| Lights out, follow the noise - JorBir |
| | | | | | (#)Lun 9 Aoû 2021 - 12:14 | |
| “T’as conscience que ton envie de rangement n’est qu’éphémère si je suis dans la sphère concernée, mmh ?” C’est une mise en garde cumulée à un constat qu’il n’a pu qu’établir par lui-même dans le passé en voyant ma chambre chez Mason puis celle à Elimbah, sans oublier le reste de la maison et l’arrière de mon van. Autant de preuves à l’appui dont mon charmant compagnon n’a pas pu échapper, celui-là même qui a eu la gentillesse d’aller jusqu’à déblayer les tréfonds de son placard pour me laisser plus de place pour ranger. J’ai étouffé un rire, j’ai roulé des yeux et j’ai foutu mes poings contre mes hanches en me disant qu’il devrait me connaître mieux que ça depuis le temps. Et quand je parle de me connaître, je ne parle pas que de ma chiantise ambulante doublée de cette gaminerie incontrôlable, ni même des points sensibles de mon anatomie. Au-delà de ça, je suis la bordélique du côté maniaque de Jordan - j’accentue sûrement le trait mais à mes yeux, il est inutile de ranger quelque chose si on s’en sert juste après.
C’est donc pour cela qu’il y a trois cartons qui traînent dans le salon. Je n’y prête pas gaffe parce que ça ne me dérange pas et que ce n’est certainement pas sur moi qu’il faut compter pour prendre l’initiative de leur trouver une place plus adéquate - et là, je sors le laïus sur le fait que c’est sa maison et pas la mienne, comme d’habitude, je n’y fais que mon trou mais je ne suis responsable de rien. Pas même des cheveux dans la douche, ni des traces de café sur le comptoir et encore moins des miettes sur le canapé après un en-cas improvisé. C’est exactement ce que je m’apprête à faire en allant dans la cuisine, passant silencieusement de mes pieds éternellement déchaussés dans le salon mais mes yeux s’accrochent par réflexe à mon partenaire. Je ne vais pas m’éterniser à quel point il est adorable, que je pourrai trouver le moyen de le détourner de son ordinateur pour que je devienne son projet de travail mais ça ne serait pas correct car il paraît que Jordan aime son travail, qu’il faut qu’il soit concentré dessus pour avancer réellement et des trucs d’adulte responsable que j’ai oublié. Je n’ai juste pas oublié mon propre travail et que j’ai le plaisir (non) de me coltiner les soirées et une partie de la nuit.
L’en-cas doublé d’un café est donc volontiers de mise alors que je n’ai pas beaucoup dormi la nuit d’avant et que les heures défilent bien trop vite quand je me penche sur ma machine. Je navigue dans la cuisine en faisant comme si c’était chez moi - chez les autres, c’est toujours chez moi, et chez Jordan, c’est encore pire - « Je vais mettre ça au garage. » Je lève ma tête de la couche de chocolat à tartiner que je suis en train d’appliquer pour voir juste le bas du corps et les mains de mon partenaire, le reste étant complètement caché par deux cartons. “Hey, Superman, t’es sûr de toi, là ? Pas que j’ai pas confiance mais… Non, en faites, j’ai vraiment pas confiance en tes capacités.” Parce que Jordan est naturellement grand et ne pas le voir me rend soucieuse - qui peut voir avec les bras chargés pareils ? Surtout dans le garage, ce qui sous-entend devoir descendre un escalier et tambouriner de mur en porte et de porte en mur. "Ça te dit pas de les porter un par un ? Je sais que mes bras ont l’air ridicule mais je peux aider. Je ne compte pas te ramener aux urgences et encore moins jouer les infirmières, pas comme ça en tout cas.” Je vais au moins ouvrir la porte qui mène vers l’escalier et j’allume la lumière avant d’aller prendre son carton du dessous. “Hi, handsome. Don’t you dare hide your beautiful face from me ever again.” Je ne peux pas m’en empêcher, le sourire charmant et le clin d'œil charmeur. Surtout s’il est question de sa survie physique. J’emploie les grands moyens, voyez-vous. “Y a quoi dans ces cartons, bon dieu ?” Autant dire que je n’ai participé au remplissage de ces cartons que de façon superficielle. Ce sont les affaires de Jordan, après tout ; c’est peut-être personnel, je préserve son intimité. Oui oui.
|
| | | | (#)Lun 9 Aoû 2021 - 14:05 | |
| “T’as conscience que ton envie de rangement n’est qu’éphémère si je suis la sphère concernée, mmh ?” Blah Blah Blah. Tu aimes ranger même si ce n’est que pour quelques minutes vu qu’elle va tout remettre en bordel. Au moins tu fais en sorte que ça reste concentré dans la chambre d’amis et puis qui sait ? Peut être qu’elle trouvera de l’utilité à toute cette place que tu as fait dans le placard. Elle préfèrerait certainement mettre les trucs dans ton dressing au milieu de ton linge.
“Hey, Superman, t’es sûr de toi, là ? Pas que j’ai pas confiance mais… Non, en faites, j’ai vraiment pas confiance en tes capacités.” Tu t’arrêtes en l’entendant, supposant qu’elle va te filer un coup de main pour éviter que tu ailles au delà de tes capacités comme elle dit. "Ça te dit pas de les porter un par un ? Je sais que mes bras ont l’air ridicule mais je peux aider. Je ne compte pas te ramener aux urgences et encore moins jouer les infirmières, pas comme ça en tout cas.” Large sourire sur ton visage alors qu’elle se propose effectivement de t’aider. « You’re the best. » Tu te baisses pour qu’elle puisse prendre un carton. « Merci. » L’enfant de choeur toujours là. Le visage de ton oiseau qui apparait en face du tiens. Tu souris, appréciant la vue ainsi son aide. “Hi, handsome. Don’t you dare hide your beautiful face from me ever again.” Elle te flatte. Ça te fait toujours beaucoup trop de bien qu’elle te dise ce genre de chose. Du coup bien sûr tout ce que tu trouves à faire c’est de lui tirer la langue. Tu remarques ensuite qu’elle a ouvert la porte et allumer la lumière. She perf. Tu descends les escaliers.
“Y a quoi dans ces cartons, bon dieu ?” « Des livres, des trucs. »
T’es super explicite Jordan. T’es surtout occupé à sortir la clé de ta poche pour ouvrir la porte du garage qui est à côté - un peu plus loin - de celle du studio. Tu allumes la lumière et c’est un grand espace - bien rangé - avec des étagères ici et là pour gagner de la place encore plus. Le sol est du ciment mais bien lissé sur une moitié - là où se trouve ta voiture (une golf 4 noir 5 portes) garée en face de la grande porte du garage qui donne vers l’extérieur et des dalles sur l'autre moitié. Les murs sont en briques mais peints en blanc. Tu as une étagère totalement vide et tu sais déjà que c’est là que ces cartons vont être stocké d’ici que tu trouves qui veut ces trucs. Des potes, de la famille, ou des associations. Tu aimes pas jeter, c’est du gaspillage. « Attention à la marche. » Tu es déjà en train d’aller jusqu’à l’étagère en question pour te débarrasser les mains et retourner en haut pour récupérer le dernier carton. La plupart des choses dans ce garage sont rangés dans des boîtes en plastiques ou des cartons. Y’a quelques valises qui sont les unes dans les autres et qui sont bien en hauteur également. Y’a une trottinette et un vélo pour gosse également dans un coin. Y’a un gros carton d’une piscine gonflable avec à côté une boîte en plastique transparente avec visiblement plusieurs bouées en plastiques dégonflées. Car oui, les choses qui vont ensemble sont rangés côte à côté. Y'a aussi une grosse caisse rouge en ferraille qui renferme des outils que tu n'utilises jamais - ou presque - mais que tu as acheté lors des rénovations de la maison donc tu gardes, car ça sert des fois, ça dépanne des potes.
|
| | | | (#)Lun 9 Aoû 2021 - 14:37 | |
| « You’re the best. » j’hausse les épaules en relevant la tête, un égo qui vient m’éblouir en pleine figure face à cette réalisation qui ne devrait pas être surprise. “Obviously.” Je ne vais pas le contredire. Quand je ne suis pas sérieuse, j’arrive à me supporter. Et même si c’est juste pour me bénir de l’aide que j’apporte - parce que cet idiot n’a pas eu de langue pour le demander de lui-même, à croire qu’il se prend vraiment pour un héro en slip par-dessus le collant - je prends le compliment tel quel. Les paroles dites spontanément et sous l’émotion sont souvent les plus sincères, vous vous en doutez. « Merci. » Je lui fais un bisou lointain, à la volée, mon ‘de rien’ à moi même si j’ai juste envie de mordre son incapacité à venir quémender de l’aide. Je nourris des sentiments forts pour un grand nigaud qui peut me parler de tendresse et de sécurité sans aucun problème mais pas me demander mes bras pour l’aider dans sa mission.
Ce n’est qu’un détail, de toute façon, et cela me sort de la tête complètement quand il me tire la langue ; j’ignore si Jordan ne me croit pas ou s’il n’aime juste pas les compliments. C’est sa façon à lui de désarmocer un beau moment rempli de vérité, ce qui se trouve être mon arme de prédilection aussi quand il y a besoin. Revenir à l’état de bambin qui ne sait rien et ne comprend rien à ses avantages, il ne faut pas en douter. “Careful or I’ll cut it.” La voix d’une maman que je ne rêve même pas d’être, qui fronce des sourcils avec cette ride du lion creusée sur le T du visage que j’ai vu tant de fois au parc - j’ai des besoins de gamine aussi, autant aller avec le comportement. Jordan est un copain de récréation bien trop facile à jouer avec et j’aurai presque pu le mettre au défi de descendre l’escalier à cloche pied mais le risque qu’il se casse la figure est beaucoup trop grand et non, mes folies ne viendront pas abîmer mon précieux blond que j’ai besoin d’entier et en forme physique totale, surtout quand c’est pour m’accueillir en plein milieu de la nuit quand je rentre du travail.
De toute façon, je ne suis pas sûre que l’esprit enfantin de Jordan soit aussi sordide que le mien. Néanmoins, je me note l’idée dans un coin de ma cabosse ; cela pourrait être drôle à faire dans d’autres circonstances. « Des livres, des trucs. » Des trucs. S’il pouvait me voir, il verrait la poker face que je tire, celle qui sous-entend clairement qu’il se fout de ma gueule à être aussi vague. Je secoue alors du mieux que je peux le carton et ça bouge à l’intérieur. J’espère qu’il n’y a rien de fragile ; connaissant Jordan, s’il y a quelque chose qui peut se briser, ça serait emballer trente six fois au moins et ça ne s’entendrait pas. « Attention à la marche. » Je souris parce que ça me rappelle Elimbah et le nombre de fois que mon compagnon a loupé ladite marche. Pour ma part, je fais gaffe car si je ne veux pas qu’il atterrisse aux urgences, c’est encore plus le cas pour moi. Quand je lève ma tête vers le garage, j’ai les yeux qui s’ouvrent comme des billes. “Wait… You have a car ?” J’ignore pourquoi ça me surprend autant. Peut-être parce que je n’ai jamais vu Jordan “Mister Uber” conduire. Peut-être parce qu’il a l’air de faire une micro attaque à chaque fois qu’on prend la route. Peut-être parce que ça ne lui va pas, tout simplement. “Je croyais qu’y avait un garage juste pour faire genre, foutre des babioles inutiles et- t’as une voiture pour de vrai.” Je me décide enfin de bouger pour aller poser mon carton à côté de celui où il a mis le sien - ouais, enfin si je faisais vingt centimètres de plus. “Euh… Honey ? Little problem here.” L’étagère est plus en hauteur que je peux atteindre et je grimace légèrement du carton sur mes bras. En attendant qu’il vienne à mon secours, mes yeux se baladent sur les côtés. “T’as une piscine gonflable quelque part. Je veux savoir où elle est. Et le vélo, tu crois que je peux l’essayer ? Comment t’as pu me cacher touuuuuut ça, Jordan ?” C’est presque la caverne d’Ali Baba pour moi, il n’imagine même pas. “Et puis merde, quoi, une voiture! Elle sort un peu, cette darling morne, ou pas ?” Parce que si y a besoin d’un volontaire, je me propose volontiers. Même si elle est noire, sombre et sans couleur. Une voiture est une voiture. Elle doit mieux rouler que mon van ancestral. |
| | | | (#)Lun 9 Aoû 2021 - 17:25 | |
|
“Obviously.” Clairement pas le genre de paroles sur lesquels elle va te contredire la petite. My lil bird. Tu la remercies car t’es pas avare de ces mots là et tu les penses réellement même si elle est en train de faire son petit show. Private show. Car il n’y a que toi qui est là. Tu souris plus largement au baiser qu’elle t’envoie et tu sais que tu lui en donneras un vrai dès que tu seras débarrassé de ces cartons. “Careful or I’ll cut it.” Tu es vraiment pas inquiet de cette menace car tu sais combien elle apprécie cette partie là de ton anatomie.
“Wait… You have a car ?” Apparemment elle l’ignorait. Est-ce que c’est la première fois qu’elle vient dans le garage? Tu te demandes. Peut être bien. “Je croyais qu’y avait un garage juste pour faire genre, foutre des babioles inutiles et- t’as une voiture pour de vrai.” L’air sur le visage de Birdie est priceless et tu n’aurais pas cru kiffer autant de la voir sur le cul sous la nouvelle. “Euh… Honey ? Little problem here.” I am Honey. T’es con, mais tu kiffes. Tu vas la débarrasser du carton pour le mettre au bon endroit. Elle a clairement les yeux partout dans ton garage et tu la laisses explorer, tu es sûr que tu n’as pas fini de l’entendre faire des commentaires. “T’as une piscine gonflable quelque part. Je veux savoir où elle est. Et le vélo, tu crois que je peux l’essayer ? Comment t’as pu me cacher touuuuuut ça, Jordan ?” Knew it. Tu la connais vraiment de mieux en plus le petit oiseau et tu aimes tout dans cette affirmation. “Et puis merde, quoi, une voiture! Elle sort un peu, cette darling morne, ou pas ?” Tu hoches la tête.
« J’ai un ami qui a les clés et qui la prend de temps en temps. » Il a les clés de la voiture et du garage. Tu pointes un truc plus loin. « La piscine. C’est Teddy qui l’a ramené une année et depuis ça prend la poussière sauf si quelqu’un veut l’installer et la désinstaller. » Mais pas toi, parce que t’en as rien à faire, mais t’as un jardin et pas Teddy c’est pour ça que ça a fini chez toi. Ça te dérange pas tant que t’es pas responsable de plus que du stockage. « Le vélo c’est celui de Linda, une de mes nièces. La trottinette aussi en fait. Si tu les abîmes j’aurai aucun scrupule à te dénoncer. » Que tu dis le plus sérieusement possible en hochant la tête. Tu rigoles pas avec les affaires de Linda c’est la plus cute de toute la Terre et tu détestes la voir pleurer. Tu t’approches vers la porte pour aller chercher le dernier carton mais t’as pas l’impression que Birdie va bouger, elle est en train d’observer ton garage avec de grands yeux. « J’aurai pas cru que mon garage te fascinerait autant. » T’as un petit peu peur qu’elle veuille tout ouvrir et qu’elle mette le bordel. I don’t think she would. Nan elle est respectueuse et elle ne mettrait pas son nez dans tes affaires sans ton accord.
|
| | | | (#)Mar 10 Aoû 2021 - 1:03 | |
| C’est une antre nouvelle qu’il me fait découvrir là et j’ai conscience que j’ai l’air d’une vraie gosse à Noël présentement. Tant pis, j’assume totalement de regarder avec vigueur et curiosité chaque recoin de la pièce, avant de pouvoir m’y approcher physiquement une fois que Jordan m’a libéré de son carton de “trucs”. « J’ai un ami qui a les clés et qui la prend de temps en temps. » Mmh. Est-ce que c’est Teddy ? Trent ? Quelqu’un que je ne connais pas encore ? Je pince les lèvres deux secondes, passant un doigt dessus avant de me tourner vers mon compagnon. “Il prévient, cet ami, pas vrai ?” Autant me le dire tout de suite si je risque d’avoir d’autres micro arrêts cardiaques dans le futur d’inconnus (ou presque) qui se pointent chez Jordan. Je penche la tête vers la voiture en caressant le capot de ma paume. Elle paraît presque trop petite pour lui, cette voiture, mais pour ce qu’il doit la conduire, cela n’est qu’un détail. J’ignore pourquoi mon cerveau focalise dessus mais je dérive bien vite mes yeux sur les autres babioles qui traînent ici et là. « La piscine. C’est Teddy qui l’a ramené une année et depuis ça prend la poussière sauf si quelqu’un veut l’installer et la désinstaller. » Je ne cache pas le petit sourire malin que je lui lance en même temps que l’expression de mon visage qui veut clairement dire que je suis le quelqu’un en question maintenant. Il va falloir que je teste ça. En ouvrant les fenêtres arrière, j’ai remarqué un jardin. Visiblement à l’abandon, ce qui m’a surprise car j’aurai pensé que Jordan serait aux petits soins pour chaque pan de sa maison mais non, il fait de la discrimination de jardin, il faut croire. “Bless Teddy.” que je prononce en souriant. Si dans les jours à venir, Jordan me cherche, je serai sûrement en train de profiter de sa piscine gonflable. Même s’il ne fait pas si chaud, il faut toujours assez bon pour aller se tremper les fesses au milieu de l’herbe.
« Le vélo c’est celui de Linda, une de mes nièces. La trottinette aussi en fait. Si tu les abîmes j’aurai aucun scrupule à te dénoncer. » Je fais la moue. “Pourquoi tout de suite penser que je vais les abîmer ? Ton manque de foi me vexe.” Pour de faux, alors que je m’approche du vélo d’où je fais titiller la sonnette. “C’est juste bête que ça rouille ici, abandonné de tous et sans affection.” J’exagère mais je me vois déjà en train de l’essayer, ce vélo, dans les jours à venir. Dans la rue de Jordan, à m’écorcher les genoux certainement. Ma taille n’est pas très grande mais elle ne vaut pas celle d’une enfant. “Je suis sûre que Linda me remercierait.” Je lève mon menton vers mon partenaire en souriant, fière de moi en tout cas. « J’aurai pas cru que mon garage te fascinerait autant. » J’hausse les épaules en me redressant de toute ma hanteur ridicule. “J’aurai pas pensé que ton garage serait aussi fascinant.” C’est juste qu’il y a des choses dont je ne m’attendais pas vraiment. Je me demande s’il y a des affaires plus privées dans le coin. Des souvenirs de Rosa quelque part. De sa vie passée à lui. Des bulletins, des dessins de gosse. Ce genre de trucs qu’on fout dans des cartons et qu’on fout au garage pour qu’ils prennent l’eau ou la moisisure ou les deux un jour ou l’autre. “Je pourrai aussi faire rouler ta voiture maintenant que je suis là. Et l’égayer un peu aussi. C’est si morne, le noir.” Elle manque cruellement de couleurs, cette voiture. Je repose mon attention sur Jordan avec un léger sourire de coin. “We also could test it for more enjoyable activities. We still haven’t used that mattress in the back of mine, I’m kinda impressed.” Toutes les occasions sont bonnes mais on a été sages en ce qui concerne mon van. |
| | | | (#)Mar 10 Aoû 2021 - 7:02 | |
| “Il prévient, cet ami, pas vrai ?” « Vite fait. »
T’es en train de te demander s’il faut que tu donnes tous les détails de qui va et vient chez toi plus ou moins fréquemment à Birdie. Tu lui as donné les clés donc ouais ça veut dire qu’elle va squatter dans le coin mais tu n’avais même pas pensé une seconde à lui faire état de plus de choses au milieu de tout ça. « Mais il monte pas chez moi il prend la voiture et la repose ici direct. » Ca devrait suffit comme détails non ? « C’est plutôt moi qui lui dit quand j’ai besoin de la voiture… Jamais. » Tu souris de cette information inutile à ton avis, car elle le sait déjà. Vu l’expression de son visage tu captes qu’elle va bien vite s’occuper de la piscine. Au moins c’est à l’extérieur et y’a clairement pas moyen de faire pire que tel que c’est en ce moment vu que tu n’y prends pas une seule seconde de ton temps dans cette jungle.
“Bless Teddy.” Tu sens qu’ils vont finir par bien s’entendre ces deux là au final. “Pourquoi tout de suite penser que je vais les abîmer ? Ton manque de foi me vexe.” Tu lèves les mains comme pour montrer le drapeau blanc. « Je préviens juste. C’est pas à moi alors faut faire encore plus attention. » Tu prends ces choses là au sérieux parce que tu aimes ta nièce plus que bien des choses de cette Terre. “C’est juste bête que ça rouille ici, abandonné de tous et sans affection.” Birdie s’est fait tout ses films déjà et a l’air réellement de vouloir s’accapare tout ce qu’elle voit dans ton garage.« Propriété de Linda Mendez. Je suis son baby sitter préféré. » Y’a aussi une boite en plastique avec des jouets à elle non loin. “Je suis sûre que Linda me remercierait.” Tu sais qu’elle dit n’importe quoi pour juste avoir le dernier mot et tu le lui laisses. Tu l’as prévenu, si elle casse, elle aura droit aux foudres et peut être que Linda aura droit à un vélo tout neuf du coup car t’imagine pas Birdie laisser ça sans suite.
“J’aurai pas pensé que ton garage serait aussi fascinant.” « Y’a rien de fascinant. C’est un garage. »
C’est presque si ça te ferait pas un peu peur de la voir si émerveillée. Tu veux réellement pas qu’elle se mette à ouvrir toutes les boîtes et les cartons. La capacité à Birdie à ranger est très médiocre, tu sais d’avance que c’est toi qui te payera à tout remettre en place si elle fouille partout. She won’t. Nan, elle ne le fera pas. Pas sans ton autorisation. “Je pourrai aussi faire rouler ta voiture maintenant que je suis là. Et l’égayer un peu aussi. C’est si morne, le noir.” Tu plisses les yeux en la regardant. T’es pas chaud pour ça non plus car ça voudrait dire rajouter un nom sur l’assurance, c’est des papiers et des coups de fils et peut être même de l’argent supplémentaire. T’as pas envie. Tu parles même pas de son égayer car c’est un grand nope. Tu préfères ne rien relever car tu as dit beaucoup de non déjà là et t’as pas envie qu’elle pense que tu fais que ça alors que… ouais. Mais t’as un léger sentiment d’être totalement envahi dans tout ce qui t’appartient. She’s joking. Ça n’en reste que t’es pas fou à l’aise malgré tout car tu sais sa capacité à être possessive.
“We also could test it for more enjoyable activities. We still haven’t used that mattress in the back of mine, I’m kinda impressed.” T’es bien content qu’elle change de sujet et toi t’es toujours dans l’encadrement de la porte car il y a un troisième carton à descendre. « Yeah right. I don’t understand how we haven’t tried it yet. » Ce van qui est un baisodrome sur roues à ton avis. « T’aimes pas baiser dans ton van ? Tu veux pas me baiser dans ton van? » Voilà que tu tournes ça personnel parce que why not. La vérité c’est que tu as envie de la trigger pour qu’elle t’y tire maintenant. Dans tous les sens du terme. Qu’elle te fasse oublier toutes les tourmentes qu’elle a mis dans ta tête à l’imaginer fouiller partout dans ton garage et utiliser tout ce qui s’y trouve. She won’t do that. T’es cute à te le répéter pour te rassurer. « J’ai un carton à descendre mais sinon… My body is ready. » Genre elle te laisserait le temps de monter et redescendre. T’as un sourire de petit con sur les lèvres. What are you gonna do baby?
|
| | | | (#)Mar 10 Aoû 2021 - 12:00 | |
| « Vite fait. » Je serre les lèvres pour camoufler mon sourire, persistante à vouloir me montrer sérieuse pour une fois alors qu’en vrai, je veux juste savoir si la situation avec Maria il y a quelques jours peut se répéter - Jordan n’a pas l’air de réaliser la flippe que c’est d’avoir quelqu’un qui débarque dans un endroit que l’on ne connaît pas. Mais toutes les situations ne seront jamais pareilles car toutes ces personnes ne seront jamais Maria, et pour elle au moins, je sais qu’elle toquera, la prochaine fois. Un petit soulagement en soi. « Mais il monte pas chez moi il prend la voiture et la repose ici direct. » Y a pas à dire que Jordan a de très bons amis. Je doute que les miens iraient faire tourner ma voiture - il faut dire que je n’ai confiance en personne pour dorloter et parler à mon van donc forcément. « C’est plutôt moi qui lui dit quand j’ai besoin de la voiture… Jamais. » Là, j’éclate de rire. “Sans déconner, Sherlock, je m’en serai pas doutée.” On n’a jamais parlé ouvertement qu’il n’aimait pas conduire mais je ne suis pas stupidement blonde au point d’avoir loupé la connexion entre son historique et ses peurs chroniques pour les moyens de transport - notamment la voiture.
« Je préviens juste. C’est pas à moi alors faut faire encore plus attention. » J’hausse une épaule. “Au pire, si je lui fais mal, je trouverai moyen de me racheter.” Je ne compte pas faire de mal à quoique ce soit, ceci dit. Certainement pas à une autre Mendez, aussi miniature qu’elle soit. Les enfants sont précieux, et leurs âmes encore plus. Je serai bien plus curieuse de rencontrer cette Linda - mais autre que pour une raison de vélo cassé, c’est certain. « Propriété de Linda Mendez. Je suis son baby sitter préféré. » Je glousse légèrement. “Elle en a eu combien pour pouvoir dire que t’es son préféré ?” Je pique en tournant mes yeux vers lui, mon petit sourire de coin de connasse qui apparaît.
« Y’a rien de fascinant. C’est un garage. » Là, je lève mon doigt en l’agitant parce que je ne suis vraiment, pas du tout d’accord avec lui. Et pour cause. “Tu parles à une fille qui adore faire les vides greniers et les brocantes. Les garages, les caves et les greniers sont toujours fascinants.” C’est là qu’on fout les fameux “trucs” dont on ne se servira plus jamais mais qu’on préserve “au cas où”. C’est là qu’on stocke les vieux meubles quand on ne sait pas quoi en faire ou qu’on a l’ambition “un jour” de les retaper pour s’en servir de nouveau. Jordan n’imagine pas à quel point un garage peut être une ressource incroyable. J’ai grandi dans une maison aggrémentée de vieilles pièces façonnées par mes parents ; on a de la créativité à revendre, chez les Cadburry, et c’est ce qui rend notre chez nous aussi unique.
« Yeah right. I don’t understand how we haven’t tried it yet. » Mon compagnon a soigneusement esquivé mes dernières propositions, sautant naturellement sur l’occasion que je lui offre sans m’en rendre compte pour changer de conversation. Evidemment que parler de sexe va égayer un peu plus son regard alors que je me rapproche de lui en délaissant toutes les dernières trouvailles du moment derrière moi. « T’aimes pas baiser dans ton van ? Tu veux pas me baiser dans ton van? » Je souris légèrement, malicieusement, alors que je suis à quatre pas de lui, les bras croisés contre moi. « J’ai un carton à descendre mais sinon… My body is ready. » Jordan affiche ce sourire qui me met carrément au défi. Il est insupportable quand il s’y met aussi - ma faute première d’avoir souligné ce fait qui est une réalité. “On baise pas dans mon van devant chez soi. Ça n'a aucun intérêt quand on a déjà des lits et des canapés et des comptoirs et des sols à disposition.” Je torture ma lèvre inférieure de mes dents parce qu’on a coché toutes les cases que j’ai listé, and I’m so pleased about it. “Il faut qu’on soit au milieu de nulle part, ça sera bien plus fun.” Et magique si c’est la nuit, en pleine nature avec les étoiles au-dessus, un date totalement improvisé que je peux planifier dans les grandes lignes. Foutue romantique qu’il me fait devenir. J’ai l’audace de passer ma main frôler son entrejambe avec une légère moue déçue. “Not that ready.” que je déplore avant de regarder sa voiture. “La tienne, en revanche, à défaut de ne pas pouvoir la conduire, autant lui trouver une bonne utilisation non stipulée dans le manuel.” Ma langue passe sur mes lippes en même temps que mes bras autour de son cou, la moue taquine. “Par contre, il va falloir faire vite car je travaille dans moins de deux heures. Et j’ai plein de choses à faire avant.” Comme manger, me laver, traîner sur mon téléphone, râler un peu et embrasser Jordan, beaucoup beaucoup beaucoup. Même si j’accentue un peu mes propos simplement pour que mon partenaire ne s’amuse de moi à outrance. |
| | | | (#)Mar 10 Aoû 2021 - 12:53 | |
| “Sans déconner, Sherlock, je m’en serai pas doutée.” Bien sûr que tu la fais rire avec ta phrase. C’était fait pour. Car elle n’est pas dupe, elle ne t’a jamais vu conduire et c’est pas demain la veille. C’est pas dans tes plans sauf en cas d’extrême urgence. Et tu espères bien qu’il n’y aura pas de mauvaises surprises de ce genre dans un futur plus ou moins proche. “Au pire, si je lui fais mal, je trouverai moyen de me racheter.” Tu t’inquiètes effectivement pas trop sur ce point là. Tu ne crois pas que ce vélo ou cette trottinette aient une valeur sentimentale particulièrement pour Linda. Si elle en a un plus neuf, elle sera ravi. “Elle en a eu combien pour pouvoir dire que t’es son préféré ?” Tu ouvres la bouche en grand, outré par ce tacle. « Fuck you! » Tu te retiens bien de dire que Maria fait parti des baby sitter. Le sujet Maria est bien trop sensible. Tu comptes pas la mentionner à aucun moment. Pas envie de revoir la moue toute triste sur le visage de Birdie en se remémorant la visite imprévu de ta belle mère.
“Tu parles à une fille qui adore faire les vides greniers et les brocantes. Les garages, les caves et les greniers sont toujours fascinants.” Tu le savais sans le savoir, sans réaliser. Car tu ne l’as jamais vu en train de fouiller ici et là les friperies et toutes ces boutiques de secondes main. Ca fait totalement sens maintenant qu’elle t’a dit tout ça haut et clair. « Yeah ok. » Ce qui bizarrement d’un coup te fait changer de ressenti par rapport à elle qui mettrait son nez partout dans tes affaires ici bas éventuellement. Elle a l’air de respecter bien plus ce genre d’endroit que d’autres. Peut être bien qu’elle serait capable de ranger encore mieux après son explication. Est-ce que tu prendras le risque de vérifier si c’est le cas ? I don’t know.
Toute façon la question ne se pose plus pour le moment car le sujet de tirer un coup dans son van est venu sur le tapis c’est déjà bien plus divertissant à ton humble avis. Au moins une activité où vous êtes sur la même longueur d’ondes tous les deux. “On baise pas dans mon van devant chez soi. Ça n'a aucun intérêt quand on a déjà des lits et des canapés et des comptoirs et des sols à disposition.” Tu hausses les sourcils alors que tu captes très clairement qu’elle cherche juste une excuse pour ne pas le faire dans son van là maintenant. Car son argument n’est pas recevable à ton avis. “Il faut qu’on soit au milieu de nulle part, ça sera bien plus fun.” Et elle doit bien voir sur ton air perplexe car elle continue son argumentation en s’approchant de toi. Elle pose sa main sur ton entrejambe. “Not that ready.” Et ta moue perplexe s’envole pour un très large sourire amusé. Touch me more baby. Mais voilà qu’elle regarde ta voiture et tu sens la connerie arriver alors que tu veux juste qu’elle refasse son truc pour vérifier combien t’es prêt. “La tienne, en revanche, à défaut de ne pas pouvoir la conduire, autant lui trouver une bonne utilisation non stipulée dans le manuel.” Elle a l’air de vouloir faire ça dans ta voiture et t’es pas sûr que ce soit la chose la plus confortable. Vu son air plein de malice et ses bras qui s’enroule autour de tes épaules, elle a l’air prête à lancer le feu vert. “Par contre, il va falloir faire vite car je travaille dans moins de deux heures. Et j’ai plein de choses à faire avant.” T’es très amusé de la voir te mener à la baguette.
« On sera bien mieux dans ton van que dans ma voiture. » Tu glisses tes bras autour d’elle, tes deux mains qui vont trouver place sur ses fesses parfaites que tu pinces doucement. Tu te lèches les lèvres parce que le corps de l’oiseau te rendra toujours faible. « Mais je devine que tu veux juste marquer un peu plus ton territoire dans mon garage hmmm ? » Que tu dis tout en lui remontant sa robe afin de toucher ses fesses encore mieux. Tu gémis presque alors que tu tâtes son corps avec envie. Y’a un sous vêtement mais voilà, avec le temps t’as compris qu’elle en possédait comme le commun des mortels et qu’elle les portait régulièrement. Trop régulièrement. T’as appris à faire avec. Ma vie est dure. Y’a pas que ta vie qui commence à être dure là…« Si je mets un carton pour l’explorer sous ton nez tu vas jouir encore plus vite hmm? » Oh t’es une pute Jordan. I know. Et le sourire sur tes lèvres prouve que tu le sais.
|
| | | | (#)Mar 10 Aoû 2021 - 14:14 | |
|
« Fuck you! » Je brandis le poing en l’air dans une fierté qui m’emballe tant que je ne l’arrive pas à la retenir. J’aime beaucoup trop quand Jordan est outré, quand j’arrive à percer ce bloc de flegme et de nonchalance pour le faire jurer comme ça, de façon aussi pure et honnête. Je suis persuadée que Jordan est génial avec les gosses ; déjà qu’il est soft avec moi, je n’ose imaginer avec un être qui fait la taille de ses jambes. Mon dieu que ça doit être adorable à voir. J’aurai peut-être l’occasion. Je l’espère, en tout cas. Après tout, si mon partenaire est vraiment son babysitteur préféré, Linda devrait le demander un jour ou l’autre, non ? Les enfants sont toujours magiques, on sous-estime leurs multiples capacités. Mon comportement prouve que j’aurai donné beaucoup pour rester gamine. Il n’y a pas à dire qu’on serait les parents les plus cools de l’univers. Même si (très) loin de moi ce genre d’idées segrenues. Je ne suis pas folle à ce point dans mon délire. « Yeah ok. » Ma vision des choses est parfois compliquée à assimiler mais quand il s’agit de personnes que j’apprécie, je suis plus que ravie de les redigérer sur mes rails. De leur prouver qu’y a de la beauté partout, il faut juste savoir où regarder.
Je serai niaise de dire donc que je la vois juste en face de moi, sous la forme d’un visage souriant baissée à mon encontre, que je tente de rallier à ma cause avec une réflexion et un argumentaire ayant totalement de sens à mes yeux. « On sera bien mieux dans ton van que dans ma voiture. » Certes. J’ai le palpitant qui s’emballe doucement quand il glisse ses bras autour de moi et mes lippes se redressent de surprise puis dans un fin trait amusé au moment où ses mains prennent position de mon postérieur. Ce ne sont que des détails techniques - même si je conçois que là, sa grande taille nous pose un problème que je ne veux pourtant pas voir. Il risque de se niquer le dos ? Au moins, ça aurait été pour et pendant la belle des causes. Je suis une saloperie, vraiment. « Mais je devine que tu veux juste marquer un peu plus ton territoire dans mon garage hmmm ? » Mes yeux suivent les mouvements de sa langue, de ses lèvres, alors que son étreinte lascive nous rapproche toujours un peu plus, son contact ne manquant pas de faire frissonner la peau qu’il touche, qu’il palpe. “Do you have an objection to that ?” Marquer mon territoire qui s’apparente plus à explorer de nouvelles pistes à tester avec mon partner in crime, ce n’est pas de ma faute si sa maison en rengorge de nouvelles à chaque exploration. “Tu pourras faire la même chez moi. Les deux.” Elimbah et Spring Hill. C’est faisable. C’est envisageable. Voilà qui me donne encore plus envie.
« Si je mets un carton pour l’explorer sous ton nez tu vas jouir encore plus vite hmm? » Alors là, il abuse. C’est moi qui a la mine outrée. Je lui frappe le torse de mes deux poings et je recule de deux pas de lui avec les sourcils haussés. “Fuck you now!” S’il croit qu’il va m’avoir comme ça. Je veux que son sourire s’efface, qu’il se torde d’envie, qu’il gémisse et qu’il jouisse encore plus vite. “If you wanna play…” Je l’attrape par la ceinture de son short, le déshabillant assez pour mettre ma main dessous et attraper sa virilité. “...I suggest you prepare yourself to lose.” Que je murmure contre son cou avant de l’y embrasser et de le mordre comme je le ferai avec ses lippes alors que ma main masse et caresse son membre. J’ignore s’il l’a fait en conscience de cause mais il est clair que si quelqu’un doit gémir d’extase en moins de deux minutes, ça sera lui et pas moi. Même si l’avoir à ma merci ne me rend pas indifférente, loin de là. “If I… “oh Jordan, you feel so good around me, you lil bastard, I would give anything to have you banging me right now like a fucking animal” would it help ?” Ma voix est devenue extasiante, suppliante, elle m’a emporté moi-même mais en forçant le ton pour être certaine que mon partenaire soit un peu plus fou, un peu plus dingue. J’apprécie quand Jordan fait sauter les boutons de sa bienséance et de sa politesse surdimensionnée ; je le veux entier, vrai, dirty and in me, for me, in the most beautiful trance ever.
Dernière édition par Birdie Cadburry le Ven 5 Nov 2021 - 10:49, édité 1 fois |
| | | | (#)Mar 10 Aoû 2021 - 18:04 | |
|
Elle est si fière de t’avoir piquer parfaitement la bitch. Love her. Mais t’as pas dit ton dernier mot même si tu commences à avoir du mal à vraiment essayer de parfaire un plan d’action pour l’outré la miss. Ça ne se calcul jamais de toute façon, c’est spontané, en attendant d’avoir un moment magique tu profites de ses fesses dans tes mains. Oui ton dos est légèrement vouté mais madame est pressée donc tu sais que tu vas pas rester dans cette position bien longtemps. Elle veut marquer ton garage et elle ne cache pas son envie de toi alors que ses yeux ne sont attirés que par tes lèvres. “Do you have an objection to that ?” Tu fais non de la tête. “Tu pourras faire la même chez moi. Les deux.” Oui parce que madame a deux résidences. Elle est so chic.
Et puis le voilà, le moment spontané qui la fou en rogne. “Fuck you now!” T’es si fier de toi. Tu lèves le poing en l’air en signe de victoire alors qu’elle te frappe le torse. Not sorry. Elle se détache complètement. Ca te fait rire jusqu’à ce que tu vois l’air déterminé sur son visage alors qu’elle se rapproche de toi. “If you wanna play…” Voilà qu’elle se fraye un chemin vers ton entrejambe plus rapidement que jamais.
« Wow okay. I don’t have any objection to that either. » “...I suggest you prepare yourself to lose.”
To lose? Parce que bien sûr t’as déjà oublié la connerie que t’as dit. Le fait qu’elle s’active sur ton intimité et qu’elle susurre dans ton cou n’aide en rien à faire fonctionner ta tête. Elle a l’air énervé ou plutôt déterminé. Tu t’es redressé quand elle s’est reculé, coupant le contact entre tes mains et ses fesses. Elle commence à te mordre la peau, au milieu de ses baisers. Oh my god okay. Tu commences à comprendre à quoi elle joue parce que tu chauffes considérablement vite sous sa main. Tellement que tu penses pas à faire grand chose. “If I… “oh Jordan, you feel so good around me, you lil bastard, I would give anything to have you banging me right now like a fucking animal” would it help ?” Ok I get it. Elle veut te tuer. T’as posé une main sur son épaule au milieu de sa petite tirade des plus plaisantes et c’est pas pour faire le contact, c’est plutôt pour ne pas tomber car t’es en train de perdre l’équilibre. Elle te veut sauvage Jordan. Tu comprends bien qu’elle n’a pas de temps à perdre. Tu vas poser sa main sur la sienne pour qu’elle s’arrête et que tu mettes ta pierre à l’édifice avant ton bouquet final. Tu perds souvent ta langue quand elle te rend dingue comme ça, mais tes gestes parlent pour toi. Voilà que tu es en train de virer ce fucking sous vêtement sous sa robe avant de la soulever - un poil trop facilement - pour la poser contre le capot de ta voiture. Tu ne comptes clairement pas faire ça dedans, tu as déjà mal partout de t’imaginer plié en quatre. Le capot ce sera très bien. Tu n’as pas besoin de trop forcer pour que les jambes de ton oiseau se retrouvent autour de tes cuisses et voilà que tu t’insères en elle car tu es totalement prêt. Ton tour d’aller bouffer la peau de son cou. Tu descends - bien évidemment - jusqu’à sa poitrine et tu arrives à faire sortir un boob via le large col de sa robe. T’es un poil frustré mais du coup c’est lui qui prend tout. Il va certainement ressortir bien rougit vu ce que tu lui fais subir alors que tes coups de reins se font de plus en plus fort.
« Take it off… » Tu parles de sa robe. Tu te redresses pour essayer de la virer toi même, un coup de main de sa part rendrait les choses plus efficace. La simple idée de l’avoir nue sur le capot t’envoie une nouvelle vague de chaleur au plus profond de toi. T’as envie de pouvoir profiter de son corps entier même s’il faut jouer contre la montre. La vue de sa poitrine et tout son être offert à toi dans le plus simple appareil te fait vriller. Tu retournes te glisser entre ses jambes alors que tes mains serrent et pincent sa peau au fur et à mesure de tes vas et viens. « Is it how you want it?? » Que tu lui demandes allant plus en plus fort. Tu entends même la tôle du capot qui se mouve plus ou moins. Tu la pinces plus fort. « Is that what you asked for??? » Tu mords. Tu insistes. Tu ne t’arrêtes pas. « Is it???? » Ton souffle qui se fait de plus en plus court car tu mets ton coeur à l’ouvrage.
|
| | | | (#)Mer 11 Aoû 2021 - 1:21 | |
|
« Wow okay. I don’t have any objection to that either. » Heureusement parce que je n’ai pas la patience d’attendre son aval. Je suis une femme en mission, là, et ce n’est certainement Jordan qui va venir contrer et contrarier mes plans aussi basiques que primaires, des gamineries qui n’accentuent qu’encore plus les jeux perpétuels qu’on peut se lancer de temps en temps. Des défis, des idioties qui nous rendent insupportables mais je ne l’échangerai pour rien au monde. Surtout que je sens mon partenaire réagir, que mes gestes et mes mots ne le laissent indifférent - le contraire m’aurait véritablement vexé - avant qu’il ne me mette un frein dans mes administrations. Je lève un sourcil interrogateur à son encontre mais je n’ai pas le temps d’exprimer ma question sur le pourquoi du comment que Jordan me dévêtit de mon sous vêtement - je souris à chaque fois que j’en mets, maintenant, pensant que c’est un outrage perpétuel que j’ose lui faire - avant de me caler sur le capot de sa voiture aussi facilement qu’une poupée. A ses yeux, je dois en avoir la taille, il faut dire. C’est vraiment pas juste. Cependant, je n’ai pas le temps de bouder sur le propos parce qu’il est déjà en moi et que même si je m’y attendais, la surprise de son intrusion me prend tout de même en plein fouet. Mon compagnon a compris le message ; rapide et efficace, et c’est avec tous les délices du monde que j’accueille ses coups de reins contre les miens. Il est tellement occupé à torturer ma peau, à me donner l’impression d’être partout en même temps que mes paumes ne quittent pas le capot pour garder un minimum d’équilibre dessus. Même s’il faut bien avouer que la force de Jordan suffit à me clouer sur place.
« Take it off… » Je passe ma langue sur mes lèvres, le cœur aux palpitants les plus intenses. J’aurai pu le contrarier davantage mais le temps défile malgré tout ; alors c’est docilement que j’ôte ma robe, mon regard ne quittant pas le sien pour y voir son appétit grandissant. Je le sens en moi, de toute façon, je me doute qu’il veut m’engloutir entièrement et c’est bien suffisant pour accentuer un peu plus ma propre chaleur alors que mes jambes se serrent autour de lui. Comme si Jordan allait tout arrêter d’un seul coup. Il en serait capable pour me frustrer. Mais il sait qu’il y aurait des conséquences derrière. Je ne suis moins sûre qu’il veuille s’y confronter. « Is it how you want it?? » Je me mords la lèvre alors qu’il y a tout qui vrille ; mon intérieur, Jordan, le capot. Je retiens les gloussements qui m’envahissent, le sentiment de contentement de le sentir en moi, les gémissements qui veulent s’y mêler. J’ai quand même envie de faire ma garce à ne pas répondre, à lui refuser ma voix pour qu’il vienne la chercher, pour qu’il la mérite. « Is that what you asked for??? » Définitivement. Je suis à peu près sûre que ma peau va être rouge à certains endroits car je sens ses doigts la torturer, la pincer, et je n’ai aucune contrariété à avoir de prendre conscience qu’il se marque sur moi et en moi à tous les instants. J’expie un souffle de désir malgré tout, un râle profond de la retenue que j’ai voulu avoir - mais j’ai moi même mes limites.
« Is it???? » “Yes, it is, baby, it is.”
Mes poignets manquent de solidité et pour les soulager, je finis par allonger tout mon dos contre le capot, les yeux clos pour profiter des sensations qu’il m’offre. L’angle est parfait, je serre mes lippes, je mords ma langue, mais ma gorge ne peut s’empêcher d’évacuer de légers gémissements qui ne sont pourtant pas à la hauteur de ce qu’il me fait ressentir. Je le laisse faire, complètement faire, mes prunelles s’ouvrant de nouveau sur lui, brûlantes et amoureuses, tandis que mes mains se portent sur ma poitrine de mon propre chef. “Come on, you’re so close, give it to me, fucker.” L’insulter a tendance à rendre mon partenaire vivace et tempétueux, exactement ce que je veux à ce moment-là. “If you could see yourself right now. My filthy lil bitch.” Même si on pourrait de même pour moi mais là n’est pas le propos. Jordan est si facile à retourner du cerveau. On fonctionne pareil, on se distrait de la même façon et ça, ça efface toute la conversation qu’il y a eu avant. Je tire et je pince ma propre poitrine alors que je ne quitte pas ses yeux, mordillant ma lippe de mes dents, me courbant, me cambrant, mes gémissements chauds que je lui offre pour qu’il vrille véritablement. Je veux qu’il perde. Je veux qu’il jouisse en premier. Son pieux ne le laissera pas attendre éternellement. Contrairement à moi qui peut me retenir. Préférant jouer pour faire durer l’intensité. Cela ne sera que plus fort, au final.
Dernière édition par Birdie Cadburry le Ven 5 Nov 2021 - 10:52, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 11 Aoû 2021 - 3:32 | |
|
“Yes, it is, baby, it is.” “Come on, you’re so close, give it to me, fucker.” “If you could see yourself right now. My filthy lil bitch.”
Tout autant de confirmations, de réflexions, de qualifications qui vont dans la direction que Birdie a décidé. C’est le coup de grâce quand elle joue avec sa poitrine et là t’as une pensée pour te congratuler de ne pas l’avoir mise dos à toi pour la prendre comme un animal. Si tu pouvais toute ta vie avoir cette vue de ta partenaire de la sorte, totalement nue sur exposée sur ton capot à jouer de ses seins, tu serais la personne la plus comblée de la Terre. I am. Et elle ne s’arrête pas, au contraire et toi tu faiblis, ça se sent à tes coups de reins qui se font moins fort pendant quelques secondes avant de te reprendre pour pas qu’elle gagne si facilement… Mais si. Tu vas poser une main sur sa poitrine au moment de ton orgasme comme si c’était le bouton pour mettre fin à votre moment. Tu la tiens avec force alors que tes râles se font entendre alors que tu lui fais éventuellement un gosse si sa pilule déconne. Yup, t’y penses à chaque fois et c’est autant de fois où le jeu en vaut la chandelle à ton avis.
Tu te défais doucement de son intimité et y’a une partie de toi qui se dit que tu pourrais être une vraie pute de toutes les putes en la laissant comme ça alors qu’elle n’a pas atteint l’extase. Mais elle t’a fait bien trop plaisir avec tout ça, t’es pas si cruel. T’es même carrément reconnaissant pour tout. Ca fait longtemps qu’elle connait tout tes triggers sexuellement parlant et elle en a usé à outrance là. It was perfect. T’as pas envie qu’elle s’arrête de ce genre de moment alors tu vas baisser ton visage au niveau de ses cuisses pour qu’elle te suive rapidement. Tu ne t’en prends qu’à son bout de chair ultra sensible de ta langue et tes lèvres. Tes mains qui serrent ses cuisses en même temps parce que damn son corps. Tu pourrais y aller sans ménagement mais tu te dis que vous avez été assez vite et que vous avez quelques minutes de plus pour que tu t’occupes d’elle et seulement elle. Ce que tu lui fais c’est ta façon de lui dire merci car c’était parfait. Tu veux qu’elle profite des sensations un poil plus longtemps. Tu ne comptes pas te détacher ton visage de son entrejambe tant qu’elle n’a pas atteint l’orgasme.
|
| | | | (#)Mer 11 Aoû 2021 - 5:46 | |
|
J’ai assez connaissance des nuances de bleu qui perlent les yeux de mon compagnon à force de m’y perdre dedans pour pouvoir y déceler des paroles qu’il n’a pas besoin d’exprimer pour que je les entende malgré tout. Et là, il n’y a aucun doute de ce que ses prunelles me transmettent ; et non, je jures que ce n’est pas que mon égo qui pense y voir ce qu’il veut. Je le lis autant que je le sens dans ses gestes qui ralentissent quelque peu, son attention retrouvée sur mes mains, sur leurs mouvements doux contre moi-même, un jeu que j’effectue plus pour son plaisir à lui que le mien. J’ai un but, j’ai un défi à gagner, je ne l’oublie pas et je mets tout en œuvre pour. Je peux être assez mauvaise perdante et déjà que je dois aller travailler dans quelques heures, je partais déjà perdante ; on peut donc m’octroyer cela. Je lève le menton, dans l’attente, l’expectation, étouffant mon propre feu qui s’enflamme à chaque coup de rein, à chaque expression de son si joli visage, à chaque phalange qui s’appuie et se marque un peu plus contre ma peau. Je retiens mon souffle quand mon amant joint sa main aux miennes, mes jambes se resserrant autour de lui quand il vrille, mes doigts attrapant les siens alors que je l’observe, me mordant la lippe car c’est moi qui ait gagné. J’ai gagné le défi tout comme j’ai gagné la place première et unique de l’observer se cambrer alors qu’il est complètement habillé. Pas eu le courage de le déshabiller, et cela attise un certain mystère que j’aime beaucoup - même s’il est évident que je pourrai presque dessiner chaque pan de ses courbes les yeux fermés tellement que je les ai pratiqués.
Il n’en reste pas moins que le goût de la frustration mélangée à celle de la victoire fait un mélange détonnant. Je ne suis pas sûre de l’apprécier, ma réussite, car si Jordan décide de se rebiffer et de me laisser là, je n’aurai que mes doigts pour me combler - ou d’autres trucs - mais ça ne sera pas suffisant si je sais qu’il est dans les environs. Mais mais mais c’est sans côté que Jordan n’est pas une saloperie, pas aujourd’hui, pas là en tout cas. Pas alors que j’allais chercher sa nuque pour le pencher vers moi. Je n’en ai pas le temps que mon partenaire est en bas, entre mes jambes et qu’il embrasse mes lèvres, oui, mais pas celles que j’avais prévu en premier lieu. Je n’ai plus besoin de me retenir quand il me torture alors cette fois, je ne garde pas ma voix muette. Il est doux, il est délicat et ça se construit encore plus vite en moi alors que je me mets presque à gigoter sous ses caresses et ses baisers - mais il me maintient fermement. Poupée à sa merci, je le supplie au milieu de mes saccades avant que la libération pointe son nez. Mes cuisses se pressent autour de lui, mes jambes le camouflent pour qu’il ne bouge pas alors que ma plainte sort par à-coups, me cambrant naturellement, les yeux fermés avant de finir avachie contre le capot. Preuve qu’il arrive quand même à m’extasier sans rien enlever, sans rien montrer, juste en sachant m’embrasser et ce n’est toujours pas juste.
Je plaque mes mains sur mon visage avant de rire légèrement, les paupières toujours closes. “Damn. That was something.” La meilleure équipe du monde, capable du doux et du sauvage sans aucune prétention, partenaire idéal, god I love him. J’écarte mes doigts en ouvrant mes yeux pour le voir à travers, un léger sourire aux lippes. “I guess I win.” Une victoire que je savoure aussi bien dans l’esprit, dans le cœur et dans le corps. Mes membres détendus, je m’attends quand même à avoir du mal à tenir debout pour les prochaines minutes tellement que j’ai déjà l’impression que mes jambes ont parcouru le marathon.
Dernière édition par Birdie Cadburry le Ven 5 Nov 2021 - 10:56, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 11 Aoû 2021 - 8:41 | |
| “Damn. That was something.” T’as même pas les mots de ton côté car t’es encore bien dans le moment et ton oiseau doit savoir maintenant que quand l’émotion te prend trop, t’es silencieux. Surtout après l’avoir entendu mettre de la voix sur ce que tu lui a fait ressentir de ta langue. Tu as dû la maintenir fermement pour pas qu’elle t’étouffe entre ses cuisses sans même s’en rendre compte. Elle était dans un autre monde. Tu lui as rendu la monnaie de sa pièce du mieux que tu as pu.
Tu te redresses pour la regarder, elle a ses mains sur son visage et ça te fait sourire de la voir ainsi. Elle pourrait avoir n’importe quelle expression là, le plaisir de l’avoir toujours aussi nue sous tes yeux alors que tu n’as que ton short un peu défait, c’est quelque chose qui ne te laisse réellement pas insensible. Tu t’essuies les lèvres et le visage alors qu’elle reprend la parole. “I guess I win.” T’es confus car tu as oublié depuis bien longtemps ce qu’elle a dit y’a quelques minutes de ça. Elle est si adorable et fucking Hot devant toi. Tu voudrais garder cette vision encore longtemps. Tes yeux qui ne se défont pas d’elle étendue sur ton capot ça t’enlève rapidement une nouvelle fois toutes réflexions cohérentes. Tu portes tes deux mains devant ton visage, les bras tendus, tu fais un carré de tes index et pouces, tu fermes un oeil, incline un peu la tête en même temps et tu prétends de prendre une photo de Birdie. « Masterpiece. » Vraiment tu pèses tes mots avant de te pencher jusqu’à elle pour aller déposer un baiser sur ses lèvres. Elle n’a pas l’air de vouloir bouger et tu te dis que la carrosserie doit être confortable. Tu sais par contre d’expérience qu’elle ne doit pas totalement être sans douleurs. « Your lil bitch is gonna carry you upstairs. » Tu parles contre ses lèvres car t’as objectivement pas envie de te défaire déjà d’elle, mais elle doit aller au travail. Il est important qu’elle ne soit pas en retard afin que d’autres moments pareil se reproduisent.« Is there anything else my bird desire? » Tu l’embrasses doucement, grattant des secondes pour commencer, peut être des minutes si tu es doué. Voilà qu’une de tes mains va se poser sur sa poitrine et peut être bien que ta respiration se fait un poil plus forte. I’m a weak lil bitch.
|
| | | | | | | | Lights out, follow the noise - JorBir |
|
| |