Sunnynook river park, Los Angeles, août 2018.Ce n’est pas la première fois qu’ils viennent ici. Ce n’est pas la première fois que les deux amants viennent parcourir le parc de Sunnynook, adjacent au Griffith Park qui longe la Los Angeles River. C’est un endroit que Gabrielle lui a fait découvrir lors d’un petit running matinal, une pratique qu’ils se sont découvert en commun et qu’ils réalisent de plus en plus ensemble, tant le temps passé à deux devient important. Comme si la présence de l’autre était devenue indispensable dans leur quotidien, sans se l’avouer, savourant chaque instant comme s’il était le dernier. Comme si tout pouvait s’arrêter du jour au lendemain, chose dont l’américaine était consciente mais dont elle préférait faire abstraction. La présence de Channing Walker dans sa vie depuis plusieurs mois maintenant était plus qu’agréable, aimant autant ces petits moments simples comme ce petit footing ce matin-là tout comme des moments plus clinquants où tous deux étaient soigneusement apprêtés. D’ailleurs, pas plus tard qu’hier soir encore, Channing était vêtu d’un beau costard noir tandis qu’elle s’était glissée dans une belle robe rouge afin de se rendre à un gala où la présence de l’héritier semblait indispensable. De nombreux regards curieux s’étaient posés sur eux, certains s’étaient risqué à leur dire qu’ils formaient un beau couple, ce qui n’avait pas manqué de les amuser. Ils n’avaient pas cherché à démentir non plus quand il y a une certaine évidence qu’ils semblent ne pas vouloir avouer à voix haute. Pourtant, l’étiquette leur va à ravir, surtout quand on les voit si inséparables, leur soirée, leur nuit et leur réveil au petit matin ne se faisant presque plus sans l’autre. Ce matin encore, Gabrielle s’était réveillée dans ses bras, sentant l’étreinte de Channing autour de son corps encore endormi, savourant les baisers qu’il lui déposait un à un dans son cou pour la réveiller avec délicatesse. La résistance qu’elle avait montrée, prétendant ne pas vouloir se réveiller avait fini par des éclats de rire et une course jusqu’au rez-de-chaussée de la villa de la jeune femme. Après avoir avalé un smoothie qu’elle leur avait concocté, ils avaient fini par prendre place dans la voiture de l’avocate en direction du parc en question.
« Est-ce l’effet du champagne d’hier soir qui joue encore sur vos performances, Monsieur Walker ? ». Elle se moque, gentiment, alors qu’ils courent côte à côte à petites foulées. Il est encore tôt, mais ils ne sont pas les seuls à avoir eu l’idée de venir courir ici « Je vais devoir me trouver un autre partenaire à cette allure-là ». Le regard en coin qu’elle lui jette, accompagné d’un petit sourire malicieux montre l’impatience qu’elle a face à sa réaction potentielle alors qu’elle commence à accélérer le rythme, autant pour fuir que pour le mettre au défi de la rattraper. Le jeu passé, le sérieux retrouvé, la jeune femme entame une conversation plus sérieuse « Tu as quelque chose de prévu aujourd’hui ? » demande-t-elle banalement « Je dois me rendre au cabinet dans l’après-midi pour revoir certains points pour le procès de demain. Ça devrait être assez rapide, on est assez confiant quant à l’issue de celui-ci ». Son assurance transparaît dans ses mots, celle qu’elle a acquise au fil des années passées à exercer en tant qu’avocate. Gabrielle n’a plus sa réputation à faire, elle est implacable dans les dossiers qu’elle a à défendre et c’est ce qui explique qu’on lui confie bien souvent les cas les plus difficiles. Tout en continuant de courir, elle reprend « Je me disais qu’on pourrait se retrouver chez moi en fin d’après-midi pour profiter de la piscine, commander au chinois du coin et juste… rien faire ». Il y a du détachement dans sa proposition quand pourtant elle espère grandement qu’il acceptera, qu’il n’aura rien d’autre de prévu… sans elle.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Ses baisers tracent un itinéraire imaginaire sur la peau de la jeune femme encore endormie au creux de ses bras, ses lèvres s'attardant avec paresse dans sa nuque. Channing a ouvert les yeux il y a quelques minutes, réveillé par l'horloge de ses pensées, enveloppé dans le parfum de l'avocate et dans ses draps. Son esprit est léger, son sourire déjà ourlé alors qu'il revient à lui progressivement, délaissant Morphée. Avec le temps, il s'est rendu compte qu’il parvenait à dormir aussi bien à son domicile qu'à celui de la brune, et le fait pourtant si simple berce son coeur d'une douce sensation. Il est heureux en sa compagnie, se sent chez elle comme chez lui, et ne voudrait rien changer même s'il s'en voyait fait la proposition. Il se contemple dans cette routine qu'ils ont instauré naturellement, celle grâce à laquelle ils passent le plus clair de leur temps ensemble. Leurs matinées comme leurs soirées, leurs nuits comme leurs journées. Si l'avocate n'est pas au cabinet et que lui n'est pas occupé derrière son ordinateur ou sur un terrain à l'autre bout de la ville, ils sont ensemble. et cela leur plait, terriblement. « Bonjour » souffle t'il contre sa peau en la sentant frémir sous ses baisers, comprenant qu'elle se réveille même si elle prétend le contraire. Il souffle d'aise en faisant une petite pause dans ses caresses, prenant le temps de dégager ses cheveux pour se libérer l'accès. La brune profite avec gourmandise du moment, l'éternisant, jusqu'à être contrainte de faire tomber le masque lorsque la paire de mains malicieuse de l'héritier se glisse à sa taille pour la chatouiller. Ils libèrent le lit en quelques minutes seulement, avant de se poursuivre dans les escaliers et d'avaler un smoothie.
Un bâillement s'échappe de ses lèvres alors que le grand brun trotte aux côtés de la demoiselle, son regard vagabondant sur les environs. Il affectionne l'endroit que la californienne lui a fait découvrir quelques mois plus tôt, avant qu'ils n'en fassent leur terrain de course à eux. Un endroit parmi d'autres qu'ils aiment considérer comme leur, un secteur de la ville qu'ils affectionnent et aiment retrouver ensemble. Le Sunnynook River Park ne fait pas exception, et alors que ses yeux noisettes s'égarent sur un chien qui court comme si sa vie en dépendait derrière un frisbee, Gabrielle prend la parole. « Est-ce l’effet du champagne d’hier soir qui joue encore sur vos performances, Monsieur Walker ? » Il se reporte sur elle, fronçant les sourcils d'un air offensé avant de secouer la tête. Il se reprend un peu, maintenant le rythme après avoir sifflé un soupir pour toute réponse. « Je vais devoir me trouver un autre partenaire à cette allure-là » Il se reporte aussitôt sur elle du coin de l'oeil, attrapant son regard brillant de malice, ce dernier donnant naissance à un sourire taquin sur ses lèvres. Elle accélère et lui se contente d'élargir quelques unes de ses foulées pour revenir comme plus tôt dans la matinée la chatouiller à la taille, partant d'un rire sincère. Gabrielle est plus petite que lui, par conséquent ses jambes également et si elle a bien conscience de ne pas faire le poids cela ne l'empêche pas pour autant de ne pas essayer. Chose qui, s'il ne l'admet pas à voix haute, lui plait terriblement. Il aime son arrogance, la malice qui anime son regard, l’air provoquant qui fait rayonner son sourire. Il aime toutes les parts de la brune, bien plus qu'il ne le reconnaitra jamais. « Tu mens. Tu tiens trop à moi pour m'échanger comme au marché. » il la taquine, la regarde avant de la gratifier d'un clin d'oeil. Il se reporte devant eux, revoyant le chien qu'il avait remarqué plus tôt. « Quoique. Regarde, il est encore plus mignon que moi. » L'animal rapporte pour une énième fois son jouet à son propriétaire tandis que le duo passe à sa hauteur en poursuivant sa course sur le chemin. « Tu peux m'échanger contre lui, je te pardonne. »
Ils retrouvent leur sérieux l'instant suivant, courant toujours l'un à côté de l'autre, profitant de leur running matinal qu'ils affectionnent particulièrement, surtout après une soirée comme celle de la veille. « Tu as quelque chose de prévu aujourd’hui ? » Il secoue la tête sans avoir besoin d'un temps de réflexion, sachant qu'il n'a rien de prévu ni ce matin ni cet après-midi. Simplement quelques mails à envoyer, rien qui n'empiète réellement sur sa disponibilité, surtout pas lorsque la question sort de la bouche de Gabrielle. « Je dois me rendre au cabinet dans l’après-midi pour revoir certains points pour le procès de demain. Ça devrait être assez rapide, on est assez confiant quant à l’issue de celui-ci » Il hoche doucement la tête, la regardant un instant. Elle est cette femme talentueuse, confiante et ambitieuse, et cela lui donne un charme dont l'héritier ne lui a jamais avoué avoir un faible pour. Il lui a fait plusieurs aveux concernant ses faiblesses la concernant, cependant certaines demeurent bien gardées. notamment les plus profondes et sincères. « C'est celui dont tu me parlais la dernière fois ? » questionne t'il sur le même ton avant de la laisser poursuivre. « Je me disais qu’on pourrait se retrouver chez moi en fin d’après-midi pour profiter de la piscine, commander au chinois du coin et juste… rien faire » Ils continuent de courir et il sourit doucement sous ses paroles. Ne rien faire peut être ennuyant, la proposition pourrait le décourager venant de n'importe qui d'autre, et pourtant elle est terriblement tentante et bien reçue venant de Gaby. Car sa compagnie lui est précieuse, et ce même pour simplement nager un peu ou lézarder sur un transat. Les amants affectionnent les artifices, les soirées en grande pompe et le champagne hors de prix. Mais ils aiment également et ce au même degré les petits plaisirs simples de la vie, leurs après-midis ordinaires, leurs journées sur le canapé à zapper sur Netflix ou celles où Channing tente vainement d'apprendre à cuisiner à la brune. « J'ai rien prévu aujourd'hui. Je peux te rejoindre chez toi, comme ça tant que tu es au cabinet je ferais un peu de paperasse depuis chez moi et on se rejoint quand tu rentres. » Son ton est calme, tranquille et doux. Il est léger et enjoué à l'idée qu'ils passent une journée tranquille ensemble, comme il l'est à chaque fois et ce sans que cela perde une miette de son charme malgré le fait que la proposition ait déjà été faite des dizaines et des dizaines de fois. « Ça te va ? »
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Sunnynook river park, Los Angeles, août 2018.Gabrielle n’a jamais été faite pour la vie à deux. Pendant des années, elle a vécu seule, elle se rend compte que ses précédentes relations n’ont rien de comparable à celle qu’elle entretient actuellement avec l’héritier. Certaines ont compté, d’autres moins, mais aucune n’est aussi forte que celle qu’elle a avec Channing. Elle qui est si indépendante devient accro à sa présence, elle qui n’attend rien après quiconque s’habitue bien trop aux petites attentions qu’il lui réserve que ce soit un petit message le matin ou dans la journée alors qu’elle est au bureau, ou un dîner improvisé chez elle alors qu’elle rentre d’une longue journée. L’américaine le ressent, elle sent que cette relation prend une place importante dans son quotidien. Peut-être qu’au fond ça l’effraie même de se rendre compte que ce dernier sans Channing serait bien trop vide. Un déséquilibre certain se créerait alors soudainement s’il venait à repartir pour Brisbane du jour au lendemain. C’est un mur qu’elle devra affronter tôt ou tard, elle le sait. Et si elle ne souhaite pas le voir partir, il lui suffit juste de prononcer quelques mots pour qu’il soit entièrement sien. Mais les sentiments, bien que présents, sont incapables de passer la barrière de ses lèvres. Elle les camoufle, même si certains regards, certains gestes la trahissent. Rien que le fait de prétendre qu’elle dort encore pour savourer un peu plus les caresses qu’il lui offre, les baisers qu’il sème sur sa peau en est un indice. Et même si ça devient trop flagrant, elle niera en bloc, utilisant sa malice éternelle comme arme de défense. « Tu mens. Tu tiens trop à moi pour m’échanger comme au marché » « Détrompes-toi » répond-t-elle alors du tac au tac quand elle a plutôt envie d’acquiescer et lui dire qu’elle tient en effet bien trop à lui pour vouloir un autre homme à sa place. Qu’elle le respecte bien trop pour lui faire quelque chose de la sorte. Elle est prisonnière à nouveau de ses bras comme elle est prisonnière des sentiments qu’elle peut avoir pour lui. Elle a tenté de fuir mais bien sûr qu’il a été plus rapide pour la rattraper et elle le savait. Et finalement, elle s’est même laissée rattraper parce qu’elle ne veut pas s’éloigner. « Quoique. Regarde, il est encore plus mignon que moi ». Gabrielle vient à poser son regard sur le chien qui est plein d’entrain en ramenant son jouet à son maître « Tu peux m’échanger contre lui, je te pardonne ». « C’est vrai qu’il est plus dynamique que toi ». Elle se retourne vers lui, plantant son regard dans le sien alors que son index vient frôler son torse tout en continuant de courir à ses côtés « Et sans conteste bien plus mignon ». C’est à son tour de lui faire un clin d’œil alors qu’un petit rire s’échappe et qu’elle vient à frôler sa main volontairement, tendrement, comme pour lui faire comprendre qu’elle le taquine et qu’elle ne pense pas un traître mot de ce qu’elle vient de lui dire, les gestes étant plus facile à user que les mots.
La discussion devient plus banale quand l’avocate lui demande ce qu’il a prévu de sa journée. La curiosité l’amène à lui poser cette question mais surtout la nécessité de savoir si elle le retrouvera le soir-même. Mais avant de le demander explicitement, elle lui parle de cette réunion qu’elle a au cabinet dans l’après-midi pour peaufiner certains détails du procès qu’elle a le lendemain « C’est celui dont tu me parlais la dernière fois ? ». Tout en maintenant un bon rythme, elle acquiesce d’un hochement de tête « Oui. La partie adverse ne tient pas du tout la route, ils n’ont aucun argument contre notre client, la dernière preuve qu’ils nous ont présentée est facilement contestable. On devrait même pouvoir demander des dommages et intérêts pour des accusations aussi calomnieuses ». Gabrielle a un sourire satisfait au bout des lèvres, celui de la victoire, de la fierté quand elle prend toujours à cœur les cas qu’elle défend et qu’elle n’accepte pas de perdre. Elle sait que ce cas où son client est accusé à tort de vol avec violence est gagné d’avance, parce que la partie adverse n’est autre qu’un homme d'affaires important qui cherche à nuire à son concurrent direct. Bref, la jeune femme ne cherche pas à discuter du procès à venir, même si elle se fera sûrement un malin plaisir d’exposer tout son déroulé le lendemain quand elle rentrera victorieuse de sa journée. Elle propose à Channing qu’ils se retrouvent chez elle pour une soirée tranquille quand ils ne sont pas totalement remis de leur soirée de la veille « J’ai rien de prévu aujourd’hui. Je peux te rejoindre chez toi, comme ça tant que tu es au cabinet je ferais un peu de paperasse depuis chez moi et on se rejoint quand tu rentres. Ça te va ? ». Gabrielle pivote son regard vers Channing et, sourire aux lèvres, acquiesce à nouveau « Ca me semble être un bon plan. Je te préviendrai quand je quitterai le cabinet ». Elle aime la simplicité des mots et surtout la normalité de la situation alors qu’ils sont incapables de poser un mot sur cette relation qu’ils entretiennent. Ils arrivent à hauteur du Sunnynook bridge, elle vient à ralentir sa course pour reprendre un peu son souffle « D’ailleurs, n’oublie pas ton maillot de bain… Quoi que, tu peux aussi l’oublier, ça ne me dérangera pas le moins du monde ». Elle se stoppe alors et si elle pourrait fuir à nouveau, elle s’approche de lui pour le tirer par le col de son tee-shirt et lui subtiliser un baiser. Sa main vient alors à se glisser naturellement dans celle de Channing, alors qu’ils commencent à marcher sur le pont. De nombreux cadenas décorent la passerelle qui enjambe la Los Angeles River, des cadenas qui scellent l’amour de nombreux couples. « Tu as pensé à en prendre un ? » demande-t-elle innocemment alors que son sourire en coin la trahit. « Après tout, même les amants ont droit à leur cadenas non ? » elle se tourne alors vers lui, sa main se posant sur son torse « Ça pourrait être une sorte de garantie que ce corps m’appartient ». Sa main se balade sur son torse alors qu’elle approche à nouveau ses lèvres des siennes sans pour autant les saisir « Parce que, mine de rien, il n’est pas si… désagréable ». Elle a ce haussement de sourcils joueur alors qu’elle le repousse légèrement avec sa main et qu’elle reprend sa marche le long du pont désert à cette heure si matinale, laissant Channing en plan.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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Il tient à elle. L'héritier le sait, ne cherche pas à le nier quand il se surprend à la regarder ou à sourire en l'écoutant parler. Il le sait quand il réalise cuisiner pour elle quand elle ne s'attend pas à le trouver sous son toit, il le sait quand il pense si fort à elle pendant ses réunions qu'il en est déconnecté. Gabrielle est dans ses pensées le jour et la nuit, et quand il se risque à essayer de l'en sortir, il ne fait que l'y conforter un peu davantage. Il n'aime pas s'imaginer avec son regard niais sur sa personne, il n'aime pas quand elle lui pince les côtes pour le faire rire, il n'aime pas être si vulnérable en sa présence. et à la fois, il adore ça. Il adore leurs moments plus doux et leurs autres plus passionnels, il aime qu'elle le taquine au moins autant que lui-même aime l'embêter. Tout est si naturel entre eux, comme s'ils étaient ensemble depuis des années et pour encore bien d'autres à venir alors qu'il sait bien qu'il n'en est rien. Ils ne sont pas ensemble et leur temps est limité, bientôt écoulé, et ils se comportent comme si rien ne pouvait les atteindre quand ils sont pourtant terriblement en danger. En y pensant, cela lui paraît surréaliste d'imaginer avoir à la quitter du jour au lendemain. Cela lui paraît impensable d'imaginer son quotidien si elle n'en fait pas partie, cela lui paraît impossible de reprendre sa vie là où il l'a laissée si ses cheveux ne chatouillent pas son nez à son réveil. « Détrompes-toi » Elle répond du tac au tac lorsqu'il prétend être différent et irremplaçable. Son rire se froisse gentiment et il la retient prisonnière au creux de ses bras, avant de la relâcher pour poser son regard sur un chien qui se pavane fièrement avec son jouet, le ramenant à son maître. « C’est vrai qu’il est plus dynamique que toi » « À l'instantané, je te l'accorde. » avoue t'il en regardant l'animal débordant d'énergie, bien plus en forme que l'héritier encore groggy de la veille. Elle se tourne vers lui, plantant son regard dans le sien et il le soutient avec sa malice habituelle alors qu'il est prêt à ce que la brunette le maltraite d'une parole supplémentaire. « Et sans conteste bien plus mignon » Il porte dramatiquement sa main au niveau de son cœur, feignant d'être blessé, son visage se transformant en une seconde alors qu'il use de ses talents d'acteur hollywoodien. « Miss California, vous me brisez le cœur. » Elle rit à son tour et il reprend son expression amusée, ses doigts chassant après les siens lorsqu'elle a ce mouvement réconfortant auprès de lui. Il n'a pas besoin de réconfort et pourtant, il nouerait bien sa main à la sienne pour la garder près de lui.
Ils reprennent leur rythme de course assez vite, et le duo retrouve son sérieux alors qu'ils abordent le procès sur lequel est la demoiselle. « Oui. La partie adverse ne tient pas du tout la route, ils n’ont aucun argument contre notre client, la dernière preuve qu’ils nous ont présentée est facilement contestable. On devrait même pouvoir demander des dommages et intérêts pour des accusations aussi calomnieuses » Il reconnait ce sourire satisfait et fier qu'elle porte, celui qu'il lui affectionne tant dans ces situations, celui qui caractérise cette femme déterminée et ambitieuse qu'elle est. Elle est superbe, et s'il le pense souvent, il ne lui avoue que rarement. Ses lèvres restent scellées alors qu'il sourit à son tour, ne rebondissant pas sur le sujet qu'ils auront tout le temps d'exploiter plus en détails lorsque Gabrielle rentrera victorieuse à la villa. « C'est génial Gaby. » Il y a un instant de flottement, un durant lequel ils pensent sûrement tous les deux à la même chose avant qu'elle ne lui propose de passer la soirée chez elle. Une soirée sans artifices, une où elle risque d'enfiler son affreux pull et il acquiesce à l'offre alléchante. « Ca me semble être un bon plan. Je te préviendrai quand je quitterai le cabinet » Il hoche la tête avec un sourire. Tout est si simple de cette façon, ils n'ont pas la moindre hésitation et cela semble être la chose la plus normale au monde quand elle ne l'est pas. Quand elle le serait s'ils étaient ensemble, mais ce n'est pas le cas. « Parfait. » Ils atteignent le Sonnynook Bridge et ralentissent la cadence, en profitant pour reprendre leur souffle. Channing s'arrête une seconde pour regarder la vue avant de se reporter sur elle, constatant qu'elle s'est arrêtée à son tour quelques mètres devant lui. « D’ailleurs, n’oublie pas ton maillot de bain… Quoi que, tu peux aussi l’oublier, ça ne me dérangera pas le moins du monde » De sa démarche féline, elle s'approche de lui et il ne bouge pas d'un poil, se mettant à sourire en silence jusqu'à ce qu'elle l'atteigne. « Je vais y réfléchir. » souffle t'il avec détachement, haussant les épaules. Elle vient le tirer par le col de son tee-shirt et il cède sans résistance à la pression, se penchant vers elle pour lui rendre son baiser. Il le prolonge une seconde supplémentaire quand elle cherche à se reculer, avant qu'elle ne lui prenne la main et se mette à marcher sur le pont. Leurs regards s'égarent sur les cadenas alors qu'il se reporte sur elle en l'entendant. « Tu as pensé à en prendre un ? » Il fronce les sourcils une seconde. « Après tout, même les amants ont droit à leur cadenas non ? » Il s'arrête à pas lents, sa main se posant sur son torse alors qu'il la laisse poursuivre sans pouvoir s'empêcher de sourire. « Ça pourrait être une sorte de garantie que ce corps m’appartient » L'héritier lâche un rire avant de se reporter sur l'horizon, uniquement pour que la brune approche dangereusement ses lèvres des siennes en l'obligeant à se reporter sur elle. « Parce que, mine de rien, il n’est pas si… désagréable » Son sourire s'élargit lentement, et alors qu'il s'apprête à l'embrasser, elle le repousse doucement de sa main et reprend sa marche l'air de rien. Channing reste immobile, en plan, la regardant s'éloigner en secouant la tête. C'est loin d'être la première fois qu'elle lui fait le coup et pourtant, il tombe toujours aussi bien dans le panneau. Puisqu'elle lui tourne le dos, il s'éloigne à son tour pour s'approcher d'une petite boutique de l'autre côté du pont, partant dans la direction opposée à la sienne. Un stand qui doit sûrement les trois quarts de son chiffre d'affaires aux cadenas qu'il propose, et l'héritier choisit un modèle simple sur l’étalage sur lequel il écrit au marqueur un simple et cliché G + C. Discrètement, il trouve la place d'ajouter sur l'autre face un "due to miss california request" et il retourne le stylo au vendeur avant de le remercier, le payer et rejoindre Gabrielle qui s'est arrêtée en se rendant compte qu'il ne la suivait pas. Fièrement, au moins autant que ce chiot qu'ils ont vu tout à l'heure avec son bâton, il revient vers elle en lui montrant le cadenas. « J'ai voulu faire un horrible coeur autour, mais je ne voulais pas gâcher mon œuvre. » admet t'il en montrant la face aux initiales, un sourire supérieur sur les lèvres. Il lui tend l'objet en reprenant de la douceur dans son ton de voix. « Où est-ce que tu veux le mettre ? » souffle t'il après lui avoir dérobé un baiser, se moquant bien de savoir si Gabrielle plaisantait ou non à propos de ce cadenas.
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Sunnynook river park, Los Angeles, août 2018. Il y a de l’attachement, c’est certain, même bien plus que ça et pourtant, les mots ne sortent pas et ne passent pas la barrière de leurs lèvres. Quelle stupidité de leurs parts quand ils sont en train de ruiner une relation qui s’est construite tout naturellement, comme s’ils étaient faits pour se trouver, comme s’ils étaient faits l’un pour l’autre. Cette relation si fusionnelle qui s’est construite, cette présence indispensable qu’ils éprouvent au quotidien, dans leur quotidien, se consume à petit feu. Si cela pourrait être dans le bon sens, et ça l’est en partie, c’est finalement plus dans le sens inverse. Ils profitent, jouissent de cette relation qui semble si parfaite et qui, pourtant, n’a pas de nom, jusqu’à épuisement. Jusqu’à ce que tôt ou tard, la réalité les frappe… Et qu’ils seront dans l’impossibilité de faire marche arrière… « A l’instantané, je te l’accorde ». Le jeu est donc toujours plus facile que de dire la vérité, plutôt que de lui avouer qu’elle ne l’échangerait contre rien au monde, même contre cet adorable petit animal qui se dandine devant eux fièrement avec son jouet à la bouche. Gabrielle pousse le vice jusqu’à dire qu’il est bien plus mignon que lui. L’air outré adopté par Channing ne manque pas de faire sourire la jeune femme, son air moqueur ne quittant pas son visage « Miss California, vous me brisez le cœur ». Et elle ne le souhaite pas, même si présentement elle ne le fait pas réellement, les deux jouant encore de la situation. Mais elle espère qu’elle ne lui brisera pas le cœur, comme elle espère qu’il ne le fera pas non plus, naïvement. Si elle est incapable de lui avouer cette vérité, c’est par un geste, anodin mais pourtant qui veut tout dire, qu’elle lui fait comprendre d’une certaine façon qu’elle ne tient pas à l’échanger contre ce chien, aussi mignon soit-il.
Ils courent l’un à côté de l’autre et, comme à leur habitude, la course se fait tout en discutant. Que ce soit de leurs travails respectifs, que ce soit d’un souvenir du passé, que ce soit d’un film vu à la télé ou encore pour débriefer de la soirée qu’ils ont passé la veille dans un gala de charité ou autre, tout est toujours sujet à discussion. Ils n’en manquent jamais, au point qu’on se demanderait presque s’ils auront assez de temps pour tout se dire avant l’inévitable. « C’est génial Gaby ». Elle lui sourit en guise de réponse, un sourire qui a toujours la même saveur, celui de la fierté, celui de la victoire certaine. Gabrielle laisse passer un court instant avant de lui demander s’il veut passer la soirée avec elle. La question semble ridicule étant donné qu’ils passent presque toutes leurs soirées ensemble mais c’est une question qu’ils se poseront à chaque fois, parce qu’il y a aussi leurs occupations personnelles et que des contre-temps peuvent parfois les obliger à ne pas se voir d’une soirée ou deux. « Parfait ». Ils décident donc de se retrouver le soir-même chez elle pour passer une soirée où cette fois, ils ne seront pas tirés par quatre épingles comme la veille. Ce sera même l’opposé quand l’avocate lui demande de ne pas oublier son maillot de bain ou d’omettre de l’amener, à sa guise. Une certaine malice renait dans ses yeux alors qu’elle se stoppe pour reprendre son souffle et qu’elle s’approche de lui « Je vais y réfléchir ». Elle a ce haussement de sourcils qui signifie que l’idée lui plait et vient même à lui subtiliser un baiser. Il prolonge le baiser et cela la fait sourire davantage. Elle se recule alors et elle voit le regard de Channing se perdre sur les nombreux cadenas qui décorent le pont de Sunnynook. Elle l’interroge alors pour savoir s’il a pensé à en prendre un pour eux deux. Et si ce n’est pas pour sceller leur amour ou leur couple qu’elle lui demande ça, non pas qu’elle ne le veuille pas, au contraire, elle prétend que cela serait une sorte de caution pour elle que ce corps, en l’occurrence, celui de Channing dont sa main vient caresser subtilement son torse, lui appartenait. Cette proposition semble l’amuser, un rire émanant d’entre ses lèvres. Si elle lui fait miroiter un baiser, elle ne lui offrira pas alors que le jeune homme semble rester immobile et silencieux en se rendant compte, qu’une fois de plus, elle s’est jouée de lui. « C’est quand même incroyable qu’après tout ce temps, tu te fasses toujours… ». Elle qui lui a tourné le dos ne s’est pas rendue compte qu’il ne la suit pas, qu’il a même soudainement disparu « avoir… » finit-t-elle quand même par principe. Gabrielle fronce les sourcils à sa recherche et le voit au loin à un stand. Elle se résigne alors à l’attendre, venant s’accouder contre la barrière et observe les mouvements de l’eau en-dessous d’elle. Ses pensées vagabondes même, pendant une minute à sa réunion de l’après-midi avant de se rappeler la minute d’après la soirée qui l’attend à nouveau à côté de l’héritier, un mince sourire se formant niaisement sur ses lèvres. Elle entend quelqu’un approcher d’elle, elle délaisse la rambarde sur laquelle elle était appuyée pour lui faire face « J’ai voulu faire un horrible cœur autour, mais je ne voulais pas gâcher mon œuvre ». Si elle pensait qu’il était en train de prendre une bouteille d’eau pour qu’ils puissent se désaltérer, c’est finalement un cadenas que Channing a été achetée sur le stand. Il l’a prise au mot et, bien qu’il l’ait déjà surprise de nombreuses fois, elle ne pensait pas que ce geste, aussi symbolique et questionnable soit-t-il, serait quelque chose qu’il ferait quand on sait ce que cela signifiait. Il n’y avait rien d’officiel à accrocher un cadenas sur un grillage, mais c’est devenu une sorte de « tradition » pour les couples, peut-être un geste que beaucoup faisait pour leur porter chance aussi, pour diminuer les risques de séparation. Pour eux, c’est différent. Est-ce que Gabrielle a tenté, en usant d’humour, de faire passer un message à Channing ? Et est-ce que lui souhaite, en achetant ce cadenas qu’il lui tend et où il a écrit un simple G + C, rendre les choses officielles par ce geste ? Elle n’en sait rien mais lorsqu’elle s’empare de l’objet, elle ne peut s’empêcher de sourire « Ton œuvre qui consiste à simplement écrire nos initiales ? C’est vrai, ça doit valoir des millions étant donné que c’est une œuvre de Monsieur Walker ». Elle insiste sur les deux derniers mots, non sans être légèrement moqueuse avant de reprendre d’un air sincère « C’est très bien comme ça », finit-t-elle par dire, trahissant peut-être ce qu’elle ressent à ce moment même, le geste la touchant un tant soit peu, alors que son regard n’est pas capable d’affronter le sien. « Où est-ce que tu veux le mettre ? ». Gabrielle sourit, un sourire peut-être un peu béat parce qu’ils vont accrocher ce cadenas malgré tout, malgré les non-dits, malgré la pudeur de leurs sentiments. Même si ce geste ne représente rien à ses yeux, dans le sens où elle ne croit pas qu’un simple cadenas rende les choses officielles ou confirment les sentiments qu’ils éprouvent l’un pour l’autre, elle doit avouer qu’elle y voit une fois de plus une attention de Channing qu’elle apprécie venant de lui. Silencieusement, elle le tire par la main et lentement, elle se dirige à un endroit précis sur le pont « Tu te souviens la première fois que je t’ai amené ici ? » lui demande-t-elle alors qu’elle a toujours le cadenas dans sa main « On a observé le soleil se couchait à l’horizon pendant de longues minutes sans rien dire… » elle se souvient encore du frisson qui a parcouru sa peau alors qu’il l’a enlacé de ses bras, la gardant contre lui tout le long. C’était quelques semaines après leur deuxième rencontre, peut-être même le jour où cette relation si particulière qu’ils ont désormais a commencé. « L’instant d’après, tu as fait tomber cette bouteille de vin que tu avais spécialement amené pour l’occasion ». Bien sûr, elle ne dit pas les réelles raisons qui la pousse à vouloir accrocher ce cadenas à cet endroit précis alors qu’un sourire se dessine à nouveau sur ses lèvres « Je pense qu’elle mérite qu’on lui rende hommage » fait-t-elle alors qu’elle se met accroupi pour venir accrocher le cadenas. Alors qu’elle tourne la clé pour l’ouvrir, elle se rend compte de l’inscription à l’arrière de celui-ci. Elle arque un sourcil alors avant de se relever « due to miss california request… Uhm, Monsieur Walker, vous en avez autant envie que moi non ? Ou peut-être que je me trompe ? ». Elle ne l’espère pas, il y a une part de sérieux dans sa question, peut-être un besoin qu’il lui dise qu’il en a envie lui aussi, même s’il lui sort le même argument que le sien. « Peut-être préfèrerais-tu une autre amante que moi ? ». Un sourire en coin, de nouveau malicieux se dessine alors qu’elle lui tend la clé pour libérer sa main pour pouvoir accrocher le cadenas l’instant d’après.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
La symbolique d'un cadenas accroché à un pont est un peu bête. Elle est un peu enfantine, un tantinet étrange et pourtant si répandue au travers du globe. On peut accrocher un cadenas à un grillage métallique pour sceller son amour dans presque toutes les grandes métropoles du monde. À Paris sur le Pont des Arts, à Rome sur le Pont Milvius, à New York sur le pont de Brooklyn... les endroits ne manquent pas. et ironiquement, c'est sur le pont des amours de Los Angeles que les amants passent régulièrement lors de leurs courses matinales. Dans ce parc que lui a fait découvrir la brune, celui qu'il prend plaisir à lui associer et qu'il affectionne de ce fait particulièrement. Ils sont passés un nombre incalculable de fois sur ce pont depuis l'un de leurs premiers rencards, celui où il a échappé une bouteille de vin rouge en condamnant la robe blanche de la brune. Celui où il a été assez mal à l'aise pour insister le reste de la soirée durant quant à lui en acheter une nouvelle pour se faire pardonner, celui où son coeur a fini par sombrer inconsciemment sous son sourire et ses « ce n'est rien, je vais survivre »
Gabrielle se penche vers lui et il croit bêtement à ce baiser qui ne vient jamais, se rendant compte trop tard qu'elle se joue de lui une fois de plus. Il la connaît, sait qu'elle adore le faire miroiter et pourtant il tombe dans le piège à la moindre occasion. Il y fonce les yeux fermés parcequ'il ne cherche pas à l'éviter, parce-qu'il se plait dans ce jeu du chat et de la souris et qu'il n'a pas une once de pudeur à l'idée de se faire avoir jour après jour. Leur relation va ainsi, et il ne veut pas changer quoique ce soit à ce qui les rend si fusionnels. Si passionnés, si sensuels, si spontanés. Elle ouvre la bouche, sûrement pour se moquer de sa naïveté et il n'attend pas qu'elle termine pour s'éloigner. L'héritier rejoint un stand de souvenirs à proximité et y achète un cadenas, gravant à l'indélébile sur le métal leurs initiales ainsi qu'une courte remarque au dos. Il a conscience que, si le geste peut être pris à la plaisanterie, il n'en est rien. Il ne le dira pas, pas plus qu'elle, mais le message derrière l'action est réel. Derrière le fait d'acheter ce petit cadenas et sa clé, derrière le fait que si l'excuse est encore une fois toute trouvée, il y a davantage que le désir de vouloir apposer une propriété sur son corps. C'est de leurs cœurs dont ils parlent. Un sourire bête et fier sur les lèvres, il rejoint la demoiselle appuyée à la rambarde qui le regarde revenir avec une certaine curiosité. et lorsqu'il lui présente l'objet, elle se met à sourire. « Ton œuvre qui consiste à simplement écrire nos initiales ? C’est vrai, ça doit valoir des millions étant donné que c’est une œuvre de Monsieur Walker » Elle se moque et il lève les yeux au ciel en laissant ses lèvres s'étirer. « C’est très bien comme ça » Elle vient délicatement se saisir du cadenas et ses yeux noisettes se reportent sur elle. Elle le pique avec malice, le taquine, pourtant il est persuadé qu'elle est un minimum touchée alors qu'elle le prend par la main et l'entraîne avec elle. Il en est persuadé et pourtant ce n'est pas suffisant pour qu'il lui dise que ce cadenas, bien qu'il ait son importance, serait secondaire si à la place de cet engrenage c'est une bague qu'il serait venu à lui proposer. Si plutôt que sur un cadenas, c'est à l'intérieur d'une paire d'alliances que leurs initiales avaient été gravées. Son cœur en serait capable mais sa raison s'y refuse. « Tu te souviens la première fois que je t’ai amené ici ? » il hoche doucement la tête, la laissant poursuivre. « On a observé le soleil se coucher à l’horizon pendant de longues minutes sans rien dire… » Un sourire se dessine lentement sur ses lèvres alors que le souvenir lui revient en mémoire. Il se souvient de son parfum auquel il n'était pas encore familier, il se souvient de la façon dont elle s'était blottie contre lui un peu davantage quand il l'avait prise dans ses bras, il se souvient être resté silencieux de longues minutes durant avant qu'elle ne tourne la tête vers lui, son regard tombant sur ses lèvres. Il se souvient de tout le Walker, il s'en souvient aujourd'hui et s'en souviendra encore longtemps. malheureusement. « L’instant d’après, tu as fait tomber cette bouteille de vin que tu avais spécialement amené pour l’occasion » Un rire s'échappe de sa gorge et il hausse les épaules d'un air innocent, chassant le regard. « Tu me rendais distrait. » souffle t'il pour se défendre, avant de se reporter sur elle. « Bien sûr que je me souviens, Gaby.» souffle t'il avec une certaine tendresse, le trahissant un peu. « Je pense qu’elle mérite qu’on lui rende hommage » Ils se sont arrêtés et la brune s'accroupit pour venir installer le cadenas. Channing reste immobile, la regardant avec le sourire de celui qui a préparé un mauvais coup, et bientôt la californienne se redresse en lisant à voix haute l'inscription au dos. « due to miss california request… Uhm, Monsieur Walker, vous en avez autant envie que moi non ? Ou peut-être que je me trompe ? Peut-être préfèrerais-tu une autre amante que moi ? » Il plante son regard moqueur dans le sien, visiblement fier de lui. « C'est comme pour les baisers que tu me refuses. Pourtant, je sais que tu en as autant envie que moi. » Doucement, sur une note plus sérieuse, il pose sa main sur la joue de la demoiselle et lui vole un baiser avant de souffler à voix basse. « Je ne t'échangerais pas comme au marché, moi. » Il se recule juste assez pour lui sourire, avant de lui rendre sa liberté de mouvement et de la laisser se baisser pour accrocher le cadenas. Lorsque c'est fait, elle se redresse et il regarde le sceau avant de se reporter sur elle. L'héritier soulève la clé pour la mettre en évidence, laissant Gaby venir la tenir également avant qu'ils ne dirigent leurs bras au-dessus de l'eau. Ils font un décompte, et le bout de métal disparaît sous la surface de l'eau, perdu à jamais.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Sunnynook river park, Los Angeles, août 2018. Ce n’est qu’un cadenas qui n’a aucune importance, ce n’est qu’un petit objet de fer et jamais Gabrielle n’a cru en ses trucs mais, aujourd’hui, c’est le besoin de savoir ce que cette relation représente qui la pousse à prendre les choses un tantinet au sérieux. Même si aucun des deux ne prétendra sceller leur amour, qui est pour chacun d’eux inexistant chez l’autre, puisque jamais avoué, c’est pourtant ce qu’elle cherche à voir en proposant malicieusement à Channing qu’ils accrochent ce petit bout de métal sur le pont de Sunnynook. Elle s’est risquée à lui faire la demande, il aurait pu éclater de rire et ne pas la prendre au sérieux, et pourtant, c’est ce qu’il a fait. Il l’a laissé en plan quelques minutes et si elle pensait qu’il reviendrait avec deux petites bouteilles d’eau pour qu’ils puissent se désaltérer, c’est avec un cadenas qu’il la rejoint. Le geste la touche, l’impression qu’il cède à un caprice de plus de sa part, même si celui-là est loin d’en être un. C’est surtout le fait qu’il lui donne l’impression d’être capable de tout pour elle qui la touche plus que ce cadenas qui ne représente pas grand-chose à ses yeux, même si, ainsi, elle voit une certaine preuve qu’ils veulent mutuellement sceller quelque chose. Et s’ils prétendent que c’est uniquement pour posséder le corps de l’autre, il est certain qu’il y a légèrement plus derrière. Au moins, la garantie que cette relation indéfinie continue de la sorte pendant quelques temps encore. Parce que même s’ils sont pudiques de leurs sentiments, ils ne peuvent nier qu’ils n’apprécient pas cette relation qu’ils ont et ce temps qu’ils passent de plus en plus ensemble. Comme des aimants, l’attraction est bien trop grande pour l’ignorer et prétendre qu’elle n’existe pas. Surtout, prétendre que l’absence de l’autre, soudaine, ne les toucherait pas. Alors, maintenant qu’il a été acheté un cadenas sur lequel il a écrit les initiales de leurs deux noms, Gabrielle l’entraîne à l’endroit précis de leur premier rendez-vous en ces lieux. Elle se remémore l’instant sans difficulté, comme gravé dans sa mémoire pour jamais. Parce que, si elle évoque cette bouteille de vin qui s’est éclatée en mille morceaux au sol, c’est surtout des bras réconfortants et sécurisants de Channing, dans lesquelles elle s’était laissée aller, qu’elle se souvient. Elle se souvient du frisson qui a parcouru son échine au premier contact, elle se souvient de son souffle dans ses cheveux alors qu’ils observaient en silence le coucher de soleil sur l’horizon. Et ce frisson qui l’a parcouru à de nombreuses reprises a été le premier signe, parmi d’autres, que Channing Walker avait décidément quelque chose de plus que les autres. Qu’il était celui peut-être qu’elle attendait depuis longtemps, quelqu’un qui la complétait et lui ressemblait sur de nombreux points. Et si désormais, elle en a pleinement conscience, à l’époque, elle ne s’était pas posée autant la question. Celle de savoir si leur relation durerait, prenant le temps de laisser s’installer cette routine entre eux, les premiers soirs étant d’abord un simple plaisir charnel jusqu’à ce que ça devienne bien plus. Dîner romantique, sortie improvisée qui l’était tout autant, des instants simples blottis dans ses bras à regarder la télévision alors qu’elle avait troqué ses belles robes qui mettaient ses courbes en valeur par ce pull hideux qui n’avait définitivement pas le même effet. Et malgré tout, il était toujours là. « Tu me rendais distrait ». « Désolé pour ça » ne peut-t-elle s’empêcher de glisser en ayant ce petit sourire malicieux. Elle ne l’est pas évidemment « Bien sûr que je me souviens, Gaby ». Elle n’en doutait pas vraiment, se souvenant des nombreuses excuses qu’il lui avait adressé après avoir tâché sa robe alors qu’elle riait aux éclats et que l’état de son vêtement était bien secondaire. Gabrielle veut accrocher le cadenas à cet endroit précis, cet endroit où, bien plus que cette bouteille qui mérite un hommage, c’est surtout le début de leur relation à laquelle elle tient qu’elle veut symboliser.
« C’est comme pour les baisers que tu me refuses. Pourtant, je sais que tu en as autant envie que moi ». L’avocate a remarqué l’inscription au dos et ne peut s’empêcher de remettre en doute l’envie de l’héritier à sceller son destin, c’est-à-dire son corps, à celui de Gaby. Sa répartie ne manque pas de faire étirer les lèvres de la jeune femme qui doit reconnaitre que, sur ce coup-là, il marque un point « Ok, je pense que c’est de bonne guerre » fait-t-elle alors en haussant les épaules. Il a cependant ce geste tendre, ce geste de plus qui la fige sur place quand sa main vient à caresser sa joue et qu’il lui murmure « Je ne t’échangerais pas comme au marché, moi ». Gabrielle se perd dans son regard, les mots résonnants, son cœur s’emballant peut-être un peu. Elle se mordille la lèvre, comme pour s’empêcher de lui dire ce qu’elle ressent à cet instant, l’envie de laisser tomber ce cadenas au sol et de se jeter dans ses bras pour l’embrasser passionnément. Lui dire à quel point elle serait incapable de l’échanger tellement sa présence est nécessaire et indispensable désormais dans sa vie… et dans son cœur. Mais elle ne fera rien de tout ça, se contentera de sourire avant que Channing ne se recule pour qu’elle puisse accrocher le cadenas au grillage.
Lorsqu’elle se relève, elle sourit à nouveau, joignant sa main à la sienne pour qu’ils lâchent la clé dans la rivière en-dessous afin de sceller définitivement cette prétendue possession mutuelle. Une fois fait, Gabrielle se pivote totalement vers Channing « J’espère qu’on ne le regrettera pas ». Elle titille encore, volontairement, pour voir ce que l’héritier va bien pouvoir lui répondre, s’il va entrer dans son jeu ou faire preuve de sérieux à nouveau, ce qu’elle attend évidemment. « Au pire, une grosse pince fera l’affaire ». Gaby lui fait un clin d’œil et vient alors à glisser ses bras autour de son cou, se mettant sur la pointe des pieds pour atteindre ses lèvres, ne lui laissant finalement pas le temps de répondre. Son baiser est doux, le prolongeant alors que ses mains caressent doucement ses cheveux et qu’elle rapproche son corps du sien. Lorsque celui-ci s’interrompt, elle garde quelques secondes son front contre le sien, les yeux clos. Un dernier baiser subtil et elle lui rend sa liberté. « Bon, il serait temps de se remettre sérieusement à notre footing, tu ne penses pas ? On en a besoin ». La soirée peut-être un peu trop arrosée d’hier soir, l’ennui les ayant sûrement amenés à boire plus de verres que de raisons, se ressent sur son organisme, elle qui pourtant se moquer de Chan’ un peu plus tôt « Le premier qui arrive au parc pour enfants là-bas à gagner… trois, deux, u… ». Elle ne finit pas de dire un qu’elle est déjà partie à vive allure pour tenter de gagner celui qui fait des pas de géant à côté d’elle. Evidemment, Chan’ ne manque pas de la rattraper sans difficulté, arrivant ainsi le premier au parc pour enfants, désert en cette heure matinale. Gaby, essoufflée, pose ses mains sur ses genoux en se penchant légèrement, tentant de reprendre son souffle « Ok, tu sais que… » elle marque une pause se relevant, posant sa main sur sa poitrine « ce n’est pas équitable ? Tu n’es vraiment pas fairplay Walker », dit-t-elle alors qu’elle n’en a pas fait preuve non plus lors du compte à rebours.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Elle plonge son regard dans le sien alors qu'il lui avoue être incapable de l'échanger comme au marché, et le coeur du Walker chavire un tant soit peu. Il résiste difficilement à son regard pétillant, au bonheur qui se dégage de ce qu'on dit être le reflet d’une âme. Il résiste avec peine le grand brun, il lutte contre l'envie de plonger un peu trop farouchement en public sur ses lèvres, il se bat contre celle de lui dire qu'il veut être sien et uniquement sien, il refoule l'autre qui lui hurle de se jeter à l'eau pour elle. Pour elle, parce qu'elle en vaut la peine, parce qu'il sait que c'est celle qui lui faut, parce qu'il le sait en son fort intérieur et que pourtant il est prêt à la laisser ici tôt ou tard lorsque le devoir va le rappeler à Brisbane. Il est prêt à la laisser filer par crainte d'essuyer un refus, il est prêt à la perdre sans avoir réellement essayer de la gagner car il ne supporterait pas de ne pas y parvenir s'il venait à essayer. Il a peur, et ce pour l'une des rares fois de son existence. Channing n'est pas de ceux qui ont peur, qui hésitent pour prendre des décisions, qui sont jaloux ou qui doutent d'eux. Mais dès lors que cela touche à Gabrielle, il est tout cela à la fois. Son ventre se tord, il fait intérieurement basculer son poids d'un pied sur l'autre, ses muscles se tendent lorsqu'un autre homme un peu trop charismatique l'approche et pire encore il doute d'être assez bien pour elle. Il est amoureux, et s'il ne l'était pas à ce point il aurait sûrement le risque. mais il l’est, éperdument et pudiquement.
Elle se mordille la lèvre face à sa répartie avant de se baisser et d'accrocher le fameux cadenas au grillage, scellant définitivement peu importe de quoi il s'agit réellement. Elle se redresse, avant de pivoter vers lui et son regard doux plonge dans le sien. « J’espère qu’on ne le regrettera pas » Il hausse un sourcil, faussement choqué avant de chasser le regard une seconde pour se reporter sur l'eau à perte de vue, secouant doucement la tête comme si sa question était stupide. « Je ne partage pas tes doutes, Gaby. » Il sait qu'elle le cherche avec son éternelle provocation, celle qu'elle manie à la perfection et qui l'agace autant qu'elle lui plaît. Pourtant, c'est de bon coeur qu'il la rassure de temps en temps, cédant à un aveu. « Au pire, une grosse pince fera l’affaire » Elle glisse ses bras autour de son cou et il se reporte sur elle, se mettant à sourire contre ses lèvres qu'il reçoit avec plaisir sur les siennes. Elle ne lui laisse pas le temps de répondre et cela lui convient très bien, ses mains dans ses cheveux provoquant une série de frissons le long de sa colonne vertébrale. Il glisse ses mains à sa taille, la gardant avec un peu de possessivité contre lui. Faute de communiquer à voix haute, sa gestuelle le trahit souvent. Il lui rend son baiser sans avoir la moindre envie de le rompre, ce que la brunette fait au bout d'un moment avant d'appuyer son front contre le sien. Leurs souffles se mélangent et l'héritier respire son odeur en lui volant un dernier baiser, par gourmandise. « Bon, il serait temps de se remettre sérieusement à notre footing, tu ne penses pas ? On en a besoin » Elle le ramène à la réalité et il se recule juste assez pour la regarder. « C'est d'un après-midi dans tes bras dont j'ai besoin. » souffle t'il sans s’en rendre compte, se surprenant lui-même de ne pas faire que le penser. Heureusement, l'avocate ne l'embarrasse pas et il n'est même pas sûr qu'elle l'ait entendu alors qu'elle s'est déjà reportée sur ce qui ressemble de loin à une aire de jeu pour enfants. « trois, deux, u… » Il lui manque une partie de sa phrase, pourtant il croit comprendre ce qui se passe au moment où elle détale avant même de terminer son compte à rebours. Il s'élance à sa suite, se reprenant rapidement et rattrapant la brune en quelques enjambées. Il la dépasse, et sa main s'abat sur le pilonne de l'un des jeux au centre de l'espace. Il se tourne vers elle, ses cheveux en bataille après cette petite course improvisée, et son sourire se fait moqueur. « Tu triches et pourtant tu perds, c'est moche Miss California. » Il s'appuie à la colonne en bois en la regardant, reprenant son souffle tout comme elle. « Ok, tu sais que… » il rit doucement en la voyant faire une pause, taquin. « ce n’est pas équitable ? Tu n’es vraiment pas fairplay Walker » Son sourire s'étire en coin et il met ses mains en évidence. « Vous allez me punir, madame l'avocate ? » Il s'approche d'elle d'un pas lent et provocateur, la malice dansant au fond de ses yeux. « Je suis un vilain criminel. » gémit il d'un ton moqueur et coupable, avant de partir d'un rire en se penchant dangereusement vers elle, ses lèvres venant frôler les siennes avant de s'en emparer. « Tu veux pas qu'on rentre ? J'ai plus vraiment envie de courir. » souffle t'il avant de presser un nouveau baiser sur sa joue, reprenant une voix plus douce.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Sunnynook river park, Los Angeles, août 2018. C’est son armure, c’est celle qu’elle a construite tout au long de ces années, durant son enfance notamment. La vulnérabilité est quelque chose qu’elle a appris à dissimuler parce qu’elle n’a pas eu un parcours facile et que la vie l’a obligé à se confronter à des obstacles qu’elle n’était pas toujours prête à affronter. Si elle s’était laissée aller à cette fragilité, elle n’aurait certainement pas la même vie aujourd’hui. Elle estime qu’en amour, il en est de même. Elle ne veut pas céder aussi facilement, même si son cœur lui crie de laisser parler ses sentiments, surtout face à l’héritier qui a un bien trop grand pouvoir sur elle. Il est sa faille, il est celui qui parviendra à la briser s’il daignait partir du jour au lendemain. Gabrielle ne veut pas le voir partir, la vision de ce jour inenvisageable, insupportable. Si elle joue, si elle plaisante encore en prétendant qu’elle espère qu’ils ne regretteront pas d’avoir sceller leur destin par ce bout de métal, c’est pour mieux camoufler ce qu’elle ressent et tester aussi Channing, peut-être dans l’espoir étouffé qu’il lui avoue ses sentiments « Je ne partage pas tes doutes, Gaby ». Rien que ce petit bout de phrase la conquiert, un sourire un chouia niais apparaissant sur ses lèvres. Gaby est persuadée aussi qu’elle ne le regrettera pas, mais c’est la peur aussi au fin fond de son être qui l’a fait penser de la sorte. La méfiance, l’abandon jamais trop loin quand elle a connu ça de la part de ceux qui ont toujours été ses piliers, ceux sans qui elle n’aurait pas tenu face à un père violent et une histoire familiale aussi tragique que la leur. Ses frères. Des frères qui malgré tout, se sont éloignés d’elle, volontairement ou non. Et c’est cette même crainte qu’elle ressent au fond d’elle à l’égard du jeune homme. C’est pour cette raison qu’elle ne réagit pas, quand pourtant sa réponse pourrait lui suffire pour la réconforter un tant soit peu. Au contraire, elle poursuit sur la voie de la taquinerie, prétextant qu’une bonne paire de grosse pince fera l’affaire pour défaire ce lien scellé par ce cadenas. Elle n’en pense pas un traitre mot et c’est sûrement pour cette raison aussi qu’elle se jette dans ses bras, pour le rassurer, pour lui montrer qu’elle ne veut pas regretter ce qu’ils viennent de faire, et plus globalement, qu’elle ne regrette en rien cette histoire qui est la leur. Leur baiser est doux et passionné à la fois, la main de Channing se perdant sur ses courbes la faisant toujours autant frissonnée au point qu’elle resserre son étreinte contre lui, se laisse volontiers être prisonnière de ses bras pour toujours. De loin, ils paraissent être un couple fou amoureux l’un de l’autre, heureux et incapable de se défaire de l’emprise de l’autre. Et c’est le cas, du moins pour Gabrielle, mais ils ignorent que la réciproque est vraie.
« C’est d’un après-midi dans tes bras dont j’ai besoin ». La phrase semble passer inaperçue, Gabrielle ne réagit même pas, trop occupé à faire son décompte et, surtout, à préparer son mauvais coup, celui d’écourter ce même décompte en partant avant d’en être arrivé au bout. Elle part à toute jambée, le plus qu’elle peut pour gagner ne serait ce qu’un millième de secondes sur Channing, même si elle sait que la course est perdue d’avance, le mètre quatre-vingt-dix du jeune homme ne lui laissant que peu d’espoir d’entrevoir la victoire. Pour elle pour qui cette dernière est sa raison de vivre dans son boulot, elle n’en a, en réalité, rien à faire à l’instant présent, voulant juste s’amuser avec son amant, à défaut de pouvoir dire qu’il est bien plus que ça à ses yeux. « Tu triches et pourtant tu perds, c’est moche Miss California ». Elle peine à retrouver son souffle, se contentant de faire non avec son index qu’elle secoue de gauche à droite, son autre main posée sur sa cuisse, alors qu’elle est légèrement penchée à avant. Elle ne reconnaitra pas sa tricherie et préfèrera jouer sur le côté inéquitable de cette course. « Vous allez me punir, madame l’avocate ? ». Elle le regarde approcher d’elle d’un pas lent alors qu’elle se redresse « Pour votre accusation mensongère de tricherie de ma part, ce n’est pas improbable, en effet ». Un sourire se dessine sur ses lèvres alors qu’elle le voit tendre ses mains vers elle, le jeu reprenant cette fois du fait de Channing « Je suis un vilain criminel ». « Effectivement… » ajoute-t-elle lentement alors qu’elle semble un peu perturbée par cette proximité soudaine et inattendue, lui qui vient s’emparer quelques secondes après de ses lèvres. « Tu veux pas qu’on rentre ? J’ai plus vraiment envie de courir ». Elle non plus à vrai dire, la proximité lui donnant envie d’autre chose avec lui, se perdre dans ses bras une sensation bien plus agréable que cette course qu’ils sont bien incapable de faire ce matin. L’avocate le retient, ne voulant pas qu’il s’éloigne d’elle, un sourire malicieux reprenant place sur ses lèvres, celles-ci venant trouver son oreille « Qu’est-ce que tu disais tout à l’heure déjà ? » susurre-t-elle alors, laissant planer le doute sur la suite de sa phrase alors qu’elle vient à retrouver son regard « C’est d’un après-midi dans tes bras dont j’ai besoin ? ». Elle l’interroge du regard et s’approche à nouveau, ses bras se scellant autour de sa nuque « Ça peut s’arranger, tu sais… » Elle marque une pause, volontairement, retrouvant alors son oreille pour venir y murmurer « il suffit de le demander ». Ils sont en public et pourtant, à l’instant même, elle serait capable de se jeter sur lui, de l’embrasser férocement tellement elle ressent cette envie soudaine, démesurée, à son égard. Elle laisse trainer son souffle dans son cou, à défaut de pouvoir embrasser sa peau devant les quelques passants qui déambulent à proximité. Elle se retire peut-être un peu trop vite, pour ne pas craquer, glissant sa main dans la sienne « Je pense qu’on n’a plus rien à faire là… ». Son regard est sérieux, pourtant il y a ce petit sourire en coin qui veut en dire loin, alors qu’elle l’entraîne pour rebrousser chemin et retrouver la voiture garée à l’entrée du parc.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Elle prépare un mauvais coup. Son sourire particulièrement malicieux, sa façon soudaine de se tenir et celle de jeter un regard autour d'eux à la dérobée en témoignent. et plutôt que de chercher à déjouer ses plans, Channing l'admire bêtement, cet air un peu idiot sur le visage et ce sourire inconscient sur les lèvres. Il la connait assez pour prédire, de temps à autres, ses actions ou ses envies. et alors qu'elle commence son compte à rebours puis détale vers l'aire de jeux, il secoue la tête d'un air faussement agacé, un brin moqueur avant de s'élancer à sa suite. Il aime cette légèreté entre eux, cette façon qu'ils ont de se comporter l'un en présence de l'autre, il aime la passion et le sérieux de certains de leurs moments et la bêtise et l'idiotie d'autres. Il affectionne toutes ces choses qui forgent les journées qu'ils passent ensemble, il est charmé par ce naturel et cette sincérité dans les moindres de leurs actions. Il aime la voir s'épanouir, s'amuser et se jouer de lui quand l'envie lui prend, et Channing se sait bien trop attaché pour lui refuser une quelconque folie quand il sait à quel point cela lui fait plaisir. à quel point cela leur fait plaisir. Alors oui, il s'élance à sa suite sans se poser de question, se moquant bien de savoir si on les regarde ou non, se moquant bien de savoir s'ils ont l'air ridicule ou pas. Ils sont déjà ridiculement amoureux de toute façon. Il atteint l'aire avant elle et se moque gentiment, Gaby saisissant l'occasion de lui reprocher son manque de fairplay. La course n'était certes, pas équitable, mais l'héritier plaide non coupable. « Pour votre accusation mensongère de tricherie de ma part, ce n’est pas improbable, en effet » Elle entre dans son jeu lorsqu'il prétend être le méchant de l'histoire et son sourire s'amuse tandis qu'il réduit la proximité entre eux. « Effectivement… » Il la sent faiblir légèrement sous leur proximité et il s'en joue, sans pour autant prétendre y être moins sensible. Il l'est tout autant, même si puisqu'il en tient les rênes prétendre que ce n'est pas le cas lui est plus facile. L'héritier la taquine en se plaignant d'une voix faussement malheureuse, avant de venir l'embrasser en laissant son sourire se taire contre ses lèvres. « Qu’est-ce que tu disais tout à l’heure déjà ? » Il se recule légèrement alors qu'il lui propose de rentrer chez elle. Ce baiser, Channing s'est abstenu de le prolonger davantage, refoulant courageusement l'envie de l'approfondir. Gabrielle est l'ennemie numéro un de son self control, la plus grande de ses tentations. Il fronce toutefois légèrement les sourcils en l'écoutant alors qu'elle poursuit, prenant la relève de leur petit jeu de séduction. « C’est d’un après-midi dans tes bras dont j’ai besoin ? » Son souffle contre son oreille lui arrache un frisson et il chasse le regard pudiquement alors qu'elle se recule pour le confronter à ses dires, l'héritier secouant la tête en faisant une moue pour s'innocenter. Non, il n'a jamais dis ça. « Quoi ? Non. Vous prenez vos désirs pour des réalités mademoiselle Strange. » Il se reporte sur elle lorsqu'elle noue ses bras à sa nuque, un sourire vaincu prenant place sur ses lèvres. Elle est sa faiblesse, et dans des moments comme ceux là son regard trahit ses sentiments sans l'ombre d'un doute. « Ça peut s’arranger, tu sais… » C'est à son tour de flancher un tantinet, et il la laisse poursuivre. « il suffit de le demander »Je l'ai fais, pense t'il tandis que sa peau hâlée s'imprègne du souffle chaud de la californienne. Ils s'égarent une seconde puis d'autres dans l'instant, avant que Gaby ne rompe prudemment le contact et il se reprend en la regardant. « Je pense qu’on n’a plus rien à faire là… » « Notre course est officiellement terminée. » confirme t'il avant de la suivre, un sourire doux à moitié sérieux floqué sur le visage.
Ils franchissent la porte de la villa côtière de la demoiselle en riant à voix basse, Channing s'avançant dans le salon et retirant son gilet avant de s'étirer. « On va se remettre de notre soirée de la veille à la bonne vieille méthode Channing. En grignotant sur le canapé et en se papouillant. » lance t'il avec un sourire en lui jetant un regard. Il est le premier à affectionner leurs joggings, mais ce matin son esprit est ailleurs et son regard bien trop distrait par le sourire ravageur de la brunette. Il s'empare d'une bouteille d'eau posée sur le comptoir de la cuisine et en dérobe quelques gorgées avant de la reposer, soufflant d'aise une seconde. Il avait pensé à leur acheter de quoi se désaltérer sur le pont, mais un certain cadenas avait brouillé ses plans et même si cela n'avait pas été pour leur déplaire il n'était pas mécontent de pouvoir se désaltérer. Il se reporte ensuite sur l'avocate, souriant doucement en laissant la malice le gagner. « Je n'ai pas oublié que tu dois aller au cabinet dans l'après-midi... mais d'ici là on a un peu de temps, non ? » Il s'approche à pas de loup, son attitude trop innocente pour être sincère. Il se fait mielleux, malicieux. « Tu te souviens de ce massage que tu me dois ? » souffle t'il en se penchant pour embrasser son cou, son sourire s'étirant même s'il continue son petit manège. « Je me disais que tu pourrais payer ta dette, me laisser profiter de ta piscine en ton absence, et en échange je m'occuperais de cuisiner pour nous ce soir. » Il continue de parsemer la peau de la brune de ses baisers, descendant ses lèvres dans son décolleté avant de se redresser pour plonger son regard dans le sien. « Deal ? » souffle t'il en se penchant pour lui voler un énième baiser, sa main ayant rejoint sa taille qu'il a agrippé sensiblement pour la garder près de lui.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Sunnynook river park, Los Angeles, août 2018. Ils sont stupides. Stupides de ne pas officialiser ce qui est une évidence. Une évidence pour tous, sauf pour eux, préférant se voiler la face plutôt que de reconnaitre qu’ils sont éperdument amoureux l’un de l’autre. Ils se pensent sûrement plus fort en agissant de la sorte, mais ils se trompent. Ils sont faibles. Et ils s’affaiblissent tout autant en agissant ainsi, parce qu’ils pourraient être une réelle force l’un pour l’autre. Ils le sont indéniablement, parce que Gabrielle ne s’est jamais sentie aussi épanouie que depuis qu’il est entrée dans sa vie. Elle se sent invincible à ses côtés, dans cette bulle qu’elle partage volontiers avec lui, tellement elle se sent apaisée par sa présence. La confiance en elle est quelque chose qu’elle a construit au fil des années, son caractère se forgeant par défaut finalement quand elle n’a pu compter que sur elle-même depuis ses dix sept ans. Mais dans les bras de Channing, cette confiance est d’autant plus forte parce qu’elle sent, malgré tout, le regard qu’il pose sur elle. Ce regard si différent, qu’il n’a pour personne d’autre qu’elle et qu’elle, en retour, n’a pour personne d’autre que lui. Ça la démange, par bien des façons, de lui avouer ses sentiments. Mais elle se restreint, elle se l’interdit bêtement de peur que cette révélation puisse nuire à cette relation si unique qu’ils ont scellé. Son armure et son masque l’aident à ne laisser rien transparaitre mais aussi à avouer à moitié ce qu’elle ressent réellement, même si elle prétendra le contraire ensuite. Channing en fait tout autant, ne voulant pas reconnaitre les dires qu’il a pourtant bel et bien prononcé quelques minutes plus tôt, avouant ce besoin de passer son après midi dans ses bras. « Quoi ? Non. Vous prenez vos désirs pour des réalités mademoiselle Strange ». Elle ne peut s’empêcher de pouffer légèrement alors qu’elle noue ses bras autour de sa nuque. Ses yeux se lèvent au ciel quelques secondes également avant qu’elle ne reporte son attention sur lui, son regard se perdant dans le sien. Si c’est ce qu’il souhaite vraiment, Gabrielle ne lui refusera pas. D’ailleurs, elle vient à lui avouer qu’il n’a juste qu’à le demander pour que son souhait s’exauce. Il ne répond rien, son silence valant sûrement bien plus qu’une quelconque réponse qu’il aurait pu lui donner. Gaby s’éloigne alors prudemment de lui, craignant sûrement de ne plus réussir à lui résister, craignant sûrement que, d’un instant à l’autre, elle pourrait flancher et tout lui avouer. Ils n’ont définitivement plus rien à faire ici « Notre course est officiellement terminée ».
***
« On va se remettre de notre soirée de la veille à la bonne vieille méthode Channing. En grignotant sur le canapé et en se papouillant ». Un rire s’échappe d’entre ses lèvres, résonnant dans la villa alors que celle-ci était silencieuse jusqu’à il y a quelques secondes qu’ils ne soient de retour. « On aurait peut-être dû s’épargner cette sortie alors et rester tout simplement au lit ». Son regard est empli de malice, empli de sous-entendus quand elle se souvient de ce réveil pourtant énergique mais qu’elle aurait troqué volontiers contre un réveil plus doux dans ses bras, plus passionnel certainement aussi. Elle dépose les clés sur le comptoir de la cuisine, fais le tour de celui-ci pour prendre de l’eau plus fraiche dans le frigo avant que Channing ne reprenne la parole « Je n’ai pas oublié que tu dois aller au cabinet dans l’après-midi… mais d’ici là on a un peu de temps, non ? ». Un de ses sourcils s’arque alors qu’elle repose délicatement la bouteille qu’elle tient dans ses mains sur le comptoir. Elle le regarde s’approcher, un sourire naissant à nouveau sur ses lèvres, indéniablement, un frisson parcourant aussi son corps quand elle le sent de plus en plus proche « Tu te souviens de ce message que tu me dois ? » « Le moins du monde » répond-t-elle du tac au tac « Je ne me souviens pas de massages que, soi-disant, je te devrais ». Elle penche sa tête sur le côté en sentant ses lèvres sur son cou, tente peut-être de résister alors que son cœur s’affole dans sa poitrine « Je me disais que tu pourrais payer ta dette » un petit rire s’échappe d’entre ses lèvres à ses mots « me laisser profiter de ta piscine en ton absence, et en échange je m’occuperais de cuisiner pour nous ce soir ». Le compromis est tentant évidemment, tout comme les baisers qu’il s’amuse de laisser ici et là sur sa peau. Gabrielle se sent vulnérable à cet instant même, incapable de lui résister plus longtemps. « Deal ? ». Elle le prend ce baiser qu’il lui donne, elle le prolongerait même, mais il s’est déjà reculé alors qu’il vient à l’agripper par la taille, comme pour la faire prisonnière, signe qu’elle lui appartient. Volontairement, Gabrielle laisse un mince silence s’installer, fait mine de réfléchir, avant de se mettre sur la pointe des pieds pour nouer ses bras autour de sa nuque « Je pourrais en effet payer ma dette » dette dont elle ignore la provenance ou que son esprit a volontairement oublié. Ses lèvres viennent à se perdre un peu dans son cou, laissant glisser volontairement celles-ci sans pour autant embrasser sa peau. Elles viennent à rejoindre le creux de son oreille « peut-être que je pourrais même la payer… autrement » susurre-t-elle, comme si elle avait peur qu’on ne puisse l’entendre alors qu’ils sont seuls dans la villa. « Mais peut-être que je pourrais aussi te faire languir jusqu’à ce soir » fait-t-elle en venant retrouver son regard « et te récompenser si le dîner en vaut la peine ». La malice reprend place alors qu’elle se mordille la lèvre inférieure, tentant de résister à cette envie irrépressible de lui sauter dessus. Ses mains viennent à se perdre sur son torse, alors qu’elle glisse celles-ci sous son tee-shirt et qu’elle presse son corps un peu plus contre le sien « Ou on arrête de prétendre qu’on est capable de résister ? ». Ses lèvres viennent trouver les siennes, subtilement, peut-être aussi pour ne pas affronter son regard quand sa phrase pourrait être à double sens. Résister au désir certain qu’ils éprouvent l’un pour l’autre, résister à cette idée d’être ce qu’ils sont, un couple, et surtout résister aux sentiments existants « Et puis, la piscine peut être plus agréable à deux, tu ne penses pas ? », conclut-t-elle alors qu’elle commence à lui faire comprendre que ce tee-shirt est définitivement de trop et qu’elle a juste envie de lui arracher sur le champ.
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Son rire résonne dans toute la villa et le coeur du brun se réchauffe bêtement. Il sourit, à l'abri de son regard, avant de se désaltérer en silence. Gabrielle a t'elle la moindre idée du pouvoir qu'elle a sur lui ? de la portée de son simple rire ? Il en doute. L'héritier en doute quand pourtant il sait compter un minimum pour elle. Il en doute, car si Gaby savait à quel point il était idiot à l'abri de ses yeux elle aurait déjà sûrement pris le risque de l'y confronter. et face au fait, le Walker n'aurait pas eu la force de la persuader du contraire. Face à l'ultime question, il aurait avoué ses sentiments sans l'ombre d'un doute. Mais la question ne vient pas, ni maintenant ni jamais, et c'est peut-être à cause de cela qu'il est si persuadé de pouvoir lui avouer l'aimer si elle venait à lui demander. Car il sait, au fond de lui, qu'il n'aura pas besoin de le faire. « On aurait peut-être dû s’épargner cette sortie alors et rester tout simplement au lit » Il se reporte sur elle, ses yeux brillant de la même malice que les siens. « Peut-être. Mais nous n'aurions pas eu de cadenas à notre nom sur le pont. » remarque t'il, comme pour reconnaître que si lui aussi serait bien resté au lit, il ne regrettait pas d'en être sorti pour autant. L'héritier s'approche lentement d'elle après avoir reposé sa bouteille d'eau, sa démarche se faisant féline et faussement innocente. Il fait alors mention d'un certain massage, un que la demoiselle lui devait soi-disant. et s'il n'a pas de date en tête, ou souvenir d'un moment spécifique, il sait pourtant que Gabrielle s'est déjà endormie à plusieurs reprises sous les siens. Sous ses massages qu'elle a obtenu en lui promettant de lui rendre la pareille. L'heure est venue de payer de vieilles dettes. « Le moins du monde. Je ne me souviens pas de massages que, soi-disant, je te devrais » Ses lèvres ondulent sur son cou, pressent quelques baisers distraits de ça et là, alors qu'il continue sur sa lancée pour lui expliquer ses plans. Pour lui proposer de surveiller sa piscine en son absence, tandis que elle serait au cabinet et lui ici entrain de lézarder. Ses lèvres rejoignent finalement les siennes une fois ses envies exprimées, comme s'il scellait d'avance ce pacte.
Elle marque une pause et lui laisse son regard danser dans le sien, impatient et enjoué. « Je pourrais en effet payer ma dette » Un nouveau sourire apparaît sur son visage, victorieux, alors que sa tête bascule doucement sur le côté sous le contact qu'elle entreprend à son tour. Sa bouche s'approche de son oreille et les mots qu'elle souffle lui arrachent un frisson. « peut-être que je pourrais même la payer… autrement » Il sourit un peu plus grandement encore, riant à voix basse. Toutefois, son rire se tait lorsque la brunette poursuit. « Mais peut-être que je pourrais aussi te faire languir jusqu’à ce soir » Il se recule, assez pour trouver son regard alors qu'elle anticipe son mouvement, et il prend davantage un air de chiot battu que d'amant sûr de lui. « et te récompenser si le dîner en vaut la peine » Il râle de mécontentement pour toute réponse, faisant mine de bouder un peu face aux doutes qu'elle émet face à ses talents culinaires. « Je trouve ma version plus sympa que la tienne. » admet-il dans un sourire amusé, sa main venant se poser sur sa joue. « Ou on arrête de prétendre qu’on est capable de résister ? » Il ferme les yeux sous le baiser chaste qu'elle lui offre, en savourant le contact éphémère, frissonnant toujours un peu sous ses mains qui se baladent sur son torse. « Voilà qui me plaît davantage. » souffle t'il en revenant prendre possession de ses lèvres, bien moins enclin qu'elle à résister plus longtemps. Il est moins fier, moins obstiné qu'elle à avoir le dernier mot quant à qui craquera le premier. Ses lèvres torturent sensiblement les siennes, se prêtant quelques secondes durant à un échange plus passionné, avant que la brune ne rompe le baiser pour ajouter. « Et puis, la piscine peut être plus agréable à deux, tu ne penses pas ? » Il la regarde, avant d'hocher mollement la tête et de retirer ce maudit t-shirt que Gabrielle va lui déformer à force de le triturer. Il le pose négligemment sur le comptoir près d'eux et se baisse légèrement pour venir porter la brune contre lui en se redressant. « Elle est assez grande pour deux, c'est vrai. » Il la bisoute, la laissant enrouler ses jambes à sa taille, mais sa malice le trahit alors qu'il rit déjà en trottant vers l'extérieur. « Mais dis moi… Est-ce que j'aurais droit à mon massage ou est-ce qu'il faut que je l'obtienne de force ? » demande t'il en gagnant la terrasse, sans lâcher la demoiselle qui doit commencer à pouvoir prédire son sort tandis qu'ils s'approchent dangereusement de la piscine. « C'est ta dernière chance miss California. » la menace t'il avec un grand sourire, debout près de l'eau, riant. Il guette sa réponse, même s’il la connaissait déjà avant même de commencer son petit manège. « Non ? Soit. » Il rit de plus belle et se dégage de l’emprise féroce de la brune, avant de la lancer sans ménagement dans la piscine et de se frotter les mains entre elles comme s’il venait de terminer une tâche. Il se débarrasse de ses chaussures et de son pantalon en attendant de la voir remonter à la surface, avant de la rejoindre de son plein gré en boxer, prêt à subir des représailles.
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Sunnynook river park, Los Angeles, août 2018. « Peut-être. Mais nous n’aurions pas eu de cadenas à notre nom sur le pont ». Il marque un point, non négligeable. Parce qu’elle a beau faire l’indifférente en haussant les épaules, faire celle qui n’accorde pas d’importance à ce cadenas qu’ils ont entreposé sur ce pont, parce qu’elle ne veut pas avouer qu’il signifie bien plus que ce qu’elle ne pourra l’avouer, Gabrielle doit reconnaitre qu’elle ne le regrette pas. Elle ne le regrette pas mais ne dit rien, laissant planer le doute sur l’importance de ce morceau de métal à ses yeux, tout comme Channing n’en dit guère davantage même s’il est celui qui rappelle les faits.
Ils se titillent, ils jouent, ils se dévorent du regard, ils fricotent et échangent quelques baisers par ci par là. Ils se cherchent, encore et toujours. Il lui réclame un massage qu’elle lui doit bien, parce qu’il lui en offre bien trop souvent, contrairement à elle. Des massages qui l’aident à s’apaiser après une journée chargée au boulot, ou lorsqu’elle est contrariée après une énième conversation avec l’un de ses frères qui n’a mené à rien. Channing a le don de l’apaiser, par sa présence déjà quand elle a l’impression de pouvoir tout lui dire, tout lui confier, excepté au sujet de ses sentiments. Mais ce tracas-là, qui en est un malgré tout, surtout ces derniers temps où ses sentiments sont décuplés à l’égard de l’héritier, est laissé de côté lorsqu’elle sent ses mains parcourir sa nuque, ses épaules puis son dos et que le contact lui procure un frisson dans tout son être. Elle est gourmande autant de sa présence que de cette proximité physique et d’ailleurs, elle le montre encore une fois ce matin alors qu’ils sont bien trop proche dans sa cuisine. Ses lèvres s’égarent dans son cou à son tour, elle vient lui souffler quelques mots à l’oreille, tentent de se convaincre elle-même qu’elle ne va pas céder à la tentation trop grande, alors qu’elle se trahit en laissant ses mains parcourir son torse. « Je trouve ma version plus sympa que la tienne ». C’est sûr, attendre jusqu’à ce soir qu’elle le récompense à la condition que le dîner qu’il compte lui concocter soit bon ne peut que le désenchanter. Et d’ailleurs, elle n’a plus vraiment envie de prétendre en être elle-même capable et ne s’en cache pas « Voilà qui me plait davantage ». Evidemment. Si c’est autre chose qu’un simple massage qu’elle lui propose, elle se dit que s’il veut profiter de la piscine seule cette après midi et s’en faire le gardien, elle a, en attendant, envie d’en profiter avec lui. « Elle est assez grande pour deux, c’est vrai ». Il a retiré son tee-shirt, ayant sûrement remarqué l’impatience de Gabrielle, l’envie irrépressible de lui retirer, et elle vient à se pincer la lèvre inférieure en l’observant quelques instants. Il la porte alors, Gaby enroule ses jambes autour de lui, passant également ses bras autour de sa nuque alors qu’elle savoure les baisers qu’il lui offre à nouveau sur sa peau. « Mais dis moi… est-ce que j’aurais droit à mon massage ou est-ce qu’il faut que je l’obtienne de force ? ». Elle sent qu’elle va finir à l’eau, il a cet air idiot sur le visage, ce même air qu’elle lui connait que trop bien quand il s’apprête à lui faire une mauvaise blague. « N’y penses même pas… » dit-t-elle alors qu’ils approchent dangereusement de la piscine, qu’il a cette aisance de pouvoir accélérer le pas tout en la portant. Elle se cramponne à lui, dans l’espoir que cela sera suffisant « C’est ta dernière chance miss California ». Il lui suffirait pourtant d’accepter de lui faire ce massage et pourtant, elle préfère résister que s’avouer vaincue, surtout sous la menace « Je ne cèderai pas, Channing Walker ». Elle resserre davantage son étreinte autour de sa nuque, regardant derrière elle l’eau qui est désormais sous ses pieds « Non ? Soit ». Et il n’en faut pas plus pour qu’elle se retrouve entièrement dans la piscine, jetée comme une mal propre. Elle remonte à la surface rapidement, Channing s’est délesté de ses vêtements pour la rejoindre quand elle est encore toute habillée avec sa tenue de sport. Elle le cherche et lorsqu’il réapparait enfin à la surface de l’eau, elle se dirige vers lui en l’éclaboussant « Je vous hais, Monsieur Walker ». Elle râle, elle s’approche de lui et commence à le repousser avant de s’agripper à lui pour essayer, en vain, de lui mettre la tête sous l’eau « Tu peux être certain que tu n’auras ni massage ni ce autrement qui aurait pu être agréable. Que ton dîner soit bon ou mauvais, tu n’obtiendras rien de moi ce soir ! ». Elle tente de garder son sérieux mais elle en est incapable, un rire s’échappant de ses lèvres alors qu’elle croise son regard. Elle s’approche alors de lui doucement, vient à se saisir de ses lèvres, alors que des gouttes d’eau viennent se mêler à ce baiser qu’elle lui offre, un baiser qui la trahit, qui est à l’opposé de ce qu’elle a pu dire quelques secondes plus tôt. Elle est incapable de lui résister, incapable de ne pas se cramponner à nouveau à lui tout en poursuivant son baiser qui se veut passionnel. « Tu m’agaces… » lance-t-elle entre deux baisers. Bien sûr qu’il l’agace, elle se rend compte qu’il a bien trop de pouvoir sur elle, qu’elle est incapable de se tenir éloigné bien longtemps. Elle l’aime, elle en est persuadée, pourrait lui dire à ce moment même mais ne le fera pas. A la place, elle interrompt ce baiser pour s’éloigner de lui et retrouver les marches de la piscine afin de se débarrasser de ses vêtements « Tu m’aides ou tu vas continuer à me regarder avec ton air idiot encore longtemps ? » fait-t-elle en tendant une jambe, pour qu’il l’aide à quitter son legging encore plus serré contre sa peau avec le poids de l’eau. Son sourire est taquin, comme toujours, le regardant s’approcher d’elle alors qu’elle s’est assisse sur le rebord de la piscine.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« N’y penses même pas… » Il n'a que faire de ses menaces. Le brun accélère le pas avec un brin de provocation, souriant un peu davantage alors qu'il sent les bras forts mais doux de la demoiselle s'accrocher à lui. Comme si cela avait le pouvoir de changer l'issue de cette négociation, comme si Gabrielle n'avait pas conscience de l'inutilité de son geste. Elle s'y applique pourtant, s'enroulant à lui et son sourire n'en démord pas. Il lui laisse une dernière chance, debout près de l'eau, la regardant avec malice alors qu'il sait qu'elle ne va pas céder. Il n'a pas envie qu'elle cède, au fond, brûlant d'envie de la jeter dans l'eau et ce pour mieux obtenir un massage plus tard. Il en obtiendra un, un jour. « Je ne cèderai pas, Channing Walker » L'héritier hausse mollement les épaules avant de se défaire de son étreinte et de la jeter à l'eau, riant alors qu'il laisse ses vêtements au sec pour la rejoindre uniquement vêtu de son boxer. Il prend le temps d'avancer dans la piscine, d'une manière prudente mais fière, avant de s'arrêter en se protégeant de ses bras sous ses représailles. Elle est trempée, sa tenue de sport gorgée d'eau, ses belles boucles brunes collées sur ses épaules. et pourtant, même si elle est prête à lui lancer des atrocités au visage pour lui faire payer son insolence, elle est magnifique. « Je vous hais, Monsieur Walker » Il continue de rire, se débattant doucement alors qu'elle essaie de le couler. « Monsieur Walker par ci, monsieur Walker par là... vous êtes trop formelle mademoiselle Strange. » Il la taquine en l'éclaboussant à son tour, n'insistant pas quant au fait de la couler, la laissant l'embêter un peu. Sa fierté en a besoin et il lui accorde ce plaisir. « Tu peux être certaine que tu n’auras ni massage ni ce autrement qui aurait pu être agréable. Que ton dîner soit bon ou mauvais, tu n’obtiendras rien de moi ce soir ! » C'est une mine de chiot battu qui apparaît sur son visage, son regard malheureux se plantant dans le sien alors que ses lèvres tirent son sourire vers le bas. Il renifle même, moqueur alors qu'il voit qu'elle tâche tant bien que mal de rester sérieuse quand ils sont incapables de l'être trop longtemps. « Qu'est-ce qui te fais croire que je vais tenir ma promesse si tu n’honores pas ta part du marché ? » lance t'il en souriant en coin, avant de poser ses mains à sa taille lorsqu'elle s'approche de lui pour l'embrasser. Ils se l'offrent ce baiser, y cèdent alors qu'il ne peut s'empêcher de sourire contre ses lèvres humides. Elle noue à nouveau ses bras à sa nuque pour s'accrocher à lui et le brun vient glisser ses mains sous ses fesses pour la porter, se penchant doucement pour mieux se redresser ensuite. « Tu m’agaces… » Son nez se frotte au sien dans un bisou esquimau, celui hurlant "tu m'aimes" quand il est incapable de laisser ne serait-ce la taquinerie sortir à voix haute. Il a trop peur de briser le moment, d'être pris au sérieux quand il l'est tout à fait. À la place, Channing se contente de se plaire à la soulever si facilement, à la sentir aussi proche et envieuse de son contact. Il se contente de cela quand il pourrait avoir tellement plus. Le baiser s'éternise un peu mais pas assez pour les laisser aller plus loin, le Walker lui rendant sa liberté en la reposant délicatement alors qu'elle s'éloigne vers les marches de la piscine. Son regard la suit alors qu'il se laisse glisser dans l'eau sans la suivre dans l'immédiat, devinant qu'elle va essayer de se défaire de ses vêtements collés à son corps.
Son air idiot collé sur le visage, il la regarde sans la rejoindre, attendant qu'elle lève ses yeux chocolats vers lui. « Tu m’aides ou tu vas continuer à me regarder avec ton air idiot encore longtemps ? » Son sourire s'étire et il se fait désirer, la regardant commencer à tendre courageusement une jambe pour se défaire de son legging. « J'aurais droit à mon massage ? » réitère t'il en s'avançant, arrivant à son niveau et posant ses mains de chaque côté de son assise. « Mh ? Je pourrais bien te laisser là avec tes fringues trempées... peu importe après tout. » souffle t'il alors qu'il se penche progressivement vers elle, lui volant un baiser. Il se recule toutefois par la suite, accédant à sa requête et l'aidant à se débarrasser de son bas non sans peine et quelques rires. Channing tire intelligemment sur le tissu, y allant petit à petit, perdant du temps en glissant sa main libre sous sa cuisse pour la remonter à la surface de l'eau et y presser quelques baisers volages de ça et là. « Tu es têtue, miss California. » commente t'il en la débarrassant de sa seconde peau, qu'il jette négligemment au sec. « Tout ça pour t'épargner le plaisir de masser mon dos d'Apollon... argh. » se plaint-il avec son éternelle malice, mimant une voix plaintive. Il se retient de lui jeter ses chaussettes trempées au visage, gardant espoir que la brune le masse un jour ou l'autre. Il s'approche à nouveau, se glissant entre ses jambes pour poser sa main sur sa joue d'une manière plus tendre et plus sérieuse, passant quelques doigts dans ses mèches mouillées pour lui dégager le visage. « Tu veux dîner quoi ? » murmure t'il, comme s'il avait toujours eu l'intention de cuisiner pour eux. ce qui est vrai. Il laisse son ironie de côté un instant pour replonger dans un moment plus doux, avant de lui tendre la main et de sortir de la piscine avec elle. « J’espère au moins que tu as quelques bricoles dans tes placards. Quel plat tu voulais que je te fasse goûter déjà ? » demande t’il, sérieux en la regardant alors qu’il va leur attraper des serviettes.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Sunnynook river park, Los Angeles, août 2018. « Monsieur Walker par ci, Monsieur Walker par là… vous êtes trop formelle mademoiselle Strange ». Il a raison, tout comme lui la surnomme miss California, elle aime le surnommer de la sorte, ou plutôt, l’appeler par son nom. Elle aime la consonnance, cette distance que cela peut mettre, ce jeu surtout dont elle ne sait se délecter où ils seraient presque étrangers alors qu’ils sont accros l’un à l’autre sans se le dire. Et c’est peut-être pour cette raison là qu’elle est incapable d’utiliser quelque chose de moins formel. Si les sentiments étaient prononcés à voix haute, s’ils avaient le courage de se dire qu’ils s’aimaient alors qu’ils s’aiment ces deux pauvres idiots, elle pourrait possiblement le surnommer autrement. Mais, ils n’en sont pas là, ils n’y seront peut-être jamais même. Gabrielle est trop en colère contre lui pour relever et lui demander quelques suggestions de surnom moins formel qu’elle serait autorisée à lui donner. « Qu’est-ce qui te fait croire que je vais tenir ma promesse si tu n’honores pas ta part du marché ? » Elle hausse les épaules « Tu veux vraiment la jouer comme ça… Mon-sieur Wal-ker ? ». Elle articule volontairement son nom alors qu’elle vient à s’approcher de lui pour nouer ses bras autour de sa nuque. Ils se taquinent, ils se cherchent, ils jouent sans cesse comme pour savoir lequel des deux finira par craquer en premier, se testant mutuellement, peut-être pour chercher des réponses qu’ils sont incapables de se donner. Elle l’embrasse alors sans plus tarder, leurs deux corps retrouvant une proximité qui la fait frissonner alors qu’il la soulève avec aisance et que ses lèvres sont incapables de se défaire des siennes pendant quelques instants.
Gabrielle rejoint les marches de la piscine pour se débarrasser de ses vêtements mouillés qui lui colle au corps. Elle a besoin d’aide et demande alors à Channing de venir à sa rescousse au lieu de la regarder comme un idiot « J’aurais droit à mon massage ? » Elle lève les yeux au ciel alors qu’il parle à nouveau de ce massage qu’elle lui doit « Mh ? Je pourrais bien te laisser là avec tes fringues trempées… peu importe après tout ». Son sourcil s’arque alors qu’un sourire amusé se dessine sur ses lèvres, bien qu’elle se débatte pour retirer son débardeur « Peu importe… Tu es sûr ? » fait-t-elle alors qu’elle se stoppe dans ses gestes « Je croyais que tu appréciais la vue pourtant ». La malice est présente dans son regard, dans son sourire, sur ses traits, alors que le sous-entendu en veut dire long. Elle en joue d’ailleurs alors qu’elle se débarrasse enfin de son haut « Tant pis pour toi ». Elle soulève ses fesses rapidement pour faire descendre son legging, aidé finalement par Channing. Il en profite d’ailleurs, ses mains se baladant sur ses cuisses, quelques baisers aussi se perdant sur sa peau, ce qui ne manque pas de la faire sourire « Tu es têtue, miss California ». Elle se mordille la lèvre alors qu’il la débarrasse totalement de son legging, la jeune femme se retrouvant alors en brassière et petite culotte « Mais tu aimes que je le sois », glisse-t-elle alors subtilement en ne le quittant pas du regard « Tout ça pour t’épargner le plaisir de masser mon dos d’Apollon…argh ». Elle se moque de lui, pouffant légèrement de rire alors qu’elle l’écoute se plaindre à nouveau et quémander, une fois de plus, son massage. Il redevient quelque peu sérieux, venant se frayer un chemin entre ses jambes, alors que sa main vient à trouver sa joue et qu’il replace quelques mèches de cheveux sur le visage de la brune « Tu veux dîner quoi ? ». Il semble vouloir tenir sa promesse, celle de lui préparer un dîner ce soir. Il vient à lui tendre la main pour qu’ils sortent de la piscine et elle le suit sans rechigner « J’espère au moins que tu as quelques bricoles dans tes placards. Quel plat tu voulais que je te fasse goûter déjà ? ». « J’ai acheté tout ce qui fallait pour que tu me fasses un dahl de lentilles, pour voir si tu arrive à faire mieux que celui qu’on a dégusté l’autre fois dans ce restau indien ». Un défi de plus qu’elle lui avait lancé, se souvenant de cette soirée où Channing s’était montré particulièrement sûr de lui à ce propos. « Ne me déçois pas » ajoute-t-elle alors qu’il lui tend une serviette avec laquelle elle se sèche en premier lieu les cheveux.
Elle l’observe, en silence alors qu’il se sèche aussi. Furtivement, alors qu’il lui tourne le dos, elle s’approche de lui pour le stopper dans ses gestes. Sans rien dire, alors qu’elle a déjà déposé la sienne sur un des transats, elle attrape la serviette de Channing pour l’en débarrasser. Sa main vient à trouver sa joue pour se glisser ensuite dans ses cheveux, délicatement, alors qu’elle plonge son regard dans le sien, toujours en silence. Il veut en dire long ce regard, si seulement elle était capable d’en dire plus, d’exprimer réellement ce qu’elle ressent à cet instant pour lui. A défaut, elle se dresse sur la pointe des pieds, passant ses bras autour de sa nuque pour venir l’embrasser tendrement. Alors qu’elle interrompt le baiser quelques secondes plus tard, son front se pose contre le sien, ses yeux clos alors qu’elle savoure à nouveau cette proximité « On a encore un peu de temps, je crois… ». Elle estime qu’ils ont assez résisté, incapable d’attendre jusqu’au soir ou de simplement refuser, par fierté, de se perdre à nouveau dans ses bras. Elle n’attend pas réellement de réponses, alors que sa main se glisse dans la sienne pour l’amener à l’intérieur avec elle. Ses baisers reprennent alors, dès le pas de la baie vitrée passée, ses bras venant se renouer pour pouvoir l’embrasser encore, plus passionnément cette fois, l’impatience les amenant à ne pas se donner la peine de rejoindre la chambre à l’étage.
***
Gabrielle rentre plus tard que prévu. Garant sa voiture dans l’allée, elle approche de sa porte d’entrée. Elle aime sentir sa présence dès le pas de la porte passé, elle aime cette routine qui s’installe où elle le retrouve après une journée de travail. Elle aime surtout cette présence rassurante qu’est la sienne, cette chaleur qu’il apporte à cette villa dans laquelle elle a toujours vécu seule. « Chan’ ? ». Ses escarpins sont délaissés alors qu’elle est vêtue d’un tailleur, les cheveux attachés en chignon, la différence flagrante d’avec sa tenue du matin même, plus sportive. Gabrielle le retrouve dans la cuisine, en train de terminer le plat qu’elle lui a demandé. Un sourire s’affiche naturellement sur ses lèvres alors qu’elle le rejoint, en contournant le comptoir de la cuisine « Ça sent divinement bon ». Elle marque une pause, la malice prenant place sur son visage « En espérant que ça le soit aussi en bouche, autrement… pas de récompenses ». C’était le deal. En quittant la villa, elle lui a promis qu’il aurait droit à son massage si le dîner était réussi.