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 Calex #40 - One sentimental moment in your arms

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Message(#)Calex #40 - One sentimental moment in your arms EmptyJeu 17 Juin 2021 - 0:32




One sentimental moment in your arms
Is like a shooting star right through my heart
It's always a rainy day without you
I'm a prisoner of love inside you
I'm falling apart all around you, yeah
Réveillée tôt, bien trop tôt, la chambre étant encore plongée dans le noir complet, je prends mon téléphone posé sur la table de chevet pour vérifier l'heure et il est définitivement trop tôt pour se lever. Trop tôt pour penser commencer la journée alors que les filles et Caleb dorment encore, alors que tout Brisbane dort encore. Je profite d'être réveillée pour regarder rapidement les actualités sportives et plus spécifiquement les actualités liées au football puisque c'est un peu mon métier de me tenir informée et je vois les gros titres, je vois les nouvelles, je vois les alertes qui s’enchaînent et qui me font froid dans le dos. Je ne sais pas combien de temps je reste sur mon téléphone, je ne sais pas le nombre d'articles que j'ai pu lire, le nombre de photos que j'ai pu voir, mais certaines me touchent bien plus que d'autres, et après un long moment passé sur mon téléphone, je sais que je ne vais pas réussir à me rendormir. Je me blottis contre Caleb, délicatement pour ne pas le réveiller. Ma tête contre son épaule, ma main sur sa poitrine. Les yeux fermés je ne dors pas, je me concentre sur les battements de son cœur, je me concentre sur le calme qui se dégage de lui alors qu'il dort encore et j'essaye de faire disparaître les souvenirs et les angoisses que je ressens depuis que j'ai vu les nouvelles. Il va bien Caleb, son cœur va bien, je le sens contre moi et j'essaye de me raccrocher à ça. Ne penser qu'à ça, oublier les souvenirs de son malaise qui me reviennent, oublier la peur panique que j'ai ressenti, oublier ce qu'il s'est passé à l'autre bout de la planète, oublier parce que Caleb va bien, mon fiancé va bien et il ne risque pas de mourir et je vais faire en sorte que ça reste ainsi. Le bruit du baby phone me fait sursauter et j'entends les pleurs de Lena. Je reconnais leurs pleurs désormais et vu l'heure je sais qu'elle a juste besoin qu'on la console et qu'on lui redonne sa tétine et son doudou. J'éteins le baby phone pour éviter que ça ne réveille Caleb, mais je le sens bouger un peu et avant qu'il n'ait l'idée de se lever, je lui murmure quelques mots. « Je suis déjà réveillée, je m'en occupe, rendors toi. » Je dépose un baiser sur sa joue et je quitte le lit, espérant qu'il pourra dormir un peu parce qu'il en a besoin, parce qu'il a fini tard, et parce qu'il doit prendre soin de lui tout simplement parce que j'ai besoin de lui, parce que je ne veux jamais le revoir s'écrouler, parce que j'ai peur pour lui.  

Assisse sur le fauteuil dans la chambre des filles, Lucy endormie dans son lit, Lena n'a pas mit très longtemps à arrêter de pleurer, quelques minutes à la bercer et à lui parler un peu et je la sens qui se rendort dans mes bras, je la regarde s'apaiser peu à peu et ça me détends, ça calme mes peurs aussi. Je la regarde et j'écoute sa respiration douce et régulière qui m'indique qu'elle s'est rendormie et qu'elle dort profondément. Je pourrais me lever et la remettre dans son lit mais je la garde contre moi parce que je réalise que mes angoisses sont moins fortes quand elle est contre moi. Que mes pensées sont concentrées sur elle. Que je ne panique pas avec ma fille dans mes bras et à défaut de dormir, je réalise qu'aujourd'hui je vais avoir besoin d'elles, de Caleb et de m'occuper l'esprit. Alors dans la nuit, ma fille dans mes bras, je me mets à organiser notre journée dans ma tête pour la rendre spéciale, pour pouvoir profiter de mon fiancé, de nos filles et de notre famille parce qu'il n'y a que ça qui compte. Eux. Mes deux filles et leur père. Je veux les rendre heureux, je veux les protéger, je veux leur montrer à quel point je les aimes, je veux juste qu'ils aillent bien finalement et je vais tout faire pour profiter de cette journée avec eux. Je repose Lena dans son lit, je m'assure que Lucy dorme bien, qu'elle respire aussi. Je pourrais aller me recoucher mais je sais que je n'y arriverai pas alors à la place je me mets en quête d'organiser cette journée à laquelle je viens de penser pour qu'une fois tout le monde réveillés nous puissions juste profiter en famille, sans stress, sans courir partout. La télé allumée dans le salon, le sac des filles prêt, je suis coupée en pleine séance de sport par les pleurs de mes filles signifiant le début de la journée pour elles. Je me précipite vers elles pour éviter qu'elles ne pleurent plus fort. Je les descends dans le salon avec moi dans l'espoir qu'elles ne réveillent pas leur père. Et je concentre toutes mes pensées et tout mon énergie pour m'occuper d'elles. Je gère le réveil les filles, je gère le premier biberon. Les deux contre moi, je crois que c'est pas loin d'être mon moment préféré désormais. Je profite de mes filles et je m'occupe de les préparer. Je les habilles, je joue avec elles tout en buvant mon troisième café de la matinée. La sieste de la matinée est courte, vraiment courte parce qu'elles ne semblent pas vouloir dormir, ni l'une, ni l'autre, et voyant qu'elles ne semblent pas vouloir me laisser un peu de répit pour me préparer, c'est avec mes deux filles dans les bras que je me dirige vers ma chambre. Je dépose doucement Lucy et Lena sur notre lit à côté de Caleb. J'allume la lampe de chevet pour réveiller Caleb et je l'embrasse doucement. « Bonjour chéri, bien dormi ? » Je lui parle doucement, je lui souris et à nouveau je me penche vers lui pour l'embrasser, posant ma main contre son torse quelques secondes, longues secondes. « Il est presque dix heures, je voudrais aller prendre une douche mais tes deux princesses refusent de dormir ou de rester seules plus de deux minutes. Je peux te les laisser ? » Lena gesticule dans tout les sens et moi qui voulait proposer un réveil doux à Caleb, je crois que c'est raté parce qu'elle s'agite contre lui, elle s'agrippe à lui et essaye de lui monter dessus. C'est assez drôle en somme mais comme réveil y'a plus calme quand même. Je m'assoies sur le lit avec les filles et je les regarde, les trois personnes les plus importantes de ma vie. Je les aimes tellement, mais c'est aussi parce que je les aimes autant que j'ai cette peur panique de les perdre, qu'il leur arrive quelque chose et cette peur aujourd'hui ne me quitte pas sauf quand j'entends mes filles rire, quand je les entends manifester leur joie, leur bonheur et c'est ce qu'elles font à cet instant précis. « Si tu es en forme, je me disais que ce serait bien qu'on passe la journée en famille au parc, j'ai déjà préparé leur sac, tu as juste à déjeuner et à te préparer. J'ai sorti ta montre pour aujourd'hui et pense à prendre ton traitement avant de partir. » C'est sur ces mots que je finis par les laisser, tout les trois dans notre lit pour me préparer pour une journée avec eux. Une journée qui a commencé depuis bien trop longtemps pour moi mais une journée dont je compte bien profiter parce que passer du temps avec eux c'est de loin ce que je préfère faire désormais. Je ne mets pas longtemps pour me préparer, devenir mère a au moins eu cet effet positif sur moi, j'ai moins de temps pour moi, alors j'apprends à faire les choses plus vites, plus efficacement et c'est moins de deux heures après le réveil de Caleb que je me retrouve assisse sur la balançoire du parc, Lucy bien installée contre moi qui sourit un peu plus à chaque fois que je nous balance. Du coin de l’œil je regarde Caleb et Lena, je regarde notre famille réunie, même Dobby est là avec nous. J'entends les rire de nos filles, de Caleb aussi et je réalise toute la chance que j'ai de les avoir avec moi. « Vous êtes tellement beaux tout les deux. » Des mots destinés à Caleb alors que je sors mon appareil photo pour garder des souvenirs de cette journée, des photos de nos filles bien sur mais aussi de lui et de nous deux parce que si lui n'aime pas les photos, moi j'adore garder des souvenirs et en avoir partout, tout le temps. Je quitte la balançoire pour m'installer sur la couverture posée dans l'herbe et j'installe Lucy à côté de moi je sors quelques jouets que j'installe autour d'elle, et une fois ma fille bien installée, je tourne le regard vers mon fiancé, il est lui aussi au sol, et je mets quelques secondes à réaliser qu'il ne fait que jouer avec Lena, qu'il ne fait que s'amuser avec elle et pourtant j'ai pendant quelques secondes senti mon cœur s'emballer et la peur me tétaniser. Je soupire et je retrouve un sourire au moment ou je m'adresse à lui. « Venez vous poser avec nous. » Viens vers moi que je puisse m'assurer que tu ailles bien, j'ai besoin de t'avoir à mes côtés aujourd'hui. Je ne peux pas lui dire ça, c'est insensé, il ne comprendrait pas, et à défaut de lui dire ça, je tapote la couverture pour l'inciter à venir. J'installe notre repas et celui des filles et quand il me rejoins je viens me blottir contre lui quelques secondes, ma main qui se pose sur sa poitrine, un geste presque inconscient mais qui me rassure et je regarde nos deux filles qui jouent ensembles face à nous et je réalise qu'on a pas assez de moments comme ça. « Je me disais que peut-être je devrais arrêter la radio pour passer plus de temps en famille. Tu en penses quoi ? » J'aime mon métier, j'aime ce que je fais, j'adore ça mais ma priorité est là devant moi, c'est eux, ma famille. « Je pourrais être présente tout le temps et prendre soin de vous trois. » C'est mon rôle de prendre soin de mes filles, de prendre soin de Caleb aussi, parce qu'elles sont trop petites pour prendre soin d'elles toute seule et Caleb, c'est Caleb. Il prends soin de tout le monde sauf de lui même et aujourd'hui, je crois que j'aimerai les enfermer chez nous, tout les trois, les tenir éloignés du monde extérieur, des dangers de la vie mais c'est impossible alors à défaut de pouvoir faire ça, parce que ce serait quand même une forme de séquestration et je ne suis pas folle à ce point, je me dis qu'être présente plus souvent chez moi avec eux pourrait être bénéfique pour notre famille.
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Message(#)Calex #40 - One sentimental moment in your arms EmptyVen 18 Juin 2021 - 15:04

Calex
ONE SENTIMENTAL MOMENT IN YOUR ARMS IS LIKE A SHOOTING STAR RIGHT THROUGH MY HEART. IT'S ALWAYS A RAINY DAY WITHOUT YOU, I'M A PRISONER OF LOVE INSIDE YOU, I'M FALLING APART ALL AROUND YOU
Je ne sais pas quelle heure il est mais j’entends le baby-phone s’allumer et les pleurs de Lena commencent à me réveiller. Je soupire et alors que je commence à bouger pour me lever et partir la voir j’entends Alex me murmurer quelques mots et je la sens bouger dans le lit avant de se lever. Je ne cherche pas à comprendre je n’ouvre même pas les yeux et je retombe dans les bras de Morphée rapidement. Instantanément, même. Je suis rentré tard hier, plus tard que d’habitude alors je me laisse m’endormir encore un peu. Quelques minutes ? Quelques heures ? Je n’en sais trop rien mais cette fois c’est Alex qui finit par me réveiller. « Bonjour chéri, bien dormi ? » Je lâche un soupir et après avoir senti son baiser je finis enfin par ouvrir les yeux. « Il est presque dix heures, je voudrais aller prendre une douche mais tes deux princesses refusent de dormir ou de rester seules plus de deux minutes. Je peux te les laisser ? » C’est rare que je dorme autant, en règle générale c’est souvent moi qui me réveille en premier mais la journée d’hier a été longue, et dure, et j’avais sûrement besoin de récupérer. Les filles semblent déjà toutes les deux d’excellente humeur puisqu’elles se mettent à gesticuler dans tous les sens, en particulier Lena. Je souffle, j’essaie de me réveiller et après de longues secondes à lutter pour ne pas me rendormir je parviens enfin à m’asseoir dans le lit passant une main dans mes cheveux qui sont déjà complètement dans tous les sens après avoir dormi. « Oui oui t’inquiètes, va sous la douche. » Lena essaye de grimper sur moi, ce qui me fait rire et je lui facilite la tâche en l’aidant à s’installer sur mes cuisses. Elle rigole avec sa sœur, elles ont bien dormi, elles au moins. Elles sont de bonne humeur. « Si tu es en forme, je me disais que ce serait bien qu'on passe la journée en famille au parc, j'ai déjà préparé leur sac, tu as juste à déjeuner et à te préparer. J'ai sorti ta montre pour aujourd'hui et pense à prendre ton traitement avant de partir. » Un sourire s’étire sur mes lèvres quand elle me parle d’une journée au parc tous les quatre, mais quand elle termine sa phrase en me demandant à demi-mots de porter cette montre bien trop électronique pour moi, je fronce les sourcils. Elle me rappelle même de prendre mon traitement, toujours étonnant puisque je le prends tous les matins et tous les soirs depuis presque un an, alors je ne risque pas de l’oublier. « Vous êtes beaucoup trop en forme pour moi aujourd’hui. » Alex parle beaucoup et les filles sont déjà très bien réveillées alors que moi je dors encore à moitié. « Mais oui, on peut aller au parc aujourd’hui. » Parce que même si j’ai du mal à me réveiller l’idée me plaît bien et quand Alex part sous la douche je joue sur le lit avec mes filles quelques minutes. Je les chatouille et leurs éclats de rire ont le mérite de me réveiller et d’être une motivation suffisante pour me pousser à me lever. Je les emmène avec moi en bas et je les installe dans leur parc et je m’installe dehors de façon à ce qu’elles puissent toujours me voir, sinon c’est la crise de larmes assurée. Je reste dans le jardin juste le temps de fumer une cigarette et je repars ensuite dans la cuisine pour préparer mon café et mon petit-déjeuner. Lucy et Lena jouent toutes les deux et je les regarde faire un sourire aux lèvres tout en buvant mon deuxième café de la matinée avant de les laisser en compagnie de leur mère pour que je prenne sa place dans la salle de bain.

C’est calme au parc aujourd’hui le soleil est au rendez-vous mais il ne fait pas trop chaud, un temps parfait pour passer un moment dehors avec nos filles. Je joue avec Lena sur l’herbe et comme à son habitude, elle a un sourire jusqu’aux oreilles et elle rit beaucoup. C’est aussi avec ce genre de moment que je me rends compte à quel point mes filles me comblent d’amour et de bonheur chaque jour, et les jours où je me sens moins bien il me suffit de les regarder pour retrouver le sourire ou bien prendre Alex dans mes bras pour retrouver un peu de force et d’envie. Aujourd’hui c’est le sourire qui ne quitte pas mes lèvres alors que je m’amuse avec ma fille. « Vous êtes tellement beaux tout les deux. » Mon regard se relève vers Alex, je la vois sortir son appareil photo et même si je n’aime pas ça je ne dis rien parce que moi aussi je veux avoir des souvenirs avec mes filles mais je ne la regarde pas pour tant quand elle prend des photos, il ne faut pas trop m’en demander non plus. « Venez vous poser avec nous. » Je n’attends pas plus longtemps pour l’écouter et je prends Lena avec moi pour que nous nous installions avec sa mère et sa sœur sur la couverture. Je garde ma fille sur mes genoux et j’en profite pour embrasser doucement Alex. Je laisse finalement Lena retrouver sa sœur à quelques centimètres de nous pour les laisser s’amuser toutes les deux. « Je me disais que peut-être je devrais arrêter la radio pour passer plus de temps en famille. Tu en penses quoi ? Je pourrais être présente tout le temps et prendre soin de vous trois. » Étonné, je tourne la tête vers elle pour la regarder un court instant et je me demande d’où lui vient cette idée, pourquoi elle veut subitement arrêter la radio. Enfin elle ne me dit, elle voudrait prendre soin de nous mais elle n’a pas besoin de le faire ou du moins, elle le fait déjà. « Tu penses pas que ça te manquerait si tu arrêtais la radio ? » Je lui demande tout en la regardant, ma main se retrouve dans ses cheveux pour replacer une mèche derrière son oreille alors que mes yeux se perdent dans les siens un court instant. « Pourquoi tu as soudainement envie d’arrêter ? Ça te plait plus ? » J’essaie de comprendre cette idée soudaine et inattendue mais finalement si c’est ce qu’elle veut faire, bien sûr que je vais la soutenir avec grand plaisir. « Tu voudrais faire quoi à la place ? » Je lui pose beaucoup de questions et si ce n’est pas habituel de ma part j’essaie simplement de comprendre pourquoi elle veut arrêter la radio, je pensais qu’elle aimait encore son métier. « Tu fais ce que tu veux de toute façon, quoique tu fasses moi je te soutiendrais. Mais si ça pourrait te permettre d’être un peu plus à la maison on ne va clairement pas s’en plaindre. » Parce que de mon côté si je pouvais passer mes journées simplement en compagnie de ma fiancée et de mes deux princesses, je le ferais sans hésiter.

© nightgaunt


[center]@Alex Clarke Calex #40 - One sentimental moment in your arms 1017170121
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Message(#)Calex #40 - One sentimental moment in your arms EmptyDim 20 Juin 2021 - 3:03




One sentimental moment in your arms
Is like a shooting star right through my heart
It's always a rainy day without you
I'm a prisoner of love inside you
I'm falling apart all around you, yeah
La nuit a été courte en terme de sommeil, voilà ce qui arrive quand on se laisse happer par les news, par les images choquantes, quand on laisse ses émotions et ses propres souvenirs venir se mêler à l'actualité. Je suis incapable de dormir, incapable de penser à autre chose désormais, qu'à la peur viscérale que je ressens en pensant que Caleb pourrait s'écrouler lui aussi du jour au lendemain, que je pourrais le perdre. Et puis il y a nos filles. Ces deux petites anges, si parfaites, si fragiles aussi. Totalement à la merci des adultes et du monde qui les entoure. Elles sont vulnérables, elles sont si petites encore et pourtant elles ont prit une place immense dans ma vie, une place qu'elles occupent et que rien ni personne ne pourra combler à leur place. Alors en réalisant à quel point elles sont précieuses, indispensables à ma vie, je ne peux qu'avoir peur pour elles aussi. Parce que je les aimes de tout mon être, je les aimes si fort et si je ne pensais pas un jour à devenir mère, je sais désormais que je ne pourrais pas vivre sans être leur mère. C'est un rôle qui n'était pas fait pour moi et pourtant, c'est bien avec mon fiancé et mes filles, en famille que je passe cette journée parce que c'est d'eux que j'ai besoin aujourd'hui. D'être avec eux pour m'aider à canaliser mes angoisses. Avec Caleb au parc c'est bien en tant que mère de famille, la mère de Lucy et Lena Anderson que je passe cette journée. Et c'est fou comme j'aime ce rôle, comme j'aime passer du temps avec elles, comme j'en ai besoin aussi. Jouer avec mes filles, parler avec une voix plus douce et plus chantante que je ne pourrais le faire avec d'autres personnes, devenir tendre quand je tiens l'une ou l'autre de mes filles. Etre là avec elles pour leur faire découvrir des nouveautés. Rire avec elles, sourire à chaque fois qu'elles sourient, s'extasier devant leurs petites grimaces, être là pour les consoler, pour les bercer, pour les rassurer. Je peux le faire, je veux le faire, parce que leur bien-être passe avant le mien, parce que si mes craintes j'ai du mal à les gérer, je ne supporte pas de les savoir mal, de les savoir inquiète. Je ne supporte pas d'être loin d'elles tout simplement et aujourd'hui c'est peut-être encore plus ancrée en moi alors que mes pensées s'orientent vers le cœur de Caleb, vers la peur de le voir s'écrouler, vers la peur de les savoir vulnérables à tant de choses. Je ne peux pas les protéger de tout les dangers, mais je peux essayer du moins et pour ça je réalise que c'est pas à la radio que je vais pouvoir le faire. Alors assisse avec Caleb et nos deux filles sur une couverture au milieu du parc, pour la première fois j'évoque l'idée de quitter mon boulot. « Tu penses pas que ça te manquerait si tu arrêtais la radio ? » Je lève les épaules en guise de réponse. Est-ce que ça me manquerait ? Sûrement oui un peu. Mon métier, mes études, ça a longtemps été la seule réussite de ma vie. Ma seule fierté. La seule chose que j’ai réussi seule et j’aime réellement ce que je fais. Mais mes priorités ont changé. Et désormais ma plus grande fierté c’est Lucy et Lena. Nos deux filles. Elles sont ma fierté mais surtout ma priorité et à l'heure actuelle ce sont elles qui me manque quand je vais au boulot. Caleb replace une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et je le regarde faire, mes yeux qui se perdent dans les siens, ce regard avec lequel il me donne tant d'amour et de tendresse. Je souris, parce qu'à cet instant je sais qu'il va bien, qu'il est là avec nous et c'est tout ce dont j'ai besoin. Et enfin je lui réponds tout en prenant sa main dans la mienne. « Peut-être mais ce que je sais c'est que la radio me rendra jamais aussi heureuse que les moments que je peux passer avec vous. » Ce genre de moment, si simple et pourtant si important. Je n'ai jamais connu ça, je n'ai pas eu ce genre de moment avec mes parents, je n'ai pas de souvenirs avec eux, je n'ai rien construis et je ne veux pas que mes filles aient la même vie que moi. Je sais que c'est loin d'être le cas, ne serait-ce que parce qu'elles ont Caleb dans leur vie, mais j'ai toujours voulu être la meilleure maman possible et j'ai envie de leur consacrer tout mon temps. « Pourquoi tu as soudainement envie d’arrêter ? Ça te plait plus ? »  Pourquoi j'ai envie d'arrêter soudainement ? Parce que j'ai peur qu'il leur arrive un truc, c'est con mais c'est pourtant une partie de la vérité. L'autre vérité c'est que j'ai conscience qu'elles ont bien plus besoin de moi maintenant que le boulot n'a besoin de moi. Je secoue la tête de haut en bas, ça me plaît j'aime ce que je fais. « Si ça me plaît encore. Mais je ne veux pas me dire que je ne suis pas assez là pour vous. Les filles ont bien plus besoin de moi que le boulot. » Parler de sport à la radio n’importe qui peut le faire. Quelqu’un de bien meilleur que moi réussira à prendre ma place et à me faire oublier mais personne ne peut s’occuper de mes filles. Et je ne veux laisser ce rôle à personne parce que je sais que s'il vient à leur arriver quelque chose et que je n'étais pas là pour elles, je m'en voudrais toute ma vie. Parce que personne ne les aimes autant que moi, ou peut-être si, Caleb, mais elles sont une partie de nous et personne ne peut les protéger autant que nous non ? Personne d'autre ne serait prêt à risquer sa vie pour l'une d'elle moi je sais que si. Parce que c'est quelque chose à laquelle j'ai déjà pensé, parce que c'est devenue ma plus grande peur, je ne supporterais pas qu'il arrive quelque chose à l'un d'eux. Alors c'est sans doute parce que j'ai eu une nouvelle frayeur aujourd'hui, un rappel que la vie peut basculer à tout moment que j'ai cette soudaine envie d'arrêter comme il me le fait remarquer, mais je réalise que c'est peut-être l'une des meilleures idées que j'ai pu avoir. « Je veux juste profiter de chaque moment avec vous et je ne veux rien rater parce que je réalise que ces moments sont précieux. » Parler de sport je pourrais toujours le faire plus tard. Ou autrement, de sorte que je n’ai pas à les quitter trop souvent. Mais pour le reste, toutes les premières fois je veux être là, tout les jours je veux pouvoir les consoler quand elles ne vont pas bien, je veux pouvoir leur apporter la sécurité et l'amour que je n'ai pas eu. Et peut-être qu'encore une fois j'en demande trop, j'en attends trop de moi même mais pour elles je veux le meilleur. Je chatouille Lena juste pour entendre le son de son rire qui me fait sourire instantanément, juste pour la voir bouger dans tout les sens et l'entendre rire au éclat. « Tu voudrais faire quoi à la place ? » Je le regarde à nouveau. Encore une question de sa part, il prends au sérieux mes mots, il s'interroge sur mes motivations et je comprends sa surprise parce que finalement comme il l'a fait remarquer, c'est soudain comme envie. « Je sais pas trop encore, peut-être juste me contenter de quelques articles pour la presse écrite histoire de continuer à partager ma passion mais je sais pas encore. » J'ai la chance de ne pas avoir besoin de travailler pour vivre de manière confortable, c'est la seule chose positive que j'ai reçu de mes parents, et j'aurais tord de ne pas en profiter non ? « Tu fais ce que tu veux de toute façon, quoique tu fasses moi je te soutiendrais. Mais si ça pourrait te permettre d’être un peu plus à la maison on ne va clairement pas s’en plaindre. » Je lui souris à nouveau avant de l'embrasser, comme un moyen de le remercier d'être là. De m'écouter, de me soutenir aussi. Je m'allonge un peu sur la couverture, je pose ma tête sur ses cuisses et je joue avec sa main. « Pour le moment vous allez pas vous en plaindre mais tu sais que je peux être chiante peut-être que leur première phrase ce sera 'maman boulot' » Je rigole un peu et je regarde Lucy et Lena qui jouent ensemble, elles s'arrachent le même jouet pour le lancer trente secondes plus tard et recommencer cette démarche plusieurs fois. Mais elles sont si belles, si similaires et pourtant déjà tellement différentes. Si proches l'une et l'autre et les regarder me fait sourire encore un peu plus et me confirme dans mon idée. C'est auprès d'elle que je veux pouvoir passer mes journées. Mes doigts jouent avec sa main, le calme du parc n'est coupé que par le bruit des oiseaux et des rires de nos filles et pourtant même si le moment est parfait, j'ai toujours cette boule au ventre qui a du mal à me quitter depuis ce tout début de journée. « Si je le pouvais je vous enfermerais définitivement tout les trois dans notre maison juste pour être certaine qu’il ne vous arrive rien. » Je dis ça en riant légèrement mais ça cache malgré tout une réelle peur. Pour lui, forcément et il me facilite pas la tâche en ne prenant pas soin de lui. Du moins pas assez à mes yeux. Mais aussi pour nos filles. Je ne sais pas si mes peurs sont rationnelles, ni même si elles sont normales mais elles sont là, bien présentes, bien réelles et après les souvenirs du malaise de Caleb, je me souviens de la naissance de mes filles, de la frayeur faite par Lena. Je me souviens aussi de ce moment où j’ai cru les perdre, et où j’en ai perdu un. Je me souviens de ma mère et de son suicide. Je ne veux pas les perdre, je ne veux plus perdre quelqu’un d’aussi important et je voudrais pouvoir les protéger de tout les dangers et si pour ça je dois mettre entre parenthèses ma carrière je le ferais sans hésitation. « Vous êtes tous ce que j’ai. » Eux bien avant le boulot, je peux vivre sans mon boulot, mais je ne peux pas vivre sans eux, être loin d'eux. Ils sont réellement toute ma vie. Ma famille. Mon bonheur. Ma fierté. Une belle raison d’être heureuse, et heureuse je le suis grâce à eux. Ils me rendent heureuse et je veux leur donner tout ce que j'ai, mon amour, mon affection, ma protection, mon temps. Je regarde à nouveau mes deux filles et l'image que j'ai est si parfaite. Leurs petites mains liées ensembles, leurs regards qui se cherchent et la façon dont elles se parlent me fait réaliser que ce genre de moments je n'aurais pas pu en être témoin si nous n'avions eu qu'un bébé. Leur complicité est si touchante, leur lien est si spécial. « Tu crois qu'elles ressentent l'absence de ce bébé ? » Je ne sais même pas pourquoi je lui demande ça. Il en sait surement rien. Je ne sais pas pourquoi je parle de ce bébé, peut-être parce que moi je le ressens, peut-être parce que je pense au manque. Peut-être parce que je suis pas au meilleur de ma forme aujourd'hui, peut-être parce que le moment est propice à ce que je lui partage mes doutes, mes questionnements. Je ne sais pas finalement mais tout ce que je sais c'est que j'ai abordé le sujet, je lui parle. Et je lui partage certaines choses que je n'avais pas encore exprimé. « Tu parles souvent de refaire un bébé, et j'y pense aussi depuis ton anniversaire, parce que je pense à notre vie ensemble et je nous vois avec un autre bébé, mais j'ai un peu peur que ça se passe mal. » Parce que j'ai tout le temps peur que les choses se passent mal, parce que je pense au pire et parce que clairement la grossesse n'est jamais simple avec moi. Il y a eu le déni, les conditions d'accouchement violente, l'abandon d'un enfant, il y a eu la fausse couche partielle, puis l'annonce des jumelles, la naissance prématurée des filles. Et si j'ai réussi à tenir le coup durant ma deuxième grossesse, j'ai peur de ce que peut me réserver le futur. J'ai peur qu'un élément puisse venir perturber notre petite boule de bonheur, j'ai peur pour lui, pour nos filles, pour un hypothétique futur enfant, j'ai juste tellement besoin d'eux finalement que je suis terrifiée aujourd'hui par toutes les potentielles raisons qui pourraient bouleverser mon quotidien.
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Message(#)Calex #40 - One sentimental moment in your arms EmptyLun 21 Juin 2021 - 18:43

Calex
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« Peut-être mais ce que je sais c'est que la radio me rendra jamais aussi heureuse que les moments que je peux passer avec vous. » C’est soudain, cette envie d’arrêter la radio ou du moins c’est la première fois qu’elle m’en parle. J’essaie de comprendre ses motivations ou du moins ce qui la pousse à vouloir abandonner son poste à la radio et sa première explication me fait sourire grandement. Même si c’est réciproque de mon côté je ne me vois pas lâcher mon statut de chef à l’Interlude et encore moins revendre mon restaurant. C’est mon premier bébé, c’est peut-être aussi en parti ce qui a réussi à me faire tenir quand je n’allais pas bien. Ce restaurant c’est ma plus grande fierté sur le plan professionnel parce que bien évidemment que sur le côté plus personnel, il y a mes filles qui prennent une place inconditionnelle. Je les aime à en mourir, elles sont tout pour moi et malgré tout je pense finalement que si un jour je devais complètement abandonner ma carrière pour elles, je pourrais le faire. « Si ça me plaît encore. Mais je ne veux pas me dire que je ne suis pas assez là pour vous. Les filles ont bien plus besoin de moi que le boulot. » Ça lui plaît encore, elle aime toujours son travail mais elle pense pourtant à l’arrêter par peur de ne pas être assez présente pour nos filles. C’est ce que j’en conclu, c’est plus ou moins ça, non ? « Elles ont besoin de toi oui mais personne n’a jamais dit ou pensé que tu n’étais pas assez là pour elles. » Je la rassure, les sourcils légèrement froncés. « Tu es une maman parfaite mon amour. » Ce ne sont pas des paroles en l’air je les pense réellement et c’est tout en caressant doucement le dos de sa main avec mon pouce que je lui dis cette phrase avec beaucoup d’assurance, sans la moindre hésitation dans ma voix. « Je veux juste profiter de chaque moment avec vous et je ne veux rien rater parce que je réalise que ces moments sont précieux. » Un nouveau sourire s’étire sur mes lèvres en entendant ces mots ressortir de sa bouche. Je me penche doucement vers elle pour déposer un doux baiser sur sa joue et mon regard se pose par la suite avec attention sur Lucy et Lena qui jouent toutes les deux, elles sourient, elles rient, elles nous regardent et je ne peux qu’acquiescer les mots prononcés par Alex. « Quand je rentre du travail et que je vous retrouve toutes les trois c’est de loin le meilleur moment de la journée. » Surtout, elles grandissent vite. Tellement vite. Elles ont déjà huit mois passés, elles vont vers le neuvième et presque chaque journée est rythmée par une nouvelle acquisition. Elle peut être minime tout comme importante mais voir son enfant grandir en tant que parent c’est quelque chose de très émouvant. « Je sais pas trop encore, peut-être juste me contenter de quelques articles pour la presse écrite histoire de continuer à partager ma passion mais je sais pas encore. » J’hoche doucement la tête et en entendant chacune de ses réponses je finis par comprendre que cette idée mûrit dans sa tête depuis peu et qu’elle n’a pas encore beaucoup de réponse précise à me donner. « Tu peux toujours créer ton propre site internet sur lequel tu posterais tes articles ? » Mais comment faire pour que cette activité soit rémunérée pour elle, là pour le coup je n’en ai aucune idée. « Pour le moment vous allez pas vous en plaindre mais tu sais que je peux être chiante peut-être que leur première phrase ce sera 'maman boulot' » Un léger rire se fait entendre et je lui réponds assez rapidement. « On sait tous les deux que de nous deux c’est pas toi qui travailles le plus. » Que je lui avoue, assez peu fier parce que même si j’ai fait énormément d’effort depuis la naissance des filles, être le patron d’un restaurant demande tout de même beaucoup de travail, de temps et d’énergie. Mais maintenant j’ai décidé de ramener tout l’administratif à la maison et mon bureau me sert donc assez peu. « Si je le pouvais je vous enfermerais définitivement tout les trois dans notre maison juste pour être certaine qu’il ne vous arrive rien. » Nous enfermer n’est certainement pas la meilleure des solutions mais je comprends ce qu’elle veut dire. Parce que moi aussi je sais que je serais bien plus rassuré de pouvoir protéger à 100% nos filles de la vie, ses dangers et toutes les conduites à risque à éviter. Je ne veux pas qu’elles puissent être aussi tristes et au plus bas comme j’ai pu l’être moi. Surtout pas. Et c’est tout en jouant avec sa bague de fiançailles que ces réflexions me viennent en tête. « Vous êtes tous ce que j’ai. » On peut très clairement dire que la réciproque est vraie. « Je t’aime. » Je lui murmure avant de venir lui voler un baiser rapidement. « Tu crois qu'elles ressentent l'absence de ce bébé ? » Elle n’a pas besoin d’en dire plus pour que je comprenne où elle veut en venir. Ce bébé, le fameux, celui dont on a appris l’existence quand les médecins nous ont appris que nous allions avoir des jumelles mais qu’ils devaient à la base être trois. J’hausse les épaules, je renifle et mes yeux regardent tendrement mes filles. « Je sais pas. Tu la sens toi, son absence ? » Grande question qui m’intrigue réellement. Moi il m’arrive d’y penser, de me souvenir qu’elles devaient être trois et cette idée n’enlève pas le pincement au cœur que j’ai à chaque fois que j’y pense. « Tu m’aurais encore plus détesté si elles avaient été trois. » J’essaie d’apporter de l’humour dans ce souvenir encore douloureux et dramatique, je lui souris doucement pour lui montrer que même si ça fait mal, même si c’est encore douloureux et que ça le sera sûrement encore pendant longtemps, on a tout de même eu la chance d’avoir deux petites filles parfaites et magnifiques. « Tu parles souvent de refaire un bébé, et j'y pense aussi depuis ton anniversaire, parce que je pense à notre vie ensemble et je nous vois avec un autre bébé, mais j'ai un peu peur que ça se passe mal. » Je peux comprendre sa peur mais mon rôle est de la rassurer, alors c’est ce que je m’efforce de faire. « Tout se passera bien bébé. C’est pas parce que tu as eu un début de grossesse compliqué que ça sera le cas pour les prochaines. J’ai envie d’y croire moi. » Pour une fois que je lui optimiste.

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Message(#)Calex #40 - One sentimental moment in your arms EmptyMar 22 Juin 2021 - 18:56




One sentimental moment in your arms
Is like a shooting star right through my heart
It's always a rainy day without you
I'm a prisoner of love inside you
I'm falling apart all around you, yeah
 « Elles ont besoin de toi oui mais personne n’a jamais dit ou pensé que tu n’étais pas assez là pour elles. »  Et bien moi je le pense, ou du moins je sais que je pourrais être amené à le penser s'il venait à leur arriver quelque chose. Parce que c'est ce à quoi je pense, à nos filles, à Caleb, au temps que je passe loin d'eux quand je suis au travail, au temps que je consacre à préparer mes interventions alors que je devrais peut-être leur consacrer tout mon temps. Je ne sais pas ce qu'est le rôle de mère, je ne l'ai jamais su, j'apprends, j'essaye de faire au mieux, peut-être qu'on en attends pas autant de moi, et c'est ce qu'il me dit en quelque sorte Caleb. Et ses mots me touchent, sincèrement. Parce que son avis a toujours compté plus que n'importe quel autre avis. Mais j'ai trop souffert de l'absence d'affection et d'attention, j'ai trop souffert de parents absents que ce soit physiquement ou émotionnellement, j'ai trop souffert d'une enfance gâchée, que j'ai peur de ne pas être là pour eux. De ne pas leur apporter assez, de ne pas les protéger assez, de ne pas être assez tout simplement. Alors oui je pense à arrêter la radio, parce que ma famille compte plus que tout. Parce que j'ai peur de les perdre, peur de me dire que la vie est courte et que je devrais passer chaque moment avec eux. Peur de réaliser aussi que j'aime tellement mes filles, que j'aime tellement Caleb que je suis prête à renoncer à mes passions pour eux, parce qu'ils comptent plus. Plus que mon métier, plus que le sport, plus que mes ambitions, plus que ma carrière, plus que moi même aussi. « Tu es une maman parfaite mon amour. » Je le regarde au moment ou il me dit ces mots. Je lui souris en l'entendant me dire cette phrase, parce que même si je sais que ce n'est pas vrai, que je ne suis pas parfaite et que je ne le serais jamais - de toute façon personne ne l'est non ? - l'entendre me le dire me touche. Beaucoup. Parce qu'il a cru en moi depuis longtemps lui. Il a cru en moi même quand tout tendait à lui montrer qu'il avait tord de croire en moi. Il a cru en moi en tant que mère malgré notre passé. Il a cru là ou personne n'y croyait et surtout pas moi même. « Merci d'avoir cru en moi chéri, vraiment merci. C'est grâce à toi tout ça. » Grâce à lui que j'ai accepté de devenir mère, grâce à lui que j'ai accepté de vivre à nouveau aussi. Et quand il me disait qu'il me voyait mère, qu'il savait que je ferais une bonne mère je ne pouvais le comprendre, et pourtant il avait raison ou du moins il n'avait pas complètement tord. Alors c'est grâce à lui que je suis assez heureuse dans ma vie pour leur donner de l'amour et de l'affection. Et c'est en constatant ça que je réalise à quel point je l'aime et à quel point il est indispensable à ma vie, bien que je le savais déjà finalement. C'est peut-être sans doute aussi pour ça que j'ai si peur de le perdre, si peur qu'il lui arrive quelque chose, si peur de le voir s'écrouler à nouveau alors que je sais désormais que son problème cardiaque ne risque pas de le tuer. Mais je veux profiter du temps que l'on a, je veux profiter des instants comme ceux ci, je veux profiter de notre famille parce que je sais que tout peut se terminer si rapidement. « Quand je rentre du travail et que je vous retrouve toutes les trois c’est de loin le meilleur moment de la journée. » Je sais que la réciproque est vraie. Les filles ne parlent pas encore, mais il suffit de les voir sourire au moment ou elles voient leur père arriver dans leur champ de vision pour se rendre compte que ces deux là ont autant besoin de Caleb que je n'ai besoin de lui. Et je les comprends Caleb a cet effet bénéfique sur les femmes Clarke, il m'apaise et il apaise nos filles aussi. « Tu sais je pense que c'est aussi le meilleur moment de la journée des filles. » Je le regarde et je caresse sa barbe avec douceur avant de venir déposer un baiser léger sur ses lèvres. « C'est le mien aussi. » Au cas ou il en douterait je préfère le formuler, mais le retrouver, passer du temps avec lui c'est vraiment les instants que je préfère et j'en ai besoin en plus. Bien plus besoin que les moments à la radio que j'apprécie mais dont je pourrais me passer. Je réfléchis tout de même à ce que je pourrais faire si je venais à arrêter la radio, parce que l'idée fait son chemin dans ma tête mais pour le moment l'après n'est pas encore clair. Pas du tout. « Tu peux toujours créer ton propre site internet sur lequel tu posterais tes articles ? » Et cette idée me plaît. Elle me plaît même énormément et le regard perdu dans le vide, les sourcils levés, me voilà en train de réfléchir à sa suggestion. Créer mon propre site web, pouvoir partager mes impressions sans avoir à rendre de compte, pouvoir écrire sur ce que je veux quand je le veux, pouvoir orienter les sujets à ma guise, pouvoir écrire et proposer du contenu quand bon me semble, c'est plutôt une bonne idée qu'il a eu surtout que ça serait sans pression pour moi. Un moyen de partager ma passion sans avoir d'échéance à respecter. « Tu sais que tu as de bonnes idées chéri. » Que je finis par dire après un moment de réflexion plus ou moins longs. « Je pourrais faire ça de la maison et être libre de bosser quand je le veux. Bon faudrait que je trouve un informaticien pour faire le site parce que je suis nulle en informatique et que je m'entoure de quelques journalistes pour lancer le site avec du contenu mais j'aime beaucoup ton idée. » Je parle un peu trop, j'anticipe peut-être trop de choses mais ça prouve que son idée me plaît vraiment et qu'elle risque d'occuper mon esprit pendant les jours à venir. Mais pour l'heure, je suis avec eux et si j'envisage de quitter la radio c'est pour passer plus de temps avec eux alors je ne veux pas le gâcher en pensant encore plus au boulot. « On sait tous les deux que de nous deux c’est pas toi qui travailles le plus. » Ni au mien, ni au sien d'ailleurs mais pour le coup je sais que ce genre de remarque s'il le pense c'est aussi en partie ma faute, parce que je lui ai trop souvent reproché, à tord ou à raison, de passer beaucoup de temps au boulot et je sais que par ma faute il a pu culpabiliser. « C'est vrai, mais tu as un restaurant à gérer, c'est une lourde responsabilité et je sais que tu as déjà fais beaucoup d'efforts pour nous. » J'aimerais lui dire que je voudrais l'avoir à mes côtés tout les soirs au moment de me coucher, que j'aimerais qu'il soit là pour le repas avec les filles en famille tout les soirs, mais il boss dans un domaine ou ce n'est pas possible et je ne veux pas qu'il se culpabilise davantage surtout que je sais à quel point il est déjà tiraillé entre sa famille et son restaurant. Je ne veux pas qu'il doute de lui ou qu'il commence à penser qu'il n'en fait pas assez, parce qu'il est peut-être un peu moins souvent à la maison que je le voudrais mais il est toujours au petit soin avec les filles avec moi, et ce malgré la fatigue du boulot et je sais la chance que j'ai de l'avoir à mes côtés, comme je sais que nos filles aussi sont chanceuses d'avoir un père comme lui.

Et c'est bien parce que je sais cette chance que j'ai que je m'inquiète autant pour lui, et pour nos filles. Pour notre équilibre aussi. J'ai peur de tout perdre parce qu'ils sont devenus vitales à mon bonheur, à mon équilibre, à ma vie. Je n'ai jamais vraiment su vivre pour moi, du moins vivre de manière saine et stable pour moi, mais pour eux je veux être cette personne stable et saine et tant qu'ils seront à mes côtés je ferai tout pour ne pas me laisser déborder par le pire de ma personnalité. Parce qu'ils me rendent heureuse, parce qu'ils me comblent de bonheur et d'amour et que je n'ai jamais ressenti ça avant. Et la plus belle preuve, c'est que maintenant je me projette. Depuis quelques mois j'en suis capable parce que je n'ai plus peur de l'avenir avec Caleb, j'ai juste peur de l'avenir sans eux. J'ai peur de les perdre, et ce n'est pas une pensée si folle quand on pense aux pertes que l'on a eu à traverser, ensembles ou séparément. Et c'est sur ce bébé, dont personne ne connaît l'existence à l'exception de Caleb et moi que mes pensées se dirigent. C'est en voyant mes deux filles si proches, si liées l'une à l'autre que je pense à ce troisième tout petit être, pas encore assez développé pour être considéré comme un bébé mais dont la perte fut tout de même déchirante. Et je me demande si elles ressentent un vide, ils ou elles auraient du être trois, elles sont deux et je suis comblée avec elles mais est-ce qu'elles souffrent de cette absence ? Est-ce qu'elles ressentent un vide sans pouvoir le comprendre ? Et c'est Caleb que j'interroge tout en sachant bien qu'il n'aura aucune réponse à me donner parce que personne ne peut le savoir non ? « Je sais pas. Tu la sens toi, son absence ? » Je secoue la tête de gauche à droite. Je lui réponds par un geste plutôt que par des mots comme si c'était plus simple. « Enfin parfois. Mais c'est dur de ressentir l'absence de ce que tu n'as pas eu non ? » Sauf que je l'ai senti quand je l'ai perdu, j'ai vu le sang, j'ai ressenti qu'il se passait un truc en moi. Je secoue la tête refusant ces images, ces pensées. « Tu y penses toi ? A ce bébé et à ce jour ? Si on les avait perdu elles aussi, tu aurais réussi à surmonter tout ça ? » Je réfléchis presque en même temps que je lui parle, parce que finalement ce n'est pas un sujet que l'on a beaucoup abordé mais c'est finalement important qu'on le fasse, du moins ça l'est pour moi.  « Tu m’aurais encore plus détesté si elles avaient été trois. » Malgré la discussion du moment il arrive quand même à me faire sourire légèrement avec sa réflexion. C'est vrai que trois bébés, une grossesse de triplée je n'aurais sans doute pas pu le gérer, mon corps lui ne l'a pas géré en tout cas. Mais oui je l'aurais sans doute détesté. « Tu n'aurais jamais pu me toucher à nouveau si elles avaient été trois. » Je lui souris en disant ses mots, en profitant de ça remarque pour retrouver un peu le sourire. Parce que ce moment je veux en profiter et si la fatigue se fait ressentir, si mes peurs ne sont pas encore parties, je me sens bien à leur côté. Et c'est tout ce qui compte non ? « Tout se passera bien bébé. C’est pas parce que tu as eu un début de grossesse compliqué que ça sera le cas pour les prochaines. J’ai envie d’y croire moi. » Et il me rassure encore un peu plus quand j'évoque l'idée d'avoir un autre bébé mais que j'évoque aussi l'idée que ça puisse mal se passer. Parce qu'il veut un autre bébé, il veut un autre enfant et je crois que même si j'y pense de plus en plus depuis son anniversaire, j'ai encore des craintes sur lesquels je dois travailler, liés à cette grossesse, à cette perte aussi. J'ai presque envie de lui dire que ce n'est pas un début de grossesse compliqué, mais plutôt deux. Mais je n'ai réellement pas envie de gâcher notre journée alors je ne dis rien. Je le regarde longuement, je me relève un peu et je viens l'embrasser, un long et tendre baiser. « Moi aussi j'ai envie d'y croire avec toi. » De croire que la vie peut-être belle, parce qu'elle l'est quand je suis dans ses bras. J'ai envie de croire que tout se passera bien. Pour lui, pour nos filles, pour notre futur enfant. Mes lèvres qui retrouvent encore les siennes, je profite de lui. Ma main sur son torse, ma main qui sent les battements de son cœur, je me détends dans ses bras. Je pense à notre vie, à lui, nos filles, au bonheur que je ressens quand je les entends rire, au bonheur que j'ai ressenti quand je les ai eu sur moi la première fois, les larmes de Caleb, la fierté que j'ai ressenti. Je repense à tout ça essayant de laisser les bons souvenirs prendre le dessus sur mes craintes, et dans un sourire entre deux baisers je lui glisse ses quelques mots. « Le soir de notre mariage j'arrête la pilule. » Je l'embrasse à nouveau lui privant d'une possible réaction et alors que j'avais presque l'impression que l'on était seul quelques instants, c'est la petite voix de notre fille qui me fait quitter les lèvres de Caleb. « Papa. » Je me retourne vers mes filles, et je vois Lucy qui fixe Caleb en lui tendant les bras. « Papa. » Et pour la deuxième fois en quelques secondes, elle appelle son père, pas des syllabes aléatoires mises bout à bout mais un vrai premier mot pour attirer l'attention de Caleb, le premier vrai mot de Lucy et c'est pour leur père, et cela prouve bien tout ce que je pense, il est parfait Caleb, parfait avec moi, parfait avec elles et c'est avec un sourire énorme sur les lèvres et une vraie fierté que je regarde tour à tour Caleb et Lucy.
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Message(#)Calex #40 - One sentimental moment in your arms EmptyMer 23 Juin 2021 - 21:07

Calex
ONE SENTIMENTAL MOMENT IN YOUR ARMS IS LIKE A SHOOTING STAR RIGHT THROUGH MY HEART. IT'S ALWAYS A RAINY DAY WITHOUT YOU, I'M A PRISONER OF LOVE INSIDE YOU, I'M FALLING APART ALL AROUND YOU
« Merci d'avoir cru en moi chéri, vraiment merci. C'est grâce à toi tout ça. » Elle me remercie et encore une fois elle m’attribue tous les mérites alors que si elle est, à mes yeux une maman parfaite pour nos filles je n’ai absolument aucun mérite. C’est elle qui s’occupent de nos princesses à la perfection, c’est elle qui est plus douée dans le rôle de mère qu’elle ne le pensait. « Mais j’ai rien fait moi. » Je réponds avec un léger rire qui vient ponctuer cette phrase, une rire qui cache aussi une certaine interrogation. Non, je n’ai rien fait de spécial, n’est-ce pas ? À part mal enfiler une capote et la mettre enceinte par la même occasion, ma part de responsabilité s’arrête là et je dois bien avouer qu’elle n’est pas minime. J’ai aussi cru en elle oui, c’est vrai, et pas qu’un peu même. Malgré notre passé qui aurait pu venir altérer mon jugement il y avait tout de même cette partie de moi qui savait qu’Alex avait tous les atouts pour être une maman en or. « Tu sais je pense que c'est aussi le meilleur moment de la journée des filles. C'est le mien aussi. » C’est un grand sourire qui vient se dessiner sur mes lèvres quand je l’entends me dire toutes ces choses. Que le fait que le meilleur moment de la journée pour nos filles serait de me retrouver quand je rentre du travail et bien évidemment, qu’il s’agit également du moment qu’Alex préfère. Mes doigts caressent sa main alors que je la regarde, ce sourire n’ayant toujours pas quitté mes lèvres je viens déposer un léger baiser sur son front, un geste pour la remercie. Simplement. Puis vient le moment où Alex m’avoue penser à arrêter la radio et une idée me vient en tête : qu’elle puisse créer elle-même son propre site sportif et ça ne semble pas lui déplaire. « Tu sais que tu as de bonnes idées chéri. Je pourrais faire ça de la maison et être libre de bosser quand je le veux. Bon faudrait que je trouve un informaticien pour faire le site parce que je suis nulle en informatique et que je m'entoure de quelques journalistes pour lancer le site avec du contenu mais j'aime beaucoup ton idée. » Je confirme, cette idée pourtant lancée sans réellement y avoir réfléchit a l’air de l’inspirer beaucoup. « Oui mais le problème c’est que tu pourrais pas avoir une réelle rémunération avec ça. » Il y a sûrement un moyen de rendre cette idée encore plus faisable en y mêlant quelques salaires qu’elle puisse se verser et également aux personnes qui l’entoureront, mais je ne sais pas comment. « C'est vrai, mais tu as un restaurant à gérer, c'est une lourde responsabilité et je sais que tu as déjà fais beaucoup d'efforts pour nous. » Le fait qu’elle ait remarqué tous les efforts que je fais depuis ces quelques mois me rassure et me touche également. « Vous passez toutes les trois en premier maintenant et je ne veux surtout pas que tu puisses en douter. » Je veux faire de ma famille une priorité et je sais qu’Alex a eu, plusieurs fois la sensation de passer après mon travail alors que croyez-moi ça n’a jamais été le cas. Même si j’aime mon travail, même s’il s’agit de ma passion première, Alex a toujours eu la priorité.

Quand Alex évoque ce troisième bébé perdu au tout début de la grossesse, je suis étonné et je ne peux même pas lui cacher. Je pense que je ne suis pas habitué à ce que ce sujet soit au centre de la conversation entre nous et c’est sûrement un tort puisque parler de ce traumatisme ne peut que nous faire du bien, pas vrai ? « Enfin parfois. Mais c'est dur de ressentir l'absence de ce que tu n'as pas eu non ? » J’hausse les épaules tout en me pinçant les lèvres. Je ne sais pas. Je pense. Je suppose « Tu y penses toi ? A ce bébé et à ce jour ? Si on les avait perdu elles aussi, tu aurais réussi à surmonter tout ça ? » Ça fait beaucoup de questions d’un coup et si je me laisse quelques secondes pour réfléchir aux réponses que je vais lui apporter je serre doucement sa main dans la mienne et je la regarde en caressant tendrement son visage. « Je préfère même pas penser à cette possibilité-là. » Je réfute, les sourcils légèrement froncés. Si on avait aussi perdu Lucy et Lena le coup aurait été très difficile à encaisser. Vraiment. « Mais ça m’arrive de penser à ce bébé, oui. Me demander si c’était une fille ou un garçon déjà. » On aurait très bien pu avoir trois filles tout comme deux filles et un garçon. Les deux options m’auraient beaucoup plus puisque le sexe importe assez peu finalement. « Tu n'aurais jamais pu me toucher à nouveau si elles avaient été trois. » Même dans ce genre de moment elle réussit à me faire sourire. Et je lâche un petit rire amusé et lui réponds. « Ça aurait été un très grande perte. Parce que j’aime beaucoup, beaucoup, beaucoup te toucher… » Je la regarde tout en me mordant la lèvre alors que mes doigts commencent à se balader doucement le long de son corps. Mais je ne vais pas plus loin pour la simple et unique raison ; nous sommes dans un parc, un lieu public et nos filles sont à quelques centimètres de nous. Mais Alex semble presque avoir oublié que nous ne sommes pas seuls puisqu’elle s’est redressée et n’arrête pas de m’embrasser ce qui, en soit ne me déplaît pas mais l’idée de me dire qu’il y a des gens autour de nous qui pourraient nous fixer me dérange un peu. Ou du moins, ça me gêne. « Le soir de notre mariage j'arrête la pilule. » Pardon ? Comment ça ? Elle veut arrêter la pilule pour notre mariage ? Donc elle s’est vraiment décidée elle veut un autre enfant avec moi ? Je n’ai même pas le temps de réagir puisque ses lèvres se posent sur les miennes. Elle vient de me dire qu’elle voulait arrêter la pilule pour notre mariage et je me demande même si elle dit ça pour me faire marcher ou si elle est sérieuse. « Papa. » Je quitte ses lèvres et je ne réalise pas tout de suite que c’est bel et bien ma fille qui vient de m’appeler comme ça. Je tourne la tête vers les jumelels et je vois Lucy qui me fixe tout en tendant les bras vers moi. « Papa. » Une deuxième fois et cette fois je réalise ce qu’il vient de se passer, notre fille vient se dire son premier mot et c’est papa qu’elle a choisi. Un grand sourire se dessine sur mes lèvres, mes yeux s’agrandissent et je la prends dans mes bras. « Dis-le encore ma princesse ? » Un peu comme pour m’assurer d’avoir bien entendu, et…  « Papa. »… oui ! Elle sourit, elle rit en me regardant et moi mon sourire ne fait que s’agrandir alors que je la regarde avec un regard rempli de tendresse et de fierté. « Oui oui c’est moi ma chérie ! » Comme si elle avait besoin que je lui confirme mon identité… Mais je suis sur un nuage, je l’embrasse sur les joues, le front, le haut de son crâne. « T’as entendu ça ? » Que je demande à Alex d’un ton excité et vraiment très heureux. « Papa t’aime très très fort et je suis vraiment fier de toi mon ange. » Et je suis ému, vraiment ému de l’avoir entendu parler et encore plus, que papa soit son premier mot. « J’aurais tellement aimé qu’on puisse le filmer. » Nouvelle remarque à Alex, avoir ce moment en vidéo pour pouvoir l’entendre encore et encore et encore.

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Message(#)Calex #40 - One sentimental moment in your arms EmptyVen 25 Juin 2021 - 21:37




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 « Mais j’ai rien fait moi. » Il n'a pas conscience qu'il a changé ma vie, il n'a pas conscience de l'impact qu'il a eu sur ma vie mais moi je le sais. J'ai conscience de l'effet qu'il a eu sur moi, de l'importance qu'il a prit dans ma vie, il m'a donné tellement, il a prit soin de moi, il m'a aidé à sortir la tête de l'eau (enfin de l'alcool), il m'a aimé, il m'a apporté de l'amour et de la tendresse, et il m'a donné deux filles magnifiques. Alors si à ses yeux ce n'est rien faire, c'est qu'il a vraiment pas conscience de tout ce qu'il fait au quotidien, de tout ce qu'il m'apporte et de son rôle primordial dans ma vie. Et si je peux être épanouie dans mon rôle de mère aujourd'hui, c'est parce qu'il est à mes côtés, parce qu'il me rassure par sa présence, parce qu'il m'apaise, parce qu'il me fait me sentir belle et je me sens un peu moins minable quand il me regarde parce qu'il a ce truc dans le regard quand il me fixe qui me fait me sentir bien et qui me redonne un peu confiance quand je doute. « C'est vrai tu n'as fais que m'empêcher de sombrer, et tu m'as aimé alors que je me détestais mais c'est vrai c'est trois fois rien. » Je peux désormais évoquer cette partie de ma vie, de notre vie avec une pointe d'ironie dans la voix, parce qu'elle est derrière nous. Parce que je ne veux plus me détruire, je ne veux plus succomber à mes faiblesses parce qu'il me donne de la force, parce que nos filles sont aussi une force supplémentaire et si j'ai des raisons d'être heureuse c'est grâce à lui et nos filles. Et c'est avec des moments comme ça que je construis cette nouvelle vision du bonheur. Dans ses bras, nos regards qui se croisent et son sourire qui me donne envie de sourire à mon tour, c'est dans ce genre d'instant si simple que je me construis désormais. Les moments passés avec eux sont de loin ceux que je préfère, les rires de nos filles, le sourire de Caleb et ses doigts qui se baladent sur ma peau pour donner à ce moment encore plus de tendresse, je voudrais figer ce moment dans mon esprit, je voudrais avoir plus de temps comme ça avec eux aussi et c'est sans doute pour ça que l'idée de quitter mon boulot et de créer un site web comme il le suggère me semble être une idée si intéressante. Et ce n'est clairement pas sa remarque sur la rémunération et ce qu'il perçoit comme un problème qui pourrait mettre à mal ma motivation parce que si lui est parti de rien pour construire sa carrière et que l'argent a du être une sacrée prise de tête pour lui, de mon côté je n'ai pas ce problème et il semble souvent l'oublier, que ce soit aujourd'hui ou quand je reviens avec beaucoup trop de vêtements pour les filles ou pour moi-même. « C'est clairement pas un problème ça, et puis ça viendra quand ça viendra, je ne fais pas ça pour l'argent et j'ai pas envie que ça me prenne tout mon temps et mon énergie. » Et si son idée m'enchante, je n'ai pas l'intention de lancer un nouveau média, ni même d'employer à temps pleins une dizaine de personne. Je n'ai pas vraiment d'ambition professionnelle, du moins pas maintenant alors que mon objectif reste de passer plus de temps avec eux. De prendre soin de mes filles et de mon fiancé, et c'est réellement ma priorité même si l'idée d'un site web s'est ancrée dans ma tête, ça ne viendra pas ajouter une source de stress à ma vie. Je ne suis pas comme lui, je ne me vois pas à la tête d'une équipe, je ne veux pas avoir à gérer l'administratif, des feuilles de payes, avoir à gérer le côté financier, pas pour le moment du moins. Je ne veux pas de toutes ces responsabilités, je vois bien  comme c'est prenant pour lui et ce même s'il fait déjà énormément d'efforts. « Vous passez toutes les trois en premier maintenant et je ne veux surtout pas que tu puisses en douter. » Je lui souris sincèrement parce que même si je n'en doute pas, l'entendre me dire ce genre de chose me fait toujours plaisir et me rassure aussi. « Je sais chéri et j'en doute pas. » J'ai pu en douter et lui reprocher de façon injuste mais désormais je sais qu'on est sur la même longueur d'onde au moins sur ça. Notre famille c'est notre priorité et pour lui montrer que je n'en doute pas, je me contente de poser mes mains sur son visage et de l'embrasser tendrement tout en caressant sa barbe.

On a du en traverser des épreuves pour l'avoir notre famille, pour être heureux ensembles. Même la grossesse des filles a été une épreuve à surmonter avec la perte de ce bébé, et si aujourd'hui je suis comblée par mes deux petites filles, il y a ce souvenir, cette perte, ce traumatisme qui reste liée à cette grossesse. C'est parfois difficile d'en parler, parce qu'il y a les jumelles, ce bonheur énorme qu'elles ont amené dans ma vie, alors c'est plus simple de parler de ce que l'on a, de se concentrer sur elles parce qu'elles sont tout pour moi mais pourtant aujourd'hui, je ressens le besoin de parler de ce côté moins joyeux de ma grossesse avec lui puisqu'il a été là, il a vécu tout ça lui aussi et c'est en regardant nos filles que j'imagine le pire, parce que je sais qu'on aurait pu les perdre elles aussi, qu'on aurait pu tout perdre et même s'il préfère ne pas penser à cette possibilité là, moi j'y pense parce que ça se joue à quoi le bonheur finalement ? « Mais ça m’arrive de penser à ce bébé, oui. Me demander si c’était une fille ou un garçon déjà. » Ma main qui resserre la sienne comme une façon d'obtenir son soutien et de lui montrer aussi que je suis là pour lui alors qu'il se confie à moi sur ce bébé que l'on a perdu. « Si je les avais perdu elles aussi, je crois que je n'aurais jamais pu me le pardonner. » Je sais qu'il ne m'en veut pas, qu'il n'a jamais pensé que c'était ma faute, mais je l'ai fais moi. J'y ai pensé, je m'en suis voulue, j'ai même cru pendant un temps que c'était ma punition pour mes actes passés. « Je ne t'avais jamais vu aussi heureux et je n'aurais pas supporter de te faire souffrir. » Et je pense aussi que si je les avais perdu, j'aurais renoncé à l'idée de devenir mère mais ça je ne lui dis pas parce que désormais, être mère c'est ma vie et mon rôle de mère est ma priorité. Elles sont là, Lucy et Lena vont bien et j'ai besoin de me rattacher à cette réalité. Parce qu'elles sont là devant moi, souriantes et en bonne santé. Parce que Caleb est là avec moi, et il réussit même à me faire sourire, réussissant à alléger la discussion en quelques mots. Et j'avoue que j'en profite pour entrer dans son jeu parce que le moment est trop précieux pour que je me plonge dans mes pensées les plus tristes.  « Ça aurait été une très grande perte. Parce que j’aime beaucoup, beaucoup, beaucoup te toucher… » Je lâche un petit rire et je regarde ses doigts se balader sur mon corps avec une pointe d'amusement et d'excitation. Ma main mien caresser ses lèvres en souriant. « Arrête de te mordre la lèvre comme ça, tu sais que ça m'excite. » Mes lèvres remplacent mes doigts sur sa bouche pour l'embrasser avec une pointe d'excitation, mais après tout c'est un peu sa faute aussi. « Et retire ta main, j'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup trop que tu me touches. » Je reprends ses termes en souriant et en prenant sa main dans la mienne. En quelques minutes, il m'a rassuré, il m'a apaisé, il a réussi à me faire oublier mes doutes et c'est en l'embrassant que je réalise à quel point à ses côtés je suis bien et que tant qu'il sera là avec moi, je pourrais tout surmonter grâce à lui, grâce à sa force et à son amour. Je suis prête pour tout avec lui, j'ai envie de tout avec lui. Et c'est presque finalement tout naturellement qu'après avoir évoqué mes craintes, je finis par lui annoncer que je suis prête à arrêter la pilule pour que nous puissions agrandir notre famille. Je sourire quand je lui fais cette annonce parce que je sais que c'est quelque chose qui compte pour lui. Mais alors que je suis en train de célébrer cette avancée pour notre couple avec lui, c'est Lucy qui vient voler l'effet de l'annonce et qui attire notre attention à tout les deux. Et comment ! Elle parle, elle dit son premier mot, son premier vrai mot et c'est pour appeler son père. Je souris, énormément. Je suis si émue et fière d'être là pour voir et entendre son premier mot. « Dis-le encore ma princesse ? » Pour voir aussi Caleb prendre notre fille dans ses bras et lui parler avec sa voix spécifique aux filles. Je me sens tellement chanceuse d'assister à cet échange entre ma fille et son père, un moment de tendresse et d'amour entre eux deux et je ne peux m'empêcher de les regarder tant ils sont touchants tout les deux. Elle le redit et Caleb embrasse avec tendresse Lucy. « Papa t’aime très très fort et je suis vraiment fier de toi mon ange. » J'attrape rapidement mon téléphone pour immortaliser cet instant, pour garder un souvenir de ce moment, du regard pleins de fierté et d'amour de Caleb, pour nous souvenir de ce jour, de ce premier mot, de ce moment que nous avons eu la chance de pouvoir partager en famille. « Vous êtes si touchants, vous allez presque me faire pleurer tout les deux. » Parce qu'il y a des moments comme ça ou le temps semble s'arrêter pour nous permettre de profiter de l'instant, de l'émotion et ce moment en fait définitivement partie. Nos filles grandissent et c'est avec fierté que j'assiste à ça. Je sens Lena qui tente de s'agripper à ma jambe et je la prends dans mes bras, nous voilà tout les quatre. « Toi aussi on t'aime très très fort ma puce. » Je la fais sautiller sur moi et elle rigole à son tour tout en s'exprimant à son tour à base de gazouillis. « J’aurais tellement aimé qu’on puisse le filmer. » Moi aussi surtout que je suis une adepte des photos et des vidéos des filles. « J'ai pas filmé mais j'ai pris des photos pour se rappeler de ce jour. » Lucy recommence, elle redit papa une nouvelle fois en jouant avec les cheveux de son père. Et moi je regarde Lena pour m'adresser à elle. « Je compte sur toi pour que ton premier mot ce soit maman. Sinon il va pas arrêter de s'en vanter et on va perdre papa, regarde le comme il est gaga déjà. » Moi aussi j'ai ma voix plus aiguë, plus douce quand je m'adresse à ma fille, moi aussi je suis gaga mais je l'assume avec elles. « Par contre chou, je me dis que Lucy a peut-être pas envie d'un petit frère ou d'une petite sœur vu le timing qu'elle a choisi pour dire son premier mot. » Je m'en assume, mais à cet instant rien ne peut venir perturber ma bonne humeur, mon bonheur, j'en ai même oublié toutes mes craintes de la matinée parce qu'il y a tant d'amour entre nous que je ne peux penser qu'à ça, qu'au présent, à eux trois.
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Message(#)Calex #40 - One sentimental moment in your arms EmptySam 26 Juin 2021 - 15:46

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ONE SENTIMENTAL MOMENT IN YOUR ARMS IS LIKE A SHOOTING STAR RIGHT THROUGH MY HEART. IT'S ALWAYS A RAINY DAY WITHOUT YOU, I'M A PRISONER OF LOVE INSIDE YOU, I'M FALLING APART ALL AROUND YOU
« C'est vrai tu n'as fais que m'empêcher de sombrer, et tu m'as aimé alors que je me détestais mais c'est vrai c'est trois fois rien. » Elle dit ça comme si tous les mérites me revenaient, comme si c’est moi qui avais réussi à combattre mon addiction et à remonter la pente. J’ai peut-être une petite part de responsabilité dans ses exploits mais je n’en suis très clairement pas le principal acteur. C’est elle qui a arrêté de boire. C’est elle qui a réussi à s’en sortir. Pas moi. Je l’ai sûrement aidée – et j’espère l’avoir fait, mais je ne veux pas qu’elle m’attribue tous ces mérites qui lui reviennent à elle, mais pas vraiment à moi. « Je t’ai aidé oui, mais accepte que ce soit toi qui aies fait le plus gros Alex. Je suis fier de toi, moi. » Et ce sont sur ces mots que je me tais et je me penche vers elle pour déposer un léger baiser sur sa joue. Je lui dis souvent, à quel point je suis fier d’elle de son parcours et de tout ce qu’elle a réussi à surmonter. Elle minimise tout ça mais moi je la trouve forte, tellement forte. J’ai beaucoup d’admiration pour elle. J’aurais aimé avoir sa force mais malheureusement ce n’est pas vraiment le cas. Moi aussi j’ai mes problèmes et bien qu’ils soient très différents des siens je sais que je suis loin d’en avoir fini. Je n’aime pas en parler ou du moins, je n’aime pas en parler avec quelqu’un d’autre que ma psychologue bien qu’Alex sache dans les grandes lignes ce à quoi je pense. « C'est clairement pas un problème ça, et puis ça viendra quand ça viendra, je ne fais pas ça pour l'argent et j'ai pas envie que ça me prenne tout mon temps et mon énergie. » J’oublie souvent que l’argent n’est pas un problème pour elle, et que ça ne l’a jamais vraiment été alors que pour moi c’est tout l’inverse. J’ai grandi dans une ferme, une famille modeste qui ne roulait pas sur l’or mais qui se sont toujours démenés pour que leurs quatre enfants ne manquent jamais de rien. « Oui c’est vrai que l’argent n’a jamais été un problème pour toi. Je l’oublie beaucoup trop souvent. » Je lui avoue, tout en levant doucement les yeux au ciel. Pas par agacement, pas du tout non, mais surtout par amusement. Même si aujourd’hui l’argent que je gagne grâce à restaurant me permet de ne plus vraiment voir tout ça comme un problème je n’en reste pas moins vigilant avec ce que j’en fais.

« Si je les avais perdu elles aussi, je crois que je n'aurais jamais pu me le pardonner. Je ne t'avais jamais vu aussi heureux et je n'aurais pas supporter de te faire souffrir. » Je sais qu’elle s’est beaucoup blâmée pour cette fausse couche-partielle, pour la perte de ce bébé qui nous a, à tous les deux, fait un gros pincement au cœur. On en parle peu, mais les rares fois où ce sujet est abordé c’est un moment rempli d’émotions. « C’est pas de ta faute, Alex. Les médecins te l’ont dit en plus. Jamais je t’en aurais voulu. » Perdre ces trois bébés m’aurait tout simplement brisé le cœur, oui, mais en aucun cas avec je ne l’aurais tenue pour responsable. Heureusement que ce sujet bien trop sérieux et tragique ne reste pas longtemps entre nous et c’est une conversation plus légère qui fait son apparition. « Arrête de te mordre la lèvre comme ça, tu sais que ça m'excite. Et retire ta main, j'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup trop que tu me touches. » Un sourire amusé sur mes lèvres alors que les siennes se posent sur mes lippes, ainsi que sa main dans la mienne pour m’annoncer vouloir arrêter la pilule pour notre mariage. Je n’ai pas le temps de réagir puisqu’elle m’embrasse à nouveau mais ce n’est pas réellement son baiser qui m’empêcher de la relancer sur le sujet mais c’est Lucy qui nous interrompt. Mais cette fois c’est une interruption qui n’est pas déplaisante bien au contraire. Elle parle. Elle dit son premier mot et pas des moindres ; papa. Et c’est bien moi qu’elle regarde, les bras tendus. Elle m’a appelé papa et à partir de ce moment-là ce sourire immense ne quitte plus mes lèvres. Je la prends dans mes bras et elle le répète encore et encore. C’est de l’amour, de la fierté et de la tendresse qui se dégage de moi à ce moment précis. Sans aucun doute. « Vous êtes si touchants, vous allez presque me faire pleurer tout les deux. » Je laisse un petit rire s’échapper alors que je tourne le regard vers elle quelque instant avant de reporter mon attention sur ma fille. « Maman est vraiment à deux doigts de pleurer là. » Je me moque un peu d’elle, mais moi aussi je suis ému et je pense que ça se voit dans mon regard et dans mes mots aussi. Et Lucy se met même à rire en regardant sa mère. « J'ai pas filmé mais j'ai pris des photos pour se rappeler de ce jour. » Je souris jusqu’à ce que Lucy ne me tire les cheveux, mais puisqu’elle le fait en m’appelant papa de nouveau je ne peux même pas froncer les sourcils pour la gronder un peu. Je me contente de prendre ses mains dans les miennes pour éviter ainsi la torture de mes bouclettes qu’elle semble beaucoup trop apprécier. « Je compte sur toi pour que ton premier mot ce soit maman. Sinon il va pas arrêter de s'en vanter et on va perdre papa, regarde le comme il est gaga déjà. » Cette fois je ris vraiment et mon regard se tourne vers Alex et Lena qu’elle fait sautiller sur ses genoux. Je tourne Lucy vers Alex. « Tu peux dire maman, ma chérie ? » Lucy essaie de répéter mais c’est un échec total. Elle essaie plusieurs fois mais elle finit par répéter papa plusieurs fois en boucle. Elle rit, elle sourit, son regard passe d’Alex à sa sœur. « Par contre chou, je me dis que Lucy a peut-être pas envie d'un petit frère ou d'une petite sœur vu le timing qu'elle a choisi pour dire son premier mot. » Je me souviens seulement maintenant du timing choisi par Lucy, je me souviens des mots d’Alex : Le soir de notre mariage j'arrête la pilule. Et ce sourire que j’ai sur les lèvres n’est définitivement pas prêt à disparaître. « Mais bien sûr que si… » J’embrasse Lucy sur le front et je lui murmure. « Dis-le à maman que tu veux un petit frère ou une petite sœur. » Bien sûr qu’elle ne lui dit pas et que les syllabes qui ressortent de sa bouche n’ont pas beaucoup de sens. « Mais… c‘est vrai ? Tu penses vraiment arrêter la pilule le jour du mariage ? » Je m’assure d’avoir bien compris mais qu’elle n’ait pas non plus déjà changé d’avis.

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Message(#)Calex #40 - One sentimental moment in your arms EmptyDim 27 Juin 2021 - 3:15




One sentimental moment in your arms
Is like a shooting star right through my heart
It's always a rainy day without you
I'm a prisoner of love inside you
I'm falling apart all around you, yeah
« Je t’ai aidé oui, mais accepte que ce soit toi qui aies fait le plus gros Alex. Je suis fier de toi, moi. » Toute ma vie j'ai eu l'impression de ne pas être assez, de ne pas en faire assez. Pas assez bien pour faire la fierté de mes parents, pas même assez bien pour mériter l'amour des deux personnes censés m'aimer sans conditions. Pas assez bien pour Caleb, pas assez bien pour mes amis, pas assez bien pour mériter d'être heureuse. Mais pourtant grâce à Caleb, à son amour et à ses mots, je prends peu à peu conscience que je peux être assez pour quelqu'un, que je peux rendre heureuse quelqu'un et pas n'importe qui parce qu'il s'agit de lui. Il est fier de moi, et il a beau me le dire souvent, ça me touche parce que j'ai besoin de sa confiance, j'en ai sacrément besoin. « Je suis fière de nous. » Pas totalement capable d'être fière de moi, je peux en revanche être fière de ce que nous avons tout les deux. De notre couple dans lequel je puisse une force qui me permet d'aborder l'avenir plus sereinement, tant qu'il est à mes côtés en tout cas. Oui j'ai fais le plus gros, ces premiers jours au centre, les premiers jours sans alcool il n'était pas là pour me soutenir et pourtant c'est pour lui que je l'ai fais, pour nous alors dans un sens c'est aussi grâce à lui que j'ai réussi tout ça. « Je suis fière de toi moi aussi. » Fière de l'homme qu'il est, fière du père qu'il est et fière du fiancé si attentionné et dévoué qu'il est malgré les épreuves qu'il a du traverser. Je suis fière de lui et je l'aime et je crois que je pourrais lui dire ces mots encore et encore. C'est d'ailleurs ce que je fais dans un murmure. « Je t'aime et je suis fière de partager ta vie. » Voilà encore une chose dont je suis fière, celle de pouvoir être à ses côtés, de pouvoir vivre avec un homme aussi presque parfait que Caleb. Parfait à mes yeux, presque parce qu'il refuse de se voir comme tel alors j'en tiens compte même si je ne partage pas son point de vue. Mais chaque jours il me prouve à quel point vivre avec lui est agréable, à quel point il est un fiancé parfait et aujourd'hui, il m'écoute parler de mon travail. Il m'écoute sincèrement et il propose même des idées pour moi alors que je sais que mon travail ne l'intéresse pas, pas du tout même mais il s'y intéresse malgré tout parce qu'il est comme ça Caleb. Il m'écoute, il propose l'idée que j'ouvre un site et c'est avec un enthousiasme certain que je pense à cette possibilité qui me semble en tout point être un projet passionnant. A condition que ça n'en devienne pas un projet trop contraignant et j'ai la chance de n'avoir pas besoin de m'inquiéter du volet financier d'une telle opération chose qu'il semblait avoir oublié puisque je suis obligée de lui rappeler. « Oui c’est vrai que l’argent n’a jamais été un problème pour toi. Je l’oublie beaucoup trop souvent. »  Venant de n'importe qui d'autres cette remarque aurait pu me déranger, m'aurait sans doute même énervé mais pas Caleb parce que je sais qu'il ne me juge pas au sujet de cet argent, ni même d’où il provient. Je suis une fille de riche, de celle qui n'ont jamais eu à s'inquiéter de la moindre dépense à l'inverse de lui, mais si cette différence entre nous a pu être sujet à discussion il y a de ça quelques années, aujourd'hui c'est réglé depuis longtemps. « Oh je sais que tu l'oublies chéri, et je me suis habituée au faite que tu continues encore à me faire des remarques quand j'achète trop de trucs. » Il a grandi en apprenant la valeur de l'argent et c'est quelque chose que je veux qu'il transmette à nos filles alors je ne peux pas le blâmer. « Mais l'avantage c'est que je peux vraiment faire mon métier par passion ou même arrêter si je le souhaite. » Et c'est bien l'idée principale. Arrêter mon travail, ou du moins faire une pause dans ma carrière pour être plus présente auprès de nos filles et après cette discussion avec Caleb, après que j'ai reçu son soutien et des propositions, je me dis qu'il est sûrement grand temps que je prenne la décision qui s'impose pour nous quatre et je vais devoir penser à tout ça dans les jours à venir.

Mais pour le moment c'est à lui, à nos filles et à ce bébé que l'on a perdu que je pense avec beaucoup d'émotions. L'absence, les souvenirs, se mélange à la culpabilité et à la peur de ce qu'il aurait pu se passer. Ca fait mal d'en parler mais en même temps c'est pourtant important et même primordial de le faire parce que c'est un événement auquel je pense. Parce qu'il veut un autre bébé il me l'a dit et reredit et qui dit bébé, dit grossesse et qui dit grossesse dit risque et ce risque je le connais pour l'avoir partiellement vécu. Mon corps a rejeté un bébé, et même si les deux petites filles que je regarde se sont elles accrochées et que le reste s'est bien passé, c'est bien à ce moment dramatique de ma grossesse que je pense. A la souffrance et à l'idée qu'encore une fois j'aurais pu le priver du bonheur d'être père si ce jour là elles s'étaient décrochées aussi. « C’est pas de ta faute, Alex. Les médecins te l’ont dit en plus. Jamais je t’en aurais voulu. » Je le crois, je le sais qu'il ne me tient pas pour responsable et je lui souris légèrement comme pour montrer que ses mots me touchent, mais pourtant à côté de ça les mots du médecin résonnent dans ma tête. 'L'un des fœtus a été rejeté par le corps de votre femme' Ce sont les mots du médecin, alors je ne l'ai pas voulu, pas provoqué, mon corps l'a fait seul et je n'aime pas cette idée parce que je déteste perdre le contrôle de mon corps, du moins dans le cadre des grossesses, mais je dois penser au positif de la grossesse, à nos filles. Et le sujet sur lequel on rebondit lui et même est bien plus léger et dans un autre registre voilà un domaine dans lequel perdre le contrôle de mon corps ne me dérange absolument pas, bien au contraire. Et il est doué pour réussir à me faire perdre pied avec lui. Il sourit et j'en fais de même, pendant un moment dans ses bras, les yeux perdus dans les siens je pense à nous. A notre famille. A Lucy et Lena. A ce bonheur que j'ai ressenti le jour de leur naissance et ça c'est pas des suppositions morbides basées sur des 'si on les avait perdu elles aussi', c'est la réalité. La joie d'avoir un enfant, deux bébés pour nous, la fierté de voir ces petits êtres, un parfait mélange de nous deux, le résultat de notre amour. Voilà ce à quoi je dois penser et c'est à ça que je pense quand je lui annonce vouloir concrétiser son envie d'agrandir notre famille avec un nouvel enfant. Et c'est à ce moment que Lucy décide de dire son premier mot. Le premier mot qu'elle répète plusieurs fois comme pour nous prouver que ce n'est pas un hasard et qu'elle appelle vraiment son père et tout ça m'émeut beaucoup. La communion entre Lucy et Caleb. L'amour de l'un pour l'autre, la joie de Lucy d'être dans les bras de son père, la fierté de Caleb de voir sa fille l'appeler pour la première fois, c'est pour moi une vision sacrément touchante et qui me remplit d'amour. « Maman est vraiment à deux doigts de pleurer là. » Le rire de Lucy accompagne les mots de Caleb comme s'ils étaient déjà en train de se lier pour se moquer de moi et de ma capacité à m'émouvoir et à pleurer de façon un peu trop rapide. Mais si je suis vraiment émue aujourd'hui, je ne pleure pas. Ce n'est pas loin mais je suis surtout heureuse, vraiment très heureuse, je suis une maman comblée et ça me fait toujours quelque chose d'entendre Caleb parler de moi en employant le mot « maman ». « Tu peux parler papa, tu as les yeux tout rouges. » Je le taquine tout en profitant de l'ambiance si touchante qui se dégage de ce moment. A trois, puis à quatre quand Lena nous rejoins en attirant mon attention pour que je la porte elle aussi. Je regarde Caleb se fait tirer les cheveux encore par Lucy. « J'aime beaucoup tes cheveux comme ça chéri mais les filles semblent elles aussi beaucoup trop les aimer, tu devrais peut-être les couper un peu ou envisager de les attacher parce que j'ai mal pour toi quand je les vois faire. » Parce qu'elles sont littéralement tout le temps en train d'essayer de jouer avec les boucles de leur père, je ne peux pas le leur reprocher mais heureusement pour Caleb quand je passe mes mains dans ses cheveux je suis un peu plus douce que peut l'être Lucy ou Lena. Et c'est sur Lena que mon attention se reporte, sur ma deuxième fille et sur qui je reporte mes espoirs fictifs en plaisantant, moi aussi je veux que mes filles disent maman mais ça viendra quand ça viendra même si je demande à Lena de rétablir l'égalité en choisissant maman comme premier mot, tout en profitant de m'adresser à ma fille pour taquiner le père chose qui le fait rire. Je crois que c'est ça qui me plaît le plus, les entendre rire ensembles tout les trois. Quand leurs rires se mélangent et que je les sens heureux et à ce moment ils ont l'air de l'être tout les trois alors je le suis aussi. Tellement heureuse. « Tu peux dire maman, ma chérie ? » Avec une pointe d'espoir et les yeux qui brillent je regarde Lucy mais je secoue la tête en riant quand elle finit par répéter plusieurs fois papa. « C'est comme ça qu'on me remercie d'avoir prêté mon corps, déjà ingrate ta fille. » Pas une once de sérieux dans ma voix alors que je souris à Lucy et que je viens embrasser son front. « Tu as raison continue à dire papa et cette nuit si tu te réveilles je veux que tu appelles papa comme ça maman elle pourra dormir. » La voir grandir, la voir se développer et ressentir de la fierté pour elle, me rends vraiment heureuse et je suis d'humeur à rire un peu malgré nos discussions précédentes, malgré mes craintes de la nuit, malgré tout un tas de choses, à ce moment j'ai envie de taquiner Caleb, j'ai envie de faire rire mes filles, j'ai envie de leur donner de la tendresse et de l'attention et je réalise que cette famille, c'est vraiment tout ce qui compte, elles me donnent tellement d'amour et j'ai l'impression de n'avoir jamais eu autant d'amour à donner moi aussi et je repense aux mots que je lui ai dis juste avant que Lucy ne parle. Ces mots si sincères et si forts pour notre futur que ce soit le notre mais aussi celui des filles et le timing me fait sourire au point que je lui en parle. « Mais bien sûr que si… » Caleb sourit et forcément moi aussi je souris, parce que mon bonheur est désormais conditionné au sien. Quand il va bien, je vais toujours un peu mieux moi aussi. Alors aujourd'hui, le voir aussi souriant me fait du bien, beaucoup de bien.  « Dis-le à maman que tu veux un petit frère ou une petite sœur. »  Je secoue la tête amusée par la tentative de Caleb d'impliquer Lucy à cette décision. Bien que ce soit moi qui ait commencé. « Tu sais j'ai lu une étude l'autre jour qui tends à laisser croire que si les bébés pleurent beaucoup la nuit et notamment au moment fatidique pour les parents c'est pour les épuiser et éviter qu'ils aient la force de faire un autre bébé et vu les nuits des filles et le nombre de fois ou elles nous ont arrêté, je me suis dis qu'elles doivent vraiment pas en vouloir. » J'ai vraiment lu cette étude mais de 1- les nuits des filles sont bien moins agitées qu'elles ont pu l'être, et de 2- je n'y crois pas à cette étude qui n'a pas été corroborée par d'autres. Mais je suis d'humeur joueuse avec Caleb. « Mais… c‘est vrai ? Tu penses vraiment arrêter la pilule le jour du mariage ? » Je sens que là il est sérieux avec sa question, et hors de question de m'amuser avec ça, je sais trop bien comme ce sujet compte pour lui. Alors je reprends un peu mon sérieux sans pour autant arrêter de lui sourire parce que tout ce qui se passe aujourd'hui est joyeux, et vraiment parfait. « Oui oui c'est vrai. Je te taquine depuis tout à l'heure mais pas sur ça chéri. J'y ai réfléchis depuis ton anniversaire alors oui j'y pense vraiment et j'en ai envie. » Ma vie est avec eux, et je pense à notre avenir. A Lucy et Lena marchant dans notre jardin, à Dobby et Nala qui désespèrent de ne plus avoir une once de tranquillité avec nos filles qui leur courent après, et dans ce tableau, il y a de place pour un troisième bébé, je le sais désormais. « C'est une belle façon de commencer notre nouvelle vie de couple marié je trouve. » C'est surtout une belle façon de se montrer à quel point on s'aime tout les deux, à quel point on est solide, je veux construire ça avec lui. « Elles auront un an, et même si je sais que de ce côté là tout les deux ça marche bien on ne sait jamais ce qui peut arriver et je me dis que deux ans entre les jumelles et le petit dernier ce serait bien. Mais surtout, cette fois je veux qu'on fasse les choses dans l'ordre. En parler, le désirer, en faire le projet et la partie que je préfère, passer à l'action. » Je lâche un rire, mes yeux sont perdus dans les siens alors que je sens Lena se balancer dans mes bras et tenter de se mettre debout en serrant mes doigts dans ses petites mains. « Je le veux chéri, je sais que ça ne sera pas forcément simple mais j'ai envie que Lucy et Lena aient un petit frère ou une petite sœur, je veux avoir la chance de vivre une grossesse voulue, désirée, sans complication. Je veux te revoir au petit soin avec moi, je veux pouvoir te donner tout ça. » Je pose mes mains sur ses oreilles comme pour la protéger de ce que j'ai l'intention de dire à Caleb. « Mais en attendant je vais attendre une chose de toi quand même, c'est qu'on s’entraîne beaucoup, parce que c'est quand même la partie la plus sympa du projet. » Sérieuse oui mais pas trop quand même.  
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Message(#)Calex #40 - One sentimental moment in your arms EmptyDim 27 Juin 2021 - 17:11

Calex
ONE SENTIMENTAL MOMENT IN YOUR ARMS IS LIKE A SHOOTING STAR RIGHT THROUGH MY HEART. IT'S ALWAYS A RAINY DAY WITHOUT YOU, I'M A PRISONER OF LOVE INSIDE YOU, I'M FALLING APART ALL AROUND YOU
« Je suis fière de nous. » Un petit sourire s’étire sur mes lèvres alors que je caresse tendrement son visage laissant mes yeux se perdre dans les siens. Oh moi aussi je suis fier de nous, fier de ce qu’on a réussi à construire malgré tous les obstacles qui se sont mis en travers de notre chemin, fier de notre famille, fier de notre parcours, fier que malgré le peu de personnes qui y ont cru, on a fini par y arriver, fier de voir cette bague à son doigt, la preuve de notre amour et notre engagement l’un envers l’autres. Et dans quelques mois, moi aussi j’aurais une bague. « Je suis fière de toi moi aussi. »  Sauf que moi je n’ai rien fait de spécial, je n’ai pas autant de mérite qu’elle, très clairement. Mais l’entendre me dire ça me fait légèrement sourire. Parce que ce qu’elle pense de moi est sûrement la chose la plus importante à mes yeux, et je m’en suis rendu compte quand je lui ai avoué avoir couché avec Rachel quelques mois après son départ. J’avais tellement peur qu’elle me déteste ou qu’elle me regarde différemment mais ce n’est pas le cas. Il y a toujours de l’amour dans ses yeux et de la tendresse dans son regard. « Je t'aime et je suis fière de partager ta vie. » Mon sourire s’agrandit et mon visage s’approche doucement du sien et une fois à quelques centimètres de son visage, je lui murmure quelques mots. « Je t’aime Alexandra Anderson. » Mes lèvres retrouvent les siennes mais non sourire ne se dissipe pas pour autant. C’est un baiser court et presque timide, mais je n’oublie pas que nous sommes en public et que des regards peuvent facilement se poser sur nous – dont ceux de nos filles, d’ailleurs. – « Oh je sais que tu l'oublies chéri, et je me suis habituée au faite que tu continues encore à me faire des remarques quand j'achète trop de trucs. Mais l'avantage c'est que je peux vraiment faire mon métier par passion ou même arrêter si je le souhaite. » Mon métier c’est aussi ma passion, mais les choses ont été beaucoup moins simples pour moi que de son côté à elle. J’ai dû beaucoup travailler pour en arriver là – pas qu’Alex n’a pas dû elle aussi travailler, - mais j’ai investi, j’ai pris de gros risques en vidant mon compte pour que mon rêve puisse devenir réalité. « Sur ce point-là, t’as de la chance. » Mais l’argent c’est sûrement le seul point positif que son père lui a laissé.

Lucy m’a appelé papa non pas une seule fois non, mais plusieurs fois. Comme si elle voulait nous prouver que ce n’était pas un hasard et que c’était bien moi qu’elle appelait. J’étais loin d’imaginer à quel point entendre son enfant prononcer ses premiers mots pouvait être émouvant. Parce que ça l’est vraiment. Je suis heureux, ému et fier de ma fille qui vient de franchir un grand cap même si elle ne s’en rend sûrement pas compte. « Tu peux parler papa, tu as les yeux tout rouges. » Et si entendre Alex m’appeler papa m’a toujours procuré une certaine sensation je réalise que dorénavant je vais devoir m’y habituer puisque mes filles vont s’y mettre elles aussi. « J'aime beaucoup tes cheveux comme ça chéri mais les filles semblent elles aussi beaucoup trop les aimer, tu devrais peut-être les couper un peu ou envisager de les attacher parce que j'ai mal pour toi quand je les vois faire. » Je lâche un petit rire parce qu’elle a bien raison, les filles semblent beaucoup trop aimer me tirer les cheveux mais Alex a sûrement raison et je sais qu’un rendez-vous chez le coiffeur commence à devenir une véritable urgence. « J’essaierai de prendre rendez-vous la semaine prochaine. » La petite main de Lucy serre doucement mon doigt et je la regarde faire en souriant. « Si je me rase la tête, ça te va ? » Jamais de ma vie je ne ferais ça et je suis presque sûr qu’elle en a conscience mais essayer de lui faire croire que j’aurais dans l’idée de me raser le crane me semble assez drôle. « C'est comme ça qu'on me remercie d'avoir prêté mon corps, déjà ingrate ta fille. Tu as raison continue à dire papa et cette nuit si tu te réveilles je veux que tu appelles papa comme ça maman elle pourra dormir. » Alors que mon attention était encore portée sur Lucy je relève les yeux vers Alex et la pousser doucement tout en lui répondant. « Ah-ah-ah-ah, très drôle. » Je souris, secoue la tête et reprends. « Alors j’espère que Lena dira maman en premier, parce que je te rappelle que c’est elle qui pleure le plus. » Un sourire toujours amusé et un clin d’œil qui viennent ponctuer ma phrase, ou comment retourner son propre argument contre elle.

« Tu sais j'ai lu une étude l'autre jour qui tends à laisser croire que si les bébés pleurent beaucoup la nuit et notamment au moment fatidique pour les parents c'est pour les épuiser et éviter qu'ils aient la force de faire un autre bébé et vu les nuits des filles et le nombre de fois ou elles nous ont arrêté, je me suis dis qu'elles doivent vraiment pas en vouloir. » Je ne peux pas m’empêcher de rire en entendant Alex me parler de cette étude qu’elle aurait lu je ne sais où. « T’as lu ça où ? » Et le ton de ma voix lui montre que je n’y crois pas une seconde sans essayer de le dissimuler. « Oui oui c'est vrai. Je te taquine depuis tout à l'heure mais pas sur ça chéri. J'y ai réfléchis depuis ton anniversaire alors oui j'y pense vraiment et j'en ai envie. » Un sourire sincère se dessine sur mes lèvres. Elle ne rigolait pas, elle veut vraiment avoir un autre enfant avec moi et si vous saviez comme cette révélation me rend heureux. « C'est une belle façon de commencer notre nouvelle vie de couple marié je trouve. » Le sourire sur mes lèvres ne disparait pas. « Je suis complètement d’accord. » Bien sûr que je le suis, moi, tout ce que je veux depuis un moment déjà c’est avoir un autre enfant et elle a raison, ça sera le moment idéal et faire ls choses en bonne et due forme ne pourra pas nous faire du mal. Parce que finalement on ne sait pas ce que c’est, décider d’avoir un enfant, arrêter la contraception, la succession des tests négatifs. Pour Lucy et Lena, la grossesse n’était pas réellement voulue, mais ce fut tout de même la plus belle chose qui me soit jamais arrivée de ma vie. « Mais en attendant je vais attendre une chose de toi quand même, c'est qu'on s’entraîne beaucoup, parce que c'est quand même la partie la plus sympa du projet. » Un sourire qui en dit long sur les pensées que j’aies, et elle me connait assez pour le reconnaitre ce fameux sourire. « Ça tombe bien parce que pour notre nuit de noces j’avais bien en tête qu’on puisse s’entraîner toute la nuit. » Je me mords la lèvre et oui, je sais que ça t’excite Alex mais peut-être que c’est ce que je recherche. « Il faudra bien qu’on profite que les filles ne soient pas là pour nous interrompre. » Parce que comme elle l’a dit plus tôt, elles sont très fortes pour ça.
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Message(#)Calex #40 - One sentimental moment in your arms EmptyLun 28 Juin 2021 - 18:58




One sentimental moment in your arms
Is like a shooting star right through my heart
It's always a rainy day without you
I'm a prisoner of love inside you
I'm falling apart all around you, yeah
Qu'est-ce que je me sens bien à ses côtés. Qu'est-ce que j'aime quand il me regarde comme il le fait à ce moment. Qu'est-ce j'aime l'entendre me dire qu'il m'aime comme il le fait à ce moment précis. « Je t’aime Alexandra Anderson. » Alexandra Anderson voilà un nom que je suis pressée de porter et je sais que je serais fière de le porter, et c'est une preuve que ça compte. Je lui souris, je souris à mon futur mari et je joue avec ma bague au moment ou ses lèvres se posent sur les miennes. Timidement, mais avec beaucoup de tendresse. « Je t'aime tellement. » Les mots sont murmurés contre ses lèvres, les yeux fermés, je l'aime tellement que ça pourrait presque faire peur, parce que ressentir autant d'amour pour une seule et même personne c'est dangereux parce que je ne sais pas comment je pourrais survivre sans lui désormais, mais je ne pense pas à tout ça. Du moins pas là maintenant parce que ce à quoi je veux penser c'est à ma vie avec lui, et surtout pas à une vie dans laquelle il ne serait plus. Je veux me concentrer sur ce que nous avons la maintenant. Des sourires, des baisers, des gestes tendres l'un envers l'autre, voilà comment je veux passer le reste de ma journée et le reste de ma vie aussi. Parce que la journée avait mal commencé pour moi, le réveil nocturne, les craintes, l'angoisse qui ne me quittais pas, ça aurait pu être une journée très longue comme j'en ai eu beaucoup mais il a suffit de sa présence, de ses sourires et de ce genre de moment pour que je m'apaise, pour que je puisse parler un peu sans paniquer, sans me laisser dépasser par ce que je ressens, parce qu'il est là à mes côtés et ça change tout. J'ai toujours peur pour lui ou pour nos filles. J'ai toujours peur de pleins de choses mais à ses côtés j'ai l'impression que mes peurs s'apaisent et je peux les maîtriser, je peux garder le contrôle. Et ce moment de calme et de tendresse entre nous est propice à la discussion. Et j'en arrive à la conclusion que quitter mon travail, au moins pour quelques temps, semble être la meilleure chose à faire pour les filles, mais aussi pour moi et pour nous. Je peux le faire, j'en ai les moyens, j'ai de la chance de pouvoir vivre ma vie comme je l'entends sans me soucier des mes revenus et je compte bien en profiter.

J'apprends à profiter, à vivre l'instant présent, moi qui ait passé des années à vivre dans le passé, je profite de ce que la vie me donne et ce moment avec les trois personnes les plus importantes de ma vie est l'un des moments forts qui me donne de la force et de l'amour aussi. Lucy qui dit son premier mot. Lucy qui appelle son père et qui fait notre fierté et notre émotion aussi. Aussi gaga l'un que l'autre, même si je continue à croire qu'il l'est bien plus que moi, un moyen de le taquiner aussi, j'aime le voir si proche de nos filles, si tendre, si souriant, si fier de nos filles et de lui j'espère. Parce que Caleb se critique beaucoup, mais il y a au moins une chose dans la vie dont il ne peut pas critiquer l'aspect c'est celui là. Son rôle de père qu'il occupe à la perfection et c'est aussi une belle récompense pour lui que de voir que le premier mot prononcé par l'une de nos filles soit le mot 'papa'. Mais c'est surtout une grande joie que nous partageons ensemble et c'est peut-être ça le plus important et le plus émouvant, être là tout les quatre pour assister à leur développement, et une preuve de plus pour moi et mon projet de passer plus de temps avec elle. Je veux les voir faire leurs premiers pas, je veux être témoin de toutes leurs premières fois (enfin dans la mesure du possible et jusqu'à un certain âge). Caleb se fait tirer les cheveux, et si au début c'était assez drôle à voir j'ai un peu mal pour lui désormais parce qu'elles sont réellement toujours après ses cheveux, et c'est pour cette raison que j'en viens à lui proposer l'idée de les couper un peu, bien que moi aussi j'aime beaucoup, beaucoup ses cheveux. « J’essaierai de prendre rendez-vous la semaine prochaine. » Je m'apprête à lui dire qu'il ne doit pas trop couper quand même quand il reprends la parole. « Si je me rase la tête, ça te va ? » Un instant, un court instant je le regarde les sourcils froncés cherchant à être certaine qu'il n'est pas sérieux et je secoue la tête pour montrer que non bien-sur que non ça ne me va pas. Mais il plaisante là, j'en suis sûre, enfin je l'espère ! « Si tu veux te raser la tête pas besoin d'aller chez le coiffeur, ça je peux le faire mais t'es même pas cap. » C'est lui qui veut me faire croire qu'il veut se raser la tête, alors je joue avec lui, du moins j'espère vraiment qu'il joue parce que moi ses cheveux je les aimes beaucoup trop pour y renoncer !

Pour le moment c'est ceux de Lena que j'ébouriffe alors que je souris en constatant que Lucy malgré ses tentatives n'est pas encore prête de dire maman et prends bien trop de plaisir à répéter en boucle 'papa'. Je sais que ça finira par arriver et je ris de la manière avec laquelle elle n'arrête plus désormais. Caleb sourit à ma remarque après m'avoir bousculé un peu. « Ah-ah-ah-ah, très drôle. Alors j’espère que Lena dira maman en premier, parce que je te rappelle que c’est elle qui pleure le plus. » Cette fois c'est moi qui sourit à sa reparti. « Tu as raison sur ce point chou. » Il n'a pas tord Lena pleure plus que Lucy, elle demande plus d'attention, elle est plus agitée que sa sœur et finalement j'attends impatiemment le jour elles pourront parler, et Lena surtout, pour enfin comprendre ses pleurs qui parfois n'ont pas de raisons particulières. Je regarde Lena en souriant, m'adressant à elle comme si ce que je m'apprête à lui dire à une importance capitale. « Tu as entendu papa dire que tu pleurais plus que ta sœur. On va faire une alliance toi et moi. Tu peux dire maman toute la journée mais la nuit c’est papa. Je suis sure que tu peux faire ça pour moi, entre filles ont va se soutenir. » Surtout que Caleb aime le rappeler, Lena a mon caractère alors entre fille Clarke au caractère compliquée on doit pouvoir se soutenir. Mais avant ça faudrait déjà qu’elle dise maman ou même papa pour pouvoir ensuite décider qui elle veut appeler pour la consoler la nuit. Pour le moment elle n’a guère envie de parler mais elle continue de tenter de se mettre debout en serrant ses mains autour de mes doigts tout en riant quand elle est enfin debout sur ses deux pieds. Je la regarde faire en souriant avec elle, et peu importe qui elles appellent finalement, je sais que nous serons toujours là pour répondre à leurs pleurs. Même au pire moment, même en pleine nuit, même en plein câlin, ce qui est arrivé déjà plusieurs fois, bien trop à mon humble avis mais c'est la joie d'être les parents de deux bébés. Et on est loin d'être les seuls à avoir vécu ce genre de chose puisque des gens en ont fait une étude. « T’as lu ça où ? » Il rit, je sais qu'il se moque et qu'il doute de la véracité de mes propos, mais elle est sérieuse cette étude, du moins elle existe vraiment. « Je sais que tu me crois pas mais c’est une vraie étude. Un truc scientifique d’Harvard. » Je lève les épaules et dans ma tête je me demande vraiment qui peut avoir l’idée de se pencher sur ce genre d’étude même si c’est loin d’être l’étude la plus WTF dont j’ai entendu parler. Mais ce n’est ni cette étude, ni même nos filles qui décideront si et quand je serais prête à avoir un autre enfant. Ni même quand je le voudrais. Et si le moment présent ne semble pas encore être opportun pour envisager ce projet, je sais qu’une fois le mariage passé, une fois la première année de nos filles passée, je pense que le moment sera bien plus propice pour nous. Et c’est avec sérieux que je lui fais part de mon envie. Une envie qu'il partage lui depuis quelques temps déjà, même lorsque j'étais enceinte il parlait déjà d'avoir d'autre bébé alors lui je le sais prêt. Je sais qu'il a envie d'une grande famille, quatre enfants qu'il a dit. Mais pour le moment c'est bien d'un troisième dont je parle, et uniquement ça. Faire les choses dans les règles, ça sous entends aussi un seul bébé et pas des jumeaux ou des triplées, même si pour ça clairement il n'y ait pour rien et il ne le contrôle pas. Mais il sourit Caleb et je sais qu'il attendait ce jour ou je lui dirais être prête. Ce n'est pas encore aujourd'hui, mais pour tout un tas de raisons que je lui donne, la date du mariage me semble être parfaite pour nous lancer dans ce projet d'enfant. Un projet pour la première fois construit ensemble, voulu, désiré, attendu. Une belle manière de commencer notre vie de couple marié. « Je suis complètement d’accord. » Je lui souris et je ris doucement. « Comme quoi on peut être d'accord chéri. » Deux caractères différents, deux enfances différentes, deux personnalités différentes, ça a pu être compliquée parfois au quotidien, mais depuis la naissance des filles les sujets sur lesquels nous sommes d'accord sont plus nombreux sans doute l'un des effets bénéfiques du bonheur que l'on partage ensemble. Et s'il y a en revanche un sujet sur lequel on a pas attendu d'être parents pour se mettre d'accord, c'est bien sur le sujet qui arrive ensuite. Mes mots auxquels il réponds par un sourire, bien trop caractéristique pour ne pas me donner des idées, je le regarde un sourire en coin moi aussi. « Ça tombe bien parce que pour notre nuit de noces j’avais bien en tête qu’on puisse s’entraîner toute la nuit. » Encore un sujet sur lequel on est d'accord. Une pensée que je partage aussi et les images en tête qui me viennent sont loin d'être déplaisantes au contraire. Il se mords la lèvre, je viens de lui dire que ça m'excitait et il le refait juste après avoir suggéré la nuit de noce et tout ce que ça laisse sous-entendre. Je fixe quelques secondes, en vrai ça doit être de très très longues secondes, ses lèvres avec une folle envie de l'embrasser. Mais il a Lucy sur lui, j'ai Lena qui continue à s'agiter sur moi et on est dans un lieu public alors je ne fais que le regarder, ma langue qui glisse sur mes lèvres de façon tout sauf discrète. « Tu as en tête des images de nous pratiquant toute la nuit ! C'est excitant comme projet mais c'est une promesse que tu me fais ? Tu places la barre haute chou, tu vas devoir assurer maintenant. » Je le taquine et il sait qu'il n'a pas de pression à se mettre. Du moins j’espère qu'il le sait depuis le temps maintenant et puis quand on y pense, la nuit risque de ne pas être très longue puisque le mariage ne risque pas de se terminer très tôt. « Il faudra bien qu’on profite que les filles ne soient pas là pour nous interrompre. » Il a raison sur ce point, il n'y aura personne pour nous interrompre, nous aurons ce moment rien qu'à nous, notre première nuit en tant que couple marié, ma première nuit en tant qu'Anderson et je sais qu'il voudra célébrer les choses, pour une fois que nous pourrons faire les choses dans les règles. « Compte sur moi pour profiter de toi cher mari, c'est d'ailleurs juste pour la nuit de noce que je veux me marier avec toi. » Absolument  pas vrai et il le sait, du moins j'espère quand même. « Je laisserai personne me priver de cette nuit si spéciale avec toi. Et j'ai bien l'intention de fantasmer un peu sur cette soirée d'ailleurs, et je suis curieuse de savoir un peu ce que tu imagines pour cette nuit. Mais la soirée risque d'être longue, tu es sur à la fin d'être encore en mesure d'honorer ta splendide femme ? » Un petit air de défi ou d'amusement dans la voix alors que je me mords la lèvre à mon tour tout en ouvrant un bouton de mon chemisier juste histoire d'à mon tour l'exciter un peu ou du moins attirer son regard sur cette partie de mon corps à laquelle il n'est pas insensible.  
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Message(#)Calex #40 - One sentimental moment in your arms EmptyMar 29 Juin 2021 - 18:38

Calex
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« Si tu veux te raser la tête pas besoin d'aller chez le coiffeur, ça je peux le faire mais t'es même pas cap. » Je la regarde, je la fixe sans rien dire et je me demande surtout si elle pense sincèrement que j’étais sérieux en lui disant que je comptais me raser le crâne. Et je pense bien qu’elle a raison, non, je ne serais certainement pas cap de me raser la tête. S’il y a bien une seule – et uniquement la seule, d’ailleurs – chose que j’aime plus ou moins chez moi c’est bien mes cheveux et c’est un point commun que je semble avoir avec mes filles qui ont une fascination toute particulière pour mes bouclettes. « Je ne ferais jamais ça, j’aurais sûrement l’air ridicule. » Sûrement non, c’est même une certitude que j’aie et personne ne pourra le nier mais je suis presque déçu de ne pas avoir été capable de lui faire croire qu’elle me verra bientôt sans aucune bouclette sur le crâne. « Tu as entendu papa dire que tu pleurais plus que ta sœur. On va faire une alliance toi et moi. Tu peux dire maman toute la journée mais la nuit c’est papa. Je suis sure que tu peux faire ça pour moi, entre filles ont va se soutenir. » C’est à Lena qu’elle glisse ces mots mais notre fille semble surtout concentrée sur une tâche bien particulière ; réussir à tenir debout avec l’appui de sa mère. Je la regarde faire un instant un petit sourire sur les lèvres avant de répliquer. « C’est de la triche. » Moi aussi je pourrais très bien demander à Lucy d’appeler sa mère la nuit mais je ne le fais pas. Lena y arrive, elle, elle prend appui sur ses jambes tout en serrant les doigts d’Alex pour l’aider à rester debout sans tomber et sans que je ne sache pourquoi je trouve cette vision tellement adorable et c’est toujours avec la même tendresse que je regarde ma fille. Du moins jusqu’à ce qu’Alex me parle d’une étude étrange démontrant que si les enfants pleurent autant la nuit c’est dans le but d’empêcher leur parent la possibilité de faire un autre bébé. C’est fou et j’ai même beaucoup de mal à croire ce qu’elle vient de me dire. « Je sais que tu me crois pas mais c’est une vraie étude. Un truc scientifique d’Harvard. » Mes sourcils se froncent d’autant plus quand elle m’affirme qu’il s’agit d’une étude menée par les scientifiques d’Harvard. C’est une drôle d’idée d’étudier sur un tel sujet et je me demande surtout sur quoi ils se sont basés pour affirmer à de tels résultats.

Alex choisit ce moment pour me confirmer ce qu’elle avait commencé à me dire quand Lucy a commencé à parler il y a quelques minutes ; oui elle veut un autre enfant. Elle se sent prête, elle ne me demande plus d’attendre encore – enfin si, attendre jusqu’au mariage – elle ne me demande plus de faire une vasectomie pour être sûre de ne plus jamais pouvoir tomber enceinte, elle n’est plus vague elle répond clairement à cette question. Elle est d’accord, mais après le mariage et tout ça suffit à me donner une fois de plus le sourire. Parce que je n’attends que ça. Nous avons déjà deux enfants et si pour beaucoup je pense que ça suffirait pour l’instant pour moi ce n’est pas le cas. Je les aime mais j’ai toujours voulu plus d’enfants. Quatre pour être plus précis. C’est donc comme ça que nous en sommes venu à évoquer notre nuit de noces et mes yeux suivent le mouvement de sa langue sur ses lèvres et c’est seulement quand elle reprend la parole que je relève mon regard vers ses yeux. « Tu as en tête des images de nous pratiquant toute la nuit ! C'est excitant comme projet mais c'est une promesse que tu me fais ? Tu places la barre haute chou, tu vas devoir assurer maintenant. » Oh que oui c’est excitant et elle commencerait presque à me mettre la pression en soulignant le fait que j’ai intérêt à assurer cette nuit-là. « Je sais que tu as les mêmes images que moi en tête. » Ou du moins presque les mêmes, plus ou moins et je suis même presque sûr qu’elle y a déjà pensé quasiment aussi souvent que moi. « Compte sur moi pour profiter de toi cher mari, c'est d'ailleurs juste pour la nuit de noce que je veux me marier avec toi. » Je sais que c’est faux et heureusement, c’est pour ça que je lâche un léger rire. « Très romantique. » C’est sur le même ton de l’humour que je lui réponds. « Je laisserai personne me priver de cette nuit si spéciale avec toi. Et j'ai bien l'intention de fantasmer un peu sur cette soirée d'ailleurs, et je suis curieuse de savoir un peu ce que tu imagines pour cette nuit. Mais la soirée risque d'être longue, tu es sur à la fin d'être encore en mesure d'honorer ta splendide femme ? » Encore un nouveau rire que je laisse s’échapper mais cette fois c’est un rire qui n’est absolument pas rythmé par l’amusement ou la joie. « C’est la deuxième fois en – je jette un coup d’œil rapide à ma montre.  – même pas cinq minutes que tu sous-entends que j’en serais potentiellement pas en mesure. Je ne sais pas vraiment comment le prendre. » C’est vexant en tout cas et si avant je ne ressentais pas vraiment de pression pour cette nuit-là maintenant la pression que je commence à avoir sur les épaules est énorme. Et c’est tout sauf agréable. En tout cas elle me prouve qu’elle en doute et même si je sais qu’elle dira qu’elle voulait simplement rigoler ou me taquiner, il y a une part de vérité dans on interrogation et c’est assez vexant. Je me remets en question désormais et après quelques secondes – longues, courtes ? Je n’en sais rien – je finis enfin par reprendre la parole.  « Tu veux partir où pour la lune de miel ? » Et j’espère qu’elle ne va pas encore une fois sous-entendre que je ne serais peut-être pas capable de la satisfaire tout au long de ce voyage.

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Message(#)Calex #40 - One sentimental moment in your arms EmptyVen 2 Juil 2021 - 8:03




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« Je ne ferais jamais ça, j’aurais sûrement l’air ridicule. » Je le regarde, j'essaye de l'imaginer sans cheveux et c'est presque mission impossible. D'une main je viens dégager son front juste pour essayer de voir ce que ça pourrait donner mais non je m'y fais pas, j'aime beaucoup trop ses cheveux. « Je pense pas que tu aurais l'air ridicule mais de toute façon j'aime beaucoup, beaucoup, trop tes cheveux pour te laisser tenter cette expérience alors ne les coupes pas trop. » Et je m'imagine face à lui la tondeuse à la main, et je sais que je n'aurais pas été capable de le raser même s'il avait été sérieux. Une main qui glisse dans ses cheveux, j'aime tellement pouvoir lui ébouriffer les cheveux, le décoiffer, pouvoir jouer avec ses boucles, les enrouler autour de mes doigts et même si quand je l'ai connu il avait moins de cheveux, désormais c'est avec tout ses cheveux que je le trouve sexy et que j'aime mon futur mari et j'espère qu'il ne se prendra jamais d'idées de vraiment tout couper, mais il l'a dit qu'il ne le ferait jamais alors je peux me sentir rassurée sur ce sujet.

Je souris autant en l'entendant me répondre qu'en regardant Lena qui essaye de tenir debout, je vois la joie qu'elle ressent à se tenir sur ses pieds et je l'aide un peu. « C’est de la triche. » Je ne trouve pas que ce soit réellement de la triche moi et puis que ce soit Lena ou Lucy, quelques soient la personne qu'elles appelleront je sais que je répondrais à leurs pleurs et que Caleb en fera autant donc finalement c'est pas si grave qui elles appelleront cette nuit ou les nuits prochaines. « Je trouve pas moi et c'est toi qui rappelles qu'elle pleure beaucoup et de toi à moi, tu as de l'expérience pour gérer l'émotivité des Clarke alors tu risques de t'en sortir bien mieux que moi avec elle, alors si elle veut appeler son père à la rescousse je comprendrais totalement. » Je souris en lui disant ses mots, même si au fond c'est plutôt une vrai pensée que j'ai. Il y arrive avec Lena qui semble me ressembler un peu trop pour son bien mais aussi avec Lucy qui semble déjà avoir un lien si fort avec son père. De toute façon Caleb sait y faire avec nous trois et je sais qu'il saura y faire avec notre futur enfant. Un futur enfant dont on parle désormais, comme d'un projet de couple à venir. Un désir commun d'agrandir notre famille, de devenir parents à nouveau. De faire les choses l'une après l'autre à notre rythme, enfin plutôt au mien pour le coup parce que Caleb ça fait déjà un moment qu'il évoque l'idée d'agrandir notre famille. Je n'étais pas prête mais aujourd'hui, je vois comme Lucy et Lena me rendent heureuses. Je vois comme être leur mère me comble de bonheur et d'amour, je suis sûre de notre couple, de notre famille et avec la mariage qui arrive, c'est un autre projet logique que celui d'avoir un autre enfant. Enfin je crois, et puis logique ou pas finalement je m'en moque tant qu'on en a envie tout les deux, qu'on le désire tout les deux et qu'on est prêt à accueillir et à aimer un autre enfant je crois que c'est le principal non ? Mais avant ça, il y a le mariage, parce que je veux que ce soit notre priorité, je veux que l'on soit focalisé sur l'organisation pour rendre ce jour mémorable et je ne me vois pas gérer les sautes d'humeur, les nausées et la fatigue des premiers mois de grossesse en pleine préparation pour ce qui doit être l'un des plus beaux jours de ma vie. Alors le projet de bébé ce sera une fois la bague au doigt passée, une fois notre union célébrée avec nos proches et sa famille. Une fois notre famille réunie sous un même nom, le sien. Alexandra Anderson, ça sonne plutôt bien je trouve et j'ai hâte de pouvoir me présenter ainsi, de devenir madame Anderson. Et puisqu'on évoque la conception d'un bébé et l'idée du mariage, il y a forcément entre nous ce moment ou la discussion dérape, ou la nuit de noce semble être le moment qui relie les deux projets et c'est avec beaucoup de sourires et de regards qui veulent dire beaucoup que nous abordons ce sujet. « Je sais que tu as les mêmes images que moi en tête. » Je secoue la tête de haut en bas avec un sourire franc sur le visage et le regard qui brille un peu d'excitation. Ce genre d'image j'en ai souvent avec lui et bien sur que j'ai déjà pensé à notre nuit de noce. C'est quand même une constante importante dans notre couple et notre première nuit en tant que mari et femme, c'est pas une nuit comme les autres. Enfin si dans l'idée ce qui se passe entre nous ne changera pas après le mariage, mais c'est aussi comme ça que nous célébrons notre vie de couple, notre amour alors c'est normal d'y penser aussi en préparant le mariage. « Oh je sais pas quelles images tu as précisément mais rien que l'idée de te dire oui sur cette plage suffit à me donner des images bien précises et excitantes. » Cette plage sur laquelle on a connu un tas de choses et d'expérience, et c'est à une expérience en particulier à laquelle je pense en lui avouant tout ça. Mais lui réciter mes vœux, lui dire comme je l'aime, lui promettre de passer le reste de ma vie avec lui, c'est finalement presque normal que ce soit sur cette plage que je le fasse, parce qu'on a déjà tout fait sur ce sable. Notre premier baiser fut sur cette plage, et la suite n'est qu'un enchaînement d'autres souvenirs avec lui. Des pics-nics, des soirées allongée contre lui le regard perdu dans l'immensité de l'eau à écouter le bruit des vagues, des soirées sur le sable allongée sous lui les yeux perdus dans les siens à sentir les vagues en moi, cette première soirée à ma sortir du centre c'était aussi sur cette plage et tout les autres souvenirs qui sont là en moi et que je n'ai pas oublié. Des images romantiques et d'autres beaucoup moins, tout ce que je sais c'est que je compte bien profiter de lui ce soir là, peut-être pas sur la plage étant donné qu'il y aura sans doute des invités partout, mais en tout cas dans cette chambre que nous allons partager pour notre première nuit de couple marié, ça c'est sur que je vais bien profiter de mon mari. Parce que la nuit de noce c'est sacrée, presque autant que le partage des vœux non ? Je plaisante autant que je plaisante quand je lui fais vaguement croire que la nuit de noce est l'unique raison pour laquelle je veux me marier avec lui. « Très romantique. » « Je suis une romantique dans l'âme tu vois. » Moi aussi je rie, moi aussi je ne crois pas une seconde à mes mots, c'est avec un ton plein d'humour que je lui réponds ces mots, parce que je n'ai jamais été très romantique, ou du moins je ne l'étais pas avant de le connaître. J'étais toujours la première à gâcher les moments romantiques, à gâcher tout, tout le temps. Et j'ai pas forcément beaucoup changé sur ce plan parce que j'ai comme l'impression d'avoir encore dit un truc de travers. C'est son rire qui sonne comme forcé, dérangé et ses mots qui me donnent comme l'impression que j'ai dis un truc de trop ou de travers. « C’est la deuxième fois en même pas cinq minutes que tu sous-entends que j’en serais potentiellement pas en mesure. Je ne sais pas vraiment comment le prendre. » C'est aussi le fait qu'il ne réagisse même pas à mon geste, à ce décolleté que j'ouvre un peu plus pour lui qui me fait réaliser que je l'ai sans doute vraiment fait douter ? Il ne sait pas comment le prendre, et il me confirme qu'il n'a pas prit ma remarque sur le ton de l'humour. « Y'a vraiment aucune raison pour que tu le prennes autrement que comme une blague. » Je fais beaucoup de blague, je le taquine énormément sauf que j'ai tendance à oublier que si moi je le vois comme un mec parfait lui il a tendance à se rabaisser à la moindre occasion et j'oublie que quand je le taquine un peu trop lui finit par douter sincèrement de lui. « Sérieusement Caleb, tu sais que je taquine rassures moi ? Parce que je n'ai jamais eu le moindre doute sur ta capacité à me faire jouir et c'est pas aujourd'hui que je vais commencer à en douter. Alors je t'interdis de penser que je puisse sincèrement sous-entendre que tu pourrais pas assurer au lit. » Je pense être claire, mais pourtant je crains que ma remarque taquine n'ait plus d'impact sur lui que mes mots plus sérieux prononcés maintenant et je m'en veux presque désormais parce que je n'avais pas l'intention de le faire douter, bien au contraire. Je repose Lena sur la couverture pour avoir les mains libres pour commencer à préparer le repas des filles. Et c'est Caleb qui reprends la parole. « Tu veux partir où pour la lune de miel ? » Je m'arrête, je le regarde, et je me mords la lèvre, pas dans le but de l'exciter mais parce que je réfléchis vraiment à sa question. « J'y ai déjà un peu réfléchis et je suis partagée. » J'ai bien quelques idées mais avant de penser où et combien de temps, la question c'est penser quand et avec qui ? Et si le avec qui semble évident, il y a quand même la question de nos filles qui m'occupe l'esprit. « J'aimerais vraiment faire un truc spécial pour notre lune de miel, genre un grand voyage mais je suis clairement pas sûre de pouvoir laisser les filles pendant plusieurs jours et les savoir loin de nous je suis vraiment pas prête pour ça. » [i]Encore plus aujourd'hui d'ailleurs mais c'est un détail ça.[i] Parce que pourtant j'ai vraiment envie d'une vraie lune de miel avec lui, d'un vrai moment rien qu'à nous pour célébrer notre mariage, notre amour et notre nouvelle vie, j'ai des idées de séjour, de destination, j'ai des envies avec lui mais il y a la question de nos filles qui m'empêche pour le moment de me projeter sur la préparation de la lune de miel même si j'ai quand même plusieurs idées pour que l'on puisse quand même avoir notre lune de miel. « Tu crois qu'on peut emmener la babysitter avec nous en lune de miel pour qu'elle s'occupe des filles ou qu'on aille ? » C'est pas une proposition sérieuse que je lui fais et je ris en le disant, ce serait bizarre d'avoir une personne avec nous en lune de miel. « Mais sinon pour la lune de miel on peut partir quelques jours tout les deux pas très loin, genre trois, quatre jours pour vraiment profiter de notre lune de miel et ça devrait être surmontable de laisser les filles à tes parents pendant trois jours, mais c'est pas ce que j'aurais rêvé pour toi. » Et pourtant c'est l'option qui me semble à l'heure actuelle la plus envisageable. « Et toi je suis sûre que tu as déjà pensé à ça. Tu as une idée ? » Peut-être qu'il a une destination ou il veut a tout prix aller ? Ou plutôt une destination ou ne veut surtout pas aller, comme avec tout ce qui touche à notre mariage je sais qu'il a des non catégoriques que j'ai appris à ne pas remettre en question. Mais je veux connaître son avis et puisque c'est lui qui a abordé le sujet, je me dis qu'il doit y avoir déjà pensé.  
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Message(#)Calex #40 - One sentimental moment in your arms EmptyDim 4 Juil 2021 - 11:48

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ONE SENTIMENTAL MOMENT IN YOUR ARMS IS LIKE A SHOOTING STAR RIGHT THROUGH MY HEART. IT'S ALWAYS A RAINY DAY WITHOUT YOU, I'M A PRISONER OF LOVE INSIDE YOU, I'M FALLING APART ALL AROUND YOU
« Je trouve pas moi et c'est toi qui rappelles qu'elle pleure beaucoup et de toi à moi, tu as de l'expérience pour gérer l'émotivité des Clarke alors tu risques de t'en sortir bien mieux que moi avec elle, alors si elle veut appeler son père à la rescousse je comprendrais totalement. » Je souris tout en secouant la tête et mes yeux se lèvent vers le ciel d’un air amusé. Je ne sais pas si je sais gérer les émotions des Clarke mais je pense avoir compris comment gérer celles d’Alex, et c’est déjà un grand pas en avant croyez-moi. Parce que comprendre Alex n’est pas de tout repos et c’est loin d’être facile, et je ne pense même pas pouvoir dire que j’arrive à la comprendre à tous les coups. Alex elle est difficile à suivre mais avec un peu d’entraînement on finit par y arriver. Un peu. Mais ça ne veut pas dire que je suis le seul à pouvoir réussir à calmer les filles quand elles pleurent, Alex doit pouvoir comprendre mieux que quiconque les émotions des Clarke, non ? Du moins au moins celles de Lena qui lui ressemble bien plus. « Oh je sais pas quelles images tu as précisément mais rien que l'idée de te dire oui sur cette plage suffit à me donner des images bien précises et excitantes. » Encore un sourire qui s’étire sur mes lèvres, un nouveau rire qui se fait entendre et je suis amusé par cette conversation. Amusé et peut-être un peu nostalgique pour ma part parce qu’on en a vécu des choses sur cette plage. Notre premier baiser, entre autres, qui est sûrement le souvenir le plus fort que j’ai avec elle à cet endroit si important pour nous. Toutes ces soirées passées tous les deux, elle dans mes bras à observer les étoiles, à se concentrer sur le bruit des vagues. Ce moment passé tous les deux sur cette plage à sa sortie de son centre de désintoxication. C’est un endroit symbolique pour nous et c’est la raison pour laquelle on a décidé de se dire oui là-bas, et c’est toujours avec ce même sourire que je me penche vers elle pour simplement déposer un baiser sur sa joue.

« Y'a vraiment aucune raison pour que tu le prennes autrement que comme une blague. » Une blague qui n’a absolument rien de drôle quand même, qu’on se le dise. Je ne comprends pas pourquoi elle s’est sentie obligée de sous-entendre à plusieurs reprises en même pas cinq minutes que je n’allais peut-être pas réussir à gérer lors de notre nuit de noces. « Sérieusement Caleb, tu sais que je taquine rassures moi ? » J’hausse les épaules. « Parce que je n'ai jamais eu le moindre doute sur ta capacité à me faire jouir et c'est pas aujourd'hui que je vais commencer à en douter. Alors je t'interdis de penser que je puisse sincèrement sous-entendre que tu pourrais pas assurer au lit. » Une fois, d’accord, et même si ce n’est pas drôle jamais j’aurais pu potentiellement mal le prendre si elle s’était arrêtée là. Mais deux fois en quelques secondes ? C’est trop, elle insiste et ça laisse penser qu’elle était en train de me faire passer un message et si avant je ne doutais pas vraiment de mes capacités à pouvoir lui donner du plaisir lors de notre nuit de noces, maintenant le doute s’est tout de même un peu installé. Je soupire mais c’est tout ce que je fais. Parce que ce n’est vraiment pas drôle et que je sens maintenant toute la pression sur mes épaules pour cette nuit-là. Pression que je ne ressentais pas vraiment avant. Finalement elle a raison, et si j’en venais à être trop fatigué puis réussir à faire quoique ce soit cette nuit-là ? Ou du moins, à faire les choses bien. Et si en lui disant que je lui ferais l’amour toute la nuit j’ai été bien trop ambitieux et que je ne serai pas à la hauteur ? Elle a raison sur toute la ligne, alors je préfère changer de sujet parce que de toute façon je n’ai pas vraiment grand-chose à dire de plus. « J'aimerais vraiment faire un truc spécial pour notre lune de miel, genre un grand voyage mais je suis clairement pas sûre de pouvoir laisser les filles pendant plusieurs jours et les savoir loin de nous je suis vraiment pas prête pour ça. » Là-dessus je la rejoins parce que j’ai moi aussi pensé à un grand voyage mais je n’ai pas envie de laisser nos filles loin de nous aussi longtemps. « Tu crois qu'on peut emmener la babysitter avec nous en lune de miel pour qu'elle s'occupe des filles ou qu'on aille ? » Je fronce les sourcils et je lâche un petit rire avant de lui répondre. « J’ai clairement pas envie que quelqu’un soit avec nous pour notre lune de miel. » Mais heureusement, je sais qu’elle n’était pas sérieuse ou du moins je m’en doute fortement. Ou je l’espère ? « Mais sinon pour la lune de miel on peut partir quelques jours tout les deux pas très loin, genre trois, quatre jours pour vraiment profiter de notre lune de miel et ça devrait être surmontable de laisser les filles à tes parents pendant trois jours, mais c'est pas ce que j'aurais rêvé pour toi. Et toi je suis sûre que tu as déjà pensé à ça. Tu as une idée ? » J’installe Lucy bien assise sur mes genoux et après avoir mis un bavoir autour de son cou je lui donne un petit pot et une cuillère pour qu’elle commence à manger. « Je sais pas vraiment. » Je regarde Lucy et je lui essuie un peu la joue puisqu’elle a déjà commencé à se salir un peu. « Enfin si, pour ma lune de miel j’ai toujours voulu faire un gros voyage en Europe et visiter plusieurs pays mais je suis d’accord avec toi, je n’ai pas envie de laisser les filles aussi longtemps. Et je suis toujours pas prêt à les laisser plus de quelques heures de toute façon. » Je lui avoue en riant un peu. Papa poule, c’est comme ça qu’on m’appelle beaucoup. « Mais je pense que tu as un bon compromis, on part juste tous les deux quatre jours pourquoi pas ? Pas très loin. Tu voudrais aller où ? » Je lui demande en relevant les yeux vers elle, pour le coup je lui laisse carte blanche sur la destination choisie. « Peut-être qu’on pourrait faire un plus gros voyage plus tard ? Ou bien fin d’année ou début de l’année prochaine mais en prenant les filles avec nous ? » Ça fait encore longtemps à attendre mais en même temps, ça nous laisse tout le temps nécessaire pour qu’on puisse bien s’organiser.

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Message(#)Calex #40 - One sentimental moment in your arms EmptyLun 5 Juil 2021 - 7:59




One sentimental moment in your arms
Is like a shooting star right through my heart
It's always a rainy day without you
I'm a prisoner of love inside you
I'm falling apart all around you, yeah
Cette journée avec eux trois au parc était tout ce dont j'avais besoin pour aujourd'hui. Après une nuit agitée, après une peur qui ne m'a pas quitté une bonne partie de la matinée, je me sens bien mieux désormais. Plus calme, heureuse d'être là, d'assister au premier mot de notre fille, heureuse tout simplement de profiter de ma famille. Parce que désormais j'ai une famille, une vraie famille et je découvre le plaisir qu'une famille peut donner moi qui ait souvent assimiler famille à souffrance, déception, désespoir, désillusion, haine. Maintenant c'est avec un œil différent que je constate que ce qui a longtemps été une faiblesse, devient une force. Et c'est avec un regard tendre et affectueux que je regarde Caleb et Lucy, avec un regard fier aussi que j'observe Lena se tenir debout devant moi en appui avec mes mains. Et c'est avec un vrai intérêt que je l'écoute évoquer notre lune de miel enfin me demander ou je voudrais partir pour célébrer notre mariage. C'est une question que l'on a pas encore abordé et pourtant on en a passé des heures à parler de notre mariage mais ça c'est la première fois. Sauf que c'est pas la première fois que j'y pense de mon côté et si l'envie d'un grand voyage est fort présent, l'idée d'être séparée de nos filles aussi longtemps rends le voyage moins attrayant voir même presque impossible parce qu'il est hors de question de les laisser, elles n'auront qu'un an. Douze mois, et qu'elles seront encore bien trop petites pour que je les laisses si longtemps et pourtant j'ai vraiment envie d'offrir à Caleb un voyage spécial. Quelque chose de marquant parce que notre lune de miel doit être splendide non ? C'est important ce n'est pas n'importe quel voyage. Et en plaisantant je lui propose d'emmener la nounou avec nous histoire qu'elles s'occupent des filles là ou nous déciderons d'aller. Ça le fait rire et clairement il n'est pas pour cette option, tant mieux puisque moi non plus. « J’ai clairement pas envie que quelqu’un soit avec nous pour notre lune de miel. » Dis comme ça, ça semble logique. « J'ai clairement pas envie non plus, je veux pouvoir profiter de toi quand je le désire. » Mais ça ne règle pas la problématique qui est que je ne me vois pas partir en voyage en amoureux loin, sans nos filles. Et là dessus même s'il n'a pas vraiment réagit je pense qu'il me rejoins parce qu'il est encore plus gaga et protecteur que moi avec nos filles, enfin c'est comme ça que je le vois le père de mes filles. Mais ses mots me confortent dans l'idée que notre lune de miel doit être notre moment, et c'est aussi pour ça que je lui propose cette option un peu différente. Pas de grand voyage, mais quelques jours rien qu'à nous pas très loin de nos filles, histoire d'avoir du temps pour nous mais de pouvoir revenir vite en cas de problèmes. C'est pas le voyage idéal, mais c'est l'option qui me semble la plus adaptée à la situation. Que l'on profite l'un de l'autre en tant que jeunes mariés mais sans trop se sentir coupable de laisser nos filles. C'est un compromis qui me semble plutôt pas mal mais j'attends désormais de savoir ce qu'il en pense, parce que je suis certaine qu'il a déjà pensé à tout ça. Du moins je le crois et alors qu'il termine d'installer Lucy pour qu'elle mange, j'en fais de même avec Lena et je l'écoute me réponse. « Je sais pas vraiment. » Je suis légèrement surprise par sa réponse mais je me concentre sur Lena qui est assisse sur la couverture et qui semble s'impatienter alors que je la nourris visiblement pas assez vite à son goût. « Enfin si, pour ma lune de miel j’ai toujours voulu faire un gros voyage en Europe et visiter plusieurs pays mais je suis d’accord avec toi, je n’ai pas envie de laisser les filles aussi longtemps. Et je suis toujours pas prêt à les laisser plus de quelques heures de toute façon. » Ça c'est déjà plus logique en soit, il sait ce qu'il veut pour sa lune de miel, j'ai presque envie de lui demander si c'est pour la notre ou si ça aussi c'est une idée à laquelle il a renoncé puisque lui rappelant son mariage avorté, mais je me tais, c'est lui qui a évoqué cette idée, j'en déduis qu'il en a toujours voulu et qu'il en veut encore avec moi. Mais, il sait ce qu'il veut et ce qui m'étonne c'est que nous semblons sur la même longueur d'onde tout les deux, c'est de plus en plus courant mais ça m'étonne toujours un peu. Mais il est même pire que moi finalement, parce que c'est même quelques heures qu'il ne semble pas prêt de laisser nos filles alors je me dis que même l'idée du voyage quelques jours à deux semble compromis. « Mais je pense que tu as un bon compromis, on part juste tous les deux quatre jours pourquoi pas ? Pas très loin. Tu voudrais aller où ? » Je relève la tête vers lui puisqu'il semble finalement opter pour ma proposition. Un petit voyage tout les deux pour fêter notre mariage, et si c'est mon idée, le fait qu'il rappelle que c'est un 'compromis' même un 'bon' me prouve que ce n'est pas ce que l'on désire réellement tout les deux pour notre lune de miel. Lena ronchonne, Lena s’impatiente et je lui donne quelques cuillères de son repas qu'elle s'empresse de manger et je continue un peu tout en réfléchissant à la question de Caleb. Ou je voudrais aller ? Pas très loin, un endroit ou l'on pourrait s'amuser, profiter, célébrer notre mariage. Et la première destination à laquelle je pense pour célébrer notre vrai mariage c'est la Nouvelle-Zélande, pas très original, je l'accorde surtout qu'on y a déjà été tout les deux mais après les fausses fiançailles ça serait une belle histoire de fêter notre vrai mariage la bas. « J'avais pas de lieux précis mais je me dis que l'idée de la Nouvelle-Zélande ça peut être intéressant, on a plutôt de bons souvenirs la bas. » De supers souvenirs même et quand on y pense il y a des vols directs et ce n'est qu'à 3h30 de nos filles et je doute qu'on trouve plus prêt si on veut partir à l'étranger. Et là j'ai une idée qui me vient à l'instant que je lui partage avec presque trop d'enthousiasme. « Il y a la Nouvelle-Calédonie pas loin, ça pourrait être parfait pour notre lune de miel. » En plus j'ai la chance d'avoir un futur mari qui parle Français alors ce serait parfait non ? Quoique le lien Français et lune de miel, j'ai quand même un doute d'un coup. « Enfin on a le temps de trouver un lieu parfait pour nous mais je tiens vraiment à ce petit voyage à deux. » Parce que c'est bien de ça dont on parle, notre lune de miel, notre moment rien à nous, les premiers moments après notre mariage, mes premiers moments en tant que Madame Anderson. Les premiers moments de notre vie de jeunes mariés et je veux un lieu qui nous plaise à tout les deux et dans lequel on pourra juste penser à nous et s'amuser ensemble.  « Peut-être qu’on pourrait faire un plus gros voyage plus tard ? Ou bien fin d’année ou début de l’année prochaine mais en prenant les filles avec nous ? » Ça, ça me plaît énormément comme idée et je laisse quelques secondes Lena pour regarder Caleb et lui sourire avant de lui répondre. « J'aime beaucoup cette idée chéri, un grand voyage en famille je trouve l'idée parfaite. » Je réfléchis à tout ça alors que Lena se fait entendre à nouveau manifestant son mécontentement quand à l'attente que je lui impose. Je continue de la nourrir tout en souriant en la voyant me sourire quand je lui donne ce qu'elle souhaite. Et tout en finissant le petit pot de Lena, je pense à ce voyage dont Caleb a parlé. « On pourrait partir après les fêtes ou en Janvier, je pourrais enfin te faire visiter Londres mais il risque de faire froid à cette période de l'année. » J'aime la neige mais le froid je ne suis pas sûr que ce soit vraiment la partie qui me manque mais c'est un détail, l'idée de passer du temps loin de tout rien qu'avec mes filles et mon mari, c'est vraiment une idée qui me plaît et j'ai même déjà hâte. « Mais tu pourras te libérer et rester quelques temps loin du restaurant ? » Je sais à quel point son restaurant compte à ses yeux, je sais que c'est primordial pour lui et si moi, je peux me libérer facilement de mon métier, ce n'est pas son cas. Mais c'est lui qui propose cette idée finalement, alors j'en déduis qu'il serait prêt à ça pour notre voyage. « Mais j'ai vraiment hâte qu'on voyage en famille, par contre faudra pas qu'on tarde pour voyager, si jamais notre autre projet fonctionne je voudrais pouvoir profiter de vous trois pleinement sans être trop fatiguée. » Parce que voyager en étant enceinte c'est clairement pas le bon plan et pour un premier gros voyage en famille je veux être en pleine forme pour eux. Je veux vraiment être en capacité de profiter totalement de ce voyage et créer des souvenirs pour nous et nos filles, même si elles, elles seront sans doute trop jeunes pour s'en souvenir mais elles auront des photos et nous pour leur rappeler à quel point on aime passer du temps avec elles.
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