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 (BIRDOYA #1) be one decision away from a totally different life

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Message(#)(BIRDOYA #1) be one decision away from a totally different life EmptyLun 23 Aoû 2021 - 8:07

be one decision away from a totally different life - ft   @Birdie Cadburry  

Juin 2020. Ses pensées vont dans tous les sens et, sans s’en rendre compte, elle aussi lorsqu’elle se fraye un chemin parmi les passants alors qu’elle est à vélo. Elle tente de se reconcentrer alors qu’elle file à vive allure pour rejoindre celle qui, elle espère, parviendra à l’aider à prendre la bonne décision. Zoya est effrayée par cette nouvelle apprise il y deux jours. Elle est enceinte. Enceinte d’un presque inconnu, enceinte d’une simple relation d’un soir alors qu’elle était, soi-disant, dans l’incapacité d’avoir des mômes. Elle ne comprend pas comment de cette relation qu’elle a eu il y a de ça plus d’un mois maintenant a pu découler un bébé… Elle est intelligente, elle sait très bien comment ça fonctionne, mais pourquoi maintenant ? Pourquoi avec lui ? Lui ou un autre, surtout pourquoi après un simple one night stand ? Si elle n’obtiendra jamais de réponses à ces questions, elle seule peut répondre à celle-ci : garder le bébé ou non ? Elle évite un piéton de justesse alors que cette question effleure à nouveau ses pensées. La photographe n’estime pas être capable, à l’instant T, de devenir mère. Surtout elle qui s’épanouit pleinement de cette vie libre qu’elle mène, de cette vie professionnelle qui lui permet d’arpenter les routes du monde, qui lui permet de faire de belles rencontres, etc. Un bébé est pour elle un choix, le choix de voir sa vie chamboulée. Parce qu’elle le sait, si elle garde cet enfant à naitre, elle ne pourra plus mener la même vie qu’elle a actuellement. Est-ce qu’elle en a réellement envie ? Et au-delà de ça, est-ce qu’elle se sent d’endosser cette responsabilité ? Si le choix peut paraitre évidemment, il l’est moins quand elle ne sait pas si elle pourra avoir cette chance de plus le jour où elle souhaitera vraiment un enfant. Et c’est bien pour ça que Zoya se sent perdue et ignore quel choix est le plus judicieux actuellement…

C’est frénétiquement qu’elle tape à la porte de l’habitation de son amie Birdie, alors qu’elle s’impatiente derrière celle-ci. Elle n’entend pas les pas approcher et tape une nouvelle fois « Birdie c’est moi, ouv… » Son poing reste en suspens tout comme sa phrase alors que la jeune femme apparait enfin dans l’entrebâillement de la porte. Elle laisse retomber son bras le long du corps et s’engouffre dans l’appartement sans même attendre l’invitation de la Cadburry. Elle connait les lieux par cœur et se dirige naturellement vers le salon où, au lieu de s’installer sur le canapé, elle commence à faire les cent pas. « Je ne sais pas quoi faire Bird’ ». Birdie ne comprendra certainement pas ce qu’elle veut dire et, en voyant son regard ahuri, elle vient à fouiller dans son sac et en sort son test de grossesse qu’elle lui tend. Ça lui évite de devoir répéter une fois de plus qu’elle est enceinte à voix haute et, de la sorte, ça lui évitera d’entendre un « tu es sûre ? », qui l’agace à chaque fois. Zoya finit par se laisser tomber sur le canapé, son regard dans le vague, comme si cette angoisse qu’elle ressent depuis qu’elle a appris la nouvelle se volatilisait soudainement. Elle se recroqueville sur elle-même, passant ses bras autour de ses genoux et relève son regard sur Birdie « C’est la merde… », affirme-t-elle ou demande-t-elle, on n’est pas vraiment sûr vu le ton qu’elle utilise, qui est cependant plus posé.  



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Message(#)(BIRDOYA #1) be one decision away from a totally different life EmptyLun 23 Aoû 2021 - 13:15


Les coups sont impatients et tu grogne, la blonde avachie sur le canapé qui ne demande que le calme et la paix après une soirée improvisée par Carter dont tu as été la malheureuse participante à tes propres dépens. Nous tairons le fait que tu as joyeusement participé aux festivités la veille au soir et que non, tu ne t’es pas retrouvée à enchaîner les gobelets bleus, verts et mauves comme par magie. Personne ne t’y a forcé et c’est bien le résultat de cette débauche latente qui donne l’effet du jour ; l’impression de sentir ton cerveau exploser à tout moment sous les coups du marteau piqueur qui ne cessent pas malgré les médicaments et l’eau que tu as pu ingurgiter - bien trop tard, diront certains. Là n’est pas le sujet. Tu grimaces, la douleur est réelle, elle est vive et tu décrètes que c’est vraiment naze, les tambours. Surtout ceux de ta tête qui te donnent simplement envie de la taper contre le mur - une mauvaise idée de plus à rajouter à ton palmarès. Alors quand tu entends des coups massacrés la pauvre porte miteuse de l’appartement de Carter - t’es bien heureuse d’avoir un toit mais tu es encore plus bienheureuse de n’avoir rien à débourser car ce n’est vraiment pas le luxe - tu râles plus fort. Tu t’apprêtes à hurler à Carter de bouger sa graisse avant que t’appelles les flics (quelle jolie blague) mais ton colocataire est parti il y a quelques heures déjà. Alors tu daignes lever ton postérieur qui était pourtant bien installé pour attraper un lumbago en regardant les dessins animés. « Birdie c’est moi, ouv… » T’es déjà en train d’ouvrir la porte que le temps que ton cerveau capte les traits de la visiteuse, cette dernière s’est déjà engouffrée dans l’appartement sans que tu n’es quoique ce soit à dire.

Etant à la ramasse d’un quart de seconde au moins, tu restes stupidement devant la porte ouverte avec l’invitée qui s’est incrustée dans ton salon avant de la refermer quand tu as analysé que non, ce n’était pas les portes ouvertes dans l’appartement aujourd’hui. « Je ne sais pas quoi faire Bird’ » Tu te retournes en tentant de resserrer la ceinture de ton kimono qui frôle tes chevilles à chaque pas que tu fais tout en plissant le nez. “En général, on dit “bonjour” et on enchaîne sur les banalités chiantes et barbantes sur “comment tu vas ?” parce qu’il parait-que c’est poli, des mots qui ne sortiront pas de ta bouche parce que Zoya vient de te glisser quelque chose dans les mains. “Qu’est-” Non, tu sais très bien ce que c’est. Ton regard navigue entre le foutu test de grossesse et la silhouette avachie de ton amie dans le canapé. « C’est la merde… » Tu fronces des sourcils en la voyant se faire toute petite, remontant l’objet vers tes yeux pour y voir deux petits traits. Est-ce que ? Non… Et si ? Nooooon... Zoya est plus futée que ça, quand même. “Okay, si c’est ta façon de m’annoncer ton nouveau projet photographique, c’est vraiment très bizarre, même pour moi.” Tu es pour les bizarreries mais là, cela dépassant ta compréhension (le mal de crâne n’aidant en rien), tu ne trouves rien de mieux que d’utiliser ton arme favorite ; l’humour. Tu n’arrives pas à connecter les neurones qu’il faut pour accepter ce que t’as entre les doigts et faire le lien avec les paroles de Zoya, sans compter sur l’expression de son visage qui est perdue, et sa posture… Shit. “Tu veux quelque chose à boire ? J’aurai bien besoin d’un café. Avec une touche de cannelle. Ou un chocolat ? J’ai mal au crâne, un café serait mieux conseillé. T’en penses quoi ? Tu veux quelque chose ?” C’est plus facile d’aller dans la cuisine ouverte où tu as toujours pleine vue sur la jolie brune recroquevillée en boule sur le canapé. C’est ta façon de procéder toi-même à la nouvelle, tout en donnant l’opportunité à Zoya de t’en dire plus - ou pas. Tu ne vas pas l’emmerder de sordides questions - t’es sûre, c’est qui le père, qu’est-ce que tu vas faire, et les protections ? Pas encore, en tout cas, car l’instinct de protection et de réprimandes viendra à la charge en temps voulu. Tes mains sont en train d’attraper tout ce qu’ils peuvent pour au moins pouvoir préparer deux cafés. Le chocolat sera pour plus tard. Là, il y a besoin de quelque chose de fort. A défaut de ne pas pouvoir rajouter une pointe de vodka ni dans sa tasse ni dans la tienne. Oh boy, dans quoi t’es-tu fourrée, Zoya ?
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Message(#)(BIRDOYA #1) be one decision away from a totally different life EmptySam 28 Aoû 2021 - 2:50

be one decision away from a totally different life - ft   @Birdie Cadburry  

Juin 2020. Son imprudence, on a pu lui faire remarquer quand elle a annoncé la nouvelle à certains de ses proches, leur voix hésitante et pourtant accusatrice « mais, Zoya tu ne t’es pas protégée ? » Fuck non putain, parce qu’elle ne peut pas tomber enceinte et parce qu’elle s’est laissée aller sur l’instant avec Freddy, bande d’ignorants ! Mais, en même temps, comment pourraient-ils être au courant quand cela fait trois ans que Zoya sait qu’elle ne pourra pas avoir d’enfants mais qu’elle n’a daigné en parler à personne ? Alors, ses éclats de voix en guise de réponse à cette question n’ont pas toujours été bien reçue, certainement plus à cause du fond que de la forme. Elle sait qu’elle va encore entendre parler de protection, qu’elle va avoir droit à un discours moralisateur à ce sujet puis de reproches parce qu’elle a gardé un secret qu’elle aurait dû partager. Et au fond, pourquoi aurait-t-elle dû le partager ? Après tout, c’est son corps, ce sont ses choix, c’est sa vie, alors pourquoi on vient l’emmerder avec ça ? Bref, même si l’énervement a pris le dessus dans ces instants, il est vite redescendu parce que le fait est désormais qu’elle est enceinte. Qu’elle le veuille ou non, protection ou non, impossibilité d’avoir un enfant ou non, elle a un marmot qui est en train de grandir dans son ventre. Et chez Zoya, c’est la panique totale. Elle est cool en général, elle ne se pose pas beaucoup de questions, prend la vie comme elle vient. Mais là c’est différent. C’est différent parce que cela implique une responsabilité et un changement soudain dans sa vie. Un changement qu’elle n’a pas voulu, quelque chose qui lui est finalement imposé et ça aussi, elle n’aime pas la Lewis.  Alors évidemment, l’angoisse s’est saisie d’elle depuis deux jours qu’elle a pissé sur ce bout de bâton et qui lui a annoncé la mauvaise nouvelle. Ou la bonne nouvelle… Elle ne sait plus à force.

Si elle a déjà partagé celle-ci avec sa famille, elle entreprend d’en parler à ses amis proches, dont Birdie Cadburry fait évidemment partie. Zoya débarque alors en trombe chez elle ce matin, et lorsque la blonde ouvre enfin sa porte, elle ne s’embête pas avec les formalités et dit à cette dernière qu’elle ne sait pas quoi faire « En général, on dit “bonjour” et on enchaîne sur les banalités chiantes et barbantes sur “comment tu vas ?” parce qu’il parait » . Zoya l’ignore totalement, et cherche frénétiquement, dans son sac, le test de grossesse qu’elle lui tend et qui sera suffisant en guise d’explications « Qu’est -»  Really ? aurait pu être sa réponse mais, à la place, Zoya se recroqueville sur elle-même, désormais installée dans le canapé de son amie. Ou plutôt du mec chez qui elle squatte serait plus juste.  Son regard se perd dans le vide, elle vient à mettre sa tête sur ses genoux, ceux-ci encerclés par ses bras. Il ne manquerait plus qu’un mouvement de balancier pour penser qu’elle devient folle avec tout ça « Okay, si c’est ta façon de m’annoncer ton nouveau projet photographique, c’est vraiment très bizarre, même pour moi » . La photographe est extirpée de ses pensées, sa tête effectuant un mouvement de recul alors qu’elle semble enfin calculer la présence de Birdie dans la pièce « Sérieusement, Birdie ? ». Le ton n’est pas à l’humour présentement, il est même loin de l’être et si d’habitude les deux jeunes femmes sont plus chill lorsqu’elles sont ensemble, aujourd’hui Zoya n’est vraiment pas d’humeur à plaisanter ou prendre la chose à la légère. « Tu veux quelque chose à boire ? J’aurai bien besoin d’un café. Avec une touche de cannelle. Ou un chocolat ? J’ai mal au crâne, un café serait mieux conseillé. T’en penses quoi ? Tu veux quelque chose ? » . Zoya est reparti dans sa rêverie le temps que Birdie finisse sa réflexion entre le café ou le chocolat chaud. Elle se contente d’hausser les épaules en guise de réponses alors qu’elle retrouve sa posture initiale. Un petit remontant aurait été certainement plus approprié face à la nouvelle, pour peut-être mieux faire passer la pilule (uhm, ironie du sort) mais désormais, l’alcool sera un ami duquel elle va devoir se distancier. Après un silence durant lequel Birdie semble s’affairer en cuisine, Zoya le brise « Je ne sais pas ce que je vais faire, Bird’… » Elle daigne enfin relever le regard vers son amie  « Je ne suis pas prête à assumer un gosse. Tu me vois avec un enfant, toi ? ». Un soupir s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’elle laisse son buste retomber en arrière sur le dossier du canapé « Mais… » reprend-t-elle quand elle sait qu’elle doit donner tous les éléments à Birdie « ...c’est peut-être mon unique chance d’en avoir un aussi… » conclue-t-elle dans un soupir. Elle sait que Birdie ne comprendra pas, qu’elle va lui poser des questions, les mêmes qu’elle a pu entendre ces derniers jours. Alors, peut-être qu’elle préfère là aussi prendre les devants plutôt que les entendre à nouveau « Je suis censée ne pas pouvoir avoir de gosses... ». La bombe est lâchée alors que son regard vient à trouver celui de la blonde, une certaine appréhension se mêlant aux différentes émotions déjà bien présentes en elle, redoutant la réaction de son amie de longue date.  



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Message(#)(BIRDOYA #1) be one decision away from a totally different life EmptySam 28 Aoû 2021 - 12:03


« Sérieusement, Birdie ? »
Sérieusement, Zoya ?

Le ton est aussi cinglant que le sien alors que tu remets ton amie à sa place ; qu’elle soit boulversersée est une chose mais tu juges que tu n’as pas à être le réceptacle de sa mauvaise humeur. Ta réaction camoufle un impertinant doute, comprenant très bien dans quels draps elle s’est fourrée, la brune - aussi bien dans les problèmes que l’appel d’un pénis qui a été plus forte que celle de la raison. Dans quel monde Zoya ne prenait-elle pas ses précautions à ce point ? Tu n’es pas sa mère, tu n’es pas de sa famille mais tu la considères comme telle ; un membre important de ton existence. Alors forcément que tu es légèrement contrariée par ce test qui symbolise à lui tout seul le changement d’une existence entière. Un chamboulement certain dont la brune n’est pas prête. « Je ne sais pas ce que je vais faire, Bird’… » Tes mains ont le réflexe de faire un café, puis tu te décides de faire un chocolat pour Zoya ; quitte à ce qu’elle prenne du poids, autant qu’elle le fasse avec quelque chose qui peut remonter son moral en berne, même si ce n’est qu’une illusion. Tu ignores si Zoya l’a dit à son entourage, combien de “t’es sûre” elle a dû entendre, au milieu de reproches dont elle est sûrement déjà en train d’être soulée. Ton but ne sera pas de faire pareil, quand bien même ce n’est pas l’envie que te démange. Non, tu aurais simplement envie de lui frapper l’arrière du crâne en lui demandant quelle putain de connerie lui est passée par là pour qu’elle fasse preuve d’une telle négligeance. « Je ne suis pas prête à assumer un gosse. Tu me vois avec un enfant, toi ? » Tu viens déposer ton café sur la table avant de retourner dans la cuisine. “Pas du tout.” Au moins, on ne peut pas dire que tu ne sois pas honnête ; tu n’as même pas réfléchi. Mais Zoya est du même bois que toi ; tu ne te vois pas avec un enfant même si tu les apprécies, alors naturellement que tu imagines difficilement Zoya se cadrer aux horaires d’un bambin, d’avoir la patience de lui donner à manger et de pouvoir interprêter ses pleurs. « Mais… » Pourquoi il y a un “mais” ? Ce “mais” t’interroge et te stop alors que tu poses les mains sur le comptoir de la cuisine pour arrêter de gesticuler dans tous les sens pour poser tes yeux sur Zoya. Tu replaces ton kimono qui glisse sur tes épaules avant de pencher la tête contre la forme prostrée de la brune dans le canapé. « ...c’est peut-être mon unique chance d’en avoir un aussi… » Tes sourcils se froncent légèrement. Jamais vous n’avez eu ce genre de conversations. Vous n’êtes pas de celles qui parlent mariages et maternité. Vous n’avez pas établi de listes de potentiels prénoms d’enfant. Alors forcément, la réflexion de Zoya te rend perplexe mais si tu comprends ce qu’elle sous-entend. « Je suis censée ne pas pouvoir avoir de gosses... »

Tu lâches un lourd soupir en passant ta main sur ton front avant de la glisser dans tes mèches blondes quand le bip du micro-ondre se fait entendre. Tu es incroyablement silencieuse mais c’est juste ta façon de ne pas te montrer idiote dans tes propos ni de braquer Zoya - ta spontanéité peut être ta pire ennemie. Et là, Zoya a besoin de soutien, pas de contrariété. Tu reviens près de ton amie en posant le chocolat en face d’elle avant de poser tes fesses sur le canapé et d’attraper ton mug de caféine. “Okay donc si je récapitule, tu as fait preuve d’inattention parce que tu es… stérile. Ou pensait l’être.” Ce n’est pas une tare en soi. La femme ne devrait pas être réduite qu’à ce fait. Oui, leurs corps sont le vaisseau de voyage pour les êtres humains mais pas que. Tu passes un doigt contre son œil, l’écrasant pour le réveiller. Tu te retiens de lui dire que malgré le fait qu’elle n’aurait pas pu concevoir, les maladies sont toujours transmissibles. Et ça, ça aurait pu être pire qu’un bébé, à ton avis. “T’es enceinte de combien ?” C’est une information importante, après tout. “Je ne vais pas te dire ce que tu dois faire ni même te dire à quel point t’as été imprudente parce que je suis sûre que t’es assez grande pour le savoir.” Tes doigts tapotent ta tasse avant de la lever à tes lèvres pour boire quelques gorgées. “Ce que je peux te dire, en revanche, c’est que c’est ton corps et ton existence que tu tiens entre tes mains. Personne ne peut te dire ce que tu dois faire. Au mieux, on peut t’aider mais le choix est le tien.” La liberté de choix, voilà l’essence même de l’humain. Zoya n’est pas face à un mur mais c’est une situation compliquée dont tu pries à chaque relation ne jamais avoir à faire face. D’où l’utilisation de protections. Et de la pilule. Une des rares choses de ton existence que tu n’oublies pas de prendre quotidiennement. “Est-ce que tu veux ce gosse parce que tu le veux ou parce que c’est ta seule chance ? Tu sais, avec les adoptions, il y a toujours moyen d’avoir accès à la maternité d’une façon ou d’une autre.” Tu évoques, tu parles de choses que tu ne connais que vaguement mais ce sont les connaissances de base. Si Zoya ne se sent pas prête, tu serais d’avis qu’elle ne le garde pas. Mais au lieu de donner ton avis franchement - même si tu l’as déjà fait tantôt - tu préfères poser ta main sur sa cuisse d’un geste rassurant. “T’as agi comme une belle idiote mais t’as de la chance d’être jolie comme un coeur car je serai là quoiqu’il arrive, okay ?” Tu es assez ouverte d’esprit et flexible pour être dénuée de jugements inutiles. Chaque être est en possession de son corps ; à soi de décider où et ce qu’il en fera. “T’aurais mieux de te contenter des filles, au final, tu n’aurais pas eu ce problème.” que tu ne peux t’empêcher de rajouter en souriant légèrement, amusée, afin de détendre un peu l’atmosphère.
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Message(#)(BIRDOYA #1) be one decision away from a totally different life EmptyDim 12 Sep 2021 - 9:27

be one decision away from a totally different life - ft   @Birdie Cadburry  

Juin 2020. « Sérieusement, Zoya ? ». Elle n’aime pas le ton que Birdie emprunte à son égard et même si ses sourcils se froncent et, qu’en temps normal, elle aurait surenchéri, elle ne le fait pas, ses pensées bien ailleurs pour s’attarder sur un échange puéril de la sorte. En effet, Zoya est bien trop préoccupée à penser au sort qu’elle va réserver à ce petit être qui, malgré tout, est en train de grandir dans son ventre. Elle est recroquevillée sur le canapé de son ami, ou plutôt de celui qui l’autorise à crécher chez lui, et se rend à l’évidence : elle n’est pas capable d’assumer. Pourtant, elle va demander la confirmation auprès de Birdie, au cas où que celle-ci pense différemment « Pas du tout ». Elle n’avait pas réellement l’espoir que son amie lui dise le contraire mais elle a au moins la certitude qu’elle n’est pas la seule à le penser. Mais même si sa réponse est tranchante, et pourrait la contrarier, là encore, Zoya ne s’y attarde pas. Elle ne réagit même pas, elle se perd à nouveau dans sa réflexion. Celle où elle se rend compte qu’il y a un mais, un mais qu’elle prononce à voix haute et partage avec la jolie blonde. Elle ne peut pas avoir d’enfants. La messe est dite, la confession est faite. Du moins, elle était censée ne pas pouvoir avoir d’enfants. Et c’est là où le doute s’immisce dans son esprit. C’est peut-être son unique chance d’en avoir un et donc elle s’interroge, se demande si elle ne devrait pas le garder, de peur de le regretter par la suite, quand la solution serait pourtant celle d’avorter, tant elle ne se sent pas capable d’être mère. C’est à ce moment que Zoya vient à trouver le regard de Birdie, cherchant sûrement les réponses dans son regard, tout du moins une aide qu’elle est venue chercher désespérément à cette heure si matinale. Elle l’observe, perplexe, n’aime pas le silence qui s’installe, un silence bien trop long qui lui laisse penser que Birdie est peut-être déçue d’elle. Qu’elle va sûrement la juger comme certains ont pu le faire, lui dire qu’elle n’a pas été consciente ou alors, qu’elle aurait dû leur parler de ce problème de fertilité.

Zoya suit du regard Birdie qui vient finalement s’installer à ses côtés sur le canapé, alors qu’elle lui dépose une tasse de chocolat chaud. « Okay donc si je récapitule, tu as fait preuve d’inattention parce que tu es… stérile. Ou pensait l’être ». Elle le sait, même si elle ne pouvait pas avoir de gosses, rien que par principe, elle aurait dû se protéger avec Freddy, ce mec avec qui elle n’a eu qu’une relation d’un soir, le genre de relation qu’elle a bien souvent, le genre de relation pas sérieuse qui peut amener un tas d’emmerdes que ce soit des maladies ou, dans le cas présent, un bébé en devenir. Elle reste silencieuse à son tour, se contentant d’acquiescer non sans garder son regard porté sur son amie, peut-être un peu craintive de la suite « T’es enceinte de combien » « Cinq semaines… » elle laisse échapper dans un murmure alors qu’elle revient à se recroqueviller sur elle-même, posant sa tête sur ses genoux, regardant les volutes de fumée s’extirper de la tasse de chocolat posée sur la table basse. Elle est dans les délais, elle le sait, elle a ce choix là au moins, il n’est pas trop tard. « Je ne vais pas te dire ce que tu dois faire ni même te dire à quel point t’a été imprudente parce que je suis sûre que t’es assez grande pour le savoir ». Elle se renfrogne un peu, comprend que Birdie le pense sincèrement, et même si elle le dit de manière détournée, la remarque est présente. Zoya soupire alors, laisse retomber ses jambes pour attraper la tasse et murmure alors un « je sais », devant le reconnaitre, même si elle est quelque peu vexée.  « Ce que je veux te dire, en revanche, c’est que c’est ton corps et ton existence que tu tiens entre tes mains. Personne ne peut te dire ce que tu dois faire. Au mieux, on peut t’aider mais le choix est le tien ». Et même si Zoya appelle à l’aide ses proches aujourd’hui, elle sait que la décision lui revient. Surtout elle qui déteste que l’on cherche à lui dire ce qu’elle doit faire, aimant trop sa liberté et son libre arbitre pour laisser les autres décider à sa place.  Elle a ce regard similaire à une enfant en regardant Birdie, buvant ses dires, cherchant le réconfort peut-être aussi « Est-ce que tu veux ce gosse parce que tu le veux ou parce que c’est ta seule chance ? Tu sais, avec les adoptions, il y a toujours moyen d’avoir accès à la maternité d’une façon ou d’une autre ». Elle le sait mais elle se souvient aussi du jour où sa gynécologue lui a annoncé la nouvelle « Quand j’ai appris que je ne pourrais pas avoir d’enfant, il y a de ça trois ans maintenant… » elle se stoppe une fraction de secondes, jetant un regard en coin sur Birdie pour voir si elle allait réagir face à ce secret qu’elle avait gardé pour elle «… même si à l’époque je m’en fichais, ça m’a quand même… chamboulée … du fait de ne pas avoir le choix de devenir mère un jour ou l’autre et que ça puisse être le parcours du combattant si je décide d’en avoir un  ». Elle marque une pause, volontairement avant de reprendre « Je ne pense pas être prête à être mère, j’ai envie de faire encore des millions de choses avant de me poser réellement… mais en même temps, j’ai peur de le regretter… » Ou pas, en réalité, elle ignore même si elle voudra devenir mère un jour. « Et puis, est-ce que je ne pourrais pas concilier ma vie professionnelle avec ma vie familiale ? Après tout, certains le font… Peut-être pas les premiers mois… Mais ensuite, ? Je pourrais le prendre avec moi en voyage ». Son discours semble changer soudainement, envisageant cette possibilité de garder l’enfant. « Et qui sait, peut-être que j’ai cette fibre maternelle mais on l’ignore… » . Birdie va sûrement rire de cette dernière affirmation mais ce discours montre à quel point elle se sent perdue. Perdue face à un dilemme où il faut tout de même qu’elle fasse vite pour prendre sa décision. « T’as agi comme une belle idiote mais t’as de la chance d’être jolie comme un cœur car je serai là quoiqu’il arrive, okay ? ».  Un sourire étire alors ses lèvres, enfin, le premier depuis qu’elle est arrivée chez Birdie. Ou Carter. Peu importe. « Merci… excepté pour la belle idiote ». Mais elle le reconnait donc, encore une fois, elle ne peut pas en vouloir à Birdie d’être franche. « T’aurais mieux de te contenter des filles, au final, tu n’aurais pas eu ce problème ». Zoya porte enfin sa tasse de chocolat chaud à ses lèvres, son regard trouvant celui de Birdie, amusée « On devrait envisager de se marier toutes les deux pour éviter de faire plein de conneries et se contenter de nos corps respectifs. Il n’y aura aucun risque… ». Elle tente de se détendre un peu en rentrant dans le jeu de Birdie, ses yeux roulant dans ses orbites avant que son sourire tende à disparaitre à nouveau.  


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Message(#)(BIRDOYA #1) be one decision away from a totally different life EmptyVen 17 Sep 2021 - 18:00


« Cinq semaines… » Qu’est-ce qui est envisageable, à cinq semaines ? Cinq semaines, quand même. Sans rien voir, sans rien sentir - ça se ressent, quand on est enceinte, non ? Il doit y avoir les nausées, l’estomac en berne, la fatigue qui s’accumule… C’est la grande inconnue pour toi, cette conversation, autant que le choc d’une annonce dont tu ne t’attendais pas. « Je sais » Evidemment que Zoya le sait. Elle n’est pas une idiote, la brune. Elle n’est pas stupide, les moments d’inconscience arrivent à tout le monde. Mais une conséquence pareille, ce n’est pas non plus anodin. Tu ne lui tireras pas les oreilles, à ton amie, parce qu’elle a l’air déjà assez abattu comme ça. Tu ne comprends pas pourquoi ; si elle n’en veut pas, elle sait ce qu’elle a à faire. Elle n’ignore pas qu’elle a le choix et qu’elle seule a le pouvoir de décision finale. Alors pourquoi se tracasser autant, Zoya ? Pourquoi avoir cette tête affligée, dépitée, désemparée ? Les épaules voûtées vont lui donner mal au dos et les froncements de son visage vont amener tout plein de petites rides qu’elle n’a pas à avoir à son âge - ou alors, elle s'entraîne déjà inconsciemment à être maman. Maman Zoya, ça sonne bizarre. Tata Bird, en revanche, c’est plutôt classe - Cadburn, reviens à la réalité.

« Quand j’ai appris que je ne pourrais pas avoir d’enfant, il y a de ça trois ans maintenant… »Quoi ?” tu fais la sourde mais tu as très bien entendu. Système de réponse mécanique et humain face à une révélation inattendue - ça commence à faire beaucoup en l’espace de dix minutes, Lewis. Tu t’attends à la prochaine bombe de la tête brune en face de toi qui semble en pleine possession de te surprendre et de rendre tes yeux ébahis, sans que tu ne puisses camoufler ta surprise. «… même si à l’époque je m’en fichais, ça m’a quand même… chamboulée … du fait de ne pas avoir le choix de devenir mère un jour ou l’autre et que ça puisse être le parcours du combattant si je décide d’en avoir un. » tu ouvres la bouche, prête à émettre toutes les incertitudes et les questionnements du monde afin de parler de tout ça - même si tu te sens un peu perdue de quoi tu parlerai parce que Zoya t’inonde d’informations et tu veux la rassurer mais la disputer, la cajoler mais la responsabiliser aussi, que de confusions - avant de la refermer quand tu vois ton amie prendre de nouveau la parole. « Je ne pense pas être prête à être mère, j’ai envie de faire encore des millions de choses avant de me poser réellement… mais en même temps, j’ai peur de le regretter… » tu fronces du nez parce que… Tu trouves cela absurde. Il n’y a pas forcément de cohérence dans cette histoire, à commencer par la raison première pour laquelle Zoya veut garder son enfant. Tu peux le comprendre mais en même temps… Tu ne peux pas. « Et puis, est-ce que je ne pourrais pas concilier ma vie professionnelle avec ma vie familiale ? Après tout, certains le font… Peut-être pas les premiers mois… Mais ensuite ? Je pourrais le prendre avec moi en voyage. » tes phalanges finissent sur ton front, pesant le pour et le contre de dire clairement à Zoya que c’est une affreuse idée, une affreuse raison et que c’est une affreuse supposition de croire qu’elle pourra continuer à faire dix fois le tour du monde avec un foutu bambin qui ne sera même pas foutu de faire ses nuits avant ses dix mois - plus ou moins, t’en sais rien et tu t’en fous. Ce qui t’importe, c’est Zoya, sa vie, sa passion, son envie, son choix mais là, si elle pense que tu vas venir la réconforter et la laisser faire sans rien dire, elle se trompe. « Et qui sait, peut-être que j’ai cette fibre maternelle mais on l’ignore… » là, tu ricanes légèrement. “Tu me donnes envie de sortir une de mes baguettes Harry Potter. Salagadou, la menchikabou, la Bibidi Bobidi Bou!” que tu chantonnes en agitant ta main comme si tu en tiens une, finissant avec un doigt sur le nez de Zoya. “Et paf! Maman naïve tu seras.” Tu lèves ta tasse à tes lèvres avec un sourire même si le fond de son discours te remue toujours autant.  

« Merci… excepté pour la belle idiote »Quoi, tu aurais préféré dire que t’es laide ?” que tu demandes d’un air candide. pour l’idiote, ça tient toujours et tu n’en démordras pas, qu’importe ce que Zoya pourra dire. Elle le sait et tu le sais, tout le monde le sait. « On devrait envisager de se marier toutes les deux pour éviter de faire plein de conneries et se contenter de nos corps respectifs. Il n’y aura aucun risque… » t’en viens à aller ébourriffer ses cheveux. “Un gosse et maintenant le mariage, tu commences à m’inquiéter, ma fleur des bois. Je suis désolée mais ce doigt n’est promis à rien d’autre qu’à moi-même, comme tous les autres d’ailleurs. Enfin, ils peuvent servir aussi à autrui mais certainement pas pour le mariage.” oh oh, c’est assez lubrique et salace en deuxième pensée mais ton minois taquin ne se dérobe pas sous le sous entendu.

Enfin, il finit par partir car tu n’as pas oublié la raison de la venue de Zoya. “Dans un monde idéal, tu pourrais te trimbaler avec un bébé sous le bras pour continuer à faire tes photos aux quatre coins du globe. Mais on est pas dans un monde idéal et un bambin… Ca demande de l’énergie, de l’effort, du temps, de la patience. Il faut même lui changer des couches et prier qu’il ne vomisse pas sur toi. Tu imagines un peu l’enfer que ça doit être ? Alors imagine ça au milieu de nulle part.” t’exagères un peu mais c’est fait exprès aussi. Grossir les choses pour rendre la situation plus ridicule encore - parce que ça l’est. “Tes excuses sont illogiques et insensées. On ne parle pas d’un dernier appareil à la mode mais d’un bébé. Tu n’es pas prête d’être mère et, selon moi, tu n’en as pas l’envie. T’agis juste comme une enfant à qui on prive quelque chose et qui le veut forcément par souci de contrariété.” parce que sa raison principale est de garder celui-là au risque de ne pas pouvoir en avoir d’autres après ; ce n’est pas suffisant à ton sens. “Je suis désolée d’apprendre trois ans après que tu ne pourras pas avoir d’enfants, Zoya. Mais la preuve que ce n’est pas non plus totalement impossible. Tu es allée voir un médecin ?” Même si la science et la médecine restent des études abstraites et que l’humain est contraignant à vouloir toujours repousser les hypothèses déjà évoqués dans le passé pour remettre toutes les institutions sans dessus dessous avec des explications illogiques à rendre de nouveau cohérentes.
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Message(#)(BIRDOYA #1) be one decision away from a totally different life EmptyDim 26 Sep 2021 - 9:42

be one decision away from a totally different life - ft   @Birdie Cadburry  

Juin 2020. « Quoi ? ». Sa surprise ne l’étonne pas, elle lui a caché une information importante. Information qui la concerne elle, et uniquement elle, après tout elle ne doit de compte à personne à ce propos. Mais tout de même. Elle est une de ses amies les plus proches, même bien plus que proches, tellement sa relation avec Birdie est forte et particulière à la fois. Elles se disent tout, partagent tout et ça depuis des années. Alors, évidemment, cette information, elle aurait dû la partager avec elle, elle le sait mais ne le reconnaitra pas à voix haute. C’est donc pour ça qu’elle ne rebondit pas et qu’elle préfère poursuivre son explication. Une explication bancale, elle le sait pertinemment parce qu’elle est paumée. Elle n’est pas faite pour être mère, c’est certain, elle n’a pas les épaules pour, elle est incapable d’être responsable déjà rien que pour sa personne, comment le pourrait-t-elle pour un bébé ? Mais il y a ce mais, celui qui la pousse à réfléchir par deux fois quand la réponse semble pourtant être une évidence. L’avortement serait la solution logique mais elle sait aussi qu’elle risque de regretter ce choix par la suite. Parce qu’avoir un enfant n’est pas quelque chose qui lui est autorisé normalement, son corps refusant de lui permettre d’avoir ce choix d’être mère. Il a choisi pour elle, sans la consulter. Niet, nada, pas d’enfants pour Zoya Lewis. Peut-être que ce n’était pas plus mal, après tout, encore une fois, elle n’est pas prête à l’être et ne le sera sûrement jamais. Elle est bien trop irréfléchie, bien trop libre, bien trop bancale, bien trop de choses pour pouvoir assumer. C’est le bazar dans sa tête, et Birdie s’en rend sûrement compte. Les expressions qui parcourent son visage parlent pour elle, bien qu’elle reste silencieuse, Zoya ne lui laissant pas vraiment la possibilité de prendre la parole. Et quand elle le peut enfin et que la Lewis conclut en disant qu’elle a peut-être la fibre maternelle enfouie en elle, la belle blonde ne manque de rire « Tu me donnes envie de sortir une de mes baguettes Harry Potter. Salagou, la menchikabou, la Bibidi Bobidi Bou ! ». Son doigt qui termine sa course sur le nez de Zoya lui fait avoir un mouvement en arrière, un sourire apparaissant tout de même sur ses lèvres « Et paf ! Maman naïve tu seras ». Et là, le sourire disparait comme par magie, sa mine se renfrognant.

« Quoi, tu aurais préféré dire que t’es laide ? ». Elle fait mine de pas comprendre, c’est plutôt le qualificatif d’idiote dont Zoya se serait bien passée. Elle lève les yeux au ciel en guise de réponse. « Un gosse et maintenant le mariage, tu commences à m’inquiéter, ma fleur des bois. Je suis désolée mais ce doigt n’est promis à rien d’autre qu’à moi-même, comme tous les autres d’ailleurs. Enfin, ils peuvent servir aussi à autrui mais certainement pas pour le mariage ». Un sourire amusé s’affiche sur les lèvres de Zoya alors qu’elle jette un regard en coin à Birdie pour le sous-entendu qu’elle vient de faire, incapable de ne pas y répondre « C’est toujours ça de bon à prendre… Ce n’est pas comme si c’était désagréable, en plus ». Il n’y a pas de filtres entre elles, il n’y a jamais eu tout comme les limites de leur relation amicale n’en connaissent pas vraiment. Elles se sont plus d’une fois laissée aller à des plaisirs charnels toutes les deux, sans pour autant que cela ait des répercussions sur leur amitié. Elles se consolent, elles se cajolent, sans se poser de questions, à défaut de trouver la bonne personne pour le faire. Si Zoya pourrait presque se laisser aller à cet instant, parce qu’elle aurait bien besoin de se changer les idées et que Birdie parait bien attractive dans ce kimono qui ne cesse de glisser de son épaule, elle a les pensées bien trop lointaines pour le faire.

L’instant est plus propice à une discussion bien trop sérieuse, le genre de discussion qu’elle déteste avoir, elle qui vit au jour le jour, sans se poser de questions, se laissant porter par le courant et surtout par ses envies. Mais aujourd’hui, tout semble différent, tout semble être sur le point de changer « Dans un monde idéal, tu pourrais te trimbaler avec un bébé sous le bras pour continuer à faire tes photos aux quatre coins du globe. Mais on est pas dans un monde idéal et un bambin… Ca demande de l’énergie, de l’effort, du temps, de la patience. Il faut même lui changer des couches et prier qu’il ne vomisse pas sur toi. Tu imagines un peu l’enfer que ça doit être ? Alors imagine ça au milieu de nulle part ». Les yeux de Zoya s’écarquillent alors qu’elle écoute attentivement Birdie, comme pendue à ses lèvres dans l’espoir qu’elle lui délivre la solution à ses problèmes. Mais la fin de sa phrase ne manque pas de la faire grimacer « Tes excuses sont illogiques et insensées. On ne parle pas d’un dernier appareil à la mode mais d’un bébé. Tu n’es pas prête d’être mère et, selon moi, tu n’en as pas l’envie. T’agis juste comme une enfant à qui on prive quelque chose et qui le veut forcément par souci de contrariété ». Elle n’aime pas ce qu’elle avance et elle a ce mouvement de recul, sa mine se renfrognant davantage « Je suis désolée d’apprendre trois ans après que tu ne pourras pas avoir d’enfants, Zoya. Mais la preuve que ce n’est pas non plus totalement impossible. Tu es allée voir un médecin ? ». « Evidemment ! Elle m’a dit que ça relevait d’un miracle ! ». Zoya pose sa tasse fortement sur la table basse et vient à se lever du canapé. Birdie ne l’aide pas. Elle est perdue mais au fond, elle sait qu’elle est plus pour l’option où elle garderait l’enfant. Parce que sa gynécologue a été catégorique, si elle a eu cette chance aujourd’hui, elle ne se représente peut-être pas plus tard, encore moins en avançant dans l’âge « Tu n’es pas à ma place, Cadburry » lance-t-elle alors qu’elle fait les cent pas dans la pièce « Puis va te faire foutre ! ». Un excès de colère soudain, les hormones, diront certains, son mauvais tempérament, diront les autres, autres qui la connaissent par cœur, Birdie la première. Zoya est agacée, elle est susceptible quand ça ne va pas dans son sens et c’est clairement le cas actuellement. « Ce n’est pas un caprice que je suis en train de faire ! Et puis tu me dis que je suis insensée et irréfléchie, mais tu ferais quoi toi à ma place ? Réellement, hein ? Tu crois que c’est une situation évidente pour moi ? ». Si elle s’était stoppée, elle reprend ses va et vient dans la pièce, sentant son cœur s’accélérer dans sa poitrine. Peut-être un peu trop vite, son souffle commence à manquer même. Elle se stoppe à nouveau, portant sa main sur son front, tentant de se canaliser, de retrouver ses esprits. « Je ne sais pas quoi faire Birdie… ». La colère s’est évaporée, aussi vite qu’elle est apparue, son ton de voix contrastant avec le précédent avant qu’elle ne se laisse tomber sur une chaise. Son regard est dans le vague quelques secondes, avant qu’elle ne vienne à trouver le regard de Birdie, l’appelant à l’aide alors que ses yeux s’humidifient « Je sais… » susurre-t-elle… « Je sais que je ne suis pas prête… » Elle marque une pause alors que sa gorge se serre un peu plus « mais c’est peut-être ma seule chance… ». Cette histoire de stérilité la touche bien plus qu’elle n’a pu le laisser paraitre. Bien plus du moins qu’elle a pu se le laisser penser à elle-même, n’ayant partagé cette nouvelle avec personne d’autre qu’elle. « Je sens que je vais le regretter, ce n’est pas qu’un caprice de plus… Ça va bien au-delà, cette fois ». Parce qu’elle reconnait volontiers qu’elle peut l’être, elle qui n’aime pas le refus, elle qui vit sa vie comme elle l’entend. Elle s’en arracherait presque les cheveux, ses pensées rythmées par ce dilemme depuis des jours, elle est épuisée. Epuisée de trop penser, épuiser de s’en vouloir, épuiser de ne pas être capable de faire le bon choix. Un soupir s’échappe d’entre ses lèvres « Je ne pense pas que le père sera plus apte que moi » lance-t-elle soudainement « C’est un acteur que j’ai rencontré sur les plateaux de tournage… ». Elle n’en révèle pas plus sur l’identité du père, elle n’a d’ailleurs aucun doute à ce propos que ce dernier soit le père de son enfant. Cinq semaines auparavant, elle se trouvait en Italie, et il a été l’unique personne avec qui elle a couché. Depuis, elle n’a d’ailleurs eu personne d’autres, bien trop prise par son travail après la fin du tournage et le travail de développement des photos qui ont suivi.


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Message(#)(BIRDOYA #1) be one decision away from a totally different life EmptyLun 27 Sep 2021 - 13:30


« C’est toujours ça de bon à prendre… Ce n’est pas comme si c’était désagréable, en plus. »Toi-même tu sais, ma coquelicot des bois.” ce n’est pas que non désagréable, c’est carrément génial, oui. Les regards sous-entendus échangés en disent bien long sur nos pensées furtives qui viennent et repartent, une aparté au milieu de tout ce qu’elle est en train de balancer et de dévoiler en ce moment, sans crier gare. Au moins, avec moi, il y avait la sécurité que jamais un marmot ne pourrait naître dans aucun ventre - à part si l’une de nous deux avait des aptitudes non découvertes par la science à ce jour. Je vois donc les yeux de ma douce s’écarquiller, s’arrondir, elle passe du chaud au froid, elle souffle le jour et la nuit, elle recule, elle s’agite, et si je ne la connaissais pas mieux, je dirai que la panique lui fait perdre patience. Si elle n’aime pas ce que je lui dis, ce n’est pas mon problème ; elle sait qu’en venant toquer à ma porte et venir quérir conseils auprès de moi, je serai sans filtre et sans détour. Non, elle n’est pas apte. Non, elle n’est pas assez stable. Zoya est une pile électrique, elle est comme moi, elle vit trois vies en une journée, sur dix fuseaux horaires différents. Elle n’a pas le calme et la patience pour un bébé ; il n’y a qu’à voir ses expressions qui se refrognent au fur et à mesure de mes mots que je prononce pourtant avec la plus grande pédagogie que je possède - autrement dit, pas beaucoup, mais j’essaie.

« Evidemment ! Elle m’a dit que ça relevait d’un miracle ! » ça, je n’ai pas de mal à le croire si son corps n’était pas censé pouvoir produire un être vivant. “Tu parles d’un miracle.” que je ne peux maugréer ; ça me parait plus comme un poison, un cadeau empoisonné de l’univers, une punition de l’au-delà que d’un miracle. On parle d’un être vivant qu’elle va avoir dans les pattes pendant des années, qu’elle va devoir loger, nourrir, blanchir, s’occuper. Ce n’est pas un jouet qu’elle pourra rendre au service après vente en se plaignant qu’elle n’en veut plus. « Tu n’es pas à ma place, Cadburry. » la tasse brutalement posée, suivi d’une montée d’adrénaline de la Lewis me faut hausser les sourcils. Au contraire d’elle, je me mets en tailleur sur le canapé et j’enfonce mon dos contre le dossier tout en l’observant faire les cent pas. « Puis va te faire foutre ! » et pic et pic et colégram, boom. Zoya s’énerve et je pourrai m’énerver en retour ; mais je reste la petite garce assise dans le confort d’un canapé qui ne lui appartient pas en ne pipant mot, sirotant mon café avec un petit bruit agaçant rien que pour montrer qu’elle peut aussi aller se faire foutre en prenant la porte, Zoya. Elle ne m’impressionne pas mais qu’elle ne prenne pas ses aises à me disputer pour oser dire un avis qu’elle est elle-même venue chercher en premier lieu. D’autant que je tiens mes positions. « Ce n’est pas un caprice que je suis en train de faire ! Et puis tu me dis que je suis insensée et irréfléchie, mais tu ferais quoi toi à ma place ? Réellement, hein ? Tu crois que c’est une situation évidente pour moi ? » je serre la mâchoire parce que je sais très bien ce que je ferai à sa place. Je n’ai pas une existence pour un enfant dans mes pattes et je n’en ai pas envie. Je suis au mieux la tante cool avec qui on fait des bêtises et on s’empiffre le ventre mais je ne suis pas celle qui materne. J’adore les enfants mais j’aime mieux quand ils ne sont pas de moi. De ne pas avoir les contraintes et les responsabilités qui vont avec. “Hey, ne casse pas ta contrariété sur moi. C’est toi qui t’es foutue dans cette galère, pas moi. Car à ta différence, je prends mes précautions, ma grande.” c’est une règle de base parfois contraignante mais ce qui arrive quand on dérape l’est encore plus. Il est hors de question que Zoya me fasse culpabiliser sur les propos que j’ai pu tenir. “Tu m’as demandé mon avis, je te l’ai donné. Si tu n’es pas contente, tu vois où est la porte. Je ne suis pas là pour te caresser dans le sens du poil, Zoya, mais pour t’aider. Et si ce n’est pas ce que tu voulais entendre, je ne suis pas désolée pour autant. Je peux comprendre que ce n’est pas évident pour toi, même si je ne pourrai pas prétendre à quel mesure. Pour moi, un enfant est une charge lourde et je… Je ne te vois pas avec une telle responsabilité. Tu vis une vie trépidante mais au nom d’un miracle, tu vas mettre ton existence en stand-by. Et ne me dis pas que ça sera jouable de mener ta vie comme tu l’entends parce qu’on sait très bien que ce ne sont que des conneries.” un bébé, ça change le rythme, ça impose son train de vie et c’est ainsi que ça fonctionne. Je ne vois pas Zoya rester tranquillement chez elle à materner comme une petite bécasse dont le monde ne tournerait plus qu’autour de son gosse.

« Je ne sais pas quoi faire Birdie… » elle s’est arrêtée, tout d’un coup, comme si elle venait de parcourir le marathon. « Je sais… Je sais que je ne suis pas prête… Mais c’est peut-être ma seule chance… » j’avais cru le comprendre mais je tais mon commentaire parce que Zoya a vraiment l’air paumé et que je ne suis pas garce à ce point. « Je sens que je vais le regretter, ce n’est pas qu’un caprice de plus… Ça va bien au-delà, cette fois. » je passe mes doigts sur mon front. La situation dépasse complètement mon jugement et je me demande pourquoi Zoya est venue vers moi au final. “J’ignore à quoi tu t’attendais, Zoya, en venant me voir. Si tu voulais que je te réconforte, que je te dise que tout va bien se passer et que c’est une brillante décision, tu aurais pu me le dire d’entrée de jeu. J’ai l’impression que quoique je dise, t’as déjà pris ta décision.” elle martèle qu’elle est perdue et qu’elle ne sait pas quoi faire mais j’ai l’impression que son envie de sauter sur le miracle est plus proche que celle de s’en débarrasser. Ce qui me fait grimacer parce qu’elle risque de regretter, c’est bien ce qu’était sa vie d’avant, j’en suis persuadée.

« Je ne pense pas que le père sera plus apte que moi. » ah oui, le père. Très bon sujet de relance, un point non négligeable, parce qu’aux dernières nouvelles, Zoya ne s’est pas plus casée que moi. « C’est un acteur que j’ai rencontré sur les plateaux de tournage… » mes yeux deviennent aussi ronds que des billes en la regardant avant de pouffer d’un rire qui va sûrement la vexer mais qu’importe. “Un acteur ?! Je veux savoir qui, par pitié, dis-moi qui s’est!” je suis déjà sur le chemin pour prendre mon téléphone qui trône sur la table basse pour y faire mes recherches dont je suis friande. “On peut dire que t’as tapé fort! Et ça s’est passé où ? T’es sûre que c’est lui ? Il le sait ? Vous avez gardé contact ? Est-ce qu’il est beau, au moins ?” quitte à donner naissance à un enfant, autant qu’il soit adorable et mignon à regarder. Et en toute objectivité, j’espère qu’il prendra de sa mère quoiqu’il arrive. Zoya est mignonne et à croquer - appétissante et charmante, de mon humble avis.
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Message(#)(BIRDOYA #1) be one decision away from a totally different life EmptyDim 3 Oct 2021 - 14:35

be one decision away from a totally different life - ft   @Birdie Cadburry  

Juin 2020. « Toi-même tu sais, ma coquelicot des bois ». Il y a ce moment d’apaisement, où le sujet dont Zoya est venu discuter est plus ou moins laissé aux oubliettes une fraction de secondes, quand elles se remémorent ce qu’elles sont capables de se procurer comme plaisir mutuel. Un plaisir sans risque, où aucune des deux ne risquent de mettre en cloque l’autre. Un plaisir qu’elle aurait préféré venir chercher en passant le pas de sa porte plutôt que d’avoir cette conversation avec son amie dont elle a l’impression de ne pas avoir le soutien et qui commence sérieusement à l’agacer.

« Tu parles d’un miracle ». Elle n’aime pas l’ironie dans sa voix, elle n’aime pas qu’elle ait raison, malgré tout. En fait, elle n’aime pas qu’elle l’embrouille à ce point quand, pourtant, son horizon commençait à s’éclaircir sur cette éventualité de garder cet enfant qui avait élu domicile dans son utérus. Et c’est donc pour cette raison que cette tasse trouve sa place bruyamment sur sa table basse et que c’est une Zoya en furie qui se lève du canapé. Au point qu’elle invite son amie à aller se faire foutre, sans aucun ménagement, et que la réaction de Birdie n’arrange en rien l’état de nerfs de la Lewis. Au contraire, elle se contrefout de ce que cette dernière peut bien lui dire et lui faire bien comprendre. Lorsqu’elle a terminé de faire les cents pas et de cracher tout le venin qu’elle gardait en elle, Birdie lui répond « Hey, ne casse pas ta contrariété sur moi. C’est toi qui t’es foutue dans cette galère, pas moi. Car à ta différence, je prends mes précautions, ma grande ». Zoya voit rouge qu’elle lui balance cet argument à la figure quand sa stérilité (et sa stupidité aussi mais elle ne l’avouera pas) l’a poussé à ne pas prendre ses précautions cette fois-là. « Tu m’as demandé mon avis, je te l’ai donné. Si tu n’es pas contente, tu vois où est la porte. Je ne suis pas là pour te caresser dans le sens du poil, Zoya, mais pour t’aider. Et si ce n’est pas ce que tu voulais entendre, je ne suis pas désolée pour autant. Je peux comprendre que ce n’est pas évident pour toi, même si je ne pourrai pas prétendre à quelle mesure. Pour moi, un enfant est une charge lourde et je… Je ne te vois pas avec une telle responsabilité. Tu vis une vie trépidante mais au nom d’un miracle, tu vas mettre ton existence en stand-by. Et ne me dis pas que ça sera jouable de mener ta vie comme tu l’entends parce qu’on sait très bien que ce ne sont que des conneries ».  Zoya se fait littéralement remonter les bretelles par Birdie, au point qu’elle ne pipe mot durant tout son monologue. Elle s’est stoppée dans ses pas, est statique en écoutant et prenant en compte les mots de la Cadburry. C’est qu’elle est forte pour ramener à la raison, et ce n’est pas la première fois qu’elle le fait. Madame la bonne parole comme elle l’aime la surnommer, quand elle joue cette nana mature qui a quatre ans de différence avec elle et donc un mini cran de plus de maturité qu’elle. La raison semble la rattraper suite aux paroles de la belle blonde et si elle ne répond rien, c’est tout simplement parce qu’elle abdique. Elle sait très bien qu’elle a merdé, elle sait très bien que sa vie ne sera plus la même si elle garde cet enfant, tout comme elle sait très bien aussi que Birdie ne fait que lui dire la vérité et qu’elle a besoin qu’on lui dise autre chose que ce qu’elle veut entendre.

Alors la Lewis vient à retrouver sa place initiale, son regard dans le vague, son ton posé et là voilà de nouveau en plein doute, se répétant quant à cette chance qui reste malgré tout potentiellement unique. « J’ignore à quoi tu t’attendais, Zoya, en venant me voir. Si tu voulais que je te réconforte, que je te dise que tout va bien se passer et que c’est une brillante décision, tu aurais pu me le dire d’entrée de jeu. J’ai l’impression que quoi que je dise, t’as déjà pris ta décision » « Non, ce n’est pas le cas… » Sa voix est tremblotante, hésitante, cherchant sûrement à se convaincre elle-même qu’elle n’a pas déjà pris sa décision alors qu’elle semble l’avoir déjà prise « Ca restera mon choix… Mais je veux être sûre que, quoi que je décide, … ». Les mots sont difficiles, parce qu’elle n’est pas du genre à appeler à l’aide la Zoya. Elle n’aime pas dépendre des autres «  tu… tu seras là ». Ses yeux de merlan frit trouvent ceux de Birdie, cherchant sûrement à la convaincre d’être présente pour elle, même si elle doute que Birdie la laisse en plan quoi qu’elle décide. « J’ai besoin que tu me secoues et me ramène les pieds sur terre mais j’ai aussi besoin de ton soutien, Cadburry » ajoute-t-elle alors son regard retrouvant le sol alors qu’elle se recroqueville à nouveau sur le canapé.

Si elle n’est pas certaine de ses capacités, elle est persuadée que Freddy, celui qui n’est autre que le père de l’enfant à venir ne le sera pas davantage. Acteur, qui parcourt le monde, adepte des histoires d’un soir et sans attache et fêtard dans l’âme n’est pas le tableau du père idéal, comme elle n’est pas celui de la mère idéale. Evidemment, évoquer l’identité du père fait réagir la Cadburry qui trépigne d’impatience d’en savoir plus sur celui-ci. « Un acteur ?! Je veux savoir qui, par pitié, dis moi qui s’est ! ». Zoya lève les yeux au ciel alors qu’elle regarde Birdie s’agiter à son tour, dégainant son portable pour faire une recherche sur cet acteur dont Zoya conserve pour le moment le nom « On peut dire que t’as tapé fort ! Et ça s’est passé où ? T’es sûre que c’est lui ? Il le sait ? Vous avez gardé contact ? Est-ce qu’il est beau, au moins ? ». Ou la, bien trop de questions d’un coup pour la Lewis qui en perd le fil. Désespérée, elle préfère se saisir du téléphone de son ami et tape directement le nom de celui-ci dans le moteur de recherche afin de lui en montrer quelques photos « Freddy Mulligan, il a joué dans The Deep End, notamment. Bon il était plus jeune dans ce film, mais on l’a vu ensemble souviens-toi… Le type aux beaux yeux bleus ». Elle lui tend alors le téléphone, attend de voir la réaction de la Cadburry pour qu’elle donne son verdict sur l’homme que Zoya a choisi (pas du tout) pour être le père de son gamin « Si tu peux me reprocher d’avoir merdé, tu peux au moins me féliciter pour le choix pas trop dégueulasse que j’ai fait ce soir-là ». L’auto-dérision aide pas mal pour déculpabiliser… Le temps de quelques secondes « J’ai déjà travaillé avec lui sur plusieurs tournages, mais c’est à Rome qu’on s’est retrouvé et… après quelques verres, on a fini dans le même lit ». Un souvenir pas si désagréable, mais qui laisse tout de même un sacré goût amer « Et je suis certaine que c’est lui parce que depuis, je n’ai pas eu d’autres aventures. Je suis chaste depuis cinq semaines si ça peut te rassurer ». Ça aide, ce détail, mais peut-être aurait-t-il mieux fallu qu’elle soit chaste depuis plus longtemps pour éviter de se retrouver dans cette situation qui la mettait désormais dans une situation bien trop délicate « Il ne sait rien… Et je ne sais même pas si je lui dirai… ». Après tout, ça n’a été qu’une nuit, elle ne lui doit rien, lui non plus… « Et je ne l’appelle pas tous les quatre matins non » conclue-t-elle alors qu’elle s’avachit de nouveau dans le canapé, après avoir été assisse en tailleur tout le long de l’échange.



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Message(#)(BIRDOYA #1) be one decision away from a totally different life EmptyLun 4 Oct 2021 - 13:50


« Non, ce n’est pas le cas… » il faudrait qu’elle ouvre les yeux, Zoya, parce qu’à ton sens, sa décision est déjà toute établie. La brune ne semble chercher que quelqu’un qui lui offrira sa bénédiction, qui lui dirait que l’idée est bonne, que l’instant est béni et qu’elle sera une mère merveille ; toutes ces choses que tu ne peux pas lui dire parce que l’honnêteté passe avant la caresse de l’égo. Surtout quand il s’agit d’une conversation pour garder un embryon qui deviendra une charge pour des années, des décennies. Ce n’est pas rien, c’est même carrément énorme. Alors tant pis si Zoya se prend une claque dans la gueule par tes mots salés, par ton air d’une mère autoritaire mais tu ne veux que son bien et t’es convaincue qu’un gosse ne sera pas quelque chose de bon pour Zoya. Tu ne veux pas qu’elle regrette, tu veux lui faire comprendre les choix qu’elle a et que, quoiqu’elle arrive, elle n’aura pas à se sentir coupable. L’enfant miracle n’en est pas un ; il sera comme tous les autres - et s’il est aussi pénible que sa mère, elle va en voir de toutes les couleurs, c’est certain. Tes lèvres restent closes, ceci dit, jugeant que tu en as assez dit et que tu n’as pas besoin d’en rajouter davantage. Vous savez toutes les deux que la brune a foiré, le mal est fait ; il faut voir l’avenir, maintenant.

« Ça restera mon choix… Mais je veux être sûre que, quoi que je décide… » évidemment que ça sera son choix. Ca sera toujours le sien et tu poses ta main sur sa cuisse malgré tout ; tu n’aimes pas la voir comme ça. Recroquevillée, presque tremblante, apeurée et certainement terrifée. Ce n’est pas ta Lewis, ça. Ce n’est pas celle avec qui tu t’amusais à prendre des photos au milieu de peinture vivante, que t’embêtait à peindre son cadran pour l’entendre hurler, qu’elle te courait après et que tu finissais par te laisser attraper en riant car vous êtes des gosses comme ça ; ce qui fait une grande différence avec maintenant. «  tu… tu seras là. » tu penches la tête sur le côté, sentant qu’elle touche une corde sensible. La garce. « J’ai besoin que tu me secoues et me ramène les pieds sur terre mais j’ai aussi besoin de ton soutien, Cadburry. » tu lui tapes la cuisse avant de te mettre sur tes jambes, de poser ton mug et d’aller l’engloutir sous un hug solide typiquement birdien. “T’es qu’une imbécile. Je t’ai pas dit que je serai là quoiqu’il arrive ? Evidemment que je bouge pas. Même si j’ai mes opinions, c’est ta vie et je vais pas me laisser un morveux te voler de mon existence.” tes amis sont si précieux, tu les aimes profondément ; tu ne laisseras jamais personne, ni des femmes, ni des enfants te les prendre. Tu as l’habitude de te batailler contre des épouses, alors s’il faut rajouter des bébés, ainsi soit-il. Une nouvelle expérience à essayer. “Par contre, si tu m’appelles à trois heures du matin pour une urgence de couches, je ne te connais plus, on est d’accord là-dessus ?la blague, toi qui ne dors pas à trois heures du matin une semaine sur deux avec ton travail de toute façon.

« Freddy Mulligan, il a joué dans The Deep End, notamment. Bon il était plus jeune dans ce film, mais on l’a vu ensemble souviens-toi… Le type aux beaux yeux bleus. » tu ne te rappelles pas du film mais tu te rappelles des yeux et du visage que tu vois sur ton écran. Tu émets un léger sifflement parce que dang, girl. Autant dire que tu porterais bien ses gamins, toi aussi - ha ha ha, très drôle, Cadburn. « Si tu peux me reprocher d’avoir merdé, tu peux au moins me féliciter pour le choix pas trop dégueulasse que j’ai fait ce soir-là. » tu hausses les sourcils d’un air appréciateur. “Clairement, ça aurait pu être pire. J’aurai bien aimé qu’il me montre le deep end à moi aussi.” t’es vraiment croyable, jamais rassassiée - je profite juste des bonnes choses et si cela implique baver devant des célébrités, ainsi soit-il. Elles sont faites pour ça, les célébrités, de toute façon, n’est-ce pas ? « J’ai déjà travaillé avec lui sur plusieurs tournages, mais c’est à Rome qu’on s’est retrouvé et… après quelques verres, on a fini dans le même lit. » Rome en plus, ça ne t’étonne presque pas que Zoya ait pu être séduite - même si t’espère que c’est lui qui l’a été avant elle. « Et je suis certaine que c’est lui parce que depuis, je n’ai pas eu d’autres aventures. Je suis chaste depuis cinq semaines si ça peut te rassurer. » t’hausse sourcils et épaules, levant les mains en signe de paix, l’air de dire “not my problem”. Tu ne tiens pas cinq semaines sans mordre à l’hameçon au moins une fois - voire plus. A ce point, oui oui. Au moins, la chasteté temporaire de Zoya a double effet ; être sûre de l’identité et avoir l’admiration de l’oiseau, ce qui n’est pas une mince affaire, surtout quand il s’agit de sexe - appelez-là nymphomane, tu n’en as cure. « Il ne sait rien… Et je ne sais même pas si je lui dirai… » , c’est déjà plus délicat. « Et je ne l’appelle pas tous les quatre matins non. »Autant il est magnifique autant il n’a rien du type propre sur lui près à être le père de l’année, c’est clair.” tu comprends la réticence de ton amie. Personne n’a besoin de quelqu’un dans ses pattes, de toute façon, surtout qu’il y a les amis pour apporter le soutien et l’aide nécessaires. “Le genre fêtard petit con à la gueule d’ange, je me trompe ?” tu demandes alors que tu parcours les en-tête des articles sur ton cellulaire. Tu les connais bien, ceux de cette espèce ; toi qui passes beaucoup de temps à des soirées, tu as eu le temps d’en voir des Freddy Mulligan. Moins connus, avec aucune filmographie à leur actif et certainement pas avec ses yeux perçants mais si la forme change, le fond reste le même. Tu soupires légèrement en replaçant ton téléphone sur la table basse pour le troquer avec ton café et ton dos enfoncé dans le canapé. “Si j’avais su que ma journée aurait tourné comme ça. Moi qui me plaignais d’avoir encore des chaussettes de Carter qui traînaient dans le salon, tu viens de remettre les choses en perspective, là.” tu te relèves légèrement pour aller chercher le paquet de clope et le briquet sous la table basse, ne dédaignant pas à en proposer à Zoya car tu as des principes - même si tu oublies celui où elle respire le même air que toi juste à côté et qu’il n’y a pas de frontières pour la fumée. C’est elle la femme enceinte, pas moi.
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Message(#)(BIRDOYA #1) be one decision away from a totally different life EmptyDim 10 Oct 2021 - 16:32

be one decision away from a totally different life - ft   @Birdie Cadburry  

Juin 2020. Elle joue des cordes sensibles la Zoya. Mais pas volontairement, quand parfois, elle sait pourtant les utiliser à bon escient pour obtenir ce qu’elle souhaite. Là, c’est un réel appel à l’aide qu’elle lance à Birdie. Elle a besoin de savoir que, même si elle n’approuve pas sa décision, elle sera là pour elle. Parce qu’elle a besoin de la Cadburry dans sa vie, une Cadburry qui ne manque pas de la secouer quand il le faut mais aussi qui ne manque pas de la réconforter quand c’est nécessaire, malgré les mauvais choix qu’elle a pu ou qu’elle peut faire. Alors, avec son air de chien battu, la Zoya trouve quand même la force de regarder Birdie dans les yeux et de la supplier pour qu’elle réponde par la positive. Et même sans prononcer un mot encore, la Lewis connait la réponse de son amie qui ne tarde pas à la prendre dans ses bras. Elle se laisse prendre sans broncher, ses bras passant autour de sa taille alors qu’elle se blottit contre elle. « T’es qu’une imbécile. Je t’ai pas dit que je serai là quoiqu’il arrive ? Evidemment que je bouge pas. Même si j’ai mes opinions, c’est ta vie et je vais pas me laisser un morveux te voler de mon existence ». Elle acquiesce alors doucement, serrant un peu plus son étreinte, cherchant un réconfort implicite dans ce hug qui la conforte dans ce choix qu’elle s’apprête à faire… ou qu’elle a finalement déjà fait « Par contre, si tu m’appelles à trois heures du matin pour une urgence de couches, je ne te connais plus, on est d’accord là-dessus ? ». A ça, Zoya grimace et d’ailleurs, elle ne manque pas de s’extirper de son étreinte pour trouver son regard « Je trouverai un moyen de t’en convaincre ». Un petit sourire s’affiche sur le coin de ses lèvres alors qu’elle vient à lui déposer un baiser sur la joue « Merci… » lance-t-elle dans un murmure alors, pour la remercier d’être là, d’être celle qu’elle est, cette amie dont elle ne pourrait définitivement pas se passer, l’aimant bien trop pour imaginer traverser cette épreuve sans elle, l’aimant bien trop pour imaginer ne plus l’avoir dans sa vie.

Le sujet devient un peu plus léger, quoi que, parce qu’il concerne maintenant l’identité du père. Et si Zoya pourrait se sentir honteuse, surtout en sachant que le père en question n’est pas quelqu’un avec qui elle a eu une relation de longue date, il y a une certaine fierté dans son identité, comme si elle cherchait à se rassurer au moins sur ce point-là. Après tout, leur enfant n’en sera que plus beau si le père est canon. « Clairement, ça aurait pu être pire. J’aurai bien aimé qu’il me montre le deep end à moi aussi ».  Zoya roule des yeux suite au commentaire de son amie alors qu’elle a toujours ce sourire au coin des lèvres « Il est fertile celui-là, évitons de se le partager ». C’est un clin d’œil qu’elle lui lance, alors qu’elle utilise l’ironie, peut-être un peu trop tôt cependant pour plaisanter là-dessus. Zoya explique alors comment ils se sont rencontrés et surtout comment ils ont fini dans le même lit. Quant à l’identité du père, elle est persuadée que c’est lui, et uniquement lui car elle n’a pas eu d’autres relations depuis. D’ailleurs, suite à cette confession, la réaction de Birdie ne manque pas de la faire sourire à nouveau. Mais ce sourire est de courte durée quand elle doit reconnaitre que l’homme avec qui elle a couché ne sera pas le père idéal pour son enfant, et qu’elle ne lui a évidemment pas dit qu’elle attendait un gosse de lui. Et puis, disons que dans son genre, il n’était peut-être pas la personne sur qui Zoya pourrait potentiellement se reposer quand elle serait en état de panique avec le bébé « Autant il est magnifique autant il n’a rien du type propre sur lui près à être le père de l’année, c’est clair ». Elle résume très bien la situation, Freddy étant bien le genre de type sympa pour une relation d’un soir mais dont on évite de tomber éperdument amoureuse. « Le genre fêtard petit con à la gueule d’ange, je me trompe ? ». Zoya tourne doucement sa tête de gauche à droite, pour confirmer ses dires « Non, tu as bien saisi le personnage… ». C’est dans un soupir que sa question sort d’entre ses lèvres, son regard se reportant quelques instants dans le vague. Freddy n’avait peut-être pas l’étoffe du père de l’année, mais quand était-t-elle d’elle ? Pouvait-t-elle réellement le juger à ce sujet quand elle n’était même pas certaine de faire mieux et de pouvoir assumer dans son rôle de mère ? « Tu penses que je devrais lui dire quand même ? » lui demande-t-elle alors subitement, son regard venant à se reposer sur son amie alors qu’elle s’est à nouveau recroquevillée sur elle-même.

« Si j’avais su que ma journée aurait tourné comme ça. Moi qui me plaignais d’avoir encore des chaussettes à Carter qui traînaient dans le salon, tu viens de remettre les choses en perspective, là ». « De rien »[/color], si elle l’aidait ainsi à relativiser. Elle la regarde prendre son paquet de cigarettes et venir s’installer à ses côtés alors qu’elle s’en allume une « Tu commences mal dans ton rôle de tata de l’année, toi en revanche », ne peut-t-elle s’empêcher de dire pour la taquiner. Zoya, stupidement, vient alors à poser sa main sur son ventre qui n’a rien de rebondi pour le moment. Stupidement, elle se met à le caresser avant de reporter son attention sur Birdie « Tu viendras avec moi pour connaitre le sexe du bébé ? » Elle marque une pause alors qu’elle vient à lever sa jambe et à mettre son pied sous le nez de son ami « Tu me feras des massages des pieds aussi ? », elle a ce sourire amusé au coin des lèvres mélangé à cet air sérieux qui ne permet pas de savoir si elle plaisante ou si elle pense vraiment ce qu’elle dit, ou plutôt, ce qu’elle demande.



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Message(#)(BIRDOYA #1) be one decision away from a totally different life EmptyLun 11 Oct 2021 - 14:29


« Je trouverai un moyen de t’en convaincre. » enceinte, peut-être, mais aguicheuse, toujours, la brune. Elle dépose un baiser sur la joue en même temps que tu roules des yeux parce qu’elle ne perd rien pour attendre mais “j’fais pas dans les femmes enceintes, c’est trop de problème.” dans un ton léger parce que tu n’aimes pas quand c’est trop lourd et riche en sentiments. « Merci… » comme là, avec Zoya qui se la jouerait presque larmoyante au possible, te remerciant d’être juste une amie alors que clairement, c’est la base même de ton existence et que de toute façon “j’ai rien de mieux à faire” que de l’épauler. De quoi dédramatiser cette scène et surtout, te dédouaner un peu de cette veste ‘responsable’ qui ne te va pas plus qu’elle te sied au teint. Tu n’as pas envie d’être la chieuse de service - pas pour ça en tout cas. Tu n’es pas parent, tu n’es pas une mère, tu pense n’avoir aucune fibre maternelle en toi et ça te convient très bien - si tu commençais par arrêter de traiter tes amis comme tes enfants, peut-être que ça serait plus convaincant comme pensée.

Alors quand vient le sujet du père et que tu peux t’adonner à aller mater son joli visage au regard intriguant sur le net, tu te sens déjà mieux. A en juger par vos airs plus détendus, Zoya aussi se sent mieux. Il faut en profiter avant que les hormones frappent sévèrement ; déjà, tu réalises ce que ça signifie ; si Zoya veut garder son machin dans le bide, il va falloir qu’elle se mette au régime sec. Avec qui vas-tu partager tes buvards, dorénavant ? Que c’est chiant, vraiment. « Il est fertile celui-là, évitons de se le partager. » tu penches la tête, l’air malin. “Ouais mais moi, je sais me protéger.et bim, Lewis, prends ça. Même si être mère est, parait-il, une des plus belles des aventures, tu n’es pas folle pour plonger dedans en pleine conscience - et même ton inconscience le sait. Ton être ne veut pas être déformé - si tu pouvais pondre un être sans qu’il mette son corps en souffrance, tu aurais moins de problèmes. Mais il faut croire que tu peux être parfois superficielle et surtout, tu t’aimes comme tu es. Ce qui est un luxe pas donné à tout le monde. « Non, tu as bien saisi le personnage… » oh damn, t’aurais préféré te tromper mais google, lui, ne ment jamais - ou presque, y a déjà eu des trucs bizarres dessus. “Au moins, il va être beau, votre gosse… Ca compensera sûrement son caractère.” parce que tu connais déjà celui de Zoya mais combiner à ce coureur fêtard aux airs nonchalant d’un bad boy de disney, autant dire que le mélange va être… sympa. Pour le peu qu’il est les cheveux de sa mère et les yeux de son père, ce gosse sera magnifique. On sauve les meubles comme on peut. Avec un petit sourire, amusé de ta répartie à ton amie - ta façon de dédramatiser, toujours. Ca suffit pour aujourd’hui, les grandes scènes. Zoya a assez eu le rôle principal pour la journée comme ça avec toutes ses annonces à répétition. « Tu penses que je devrais lui dire quand même ? » elle se fout de moi. "Ça dépend de ce que tu en attends si tu le lui dis. Est-ce que ça servirait à quelque chose ? Tu comptes demander une pension ? Qu’il le reconnaisse ? Qu’il soit présent ? Si c’est juste pour qu’il le sache, mieux vaut ne rien dire. Il n’a pas l’air du genre à prendre ses responsabilités.” tu réfléchis un moment en reposant le cellulaire sur la table. “Mieux vaut ne rien lui dire. Au moins pour l’instant. C’est une célébrité, en plus, il va croire que tu lui mens pour lui soutirer quelque chose.” comme y en a qui le font mais Zoya ne s’abaissera pas à ça. Elle a peut-être été inconsciente mais elle n’est pas profondément stupide non plus.

« De rien. » t’hausses une épaule tout en allumant ton mégot. Au nez et à la bouche de Zoya, oops. « Tu commences mal dans ton rôle de tata de l’année, toi en revanche. » la main en suspension dans l’air, tenant le bout de nicotine entre deux doigts, tu la regardes comme si elle venait de te balancer la pire des injures. “J’ai pas signé pour ça. Autant que ton machin apprenne le plus tôt possible les bruits et les odeurs de son futur quotidien - il va être impatient, j’en suis sûre.ça étant être sage et docile aux côtés de la preggy!Zoya - elle est chez toi, la brune, et chez toi, tu fumes. Et non, t’iras pas lever son cul pour aller près de la fenêtre, elle va pas faire chier à ce point, la jolie brunette qui tapote son ventre - ouais, elle vient te demander conseils mais elle a déjà pris sa décision, la garce. « Tu viendras avec moi pour connaitre le sexe du bébé ? » oh les yeux de merlan frit qu’elle lui offre en plus de cette proposition qui va faire tomber la larmichette à l’assemblée - mais ça, c’est avant qu’elle lève son pied vers ton nez. « Tu me feras des massages des pieds aussi ? » la clope au bec, tu tapes son pied hors de ta vue en éclatant de rire. “Espèce de garce, va chier pour les massages. Va falloir être plus persuasive que me titiller les narines avec tes doigts de pied.” mais c’est bien pour ça que tu l’aimes, Zoya ; elle fait exactement ce que tu ferais. “Et puis, c’est ma demande à moi, les massages de pied. T’as pas le droit de me voler ça. Enceinte ou non, j’en ai rien à foutre.” vraiment rien à foutre. Une main sur son pied que tu abaisses, l’autre sur la clope où tu diriges la fumée sur le côté - parce que t’es pas une pute non plus - tu plisses les yeux. “Je veux bien venir l’écho.” ce qui est un signe qu’elle a belle et bien pris sa décision, la Lewis. Bien avant d’arriver ici. “J’espère que tu vas pondre une fille. Y a assez de mâles sur cette planète.” et les filles, c’est tellement plus jolies. Tes traits s’adoucissent légèrement alors que tu prends deux taffes en réfléchissant en même temps. “Donc c’est bien ce que je disais ; tu savais déjà ce que t’allais faire. Avoue que t’as juste voulu faire ton intéressante.
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Message(#)(BIRDOYA #1) be one decision away from a totally different life EmptyDim 17 Oct 2021 - 16:55

be one decision away from a totally different life - ft   @Birdie Cadburry  

Juin 2020. « J’fais pas dans les femmes enceintes, c’est trop de problème ». Elle lève les yeux au ciel la Zoya, sachant pertinemment que Birdie ne la laisserait pas tomber quoi qu’il arrive, quoi qu’elle puisse dire. C’est tout ce qui lui importe et elle n’a pas besoin que la Cadburry fasse dans le mélodramatique, comme elle peut le faire, pour le savoir « J’ai rien de mieux à faire » « Garce ! » ne peut-t-elle s’empêcher de la qualifier quand elle prétend encore qu’elle ne fait pas ça nécessairement avec bonté de cœur. Zoya a un sourire aux lèvres malgré tout, et attrape alors Birdie qu’elle sert fortement contre elle, l’entourant de ses bras, avant de la libérer.

L’échange plus léger concerne le père de l’enfant, celui qui a mis Zoya dans cette situation – oui parce que c’est beaucoup plus simple de le blâmer lui que de reconnaitre ses torts totalement, et assumer surtout. D’ailleurs, si Birdie a l’air séduite par Freddy Mulligan, Zoya tient à lui rappeler qu’il est pas mal fertile, lui qui a réussi à mettre enceinte une nana qui n’était pas censée avoir de gosses « Ouais mais moi, je sais me protéger ». Zoya la fusille du regard et c’est un doigt d’honneur qu’elle brandit à son amie. Enfin, tant et si bien qu’elle mérite encore cette appellation quand elle ose la piquer sur ce point. Elle a de la chance que les hormones ne jouent pas encore sur l’humeur de la Lewis, autrement, elle se serait sûrement barrée -quoi qu’elle n’ait pas nécessairement besoin de ses hormones pour avoir des sautes d’humeur non plus, miss susceptible. « Au moins, il va être beau, votre gosse… ça compensera sûrement son caractère ». Entre le père qui n’est pas fait pour l’être, et ça Birdie l’a très bien compris, et une Zoya qui ne l’est pas forcément plus mais qui tente de s’en convaincre, c’est vrai que l’enfant aura au moins la beauté à son avantage. Enfin, espérons le pour lui. Quant au caractère « Qu’est-ce qu’il a mon caractère ? » Parce qu’elle se doute bien que c’est elle qu’elle vise la Cadburry, ne connaissant pas le Mulligan, à moins qu’elle lui cache des choses. La phrase sort abruptement, un sourcil arqué alors qu’elle plante son regard dans celui de sa blondasse préférée. Si elle semble avoir pris sa décision quant à l’enfant, il y en a une autre qui la turlupine. La question de savoir si elle se doit de révéler l’existence de ce futur bébé au père. « Ca dépend de ce que tu en attends si tu lui dis. Est-ce que ça servirait à quelque chose ? Tu comptes demander une pension ? Qu’il le reconnaisse ? Qu’il soit présent ? Si c’est juste pour qu’il le sache, mieux vaut ne rien dire. Il n’a pas l’air du genre à prendre ses responsabilités (…) Mieux vaut ne rien lui dire. Au moins pour l’instant. C’est une célébrité, en plus, il va croire que tu lui mens pour lui soutirer quelque chose ». Zoya a le regard dans le vague alors qu’elle a toujours ses jambes pliées contre elle, encerclant ses genoux. Elle réfléchit un instant en silence avant de retrouver le regard de Birdie « J’en ai rien à foutre de son statut ou de son argent. Si je veux l’impliquer, c’est pour qu’il soit présent… » parce qu’elle craint de ne pas toujours être à la hauteur et se dit qu’à deux, ils seront peut-être plus efficaces « pour l’enfant. Et peut-être que c’est mieux qu’il le sache maintenant que plus tard… » Parce qu’il risque de lui en vouloir, même si ça, elle avoue qu’elle n’en a rien à faire. C’est juste dans le principe et puis elle pense à l’intérêt du bébé qui deviendra enfant, enfant qui comprendra qu’il n’a pas de père présent et qui posera des questions. Mon dieu, elle réfléchit bien trop en adulte la Zoya là « Non, je vais rien lui dire, tu as raison ». Zoya dans toute sa splendeur, la contradiction en une fraction de seconde. « Autant il est habitué et à des gosses à tort et à travers, dans le monde entier. Ça fera qu’un de plus pour lui ». Au final, elle le connait que très peu le Freddy, même s’ils ont eu l’occasion de discuter et qu’elle a apprécié sa compagnie, tout comme sa conversation avec lui et sa personnalité malgré tout ce qu’on peut en penser parce qu’il est acteur, cette étiquette qui ne doit pas toujours lui servir.  

« J’ai pas signé pour ça. Autant que ton machin apprenne le plus tôt possible les bruits et les odeurs de son futur quotidien – il va être impatient, j’en suis sûre ». « T’en sera gaga de ce gosse, tu seras tata gâteau à souhait, je te connais. Tu l’es déjà avec moi ». Elle bat des cils la Zoya, sait très bien le pouvoir qu’elle peut avoir sur ses amis, sachant en jouer, parfois sans aucun scrupule. D’ailleurs, elle continue sur sa lancée en quémandant que Birdie l’accompagne pour connaitre le sexe du bébé, tout comme elle lui demande si elle lui fera des massages de pieds, ces derniers venant s’agiter sous son nez « Espèce de garce, va chier pour les massages. Va falloir être plus persuasive que me titiller les narines avec tes doigts de pied (…) Et puis, c’est ma demande à moi, les massages de pied. T’as pas le droit de me voler ça. Enceinte ou non, j’en ai rien à foutre ». Un rire passe la barrière des lèvres de la Lewis face à une Cadburry ronchon.  Persuasive, elle sera l’être et ça, Birdie le sait très bien et c’est pour ça que Zoya ne renchérit pas derrière. « Je veux bien venir à l’écho » « Tu es la meilleure ». La séduction commence maintenant, même si le qualificatif ne sera sûrement pas suffisant pour obtenir plus – même si elle doute que Birdie lui refuse toutes ses requêtes. « J’espère que tu vas pondre une fille. Y a assez de mâles sur cette planète ». Zoya acquiesce « Je l’espère aussi, on en fera une mini Birdoya », un mélange de Birdie et elle en somme. « Mignonne à souhait, adorable et parfaite ». Zoya rit à nouveau, peut-être peu convaincue par le adorable, reconnaissant volontiers que ce n’est pas toujours son cas. « Donc c’est bien ce que je disais ; tu savais déjà ce que t’allais faire. Avoue que t’as juste voulu faire ton intéressante » « Tu me connais que trop bien, Cadburry ». Elle lui lance un clin d’œil avant de reprendre plus sérieusement « Peut-être… J’en ai pris conscience en te parlant, même si tu m’as bien montré que tu trouvais cette idée mauvaise. Tu as réussi par finir par me convaincre… » un sourire malicieux s’affiche alors sur ses lèvres « de faire l’opposer de ce que tu pensais ».


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Message(#)(BIRDOYA #1) be one decision away from a totally different life EmptyVen 22 Oct 2021 - 1:19


« Garce ! » et toi, tu rigoles parce que tu le prends comme un compliment, évidemment. Un signe que rien ne change, que tout est à peu près normal, que Zoya ne va pas être touchée par une grâce certaine et absurde qu’est la maternité - t’espères pas pour son gosse mais t’espère pour toi en tout cas. Et puis, le fait que la brune vient t’étouffer de ses bras te suffit à te faire sourire encore plus alors que tu lui retournes son hug. Elle t’aimerait pas autrement, de toute façon, tu le sais et elle aussi. « Qu’est-ce qu’il a mon caractère ? »Oh, rien, il est absolument tendre, adorable, maternel, doux et tout ce qui va avec… Un vrai petit ange.” que tu dis avec ironie malgré ton air, well, angélique au visage. Tu bats grossièrement des paupières pour bien faire comprendre à Zoya que t’en penses pas un mot mais tu n’aimerais pas qu’elle soit douce et tendre. Tu préfères quand elle est une petite tornade, comme toi, prête à bouger les montagnes et les atomes pour son propre plaisir, par sa propre envie. Une fille digne de toi et de ton amitié, exactement. Il faut avoir du caractère pour te supporter et de toute évidence, elle n’en manque pas. Donc même si tu ne connais pas le père, tu te dis que ce gosse va avoir un sacré mordant. Et pour le peu que t’as vu sur le net, son père n’est clairement pas un enfant de cœur.

« J’en ai rien à foutre de son statut ou de son argent. Si je veux l’impliquer, c’est pour qu’il soit présent… pour l’enfant. Et peut-être que c’est mieux qu’il le sache maintenant que plus tard… » toi, t’es dubitative. Tu ne vois pas l’intérêt de le lui dire, d’autant qu’il a plus l’air proche d’un fêtard que d’un père modèle. Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ? Ce n’est pas ta décision, tu ne peux qu’émettre des hypothèses et montrer un point de vue que t’ignorais avoir. Il faut dire que Zoya est bien la première et la seule de ton entourage pour l’instant à s’être foutue en cloque suite à une coucherie aléatoire - dieu merci. « Non, je vais rien lui dire, tu as raison. » t’hoches la tête ; t’apprécies qu’elle t’écoute et qu’elle réfléchisse, même si elle aura tout le temps du monde de revenir sur son choix mille et une fois au moins au cours des prochains mois. Et des prochaines années. « Autant il est habitué et à des gosses à tort et à travers, dans le monde entier. Ça fera qu’un de plus pour lui. » tu grimaces. “J’espère pas pour lui.” s’il a planté sa graine un peu partout en fuyant tout le monde, quel enfer.

« T’en sera gaga de ce gosse, tu seras tata gâteau à souhait, je te connais. Tu l’es déjà avec moi. » tu tires la langue à travers les vapes de ta cigarette. “Il marchera droit avec moi, ouais.” c’est ça, à d’autres, Cadburn. Tu traites déjà tes amis limite comme tes gosses - oui, y’a Zoya mais y’a aussi Will et Asher, entre autre - alors un vrai gosse… Tu sais déjà que tu ne vas pas t’empêcher de créer des vêtements version miniature parce que ça sera beaucoup trop cute et que t’as déjà hâte d’avoir un bébé vivant en guise de modèle. Surtout s’il est joli et qu’il ne bave pas trop. Et qui ne pleure pas beaucoup - pitié, qu’il ne pleure pas beaucoup. « Tu es la meilleure. »Je sais, dah.” que tu dis avec prétention en relevant les yeux au ciel. « Je l’espère aussi, on en fera une mini Birdoya. » tu pouffes de rire. “Que le ciel nous en préserve!« Mignonne à souhait, adorable et parfaite. » et tu ris de plus belle. “Ouais ouais, mignonne et adorable, c’est ça. Par contre, parfaite, clairement que oui.” tu te demandes ce que ça ferait un mélange de Zoya et toi, aussi bien physiquement que de caractère. T’es à peu près sûre que tu ne pourrai pas le supporter. « Tu me connais que trop bien, Cadburry. » tu roules des yeux. “Comme si je t’avais faite.ha ha ha, joke’s on you, parce que si t’as fait Zoya, t’as certainement pas fait son frère, non, clairement que non. « Peut-être… J’en ai pris conscience en te parlant, même si tu m’as bien montré que tu trouvais cette idée mauvaise. Tu as réussi par finir par me convaincre… » t’hausse les sourcils, attendant la suite. « de faire l’opposer de ce que tu pensais. » t’éclate de rire tout en la tapant de ton pied nu contre sa cuisse. “Espèce de bouffonne, va!” tu sais que ce n’est pas le cas et tu sais que ça ne va pas être la dernière panique de Zoya concernant sa grossesse ; il y a neuf mois de l’enfer à venir, sans compter les années qui suivront pour l’éducation de cet enfant. Le début d’une longue épopée, en somme.

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octobre 2020
(outfit) T’es sortie de l’hôpital il y a quelques semaines tout ça pour y retourner des jours plus tard. Mais cette fois, ce n’est pas pour enlever une balle perdue de ton bras (longue histoire), non ; c’est pour un sujet plus léger (enfin, si on peut dire, parce qu’entre ses hormones et la petite forme que prend doucement son ventre, Zoya n’a rien de léger). C’est la deuxième échographie. Celle où l’on apprend le sexe du bébé. Tu as promis d’être là alors t’es là. Vous vous êtes données rendez-vous sur le parking de l’hôpital et tu l’attends en fumant nerveusement ta cigarette. Tu te rappelles que ce n’est pas ton gosse, que t’es pas obligée d’être nerveuse comme ça - tu ne peux juste pas t’en empêcher. En plus, Carter s’est barré et t’as déjà vu une affiche d’expulsion sur la porte la veille qui n’annonce rien de bon. Non pas que cela te stresse - tu as ton van, neuf à souhait après son voyage au garage suite à ses péripéties dernièrement - mais ça accentue ton esprit agacé. Non pas contre Zoya mais contre l’humanité entière. La brune arrive au loin et tu finis rapidement ton deuxième mégot en dix minutes en l’écrasant et le jetant dans la poubelle la plus proche. “Ola, bella!” tu la serre dans tes bras tout en souriant. “T’es prête à savoir si tu portes un mini Birdoya ou pas ?” que tu dis en enroulant ton bras autour du sien avant de vous entrainer à l’hôpital. “J’ai presque guéri de mon bras. Je crois que je vais avoir une cicatrice. C’est pas la classe, ça, hein ?” tu es beaucoup trop enjouée pour quelqu’un qui a reçu une balle perdue il y a quelques semaines.
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(BIRDOYA #1) be one decision away from a totally different life Empty
Message(#)(BIRDOYA #1) be one decision away from a totally different life EmptyLun 1 Nov 2021 - 16:41

be one decision away from a totally different life - ft   @Birdie Cadburry  

Juin 2020. « Oh, rien, il est absolument tendre, adorable, maternel, doux et tout ce qui va avec… un vrai petit ange ». Zoya sent bien l’ironie dans la voix de son amie et à dire vrai, elle pourrait le prendre mal si elle était dans un mauvais mood où sa réponse aurait très certainement été grossière, accompagnée d’un fuck you et d’un beau doigt d’honneur. Mais là, la remarque la fait rire plus qu’autre chose, consciente que son caractère n’est pas des plus faciles, se contentant juste de repousser légèrement Birdie de sa main sur son épaule. De fil en aiguille, elles en arrivent à parler du géniteur du machin qui est en train de grandir dans le ventre de Zoya, et l’image de celui-ci n’est pas à son avantage pour qu’elle décide de lui faire part de sa paternité. A la place, la photographe préfère écouter, cette fois, les conseils de Birdie, venant à faire des suppositions sur la vie de l’acteur qui a peut-être semer sa graine ailleurs que chez Zoya « J’espère pas pour lui ». Ou pour les gosses, au choix.

« Il marchera droit avec moi, ouais ». Zoya ne peut s’empêcher une nouvelle fois d’éclater de rire, tant elle imagine très mal Birdie être sévère avec l’enfant à naitre. Elle en sera gaga, comme elle est incapable de ne pas l’être avec elle. Même si Birdie sait hausser le ton avec la Lewis quand il le faut, sa sévérité n’est que de courte durée. Et parfois, pas toujours crédible… Mais, une chose est certaine, c’est que Zoya est reconnaissante de pouvoir compter sur la Cadburry parmi son entourage et ne manque pas de la qualifier d’être la meilleure – peut-être fait-t-elle un peu trop la lèche botte à cet instant même – « Je sais, dah ». Zoya ne peut s’empêcher de ne pas lever les yeux au ciel face à une Cadburry prétentieuse « Que le ciel nous en préserve ». C’est sûr que si elles viennent à « élever » cette petite ensemble, ou du moins, que Birdie est bien trop présente dans la vie de ce bébé à naitre, il n’est pas improbable que cet enfant soit un mélange explosif de leurs deux caractères « Ouais ouais, mignonne et adorable, c’est ça. Par contre, parfaite, clairement que oui ». Zoya vient à tendre sa main en l’air pour faire un high five avec Birdie, ne niant pas la perfection – bancale - que les deux jeunes femmes réunies peuvent être. « Comme si je t’avais faite ». Uhm, la phrase est un peu douteuse quand on connait les rapports que les deux jeunes femmes ont pu avoir à un moment donné et c’est peut-être pour cela que Zoya arque un sourcil. « Espèce de bouffonne, va ! ». Ce qualificatif est bien mérité quand la photographe avoue sans honte aucune qu’elle a décidé de garder l’enfant, faisant ainsi l’opposer de ce que la Cadburry a bien pu lui conseiller.

***

Octobre 2020. Zoya a accepté ce nouveau rôle qui allait lui incomber bientôt, n’étant pas revenue sur la décision qu’elle a prise en juin dernier de garder l’enfant. Il y a bien sûr des moments de doutes, notamment quand elle se penche un peu plus sur la question de son prochain rôle de mère, surtout de l’accouchement et des douleurs atroces des contractions. D’ailleurs, elle ne remerciera jamais assez la Cadburry pour ses livres qu’elle lui a offert qui donne un peu trop de détails sur le moment venu et qui lui donne envie de prendre ses jambes à son cou – ce qui ne servirait à rien, étant donné que le bébé est accroché à elle quoi qu’il en soit, so… - Aujourd’hui, il y a une certaine impatience chez la photographe. L’impatience de connaitre enfin le sexe de l’enfant, les suppositions allant bon train dans son entourage. Les interprétations de ses parents qui s’y connaissent bien en progéniture pour en avoir eu quatre au total, lui présagent la naissance d’une fille du fait de la forme de son ventre. Bien sûr, Zoya a envie d’y croire puisque c’est ce qu’elle espère secrètement. Quant à ses frères, ils se sont lancés à des paris stupides derrière son dos sur le sexe de l’enfant, l’idée émanant du pire d’entre eux, Cameron. Qui a d’ailleurs parié sur un garçon et que Zoya espère, rien que pour ça, que ce ne sera pas le cas pour qu’il perde son argent contre ses deux autres frères. « Ola, bella ! ». Ce n’est pas ses parents ni même ses frères qu’elle a entraînés avec elle aujourd’hui pour l’échographie mais bel et bien Birdie, demande qu’elle lui a expressément faite quelques mois plus tôt. Sa présence la rassure bien plus que son entourage car elle sait que la pression ne sera pas la même, Birdie l’apaisant bien plus que quiconque. « Hola, bonita ». Elle se laisse prendre dans les bras de son amie, lui rendant son étreinte, sourire aux lèvres « T’es prête à savoir si tu portes un mini Birdoya ou pas ? ». Les deux amies commencent à marcher en direction de l’entrée de l’hôpital, bras dessus, bras dessous « Je suis impatiente même ! J’ai surtout hâte de voir Cameron perdre son pari, cet idiot est le seul à penser que je vais avoir un garçon ». Et autant il sera aussi le seul à avoir raison et, auquel cas, il n’a pas fini de s’en vanter. « J’ai presque guéri de mon bras. Je crois que je vais avoir une cicatrice. C’est pas la classe, ça, hein ? ». Alors qu’elles pénètrent dans le hall de l’hôpital et qu’elles prennent la direction des ascenseurs pour se rendre à l’étage de gynécologie, Zoya retrouve une mine sérieuse, presque fermée « Non, du tout ». Si Birdie trouve ça cool, elle, en revanche, trouve ça affreux. Parce qu’elle a eu peur pour son amie et même si elle va bien et que cette blessure par balles a été sans gravité, il n’empêche que ça reste quelque chose de sérieux et que les conséquences auraient pu être bien pires « Tu m’aurais dit la même chose si tu avais été à deux doigts d’y rester ? T’es stupide parfois Cadburry ». Les rôles semblent s’inverser à cet instant, alors qu’elles arrivent à l’étage du rendez-vous, Zoya montra une certaine maturité que Birdie ne semble pas avoir vis-à-vis de cet incident. « Bonjour, j’ai rendez-vous pour une échographie avec le docteur Grayson à 10h30 ». La secrétaire prend note et invite Zoya et Birdie a patienté dans la salle d’attente quelques instants, le temps que la gynécologue termine son rendez-vous. En s’asseyant, Zoya met instinctivement sa main sur son ventre désormais arrondi et une certaine inquiétude la guette « J’ai quand même la frousse. Imagine,  l’enfant a un problème… Ou… Tu sais ce qu’une femme m’a dit l’autre jour ? Qu’elle pensait que j’attendais des jumeaux ! T’imagines ? Deux gosses ? Je fais comment ? ». Respire, Zoya, respire.  



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