ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2882 POINTS : 670
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
Dépitée, Sara s'enfuit peu après Rudy. Alma la regardait tourner les talons, impuissante. Elle regardait Cesar de la même façon lorsqu'il lui annonçait qu'il devait partir lui aussi. Alma je suis désolé mais je reste ça va mal se passer, si j’entends encore une connerie de ce genre je vais m’énerver. Et c'était sans doute celui qu'elle comprenait le mieux : rencontrer son père ainsi ne devait pas être simple. J'comprend. Contente que tu sois passé. Il était de plus en plus douloureux pour elle de ne pas fondre en larmes, mais elle s'en empêchait. Cesar… Diego lui aussi la mine déconfite. Je suis désolé Alma…je vais aller voir s’ils vont bien… Je ne peux pas rester avec lui. Pour seule réponse elle lui adressait un espèce de bruit de gorge incompréhensible. Elle n'avait pas la force de le retenir, ni l'envie de laisser le ton monter entre eux tous. On sait tous les deux que tu finiras par repartir. T’es jamais resté. Et eux, ils sont mieux sans toi. Leur fait pas de faux espoirs. Et Diego s'en allait, lui aussi. Comment la situation avait-elle pu tourner à ce point là à la catastrophe ? Comment ce repas de famille, censé célébrer le jour heureux qu'est un anniversaire, avait pu se transformer en l'un des moments les plus longs et gênants de la vie d'Alma ? Elle aurait aimé avoir les réponses à toutes ses questions, mais la plus évidente restait toujours la même : Sergio. Son paternel était le fautif de tout. Pas Rudy et son tempérament de feu, pas Diego et l'égoïsme qu'elle lui reprochait, pas Sara d'avoir voulu réunir une famille brisée, pas Cesar ou elle-même, personne. Ils n'étaient que des victimes sur la longue liste de crimes d'un père qui n'en avait que faire du monde, d'un homme qui ne pensait qu'à sa personne et à son portefeuille - c'était lui le seul égoïste dans l'histoire. Et s'il avait été lâche d'abandonner toute sa famille, il l'était encore plus de revenir de cette façon, des années trop tard. C'est pourtant face à lui qu'elle était désormais, seule et dans un état pitoyable. Elle pouvait comprendre la réaction de ses frères et sœurs qui avaient fuis un par un. Elle aurait aimé pouvoir en faire de même. Ce "père" qui voulait fêter son retour au sein de sa famille ne méritait pas qu'elle lui accorde, il ne méritait rien d'eux. Elle aurait simplement espéré qu'ils restent pour elle, pour son jour à elle, pour le mal qu'elle s'était donné à préparer un repas. Elle s'était assise à table, le visage calé entre ses mains, dépitée de voir que les chaises étaient toutes bien trop vides. Mange ce que tu veux et va-t'en, je t'en prie. C'était sa seule demande : pouvoir finir cette journée horrible seule et déprimée dans son coin. Qu'on la laisse digérer ce repas raté, le retour de Sergio dans leur vies à tous, la crise de nerfs de Rudy et Sara. Qu'on la laisse accepter qu'elle n'était pas assez forte pour fédérer qui que ce soit face à l'adversité : seule leur mère le pouvait, en réalité. Elle s'empressait de se servir un verre de vin pour faire passer la pilule des évènements.
when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it.
make me feel this way so i can breathe again
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Is there someone here keeping score? Am I the only one needing more? All the colour has drained away, all the light and the goodness is overcome by hunger leaving us undone
Il avait scié les rails, et maintenant il devait regarder, impuissant, le train dérailler. Il savait en venant ici que les choses pourraient mal tourner, qu’il serait mal accueilli. Il avait envisagé les possibilités, avait tenté de faire la part entre le réalisme et l’optimisme. Mais à ses yeux, le pire qui puisse arriver aurait été qu’il se fasse lui, jeter sous les rails. Pas que tous ses gamins décident de sauter du wagon. Le départ de Rudy était une bonne nouvelle. Pas celui de Diego, de Sara. Peu importe celui de Cesar. Mais Alma ne méritait pas cela et ils l’abandonnaient tous, bien indifférents. Le patriarche n’avait même pas cherché à les retenir, pas même Sara. Pas parce que cela lui était égal, mais parce qu’il savait pertinemment qu’elle était déjà dans une situation trop délicate. Aller directement vers elle ne ferait que renforcer la rancœur de sa fratrie. Ils ne manqueraient certainement pas de lui dire qu’il avait repris contact avec pour la manipuler, pour arriver à ses fins. Ils tiendraient sans doute le même discours que celui qu’ils avaient depuis des années à son égard. Il ne pouvait pas les blâmer ; mais essayer de l’écouter aurait été bien plus simple. Si bien que le regard de Sergio se fit impassible face à la colère de l’enfant qu’il n’avait pas reconnu, se contenta de le dévisager alors qu’il tournait le dos avec ses illusions de violence. « Je n’aurais pas pris la peine de revenir si c’était pour encore partir. J’espère qu’on aura la chance d’en parler un jour. » Rien de ce qu’il ne dit n’a d’effet sur la manière qu’a Diego de le regarder avant qu’il ne tourne les talons, lui aussi.
Il ne faut que cela pour que l’ambiance de fête soit anéantie, le décor assombri. Il n’y a plus rien de festif à ces plats posés sur la table et à ces chaises vides. Seulement un silence lourd et une fille aînée au bord des larmes. C’est un désastre. Il n’y aurait guère d’autres mots pour le décrire. « Je n’avais pas pour intention de saccager ta fête Alma. Je suis vraiment navré. » Et elle n’avait aucune raison de le croire, ce qui ne fait qu’en rajouter à la tristesse de cette situation. Dans un soupir il se relève, attrape la cuillère de service pour venir garnir leurs deux assiettes. Ce qu’il vient de se passer lui a coupé l’appétit, mais abandonner sa fille en ignorant tous ses efforts relèverait de l’insulte. Elle ne lui avait pas ordonné de partir quand il l’aurait fallu. Il ne l’avait pas fait de lui-même. C’était stupide. Alors il s’efforce de faire comme si la situation était normale, plonge la fourchette dans son assiette. Malgré la tension dans la salle à manger, le plat lui arrache un léger sourire. Il reconnaît la signature du plat. Maritza avait toujours eu cette manie de mettre plus d’épices que nécessaire dans tout ce qu’elle cuisinait et ce poulet mariné prouvait que Alma n’avait pas trouvé cette recette au hasard. « Tu te souviens de la soirée fajitas, quand ta mère avait confondu le paprika et le piment de cayenne ? » Les petits s’étaient plains, elle avait rouspété, prétendu que ses fajitas étaient parfaitement normaux, il n’avait rien osé dire. Jusqu’à ce qu’ils finissent tous les joues rougies, hilares. Ils avaient vidé leur stock de lait pour calmer la brûlure du piment, ce soir-là. Ils n’avaient plus été capables de manger de fajitas sans en prendre une bouchée prudente, après ça. Puis, il avait disparu.
Il n’a pas l’impression de vraiment pouvoir alléger l’atmosphère. Alors il cède, finit par sortir l’enveloppe de la poche de sa veste. Ce qu’il peut réalistiquement offrir. Trois nuits dans la suite de l’un des hôtels les plus luxueux de la ville. Accès direct à la piscine du rooftop, pension complète, accès illimité au SPA pour deux personnes. Tous ses caprices inclus. « J’ai supposé que vivre avec Rudy ne devait pas être de tout repos. » Elle irait quand elle le souhaiterait. Il connaissait le directeur, ce ne serait pas un problème. « Joyeux anniversaire, malgré tout. »
https://www.emporiumhotels.com.au/poolside-cabana-suite cette suite
GASMASK
[/quote]
not a saint
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Mateo Alvarez
le schtroumpf farceur
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2882 POINTS : 670
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
Rudy, Sara, Cesar, Diego. Ils s'en allaient les uns après les autres, laissant Alma dépitée. Si elle ne vivait pas dans cet appartement elle serait sans doute partie aussi. Pas pour prouver à Sergio qu'il n'était pas voulu dans cette famille - car ç'aurait été mentir de le dire alors qu'elle a passé des années à attendre son retour - mais parce qu'elle avait une irrépressible envie de fuir cette situation, de faire comme si elle n'était jamais arrivée. Je n’aurais pas pris la peine de revenir si c’était pour encore partir. J’espère qu’on aura la chance d’en parler un jour. Tant qu'il évitait noël ou son prochain anniversaire, Alma n'était pas contre enfin avoir une explication avec son père et toute leur fratrie réunie. Ne dit-on pas que la communication est le meilleur moyen d'établir une base saine pour toutes les relations ? Elle aurait préféré que d'autres y songent avant de lâcher une bombe sur son repas : n'aurait-il pas été plus simple que Sara lui parle de Sergio avant ? Alma était partagée dans une myriade de sentiments trop complexes pour réussir à réfléchir clairement. La part d'elle qui était restée une petite fille était presque contente de retrouver son père en un jour si important. Tout le reste de son corps et de son esprit lui criaient qu'elle avait tort de mettre un quelconque espoir dans Sergio. Il était venu pour tirer profit de quelque chose, c'était certain. Il n'était qu'un traitre, les avait lâchement abandonnés, ne méritait certainement ni leur pardon ni leur amour. Je n’avais pas pour intention de saccager ta fête Alma. Je suis vraiment navré. Elle le regardait, les yeux au bord des larmes qui étaient plus de colère que de tristesse. Parce que tu t'attendais à quels genres de réactions en agissant comme ça ? Son ton était clairement rancunier, il n'y avait aucun doute sur le fait qu'elle le désignait coupable du scandale du jour. Pas Sara, qu'elle pouvait comprendre dans sa démarche de vouloir retrouver une famille "unie", pas les autres même si elle leur en voulait d'être partie. Lui seul était coupable du fiasco. Tu te souviens de la soirée fajitas, quand ta mère avait confondu le paprika et le piment de cayenne ? Elle hocha la tête immédiatement. Elle se souvenait parfaitement de cet instant et regrettait l'époque où ce genre de moments pouvait encore arriver. Alma ne comprenait pas tellement où il voulait en venir. Bien sûr que je m'en souviens. Maman reparle de cette histoire à chaque fois qu'on mange des fajitas. Heureusement, elle portait depuis une grande vigilance aux choix des épices. C'est comme ça que tu veux te refaire une place dans nos vies ? En essayant de nous rappeler les bons moments ? La question était rhétorique, elle ne lui laissait pas une seconde pour répondre. Sans vouloir me montrer désobligeante, les mauvais sont plus nombreux. Même dans un scénario catastrophe tel que celui ci, elle en venait à presque s'excuser de dire le fond de ses pensées. Elle aurait sans doute eu d'autres choses à dire si Sergio ne l'avait pas coupée en sortant une enveloppe de la poche de sa veste. J’ai supposé que vivre avec Rudy ne devait pas être de tout repos. Et en cela il avait raison, bien qu'elle voulait bien admettre qu'il faisait des efforts pour que leur colocation se passe au mieux. Il lui tendit l'enveloppe dont elle découvrait le contenu. Joyeux anniversaire, malgré tout. Des anniversaires, Sergio en avait rater pleins. Alma devait elle s'offusquer de ça ou se contenter d'accepter le séjour luxueux qu'il venait de lui offrir ? Sans avoir trouvé de réponse convenable à cette question, elle se contentait de le remercier. Merci c'est vraiment gentil. Est-ce que pour autant qu'il allait être pardonné ? Loin de là. Au lieu d'offrir ce genre de choses pourquoi n'avait il pas aidé à financer les études d'Alma ? Pourquoi vivait-il dans le luxe sans en faire profiter à ses enfants s'il avait tellement envie de les retrouver et de réunir la famille ? Les choses étaient compliquées et ne se résoudraient pas avec un cadeau, même une telle attention. Mais il s'attirait peut-être la sympathie d'une autre de ses filles ce soir. Je ne comprend pas ce qui t'as fait revenir maintenant et je ne sais pas ce que je dois en penser, mais ne fais souffrir personne, s'il te plaît. Il en avait déjà bien assez fait jusqu'ici.
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Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Is there someone here keeping score? Am I the only one needing more? All the colour has drained away, all the light and the goodness is overcome by hunger leaving us undone
Que les retrouvailles se terminent mal, il l’aurait anticipé. Mais d’être le dernier à partir, pas réellement. Sergio était le genre d’homme à ne pas se laisser démonter devant quoique ce soit. Pour autant, la situation le faisait se sentir de trop. Si c’était pour que la fratrie entière -ou presque- abandonne Alma, il aurait dû être celui qui finirait dehors. Le scénario qui s’était déroulé sous leurs yeux était pourtant logique. Il aurait dû le voir venir, envisager des réactions aussi extrêmes. Mais il n’avait pensé qu’à la possibilité -pour ne pas dire probabilité- des cris, des reproches, peut-être des élans de violence. Ce qui était certain, c’était que ce n’était pas aujourd’hui qu’ils parviendraient à discuter ou même à s’écouter. Le patriarche savait exactement à quoi s’en tenir, désormais. Penser que même Sara avait fini par tourner les talons lui serrait le cœur. Elle était bien trop sensible et se mettrait les événements sur le dos. Ce n’était pas juste. Il faudrait qu’il tente de l’appeler une fois parti d’ici. Ce serait peut-être dans cinq minutes, peut-être dans une heure. Sa fille aînée était en colère contre lui, dépitée, le moral au tapis. Ce n’était rien qu’il pourrait arranger, et prétendre qu’il ne s’était rien passé était impossible. Il ne pouvait pas partir, rester ne semblait pas juste. Peu importe quelle décision il prendrait, c’était trop tard. Le mal était fait. Le carnage se témoignait par le silence lourd qui planait sur la pièce. « Je pensais que vous vous soutiendrez, peu importe vos réactions. » A ce qu’ils fassent front, que ce soit eux contre lui, pas à ce qu’ils fuient un par un. Il fallait croire que certains traits étaient prospères, dans cette famille.
Quand bien même Alma doutait des raisons de sa présence ici, Sergio aurait aimé avoir les mots pour lui remonter le moral rien qu’un peu, la faire oublier le temps de quelques secondes le désastre qu’était sa fête d’anniversaire. Le concernant, ce plat lui rappelait ces week-ends à la maison, quand Maritza s’affairait à préparer des plats pour quinze personnes sans jamais savoir si les estomacs sur pattes dévoreraient tout, ou s’ils se plaindraient de devoir manger la même chose pendant trois jours. Même les échecs culinaires et les grimaces tirées faisaient partie des bons souvenirs pour l’homme. Cela semblait tellement lointain. Tellement éphémère. Sergio passait déjà son temps à travailler à l’époque, habitué à partir tôt, rentrer tard, souvent rater le dîner. Il n’avait pas eu énormément d’occasions de partager ce genre de moments. Il en était le seul responsable malgré tout et face à l’animosité d’Alma, il ne tenta même pas de se justifier. « Il n’y a pas eu tant de bons moments que ça, de toute façon. Je n’étais jamais là. Je suis parti. J’ai fait des mauvais choix, Alma. Et il n’y a absolument rien que je puisse faire pour rattraper tout ce que j’ai manqué. J’aurais dû être là et j’ai choisi de ne pas l’être. » Il ne savait même pas comment il pourrait avaler ne serait-ce qu’une fourchette du plat, aussi bon soit-il, quand une chape de plomb lui tombait aussi lourdement dans l’estomac. « Je sais que ce ne sont pas des choses qui peuvent réellement se pardonner. Mais je crois que ce serait bien plus méprisable encore de ne rien tenter, et de garder comme dernier souvenir quatre enfants qui se disputent pour avoir le verre bleu. » Pour une raison absurde, ce gobelet avait toujours été leur préféré. Le débat à chaque moment à table. « J’ai envie d’être présent pour vous. » C’était fichu pour leur enfance, leur adolescence, leurs premiers pas dans la vie d’adultes. Mais ils avaient encore toute une vie à construire, où il pouvait être présent si utiles. Du moins, s’ils le laissaient faire.
Il y avait quelque chose d’étrange à offrir un cadeau aussi impersonnel. Evidemment, il se doutait qu’elle saurait en profiter. Mais cela lui faisait surtout réaliser qu’il n’avait aucune idée de qui elle était devenue, quels étaient ses goûts, ses passions, ses ambitions. C’était un cadeau parce qu’il en fallait un, mais n’avait en réalité aucune idée de comment vraiment lui faire plaisir. Il n’avait pas voulu impliquer Sara dans cette recherche de cadeaux, bien conscient qu’elle en avait déjà trop fait, s’était mise dans une situation déjà bien assez délicate en le faisant venir. « De rien. » Au final, il aurait pu glisser un chèque signé que cela serait revenu au même. Cependant, il n’avait pas besoin de connaître la jeune Gutiérrez pour deviner ce qui se tramait dans son esprit. Elle n’attendait rien de lui, n’espérait rien de son retour. Juste qu’il ne brise rien de plus. Ses allers-retours au fil des années avaient déjà bien assez semé le trouble. Avec le recul, il avait fini par se dire que revenir vers Maritza quelques années plus tôt avait été de loin sa plus grosse erreur. Non pas à cause de l’arrivée d’Alejandro ou de Maria. Mais surtout parce qu’il était là, quelque part dans le décor. Présent tel un fantôme, jamais impliqué, jamais désireux de reprendre sa place. Il avait détruit le peu de confiance qu’il restait chez ses enfants envers lui. Au fond, même Sergio aurait été incapable d’expliquer pourquoi ce rappel à la réalité venait si tardivement, pourquoi est-ce qu’il avait fini par se réveiller un beau matin et se rappeler qu’il avait des enfants. Cela faisait trois ans maintenant qu’il avait repris contact avec Sara et la voyait régulièrement. Ce n’était juste pas suffisant. Elle était une pièce d’un puzzle éclaté, un dont l’image finale lui manquait de plus en plus souvent. « Tout ce que je souhaite Alma, c’est une dernière chance de faire partie de vos vies. Peu importe quelles sont vos conditions. » Et c’était certainement un pari risqué de demander une telle chose, de faire des promesses pareilles. La différence, c’était que cette fois, il comptait s’y tenir. « Je ne m’attends pas à ce que tu me croies, alors à défaut, laisse-moi le temps de te le prouver. Je ne compte aller nulle part, cette fois. » Il avait bien assez perdu de temps à fuir sa propre famille comme si elle n’existait pas. Et quelles que soient les raisons qui l’avaient poussé à abandonner le rôle de père à l’époque, celles-ci n’existaient plus.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Mateo Alvarez
le schtroumpf farceur
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2882 POINTS : 670
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
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On dit qu'une famille peut tout affronter si elle reste unie envers et contre tout. Les Gutiérrez ne pouvaient pas prétendre à coller à cette vérité. Lorsqu'un vase se brise, peu importe les efforts mis en place pour recoller les morceaux, les fissures se verront à jamais. C'était un peu l'état dans lequel ils se trouvaient, eux aussi. Ils avaient tous prit trop de coups, s'étaient brisés les uns les autres. Et ils avaient beau s'aimer de toutes leurs forces, partager le même sang, il y a des choses que l'on oublie pas, qui resteront toujours dans un coin de la tête. Fallait-il partir pour autant défaitiste face à chaque épreuve ? Sûrement pas. Mais même en donnant tout pour les traverser, Alma s'était promis de garder à l'esprit d'essayer de penser à elle en premier. Parce qu'après tout, elle avait beau vouloir aider sa famille plus que tout, personne d'autre ne se soucierait jamais plus d'elle qu'elle même. Le fiasco qui venait de se dérouler sous ses yeux en était la preuve ultime. S'ils étaient tous une pièce d'un vase, Sergio était le marteau venu y porter un coup. Je pensais que vous vous soutiendrez, peu importe vos réactions. Elle détestait le fait qu'il ait noté ce détail - qui n'en était pas un. Elle détestait encore plus qu'il ne l'exprime à voix haute, comme si l'entendre de sa bouche marquait un peu plus l'échec d'Alma de ne pas avoir réussi à garder la fratrie soudée. Et bien tu vois l'effet que tu nous fait au moins. Semer la discorde, voilà tout ce qu'il venait de faire. Et si habituellement elle se serait peut-être retenue de le lui faire remarquer, elle n'avait plus rien à perdre aujourd'hui pour s'empêcher de dire quoi que ce soit. Sergio avait beau essayer se remémorer les bons moments, la brune le coupait pour lui dire qu'il n'y en avait pas eu tellement. De manière surprenante, il fut d'accord avec elle. Il n’y a pas eu tant de bons moments que ça, de toute façon. Je n’étais jamais là. Je suis parti. J’ai fait des mauvais choix, Alma. Et il n’y a absolument rien que je puisse faire pour rattraper tout ce que j’ai manqué. J’aurais dû être là et j’ai choisi de ne pas l’être. Elle retenait des larmes qu'elle n'avait aucune envie de le laisser voir. Et pourtant, elle aurait bien voulu avoir le droit de perdre pieds face à lui. Sergio venait de prononcer tous les mots qu'elle attendait d'entendre depuis tant d'années. Et bien que ça aurait pu l'aider à gagner le cœur de sa fille, il ne faisait qu'animer un peu plus l'animosité qu'elle gardait en elle. Je sais que ce ne sont pas des choses qui peuvent réellement se pardonner. Mais je crois que ce serait bien plus méprisable encore de ne rien tenter, et de garder comme dernier souvenir quatre enfants qui se disputent pour avoir le verre bleu. Elle secouait la tête tandis qu'il essayait encore de parler de leur enfance, de leur vie de famille à l'époque. Là encore, il ne faisait que lui rappeler qu'il avait raté toutes les étapes entre ces disputes enfantines et leurs problèmes d'aujourd'hui. Et ça, il ne pourrait jamais le rattraper. J’ai envie d’être présent pour vous. Elle levait les yeux au ciel, impertinente. Mais il ne pouvait pas venir et penser retrouver sa place - qu'il n'avait jamais eue, au fond. Il y en a eu, des moments où on attendait que ton retour. Il est un peu tard maintenant. Malgré ça il était là et il n'était pas venu les mains vides, et la jeune femme s'empressait de le remercier pour son présent. Elle était déchirée entre l'envie de retrouver son père et toute la haine qu'elle éprouvait. De rien. Il y aurait pu avoir un échange plus chaleureux, mais là encore, il n'en fut rien. Tout ce que je souhaite Alma, c’est une dernière chance de faire partie de vos vies. Peu importe quelles sont vos conditions. Alma soufflait, exaspérée. Nos conditions ? Entretenir une relation avec tes enfants n'a rien de comparable à un contrat à négocier, tu sais. On t'aurait tous aimé inconditionnellement si tu ne nous avait pas laissés. Ils l'avaient fait, et n'auraient jamais cessé s'il ne les avait pas lâchement laissés. Je ne m’attends pas à ce que tu me croies, alors à défaut, laisse-moi le temps de te le prouver. Je ne compte aller nulle part, cette fois. Au moins il semblait réaliste dans son envie de retrouver un semblant de lien avec ses enfants. Et le fait qu'il insiste donnait à Alma l'envie de lui laisser sa chance. Alors elle soufflait encore, et même si elle aurait dû lui cracher des horreurs et lui demander de partir sur le champ, elle ouvrait son cœur juste un peu. Je ne peux rien te promettre. Je sais même pas quoi te dire. Tu n'as qu'à essayer, en ce qui me concerne je ne te mettrais pas de bâtons dans les roues. Mais comme tu le dis si bien toi même, je ne suis pas sûre que tes choix pourront être pardonnés. Rien n'était jamais simple, rien ne le serait jamais. Mais s'il voulait vraiment redevenir un Gutiérrez, il aurait à leur prouver, avec les efforts et le temps.
when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it.
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Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Is there someone here keeping score? Am I the only one needing more? All the colour has drained away, all the light and the goodness is overcome by hunger leaving us undone
Il n’aurait jamais imaginé marcher droit sur une famille décousue, capable de se défaire au premier événement. Face à lui, en l’occurrence. Sergio s’était fait à l’idée qu’il ne ferait clairement jamais l’unanimité dans sa famille, qu’il se traînerait éternellement les dénominatifs de lâche, d’égoïste, de connard pour les gosses les plus virulents. Mais Alma ne méritait pas cela. Rien ne justifiait qu’elle soit la seule à rester pour son propre anniversaire, laissée avec un intrus qu’elle n’avait pas envie de voir. C’était un fiasco lamentable. Le pire étant qu’au fond, quand bien même il n’avait aucun droit de blâmer sa progéniture, il ressentait malgré tout une certaine déception face à leur incapacité de faire front. Il n’appréciait guère se servir de cette opportunité pour discuter avec sa fille, le moment semblant absolument mal venu. Mais tourner les talons et la laisser seule n’était plus une option. C’était tout le souci à décider de revenir ; il serait chanceux s’il avait la moindre chance. Il ne pouvait donc pas partir, et remettre les efforts à un autre jour, quand ses enfants seraient de meilleure humeur ou prêts à l’écouter. Autant dire que s’il devait attendre ce jour, cela risquerait de ne jamais venir. Il devait s’imposer. Même si dans le cas présent, Alma ne semblait pas croire un traître mort qui sortait de sa bouche.
Il retint un faible soupir lorsqu’elle aussi, réitéra le fait que c’était trop tard. Il ne doutait pas que les opportunités de revenir en vingt ans avaient été nombreuses. Mais il n’en avait pas envie. Cette famille nombreuse était le rêve de Maritza, pas le sien. Mener une vie où son rôle était de travailler uniquement, d’enchaîner les heures pour s’assurer que tout le monde ait un toit et mange à sa faim n’était pas ce qu’il désirait pour sa vie. Bien évidemment qu’il aimait ses enfants ; mais quand il repensait à ses journées, vingt ans plus tôt, il se revoyait partir tôt le matin, rentrer tard le soir, s’occuper rapidement des plus grands pour les envoyer au lit quand les plus petits dormaient déjà. Et ce, six jours par semaine. Puis, quand les enfants n’étaient plus dans le décor, c’était au tour des parents épuisés de se coucher. S’il avait supplié son épouse d’avorter à l’annonce de sa cinquième grossesse, ce n’était pas par caprice. Il était sérieux en lui disant qu’il n’en supporterait pas davantage. Ils n’avaient jamais pu arriver à un compromis. C’était sans parler des deux suivants. Le problème aujourd’hui restait qu’il ne pouvait plus rien changer à ses décisions passées. Il était là aujourd’hui, déterminé à essayer. Bien conscient du fait que ses enfants ne le laisseraient certainement rien tenter sans le faire morfler un peu. « Je ne peux pas revenir sur les mauvais choix que j’ai fait par le passé, quand bien même je le souhaiterais. » Peu importe ce que l’on dirait de la puissance des liens du sang, sa progéniture ne lui devait absolument rien. Il doutait franchement qu’un jour, l’un d’eux lui offre cet amoure inconditionnel qu’il aurait pu avoir. Pas même Sara, qui à force de rechercher la présence de son père, en oubliant un peu trop facilement ses erreurs. Il était heureux de l’avoir mais préférait ne pas se faire d’illusions. Un jour, son amour tournerait aux reproches. Peut-être très rapidement, maintenant que ses frères et sœurs savaient qu’ils se fréquentaient depuis si longtemps.
Mais il essaierait. C’était tout ce qui lui restait à faire ici. Il n’avait pas besoin de promesses, de certitudes que cela servirait à quelque chose. Il avait bien conscience que même ses plus gros efforts pourraient ne jamais rien changer. Il avait juste besoin qu’on lui donne une chance. Alors la réponse Alma lui convenait ; il prenait son scepticisme. « Je n’en demande pas plus, Alma. Surtout que je te dois une fête d’anniversaire réussie, maintenant. » Sa tentative d’alléger un peu l’ambiance fait un drôle d’effet raté, avant de les replonger dans le silence. Il devrait n’oser rien espérer quant à leur future relation, pourtant il ne pouvait pas empêcher cette boule d’espoir de se nicher quelque part dans son esprit. Peut-être que ce ne serait pas le prochain, ou celui encore d’après. Mais un jour, il pourrait arriver à l’un des anniversaires de ses enfants sans voir sa famille entière se disloquer sous ses yeux. Peu importe le temps que cela prendrait, il ne comptait aller nulle part cette fois. Dans le pire des cas, réussir à faire en sorte que ses enfants ne le détestent rien qu’un peu moins serait déjà une victoire en soi.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.