| Breathe in this feeling... American oxygen - JorBir |
| | | | | | (#)Mar 22 Juin 2021 - 12:00 | |
| Elle s’étire une demi-seconde. Elle grommelle quelque chose pendant la seconde moitié. Ca lui prend une seconde entière pour se retourner et une supplémentaire pour combler l’espace que Jordan est déjà en train de foutre à côté d’elle. Elle a pas besoin de se réveiller, de sortir de sa transe de sommeil pour qu’elle sente déjà qu’il est pas là, qu’y a rien contre qui venir chercher la chaleur, ni même à pouvoir foutre un coup de coude malheureux entre la deuxième et troisième côte sans faire exprès parce qu’elle dormait. Quand Birdie dort, elle dort peu mais elle dort profondément ; alors forcément, elle n’entend pas le remue-ménage de Jordan, elle qui s’emmêle joyeusement dans celui de ses draps, enfouie totalement sous sa couette et à peu près sûre qu’elle a son nez là où il avait sa tête juste avant. Y en a qui diraient que c’est mignon, d’autres qui s’en moqueraient joyeusement mais le fait est que dans sa grande inconsciance - réelle, cette fois, endormie et tout ça, voyez le genre - il est clair qu’elle ne s’en rend pas compte et que ça rend la chose encore plus touchante. On ne va pas le crier sur tous les toits mais ça pourrait lui faire un petit quelque chose de savoir qu’elle a déjà ce réflexe-là. Comme faire un doigt rempli d'amour et d'affection - oui oui.
Y a un mouvement qui s’opère juste alors que son pied a des fourmis et elle grimace contre l’oreiller - elle s’étouffe un peu sûrement, qui a dit que dormir sur le ventre était une bonne idée, aussi ? - avant de tourner la tête sur le côté pour chercher de l’air - et voir le propriétaire - on ne fera pas la liste de tout ce dont il possède car elle a encore du mal à accepter la réalité des choses, donc on se contentera de son cul et de sa maison, hein - déjà habillé, préparé, câble et hoodie dans les mains, sous le bras. « I’m going in about half an hour. » Et il parle, le fourbe, et elle, elle relève la tête en plissant un œil car y a de la lumière, ça pique, mais y en a pas assez aussi, donc elle n’y voit pas grand chose totalement et c’est frustrant. “Half an-” L’oiseau a la voix qui grille, elle se demande pendant quelques secondes de quoi il parle et son regard dévie sur l’heure du réveil sur la table basse. Et quand elle voit que c’est en plein milieu de la nuit, elle râle. Elle soupire et elle laisse sa tête retomber sur l’oreiller. “I thought your flight was at 8am. It’s only 3.30!” Il peut pas être sérieux de vouloir déjà partir, pas aussi tôt, et c’est pour ça qu’il la prive de- De sa présence ? Elle savait qu’elle aurait dû trouver moyen de retarder la chose, changer son réveil par exemple - ce qui aurait stupide et con car y aurait eu toutes les chances du monde pour que Jordan panique et que ça se soit finit en dispute. Mais juste pour la forme, l’idée la fait grogner et elle geint - et certainement pas comme il a pu la faire geindre y a pas encore si longtemps que ça. Dans combien temps il va pouvoir le faire de nouveau ? Elle fait déjà la moue, la face complètement contre l’oreiller et les bras autour ; visiblement, elle semble être bien partie pour jouer la difficile à partir. What a fucking child.
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| | | | (#)Mar 22 Juin 2021 - 15:43 | |
| Elle dormait bien et tu l’as réveillé plus tôt que nécessaire visiblement. Elle avait déjà trouvé place de ton côté du lit. Elle ne devait pas si bien dormir que ça. Elle a dû t’entendre te lever pour prendre toute ta chaleur aussi vite que possible. Tu lui fais par de ton timing et elle essaie de garder les yeux ouverts mais la lumière trop forte pour elle n’aide pas. “Half an-” Tu vas mettre ton cable dans ton sac à dos, tu poses le hoodie dessus aussi. “I thought your flight was at 8am. It’s only 3.30!” Tu te tournes vers elle qui n’a pas l’air décidé à sortir du lit. And it is fine. Parce qu’elle n’a pas grand chose à y faire en dehors contrairement à toi.
« I like to get there early. » T’as pas besoin de te justifier mais tu le fais quand même. Tu jettes un oeil à ta check list et tu as à présent finalisé tes bagages. Tu vas t’asseoir au bord du lit pour t’occuper de l'oiseau qui fait l’enfant. Tu vas poser une main sur elle attendant qu’elle arrête de se cacher derrière ton coussin. « Stop hiding. » Tu essaies de la faire sortir de sa cachette mais sans trop forcer non plus. « I wanna see your boobs while I can see them. » Parce que la miss est encore bien nue dans tes draps. Tu marques une très brève pause avant de terminer ta phrase. « And if you feel like it you can show me your pretty face too. » L’air de dire ‘les boobs first’. Un sourire amusé sur ton visage car la présence de Birdie qui boude t’aide à penser à autre chose qu’au voyage à venir.
« Come on Bird… » L’air de dire arrête de faire la tête, ça va bien se passer t'inquiète pas. Tu essaies de la défaire du coussin dans une tentative de la consoler avant d’ajouter. « Show me the boobs. Show me my babies. » Tu persistes et signes dans ta vanne, principalement pour oublier que vous allez être séparé dans un futur très proche. Tu préfères continuer de faire le con avec elle jusqu’à la dernière minute. I’m gonna miss you, you fucking damn hot and annoyingly adorable bird. Comment vous en êtes arrivé là tous les deux ? Tu ne sais toujours pas. Mais c’est la première fois de ta vie que tu pars quelque part en ayant quelqu’un que tu n’as pas envie de quitter pour aller vivre ta meilleure vie dans un autre pays. Ces moments là étaient tellement pris à bras ouverts. Non pas que ce n’est pas le cas maintenant mais t’as une ancre de plus à Brisbane. Une qui pèse plus que toutes les autres. Une qui te donne chaud et qui te gonfle le coeur en même temps. Une qui te donne bien plus que tout ce que tu aurais pu espérer. Une qui te donne l'impression de valoir quelque chose véritablement. Car tu as beau te répéter que c'est le cas, tu n'arrives jamais réellement à te croire. Mais quand tu vois son regard sur toi, tu n'en as plus aucun doute. Tu vaux beaucoup au travers de ses yeux et tu veux voir ça, ressentir ça, tous les jours.
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| | | | (#)Mar 22 Juin 2021 - 17:59 | |
| « I like to get there early. » “There’s early and crazy early.” que tu grommelles dans ta barbe, contre l’oreiller plutôt, toujours pas conquise par son excuse qui n’en est pas vraiment une. Cela ne te surprend pas de Jordan, il est un poil control freak, que ce soit dans l’organisation, le rangement et tout ce qui tourne autour de ça - en tout cas, contrairement à toi, c’est clairement le yin de ton yang. Mais cela ne t’empêche d’en maugréer tout plein de résistance, silencieuse mais dont les ondes ne trompent personne. Il va faire quoi si je mue avec le matelas, hein ? Il aura bien l’air malin ; ça, c’est le genre de pensées absurdes que tu peux avoir quand ton niveau mental a décidé de défier les lois de la gravité.
« Stop hiding. » “Don’t tell me what to do.” because you know I’m gonna do the opposite. T’es chiante, chieuse absolue jusqu’au bout des ongles mais hey, ça donnera une raison supplémentaire à Jordan pour partir, ceci dit. C’est ta façon généreuse et empathique pour oublier que tu vas être plongée dans la solitude en quelques heures - comme si t’avais personne autour de toi - et que tu lui manqueras peut-être moins si t’es aussi pénible. Il y aura pas d’oiseau difficile, à Los Angeles, au moins. « I wanna see your boobs while I can see them. » le putain de goujat, quoi. Si t’étais pas sur le ventre, si t’avais pas envie de rester comme ça pour l’emmerder, tu lui en aurais foutue une. Oui, t’aurais pris le risque qu’il en rit, qu’il en apprécie bien trop, mais tant pis, il l’aurait bien mérité celle-là. « And if you feel like it you can show me your pretty face too. » “Oh, fuck off!” oh tu joues la princesse outrée dans son berceau, celui-là même où tu te cales encore plus dessous, bien décidée de rester conquise par son odeur à défaut d’avoir le reste. Alors qu’il est juste là, assis à côté, à faire basculer le matelas sous son poids et c’est gênant pour la princesse aux pois que t’es.
« Come on Bird… » Tu grognes et tu vas finir par mordre s’il continue à te bouger - mais il t’appelle, là, et fuck it, t’as envie de te rouler en boule sous la couette jusqu’à son retour - t’es cheesy mais t’en as rien à foutre, comme à peu près chaque minute que tu passes avec lui. Il faut avouer que t’aimes bien te faire désirer et t’apprécies encore plus quand il vient se faufiler contre toi pour quémender, supplier, murmurer - rien que pour ça, tu vas jouer aux résistantes jusqu’au bout. Ca fait quelque chose à ton palpitant de le voir aussi soft, aussi persistant et insistant, like you matter. Surtout que tu sais qu’il peut être le contraire quand il le faut et ça, dearies, c’est un luxe que peu de personnes possède. « Show me the boobs. Show me my babies. » “In hell you will.” oh Birdie. Tu peux pas arrêter deux minutes ? Ce sont vos derniers instants ensemble, là, tu devrais te réjouir qu’il est foutu son réveil aussi tôt, ça veut dire moins de Morphée inutile et plus de sa présence. Still. Bon, tu concèdes au moins à tourner ta tête vers lui, sans pour autant quitter tes bras autour de ton oreiller, essayant sans aucun scrupule à camoufler chaque centimètre carré de peau sous son drap.
C’est ta façon à toi de dissimuler à quel point cet idiot va te manquer. C’est pas demain que tu lui en voudras de partir, mais c’est aujourd’hui que t’as le bourdon qui vient toquer à ta porte et tu vas être encore plus chiante avec ton entourage que d’habitude jusqu’au moment où Jordan va revenir. C’est lui qui a prit ton attention, ton affection, tes débordements physiques, tes contacts, tes insultes, tes caprices, c’est contre lui que t’as le mieux dansé, avec lui que tu t’es endormie dans son studio quand il travaillait, et t’as pu checker ta liste de films à voir, les passant à films vus lovée dans ses bras qui font dix fois ton tour et que fuck, tu l’as dans la peau. Y a qu’à sentir ton coeur qui se serre quand tes prunelles céruléennes se posent sur sa forme entière (lavée, habillée, parfumée, comme un bébé prêt à aller se faire baptiser) et tes bras qui renforcent leur pression autour de ton oreille, les traits maussades et décomposés - sans oublier les paupières alourdies d’une fatigue que t’as pas encore évacuée. “You have no right on them. You don’t get to see them.” autrement dit, si tu veux les voir, viens les chercher, smart beautiful ass.
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| | | | (#)Mar 22 Juin 2021 - 19:01 | |
| “There’s early and crazy early.” T’as pas du tout l’idée de la contredire, ou de te justifier de nouveau. Tu sais que quoi que tu dises, elle sera grognon parce qu’elle ne veut pas que tu partes. Ca te touche de la voir aussi affectée. C’est tout autant d’amour qu’elle exprime indirectement mais qui trouve le chemin de ton coeur tout aussi aisément.
Tu prends bien trop de plaisir à la taquiner. “Don’t tell me what to do.” Elle prend plaisir à te contrer sans ménagement. T’aimes les femmes avec du caractère. Pas celles qui te disent amen à tout. “Oh, fuck off!” Birdie a l’air bien campée sur ses positions. “In hell you will.” Tu n’arrives pas à retenir un sourire de la voir autant puéril que toi mais dans un tout autre style. Y’en a vraiment pas un pour attraper l’autre. Vous êtes fatiguant. We’re the best. Et voilà qu’elle a l’air toute fatigué plus qu’en colère contre tes mots de petit cons. “You have no right on them. You don’t get to see them.” Elle persiste et signe elle aussi. Vous ne vous en sortirez jamais si vous êtes aussi buté l’un que l’autre.
« I don’t get to see them hmmmm… » Ta main qui trouve le chemin sous le drap et qui cherche l’accès à sa poitrine. « So it means you’ll let me feel them? » Mais tu n’as pas accès vu sa position. Ta main qui est sur le côté de sa poitrine. Tes doigts qui essaient de gagner du terrain mais ton matelas et le corps de l'oiseau qui dérangent et tu ne vas pas oser la retourner alors qu’elle est toute endormi. Tu veux pas la brusquer. Ta main qui s’enlève de là pour aller caresser son dos doucement. Sa peau que tu essaies déjà d’imprimer un peu plus dans ta tête. Tu te mets à gratter son dos pour lui faire du bien. « Please… I’ll close my eyes while kissing them. » Tu te penches vers elle pour embrasser son omoplate. « Will you send me pics of my babies? » Tes lèvres toujours contre sa peau, tu restes comme ça, grattant son dos toujours. Essayant de l’amadouer, de la faire se sentir mieux sous tes mains et tes lèvres. Tu finis par être plus sérieux mais comme tu as arrêté de parler, ça ne se remarque pas. C’est juste ton visage qui la regarde en te disant comme un con qu’elle va vraiment te manquer. Tu le savais déjà mais ça se rapproche de plus en plus et elle est si stupide et adorable là, ce serait plus simple si elle te piquait une crise. Ou qu’elle arrête de revenir vers toi comme elle t'a souvent menacé de faire depuis qu’un virage a été franchi entre vous deux. Mais elle est toujours bel et bien là et toujours plus que le moment d’avant. Tu commences à mieux comprendre tes potes dans les groupes qui doivent laisser leurs deuxième moitié avant de partir en tournée et qui sont déchirés… Tu as automatiquement la chanson Miles Away en featuring avec un de tes chanteurs préférés, Kellin Quinn qui te vient en tête. Lui qui a une femme et des enfants. Tu aimais beaucoup cette chanson et tu sais que si tu la réécoutes maintenant elle va te frapper encore plus qu’avant. En attendant tu restes là à regarder le dos de ton oiseau qui est encore en train de se cacher ses jolies seins parfait.
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| | | | (#)Mer 23 Juin 2021 - 2:34 | |
| « I don’t get to see them hmmmm… » totalement, définitivement, jusqu’à la fin de vos existences respectives, rien qu’ça. Ouais mais ça l’empêche pas de venir tenter de foutre une main là où il y faut pas et rien que le bout de ses phalanges contre ta peau te fait avoir un frisson car t’es chaude et il est froid et le contraste des températures, et tout ça, vous voyez, ça provoque des frissons. Son hmmm laissant à penser que quelque chose va venir mais pourtant, t’es sûre que t’as eu ton dernier mot. as if Jordan va laisser passer ; il a beau avoir tous les adjectifs s’accordant avec les termes cute et soft, il n’en reste pas moins une tête de mule doublée d’un tempérament de petit con aussi joueur que stupide que toi. Si tu fais la gosse d’un sens, il le fera de l’autre, parce que c’est comme ça que vous fonctionnez et que c’est comme ça que vous vous adorez aussi. « So it means you’ll let me feel them? » voilà, la victoire se perd et t’as pas gain de cause, évidemment que non, surtout si c’est ta poitrine en jeu, celle-là même complètement aplatie et engloutie par ton être tout entier contre le matelas. Il essaie, pourtant, Jordan, on peut lui donner ça. Il est stupidement adorable, kiss him already, mais nope ; t’es bien trop contente de voir que sa main a accès à rien, même si t’es moins contente qu’il ait encore trouvé une faille, une déviante pour tourner tes propos à son avantage, le con. « Please… I’ll close my eyes while kissing them. » les frissons reprennent parce que ses phalanges invitent la fraîcheur inconnue sous le drap, sous la couette, contre ton épiderme qui réagit doucement sur les caresses qu’il lui prodigue dessus. Il veut t’amadouer, c’est ça ? Comme un chat qu’on caresse pour qu’il finisse par se foutre sur le dos les quatre pattes en l’air, sérieusement Jordan ? « Will you send me pics of my babies? » oh boy, tu fermes les yeux un instant parce qu’il est si proche, à t’embrasser et flatter l’omoplate, ça résonne jusqu’à tes mollets en passant par ton échine entière et tu soupires.
Tu soupires pour dire va te faire foutre. Tu soupires pour souligner t’es chiant. Tu soupires pour faire comprendre tu peux t’asseoir pour une photo. Mais au final, y a rien qui sort d’autre qu’un soupir donc tes paroles ne sont pas évoquées, donc elles ne sont pas valables et t’es encore plus bête que lui alors que ton traître de corps se détend naturellement. “Did you see what time it is ?” t’insistes encore une fois, tentative désespérée pour tenter de camoufler que ses lèvres sur ta peau, c’est ce que tu veux, et pas seulement sur tes seins mais partout. “I’m sending no fucking pic.” autant parler au présent qu’au futur, ça aide à la progression pour l’acceptation, voyez-vous. “Especially if those are the things you’re gonna miss most.” tu vas lui dénigrer ça, okay, pendant combien de temps ? Parce qu’en clair, t’as quand même l’intention de lui rappeler là-bas ce qu’il l’attendra ici ; donc c’est un pur mensonge, tu le sais d’avance mais tant pis, t’as fait pire avant, t’as déjà ton billet en enfer depuis belle lurette.
Mais il est si proche de toi qu’y a ses mèches qui jouent avec ton visage et tu te mords la joue avant de te retourner, sur le dos s’il vous plaît, les deux bras croisés contre le drap fermement sur ta poitrine ; tu lui cèdes la première étape et s’il veut embrasser quelque chose, ça sera tes lèvres en premier lieu. “Don’t push your luck or you will have any for your flight.” bouffonne que t’es, y en a qui secouent la tête d’exaspération quelque part dans le monde mais toi, t’as les sourcils qui se soulèvent avec un air de défi - défier de quoi exactement, t’en sais trop rien, mais c’est l’intention qui compte. Jordan est tellement parfait pour jouer, pour plein de trucs en vrai et vous vous accordez si bien, trop bien, qu’une scène pareille donne la sensation qu’elle a déjà été jouée un milliard de fois dans le passé. Comme si c’est naturel, comme si c’est habituel et jusqu’à maintenant, t’avais l’habitude de te réveiller avec lui dans le même état que toi ; là, t’aimes pas le voir tout habillé alors que t’es nue, t’aimes pas le savoir prêt à partir alors que vous êtes chez lui et qu’en général, c’est toi qui pars d’ici. Tu t’es promise de pas être ces gens qui vont pleurer comme pas possible - t’as déjà connu des amis qui s’en vont pour x temps ailleurs, souvent pour des raisons professionnelles - mais cette fois, ça a un goût particulier. Tristesse, mélancolie, abandon ; tu peux pas t’empêcher de te dire que Jordan peut arrêter de te regarder comme il le fait à présent quand il reviendra. T’ignores s’il va profiter des kilomètres pour s’amuser, pour se libérer de toi et franchement, t’as pas envie de savoir. Il fait ce qu’il veut, toi aussi, mais le deal commence à se serrer dangereusement. L’ignorance est la meilleure des armes et juste savoir qu’il a sa meilleure vie là-bas, ça te fera plaisir même si tu pourras pas empêcher un pincement au cœur ; parce que t’en as un, Jordan te le rappelle à chaque fois, et c’est bien pour ça qu’une de tes mains vient chercher sa mâchoire pour ramener sa bouche contre la tienne et expier ton souffle contre le sien. T’iras pas à être stupide de lui demander de rester car t’es pas pitoyable à ce point, mais tu peux au moins lui prouver que tu l’oublieras pas, au delà de ton comportement de gamine bornée. Comme s’il ne l’avait pas compris toutes les heures avant que vous vous endormiez. Comme si la marque que tu lui as faite ne suffit pas non plus. Tes lippes se font soyeuses contre les siennes, les sentiments au bord du précipice et t’espères qu’il peut entendre tes pensées qui virevoltent dans ta tête. Ou au moins, comprendre que toi, tu vas pas l’oublier à des foutus de kilomètres de là. T’as l’habitude. T’as déjà connu des proches loin, pas sur le même créneau. so why does it feel harder than usual ? (tu sais très bien pourquoi, Birdie)
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| | | | (#)Mer 23 Juin 2021 - 5:34 | |
| Son corps frissonne, sa bouche soupire. Elle ne changera jamais à faire croire une chose alors qu’elle réagit autrement. Tu aimes bien trop que son corps soit faible pour elle. Qu’il l’affiche. Le sourire sur ton visage est amusé alors que tu continues d’embrasser sa peau en grattant son dos. “Did you see what time it is ?” That again? Tu prends même pas la peine de répliquer parce que à ton avis, elle ne sait juste pas quoi dire de plus pour montrer son mécontentement sur la totalité de la situation. I know you’re not happy I’m leaving. Tes lèvres toujours sur son épiderme. “I’m sending no fucking pic.” Bullshit. Tu te retiens très fort de ne pas dire ça à voix haute. Tu la connais la miss, elle serait capable de se frustrer - et te frustrer - to the max pour te montrer que non, ce n’était pas du bullshit. Tu comptes bien sur des photos pour votre phone sex. Sûrement que tu lui en enverra aussi. Donnant donnant. T'as confiance en elle et c’est pas comme si ce serait les premiers nude que tu lui enverras à elle ou juste quelqu’un. T’es loin d’être une prude Jordan. “Especially if those are the things you’re gonna miss most.” Elle dit n’importe quoi et ça te fait sourire. Elle prend juste plaisir à te faire comprendre qu’elle aime rien de tout ça là et tu le sais. Tu déposes un baiser sur sa peau encore. I’m gonna miss you too.
Et par magie voilà qu’elle se met sur le dos. L’accès à sa poitrine qui te rend si faible semble de plus en plus proche, mais pas totalement, elle prend soin de les cacher toujours. Tu commences à faire une moue boudeuse car malgré tout, tu as réellement envie de les voir, et malgré tout, tu sais qu’elle est capable de te frustrer jusqu’à la dernière minute. T’es persuadé qu’elle les flashera au pire des cas quand vos silhouettes seront en train de s’éloigner après vos derniers gestes tendres. Tu veux pas croire qu’elle est à ce point là cruelle de ne pas te filer un dernier sneek peak sur tes babies. “Don’t push your luck or you will have any for your flight. Tu accentues ta moue qu’elle te rappelle si frontalement tes angoisses. Tu penses qu’elle craque face à ta cuteness car la voilà en train de choper ton visage pour poser ses lèvres sur les tiennes. It is not what I asked. Oh Jordan, elle sait très bien. C’est justement pour ça que tu as droit à ça plutôt qu’à l’exécution de ton voeux. Mais tu prends plaisir à la sentir t’embrasser de cette façon là surtout qu’elle baisse sa garde et qu’au bout de quelques secondes tu glisses subtilement ta main sur la seule poitrine que tu as envie de chérir de la surface du globe.
« Hmmmm… » C’est vraiment pas le moment de vouloir plus Jordan, range moi ces gémissements tout de suite. Mais tu es faible pour elle, son attitude, son corps, ses bêtises. Tu laisses le baiser durer car tu profites également de ta main sur elle. I’m gonna miss being with you. Ca te fait tellement bizarre de partir en laissant quelque chose derrière toi cette fois ci. Quelque chose que tu as déjà hâte de retrouver alors que vous êtes encore ensemble là. Plus pour longtemps, certes, mais vous vivez dans le futur et c’est pas la meilleure chose. Profitez. I am. Ta main ne va pas lâcher ses seins tant qu’elle ne bouge pas et toi non plus. Tu te défais de ses lèvres en la regardant. « I will send you pics of my boobs because I am nice this way. » Parce que t’es con this way surtout Jordan oui. Un sourire amusé sur ton visage, tu veux rester sur la vibe de la connerie car c’est plus agréable que toutes les autres vibes qui sont pas loin dans tes tripes. L’angoisse, la tristesse pour ne citer que celles ci.
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| | | | (#)Mer 23 Juin 2021 - 7:23 | |
| « Hmmmm… » il est pénible parce qu’il t’allume dans son processus fou de vouloir absolument accaparer son attention sur ta poitrine et les gémissements aident vraiment, pas plus que des doigts s'agrippant un peu plus à ses mèches, une tentative désespérée, fortuite, avertissant ton charmant partner in crime qu’il est en train de défier tes lois à toi, là. Les caresses sont aussi légères que la pression de vos lèvres mais ça suffit pour t’hérisser chaque poil de ton épiderme - non pas de colère mais de putain d’envie alors que ce n’est pas le moment s’il veut partir dans trente minutes. Ceci dit, en trente minutes, y aurait le temps de quoi faire mais t’aurais pu t’en rendre compte avant de jouer la difficile chieuse au bout des ongles. « I will send you pics of my boobs because I am nice this way. » tu souris, cette fois, à ton tour, chacun son round et c’est l’équilibre tellement parfait que parfois tu peux oublier que ça peut tomber sur un côté et faire tout chavirer de bord. Tu te poses pas forcément de questions, les boutons sont pas allumés et il faut croire que tu t’es assez laissée bercer ces dernières semaines pour que là, y a pas une once de remord en toi quant à tout ce que tu vas pouvoir ressentir et ce que tu ressens déjà de son absence.
Foutue pour foutue, votre vague t’emmène loin et t’es certaine que tu finiras bien par te noyer un moment ou un autre. Y a pas moyen que Jordan te reste dans les jambes comme ça, y aura forcément l’épicentre d’un problème futile qui viendra tout exploser parce que pour l’instant, ça a l’air trop beau, trop parfait pour que ça le reste. Et parce que c’est toi ; non pas que tu t’imagines le pire - Jordan est bien plus doué dans ce domaine, tu vas pas venir marcher sur ces capacités là - mais t’as assez conscience du genre de personne que t’es pour savoir que t’es pas de celles à qui on promet la lune, les étoiles et la galaxie entière. Ou alors, c’est qu’on te la fait croire pendant si longtemps que t’as fini par penser la même chose ; t’es la copine fun, après tout. Mais qui dit que tu peux pas être la petite copine fun, mmh ? Après tout, quand t’es avec Jordan, il n’y a rien que tu fais de différent de d’habitude ; t’es toujours ce qui te fait toi - en plus soft par moment parce que Jordan te l’autorise, parce que Jordan te le permet, parce que Jordan accentue ce côté chez toi et que finalement, peut-être, c’est pas si affreux que ça de baisser les armes deux minutes et de savourer son envie de te bouffer constamment et de vouloir lui rendre la pareille.
Tes doigts toujours autour de sa mâchoire, tu relâches la pression pour qu’ils deviennent caressants comme des plumes alors que t’as les siens qui te torturent ailleurs et c’est juste indécent de t’allumer comme ça alors qu’il est sur le point de partir. “I’ve never pretended to be nice” que tu dis avec un dégoût non dissimulée - t’es une bitch, t’es une lionne, t’es pas sympa, okay. “Send them. I will have leverage to ask you anything after that.” comme si t’allais le faire chanter, mais t’as envie d’être garce juste au bout. C’est pour ça que tu murmures contre ses lèvres, que tu les quittes pas tant que ça, que tu gardes ta main sur sa mâchoire comme lui laisse la sienne sur ta poitrine et que tu te relèves un peu, ton bras libre tenant toujours le drap contre toi. “Do you expect me to let you be a cocktease on me just before you leave ? Hu hu, you should know better, sweetheart.” C’est pas de ta faute si t’es si facilement enflammable, aussi, il suffit d’à peine une allumette et t’es déjà partie. il fait chier, vraiment - à te caresser, à te regarder, de te laisser. Tout ça à la fois, yup.
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| | | | (#)Mer 23 Juin 2021 - 12:54 | |
| Elle sourit enfin quand tu lui parles de tes boobs. Tu lui enverras une photo aussitôt que tu seras dans ta chambre d’hôtel pour lui montrer ta bonne foi. Faut dire que ça reste une partie de ton corps très privé vu comme tu ne te dénudes jamais en public. Ca t’es arrivé par le passé, mais t’étais aussi totalement wasted. Tu ne saurais dire quand était la dernière fois que tu t’es mis torse nu avec des gens autour. Même à des soirées autour d’une piscine en plein été chez des amis tu as toujours un t-shirt sur le dos. Oui. C’est à ce point là que tu ne supportes pas ton corps. Tu ne sais pas si l’oiseau le réalise. Y’a bien eu ce moment à la Pride où quelqu’un a posé sa main sur toi sans préavis et ça ne t’a pas laissé de marbre. Tu en aurais un frisson le long de ta colonne vertébrale de te remémorer ce moment. Mais heureusement ton esprit est ailleurs là. C’est Birdie qui prend soin de garder ton visage proche du sien. C’est bien plus doux à ton esprit.
“I’ve never pretended to be nice” « Good. Cos I don’t like them nice. »
Tu dis ça en mordant doucement sa joue. Elle devrait le savoir déjà. Ça ferait bien longtemps qu’elle n’aurait plus eu le loisir de squatter tes draps de manière si fréquente. I need them wild. “Send them. I will have leverage to ask you anything after that.” Elle te fait beaucoup rire. Tu lui fais confiance. Tu n’as aucune inquiétudes de ce côté là. Tu te demandes même pas et si? Car nope. Ca n’arrivera pas. Le pire c’est que tu serais moins dérangé qu’elle envoie tes dick pic que d’autres parties de ton corps. Heureusement que tu as agrémenté ta peau de plus ou moins jolies oeuvres d’art au fil des ans. Tu tolères ta vue plus facilement de cette manière là car justement, ton corps n’est pas le plus visible sous toute cet encre.
Tu l’embrasses car elle est toujours contre tes lèvres. Ta main qui profite de tes bébés également toujours. “Do you expect me to let you be a cocktease on me just before you leave ? Hu hu, you should know better, sweetheart.” Tu embrasses son visage alors qu’elle te dit tout ces mots. Tu te sens t’allumer aussi… « You in for a quickie while waiting for the Uber? » Parce que vu l’heure qu’il est, t’es sûr qu’il y aura 10 min d’attente et tu peux lui en faire des choses en 10 minutes. Ton nez est dans son cou à présent, tes lèvres aussi. Tu respires son odeur alors que tu pinces doucement un de ses tétons… My pretty ones… T’es in sooooo deep.
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| | | | (#)Mer 23 Juin 2021 - 14:30 | |
| « Good. Cos I don’t like them nice. » tant mieux car t’as pas l’intention de changer. Certainement pas sur ce point en tout cas. T’as des défauts, t’as des faux pas, t’as des calculs pas encore très logiques et des pensées pas encore très claires mais tu comptes pas te modifier, pas même pour Jordan. S’il a accepté ta trogne, ton caractère pourri et tous les bagages qui vont avec jusqu’à présent, c’est qu’il est prêt à endurer tout sur la longueur, pas vrai ? T’as encore un doute là-dessus, tu t’attends vraiment à ta première faute - ça sera même pas la première mais t’en feras sûrement d’autres et t’as déjà la pression de vouloir bien faire. Est-ce que ça ne prouve pas que ça veut dire quelque chose tout ça ? Yes, obviously it does. Ton envie de gratter sa présence toujours un peu plus ne t’es pas totalement étrangère, après tout. T’as vécu ça avant. Une fois. T’es pas complètement ignorante ; non, tu choisis de l’être, c’est encore pire. Sûrement parce que justement, la première et seule fois, ça a été les montagnes russes, tu n’as pas compris ce qui t’arrivait et tes nerfs ont été beaucoup trop mis à l’épreuve pour que tu puisses t’en remettre encore des années après. Oui, t’as la flippe. Et même si t’as foi en Jordan, il n’empêche que ça reste tout jeune, tout nouveau, même pas officiel, comme une ligne silencieuse sur laquelle on navigue sans vraiment savoir vers où ni où se situer. T’aurais besoin de conseils mais tu te laisses bouffer par ta fierté ; Will et Heather se foutent déjà bien assez de toi, tu veux pas leur rajouter plus de grain à mourdre à ton encontre. Jordan va jusqu’à mordre ta joue et, god, c’est presque bizarre que t’apprécies ça. “Good. I like them savage” que tu répliques en mordant sa lèvre ; mieux vaut faire brûler les reins que les yeux, là, c’est bien comme technique de divertissement.
« You in for a quickie while waiting for the Uber? » what ? “A Uber ?” Tu recules ton visage de ses lippes pour le regarder avec un air demandant clairement s’il se fout de toi ou non ; mais Jordan étant l’accro de ses ubers adorés, t’es pas surprise. “I came with my van, I’m not leaving it here or, worse, coming back here to get it, it’s ridiculous.” oui Jordan, c’est une idée ridicule, t’as compris ? Finalement, tu finis par te redresser complètement et il sera ravi de voir que tu lâches le drap contre toi pour attraper son teeshirt afin de l’attirer contre toi. “I’m driving you to the airport.” que tu murmures contre ses lèvres. T’es presque fière de l’accompagner - pourtant, encore une fois, c’est pas la première fois mais y a un goût particulier d’amener son partner in crime prendre un avion pour le travail (environ, à peu près). T’as rien de la housewife, clairement - déjà, t’as pas la maison, un détail important, et t’as aucune gestion pour ça et, franchement, Birdie, se cantonner au ménage, cuisine et autres tâches ménagères ? dans quel monde cela arriverait-il ? Mais l’idée d'être son chauffeur te plaît même si c’est un crève-cœur.
Alors t’en profites d’avoir son tronc contre le tien, de ramener tes lèvres contre les siennes, de laisser ton coeur exploser quand tes doigts passent la frontière de son vêtement, sur la bordure de sa hanche et le quickie peut être absolument quick car il te torture depuis déjà de trop longues minutes et, franchement, y a pas un monde non plus qui existe sans que Birdie Cadburry ne perde pas la tête sous les caresses qu’on peut lui faire ; surtout cumulées aux attentions de Jordan qui sont effrayantes, certes, mais oh combien honnêtes et intenses. “So have a quickie with your driver, mister Fisher, if you dare.” T’en as rien à faire si tu détruis sa coupe, sa tenue, son apparence - t’as déjà ta marque sur son cou comme t’as la sienne sur le tien et ça te comble bien trop pour quelqu’un d’indépendant - alors que tu passes tes bras autour de son cou pour l’entrainer contre toi en lâchant un léger rire avant de l’embrasser doucement. “Please, do me one last time, Jordan.” t’es sérieuse, le regard ancré dans le sien, la demande sous un air de plainte, de supplication, et t’écrase tout ça en épousant de nouveau ses lippes dans un baiser bien plus sensuel alors qu’une main s’en va de nouveau sous son teeshirt. Tu veux imprimer la sensation de sa peau sous tes doigts, sentir son pouls, son coeur, sa respiration, sa façon de se mouver et fuck, tu pensais l’avoir fait quelques heures avant mais ça suffit pas, ça suffira jamais, et il faut encore une dernière fois, juste une dernière, please.
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| | | | (#)Mer 23 Juin 2021 - 20:26 | |
| “Good. I like them savage” Oh que oui tu peux être sauvage. Tu es doué pour faire un mélange avec du doux parce qu’irrémédiablement, tu ne veux lui faire que du bien. Tu as des sentiments si fort pour elle que la douceur prend le dessus quand tu n’as plus du tout la tête de penser à rien au milieu de vos moments. You like it rough, but need it sweet. Tu comptes la baiser short and sweet en attendant ton Uber. Tu lui demandes la permission pour la forme. Jamais elle ne refusera. “A Uber ?” Tu lèves un sourcil mais t’as un sourire amusé sur les lèves. « Yeah why? » Y’a un truc qui t’échappe clairement. “I came with my van, I’m not leaving it here or, worse, coming back here to get it, it’s ridiculous.” Tu restes un instant à la regarder en essayant de comprendre ce qu’elle veut dire avec tous ces mots là. Elle se redresse et se retrouve torse nu devant toi. “I’m driving you to the airport.” Tu clignes des yeux plusieurs fois en remontant ton regard au sien, car oui, tu étais occupé à contempler tes bébés. Elle est déjà venu reprendre tes lèvres entre temps et tu la laisses faire. T’es en train de réaliser qu’elle veut t’accompagner à l’aéroport. Nobody ever drove me to the airport. Tu n’es jamais non plus dérangé de voyager seul, ou de t’y rendre seul jusqu’à l’aéroport. C’est assez singuliers tes voyages pour le travail, tu retrouves les gens pour tes collab justement sur un autre bout du globe. Tu travailles seul depuis plusieurs années maintenant. “So have a quickie with your driver, mister Fisher, if you dare.” Un sourire sur tes lèvres parce qu’elle confirme qu’elle te conduit là bas. Tu réponds à son baiser alors qu’elle te tire un peu plus contre elle. “Please, do me one last time, Jordan.” Tu n’as rien répondu encore et elle a l’air de tenir à une confirmation de ta part. Tu n’aimes pas trop les mots one last time mais tu sais aussi qu’elle ne veut pas le dire littéralement. « It’s been a while I didn’t fuck any of my drivers… » C’est ta façon de lui confirmer que yup she gonna get some, avant d’aller reprendre ses lèvres à la suite de vos regards un peu trop intense. Elle est déjà intégralement nue et tu es en train d’ouvrir ton tiroir - juste à côté là - pour en sortir un préservatif et assouvir sa demande, qui était en fait la tienne à la base, mais t’as déjà tout oublié.
Une vingtaine de minutes plus tard, ton hoodie magique sur le dos, voilà que tu prends place dans son van après avoir mis ta valise à l'arrière. Tu n’y as jamais mis les pieds avant. Tu ouvres ton sac à dos pour vérifier une dernière fois que tu as bien tout. Les trucs importants. Tu tournes les yeux vers elle. Un large, vraiment très large sourire aux lèvres. Tu es rassuré parce que tu viens de confirmer que tu as toutes tes affaires et de plus, tu te sens totalement comblé. « Nobody ever drove me to the airport before. You’re the first. » Deux phrases pour dire la même chose. T’as juste envie de bien appuyer là dessus. Bien sûr que tu t’es fait conduire à l’aéroport par des chauffeurs de Taxi, et bien sûr tu sais qu’elle va comprendre ce que tu sous entend avec tes mots. Un détail de plus qui te fait oublier ton stress du départ. Tu profites de ce sentiment de joie d’avoir quelqu’un qui compte pour toi qui prend le temps de t’accompagner à une heure impossible. Il faut dire également que tu ne demandes à personne parce que tu peux te débrouiller sans personne. Faut arrêter de t’extasier pour quelque chose que tu n’as jamais vraiment essayé d’avoir en premier lieu auprès de qui que ce soit Jordan. Shut up. Parce que le fait que Birdie se soit proposé naturellement, qu’elle t’ait imposé de te conduire, c’est aussi une part de ce qui te touche. Elle est installée derrière le volant et tu te penches jusqu’à elle pour déposer un baiser sur ses lèvres après avoir tourné son menton jusqu'à toi. « Thank you. » Bordel de Dieu comme t’es adorable en plus d’être poli Jordan. I’m happy.
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| | | | (#)Jeu 24 Juin 2021 - 2:11 | |
| Il a l’air si surpris par ton intransigeante que t’en est presque surprise en retour. Pour toi, ça tombe sous le sens - comme à peu près tout ce qui te paraît logique, tu penses que si ça tourne pour toi, ça tourne forcément pour les autres mais, flashnews, bella, tout le monde n’est pas toi, avec ton esprit et tes pensées. T’as souvent été celle qui a conduit ses amis vers les vols qui les entraînent hors de la ville, loin de toi et la question ne s’est pas posée une seule seconde. Et puis, sérieusement, tu te vois rebrousser chemin jusqu’ici juste pour venir chercher ton van alors que t’as même pas accès à sa maison ? Encore une fois, ridicule. « It’s been a while I didn’t fuck any of my drivers… » you betcha, que tu souris contre lui. T’as perdu tes traits de boudeuse et de râleuse pour favoriser ceux de la joie d’avoir ton dû, one last time.
Et ton dû, il te le confère. Tu ne l’as pas lâché, ni de tes bras, ni de tes prunelles, et autant dire que quand il a fallu sortir du lit, ce fut l’épreuve la plus difficile (oui oui), comme pour s’habiller - inutile de préciser que t’as piqué une de ses chemises car “you took the hoodie and I’m cold” car ton haut de la veille est pas franchement très chaud - mais surtout que tu repartais pas d’ici sans prendre un truc à lui. Dans quel monde cela aurait pu y échapper, mmh ? Aucun. Tu fais ce que tu peux avec ce que tu as et t’as toujours cette foutue garde robe qui même elle va te manquer. C’est que t’as fini par avoir tes habitudes familières dans le coin, même si ça ne reste que matériel pour toi.
« Nobody ever drove me to the airport before. You’re the first. » oh. C’est pour ça qu’il en fait toute une histoire, même s’il ne dit rien ? Y a qu’à voir sa tête depuis tout à l’heure ; tu l’as remarqué, toi, petite observatrice que t’es, surtout quand tes yeux ne le quittent pas d’une semelle - ou presque. T’en profites tant que tu peux ; après, t’auras plus que les photos et les souvenirs et ugh, tu te désespères d’avance - de lui et de toi, car t’es à peu près sûre que tu vas être ta première victime de ta chiantise. “And the best, obviously. Better late than never.” Jordan peut donc admirer ton van à la Scooby Doo, absolument pas discret, lui-même tattoué de plusieurs dessins, de fleurs, d’animaux, de nature, peint de couleurs voyantes et festives, tout comme l’arrière où sa valise et son sac se prélassent sur le matelas au milieu de tes toiles, des guirlandes et autres babioles que t’as agrémenté au fur et à mesure des ans. Autant dire que t’as jamais autant embrassé ton côté hippie qu’avec ce van. « Thank you. » il réitère son appréciation une fois installé et vraiment, tu n’avais pas cru que ça allait être un truc si sensationnel que ça alors pour une fois, c’est toi qui as l’air un peu étonnée pendant quelques secondes, prenant en compte que ça signifie réellement quelque chose pour lui. Alors tu souris, sincèrement, et pour une fois, tu réponds sans détour aucun “you’re welcome” comme la fille polie que tu peux parfois être avant de lancer le moteur. Autant dire qu’à cette heure-ci, tu pourrais te faire plaisir sur la route tellement qu’il n’y a personne mais y a un passager et t’es pas là pour lui faire des frayeurs - il doit en avoir assez du vol à venir. “I’m so used to drive my friends there. But I don’t remember any of them waking me up that early for a flight.” que tu dis en regardant dans le rétro avant de le regarder lui, un sourire de coin. “Lucky me I had the best wakeup I could dream of.” and i’m going to miss it so freaking much. Il a récupéré son sweat et ça parait encore plus réel et tu détournes les yeux sur la route, les mains sur le volant pour ne pas en dériver une contre lui car t’essaies de lutter pour ne pas montrer à quel point cet idiot va te manquer - mais il le sait, bougre d’idiote toi même. “You’ll text me your return flight time. I'll come to pick you up.” obviously. “Even if it’s in the middle of the night.” and I’m fucking serious. Là, tu te vends littéralement ; c’est une façon détournée de ta part pour souligner que t’as hâte. Hâte qu’il te revienne déjà.
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| | | | (#)Jeu 24 Juin 2021 - 8:39 | |
| “you took the hoodie and I’m cold” T’as envie de bouffer sa moue et sa faible phrase de justification. T’es maintenant plus qu’habitué à ce qu’elle te pique tes fringues. Elle a une préférence pour tes hoodies et tes chemises, t’as remarqué. Tu vas doucement remonter son visage via son menton. « It looks much better on you. » Tu ponctues ta phrase d’un baiser sur ses lèvres. C’est ta façon de lui donner ton approbation pour qu’elle porte ce qu’elle veut de ta garde robe. Elle le faisait déjà, mais elle a l’air de se sentir obligé de se justifier malgré tout. Tu trouves tes habits bien plus beau sur elle. Tu apprécies avoir le souvenir de sa personne à l’intérieur de tes vêtements quand tu les portes de nouveau ensuite.
Son van est totalement à son image et tu n’es pas le moins surpris. Attendri serait le meilleur mot pour qualifier ton sentiment vis à vis de la déco de son véhicule. Tout respire tellement l'aura de ton oiseau, comme sa chambre, tu te sens instantanément bien à l’intérieur. Tu ne te retiens pas de lui faire part de la raison pour laquelle tes yeux qui sont totalement illuminés. Elle fait le chauffeur, ton chauffeur. “And the best, obviously. Better late than never.” Tu hoches la tête, sachant pertinemment qu’il n’y a pas de délais pré-défini dans quoi que ce soit de ta vie. T’es quand même très heureux de voir que c’est elle qui passe la première. Maybe the only one? Qui vivra verra Jordan. “you’re welcome” C’est rare de la voir prendre si facilement un de tes remerciements. Si solennellement. Elle a sûrement réalisé l’étendu de ce que ça te fait comme émotion. “I’m so used to drive my friends there. But I don’t remember any of them waking me up that early for a flight.” Ou peut être qu’elle ne le réalise pas en fin de compte. Tu comprends bien par ses mots que c’est pas grand chose pour elle. I missed a friend like her in my life. C’est ça que tu retiens surtout. Tes yeux sont posés sur elle qui conduit. She’s driving me to the airport. Oui Jordan, on a compris. “Lucky me I had the best wakeup I could dream of.” Tu souris alors que vos regards se croisent. T’es toujours dans ton flottement de bien être qu’elle prenne autant de temps, qu’elle fasse autant d’effort à 4h du mat’, pour t’accompagner à l’aéroport. T’as perdu ta langue. I wanna suffocate her in my kisses. Et dans tes bras, tu veux la serrer fort, la remercier au travers de tes baisers. T’es bien ému et ça se voit, ça s’entend aussi, car tu ne dis rien.
“You’ll text me your return flight time. I'll come to pick you up.” Elle persiste et signe. “Even if it’s in the middle of the night.” Contre signe. Tu hoches la tête et détourne les yeux vers le pare-brise pour regarder la route. Tu essaies de ne pas te laisser submerger car tu as vu que c’était quelque chose de normal pour elle. Pourquoi ça te toucherai à ce point là ? I told her why. Tu vas doucement poser ta main sur sa cuisse pour être en contact avec elle. « Yeah I will. » T’as mis un moment avant de les sortir ces mots là. L’émotion. Thank you. Elle te fait sentir important. Tu te replonges dans tes pensées. Tu caresses sa cuisse de ton pouce. Tu soupires même un peu pour évacuer l’émotion. Y’a beaucoup qui se passe dans ta tête là. Et c’est principalement du bon. It is too good. Tu finis par tourner la tête de nouveau vers elle au bout de longues minutes. Le silence de l’habitacle ne te dérange pas. Tu n’oses pas allumer la radio de peur que des paroles vous agressent de certaines vérités comme les chansons le font ces derniers temps. Y’a plein de phrases qui se forment dans ton esprit et tu es très bien placé pour savoir qu’il ne vaut mieux pas en dire une seule alors qu’elle est en train de conduire, sur l’autoroute. Il serait dommage de provoquer un accident.
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| | | | (#)Jeu 24 Juin 2021 - 13:28 | |
| « It looks much better on you. » dans un autre moment, t’aurais (encore) dit que c’était déjà établi que tout te va mieux de toute façon en premier lieu. Dans un autre moment, t’aurais balayé tes cheveux derrière ton épaule avec cet air suffisant au visage, le i know i know en répétition sur les lèvres avant qu’il les capture et qu’il les enfourche. Mais c’est pas ce moment qui arrive. C’est pas le moment où t’es assurée, où t’as envie de faire la conne alors que pourtant, ça serait bénéfique pour tout le moment. Non, à la place, un sourire qui pourrait facilement éclipser la lumière des étoiles tellement qu’il est rayonnant, allant jusqu’à retrousser ton nez et creuser tes fossettes. Tu prends son compliment, tu l’embrasses pleinement en même temps qu’il fait pareil avec tes lèvres et tu laisses tes membres devenir aussi mielleux qu’ils le souhaitent car c’est juste adorable ce qu’il dit - tu préfères le prendre sous un lumière positive pour ta trogne car sinon, tu aurais pu aussi rajouter qu’il est bien mieux sans rien même si clairement, c’est toujours quand il est habillé que t’as encore plus envie de lui.
Même en tenue du faux sportif qu’il est. Même quand il ne dit rien dès que tu parles. Même quand il ne fait que poser sa main sur ta cuisse. « Yeah I will. »
Il laisse flotter le silence, Jordan, et tes doigts jouent contre le volant avant qu’y en ait une qui vole contre la sienne. Tes phalanges se glissent au milieu des siens et tu fais pression, doucement, le silence t’étant insupportable au fur et à mesure que les kilomètres sont grignotés. Tes yeux coincés sur la route, naviguent à droite et à gauche pour garder le rythme, avant de souffler légèrement parce que vraiment, c’est trop te demander de supporter l’absence de bruit - et non, le bruit du moteur ne compte pas. "Come on, don't be silent like that. I feel like I'm taking you to your death sentence or some shit." Tu ne peux pas t’empêcher de vouloir alléger l’atmosphère et surtout le combler ; s’il ne dit rien, c’est toi qui va devoir t’en charger et t’es éternellement capable de le faire pour deux. Jordan est bien au fait sur ce point. Encore plus quand t’as les émotions qui se bousculent et que tu vois que ça se rapproche réellement et qu’il va plus être là dans quelques heures et que ça te fout de plus en plus le bourdon ; donc naturellement et par conséquent, ça accentue un peu plus tes envies de parler pour ne rien dire. "I'm gonna take a coffee there even if it tastes awful. I feel like I could sleep for days." C’est de l’exagération pure mais t’es vraiment encore la tête dans le brouillard - c’est ton inconscient qui t’enveloppe toujours, la partie qui refuse de se réveiller et c’est sûrement un signe de dénie profond - hello old friend. Ton pouce caresse sa peau en même temps que ton dos tente de se détendre contre ton siège. "It will be summer over there. I expect you to come back all tan.” Un léger sourire quand tu tournes la tête vers lui brièvement alors que t’atteint le parking de l’aéroport. T’as jamais autant détesté cet endroit. Tu fais sûrement beaucoup trop de tours pour “trouver une place” (aka gratter du temps) mais quand le moteur se fait silence à son tour, tu soupires légèrement en regardant vos mains avant de te pencher vers lui pour l’embrasser. Tu sens que tu vas te détester aussi, t’exaspérer au plus haut point mais ton coeur a décrété qu’il s’en foutait, foutait, foutait royalement alors que tu te tournes un peu plus vers lui pour ajouter la danse de vos langues et tout ce que t’auras jamais le cran de lui à voix haute. you’re important. come back to me. hold me still. my heart is already crying and asking for yours.
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| | | | (#)Jeu 24 Juin 2021 - 14:16 | |
| « Come on, don't be silent like that. » Un sourire se forme aussitôt sur ton visage de cette plainte. « I feel like I'm taking you to your death sentence or some shit. » T’es pas étonné que le silence la dérange plus à elle qu’à toi. « I don’t want to disturb your driving. » La vérité pure et simple. Car les choses qui te sont passées par la tête, si tu les dis, si tu oses, ça sera quelque chose. I might not. Parce que tu vas partir et ça serait comme un cheveux sur la soupe ou comme une provocation ? Tu sais pas le terme adéquat pour ce que tu supposes que ça pourrait engendrer. Tu ne sais même pas toi même ce que tu veux dire exactement, mais t’as une bonne idée. "I'm gonna take a coffee there even if it tastes awful. I feel like I could sleep for days." Tu hoches la tête. Elle ne va pas seulement te déposer, elle va rester un peu avec toi aussi. Car oui, tu iras le prendre avec elle ce café. Une fois que tu seras sur place, tu n’auras plus besoin de stresser d’arriver à temps. Tu pourras profiter d’une heure supplémentaire avec elle certainement. Sa main sur la tienne, elle te caresse et ton coeur prend toute sa tendresse en un allé simple. Soft Birdie is in the place et elle ne pouvait pas se montrer à un meilleur moment que celui là.
"It will be summer over there. I expect you to come back all tan.” Elle fait réellement la conversation seule et tu trouves que c’est une compétence qui peut être utile et que tu n'as définitivement pas. Elle te fait sourire aussi avec ses mots. « Sure. » Tu bronzeras certainement un peu, mais un bronzage camionneur vu que tu es toujours en t-shirt et en short au minimum. Par contre tu as prévu de remplir un peu plus ta peau d’un tatouage ou deux. Does it count? Je pense pas Jordan. Tu la vois bien tourner et retourner trop de fois dans le parking. « I’m not gonna pass the security gates right away. » Et elle trouve miraculeusement une place qui lui convient. Le moteur est coupé. Son visage s’est rapproché. Elle t’embrasse, tu réponds à son baiser, passant ta main libre sur sa joue. Do I dare…? Tu ne sais toujours pas mais tu la laisses gérer la longueur du baiser. Tu n'as pas non plus envie de le couper sachant que c'est un des derniers pour les semaines à venir.
Quand elle se détache, ta main toujours sur son visage, tu la regardes, caressant sa joue de ton pouce. Ton coeur qui s’accélère alors que bien des moments, des mots, des attentions de sa part te reviennent en tête et surtout, qu’elle t’accompagne ici. Elle ne t’a pas laissé le choix et tu n’aurais jamais cru un jour être si heureux d’un tel kidnapping. Elle tient vraiment beaucoup à toi. Tu fais parti de ses amis qu’elle accompagne. Elle joue la bitch sans coeur, t’es sûr qu’elle prétend que c’est une plaie de faire le taxi jusqu'à l'aéroport pour ses amis mais au fond, t’es persuadé qu’elle a juste envie de passer le plus de temps possible avec eux. Avec toi. « I think I’m in love with you. » Et je crois que tu lui as déjà dit Jordan. Fuck off. Car cette fois ci t’es en pleine conscience de tes mots. Cette fois ci ton coeur bat si fort dans ta poitrine t’as l’impression qu’elle pourrait l’entendre. Tu aurais dû allumer la radio pour que ça camoufle le son de tes battements. Tu n’attends rien en retour de sa part. Tu voulais juste le lui dire car ça ne demandait qu'à sortir. Ta main sur sa joue tremble un peu alors que tu retournes poser tes lèvres sur les siennes. Au moins sa bouche est occupée. Au moins elle n’a pas besoin de parler. Au moins tu lui changes les idées même si soyons honnête, tu sais que tu viens de lui lancer une bombe d’être si direct comme ça Jordan alors que tu vas partir. « Let’s go get coffee. » Que tu murmures contre ses lèvres, histoire d’aller de l’avant et de ne pas rester bloqué sur les mots que tu as dit juste avant. Y’a pas de raison que ça change quelque chose non ? Well… Tu sais pas.
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| | | | | | | | Breathe in this feeling... American oxygen - JorBir |
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