ne peux que prendre le devoir à coeur. Sans pudeur et sous ses yeux, je me débarrasse de ma nuisette que je fais passer au-dessus de mes épaules avant d’ouvrir la fermeture éclair de la combinaison bleue pour l’enfiler. Je ne remonte la fermeture éclair qu’à peine au-dessus de ma poitrine, que le vêtement reste décolleté, avant de retrousser les manches et le bas du pantalon et de relever un sourire dans la direction de mon amant. « Ça ressemble à ce que tu imaginais ? » Un sourire amusé étire mes lèvres et finalement, rassasié mais pas de lui, jamais de lui, je l’attire à moi d’une main derrière sa nuque pour l’embrasser. « J’espère que tu en as pris un pour toi aussi. Que je ne sois pas la seule à ressembler à ça. » S’il a toujours affirmé que je serais séduisante même en portant un sac poubelle, c’est le moment où jamais de le vérifier : je doute d’avoir un jour porté quelque chose de moins sexy. « Je me suis levé super tôt pour préparer la pièce un maximum. Tu as donc le choix : les plus grandes surfaces au rouleau ou le contour des portes, des fenêtres et des plinthes au pinceau. C’est comme tu préfères. On peut même changer en cours de route et je te montrerai… après avoir vérifié si tu es aussi douée pour peindre un mur que tu ne l’es derrière un volant. » « QUelle tâche demande le moins de compétence en la matière ? » Après tout, il m’a vue couper un oignon : il sait que je n’excelle pas lorsqu’il s’agit de se salir les mains : en tout cas pas d’une façon si littérale. « Va pour le pinceau. Ça au moins je sais à quoi ça ressemble et comment je suis supposée m’en servir. » J’attrape l’ustensile entre les doigts, abandonnant définitivement mon petit déjeuner, de toute façon rassasiée ou barbouillée, je ne sais pas exactement. « J’espère au moins que si je travaille bien, j’aurais une pause à midi. » L’imaginer en chef de chantier sévère me plait, et j’esquisse une grimace peu convaincante avant de me mettre au travail une fois dans le séjour. « On m’a promis une démonstration. » Poing refermé sous le menton, faux sourire innocent, je l’observe en battant des cils. Je ne suis pas une élève sage et attentive, je ne le serai jamais : mais pour lui, j’ai déjà prouvé que j’étais capable de sortir de ma zone de confort.






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(Amelyn #49) ► A million days Empty
Message(#)(Amelyn #49) ► A million days EmptyMar 18 Mai - 23:29





A MILLION DAYS


A plusieurs reprises, j’ai hoché de la tête, jouant les bons princes si prévenants qu’il s’est en effet inquiété de l’état des fringues post-travaux. Fier, j’ai siroté mon café, mon regard facétieux planté dans les siens, luisant de toute sa malice. Altier, j’ai presque bombé le torse en déposant sous ses yeux ébahis le cadeau, parmi les précédents, le moins émouvant de tous, mais certainement le plus assumé. « Il y a un emballage, c’est un cadeau. Allez, ouvre.» ai-je même répliqué, trépignant d’impatience à l’idée d’être conquis par son rire contagieux puisque mon attention a pour seul but de chatouiller son sens de l’humour.  J’ai attendu que sa perplexité cède sa place à l’hilarité quand elle m’a enfin attrapé au vol. J’ai peiné à articuler un : « Non, j’ai dû retourner tout le rayon pour trouver le seul exemplaire, le dernier, l’unique…C’est une pièce rare. » Accoudé au plan de travail et la tête posée sur mon poing, j’ai observé le spectacle de cette beauté qui mêle circonspection et amusement. Tandis qu’elle compare mon présent au sacrifice de sa féminité, j’ai fait mine d’être d’accord, ajoutant par ailleurs un : « Disons que mes idées sont plus catholiques que tout à l’heure. » qui a le goût de la provocation. Un sac en toile de jute pour lui servir de robe émoustillerait mes sens. Quel mal y a-t-il donc à plaisanter quand, de mon côté, je prends le compliment ? Quel danger à renchérir d’un « Il y en a au moins un de nous deux qui l’est comme ça.» dès lors que je sais que la salopette n’enlèvera rien à son élégance. Elle ne ternira pas non plus son éclat. Je soupçonne, qu’au contraire, je la trouverai aussi attrayante que dans ses tenues qui épousent au plus près les courbes de ses hanches ou l’harmonie de sa silhouette. Aucune appréhension à me montrer taquin ou assez coquin pour souligner que c’est elle qui s’est annoncée au nom de la fatalité, comme bien trop épuisée pour rejoindre son lit dans mes bras. Pas de vexation entre nous. Juste ces sempiternelles réponses de bergère pour le berger houspillant sa brebis préférée. Celles-là aussi, je l’attends en grignotant mes pancakes distraitement et, sans surprise, je ne suis pas déçu. Je n’ai pas besoin d’un cérémonial particulier quand elle se déshabille sous mes yeux toujours avides. Elle n’a pas parer son geste de sensualité qu’elle ne souffre avec moi d’aucune pudeur à démasquer sa ronde poitrine sans rougir faire ronronner le moteur de mon désir comme un chant que l’on caresse. Je la dévore alors d’un regard de conquistador. « Vraiment ? C’est comme ça que tu le vois ? » ai-je feint l’outrage et la révolte faute à ce geste dévoué à me rendre fou puisqu’il fonctionne évidemment : je m’en mords la lèvre. « C’est parfait. Bien mieux que sans d’ailleurs. » C’est à mon tour de tricher sans chercher à masquer cette fadaise. Je me détourne de mon assiette maintenant qu’elle approche pour encercler ma nuque, me tirer vers elle et m’embrasser. Ce baiser, il est bien trop appuyé pour que subsiste toute raison. Sans la perspective qu’au plus tôt nous commencerons, au plus vite je flatterai son corps des gestes de la passion. « Ouais. Peut-être bien que je me suis moqué du cliché et que j’en ai pris un qui y ressemble sensiblement. Je n’en sais rien.» lui ai-je rétorqué, mes lèvres caressant les siennes que perdure cet instant de douceur quand, bientôt, nous serons occupés par les couleurs. « Je dirais que ce sont les plinthes et les contours.» C’est également le moins fatigant. « Mais pas forcément le plus amusant.» Cette fois, je me recule, enfin. Je débarrasse nos assiettes, je termine mon café. « Et puis, j’ai caché les plinthes, tu peux y aller aussi grossièrement que quand tu coupes une tomate.» ai-je conclu d’un clin d’oeil avant de préciser que : « Elle dépendra moins de ton efficacité que de la mienne à rester concentrer, si tu vois ce que je veux dire.» Malgré le ton de maraux, c’est d’un sérieux qui n’échappe pas à ma complice. J’aurais juré de son soudain regain de motivation à présent que la mâche est distribuée.

Ce n’était pas gagné, pourtant. Mon cœur a raté un battement lorsque nous avons quitté la cuisine pour le séjour tant la pièce est méconnaissable. Tous les meubles ont été déplacés et cachés. Il n’est plus un espace confortable, si ce n’est le sol, où nous pourrions nous poser le temps d’une pause, quelle qu’elle soit. Sauf qu’elle ne s’en effraie pas, Raelyn. Elle semble prête à se retrousser les manches de sa salopette et je suis gonflé de reconnaissance qu’elle joue encore avec moi. « C’est vrai ! Je ne suis pas seulement un chef de chantier sexy. Je suis aussi un vrai pédagogue.» J’ai tendu ma main dans sa direction pour la conduire vers le premier mur - le plus grand - qui ouvrira la marche du marathon de ces rénovations. J’ai également ouvert le pot, mélangé la peinture d’un bout de bois et, lui tendant le pinceau, j’ai vérifié qu’elle était prête avant de me lancer dans des explications sommaires : la tâche n’ayant rien d’ardue.

∞∞∞∞∞∞

Je n’aime pas le jour de mon anniversaire : je ne l’ai jamais caché. S’il m’a toujours été difficile de comprendre en quoi fêter un pas de plus vers la mort ou la vieillesse, le décès de Sofia n’a pas réglé mon contentieux avec cette maudite date. Je ne l’ai par ailleurs jamais caché et, quoique j’aie déteste que Raelyn et moi soyons en froid l’année précédente, je n’ai pas nourri de déception qu’elle n’ait pas frappé à la porte du bateau avec un gâteau sous le bras. Sa présence constituait le plus beau des cadeaux. Je m’en suis ravi jusqu’à ce que nous nous échappions sur Fraser Island, terre d’une réconciliation qui, depuis, est une île symbolique pour nous deux. Mais, aujourd’hui, en sera-t-il autrement ? A-t-elle prévu une quelconque surprise parce que j’ai sorti le grand jeu - avec l’aide d’Ariane - le week-end où elle a soufflé une bougie de plus  ? Va-t-elle s’imaginer qu’il convient de me rendre la pareille ? Je l’ignore autant que ce que j’attends de ma dulcinée pour cette occasion qui m’a rendu bougon une bonne partie de la matinée. J’ai coupé mon téléphone pour ne lire aucun des messages de mes proches et, en conséquence, ne pas avoir à copier/coller les mêmes remerciements pour tous. J’ai acté que je ne mettrais pas les pieds au casino. J’ai prétexté qu’il n’y avait rien à faire sur place que je ne pourrais traiter depuis cette pièce du loft qui, jusque-là inutile, est devenue une sorte de bureau. Elle offre, d’après moi, la vue la plus intéressante sur l’extérieur. Outre la chambre et le séjour que nous avons redécoré ensemble, je m’y sens assez en sécurité pour affronter qu’un être manquant à ma vie ne m’appellera pas pour me souffler un “joyeux anniversaire, papa.” De son côté, Raelyn n’a ni insisté en arguant que je l’abandonnais lâchement ni réagi à mes grognements autrement que par un sourire diverti. Elle me connaît. Elle sait que j’apprivoiserai mes regrets et ma peine durant quelques heures qui seront supplantées par plus d’entrain dès lors que nous nous poserons, à moitié nu dans le divan, à manger de la pizza fraîchement commandée, la télé allumée, mais sur mute, comme toile de fond parce que nous préférons rire ensemble ou refaire le monde plutôt que de nous intéresser à celui qui nous entoure. Elle a deviné, à la façon dont j’ai encerclé sa taille de mes bras et à la manière dont j’ai respiré son parfum que je fuis la société gravitant autour du casino - il est un succès - pour ne pas remercier les quelques élus qui me vexerait sans le réaliser d’avoir eu la délicatesse de saluer mes quarante-quatre ans. Bon sang ! Bientôt, j’aurai un demi-siècle et je flippe. Je flippe au point d’arrêter Raelyn dans le couloir, juste avant qu’elle ne m’échappe pour endosser nos responsabilités seule, d’une question bien plus grave qu’il n’y paraît : « Est-ce que je suis déjà en train de devenir un vieux con ? D’après moi, celui-là ne va pas sans l’âge ou, pour le moins, pas toujours.   « Tu me le dirais, pas vrai ? Promets moi ? » Dieu que je déteste ce jour de mai.


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Raelyn Blackwell
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #49) ► A million days EmptyMer 19 Mai - 10:55


A million days
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #49) ► A million days 873483867

C’est un cadeau et c’est le premier qu’il me fait de façon si assumée. Bien sûr, il s’agit plus d’une blague destinée à nous faire sourire et, plus tard, à faire monter la température entre nous, mais il n’a pas changé de sujet ou nié qu’il avait couru les boutiques - de bricolage certes - pour moi. Je pare mon visage de mon plus bel air outré lorsqu’il prétend que, de nous deux, il sera le seul à rester séduisant alors que nous entamerons les travaux du loft, mais c’est innocent. Il joue et je saute à pieds joints, puisque je n’ai plus besoin d’être convaincue qu’il me suffit d’un rien pour l’allumer. Je m’y emploie d’ailleurs en guise de vengeance en le prenant au mot et en me déshabillant sur place pour enfiler le bleu de travail. Si je le fais sans cérémonial - j’aurais pu bouger mon bassin de façon exagérée et prétendre m’emmêler dans ma nuisette pour qu’il soit obligé de me venir en aide et, par la même occasion, de frôler ma peau de ses doigts - c’est parce que je sais que le simple fait de me voir dans mon plus simple appareil suffit à ce qu’il me dévore du regard et je ne me trompe pas : c’est ce qu’il fait. « Vraiment ? C’est comme ça que tu le vois ? » Innocemment et alors que j’enfile une première jambe du vêtement de chantier, je relève mes yeux dans sa direction et je hausse les épaules. « Je vois absolument pas de quoi tu parles. » Pourtant, je veille à ce qu’il ne perde pas la moindre miette lorsque je remonte la fermeture éclair de la combinaison juste ce qu’il faut pour être décente, comme j’ai veillé à ce qu’il ne perde aucun miette de mon effeuillage. « C’est parfait. Bien mieux que sans d’ailleurs. » A nouveau, il joue et j’entre dans la danse en prétendant me vexer. Je l’attire contre moi, un sourire pincé sur les lèvres, avant de céder à l’appel des siennes. Je m'enivre de la certitude que, si je le souhaitais, je pourrais tuer dans l'œuf ce projet de rénovation des différentes pièces du loft au profit d’une activité bien plus horizontale. Il suffirait d’une caresse plus audacieuse, d’un air mutin un peu plus surjoué pour nous entraîner tous les deux sur une pente dangereuse mais j’ai écouté et pris note : c’est important pour lui que nous partagions cette activité ensemble. A partir de là, je ne peux pas me jouer de notre désir pour échapper à ce qui m’a tout l’air d’une corvée. Je suis prête à me remonter les manches et sortir de ma zone de confort, j’y suis prête pour lui. « Parfait. Tu ne me verras plus que comme ça alors. J’espère que c’est confortable pour dormir. » Je ne sépare pas nos corps toute suite pour autant, je ne me suis pas réveillée dans ses bras et je compte bien corriger l’offense. « Ouais. Peut-être bien que je me suis moqué du cliché et que j’en ai pris un qui y ressemble sensiblement. Je n’en sais rien. » Ses lèvres continuent de frôler les miennes et j’esquisse un sourire. Je n’aurais qu’à tendre ma bouche vers la sienne pour un nouveau baiser, mais je ne suis pas certaine que j’aurais assez de volonté pour y mettre fin cette fois. « Tu ferais mieux de l’enfiler alors. » Si je me recule, si mon corps divorce du sien, c’est pour finir mon café d’un trait et ainsi garder la tête froide. J’en aurais besoin pour m’adonner à une activité manuelle, puisque ces dernières ne font pas partie de mon scope de compétences. « Je dirais que ce sont les plinthes et les contours. Mais pas forcément le plus amusant. Et puis, j’ai caché les plinthes, tu peux y aller aussi grossièrement que quand tu coupes une tomate. » « Qui te dis que je ne fais pas semblant depuis tout ce temps, pour que ce soit toi qui cuisine ? » Le fait d’avoir trouvé tous mes placards vides lors de ses premières visites à mon ancien loft est certainement déjà un bon indicateur. Je ne laisse planer le doute que par amour du jeu. « Elle dépendra moins de ton efficacité que de la mienne à rester concentrer, si tu vois ce que je veux dire. » « On est condamnés dans ce cas. » Allons nous nous décourager au bout d’une ou deux demie journée pour téléphoner au propriétaire afin de lui demander le contact d’un artisan de confiance ? Peut-être, certainement même mais, alors que je lui emboîte le pas jusqu’à la pièce recouverte de plastique pour nous éviter de tout salir - quand a-t-il trouvé le temps de faire tout ça ? - je me fais la réflexion que la journée s’annonce magnifique de complicité. La nôtre, évidemment, puisque je ne résisterais pas à l’envie de tomber en enfance et d’étaler de la peinture sur mon amant plutôt que sur les murs de notre nid.


❈❈❈❈


S’il y a une chose peu compliquée à comprendre concernant Amos, c’est que l’âge est un sujet sensible chez lui. J’ai plaisanté une fois au début de notre histoire, faisant la réflexion que la date amorçait la partie de l’année pendant laquelle il a pile dix ans de plus que moi, et j’ai compris qu’il n’avait aucune envie de rire du sujet. C’était parfaitement innocent venant de moi pourtant puisque je me fiche de notre décennie d’écart j’ai toujours été attirée par des hommes plus âgés que moi et aujourd’hui, je ne le suis plus que par lui. Alors, sans faire de son anniversaire un cérémonial qu’il détesterait, je me suis demandé comment alléger l’atmosphère et lui permettre d’oublier qu’il passe la barre des quarante quatre ans. Je me suis même promis de ne pas le lui rappeler quitte à prétendre souffrir d’une amnésie brutale. Je souhaite simplement qu’il passe une bonne journée et au vue de la façon dont il s’est retranché dans la pièce qu’il a investie comme bureau pendant une bonne partie de la mâtiné, je vais avoir du boulot. Pour ne pas le bousculer, je me suis préparée à partir en direction du casino en prenant pour acquis qu’il resterait au loft : je préfère le temps que j’y passe à ses côtés, mais je n’ai pas besoin de lui pour faire tourner la boutique et il est hors de question de prétendre le contraire au risque de lui faire violence. En passant devant la porte du bureau, j’ai hésité à frapper doucement avant de partir mais il m’a coupé l’herbe sous le pied en me rejoignant et en encerclant ma taille. « Est-ce que je suis déjà en train de devenir un vieux con ? » « Non. Tu me préviendrais avant non ? Que j’ai le temps de m’y préparer. » J’esquisse un sourire et, tendrement, j’enlace sa nuque. « Tu me le dirais, pas vrai ? Promets moi ? » « Non, je ferais mieux, je t’en empêcherais. » Doucement, je flatte ses lèvres de la caresse des miennes avant de laisser mes bras quitter sa nuque. « Je fais vite : juste le nécessaire et je te reviens. » C’est la promesse que je lui fais en m’arrachant de ses bras et en disparaissant.

Tenir ma promesse ne me demande aucun sacrifice. Je traite les sujets qui atterrissent entre mes bras avec une efficacité militaire pour retrouver la chaleur du loft et celle des bras d’Amos. La soirée est à peine entamée alors que je le rejoins et, avant de quitter le casino, je prends soin de préparer une surprise légère vouée à nous faire rire. J’attrape une bouteille de champagne au bar que je mettrai sur ma note, avant de remonter dans le bureau, de verrouiller la porte et d’entreprendre d’ôter mes vêtements pour me glisser nue sous mon trench crème. Encore une fois, j’entends nous faire rire et lui faire oublier qu’il déteste la date du jour, et je glisse ma robe ainsi que mes sous-vêtements à l’intérieur de mon sac à main en esquissant un sourire. Le trajet en voiture - j’ai pris un taxi - passe en un souffle et, bien vite, je gravit les marches du loft pour le retrouver à l’étage, dans l’étude qu’il n’a pas quittée, ma bouteille de champagne à la main. « Bonsoir vous. » La tête appuyée contre l’encadrement de la porte, je l’observe en esquissant un sourire espiègle. « Je nous ai pris une bouteille mais, avant ça, j’ai besoin de ton aide pour me débarrasser de mon manteau. » Même en étant une bonne actrice, j’ai du mal à dissimuler que la situation m’amuse diablement.







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Message(#)(Amelyn #49) ► A million days EmptyMer 19 Mai - 23:42





A MILLION DAYS

Menteuse !, ai-je songé, sans mot dire, la grimace sceptique aidant à traduire le fond de ma pensée. Quand il est question de s’adresser à mes pulsions, Raelyn musèle le hasard. Elle le bâillonne en ondulant lorsqu’elle s’effeuille avec, en tête, l’idée de me détourner d’une tâche à son profit, à celui de la volupté. Au moins, ce matin, est-elle plus raisonnable qu’à l’accoutumée. Je ne jurerais pas qu’elle tienne à mes rénovations. Ce serait proche de la naïveté et, par conséquent, prompt à décevoir. Je m’arrête plutôt sur ce qu’il est important à ses yeux de me faire plaisir, de certifier qu’elle a entendu mes besoins et qu’elle a à cœur de les respecter. Au fond, quoique je la mange des yeux, que je la désire au point que couleurs et pinceaux perdraient rapidement tout intérêt, je suis touché qu’elle se contente d’embraser une allumette sans bouter le feu aux poudres de la convoitise. Je joue le jeu moi aussi. Je la taquine sans penser un traître mot de mes allégations réductrices. Elle est belle dans tout, ma complice, mais elle ne l’est certainement pas davantage dans une salopette à sa taille, mais qui ne flatte nullement sa taille de guêpe et ses courbes de femme. Je désespèrerais si elle troquait ces nuisettes contre ce vêtement synonyme de labeur. Aucune chance que je le tolère. Essayerait-elle j’aurais tôt fait de la déshabiller, dussé-je oublier en chemin la délicatesse. Je découdrais les pans de tissu un par un si elle m’opposait une quelconque résistance et, afin qu’elle ne doute pas de ma détermination - et du caractère fripon de ma réplique - j’envisage déjà de lui en faire la démonstration, plus tard, lorsque j’aurai moi aussi enfiler ma tenue de combat. Ce faisant, je m’éclipse pour repaître au salon métamorphosé. Je n’ai pas dormi plus d’une heure durant cette nuit. Victime d’insomnie, j’ai précipité le chantier et, mu par l’enthousiasme, je ne ressens pas encore les effets du manque du sommeil. Je suis tout à ma joie et à nos plaisanteries. La dernière la supposait théâtreuse et, pour tout réponse, j’ai rétorqué que : « Personne ne peut simuler aussi longtemps...» J’aurais pu ajouter : du moins, je l’espère, si de notre complicité ne transpirait pas cette certitude. Dès lors, j’accepte que nous sommes condamnés à conduire lentement ce chantier à la faveur de nos habitudes. Au diable mes penchants rares de pédagogue. Le premier mur achevé, j’agite le rouleau dans sa direction, l’aspergeant de micro-goutellettes de couleur. « Oh ! Désolé. Je n’ai pas vu que tu étais là.» me suis-je platement - faussement - excusé. Le geste était volontaire, en témoigne la défiance de mon rictus. « A mon avis, c’est à cause de la salopette. Elle te rend insignifiante au milieu de tout ce décor.» Imbibant le coton de mon outil dans le bac à couleur, je ne suis en réalité concentré que sur la réaction de Raelyn. Je l’observe du coin de l’oeil, conscient que l’heure de la récréation a sonné puisque j’en ai marre, que nous avons abattu un peu moins du deux tiers du travail et que ça me semble interminable. La fatigue peut-être. Le besoin d’une pause et d’un café. L’envie de rattraper un temps irrémédiablement perdu puisque, ce matin, ce n’est pas la douceur de sa peau contre la mienne qui m’a tiré de mes songes.

∞∞∞∞∞∞

Près d’une quinzaine de jours plus tard, je ne me réveille plus systématiquement avant elle malgré que nous ne dormons pas sur le bateau. Qu’il soit rare importe peu finalement. C’est qui justifie que je le relève, le matin de mon anniversaire, alors que Raelyn, sensuelle et luxurieuse, m’arrache à mon désir de traîner au lit, longtemps, aussi longtemps que durera cette maudite journée d’anniversaire. Evidemment, je n’en veux pas à ma complice de contrarier mes plans. Aucun cadeau n’est plus agréable, appréciable et délectable que ce peau à peau doublé de l’étreinte dont j’ai cédé les rênes dès les préliminaires puisqu’il est coutumier. Il n’est pas préparé à l’avance par souci d’honorer ces trois-cent-soixante-cinq jours supplémentaires qui me rapprochent de ma mort et, plus immédiat, de ma mort. Je l’apprécice, ce présent, parce que ma dulcinée n’y fait pas tinté un “joyeux anniversaire” comme l’exigerait la bienséance. Moi, je m’en moque de cette dernière. Je m’en fiche parce que j’ai hâte que demain commence et que ma partenaire “ignore” ce jour de mai me convient davantage. Est-ce que ça m’aura empêché de bougonner ? Non ! Est-ce que j’ai décidé de traverser les couloirs et la salle du casino au risque d'être célébré par la multitude ? Absolument pas. Ai-je pourtant cogité toute la matinée et une partie de l’après-midi  ? Assurément. Au contraire, je n’aurais pas arrêté mon associée dans l’espoir qu’elle me rassure. « Si je m’en rends compte, oui.» ai-je par ailleurs avoué sur mes inquiétudes. La femme dans mes bras, celle que je ceins par la taille, celle dont le cou sert de refuge pour cette anxiété qui, dès demain, n’existera plus jusqu’à l’année prochaine. « Demain, j’irai moi.» Promis. Fais vite. Si ta présence n’y est pas nécessaire… toutes ces formules sont regroupées derrière cette simple phrase alors que je la libère. Après qu’elle m’ait échappé, je me suis à nouveau enfermé dans mon bureau pour étudier les informations récoltées sur Steven. Je lui tends un piège que je construis avec la minutie et la patience d’une araignée, mais ça m’use les nerfs. Alors, j’opte pour des travaux manuels. Je termine de monter la nouvelle baignoire, le dernier élément de notre rénovation. Après avoir achevé de la raccorder, j’ai observé mon travail avec un air triomphant qui, un instant durant, m’a permis d’oublier que je n’ai qu’une hâte : que s'achève cette journée. Sauf que le temps s’étire. J’opte pour un bain : il faut bien étrenner notre futur jouet préféré et, rasséréné en énergie et non en sérénité, j’ai retrouvé ma chaise dans mon étude. Je me suis penché à nouveau sur ma vengeance, échangeant par texto avec Olivia. J’approchais de mon but - non sans épuisement mental quand ma dulcinée m’a surpris à deux reprises : je ne l’ai pas entendue entrer et je n’ai pas souvenir qu’une boutonnière à défaire lui ait posé un quelconque problème jusqu’ici. « Bonsoir, toi.» ai-je initié en saluant d’un sourire étiré son initiative. J’ai déjà bu, un peu plus qu’à l’habitude, mais pas assez pour être ivre et je renchéris : « Juste pour le plaisir évidemment. Cela va de soi.» Abandonnant ma chaise, j’ai cheminé dans sa direction, j’aie embrassé sa bouche, mordillé la ligne de sa mâchoire. « J’ai terminé de faire les raccords de la baignoire.» ai-je soufflé en dénouant le nœud de sa lanière. Je suis à mille bornes de la figurer nue sous le morceau de tissu. « Et, j’ai appelé la pizzeria aussi. » Pour la normalité. « Tu as de la chance, tu es arrivée avant elle.» Pour être honnête, je n’ai pas encore appuyé sur le bouton de validation de la commande. En revanche, Rae, elle sait sur lequel pressé pour que je démarre au quart de tour. Sa poitrine ainsi dévoilée, j’ai reculé d’un bain, les lèvres pincées par un désir qui m’a renversé et qui, ensuite, se sont fendues d’une grimace conquise alors que mes mains hardies se fraient un chemin dans la chute de ses reins. « Tu sais que je me raisonne là...» Que je m’y emploie pour ne pas glisser entre ses cuisses. Au lieu de ça, je lui intime d’un geste la ramenant contre moi de quitter le chambranle de la porte du bureau. « Et que c’est uniquement par curiosité.» Mes doigts glissent dans ses cheveux lâches et je flatte sa joue, ses lèvres, son cou, son épaule et, surtout, la naissance de son décolleté. « Rien que de me dire que tu as fait tout le trajet en taxi comme ça, j’en suis malade.» De possessivité, de jalousie et d’une appétence presque malsaine.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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(Amelyn #49) ► A million days 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Amelyn #49) ► A million days 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34323 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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Message(#)(Amelyn #49) ► A million days EmptyJeu 20 Mai - 11:17


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Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #49) ► A million days 873483867

Une fois mon pinceau en main, je m’applique à défaut d’être un diamant brut de talent. En trente quatre ans je l’aurais découvert à un moment ou à un autre, et il est évident que si j’excelle dans beaucoup de domaines, la peinture n’en fait pas plus partie que la cuisine ou la conduite et je me suis fait une raison. Heureusement, j’ai de la patience à revendre et j’en utilise jusqu’à la dernière goutte pour ne pas me conduire en enfant capricieuse, même si je ne m’interdit pas des moues boudeuses en direction d’Amos ou des réflexions du genre ”j’espère que tu me masseras les épaules et le dos après tout ça.” Je joue avec lui et, tiré de ma nuit de sommeil pour me mettre presque immédiatement à la peinture, je n’y met pas de mauvaise volonté mais il m’arrive de rechigner comme une gamine. Pourtant, en milieu d'après-midi, les deux tiers de la pièce sont faits et si Amos a abattu la plus grosse partie du boulot, j’ai donné tout ce dont j’étais capable. Je suis d’ailleurs surprise en pleine concentration quand quelques éclats de peinture atteignent ma joue. « Oh ! Désolé. Je n’ai pas vu que tu étais là. » Les lèvres ouvertes, un faux air outré sur le visage, je tourne mon regard dans sa direction en lâchant le pinceau que je tiens. Il m’a vue, il joue et sonne ainsi le début de la récréation. « A mon avis, c’est à cause de la salopette. Elle te rend insignifiante au milieu de tout ce décor. » « Insignifiante ? » J’envisage une seconde de prétendre bouder, mais mes yeux se posent sur le pot de peinture blanche et un plan bien plus machiavélique se dessine dans mon esprit. « Alors comme ça je suis insignifiante ? » Je trempe mes mains toutes entières dans le pot, avant de les ressortir en les tenant loin de moi. « Tu sais que tu vas payer pour ça ? » Un sourire mi espiègle - mi carnassier se dessine sur mon visage, et je parcours la distance qui nous sépare pour brandir mes mains maculées de peinture dans sa direction. D’une main, je glisse mes doigts dans ses cheveux et de l’autre, je tente d’attraper son menton alors qu’il se débat. « Tu me trouves toujours insignifiante ? » Nos jeux d’enfants se poursuivent alors que je me pose tantôt dans le rôle de la proie et tantôt dans le rôle du chasseur. Entre deux batailles, deux baisers et deux éclats de rire, nous oublions que ce sont les murs qui sont supposés se retrouver couverts de peinture.  


❈❈❈❈


Le temps qui passe est une souffrance pour mon amant et je le sais. Elle est endormie ou éteinte la majorité du temps mais, en cette journée d’anniversaire, je me doute qu’elle remonte à la surface et j’use depuis ce matin d’une douceur sans précédent. « Si je m’en rends compte, oui. » J’esquisse un sourire, avant de prendre son visage en coupe de mes deux mains, caressant ses joues du bout de mes pouces. « Ça peut arriver comme ça, sans prévenir du jour au lendemain ? » Si je le savais d’humeur joueuse, je rajouterais que sortir avec une ”petite jeunette” le préservera de ce mal mais je sais le sujet sensible : je m’abstiens au nom de sa tranquillité d’esprit avant de déposer un baiser contre ses lèvres. « Demain, j’irai moi. » « Demain, on ira ensemble. » Je récolte quelques dernières sucreries contre ses lèvres avant de quitter le loft, répondant à l’appel de mes responsabilités.

Je ne lui ai pas souhaité un joyeux anniversaire. Je sais qu’il n’aurait pas été en état de l’entendre juste avant mon départ et j’entends bien le ramener vers un peu plus de douceur et de sérénité avant de le faire, une fois, juste une fois parce que c’est important. Mais pour ça, je mets toutes les chances de mon côté pour le mettre dans de bonnes conditions. Mon cadeau, il n’arrivera que demain matin et je prétendrai qu’il s’agit d’un cadeau sans occasion, pas d’un présent d’anniversaire et je sais qu’il appréciera ma délicatesse. Je suis capable d’en user avec lui quand je suis un cœur de glace aux yeux du reste du monde : ce n’est plus à prouver. Je sais que, pour aujourd’hui, le cadeau que je lui fais - que je nous fais - est le seul qu’il sera capable d’apprécier à sa juste valeur sans être percuté à nouveau par l’idée que le temps passe et beaucoup trop vite. Nue sous mon trench, j’apparais donc dans l’encadrement de la pièce qu’il utilise comme étude, comme sanctuaire. « Bonsoir, toi. » Il relève un regard brillant vers moi, et je devine qu’il a bu pour accélérer le temps. La bouteille de whisky qui repose sur un coin de l’une des tables d’appoint est un indice dont je n’ai plus besoin. « Juste pour le plaisir évidemment. Cela va de soi. » « Je peux t’assurer que ça va te faire plaisir. » Un sourire en coin étire mes lèvres alors qu’il quitte le fauteuil dans lequel il était installé pour me rejoindre. Ses lèvres rejoignent les miennes et il n’a pas besoin de me prier pour que je réponde à son baiser. « J’ai terminé de faire les raccords de la baignoire. Et, j’ai appelé la pizzeria aussi. Tu as de la chance, tu es arrivée avant elle. » Mon sourire s’agrandit alors que ses doigts s’affairent autour de la lanière de mon trench, et qu’ils entreprennent de déboutonner un bouton par un bouton le vêtement. « Tu aurais commencé sans moi ? » Je m’exprime d’un ton joueur, pressée de découvrir sur ses traits l’effet que lui fera mon corps nu sous la veste. Je joue les malignes et, lorsqu’il réalise ce que j’ai mijoté, je sens son corps se contracter, sa respiration se faire plus forte, et son cœur battre plus vite. Un sourire espiègle au coin des lèvres, je soutiens son regard sans honte ou appréhension, à l’image de la femme assumée que je suis. Ses doigts glissent autour de ma taille pour se perdre au creu de mes reins et les miens se posent doucement sur son torse. « Tu sais que je me raisonne là... » « Hum ? » Amusée, je le provoque d’un regard alors qu’il m’attire contre lui. Doucement je tire mes bras en arrière pour laisser le vêtement tomber au sol, dévoilant mon corps dans son entièreté. « Et que c’est uniquement par curiosité. » « Par curiosité ? » Ses doigts qui courent sur ma peau ne me font pas rougir : je lui fais l’effet escompté et je m’en enorgueillis. « Rien que de me dire que tu as fait tout le trajet en taxi comme ça, j’en suis malade. » « J’avais bien boutonné la veste, c’est promis. » Mes doigts s’enroulent autour de sa nuque, et j’approche mes lèvres de son oreille. « Je vais le dire une fois et après je ne le répète plus, mais tu sais que je suis obligée. » J’entrecoupe ma phrase de baisers contre la peau fine de son cou et juste sous son oreille. « Bon anniversaire. Je suis heureuse d’en passer un de plus avec toi. » Je viens souffler à voix basse contre son oreille, l’embrassant à nouveau avant de délaisser sa nuque pour ses lèvres. « Tu veux profiter de ton cadeau ? » Moi, dans mon plus simple appareil. C’est le seul que je m’autorise aujourd’hui, au nom de sa sensibilité. « Comment tu le trouves ? » Peut-être mon corps nu l’aidera-t-il à se rappeler que ce n’est pas si mal finalement, de prendre un an de plus.







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Message(#)(Amelyn #49) ► A million days EmptyVen 6 Aoû - 23:10





A MILLION DAYS


J’aurais pu profiter de la solitude pour prendre un bain, me cuisiner mon plat préféré en l’honneur de mon anniversaire… J’y ai songé d’ailleurs. L’envie m'est passée après que j’aie bravé ma crainte du miroir en avançant quelques pas dans la salle de bain. Quel cruel objet. Chargé de sincérité, il m’a happé. L’assassin de Narcisse, tandis qu’il prenait l’apparence d’un lac, m’a dévoilé ces rides du lion sur mon front. Il m’a nargué, quand j’ai découvert celles qui sillonnent mes joues de l’arête de mon nez jusqu’à mes lèvres. Elle-mêmes sont barrées de ridules disgracieuses et le constat est identique en ce qui concerne le contour de mes yeux. Elles m’ont toutes rappelées les prisonniers qui gravaient la pierre pour y dessiner des bâtonnets afin de ne pas oublier le compte des jours et sombrer dans la folie. Je n’y suis pas près. Je ne suis pas triste non plus. Je suis perclus par la peur alors que les produits de beauté de Rae s’étale sous mes yeux brillant de bière. Elle a dix ans de moins que moi, celle femme qui m’a hoisi. Bientôt, l’âge lui fera le dernier cadeau de la maturité de traits, celui qui accentuera son autorité naturelle puisque nulle confusion entre femme et jeune fille ne sera plus possible et elle n’en sera que plus encore. A mes yeux, elle demeurera désirable et désirée, mais moi ? Aus siens ? Que serais- je ? Vais-je perdre en éclat quand elle en gagnera ? Un jeune premier audacieux tentera-t-il de me la ravir en m’estimant fini ? Terminé ? Prêt à jeter ? Plus capable de la satisfaire ?   Et s’il l’amusait ? Deviendrais-je alors peu à peu transparent ? Chemin faisant, perdrais-je en panache ? Ai-je des solutions pour endique le raz de marée qui me noierait si, le cas échéant, elle me remplaçait ou l’envisageait le temps d’une nuit ? D’une seconde ? Est-ce que j’y pense parce que je ne lui ai pas tout pardonné ? Non ! Certains pans de notre histoire sont sources d’anxiété, d'insécurité, mais pas celle-là. Je redoute de la perdre parce que vieillir est difficile et que je l’aime à en crever. Dès lors, las, je referme la porte derrière moi pour me terrer dans mon antre, pour y fomenter des plans contre Steven avec pourtant, en toile de fond : dois-je me réinventer pour ne pas l’être, ce vieux con ? Peut-être, mais comment ? Je ne suis pas capable d’être différent longtemps dès lors que les sentiments entrent en jeu. Mon authenticité est sans égale, même quand elle se dérobe derrière pudeur et terreur. J’en reviens toujours à moi et malgré tout ce que je me change pour ne plus douter, lorsque tombe le trenche de ma dulcinée, tandis que je me fais violence a minima pour ne pas la déguster, pas avant le champagne qui, quant à lui, je n’imagine pas dans deux coupes, je suis pris d’un horrible sensation : Paris, c’était surprenant, mais je n’ai pas donné de ma personne pour l’effarer. Suis-je déjà en bout de course ? Ai-je grillé mes cartes trop vite ? Est-ce l’âge ou l’alcool qui parle ? Le premier est bavard. Le second, il se demande si elle sera toujours là si les pronostics médicaux de l’année précédente se vérifiait J’ignore même si je la souhaiterais à mes côtés à brûler sa jeunesse pendant que je dépérirais jusqu’à devenir grabataire avant l’heure. Quel égoïste ferais-je !!! Quelle idiot ne suis-je pas déjà. Je ne retiens plus mes doigts curieux de courir sur sa peau et de s’attarder là où je la connais plus sensible, ma dulcinée. Quel fou suis-je, sur l’heure, de m’inquiéter de suites hypothétiques sous prétexte que je prends une année ? parce qu’elle me le souhaite ? en toute franchie ? J’entends davantage son “je suis contente” et le “un de plus” que la formule téléphonée en elle-même. Je mélange le tout et je comprends : le second d’une longue série et, tandis qu’elle se cambre pour que tombe le tissu au sol et qu’elle badine pour échauffer le mercure d’un thermomètre qui menace déjà d’exploser, je chuchote un “merci” que je ponctue d’un baiser bien plus intéressant. Il est enivré de whisky, mais surtout d’elle. Pourtant, il n’est pas trivial. La fougue d’un corps à corps contre un chambranle gâcherait sa mise en scène. Je la soupçonne d’ailleurs plus étendue que ses courbes sous un trench. « Le champagne ? Je ne sais pas. Il est millésimé ? » l’ai-je taquinée en la poussant gentiment à l’extérieur de ma grotte. Elle pue l’alcool et la cigarette. Elle ne fait pas honneur à sa surprise. « Remarque, si je peux la boire à mêm ta peau , je me moque qu’il soit de mauvaise facture ou même de le gaspiller.» Le ton est donné. Nous n’irons pas dans la chambre à coucher - pas dans l’immédiat - la cuisine ou la salle à manger nous paraîtra sans  doute plus à propos, mais je la laisse me porter plus loin dans l’appartement. C’est sa surprise. Je jouerai donc selon ses règles. Ma seule initiative est, finalement, de caresser et d’ôter mon t-shirt, que ce peau épouse la mienne. C’est le moteur de ma créativité, la nôtre. « Si ce n’est pas le champagne le cadeau, alors oui, il est effectivement parfait.» Et, surtout, rien qu’à moi. Je m’en souviens à présent. « Maintenant que je sais ce que tu cachais sous ton manteau. Qu’est tu prévois, là ?» J’ai tapoté gentiment sa tempe, délicatement et luttant encore pour ne pas la posséder. Je m’astreins à réprimer l’ardeur de mon prochain baiser. N’ai-je pas sous-entendre ce qui, ce soir, me ravirait pour commencer ? N’ai-je pas parlé de baignoire comme halte pour mieux repartir vers le sentier de la nuit blanche et rouge de passion ?

***

J’ai trop picolé. Nous avons vécu comme deux débauchés sexuels la nuit entière. Je me garde les détails les moins conventionnels de notre ribotte. Je m’étonne plutôt d’être levé tôt, avec la bouche pâteuse et un marteau pique dans le cerveau. M’étirer me rappelle que la nuit fut folle et je me sens plus centenaire que quarantenaire. Mon estomac semble rechigner devant l’idée d’avaler ne fût-ce qu’une tasse de café et mes muscles, endoloris, ne veuillent souffrir de l’abandon de ce lit pourtant vide. Seules mes oreilles, mues par la curiosité, sont promptes à s'élargir en feuille de chou. Il y a de l’agitation au salon et je maudirais presque que notre lit surplombe le salon. Je n’ai d’autres choix, par indiscrétion, que d’éveiller les supplices de ma carcasse pour constater quelles raisons Raelyn a jugé assez bonne pour renoncer à un réveil à deux, collé-serré, mais néanmoins sage, juste pour évoquer nos souvenirs de la veille. Rien ne justifie qu’elle renonce aux premières heures de l'après-midi qui nous serait tendre avant de retrouver nos obligations. Quelle malice a-t-elle inventée ? A qui distribue-t-elle des ordres d’une voix claire quand la mienne serait rocailleuse si je me risquais à la héler. Descendre l’escalier est un supplice en soi. Le pas traîne plus qu’il n’est pressé. Or, si j'avais deviné, je l'aurais hâté. J’aurais avec plaisir observer les ouvriers se démener pour que mon cadeau d’anniversaire trouve sa place adéquat au cœur du loft. Je m’en serais réjoui plus vite. J'aurais  souri plus rapidement et plus largement bien plus tôt. Au lieu de ça, je savoure les derniers instants de cette entreprise, mes jambes cachées dans un vieux jogging, torse nu et ma tasse de café - préparée au préalable par ma dulcinée, j’en suis certain - allant et venant jusqu’à mes lèvres. Elles, elles se sont étirées qu’un fois installé dans le canapé, désinvolte et en tête, un air de déjà-vu. Ma mémoire témoignerait volontiers d’un spectacle similaire à une exception : je suis touché aujourd'hui. Au casino, Rae m'amusait lorsqu’elle distribuait les ordres. Elle m’emplissait de fierté. Nulle autre sensation comparable à celle qui me traverse sur l’heure ne m’a renversé durant les travaux de l’Octopus. Non ! Je suis ému quoique je le cache. Je suis ému par sa prévenance et par son choix de cadeau que je détaille avec l’admiration d’un gosse devant un squelette de T-rex qu’il rêve d’approcher. Son vestige, il ne peut l’approcher. Le mien, il est à portée de doigts. Il est à moi et je n’ose avancer. Je ne me l’autoriserai qu’une fois les déménageurs partis et cette perle de femme dans mes bras préalablement tendu. « Comment tu as fait ?  Pour retrouver le brocanteur ? » Comment tu t’y es prise pour me bluffer encore, our une fois de plus m’astreindre à retomber amoureux d’elle, à m’arracher sans effort du bout de la langue un “merci”. « Merci de t’être démenée pour me l’offrir et d’avoir attendu aujourd’hui pour le faire. Il est parfait. C’est parfait.» Tu l’es….Et mes pupilles vissées aux siennes, je ne résiste pas au désir de lui témoigner ma reconnaissance d’un baiser au goût de café. « Tu as déjà mangé ? » Le fera-t-elle quand elle me paraît de plus en plus souvent barbouillée.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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(Amelyn #49) ► A million days 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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Message(#)(Amelyn #49) ► A million days EmptyDim 8 Aoû - 15:25


A million days
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #49) ► A million days 873483867

Alors qu’il déboutonne un par un les boutons de ma veste, je le dévore des yeux. Je dépose la bouteille de champagne sur un guéridon en bois, le premier à ma portée, pour rester concentrée sur cet homme que je ne peux lâcher du regard. S’inquièterait-il autant de vieillir s’il avait accès à mes pensées et s’il savait l’effet qu’il me fait ? S’il avait conscience de cette attraction que je ressens pour ce corps que je pourrais dessiner les yeux fermés ? S’il savait à quel point le simple son de sa voix peut me faire frissonner ? Ce soir, c’est ce que je veux lui prouver en étant à son entière disposition et à l’écoute du moindre de ses désirs. « Le champagne ? Je ne sais pas. Il est millésimé ? » - « Je l’ignore, je l’ai volé au bar du casino. » Mes lèvres esquissent un sourire provocateur et, alors qu’il m’attire contre lui pour presser ses lèvres contre les miennes, je m’abandonne à son baiser. Du bout des doigts, il me pousse à l’extérieur de son antre et je le laisse faire volontiers. « Remarque, si je peux la boire à même ta peau , je me moque qu’il soit de mauvaise facture ou même de le gaspiller. » Ma main, glissée sous son t-shirt, accompagne la sienne alors qu’il passe le vêtement au-dessus de ses épaules. Mes lèvres se perdent dans son cou et finalement, je ne me recule que pour le provoquer un peu plus. « Tu vois, les anniversaires, ça n’a pas que des inconvénients. » Un sourire mutin étire mes lèvres. « Le principal avantage, c’est que tu peux faire exactement ce que tu as envie de faire. » Même boire une bouteille de champagne à même ma peau. Sans m’échapper, je me détache de lui pour récupérer la bouteille de champagne entre mes doigts avant qu’il ne referme la porte du bureau. « Si ce n’est pas le champagne le cadeau, alors oui, il est effectivement parfait. » Il m’attire à lui et, sa peau contre la mienne, j’en oublie tous les plans que j’avais pu élaborer pour la soirée. Je n’aspire qu’à ce qu’il me renverse, sur le canapé, la table du salon, la chambre ou peu importe. « Maintenant que je sais ce que tu cachais sous ton manteau. Qu’est tu prévois, là ? » - « Rien de particulier. » Mes doigts s’accrochent à la ceinture de son jean et, sans qu’il oppose la moindre résistance, je l’attire avec moi vers la salle de bain. « Toi, moi, un bain dans notre nouvelle baignoire. » Celle qu’il a faite installer il y a quelques jours seulement. « Et cette bouteille de champagne. Sans verre, puisque c’est ce que monsieur semble vouloir. » A nouveau, un sourire provocateur illumine mes traits et, alors que nous entrons collés l’un à l’autre, comme une seule âme à l’intérieur de la salle de bain, je lâche sa ceinture le temps d’ouvrir le robinet d’eau. La bouteille, je la débouche en laissant le bouchon sauter et se perdre dans la pièce, avant de porter le goulot à ma bouche. « Mais tu es encore un peu trop habillé pour ce que j’ai en tête. » Je prends un air sérieux et, après avoir posé la bouteille de champagne sur le rebord de la baignoire, j’entreprends de défaire la boucle de sa ceinture. « Il faut remédier à ça non ? » La suite, elle n'appartient qu’à nous.


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Réveillée aux aurores par une envie pressante, j’ai profité de l’occasion pour m’habiller de ne pas retrouver ses bras pour terminer ma nuit et pour cause : j’attends les livreurs qui doivent venir installer son cadeau, celui que j’ai choisi de lui offrir aujourd’hui plutôt qu'hier pour braver la règle tacite de ne pas fêter son anniversaire. Lorsque mon amant se réveille, je suis déjà occupée à donner des instructions pour que la pièce de choix que je lui offre trouve son emplacement parfait à l’intérieur du loft. Le scaphandre qui nous a fait jouer et rapprocher au mois de septembre. Je n’ai pas oublié et, si mettre la main dessus n’a pas été une mince affaire, je suis récompensée par la surprise et la tendresse qu’affiche Amos en posant les yeux dessus, en posant les yeux sur moi. « Comment tu as fait ?  Pour retrouver le brocanteur ? » Après avoir glissé un billet à l’intérieur de la main de des deux livreurs et refermé la porte derrière eux, je rejoins le brun sur le canapé, un sourire satisfait sur les lèvres. « J’ai des relations. » J’esquisse une grimace amusée, et je me glisse un peu plus près de lui. « Le collier. La carte de la femme qui nous l’a vendu était dedans, et elle se souvenait du stand voisin. » Elle connaissait le nom du brocanteur et je me suis occupée du reste. Lorsque je suis déterminée, il n’y a pas grand chose qui puisse me résister. « Merci de t’être démenée pour me l’offrir et d’avoir attendu aujourd’hui pour le faire. Il est parfait. C’est parfait. » Il m’attire à lui et dépose un baiser au goût café sur mes lèvres. Posant ma tasse sur la table basse, je me retourne pour me lover contre lui, mon dos contre son torse, son bras passé autour de ma taille. « Tu as déjà mangé ? » Je lève mes yeux vers lui, tendant également ma main vers son front pour jouer avec une mèche de cheveux qui tombe presque jusqu’à ses yeux. « Les miracles d’anniversaire ont leur limite. Et cette limite, c’est de faire de moi une cuisinière correcte. » Je hausse les épaules, mon plus bel air innocent sur le visage. « Je me suis dit qu’on pourrait sortir » Loin de moi l’idée d’attendre de lui qu’il se mette au fourneau alors que, par extension, cette journée lui appartient toujours un peu. « On a pas encore eu l’occasion de faire le tour des restaurants du quartier. »






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Message(#)(Amelyn #49) ► A million days EmptyVen 13 Aoû - 0:40





A MILLION DAYS

“J’ai des relations” a-t-elle plaisanté mi-figue et m’amusant mi-raisin. Parlerions-nous d’un produit destiné à retourner le cerveau et qui se vend, selon la qualité, soit dans la rue soit en boîte de nuit. Discuterions-nous d’un représentant d’une chaîne d’hôtel qui souhaiterait s’associer avec le casino pour offrir à sa clientèle plus qu’une nuitée, mais du pain et des jeux. Aborderions-nous la question d’un endroit somptueux ou recevoir des convives ailleurs que chez nous… Alors, effectivement, son répertoire téléphonique est bardé de numéros fort utilles. Elle sait par ailleurs toujours lequel composer pour subvenir à ce genre de besoin. Or, ce matin, il s’agit d’un scaphandre très ouvragé, ancien, sans doute un des premiers du genre si j’en crois les détails de sa construction, la plaque d’identification et le nom de son créateur. Pour un amateur de plongée, c’est une oeuvre d’art compte tenu de sa rareté et pour ce genre d’objet, Raelyn n’a pas le bon carnet d’adresse. Aussi, lui ai-je souri avec plus d’insistance et de curiosité. Egocentrique - peut-être - j’ai envie qu’elle me flatte un peu en me rapportant le récit de ses investigations. puisque je suis certain qu’il prouve toute sa détermination à me faire plaisir à l’occasion de mon anniversaire, tardif, parce que c’est pour moi plus facile à gérer. Bien sûr, j’ai aimé apprendre que ce bijou, niché sur la brocante pendant son sevrage, elle y tient assez pour le ranger dans sa boîte lorsqu’elle ne le porte pas. Il n’a pas fini aux oubliettes. Il est resté le symbole qu’il a été durant cette difficile période de notre vie à tous les deux, notre vie séparé, mais ensemble, subissant les conséquences de notre rupture sans jouir du soulagement qiu survient dans des tels circonstances pour l’un ou pour l’autre des protagonistes qui a cessé d’aimer. Nous n’avons jamais endossé ce rôle-là, celui du jugé quand son costume est pourtant lourd à porter. Nous, nous avons toujours brûlé d’une passion folle, d’un amour incandescent, différent et la recherche menée par les soins de Raelyn pour me ravir en est la preuve. Elle a sorti les vestiges de notre histoire pour ce faire et si les détails sont minces au regard de ma curiosité, je m’en contente. Mes sentiments ont acquis et, en l’honneur, je ne pousse pas le vice jusqu’à apprendre comment elle a été reçue par le brocanteur, si le scaphandre était toujours disponible, si elle a dû courir de propriétaire en propriétaire son chéquier à la main pour qu’i soit à moi. La somme n’a pas d’importance, c’est l’effort qui me submerge et j’accorde à toutes ces questions le statut de mythe alors que je l’enlace, que j’aide son dos à reposer contre mon torse, que je joue avec ses doigts tandis que les siens caressent ma nuque. A hauteur de la sienne, ma bouche dépose d’ailleurs quelques baiser pour ponctuer sa proposition. « Vrai. On n’a pas encore trouvé le restaurant qui va nous livrer au moins cinq soit sur la semaine.» l’ai-je taquinée en partie. Faire à manger ne me dérange pas, mais nous manquons de plus en plus de temps cependant. « Douche ?» Le mot magique l’a animée entre mes bras. moins d’une heure plus tard, nous arpentions les rues de notre quartiers  à hésiter comme des gosses devant les cartes jusqu’à statuer, enfin.

Nous sommes loin du petit grec où je l’ai emmenée la première fois. Le cadre est plus huppé grâce à une décoration épurée mise en valeur par des murs en tapis plein aux motifs géographiques. Les tables de fer forgé sont larges et espacées des autres. Les chaises sont tressées finement dans un osier de facture et les assisses recouvertes de cousin épais d’un blanc immaculé. D’instinct, je me suis demandé ce que je foutais là jusqu’à ce que je croise le regard de ma compagne. Je suis à ma place partout où elle trouve la sienne. Je l’ai donc suivie à une table en bougonnant tout de même, pour la forme. « Si j’avais su, j’aurais moins mis une chemise.» ai-je relevé en jetant autour de moi un regard circulaire. « Mais, c’est beau et ça sent bon.» Beau, c’est vite dit. C’est indescriptible pour moi qui ne suis pas versé dans l’art de la décoration intérieure. Je suis plus doué pour déterminer si un vin est bouchonné ou non et celui proposé en dégustation par la serveuse ne l’est pas. Pour c’est, c’est parfait. Plus encore qu’il y a de l’agneau à la carte.  Quant à ma compagnie, elle est plus qu’agréable. C’est elle que je dévore des yeux en jetant à la volée, entre le fromage et le dessert, mu par les prémices de l’ivresse. « Tu sais ce que je me suis dit tout à l’heure, quand tu essayais de m’envouter avec tes formes, juste avant qu’on entre dans la cabine de douche ? » Mille compliments pour sa silhouette, mais ils ne sont que détails. Ce qui compte, c’est que j’ai oublié mesure, tempérance et, sur l’heure, bienséance. « Qu’on devrait se marier. Tu devrais choisir une date dans l’agenda, un long week-end, on pourrait faire ça Fraser Island. Si ça te tente, tu pourras t’occuper de tout. Juste, pas trop d’invités. Juste un truc très intimiste, pour toi et moi. .» Epoux, témoins, officiants, la plage, une arche et un musicien pour l’ambiance. Rien de plus, rien de moi. « Professionnellement, ce serait un sacré avantage en plus. Une sécurité supplémentaire.» Evidemment, je suis très sérieux. Elle, semble l’être beaucoup moi. Je jurerais qu’elle croit à une plaisanterie, sans doute parce qu’on a bu, raison pour laquelle je ne la détrompe pas. Pourquoi douter de ma sincérité ? Quel risque comporterait le mariage quand on s’aime comme elle et moi ?

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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(Amelyn #49) ► A million days 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

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2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
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Message(#)(Amelyn #49) ► A million days EmptySam 14 Aoû - 19:11


A million days
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #49) ► A million days 873483867

Nous n’avons pas besoin de débattre. Qu’il s’agisse de l’idée de flâner dans les rue à la recherche d’un établissement susceptible de rencontrer nos attentes à tous les deux - je suis plus difficile que lui, ce n’est une surprise pour personne - ou bien de celle de filer à deux sous la douche, le planning me plaît autant qu’il plaît à mon complice. Avec nos nouvelles responsabilités, nous nous octroyons bien moins de temps juste tous les deux et nous méritons l’un comme l’autre une parenthèse plus intime que les couloirs du casino, moins quotidienne que le loft et le confort de notre chambre à coucher. Je m’anime, je le provoque en prétextant pouvoir me dévêtir avant qu’il ne le fasse, je le fuis et, évidemment, il me rattrape pour achever de m’effeuiller : nous courons à travers les couloirs du loft comme deux adolescents qui se font la cour, à la différence notable que, lorsqu’il me rattrape et m’entraîne avec lui sous la douche, nous n’avons plus rien d’adolescent et nos jeux n’en sont plus du tout.

« Si j’avais su, j’aurais moins mis une chemise. » Mes lèvres s’étirent alors que nous découvrons l’intérieur du restaurant sur lequel s’est porté notre choix. « On s’en fout. » Accrochée à son bras, je me hisse sur la pointe des pieds pour déposer un baiser contre ses lèvres. « Mais, c’est beau et ça sent bon. » - « C’est parfait. » Est-il mal à l’aise ? A la genèse de notre histoire, il l’était dans ce genre d’environnement. « C’est parfait ? » Je chuchote à voix basse, m’assurant qu’il passera lui aussi un bon moment. Je suis compliquée c’est vrai mais, de mon côté, ce sera le cas tant qu’il sera à mes côtés.

Le repas est à la hauteur du décor, de l’odeur alléchante et de la promesse faite par le pompeux menu. Je mange plus qu’à mon habitude, certainement creusée par ma fatigue du moment et, sans compter, je profite d’une bouteille de vin accompagnant parfaitement le repas. Fait rare, portée par l'allégresse, je termine mon assiette et me laisse même tenter par un dessert. Nous les attendons et je suis un peu ivre, lorsqu’il me surprend d’une question qui pique ma curiosité. « Tu sais ce que je me suis dit tout à l’heure, quand tu essayais de m’envouter avec tes formes, juste avant qu’on entre dans la cabine de douche ? » - « Que je suis parfaite, et que tu t’en étonnes tous les jours ? » Un sourire provocateur au coin des lèvres, je joue avec mon verre à vin que je fais tourner entre mes doigts. Oh, que je suis loin de me douter qu’il n’est pas question de ça. « Qu’on devrait se marier. Tu devrais choisir une date dans l’agenda, un long week-end, on pourrait faire ça Fraser Island. Si ça te tente, tu pourras t’occuper de tout. Juste, pas trop d’invités. Juste un truc très intimiste, pour toi et moi. » Je manque de m’étouffer avec la gorgée de vin que j’avale, tant la demande est inattendue et, retrouvant mon sérieux - un peu, j’ai un peu trop bu pour que ce soit entièrement possible - je l’observe, les yeux écarquillés et sans trop savoir ce que je dois penser de sa proposition. Parce qu’il sourit. Il me donne l’impression d’un gamin qui prépare une bêtise et je mets tout ça sur le compte de l’alcool, parce que ce n’est pas comme ça qu’on fait une demande en mariage. Parce qu’il ne peut pas sérieusement l’envisager, et envisager de le faire de la sorte. « Professionnellement, ce serait un sacré avantage en plus. Une sécurité supplémentaire. » - « Un avantage professionnel hein ? » Mon sourire s’agrandit et mes yeux brillent d’amusement. Il plaisante, j’en suis à présent persuadée. « Tu veux que je t’épouse pour la sécurité ? » Mutine, je le provoque sans me douter qu’une partie de lui y a réellement pensé, l’a réellement envisagé. « Et c’est à la sécurité professionnelle que tu penses, quand j’exhibe mes courbes sous tes yeux ? » Provocatrice, je me penche vers lui, pose ma main derrière sa nuque, et l’attire contre moi pour un baiser qui manque de retenue, étant donné que nous sommes en public. Lorsque je sépare nos lèvres, je glisse les miennes tout contre son oreille pour murmurer. « Et là, c’est à la sécurité professionnelle que tu penses ? »







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