ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
@"SAWYER HARDING" & KIERAN HALSTEAD ⊹⊹⊹ I made decisions to prove I was different But you follow me like a ghost, Now I'm a little bit lit and I'm pleading the fifth As I'm making a toast.
(LOGAN CITY, OATES PARK).
Ta proposition de m’initier au base-ball tient toujours ?
Ou juste de m’exploser avec la batte, ça me va aussi.
L’heure durant laquelle Sawyer n’a pas répondu à son message lui a semblé être une éternité. Plus que jamais, il a besoin de sa sœur, même si cela implique d’en être marqué à coup de batte et autres balles envoyées à vive allure sur sa chair ; tout, pour ne pas se laisser submerger par des pensées qui se dirigent vers une seule personne. Eve est partie au lendemain de leur premier véritable rendez-vous où elle ne s’est jamais montrée. Il a campé devant son appartement deux heures et trente-huit minutes, sous le regard du voisin le jugeant pathétique, sa chemise rentrée dans son pantalon pour être présentable lors de l’inauguration de sa fresque et le bouquet de fleurs visant à célébrer cette belle occasion. Il l’était, pathétique. Tu m’excuses, Kieran, mais parfois il faut poser des mots évidents sur une situation qui l’est tout autant ; et ridicule, pathétique, déplorable, peu importe les termes, tu l’étais, à attendre sur le seuil d’un appartement vide, puis à rejoindre une inauguration où tu n’étais pas sur la liste des invités. Oublié, effacé, le Halstead alors qu’il a essayé pendant des jours entiers d’avoir des nouvelles de celle qui était supposé devenir sa petite amie officielle après ce premier rencard qui finalement était une simple excuse pour officialiser leurs sentiments avoués à demi-mot au cours des mois précédents. Il avait été le premier à ouvrir son cœur, elle avait été celle qui avait joué avec celui-ci – peu importe ce qu’elle en disait. Kieran a fini par croire en ses belles paroles, mais ma méfiance, elle, est restée intacte et c’est peut-être la raison pour laquelle le jour où elle est celle ayant admis ses sentiments, il a reculé devant les siens. Il n’a pas réussi à lui réitérer la moindre déclaration, invoquant la nécessité de panser les blessures qu’elle avait pu causer par le passé. Elle avait compris. Elle a prétendu comprendre, Kieran, puisqu’avec le recul tu l’admets enfin : elle n’a jamais rien compris. Il t’a fallu du temps pour m’écouter, mais nous y sommes parvenus, à cette rancœur à l’égard de la blonde qui grignote et essaie de faire disparaître tous les sentiments que tu as pu ressentir à son égard. Peut-être même qu’il s’agit d’une forme de colère encore peu assumée par notre protagoniste qui se refuse toujours de ressentir des émotions aussi fortes et affirmées : Kieran ne pense pas, Kieran ne ressent pas. Ça aussi, elle l’avait dit. Qu’il n’était pas très réfléchi, qu’il était trop froid et incapable d’aimer correctement. Il ne s’y était pas opposé et c’est un point sur lequel j’étais d’accord avec l’agaçante blonde : il est incapable d’aimer correctement, Kieran, convaincu que les abus sont la seule forme d’amour à laquelle il peut prétendre. Eve en a bien profité, à jouer avec son cœur et son intérêt, à ne se souvenir de son existence que lorsque son conjoint du moment n’avait plus de considération pour elle. À parvenir à regagner sa confiance pour mieux la briser en disparaissant le jour où il a enfin accepté de lui laisser cette chance et de s’ouvrir à une relation qui, je le savais déjà, n’aboutirait pas. Je l’ai dit : elle ne l’a jamais compris. Elle n’a jamais compris ses difficultés à être tactile avec quelqu’un quand elle se lovait dans ses bras sans lui demander la permission. Elle n’a jamais compris son sentiment d’infériorité quand elle ne cessait de le comparer avec Ezechiel et de vanter les mérites de cette relation ô combien plus idéale que celle qu’ils pouvaient essayer de construire. Elle n’a jamais compris ses traumatismes quand elle cherchait à imposer les siens pour être le centre de son univers alors qu’elle ne lui accordait aucune place dans le sien. Et le jour où il a enfin cru trouver sa place auprès d’elle, elle a préféré donner celle-ci à un autre.
Alors elle a joué, Eve. Et elle a évidemment gagné, alors qu’elle mène la belle vie en Europe avec son patron slash nouveau compagnon, un amour découvert le jour où Kieran allait s’oser à lui dévoiler le sien. Elle a joué et elle gagné ; elle voulait lui rendre la monnaie de sa pièce depuis le premier jour, depuis qu’il a osé la comparer à son ex pour justifier de son malaise, une simple maladresse qui a déclenché tant de choses entre eux et qu’il a toujours pardonné sous prétexte qu’il était le seul responsable. Mais une simple phrase ne vaut pas autant de mépris et ça, il ne l’a compris que sur le tard. Je crois qu’au fond, il ne veut toujours pas le comprendre alors qu’il essaie de ne pas lui en vouloir ; mais c’est bien plus difficile qu’il le voulait. Ne pas lui en vouloir impliquerait surtout de ne pas être blessé – et ça, c’est ce qu’il recherche. Elle l’a trop souvent blessé pour ne pas qu’il en soit encore une fois de même, alors que même l’habitude ne permet pas d’atténuer la douleur.
À défaut, s’il peut remplacer cette douleur par une autre, physique, il en est le premier à se réjouir. Il sait que sa sœur ne le ménagera pas et loin de vouloir faire d’elle quelqu’un de maltraitant, il veut surtout compter sur elle pour se changer les pensées sans avoir à lui en dire les raisons. Elle a si souvent essayé de partager cette passion avec lui qu’elle ne s’interrogera pas sur la soudaine raison pour laquelle il est enfin décidé à apprendre à ses côtés et non plus seulement à l’accompagner à des matchs auxquels il ne comprend rien ni à l’écouter en parler durant des heures. À vrai dire, il pourrait écouter sa sœur durant des heures disserter sur les valeurs nutrionnelles d’une barre de céréales protéinée qu’il en serait ravi ; mais aujourd’hui plus que tous les autres jours. « Tom ! » Qu’il l’interpelle enfin quand elle arrive à sa hauteur, lui faisant un grand signe de la main en guise de salutations. Il reprend peu à peu contenance alors qu’il plante ses yeux dans les siens, puis observe le sac qu’elle a amené. « C’est le matériel de torture ? » Il interroge en le désignant de la tête. Oh, Kieran. Tu sais pourtant que c’est dans celle-ci que la vraie torture a lieu.
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Dernière édition par Kieran Halstead le Mar 17 Oct 2023 - 17:00, édité 1 fois
I made decisions to prove I was different But you follow me like a ghost, Now I'm a little bit lit and I'm pleading the fifth As I'm making a toast.
Un grand sourire aux lèvres, Sawyer avait fait glisser le sac avec son matériel de baseball sur son épaule avant de fermer la porte de chez elle. Elle avait tiqué quelques secondes en découvrant les SMS de son frère quelques jours auparavant. Elle le bassinait depuis tellement de temps pour le forcer à venir s’essayer à ce sport avec elle qu’elle désespérait de parvenir un jour à le voir effectivement mettre un pied sur un terrain. Enfin…elle devait reconnaitre qu’elle l’avait davantage menacé de le maltraiter plus qu’autre chose…mais n’était-ce pas là le meilleur moyen de découvrir le sport ? Outre le fait qu’elle réfléchissait aux pires exercices qu’elle allait pouvoir lui faire faire, elle se demandait encore ce qui avait pu le faire changer d’avis si soudainement. Est-ce qu’il avait fini par regarder un match des Dodgers et s’était pris d’une passion soudaine pour ce fabuleux sport ? Peu crédible. Est-ce que sa sœur chérie lui manquait tellement qu’il était prêt à s’adonner à sa passion pour la voir à tout prix ? Elle aimait à le croire mais elle se faisait peu d’espoir ; Sawyer savait rester réaliste. Est-ce qu’il avait besoin de se changer les idées ? Voilà une hypothèse qui était déjà davantage plausible par rapport aux précédentes. Elle n’avait en tout cas pas cherché à en savoir plus et avait simplement sauté sur l’occasion en donnant immédiatement rendez-vous à Kieran avant qu’il ne change d’avis. Elle avait récupéré les clés du terrain lors de son dernier entraînement et était déjà là depuis une bonne heure pour tout installer. Il n’y avait en vérité que les trois bases à mettre en place mais elle n’avait pas pu s’empêcher de venir très en avance, excitée qu’elle était à l’idée d’enfin pouvoir partager sa passion pour ce sport avec son frère. 38 ans et toujours l’âme d’une enfant qui se réveillait le jour de Noël. Mais avec une heure à tuer et un tempérament à ne pas tenir en place, il avait bien fallu qu’elle trouve de quoi s’occuper. Aussi s’était-elle déjà échauffée avant de sortir le lance-balles pour pouvoir en frapper quelques-unes. Machine que ses coéquipiers et elle appelaient affectueusement « la catapulte », un détail qu’elle ne manquerait pas de préciser à Kieran histoire de lui rappeler qu’il valait mieux qu’il frappe la balle plutôt que…l’inverse. La catapulte était à l’origine d’un certain nombre de bleus assez marquants -littéralement- dans leur équipe. Leur coach avait d’ailleurs instauré un concours équivalent à ceux qu’on pouvait retrouver dans le guinness book : un prix pour le plus beau bleu de l’année. Sawyer avait était la fière tenante du titre le temps d’une année avec un hématome qui était passé par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel avant de finir par disparaître au bout de plusieurs mois. Elle avait hâte que son frère puisse concourir avec elle. Son sourire s’était agrandit un peu plus encore en le voyant débarquer sur le terrain. « Tom ! » Elle était si heureuse de le voir qu’elle avait pour une fois oublié de le scanner pour tenter de deviner dans quel état d’esprit il se trouvait véritablement. Habitude qu’elle avait prise depuis son retour à Brisbane et qu’elle effectuait parfois plus ou moins discrètement. « C’est le matériel de torture ? » Elle avait secoué la tête avant de se baisser pour sortir une batte et un casque du sac qu’il avait désigné. « Non. » Tout en gardant la batte dans la main, elle avait placé le casque un peu brusquement dans ses bras. « Le matériel de torture, il est là » avait-elle ajouté en se pointant du doigt de sa main libre, un sourire un tantinet sadique aux lèvres. « Mets ça sur ta tête et fais-moi trois tours de terrain pour t’échauffer Agnes. » Il n’avait en réalité pas vraiment besoin de mettre le casque pour ça, mais elle avait trop hâte de le découvrir avec ce nouveau look. Tendance printemps-été 2021. Puis, le laissant se lancer dans l’échauffement, elle s’était retournée pour sortir les balles de son sac et avait crié : « T’as 5 minutes pour faire tes trois tours. Ensuite je menacerai de t’envoyer une balle dessus pour chaque minute supplémentaire. » Le terrain était grand…l’endurance de Kieran l’était-elle ? Les gants sortis, les balles dégainées, les muscles échauffés, Sawyer gardait à présent un œil sur le chronomètre de sa montre en observant son frère suivre les consignes de son coach d’un jour. Combien de temps lui faudrait-il avant de regretter ses SMS et de la maudire ? « Tu m’expliques ce qui t’a décidé à enfin t’essayer au baseball ? » Elle avait beau ne pas avoi exercé ses talents de profiler du dimanche sur son frère aujourd’hui, elle n’avait pas oublié que sa curiosité n’était pas satisfaite et qu’elle se demandait toujours ce qui avait bien pu le décider si soudainement alors qu’elle le travaillait au corps depuis plusieurs mois (plusieurs années ?) pour qu’il daigne mettre un orteil sur le terrain à ses côtés. Et la brune devait avouer qu’elle avait aussi hâte de voir si Kieran était encore capable de répondre à ses questions tout en courant. Cette compétence demandait plus de souffle qu’il n’y paraissait.
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Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
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(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
La vision de sa sœur aurait dû le rassurer. Je n’ai pas toujours été là pour en témoigner, mais en vue de la manière dont son cœur se réchauffe en apercevant Tom, en vue des souvenirs qu’il me rend accessibles, je ne doute pas de cette affirmation. Et puis, ce n’est pas difficile d’imaginer un Kieran qui se cache derrière sa grande sœur à la moindre occasion (et particulièrement après s’être mis dans une situation délicate, dans une façon de l’appeler à l’aide, elle, la terrifiante et courageuse Sawyer Harding). Ça ne m’est pas plus difficile de savoir que ce sont dans ses bras qu’il trouve le meilleur des réconforts, il me l’a prouvé un an et demi plus tôt, quand c'est à sa porte qu'il a frappé seulement une poignée d’heures après être revenu dans cette ville. Ses pas l’ont guidé chez sa sœur dans une nécessité d’avoir de nouveau besoin de s’accrocher à elle comme il l’a si souvent fait par le passé. Elle ne l’avait pas déçu, ce jour-là, l’accueillant malgré toute la rancœur et les explications qu’elle aurait pu lui jeter à la figure et lui demander. Si aujourd’hui le contexte se veut plus apaisé, presque chaleureux, les pensées de Kieran n’ont pas beaucoup évoluées depuis tout ce temps, tout comme l’état de son cœur. Il se flagelle constamment en pensant être le seul responsable de l’attitude des autres à son encontre et son palpitant s’en retrouve toujours plus brisé – même les meilleurs câlins, les bons mots et l’amour de sa sœur n’arrivera pas à le sauver ni aujourd’hui, ni demain et probablement dans aucun futur. Alors oui, la vision de sa sœur aurait dû le rassurer, mais il n’en est rien, car si la joie de partager du temps avec elle est toujours la même, les conditions sont ce qu’elles sont et il n’arrive pas à empêcher le flux de ses pensées de le maltraiter. Et je n’y arrive pas plus, alors que Kieran ne cesse de penser à la blonde au prénom à trois lettres qu’il ne faut plus prononcer (je vais lui trouver un surnom comme à Méduse, t’en penses quoi ?). Le démon me semble parfaitement adapté bien que peu original, mais parfois le plus simple est tout aussi efficace que le plus créatif.
Mais, il est grand temps (d’essayer) d’oublier le démon pour se focaliser sur sa grande sœur et le matériel de torture qu’elle amène avec elle. Ses yeux suivent le mouvement pour découvrir une batte et un casque. « Non. » « La batte, ça y ressemble. » Il souligne avec hésitation, lèvres pincées, regrettant presque son idée, avant de souvenir que c’est très exactement ce dont il a besoin pour se changer les idées. « Le matériel de torture, il est là. » Elle ajoute en se pointant du doigt, s’empressant de la prendre dans les bras. « T’es pas si sadique, hein. Hein ? » Accentuant un peu la pression, il finit par lui rendre sa liberté, à contrecœur. Oui, Kieran, si tu peux lui faire croire qu’il s’agit d’une manière de l’amadouer, le fait est que ce n’est pas le cas et que moi, tu ne peux pas me duper. Tu serais resté plus longtemps dans ses bras si tu l’avais pu, toi qui pourtant a tendance à fuir ces gestes d’affection depuis ton retour. Mais là... t’en as besoin, pas vrai ? « Mets ça sur ta tête et fais-moi trois tours de terrain pour t’échauffer Agnes. » Heureusement pour toi, tu ne peux pas songer à ma question que Sawyer te rappelle à elle. Obéissant à sa sœur, il enfile le casque qu’il galère, évidemment, à régler. « C’est vraiment nécessaire ? » Il questionne, le casque lui tombant sur les yeux avant qu’il n’arrive pas en faire quelque chose. C’est sûrement obligé parce qu’elle va te mettre une dérouillée, Kieran. « T’as 5 minutes pour faire tes trois tours. Ensuite je menacerai de t’envoyer une balle dessus pour chaque minute supplémentaire. » Le jeune homme éclate de rire. Cinq minutes pour faire trois tours relève du miracle le concernant, elle le sait bien. Elle doit le savoir. Non ? Son visage redevient sérieux à mesure qu’il comprend qu’il n’y a aucune plaisanterie et qu’il s’agit bien d’un ordre, jusqu’à s’en racler la gorge. « Tu ferais pas ça... quand même... hein, dit ? » Elle ne le tuerait pas, quand même, puisqu’il s’agit exactement de ça vu son manque d’endurance ? Il comprend qu’elle est sérieuse et je donne l’impulsion nécessaire pour qu’il cesse de la regarder comme un poisson mort pour se motiver à suivre ses ordres, s’empressant de se mettre à la course pour satisfaire la jeune femme. Il lui faut à peu près une minute d’effort pour réaliser qu’il n’arrivera jamais à faire les trois tours en cinq minutes et qu’il lui faut plutôt se préparer psychologiquement pour les balles qu’il devra éviter. Enfin... Kieran, on sait tous les deux que tu n’as pas plus de réflexes que d’endurance et que, demain matin, il te sera bien difficile de sortir de ton lit sans pleurer. « Tu m’expliques ce qui t’a décidé à enfin t’essayer au baseball ? » Continuant de courir tout en la maudissant d’avoir l’idée saugrenue de lui parler durant cet instant, Kieran a besoin de maîtriser son souffle autant que ses excuses. « J’ai pris... » Il souffle. « des bonnes... » Ça fait que trois minutes. « résolutions... en mai, oui...bon... » Il va mourir, il est persuadé qu’il va mourir. « Et je... m’ennu-...-yais. » Est-ce qu’il a beaucoup de choses à léguer ? Pas vraiment. « Ça te... dérange ? » Ce qui est certain, c’est qu’il ne léguera rien à Sawyer après cette journée. Pressant le pas, il essaie tant bien que mal d’obtempérer et d’essayer de rendre sa sœur fière, bien qu’à cet instant, il ressemble principalement à un animal en fin de vie. Il jette un coup d’œil à sa montre, pour prendre la mesure du temps qui s’est écoulé, avant de relever les yeux sur ce qui lui reste à parcourir.
win : il arrive, difficilement, à faire les trois tours en cinq minutes et s’effondre au sol aussitôt arrivé, incapable de reprendre son souffle, mais satisfait. so close : il lui reste un tour, il n’aura pas trop de retard sur le chronomètre, c’est faisable, c’est faisable, c’est faisable (on y croit). fail : Il a même pas terminé le premier tour et en plus, il s’encouble, trop concentré à essayer de lire l’heure et finit au sol. Le premier bleu ne sera même pas dû à une balle.
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
I made decisions to prove I was different But you follow me like a ghost, Now I'm a little bit lit and I'm pleading the fifth As I'm making a toast.
« T’es pas si sadique, hein. Hein ? » La prenant dans ses bras tout en posant sa question, Kieran n’eut pas le temps d’apercevoir le sourire curieusement amusé qui venait d’apparaître au coin de ses lèvres et qui ne valait rien de bon pour lui. Elle prit néanmoins le temps de le serrer dans ses bras à son tour, accueillant toujours bien volontiers les gestes d’affection en provenance de son frère alors qu’elle-même n’était en général pas la plus démonstrative des personnes. « Je suis étonnée que tu te poses encore la question. » Bien sûr qu’elle était sadique. Evidemment qu’il allait suer sang et eau. Pour qui la prenait-il ? S’attendait-il honnêtement à un quelconque autre traitement de sa part ? Sawyer ne voulait pas décevoir son public. « C’est vraiment nécessaire ? » « Pour n’importe qui d’autre, j’aurais pu songer à négocier le port du casque… » Elle le toisa de haut en bas alors qu’il tentait tant bien que mal de se dépêtrer de l’objet qui ne pourrait que s’avérer salvateur à un moment ou à un autre pour lui. « …mais pour toi ? Oui. C’est vraiment nécessaire. » Parce qu’il savait se montrer pataud et maladroit en toute occasion ou parce qu’elle avait la ferme intention de lui lancer quelques balles dessus ? Seul le futur le leur dirait. Sawyer observa son frère éclater de rire alors qu’elle venait de lui annoncer la consigne de l’exercice et les potentiels risques qui l’attendaient. Son visage, quant à elle, restait totalement impassible. Haussant légèrement les sourcils tout en se pinçant les lèvres, elle attendait qu’il percute et comprenne qu’elle était parfaitement sérieuse. « Tu ferais pas ça... quand même... hein, dit ? » Elle porta sa main droite à sa poitrine dans un geste dramatique accompagné d’une expression choquée résolument surjouée. « Moi ? Jamais. » qu’il pouvait aisément traduire en réalité par "J’espère pour toi que tu cours vite Agnes. " Ce dont elle doutait quelque peu. Non pas qu’elle ne croyait pas en son frère…mais elle devait avouer que cet échauffement pouvait s’avérer assez difficile pour des gens qui n’avaient pas fait de sport depuis…un temps certain. Ce qui semblait potentiellement être le cas de son frère qui venait de s’élancer sur le terrain afin de suivre ses consignes. Sawyer en profita pour attraper une balle qu’elle lança à plusieurs reprises quelques centimètres en l’air avant de la rattraper. Un réflexe pour elle alors qu’elle écoutait les motivations de son frère à s’essayer au baseball. Un geste menaçant pour d’autres. « Ça te... dérange ? » Peu convaincue par les explications qu’il venait de lui fournir, un sourire s’afficha néanmoins sur son visage. « Non, pas le moins du monde. Je suis ravie de pouvoir enfin te donner un aperçu de mon sport de prédilection. En revanche je crains juste que tu ne veuilles plus jamais remettre les pieds sur un terrain après ça. » Worth it. Elle était prête à prendre ce risque si cela signifiait pouvoir bien rigoler avec Kieran le temps d’une journée. Rigoler avec, mais aussi plus vraisemblablement de Kieran par la même occasion. Son bras commençait tout juste à s’armer quand elle le vit jeter un coup d’œil à sa montre et le désastre qui s’ensuivit. Son bras tomba immédiatement le long de son corps alors qu’elle tentait tant bien que mal de refreiner son hilarité à la vue de son frère étalé au sol. « Déjà ? Vraiment ? » Elle laissa tomber la balle par terre avant de se diriger vers lui, l’air mi dépité, mi moqueur, avant de tendre un bras dans sa direction pour l’aider à se relever. « Ton gage pour cette ridicule prestation sera de me donner la véritable raison qui t’as amené sur ce terrain avec moi. » Parce que l’histoire des bonnes résolutions, elle n’y croyait pas une seule seconde. Et peut-être que son frère aux tendances plutôt secrètes et renfermées ne lui en dirait pas plus, mais cela ne coûtait rien de demander. Une nouvelle fois. Elle avait bien trop souvent la désagréable impression qu’il ne lui disait pas tout. Et si elle comprenait bien volontiers qu’il souhaite garder certaines choses pour lui, elle craignait toujours que cela finisse par avoir d’une manière ou d’une autre des répercussions négatives sur son état d’esprit et son moral. « Bon Halstead…qu’est-ce que tu dirais de t’essayer au batting ? » Elle désigna d’un signe de la tête les battes qu’elle avait sorties avant d’ajouter : « Et comme je suis une personne fondamentalement gentille, je te laisse choisir. Est-ce que tu préfères que je te lance la balle, ou bien qu’une machine se charge de cette difficile tâche ? » Elle ne savait pas qui de elle ou de la catapulte pouvait s’avérer la plus dangereuse pour son frère. Lui non plus n’en savait rien d’ailleurs. A son plus grand désarroi probablement. « Le principe est simple sur le papier. Tu tiens ta batte bien haut, les mains à hauteur de tes oreilles. Tu fais un pas en avant, tu amorces le mouvement d’abord avec tes hanches et ensuite tes bras suivent pour venir taper la balle. » Simple sur le papier…vite fait. Elle s’était par ailleurs bien gardée de préciser que c’était un mouvement que certains mettaient plusieurs mois très laborieux à maîtriser.
Win : mais comme Sawyer est, encore une fois, fondamentalement gentille : elle attrape une batte et montrer le mouvement à son frère après lui avoir fait s’échauffer les bras. La consigne est toujours plus facile à suivre quand on a un exemple visuel en face de soi.
So close : pas d’exemple pour Kieran. Qu’il se débrouille avec sa consigne orale. Il sera toujours temps de lui réexpliquer par la suite. Même avec un mauvais mouvement, Sawyer saurait déjà se satisfaire du simple fait qu’il touche la balle.
Fail : Sawyer se permet de brancher la machine à balles pendant que son frère finit de s’échauffer les bras. Manque de chance pour lui, il restait vraisemblablement une balle coincée au fond de la machine. A peine branchée, celle-ci part avec force et vitesse en direction de Kieran qui….parvient à l’éviter mais se fait tout de même suffisamment frôler pour apprécier les potentiels dégâts pouvant découler de la catapulte.
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les cicatrices de la mémoire
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
« Je suis étonnée que tu te poses encore la question. » Un point partout, la balle au centre.
Enfin, non. La balle lorgne du côté de Sawyer depuis... depuis quand est-ce que vous vous connaissez exactement, Kieran ? Tu t’offusques ; je considère que tu as compris le message. D’aussi loin que je me souvienne (d’aussi loin que Kieran accepte de remonter ses souvenirs en ma présence, donc), Sawyer a toujours eu l’avantage. Il prône la fourberie, je prône le talent, voyez comme je suis du côté de la sœur plus que de celui du frère. Et oui, cela peut sembler ironique que je valorise cette cruauté dont elle se vante ; la vérité, c’est que celle dont Kieran fait l’expérience par le biais de sa sœur, elle est bonne, elle est nécessaire, elle est essentielle. De manière générale, bien-sûr, pour son propre apprentissage du lâcher-prise ; mais eh, on va pas se mentir, aussi au sens premier du terme avec ce manque évident d’activité physique. Elle va te faire suer, Kieran et dès demain tu regretteras toutes ces années où tu te seras dit que prendre un abonnement de fitness serait une chouette idée, sans jamais la mettre à exécution. Ah ah, pardonnez-moi La vérité c’est qu’il n’aura pas le temps de le regretter, sûrement trop occupé à reposer dans un bac à la morgue, car c’est évidemment l’issue la plus crédible quand on considère sa faible activité physique. « Pour n’importe qui d’autre, j’aurais pu songer à négocier le port du casque… Pinçant les lèvres face au rayon x qu’est le regard de sa sœur, il attend avec impatience (non) la suite. …mais pour toi ? Oui. C’est vraiment nécessaire. » Et quand on considère sa grande maladresse aussi, a priori. Pour toute réponse, en adulte mature et responsable qu’il est du haut de ses trente ans passés, c’est sa langue qui s’échappe d’entre ses lèvres pour narguer Sawyer, car il a toujours été particulièrement doué en argumentation (évidemment).
J’aurais pu souligner l’impolitesse du geste ; mais ça aurait été avant de comprendre le plan machiavélique d’une Sawyer, décidément jamais à court d’arguments pour faire de la vie de son frère un enfer (ce qui le dérange évidemment beaucoup). Son éclat de rire contraste avec le sérieux dont fait toujours preuve la policière et le visage du dessinateur reprend peu-à-peu son sérieux. Qu’on se le dise clairement, à ce moment-là, Kieran est dans la merde. Pas un peu, non, il ne se contente pas d’y tremper un pied ; il s’est embourbé jusqu’au cou et ce, pour le plus grand plaisir d’une Sawyer au sadisme qui se réveille de plus en plus. « Moi ? Jamais. » Et là-aussi, il aurait pu profiter pour argumenter, pour avoir la justification la plus crédible pour sauver sa peau ; mais Kieran préfère la simplicité et l’efficacité. « Garce. » Kieran préfère la stupidité, aussi, je lui souligne, alors qu’il vient définitivement de signer son arrêt de mort (des fois qu’il en doutait encore). Bon, je suis peut-être un peu trop dur, il a été InTeLlIgEnT et s’est contenté de le murmurer plus pour lui-même que pour Sawyer (mais un peu pour Sawyer quand même). Et parce qu’il est obéissant (pas toujours), Kieran s’élance pour faire suite aux consignes de sa sœur ; après tout, elle est très clairement en train de parfaire sa meilleure imitation de maître du jeu digne d’un film d’horreur, à jouer avec le couteau la balle de pareille façon. Cruelle jusqu’au bout, elle lui demande évidemment de faire la causette pendant que lui essaie surtout de se souvenir comment respirer. « Non, pas le moins du monde. Je suis ravie de pouvoir enfin te donner un aperçu de mon sport de prédilection. En revanche je crains juste que tu ne veuilles plus jamais remettre les pieds sur un terrain après ça. » « J’suis surtout pas... sûr que... j’sois... encore là pour... ça. » Qu’il tente de répondre entre deux crises cardiaques (ça ressemble à ça une crise cardiaque, pas vrai ?). Il est mort, il survit, mais il est mort et Sawyer n’a sûrement pas prévu de s’arrêter là.
Soucieux d’obéir aux consignes de Sawyer, il fait l’erreur d’observer sa montre d’un coup d’œil. T’es un vrai débutant, Kieran, après combien de chutes tu comprendras que c’est jouer avec le feu, ce genre de geste ? Bien-sûr, il s’étale de tout son long sur le sol, dans une gamelle digne des meilleurs dessins animés, le visage salit par la terre et la dignité perdue (est-ce que tu en as vraiment posséder un jour, Kieran, c’est une autre histoire). « Déjà ? Vraiment ? » Sa sœur ne contient pas son hilarité alors qu’il ne réprime pas le doigt d’honneur qu’il lui tend avant de se saisir de sa main (quelle reine). « Ton gage pour cette ridicule prestation sera de me donner la véritable raison qui t’as amené sur ce terrain avec moi. » Désormais relevé, il hausse les épaules d’un air las avant de préciser : « Juste un besoin de me changer les idées. » Oh, bravo Halstead. C’est pas souvent que tu fais preuve d’autant d’honnêteté, même si elle demeure maîtrisée. Quelques miettes pour satisfaire Sawyer ; la plus grosse part du mystère qui reste la tienne. « Bon Halstead…qu’est-ce que tu dirais de t’essayer au batting ? » « Boh, une méthode de torture de plus ou de moins, tu sais... » Il n’est plus à ça près, dans le fond. « Et comme je suis une personne fondamentalement gentille, je te laisse choisir. Est-ce que tu préfères que je te lance la balle, ou bien qu’une machine se charge de cette difficile tâche ? » Le choix est difficile, terrible même. « Je fais plus confiance à la machine. » Vraiment difficile, j’ai dit. « Le principe est simple sur le papier. Tu tiens ta batte bien haut, les mains à hauteur de tes oreilles. Tu fais un pas en avant, tu amorces le mouvement d’abord avec tes hanches et ensuite tes bras suivent pour venir taper la balle. » Wow. Doucement. « Euh, okay, oreilles, pas en avant, bras, hanches, frapper. » C’est simple. C’est très simple (il a envie de mourir). Bougeant les bras comme un vrai pro du terrain (il a vu ça à la télé), Kieran finit par entreprendre de récupérer une batte, non sans manquer de trébucher quand une balle propulsée à toute vitesse manque de le priver de la possibilité d’une descendance. « PUTAIN. » Il hurle de surprise avant de relever les yeux vers Sawyer. « C’était quoi ça ? J’étais pas prêt ! » Oui, Sawyer, il ne fallait pas te vanter de ta cruauté ; tu es désignée coupable avec une étrange facilité. Dans un geste à peine dramatique, Kieran s’empare de la balle non loin de lui, l’envoyant avec force en direction de la machine – ou de Sawyer, il ne sait pas vraiment. Finalement, ce putain de dé son habituelle chance (non) fait qu’elle ne touche ni ladite machine, ni Sawyer lorsqu’elle rebondit au sol ; c’est bien contre son visage qu’elle termine sa course et pris de douleur (et pas complètement stupide), il ne s’essaiera pas à la relancer une nouvelle fois : il comprend bien que jamais elle ne touchera Sawyer, mais que lui risque définitivement d’enterrer ses testicules (et son égo – bien qu’on puisse se demander s’il a déjà eu l’un et l’autre). Il lâche quelques jurons autant qu’il a lâché un cri aigu au moment de l’impact et entreprend de calmer la douleur de son visage en feu. « Qu’est-ce que t’as fait Sawyer ? Qu’est-ce que t’as sacrifié pour tout ça ? » Un chaton ? Une vierge ? Les deux en même temps ? Ce serait la seule explication pour justifier les déconvenues enchaînées depuis qu’il est sur ce terrain ; et ça ne fait que quelques minutes. Se massant toujours le front, il soupire lorsqu’il réalise que sa peau gonfle déjà : il méritera le surnom d’Homer Simpson dès demain. « Bon. Il me faut un enjeu, que ça puisse me motiver à continuer cette initiation parce que là, j’ai surtout l’impression d’être suicidaire. » C’est peut-être le cas, mais c’est un autre sujet.
(win : la balle touche Sawyer. so close : la balle effleure Sawyer. fail : il se prend la balle dans la gueule parce qu'elle rebondit)
Dernière édition par Kieran Halstead le Mer 10 Nov 2021 - 23:16, édité 1 fois
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
I made decisions to prove I was different But you follow me like a ghost, Now I'm a little bit lit and I'm pleading the fifth As I'm making a toast.
Sawyer aurait pu refaire une petite leçon à Kieran au sujet du respect qui était dû à ses aînés au moment où il décida de lui tirer la langue mais elle s’en abstint finalement pour deux raisons. La première ? Il y avait environ 0.0001% de chance pour que son frère daigne l’écouter et faire preuve de respect envers elle à l’avenir. La deuxième ? S’il lui tirait la langue, c’est qu’il n’avait tout bonnement rien trouvé de mieux comme répartie et cela constituait en soi une satisfaction personnelle. Aussi avait-elle décidé de le laisser s’en sortir pour cette fois et de ne pas lui asséner un coup de poing dans l’épaule (qui aurait somme toute été bien mérité). Sa clémence avait pour une fois été bien placée si l’on considérait le fait qu’il n’avait pas fallu plus de 5 minutes à Kieran pour perdre ses poumons et se vautrer au sol de tout son long, dans un mouvement gracieux (pas vraiment) que seul lui était capable de maîtriser de la sorte tellement il semblait en être coutumier. Et si, dans sa grande générosité, Sawyer était venue à sa rencontre pour lui tendre la main et l’aider à se relever, le doigt d’honneur qu’il lui avait adressé lui avait toutefois valu une tape derrière la tête en guise de représailles. Juste assez fort pour qu’il puisse en profiter malgré le casque qu’il avait toujours sur le crâne. « Juste un besoin de me changer les idées. » « A ce rythme là elles vont être bien vite changées tes idées… » Sa chute devait déjà les lui avoir remises quelque peu en place. Encore deux trois coups et il aurait oublié tout ce qu’il avait à oublier. Car c’était ainsi que Sawyer avait choisi d’interpréter la phrase de son frère : s’il voulait se changer les idées, c’est que quelque chose devait le tracasser. Elle en profita d’ailleurs pour scanner son expression entre deux remarques sadiques. Devait-elle s’inquiéter du fait que quelque chose le préoccupe ? Il ne semblait pas particulièrement mal en point ni au bout de sa vie si on faisait abstraction des tours de terrain qu’il venait de faire. Mais Kieran avait toujours ce petit côté morose qui lui permettait de facilement cacher des préoccupations plus profondes que ce qu’il ne laissait entendre. Elle détestait jouer ouvertement la grande sœur trop protectrice mais elle savait aussi pertinemment que personne n’était dupe quand elle tentait de se montrer plus subtile, aussi se permit-elle de demander sans davantage de préambule : « Rien de grave j’espère ? » Elle avait bien le droit de s’enquérir de son état après tout. Ne méritait-elle d’ailleurs pas des points pour ne pas s’être montrée plus intrusive que ça ? Des milliers de questions se bousculaient déjà dans sa tête mais elle s’était fait violence pour que ces dernières ne passent pas la barrière de ses lèvres. Pas tout de suite tout du moins. Il serait toujours temps de retenter sa chance après deux trois balles frappées….dans la batte ou dans le corps de Kieran, à voir. « Boh, une méthode de torture de plus ou de moins, tu sais... » Elle appuya volontairement plus fort que nécessaire sur son casque pour bien le lui enfoncer sur la tête. « Ravie de te voir faire preuve d’autant d’enthousiasme. Ne change rien sur le terrain. » En même temps, il n’avait pas vraiment tort de parler de méthode de torture pour décrire le lance-balles. Et peut-être que cette description pouvait également s’appliquer à certains des lancers de Sawyer mais elle, contrairement à la machine, aurait au moins pu faire l’effort de maîtriser la vitesse et la force de ses lancers pour commencer. « Je fais plus confiance à la machine. » Sawyer se pinça les lèvres, ne cachant nullement le fait qu’elle était persuadée qu’il venait de faire là un très mauvais choix. Tout comme elle ne cachait pas vraiment ce petit côté jubilatoire à l’idée qu’il s’en rende compte de lui-même très rapidement. « Euh, okay, oreilles, pas en avant, bras, hanches, frapper. » Les sourcils froncés, elle l’observa faire quelques mouvements rapides avec ses bras avant de surenchérir sur les consignes qu’elle venait de lui donner : « Ok Usain Bolt, calme-toi. Prends la batte et essaye déjà de toucher la balle, on verra le reste après. » Branchant la machine, Sawyer ne s’attendait pas à ce que l’accident suivant arrive aussi vite. « PUTAIN. » Elle était aussi surprise que lui mais ne put retenir un rire après avoir constaté que la balle ne l’avait vraisemblablement pas frappé de plein fouet. « C’était quoi ça ? J’étais pas prêt ! » Elle leva les mains en l’air pour rejeter toute responsabilité sur ce qui venait de se produire, mais son sourire moqueur ne jouait pas vraiment en sa faveur. « Pour une fois j’y suis pour rien. Mais tu viens donc de faire connaissance avec celle qu’on appelle affectueusement "la catapulte". » Est-ce qu’il regrettait son choix à présent qu’il avait eu un aperçu de ce dont le lance-balles était capable ? Ce qui était certain, c’est que cette balle perdue l’avait suffisamment échauffé pour qu’il décide de rendre la pareille même si la cible de sa vengeance n’était pas vraiment claire. Un gant en main, Sawyer aurait été prête à réceptionner la balle que Kieran venait de lancer si celle-ci était partie dans sa direction…mais c’est bien directement dans la tête de son frère qu’elle décida de finir sa course suite à un faux rebond. Scandalisée le temps d’une demi-seconde, la main libre de Sawyer vint spontanément se plaquer sur sa bouche avant qu’elle ne finisse une nouvelle fois par éclater de rire devant l’absurdité de la situation (et après avoir toutefois vérifié que ni le nez ni aucune autre partie du visage de son frère ne se trouvait en sang). « Qu’est-ce que t’as fait Sawyer ? Qu’est-ce que t’as sacrifié pour tout ça ? » Elle devait avouer qu’il avait déjà pris sacrément cher avant même d’avoir véritablement pu s’essayer au sport. Mais pour ce dernier coup…il ne pouvait s’en vouloir qu’à lui-même. « Oh juste un enfant ou deux. Quitte à ne pas en avoir, je me suis dit que j’allais sacrifier ceux des autres pour rétablir un peu l’équilibre. » L’humour noir, il n’y avait que ça de vrai pour passer outre des traumatismes et des échecs dont on peinait encore aujourd’hui à se relever, n’est-ce pas ? Elle espérait au moins que cette répartie permettrait à son frère de sourire entre deux balles amorties avec son corps. « On mettra de la glace sur tout ça avant que tu ne menaces de ressembler à elephant man si tu veux. » Ce qui était une possibilité tout à fait envisageable si l’on considérait déjà tout ce dont il venait d’être victime en un minimum de temps. « Bon. Il me faut un enjeu, que ça puisse me motiver à continuer cette initiation parce que là, j’ai surtout l’impression d’être suicidaire. » Le coude gauche posé sur la machine, prête à lancer les premières balles, Sawyer observa son frère d’un air à la fois dubitatif et amusé. « Un enjeu ? [/color]» Elle ne voyait pas bien ce qu’elle pouvait lui proposer si ce n’était de lui épargner des bleus dans la mesure du possible. « Ok. Voilà le deal. Pour chaque balle que tu touches correctement et que je ne rattrape pas, t’as le droit de me poser la question de ton choix. Pour chaque balle touchée de manière lamentable ou que je rattrape dans la foulée, c’est une anecdote ridicule à raconter pour tous les deux. » Elle lui laissa quelques secondes pour bien intégrer ces informations. Ses potentielles commotions cérébrales à répétition avaient dû quelque peu ralentir son cerveau à n’en pas douter. « Et pour toutes les balles que tu loupes ou que tu touches avec autre chose que la batte, c’est une confession de ta part sur les raisons qui t’amènent vraiment sur ce terrain aujourd’hui. » Ha voilà. Il ne lui avait finalement pas fallu tant de temps que ça avant de revenir à la charge. « Prêt ? » Si elle ne lui avait pas laissé le temps d’accepter ou non le deal qu’elle venait de lui proposer, elle patienta tout de même quelques secondes pour qu’il puisse se mettre un minimum en place avant qu’elle n’insère enfin la première vraie balle dans la machine. La balle fuse et….
Win : vient s’écraser à toute vitesse dans le mollet de Kieran qui n’a pas le temps d’éviter le coup. Un peu basse cette balle : oups, Sawyer aurait peut-être du vérifier que la machine était bien réglée avant. Mais elle va avoir tout le temps de la régler à la bonne hauteur pendant que son frère commencera ses confessions.
So close : contre toute attente, Kieran parvient à la toucher et à la frapper…droit sur Sawyer, qui parvient à la rattraper dans son gant.
Fail : un miracle se produit : Kieran parvient à contacter la balle suffisamment fort pour l’envoyer hors d’atteinte de Sawyer.
code by EXORDIUM.
LE DESTIN
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Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
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(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
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Il ne s’en sortira pas vivant. C’est la seule certitude qu’il a de cette rencontre aujourd’hui. À aucun moment il ne suppose (et moi non plus) qu’il soit capable d’apprendre quoi que ce soit. Par contre, les ajouts au sein de sa collection de blessures dont il pourra se vanter (non) ne manqueront pas. Dix minutes sur ce terrain et le voilà déjà à terre une première fois et si Sawyer se veut suffisamment gentille pour l’aider, ce n’est pas sans s’empresser de participer elle-aussi à ses blessures de guerre en lui offrant une tape derrière la tête qu’il sent passer. « A ce rythme là elles vont être bien vite changées tes idées… » Soupirant de manière théâtrale, il s’empresse d’ajouter : « Je vais plus en avoir beaucoup si tu continues comme ça. » À le frapper, donc. Si elle souhaite s’assurer qu’il perde chacun des rares neurones qu’il possède, alors la stratégie est la bonne, merci sœurette. D’habitude peu enclin à être aussi à l’aise avec autrui, Sawyer me confirme à quel point elle fait figure d’exception dans la vie de Kieran, qui jamais, jamais, n’aurait osé lever son majeur à l’intention de quiconque et encore moins de poursuivre sur le chemin de la provocation à grands renforts de soupirs exagérés et autres yeux levés au ciel. Bon, ce n’est pas certain que Sawyer ait le même point de vue sur la question, mais elle se rattrape assez à l’aide de ses tapes et moqueries pour que la question de sa sensibilité ne se pose pas – et oui, ce n’est pas parce que je l’apprécie qu’elle a l’immunité. Néanmoins, il faut reconnaître que la brune n’a pas tort ; si sa maladresse s’accentue (elle va s’accentuer) alors il est certain qu’à la fin de la journée, il ne pensera plus à Eve et tous les tracas qu’elle apporte continuellement dans sa vie (et encore, s’il n’y avait qu’elle...). Non, il n’est pas difficile d’imaginer ce qui occupera ses pensées (hormis moi – que suis-je drôle), et Kieran fera la liste des muscles qu’il se découvre autant que le compte de ses nouveaux bleus. Peut-être même qu’il souhaitera mourir (c’est un homme, bien sûr qu’il souhaitera mourir au premier maux) ou qu’il paniquera en se faisant des scénarios parfaitement crédibles (non) quant aux organes qui ont été touchés durant l’exercice – on peut vivre sans sa rate, hein, c’est bien juste ? « Rien de grave j’espère ? » Relevant les yeux vers sa sœur, il affiche un sourire pincé avant de reprendre : « Rien de grave. » Il confirme dans un premier temps, bien qu’il n’en soit lui-même pas certain. Le fait est qu’il ne sait pas comment aborder la chose et qu’il se sentirait terriblement égoïste de l’avoir sollicitée seulement pour déballer ce qu’il a le cœur, à propos d’une femme qui ne mérite certainement pas qu’il lui accorde encore une seule seconde de son temps. Il y viendra sûrement, Kieran, car arrivera le moment où je ne le laisserai plus s’échapper, mais pour l’heure, il est sincère dans sa volonté de se changer les idées, c’est sa seule et unique priorité. Et heureusement que Sawyer s’affaire, en martyrisant (une fois encore) son crâne. « Ravie de te voir faire preuve d’autant d’enthousiasme. Ne change rien sur le terrain. » Un pouce en l’air et un sourire forcé en guise d’approbation sont vite remplacés par une véritable bonne humeur à l’idée de s’essayer à l’exercice. Il n’a jamais été très attentif à l’école, Kieran, mais la leçon donnée par Sawyer est écoutée avec intérêt et sérieux, alors qu’il essaie même de répéter la marche à suivre pour s’assurer d’avoir tout juste. Pour autant, ce n’est pas à sa sœur qu’il fait le plus confiance, mais bien à une machine, car il a suffisamment expérimenté par le passé (et il y a encore quelques minutes) la force que Sawyer peut avoir à son égard. « Ok Usain Bolt, calme-toi. Prends la batte et essaye déjà de toucher la balle, on verra le reste après. » S’arrêtant un instant dans sa dance d’entraînement approximative, le jeune homme s’insurge. « Hé, je conserve mon enthousiasme, d’accord ? » Reprenant les mots de sa sœur, il se veut volontairement moqueur alors qu’un sourire le trahit rapidement.
Un sourire qui disparaît aussi rapidement qu’il s’est affiché sur ses lèvres lorsqu’une balle manque de le frapper de plein fouet, le courant d’air à ses côtés lui confirmant qu’il n’aurait pas manqué de devenir stérile (c’est de famille faut croire, pardon) si elle avait touché sa cible. Les mains en l’air de Sawyer sont peu convaincantes, mais ses explications déjà un peu plus. « Pour une fois j’y suis pour rien. Mais tu viens donc de faire connaissance avec celle qu’on appelle affectueusement "la catapulte". » « Je la déteste déjà. » Et malgré la frayeur, il n’en perd pas son habitude de jouer avec les nerfs de sa sœur. « Je la déteste même plus que toi. » Il n’est évidemment question que de l’amour (non) qui règne dans le cadre de ce terrain. Il ne pensait pas que Sawyer aurait de la concurrence et elle est plutôt coriace, celle-ci. Il hésite à revenir sur ses propos, demandant à sa sœur d’être la responsable des balles, mais déjà sa malchance lui revient – littéralement – en pleine figure. Il ne peut s’en prendre qu’à lui-même cette fois-ci, et c’est peut-être le plus gênant, dans le fond. Parce qu’il est l’auteur de sa propre blessure et qu’il a besoin de masser son nez pour s’assurer que celle-ci n’entre pas dans la catégorie des os cassés, tout ça sous le rire d’une Sawyer décidément bien peu compatissante. « Oh juste un enfant ou deux. Quitte à ne pas en avoir, je me suis dit que j’allais sacrifier ceux des autres pour rétablir un peu l’équilibre. » Il aurait voulu lui en vouloir et pendant un instant, il a cru y être capable quand il est parvenu à soutenir son regard du sien, noir et empli de rage. Mais c’était avant de céder à l’humour noir (et efficace) de Sawyer et que ses lèvres s’étirent en un large sourire. « Je te déteste. » Oh, il l’a déjà dit ? Et bien il le répète encore un peu. « On mettra de la glace sur tout ça avant que tu ne menaces de ressembler à elephant man si tu veux. » Il passe sa main sur son visage avec prudence une dernière fois, avant de constater les terribles faits : « je crois que c’est déjà trop tard. » Il aura des séquelles dès le lendemain, il se connaît assez. Néanmoins, s’il peut amortir celles-ci, il en est ravi. « Il paraît que ça marche, l’allure bad boy, alors bon... » Autant essayer de voir du positif à la situation. « Un enjeu ? » Un enjeu, oui, pour qu’il soit motivé à poursuivre. Un super gain à la clé, sa reconnaissance éternelle ou une volonté de l’appeler « Grand Dieu Halstead » pendant (au minimum) un mois, voilà qui saurait satisfaire son égo et (presque) atténuer sa douleur. « Ok. Voilà le deal. Pour chaque balle que tu touches correctement et que je ne rattrape pas, t’as le droit de me poser la question de ton choix. Pour chaque balle touchée de manière lamentable ou que je rattrape dans la foulée, c’est une anecdote ridicule à raconter pour tous les deux. » Acquiesçant silencieusement, il doit reconnaître être séduit par cette perspective. Il note qu’elle n’a rien à proposer autour de ses potentiels échecs, signe qu’elle lui fait confiance. Ah non. « Et pour toutes les balles que tu loupes ou que tu touches avec autre chose que la batte, c’est une confession de ta part sur les raisons qui t’amènent vraiment sur ce terrain aujourd’hui. » Bon, il devrait le savoir, depuis le temps, qu’il échappe difficilement au radar Harding. « Prêt ? » « Prêt. » Confirmant par la même occasion que les conditions sont acceptées, il se remet en place, concentré et désormais motivé à ne rater aucune balle. Et il est le premier surpris quand il arrive effectivement à effleurer la première dirigée en sa direction. L’espoir cruel de la voir toucher sa sœur pour qu’elle revienne dans la compétition concernant les bleus vite balayé par la honte de lui vouloir du mal, il pousse presque un soupir quand elle arrive à l’arrêter. Et il lui faut quelques instants pour prendre la pleine mesure de ce qu’il vient de se passer. Quand c’est le cas, c’est sur place qu’il sautille comme un enfant, hurlant sur sa sœur. « SAWYER T’AS VU ? J’AI RÉUSSI ! » Approximativement, mais eh, il a quand même touché cette fichue balle – et il s’évite une confession. Son bonheur est vite entaché par la perspective d’une anecdote ridicule, mais eh, c’est Kieran, il a l’habitude de l’être et Sawyer a l’habitude d’en être spectatrice. Elle ne s’étonne plus. « Elias m’aide à passer mon permis. » Elias, son binôme durant Race of Australia, resté un ami qui prend son rôle à cœur. « Et donc, il y a quelques semaines, je pars de mon appart pour le rejoindre et me demande pas comment, mais je me suis retrouvé dans une rue où j’étais pas supposé être. » Il est déjà mort de honte. « Une femme m’accoste, me dit que je suis en retard, me prend le bras et me pousse sur une chaise, bref, elle me laisse pas en placer une et il y a une autre nana qui vient et qui commence à me maquiller. » Et il sait très bien ce que Sawyer va dire. « Et moi, tu vois, j’essaie de me débarrasser d’elles, de leur expliquer qu’il y a erreur sur la personne et que j’ai aucune idée de ce que je fous là et là, la première sort l’excuse des enfants malades, que je peux pas partir parce que ce serait vraiment irrespectueux pour eux, tout ça, que le projet est monté et que je peux pas me désister maintenant. » Désister de quoi, comment, il n’en a toujours pas vraiment la moindre idée. « J’ai finalement réussi à m’échapper quand ils ont tous commencé à danser comme dans un clip de Glee, même si l’autre folle furieuse m’a couru après pour me rattraper. » L’avantage, c’est qu’il a de grandes jambes, Kieran, il court vite. « Voilà donc l’histoire de ma première leçon de conduite avec Elias, où je suis arrivé en retard, en sueur, à deux doigts de la mort et avec un papillon à paillettes sur la gueule après avoir été pris au piège par la secte des flash-mob. » C’était une belle journée, en somme (non). « Elias a évidemment des photos qui traînent puisque c’était bien plus prioritaire que mon anévrisme. » Double honte, il gagne quelque chose quand il enchaîne comme ça ? Posant le bout de la batte à terre, s’appuyant sur le manche, il finit par se réduire au silence pour inviter sa sœur à poursuivre avec son anecdote à elle, en espérant qu’elle ne se moque pas trop (elle se moquera beaucoup).
I made decisions to prove I was different But you follow me like a ghost, Now I'm a little bit lit and I'm pleading the fifth As I'm making a toast.
« Je vais plus en avoir beaucoup si tu continues comme ça. » « T’es plus à ça près… » La répartie était venue tout naturellement, comme presque à chaque fois qu’ils étaient ensemble et que leurs conversations consistaient en un ping pong de phrases plus insultantes les unes que les autres pour l’autre. Sawyer aurait pour une fois pu épargner son frère et considérer qu’il avait déjà suffisamment souffert pour aujourd’hui - alors même que l’entraînement n’avait pas réellement commencé, rappelons-le-. Mais quel plaisir aurait-elle pu retirer à l’épargner ? Aucun. Ça n’était de ce fait absolument pas intéressant. Ce qui ne l’empêchait pour autant pas de se soucier de ce qui se passait dans sa vie ces derniers temps, bien qu’à en croire la manière avec laquelle il se permettait de la remballer, il devait aller plutôt bien dans l’ensemble. Ou conservait-il simplement sa capacité à lui rentrer dedans quand bien même il n’allait pas bien ? Le cas échéant, Sawyer n’aurait su dire si elle devait s’inquiéter ou être franchement impressionnée d’une telle performance. « Rien de grave. » Elle glissa un regard dans sa direction, jaugeant la véracité de ses propos. Difficile à faire quand il choisissait de ne répondre qu’à l’aide de trois mots et qu’il n’affichait rien de plus qu’un sourire pincé. Quelque chose devait vraisemblablement le tracasser, il ne le cachait d’ailleurs pas. Mais à quel point cela le tracassait-il ? Suffisamment pour qu’il soit pris d’une envie subite de s’essayer au baseball…et c’était peut-être là le signe le plus inquiétant. « Tu sais… » Elle effectua quelques mouvements de batte avant de s’arrêter pour se retourner vers lui et le regarder, un sourire aux lèvres. « T’as aussi le droit de me raconter des choses sans gravité. » Son sourire donnait de la légèreté à son propos, son regard appuyé dans celui de son frère venait en revanche lui signifier toute la sincérité qu’il y avait dans ses mots. Le forcing était fait, c’était à lui d’agir s’il le souhaitait à présent. La balle était dans son camp. Enfin pas (encore) littéralement. Pour l’instant la balle préférait plutôt être dans ses mollets, sa tête ou encore son ventre. Mais pour le plus grand bonheur de sa sœur, Kieran était loin de se laisser démonter par une chute et une ou deux remarques assassines. « Hé, je conserve mon enthousiasme, d’accord ? » Elle se pinça les lèvres pour éviter d’éclater de rire devant ce qu’il qualifiait d’enthousiasme et qui ressemblait davantage à ses yeux à beaucoup de vent pour pas grand-chose. Mais un vent très divertissant ceci étant dit. « Oui oui, fais donc pardon. » La malchance avait, pour changer, décidé de s’acharner sur Kieran qui venait de manquer de se prendre une violente balle envoyée par accident par la catapulte. « Je la déteste même plus que toi. » Elle fronça les sourcils en affichant un air circonspect avant de se remettre à rire ouvertement après qu’il ait à nouveau manqué de se faire sournoisement assassiner par une autre balle (enfin pas si sournoisement que ça quand on parvenait à s’envoyer soi-même ladite balle dans la tête après avoir préalablement honteusement tenté de viser sa grande sœur chérie). « T’as choisi ton camp Halstead. Je t’ai offert toute ma douceur. Je t’ai proposé de t’envoyer les balles pour te ménager mais t’as refusé. Assume tes choix maintenant. » Douceur n’était définitivement pas un terme qui pouvait s’appliquer à Sawyer sur un terrain de baseball. Douceur n’était d’ailleurs pas un terme qui pouvait s’appliquer à Sawyer tout court. Tout au plus, elle aurait pu dire qu’elle aurait su se montrer moins violente que la catapulte. « Je te déteste. » Oui, elle aussi elle t’aimait Kieran. Elle souffla un dramatique baiser dans sa direction, ravie que son humour noir soit apprécié à sa juste valeur par son public. « Il paraît que ça marche, l’allure bad boy, alors bon... » Elle n’eut même pas le temps de se pincer les lèvres cette fois-ci pour tenter de retenir le rire qui venait de s’échapper de sa gorge avec un peu trop de spontanéité. « Pardon… » Le terme bad boy s’accordait à Kieran à peu près aussi bien que celui de douceur à Sawyer. Ils faisaient vraiment la paire. « Tu me tiendras au courant pour me dire si ça a fonctionné du coup. » Ou il la tiendrait plutôt au courant du fait qu’il avait un front résolument enflé et un magnifique bleu qui s’apprêtait à passer par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel pour toujours plus de crédibilité. Aurait-elle dû lui faire porter une grille pour protéger son visage ? Ca n’était pas réservé aux batteurs en général…et puis il était de toutes manières un peu tard pour se poser la question à présent. Un bleu de plus ou de moins, un nez qui saignait ou dent abîmée…cela changerait-il vraiment quelque chose ? Probablement. Mais elle allait éviter de faire mention à Kieran de toutes les blessures qui pouvaient encore s’offrir à lui. Les enjeux de la partie étant maintenant établis, Sawyer avait inséré la première balle dans la machine et….avait observé avec surprise son frère parvenir à la frapper. La main avec son gant vint se positionner par réflexe pour rattraper la balle qui se dirigeait en sa direction, mais il lui fallut bien quelques secondes -tout comme à son frère- pour réaliser qu’il venait vraiment de parvenir à éviter un bleu et, en prime, de taper la balle dans la bonne direction. Ses sourcils haussés et ses lèvres légèrement pincées, étonnée par ce revirement de situation. Un sourire s’afficha néanmoins rapidement sur son visage en entendant son frère hurler : « SAWYER T’AS VU ? J’AI RÉUSSI ! » Est-ce que, tel un joueur de foot qui en faisait toujours trop, il s’apprêtait à faire le tour du terrain en courant pour se féliciter lui-même de cet exploit ? Peu probable…il risquait de tomber une nouvelle fois. « Je te cache pas que je suis VRAIMENT surprise…mais aussi plutôt fière de toi. » Elle n’était pas la plus expansive des personnes et il devait se douter à en croire l’expression qu’elle affichait et son hochement de tête satisfait qu’il pouvait traduire ce "plutôt" en "extrêmement". « Elias m’aide à passer mon permis. » Ses sourcils se foncèrent à nouveau, sentant l’histoire invraisemblable et potentiellement assez longue. Elle vint donc s’accouder sur la catapulte pour écouter la confession de son frère. « Une femme m’accoste, me dit que je suis en retard, me prend le bras et me pousse sur une chaise, bref, elle me laisse pas en placer une et il y a une autre nana qui vient et qui commence à me maquiller. » Quoi ? Ses sourcils se froncèrent encore un peu plus alors qu’elle écoutait, incrédule, la suite de l’histoire. Elle n’en connaissait pas encore la chute mais il ne lui en fallait pas vraiment plus pour d’ores et déjà lancer un : « Y a vraiment qu’à toi que ce genre de trucs arrivent… » A croire que son karma attirait les problèmes et les péripéties douteuses. Quelle chance il avait. « J’ai finalement réussi à m’échapper quand ils ont tous commencé à danser comme dans un clip de Glee, même si l’autre folle furieuse m’a couru après pour me rattraper. » Elle devait lui reconnaître qu’il avait l’art de raconter des histoires ; elle était complètement captivée par ce qu’il était en train de lui expliquer. Etonnée, incrédule, presque choquée, mais totalement captivée. « Voilà donc l’histoire de ma première leçon de conduite avec Elias, où je suis arrivé en retard, en sueur, à deux doigts de la mort et avec un papillon à paillettes sur la gueule après avoir été pris au piège par la secte des flash-mob. » Elle resta silencieuse de longues secondes, le temps de vraiment assimiler tous les détails de cette histoire, avant de finir par exploser de rire une nouvelle fois. « C’est pas croyable….Remarque l’avantage, c’est qu’avec tout ça t’as définitivement pas eu le temps de stresser pour ta première leçon de conduite j’imagine ? » Il fallait voir le bon côté des choses. Et en parlant de bon côté, Kieran venait de lui en livrer un autre en lui confessant qu’il existait des photos de cette journée. « Tu pourras me passer son numéro à ce Elias s’il te plait ? J’aurais deux trois trucs à lui dire. » Elle trouverait certainement comment le soudoyer pour obtenir les photos. Ou peut-être n’aurait-elle-même pas besoin d’en arriver là ; si elle avait été en possession de telles photos, elle les aurait volontiers partagées à quiconque les lui demandait, prouvant une nouvelle fois qu’elle avait une âme généreuse. « Ok, ok… » Elle tentait encore de calmer son rire et ne parvenait définitivement pas à reprendre son sérieux pour raconter à son tour son anecdote. Tant pis, elle la raconterait encore à moitié hilare. « J’avais dû repasser voir des collègues au poste un soir. Je suis arrivée alors qu’une nana passablement éméchée était en train d’être collée en cellule de dégrisement. Elle parlait beaucoup et l’alcool faisait vraiment qu’elle n’avait plus aucun filtre. » Non pas qu’elle soit certaine que cette personne ait vraiment eu un quelconque filtre même en étant complètement sobre. « Elle m’a vue et a commencé à m’interpeller. Et tu me connais, je résiste difficilement à quelqu’un qui veut me confronter. » Car elle résistait difficilement à une bonne dose de divertissement. C’était la même chose. « Après bien cinq minutes d’une conversation sans queue ni tête, elle a commencé à me trouver à son goût et à flirter avec moi. Et comme je suis une vile personne, j’ai décidé de rentrer dans son jeu. » Elle devait avouer qu’elles avaient fait le show à elles deux ce soir là au poste. « Ca m’a beaucoup amusé. Jusqu’à ce qu’elle se mette à m’appeler… » Une grimace déforma légèrement son visage en se remémorant ce surnom qui lui faisait encore grincer des dents aujourd’hui. « …mommy. Devant toutes les personnes présentes au poste. Qui m’appellent encore comme ça aujourd’hui avec le regard et le sourire graveleux qui accompagnent l’appellation, tu t’en doutes. Et qui ont évidemment décidé de faire passer le mot à tous mes collègues directs. » Ce surnom allait lui coller à la peau encore longtemps, ça ne faisait aucun doute. Elle n’était pas une sugar daddy mais définitivement le pendant féminin du terme aux yeux de cette femme et d’une trop grande partie du poste de police. « Mais c’est pas tout… » Elle marqua quelques secondes de pause pour un effet résolument dramatique. « Je me souviens encore du nom de cette personne aujourd’hui. Comment oublier quelqu’un qui est parvenue à me coller une honte éternelle ? » Nouvelle pause. « Jessalyn…ça te parle Kieran ? » Comme la Jessalyn qu’elle avait justement eu l’insigne honneur de sortir de cellule de dégrisement avec son frère. Cette Jessalyn-là. Un plot twist phénoménal. « Je crois qu’on devrait vraiment parler de tes fréquentations un de ces jours… » Elle se redressa bien vite pour ne pas lui laisser trop le temps de rire et leva simplement en l’air la main tenant la prochaine balle pour l’avertir que le projectile était imminent et qu’il ferait mieux de se reconcentrer très rapidement. Cinq secondes plus tard et la balle était envoyée par la catapulte à pleine vitesse.
Win : Sawyer a définitivement un côté diabolique. Ce geste mesquin prend Kieran de court alors que la balle vient s’abattre dans son épaule avec force. Oups.
So close : nouvel exploit incroyable de Halstead qui parvient à relever la batte assez vite pour frapper une nouvelle fois la balle. Que Sawyer vient à nouveau arrêter dans son gant.
Fail : Karma. La balle part, Kieran fait preuve d’une réactivité étonnante (qui ne lui ressemble résolument pas) et frappe la balle. Visiblement, ne pas avoir le temps de réfléchir lui réussit puisqu’il l’envoie voler à un coin du terrain inaccessible par sa sœur.
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LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
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Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
« T’es plus à ça près… » Une furieuse envie de lever à nouveau son majeur le démange alors qu’il se fait violence pour ne pas réitérer l’acte car, justement, la violence semble tout résoudre aujourd’hui alors qu’il est déjà la cible privilégiée des méfaits de Sawyer (involontairement ou volontairement, il a déterminé qu’il était question de la seconde catégorie connaissant sa sœur). Mais Kieran demeure (presque) impassible, rangeant son majeur autant que sa langue pour se contenter d’un regard noir qui est vite trahit par le sourire sur ses lèvres. Chaque moment passé en compagnie de Sawyer lui allège le cœur et l’esprit et même si dans les prochains jours son corps quémandera des poches de glace, pour l’instant l’humeur est à la légèreté malgré des pensées qui divaguent encore, de temps à autre, vers la raison pour laquelle il a imploré cette sortie en premier lieu. Mais elle est un merveilleux pansement, Sawyer et ça, ni Kieran et moi ne pouvons lui l’enlever. « Tu sais… » Relevant la tête vers la jeune femme, Kieran attend la suite de ses propos avec impatience. « T’as aussi le droit de me raconter des choses sans gravité. » Le dessinateur lui rend son sourire, conscient de la véracité de tels propos. Il n’en a jamais douté concernant Sawyer, sans quoi elle ne serait pas une figure aussi importante de sa vie à l’heure actuelle, de nombreuses années après leur première rencontre. Après tout, elle est bien celle qu’il considère comme sa sœur au point d’en oublier parfois qu’ils n’ont pas toujours grandi ensemble ni même qu’ils partagent le même sang ; et pourtant, c’est vers elle qu’il se tournerait, toujours, quoi qu’il advienne. « Je sais. » Il confirme et n’allez pas croire que sa réserve ou son mutisme soient réservés à Sawyer. Malgré toute la confiance que Kieran peut avoir pour elle, le fait est qu’il reste secret, qu’il a intégré le fait que ses sentiments et sa vie n’avaient que peu d’importance pour les autres ; quand bien même tout autour de lui semble hurler qu’il a le droit d’exister et que, mieux encore, cette existence est appréciée par d’autres, Sawyer en tête de liste. Et pourtant, même à deux, elle et moi, nous n’arrivons pas à lui faire intégrer cette idée. « Mais, tant que tu as une batte dans les mains, je reste prudent sur ce que je te dis. » Qu’il se défile sans m’étonner, comme à son habitude, son sourire qui se transforme en léger rire. Et il n’a pas totalement tort, Kieran, alors que la configuration qui implique autant sa sœur, que la batte, que les balles, ne sont pas en sa faveur ; c’est le moins que l’on puisse dire. Alors imaginez bien que si par-dessus tout cela, il parvient encore à dire à sa sœur quelque chose susceptible d’attiser sa colère ou sa moquerie ; c’est en chaise roulante qu’il quittera ce terrain (ce qui, en soit, semble déjà mieux que ce qui se dessine, à savoir : les deux pieds devant).
Conservant son enthousiasme (c’est important de le souligner pour passer entre le sarcasme de Sawyer), Kieran se réjouit de la moindre réussite ce qui, si vous voulez mon avis, est quelque peu ironique quand on le connait en temps normal, lui et son incapacité à se satisfaire de tout ce qu’il entreprend. « Oui oui, fais donc pardon. » Un petit regard noir en guise de contestation silencieuse face à cette moquerie qui fait office de trahison, son enthousiasme est de courte durée pour faire place à une douleur qui va devenir familière s’il reste dix minutes de plus sur ce terrain (ça tombe bien, c’est son intention). « T’as choisi ton camp Halstead. Je t’ai offert toute ma douceur. Je t’ai proposé de t’envoyer les balles pour te ménager mais t’as refusé. Assume tes choix maintenant. » Greuh greuh, sa première réaction est hautement mature : une grimace qui déforme son visage. « On va devoir revoir la définition de douceur, Tom. » En d’autres termes : il a du boulot. Et pourtant, malgré toute la douceur relative dont elle fait preuve, c’est beaucoup plus que ce qu’il reçoit en temps normal et je suis témoin que, malgré les claques derrière la tête et les moqueries, elle sait parfaitement l’être, douce, Sawyer. Kieran, lui, commence à accepter son sort et même y voir un avantage (qui n’en est pas un, enlève toi cette idée de la tête tout de suite, gamin). Le rire de Sawyer vient concrétiser mon opinion sur la question. « Pardon… » Quoi, il n’est pas envisageable qu’une gueule cassée puisse lui aller au teint ? « Tu me tiendras au courant pour me dire si ça a fonctionné du coup. » « Ivy trouvait ça ‘’pas mal’’ après Race of Australia. » Il souligne, faisant référence à la finale de l’émission qui ne s’était pas très bien déroulée pour lui, manquant de finir noyé avant d’énervé un surfeur qui n’avait pas hésité à lui coller son poing dans la figure. Une bien belle journée, qui avait eu le mérite de décrocher ce commentaire à Ivy, que Sawyer connaît comme étant une amie proche – est-ce qu’il a vraiment donné tous les détails, y compris ceux qui concernent ses sentiments et le silence qui fait suite à ceux-ci ? Non, évidemment que non.
L’échauffement a assez duré et si Kieran était un peu prétentieux, il aurait pu souligner qu’un talent comme lui est prêt depuis sa naissance ; il aurait presque pu être crédible s’il n’anticipait pas de rater tous ses lancés, ce qui justifie l’énorme surprise du duo lorsque le constat est sans appel : il ne s’est pas si mal débrouillé. Le silence qui suit la réussite, leurs regards qui se croisent ne font qu’accentuer cette surprise avant que le jeune homme laisse exulter sa joie. « Je te cache pas que je suis VRAIMENT surprise…mais aussi plutôt fière de toi. » Si la première partie de sa phrase lui provoque un léger pincement au cœur, c’est vite rattrapé par la seconde et la fierté qu’elle ressent pour lui. Il ne lui en faut pas plus pour avoir un large sourire sur les lèvres, naïf et véritablement heureux de ce qui relève de l’exploit. « Et c’est que le début. » Il lui adresse un clin d’œil et peut-être, peut-être qu’il est un peu prétentieux à ce moment-là. Mais eh, je te félicite Kieran, il faut savoir l’être, parfois. Néanmoins, le succès n’est pas total contrairement à ce que pense Kieran ; il se doit de confier une anecdote pour obéir aux règles proposées par sa sœur. Et, à vrai dire, elle est toute trouvée : sa première leçon de conduite avec Elias englobe tout ce qui peut lui arriver de plus gênant. « Y a vraiment qu’à toi que ce genre de trucs arrivent… » « Y a vraiment qu’à toi nianianian. » Une grimace accompagne la mauvaise imitation de sa sœur pour démontrer qu’il est terriblement vexé (vraiment, très, très vexé, houlà), avant qu’il ne reprenne, plus sérieux. « C’est pas croyable….Remarque l’avantage, c’est qu’avec tout ça t’as définitivement pas eu le temps de stresser pour ta première leçon de conduite j’imagine ? » « Va dans une voiture avec Elias et tu verras que même ton stress stresse de stresser. » C’est la beauté d’Elias dans un sens ; même quand on pense qu’il ne pourra pas faire pire, il a un talent inné pour mettre mal à l’aise les autres, mais c’est aussi pour ça que Kieran l’apprécie autant. « Tu pourras me passer son numéro à ce Elias s’il te plait ? J’aurais deux trois trucs à lui dire. » « Oui, bien sûr. » Son ton est sans appel : Kieran est très sérieux à cet instant, dans le but de mieux se moquer de la jeune femme : il lui donnera un numéro, mais ce n’est pas garanti que ce soit celui d’Elias. Il faut juste qu’il trouve quelque chose qui saura lui provoquer un ascenseur émotionnel au moment d’appeler le (non-) concerné. « Ok, ok… » Croisant les bras en comprenant qu’il est désormais question de son gage, Kieran se veut tout de suite attentif, bien que légèrement perturbé par les crises de rires qui ponctuent encore les respirations de sa sœur. Elle est bien, la famille, dis donc. Le début ne l’étonne guère ; des gens passablement éméchés en cellule, ça doit relever de la routine où elle travaille. Le fait qu’on l’interpelle, aussi, sûrement pour supplier de sortir ou pour s’enfoncer encore un peu plus. Le flirt, là, par contre, il est bien plus surpris et cela se voit sur le « oh » d’étonnement qui s’échappe d’entre ses lèvres. Et c’est finalement un éclat de rire bien mérité qui prend le dessus lorsqu’il découvre le surnom en question. Il n’essaie même pas de se retenir Kieran (est-ce qu’elle a essayé, elle, quelques instants plus tôt ?), alors qu’il se moque ouvertement d’elle. Il pourrait presque l’appeler mommy pour la peine, mais je l’en empêche en lui faisant remarquer que ce serait sérieusement glauque venant de lui. « Rappelle-moi de passer au poste un de ces jours, j’ai envie de le voir de mes yeux. » Et de savourer le moment. Mais à trop faire le malin, Kieran n’anticipe pas la suite et le retournement de situation qu’il s’apprête à découvrir. « Mais c’est pas tout… » MAIS QUOI ? Son sourire diminue peu-à-peu. « Je me souviens encore du nom de cette personne aujourd’hui. Comment oublier quelqu’un qui est parvenue à me coller une honte éternelle ? » Il comprend aussi que ladite personne doit être liée à lui, d’une quelconque façon et son cerveau s’active déjà à tenter de découvrir l’identité mystère. « Jessalyn…ça te parle Kieran ? » « Oh. » Le son s’échappe à nouveau de ses lèvres alors qu’il se souvient vaguement d’une soirée où Jess et lui ont fini au poste, le jour de son présumé mariage. Ils s’étaient mis minables ; il avait vomi sur les chaussures de Sawyer. Il y a des choses qu’il est préférable d’oublier. « Je crois qu’on devrait vraiment parler de tes fréquentations un de ces jours… » Passant une main dans sa nuque face à la gêne, il a un rire forcé, tentant de reprendre contenance. « Si ça se trouve, elle m’utilise depuis des mois pour s’approcher de toi et elle y est enfin parvenue. » Oui, c’est une option parfaitement réaliste, évidemment. « Elle a enfin réussi à approcher sa mommy. » Outch, oui, ça sonne toujours aussi glauque, mais surtout très moqueur et c’est le but recherché.
Il ne devrait pas faire le malin, Kieran, alors que la jeune femme relance la machine, suffisamment vite pour le surprendre et ne pas réitérer l’exploit précédent. « Hé ! Y’A TRICHE ! » Il souligne, outré qu’ait profité de sa déconcentration pour se jouer de lui. Outré, oui, mais surtout déstabilisé par ce que cela implique ; ah oui, Kieran, n’oublie pas qu’il est désormais temps de te confesser. Et voyez-le, le fourbe, qui prend le temps de masser son épaule pour gagner du temps, ah ah, tu ne dupes personne, Halstead. « Euh, ouais, ouais, donc euh. » Par où commencer ? Par le lapin posé par Eve ? Par le fait qu’il a été suffisamment con pour croire en ses sentiments ? Pour lui donner une énième chance ? Pour s’étonner d’être blessé alors que tout l’anticipait ? « Tu te souviens de cette fille dont je t’ai parlé ? Eve ? » C’est un bon début, oui, de poser le contexte. Eve dont il a mentionné l’existence à plusieurs reprises quand il se réjouissait, en bon romantique à peine naïf, de passer à autre chose et d’avoir une chance avec une fille. Une fille qui revenait vers lui que quand ça n’allait pas avec son merveilleux connard de copain – et ça, même s’il ne l’a jamais dit explicitement, c’est quelque chose que Sawyer a dû comprendre au fil des récits, quand la jeune femme se faisait inexistante pendant des semaines avant qu’il ne parle à nouveau d’elle en évoquant son retour (toujours temporaire) dans son quotidien. « On devait avoir notre premier vrai rencard, celui qui allait... je sais pas, marquer le début de quelque chose, tu vois ? » Un vrai bon début. Oubliées les maladresses, aux ordures Ezechiel, volatilisés tous les doutes ; ça devait être le vrai début de quelque chose, un nouveau départ qui aurait dû l’être pour eux autant que pour lui. « J’ai attendu comme un con pendant plus de deux heures devant son appart’, elle m’a jamais ouvert. » Et il est mal à l’aise, Kieran, de souligner à quel point son désir d’amour l’a rendu pathétique ; il l’a attendu quand d’autres n’auraient pas hésité à tourner les talons. Mais il voulait qu’elle soit derrière cette porte, il voulait qu’elle ouvre et il n’a cessé de penser que le moment où il quitterait l’immeuble serait le moment où elle viendrait enfin à lui, comme si cinq minutes pouvaient tout changer. Il l’aurait voulu, pourtant. « On devait aller à l’inauguration de sa fresque. J’étais plus sur la liste des invités. » Et elle était introuvable, injoignable, jusqu’à ce fameux appel quelques jours plus tard qu’il s’évite de mentionner ; il aurait encore l’air plus pathétique et il n’a pas particulièrement envie de se souvenir des mots qu’elle a pu employer pour justifier sa désertion. « Ça fait de moi un monstre si j’ai envie d’imaginer sa tête à la place des balles ? » Il demande, bien moins assuré, bien moins enjoué ; après tout, c’est bien ce qu’Eve pense de lui, n’est-ce pas ? Qu’il est un monstre, qu’il l’a fait retombée dans l’anorexie et qu’il est impossible à aimer. Et sans plus attendre, le jeune homme fait signe à sa sœur de déclencher la machine pour cesser de s’épancher sur la question ; oui, il a besoin de frapper et tant pis si c’est un monstre pour les images qui lui viennent en tête au moment de s’y essayer.
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350
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