tu sais le monde ne tournait pas rond, j’avais les mots mais pas la chanson (penny)
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
Une semaine plus tôt, le destin m’avait paru m’adresser un bienveillant et encourageant clin d’œil lorsque, au détour d’une conversation avec mes collègues lors de notre pause repas au cours de laquelle elles discutaient de compatibilité entre signes astrologiques, je m’étais distrait à tenter de découvrir celui de Penny. Non pas que j’y croyais personnellement, ou dans tous les cas, j’estimais qu’il fallait bien plus qu’une date de naissance pour définir quelqu’un, mais je m’étais démontré curieux de déterminer ce que les érudits des étoiles jugeaient des constellations de notre naissance. C’est ainsi que j’avais découvert que le compteur d’âge de jeune femme, qui occupait déraisonnablement mes pensées, s’augmenterait indubitablement d’une année dans quelques jours à peine.
En avait découlé un remue-ménage de méninges, orchestré par une volonté féroce de concocter des surprises pour célébrer l’anniversaire de l’actrice. Encore une fois, je faisais possiblement preuve de faramineuse chimère en m’investissant de la sorte, mais j’étais avide de dédier mon énergie à produire des présents pour souligner l’existence de la blonde, qui valait déjà tant à mes yeux. De plus, je justifiais mon entreprise par un possible retrait une fois que le résultat de mes créations serait visible.
J’avais regroupé mes souvenirs et impressions de ce qui plaisait à Penny, érigeant ma connaissance des goûts de la jeune femme par l’intermédiaire de nos échanges précédents. Il n’était pas question de lorgner sur Internet, quand je lui avais promis ne jamais faire de recherches sur elle. Chanceux, j’avais le privilège de passer la soirée même de son anniversaire en compagnie de la Stringer. J’avais proposé d’aller la chercher à son domicile pour la conduire à une destination surprise, et puisque le trajet nécessitait une trentaine de minutes de conduite, je me l’étais joué rétro en créant une mixtape pour la route, sachant que je collectionnais déjà les cassettes, en faisant souvent une mensuellement. Je frappais à la porte de l'actrice à l'heure que nous étions fixée, ma voiture prête à l'accueillir et contenant, dissimulées dans le coffre, les surprises que je lui réservais.
:
Dernière édition par Isaac Jensen le Dim 8 Aoû 2021 - 19:29, édité 1 fois
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
Si tu avais toujours été de ceux qui aiment un peu trop célébrer leur anniversaire, le passage du temps et la trentaine en approche avait légèrement calmé tes ardeurs sur cette nouvelle année qui commençait pour toi. Tu avais une vision bien différente de ce que tu imaginais ta vie être à l’aube de tes trente ans, et si certains pourraient dire que tu avais connu un grand succès et que tu n’avais pas à te plaindre, tu ne pouvais pas tout simplement ignorer toutes les difficultés qui s’étaient dressées sur ton chemin dans les dernières années, venant créer doutes et remises en question sur ta carrière ainsi que sur ta vie personnelle dans son ensemble. C’est avec le coeur lourd que tu te repasses le beau et le moins beau de la dernière année, mais tu décides de te concentrer plutôt sur ce qui te fait du bien. Comme le fait que c’est auprès d’Isaac que tu vas passer ta soirée d’anniversaire et qu’à ce moment précis dans ta vie, il n’y a personne d’autre avec qui tu aurais voulu partager ce moment.
L’infirmier avait su se faire une place particulière dans ton coeur au cours des derniers mois et si tout de cette relation était encore au stade embryonnaire, tu y accordais beaucoup d’importance et tu chérissais tous les moments que tu avais pu partager avec lui jusqu’à aujourd’hui, que ces derniers aient eu la forme de messages textes, d’appels FaceTime ou ces quelques rendez-vous en personne lorsque vous étiez tous les deux en terre australienne. Tu ne savais pas ce qu’Isaac avait prévu pour ta soirée d’anniversaire, il avait tenu à garder la surprise et c’était avec une appréhension nouvelle que tu te préparais sans jamais savoir à quoi t’attendre. Tu avais Chloe au téléphone alors que tu ne cessais de changer d’idée sur la robe parfaite à mettre alors que de son côté du monde, elle se contentait de siroter son café en te rappelant encore et encore à quel point t’étais ridicule, que c’était juste un date et que respire, Penny,ça va bien aller. T’aurais voulu pouvoir la prendre dans tes bras, à ce moment précis, alors que son rire résonnait dans ta chambre trop vide, mais il te fallut te contenter de baisers soufflés par écrans interposés alors que tu retournais à la quête de la tenue parfaite pour la soirée. Tu achevas ton choix sur une robe à manche longue bleu marin à point blanc, un look que tu espérais assez passe-partout n’ayant aucune idée de ce que l’infirmier te réservait. Tu choisis des ballerines noires, n’ayant pas envie de t’encombrer de talons que tu savais supporter, faute de devoir souvent le faire de part ton métier, mais qui n’étaient jamais un choix judicieux.
C’est un large sourire qui vient habiter ton sourire lorsque tu ouvres la porte à un Isaac qui arrive pile à l’heure donnée du rendez-vous. Tes lèvres viennent se poser sur sa joue en guise de salutations alors que tu le détailles du regard, ta main se posant sur son bras dans une proximité qui se faisait de plus en plus naturelle entre vous. « Tu veux entrer boire quelque chose ou est-ce que le plan de la soirée a un horaire à respecter? » que tu demandes, ta curiosité à son comble alors que l’infirmier ne te donne aucun indice sur ce qui t’attend. « J’adore les surprises, mais là je t’avoue que je suis très impatiente de savoir ce que tu as en tête. »
:
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
Recently I've been Hopelessly reaching Out for this girl Who's out of this world.
Penny ne tarde pas à faire glisser la porte de son domicile sur ses gonds, m'offrant le spectacle de son élégante silhouette parée d'une robe à manches longues bleue marine dotée de points blancs. 'Cause obviously. She's out of my leage. Amusé, je constate que les couleurs de nos tenues respectives sont inversées, ayant pour ma part enfilé une chemise blanche avec des imprimés bleu marine, de laquelle je n'avais su me retenir de retrousser les manches. Son large et lumineux sourire ricoche indéniablement contre mon portrait qui s'égaye spontanément de la revoir. Ses lèvres viennent délicatement se poser contre ma joue, ses doigts se pressent naturellement contre mon bras. « Joyeux anniversaire, » je lui souhaite de vive voix en baisant sobrement sa peau de porcelaine. « Tu veux entrer boire quelque chose ou est-ce que le plan de la soirée a un horaire à respecter? » Un rictus songeur s'installe sur ma bouche. Je ne souhaite pas me montrer trop directif et l'idée de prendre un verre chez Penny a tout d'attirant. Toutefois, prendre la route trop tard risquerait de bouleverser mes plans, quand bien même j'aime être bercé par le rythme de la destinée. « J’adore les surprises, mais là je t’avoue que je suis très impatiente de savoir ce que tu as en tête. » J'émets un léger rire joueur et satisfait, mon regard étincelant de gaieté. « Je suis assez impatient de voir ta réaction aussi. J'espère que mes surprises te plairont. » L'espace d'un court instant, je m'interroge sur un éventuel masochisme que je voue socialement à mon égard, qui m'incite inéluctablement à me positionner en danger au sein de mes relations, armé d'idées saugrenues privées de toute simplicité. J'aurais pu emmener l'actrice au restaurant - et lui offrir des fleurs sur le seuil de sa porte d'ailleurs, ce que je réalise tout juste maintenant. Plutôt, je débats intérieurement sur la chronologie des événements que j'ai planifiés. Notre duo serait-il finalement un moteur à l'audace et au téméraire ? « Mon plan requiert juste que tu te laisses conduire une trentaine de minutes, » je présente avec mystère. « D'ailleurs... » Je poursuis en glissant une main dans la poche arrière de mon pantalon duquel j'extirpe un petit présent rectangulaire, emballé dans un papier cadeau imprimé de tournesols. « C'est le premier cadeau spécialement pour le trajet. Et si tu t'ennuies pendant la route, j'en ai aussi un deuxième. » Je précise, mon regard se posant subtilement sur la cassette personnalisée. Je considère quelques instants mon interlocutrice, avant de suggérer, malicieux : « Tu sais quoi ? Je te propose que tu l'ouvres dans la voiture. Comme ça, ça prolongera moins notre impatience. » Je patiente pour l'aval de la vingtenaire, prêt à lui ouvrir la portière du passager de mon bolide, certes assez vintage pour disposer d'un lecture de cassettes, mais aussi entretenu et fonctionnel. Je suis incapable à me résoudre à changer de véhicule, celui-ci ayant une forte valeur sentimentale et me rappelant immanquablement mon père qui m'avait aidé à le remettre en état lors de mes passages à Laidley, mon village natal.
mixtape:
:
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
C’est cette éternelle danse de sourires et de regards qui se joue entre vous alors que tu cherches dans sa gestuelle ou sur lui un quelconque indice sur les plans de la soirée qui s’annonce sans jamais y découvrir quoique ce soit. Le sourire sur le visage d’Isaac t’indique que le temps manque pour un verre chez toi et cela ne fait qu’attiser davantage ta curiosité qui est déjà à son comble. « Je suis assez impatient de voir ta réaction aussi. J’espère que mes surprises te plairont. » C’est un premier flash de surprise qui vient habiter ton visage devant les mots émis par l’infirmier. « Tes? Surprises au pluriel? » Tu ne sais pas ce que tu as fait pour mérité toute cette attention de la part du jeune homme, mais il y a ton coeur qui se met à battre encore un peu plus fort alors que tu ne quittes jamais son regard. Tu attrapes ton sac à main et puis tu fermes la porte derrière toi alors que tu rejoins Isaac à l’extérieur de ton loft. « Mon plan requiert juste que tu te laisses conduire une trentaine de minutes. » Tu hoches la tête, tu ne peux t’empêcher de penser à tout ce qui se trouve à environ trente minutes de chez toi. Les possibilités sont infinies toutefois et n’ayant pas la moindre idée de ce que Isaac a en tête, tu es bien incapable de présumer des activités à venir.
« D’ailleurs... » Sa main vient se placer dans la poche arrière de son pantalon avant de revenir se placer sous tes yeux, petite boîte en main. Tu te sens fondre sur place devant chacune des attentions que le Jensen a à ton égard depuis votre toute petite première rencontre, quand lors de votre premier rendez-vous, il t’avait offert ce marque-page à l’effigie de ton équipe de football favorite. « C’est le premier cadeau spécialement pour le trajet. Et si tu t’ennuies pendant la route, j’en ai aussi un deuxième. » Tu attrapes le paquet et tu résistes à la tentation de le secouer pour en devenir le contenu. « T’avais pas besoin d’en faire autant tu sais? » C’est loin d’être un reproche et tu as soudainement peur que ça sonne de la sorte quand il s’agit plutôt d’une manière maladroite de lui faire comprendre toute la gratitude que tu ressens face aux efforts qu’il semble avoir mis dans cette soirée. « Je veux dire, j’étais déjà super contente à l’idée de passer la soirée avec toi. » Tes doigts viennent se joindre aux siens alors que vous faites les quelques pas qui vous séparent du véhicule d’Isaac. « Tu sais quoi? Je te propose que tu l’ouvres dans la voiture. Comme ça, ça prolongera moins notre impatience. » « Deal. » Et elle est juste là, la voiture alors qu’Isaac vient t’ouvrir la portière comme le vrai gentlemen qu’il continue de prouver être à chacune de vos rencontres. Tu t’installes sur le siège côté passager alors qu’Isaac vient prendre place quelques secondes plus tard derrière le volant. « Je peux maintenant? » Ton impatience est à son comble et c’est à peine si tu attends l’approbation de l’infirmier avant de déchirer le papier emballage de ton premier cadeau de la soirée. Tu découvres une cassette de radio, un format que tu n’as pas vu depuis ta plus tendre enfance, sur laquelle ton nom est inscrit. « Tu m’as fait un mixtape? » Tu demandes avec un léger rire dans la voix, la surprise est touchante et déjà tes joues te font mal de sourire autant. « Je peux? » que tu demandes tout en pointant le système radio de la voiture d’Isy. Ça aussi, ça fait longtemps que tu n’en as pas vu. Les voitures récentes, c’est à peine si elles ont encore une fente pour les disques, alors les cassettes… « J’te savais pas amateur de choses vintage. » Tu tournes la cassette entre tes doigts alors que tu attends l’approbation du jeune homme pour l’insérer dans la radio. « C’est vraiment une belle attention, merci. J’ai hâte d’entendre les chansons que tu as choisi. » Parce que ça parle fort, la musique. Ça dit ce qu’on a parfois peur d’admettre à voix haute et plus que jamais, t’es curieuse de savoir ce que le Jensen pense vraiment de toi.
:
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
Tu déposes délicatement un baiser sur sa lisse peau de porcelaine, les effluves de son parfum te parvenant délicieusement. Tu la contemples discrètement, tous les traits de ton portrait définissant un bonheur indéniable. Tu es aussi fier que comblé de passer cette soirée d'anniversaire en compagnie de l'actrice qui a su s'imposer dans ton existence avec un naturel déconcertant. Parfois, tu la perçois un peu comme le prisme qui manquait à ta vue, elle parvient à colorer tout de ton existence, te laissant découvrir des teintes que tu n'avais jamais même su un jour imaginer, t'autorisant à savourer davantage la vie.
« Tes? Surprises au pluriel? » Tu laisses échapper un léger rire, ne dissimulant pas ton ravissement d'étonner Penny de la sorte. Tu acquiesces doucement, lui confirmant ainsi que l'emploi du pluriel est bien de règle, même si tu maintiens ton espoir de ne pas avoir produit de fausses routes dans tes ambitieuses orientations. La vingtenaire saisit son sac à main et ferme la porte de son domicile. Tu l'informes qu'un trajet d'une trentaine de minutes est requis pour atteindre le lieu que tu as programmé, et que tu as prévu une distraction pour la route - même deux en cas de nécessité. « T’avais pas besoin d’en faire autant tu sais? Je veux dire, j’étais déjà super contente à l’idée de passer la soirée avec toi. » Vous réduisez progressivement la courte distance qui sépare le perron à ton véhicule, les doigts de la jeune femme viennent étreindre les tiens. « Ca me fait plaisir. Et je suis aussi très content de partager cette soirée avec toi, » tu lui confies, ton sourire manifestement immortel sur tes lippes.
Tu proposes à ton interlocutrice de déballer le présent une fois installés dans le véhicule, ce qu'elle accepte. Tu lui ouvres ainsi la portière avant de t'asseoir derrière le volant. « Je peux maintenant? » L'impatience palpable de l'actrice t'amuse et tu hoches la tête à l'affirmative, constatant le papier se faire déchirer rapidement. « Tu m’as fait un mixtape? » Le rire qui file entre tes lippes est armé d'autodérision, ton cœur martelant indubitablement ta poitrine, ne manquant pas de traduire le stress que tu voues à l'encontre de la possibilité que Penny juge ton geste ridicule. « Je peux? » Ton regard suit le système radio que pointe ta compagnie. « J’te savais pas amateur de choses vintage. » Tu grimaces légèrement. « J'suis assez old-school. Ca doit être un effet secondaire à venir d'un petit village, » tu justifies, Laidley ayant de nouveau bon dos, avant de faire ronronner le moteur, de sorte à ce que le système audio soit opérationnel. « C’est vraiment une belle attention, merci. J’ai hâte d’entendre les chansons que tu as choisies. » « Tu peux l'essayer quand tu veux, » tu lui donnes le feu vert. « Je suis content que l'attention te plaise, » tu te réjouis, tout en priant qu'elle apprécie également les chansons que tu y as enregistrées. La musique compose un domaine assez personnel et subjectif et tu as saisi un assez grand pari, n'étant pas certain du genre musical qu'apprécie l'australienne. « Tu es prête ? » Tu questionnes avant de prendre la route. Une fois que la célébrité te l'assure, tu manœuvres en vue de quitter le quartier résidentiel et emprunter la direction de Shorncliffe Pier.
:
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
« Ça me fait plaisir. Et je suis aussi très content de partager cette soirée avec toi. » Tu tournes la tête légèrement vers lui et tu ne résistes pas à l’envie de lui dérober ses lèvres pour un léger baiser avant même que vous ne vous rendiez à sa voiture. Ce simple geste vient créer un émoi incroyable dans tout ton être et ton sourire ne fait que s’élargir alors qu’il vient ouvrir ta portière. Tu te laisses glisser du côté passager et Isaac n’attend pas plus longtemps avant de t’offrir ce qui semble être ton premier cadeau de cette soirée d’anniversaire. Tu n’avais aucune attente quant à ce soir, tu étais simplement heureuse de pouvoir partager le moment avec l’infirmier, sachant surtout qu’il s’agissait d’une énorme chance que la soirée lui ait été libre connaissant son horaire et tout ce qui le compose. Déjà toutefois, il surpassait tout alors que tu découvres avec surprise une cassette sur laquelle ton nom est inscrit à la main. Tu lui as déjà dit, mais tu apprécies toujours les petites attentions qu’Isaac a à ton égard, le temps qu’il y met et la personnalisation de chacune d’entre elles. Ce n’est jamais un cadeau générique dans le simple but d’offrir quelque chose, et tu ne peux qu’être charmée par tous les petits détails qu’il écoute attentivement sur toi et cette manière bien à lui qu’il a de te faire sentir complètement comprise. « J’suis assez old-school. Ça doit être un effet secondaire à venir d’un petit village. » Tu rigoles doucement, tu comprenais parfaitement ce qu’il voulait dire, venant toi-même d’une petite ville ou tout le monde semblait connaître tous les détails de la vie de ses voisins et ou les trucs populaires mettaient dix fois plus de temps à se rendre qu’en ville. « Je t’ai déjà dit que je viens d’une petite ville côtière, à l’extérieur de Melbourne? » Tu n’arrives pas à te souvenir si c’est quelque chose que vous avez couvert lors de vos nombreux échanges par messages textes, ou même si c’est une conversation que vous avez eu lors de vos dernières dates. « Ça nous fait un autre point commun. » que tu rajoutes, éternellement amusée de toutes ces petites coïncidences entre vous qui rapprochait vos deux univers qui pourtant n’auraient jamais dû avoir rien en commun.
« Tu peux l’essayer quand tu veux. » Et sans attendre plus longtemps, tu viens ouvrir le lecteur dans lequel tu glisses la cassette. Ça fait tellement longtemps que tu n’as pas utilisé un tel système que t’es un peu hésitante quand vient le temps de la mettre à l’intérieur, de peur de te tromper de côté, mais tu réussis sans trop de difficulté à l’installer et c’est avec fébrilité que tu presses sur le bouton play. « Je suis content que l’attention te plaise. » « Vraiment. Merci encore. » que tu ne peux t’empêcher de répéter alors que tu viens à ton tour déposer tes lèvres sur sa joue avant qu’il ne mette la voiture en marche. Dès que la musique du mixtape commence, tu reconnais les premières notes. « Tu connais Birds of Tokyo? » que tu demandes, l’excitation palpable dans ta voix. Ils ne sont pas un groupe particulièrement connu, mais ils sont un de tes bands australiens préférés et ça ne te fait que sourire davantage qu’Isaac est choisi l’une de leur chanson comme ouverture. « J’adore cette chanson. » Tu ne peux résister à l’envie de chantonner (faussement) la mélodie. « Tu es prête? » qu’il te demande et tu hoches vivement la tête alors que la voiture se met finalement en route pour une destination qui t’est toujours inconnue. « Est-ce que j’ai le droit à un indice sur ce qu’on fait? » que tu demandes, toujours avide d’avoir plus d’informations. « On pourrait faire un gage, si je réussi à deviner. » que tu proposes, un léger clin d’oeil à votre premier rendez-vous qui avait été teinté de plusieurs gages menant jusqu’au moment ou il t’avait offert son numéro de téléphone. « Si tu devais choisir une seule chanson sur le mixtape, ce serait laquelle? » Les dernières notes de Plans se font entendre et laissent rapidement place à la voix de Jason Mraz que tu reconnais sans problème.
:
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
Tu te fais une énième fois le constat que Penny est souverainement ravissante et te considères prodigieusement chanceux quand la jeune femme vient déposer ses lèvres contre les tiennes, que tu baises tendrement en caressant doucement sa joue. Vous optez pour prendre la route sans vous attarder chez la jeune femme, une décision qui te rassure intérieurement compte tenu des éléments que tu avais planifiés dans l'objectif que l'actrice passe une aussi bonne soirée d'anniversaire que possible. Tu ignorais si tu faisais fausse route ou pas avec tes idées, mais tu y avais placé à défaut tout ton cœur, désireux de souligner dignement son vingt-neuvième anniversaire.
Tu refermes la portière de la voiture une fois qu'elle s'est installée sur le siège passager et contournes le véhicule pour la rejoindre. « Je t’ai déjà dit que je viens d’une petite ville côtière, à l’extérieur de Melbourne? » Tu hausses les sourcils, agréablement surpris. « Ça nous fait un autre point commun. » « J'aime tellement cette liste, » tu confies avec un sourire complice avant de questionner curieusement : « C'est une petite ville de combien d'habitants ? » Tu n'étais pas très calé sur les environs de Melbourne, mais connaître des éléments de la vie de la Stringer te plaisait éhontément.
Tu signifies à ton interlocutrice qu'elle peut glisser la cassette dans le lecteur de ton auto dès qu'elle le souhaite. La jeune femme ne se fait pas prier, sa curiosité embrasée, ce qui te laisse échapper un petit rire séduit. Tu es tellement charmé par son authenticité, cette façon qu'elle a de se retenir mais ne plus perdre une seule seconde lorsqu'elle a le feu vert auquel elle aspire pour effectuer un acte qu'elle ambitionne. Tu l'observes silencieusement apprivoiser le lecteur sans l'interrompre, persuadé qu'elle saura vite le mettre en route, et attends que le moteur ronfle un peu plus avant de manœuvrer avant de rejoindre la route. Tu te réjouis que l'attention lui plaise et souris encore davantage lorsque tu sens ses lippes se déposer sur ta joue. « Vraiment. Merci encore. » Tu viens délicatement lui dérober la sienne pour y déposer un baiser.
Plans de Birds of Tokyo retentit dans l'habitacle. « Tu connais Birds of Tokyo? » Tu acquiesces gaiement. « J'suis très patriotique, » tu plaisantes doucement, bien que tu apprécies grandement soutenir les groupes de votre pays. « J'aime beaucoup aller écouter les groupes qui passent à Brisbane. Je les ai entendus la première fois en 2015, quand ils ont joué au Triffid. » Tu expliques. « J’adore cette chanson. » Penny chantonne la mélodie et tu lorgnes vers elle, attendri, ton cœur tambourinant de bonheur d'avoir visé juste sur au moins la première chanson de cette mixtape. Tu déposes doucement un baiser sur sa joue avant de lui demander si elle est prête à ce que vous preniez la route. Elle opine et tu t'extrais du stationnement.
« Est-ce que j’ai le droit à un indice sur ce qu’on fait? » Un rire amusé file entre tes lippes. « On pourrait faire un gage, si je réussis à deviner. » Tu te mords discrètement la lèvre inférieure, attisé par ce jeu. « Marché conclu, » tu acceptes et alors que tu ralentis pour laisser traverser deux enfants sur un passage piéton, tu réfléchis à la nature de l'indice à communiquer à l'actrice. « C'est quelque chose que tu pourrais faire dans ta ville d'origine, » tu soumets, bien que conscient que tu n'as peut-être pas été très généreux sur cet indice-ci. Vous passez devant le quartier de Fortitude Valley. « Si tu devais choisir une seule chanson sur le mixtape, ce serait laquelle? » « La cinquième, » tu réponds spontanément, un léger rire filant entre tes lippes par la suite en réalisant à quel point cela pouvait sonner telle une évidence pour toi. « Je l'avais toujours en tête quand on a commencé à se parler, » tu justifies. « C'est aussi un groupe australien, d'ailleurs, » tu présentes, ton regard étincelant de malice et complicité. « Il y en a une autre que j'ai entendue pour la première fois peu de temps après que tu sois partie pour le Mexique. Elle m'a beaucoup accompagnée aussi, » tu confies. « Tu connais les Migthy Oaks? » Tu profites d'être à un stop pour extraire ton téléphone portable de la poche de ton pantalon et ouvrir Spotify. Une fois dans tes titres likés, tu trouves facilement Mexico de The Mighty Oaks et tends ton téléphone à Penny pour qu'elle en prenne connaissance. « Tu aimes quels autres groupes, avec Birds of Tokyo ? » Tu questionnes avec intérêt, alors que la voiture prend la route étatique 26. « Et c'est parti, » tu annonces, pouvant désormais prendre davantage de vitesse, la route menant directement à la destination que tu avais prévue.
:
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
Les moments passés ensemble se multiplient, mais il y a encore tellement de choses que vous ne connaissez pas l’un de l’autre, que vous découvrez au fil des rendez-vous, des soirées et des nuits passés ensemble. Tu te sens bien près de lui, tu cherches constamment à multiplier les occasions de te retrouver en sa compagnie, cherche la moindre des excuses pour poser tes lèvres contre les siennes, pour que tes doigts viennent frôler les siens, pour que ta peau puisse se fondre contre la sienne et c’est avec une joie non-réprimée que tu réalises que la réciproque est toute aussi vraie chez le Jensen. Cette soirée d’anniversaire porte le thème des surprises, un thème qui semble plus qu’approprié quand tu penses à Isaac parce qu’il est sans aucun doute la plus grande surprise à s’être fait un chemin dans ta vie cette année. « J’aime tellement cette liste. » Tu hoches la tête en approbation. Tout comme la liste de vos folies, la liste de vos points communs ne faisait que s’allonger un peu plus chaque jour, te rassurant dans l’idée qu’il devait bel et bien y avoir une raison pour cette incroyable chimie qui existait entre vous. Comme si vos chemins étaient destinés à se croiser à un moment ou un autre, les ressemblances plus grandes que les différences entre vous malgré des vies complètement différentes. Assez similaires pour se compléter, mais assez différents aussi pour se mettre au défi, pour aider l’autre à sortir de sa zone de confort, pour offrir nouveauté, excitation, tout en te sachant en sécurité à ses côtés d’une manière qui était difficile à expliquer pour quiconque ne se trouvant pas au milieu de votre relation, peu importe le titre que portait cette dernière. « C’est une petite ville de combien d’habitants? » Tu mets quelques secondes avant de te souvenir de la réponse, tu n’es pas tout à fait certaine d’ailleurs, il y a longtemps que tu n’as pas vérifié ce que le recensement disait au sujet de Torquay. « Quelque chose comme 10 000 habitants je crois. » Ce qui n’était rien comparé au 5 millions de personnes qui vivaient à Melbourne, dans des maisons souvent au même prix ou bien plus chers que les maisons offertes à Torquay qui elles longeaient la plage en grande majorité. « Et toi? Il y a combien d’habitants dans ton petit village? C’est proche d’ici? » que tu lui demandes curieuse, réalisant que tu ne sais même pas si ses parents demeurent près ou loin, s’il est toujours en contact avec eux ou pas et si oui, si les visites se font de manières régulières ou plutôt aléatoires.
C’est avec fébrilité et curiosité que tu découvres le mixtape qu’Isaac a créé pour toi. Tu reconnais rapidement l’ouverture de la première chanson, heureuse de réaliser qu’une fois encore, vos goûts semblent être similaires. « J’suis très patriotique. » qu’il lance avec humour quand tu mentionnes le nom du band. « J’aime beaucoup aller écouter les groupes qui passent à Brisbane. Je les ai entendus la première fois en 2015 quand ils ont joué au Triffid. » « Arrête! » que tu t’exclames aussitôt, te tournant dans sa direction avant qu’il ne mette la voiture en marche. « J’étais là aussi. 6 juin 2015 au Triffid. » que tu te rappelles, les endroits et les dates étant des données que tu retenais avec facilité, ta mémoire particulièrement efficace, déformation professionnelle comme l’avait dit lui-même le Jensen en parlant du fait qu’il avait toujours un stylo dans ses poches. « J’ai eu peur qu’ils finissent le set sans faire Lanterns, mais j’aurais dû me douter que ce serait un encore. » Ça fait six ans de ça et pourtant, les souvenirs sont clairs dans ton esprit. Tu te souviens que tu étais proche de la scène, que tu étais avec l’une de tes amies de Torquay et que vous aviez passé le reste de la soirée dans un bar pas loin de la salle de concert ensuite. « Je me demande si nos chemins se sont souvent croisés comme ça, sans le savoir. » Ça faisait au moins six mois avant que vous ne matchiez sur Tinder que vous arpentiez les murs du St-Vincent sans connaître l’existence de l’autre, et clairement, tu ne serais pas surprise d’apprendre que par d’autres occasions, vous aviez été proches l’un de l’autre sans jamais le réaliser. Tu chantonnes doucement alors qu’Isaac met la voiture en marche et ton esprit vagabonde du passé jusqu’au présent, l’envie de savoir ce que la soirée te réservait plus forte que jamais.
Éternelle joueuse, tu proposes à Isaac de faire un gage si tu parviens à deviner ce qui t’attend ce soir, ce qui semble plaire à l’infirmier. « Marché conclu. » Comme tu ne peux pas serrer sa main alors qu’il continue, tu scelles le marché d’un nouveau baiser au coin de ses lèvres alors que son attention demeure sur la route. « C’est quelque chose que tu pourrais faire dans ta ville d’origine. » « Aller à la plage? » C’est la première chose qui te vient en tête quand tu penses à Torquay. Certes, Brisbane avait sa plage artificielle donc ce n’était pas quelque chose qui sortait vraiment de l’ordinaire, bien que rien ne comparait à une plage en bordure de l’océan. « Attends, merde, on a oublié le gage. » que tu reprends en pouffant de rire. « Qu’est-ce qu’on gage? » que tu lui demandes ensuite telle une gamine surexcitée du jeu pourtant bien basique qui prend place entre vous à nouveau. Quand une nouvelle chanson débute sur le mixtape, tu retournes ton attention sur ce dernier, demandant à Isaac s’il y avait une chanson qu’il appréciait en particulier sur ton premier cadeau. « La cinquième. » Tu hoches la tête, tentée d’avancer les prochaines chansons, mais ayant aussi envie de les découvrir dans l’ordre qu’il les avait mis. « Je l’avais toujours en tête quand on a commencé à se parler. » Tu te sens légèrement rougir, éternellement touchée par tous ces petits détails qu’il t’offrait. « C’est aussi un groupe australien d’ailleurs. » « Tu plaisantais pas avec ton côté patriotique à ce que je vois. » que tu souffles dans un rire alors que la voiture continue de rouler le long des routes de la ville, en direction de l’autoroute. « Il y en a une autre que j’ai entendue pour la première fois peu de temps après que tu sois partie au Mexique. Elle m’a beaucoup accompagnée aussi. Tu connais Mighty Oaks? » Tu secoues la tête alors qu’il profite d’être en arrêt pour sortir son téléphone de sa poche. Il vient ouvrir Spotify et clique sur une chanson s’intitulant Mexico avant de te passer l’appareil. « How fitting. » que tu souffles, amusée par sa découverte alors que tu trouvais là-bas. Tu mets le mixtape sur pause au moment même que la chanson de Jason Mraz se termine pour écouter celle qui diffuse du téléphone de l’infirmier. « J’aime beaucoup ce genre de musique. » que tu annonces après deux minutes d’écoute, la chanson apaisante, et tu te fais une note mentale d’aller écouter plus de musique de ce groupe quand tu en auras l’occasion. « Tu aimes quels autres groupes, avec Birds of Tokyo? » « Ça varie. » que tu lui avoues, réfléchissant à tes propres playlists sur Spotify. « Ça passe de Marianas Trench à James Arthur, passant par Fall Out Boy et Ed Sheeran. » Un mélange de pop, de pop rock, de folk et d’indie en soit, bien que tu ne fusses pas réellement du genre à t’arrêter à un genre en particulier. « Toi alors? Si tu ne pouvais écouter qu’un seul artiste pour le restant de tes jours, qui est-ce que tu choisirais et pourquoi? » S’il te pose des questions plus générales, tu précises les tiennes, avide de t’imprégner des détails et aussi amusée de voir où se perdent ses pensées sous la pression d’une réponse rapide. « Et c’est parti. » Il prend de la vitesse alors que vous rejoignez l’autoroute qui est assez calme en ce début de soirée. Tu aperçois le soleil qui amorce tranquillement sa course, encore haut dans le ciel. « Est-ce qu’on va apercevoir le coucher du soleil, là où on va? » que tu lui demandes, pensant aux paroles de la chanson de Birds of Tokyo.
We made plans to kiss the sun at night. Hopeless dreamers, hopeless types. Shedding skin you show your beauty scars. Don’t forget me or who you are. Light up the stage, make your move, give me something. So I can dance in your light and to your rhythm.
:
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
Penny t'indique qu'elle est originaire d'une ville côtière peuplant 10 000 habitants et tu souris doucement en te plaisant à imaginer la jeune femme évoluant au sein de cet endroit, avant de prendre son envol pour des projets d'envergure se tenant dans des villes plus imposantes sur la carte de votre monde. « Et toi? Il y a combien d’habitants dans ton petit village? C’est proche d’ici? » Tu réfléchis quelques instants, avant de renseigner : « Un peu moins de 4 000 habitants. C'est à environ 80 kilomètres d'ici. » Cela faisait un assez long moment que tu n'avais pas mis les pieds à Laidley et souvent, un sentiment de culpabilité venait sournoisement t'étreindre lorsque tu songeais à tes parents avec qui tu ne communiquais que très peu. La vérité reposait dans le fait que tu te préservais de cette impression de déception que tu pouvais composer à leurs yeux, tout en conservant multiples secrets envers tes propres géniteurs. Tu avais été assez proche d'eux avant que ta relation avec Lucy n'éclate, comme si la rupture de vos fiançailles avait constitué l'ultime déroute auprès de tes parents selon toi. Tu aurais aimé être le fils parfait, avec la vie bien rangée, rendant fier ses aïeuls tout en adaptant le même schéma que leurs choix. Toutefois, tu ne ressemblais pas à tes parents. Tu avais échoué au football australien, anéantissant les rêves de ton père en même temps que les tiens et les sacrifices cumulés en son dessein. Tu t'étais orienté vers une profession que ton père considérait embarrassante pour un homme. Tu avais failli à dénicher rapidement la femme de ta vie et fonder une famille. Tu avais commis l'irréparable selon leur religion. La pomme avait dévalé beaucoup trop loin de l'arbre, même si tu tentais de dissimuler toute cette distance en en imposant encore plus, finalement. « Est-ce que la ville où tu as grandi te manque ? » Tu demandes curieusement. Est-ce que Penny s'imaginait y bâtir sa vie, ou bien au contraire, aspirait-elle depuis sa jeunesse à s'installer ailleurs ?
Tu répliques à ton interlocutrice qu'elle peut ouvrir son premier présent dès qu'elle le souhaite, puis à son dévoilement, l'écouter quand elle le désire. La jeune femme ne tarde pas à glisser la cassette dans le lecteur de ton automobile, ce qui t'arrache un rire attendri. Tu te réjouis que ton premier choix pour cette mixtape lui plaise et t'interromps lorsqu'elle s'exclame un « Arrête! » quand tu lui relates la première fois où tu as entendu Birds of Tokyo. « J’étais là aussi. 6 juin 2015 au Triffid. » Tu hausses les sourcils, agréablement surpris. « C'est dingue, ça ! » Le destin semblait vous avoir mené à de multiples récurrences sur le même chemin. Il aura fallu toutefois une application de rencontres pour réellement vous lier. « J’ai eu peur qu’ils finissent le set sans faire Lanterns, mais j’aurais dû me douter que ce serait un encore. » Ton sourire s'élargit alors que ton cerveau prend bonne note de son appréciation pour cette chanson. « In the light that we have found, it is finally clear, our day has come and we'll stand for who we are, » tu énonces tes paroles favorites de ce morceau, qui résonnent beaucoup en toi. « Je me demande si nos chemins se sont souvent croisés comme ça, sans le savoir. » Tu acquiesces, t'enquérant de la même énigme. « Peut-être qu'on s'est vraiment trouvé que cette année parce qu'on n'était pas prêt l'un pour l'autre plus tôt, qu'on avait des choses à vivre de notre côté avant, » tu penses tout haut, fidèle dans ta croyance que le hasard faisait bien les choses et que l'univers avait au moins un semblant de plan pour chacun d'entre nous.
La voiture prend la route. La malice s'installe sur tes traits tandis que la Stringer propose un jeu, que tu acceptes spontanément, séduit. Plans a toutefois le temps de se terminer avant que tu lui offres un premier indice sur votre destination. « Aller à la plage? » interroge-t-elle derechef et sa rapidité te fait rire tout en laissant battre ton cœur d'appréciation envers ces petites facettes de sa personnalité que tu juges irrésistibles. « Pas de sable au programme, » tu réponds, l'air désolé. « Attends, merde, on a oublié le gage. » Un nouvel éclat de rire file entre tes lippes. « C'est vrai ! Heureusement que tu es là. » Tu lui adresses un clin d'oeil complice. « Qu’est-ce qu’on gage? » Ton portrait reprend une expression contemplative. Fortitude Valley derrière vous, tu proposes : « La confidence d'un objectif de vie qu'on souhaite concrétiser ? » Tu fréquentes des amis et collègues qui ont établi dès le début de leurs années d'adulte une liste de d'étapes à franchir, comme une feuille de route vers leur épanouissement. Tu en avais toi-même eu une, jusqu'à ce que tu la mettes de côté l'année dernière, jugeant que celle-ci te rendait plus malheureux que déterminé. Cependant, il n'en demeurait pas que ces objectifs conservaient une place spéciale dans ton esprit et dans ton cœur, car tu te plairais à les voir colorer ton histoire. Même sans avoir un plan rédigé sur plusieurs années, il te semblait que le monde détenait majoritairement au moins une mission, comme une carotte qui permet d'avancer. Tu ignorais si l'actrice adoptait cette pratique d'avoir des buts à atteindre, mais si c'était le cas, tu étais bien curieux de découvrir leur nature, et te plaisais à t'imaginer l'épauler dans leur réalisation.
Alors que Jason Mraz berce l'habitacle, Penny te demande quelle chanson tu choisirais si tu pouvais en maintenir qu'une de cette cassette. Avec la même spontanéité dont elle t'avait fait preuve plus tôt, tu l'orientes vers l'œuvre des Paper Kites, en cinquième position sur la mixtape, qui te revenait indéniablement lorsque tu pensais à elle. « Tu plaisantais pas avec ton côté patriotique à ce que je vois. » Tu laisses échapper un rire, avant de te remémorer une autre association musicale que tu avais écoutée en boucle lors du départ de la Stringer au Mexique. « How fitting. » commente-t-elle, alors que tu souris en coin. « Elle était dans mes Daily Mixes Spotify. Le hasard fait bien les choses ? » Une fois que les dernières notes de Let's See What the Night Can Do s'évanouirent, ta compagnie mit la lecture sur pause pour découvrir le groupe que tu lui présentais sur ton téléphone. « J’aime beaucoup ce genre de musique. » « Ha oui ?! » Tu t'enthousiasmes, ravi que vous appréciez des styles musicaux similaires. Tu aurais pu aisément essuyer un tôlé si l'australienne n'était pas friande du rock, du folk, de l'indie ou de la pop. Tu t'intéresses aux autres groupes qu'elle affectionne. « Ça varie. » Tu lorgnes sur la vingtenaire, jugeant une qualité de ne pas se limiter aux mêmes groupes ou au même style pour appréhender ce que le vaste univers musical avait d'autres à offrir. Puis, cela dénote également une évolution personnelle selon toi. Chaque artiste exprime des situation et sentiments différents, et de manière divergente. « Ça passe de Marianas Trench à James Arthur, passant par Fall Out Boy et Ed Sheeran. » « Fall Out Boy a été l'un des groupes phares de mon adolescence, » tu avoues tout en constatant que la Stringer possédait un bel éventail de connaissances musicales. « Toi alors? Si tu ne pouvais écouter qu’un seul artiste pour le restant de tes jours, qui est-ce que tu choisirais et pourquoi? » Tu te pinces les lèvres. La réponse t'est évidente, pourtant, elle ne l'est pas forcément pour les raisons les plus claires. « Johnny Cash, » tu présentes. « Il m'a toujours inspiré. Il a eu une vie tumultueuse, beaucoup de bas, mais il n'a jamais rien lâché. Et il a un répertoire pour presque tous les états d'âme, je trouve. »
L'autoroute rejointe, tu prends désormais de la vitesse, le plus simple du trajet à mordre. « Est-ce qu’on va apercevoir le coucher du soleil, là où on va? » Ton visage s'illumine. « Oui. » Tu marques une pause avant de plaisanter : « J'ai bien peur être plein de clichés. » Tu lorgnes de nouveau vers elle avant de questionner : « C'est laquelle ta chanson préférée de Marianas Trench ? Je ne pense pas les connaître. »
:
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
« Un peu moins de 4 000 habitants. C’est à environ 80 kilomètres d’ici. » « Tu y retournes souvent? Est-ce que tes parents y vivent toujours? »
C’est la première fois que vous abordez le sujet de vos origines respectives et c’est amusée que tu découvres que vous avez grandit dans le même genre d’environnement. Bien que Torquay ait le double des habitants de la ville d’où Isaac vient, il n’en demeure pas moins que ce sont deux petites communautés et que ça ne se compare pas à la vie que vous vivez désormais au sein de Brisbane. Tu tentais de t’imaginer Isaac grandir dans ce que tu devines être un village très rural, où les établissements sont limités et où tous les visages sont familiers au fil des années, ce qui entraîne souvent des mentalités parfois moins ouvertes que les gens qui grandissent en ville. Il y a plein de choses que tu aimerais lui demander sur l’endroit qui l’a vu grandir, mais tu es surtout curieuse d’en apprendre davantage sur sa famille et sur les relations qu’il entretient avec cette dernière. S’il t’avait mentionné sa fratrie à quelques occasions, tu ne savais rien des parents d’Isy. « Est-ce que la ville où tu as grandi te manque? » Ton regard croise celui de l’infirmier et puis se perd légèrement sur la route qui défile devant vous. Tu hausses légèrement les épaules, et puis tu hoches positivement la tête mais sans grande conviction. « Oui et non. C’est surtout mon noyau là-bas qui me manque. Mes parents, mon frère, mes amis d’enfance. » que tu lui avoues. Même après presque dix ans à vivre hors de la maison familiale et dans une ville différente, tu n’étais pas complètement fait à l’idée de ne pas pouvoir être plus proche des tiens. Il y avait même eu l’année dernière une période où tu avais considéré sérieusement t’installer à Torquay, ou même Melbourne pour la proximité, mais ta vie à Brisbane te plaisait et tu n’avais pas vraiment envie de t’en défaire. Tu savais aussi que tes démons et tes peurs te suivraient, que tu déménages ou pas. « Je ne sais pas si je pourrais m’habituer à nouveau au rythme de vie d’une petite ville comme Torquay après avoir vécu ici pendant dix ans. » que tu lui admets avec un rire. Certes Melbourne n’était qu’à une heure et demie de route de Torquay, mais le feeling n’était pas le même que d’être au cœur de l’action et tu ne doutais pas que le Jensen pouvait parfaitement comprendre ce à quoi tu faisais référence, venant lui-même du même genre d’endroit.
Les coïncidences s’accumulent quand tu découvres avec surprise que vous vous êtes retrouvés dans la même petite salle de concert il y a six ans de ça pour un show de Birds of Tokyo. « C’est dingue, ça! » Tu ne peux que hocher la tête en approbation, tentant de te remémorer tous les détails de cette soirée, bien que tu saches qu’il serait impossible de te souvenir de lui à ce moment-là puisque tu ne le connaissais pas. Tu avais passé la soirée avec Melody, à chanter trop fort toutes tes chansons préférées, connaissant le band depuis plusieurs mois lors de ce concert. « In the light that we have found, it is finally clear, our day has come and we will stand for who we are. » « We are ready, we are young. We have nothing to fear. » que tu complètes sans même avoir besoin d’y réfléchir, un sourire se plaçant naturellement sur tes lèvres alors que tes prunelles accrochent celles de l’infirmier pendant quelques secondes, ébahie de toutes ces petites connections qui continuent de se former entre vous. Maintenant plus que jamais, tu ne peux te défaire de cette impression que vos chemins étaient destinés à se croiser d’une façon ou d’une autre et tu ne peux t’empêcher de te demander combien de fois est-ce que vos lignes se sont rapprochées l’une de l’autre sans jamais se trouver avant cette année. « Peut-être qu’on s’est vraiment trouvé que cette année parce qu’on n’était pas prêt l’un pour l’autre plus tôt, qu’on avait des choses à vivre de notre côté avant. » Tu songes à ces paroles que tu trouves, une fois de plus, remplie de sagesse. Tu sais que la Penny d’il y a six ans n’aurait certainement pas vécu de le rencontrer de la même manière que tu le vis aujourd’hui. Elle ne l’aurait certainement pas laisser rentrer dans sa vie aussi facilement que tu l’avais fait dans les derniers mois et tu aimais bien te dire que l’histoire que vous écriviez ensemble, votre histoire, était celle qui se devait d’être depuis le début. « J’aime bien cette théorie, même si je sais que la Penny d’il y a six ans aurait clairement crushé sur toi si on s’était croisés à l’époque. » que tu lui partages avec confidence. Il y avait pourtant une énorme différence entre un potentiel crush d’une fille encore au tout début de sa vingtaine, et les sentiments que tu nourrissais aujourd’hui à l’égard de Isaac.
Tu proposes un énième jeu, un énième gage, toujours aussi charmée par ce côté plus enfantin que tu ne cesses de découvrir chez le brun. L’indice que t’offre Isaac est vague, mais tu t’empresses de proposer la première chose qui te vient en tête avant même d’avoir mis en place les termes du gage. « Pas de sable au programme. » Tu claques des doigts et puis tu lâches un léger « Zut! » avant de te souvenir que vous devez encore choisir de quoi sera consister la conséquence du perdant. « C’est vrai! Heureusement que tu es là. » Tu bats des cils tout en penchant légèrement la tête sur le côté, offrant une moue de gamine bien trop heureuse au Jensen alors qu’il te fait un clin d’œil. « La confidence d’un objectif de vie qu’on souhaite concrétiser? » Ce n’est pas ce à quoi tu t’attendais, mais l’idée te plaît parce que tu sais que peu importe qui gagne ou qui perd, ça vous permettra une fois de plus d’en apprendre un peu plus sur l’autre, sur les rêves qui ont bâti vos chemins jusqu’ici et les espoirs de ce qui est à venir. « Ça me va. Est-ce que j’ai le droit à un autre indice? » Tu penses déjà à ce que tu pourrais lui confier s’il décide que tu n’as le droit qu’à un seul indice et que tu ne parviens pas à trouver à ton prochain essai. Ta trajectoire avait changé dans les deux dernières années et tu étais aujourd’hui plus incertaine que jamais de ce que tu voulais vraiment, surtout lorsqu’il s’agissait de ta carrière. Il y avait toutefois certains objectifs plus intimes, plus discrets qui eux, bien que moins souvent partagés, n’étaient pas moins vrais et ces derniers n’avaient pas changé.
La musique se place au cœur de votre conversation alors que tu découvres le mixtape qu’Isaac a créé spécialement pour toi. L’attention est toute particulière, tu chéris chaque chanson choisie sachant que les paroles de ces dernières lui ont fait penser à toi à un moment ou un autre. Il mentionne que la cinquième chanson du mix est sa préférée et tu refreines l’envie de lui demander de quoi il s’agit, préférant le découvrir en temps et lieu. Tu pauses toutefois le tape lorsqu’il te fait mention d’une chanson qu’il a découvert quand tu étais au Mexique, et c’est sur son téléphone que tu fais jouer ladite chanson. « Elle était dans mes Daily Mixes Spotify. Le hasard fait bien les choses? » « C’est juste moi ou le hasard semble vraiment être de notre côté depuis qu’on se connait? » que tu lui demandant en riant. Tu avais arrêté d’essayer de comprendre comment autant de choses avaient pu s’aligner parfaitement pour vous mener à ce moment précis, mais tu chérissais tous les petits détails qui venaient enjoliver votre relation. La mélodie te plaît presque autant que le fait de savoir qu’il a beaucoup écouté cette chanson en pensant à toi lorsque tu te trouvais à l’autre bout du monde. « Ha oui?! » Tu confirmes d’un sourire et d’un hochement de la tête alors que tes doigts viennent se poser sur sa cuisse. Tu prends quelques secondes avant de répondre à l’infirmier lorsqu’il te demande quels autres groupes tu aimes, tes goûts variant sans être trop éclectiques à ton avis. Tu mentionnes quelques groupes qui t’ont marqué en vieillissant et qui sont définitivement de ceux vers qui tu retournes sans cesse, peu importe les phases musicales par lesquelles tu passes. « Fall Out Boy a été l’un de mes groupes phares de mon adolescence. » « S’il-te-plaît, dis-moi que t’as aussi eu le style qui vient avec. » que tu supplies, rieuse au possible alors que tu tentes d’imaginer un Isaac adolescent avec un style légèrement emo. « Les cheveux plus longs, les vêtements noirs, un petit trait d’eyeliner peut-être? » que tu commentes alors que l’image se forme dans ton esprit, transposant le look de Pete Wentz sur le Jensen. Tu redeviens un peu plus sérieuse quand tu lui poses une question précise sur ses goûts musicaux à lui. « Johnny Cash. » Il n’y a aucune hésitation chez le brun, ce qui te fait tendrement sourire. « Il m’a toujours inspiré. Il a eu une vie tumultueuse, beaucoup de bas, mais il n’a jamais rien lâché. Et il a un répertoire pour presque tous les états d’âmes je trouve. » Tu hoches la tête en approbation. « Un classique. On ne peut pas se tromper avec lui c’est certain. » que tu commentes. Si tu ne te considères pas la plus grande fan de l’artiste country, tu dois admettre que sa musique est intemporelle et le genre qui sait résonner pour un peu tout le monde, pour des raisons toutes bien personnelles et différentes.
L’autoroute file sous vos yeux et ton regard se perd sur les rayons du soleil qui descendent tranquillement dans le ciel. « Oui. » que l’infirmier te répond lorsque tu lui demandes si vous allez apercevoir le coucher du soleil de l’endroit ou vous allez, ce qui te fait sourire. Un endroit à l’extérieur donc. « J’ai bien peur être plein de clichés. » Tu secoues doucement la tête. « Je suis de ceux qui croient qu’il y a une raison pourquoi les clichés deviennent des clichés. Parce qu’ils en valent la peine. » Après tout, les clichés ne seraient pas clichés s’ils n’étaient pas si populaires et ils ne seraient certainement pas si populaires s’ils n’étaient pas grandement appréciés par une grande majorité de la société. Puis une fois de plus, Isaac avait visé juste avec une autre partie de ses surprises, toi qui étais définitivement une fan des paysages époustouflants et de toutes les chances possibles d’admirer les couchers du soleil. « C’est laquelle ta chanson préférée de Marianas Trench? » C’est toi qui réponds instinctivement cette fois-ci, sans même avoir besoin d’y réfléchir. « Who do you love? » Un léger sourire se place sur tes lèvres alors que les paroles de la chanson résonnent dans ta tête. Ayant toujours le téléphone d’Isaac dans les mains et l’application Spotify ouverte, tu appuies sur la barre de recherche et inscrit le titre de la chanson avant de presser sur le bouton play, laissant les paroles de la chanson parler d’elle-même. Well I’ve been deep in this sleeplessness; I don’t know why. Just can’t get away from myself. When I get back on my feet I’ll blow this open wide. And carry me home in good health. « J’ai vécu quelque chose de difficile au début de 2020 et cette chanson, c’est un peu une hymne qui m’a permis de m’accrocher, même quand j’avais l’impression que je n’allais jamais réellement me retrouver. » God, it's been so long wide awake that I feel like someone else. I'll miss the way that you saw me or maybe the way I saw myself. But, I came back to you broken and I've been away too long. I hear the words I've spoken and everything comes out wrong. I just can't get this together, can't get where I belong. Who do you love? « C’est une chanson qui me fait du bien et puis les paroles me parlent beaucoup. Et je te conseille vraiment de regarder le vidéoclip si jamais tu as besoin de restaurer ta foi en l’humanité. » que tu ajoutes sur un ton plus léger.
:
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
Tu découvres, amusé par cette liste de points communs qu'il vous semble nourrir à chacun de vos échanges, que Penny est également originaire d'une petite ville. « Tu y retournes souvent? Est-ce que tes parents y vivent toujours? » Tu ne sais plus trop si tu dois hocher la tête à l'affirmative ou à la négative, les deux réponses aussi opposées dans leur sémantique que d'évidences divergentes. « Ils y vivent encore, oui. Ils y ont des terres où ils cultivent la betterave, c'est une affaire familiale depuis des générations. Mon frère envisage d'acheter une part puis prendre la relève, » tu expliques. « Ca fait assez longtemps que je n'y suis pas retourné. La dernière fois doit remonter à un peu moins de deux ans. Mais je les vois assez régulièrement au marché fermier ici. Je pourrais te les présenter si tu veux, » tu glisses avec un naturel qui te désarme quelques secondes plus tard, le sens de tes paroles te happant après leur formulation. Tu as conscience que présenter tes parents à la jeune femme compose une étape considérée comme assez importante dans toute romance car elle représente une prise au sérieux indubitable. Pour ta part, tu n'as jamais introduit que les personnes que tu estimais profondément à tes parents, car tu sais pertinemment qu'ils s'intéresseront à ces individus et chercheront à en connaître davantage sur eux, sans pour autant - et bien heureusement - se montrer trop intrusifs. Il s'agit probablement là d'un effet induit à être l'enfant de parents poules. « Enfin, c'est vraiment si tu veux. Ils viennent une fois par mois, » tu précises, armé de la volonté de gommer toute esquisse de malaise. Tu ne souhaitais pas que Penny se sente obligée de devoir échanger avec tes parents, ni imposer ce stress entre vous si tôt dans votre histoire. Vous aviez bien le temps, selon toi, de naviguer la mer de votre histoire au rythme qu'il vous conviendra.
Tu optes ainsi pour réorienter le sujet principal de conversation sur ton interlocutrice, lui demandant si sa ville natale lui manquait. Tu devines le caractère mitigé de ses sentiments en lorgnant sur le rétroviseur. « Oui et non. C’est surtout mon noyau là-bas qui me manque. Mes parents, mon frère, mes amis d’enfance. Je ne sais pas si je pourrais m’habituer à nouveau au rythme de vie d’une petite ville comme Torquay après avoir vécu ici pendant dix ans. » Tu hoches la tête, compréhensif. Si cela t'avait été assez étrange d'effectuer cette transition entre Laidley et Brisbane et que tu reconnaissais multiples qualités au village australien, il n'en demeurait que tu n'ambitionnais pas de revenir sur tes terres d'origine. Tes parents l'avaient par ailleurs bien compris, confiant l'héritage agricole à ton cadet spontanément. « Je te comprends. » Tu marques une pause, songeur, avant d'expliciter : « J'ai toujours aimé le fait que tout semble simple à Laidley et que le climat soit très familier. C'est comme si je pouvais toujours compter sur quelqu'un, là-bas. Mais j'aime beaucoup l'anonymat et la multitudes d'opportunités qu'offre Brisbane. » Je listais intérieurement les points qui viendraient à me manquer si je devenais voisin de mes parents et l'énumération devenant assez rapidement vertigineuse, je me confortais dans le fait que j'avais réellement posé le bon acte en investissant dans une maison à Brisbane et y bâtissant ma vie. Certes, ce conséquent achat avait été motivé majoritairement par une femme à l'époque, mais j'étais personnellement très fier de posséder un tel bien, détenir mon pied à terre. « Qu'est-ce qui t'a charmé en premier, à Brisbane ? » Tu demandes curieusement, sourire tendre aux lèvres. Les arguments qui incitaient la Stringer à demeurer dans cette grande ville plutôt qu'une autre aguichaient insatiablement ma curiosité ; et qui sait, peut-être y découvrions-nous d'autres points nous unissant.
Vous découvrez avec surprise que non seulement vous appréciez tous les deux le groupe Birds of Tokyo, mais qu'en plus, vous vous êtes rendus au même concert de ces artistes, six ans plus tôt. La jeune femme complète les paroles de Lanterns que tu chantonnes spontanément et ton sourire s'élargit, appréciatif de ces envoûtants jeux du hasard qui t'ont conduit à partager dorénavant des instants si précieux avec Penny. Tu supposes que si vous ne vous êtes pas attachés en 2015, c'était peut-être parce que le destin avait d'autres épreuves à vous faire vivre avant que vous ne vous rencontriez réellement. Peut-être que vous n'étiez pas encore prêts à l'époque pour vous apprécier comme vous le faites désormais. « J’aime bien cette théorie, même si je sais que la Penny d’il y a six ans aurait clairement crushé sur toi si on s’était croisés à l’époque. » Tu ris doucement, un léger embarras venant rosir temporairement ton teint. « Peut-être que le destin savait qu'on n'aurait pas pu se résister si on s'était rencontré à ce concert, et il a fait en sorte qu'on soit pas trop rapproché dans la salle, » tu soumets avec malice, convaincu que tu n'aurais pas pu rester indifférent de l'actrice si vos âmes n'avaient pas flirté au moins une seconde, à la volée d'un candide regard croisé.
L'appât du mystère dévoilé n'étant plus à prouver chez Penny, celle-ci propose avec goût un pari avec prix à la clef si elle venait à élucider pour quelle destination tu avais optée. Charmé, tu acceptes le jeu avec engouement, tant que le premier indice est dévoilé avant même le gage acté, point soulevé par l'australienne que tu valorises. L'actrice approuve ton idée de confidence et tu ris doucement alors qu'elle réclame poliment un autre indice : « Ça me va. Est-ce que j’ai le droit à un autre indice? »Tu te mordilles la lèvre inférieure, songeant à ce renseignement qui pourrait la mettre sur la voie sans pour autant lever totalement le voile. « Il n'y a pas de sable, mais il y a de l'eau. » Tu lui adresses un regard énigmatique, te confortant dans le fait que tu ne précises pas la quantité d'eau, ni si celle-ci repose dans une attraction, une décoration, ou si elle est peuplée d'animaux marins. Cependant, tu sais à quel point ta compagnie est futée et tu n'exclus pas en avoir trop dit non plus.
Vous vous orientez sur le sujet de la musique, la composition de la mixtape emplissant l'habitacle. Tu présentes à Penny l'une de tes récentes découvertes qui ne figure pas sur la casette mais te fait irrémédiablement penser à elle et te réjouit d'entendre qu'elle apprécie ce style de musique, tout en t'enquérant de ce qu'elle aime écouter. Vous vous rejoignez sur plusieurs artistes et tu ne peux t'empêcher de rire alors qu'elle semble t'imaginer adoptant la mode emo lors de ton adolescence. « Tu penses que Penny adolescente aura crushé sur Isy emo aussi ? » Tu questionnes avec malice, profitant d'un arrêt à un stop pour venir déposer un baiser sur sa joue, possible compensation de tes prochains mots : « Je vais te décevoir : j'étais un jock, j'avais toute la panoplie des habits des équipes pour lesquels je jouais, » Lorsqu'elle t'interroge sur l'artiste pour lequel tu opterais si tu ne pouvais en écouter qu'un jusqu'à la fin de tes jours, tu prononces aussi aisément que promptement le nom de Johnny Cash, justifiant ton choix par l'impact qu'il a encore aujourd'hui sur ta vie et l'admiration que tu lui voues. « Un classique. On ne peut pas se tromper avec lui c’est certain. » Tu acquiesces en souriant.
Ton véhicule prend de la vitesse alors que la route s'annonce désormais prioritaire jusqu'à Shorncliffe Pier. Un nouvel indice est offert à Penny et tu crains doucement être empli de clichés. « Je suis de ceux qui croient qu’il y a une raison pourquoi les clichés deviennent des clichés. Parce qu’ils en valent la peine. » Ton sourire revient, rassuré de ces paroles, puis tu commentes : « Tu as beaucoup de bon sens » avant de t'intéresser à sa chanson favorite de Marianas Trench. « Who do you love? » Elle te répond instantanément, sans autoriser la moindre place à quelconque once de doute. Comme si elle lisait dans tes pensées, Penny recherche ensuite le titre sur l'application Spotify de ton téléphone et rapidement, tu découvres le groupe pop rock.
Well I’ve been deep in this sleeplessness; I don’t know why. Just can’t get away from myself. Dès les premières paroles, l'ouvrage t'interpelle. Les mots prononcés sont lourds de sens et au fil de la chanson, tu te l'appropries aisément, te ressassant la période englobant ta tentative de suicide. God it's been so long wide awake that I feel like someone else. I miss the way that you saw me; or maybe the way I saw myself. But I came back to you broken Tu avais longtemps demeuré dans le déni, mentant éhontément à tes proches comme quoi tu avais simplement commis une erreur à laquelle tu n'avais pas réellement pensée. Comme quoi tu avais réalisé la teneur de tes actes et que désormais, tu allais parfaitement bien. Néanmoins, tu n'avais pas su berner Lucy qui t'avait même ouvert les yeux sur ces propres mensonges auxquels tu finissais toi-même par croire alors que tonitruaient des démons sous-jacents. "And everything comes out wrong I just can't get this together. Can't get where I belong" Tu avais prémédité mettre fin à tes jours, tu avais planifié ton geste méticuleusement dès lors que tu avais réalisé que cet acte constituait ta seule issue. Tu n'avais jamais perçu ta tentative comme une erreur, tu considérais encore le suicide comme une délivrance. La seule différence était que tu avais enfin accepté être malade et que tu te soignais, tu militais. "When I get back on my feet I'll blow this open wide and carry me home in good health." Tu avais envie d'y croire. « J’ai vécu quelque chose de difficile au début de 2020 et cette chanson, c’est un peu une hymne qui m’a permis de m’accrocher, même quand j’avais l’impression que je n’allais jamais réellement me retrouver. » Ta main libre vient retrouver celle de Penny pour y entremêler tes doigts. Tu ignores ce qu'a pu traverser ton interlocutrice, mais considérant la puissance que peuvent porter les mots de cette chansons, tu compatis avec les tourments de cette épreuve qu'elle a dû traverser, tout en priant que le passé qu'elle emploie déclame qu'elle a su se relêver entièrement et qu'elle est désormais home in good health. « C’est une chanson qui me fait du bien et puis les paroles me parlent beaucoup. Et je te conseille vraiment de regarder le vidéoclip si jamais tu as besoin de restaurer ta foi en l’humanité. » Tu souris doucement. « C’est une chanson très forte, » tu définis. Les paroles étaient joviales, inspiraient l'énergie, l'espoir, la détermination, le combat, la réussite. Tu pouvais aisément comprendre qu'elle puisse motiver Penny à s'en sortir, à aller mieux, à reprendre les rennes sur son existence ; qu'elle puisse la consoler et la réconforter dans les bas de son histoire. « Merci de l'avoir mise, » tu prononces. « Je suis désolé que tu aies eu quelque chose de difficile à vivre en 2020. » Tu te presses les lippes, réfléchissant quelques instants. « Tu sais, j'y crois vraiment, à l'adage qui dit que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. » Tu commences, timoré. « Je pense que quand le ciel nous tombe sur la tête, si fort qu'on peut parfois se sentir au fond du trou, on se retrouve brisé à différents niveaux. Et on se tient là, avec les morceaux de soi éparpillés un peu partout, sans trop savoir où ils vont, comment ils vont, s'ils vont même encore. Selon moi, c'est pour ça qu'on prend tous du temps à s'en remettre, à se relever, car après ces épreuves-là, on se reconstruit et on devient forcément toujours quelqu'un d'autre. Quelqu'un de plus fort, mais aussi quelqu'un de changé, qu'il faut savoir réapprivoiser, avec les nouvelles différences arborées, les marques du passé, les cicatrices des anciennes plaies. » Tu adresses un regard à Penny, avant de conclure : « Je ne connaissais pas Penny ado, ni Penny de 2015, ni même Penny de 2020. Mais j'ai la chance innée de côtoyer Penny de 2021 et je peux t'assurer qu'en dépit de ce qu'elle a pu vivre, elle est exceptionnelle. Je suis reconnaissant que tu te sois accrochée et admiratif de qui tu es. »
:
Dernière édition par Isaac Jensen le Ven 10 Sep 2021 - 5:26, édité 1 fois
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
« Ils y vivent encore, oui. Ils y ont des terres où ils y cultivent la betterave, c’est une affaire familiale depuis des générations. Mon frère envisage d’acheter une part et de prendre la relève. » Tu hoches la tête, attentive à cette partie d’histoire et d’héritage qu’Isaac te partage. Tu n’es pas vraiment surprise du sous-entendu qui laisse comprendre qu’il n’avait jamais lui-même eu l’intérêt ou l’intention de reprendre l’affaire familiale. Tu savais qu’il avait d’abord tenté une carrière en tant que joueur de football professionnel avant qu’une blessure ne lui exige un changement de voie, là où il avait trouvé sa place dans les soins infirmiers. « Ça fait assez longtemps que je n’y suis pas retourné. La dernière fois doit remonter à un peu moins de deux ans. Mais je les vois assez régulièrement au marché fermier ici. Je pourrais te les présenter si tu veux. » Tu ne t’attendais pas à la dernière partie et tu mets d’ailleurs quelques secondes avant de tourner ton regard en direction du Jensen dont l’attention est toujours portée sur la route. Tu ne pus t’empêcher de repenser à ce moment où tu avais mentionné à Jordan à la blague (really Penny?) que tu pourrais potentiellement présenter Isaac à tes parents si vous alliez ensemble à Melbourne, et si ça semblait absurde et précipité à ce moment, quelques semaines plus tôt seulement, venant de sa bouche l’idée sonnait soudainement bien moins effrayante. « Enfin, c’est vraiment si tu veux. Ils viennent une fois par mois. » Isaac enchaîne devant ton manque de réaction et tu te retournes finalement vers lui, sourire sur les lèvres. « Avec plaisir. Si c’est ce que tu souhaites, évidemment. » Tu ne connaissais pas vraiment les règles à suivre, la durée à attendre avant de franchir les différentes étapes d’une vie de couple n’ayant que très peu d’expérience dans le domaine. Tu avais toutefois l’impression que vous alliez à l’encontre de toutes les règles, de toutes les attentes, votre relation devenant particulièrement sérieuse à une vitesse vertigineuse. Tu ne savais qu’une chose : tu voulais profiter de tous les moments possibles avec lui et te faire toute la place qu’il était prêt à te faire dans sa vie, qu’importe la couleur que cela prendrait.
Tes propres expériences avec ta ville d’origine est bien différente. Tu n’as pas grandi avec des parents agriculteurs et tu te doutes que malgré le fait que Torquay soit une petite ville, cette dernière demeure bien mons rurale que l’environnement dans lequel Isaac a grandi. Tu ne t’ennuies pas vraiment de la ville, mais plutôt des gens qui sont restés derrière, ceux que tu aimerais côtoyer au quotidien bien que ce soit présentement impossible. « Je te comprends. J’ai toujours aimé le fait que tout semble simple à Laidley et que le climat soit très familier. C’est comme si je pouvais toujours compter sur quelqu’un, là-bas. Mais j’aime beaucoup l’anonymat et la multitude d’opportunités qu’offre Brisbane. » Tu hoches doucement la tête en approbation. La ville avait ses avantages au même titre que les petites villes avaient leurs attraits bien à eux, mais comme toi, tu sentais que le Jensen était satisfait de la vie qu’il menait dans les environs. « Qu’est-ce qui t’a charmé en premier, à Brisbane? » Tu prends quelques secondes pour y réfléchir, plissant légèrement des yeux alors que tu fouilles les souvenirs de tes premiers mois ici. « J’ai mis du temps avant de m’habituer à la ville pour être bien honnête. Je m’ennuyais d’être juste à côté de l’océan, ma famille me manquait et je pense que si ce n’était pas de mon contrat sur trois ans à l’époque, je ne serais pas restée pour être franche. » que tu lui admets dans un rire. « Mais avec le temps, j’ai rencontré des gens de qui je suis devenue proche, j’ai découvert la beauté de la ville aux travers des divers évènements organisés, et puis avec les années, je ne pouvais plus vraiment m’imaginer ailleurs. » Ton sourire s’étire davantage devant la réalisation que oui, ça avait pris du temps, mais Brisbane était devenue ta maison et tu ne t’imaginais pas vivre ailleurs. « J’ai continué de voyager et de tourner un peu partout au pays, mais Brisbane est devenue mon pied à terre en quelque sorte. J’essaye de retourner à Torquay une à deux fois par mois, mais c’est souvent difficile de concorder ça avec tout le reste. » Fort heureusement, ce n’est qu’un vol de 90 minutes jusqu’à Melbourne et le même temps en voiture, rien d’insurmontable et parfois tu réussis même à y aller seulement pour une journée ou deux, même si ce n’est définitivement pas l’idéal. « Toi, pourquoi Brisbane? C’était pour le football? » que tu assumes, te souvenant qu’il avait joué autrefois pour les Lions.
Au travers des anecdotes, tu n’en oublies pas ton premier cadeau d’anniversaire et la musique qui en découle, vous apprend qu’une fois de plus, vos chemins semblent être destinés à se trouver depuis fort longtemps déjà. « Peut-être que le destin savait qu’on n’aurait pas su se résister si son s’était rencontré à ce concert, et il a fait en sorte qu’on soit pas trop rapproché dans la salle. » Tu échappes un léger rire. Tu te demandes de quoi aurait pu avoir l’air les six dernières années si Isaac avait fait partie de ton univers pendant tout ce temps. Est-ce que tes joies et tes peines auraient été les mêmes ou aurais-tu alors emprunté un chemin complètement différent à celui que tu avais façonné? Tu pouvais évidemment te faire des dizaines de scénarios, tous plus différents et fous les uns des autres, mais la réalité demeurait la même : une application t’avait lié à l’infirmier, sans aucun doute au moment ou tu étais prête pour lui et disposée à recevoir tout ce qu’il pouvait t’offrir. La Penny d’il y a six ans aurait paniqué placer dans une situation comme celle d’aujourd’hui, et de là, la théorie d’Isaac prenait tout son sens à tes yeux. Le gage mis en place, tu grattes pour un nouvel indice sur votre destination qu’il n’hésite pas à t’offrir, éternellement généreux de sa personne. « Il n’y a pas de sable, mais il y a de l’eau. » « L’océan? » que tu demandes comme une confirmation. Ça te semble logique vu son premier indice qui disait que c’est quelque chose que tu retrouves près de ta ville d’origine. Tu continues de réfléchir et annonce finalement à voix : « Si on va près de l’océan sans aller à la plage… je dirais que l’on va à une jetée? » Tu savais qu’il y en avait quelques-unes dans la distance évoquée plus tôt par le Jensen et c’est assez confiante que tu attendais une confirmation de la part du jeune homme.
Tu te retrouves à rêvasser d’un Isy au style emo, ce qui te fait rire et semble l’amusé tout autant. « Tu penses que Penny ado aura crushé sur Isy emo aussi? » Tu hoches doucement la tête. « Si on oublie la différence d’âge. » que tu souffles en riant un peu plus, considérant que tu n’avais que dix ans lorsqu’il en avait dix-sept. « Je vais te décevoir : j’étais un jock, j’avais toute la panoplie des habits des équipes pour lesquelles je jouais. » Tu feins d’être déçue pendant quelques secondes avant qu’un nouveau rire ne file entre tes lippes. « Tu faisais quoi comme sports, en plus du football? » que tu lui demandes, curieuse. « Et puis pour ton information, je crois que Penny ado aurait crushé sur toutes les versions d’Isy, jock incluse. » Tu viens placer une de tes mains sur sa cuisse alors que ses lèvres trouvent ta joue pendant les quelques secondes ou la voiture est arrêtée à un stop. Il te partage ensuite sans aucune hésitation que son artiste préféré se trouve être Johnny Cash, confidence que tu accueilles avec un sourire, en prenant bonne note dans ta mémoire. Il avait su t’offrir de si belles pensées en cadeau jusqu’à maintenant et tu espérais qu’en temps et lieu, tu saurais lui retourner la pareille. Il se fait à son tour plus curieux sur l’un des groupes de musique que tu as mentionné et tu lui parles sans gêne d’une chanson à laquelle tu portes une affection toute particulière. Tu lui expliques, d’abord sans rentrer dans les détails, pourquoi cette chanson est ta préférée et alors que les paroles viennent prendre toute la place entre vous, tu observes attentivement le visage de l’infirmier alors qu’il découvre pour la première fois une nouvelle parcelle de ton être. Sa main vient trouver la tienne et tu t’accroches à ce contact alors que la voix de Josh Ramsay continue de se faire entendre à coups de Who do you love? « Merci de l’avoir mise. » Tu hoches doucement la tête, et puis tu serres ses doigts un peu plus fort alors que tu sens ton rythme cardiaque s’accéléré, les émotions et les souvenirs reliés à la chansons encore puissants et vifs dans ton esprit.
« Je suis désolé que tu aies eu quelque chose de difficile à vivre en 2020. » Tu baisses les yeux légèrement, le regard sur tes pieds pendant quelques secondes alors que la voix d’Isaac reprend. « Tu sais, j’y crois vraiment, à l’adage qui dit que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Je pense que quand le ciel nous tombe sur la tête, si fort qu’on peut parfois se sentir au fond du trou, on se retrouve brisé à différents niveaux. Et on se tient là, avec les différents morceaux de soi éparpillés un peu partout, sans trop savoir ou ils vont, comment ils vont, s’ils vont même encore. Selon moi, c’est pour ça qu’on prend tous du temps à s’en remettre, à se relever, car après ces épreuves-là, on se reconstruit et on devient forcément toujours quelqu’un d’autre. Quelqu’un de plus fort, mais aussi quelqu’un de changé, qu’il faut savoir réapprivoiser, avec les nouvelles différences arborées, les marques du passé, les cicatrices des anciennes plaies. » Tu ne savais pas parler avec autant d’éloquence et de sagesse que le faisait Isaac, mais tu te retrouvais dans chacun de ses mots, preuve ultime qu’il comprenait, qu’il avait lui-même vécu son lot d’épreuves difficiles ayant laissés plaies et cicatrices sur son passage. « Je ne suis pas certaine d’avoir recollé tous les morceaux. » que tu murmures doucement alors que tu lèves finalement les yeux vers le jeune homme, son propre regard passant rapidement de toi à la route à plusieurs reprises. Pendant longtemps, tu t’étais considérée faible, mais tu savais maintenant que tu n’étais pas faible après ce qui t’étais arrivée. Tu étais plus fragile, oui sans le moindre doute, mais tu étais forte aussi, tu étais résiliente et comme Isaac le mentionnait, tu apprenais seulement, tranquillement mais sûrement, à vivre avec ces nouvelles parties de toi qui n’existaient pas avant l’agression. « Je ne connaissais pas Penny ado, ni Penny de 2015, ni même Penny de 2020. Mais j’ai la chance innée de côtoyer Penny de 2021 et je peux t’assurer qu’en dépit de ce qu’elle a pu vivre, elle est exceptionnelle. Je suis reconnaissant que tu te sois accrochée et admiratif de qui tu es. » Tu les sens, les larmes qui te montent aux yeux alors que tu fais ton possible pour ne pas te laisser complètement transporté par cette vague d’émotions et d’amour que tu ressens présentement pour Isaac. Tu te pinces les lèvres, maudit le fait qu’il soit occupé à conduire en ce moment alors que tu voudrais tant pouvoir poser tes lèvres sur les siennes pour laisser tes baisers parler à ta place.
Tu te pinces les lèvres doucement et puis prend une grande inspiration, tes doigts serrant toujours trop fort les siens. « Tu te souviens quand je t’ai dit que je n’avais pas été intime avec qui que ce soit depuis le début de 2020? » Le souvenir de cette conversation, bien qu’elle figure parmi vos premières, est encore très clair dans ton esprit de part ses confidences à moitié avoués par écrans interposés alors que tu ne le connaissais que très peu, pourtant tu savais déjà à ce moment que tu pouvais lui faire confiance, sans pouvoir te l’expliquer logiquement. « Je tournais dans une adaptation de Bonnie & Clyde et le soir de la St-Valentin, un des réalisateurs… » Tu prends une pause alors que tes yeux regardent partout sauf dans la direction d’Isaac. « Ça faisait quelques semaines déjà qu’il avait des comportements déplacés envers moi, mais ce soir-là, ça a dépassé toutes les limites permises. » Tu te mordilles les lèvres alors que les souvenirs remontent, bien qu’ils ne soient jamais loin, toujours prêt à te faire perdre le nord dans les moments ou tu l’espères le moins. « J’ai été chanceuse, quelqu’un est intervenu avant qu’il ne puisse aller trop loin, mais… Les dégâts étaient déjà faits. » Tu n’as pas besoin de spécifier, tu te doutes qu’Isaac a entendu son lot d’histoires similaires en travaillant aux urgences, malheureusement. « T’es le premier depuis, le seul avec qui j’ai eu envie, le seul qui a su me mettre assez en confiance pour que je baisse finalement ma garde. » que tu lui avoues, un sourire qui parvient à trouver le chemin de tes lèvres et tu oses enfin poser tes yeux dans les siens. « Je ne veux pas laisser les souvenirs de cette soirée gâchés notre moment, mais je… Je voulais te le dire. Je voulais que tu saches à quel point tu me fais du bien. À quel point la Penny de 2021 est reconnaissante d’avoir enfin concrètement croisé ta route. » Tu ne veux pas t’étendre plus longtemps sur le sujet et tu espères sincèrement qu’Isaac ne t’en voudra pas. Tu réalises que la chanson s’est terminée et pour combler le silence, tu repars le mixtape qu’il t’a offert. Les notes de la troisième chanson se font entendre, mais tu ne reconnais ni la mélodie, ni les paroles. « Je crois que je ne la connais pas celle-là. » que tu souffles doucement, alors que vous approchez de votre destination finale.
:
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
Tu présentes le schéma familial dans lequel tu as grandi ainsi que le milieu rural au sein duquel les Jensen ont évolué depuis des générations à Penny. Tu lui expliques que ton cadet considère sérieusement d'assurer cet héritage en ayant pris la décision de s'installer à Laidley et investir dans une part de l'affaire dans un premier temps. Tu ne doutes pas que le benjamin saura gérer avec rigueur et sérieux la cultivation : il possède un bagage solide pour prospérer, composé entre autres d'études universitaires poussées de l'expérience de nos parents. Tu ajoutes que ces derniers se rendent mensuellement à Brisbane afin de prendre part au marché fermier auquel ils détiennent une place depuis des décennies maintenant. Avec une aisance désarmante, tu t'entends par ailleurs proposer à la jeune femme de rencontrer tes aïeuls, la sémantique potentiellement conséquente de tes propos ne te saisissant qu'une fois que les termes eurent franchi la barrière de tes lippes. La musique de ta mixtape retentit exclusivement pendant quelques secondes dans l'habitacle du véhicule, puis tu te permets de préciser la nature très flexible de cette offre qui n'avait pas forcément à être concrétisée. La dernière chose que tu souhaitais était bien d'instaurer un malaise. « Avec plaisir. Si c’est ce que tu souhaites, évidemment, » te rassure l'actrice et le soulagement vient s'installer sur tes traits alors que tu opines sobrement.
Tu rejoins Penny sur les avantages que portent les villages et lui confies ce que tu favorises de ton expérience dans les grandes comme petites villes. Puis, curieusement, tu l'interroges sur ce qui l'a charmée à Brisbane. « J’ai mis du temps avant de m’habituer à la ville pour être bien honnête. Je m’ennuyais d’être juste à côté de l’océan, ma famille me manquait et je pense que si ce n’était pas de mon contrat sur trois ans à l’époque, je ne serais pas restée pour être franche. Mais avec le temps, j’ai rencontré des gens de qui je suis devenue proche, j’ai découvert la beauté de la ville aux travers des divers évènements organisés, et puis avec les années, je ne pouvais plus vraiment m’imaginer ailleurs. » Tu souris doucement, attentif aux débuts de l'australienne dans votre ville actuelle de résidence. « J’ai continué de voyager et de tourner un peu partout au pays, mais Brisbane est devenue mon pied à terre en quelque sorte. J’essaye de retourner à Torquay une à deux fois par mois, mais c’est souvent difficile de concorder ça avec tout le reste. » Tu hoches la tête, compréhensif. « Oui, j'imagine... » Tu compatis. Tu éprouvais pour ta part des difficultés à trouver du temps pour réaliser quelques projets auxquels tu aspirais. Tu ne pouvais qu'imaginer le casse-tête que cela pouvait représenter pour Penny, dont les tournages devaient probablement être très prenants en plus de la préparation pour ceux-ci puis leur promotion. « Je suis content que Brisbane ait su se frayer un chemin dans ton cœur, » tu confies avec franchise, une partie de toi aurait sans nul doute redouté que l'actrice t'annonce souhaiter déménager, quand ta vie avait pris racines ici. Ton choix aurait indubitablement été orienté pour la suivre quoi qu'il arrive - tu aurais pu mettre ta maison en location et chercher un poste d'infirmier au sein d'un autre établissement si cette orientation s'invitait dans votre histoire -, mais son appréciation de Brisbane simplifiait considérablement les circonstances. « Est-ce que c'est fréquent, dans ton métier, les contrats de plusieurs années ? » Tu demandes avec intérêt, étant navrement ignare sur ce domaine. Tu ignorais comment étaient employés les acteurs. Fournissaient-ils des prestations à mesure des œuvres cinématographiques pour lesquels ils étaient retenus ? Étaient-ils embauchés par un agent qui les prenaient sous leur aile en cherchant des rôles pour les y voir prospérer ? « Toi, pourquoi Brisbane? C’était pour le football? » « Oui... J'avais vraiment très envie d'entrer à l'université et ma seule chance pour en intégrer une dès la fin de mon secondaire était d'obtenir une bourse. J'ai eu la chance d'en avoir une sportive par l'université de Brisbane et je ne me suis pas posé plus de questions, j'étais plus que ravi de cette opportunité que j'ai saisie dans la minute, » je relate en riant doucement. A l'époque, tu avais même eu peur qu'ils retirent leur proposition si tu tardais trop à répondre, tant que ton retour avait frisé l'instantané. « Un coup du hasard, » tu commentes avec un léger haussement d'épaule accompagné d'un rictus en coin.
Au fil de la mixtape, vous vous découvrez de nouveaux points communs ainsi que des participations à des événements similaires. Tu supposes que le temps de votre rencontre n'avait alors pas sonné et te confortes dans l'idée que la destinée souhaitait que vous vous rencontriez cette année, dans ce cadre précis. S'en suit le lancement d'un pari dont Penny sera désignée triomphante si elle parvient à nommer le lieu vers lequel vous vous dirigez pour sa soirée d'anniversaire. Tu lui offres un nouvel indice en précisant que de l'eau se trouvera à proximité de votre destination, ce à quoi l'actrice élucide derechef que vous vous situerez proche de l'océan. « Si on va près de l’océan sans aller à la plage… je dirais que l’on va à une jetée? » Un sourire en coin apparaît sur ton visage avant que tu n'acquiesces. « Bingo. Maintenant il te suffit de trouver laquelle, » tu annonces avec malice.
Vous évoquez la thématique de l'adolescence et tu avoues à Penny que même si tu appréciez énormément Fall Out Boy, tu n'as jamais adopté leur style vestimentaire. Au contraire, tu étais ce que l'on pouvait qualifier communément de jock. Ton rire accompagne le sien suite à l'air faussement déçu qu'elle affiche et que tu perçois dans le rétroviseur. « Tu faisais quoi comme sports, en plus du football? » Tu replonges dans tes souvenirs d'adolescents. « Surtout du soccer et de la natation, mais je consacrais vraiment la majeure partie de mon temps au footie. » « Et puis pour ton information, je crois que Penny ado aurait crushé sur toutes les versions d’Isy, jock incluse. » La jeune femme ajoute, ce qui te fait largement sourire. Tu tires par ailleurs profit d'un arrêt sur la route pour déposer un tendre baiser sur la joue de la vingtenaire.
Vous évoquez vos préférences musicales et Penny te fait découvrir le groupe Marianas Trench. Dès les premières paroles de Who do you love?, tu te sens interpelé. Les sentiments ainsi que les sensations déferlent en toi tandis que les mots chantés, avec rythme et détermination, font tant de sens que tu te les appropries naturellement. Tes doigts viennent entremêler ceux de l'actrice, la puissance de ce morceau te happant tant que tu ne peux qu'imaginer ce qu'elle a pu traverser pour l'ériger au rang de ses chansons déterminantes dans son quotidien. Elle te confie avoir vécu une épreuve ardue en 2020 et que cette chanson l'a aidée à tenir bon. Tu peux aisément assimiler que celle-ci puisse agir en plein phare dans de réelles tempêtes, compte tenu du choix des artistes autant au niveau de la cadence que des paroles. Tu remercies sincèrement Penny de t'avoir fait découvrir cette œuvre selon toi d'une très grande valeur. Tu es persuadé qu'elle renferme des armes qu'elle prodigue aux personnes traversant des moments difficiles qui l'écoutent, de sorte à ce que, comme la Stringer, elles ne lâchent pas prise. Cette chanson fait partie des produits qui savent faire du bien à l'humanité, soutenir le monde d'une façon particulière mais tout aussi valable qu'une autre.
Une honnête désolation t'étreint de penser que la femme que tu fréquentes ait pu être malmenée par le destin. Néanmoins, tu es intimement convaincu que ces sinistres embûches sur son passage peuvent la rendre plus forte et font qui elle est aujourd'hui : une personne à tes yeux purement exceptionnelle. « Je ne suis pas certaine d’avoir recollé tous les morceaux. » Elle te livre dans un murmure noué de détresse et de tristesse qui te transperce le cœur sans merci. Elle dérobe son regard de la contemplation du bout de ses chaussures à ton portrait. Tu serres plus précieusement ses doigts entre les tiens, gages de la profonde affection que tu lui vouais et du soutien inébranlable que tu désirais ardemment lui dédier. « Ca peut prendre du temps, » tu ambitionnes de rassurer. Début 2020 n'était qu'un an et demi derrière vous. Certaines ondes de choc peuvent perdurer plusieurs années après la survenue d'un séisme, avant qu'elles ne se trouvent assez étouffées par la convalescence pour finir par enfin disparaître sous une guérison ou une acceptation et cesser enfin, salutairement, de résonner. Ce processus nécessitait du temps, érigeant parfois la patience au rang d'amère vertu. Tu poursuis en décrivant que bien que tu ne connaissais pas les précédentes versions de sa personne, tu étais entièrement admiratif de la Penny Stringer d'aujourd'hui. Tu te considérais excessivement chanceux de te trouver à ses côtés et chérissais ces instants passés en sa compagnie, comme étais reconnaissant qu'elle ait su s'accrocher et se battre pour elle, son bien-être, sa force d'être.
Le silence s'installe désormais entre vous, telle une étreinte au sein de laquelle de puissants sentiments ondulent. Tu lorgnes le portrait de Penny dont les sensations l'accablent, tu sens ses doigts s'accrocher plus fortement aux tiens, tu hésites à te garer sur le bas-côté pour la prendre contre toi. Le son de sa voix t'incite néanmoins à poursuivre la route, mordre les kilomètres comme l'on peut chasser des mauvais sentiments. « Tu te souviens quand je t’ai dit que je n’avais pas été intime avec qui que ce soit depuis le début de 2020? » Tu te remémores ces messages que vous vous étiez échangés par rapport aux motifs qui vous avaient conduits à vous inscrire sur la plateforme Tinder, ceux-ci reposant entre autres sur des relations romantiques passées. « Oui, » tu articules. « Je tournais dans une adaptation de Bonnie & Clyde et le soir de la St-Valentin, un des réalisateurs… » Penny prend une pause, ton souffle se coupe. Ses yeux virevoltent sur tous les éléments possibles de la voiture, ton sang se glace, appréhendant le pire. « Ça faisait quelques semaines déjà qu’il avait des comportements déplacés envers moi, mais ce soir-là, ça a dépassé toutes les limites permises. » Ton cœur martèle sévèrement ta poitrine en même temps que ses mots le serrent, comme s'il voulait à lui-même réécrire l'histoire, qu'il rejetait le scénario que ton esprit esquissait déjà. Ces sordides anecdotes étaient horriblement communes, avec en leur épicentre un médiocre individu abusant de son influence, de son pouvoir. « J’ai été chanceuse, quelqu’un est intervenu avant qu’il ne puisse aller trop loin, mais… Les dégâts étaient déjà faits. » Tu te forces à te concentrer sur la route alors que tu te consumes de pouvoir consacrer à Penny ton attention entière lorsqu'elle te transmet cette part dramatique et bouleversante de son existence. Tu es hautement reconnaissant que quelqu'un ait pu intervenir et stopper ce réalisateur, même s'il avait déjà pu porter des gestes dévastateurs et inadmissibles. Tu étais révolté envers ce mécréant qui avait tant fait preuve de narcissisme qu'il avait brisé. « T’es le premier depuis, le seul avec qui j’ai eu envie, le seul qui a su me mettre assez en confiance pour que je baisse finalement ma garde. » Tu sens ton cœur de nouveau se serrer, conscient que si tu avais connu cette partie du passé de ton interlocutrice, sans doute aurais-tu fait preuve davantage de précautions et de prudence. Cependant, ses termes te rassuraient : tu ne lui avais pas fait de mal. Tu lui avais même donné envie, comme elle te l'avait assuré lorsque tu lui avais prié de te signaler dès qu'elle voulait que tu cesses tes embrassades, que tu lui avais rappelées l'existence de ces rennes du consentement qu'elle tenait de plein droit. Tu es aussi fier qu'elle t'ait dédiée cette confiance inestimable que tu te promets encore plus d'honorer. « Je ne veux pas laisser les souvenirs de cette soirée gâchés notre moment, mais je… Je voulais te le dire. Je voulais que tu saches à quel point tu me fais du bien. À quel point la Penny de 2021 est reconnaissante d’avoir enfin concrètement croisé ta route. » Un sourire timide vient étirer tes lippes et tu saisis l'occasion qui se présente enfin pour ralentir la voiture jusqu'à marquer un arrêt. La jeune femme a remis en route la mixtape, commentant qu'elle pensait découvrir la troisième chanson qui y était enregistrée. « Je crois que je ne la connais pas celle-là. » Vous n'êtes qu'à une poignée de minutes de votre destination finale, mais tu tenais à faire ce heurt. Cœur battant, tu viens presser tendrement tes lèvres sur la joue de Penny avant de l'étreindre affectueusement. Les mots te manquent cruellement suite à ces aveux, ils te paraissent tous si faibles, si dénués de sens face aux sentiments déferlant en toi dans de tumultueuses vagues tonnant toute l'admiration, le respect, l'amour et la félicité que tu voues et ressens à l'égard de la Stringer. Les termes n'existent pas et tu ne sais pas les inventer, alors tu la chéris contre toi, pur trésor qui a parsemé ton quotidien de mille richesses, puissant soleil qui sait chasser l'obscurité de tes démons comme personne n'a jamais su le faire auparavant, femme d'exceptions qui a donné un élan unique aux battements de ton cœur. « Il gâchera rien, » tu souffles, telle une promesse. Ce criminel ne gâchera pas votre soirée et ne gâchera surtout pas Penny, malgré l'avoir brisée. Tu y veilleras. Tu la protègeras. Tu l'accompagneras. Tu la chériras. « Et il t'a fait énormément de mal, mais il ne te gâchera pas non plus. Tu es trop bien et forte pour ça. » Tu reconnaissais qu'il l'eût souillée, brisée, cassée, mais il n'aura pas le pouvoir de ruiner sa vie. Penny valait mieux que ça, mieux que ses conséquences. Elle était comme le soleil, pour toi : parfois les cieux se déchaînent, mais la Stringer se relève toujours et conserve son pouvoir de briller. Malgré les nuages avec leur pluie et leurs éclairs, elle est toujours là. « Tu me fais du bien aussi. Je suis chanceux d'être à tes côtés. » Penny repoussait tes nuages, munie d'une brise d'un bonheur inexplicable et incommensurable dont elle recouvrait ta vie. Tu aspirais à chasser les siens aussi, quitte à créer des arcs-en-ciel à vos deux mondes et ériger de merveilleux jardins de vos félicités nourries de la pluie de vos désolations que vous saurez toujours ultimement éloigner du souffle de vos affections.
Tu reprenais la route et n'estimant que quelques minutes avant que la destination ne s'annonce évidente, tu indiquais à Penny : « C'est ta dernière chance pour remporter le pari. »
:
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
Tout va vite avec Isaac. Plus vite que ce que tu n’as jamais vraiment vécu en termes de relation et tu y prends goût autant que cela t’effraie. Est-ce que tout cela est trop beau pour être vrai? Est-ce que le fait de brûler les étapes si rapidement de cette manière ne met-il pas à risques tous ses sentiments que tu développes pour l’infirmier jour après jour? Tu ne saurais le dire avec confiance alors pour l’instant, tu te laisses porter. Tu te laisses porter parce qu’elles sont douces les vagues, que tu y es drôlement bien. La majorité de votre relation s’est passée par écrans interposés et tu apprécies chaque moment volé à ses côtés depuis que tu es revenue de Mexico. Tu en veux plus, toujours plus et tu es continuellement rassurée de réaliser qu’il en est de même pour le Jensen. Tu veux connaître la moindre des parcelles de sa personne, découvrir chacune de ses forces, chacune de ses failles. Connaître la signification derrière chacune de ses cicatrices et comprendre comment il est devenu cet homme que tu admires, que tu apprécies et pour lequel tu tombes si rapidement amoureuse. Il te questionne sur ton attachement pour la ville et tu lui admets avec un rire que c’est une histoire qui s’est déroulée bien plus sur le long terme, un attachement à la force des choses et du temps passé dans le coin. « Je suis content que Brisbane ait su se frayer un chemin dans ton cœur. » Tu hoches la tête doucement, sourire en coin sur tes lèvres. « Dire que je suis passée proche de retourner vivre à Torquay l’an dernier. » que tu lui avoues. Vous vous seriez sans doute manqué une fois de plus si ça avait été le cas et peut-être que même sans le savoir à l’époque, il était l’une des raisons pour laquelle tu te devais de rester à Brisbane. « Est-ce que c’est fréquent dans ton métier, les contrats de plusieurs années? » Tu secoues la tête à la négative. « Non, à moins que tu sois une tête d’affiche dans une série très populaire, mais même encore, ce sont plus souvent des contrats de six mois à un an. » que tu expliques. « J’ai d’abord signé pour un an avec la série qui roule depuis des années, et après six mois, la popularité de mon personnage était si grande qu’ils m’ont offert d’étendre mon contrat deux ans de plus. J’étais encore une jeune actrice donc ça a vraiment été une opportunité que je ne pouvais pas laisser passer. J’ai joué dans cette série pendant six ans au total. » Sans aucun doute tes plus belles années de travail à ton avis, une période qui te rend toujours bien nostalgique quand tu y repenses. « Plusieurs acteurs australiens se sont vu offrir des opportunités internationales par leur présence dans cette série, comme Margot Robbie. » que tu relates avec fierté. Tu n’avais pas eu l’occasion de partager l’écran avec cette dernière, rejoignant le cast seulement après qu’elle s’était déjà fait un nom aux États-Unis, mais c’était toujours une anecdote que tu aimais bien placer, de dire que tu avais travaillé sur le même plateau que cette actrice que tu admires.
Tu lui renvois la question, bien que tu penses déjà connaître la réponse en partie. « Oui… J’avais vraiment très envie d’entrer à l’université et ma seule chance pour en intégrer une dès la fin de mon secondaire était d’obtenir une bourse. J’ai eu de la chance d’en avoir une sportive par l’université de Brisbane et je ne me suis pas posé plus de questions, j’étais plus que ravi de cette opportunité que j’ai saisie dans la minute. » Tu souris doucement à t’imaginer un jeune Isaac anxieux à l’idée de recevoir une offre, pressé d’accepter cette dernière pour qu’elle ne disparaisse pas. « Un coup du hasard. » Tu secoues doucement la tête, ne croyant pas un seul instant qu’il s’agisse là seulement d’un coup de chance, bien au contraire. « Te connaissant, je suis certaine que tu as travaillé très fort pour mériter cette bourse. » De ce que tu savais déjà de lui, de son passé et de son présent professionnel, Isaac était le genre de personne qui donnait tout de lui-même dans ce à quoi il s’impliquait et tu savais aussi qu’il devait être doté d’un grand talent sportif pour faire partie d’une équipe comme les Lions. Au fil de la discussion, tu lui proposes un gage si tu devines la destination de la soirée, ce à quoi il adhère sans la moindre hésitation. L’indice se veut d’être l’océan et tu devines que vous allez à une jetée, ce qui te rend particulièrement heureuse puisque tu adores te trouver près de l’eau de quelconque façon. « Bingo. Maintenant, il te suffit de trouver laquelle. » Tu fais mine d’y réfléchir pendant quelques instants, mais rapidement, tu te perds au fil des chansons qui jouent, celles que tu découvres du mixtape et celles qui vous font penser à l’autre. La musique ramène à votre adolescence et tu te fais curieuse sur les différents sports qu’il a pratiqués en grandissant. « Surtout du soccer et de la natation, mais je consacrais vraiment la majorité de mon temps au footie. » « Ça te manque, de pouvoir jouer professionnellement? » que tu lui demandes, avec un air désolé qui s’installe naturellement sur ton visage. Tu savais que sa carrière avait été écourté par une blessure, et tu savais que ça avait dû être une grande adaptation pour lui que de choisir une autre voie complètement.
La conversation prend une tangente nouvelle quand Isaac te questionne sur l’un de tes groupes préférés et que tu lui fais découvrir une chanson à la valeur inestimable à tes yeux. Les paroles éloquentes racontent sans que tu n’aies besoin de le faire la résilience dont tu as dû faire preuve dans les dix-huit derniers mois pour te retrouver, après un évènement dont il ne connaît pas encore les détails, mais duquel il peut deviner les différentes conséquences sur ta personne. Tu lui expliques tout de même en bien peu de mots l’importance que cette chanson peut avoir pour toi et c’est sans surprise qu’il comprend, fait preuve d’une éloquence qui lui est propre pour t’en partager sa propre interprétation sur le vif, aspect de sa personne qui te charme toujours un peu plus chaque fois que tu le découvres. « Ça peut prendre du temps. » qu’il te souffle doucement alors que ses doigts serrent les tiens un peu plus fort et tu acquiesces d’un léger signe de la tête. Si souvent, tu avais voulu avancer le temps jusqu’à ce moment où tu te sentirais complète à nouveau. Aujourd’hui, tu réalisais enfin l’importance de passer par toutes les étapes une à une. Tu serais passée à côté de ce moment précis si tu étais allée trop vite. Tu serais passée à côté d’Isaac dans son entièreté et ça, même sans le savoir, tu l’aurais certainement regretté. C’est affublé d’une dose nouvelle de courage et d’honnêteté que tu parviens à lui relater les évènements qui ont pris place lors de la St-Valentin 2020. Les souvenirs sont toujours aussi pénibles à raconter, mais Isaac se fait patient au travers de tes pauses et de tes mots balbutiés. Tes doigts entremêlés des siens te donnent la force de poursuivre l’histoire à la tournure tragique et tu apprécies qu’il te laisse conclure sans dire quoique ce soit. Si c’est toujours aussi lourd de partager ce qui est encore considéré comme un secret au centre de ton univers, tu te sens plus légère qu’il sache. Comme si soudainement, tu avais la certitude que tu n’avais pas besoin de lui cacher quoique ce soit. Qu’il ne jugerait pas. Qu’il t’épaulerait. Qu’il serait là. Tu repars la musique, mais Isaac arrête la voiture dès que l’occasion se présente et tu tournes légèrement la tête dans sa direction. Il te couve du regard alors que ses lèvres trouvent ta joue. Il te ramène contre lui et tu te laisses faire, tes mains se liant dans son dos alors que ses doigts caressent tes cheveux. « Il gâchera rien. » que te souffle l’infirmier doucement et tu le serres un peu plus fort, réalisant à quel point c’était exactement ce dont tu avais besoin. De le sentir contre toi, d’entendre son cœur battre, trop fort sans doute, contre ton oreille. « Et il t’a fait énormément de mal, mais il ne te gâchera pas non plus. Tu es trop bien et forte pour ça. » Tu lèves la tête, tes yeux sont légèrement mouillés par toutes ses émotions qui t’habitent et sans dire un mot de plus, tu l’embrasses. Un baiser qui dit ce que les mots ne sauraient prononcés. Qui cri merci. Qui cri je t’aime. Qui le supplie de rester. « Tu me fais du bien aussi. Je suis chanceux d’être à tes côtés. » Un sourire reprend forme sur tes lèvres alors que tu te redresses légèrement pour reprendre place sur ton siège. « Je vais nulle part. » que tu souffles, telle une promesse que tu veux absolument tenir. Parce que tu n’as pas envie de partie. Parce que t’es bien, juste ici, avec lui. Parce que c’est toi, la vraie chanceuse dans tout ça.
« C’est ta dernière chance pour remporter le pari. » Avec tout ça, tu en avais complètement oublié le gage et la destination mystère. Tu essuies tes yeux avec un rire alors que tu portes finalement attention à la route sur laquelle vous vous trouvez alors qu’Isaac redémarre la voiture. « Je sais où on est. » que tu affirmes avec confiance, même si tu n’es pas certaine que ce soit vraiment juste de ta part de gagner si tu n’as pas vraiment deviné mais que c’est plutôt devenu une évidence sur le trajet. « On va à Shorncliffe Pier. » Ce n’est pas une question, parce que tu le sais. C’est désormais la seule jetée qui se place sur votre chemin vu le temps qui a filé, c’est la seule qui entre dans la distance et le temps estimé par l’infirmier. « Comme je n’ai pas vraiment réussi ni échoué le gage, je propose qu’on réponde tous les deux à la question. » Tu lui offres un nouveau sourire alors que tu réfléchis à ce que tu pourrais bien lui partager comme objectif de vie. « Pendant longtemps, mon objectif était d’être connue internationalement. De vivre à LA. De gagner des prix. D’être une actrice vraiment reconnue quoi. Que peu importe où tu te trouves dans le monde, que mon nom soit connu ou alors que mon visage soit reconnu. » Tu parles au passé, parce que même alors que tu l’énonces, tu n’es pas certaine de toujours te retrouver dans ces ambitions. « Après ce qui s’est passé, j’ai pris une longue pause. C’est venu tout remettre en question pour moi, pas juste par peur, mais aussi par envie. À savoir si j’aspirais vraiment encore à être reconnue ou plutôt être passionnée par ce que je fais. J’ai pas encore trouvé la réponse, mais j’y travaille. » que tu lui admets avec un rire. « Mon objectif maintenant, c’est surtout d’être bien dans ce que je fais, peu importe le chemin que je choisi. » À avoir été si mal, tu savais désormais qu’il n’y avait rien de plus précieux que de se sentir complètement en harmonie avec ses choix. « À ton tour. » que tu souffles alors que le stationnement de la jetée se dessine sous vos yeux.
:
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
Ton véhicule au squelette rétro mord allégrement les kilomètres qui vous séparent de l'endroit que tu as méticuleusement sélectionné afin de célébrer les vingt-neuf ans de la femme qui occupe une place exponentielle à l'épicentre de ton cœur, qui le love de cette chaleur l'incitant à battre avec véhémence, qui l'enveloppe de cette douceur qui panse peu à peu ses blessures révolues. A mesure que le programme que tu lui as concocté s'approche du grand dévoilement, vous vous échangez des parts de vous-même, de vos histoires, de vos envies, de vos quotidiens. Tu apprends que l'actrice est originaire d'une petite ville côtière et que Brisbane ne s'est pas imposée comme ville d'adoption les premiers temps mais a su la convaincre avec les mois et les années. Elle t'indique aussi qu'elle est passée proche de se réinstaller dans sa ville natale l'an dernier et tu sens ton cœur distraitement se serrer à cette idée, comme s'il t'était désormais inconcevable que ton interlocutrice ne fasse pas partie intégrante de ton existence. « Ha oui ? » Tu articules toutefois avec curiosité et une pointe d'être armé pour parer à cette éventualité, sans pour autant t'enquérir franchement sur les raisons qui ont pu motiver la blonde à quitter Brisbane. Tout d'elle t'intrigue, mais tu ne souhaites que les lignes de son histoire qu'elle consent à te relater.
Tu l'interroges sur les aléas professionnels de ses engagements et découvres que les comédiens enchaînent des contrats excédant rarement une année, sauf s'ils font partie d'une œuvre disposant d'une certaine longévité et y endossent le rôle d'un personnage rappelé. Tu te réjouis de savoir qu'il en fut le cas pour la Stringer qui a ainsi participé à une série durant plusieurs années, show qui a opéré tel un tremplin pour nombreux acteurs australiens, dont tu en étais sûr, Penny également. Tu souris tendrement en saisissant la fierté qui étreint la vingtenaire lorsqu'elle t'évoque son projet passé, réellement heureux qu'elle ait pu vivre une telle expérience dans sa carrière, lui en souhaitant de multiples dans son avenir. « Je les comprends très bien de ne pas avoir voulu te laisser filer, » tu confies avec malice. « Ca devait être dingue d'être sur le même plateau pendant six ans et jouer le même personnage si longtemps, » tu supposes, interrogatif, essayant de comprendre les différents facettes du métier qu'exerçait la jeune femme. « S'ils te proposaient de revenir jouer ton personnage, tu accepterais ? » Tu questionnes avec curiosité. Puis, tu fronces les sourcils, tentant d'esquisser ce que cela invoquait de personnifier le même être de papier sur une si longue période. « Ce n'était pas difficile de jouer si longtemps un même rôle ? » Tu émets un rictus avant de laisser échapper un léger rire nerveux. « Enfin, tu n'es pas obligée de répondre et on peut changer de sujet si tu veux, n'hésite pas à me le dire si je deviens trop embêtant, la dernière chose que je veux est bien de te tanner. Parfois j'ai tendance à lancer un interrogatoire sans m'en rendre compte quand je suis très intéressé. » Tu lui adresses un sourire désolé, mettant sous sourdine les autres questions qui germent déjà dans ta boîte crânienne concernant la vie professionnelle de Penny.
Tu exposes les motifs comme les circonstances t'ayant conduit à t'installer à Brisbane, accusant la chance comme acteur principal de ton destin. Un sourire en coin étire les commissures de tes lèvres en apercevant la Stringer hoche la tête en signe de dénégation : « Te connaissant, je suis certaine que tu as travaillé très fort pour mériter cette bourse. » Tu conserves ton sourire bien que te perds momentanément dans tes réflexions. Penny n'avait assurément pas tort : dès mes cinq ans, j'avais enchaîné les sacrifices en l'honneur du football australien et chaque étape me menant vers l'intégration d'une équipe professionnelle goûtait la consécration. Cela n'avait rendu qu'encore plus amère ta mise définitive sur le carreau de ta carrière sportive, tout en te prodiguant un goût cuisant de défaite, de déception, d'injustice et de vide. Tu avais été frustré d'avoir tant donné de ta personne pour qu'une fin si abrupte te soit imposée sans vergogne, tu t'étais senti projeté en dehors des rails tracées notamment par ton père pour t'écraser douloureusement sur une terre aride sur laquelle tu ignorais progresser. Tu t'étais longtemps senti démuni, t'avais considéré tel un échec, tout en redoutant avoir déçu ta famille.
La proposition de jeu que te soumet ton interlocutrice t'extirpe de tes pensées et tu y adhères derechef. Tu émets un indice et rapidement, Penny devine que vous vous orientez vers une jetée. Vous empruntez ensuite la route de vos souvenirs et une mine mitigée s'installe sur ton portrait alors que l'australienne te demande : « Ça te manque, de pouvoir jouer professionnellement? » Tu inspires profondément, tapotes le volant de ta voiture de la pulpe de tes doigts. Précédemment, tu aurais répondu à l'affirmative sans hésitation aucune. Maintenant, avec les années, et peut-être la déception altérée, ta réponse s'avérait beaucoup moins franche en toi. « Oui et non, en fait. » Tu débutes. « Ca me manque parce que ça représente quinze ans de ma vie et le footie sera toujours l'une de mes passions principales. » Tu imaginais mal ta vie sans cette discipline parmi tes loisirs. « Mais en réalité, de base, ce n'était pas tant mon choix. J'y ai adhéré plus tard bien sûr et j'en ai fait quasiment une raison de vivre pendant une longue période, je me suis donné corps et âme à la discipline et j'ai longtemps rêvé d'une carrière dans ce sport, mais je me dis que finalement, ça devait être ainsi et c'est peut-être mieux comme ça ? Ca m'a permis d'être qui je suis aujourd'hui et ça m'a donné plein d'outils et d'expériences qui m'aident encore de nos jours. » Tu marquais une pause, concentré sur la route. « Je me dis que peut-être que pour moi, c'était mieux que ce soit temporaire. Puis ça m'a permis de suivre un choix de carrière qui venait à 100% de moi et aujourd'hui, même si j'ai encore l'impression d'avoir échoué et d'avoir laissé quelque chose en plan avec le football australien, même si j'ai plein de regrets et j'aurais aimé faire les choses différemment, je n'ai finalement pas envie de gagner ma vie autrement que comme je le fais actuellement. » Le tableau était en somme orné de multiples nuances, teintées de nostalgie, de regrets mais aussi de fierté et de reconnaissance.
C'est le sang glacé et l'âme transie que tu découvres par la suite le drame qui a heurté l'an dernier injustement Penny. Tu t'interdis de t'imaginer l'ignominie de cette scène et dès que tu en as l'occasion, tu stationnes ton véhicule sur le bas-côté de la route pour enlacer précieusement la jeune femme contre toi, lui assurant à quel point cette ordure ne gâchera rien et que même s'il lui a fait odieusement énormément de mal, elle saura triompher des bris qu'il a lui a causé. L'actrice t'apparaissait trop extraordinaire pour que l'enfer ne la happe éternellement, d'une brillance trop authentique pour que les pénombres l'épuisent. Tes doigts vinrent caresser doucement ses cheveux alors que tu te promettais de l'épauler le plus justement possible dans son cheminement maintenant que tu connaissais la nature de certains de ses maux et tu rebondis sur le fait qu'elle aussi, te fait incommensurablement du bien. Tu remerciais le Ciel d'avoir rencontré Penny et que vous ayez ainsi accroché. Tu n'éprouvais que de la gratitude face à tous ces instants que tu étais en mesure de partager avec la femme pour laquelle tu vouais un amour grandissant. « Je vais nulle part. » Elle te promet et tu lui souris tendrement, ton regard éloquent de tout le bonheur qu'elle te procure, de toute l'affection que tu lui dédies. « Moi non plus, » tu t'engages spontanément, avec une aisance relevant de l'innée et dénuée de tout poids, comme s'il t'était écrit que tant qu'elle voudrait de toi, tu ne la quitterais pas, et qu'elle était purement ta définition de la plénitude.
La mixtape reprend du service et tu annonces à la jeune femme qu'il ne lui reste qu'une chance pour deviner votre destination finale. Elle rit brièvement et s'essuie les yeux, tu lui souris affectueusement et la vingtenaire t'indique : « Je sais où on est. On va à Shorncliffe Pier. » Tu ris doucement, amusé comme heureux de sa victoire, bien que cela t'expose par conséquent aux conséquences de la perte du défi. « Je vais me consoler en me disant que tu es très instruite et que tu lis en moi comme dans un livre ouvert et que c'est pas parce que mes indices étaient pas tops. » Tu négocies avec jeu. « Comme je n’ai pas vraiment réussi ni échoué le gage, je propose qu’on réponde tous les deux à la question. » Tu ne vas pas mentir : cette alternative te séduit. Tu poses un regard brillant d'intérêt vers ta compagnie. « Pendant longtemps, mon objectif était d’être connue internationalement. De vivre à LA. De gagner des prix. D’être une actrice vraiment reconnue quoi. Que peu importe où tu te trouves dans le monde, que mon nom soit connu ou alors que mon visage soit reconnu. » Tu écoutes attentivement, te disant que dans une autre vie, peut-être que vous auriez représenté deux célébrités : Penny à la télévision et toi sur un terrain de football australien. Si jamais tu ne deviendrais une star, tu ne doutais toutefois pas du talent de la Stringer d'acquérir de tels sommets, si elle l'ambitionnait. « Après ce qui s’est passé, j’ai pris une longue pause. C’est venu tout remettre en question pour moi, pas juste par peur, mais aussi par envie. À savoir si j’aspirais vraiment encore à être reconnue ou plutôt être passionnée par ce que je fais. J’ai pas encore trouvé la réponse, mais j’y travaille. » Tu l'observes avec attention, t'imagines ce débat intérieur, cette différence entre savourer l'admiration de tous ou se complaire de ses intimes réussites. L'horreur qu'avait vécu la jeune femme avait possiblement provoqué un séisme en elle qui avait ébranlé ses certitudes tout en érigeant des failles par lesquelles de nouveaux points de vue s'interposaient. Tu avais conscience que tu ne pourrais jamais comparer tes expériences aux siennes, mais tu soupçonnais que ce heurt brutal dans le cheminement de Penny l'aiderait peut-être à bifurquer vers une voie qui la rendrait ultimement plus heureuse. C'est tout ce que tu espérais le plus chèrement : son bonheur. « Mon objectif maintenant, c’est surtout d’être bien dans ce que je fais, peu importe le chemin que je choisis. » Tu lui souris largement avant de venir l'embrasser amoureusement, favorisant chacun de ces mots d'ambition. « Je pense que c'est le plus bel objectif. » Tu confies. « Je pense que c'est aussi la meilleure ligne de conduite pour trouver les réponses à tes questionnements. J'imagine qu'on ne peut pas douter d'être sur le mauvais chemin si on s'y sent vraiment bien, vraiment à sa place. On a un feeling particulier quand on trouve ce à quoi on est destiné, » tu décris, alors que l'évidence te frappe devant le constat qu'auprès de la Stringer, tu n'as jamais douté, tu ne t'es jamais posé de question, tu n'as jamais angoissé d'être tout simplement toi, sans artifice, sans masque. A ses côtés, cette saveur rare, précieuse et exceptionnelle de tout simplement être à ta place t'englobait suavement et tu te sentais imperturbablement épanoui et serein. « À ton tour. » Elle te prie et tu prends le soin de te stationner avant de lui répondre.
Tu avais bien pensé à ce que tu lui dirais si jamais tu perdais ce pari, cependant, désormais devant le fait accompli, tu marchandais dans la banque de tes objectifs sur le long-terme. La vérité était qu'elle aussi, avait été secouée par les mésaventures passées et il t'était devenu difficile d'en élaborer l'état des lieux parce que tu craignais prendre soin de ces dégâts abandonnés sous le couperet de déceptions. « Ca va sonner très bizarre, et je ne dis pas ça ce soir avec quelconque idée en tête. C'est juste ma réponse depuis que je suis môme. » Tu présentes, soucieux que Penny ressente une pression de ta part quand tu lui avoueras l'une de tes ambitions. « J'ai toujours voulu avoir ma famille nucléaire, un jour. » Une femme, des enfants, le tableau ordinaire et répété que tu n'avais su peindre pour ta part, mais auquel tu ne démordais pas. Ce n'était peut-être pas grand-chose, c'était peut-être horriblement ordinaire et ennuyeux, mais c'était l'un de tes rêves de vie. Tu voulais ta famille, celle que tu avais choisi et fondé, en plus de celle au sein de laquelle tu étais né. « Tu es prête pour les autres surprises ? » Tu demandes avec un air malicieux, avant de quitter l'habitacle de ta voiture et ouvrir la portière à la fêtée du soir. Je me dirigeais vers le coffre de ma voiture pour attraper un large sac dans lequel j'avais regroupais mes idées de ce qui plairait à l'actrice et revenais vers Penny pour que nous emboîtions le pas sur Shorncliff Pier.
Nous avions quelques rendez-vous à notre actif et de multiples pages de conversation par texto. Pourtant, j’avais le sentiment de pouvoir en apprendre des montagnes encore sur l’australienne qui opérait déjà un changement drastique dans mon attitude. Même si je ne me risquerais pas à le lui confier, j’avais l’impression que tout le bonheur que j’éprouvais à échanger avec la vingtenaire réduisait mon anxiété et maintenait à certaine distance mes démons intérieurs. Elle égayait considérablement mes journées et apaisait mes nuits ; parvenir à la faire sourire lors de notre prochaine rencontre ne composerait qu’un minime juste retour des choses tout en me comblant de félicité.
Un point agréable déniché sur la jetée, je posais mon sac sur le banc d'une table à laquelle nous nous installons. Puisqu’elle m’avait semblé parler assez chèrement de gastronomie, j’avais prévu un pique-nique avec des mets qui rappelleraient ses passages à Los Angeles, Mexico et Monaco, dont elle m’avait parlé. Une bouteille de vin pour compléter le lot et un gâteau au chocolat - essentiel -, qui au final n’était pas grand-chose, mais avait été rassemblé avec cœur. « J'ai voulu retenter l'expérience de la lasagne, mais avec différentes recettes cette fois-ci, » j'humorisais, avant de déposer les quelques présents emballés.
J’avais peut-être triché en sollicitant les petits patients du service de pédiatrie, lorsque j’avais effectué quelques remplacements dans le service, qui avaient rencontré plus tôt Ariel, en leur glissant que la sirène soufflerait bientôt des bougies et leur suggérant de faire un bricolage à son attention. De suite, les enfants s’étaient animés, délaissant au second rang dans la mesure du possible leur maux, chacun s’appliquant à réaliser un dessin empli de bons souhaits à l’attention de la princesse. J’avais agrafé sous leur regard attentif les œuvres ensemble de manière à en faire une carte, leur promettant de leur relater précisément la réaction de la fêtée, à défaut de m’engager pour la volontaire sur la tenue de son prochain passage dans le secteur.
Je m'étais aussi remémoré le livre qu’elle lisait la première journée où nous avions échangé et ambitionnais d’en dénicher un du même genre pour, éventuellement, accompagner le marque-page que je lui avais offert des semaines tôt. Mon dévolu s’était jeté sur “Such a Fun Age” de Kiley Reid, dont je considérais le titre faire un certain clin d’œil à sa journée d’anniversaire. Puis, j’avais commandé auprès d’une collègue un étui de passeport - aux couleurs des Tigers - pour ses prochaines destinations fantasques.
« Bonne fête, Penny, » je lui souhaitais, muni de toute mon affection.