Les baisers enflammés que Giorgia et moi échangeons depuis plusieurs minutes ont eu raison des bribes de volonté qu'il me restait. J'ai craqué, j'ai cédé. A cette vile tentation qu'elle représente, au fruit défendu qu'elle est. Désormais je m'abandonne complètement à elle, je vais tout lui donner et tout prendre. Il est hors de question de s'arrêter, ou de revenir en arrière. Je la désire comme je n'ai jamais désiré une autre femme, elle ne ressemble d'ailleurs à aucune autre femme que j'ai connue. Son visage angélique, l'innocence de son regard, ses lèvres pulpeuses, ce corps de rêve, la douceur de sa peau... Elle est unique, parfaite. Et sans que je ne sache pourquoi, elle est à moi pour l'instant. Et rien qu'à moi. Je ne comprends pas comment elle a pu s'intéresser à moi, avec cette longue barbe, ces longs cheveux, le visage marqué par une vie difficile, mes mains abîmées par le travail et les combats que j'ai du mener. Nous sommes si différents. C'est peut-être ça qui lui plaît, à elle aussi. Ce sentiment de faire quelque chose d'interdit, cette sensation de flirter avec le danger, d'aller contre l'ordre des choses. C'est grisant.
Sur le chemin de sa chambre, je fonds sous ses baisers, ses caresses. Le contact de sa peau contre mon torse, de sa douceur, de sa chaleur me rend complètement dingue. Plusieurs frissons me parcourent le dos et la nuque quand elle dépose ses lèvres dans mon cou, encore et encore. Je perds complètement pieds, ne pense plus à rien d'autre qu'à elle et au désir qui me consume de l'intérieur. Je ne contrôle plus mes faits et gestes, me laissant complètement guider par mon instinct, mes envies. Nous arrivons dans le lieu attendu, celui où nous pourrons laisser libre court à nos envies les plus enfouies, à tout ce dont nous avons envie. Des semaines à se retenir, des semaines de frustration mais nous y sommes enfin. Rien ne viendra plus gâcher ce moment désormais, absolument rien. Je fais attention à ce qu'elle me dit et l'allonge délicatement, acceptant de lui dévoiler une nouvelle facette de ma personnalité. J'ai bien compris que l'italienne n'a pas l'habitude de pratiquer ce genre d'activités, je vais donc ralentir la cadence, réprimer mes pulsions, pour aller à son rythme. Je n'ai de toute façon jamais été le genre d'homme à me contenter de mon plaisir uniquement, délaissant celui de ma partenaire. Bien au contraire, mon plaisir dépend entièrement de celui de celle qui m'accompagne, plus elle en prend et plus j'en prends. C'est dans leur jouissance que se trouve la mienne, et ce depuis toujours. Et ce soir, je compte bien montrer à Giorgia à quel point je suis doué pour lui faire attendre le septième ciel, et bien plus encore.
Ma main vient caresser avec une délicatesse nouvelle son visage, puis le haut de son corps. Je la regarde avec intensité, ne pouvant détourner les yeux de son regard fascinant, de son corps envoûtant. Je défaits lentement son pantalon, lui confessant à quel point je la trouve belle. Cela ne me ressemble pas mais j'ai l'impression de jouer un rôle important pour elle, ce soir, dans sa vie. Je veux lui donner le meilleur souvenir possible, qu'elle n'ait aucun regret. Et je me sens en confiance avec elle, oubliant la froideur qui me caractérise. Peut-être la surprotège-je un peu trop, pensant qu'elle a besoin d'entendre ça pour être à l'aise. Mais je le pense réellement, et j'espère qu'elle prend la pleine conscience du poids de mes mots. Je n'ai jamais eu une femme si magnifique dans mon lit, jamais. Son pantalon termine sur le sol, me permettant de contempler ses longues jambes, puis son corps entier presque dénudé. Mon cœur s'emballe face à cette vision tentatrice, et dans une pulsion je m'approche de son nombril pour y déposer mes lèvres insatiables. Je remonte lentement le long du haut de son corps jusqu'à parvenir à ses lèvres que j'embrasse tendrement. Je profite de cet instant pour lui dégrafer son soutient-gorge, puis l'envoie rejoindre son pantalon au sol.
Dans un élan d'audace, Giorgia sort de sa passivité. Elle me renverse sur le côté et vient m'embrasser, tout en me retirant à mon tour mon jean. Je me retrouve rapidement en boxer, ce qui ne cache en rien l'état d'excitation dans lequel je me trouve. Mais je ne me sens pas gêné le moins du monde. Après tout ce que nous faisons est parfaitement naturel, nous ne sommes pas les seuls à céder aux plaisirs charnels. Et pourquoi serais-je timide en face d'elle ? Alors qu'elle m'a bien fait comprendre à quel point je lui plais. L'italienne vient se mettre à califourchon sur moi et je savoure le fait de sentir ses mains baladeuses parcourir mon torse puissant, alors que les miennes viennent caresser son ventre, ses cuisses. Nos regards ne se lâchent pas, attirés l'un vers l'autre. Excuse moi si je ne suis pas très ... La jeune femme ne termine pas sa phrase mais je viens déposer mon pouce sur ses lèvres pour qu'elle ne la continue pas de toute façon. Ne réfléchis plus, ne pense plus. Laisse-toi aller... lui intimais-je. Elle ne doit pas se laisser impressionner, ni être intimidée. Tout se passe merveilleusement, elle doit se libérer, se relâcher. Je la laisse déposer mes mains sur ses hanches, le sourire aux lèvres. Mes doigts s'enfoncent dans sa chair avec désir, elle est à moi et à moi seul.
Je me redresse sous son impulsion et elle enroule ses jambes autour de ma taille, rendant la position beaucoup plus intime. Je réponds à son baiser avec passion, et grogne de plaisir quand je sens ses ongles s'enfoncer dans ma peau. J'aime les pulsions qu'elle ne parvient pas à contrôler, j'ai alors le sentiment de la rendre complètement dingue. Mon emprise sur sa taille se resserre aussi, alors que je baisse lentement les yeux pour pouvoir enfin admirer sa poitrine qui se trouve juste devant moi. Mon regard s'assombrit de désir tant je la trouve somptueuse. J'ai tellement envie de toi, c'est la première fois que ça m'arrive ... Je reporte mon attention sur elle, me mordant la lèvre pour m'empêcher de lui sauter dessus et de la prendre sans plus attendre. Son souffle se mêle au mien, m'enivre de plaisir. La proximité est telle que je viens lentement prendre sa lèvre inférieure entre les miennes pour jouer avec. Je la mordille, la suçote légèrement, passe ma langue dessus. Pendant ce petit jeu, ma main glisse le long de ses hanches, de ses côtes, pour venir se déposer délicatement sur sa poitrine pour la première fois. Je la caresse doucement, appréciant de la découvrir peu à peu, centimètre par centimètre. Tu es divine... soufflais-je contre ses lèvres avant de m'en emparer fougueusement.
Les baisers se multiplient, les caresses aussi. Ma respiration se fait de plus en plus saccadée, mon cœur bat la chamade. Je soulève Giorgia pour la rallonger sur le lit en dessous de moi, offerte à moi. Il est temps de passer à l'étape supérieure, ce n'est pas le moment de reculer. Pour l'aider à se sentir mieux et en confiance, je retire mon dernier vêtement en premier, dévoilant ma nudité sans la moindre gêne. Ce ne sera donc pas elle qui sera en position de faiblesse, puisque je suis nu avant qu'elle ne le soit. Je ne quitte pas ses yeux quand mes mains se saisissent de son bas pour le retirer lentement, extrêmement lentement. Je ne baisse pas le regard, je reste concentré sur le sien. Si elle veut tout arrêter, je le comprends alors et cesserai tout, même si c'est difficile. Mais je ne vois rien de tel dans ses iris bleus, et elle se retrouve elle aussi dans le plus simple des appareils. Je remonte vers son visage et dépose mes lèvres brûlantes à plusieurs endroits de son cou, de sa mâchoire, pour finalement venir à la rencontre de ses lèvres. Mes doigts parcourent son corps, glissent le long de son ventre pour arriver à l'endroit tant convoité... Je prends mon temps, ne la presse pas, j'avance millimètre par millimètre pour la faire languir. Je profite d'un baiser plus passionné pour finalement déposer ma main sur son endroit le plus intime, débutant des caresses tendres et agréables...
u'est ce que je pouvais bien représenter à ses yeux . Une jeune fille naïve qui essaye, ou plutôt se laisse tomber dans la gueule du loup, ou encore une séductrice d'hommes bien trop vieux pour elle, ou une fille, ou simplement la réalité ! Une jeune fille qui était tombée sous le charme de son opposé, sons sens contraire, la représentation de la tentation. J'espérais de tout cœur qu'il n'ait pas une mauvaise image de moi par la suite, après tout je l'avais attiré telle une chasseresse accomplie dans l'espoir certes d'avoir du réconfort, mais aussi de faire plier ses convictions, sa raison tous bonnement. Moi-même je ne me reconnaissais pas dans cette attitude que j'avais ce soir et avec lui depuis le début, j'avais tout fait pour qu'il succombe à mes charmes et maintenant? Et après surtout ? Qu'allait-il en être... Je croisais les doigts pour qu'il ne m'oublie pas par la suite, qu'il ne m'efface pas de ses souvenirs et compte comme une de ces vulgaires autres conquêtes, non j'avais besoin et j'aurai toujours besoin de lui-même après le pas qu'on s'apprêtait à franchir, mais pour l'instant il fallait que je profite du moment présent, essayer de mettre mes interrogations de côté et me dire qu'il agira comme depuis le début, ne me faire mal ou me blesser en aucun cas.
Qu'elle était cette femme qui venait de faire craquer la rigidité de cet homme si dure... Je ne me reconnaissais pas et même si l'alcool y était pour quelque chose, ce désir ardent qui brûlait en moi ce n'était pas à cause de la vodka, je me surprenais à être autant attiré par lui et plus on s'embrassait, se rapprochait, plus le désir grandissait en moi, impossible d'expliquer cela, c'était bien la première fois que je me laissais autant porter par l'envie, la tentation... Mais je ne semblais pas être seule à ressentir ce sentiment étrange, car sinon Bryan n'aurait certainement pas cédé sous le poids de mes avances, était-ce aussi cela ? Trop d'attentes, de piques lancés précédemment, d'invitations à répétition, il semblait s'être contenue depuis le début, n'étais-je qu'une vile passion au qu'elle il venait de se plier. J'espérais être plus que ça ... En passant la porte de la chambre je savais que dorénavant tout était joué, impossible de reculer, retourner en arrière ! Même si une partie de ma tête semblait refaire surface et me dire que ce n'était qu'une mauvaise idée, j'essayais de chasser ceci et profiter de l'instant présent sans non plus me laisser envahir par la traque, il avait dû en connaître bien d'autres des femmes et plus habile que moi, je ne voulais pas le décevoir, mais j'étais sûr de ne pas être à la hauteur.
En quelques instants je me retrouvais sur le lit, allongé après lui avoir confessé que je voulais qu'il aille doucement, il ne me faisait pas peur, loin de là, c'est plus de moi que j'avais peur, que dans un moment trop fougueux mon cœur s'emballe et que je décide de tout stopper en me sentant dépassé par les événements et je ne voulais pas que ceci arrive le moins du monde, pas maintenant, pas avec lui... Il m'enlevait mon pantalon et peu de temps après mon soutien-gorge, j'étais un peu plus tendue, stressé qu'au départ, mais il faisait tout pour que je sois à l'aise et ça marchait plutôt bien, de toute façon j'avais bien remarqué son regard qui me dévorait, j'avais le sentiment que mon corps lui plaisait et ça ne pouvait que me toucher, sans compter les compliments qu'il rajoutait, étais-je si belle que ça ? Pourtant je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'il avait dû connaître bien mieux, il fallait vraiment que je m'enlève cette idée du crâne ce n'était pas le moment de me rabaisse, après tout si je suis mannequin ce n'est pas pour rien. Chacun de ses baisers était une vraie torture, oui une douce torture, car ceci ne faisait qu'accroître mon désir, l'envie de ne faire qu'un...
Je renversais un peu la situation en ma faveur après une petite prise de courage, j'étais surprise par moi-même ! Je ne mets pas longtemps afin de mettre Bryan au même rang que moi, c'est-à-dire plus qu'un seul vêtement sur notre corps, l'instant tant convoité semblais approcher dangereusement, mais j'essayais de me vider la tête afin de ne pas trop réfléchir, de ne pas tout gâcher. J'étais maintenant sur lui, à mon tour de lui offrir quelques caresses et de laisser mes mains découvrir un peu plus son corps musclé. J'eus alors le besoin de lui faire une petite confession, comme pour m'excuser si je ne suis pas assez "audacieuse", il met alors son pouce sur mes lèvres pour me faire taire, je comprends vite qu'il s'en fiche de ma timidité « ne réfléchis plus, ne pense plus. Laisse-toi aller... » Il avait bien raison, mais ceci risquait d'être compliqué pour moi, m'enfin, j'allais essayer de suivre son conseil tout de même et il faut dire qu'a chacun de nos baisers je suis comme transportée, ailleurs. Je le relève délicatement et m'en pars de lui en mettant mes jambes autour de sa taille, cette proximité me procure des frissons, mais je me sens à la fois tellement bien, comme protégée quand je suis ainsi si proche de lui, quand nos corps se collent. Je cesse de l'embrasser pour ajouter quelque chose, j'avais besoin de lui dire à quel point il rendait dingue, accroc. J'installe un léger moment silence, de calme en plongeant mon regard dans le sien, gardant mon visage près du sien sans même l'embrasser, je contemple ses yeux, je m'y perds... Il me mord alors la lèvre, jouant même avec Tan dit que ses mains se perdent à nouveau sur mon corps. « Tu es divine... » Je voudrais que cet instant dure longtemps, dure toujours toutes les émotions sembles s'emparait de moi, des émotions presque inconnues que je pourrais réellement décrire et ses compliments me touchent au plus profond de mon âme, je n'ai jamais eu le sentiment d'être autant désiré et j'avoue que c'est plus qu'agréable.
Nous nous perdons encore dans multiples baisers, embrassades et je ne peux que savourer chaque instant, il me met dans tous mes états et je comprends alors que céder à cette tentation n'était qu'une suite logique, comme si nous étions faits pour succomber, pour vivre cet intense moment. Il me soulève alors pour me déposer à nouveau sur le lit, je le laisse faire, à vrai dire je préfère que ce soit lui qui dirige la danse, je ne me sens pas vraiment apte à prendre des initiatives, pas aujourd'hui, par pour la première fois avec lui... Je l'observe alors retirer son dernier vêtement, ne pouvant m'empêcher de laisser glisser brièvement mon regard sûr qu'il venait de dévoiler, je ressentais un peu de gêne prendre possession de moi, il me semble que je rougissais même. Vient alors mon tour, il fait lentement glisser ce dernier bout de tissu qui me couvre et je me retrouve en quelques secondes nue, tout comme lui. Je ne sais plus trop quoi faire, comment agir, je suis perdue, mais lui faisais confiance, je savais au fond moi qu'il savait très bien comment me guider, comment s'y prendre. Je vois dans ses yeux qu'il attend comme une réaction de ma part il est attentif à mes moindres gestes, ou désir je trouve cela adorable. Il me couvre de baisers dans le cou, sur le visage, pour finalement revenir à mes lèvres et j'oublie presque ma nudité, ou plutôt notre nudité dans cette embrassade passionnée, je n'ai jamais été aussi sûr de ce que je voulais qu'à l'heure actuelle, je ne regrette pas d'en être arrivé là et j'espère ne pas le regretter plus tard. Je sens alors sa main glisser délicatement sur mon ventre, jusqu'à descendre bien plus bas, je le laisse faire sans crainte... J'avais posé mes mains sur son dos, comme pour m'accrocher à lui, j'avais envie, le besoin que chaque parcelle de mon corps soit en contact avec lui, je ne voulais pas d'un acte dénué de caresses et remplit de froideur et d'égoïsme.
Quand il commença ses caresses si bien placées je ne pus m'empêcher de lui mordre la lèvre, si fort que je crus le blesser ! Laissant un léger gémissement s'échapper de ma bouche, une sensation de plaisir intense c'était emparé de moi, je ne me souvenais même plus, j'avais l'impression de redécouvrir toutes ses émotions divines. J'enfonçais mes ongles dans sa peau, au niveau de ses épaules, le collant à moi par la même occasion, il était sûr que c'était très agréable, mais je devais moi aussi essayer de le combler, lui faire plaisir, mais venant de ma part, avec ma timidité c'était loin d'être chose aisée, mais je voulais essayer de passer au-dessus de tout ça. Je descendais à mon tour mes baisers dans son cou, puis son torse, me laissant glisser sous son corps musclé, je le couvrais de baiser jusqu'à son bas-ventre, laissant mes mains courir sur ses fesses. L'excitation dans cette pièce, entre nous était plus que palpable et je me disais finalement qu'il n'y allait peut-être pas y avoir seulement de la douceur dans nos futures actions... Je remontais mes baisers après quelques secondes et une fois revenues à sa hauteur je plongeais à nouveau mon regard dans le sien, je sentais une autre partie de moi prendre possession de mon corps et je me retenais de ne pas lui dire de passer à l'étape supérieure tout de suite. Il paraît que plus on fait languir, plus le plaisir et intense ! Je l'embrassais alors fougueusement plaçant l'une de mes mains sur son cou, comme l'empêcher de quitter mes lèvres tant dis que je laissais mon autre main se perdre sur son intimité, c'était à mon tour de lui offrir quelques tendres caresses interdites.
L'ambiance dans la chambre se réchauffe de plus en plus, de même que la température de nos corps. Les hésitations qui m'habitaient, les rejets que je lui opposais, les freins que j'avais, tout cela semble bien loin désormais. Je ne suis plus le même homme que j'étais en arrivant chez Giorgia, elle a littéralement fait voler mes résolutions en éclats. Au diable la différence d'âge, le bon sens, les bonnes mœurs. Je n'ai de toute façon jamais fait attention à tout cela, pourquoi commencer maintenant ? Je voulais la préserver, la traitant comme un enfant. Mais ce n'est pas une enfant, oh non. Il suffit de voir le désir dans ses yeux, sa façon de se mordre les lèvres, de m'embrasser, de me caresser. Ce n'est plus une enfant, et je ne pouvais plus lui résister. Je n'allais pas le faire éternellement de toute manière, on va dire que j'ai essayé de me donner bonne conscience avant de céder à mes vils instincts. Je veux goûter chaque parcelle de sa peau, découvrir le moindre recoin de son corps, je veux que son odeur m'enivre, je veux la faire crier de plaisir. Elle est à présent à moi, et rien qu'à moi. Pour cette nuit, peut-être pour d'autres. Je ne sais pas ce qu'il se passera après, et je ne veux pas y penser. Peut-être regrettera-t-elle, peut-être pas. Peut-être regretterai-je, peut-être pas. Nous ne pouvons pas le savoir maintenant, rien ne sert d'extrapoler. Je veux profiter de l'instant présent, je veux profiter d'elle, je veux lui faire l'amour comme jamais un homme ne lui a fait.
Mes mains parcourent son corps, glissent sur sa peau, l'effleurent de tout son long. Je ne me prive pas de la toucher où je le souhaite, je sais qu'elle en a autant envie que moi. Ses soupirs me le confirment, ses regards me l'autorisent. Elle a tout autant envie d'être à moi que j'ai envie qu'elle soit mienne, nos esprits sont connectés, nos rythmes cardiaques aussi, et bientôt ce sera au tour de nos corps. Mais rien ne presse, je prends mon temps et elle aussi. Nous nous découvrons avec plaisir, millimètre par millimètre, nous avons la nuit devant nous. Ma respiration est de plus en plus saccadée, signe que le désir continue d'augmenter en moi. Elle me rend dingue, littéralement fou. Je ne pensais pas qu'elle me faisait autant d'effet, et pourtant je ne peux que constater l'étendu des dégâts. Des semaines qu'elle m'obsède, des semaines que je ne sais pas comment agir avec elle. Des semaines que secrètement je rêve qu'il se produise ce qui est en train de se passer. Alors je ne boude pas mon plaisir et je profite autant que je le peux. Mes yeux restent bien ouvert pour ne pas manquer une miette de son corps, de son visage, de ses expressions quand je la touche, l'embrasse... C'est divin. Atrocement divin, je pourrais devenir accro à elle, son corps, ses lèvres.
Pendant que nous nous embrassons, plus ou moins fougueusement, je ne reste pas immobile pour autant. Nos vêtement tombent les uns après les autres, nous voici maintenant en sous-vêtements. Seulement les bas, l'italienne ne porte plus son soutient-gorge. Je lui laisse le temps de se détendre, de rester à l'aise dans cette tenue devant moi, je ne la précipite pas. Quand je comprends que c'est bon, je jette un œil à sa poitrine avec avidité, et viens la lui caresser dans la foulée. Je me mords la lèvre d'envie en sentant cette partie de son anatomie sous mes doigts, que je caresse, que je masse. La jeune femme est assise à califourchon sur moi, ce contact intime me pousse de plus en plus à bout. Mais je me retiens, encore et toujours. Il faut que ça dure longtemps, très longtemps. On ne plaisante pas avec les préliminaires, pas moi en tout cas. Dans un coin de ma tête, je n'oublie pas les paroles de Giorgia. Cela fait des années qu'elle n'a pas eu un homme dans sa vie. Elle ne doit plus avoir l'habitude, elle me le dit même. Elle n'est pas très sûre, et pourtant elle se débrouille merveilleusement bien. Je ne vais pas la précipiter, on va aller à son rythme. Pour l'instant du moins, ce sera autre chose plus tard. Je ne suis pas sûr de pouvoir rester lent toute la nuit, viendra bien un moment ou le désir me consumera et où je ne répondrai plus de moi. J'espère qu'alors elle sera elle aussi dans le même état que moi. Mais ce n'est pas pour maintenant, nous ne sommes même pas nus pour l'instant. Du moins, pas encore.
Ses jambes entourent ma taille, me pressant un peu plus contre elle. Je suis sûr que comme ça, elle peut sentir à quel point je la désire, à quel point je la veux. Je me sens de plus en plus serré dans mon boxer, je ne vais pas tarder à m'en séparer d'ailleurs. Je plonge mon regard azur dans celui bleuté de l'italienne quand elle me dit ce qu'elle ressent ; je la désire aussi plus que tout. J'ai encore du mal à comprendre pourquoi je lui fais cet effet, mais je ne m'en plains pas. Je ne veux pas trouver d'explication tout compte fait, simplement en récolter les bienfaits. Je m'empare de ses lèvres, descends dans son cou que je ne me lasse pas d'embrasser. J'aime le goût de sa peau, l'odeur de son parfum. Je n'ai jamais eu de femme aussi sophistiquée dans ma vie, elle apporte un vent nouveau qui ne me déplaît pas. Bien au contraire. Je l'allonge sur le dos, et m'éloigne un peu pour pouvoir retirer mon boxer. Je me mets à nu en premier pour ne pas qu'elle se sente désavantagée, au contraire. Je vois son regard glisser instinctivement vers ma virilité et je lui souris en coin, nullement gêné de cela. Je suis fier de mes attributs et m'assume complètement. Si elle veut se rincer l’œil qu'elle le fasse, je ne me gênerai pas quand ce sera à mon tour. Son tour arrive justement, je fais glisser son dernier vêtement le long de ses jambes avant de le jeter plus loin dans la chambre, au sol. Je ne la quitte pas des yeux, guettant la moindre de ses réactions. Je viens l'embrasser : sur la poitrine, dans le cou, sur la mâchoire, puis sur les lèvres. Elle se détend et ma main droite glisse sur son corps, la parcourt pour arriver à son endroit le plus intime. Quand j'ai son accord, je commence mes caresses.
Mes caresses sont tendres dans un premier temps, douce. Je la découvre lentement, avec délectation. Ses soupirs sont un indicateur pour moi, je les écoute avec attention. Tout s'accélère quand Giorgia me serre contre elle, gémit, me mord la lèvre inférieure jusqu'au sang. J'ai mal mais je grogne de plaisir sous sa fouge, j'accentue un peu mes caresses, mon touché. Je sens mes ongles s'enfoncer dans mon dos et encore une fois cela m'arrache un bruit de plaisir. J'ai plus l'habitude d'avoir des rapports violents que tendres, alors cela ne me gène pas qu'elle fasse ce genre de choses, elle peut se laisser aller complètement il en faudra beaucoup pour me faire vraiment mal. Je continue mes caresses jusqu'à ce que la brune me fasse m'allonger sur le dos à mon tour et commence à prendre les choses en mains. Je frissonne sous ses baisers, qui descendent encore et encore... Ses lèvres parcourent mon torse parsemé de tatouages, et un frisson bien plus important se fait sentir quand elle passe sur la cicatrice que je porte près du nombril. Un vestige de mon passé violent, sanglant. Ma peau reste bien plus sensible à cet endroit, depuis que je l'ai. Puis elle remonte, me fixe. Elle peut lire dans mes yeux à quel point je la veux. Je réponds avec plaisir au fougueux baiser qu'elle me donne, et viens la saisir par la nuque pour l'appuyer contre mes lèvres quand je sens sa main se saisir de mon membre et commencer à me caresser.
Sentir ses doigts sur cette partie de mon corps est un délicieux supplice, une torture à laquelle je me prête volontiers. Son mouvement est hésitant au début, mais elle prend vite de l'assurance et les battements de mon cœur s'accélèrent au fur et à mesure. C'est que la brune est douée dans ce qu'elle fait, ou c'est juste moi qui suis complètement envoûté par elle ce qui me rend sensible à la moindre de ses caresses. Je la laisse s'amuser avec moi quelques minutes, jusqu'à ce que je n'en puisse plus. Je viens saisir délicatement son poignet pour arrêter le mouvement et plonge mon regard dans le sien. Il est temps de passer à l'étape suivante, nous sommes tous les deux prêts. Pendant que je la couvre de baiser, je l'allonge tendrement sur le dos et viens me placer entre ses jambes, ma virilité frôlant à quelques reprises son jardin secret. Une partie de moi souhaite lui demander si elle prête, si elle le veut vraiment. Mais ce n'est qu'une partie infime, presque inaudible. Tout mon être la réclame, et je sens bien que de son côté c'est pareil. Ce n'est plus l'heure de réfléchir, c'est tout l'inverse même. Il faut agir, prendre enfin ce que l'on désire depuis tant de temps. Depuis que je l'ai croisé dans cette ruelle. Mon regard ne quitte pas le sien quand, dans un mouvement de bassin, je nous unis. Je suis immédiatement enveloppé par sa chaleur, son humidité. Les sensations qui affluent en moins me font soupirer de plaisir, alors que je ne perds pas une miette de l'expression de son visage. Je souhaite graver cet instant en moi, comme si ça n'allait plus jamais se reproduire. Immobile, j'attends que Giorgia s'habitue à moi, à ma présence. Je viens déposer plusieurs baisers sur ses lèvres, ses joues, et même son front. Partout où je peux poser mes lèvres je le fais. Enfin, je débute mes va-et-vient. S'ils sont lents au début, je m'accorde aux gémissements de la demoiselle et accélère quand je sens que c'est ce qu'elle désire. Elle n'oubliera pas cette nuit de sitôt, et moi non plus.
t dans un coin de ma tête je priais pour ne pas regretter ce moment, cet instant présent qu'après tous j'avais tant voulu... Je n'y avais pas été de main morte avec lui, dès le début je lui avais fait ressentir qu'il m'attirait, me captivait ou plutôt devrai-je dire qu'il me m'obsédait et je n'arrivais pas à le sortir de ma tête, tel un air de musique qui vous reste dans le crâne sans même en savoir la raison. Ma raison me crier d'arrêter, mais je le faisais taire, tant d'années à être irréprochable, droite et sérieuse, tout ça pourquoi ? Être passé à côté de bons moments certainement, je savais très bien que je ne pouvais pas rattraper le temps, mais je me rassurais en me disant que pour une fois, je laissais mes envies prendre le dessus ! Je ne voulais pas que ma nouvelle vie soit comme la précédente, je voulais du nouveau, du danger, des frémissements et même si je devrais en payer le prix par la suite. Cette faiblesse ne tombait peut-être pas sur la bonne personne, il avait essayé longuement de me faire comprendre qu'il n'était pas bien pour moi, mais que sait-il de ce qu'il me faut . J'étais prête à souffrir par la suite s'il le fallait, j'aurais tout fait pour voler ce moment avec lui. J'avais le sentiment de ne voir que le bien en lui, il n'avait jamais fait un écart en ma présence, même si j'arrivais bien à voir cette noirceur, cette dureté dans ses yeux, avais-je tords de ne pas craindre cet homme dont il voulait me protéger . Seul la suite nous le dira.
Chacune de ses caresses et un vrai plaisir, il arrive presque à me faire oublier cette fille prude que je suis, j'ai l'impression de ne plus être moi en ce moment, mais je ne peux pas dire que ça ne me plaît pas, il pouvait bien faire de moi ce qu'il voulait, j'avais une confiance aveugle en lui, que ce soit une bonne ou mauvaise chose... Bien souvent l'une des choses les plus agréables c'est avant que tout commence, quand votre corps frissonne au contact de l'autre, que votre raison se met de côté et votre imagination prend le dessus, se voyant déjà ne faire qu'un. Je sentais mon cœur s'emballer comme jamais, pourquoi me faisait-il autant d'effets ? Cette tentation qu'il représentait pour moi, était incapable à décrire, le mystère semblait l'entourer, mais nous sommes toujours attirés par le danger, nous, pauvres humains soumis aux caprices de notre désir. Nous nous retrouvons alors très vite sur les draps, nos corps se réclame l'un et l'autre, avec toujours un peu de douceur dans nos gestes les vêtements se retirent l'un après l'autre, je dois avouer qu'une fois en sous-vêtements je ne me sens pas des plus à l'aise, allez savoir pourquoi, je suis loin d'être mal faite... Je n'ai pas l'habitude seulement et je laisse Bryan mener principalement les choses, il sait comment y faire et je n'ose même pas imaginer combien de femmes il a pu toucher de cette manière, mais il ne faut pas que je gâche cet instant alors j'essaye de mettre mes frustrations de côté pour profiter au maximum de l'instant.
Je savoure nos baisers comme si chacun était le dernier, entre nous tous devenaient plus fougueux, dans un élan de courage je me retrouvais sur lui, presque nue et accrochée à lui avec mes jambes, cette proximité ne rend mon désir que plus palpable, j'arrête de réfléchir, je me laisse aller, peut-être que ce sera la seule fois que je m'offre à lui et même si tout était allé vite ce soir j'avais le sentiment que c'était inévitable, que ceci devait se produire, au risque de tout briser par la suite, ce soir il n'y avait que lui est moi qui comptais, le reste n'étais qu'artifice...Pour le moment. J'aime quand il me touche et son regard ne me fait sentir que plus vivante, ce soir je lui appartiens et je n'oublierais jamais ceci, j'espérais que de son côté ce serait la même chose, seulement je ne peux pas diriger ses pensées et peut-être que dans un mois seulement il m'aura rayé de sa mémoire, mais j'allais tout faire pour que ça n'arrive pas. Je me retrouve rapidement allongé de nouveau sur le lit, je ressens son impatience, même s'il prend tout son temps pour ne pas me brusquer, ne pas m'effrayer et ce comportement me touche sincèrement et ne fait que renforcer un peu plus cette confiance incompréhensible que j'ai envers lui. Il enlève son dernier vêtement, je respire lentement, j'ai beau me sentir plus à l'aise qu'au début je sens que l'instant fatidique approche et je ne peux m'empêcher de stresser un peu, mais j'essaye de le cacher, je ne voudrais pas qu'il arrête tout en lisant mon appréhension ! Je laisse mon regard se perdre sur son corps nu, il n'a pas l'air gêné le moins du monde est de toute façon il n'y aurait pas de quoi. Viens mon tour, je le laisse retire le bas, il est toujours aussi délicat, ainsi je reste un minimum à l'aise, je sens alors son regard glisser sur mon corps, j'espère juste lui plaire, ma seule importance est ici, j'avais le besoin de ne pas le décevoir, je voulais rester graver dans sa tête pour toujours.
Tout devient un peu plus sérieux de secondes en seconde, je laisse ses doigts glisser sur la parcelle de mon corps la plus intime et ma réaction ne se fait pas prier, j'adore la moindre de ses caresses et je laissais mon plaisir s'évader par quelques gémissements, appréciant grandement le moment, n'ayant pas l'habitude de tout cela j'avais l'impression d'être plus sensible encore. Je me permettais d'enfoncer mes ongles dans sa chair, je ne pouvais plus vraiment me retenir, le désir prenait possession de moi et je voulais lui faire sentir à quel point il me faisait rêver. Viens alors mon tour de lui procurer un peu de plaisir, ma main descend près de son intimité, je laisse mon instinct guider mes mouvements, j'espère juste faire comme il faut, je ne voulais pas être ridicule et le décevoir... Mais de toute évidence il semblait que je me débrouillais bien, cs petit jeux dura quelques instants et je savourais toujours autant chaque instant voyant que Bryan était charmé. Il m'arrête alors, nos regards se croisent à nouveau et je sens alors qu'il est temps d'avancer, d'aller plus loin, je le laisse à nouveau prendre possession de mon corps, il me replace avec délicatesse sur le dos accompagné par des baisers toujours aussi désirants et je ne sais alors pas trop comment agir. Le désir est à son comble dans cette pièce et nous ne sommes plus qu'à quelques secondes de concrétiser enfin cette danse de séduction et de plaisir que nous avons entamé et qui nous a conduits jusqu'ici. Mon cœur battait la chamade, j'ai l'impression qu'il allait sortir de ma poitrine et pourtant je n'avais plus de doute, tout semblait s'envoler quand je plongeais mon regard azur dans le sien, aucun mot et pourtant il comprenait alors qu'il pouvait avancer. Je pose mes mains sur ses flancs, je m'efforce de ne pas détourner le regard quand d'un geste assuré il se plonge alors en moi, je soupire de plaisir, presque dépassé par les émotions qui s'emparent de moi, je ne me souviens pas un jour avoir ressenti cela, peut-être car je n'avais jamais été autant attiré par un homme. Je fermais quelques instants les yeux en me mordant la lèvre inférieure, j'aurais voulu que le temps s'arrête pour profiter au plus au point de cette liaison de nos deux corps. Toutes mes pensées négatives valsent en l'air et je ne voulais que faire durer ce plaisir, on se perd dans de nouvelles embrassades tant dites qu'il se permet d'évoluer un peu plus, tous ses mouvements deviennent peu à peu plus agiles et ce n'est pas pour me déplaire.
Je laisse mes lèvres se perdre dans son coup, après quelques secondes j'accompagnais chacun de ses mouvements avec mon bassin, ne pouvant qu'accentuer un peu plus l'osmose de cette union, appréciant chacune de ses actions je ne pouvais m'empêcher de gémir un peu plus, l'attente avait été trop longue, il semblait que je laissais toutes mes émotions s'exprimer dans ma voix. Je glissais une main dans sa chevelure m'agrippant presque dedans avec mes doigts, mon autre main se perdait dans son dos, descendant jusque sur ses fesses je me permis d'y faire une légère pression, comme pour lui dire qu'il pouvait accentuer un peu plus la cadence, j'étais prête à en découvrir plus, je voulais qu'il laisse ressortir ce lion qui sommeille en lui, que douceur et bestialité ce mêle en cet instant, je voulais vivre quelque chose d'intense, quelque chose d'inoubliable et je savais tout à fait qu'i pouvait, ou plutôt qu'on pouvaient vivre ceci. La chaleur de son corps, son regard de braise, cette anatomie parfaite ses airs de mauvais garçons qu'il portait sur son visage, tout me plaisait en lui, je ne m'étais jamais sentie autant désiré par quelqu'un et il faut dire que ça ne faisait qu'augmenter mon excitation ... Je n'étais peut-être pas la partenaire la plus expérimentée, mais je ressentais tout de même qu'il était satisfait de moi, que je n'étais pas si coincée. Cette proximité nous donnais de plus en plus chaud, sa peau semblait devenir moite il est indéniable que la chaleur était montée d'un cran ici, que ce soit dans la pièce ou entre nous. À ce moment précis je ne regrettais rien, après tout qu'y a-t-il de mal à se faire plaisir, cette fragilité à résister nous avais amené ici, dans ce lit et je me délectais de ce goût de l'interdit qui nous liait en cette nuit.
Mes mains prennent plaisir à découvrir le corps de Giorgia, chaque parcelle de sa peau, centimètre par centimètre. Je me sens privilégié de pouvoir, à mon âge - presque 39 ans, charmer une aussi jeune et jolie femme qu'elle. Elle est tout simplement magnifique, et son corps divin. Je ne me prive pas de le toucher encore et encore, de le caresser, de l'effleurer, de l'embrasser. Ce goût du pêché est exquis, et la pensée de flirter avec l'interdit est jouissive. Tout cela transcende ce moment, et nous sommes comme dans une bulle, coupés de monde. Plus rien ne compte si ce n'est nous, il n'y a plus rien d'autre. Juste elle et moi, sur ce lit. Il n'y a plus d'autres hommes après elle, d'autres femmes après moi, plus de pression sociale, plus de moralité. Nous sommes seulement un homme et une femme qui cèdent l'un à l'autre, qui font ce qui se fait depuis la nuit des temps ; nous nous laissons aller aux joies des plaisirs charnels. Et plus je découvre le corps de l'italienne, moins je regrette de m'être laissé aller. Elle m'apporte quelque chose de nouveau, par sa jeunesse, son innocence, sa pureté. Je n'ai jamais connu de femme semblable à elle, et je sais qu'elle n'a jamais connu d'homme comme moi. Nous sommes le parfait opposé de l'autre, c'est pourquoi nous nous complétons si bien.
A présent que nous sommes tous les deux nus, nous nous permettons des caresses plus poussées. C'est moi qui commence, ma main parcourant son corps jusqu'à son intimité. J'y glisse alors mes doigts, la découvrant avec avidité. Mon cœur bat littéralement la chamade, je le sens cogner dans ma poitrine tant je suis excité. Ma respiration est haletante, mon regard assombri par le désire que j'éprouve envers la brune. Elle me met dans tous mes états. Pendant mes doigts s'amusent, je ne reste pas immobile. Je dépose de brûlants baisers sur ses lèvres, sa mâchoire, son cou, puis ses seins. Je m'amuse à la faire frissonner avec mon souffle, à lui donner la chair de poule. Joueur, je viens titiller l'un de ses tétons avec ma langue. Mon petit jeu dure plusieurs minutes de plaisir pour la jeune femme, avant qu'elle ne souhaite à son tour en apprendre un peu plus sur mon anatomie. Prenant le contrôle des événements, elle laisse sa main vagabonder sur mon corps en même temps que ses lèvres, jusqu'à se saisir de mon membre fièrement dressé ce qui me procure une décharge électrique. Si son mouvement est hésitant au début, elle gagne en assurance grâce aux soupirs de plaisir que je laisse s'échapper avec délectation. C'est à son tour de s'amuser avec moi, avec mes réactions, et ce pendant de longues minutes. Jusqu'à ce que j'arrive à bout de ma patience de mon excitation, et décide enfin de passer à l'acte.
Délicatement, je la fais s'allonger sur le dos et viens prendre positions entre ses cuisses. Mes mains caressent ses jambes pour l'aider à se détendre et se mettre à l'aise. Je l'embrasse et c'est mon regard azur plongé dans le sien tout aussi bleuté que je m'enfonce en elle. Je soupire de plaisir en même temps qu'elle gémit. C'est absolument délicieux, les sensations sont incroyables. Je reste immobile quelques instants pour nous laisser le temps de nous habituer l'un à l'autre, puis j'entame mes mouvements de bassins. Nos soupires envahissent rapidement la pièce, alors que la température augmente encore d'un cran. Sans vergogne, je viens l'embrasser avec force, exprimant tout le désir que je ressens pour elle. Nos souffles se mêlent, nos langues s'entrelacent, nos lèvres se dévorent. Tout est parfait à cet instant, nous ne formons qu'un et sommes liés autant que c'est possible de l'être. L'italienne quitte mes lèvres pour dévorer mon cou et commence à accompagner mes mouvements avec son propre bassin, permettant à nos corps d'effectuer une danse sensuelle et synchronisée. Les sensations n'en sont que meilleures, décuplées.
Mes dents viennent s'enfoncer durement dans ma lèvre inférieure quand elle me tire les cheveux. Je ne suis pas sûr de pouvoir rester aussi doux très longtemps, je sens déjà des pulsions violentes monter en moi. Et cela tombe bien, car je sens la main de Giorgia venir effectuer une pression sur mon fessier pour m'inciter à augmenter la cadence. J'attrape ses deux mains et entrelace mes doigts avec les siens. Quand c'est fait, je viens les positionner au dessus de sa tête, pour pouvoir la dominer de tout mon corps et qu'elle me soit complètement offerte. J'augmente alors le rythme de mes va-et-vient ce qui rend le tout beaucoup plus fougueux et bestial. Cela dure plusieurs minutes, quand tout à coup je m'arrête. J'attrape la brune par la taille pour la soulever du matelas et je m'assois en arrière, l'attirant à califourchon sur moi. Nous retrouvons la position que nous avions il y a quelques minutes, sauf que cette fois-ci nous sommes intimement connectés. Mes yeux dans les siens, je recommence à me mouver en elle. La lueur de la lune éclaire la chambre et vient se refléter sur le corps de Giorgia qui est absolument magnifique. Mes doigts s'enfoncent dans sa chair comme pour en faire plus mienne qu'elle ne l'est déjà. Mes lèvres dévorent son cou, ma langue dévore ses seins. Avide, insatiable, j'embrasse et touche tout ce qui m'est offert, me disant que c'est peut-être l'unique fois que j'en aurais l'occasion. Même si j'espère le contraire de toutes mes forces. Maintenant que nous avons franchi la ligne, je ne compte pas revenir de l'autre côté.
'Avais beau tergiverser, finalement il n'y avait rien de si mal dans ce que nous faisions ! Qui a dit qu'il fallait se mêler à quelqu'un de notre rang, de notre âge ou même encore au passé blanc comme neige ? Je voulais briser ses idées qui sont abjectes à mes yeux et après toute la fautive dans cette histoire c'est bien moi, il ne se serait pas permis de me séduire à un tel point, c'est moi qui avais fait tout mon possible pour réussir à en arriver là, je souhaitais plus que tout partager un moment comme celui-ci avec Bryan sans pouvoir en expliquer la raison, il m'attirait plus qu'aucun autre homme auparavant et je ne voyais en lui qu'il ne pouvait m'apporter que du bien, je n'imaginais pas le moins du monde craindre un jour ses mises en garde qu'il m'avait fait et si ça arrive je ne pourrais m'en prendre qu'à moi-même après tout, mais j'étais prête à prendre le risque pour passer cette nuit inoubliable où je lui appartiens sans conteste. J'essayais de graver chaque moment en moi comme si c'était le dernier, je savourais chacune de ses caresses et me délectais de nos rapprochements fusionnels, comme si tout était écrit, comme si tout cela n'était que la suite logique, je me laissais aller sans égards à lui, il pouvait bien faire de moi ce qu'il voulait, ma confiance envers lui me gardait sereine malgré quelques moments où je ne me sentais pas des plus à l'aise, je préférais le laisser mener la danse, il se débrouillait à merveille.
Ma nudité me dérange un peu, ou du moins me rend un peu moins à l'aise qu'au début, mais très vite cette frustration semblait s'envolait, il me fait sentir bien et se désire que je lis dans ses yeux ne peut que m'encourager à être un peu moins innocente, j'ai le sentiment que ces instants sont uniques que ceci ne se reproduira pas, alors hors de question de tout gâcher à cause de ma pudeur. J'avais du mal à comprendre pourquoi il me faisait autant d'effets, mais une chose est sûre cette nuit était loin d'être insipide, devrai-je même dire que c'était la plus intéressante que j'avais vécue depuis mon arrivée à Brisbane et je n'aurais jamais imaginé que ceci se produise un jour. Chacun de ses baisers est un vrai supplice, il glisse dangereusement ses doigts plus bas et je ne peux que jouir de ce moment intense, je sentais mon désir s'enflammer et même si je ne voulais pas aller trop vite, j'attendais avec impatience de passer à l'étape supérieur, tout allait être si parfait, j'en étais sûre. Il dévorait, touchait chaque partie de mon corps comme si le temps lui était imparti et je me laissais faire sans scrupules. Mais venait à mon tour le moment de prendre un peu soin de lui, il ne faut pas être égoïste dans ce genre de situation, je voulais aussi qu'il me désire, plus encore, toujours plus... Ma main vagabonde se perdait sur sa virilité et je ne pouvais que constater que ces gestes lui procuraient du plaisir, je voulais donner le meilleur de moi ce soir, qu'il se souvienne de moi intensément, qu'il se rappelle ses baisers ardent en embrasant d'autres femmes. Les minutes semblent dures des heures et pourtant je voudrais que ceci dure encore, je ne voulais plus retrouver la réalité j'aurais volontiers accepté de me perdre dans le bleu de ses yeux pour le reste de mon existence.
Tout avance très vite d'un coup je me retrouve allongé sur le dos, ses mains parcours agilement mes cuisses, ceci me détend et me fait frissonner à la fois, tout devient plus sérieux. Il prend place au-dessus, prêt à plonger en moi et je retiens presque mon souffle quand dans un, un dernier baiser et d'un geste sûr nous nous retrouvons liés, j'essaye de ne pas détourner le regard et laisse soupir de plaisir s'évader entre mes lèvres, tous mes sens sont en éveil et me régalent de toutes ses sensations qui s'emparent de mon corps, le plaisir, le désir, l'envie, l'excitation, un mélange dangereux qui me plaît terriblement. Après quelques instants il commence à bouger en moi, j'ai l'impression que rien ne pouvait être mieux, j'oublie tout et profite simplement de l'instant présent, quand il m'embrasse je ne me sens toujours plus valorisé, sûr de moi et désiré, il faisait ressortir une facette de moi que je semblais avoir enterrer bien trop longtemps. Je descends mes baisers jusque dans son coup, sur ses épaules, je veux profiter de chaque partie de son corps pendant qu'il est encore à moi, ceci ne saura certainement durer... Il me rend folle et j’essaye d'accentuer le plaisir du moment en l’accompagnant dans se va et viens, je ne pouvais m'empêcher de gémir et ce n'est certainement pas lui que ça dérangerait, j'aurais bien pu réveiller tous les habitants de cette résidence que ça me serait égal.
Je laissais mon corps s'exprimer un peu plus et je le voyais se morde la lèvre quand j'attrapais ses cheveux, de toute évidence je lui faisais toujours autant d'effets, je me permettais par la suite le faire comprendre que voulais que tout s'accélère à nouveau avec mon autre main, j'étais prête à en supporter plus, découvrir le côté sauvage de Bryan. Il se saisit alors de mes mains, nos doigts se mêlent, j'avais l'impression que le désir coulait jusque dans mes veines et les battements enragés de mon cœur semblaient presque être un son, un murmure. Je me mords doucement la lèvre inférieure, je sentais qu'il allait prendre un peu plus la situation en main et je ne comptais pas l'interrompre, je ne suis pas ce genre de femme qui veut tout diriger et je n'ai pas l'expérience pour avoir l'audace de faire ceci et me donner à Bryan ne me posait aucun souci... En quelques secondes il plaçait nos mains liées au-dessus de ma tête, j'étais comme prisonnière et cette sensation me plaisait étrangement. Tout devient alors plus brusque, plus animal, je ne pouvais pas vraiment bouger et mes gémissements étaient plus éloquents encore, j'avais envie de le toucher, de l'embrasser, mais pour l'instant je ne pouvais rien faire d ceci, mais certainement pas pour longtemps. Quand soudainement il me lâcha finalement les mains, il me soulevait avec une facilité déconcertante et il s'asseyait en arrière, cette position était semblable à tout à l'heure et je dois avouer que ça me plaît beaucoup.
J'aime être près de lui, contre lui, on se regarde de nouveau dans les yeux et ceci ne fait que me troubler d'avantages et pourtant je pourrais rester ainsi des heures. Je passe mes jambes autour de lui, nous ne pouvions pas être plus proches, plus connectés, les doigts de Bryan s'enfoncent dans mon dos. Je le laisse embrasser mon corps avant de passer mes bras autour de son cou et de le serrer contre moi, je l'embrasse avec fougue en le griffant de toute mon excitation, je ne pense pas que ceci pourrait lui faire grand mal. Je pose ensuite ma tête sur son épaule, mes gémissements tombant dans le creux de ses oreilles, je le serre toujours avec bras comme pour ne pas qu'il s'échappe et durant quelques secondes c'est presque un moment de tendresse qui prend possession de nos corps et je me peux.
- Non voglio che Ti fermi ... Murmurai-je entre deux souffles, ne me rendant pas vraiment compte que j'avais parlé italien.
Je fais durer cette tendre étreinte quelques secondes, mais décide ensuite de reprendre plus réellement le cours des choses, je le détends mes bras et pose mes mains sur son torse en l'embrassant de nouveau, je le pousse alors brutalement en arrière, m’entraînant en même temps dans cette chute. Je riais légèrement, j'avais failli basculer sur le côté, mais cette fois c'est Bryan qui était sous moi, j'avais le contrôle, du moins ce n'était qu'une illusion, car il peut me faire basculer en un seul geste. Je suis assise sur lui, toujours liés, je me penche et pose mes mains à côté de sa tête pour pouvoir l'embrasser . Pour l'instant je ne bouge pas, non je suis presque immobile ! Je me redresse très vite et commence à bouger lentement le bassin, mon regard plongé dans celui de Bryan, j'ai l'audace de ne pas baisser les yeux alors que je sens le plaisir monter en moi, je prends ses mains et les poses avec délicatesse sur ma poitrine, je veux qu’il profite lui aussi de chaque instant, de chaque partie du mon corps, au moins on aura su profiter intensément de cette nuit.
Inévitablement, nous nous dirigeons vers la fin de nos préliminaires. Giorgia semble plus que prête à m'accueillir, et j'ai moi-même hâte de prendre possession d'elle. Nous avons suffisamment attendus ce moment d'ailleurs. Après des semaines à nous chercher, à repousser sans cesse cet instant. Ce soir, nous nous donnons finalement l'un à l'autre. Je ne sais pas si c'est bien, je ne sais pas si c'est juste. On y repensant, j'ai un peu l'impression de profiter de la jeune femme. Elle m'a appelé car elle n'allait pas bien, et voilà que je m'apprête à coucher avec elle. Mais ce peut aussi être elle qui profite de moi. Elle a réussi à m'amadouer avec ses yeux tristes, avec sa mine perdue. Et désormais, je suis dans son lit. Dans les deux cas, ça n'a aucune importante car au fond, nous savons que nous en avions l'un et l'autre très envie. Je prends place entre ses cuisses, les caresse délicatement, et m'enfonce puissamment en elle. Nous voilà désormais unis de la façon la plus intime qui soit. Je reste immobile durant plusieurs secondes avant de début mes va-et-vient. La pièce ne tarde pas à être remplie par nos soupirs, mais surtout par les gémissements de l'italienne. Au fur et à mesure que les minutes défilent, celle-ci semble prendre de plus en plus de plaisir et se donner complètement à moi. Cela ne m'étonnerait même pas que ses voisins nous entendent... et tant mieux. Que tout le monde sache à quel point elle prend son pied grâce à moi, cela me va parfaitement ! Elle dépose ses lèvres un peu partout, une fois dans mon cou, une fois contre mes épaules. A chaque fois, un frisson me parcourt le corps quand ses lèvres brûlantes entrent en contact avec ma peau, dont la température doit être tout aussi élevée. Nos caresses et baisers nous transportent complètement, et rien ne semble pouvoir venir nous arrêter.
Si la mannequin semble prendre beaucoup de plaisir, c'est aussi mon cas. Je ne suis absolument pas déçu d'avoir cédé, tant ses caresses me transportent et ses soupirs m’enivrent. Je reste à son écoute, et me fies à ses gémissements pour augmenter la cadence quand il le faut. Elle ne tarde d'ailleurs pas à me faire comprendre qu'un peu plus de vigueur ne serait pas de refus. Ni une ni deux, je saisis ses mains pur les plaquer au dessus de nous et ainsi en faire ma prisonnière. Dans l'incapacité de bouger ou de me toucher, elle est mienne et j'augmente la cadence de mes coups de reins, mon cœur battant à vive allure. Nous échangeons alors un moment de pure bestialité lors duquel je me laisse aller à mes envies sans essayer de la préserver. Si elle voulait réveiller mes vils instincts, c'est réussi. Cette session dure de longues minutes, jusqu'à ce que j'en ai assez. Je m'assois alors en arrière et renverse Giorgia pour qu'elle se retrouve à califourchon sur moi. La position s'y prêtant, je capture ses lèvres pour un long baiser passionné qui ne prend fin qu'une fois que nous sommes à bout de souffle. Mes yeux trouvent les siens, se noient dedans. Mes mains parcourent ses hanches, son dos ; mes doigts s'enfoncent dans sa chair comme pour m'assurer que tout ceci est bien réel et que la jeune femme m'appartiens bien. Et c'est bel et bien le cas. Ses griffures me font grogner de plaisir, son souffle dans mon coup me fait perdre la raison. Nos mouvements sont complètement synchronisés, je me donne autant à elle qu'elle ne se donne à moi. Notre union est parfaite, totale.
Non voglio che Ti fermi ... murmure-t-elle, haletante. Je ne comprends absolument pas ce que ça veut dire, mais j'imagine que ce doit être un compliment ou quelque chose de positif en tout cas. L'entendre murmurer des mots italiens dans un tel moment fait monter mon excitation d'un cran, et je le lui fais comprendre en venant l'embrasser fougueusement. Ses mains sur mon torse me poussent et je me retrouve complètement allongé sur le dos alors que Giorgia est entraînée dans le mouvement, ce qui ne manque pas de la faire tomber. Son rire divin me parvient aux oreilles et mes lèvres s'étirent en un léger sourire sans pour autant que mon désir ne faiblisse. L'italienne se reprend rapidement et, joueuse, se penche vers moi tout en ne bougeant pas d'un centimètre. Ce qui a le don de me frustrer au plus haut point, et j'essaye de le lui faire comprendre dans le baiser que nous échangeons. Même si j'imagine que c'était le but. Enfin, la jeune femme se redresse et commence sa longue torture. Mes yeux ne quittent pas son corps parfait, trônant fièrement au dessus de moi. Son regard vient accrocher le mien et, aguicheuse, elle attrape ma main pour la déposer sur son sein. L'intensité de nos regards réchauffe grandement l'ambiance et renforce le plaisir que je ressens. Je ne perds pas une miette du spectacle et m'empresse de caresser la jeune femme du bout des doigts. Je la touche ici et là, un coup sa poitrine, puis ses hanches, puis son dos... je viens même agripper ses fesses pour l'accompagner dans nos mouvements fusionnels.
Nous restons dans cette position de nombreuses minutes, notre plaisir s'accentuant au fur et à mesure que le temps passe. Je tiens Giorgia par la taille lorsque des vagues de plaisir intenses se font ressentir, et je comprends que la jouisse n'est plus loin. Quelques mouvements de bassins suffisent à ce que l'italienne pousse un puissant gémissement libérateur. Dans la foulée, mes doigts s'enfoncent dans ses hanches et c'est à mon tour de lâcher un long râle de plaisir alors que mon désir est à son paroxysme. Les secondes passent et la brune se couche sur moi, sa tête contre mon torse. Haletant, je tente de reprendre mon souffle en fixant le plafond de sa chambre. Je n'arrive pas à croire que nous l'avons fait, et encore moins que c'eut été si bon. Le silence nous enveloppe, seulement rompu par nos souffles courts. Au bout d'un moment, je baisse les yeux vers Giorgia, qui semble se remettre tout doucement de ses émotions. Alors, tu te sens mieux j'espère ? C'est tout ce que je trouve à dire pour rompre le silence, me remémorant les raisons de ma venue chez elle. Le situation me paraît tellement absurde désormais, quand je vois comme j'ai essayé de la repousser pour finalement terminer dans son lit, que je me mets à rire doucement. Une chose est sûre : je ne regrette absolument pas ce moment que nous venons de partager. Et j'espère que c'est également le cas pour l'italienne.
lors que tout me paît si long, tout va pourtant si vite... Il semblerait de ma tête me jouent des tours. J'essaye de ne plus me poser de questions, d'oublier ce qui est bien mal pour profiter parfaitement de cet instant où je m'offre à lui, je ne sais pas s'il se rendait compte que c'était une nouvelle étape pour moi, un nouveau chemin ? Je ne m'étais jamais abandonné dans les bras d'un tel homme et il n'était que le deuxième sur liste, une chose est sûre il resterait dans ma mémoire pour longtemps, peut-être même toujours et j'espérais secrètement que ce soit pareil, mais de son côté je ne devais pas être si précieuse, si unique. Nos corps semblaient prêts à s'accueillir l'un et l'autre, depuis déjà plusieurs minutes nous avions entamé des caresses torrides et je ne voulais pas attendre beaucoup plus longtemps avant de passer aux choses sérieuses, mon désir était si grand que j'arrivais à oublier mes craintes, ne me demandent plus si j'allais être à la hauteur ou non ! Et de toute façon je savais qu'il c'aurait tout à fait géré la situation. Je le laissais alors enter en moi, une enivrante vague de plaisir parcourait mon corps entier et j'avais l'impression de découvrir de nouvelles sensations, serait-ce le goût de l'interdit qui ne faisait que décupler mon ressenti ? Je n'en avais aucune idée, mais une chose est sûre, je ne voulais pas que ça s'arrête. Il débutait ses mouvements de bassins agiles, j'avais l'impression de ne plus être moi et que je m'exprimais sans remords
Je l'embrasse avec passion, laisse mes mains se glisser sur le corps parfait de cet homme, je veux profiter de chaque instant et ne compte pas rester immobile. Très vite j'ai besoin de plus, plus de force et de bestialité, il m'excite comme je ne l'aurais imaginé et je n'ai aucune honte à vouloir voir son côté sauvage ressortir, après tout je pense que ceci lui plairait aussi, il n'a pas l'air d'être le genre d'homme à faire dans la tendresse, même si jusque-là il avait été très patient et délicat avec moi. On semble se comprendre sans aucun mal, nous sommes en cohésion totale et très vite il fait par d'un plus de dominance, il m'attrape les mains pour les poser au-dessus de ma tête, je ne peux que me laisser faire et jouir un peu plus de ce petit retournement de situation, je ne peux pas nier que j'adore cet instant presque sauvage, il me faisait quitter la terre ferme et je n'étais plus qu'emplie de désir et de plaisir. Après quelques longs instants dans cette position je me retrouve très vite assise sur lui et saisis cette opportunité pour pouvoir retrouver un certain contact, une proximité. Je le sers contre moi, l'embrasse presque sauvagement, nous ne pouvons pas être plus proches, plus unis et j'aurais voulu que ceci dure toujours, non seulement j'étais terriblement bien, mais je me sentais aussi protégé de tous une fois dans ses bras, nous étions comme dans un autre monde, dans notre monde et je ne veux pas en sortir. Je me laisse même aller à parler italien, mais qu'est-ce qui me prend ? De plus il n'avait pas dû comprendre grand-chose, mais il semble apprécier, car il m'offre un baiser passionné par la suite. Je décidais alors de prendre les commandes, dans un élan de courage je poussais Bryan qui le déséquilibrait et qu'il tombe en arrière, mais je faillis bien tomber sur le côté du lit par là même occasion ! Je ne pouvais m'empêcher de rire et je faisais en plus sourire Bryan, j'adore quand il sourit il est terriblement craquant et ceci efface un peu cet air dur qu'il porte sur son visage, il me fait vraiment tourner la tête. Je me permets de le faire languir un peu après m'être rapproché de lui, mais il ne semble pas apprécier cette "rupture", je reprends alors très vite les choses, je ne me serais pas cru capable d'avoir cette audace mais il semblait me dévergonder sévèrement ce Bryan.
Je recommence alors à me mouver sensuellement, je voulais être plus désirable que jamais aux yeux de de Bryan, que se souvenir reste gravé en lui. Mon regard perçant dans le sien, j'attrape ses mains pour qu'il touche délicatement ma poitrine, je sais très bien que les derniers instants approchent, alors autant profiter au maximum des dernières minutes, après tous je ne sais pas s'il voit souvent un corps tel que le mien. Tout s'accélère quand il me caresse d'abord et m'attrape par les hanches, chaque geste, mouvements semble synchronisé, habilement partagés et le plaisir est à son comble, je ne me rends plus compte des gémissements que je pousse et ne pense qu'à satisfaire jusqu'au bout le beau blond aux yeux bleus. Après un long moment tout se concrétise enfin, progressivement les coups de bassin sont plus profonds et je sens que j'arrive à mon maximum, sans me contrôler je pousse un cri de plaisir intense et je me sens une dernière fois transporté quand les doigts de Bryan m'agrippent férocement et qu'il s'exprime puissamment à son tour. Tout est finis maintenant et je sens que très vite toutes mes émotions descendent d'un cran, mais je ne suis pas décidé à regretter quoi ce que ce soit, pour le moment en tout cas. Je m'enlève délicatement et prends place aux côtés de Bryan, j'ai envie de rester proche de lui, je ne veux pas rompre de suite cette ambiance voluptueuse qui règne entre nous. Nous reprenons tous les deux notre souffle, le silence semble de mise pour le moment, quand il décide enfin de prendre la parole « Alors, tu te sens mieux j'espère ? » et soudain je me rappelais pourquoi je l'avais fait venir ici, pour me remonter le moral oui... Bon je n'avais pas imaginé une suite comme celle-ci il faut l'avouer, du moins pour ce soir ! Mais au fond de moi j'étais plutôt contente et puis après tout ça m'avait sacrément est oublié tout mes soucis, au risque de m'en créer d'autres... Alors qu'il riait je relevais la tête vers lui pour le regarder dans les yeux.
- Tous mes problèmes se sont envolés... Je ne te remercierai jamais assez !
Un peu d'humour et je riais légèrement à mon tour, je ne put m'empêcher de lui donner un bref baiser par la suite, je voulais profiter pendant que ses lèvres sont encore à moi pour ce soir. Je ne sais pas s'il voulait partir ou rester, il est de ce genre à laisser tomber les femmes par la suite . Je n'espérais pas, mais après tout il fait bien ce qu'il veut, nous ne sommes pas en couple, seulement je me permettrais volontiers de lui faire la tête par la suite, même si ne peut pas me passer bien longtemps de ses beaux yeux. Je reposais ma tête sur son torse et lui faisait quelques papouilles sur le ventre avec l'une de mes mains, remarquant alors plus précisément cette cicatrice qu'il porte, j'étais intrigué et j'hésitais à lui demander quelle en était la raison. J'imaginais directement le pire, tel un couteau, ou une balle ! A vrai dire j'avais vu depuis le début qu'il n'est pas le genre d'homme blanc comme neige, mais plutôt à vous faire frissonner de peur s'il vous raconte tout de sa vie, allez savoir pourquoi ça me plaît terriblement ! Je n'ai jamais côtoyé d'aussi près quelqu'un qui se dit si dangereux, destructeur et ce goût de l'inconnue ne me repoussait pas bien au contraire.
- Qu'est-ce qui t'est arrivé ?
Il allait forcément comprendre de quoi je parlais et j'espère qu'il allait être franc, je voulais en savoir un peu plus sur lui, découvrir certaines facettes, quelques fragments de son passé, j'avais plusieurs questions qui trottaient dans ma tête et je ne comptais pas tenir ma langue dans ma poche, j'étais prête à entendre des choses sulfureuses, je savais très bien qu'il n'est pas un ange, même il se comporte comme tel avec moi pour le moment.
Qui aurait cru que cela se finirait ainsi, hein ? Pas moi en tout cas. J'étais arrivé avec la ferme intention d'aider la jeune femme et me voilà dans son lit ; sous elle, en elle. Nos mouvements de bassins sont parfaitement synchronisés, notre union est parfaite. Tout cela ne pourrait pas mieux se dérouler tant nous prenons le temps de découvrir le corps de l'autre et de nous donner du plaisir. Allongé sur elle, je la domine aisément. Rapidement, je me laisse aller à un peu plus de sauvagerie comme elle semble me le demander silencieusement. Et cela me va, car je n'aurais pas pu tenir plus longtemps. J'ai besoin de me lâcher, elle me fait bien trop d'effet pour que je ne cède pas à mes pulsions. Mes coups de reins sont de plus en plus brusques, profonds. Les yeux fixés sur elle, je me languis de ses expressions faciales. A chaque coup, une nouvelle émotion apparaît sur son visage. Tantôt elle ferme les yeux, tantôt elle se mord la lèvre, tantôt elle roule des yeux sous le plaisir. Je sais que je m'y prends bien, et ses gémissements ne font que confirmer tout cela. Mais ce n'est pas la seule à prendre du plaisir, et je fonds littéralement en elle. Sa chaleur m'enveloppe, sa moiteur aussi, je suis transporté dans un endroit où le plaisir règne et où il n'existe rien d'autre. Ce petit jeu dure plusieurs minutes. Elles sont à la fois si courtes et si longues. J'ai l'impression que ce moment dure une éternité, mais en même temps qu'il va beaucoup trop vite. C'est étrange comme sentiment, mais le temps n'a plus aucun contrôle sur nous. Nous sommes enfermés dans notre bulle, coupés du monde. Plus rien ne compte si ce n'est nos soupirs, nos baiser, nos caresses, notre plaisir. Finalement, Giorgia me renverse pour prendre le contrôle des événements. Je ne la pensais pas aussi audacieuse, mais l'italienne me surprend de plus en plus ce soir. D'abord la vodka, puis les avances, ensuite les préliminaires, et maintenant ça... Je vais de surprise en surprise, pour mon plus grand bonheur. Plus la soirée avance, plus je me demande comment je pourrais me passer de tout ça par la suite. Car oui, c'était bien ça ma plus grosse frayeur en lui cédant, comment ne pas devenir accro ? Pendant qu'elle entame son long supplice, je ne me prive pas de caresser encore et encore son corps si parfait. Mes mains se posent sur ses hanches, puis dans le creux de sa taille. Elles remontent le long de ses flancs, viennent s'emparer de sa poitrine qui m'est généreusement offerte. Je m'y attarde quelques instants, joue avec elle, puis je remonte caresser son cou. Mes mains passent ensuite dans sa nuque, descendent le long de son dos que je m'amuse à faire frissonner en l'effleurant du bout des doigts. Lorsque j'arrive au niveau de sa chute de reins, je continue de descendre et m'empare de ses fesses à pleines mains. Cela me permet de l'accompagner dans son mouvement, rendant le tout beaucoup plus sensuel et fusionnel. Mes yeux font des allers-retours entre les siens et son corps, je ne perds pas une miette du spectacle. Les minutes passent, plus je la regarde, plus elle bouge, et plus je sens le plaisir monter en moins. J'arrive bientôt au bout de ma limite, l'explosion est proche. C'est aussi le cas de la brune, je sens qu'elle n'est plus très loin. C'est dans ce but que mes doigts s'enfoncent dans sa taille et que je l'accompagne dans ses va-et-vient. La délivrance ne tarde pas à arriver pour elle, et je la suis de très près. Mon cœur s'emballe, mes yeux se ferment. Je gémis de plaisir et me raidis dans un dernier coup de reins libérateur. C'est terminé. La pression retombe, la fatigue monte. Je n'ouvre les yeux qu'après plusieurs minutes, Giorgia est déjà retombée sur moi et se trouve dans mes bras, sa tête posée sur mon torse. Ma respiration met du temps à retrouver un rythme normal, tout comme la température de mon corps. Je crève de chaud, et reste sur le dessus des couvertures. C'est moi qui décide de rompre le silence qui a envahi la pièce. Je le trouve oppressant, après tout le bruit que nous venons de faire. Ma tentative est maladroite, ma question stupide. Mais cela nous fait rire, c'est le plus important.
Tous mes problèmes se sont envolés... Je ne te remercierai jamais assez ! Sa remarque m'arrache un sourire, je la fixe avec amusement. A ton service... j'ai à peine le temps de parler que ses lèvres se déposent sur les miennes. C'est bref, bien trop bref à mon goût. Et voilà, j'ai déjà cette envie de " reviens-y " qui s'empare de moi. Je savais bien que je n'aurais jamais du céder, ce sera impossible désormais de lui résister. Nous avons franchi la limite que je m'étais fixé, nous l'avons même complètement effacée. Qui sait où cela nous mènera désormais ? Le silence retombe, mais il est bien moins pesant que précédemment. Un de mes bras vient se loger derrière ma tête, et je fixe le plafond sans vraiment faire attention à ce que je regarde. De toute façon l'obscurité a envahi la pièce, et hormis le lit qui est un peu éclairé par la lune et les lumières du quartier, on n'y voit rien ici. Mon autre main est posée confortablement sur la taille de l'italienne. Un frisson me parcourt le corps quand ses doigts passent au niveau de ma cicatrice, près du nombril. Cet endroit est toujours resté sensible, depuis que je l'ai. Sa question ne me surprend qu'à moitié, ce n'est pas la première fois qu'elle prête attention à mon passé. Lentement, je commence à caresser ses hanches du bout des doigts. A ton avis ? je demande, curieux de savoir ce qu'elle peut imaginer. Pourtant, je sais bien qu'elle attend une réponse de moi, et pas une question. Ai-je envie d'en parler ? Je ne sais pas... Mais je me sens bien plus proche d'elle maintenant, après ce que nous venons de partager. J'imagine que tu dois t'imaginer les pires scénarios possibles hein ? dis-je avec amusement. Eh bien... sache que tu as raison. je finis, espérant que cette réponse lui suffise. Mais j'imagine que non, et elle me le confirme en relevant la tête vers moi. Son regard trouve le mien, je lui souris narquoisement. Oui je fais ça pour l'embêter, ce serait trop facile si je lui racontais tout comme ça. Et pourtant, cette fois je vais lui raconter une partie de ma vie. Mais seulement cette histoire, rien de plus. Je me trouvais en Irlande à cette époque, ça remonte à il y a un moment maintenant. Je tentais d'y construire ma vie, d'y faire des rencontres. Ce soir là, je me trouvais dans un bar que je fréquentais souvent. Et comme presque à chaque fois, les choses avaient dégénéré. Mais je m'en étais bien sorti, comme toujours. Des mecs se sont approchés de moi, ils faisaient partie d'un gang et voulaient savoir si j'étais intéressé d'en faire partie. Bien sûr, j'ai accepté. Et pour y entrer il n'y avait qu'une seule condition : battre l'un des leurs. On est sorti dans la ruelle d'à côté, et ça a commencé. Sauf qu'il faut savoir que dans les combats de rue, il n'y a pas de règle. Alors que je pensais avoir le dessus sur lui, il a sorti un couteau de sa poche et m'a poignardé en plein ventre... Mais ça m'a pas empêché de lui foutre la branlée de sa vie. C'est ici que je termine mon récit, ne lui expliquant pas ce que je faisais en Irlande, ni ce qu'il s'est passé une fois que j'ai intégré ce fameux gang. Comme je l'ai précisé, ce n'est qu'une infime histoire de ma vie que je lui raconte. Juste assez pour répondre à sa question, mais pas assez pour qu'elle ne me connaisse réellement.
Devais-je être fier de moi ? De cette audace, ou plutôt détermination à séduire Bryan ? Il était comme un but, une mission que je m'étais fixé ! Triste à avouer non ? Et pourtant il semblerait qu'au de là de mes idées, il me plaît réellement, le mot est même faible. Comme si je m’étais fait prendre à mon propre jeu, pourtant je ne fais pas partie de ses filles frivoles qui enchaînent les conquêtes, qu'est-ce qui me prenait avec lui. Quand il est avec moi j'ai l'impression de ne pas être moi-même ou en tout cas il fait ressortir quelque chose en moi que je n'imaginais pas, pourquoi lui ? Il est mon opposé dans tous les sens du terme est pourtant cette nuit nous arrivons à être en parfait accord, comme si tout était déjà écrit, comme si nous étions faits pour dépasser les limites du raisonnable et s'abandonner dans les méandres du plaisir. Était-ce bien ou mal, je ne voulais pas m'avouer la réponse, après tout je n'en avais pas besoin, il est bien trop tard pour reculer. Après tous nous ne sommes que deux humains qui ont cédé à la tentation, ça peut paraître banal, mais j'ai le drôle de sentiment que tout ceci n'est pas un conte de fée non je ne suis pas une princesse et lui n'est pas le prince charmant, loin de là. Mais après tout il a su me faire oublier mes problèmes et pour ça je lui en suis reconnaissante, j'espère juste qu'il ne va pas hanter mes nuits, je ne veux pas m'attacher, je ne veux pas souffrir, mais je me voile certainement la face, je ne veux déjà pas le voir la fin de cet instant, je ne veux pas le voir partir cette nuit.
Nous gravissons chaque étape lentement, je profite de chaque instant comme si se pouvait être le dernier et je ne veux pas que ce soit la dernière fois, une partie de mie espère sincèrement que cette occasion se reproduira, mais seul l'avenir nous le dira et je n'ai pas vraiment confiance en ce qui nous attend... Le temps défile vite et j'ai à la fois le sentiment que tout s'arrête, nous sommes comme coupé du monde, je n'avais jamais ressenti cette sensation auparavant, il me fait rêver comme jamais. Chacun de ses gestes, de se va et vient me font gémir de plaisir, je ne me demande même plus si je me débrouille bien ou mal, je me laisse guider par mon instinct, mais une chose est sur nous sommes en parfaite cohésion, tous nos mouvements sont comme une danse endiablée et je suis transporté par les émotions qui envahissent tout mon corps, suis-je en train de perdre la tête ? C'est après quelques longues minutes où Bryan avait le dessus que je décide de dominer cet ébat à mon tour, même ce n'est qu'une simple illusion. Une fois sur lui je prends le contrôle et essaye de me donner au maximum, je ne veux pas qu'il oublie cet instant, qu'il se souvienne toujours de mon corps, de mes gestes, de mon regard remplis de désir dans le sien. Chacune de ses caresses me fait frissonner, j'ai l'impression d'être plus sensible que jamais et je ne veux pas que tout cela s'arrête. Pourtant je ressens après plusieurs minutes que la fin est proche, mon plaisir semble arrivé au plus haut et je sens par la pression des doigts de Bryan sur mes reins que c'est la même chose pour lui, en quelques secondes tous se terminent dans un dernier geste assuré de Bryan tant dit que je gémis une dernière fois. Toutes les émotions semblent retomber d'un coup, ainsi que l'atmosphère presque bestial qui régnait dans cette pièce, mais je veux encore profiter de la présence de Bryan, rester encore un peu contre son corps. Je me repose alors contre lui, le silence est de mise mais très vite il prend la parole, lançant une petite phrase assez amusante, je ris et lui répond que tous mes problèmes se sont envolés, ne manquant pas de le remercier « A ton service... », je lui vole alors un baiser, assez court, mais je ne sais pas, je n'ose pas en demander plus, comment gérer cet "après" ? Ce n'est pas dans mes habitudes et nous ne sommes pas en couple pour autant, alors que faire . Je sens que mon audace est repartis se cacher et que je vais à nouveau marcher sur des œufs avec lui.
De nouveau il n'y a plus aucun bruit dans la pièce, j'en profite pour regarder peut-être pour la dernière fois le corps de Bryan, me permettant de lui faire quelques caresses sur le ventre à l'occasion, remarquant alors une cicatrice assez grande, je ne peux m'empêcher de lui demander d'où cela vient. « A ton avis ? » Je lève les yeux vers lui, le regard un peu hésitant, plusieurs idées me viennent à l'esprit, dans son regard je sens pourtant que la réponse est quelque chose de grave, quelque chose de dangereux. Ceci ne m'étonnerait pas le moins du monde, depuis le début j'ai su voir ce côté blessé, dur, presque torturé . Je ne sais pas trop comment le décrire, mais j'étais loin de le voir comme un sain. « J'imagine que tu dois t'imaginer les pires scénarios possibles hein ? » en même temps il était difficile de s'imaginer autre chose, surtout quand il s'agit de lui, je savais purement que son passé n'est pas lisse, peut-être même sa vie actuelle... « eh bien. sache que tu as raison. » Il ne faisait alors que confirmer ce que je pensais, mais croyait-il que cette brève réponse allait me suffire . Je voulais savoir toute l'histoire et je ne le lâchais pas du regard, avec un air interrogatif. Je suis sur qu'il n'est pas du genre à crier toute sa vie sur les toits, mais il pouvait au moins répondre à cette simple question, même si j'avais envie d'en savoir un peu plus sur lui, de tout savoir, car il m'intrigue beaucoup, il décidait finalement de me raconter cette petite histoire et j'écoutais attentivement chacune de ses paroles. J'avais l'impression d'écouter le récit d'un feuilleton dramatique, j'étais à la fois étonné de ce récit, mais pas surprise que ce genre de chose soit arrivé à Bryan, il a une vie si différente de la mienne et ceci ne fait que le confirmer un peu plus. Il pourrait alors me paraître dangereux, malsain, mais il ne me faisait absolument pas peur, car la seule chose que je sais c'est que dans ses bras je me sens en sécurité, au risque que tout ça me soit nuisible.
Je ne savais pas trop quoi dire, faire la fille surprise . Ou alors, lui dire que je suis désolé pour ce qui est arrivé, je n'étais pas vraiment étonnée et je ne vois pas pourquoi je devrais lui mentir après tout... Je reposais ma tête sur son torse, posant ma main sur sa cicatrice avant de parler à nouveau. - C'est affreux cette histoire, ta vie avait l'air si... Risquée ! J'espère que maintenant ce genre de chose ne t'arrive plus. Je me redressais un peu, pour avoir ma tête plus proche de celle de Bryan, je pressais ma poitrine contre son torse, laissant ma main remonter dans son cou avec un sourire amusé sur mes lèvres. - un vrai bad boy mon cher ! Je laissais finalement mon envie prendre le dessus et posais à nouveau mes lèvres sur les siennes, lui offrant un long et délicat baiser. Après quelques secondes, je me retirais posant mon regard dans le sien. - C'est bien triste, car j'ai l'impression que rien de ce que tu me raconteras ne pourra m'effrayer Je disais ceci en repensant à ses " mises en garde" plus tôt dans la soirée, il m'avait bien fait comprendre que tôt ou tard j'allais avoir peur de lui, qu'il me blesserait et je n'imaginais pas le moins du monde que ceci puisse arriver. Est-ce normal d'être aussi peut méfiante face à celui qui se dit être un véritable démon ? Suis-je devenue aveugle ? Ou au contraire je suis la seule à pouvoir déceler cette partie de bien qui règne en lui ? J'espérais simplement ne pas être victime de mes émotions, de mes sentiments à son égard. - Et qu'est-ce que tu faisais Irlande, tu as beaucoup voyagé non ? Tu m'as dit que tu avais vécu en Russie aussi tout à l'heure ! J'espérais ne pas le déranger avec mes questions, me je suis assez curieuse en général et je voulais en savoir un peu plus et connaître le passé de quelqu'un son aide forcément... J'étais prête à entendre n'importe quoi, il y a peu de choses qui pourraient m'étonner venant de sa part. Je ne changeais pas de position, toujours le visage tourné vers lui, je passais ma main dans ses cheveux, mon regard était toujours interrogateur, mais aussi supplicateur, j'avais réellement besoin d’apprendre à la connaître, je pense que lui de son côté n'avait pas beaucoup d'interrogation sur moi et ma vie est loin d'être palpitante ou intéressante.
Allongé et le cœur battant la chamade, je fixe le plafond. Tentant de reprendre mon souffle, mais aussi de remettre de l'ordre dans mes idées. Je ne pensais vraiment pas que la soirée se finirait comme ça, et encore moi que Giorgia était une telle furie au lit. Je ne me remets toujours pas de nos ébats, c'était absolument divin. Et je peux voir dans ses yeux que je n'ai pas à rougir de ma prestation ; c'était tout aussi bon pour elle. Mais je ne pensais pas qu'elle se lâcherait autant, ou ferait preuve de tant de maîtrise. Surtout pas après ce qu'elle m'avait avoué lorsque je suis arrivé. Pour une fille qui n'a pas vraiment d'expérience, elle s'en sort avec les honneurs. Le baiser qu'elle me donne est cependant bien moins fougueux que ceux que nous échangions il y a encore quelques minutes. L'italienne retrouverait-elle sa timidité qui la caractérise tant ? Elle ne doit pas savoir comment agir, ni quoi faire. Elle n'a couché qu'avec un homme, elle ne doit pas savoir gérer l'après dans une telle situation. Quand c'est quelqu'un avec qui tu n'es pas en couple, et que tu n'aimes pas. Moi je n'ai pas ce problème, j'ai l'habitude. Pas parce que j'ai l'habitude d'avoir des plans culs - même si ce n'est pas faux non plus - mais parce que je n'ai jamais aimé une femme, alors je n'ai jamais fait " l'amour " à proprement parlé. Il suffit de rester soi-même, de ne pas en faire un drame. Je ne compte pas me lever et partir dans la foulée, ni même cacher ma timidité ou quoi. Le moment que nous venons de partager était très bon et nous a permis de nous lier d'une façon nouvelle, de donner une certaine intimité à notre relation. Alors autant l'accepter, maintenant que j'ai cédé je ne vais pas m'en vouloir ni même me tracasser. Alors je reste allongé sur son lit, nu, et attire Giorgia un peu plus contre moi pour qu'elle se sente à l'aise. Ce qui semble être le cas puisqu'elle pose sa tête contre mon torse et commence à me caresser la peau du bout des doigts. Cela me procure différents frissons en fonction de là où elle me touche, mais c'est bien plus sensible lorsqu'elle passe sur ma cicatrice près du nombril. Cicatrice qui attise sa curiosité d'ailleurs. Dois-je lui en parler ? Lui expliquer ce qu'il m'est arrivé ? Je n'ai pas l'habitude de parler de ma vie, ni de me confier. Ce n'est pas moi, ça ne me ressemble pas. Pourtant, je ressens le besoin de le faire avec Giorgia. La brune aux yeux bleus semble capable de briser quelques murs que j'avais pris tant de temps à bâtir en moi. Je ne dis pas que je suis prêt à lui raconter toute ma vie là dans la foulée, mais je ne vois pas pourquoi je ne lui parlerai pas de cette cicatrice. Et de l'Irlande. Après avoir joué un peu avec elle pour voir ce qu'elle pensait de tout ça, je commence mon récit.
Quand celui-ci prend fin, je peux lire de l'étonnement dans les yeux de Giorgia, et... c'est tout. Pas vraiment de surprise, ni de peur. Comme si au fond d'elle, elle savait que l'histoire serait de ce genre. Violente, brutale, sauvage. Ce sont les mots qui caractérisent sûrement le mieux ce que je suis, ainsi que ma vie. L'italienne pose sa main sur ma cicatrice et je pose ma main par dessus la sienne avec une affection qui ne me ressemble pas. C'est affreux cette histoire, ta vie avait l'air si... Risquée ! J'espère que maintenant ce genre de chose ne t'arrive plus. Sa naïveté et son innocence m'arrache un petit rire, elle est mignonne. Au fond, je suis touché qu'elle espère que ma vie soit moins risquée aujourd'hui. Même si pour moi, cette histoire n'a rien d'affreuse. C'est juste ma vie, et elle me correspond bien. J'ai toujours traîné dans ce genre d'histoires, toujours recherché une certaine adrénaline. Alors pour moi c'est normal, ce n'est pas ça qui fait que je regrette ma vie ou quoi. Au contraire, si c'était à refaire je referais tout de la même façon. Même concernant Mila. Non il ne m'arrive plus vraiment ce genre de choses... ma vie est devenue tellement ennuyeuse ! avouais-je dans un sourire. Même si fréquenter Jackson, certains bars de la vile et surtout transporter de la drogue m'apportent encore un peu de folie dans ma vie, je suis bien loin de ce que j'ai pu vivre en Russie, en Irlande ou encore aux États-Unis. Mais bon, je vieillis aussi. A presque 40 ans je ne peux plus mener la même vie que j'avais à 20 ans. Quoique, je pense que je le pourrais quand même encore un peu, une dizaine d'années. Quand elle me surnomme " bad boy ", j'ai envie de lui dire de ne pas m'appeler comme ça car ceux qui se font appeler comme ça ne le sont pas en réalité, mais elle ne m'en laisse pas le temps en revenant m'embrasser. Cette fois le baiser est plus long, et je le lui rends avec grand plaisir. Ma langue taquine la sienne, et je m'amuse même à mordiller sa lèvre inférieure quand le baiser prend fin. J'aime de plus en plus l'embrasser, et ça risque de devenir très vite problématique dans ma vie. Tu es plus courageuse que ce que je pensais. Ou alors tu es folle, j'hésite encore. la taquinais-je gentiment. Toutefois, c'est vrai que je ne l'imaginais pas me résister autant. Elle ne semble vraiment pas avoir peur de moi, comme si rien de ce que je pouvais dire ou faire ne la ferait fuir. Comment est-ce possible ? Surtout à son âge, elle devrait me fuir le plus possible. Mais c'est tout le contraire, je n'y comprends rien. Et je n'ai pas envie de comprendre, juste de profiter d'elle autant que possible. Jusqu'au jour où, inévitablement, elle partira.
Et qu'est-ce que tu faisais Irlande, tu as beaucoup voyagé non ? Tu m'as dit que tu avais vécu en Russie aussi tout à l'heure ! La lueur au fond de ses yeux me fait comprendre qu'elle veut réellement le savoir, qu'elle est réellement curieuse. Pourquoi est-elle autant intriguée par moi ? Pourtant, je ne me trouve pas si exceptionnel ni intéressant. Je suis un homme comme des tas d'autres. J'ai eu ma vie, vécu certaines choses, fait certaines erreurs, mais rien d'extraordinaire. Je suis désolé ma belle, mais tu n'en sauras pas plus pour ce soir. Tu en sais déjà bien davantage que beaucoup d'autres personnes. je lui souris et dépose un baiser dans ses cheveux pour faire passer sa frustration, voire sa déception. Mais sur ce point je suis catégorie, je ne peux pas lui en dire plus. Pas pour l'instant, mais je ne suis pas sûr qu'un jour je serai plus prêt. En fait, je ne sais pas si un jour je pourrai me confesser entièrement à une personne, tant certains de mes secrets sont précieux pour moi. Mais qui sait... Parlons plutôt de toi ! Je ne connais rien de toi, si ce n'est que tu viens d'Italie et que tu as fui tes parents et un mariage arrangé ! C'est quoi ton travail par exemple ? demandais-je avec une certaine curiosité. Mon regard glisse le long de son corps parfait. S'il te plaît, ne me dis pas que tu es mannequin. plaisantais-je alors que cette idée m'avait effleuré plusieurs fois l'esprit durant nos ébats, tant son corps est exempt de défaut.
semblait que je perdais toute mon audace en seulement quelques secondes, à vrai dire audace est un mot faible quand on repense à ce qui vient de se passer entre nous, mais qu'est-ce qui avait bien pu s'emparer de mon âme pour qu'on en arrive là ? Je ne me reconnaissais pas, si seulement tout ça n'était que de ma faute... Seulement nous sommes tout autant responsables l'un que l'autre et maintenant je ne sais pas du tout comment gérer cet "après", je ne suis pas une habitué de ce genre de chose et encore moins de retenir mes émotions et sentiments, je ne savais plus vraiment ce qu'il en était, nous avons franchi le pas de la tentation, et maintenant qu'est-il pour moi ? Hormis être un danger dont je risque de méprendre. Peut-être que je me pose déjà trop de questions, mais je ne peux pas m'en empêcher, étonnamment je suis presque l'aise alors que je suis toujours nue, collé contre son corps parfait, certainement trop dans les nuages pour penser à cela. La tête sur son torse quelque chose me sors de mes idées quelque peu floues et je me concentre sur cette cicatrice et je ne mets pas longtemps avant de vouloir en savoir un peu plus, je perçois très vite que ce n'ait pas une histoire luisante, mais de sa bouche rien ne saurait m'effrayer je crois. J'écoute alors son récit, rien ne m'étonne vraiment, hormis peut-être que je me demande bien comment il a fait pour rester en vie jusque-là si toute sa vie était semblable à cette sombre histoire, mais ce danger qu'il dégage fait aussi tout son charme après tout... Faut-il être folle pour penser cela ? Ou juste sous le charme. Les seuls mots peu intéressants que je trouve à dire semblent le faire rire, je faillis me sentir un peu bête sur le moment, mais après tout c'est réellement ce que je pensais, je ne m'imagine pas devoir m'inquiétais de savoir si je le reverrais au risque que quelqu'un s'en prenne à lui pour je ne sais quelle raison, mais normalement je ne devrais pas m’inquiéter, après tout il n'est ... Je n'avais pas la réponse et c'est bien cela le problème. « non il ne m'arrive plus vraiment ce genre de choses... ma vie est devenue tellement ennuyeuse ! » Je souriais doucement.
- Moi je ne dirais pas que ta vie est si ennuyeuse que ça, enfin pas ce soir en tout cas !
Je venais lui offrir un baiser assez long quelques secondes après mes mots, un petit moment de courage qui m’envahis ! Et Bryan semble apprécier ceci, il se permet même de me mordre la lèvre de nouveau et j'adore ça, j'aimerais pouvoir l'embrasser toute la nuit, mais soyons réaliste il n'est pas à moi et je ne sais même pas comment va se dérouler le reste de cette "nuit"... Je m'attendais à tout moment à ce qu'il se décide à partir, je ne l'imaginais pas tellement s'endormir à mes côtés, ce n'est pas ce qu'on fait après avoir fait l'amour avec une "connaissance" et pourtant j'espérais qu'il ne me prenait pas pour une simple relation d'une nuit désormais, est-ce que j'en demandais trop ? Du moins en espérais trop, car je n'oserais pas le moins du monde lui dire ce qu'il devait faire ou non. Suite à note discutions je lui avoue que rien venant de lui ne pourrait me faire peur « Tu es plus courageuse que ce que je pensais. Ou alors tu es folle, j'hésite encore » Je ne peux m'empêcher de rire à cette petite remarque, je dois être folle oui... Car ce n'est pas du tout mon habitude d'être attiré par le "danger", ou le risque, non je suis aux antipodes de ce genre de choses d'habitude, je suis une fille sage, qui ne prends pas vraiment de risque et encore moins qui flirte avec un homme semble avoir un passé digne d'un être démoniaque. e dois avouer qu'il est le responsable de ce revirement de situation et il est bien le seul auquel sa s'adresse... Je suis le genre de personne qui crois au destin, aux rencontres hasardeuses et il ne fait que confirmer tout ça, à quelques secondes près on ne se serait certainement pas rencontrés dans cette rue un soir en venant à mon "secours" et maintenant nous en sommes là. Je veux en savoir un peu plus sur lui, ma curiosité fait réapparition, j'ai le sentiment qu'en en apprenant plus je serais un peu plus proche de lui, car oui une partie de moi voulait s'attacher toujours plus à Bryan, au risque d'en subir les conséquences plus tard, mais je suis prête à assumer toute déception. « Je suis désolé ma belle, mais tu n'en sauras pas plus pour ce soir. Tu en sais déjà bien davantage que beaucoup d'autres personnes. » Eh bien il tient réellement à son personnage mystérieux, je suis assez déçue, mais pas réellement étonnée de cette réponse, je devais me contenter des quelques informations que j'avais eues précédemment, mais je ne m'avoue pas vaincu et j'essayerais d'en savoir plus une prochaine fois, enfin s'il y a une prochaine fois. Je faisais une petite moue boudeuse et son doux baiser ne suffisait pas à faire passer cette petite déception.
- Mais les autres ce n'est pas moi, je suis déterminée tu verras, un jour tu m'en diras d'avantage !
Et j'étais presque convaincu de mes propres paroles, histoire de le convaincre lui aussi! La persuasion ça marche bien il paraît... Je me lançais comme un petit défi, réussir à percer cette carapace autour de ce personnage si mystérieux et comme je suis persuadé de ne pas le laisser indifférent ce n'est peut-être qu'une question de temps, si bien sûr nous n'en restons pas simplement là, après cette nuit étonnante. Venait ensuite la question que je redoutais, il voulait à son tour en apprendre un peu plus sur mon sors... Et je déteste parler de moi ! « S'il te plaît, ne me dis pas que tu es mannequin. » ajoutait-il, j'avais le sentiment que c'était une plaisanterie, mais je n'étais pas vraiment sur... Je soufflais et posais de nouveau ma tête sur son torse. Moi, ma vie n'a rien d'exaltant, rien d'intéressant, rien de palpitant ! Et je n'aime pas cette étiquette qu'on me colle quand je parle de ma vie, de ma famille ou de mon travail... C'est fou comme les gens nous ranges dans des cases quand on leur dévoile telle ou telle chose sur nous, le pire pour moi c'est bien quand je dis que fais partie d'une famille d'aristocrates et que je suis mannequin on me prend pour une idiote, coincée, pleine aux as...Enfin après tout il a n'est pas aussi bête que ça et puis il me connaît un minimum pour pouvoir se faire une opinion plus réaliste sur moi, et puis comme il a bien répondu à quelques-unes de mes questions je me devais d'en faire autant.
- Désolé de te décevoir mais je suis bel et bien mannequin ! Ici je ne suis pas trop connu, mais j'ai plus de succès en Europe... Et je ne suis pas si bête que j'en et l'air, j'ai terminé mes études seulement l'année dernière, j'ai étudié à Londres durant plusieurs années, l'idéal pour m'échapper un peu de ma vie étouffante en Italie... Quand on se doit d'être toujours impeccable, polie et qu’au final... Ton frère est toujours le meilleur.
Bon voilà je venais de lui fournir quelques informations, un peu en vrac certes mais c'est mieux que rien ! Et je ne veux pas tellement m'étaler sur le sujet, car tout ça ne fait que me rappeler ce pour quoi j'ai atterri ici et je ne veux pas retomber dans cette déprime qui m'habite souvent ses derniers temps. Allait-il essayer de creuser un peu plus à son tour ? Il pourrait essayer mais je ne comptais pas en dévoiler un plus, chacun sa part de mystère après tout. Le silence retombé dans la pièce quelques secondes après, je me sentais tout de suite hanté par mes questions face à Bryan, comment me comporter, que faire désormais, lui demander s'il voulait en rester là, si on devait oublier ce qui venait de se passer, s'il ne voulait pas se poser de questions, s'il restait auprès de moi cette nuit... Si seulement je pouvais débrancher mon cerveau quelques instants, mais ce n'était pas possible. Quelques frissons me parcouraient le corps, je commençais à avoir froid, mais je n'osais pas m'installer dans le lit. Je me décollais doucement de Bryan et me levais pour attraper un peignoir en soie et le glisser sur mon corps, sans un mot, j'étais soudain emprise de doute. Je posais mon regard perçant dans le sien avant de parler.
- Tu veux...
Je venais de parler doucement, presque timidement, je ne finissais même pas ma phrase, car je ne savais pas réellement ce que je voulais ajouter... J'étais comme gênée soudainement, pourquoi fallait-il que je complique tout ? C'est pour sûr un truc de femme, toujours compliquer les choses. Je m'asseyais soudainement sur le bord du lit, dos à lui, les yeux posés sur le sol, j'attendais, je redoutais une réponse, car il est loin d'être bête il avait dû comprendre quelles étaient mes interrogations, est-ce que j'allais finir la nuit seul dans mon lit à repenser ce qui venais de se passer ?