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 Calex 42 - the hardest parts are always worth it

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Message(#)Calex 42 - the hardest parts are always worth it EmptyVen 27 Aoû 2021 - 5:49

Calex
"Gotta learn to let the small things go. And know it's always far from perfect. And I know that we can get emotional
But the hardest parts are always worth it. 'Cause when you love her, no matter the fight you know she's always right and that's alright. And they say love can hurt but seein' her smile will get you every time"
Les derniers jours n’ont pas été des plus agréables à la maison. Les relations entre Alex et moi depuis notre dispute d’il y a cinq jours sont froides et surtout assez distantes. De ma part du moins parce que je sais qu’Alex ne demande qu’une seule chose c’est que les choses reviennent à la normale entre nous. Et moi aussi dans un sens. Mais je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à oublier cette soirée et surtout ce comportement qu’elle a eu envers moi. J’ai fait chambre à part ces dernières nuits parce que j’avais besoin de prendre mes distances et de souffler un peu. Sauf cette nuit. C’est la première fois que j’ai regagné notre lit mais je ne l’ai pas pour autant pris dans mes bras, je n’ai pas pour autant caressé sa peau et je ne l’ai pas vraiment embrassé depuis quelques jours. Certains pourraient dire que ma réaction est stupide et excessive et peut-être qu’ils ont raison finalement. Peut-être que j’en fais de trop mais ce soir-là, Alex m’a blessé comme elle l’a rarement fait. Je me suis senti plus bas que terre et le problème c’est que je sais qu’une nouvelle dispute pourrait éclater à tout moment et bien trop vite. Le ton monte rapidement entre nous, bien moins qu’avant mais quand même. Elle s’est excusée et si au début je n’y croyais pas une seule seconde aujourd’hui j’arrive à voir qu’elle était sincère. Mais ça ne veut pas dire que ses mots ont suffi à apaiser mes maux. Et puis je trouve tout ça beaucoup trop simple pour elle : s’emporter, en faire de trop, mentir, me manquer de respect et puis s’excuser juste après en espérant un pardon simple et rapide de ma part ? C’est trop facile et surtout j’en ai plus que marre d’avoir cette sensation de toujours passer au second plan pour elle. D’être tout en bas de l’échelle à ses yeux alors que pour moi elle est au centre de ma vie et de mes pensées. Tout le temps. Sauf que je suis amoureux. Vraiment très, très amoureux et si habituellement ça crève les yeux dans mon regard ou ma manière de lui parler ces derniers jours tout est différent. Je ne suis plus aussi froid et distant que je l’étais au début mais je ne suis pas non plus aussi doux et tendre qu’avant cette dispute. Je lui en veux toujours et cela se ressent de mon comportement avec elle.

Ce matin en entendant mon réveil sonner je soupire, comme d’habitude, je traîne cinq minutes au lit, comme d’habitude. Dans notre lit, mais une fois levé, lavé et une cigarette fumée après le café et le petit déjeuner je passe rapidement dans la chambre de mes filles pour les embrasser à tout de rôle. Elles sont toutes les deux réveillées et je sais qu’elles ne vont pas tarder à se faire entendre pour attirer l’attention de leur mère. La matinée au travail se déroule sans encombre : un rendez-vous avec le comptable, le compte en banque se porte bien et le restaurant en tire beaucoup de profit. Le service se déroule bien et après la fin de celui-ci je reste une heure de plus dans mon bureau pour accomplir quelques tâches administratives et un entretien d’embauche. Quand l’entretien se termine, j’ouvre le message d’Alex et c’est en voyant une photo des jumelles que je souris grandement et sincèrement. Une simple réponse de ma part remplie de cœurs pour mes princesses et je prends mes affaires pour quitter le bureau, le restaurant et les retrouver. Toujours avec cette petite appréhension parce que je ne sais pas vraiment si Alex et moi allons encore nous disputer ou non mais il n’y a pas de raison, non ?

Je pousse la porte d’entrée et la première image que j’aie me fait encore une fois sourire. Lena debout en se tenant au canapé, elle sourit elle aussi en me voyant et elle m’appelle en criant également. Elle se déplace jusqu’à moi en se tenant à tous les meubles qu’elle voit et une fois – presque – à ma hauteur je la prends dans mes bras pour l’embrasser. Ce qu’elle semble apprécier si j’en crois ses sourires et ses rires. Elle me parle un peu, elle joue avec mes cheveux aussi mais avec Lena ce genre de moment ne dure jamais bien longtemps puisqu’elle me fait vite comprendre avoir envie de regagner la terre ferme. SI au début je luttais et j’essayais de la garder avec moi aussi longtemps que possible aujourd’hui j’ai compris que ça ne servait à rien. Elle a besoin de bouger tout le temps. Elle se déplace donc à quatre pattes pour aller jouer avec Dobby et Nala. Lucy est sur les genoux de sa mère qui semble peut-être travailler, elle me fait un signe de la main accompagné d’un grand sourire et je l’imite, impossible de ne pas trouver ça complètement craquant. Je l’embrasse sur la joue et j’en fais de même à Alex avant de partir dans la cuisine pour me faire un café. J’en profite pour vapoter un peu alors que mon café coule. « Tu en veux un ? » Je lui demande de la cuisine sans bouger. Lena ente dans la cuisine et elle essaie de faire quelques pas sans se tenir Elle tient debout oui mais quand elle essaie de mettre un pied devant l’autre elle tombe. Elle commence à avoir l’habitude, elle ne pleure même pas mais je cours tout de même vers elle pour la prendre dans mes bras. Je l’embrasse sur le front, elle râle et je prends mon café de l’autre main avant de rejoindre Lucy et Alex. Je m’installe en face d’elles, Lena gesticule comme toujours. « Elle va finir par se faire mal. » Je dis à Alex tout en parlant de notre fille la plus active et elle le comprendra, pas besoin de préciser. Lena bouge encore, elle essaie de monter sur la table ce qui la fait rire mais moi pour le coup, beaucoup moins. C’est dangereux alors je l’en empêche. Elle appelle sa mère et essaie une nouvelle fois de monter sur la table encore une fois je l’en empêche et je décide même de céder à sa première demande ; retourner par terre. Elle avance vers Lucy et sa mère et tire doucement sur la jambe de celle-ci avant de pointer sa sœur du doigt. Elle veut jouer avec elle et j’observe ses moindres mouvement en souriant légèrement. Lucy finir par rejoindre sa sœur par terre et elles s’éloignent toutes les deux pour aller chercher leurs jouets. Je les regarde partir m’assurant pouvoir toujours les avoir à l’œil et c’est en buvant une première gorgée de mon café que je parle à Alex. « Tu vas bien ? » Est-ce qu’elle n’est pas trop fatiguée à courir après nos filles toute la journée ? Est-ce qu’elle a bien dormi ? Une question qui en cache finalement plus d’une.

© nightgaunt


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Message(#)Calex 42 - the hardest parts are always worth it EmptySam 28 Aoû 2021 - 23:50



GOTTA LEARN TO LET THE SMALL THINGS GO. AND KNOW IT'S ALWAYS FAR FROM PERFECT. AND I KNOW THAT WE CAN GET EMOTIONAL
BUT THE HARDEST PARTS ARE ALWAYS WORTH IT. 'CAUSE WHEN YOU LOVE HER, NO MATTER THE FIGHT YOU KNOW SHE'S ALWAYS RIGHT AND THAT'S ALRIGHT. AND THEY SAY LOVE CAN HURT BUT SEEIN' HER SMILE WILL GET YOU EVERY TIME

J'entends la porte d'entrée s'ouvrir et je dois avouer que je ressens une certaine tension au moment ou Caleb rentre à la maison et je ne relève pas les yeux vers l'entrée, j'ai beaucoup trop vu son regard déçu et je ne supporte pas la distance entre nous alors j'évite de le regarder. Lena me confirme que c'est bien son père qui est entré en criant son mot préféré à savoir « papa ». Je la regarde se déplacer debout en se tenant aux meubles avec toujours une certaine crainte de la voir tomber et quand elle arrive à auteur de Caleb, je ne le regarde pas et je reporte mon attention sur mon ordi et sur cet article que je suis en train de lire tout en faisant sautiller Lucy sur ma cuisse. Trois secondes, je relève les yeux trois secondes vers Caleb au moment ou il repose Lena au sol, et quand il regarde vers Lucy et moi, je reporte mon attention sur mon écran ou du moins je fais semblant parce que je crois que l'écran est moins déstabilisant que le regard de Caleb ces derniers jours. Je fixe la même phrase encore et encore sans lire, je sens Lucy qui s'agite sur moi, qui rit aussi et qu'est-ce que j'aimerais sourire et rire autant qu'elle mais ces derniers jours je ne suis guère d'humeur à rire.

Et ce depuis la dispute entre Caleb et moi à cette soirée il y a de ça cinq jours. Cinq jours vraiment délicat. J'ai essayé de me faire pardonner, j'ai essayé de lui montrer à quel point je suis désolée, j'ai essayé de rétablir le contact avec lui mais il m'a repoussé et il m'a fait comprendre qu'il avait besoin d'espace et de temps. Une distance qu'il a mise jusque dans le choix de son lit puisqu'il m'a laissé seule dans notre lit, plusieurs nuits à fermer les yeux sans réellement dormir, à lutter contre l'envie d'aller le rejoindre, à me refaire encore et encore notre dispute. Je ne gère pas les disputes, je ne gère pas la tension, et je ne gère pas la sensation d'être sur le point d'être abandonné et j'ai peur qu'il le fasse, qu'il parte un jour, qu'il me laisse mais j'essaye de rester lucide, et de ne pas laisser mes peurs prendre le dessus. Je dois réussir à gérer tout ça. Même si la douceur, la tendresse habituelle de Caleb est loin depuis cinq jours. Même si ces quatre nuits passées seule ne m'ont pas vraiment aidé à supporter cette situation. Je ne supporte pas cette distance entre nous, je ne supporte pas l'idée de l'avoir déçu et blessé, je supporte pas son regard, sa froideur, la tension. Je ne supporte pas le fait d'avoir l'impression qu'il me rejette, mais j'essaye de gérer mes émotions pour lui laisser le temps nécessaire pour me pardonner. Je n'ai que ça à faire de toute manière non ? Je me sens coupable de cette situation et même si je meurs d'envie de lui dire que tout ça c'est trop pour moi, que je ne supporte plus cette tension entre nous, je ne dis rien parce qu'il m'a fait comprendre qu'il avait besoin de temps, et je respecte ça même si c'est douloureux. Je respecte la distance qu'il met entre nous, même quand il est venu me rejoindre cette nuit, j'ai respecté le fait qu'il ne m'ait pas prit dans ses bras, j'ai senti sa présence au moment ou il s'est allongé dans le lit, et j'ai lutté pour ne pas aller me blottir contre lui. Il était là et c'était déjà un premier pas de sa part. Mais, je prends sur moi et je patiente, même si la patience n'est clairement pas l'une de mes qualités et que cette situation est pesante, je fais avec parce que je n'ai guère le choix finalement. C'est ma faute tout ça, encore, alors j'encaisse, j'attends et j'espère qu'il me pardonnera mon comportement et mes erreurs. J'attends un geste, un mot de sa part qui me laissera entrevoir l'idée qu'il est prêt à me pardonner, qu'il est prêt à oublier mes mots et mon comportement.

Je le vois se pencher pour embrasser Lucy et si ça n'a rien de surprenant, le fait qu'il donne un baiser sur ma joue est déstabilisant finalement, parce inattendu et peut-être inespéré tant ce genre de geste avait disparu de notre quotidien ces derniers jours. Je relève les yeux de mon ordi, je le regarde s'éloigner dans la cuisine, et je reste là, le regard fixé vers la cuisine et quand je l'entends me demander si je veux un café, je mets quelques secondes avant de lui répondre. « Euh, non non c'est bon merci. » J'en ai déjà bu beaucoup trop mais ça je ne lui dis pas, et c'est vers Lena que mon attention se dirige. Je la vois debout et quelques secondes plus tard elle est au sol et si vous saviez comme elle me fait vivre frayeurs sur frayeurs, j'ai le réflexe de me lever mais Caleb est déjà sur place et il s'occupe de Lena. Je ne peux m'empêcher de le regarder faire, le regarder prendre soin de notre fille avec douceur et je pourrais presque rire de voir Lena râler mais je me concentre sur ce que je ressens en les regardant tout les deux ; je sais que je les aimes, que j'aime mes filles et que j'aime Caleb mais je ne sais définitivement pas comment m'y prendre et c'est encore la culpabilité et la honte qui me font baisser les yeux pour cacher ce que je ressens et comme toute cette situation me fait me sentir si mal, si nulle. Je repense à cette discussion que j'ai eu avec ma psy il y a de ça deux jours, je repense à cette question que je lui ai posé. Pourquoi je gâche tout ? Il y en a eu pleins d'autres ensuite. Pourquoi je fais du mal à la personne que j'aime le plus ? Pourquoi j'ai si peur qu'il me laisse ? Pourquoi je suis incapable de gérer la moindre dispute ? Pourquoi je comprends ce dont il a besoin ? Pourquoi je peux pas juste être comme tout le monde ? Et d'autres encore mais je suis coupée dans mes pensées par la voix de Caleb. « Elle va finir par se faire mal. » Je relève la tête vers lui pour le regarder, lui et Lena. Notre petite ninja qui rit alors qu'elle lutte pour grimper sur la table et il me parle, il me parle de notre fille mais il me parle alors j'essaye de me dire que c'est déjà un premier pas en avant pour nous même si c'est loin d'être la discussion qui va arranger les choses au moins on ne fait pas que cohabiter ensemble, on interagit l'un avec l'autre. « On devrait songer à lui acheter un casque et des genouillères. » Je ne suis pas réellement sérieuse même si sincèrement par moment l'idée de lui mettre un casque me semble pas si fou tant elle me donne des frayeurs et elle ne marche pas encore c'est peut-être ça le pire. « Ou sinon y'a l'option de l'enrouler dans du papier bulle mais ça je pense que c'est un peu excessif. » Excessive moi ? Non jamais voyons … Mais à regarder Lena tenter encore et encore de grimper sur la table je sais qu'elle risque d'avoir quelques belles bosses et bleus et ce malgré toutes les précautions que l'on pourra prendre. Elle m'appelle, elle cherche sans doute mon soutien alors que son père refuse de la laisser grimper ou elle veut mais je la regarde et tout en insistant sur le fait qu'elle n'ait pas le droit, je lui fais un signe non de la tête ce qui ne semble pas vraiment lui plaire mais une fois au sol, elle retrouve vite le sourire. Je la regarde quand elle s'approche de moi, je prends sa main pour l'aider à se lever et elle tends la main vers Lucy. « Tu veux aller jouer avec Lena ? » Je parle doucement à ma fille, je la regarde réagir à la présence de sa sœur et elle gesticule un peu sur moi, je la pose par terre et Lena se laisse tomber sur les fesses pour filer tête baissée à quatre pattes à travers le salon, Lucy qui la suit et je les regarde toutes les deux jouer sur leur table d'éveil. « Tu vas bien ? » Depuis cinq jours il ne m'a pas demandé une seule fois comment j'allais, ce qui en soit n'est pas si anormal puisqu'il m'en voulait, mais le fait qu'il le fasse à ce moment me surprends et je crois que je ne peux le cacher sur mon visage. « Oui, oui ça va et toi ? » C'est faux et il le sait sans doute mais c'est de ma faute tout ça, c'est moi qui gâche tout, qui le blesse constamment, qui ne gère rien. C'est à cause de moi si on est tout les deux pas bien, parce que même si je lui demande, je sais qu'il ne va pas bien non plus mais il faut bien commencer par les questions simples non ? C'est toujours mieux que pas de questions du tout. « Ça a été au restaurant ? Tu n'es pas trop fatigué ? » Ce n'est pas vraiment ce que je voudrais lui dire. Je suis désolée Caleb pour ces derniers jours. Je ne le dis pas, je ne veux pas gâcher ce moment ou il accepte de me parler. « Tu as mangé ce midi ? Il y a des restes du repas d'hier soir, si tu veux je peux aller te réchauffer ça. » Encore pas ce que j'ai envie de lui dire, pas l'une des phrases qui se répètent en boucle dans ma tête depuis cinq jours. Je m'en veux terriblement de te faire souffrir, j'essaye de comprendre pourquoi je gâche tout et pourquoi tu es toujours celui qui souffre, mais je ne comprends pas pourquoi je suis comme ça. « Cette nuit si tu veux dormir dans notre lit, je peux aller dormir dans la chambre d'ami. » Parce qu'il fallait bien mettre les pieds dans le plat à un moment donné et puis même s'il est venu dormir dans notre lit, il a pas vraiment dormi avec moi donc peut-être qu'il veut juste notre lit et pas de ma présence, après tout, je l'aurais mérité non? Ce qui est sur c'est que je ne le mérite pas lui. Je voudrais te rendre heureux, je te jure que c'est tout ce que je voudrais parce que tu le mérites mais je te blesse encore et encore. Y'a beaucoup trop de choses que je veux lui dire, mais j'ai peur qu'il ne soit pas encore prêt à entendre tout ça alors je me contente de la discussion basique, après tout encore une fois c'est mieux que rien surtout après cinq jours froid, même glacial, entre nous.


@Caleb Anderson    :l: :l: Calex 42 - the hardest parts are always worth it 2541781956

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Message(#)Calex 42 - the hardest parts are always worth it EmptyDim 29 Aoû 2021 - 6:29

Calex
"Gotta learn to let the small things go. And know it's always far from perfect. And I know that we can get emotional
But the hardest parts are always worth it. 'Cause when you love her, no matter the fight you know she's always right and that's alright. And they say love can hurt but seein' her smile will get you every time"
Rentrer chez moi pour retrouver mes filles est toujours certainement la meilleure sensation possible. J’ai longtemps rêvé de cette famille que j’ai aujourd’hui et mes filles surpassent clairement toutes mes attentes. Elles me comblent tous les jours de tendresse d’amour et surtout d’un bonheur que je ne pensais même plus possible. Alors quand je passe la porte d’entrée et que je vois Lena se tenant à un meuble et m’appeler en criant c’est un grand sourire qui se colle à mes lèvres. Elle semble presque tout aussi heureuse que moi de la retrouver et croyez-moi qu’en ce moment j’en ai besoin plus que jamais. Ma relation avec Alex n’est pas des plus heureuses ces derniers jours et si je sais que cette fois j’ai tout de même une part de responsabilité dans le déclanchement de cette dispute ça n’explique en rien le comportement qu’elle a pu avoir ce soir-là. Elle s’est excusée plus tard certes, mais c’est beaucoup trop facile et je refuse de laisser tout ça passer encore une fois. Même si je sais que je ne vais finalement pas avoir le choix et que je me dois d’accepter qu’elle ne changera jamais certains aspects de sa personnalité. Même ceux que je déteste le plus, même ceux qui ont été la cause de mon amertume envers elle.

Je ne m’attarde pas plus longtemps et je pars dans la cuisine pour me préparer un café. Lena me suit, elle essaie de marcher vers moi sas se tenir nulle part mais elle tombe et comme bien souvent c’est moi qui réagit bien plus qu’elle. Elle ne semble même pas avoir mal, elle ne pleure pas et râle même quand je la garde avec moi. Elle a déjà son caractère Lena et nous fait bien comprendre qu’elle aime être indépendante et pouvoir faire ce qu’elle veut quand elle le veut. J’essaie de faire des efforts et si j’aurais pu m’installer dans le canapé et m’éloigner d’Alex au lieu de ça je m’assois à table en face d’elle. « On devrait songer à lui acheter un casque et des genouillères. » Je pense surtout que Lena n’a pas fini de nous faire peur, parce qu’elle ne marche pas encore et je suis déjà terrifié à l’idée de la voir se blesser. « Ou sinon y'a l'option de l'enrouler dans du papier bulle mais ça je pense que c'est un peu excessif. » Un peu excessif oui mais ça a au moins le mérite de me faire légèrement rire. De toute façon ne l’oublions pas, Alex c’est la définition même de l’excès et ce n’est clairement pas la facette de sa personnalité que je préfère mais pour le coup je n’ai pas d’autres choix que de faire avec. Je pense que Lena a fini par comprendre que je ne la laisserais pas grimper sur la table alors elle râle et me fait comprendre vouloir redescendre de mes genoux. Je n’insiste pas et même si je l’aurais bien gardé avec moi je la fais descendre et elle ne perd pas une seconde pour aller chercher sa sœur pour pouvoir jouer avec elle. Je les regarde s’éloigner toutes les deux pendant un moment gardant un petit sourire sur les lèvres. « Oui, oui ça va et toi ? » J’hoche doucement la tête tout en attrapant ma tasse de café pour en boire une gorgée. Elle ment, je le sais mais je ne cherche pas à en savoir plus. Moi non je ne vais pas bien, elle le sait et je n’ai pas franchement envie de prétendre le contraire alors je ne réponds pas à sa question. « Ça a été au restaurant ? Tu n'es pas trop fatigué ? » Elle sait que je suis fatigué, comme presque après chaque service et moi je sais qu’elle parle juste pour parler, pour éviter le silence. Alors j’hausse les épaules. « Un peu mais ça va. » Je prends de nouveau un peu de café et relève les yeux vers elle quand elle parle, encore. « Tu as mangé ce midi ? Il y a des restes du repas d'hier soir, si tu veux je peux aller te réchauffer ça. » Je secoue négativement la tête. « Non c’est bon, j’ai mangé avant le service. » Ce qui est vrai oui, mais je pense que grignoter serait plus approprié que manger. « J’espère que toi tu as mangé par contre. » Parce qu’il suffit à Alex d’être un peu contrariée pour sauter des repas alors si elle m’avoue ne pas avoir mangé ce midi et ou ce matin je ne serais absolument pas étonné. Je termine mon café, je soupire doucement et je ne sais pas du tout comment faire pour rendre l’atmosphère et l’ambiance moins lourde et plus agréable. J’essaie de faire des efforts et je vous assure que c’est difficile pour moi. Quand je me rappelle qu’elle ne changera jamais et que je serai toujours celui qui va devoir prendre sur lui et accepter ou pardonner tout et n’importe quoi de sa part, ça me dépite d’avance. « Cette nuit si tu veux dormir dans notre lit, je peux aller dormir dans la chambre d'ami. » Je fronce les sourcils et alors que j’étais en train de me ronger les ongles je relève le regard vers elle surpris par cette prise de parole. J’ai fait l’effort, le premier pas la nuit dernière de regagner notre lit et elle suggère déjà de faire encore une fois chambre à part cette nuit ? « Non, ne fais pas ça. » Je lâche un léger soupir, je me redresse et c’est le rire de mes filles à quelques mètres de nous qui attire mon attention cette fois. Je les regarde un instant. Longuement, sûrement. Je les regarde et je les trouve belles, pleines de vie toutes les deux et si vous saviez à quel point je les aime. Je les regarde de longues secondes avant de regarder à nouveau leur mère. Elle aussi je l’aime, même si ces derniers jours ce n’était pas flagrant les sentiments que je ressens pour elle sont pourtant bien là. Sinon je ne serai même pas là à essayer de lui parler. « J’essaie, Alex. Je t’assure que j’essaie mais ce n’est pas facile. » Parce que j’en ai marre de ces crises qui n’ont aucun sens. Parce que quoi qu’elle puisse en dire je sais très bien ce n’était sûrement pas la dernière et que de nombreuses autres arriveront les années à venir. Et c’est fatiguant, tout simplement.

© nightgaunt


@Alex Clarke :l:  :l:   
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Message(#)Calex 42 - the hardest parts are always worth it EmptyDim 29 Aoû 2021 - 17:17



GOTTA LEARN TO LET THE SMALL THINGS GO. AND KNOW IT'S ALWAYS FAR FROM PERFECT. AND I KNOW THAT WE CAN GET EMOTIONAL
BUT THE HARDEST PARTS ARE ALWAYS WORTH IT. 'CAUSE WHEN YOU LOVE HER, NO MATTER THE FIGHT YOU KNOW SHE'S ALWAYS RIGHT AND THAT'S ALRIGHT. AND THEY SAY LOVE CAN HURT BUT SEEIN' HER SMILE WILL GET YOU EVERY TIME

Ca fait plus d'un an que nous vivons ensemble dans cette maison avec Caleb. Plus d'un an de vie commune dans ces lieux et jamais ça n'a été aussi froid entre nous. La distance, le silence, l'absence de complicité, de tendresse c'est quelque chose que je vis mal et je sais que lui aussi, mais je sais que j'ai merdé. Je sais que je me suis encore emportée, que je l'ai encore blessé, que j'ai été trop loin, encore. Je le sais et je sais qu'il m'en veut beaucoup. Je le vois dans son regard, dans sa façon de se comporter avec moi et dans ses silences. C'est pas simple à gérer, loin de là. J'ai toujours eu du mal à ce genre de situation, mais je sais que je ne ferai qu'envenimer encore les choses si je venais à craquer et à m'emporter devant lui et c'est ce qui pourrait arriver je le sais. Je ne le veux pas alors j'accepte son silence, j'accepte la distance, j'accepte sa colère et sa déception et j'accepte qu'il ait besoin d'être loin de moi, qu'il ait besoin de temps. Peu importe ce dont j'ai besoin, je suis responsable de cette situation et je fais avec parce que je n'ai pas le choix finalement et parce que je ne veux pas lui mettre de pression supplémentaire. Alors quand aujourd'hui en rentrant du boulot il se met à me parler, je suis un peu surprise. Enfaîte je le suis beaucoup et je ne sais pas ce qu'il attends de cette discussion. Est-ce qu'il veut faire comme si rien ne s'était passé ? Est-ce qu'il veut me dire qu'il me pardonne ? Est-ce qu'au contraire il veut me dire qu'il n'arrive pas à oublier mon attitude et la déception qu'il ressent à mon égard ? Je n'en sais rien, tout ce que je sais c'est que la situation est stressante parce que justement je ne sais pas ses intentions. Et, j’avoue avoir un peu peur parce que je doute de ma capacité à gérer, j'ai peur de mes réactions, j'ai peur de mes mots autant que des siens, voir peut-être plus. Je prends sur moi et c'est sans doute pour ça que la discussion commence par quelques banalités. On parle de nos filles, voilà au moins un sujet qui ne devrait pas être sujet à tension, et mieux encore, je crois que j'arrive à le faire rire, légèrement mais ça fait longtemps qu'il n'a pas rit en ma présence. Enfin si il a rit avec nos filles, plusieurs fois, il leur a sourit pendant ces cinq jours mais pas à moi alors ça fait du bien, ça pourrait presque me détendre un peu. Mais finalement quand je me retrouve en tête à tête avec lui, les filles ayant décidé d'aller jouer dans le salon, je me retrouve presque comme une conne à ne pas savoir quoi dire à mon fiancé. Parler n'est pourtant pas un problème pour moi, je parle, beaucoup trop parfois mais là je suis un peu perdue, pas préparée à cette situation. Et il ne semble guère plus à l'aise que moi. Je ne vais pas bien, je lui dis le contraire et il en fait de même. Enfin, il hoche la tête pour me répondre et c'est tout, de toute façon faudrait être aveugle pour ne pas voir que l'on n'a pas l'air si heureux que ça à cet instant. Je sais qu'il faut qu'on crève l’abcès, qu'on évoque cette situation mais je ne sais pas comment le faire alors à défaut de savoir comment aborder le sujet au centre de notre dispute, je parle un peu, plus pour éviter un nouveau silence que pour avoir une vraie conversation avec lui. Repoussant un peu l'échéance peut-être, mais je m'intéresse un peu à lui. « Un peu mais ça va. »  Il m'annonce être un peu fatigué et je l'avais un peu deviné. Il semble fatigué et je ne sais pas si c'est la matinée qui a été plus compliquée que d'habitude ou si c'est parce qu'il a mal dormi ces derniers jours. Je peux pas le savoir puisqu'à part cette nuit, les autres nuits il a dormi seul. « Si tu veux te reposer je peux emmener les filles au parc pour que ce soit plus calme. » Je parle de tout sauf du sujet qui est sans doute le plus important à aborder, son sommeil, et maintenant le repas.  « Non c’est bon, j’ai mangé avant le service. » Je le regarde, je profite du fait qu'il soit devant moi, qu'il soit avec moi pour le regarder vraiment et pour essayer de comprendre ses intentions, essayer de comprendre comment il va aussi et ce dont il a besoin. Pour m'assurer aussi qu'il me cache rien. « J’espère que toi tu as mangé par contre. » C'est à mon tour de hocher là tête. Je n'ai pas envie de prétendre avoir manger et je n'ai pas envie pour autant de lui dire que mon repas se résume à avoir manger le reste de l'assiette de Lucy, je sais que ça l'énerve quand je ne mange pas et je ne veux pas l'énerver, surtout pas. J'en ai déjà fais assez et c'est bien parce que je l'ai blessé et énervé qu'on en est là, à se regarder sans se toucher. A se parler sans vraiment le faire. On se ment, il va mal et je vais mal, on prétends le contraire. On s'échange des banalités alors qu'au fond de moi j'ai tant de choses plus importantes à lui dire. Des questions à lui poser. Des excuses à lui formuler. Et un besoin énorme de lui dire à quel point je ne supporte pas d'être loin de lui. Et pourtant, je ne fais rien de tout ça. Je me tais, du moins je ne dis pas les choses qui me passent par la tête parce que je ne sais pas s'il veut les entendre. Pourtant, je ne peux pas continuer de rester comme ça devant lui, à le regarder aussi mal à l'aise face à moi, il soupire, il se ronge les ongles, et je me demande vraiment comment on a pu en arriver là ? Moi, incapable de réussir à lui dire ce que je pense et lui incapable de me parler et d'être détendu en ma présence. C'est pesant, c'est désagréable, c'est frustrant et cette atmosphère me stress beaucoup trop. Je voudrais qu'il me dise ce qu'il veut, ce dont il a besoin à cet instant précis mais il n'en fait rien alors j'aborde le sujet, sans vraiment le faire. Je lui propose de lui laisser notre chambre, notre lit parce qu'il a déjà passé plusieurs nuits dans la chambre d'amis alors je considère que c'est à mon tour même si je n'attends qu'une chose ; pouvoir passer une vraie nuit avec lui, pas juste partager le lit comme cette nuit, mais dormir ensemble, l'un contre l'autre. « Non, ne fais pas ça. » Je suis surprise par ses mots. Surprise par son soupir aussi. Je lève les épaules. « Désolée. » Un seul mot murmuré, les yeux baissés. Ok, il ne veut pas qu'on parle de ça. Je me mords l'intérieur de la joue, je retiens les mots qui me viennent, je retiens de lui dire que je ne peux pas juste être là et continuer à faire comme si de rien était, et on est pas doué pour ça de toute manière, la preuve on est tout les deux aussi mal à l'aise ce soir. Il regarde nos filles et moi je le regarde lui. Je regarde son visage, je regarde sa barbe qui me semble plus fournie, ou est-ce moi qui me fait des idées ? Faut dire que ça fait cinq jours que je n'ai pas caressé son visage, ce n'est rien cinq jours en soit mais pourtant ça me semble bien trop long, tellement long. Il est là et je ne peux rien avoir de lui c'est compliquée à gérer. Il finit par ne plus regarder les filles pour me regarder moi, et après quelques secondes à le fixer dans les yeux, je baisse la tête vers mes mains qui s'agitent sur la table. A plusieurs reprises je relève la tête, je me prépare à parler mais je ne dis rien. Il ne veut pas en parler, je respecte ça sauf que je ne sais plus ce qu'il veut entendre ou non. « J’essaie, Alex. Je t’assure que j’essaie mais ce n’est pas facile. » Il essaye oui je vois ça. Il a fait le premier pas, il s'est installé à table avec moi, il m'a parlé, mais pourtant je sais pas trop ce qu'il essaye de faire finalement, me montrer qu'il est prêt à me pardonner ? Je l'espère en tout cas, je l'espère vraiment. Et après quelques secondes à fixer mes mains, je le regarde à nouveau. « Je sais, je vois que tu essayes, et je suis désolée de t'avoir mis dans cette situation, je le suis sincèrement, j'aurais aimé pouvoir t'éviter une telle situation, mais tu avais besoin de temps alors j'ai respecté ça. » Je lui ai déjà dis mais je vois les efforts qu'il fait à cet instant pour tenter de sortir de cette situation compliquée, alors avant tout je veux qu'il sache que je m'en veux énormément et que je suis désolée, sincèrement désolée et que j'aurais aimé faire le premier pas mais il avait besoin d'espace alors j'ai accepté ça et j'ai souffert dans mon coin des conséquences de mes conneries. « Je te respecte énormément Caleb et je déteste savoir que je t'ai blessé et déçu. » Je me déteste de lui faire vivre ça encore et encore, et je déteste l'idée qu'il soit déçu et énervé après moi, ce qu'il pense de moi compte énormément, je le respecte lui plus que n'importe qui. « Je cherche à comprendre depuis cinq jours pourquoi je te fais du mal comme ça, et je comprends pas, ça me rends dingue vraiment, je me déteste de te faire vivre ça tout le temps parce que c'est pas ce que je veux. » Je veux le rendre heureux, je veux l'aimer autant qu'il m'aime, enfin ça je le fais, mais je veux qu'il puisse s'épanouir avec moi, être serein avec moi, sauf que je gâche tout, tout le temps et je sais que pour lui c'est compliqué, qu'il en peut plus et moi aussi finalement j'en peux plus d'être comme ça et de le blesser constamment. Ma main s'approche de la sienne, le bout de mes doigts caresse le dos de sa main. « Qu'est-ce que je peux faire pour rendre la situation plus facile ? » Je suis prête à tout pour l'aider, pour lui rendre la situation moins stressante, moins douloureuse aussi. Je le regarde encore, mon autre main glisse quelques secondes sur son visage, sur sa barbe, quelques secondes seulement de peur de le voir me repousser mais j'ai besoin de le toucher, j'ai besoin d'être proche de lui, j'ai besoin de retrouver cette complicité entre nous et cette tendresse. J'en ai besoin mais avant il y a encore des choses à régler et je sais que ça ne va pas être facile.


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Message(#)Calex 42 - the hardest parts are always worth it EmptyLun 30 Aoû 2021 - 17:25

Calex
"Gotta learn to let the small things go. And know it's always far from perfect. And I know that we can get emotional
But the hardest parts are always worth it. 'Cause when you love her, no matter the fight you know she's always right and that's alright. And they say love can hurt but seein' her smile will get you every time"
« Si tu veux te reposer je peux emmener les filles au parc pour que ce soit plus calme. » Je secoue la tête de droite à gauche parce que non, je ne veux pas qu’elle sorte avec les filles pour me laisser seul à la maison. Si j’avais eu envie ou besoin de solitude je ne serais pas rentré du travail après le service mais j’y traînerai sûrement bien plus que je ne l’ai déjà fait. « Non. J’aime les entendre rire et jouer comme elles le font, ça me détend. » Je lui dis alors que je regarde ma fille qui est sur les genoux d’Alex, je lui souris doucement. Elle me regarde les yeux grands ouverts et le sourire quasi constant sur ses lèvres me fait chaud au cœur et je pense en avoir vraiment beaucoup besoin en ce moment mais malheureusement ça ne dure pas très longtemps puisque nos filles décident de nous laisser en plan pour partir jouer toutes les deux. Comme si elles essayaient de nous faire passer un message ; elles veulent que l’on parle, qu’on crève l’abcès et si je sais que c’est la seule solution à nos problèmes tout cela s’avère bien plus compliqué que prévu. Je pose des questions banales tout simplement parce que je ne sais pas comment entamer la conversation. Oui je le sais, je suis pathétique avec ma fiancée mais je n’ai clairement pas l’habitude d’être celui qui doit entamer les discussions. Habituellement, Alex s’en charge sauf qu’elle propose l’idée de recommencer à faire chambre à part. Ce que je ne comprends pas sachant que j’ai rejoint notre lit cette nuit. Je refuse, donc et elle s’en excuse. Autre chose que je ne comprends pas. Quand je détourne du regard pour la regarder elle baisse les yeux et tourne la tête, comme si me regarder est si désagréable que cela. Sensation pas franchement très agréable en soit, ça je peux vous l’assurer. « Je sais, je vois que tu essayes, et je suis désolée de t'avoir mis dans cette situation, je le suis sincèrement, j'aurais aimé pouvoir t'éviter une telle situation, mais tu avais besoin de temps alors j'ai respecté ça. » Et si je suis plutôt reconnaissant qu’elle n’ait pas fait comme à son habitude : me forcer à parler de quelque chose dont je n’ai pas envie je me rends compte qu’elle pourra s’excuser encore une centaine de fois, ça ne changera sûrement plus rien. « Je te respecte énormément Caleb et je déteste savoir que je t'ai blessé et déçu. » Je relève les yeux vers elle et lui réponds rapidement. « C’est pas toujours franchement flagrant. » Et je pense que c’est sans aucun doute pour ça que je lui en veux encore le plus ; cette sensation de ne rien valoir à ses yeux et son manque de respect ce soir-là. Du moins c’est comme ça que j’ai ressenti les choses, moi. J’ai eu l’impression qu’elle me manquait de respect et idée ne semblait même pas vraiment la déranger. Elle s’en excuse aujourd’hui mais il y a quelques jours quand elle m’a balancé ses clés comme si j’étais un moins que rien, elle ne voyait pas où était le problème à me traiter de la sorte. « Je cherche à comprendre depuis cinq jours pourquoi je te fais du mal comme ça, et je comprends pas, ça me rends dingue vraiment, je me déteste de te faire vivre ça tout le temps parce que c'est pas ce que je veux. » Qu’est-ce que je suis censé répondre à ça, moi ? Elle essaie de comprendre pourquoi elle passe son temps à me faire du mal ? Elle essaie de comprendre pourquoi elle me traite comme une merde à la moindre dispute ? Mais elle n’en sait rien, elle n’a aucune réponse et moi je n’ai absolument rien à lui répondre. N’oublions pas non plus l’image peu flatteuse qu’elle a de moi puisqu’elle semble – semblait ? – penser que je la traite de salope. Sympa, non ? Je ne sais pas ce que je suis censé répondre à ça alors je me tais et je me contente de regarder ses doigts qui caressent ma main. « Qu'est-ce que je peux faire pour rendre la situation plus facile ? » Elle fait des efforts aussi je le sais, je m’en rends compte mais encore une fois je ne sais pas quoi lui répondre. Sa deuxième main caresse mon visage, un geste tendre de sa part que je ne repousse pas. Je ferme les yeux quelques secondes et avant de prendre la parole je la regarde quelques secondes. « J’en sais rien, Alex. » À vrai dire je ne suis pas sûr qu’elle puisse faire quelque chose pour rendre la situation un peu moins compliquée. « Le problème c’est que je sais que ça risque d’arriver de nouveau. Parce que t’es comme ça. Sauf que moi j’en ai vraiment marre de toujours me prendre tout ça dans la gueule dès qu’on a le moindre désaccord. » Même si autant dire les choses clairement, c’était bien plus qu’un désaccord là pour le coup. Bien qu’en soit au début il s’agissait juste d’une simple jalousie de ma part, sauf qu’elle en a rajouté sans essayer ne serait-ce qu’une seule seconde de se mettre à ma place et de m’écouter, elle m'a provoqué. Elle a fait du Alex quoi, preuve qu’il s’agit bien d’une réaction récurrente de sa part. « Je ne pense pas mériter ça. Il faut que tu arrêtes tout ça Alex. J’ai envie que tu commences à m’écouter un peu et que tu arrêtes de t’enflammer dès qu’on n’est pas d’accord sur quelque chose. Et il faut aussi que tu gardes en tête que mes ressentis sont tout aussi importants que les tiens. » Je n’ose pas la regarde en lui disant tout cela. Elle voulait savoir ce qu’elle pouvait faire ? Et bien voilà, elle aura ma réponse.

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Message(#)Calex 42 - the hardest parts are always worth it EmptyMer 1 Sep 2021 - 1:27



GOTTA LEARN TO LET THE SMALL THINGS GO. AND KNOW IT'S ALWAYS FAR FROM PERFECT. AND I KNOW THAT WE CAN GET EMOTIONAL
BUT THE HARDEST PARTS ARE ALWAYS WORTH IT. 'CAUSE WHEN YOU LOVE HER, NO MATTER THE FIGHT YOU KNOW SHE'S ALWAYS RIGHT AND THAT'S ALRIGHT. AND THEY SAY LOVE CAN HURT BUT SEEIN' HER SMILE WILL GET YOU EVERY TIME

 « Non. J’aime les entendre rire et jouer comme elles le font, ça me détend. » Je secoue la tête à ses mots. Oh ça je peux le comprendre sans mal puisque je ressens sensiblement la même chose. Les regarder jouer, les entendre rire, les prendre dans mes bras, c'est devenu indispensable à mon bonheur et je pense que sans elles ces cinq derniers jours auraient été insupportables pour moi. Mais, elles sont là dans nos vies et je ne peux plus imaginer ma vie sans elles, tout comme je ne peux pas imaginer la vie sans leur père. J'ai besoin d'elles, j'ai besoin de lui, j'ai besoin de notre famille pour me sentir entière, pour me sentir sereine, pour être heureuse. Et depuis cinq jours, je ne le suis pas parce qu'il me manque la tendresse et l'amour de mon fiancé. Depuis cinq jours je m'en veux, je rumine cette dispute, je regrette mes mots, je subis la distance qu'il impose entre nous, je redoute l'instant ou je serais seule dans notre lit sans lui, je crains le moment ou il me dira que j'ai été trop loin, qu'il ne me supporte plus, qu'il ne m'aime plus. Parce que je peux vivre avec l'idée de me blâmer pour tout un tas de choses, la culpabilité je connais. Je peux vivre avec la haine de moi même, ça aussi je connais, mais je ne peux pas vivre dans un monde ou j'ai plus l'amour de Caleb, ou je n'ai plus son regard si tendre, si bienveillant, ou je n'ai plus son amour. J'ai déjà connu ce monde et je l'ai détesté, et pourtant, c'était encore une fois ma faute et uniquement ma faute si je me suis retrouvée privée de l'amour de Caleb. Et, je ne veux pas revivre ça, je ne veux pas faire cette erreur encore une fois alors même si c'est dur, même si ça fait atrocement mal de le savoir en colère contre moi, j'accepte son silence, j'accepte la distance, j'accepte tout ce dont il pourrait avoir besoin pour me pardonner. J'accepte même de faire chambre à part si c'est ce dont il a besoin, mais visiblement c'est pas ça dont il a besoin et je ne sais toujours pas ce qu'il attends de moi finalement. Mais il essaye de faire des efforts, je le vois, il le dit aussi alors j'essaye à mon tour de faire les efforts pour que cette situation entre nous cesse. Je sais que j'ai merdé, je sais que je l'ai blessé, que je lui ai manqué de respect, c'est ce qu'il m'a reproché alors je commence par ce sujet. « C’est pas toujours franchement flagrant. » Sa réponse est si directe, si rapide qu'elle traduit sans doute la colère qu'il ressent encore envers moi et je me sens démunie devant sa réponse. « Pourtant tu es la personne que je respecte le plus, le seul dont l'avis compte à mes yeux, j'ai énormément d'estime pour toi et j'aimerais que tu me crois quand je te dis tout ça. » Je sais que le dire c'est facile, lui montrer c'est une autre histoire mais je m'en veux qu'il puisse penser ça, je m'en veux de lui avoir donner matière à croire que je ne le respecte pas parce que c'est absolument faux, encore un bel échec de mon côté donc puisque la personne que j'aime le plus pense que je ne le respect pas, c'est triste et ça me prouve encore une fois que je ne suis pas douée dans les relations sociales, même pas assez douée pour prouver à mon fiancé à quel point je l'aime, à quel point il compte pour moi et à quel point je respecte l'homme qu'il est. C'est dur de réaliser tout ça, de réaliser que je le blesse encore après tout ce que je lui ai déjà fais. Et c'est dur de réaliser qu'il me laisse faire et qu'il subit encore mon comportement incompréhensible, pour lui et pour moi aussi. Je ne sais pas pourquoi je réagis comme ça, je ne sais pas pourquoi je m'emporte, pourquoi je dis de telles choses, pourquoi je me sens en difficulté à chaque dispute au point que je perde mes moyens. J'en sais rien, je ne comprends rien, et je continue encore et encore à galérer pour me faire pardonner, une routine dont je me passerais bien et lui aussi. Surtout lui d'ailleurs, parce que tout ça est bien trop difficile et que je ne sais pas comment rendre ça plus facile. Il a fait le premier part en renouant le dialogue, je fais le second en posant ma main sur sa joue, redoutant un peu qu'il refuse ce geste mais il me laisse faire. Il faire les yeux et mes doigts caressent sa joue quelques secondes, j'ai terriblement envie de l'embrasser, de me blottir dans ses bras, mais je ne peux rien faire de tout ça parce qu'on a encore beaucoup de choses à régler et malheureusement cette dispute ne pourra pas se régler autrement que par une discussion sincère et franche qui s'annonce pas agréable. « J’en sais rien, Alex. » Il m'aide pas Caleb, ou peut-être qu'il ne sait vraiment pas ce dont il a envie ou besoin venant de moi ? « Le problème c’est que je sais que ça risque d’arriver de nouveau. Parce que t’es comme ça. Sauf que moi j’en ai vraiment marre de toujours me prendre tout ça dans la gueule dès qu’on a le moindre désaccord. » J'ai bien fais de lui laisser du temps pour me répondre parce qu'il finit par le faire, et je l'écoute avec attention. J'écoute ce qu'il a à me dire, à me reprocher aussi et si ce n'est pas agréable, je le fais dans l'espoir qu'ensuite les choses iront mieux entre nous. Je l'écoute, je baisse les yeux quelques secondes. parce que t'es comme ça. Comment Caleb ? Je suis comment ? Irrespectueuse, méchante, égoïste, caractérielle, excessive, susceptible, injuste ? Il ne précise pas comment je suis alors je le fais pour lui, dans ma tête parce que finalement je sais que ce n'est pas ça le plus important dans ses mots, même si ces mots là font mal et m'affecte, je me concentre sur ce qu'il me dit, après tout c'est moi qui lui ait demandé de me dire ce dont il a besoin pour que la situation soit plus facile. « Je vais faire tout ce que je peux pour éviter que ça se reproduise. » Pas de promesse parce que je n'ai pas confiance en moi, et même pire je crains mes réactions, je crains ce que je peux dire ou faire sous pression alors oui je veux faire mon possible pour éviter que ça n'arrive à nouveau mais je ne peux pas lui promettre que ça n'arrivera plus, juste lui promettre de faire tout mon possible pour comprendre et éviter que ça ne se reproduise. « Je sais que j'ai dépassé les bornes et que je t'ai blessé, j'en ai conscience et je m'en veux, mais sur le moment je ne pense pas ce que je dis, c'est plus fort que moi et je n'arrive pas à me contenir je sais pas comment gérer les choses, je suis dépassée Caleb, je sais pas comment faire, mais je ne pensais pas ce que j'ai dis ce soir là. » C'est plus fort que moi, et je ne comprends pas, je voudrais pouvoir comprendre les choses pour les changer, pour changer tout simplement mais je suis la première à me blâmer, à m'en vouloir, à me détester pour ce que je fais alors parfois je me demande comment lui peut m'aimer encore, comment il peut supporter ça. Sauf que je constate qu'il ne supporte plus ça et que ça devient ingérable pour lui et ça me fait peur ça aussi. Toujours les mêmes doutes, les mêmes questionnements auxquels je n'ai pas de réponse et personne ne peut m'aider avec ça visiblement et ça lui fait du mal, ça nous fait du mal à nous deux et j'en peux plus de tout ça, de moi, de nos disputes, de mes doutes, de la façon que j'ai de tout dramatiser, d'être excessive encore et toujours. Est-ce possible de ne plus se supporter soi même ? Il en a marre que je m'en prenne à lui et j'en ai marre de m'en prendre à lui alors normalement tout devrait bien se passer non ? Mais c'est loin d'être aussi simple et je le sais. Je suis en colère, mais pas contre lui, uniquement contre moi même. Je suis fatiguée de toutes ces émotions, fatiguée d'avoir constamment peur du moment ou il réalisera que c'est trop pour lui. Fatiguée de cette culpabilité que je ressens, fatiguée de cette image si négative que j'ai de moi et fatiguée de devoir gérer tout ça en plus de la distance qu'il met entre nous. Je suis fatiguée, épuisée par cette situation mais c'est pourtant loin d'être fini. « Je ne pense pas mériter ça. Il faut que tu arrêtes tout ça Alex. J’ai envie que tu commences à m’écouter un peu et que tu arrêtes de t’enflammer dès qu’on n’est pas d’accord sur quelque chose. Et il faut aussi que tu gardes en tête que mes ressentis sont tout aussi importants que les tiens. » J'ai honte de moi, si vous saviez à quel point j'ai honte de lui faire subir ça mais je refoule mes émotions, je les repousse en secouant la tête pour ne pas me laisser submerger par les sentiments négatifs que je ressens après les mots de Caleb. « Non tu ne mérites pas ça. » Les mots sont assurés, clairs et francs. Ils sont sincères. Tu mérites tellement mieux que moi et je te l'ai déjà dit et répété. Mais encore une fois ce n'est pas le sujet, ou du moins ça ne fera pas avancer la discussion et puis il veut que je l'écoute, que je ne m'enflamme pas alors je souffle un coup, doucement et j'écoute ce qu'il me dit. Je prends sur moi, j'accepte ses remarques qui sonnent comme des critiques parce que soyons clairs ça en est vraiment. Il critique mon attitude qui est à l'origine de cette dispute et de tant d'autres. Il me répète des choses qu'il m'a déjà dit, des choses que je sais déjà, des choses qu'il n'aime pas en moi et que je n'aime pas non plus d'ailleurs mais ça ce n'est guère étonnant. Il faut que j'apprenne à l'écouter, que je pense à lui, que je prenne en compte ce qu'il ressent, faut que j'arrête d'être égoïste et égocentrique en d'autres termes, que j'arrête de penser à moi. « Tu ressens quoi pour moi aujourd'hui ? » Ses ressentis sont importants, je dois les prendre en compte c'est ce qu'il a dit non ? Alors j'ai besoin de savoir. Savoir s'il me déteste autant que je me déteste. « Tu mérites quelqu'un qui puisse être aussi bon que toi, mais si je n'étais jamais cette personne ? » Le regard perdu dans le vide alors que cette question est douloureuse à poser. Mais c'est une possibilité que je me dois d'évoquer non ? Même si c'est une discussion que l'on a déjà eu en partie, des reproches qu'il m'a déjà fait, mon égoïsme au centre des reproches, mon attitude au centre des discussions, je dois arrêter ça mais si j'en étais tout simplement pas capable ? Si c'était juste moi et qu'il commençait seulement à réaliser que ça ne lui convient pas ? Que c'est trop pour lui ? A quelques semaines du mariage ? Je continue de parler, de lui partager ce que je crains, ressens vis à vis de ce qu'il peut me dire. « Tu mérites pas que je m'en prenne à toi c'est certain, je sais ça et tu me l'as déjà dit, je t'ai entendu, mais on en est encore là. Tu vas finir par me détester et tu auras raison. » c'est tout ce que je mérite Peut-être même qu'il le fait déjà, qu'il me déteste d'être cette fille égoïste alors que lui fait tout ce qu'il peut pour nous rendre heureuses les filles et moi. Et moi au lieu de le rendre heureuse, je nous complique la vie tout le temps. Je le blesse. Je le fais douter. Je lui montre à quel point je suis minable. « Je sais pas comment prendre soin de toi et te protéger de mes crises, je te fais du mal et c'est insupportable de me dire que malgré tout l'amour que j'ai pour toi je n'arrive pas à te protéger de moi, et pourtant je t'assure que je t'aime et que je ferais n'importe quoi pour toi. » Des disputes il y en a, on en a eu et on en aura encore, mais le plus dur c'est de se dire qu'à chaque fois, je le blesse, je lui fais du mal, et j'ai l'impression d'être comme lui, d'être comme mon père sauf que moi j'aime Caleb. Je l'aime énormément et je déteste le savoir malheureux, encore plus à cause de moi. Mais aujourd'hui, il l'est clairement, il a mal, il est mal et c'est moi la responsable de ce fiasco encore.


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Message(#)Calex 42 - the hardest parts are always worth it EmptyMer 1 Sep 2021 - 6:48

Calex
"Gotta learn to let the small things go. And know it's always far from perfect. And I know that we can get emotional
But the hardest parts are always worth it. 'Cause when you love her, no matter the fight you know she's always right and that's alright. And they say love can hurt but seein' her smile will get you every time"
« Pourtant tu es la personne que je respecte le plus, le seul dont l'avis compte à mes yeux, j'ai énormément d'estime pour toi et j'aimerais que tu me crois quand je te dis tout ça. » Elle me demande de la croire mais c’est assez facile pour elle. Ce n’est pas mon attitude qui, il y a quelques jours n’a fait que la conforter dans ce qu’elle pense depuis toujours ; tu es nul Caleb. T’es qu’une merde et tout le monde se fiche complètement de toi, de ce que tu penses et ce que tu ressens. Ce qui est dur aussi, c’est que moi je fais toujours passer Alex en première, en priorité. Je l’écoute, je l’aime, je la respecte et je mets tout en œuvre pour qu’elle soit épanouie et heureuse. Peut-être que je ne fais pas assez, finalement. Peut-être que je n’y arrive pas et que c’est par le biais de son attitude l’autre soir qu’elle voulait inconsciemment me fait passer un message. Je ne sais pas ce que je peux faire de plus, mais s’il y a bien une chose dont je suis sûr c’est que je ne méritais pas ce comportement il y a quelques jours. « Les mots c’est bien, mais ils perdent de la valeur quand ils vont en totale contradiction avec les actions. » Elle me dit qu’elle me respecte et avoir de l’estime pour moi mais elle m’a pourtant prouvé le contraire. Ses mots m’ont blessé et l’image qu’elle semble avoir de moi me fait énormément de mal. Mais ça elle le sait je lui ai dit à plusieurs reprises ce soir-là sauf qu’elle ne m’écoutait pas et ne faisait que continuer à monter en pression tout en me provoquant de temps en temps. Sa main caresse ma joue, le premier contact physique réel entre nous en cinq jours et même si ça me manque et que plus d’une fois j’aurais sûrement eu besoin de l’embrasser ou la prendre dans mes bras, je ne l’ai pas fait. Je lui parle et pour une fois elle semble m’écouter. Vraiment m’écouter et je ne sais pas si ça na durer mais elle ne m’interrompt pas. « Je vais faire tout ce que je peux pour éviter que ça se reproduise. » Sauf qu’elle ne comprend pas pourquoi elle agit ainsi, elle l’a dit elle-même, alors elle ne peut pas tout mettre en œuvre pour éviter que ça se reproduise, pas vrai ? Je sais qu’elle le pense sincèrement, mais si j’en crois ce qu’elle a pu me dire avant je sais qu’elle ne pourra pas empêcher qu’une situation pareille se reproduise à nouveau tant qu’elle ne comprendra pas les raisons qui la poussent à agir ainsi. « Je sais que j'ai dépassé les bornes et que je t'ai blessé, j'en ai conscience et je m'en veux, mais sur le moment je ne pense pas ce que je dis, c'est plus fort que moi et je n'arrive pas à me contenir je sais pas comment gérer les choses, je suis dépassée Caleb, je sais pas comment faire, mais je ne pensais pas ce que j'ai dis ce soir là. » Encore une fois je sais qu’elle est sincère et c’est peut-être ça le plus dur. Je sais qu’elle est sincèrement désolée et j’ai envie de la croire quand elle me dit ne pas penser tout ce qu’elle m’a dit ce soir-là. Sauf qu’on en revient toujours au même et elle le dit à nouveau : elle ne peut pas se contrôler et elle est incapable de se contenir. Je suis donc condamné à subir ses excès de colère et à lui pardonner en un claquement de doigts parce qu’elle ne le pensait pas et qu’elle n’arrive pas à se contrôler ? C’est trop facile pour elle, et impossible pour moi. « Peut-être que tu devrais en parler à ta psy. » S’il y a bien un sujet qu’on n’aborde pas si régulièrement c’est nos séances respectives chez nos psychologues. Mais c’est un simple conseil que je lui donne et pour le coup, en aucun cas un reproche. « Non tu ne mérites pas ça. » Au moins on est d’accord sur un point. « Tu ressens quoi pour moi aujourd'hui ? » Mes sourcils se froncent et je lui réponds rapidement sans avoir à réfléchir une seconde. « Je t’aime. » Je lui réponds comme si la réponse me semble complètement évidente et croyez-moi, elle l’est pour moi. « Je ne serais plus là si je ne t’aimais pas. » Encore une évidence à mes yeux et ce n’est pas parce que je lui en veux ou parce qu’elle m’a blessé que mes sentiments pour elle se sont envolés. Ils sont toujours là, bien présents, je le sais je le sens et je n’en doute pas une seule seconde. Je l’aime toujours et je veux toujours qu’elle devienne ma femme dans quelques semaines. « Tu mérites quelqu'un qui puisse être aussi bon que toi, mais si je n'étais jamais cette personne ? » « Quoi ? » Un mot derrière lequel se cache une véritable détresse, ma voix se brise et avec ce simple mot je suis sûr qu’elle peut entendre toute ma détresse et ma peur. « T’es en train d’essayer de me quitter là ? » Là je ne peux plus la regarder, je sens mon cœur se serrer. Elle est en train de me dire qu’elle ne pense pas être la femme qu’il me faut, donc elle est en train de sous-entendre qu’on devrait rompre, non ? Sauf que je ne suis pas d’accord et là, je lui en veux énormément de suggérer une chose pareille. Je ne peux plus la regarder, pas avec ce que j’ai en tête alors c’est vers mes filles que mon regard se tourne. « Tu mérites pas que je m'en prenne à toi c'est certain, je sais ça et tu me l'as déjà dit, je t'ai entendu, mais on en est encore là. Tu vas finir par me détester et tu auras raison. Je sais pas comment prendre soin de toi et te protéger de mes crises, je te fais du mal et c'est insupportable de me dire que malgré tout l'amour que j'ai pour toi je n'arrive pas à te protéger de moi, et pourtant je t'assure que je t'aime et que je ferais n'importe quoi pour toi. » Maintenant je la déteste de sous-entendre que notre séparation serait la meilleure des solutions. Parce que c’est ce qu’elle fait, pas vrai ? Et ça me fait paniquer parce que je ne peux pas accepter cette idée. Je la refuse, même. Je renifle, je prends une grande inspiration tout en frottant mes mains contre mes cuisses. « Je ne sais pas quoi te dire, Alex. » Ce n’est pas en me faisant des discours de ce genre qu’elle va réussir à apaiser les tensions, bien au contraire. Elle me dit qu’elle m’aime mais qu’elle n’arrive pas à arrêter de me faire souffrir encore et encore. « Ça ne sert à rien de continuer à en parler, tu le dis toi-même, tu ne sais pas pourquoi tu te comportes comme ça. » J’hausse les épaules. « Je pense qu’on a juste besoin de passer un peu de temps juste tous les deux. » À moins qu’elle était vraiment en train de sous-entendre vouloir rompre et annuler le mariage tout à l’heure Sauf que ce n’est en aucun cas ce que je veux parce que malgré tout ça, je l’aime toujours.
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Message(#)Calex 42 - the hardest parts are always worth it EmptyJeu 2 Sep 2021 - 21:02



GOTTA LEARN TO LET THE SMALL THINGS GO. AND KNOW IT'S ALWAYS FAR FROM PERFECT. AND I KNOW THAT WE CAN GET EMOTIONAL
BUT THE HARDEST PARTS ARE ALWAYS WORTH IT. 'CAUSE WHEN YOU LOVE HER, NO MATTER THE FIGHT YOU KNOW SHE'S ALWAYS RIGHT AND THAT'S ALRIGHT. AND THEY SAY LOVE CAN HURT BUT SEEIN' HER SMILE WILL GET YOU EVERY TIME

« Les mots c’est bien, mais ils perdent de la valeur quand ils vont en totale contradiction avec les actions. » Il ne me croit pas, et je le comprends. Il a sans doute raison Caleb, de toute façon il a toujours raison. Je parle trop. Je m'emporte trop. Je lui fais du mal. Et j'agis comme une conne avec lui. Alors, je peux comprendre qu'il puisse douter quand je lui dis que j'ai de l'estime pour lui, quand je lui dis que je le respecte plus que quiconque. Et je voudrais lui prouver tout ça sauf que je ne sais pas comment m'y prendre. Je ne sais pas comment faire pour montrer à mon fiancé que je le respecte, si c'est pas pitoyable ça je sais pas ce que c'est. Je suis pitoyable, je me conduis comme une conne, je le blesse et je suis incapable de m'excuser convenablement, de lui donner des explications pour qu'il puisse me pardonner. Mais j'en ai aucune et c'est peut-être ça le pire finalement. Je le fais souffrir, je souffre aussi et pour aucune raison, je me déteste tellement et je m'en veux énormément de ne réussir à mettre en accord mes mots et mes actions. Je m'en veux d'être là face à lui à voir à quel point tout ceci lui fait du mal, me dire que je suis responsable de son malheur et ne pas réussir à l'apaiser. Je suis décidément irrécupérable je crois, je le crains surtout parce que je ne veux pas le faire souffrir, je ne veux plus être cette fille qui fait du mal à son fiancé, je ne veux plus me sentir si mal et le savoir si mal, ce n'est pas ce que je veux pour nous et pourtant on en est encore là. Grande réussite hein ! Je voudrais avoir une explication à lui fournir, une vraie raison à mon pétage de plomb, ou plutôt à mes trop nombreux pétages de plomb. Oh oui, je voudrais pouvoir lui promettre que ça n'arrivera plus jamais, que j'ai compris ses reproches, que j'ai entendu sa souffrance, et tout cela c'est vrai, mais ce qui est vrai aussi c'est que tant que je ne pourrais pas comprendre pourquoi j'agis ainsi, pourquoi je m'emporte contre lui sans le vouloir, je ne pourrais jamais avancer et les disputes prendront des proportions toujours trop grandes et ça me fatigue de sentir que je peux perdre le contrôle à tout moment et lui dire des choses horribles sans le penser. Parce que c'est bien ça le problème finalement, un problème sans solution et c'est désespérant. « Peut-être que tu devrais en parler à ta psy. » Je relève la tête vers lui quelques secondes, surprise qu'il évoque la thérapie. C'est pas un sujet très courant entre nous même si je sais que je peux me confier à lui et que je suis toujours là pour lui après une séance s'il en a besoin, c'est pas forcément un sujet sur lequel on parle. « Je l'ai fais. » Et plus d'une fois d'ailleurs. « Je lui ai parlé de notre dispute, de mes réactions qui me dépassent mais elle a pas de réponses à me donner. » Une frustration dans la voix que je ne cache pas parce que j'aurais eu besoin de son expertise, de réponses puisque je ne suis pas capable de les trouver toute seule, mais je n'en ai aucune. Si ce n'est encore et encore, le conseil de sa part de commencer en parallèle une thérapie avec un psychiatre, à croire qu'elle aussi elle veut se débarrasser de moi. « Je crois que je l'agace elle aussi, elle veut que j'aille voir un psychiatre désormais. » Encore plus de rendez-vous, encore plus de discussions, encore et encore et j'ai pas envie de ça. Je veux aller bien et je le suis, la plupart du temps je le suis. Heureuse, comblée, fière de la famille que nous avons, amoureuse d'un homme que je considère comme étant l'homme de ma vie. Je suis heureuse enfin pas là maintenant mais en dehors de nos disputes, la vie avec Caleb me rends sincèrement heureuse, comme je ne l'ai jamais été sauf que ces cinq jours me font douter de ses sentiments, et si jamais il ne m'aimait plus ? Si jamais il me détestait même ? Et je lui demande sans détour ce qu'il ressent pour moi, parce que j'ai besoin de le savoir, c'est bête sans doute mais j'en ai besoin. « Je t’aime. » Il me le dit souvent, et pourtant je réalise à quel point j'ai encore besoin qu'il me le dise et je crois que je n'ai jamais été aussi heureuse de l'entendre me dire ces trois mots. Je souris doucement à ses mots, le soulagement étant quand même bien visible dans ce léger sourire. Il m'aime, malgré la déception. Malgré la colère. Malgré la douleur. Malgré ces cinq jours à s'éloigner de moi. Il m'aime, même si je n'ai pas d’explications à mon comportement, même s'il n'est pas heureux, même s'il souffre par ma faute et je ne comprends pas comment il peut encore m'aimer, comment il peut ne pas me détester parce que moi je me déteste tellement qu'il est dur de comprendre que l'on puisse m'aimer. « Je ne serais plus là si je ne t’aimais pas. » Je sais qu'il est sincère, je vois les efforts qu'il fait, je vois tout ce qu'il encaisse pour moi, pour nous et au fond c'est une belle preuve de son amour pour moi. Il n'a pas encore lâcher l'affaire, mais un jour, peut-être qu'il le fera. C'est la suite logique non ? Il m'aime encore aujourd'hui, mais pourtant il a passé cinq jours à s'éloigner de moi et cinq jours c'est long vraiment très long. Nos disputes ne sont pas rares, mais que l'on fasse chambre à part, que l'on soit si longtemps sans se parler, sans se toucher, sans être proche l'un de l'autre c'est nouveau et si la suite c'était qu'il finisse par ne plus le supporter et que cinq jours deviennent dix, puis quinze, puis plus encore. Si jamais après tout ça il réalisait que je n'étais pas la personne qui lui faut ? Que c'était trop à gérer pour lui, mes crises inexpliquées, mon comportement incompréhensible et la souffrance qui en découle. Si jamais il y avait pensé pendant ces cinq jours ? J'ai peur de cette idée, je suis terrifiée par cette pensée que j'ai en moi qui me pousse à croire qu'il mérite mieux que moi, qu'il mérite bien mieux et que je ne suis pas la personne qu'il lui faut dans sa vie. Il mérite mieux, il a toujours mérité mieux alors pourquoi il continuerait à s'infliger ça encore et encore ? Il vient de me dire qu'il m'aimait et moi je ne peux m'empêcher de craindre qu'il ne veuille plus de moi, c'est bête non ? Je suis bête ! « Quoi ? » Je relève la tête vers lui surprise par le ton de sa voix, surprise par l'émotion que je ressens en lui et pourtant il n'a encore rien dit. Juste quoi? et c'est suffisant pour que je sente qu'il commence à paniquer. « T’es en train d’essayer de me quitter là ? » Je secoue la tête mais c'est bien inutile puisqu'il ne me regarde plus et pourtant moi je le regarde, je vois son émotion, je vois l'effet que mes mots ont sur lui et pourtant à aucun moment je n'ai essayé de le quitter, bien au contraire. Ma plus grande crainte c'est qu'il veuille me quitter mais jamais je ne pourrais le quitter. Enfin plus jamais. « Non, non, non pas du tout. » Je le sens mal, je le sens vraiment mal et voilà que je panique à nouveau. Je veux me blottir dans ses bras, je veux lui dire à quel point j'ai besoin de lui quand je me sens ainsi, enfaîte j'ai besoin de lui tout le temps. Je veux lui dire à quel point je l'aime et à quel point je suis terrifiée par l'idée qu'il me quitte. Je veux lui dire à quel point il est primordial à mon bonheur, que sans lui je m'écroule, mais je sais qu'il n'aime pas ça. Il me l'a déjà dit, je l'ai entendu alors j'essaye de ne pas lui dire des choses qui pourraient lui déplaire. Mais, j'ai tellement de choses à lui dire, tellement de pensées qui se mélangent, qui vont et viennent, qui me font peur parce qu'encore une fois c'est trop. « Caleb regardes moi s'il te plaît. » J'ai besoin de son regard, j'ai besoin de lui pour m'aider à concentrer mes pensées sur le plus important parce que là c'est trop d'émotions, trop de mots, trop de pensées, trop de peurs, trop, trop, trop. Je ferme les yeux quelques secondes, c'est clairement pas le moment de craquer ou de paniquer ou d'en faire encore trop, je ressens sa peine, je ressens à quel point cette discussion peut le mettre mal et encore une fois je m'en veux. « Jamais je te quitterai. » Menteuse Alex, tu l'as déjà fait. Culpabilité et remords s'ajoute à l'émotion du moment, génial. Phrases courtes, souffler entre chaque phrase, maîtriser sa respiration, maîtriser ses nerfs. J'essaye de mettre en pratique les quelques conseils que j'ai pu engranger en thérapie. « Enfin plus jamais, je t'aime beaucoup trop pour ça. » La honte dans la voix quand je réalise que je pense à notre première rupture au point que je me dois de rectifier et d'ajouter le plus jamais. Encore une belle preuve que je gâche tout, tout le temps. Mais je l'aime tellement que je pourrais renoncer à lui pour qu'il soit plus heureux. Pensée refoulée au moment même ou elle arrive, je suis fatiguée de mes doutes, fatiguée de craindre le pire, de devoir lutter contre mon passé, contre mes peurs, contre ce que je suis et qui me fait me détester un peu plus parfois. Je souffle, une fois, deux fois, trois fois, je serre les poings sous la table, il ne faut pas que je craque, voilà ce que je me répète dans ma tête mais je le regarde, je sens sa panique, je sens son émotion et si c'est déjà dur de gérer mes émotions, ça le devient encore plus quand je vois à quel point mes mots ont pu le mettre mal. Parce qu'il pense vraiment que j'essaye de le quitter et je ne veux surtout pas qu'il puisse penser ça. Et je me remets à parler, encore, trop, beaucoup trop et je vois bien que ça ne le rassure pas, au contraire. « Je ne sais pas quoi te dire, Alex. » « Et moi j'ai beaucoup trop de choses à te dire. » Une réplique qui aurait pu être marrante en d'autres circonstances parce que c'est un peu nous ça. Lui qui ne parle pas beaucoup et moi qui parle beaucoup trop. Mais ce soir ça n'a rien de drôle. « Mais je sais pas comment m'y prendre pour ne pas te blesser encore. » Est-ce que la peur de le blesser va être présente à chaque fois que je m'apprête à parler ? Franchement j'espère pas et pourtant là elle l'est vraiment. « Ça ne sert à rien de continuer à en parler, tu le dis toi-même, tu ne sais pas pourquoi tu te comportes comme ça. » Je le regarde, je cherche à comprendre ce qu'il veut dire par ça ne sert à rien de continuer à en parler, est-ce qu'il veut dire qu'on laisse ça derrière nous comme ça ? Ou est-ce que ça veut dire qu'il m'en veut encore et qu'il veut plus en parler de ça, mais aussi parler tout court ? Pourquoi tout est si dur ? « Je pense qu’on a juste besoin de passer un peu de temps juste tous les deux. » Cette fois, je n'hésite pas, je ne doute pas, je ne cherche pas à trouver plusieurs sens à ses paroles, et je comprends dans ses mots qu'il veut passer du temps avec moi. Enfin ! Après cinq jours à me refuser des moments de tendresse, je n'attends pas plus de quinze secondes avant de me lever et de faire le tour de la table pour venir près de lui et prendre sa main dans la mienne pour l'inciter à se lever que je puisse juste me blottir contre lui. « Je n'attends que ça chéri. » Du temps avec lui, des moments de tendresse sans mots, juste l'un contre l'autre. « Si tu savais comme c'est dur pour moi d'être là proche de toi et ne pas pouvoir venir dans tes bras. » Dur est même un mot assez faible finalement. Je veux l'embrasser, je veux lui prouver que mon amour pour lui est toujours aussi grand et que je n'ai absolument pas l'intention de cesser de l'aimer mais je ne veux pas brusquer les choses et je me contente d'être contre lui, mes bras autour de sa nuque, les yeux fermés j'ai l'impression de sentir la pression retomber quand je suis contre lui. Je lui murmure quelques mots. « Je t'aime n'en doute jamais s'il te plaît, tu es l'homme de ma vie Caleb, et je te promets de tout faire pour te le prouver chaque jours parce que j'ai besoin de toi pour être heureuse. » Je dois lui prouver par des actions que je l'aime, que je le respecte, que je veux son bonheur et j'essaye dès aujourd'hui de le faire, de tout faire pour lui. « Je me sens tellement bien dans tes bras, c'est toujours l'endroit ou je me sens le mieux. » Je caresse son corps doucement, je profite à nouveau de lui, je souffle longuement parce que je réalise à quel point j'en avais besoin. « Tu crois que ta sœur pourrait prendre les filles ce soir pour qu'on ait un peu de temps pour nous ? » Il l'a dit lui même, on en a besoin plus que jamais besoin et envie.


@Caleb Anderson    :l:  :l:  Calex 42 - the hardest parts are always worth it 2541781956  

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Message(#)Calex 42 - the hardest parts are always worth it EmptyVen 3 Sep 2021 - 18:03

Calex
"Gotta learn to let the small things go. And know it's always far from perfect. And I know that we can get emotional
But the hardest parts are always worth it. 'Cause when you love her, no matter the fight you know she's always right and that's alright. And they say love can hurt but seein' her smile will get you every time"
« Je l'ai fais. Je lui ai parlé de notre dispute, de mes réactions qui me dépassent mais elle a pas de réponses à me donner. Je crois que je l'agace elle aussi, elle veut que j'aille voir un psychiatre désormais. » Surpris en l’entendant mentionner un psychiatre je fronce légèrement les sourcils en relevant les yeux vers elle et je lui réponds. « Un psychiatre ? » Je lui demande, comme pour être sûr d’avoir bien compris. « Le mien s’occupait surtout de mes médicaments. » Enfin du moins c’est l’impression que j’avais même si je suis presque sûr que la plupart d’entre eux n’apprécieraient pas de savoir qu’on puisse avoir cette image d’eux. Lors de ma dépression pendant un an et demi j’ai été suivi par un psychiatre et une psychologue et j’ai toujours préféré parler à la psychologue qu’au médecin. Sûrement une simple question de feeling. Mais je ne comprends pas pourquoi la psychologue d’Alex la renvoie vers un médecin. Moi j’ai été hospitalisé quelques semaines et je suis rentré chez moi avec des médicaments qui ont été réévalué et réajusté plusieurs fois par le médecin. Tout ça c’est une période à laquelle je n’aime pas vraiment penser et j’en parle d’ailleurs très peu. Devoir prendre des médicaments pendant un an et demi pour avoir le courage de se lever le matin et ne plus avoir d’idées noires à longueur de temps, loin d’être une bonne période de ma vie.

Malgré les difficultés que l’on peut rencontrer dans notre couple, malgré la situation actuelle entre nous, oui, je l’aime toujours mais elle semble étonnée de l’entendre. Mais pas seulement puisque j’ai l’impression qu’elle sous-entend ne pas être la femme pour moi et donc en conclusion elle est en train de rompre avec moi, non ? Moi je le comprends comme ça et je ne comprends pas qu’elle puisse sous-entendre une chose pareille à cause d’une simple dispute. Je lui dis que je l’aime et elle me dit qu’elle n’est pas une femme pour moi ? Ça n’a pas de sens. Ça n’a vraiment pas de sens et je lui en veux énormément de sous-entendre une chose pareille. « Non, non, non pas du tout. » C’est pourtant ainsi que je le comprends et si vous saviez à quel point ça me fait mal. « Caleb regardes moi s'il te plaît. » Alors que je sentais les larmes me monter aux yeux j’attends un peu avant de la regarder et avant ça je me frotte les yeux et je renifle. « Jamais je te quitterai. »  Cette fois je la regarde et j’ai envie de lui dire qu’elle m’a pourtant déjà quitté. Mais je ne dis rien. « Enfin plus jamais, je t'aime beaucoup trop pour ça. » Plus jamais. « Tu m’aimais aussi la dernière fois… » Et pourtant elle m’a tout de même quitté. Enfin elle m’a abandonné mais la finalité reste la même. « Et moi j'ai beaucoup trop de choses à te dire. Mais je sais pas comment m'y prendre pour ne pas te blesser encore. » J’hausse les épaules parce que sur ce point-là je ne peux pas vraiment l’aider mais il y a une chose dont je suis sûr : nous avons besoin de passer du temps tous les deux si on veut recoller les morceaux et elle n’attend pas très longtemps pour venir se blottir contre moi. « Je n'attends que ça chéri. Si tu savais comme c'est dur pour moi d'être là proche de toi et ne pas pouvoir venir dans tes bras. » Je la serre contre moi, j’embrasse son front et finalement à moi aussi l’avoir dans mes bras me fait un bien fou. « Je t'aime n'en doute jamais s'il te plaît, tu es l'homme de ma vie Caleb, et je te promets de tout faire pour te le prouver chaque jours parce que j'ai besoin de toi pour être heureuse. Je me sens tellement bien dans tes bras, c'est toujours l'endroit ou je me sens le mieux. » Mes bras autour de sa taille je la ramène encore un peu contre moi, et si je ne suis pas tactile avec tout le monde quand il s’agit d’Alex c’est très différent pour moi et l’avoir dans mes bras est très très important pour moi. « Tu crois que ta sœur pourrait prendre les filles ce soir pour qu'on ait un peu de temps pour nous ? » « Je vais l’appeler.  » Je me détache d’elle pour chercher mon téléphone. « Allez, va te préparer en attendant. Je t’emmène quelque part ce soir. » C’est un baiser rapide que je dépose sur ses lèvres, mais le premier depuis ces quelques jours.

C’est finalement Candlynn qui a répondu présente à ma demande de babysitting de dernière minute et je ne sais pas comment la remercier. Comme souvent la séparation avec les filles est difficile et en particulier pour Lucy. Lena nous embrasse et nous fait signe au revoir alors que comme toujours Lucy pleure, Lucy nous fait comprendre qu’elle voudrait que l’on reste avec elle ce soir mais même si ses pleurs me font toujours aussi mal ce soir, nous avons besoin de nous retrouver. Habillé d’un simple pantalon et d’une chemise c’est moi qui prends le volant ce soir. Alex ne sait rien de ce que j’ai en tête, elle ne sait pas où je compte l’emmener ce soir. « T’es vraiment très belle. » Comme toujours, de toute façon. Alex est magnifique et c’est pour ça qu’elle se fait draguer par les autres hommes. Malheureusement. Je profite d’un feu rouge pour me pencher vers elle et je l’embrasse rapidement avant de redémarrer la voiture mais plus pour très longtemps parce que je me gare quelques mètres plus loin. C’est une rue remplie surtout vivante le soir, remplie de bars dans lesquels Alex passait du temps avec ses amis à l’époque et en lui ouvrant la portière passagère je lui murmure quelques mots. « Ferme les yeux et prends ma main. » Finalement je n’attends même pas et je prends moi-même sa main dans la mienne directement et doucement je la guide vers un bar. Vous devez sûrement vous dire que ce n’est pas un endroit très approprié pour une ancienne alcoolique mais ce n’est pas n’importe quel bar : c’est là où on a eu notre tout premier rendez-vous. Le fait d’y être allé avec Heather il y a quelques semaines m’a donné l’idée d’y retourner avec Alex et ce soir m’a semblé être la soirée parfaite. Une fois tous les deux arrivés devant je m’arrête. « Ouvre les yeux. » Je souris et une de mes mains se retrouve dans mes cheveux, puis sur ma nuque alors que je lui laisse un petit moment. « Tu le reconnais ? » Qu’elle ne le reconnaisse pas ne serait pas non plus si étonnant quand on se souvient qu’elle est du genre à oublier notre anniversaire. « Désolé, si tu penses pas que c’est une bonne idée on est pas obligés on peut faire autre chose… » Parce que finalement je sais qu’elle n’est plus très à l’aise dans les bars maintenant.

© nightgaunt


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Message(#)Calex 42 - the hardest parts are always worth it EmptyMar 7 Sep 2021 - 14:30



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Ce n'est pas nouveau, ça fait déjà quelques semaines (ou peut-être même quelques mois) que ma psychologue qui me suit depuis plus de deux ans tente de me convaincre de continuer mon travail avec un autre type de professionnel et une autre approche qui pourrait être bénéfique pour moi. Ce sont ses mots, pas les miens. Moi, je refuse. « Oui, elle me dit qu'une approche différente et plus spécifique pourrait m'aider à comprendre certaines choses. » Je n'y crois pas ou je n'ai pas envie d'y croire j'en sais trop rien, mais je dis à Caleb les mots de ma psy, à quelque chose près c'est ce qu'elle me dit. Mais, moi ça ne m'intéresse pas. J'ai déjà été suivis par un psychiatre pour mon suivis à cause de mon addiction et je ne veux pas y retourner, je veux aller de l'avant et j'ai l'impression de régresser. « Mais j'ai pas envie, j'en ai marre de tout ça. La psy, les groupes de paroles, les cures, j'ai plus envie de tout ça. » Je suis fatiguée de passer du temps avec ma psychologue, fatiguée d'entendre des gens qui parlent d'addiction, fatiguée de ne pas avoir une vie juste simple et heureuse comme je le voudrais. « J'ai pas envie de médicament non plus, j'en ai pas besoin. » Je veux pas qu'on me dise que je suis folle. Peut-être qu'au fond c'est ça que je redoute, qu'on me dise que si je réagis comme ça tout le temps c'est parce que je suis folle, et si j'en ai peur c'est bien parce qu'une partie de moi réalise que quelque chose ne tourne pas tout à fait rond en moi. Mais je voudrais juste une vie normale, pas encore plus de consultations. Je sais que je ne peux pas encore renoncer à tout ça, que j'en ai besoin, mais je voudrais tellement ne plus avoir à gérer mes plannings en fonction de tout ça. Et alors que je veux avancer on me conseille encore plus de thérapie, encore plus d'entretiens, encore plus de bla-bla et je ne suis pas prête à accorder ma confiance à quelqu'un de nouveau, à m'ouvrir encore et à partager le pire de ma vie. J'en ai pas envie et c'est bien pour ça que je refuse l'idée de ma psychologue de voir un psychiatre, mais pourtant après cette énième dispute est-ce que j'ai encore le choix ? Est-ce que je peux refuser cette option encore longtemps alors que je suis toujours aussi déboussolée face à mes réactions ?

Je le blesse encore. Même quand il fait le premier pas vers moi, j'arrive à lui faire du mal et le voir les yeux brillants, l'émotion est palpable, je me sens moi aussi sur le point de pleurer parce que je déteste le voir comme ça. Je déteste savoir qu'il ne va pas bien et je déteste d'autant plus me dire que c'est de ma faute et que je ne puisse rien faire pour l'aider me rends si mal. Je l'aime, mais visiblement je ne sais pas comment l'aimer. Je n'en sais rien et pourtant je n'ai qu'une envie, lui dire que je l'aime, lui dire et lui prouver chaque jours, à chaque instant. Voilà ce que je voudrais faire mais tout ce que je fais, tout ce que je dis, ne semble faire qu'une chose ; le blesser encore davantage. « Tu m’aimais aussi la dernière fois… » C'est ma faute, c'est moi qui ait pensé et évoqué notre précédente relation, qui ait fait référence à ça et en l'entendant réagir j'ai honte et j'ai mal. Je sais à quel point cette décision a changé ma vie et pas en bien. Je sais que cet événement a chamboulé notre vie à tout les deux, ça nous a aussi affecté et a eu un impact direct sur qui nous sommes et ce que nous avons vécu ensuite. C'est une partie de notre histoire, pas la meilleure loin de là, mais c'est pourtant le cas. Je croyais que c'était derrière nous mais visiblement non, et je crains que ça ne le soit finalement jamais, parce que je m'en veux toujours, parce qu'il m'en veut sans doute encore et surtout parce que ça le fait encore souffrir même des années après. Même maintenant que l'on est fiancé et heureux. Enfin l'est-il vraiment ? Parce qu'aujourd'hui et depuis cinq jours c'est vraiment pas flagrant. « C'est vrai mais c'est pas pareil, je ne veux pas te quitter crois moi. Je peux pas vivre sans toi et sans nos filles. » Ce ne sont pas des mots lancés sans qu'ils soient pensés. La conviction et la détermination dans ma voix est claire ; je ne veux pas le quitter. Je ne peux pas vivre sans lui et sans nos filles. Ce sont deux des rares choses dont je suis sûre dans ma vie mais lui semble en douter alors j'ai besoin qu'il y croit. Plus que jamais, surtout après ces derniers jours, j'ai besoin qu'il ne doute pas de moi. « Si je disparais un jour, crois moi que ça ne sera pas par choix, je ne veux plus jamais être loin de toi, je te promets d'être toujours là pour toi. » jusqu'à ce que la mort nous sépare. Une précision que je garde pour moi parce que je n'ai clairement pas envie de lui rappeler que la mort peut nous séparer l'un de l'autre, et d'ailleurs je me demande même si à notre mariage cette phrase ne devrait pas être bannie. Oui, je pense encore à notre mariage, parce que je lui ai dis. Je ne peux pas vivre sans lui et même si je doute de pouvoir être la femme qu'il mérite, tant que je suis celle qu'il veut et qu'il a choisi, je serai à ses côtés. Et quand il me dit que l'on a besoin de passer du temps ensemble, quand il me prouve qu'il tente de laisser derrière nous ces derniers jours et cette dispute, je me blottis contre lui. Sans plus attendre. Et quand ses bras s'enroulent autour de ma taille, je me laisse aller dans contre lui. C'est le premier pas vers la réconciliation, vers le moment ou l'on pourra aller mieux puisqu'on sera l'un avec l'autre. Du moins c'est comme ça pour moi. Après de longues minutes contre lui, c'est avec l'idée d'une soirée rien qu'à nous que je me sépare de lui, je sais que cette fois je vais pouvoir retrouver ses bras dans pas longtemps et que je n'aurais pas à rester encore cinq jours loin de lui. « Allez, va te préparer en attendant. Je t’emmène quelque part ce soir. » Un baiser, trop court, mais un baiser quand même et je retrouve le sourire à l'idée qu'il prenne les choses en main et qu'il ait envie de nous organiser une petite soirée à l'improviste. « Je t'aime chéri, ne l'oublie jamais. » Je dépose un baiser sur sa joue avant de partir me préparer pour cette soirée dont je ne sais rien mais dont j'attends beaucoup parce qu'il a raison sur une chose ; on a vraiment besoin de passer du temps tout les deux et de ne penser qu'à nous ce soir.

J'essaye de me préparer assez vite même si je choisis avec attention ma tenue et si je soigne mon maquillage. Je veux lui plaire, je veux lui rappeler pourquoi il m'aime, je veux le séduire à nouveau et lui prouver que je peux le rendre heureux. Lui prouver et me le prouver aussi. Candlynn arrive et j'entends Caleb lui donner les dernières consignes, ce n'est pas la première fois qu'elle garde les jumelles mais elle n'échappe pas aux recommandations. Je prends dans mes bras chacune de mes filles une à une pour un dernier câlin avant de quitter la maison malgré les pleurs de Lucy. Je m'y ferais jamais et je crois que je redoute un peu la lune de miel mais ce n'est pas encore pour tout de suite alors je préfère me concentrer sur mon couple ce soir, parce que c'est le centre de mes priorités  ce soir. Je m'installe sur le siège passager et je reste silencieuse, je voudrais savoir ou il m'emmène et ce qu'il a prévu pour nous mais je le laisse gérer et je lui fais entièrement confiance. « C'est pas simple de choisir une tenue quand on sait pas ou on va mais je voulais te plaire alors merci chéri. » Ses compliments ont beau être nombreux, je ne m'en lasse pas. Et mieux encore, je crois que j'en ai besoin. « Tu es classe ce soir, et j'aime bien ta mini grève du barbier. » Une manière pour moi de lui dire que j'ai remarqué sa barbe un peu plus fournie qu'habituellement et que j'aime ça. Ma main se pose sur sa cuisse alors qu'il conduit, un geste habituel que je m'autorise à nouveau après cinq jours loin de lui sans le toucher. Je regarde la route quelques minutes et je connais ce quartier, mais je ne m'attarde pas plus longtemps sur les alentours préférant le regarder lui, un sourire aux lèvres parce que c'est peut-être fou mais il m'avait manqué et pourtant on vivait dans la même maison. Concentrée sur lui je ne remarque même pas que la voiture est arrêtée et c'est quand je le vois se détacher que je réalise que l'on est arrivé, mais arrivé ou ? Je n'ai pas vraiment le temps de regarder autour de moi qu'il est déjà là à m'ouvrir la portière, tel le gentleman qu'il est. « Ferme les yeux et prends ma main. » Je n'hésite pas une seconde, il y a très peu de personnes avec qui je peux faire ça, mais Caleb je peux le suivre les yeux fermés sans une once de crainte et je joue le jeu. Je ne triche pas mais même si je ne vois pas, j'entends et ça me semble être bien agité autour de nous et ça m'intrigue parce que je sais qu'il n'aime pas les endroits comme ça. Je serre sa main et mon autre main serre son bras, juste pour être sûre de ne pas tomber mais je sais qu'il ne me laisserai pas chuter Caleb. « C'est presque excitant comme situation. » Je ris légèrement, mais le fait qu'il soit au commande, qu'il dirige les choses, qu'il m'emmène dans un endroit inconnu pour une surprise, oui ça a quelque chose d’intrigant. « Ouvre les yeux. » Je m’exécute sans pour autant lâcher sa main et en ouvrant les yeux je souris immédiatement.  « Tu le reconnais ? » Bien sur que je le reconnais. Comment je pourrais l'oublier ? Ce bar, cet endroit où l'on s'est retrouvé le premier soir, bien sûr que je m'en souviens et je me souviens de la date aussi. Vous me direz c'est pas très dur puisque c'était la veille de mon anniversaire. Mais je me souviens aussi d'un paquet de chose et me retrouver ici avec lui a une saveur bien particulière. Les souvenirs, la nostalgique, les émotions qui reviennent, le début de notre histoire, c'est ici que tout a commencé alors forcément que je me souviens de ce bar. « Bien sur que je le reconnais. » Ma vie a changé ici même grâce à lui et je le regarde quelques secondes tout en déposant un baiser léger sur ses lèvres, il y a vraiment trop de monde autour de nous pour que j'en fasse plus sans le mettre mal à l'aise. « J'ai l'impression que ça fait une éternité et que c'était dans une autre vie. » C'était il y a onze ans, c'est long onze ans et pourtant ce moment est vraiment important et les souvenirs sont encore nombreux. On était jeunes, on était loin d’imaginer ce que l'on allait vivre tout les deux, ensembles d'abord puis séparément avant de se retrouver. « Désolé, si tu penses pas que c’est une bonne idée on est pas obligés on peut faire autre chose… » Je secoue la tête énergiquement. « Non non c'est parfait comme endroit, je veux entrer avec toi. » C'est ici que notre histoire a commencé et je trouve qu'après cette dispute c'est l'endroit parfait pour nous retrouver un peu. « Enfin je sais que tu n'aimes pas les bars, tu n'es pas obligé de t'infliger ça, mais ça me rappelle tellement de souvenir d'être ici. Merci. » Pour cette soirée, pour l'amour qu'il me donne depuis un moment maintenant, pour tout ce qui fait pour moi, pour me rendre heureuse au quotidien.


@Caleb Anderson    :l:  :l:  Calex 42 - the hardest parts are always worth it 2541781956  

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Message(#)Calex 42 - the hardest parts are always worth it EmptyJeu 9 Sep 2021 - 13:34

Calex
"Gotta learn to let the small things go. And know it's always far from perfect. And I know that we can get emotional
But the hardest parts are always worth it. 'Cause when you love her, no matter the fight you know she's always right and that's alright. And they say love can hurt but seein' her smile will get you every time"
« Oui, elle me dit qu'une approche différente et plus spécifique pourrait m'aider à comprendre certaines choses. Mais j'ai pas envie, j'en ai marre de tout ça. La psy, les groupes de paroles, les cures, j'ai plus envie de tout ça. » Je peux comprendre son raisonnement puisque moi non plus je n’en voulais pas de ce psychiatre. Sauf que pour ma part on a fait plus que le le suggérer mais il m’a été imposé. « Et si tu en as besoin ? » Elle n’en veut pas elle l’a bien dit elle-même, sauf qu’au travers de cette question de lui demande si elle est prête à aller au-delà de ce dont elle a envie. « J'ai pas envie de médicament non plus, j'en ai pas besoin. » Je ne sais pas quoi lui répondre. Elle sous-entend ne pas vouloir suivre les conseils de son psychologue, donc elle ne veut pas faire d’effort pour aller mieux ou du moins pour comprendre ce qui la pousse à agir ainsi. J’agisse les épaules mais je reste muet, à quoi bon, de toute façon ? Sa décision semble être déjà prise, elle ne veut pas d’un psychiatre alors je n’ai pas mon mot à dire. « C'est vrai mais c'est pas pareil, je ne veux pas te quitter crois moi. Je peux pas vivre sans toi et sans nos filles. » Et pourquoi est-ce que ça ne serait pas pareil ? Parce qu’on a des enfants maintenant ? Mais pourtant elle continue sur la lignée de la conversation, sur l’idée de me quitter et croyez-moi, ça m’angoisse plus que jamais. « Si je disparais un jour, crois moi que ça ne sera pas par choix, je ne veux plus jamais être loin de toi, je te promets d'être toujours là pour toi. » Elle continue encore et toujours là-dessus. Si je disparais. Je fronce les sourcils en l’entendant prononcer cette phrase et je déteste la tournure de cette conversation, elle semble vouloir parler de l’éventualité d’une rupture ou d’une séparation mais son envie n’est très clairement pas partagée. Alors toujours, je ne lui réponds pas et j’ose espérer que ça suffise à ce qu’elle comprenne que je ne veux pas continuer cette conversation à laquelle, elle semble pourtant réellement tenir. Elle veut parler d’une rupture ou d’une séparation mais moi non. Je pense qu’elle veut surtout essayer de me rassurer. Parce que la première fois, Alex est partie sans explication, sans que je ne comprenne pourquoi me quitter était sa meilleure des options. Sauf que je me rends compte que quoiqu’elle me dise rien ne pourra me soulager ou du moins, atténuer ma peur.

Pour renouer et essayer d’oublier ces derniers jours de distance et de disputes, quoi de mieux que de reproduire notre premier rendez-vous ? C’est là où tout a commencé, là où je suis pour la première fois de ma vie, tombé amoureux. En même temps, rester indiffèrent face à Alex me semblait impossible. Mais elle ne sait rien de tout ça, tout ce que je lui ai dit c’est que je l’emmenais quelque part ce soir alors je lui laisse tout le temps dont elle a besoin pour se préparer. La séparation avec Lucy a été, comme toujours, bien trop compliquée. Elle pleure elle râle, elle ne veut pas qu’on parte. Elle n’aime pas nous voir nous éloigner d’elle et l’entendre pleurer ainsi reste toujours un véritable déchirement. Mais ce soir, nous avons besoin de passer du temps tous les deux. Alors je laisse Alex monter côté passager et je prends la voiture sans qu’elle ne sache où je l’emmène. « C'est pas simple de choisir une tenue quand on sait pas ou on va mais je voulais te plaire alors merci chéri. » Un petit sourire s’étire sur mes lèvres alors que je reste concentré sur la route. De toute façon ce n’est pas très compliqué pour Alex, quoiqu’elle porte elle est, et restera la plus belle femme du monde à mes yeux. Elle a tout pour elle et je sais que je suis extrêmement chanceux de l’avoir à mes côtés et c’est son physique avantageux qui attire les regards des autres hommes. Malheureusement. « Tu es classe ce soir, et j'aime bien ta mini grève du barbier. » Je ne me trouve pas spécialement classe ce soir au contraire, mais je prends et retiens son compliment. Parce que ça fait plaisir, savoir qu’elle me trouve toujours à son goût. « J’ai rendez-vous demain matin. » Je lui avoue, avant de me pencher vers elle pour l’embrasser doucement sur la joue. J’y vais presque toutes les semaines et si ces derniers jours je faisais moins attention à mon apparence, entre autres, j’apprécie tout de même son compliment.

C’est dans le silence que se passe la route et sentir sa main se poser sur ma cuisse quand je conduis n’est pas désagréable, au contraire. J’aime sa présence et voir que les petits gestes tendres qui sont récurrents chez nous sont toujours d’actualité reste assez rassurant. On descend de la voiture et c’est les yeux fermés et sa main dans la mienne que je l’emmène vers le lieu que j’ai choisi pour commencer notre soirée : le bar où nous nous sommes rendus pour notre premier rendez-vous. Là où je me suis rendu compte que cette fille n’était pas comme les autres et j’étais encore loin d’imaginer à quel point elle allait changer ma vie. « C'est presque excitant comme situation. » Elle réussit à me faire rire et je me penche vers elle pour lui murmurer quelques mots. « Garde ton excitation pour ce soir, mon amour. » Et c’est tout en passant mon bras autour de sa taille que je m’arrête devant la porte du bar tout en lui signifiant d’ouvrir les yeux. « Bien sur que je le reconnais. » Je souris doucement quand ses lèvres se posent furtivement sur les miennes et je la regarde un instant. Je l’admire plutôt, me mordillant la lèvre inférieure. J’ai envie de l’embrasser encore, un vrai baiser, plus long, plus tendre avec encore plus de passion mais le monde qui s’agite autour de nous me rappelle ô combien je n’aime pas les effusions en public. « J'ai l'impression que ça fait une éternité et que c'était dans une autre vie. » Ma main serre doucement la sienne et mon pouce caresse le dos de sa main. « Moi aussi. Et j’en garde un excellent souvenir. » Même si je déteste ces lieux-là, celui-ci garde une place toute particulière dans mon cœur. « Non non c'est parfait comme endroit, je veux entrer avec toi. Enfin je sais que tu n'aimes pas les bars, tu n'es pas obligé de t'infliger ça, mais ça me rappelle tellement de souvenir d'être ici. Merci. » J’ouvre la porte et la laisse entrer devant moi, ma main se place automatiquement sur le creux de ses reins et effectivement, je n’aime pas les bars mais c’est bien moi qui a décidé de l’y amener ce soir, non ? Il n’est pas encore trop tard, alors il n’y a pas encore beaucoup de monde ce qui me permet de retrouver la place où je l’ai attendu durant de longues minutes. « Il y a quand même quelques choses qui ont changées depuis la dernière fois qu’on est venu ici. Je ne bégaie plus quand je te parle. Alors que tu es tout aussi belle que tu l’étais il y a onze ans. Voire même un peu plus. » Une petite information lancée comme ça, sur le ton de l’humour et je la laisse s’asseoir avant de prendre place face à elle. Je reprends sa main dans la mienne et dépose un léger baiser sur le dos de celle-ci. « Tu veux boire quoi ? » Elle ne pourra pas prendre un mojito comme la dernière fois, puisque ça fait partie des choses qui ont changées.

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Message(#)Calex 42 - the hardest parts are always worth it EmptyVen 10 Sep 2021 - 3:57



GOTTA LEARN TO LET THE SMALL THINGS GO. AND KNOW IT'S ALWAYS FAR FROM PERFECT. AND I KNOW THAT WE CAN GET EMOTIONAL
BUT THE HARDEST PARTS ARE ALWAYS WORTH IT. 'CAUSE WHEN YOU LOVE HER, NO MATTER THE FIGHT YOU KNOW SHE'S ALWAYS RIGHT AND THAT'S ALRIGHT. AND THEY SAY LOVE CAN HURT BUT SEEIN' HER SMILE WILL GET YOU EVERY TIME

« Et si tu en as besoin ? » D'après ma psy j'en ai besoin ou du moins ça pourrait m'aider, sauf que je suis têtue et qu'accepter que j'ai besoin d'aide c'est pas quelque chose de simple. Pourtant après une cure, plusieurs thérapies, des groupes de paroles, ça devrait être acté que je suis incapable de gérer ma vie toute seule non ? Mais pourtant le psychiatre je fais un blocage. Je ne veux pas. J'en ai marre de tout ça, mais il suffit d'une simple question de la part de Caleb pour me faire douter. Pour me faire me questionner. Je lui ai dis que je ne comprenais pas mes réactions, que j'en avais marre mais je refuse les propositions d'aides, et j'ai l'air d'une conne là non ? Et si j'en ai besoin, réellement besoin, est-ce que ça vaut le coup d'essayer, au moins écouté ma psy ? Est-ce que je peux faire quelque chose que je n'ai pas envie de faire pour essayer d'aller mieux et peut-être que ça pourrait avoir des effets bénéfiques sur moi et sur mon comportement ? Je n'en sais rien encore, je sais juste que je suis fatiguée de tout ça. De moi, de mes réactions, des séances, et de ces disputes qui lui font du mal et qui me poussent à m'en vouloir toujours un peu plus avec cette crainte qui revient à chaque moment de doute et si je n'étais pas celle qui lui fallait ? Pas celle qui saurait le rendre heureux? J'ai peur de ça, j'ai surtout peur qu'il en prenne conscience, qu'un jour il se dise qu'il mérite bien mieux que moi, que tout ça c'est trop pour lui et qu'il peut prétendre à mieux et ça je vous assure que c'est vrai. Il mérite mieux. Tellement mieux. Mais ce jour ne sera pas aujourd'hui en tout cas, parce qu'il fait un pas vers moi et il propose une soirée à deux, rien qu'à nous et c'est exactement ce dont on a besoin je crois. Une soirée en tête à tête, sans penser à la dispute, sans penser à toutes ces choses qui pourraient venir gâcher cette soirée dont nous avons cruellement besoin après cinq jours de froid et de tensions entre nous.

Je marche à ses côtés, les yeux clos pour ne pas gâcher la surprise qu'il me fait. Je n'ai absolument pas mérité qu'il me fasse une surprise et je me sentirais presque coupable de me dire que c'est à moi de me faire pardonner et c'est lui qui organise la soirée pour nous. Mais ça n'étonnera personne, Caleb est tout simplement meilleur que moi sur tout les plans. Je me contente d'être là, d'être belle, de profiter et de tenter de faire croire que je mérite ma place à ses côtés. Je ne la mérite pas, mais ma main dans la sienne, je retrouve un peu de sérénité à être près de lui, à être avec lui. Je m'apaise un peu et mes doutes se font moins présents, et l'amour que je ressens pour Caleb, le bonheur que ressens avec lui reprends le dessus sur le reste et je m'amuse même de la situation. Moi qui le suis les yeux fermés parce que je sais qu'à ses côtés il ne peut rien m'arriver. Rien de mal en tout cas. « Garde ton excitation pour ce soir, mon amour. » C'est très con mais si vous saviez comme ces mots me rassurent et me font du bien à entendre. Ce n'est rien et pourtant ça veut dire beaucoup. Il y a son sous-entendu mais il y a aussi ce petit surnom qu'il me donne et qu'il utilise pour la première fois depuis cinq jours, je ne peux pas le regarder je respecte sa demande de garder les yeux clos pour qu'il me fasse la surprise du lieu ou il m'emmène, mais je le sens proche de moi, assez proche pour que je dépose un baiser sur sa joue avant de lui glisser à mon tour quelque mots rien que pour lui. « Je suis vraiment navrée de détruire tes espoirs chéri mais pas ce soir. » Et après cinq jours à faire chambre à part, j'aurais sans doute espéré avoir mieux à lui offrir qu'une autre nuit d'abstinence. « Mais ça m'avait manqué, j'aime quand tu m'appelles mon amour. » Et ça c'est assez nouveau finalement mais être privé de sa tendresse, de ses je t'aime, de ses mots doux c'est quelque chose que j'ai vraiment pas aimé. Il y a bien d'autres choses qui m'ont manqué, mais je ne le dis pas, du moins pas de façon claire et je profite de ce contact physique qu'il initie pour me rapprocher encore un peu de lui alors que j'ouvre les yeux pour découvrir qu'il nous a conduit devant le bar, celui ou il m'a donné rendez-vous le premier soir et le fait qu'il ne soit pas sur que je le reconnaisse pourrait presque me faire me demander s'il sait à quel point ce moment à changer ma vie, mais à défaut de lui dire que je n'ai jamais oublié ce bar et cette soirée, je l'embrasse. Je m'autorise à le faire, avec légèreté et douceur, parce qu'il y a du monde autour et que je ne veux pas le mettre mal à l'aise, mais je ne peux pas ne pas commencer cette soirée avec un baiser alors que je découvre qu'il nous a emmené là ou tout à commencé pour nous. Enfin même si techniquement c'est sur un parking que ça a commencé, on allait pas casser ma voiture une deuxième fois quand même. Et ce lieu, ce bar est bien plus riche en souvenirs. « Moi aussi. Et j’en garde un excellent souvenir. » Ca n'a pourtant pas été facile pour lui cette soirée, et j'ai réalisé bien plus tard que ça a du être encore plus compliqué à gérer pour lui que ce qu'il n'a laissé paraître alors qu'il en garde malgré tout un excellent souvenir ça montre qu'il s'est passé quelque chose de fort entre nous ce soir là et je trouve ça particulièrement touchant qu'il ait choisi de venir ici pour cette soirée, après avoir dit que l'on avait besoin de temps à nous, il m'emmène dans ce bar ou notre histoire a commencé. Je le vois hésité malgré tout, un bar pour une alcoolique, ancienne alcoolique, c'est pas toujours l'idée du siècle mais je veux entrer ici avec lui, je veux continuer à me plonger dans nos souvenirs, et je sais qu'avec lui à mes côtés, je ne crains rien. Et puis j'apprends à vivre avec de l'alcool autour de moi, c'est ainsi que le monde fonctionne et je ne peux pas m'arrêter de vivre ou empêcher les autres de vivre parce que moi je dysfonctionne. Ca nous a trop gâché la vie, désormais je veux juste vivre et je m'en voudrais énormément de nous priver de ce moment à deux ici. Et c'est finalement avec lui que j'entre dans ce bar, il y a onze ans, je le retrouvais assit à m'attendre aujourd'hui c'est ensemble que nous rejoignons l'endroit ou nous avons eu nos premiers échanges. « Il y a quand même quelques choses qui ont changées depuis la dernière fois qu’on est venu ici. Je ne bégaie plus quand je te parle. Alors que tu es tout aussi belle que tu l’étais il y a onze ans. Voire même un peu plus. »  Je lui souris grandement. « Je suis surtout plus vieille mais merci chou. » C'est vrai que je suis plus vieille, c'est vrai que je rougis moins à ses compliments mais ils me font toujours énormément de plaisir et savoir qu'il est toujours aussi sensible à mes atouts ça me flatte beaucoup. « Tu n'aurais jamais pu me dire une telle phrase sans baisser les yeux et bégayer, tu en as fais du chemin chéri. » Que je lui dis comme pour confirmer ses propos. « Mais, j'aimais te faire perdre tes moyens, tu étais tellement craquant quand tu n'osais pas encore me regarder trop longtemps. » Et ça aussi ça a bien changé, pas qu'il ne soit plus craquant, quoique désormais je dirais que je le trouve bien plus séduisant et sexy que craquant mais ce ne sont que des termes. Il me plaisait à l'époque et il me plaît aujourd'hui encore. La façon avec laquelle il me regarde me plaît, son assurance quand il me touche me plaît, comme quoi parfois le changement ça a du bon aussi. « Niveau changement, tu as passé la puberté aussi et je dois dire que ça me plaît beaucoup. » Pas qu'il ne me plaisait pas à l'époque loin de là, et si y'a plus de dix ans, ses cheveux m'avaient fasciné au point que ce soit mon sujet de discussion favoris, aujourd'hui c'est sa barbe qui attire mon regard et celui des autres femmes. Cette barbe qui donne à Caleb un côté encore plus sexy, plus mature, plus mystérieux, plus viril. Mes yeux se perdent sur son menton alors que ma main caresse sa barbe. J'aime le toucher, j'aime être tactile avec lui et je ne m'en prive pas, ce genre de petits gestes m'avaient énormément manqué et lui aussi retrouve sa tendresse à mon égard. « Tu veux boire quoi ? » La question que redoute un alcoolique dans un bar, mais elle vient de lui alors ça va. « Une limonade. » Que je réponds plus par habitude qu'à par envie. Et puis non, je réfléchis quelques secondes. « Non enfaîte, je vais prendre un virgin mojito. » Je n'ai plus le droit à l'alcool mais j'ai toujours le droit au cocktail sans alcool, et si certains trouveraient ça triste un cocktail sans alcool, c'est tout ce dont j'ai le droit alors je m'en contente. « Si tu veux boire, n'hésite pas je conduirais. » L'excuse de la voiture est surtout un prétexte pour lui montrer que ça ne me dérange pas qu'il boive, parce qu'il s'est déjà trop privé à cause de moi et que je veux qu'il pense à ce dont il a envie avant de penser à ce qui me ferait plaisir à moi ou à n'importe qui d'autres. « Je me suis toujours demandé comment tu as réussi à m'inviter, ça a du être un moment ultra dur pour toi. » Il ne m'a jamais parlé de ce moment et j'imagine sans mal que son stress a du être très élevé à cet instant mais il a quand même prit son téléphone et en sachant à quel point il doutait (doute) de lui et à quel point il pensait (pense) qu'il n'intéressait pas les femmes, je me dis que ce moment a du être assez mémorable pour qu'il s'en souvienne encore non ? Parce que c'est finalement ce courage dont il a fait preuve qui nous a réuni ce soir là. Mon téléphone sonne et je le mets en silencieux pour le reste de la soirée, mais à cet instant j'ai un flash, un souvenir qui me revient. Elle est passée ce soir là dans le bar, pour s'assurer qu'il n'étais pas un sérial killer et que je n'étais pas en danger et sans même lui parler, elle a juste vu mon sourire et elle a su qu'il était différent. Elle m'a envoyé un sms ce soir là, un qui disait de profiter et de m'amuser. Et elle avait raison. Je ne veux pas penser à elle pas ici, pas ce soir mais elle avait vraiment raison, il était différent et même si je lui en veux toujours énormément, c'est aussi grâce à elle que j'ai pu voir à mon tour que cet homme allait devenir l'homme le plus important pour moi. « Ce soir là j'avais pas conscience que tu allais changer toute ma vie. » En même temps à ma décharge très peu de gens peuvent savoir au moment ou ils vivent un événement que ça va les changer à jamais non ? Et peut-être que si j'en avais eu conscience j'aurais tout gâcher donc finalement ce n'est pas si mal, parce que j'ai pu profité de cette soirée, et je compte bien profiter de celle là aussi. « Tu m'as tellement donné d'amour, de confiance, d'affection, tu m'as appris à aimer, je crois que tu réalises pas l'importance que tu as eu dans ma vie. J'étais totalement perdue à l'époque, tu m'as rendu heureuse comme je ne l'avais jamais été et comme je ne pensais pas pouvoir l'être. Je n’exagère pas en disant que tu m'as sauvé de moi-même et tu l'as fais deux fois. » Voilà les souvenirs, la nostalgie, et j'éprouve le besoin de me remettre à parler beaucoup et à la faire des longues déclarations dont j'ai le secret et qui ont tendance à l'amuser autant que ça l'agace, et je continue parce qu'être ici, finalement c'est une émotion vraiment forte. « J'ai mis du temps à te le dire parce que ça me terrifiait de ressentir des sentiments aussi forts, mais je t'aime chéri et pour toi je ferais n'importe quoi. » Ça ne se voit peut-être pas au quotidien mais pourtant assisse face à lui, à cette place là ou tout à commencé, je sais au fond de moi qu'il n'y a rien qui compte plus pour moi que lui, et que nos filles et après ces cinq jours de froid glacial entre nous, je crois que j'ai encore plus besoin de lui dire, de lui prouver pour que jamais il n'en doute.


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Message(#)Calex 42 - the hardest parts are always worth it EmptyVen 10 Sep 2021 - 17:38

Calex
"Gotta learn to let the small things go. And know it's always far from perfect. And I know that we can get emotional
But the hardest parts are always worth it. 'Cause when you love her, no matter the fight you know she's always right and that's alright. And they say love can hurt but seein' her smile will get you every time"
« Je suis vraiment navrée de détruire tes espoirs chéri mais pas ce soir. » Pas ce soir ? Je lui fais comprendre que j’ai envie d’elle mais apparemment ce n’est pas réciproque. Je fronce les sourcils un instant. « Quoi ? Pourquoi ? » Parce qu’elle n’a pas envie de toi, idiot. Mais il ne me faut finalement pas très longtemps pour comprendre que ce n’est sûrement pas la vraie raison. Je sais qu’elle doit sûrement commencer un nouveau cycle menstruel aujourd’hui. « Oh… C’est le début ou la fin ? » Je prie intérieurement pour qu’elle me réponde que la deuxième option est celle qui est vraie. « Mais ça m'avait manqué, j'aime quand tu m'appelles mon amour. » Un léger sourire s’étire sur mes lèvres et je me penche lentement vers elle pour lui voler un baiser, laissant mon visage à quelques centimètres du sien pour lui murmurer quelques mots. « J’aime t’appeler mon amour. » Raison pour laquelle je le fais régulièrement. Un petit surnom simple mais qui en démontre de toute l’affection que j’ai pour elle. Je l’aime et quand j’aime quelqu’un j’aime le lui montrer de toute els façons possibles et imaginables et selon moi, lui donner des petits surnoms en fait partie.

Elle se souvient de ce bar, elle ne l’a pas oublié et même s’il s’agit certainement pour vous d’une information banale, moi, ça me fait terriblement plaisir. Parce qu’Alex c’est plus le genre de personne qui oublie ce genre de petit détail symbolique, ou du moins, qui n’en prête pas autant d’importance. « Je suis surtout plus vieille mais merci chou. » Je sais qu’à chaque fois qu’elle m’appelle chou, c’est parce qu’elle a en tête de se moquer de moi d’une manière ou d’une autre alors je lève les yeux au ciel. « Et alors ? Ça ne t’empêche pas d’être encore plus belle que tu ne l’étais il y a onze ans. » Des compliments sincères et je veux qu’elle l’entende : je l’aime et je la trouve encore plus belle qu’elle ne l’était il y a onze ans. « Tu n'aurais jamais pu me dire une telle phrase sans baisser les yeux et bégayer, tu en as fais du chemin chéri. Mais, j'aimais te faire perdre tes moyens, tu étais tellement craquant quand tu n'osais pas encore me regarder trop longtemps. » Elle a raison et c’est pour ça que je ris doucement. J’étais incapable de la regarder trop longtemps sans détourner des yeux ne serait-ce que quelques secondes mais aussi, je bégayais tellement que j’en viens à me demander comment est-ce qu’elle pouvait ne pas trouver ça agaçant. « C’est l’effet que tes yeux avaient sur moi, ça. » Que je lui avoue avec un petit sourire collé aux lèvres. Même si aujourd’hui ses yeux ont toujours le même effet sur moi je parviens mieux à gérer tout ça maintenant. « Niveau changement, tu as passé la puberté aussi et je dois dire que ça me plaît beaucoup. » Ses doigts sont sur mon visage pour caresser ma barbe et je la laisse faire, je ne dis rien, je ne fais rien, à part la regarder dans les yeux. Me perdre littéralement dans ses yeux. Preuve que cette partie de son corps me fait toujours le même effet qu’il y a onze ans.  Pendant un instant j’oublie presque que la terre continue de tourner et que du monde s’agite autour de nous dans ce bar. Je ne fais pas attention au bruit dans la pièce et ce sont simplement ses yeux qui me captivent, comme bien souvent d’ailleurs et c’est sûrement ce que je préfère chez elle – physiquement parlant du moins. Il me faut encore quelques secondes pour que je parvienne à redescendre sur terre et je finis par secouer doucement la tête, comme si ce simple geste pourrait réellement m’aider à retrouver mes esprits. Elle choisit une limonade pour au final changer sur un virgin mojito. « Si tu veux boire, n'hésite pas je conduirais. » J’hoche une fois la tête et avant de me lever je lui vole une nouvelle fois un baiser et je m’absente quelques minutes le temps de nous commander à boire. Je reviens peu de temps après avec son cocktail sans alcool et mon verre de vin. « Je me suis toujours demandé comment tu as réussi à m'inviter, ça a du être un moment ultra dur pour toi. » Amusé, je ris doucement avant de prendre une première gorgée de vin. « Honnêtement j’en sais rien moi-même. Tu m’avais vraiment tapé dans l’œil, j’ai vraiment passé la journée à penser à toi et je me suis dit que je serais le dernier des imbéciles si je n’essayais pas de t’inviter. » Mais je pense que l’appeler pour lui proposer ce rencard fut le coup de téléphone le plus stressant que je n’ai jamais passé. « Et moi je n’ai jamais compris comment tu as accepté de sortir avec moi. » Elle ne me connaissait pas, j’aurais pu être un fou, j’aurais pu être dangereux mais pourtant elle a accepté sans réellement hésiter. « Ce soir là j'avais pas conscience que tu allais changer toute ma vie. Tu m'as tellement donné d'amour, de confiance, d'affection, tu m'as appris à aimer, je crois que tu réalises pas l'importance que tu as eu dans ma vie. J'étais totalement perdue à l'époque, tu m'as rendu heureuse comme je ne l'avais jamais été et comme je ne pensais pas pouvoir l'être. Je n’exagère pas en disant que tu m'as sauvé de moi-même et tu l'as fais deux fois. » Sa déclaration me touche sûrement presque autant qu’elle ne me met mal à l’aise. Je n’ai pas l’impression de mériter tous ces compliments qu’elle me fait mais pourtant qu’elle me dise à quel point j’ai pu être important dans sa vie me fait beaucoup de bien et me touche. « Toi aussi tu m’as beaucoup aidé tu sais. » Elle m’a sauvé, même. Peut-être pas à notre rencontre mais quand on s’est retrouvés il y a quelques années, j’étais au fond du trou et si elle n’avait pas été là je ne sais même pas si je serais là moi non plus. « J'ai mis du temps à te le dire parce que ça me terrifiait de ressentir des sentiments aussi forts, mais je t'aime chéri et pour toi je ferais n'importe quoi. » Elle continue dans les déclarations et si je tiens mon verre de vin d’une main de la deuxième mes doigts caressent avec tendresse le dos de sa main. « Je t’aime aussi. » Mes lèvres embrassent doucement sa joue et je bois quelques gorgées de vin. « Et pour moi si tu veux tout savoir je pensais que tu finirais pas essayer de trouver une excuse pour partir, me laisser en plan et ne plus jamais me revoir. » Mais pourtant onze ans plus tard, on est fiancés et parents de deux princesses.

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Message(#)Calex 42 - the hardest parts are always worth it EmptyDim 12 Sep 2021 - 0:08



GOTTA LEARN TO LET THE SMALL THINGS GO. AND KNOW IT'S ALWAYS FAR FROM PERFECT. AND I KNOW THAT WE CAN GET EMOTIONAL
BUT THE HARDEST PARTS ARE ALWAYS WORTH IT. 'CAUSE WHEN YOU LOVE HER, NO MATTER THE FIGHT YOU KNOW SHE'S ALWAYS RIGHT AND THAT'S ALRIGHT. AND THEY SAY LOVE CAN HURT BUT SEEIN' HER SMILE WILL GET YOU EVERY TIME

C'est loin de la maison, et l'un avec l'autre que nous avons décidé de passer un peu de temps pour essayer de laisser derrière nous les tensions des derniers jours. On est ensemble, on se retrouve doucement, mais finalement les choses habituelles reviennent vite. Les petits gestes tendres et les sous-entendus sexuels que je dois malheureusement repousser. Il met du temps à comprendre mais il finit par réaliser ce que mon refus cache. « Le milieu. » Je lève les épaules et je grimace un peu. « On va devoir attendre encore deux jours. » On ne pourra pas fêter la réconciliation sur l'oreiller et ça me désole un peu mais le plus important c'est de pouvoir à nouveau profiter de sa présence près de moi, de ses baisers, de ses gestes tendres et de ses petits mots doux. « J’aime t’appeler mon amour. » Je lutte pour ne pas ouvrir les yeux et le regarder, mais je respecte sa demande et je ne voudrais pas gâcher sa surprise, alors c'est les yeux fermés mais un grand sourire sur les lèvres que je lui réponds. « Je sais que tu aimes les surnoms et  ça m'avait tellement manqué que ce soir si tu veux, tu peux même m'appeler chaton. » Le pire dans cette phrase c'est que je suis sérieuse. Sa froideur, sa distance, l'absence de ses mots doux, de ses je t'aime m'ont tellement manqué que ce soir il peut m'appeler comme il le souhaite je trouverai ça touchant. Ma main sur sa joue qui caresse ses lèvres, je n'ouvre pas les yeux avant de venir l'embrasser légèrement et ça aussi ça m'avait manqué, énormément.

C'est finalement devant ce bar que nous nous retrouvons. Ce bar si symbolique, si important pour nous et en ouvrant les yeux je souris en réalisant qu'il nous a emmené sur le lieu de notre premier rendez-vous. Tout un symbole pour une réconciliation non ? Comme s'il cherchait à nous replonger dans nos souvenirs pour nous rappeler tout ce qu'il y a entre nous et pour moi ça marche en tout cas. Pour lui aussi visiblement puisqu'il est le premier a parlé de ses souvenirs et de ce qui a changé. « Et alors ? Ça ne t’empêche pas d’être encore plus belle que tu ne l’étais il y a onze ans. » Je lui souris à nouveau, son compliment me touche parce qu'après deux grossesses, dont une de jumelles, je dois dire que savoir que mon corps lui plaît toujours autant si ce n'est plus, c'est plaisant, rassurant et flatteur aussi. « Et toi tu es encore plus sexy qu'il y a onze ans. Tu n'es toujours pas le cliché des surfeurs Australiens, mais tu me plais énormément, j'aime beaucoup ton corps. » Un corps que je connais désormais par cœur et qui m'a d'ailleurs beaucoup manqué ces derniers jours. Son corps a changé en onze ans, il s'est développé, il s'est musclé, il a aussi apprit à ne plus se cacher devant moi et cette assurance qu'il a gagné au fil du temps est aussi quelque chose qui me plaît même si j'aimais aussi beaucoup son petit côté perdu, innocent que j'aimais provoquer pour lui faire perdre ses moyens et c'était vraiment trop facile à l'époque. « C’est l’effet que tes yeux avaient sur moi, ça. » Je bats des cils légèrement en riant avant de me pencher vers lui, laissant une vue un peu plus plongeante sur une autre partie de mon corps. « C'est fou mais dans mes souvenirs c'était plutôt ma poitrine qui te faisait perdre tes moyens. » Un bouton ouvert, ses yeux qui fixent sans le vouloir ma poitrine, une petite remarque de ma part et le voilà qui bégayait et qui s'excusait alors que c'était tout ce que je voulais moi, qu'il me regarde. Mais aujourd'hui il assume de me regarder, il n'hésite plus à me regarder, ou à me toucher aussi et heureusement parce qu'on a grandi tout les deux et on est devenu des adultes qui assument de s'aimer, des adultes fiancés, et parents de deux petites filles merveilleuses. On en a fait du chemin tout les deux et c'est à ça que je pense le temps qu'il aille nous chercher nos boissons. Je pense aussi à Caleb de vingt ans qui se fait violence pour m'appeler ce 14 Janvier 2010. « Honnêtement j’en sais rien moi-même. Tu m’avais vraiment tapé dans l’œil, j’ai vraiment passé la journée à penser à toi et je me suis dit que je serais le dernier des imbéciles si je n’essayais pas de t’inviter. » Le dernier des imbéciles surement pas, en tout cas je lui suis très reconnaissante d'avoir réussi à m'inviter et de ne pas avoir laissé sa peur prendre le dessus et ça me flatte de l'entendre dire qu'il a pensé à moi toute la journée et que c'est en partie grâce à ça qu'il a trouvé la force de m'inviter. « Quand on y réfléchit si on est ensemble, c'est vraiment grâce à toi. » L'accrochage, l'invitation, c'est lui tout ça, moi je n'ai fais qu'être là et accepté son invitation, ce qui en soit était déjà un petit événement mais ça il ne le sait sans doute pas. « Et moi je n’ai jamais compris comment tu as accepté de sortir avec moi. » Je repense à son invitation, je me rappelle la panique dans laquelle j'étais pour me préparer, l'étonnement de Rachel quand je lui ai dis que j'avais un rencart, tout ça c'était inhabituel pour moi et à ce moment je ne réalisais pas tout ce qu'il représentait ou tout ce qu'il allait représenter par la suite. « Il y a quelque chose chez toi qui m'a touché, au moment même ou je t'ai vu mais j'étais trop conne pour vraiment comprendre ce que je ressentais mais je n'ai jamais regretté une seconde d'avoir accepté ton invitation. » c'est pas totalement vrai, j'ai regretté durant quelques temps de l'avoir rencontré, de l'avoir laissé m'aimer, de l'avoir laissé me rendre heureuse. Mais j'ai mis du temps à comprendre ce que je ressentais pour lui, il a comprit et accepté bien avant moi les sentiments forts qu'il y avait entre nous, Rachel elle même a comprit avant moi. Voilà que je repense à elle encore, et si avant j'aimais dire à quel point elle a joué un rôle important pour notre couple, aujourd'hui les choses sont différentes, ça me gâcherait presque certains souvenirs. Je le regarde, je me focalise sur lui, mes yeux et mes pensées et un large sourire s'affiche sur mes lèvres parce que je veux repenser à cette soirée, et en soit je crois qu'on était tout les deux nuls mais touchants à notre manière. C'est fou ce qu'une décision, ce qu'une soirée peut avoir d'impact dans une vie et cette rencontre fut décisive pour moi. « Toi aussi tu m’as beaucoup aidé tu sais. » J'ai parfois l'impression d'avoir eu un effet plus négatif que positif dans sa vie. Un boulet qui le tire vers le bas, qui le fait souffrir, qui lui complique la vie. Ma peur de l'engagement, notre séparation, Nathan, mon alcoolisme, mes sautes d'humeurs, mon égoïsme, on ne peut pas dire que je lui facilite la vie et que ce soit un bonheur de partager ma vie. Alors quand il me dit que je l'ai beaucoup aidé moi aussi ça compte énormément. Je reste là quelques secondes, silencieuse à le regarder avant de venir déposer un baiser sur sa joue tout en lui souriant avec une émotion sincère dans le regard. « Tu penses parfois à ce que serait ta vie si tu ne m'avais pas rencontré ? » Ou si je n'étais pas revenue? cette deuxième question je la garde pour moi, j'essaye de ne pas gâcher l'ambiance de notre soirée alors éviter d'évoquer mon départ ou les circonstances de nos retrouvailles ça me semble plutôt judicieux. Et au lieu de repenser au pire de notre relation, je veux me concentrer sur le meilleur, et le meilleur c'est bien tout l'amour que l'on a l'un pour l'autre. Je sais qu'il m'aime, même si parfois je considère ne pas mériter tout cet amour, je sais qu'il ferait n'importe quoi pour moi et j'aimerais qu'il sache que c'est aussi le cas de mon côté, que pour lui je pourrais tout faire, absolument tout et il est peut-être temps qu'en plus des paroles, je me mette à agir pour lui prouver qu'il est ce que j'ai de plus précieux dans ma vie avec nos filles. Je parle beaucoup, et quand enfin je me tais, il en profite pour reparler du passé, après tout c'est aussi pour ça qu'il a choisi ce lieu non ? « Et pour moi si tu veux tout savoir je pensais que tu finirais pas essayer de trouver une excuse pour partir, me laisser en plan et ne plus jamais me revoir. » Partir, le laisser en plan et ne plus jamais le revoir c'était le plan, il y a dix ans de ça, c'était mon plan mais je sais qu'il ne fait pas référence à ce moment de notre vie alors je tente de ne pas lui montrer que je pense à ça, la main serre la sienne et après avoir bu une gorgée de mon verre je lui réponds avec légèreté, oubliant les souvenirs désagréables que j'ai pu avoir. « Pour être tout à fait honnête, j'avais quand même prévu un plan de secours si vraiment tu étais trop bizarre.  » Ne pas penser à elle, ne pas penser que c'est elle qui m'a dit de me détendre, de profiter et de m'amuser parce que j'étais en bonne compagnie avec Caleb. « mais tu vois je n'ai pas fuis, c'est bien la preuve que tu n'étais pas si nul finalement. » Ce soir là le verre est devenu une balade, des sushis et une fin de soirée à la mer qui s'est avérée être pleine de surprise, de très bonnes surprises. « Et il me semble qu'ensuite c'est moi qui ait prolongé la soirée, et qui t'ait montré que tu m’intéressais. » L'invitation à prolonger la soirée, ma main dans ses cheveux, les prises d'initiatives sur la plage, je n'en avais pas conscience, je ne savais pas ce qu'il se passait à cet instant, mais mon sourire constant et cette envie d'être tactile avec lui aurait du me mettre la puce à l'oreille bien plus vite et à lui aussi d'ailleurs. « On était vraiment pas doués à l'époque quand même. » Un rire vient conclure cette remarque parce que quand j'y repense sincèrement on était vraiment nul tout les deux, mais je nous revois dans ce bar, je nous revois au premier jour de notre rencontre et c'est clairement un miracle qu'on s'en soit sorti finalement tant j'ai l'impression qu'on était des cas désespérés et nul dans ce domaine.


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Message(#)Calex 42 - the hardest parts are always worth it EmptyLun 13 Sep 2021 - 17:04

Calex
"Gotta learn to let the small things go. And know it's always far from perfect. And I know that we can get emotional
But the hardest parts are always worth it. 'Cause when you love her, no matter the fight you know she's always right and that's alright. And they say love can hurt but seein' her smile will get you every time"
« Le milieu. On va devoir attendre encore deux jours. »  Le soupir qui ressort d’entre mes lèvres n’’a rien de discret et encore moins le genre de soupir que j’aurais aimé entendre ce soir mais quand elle me dit qu’on ne pourra rien faire aujourd’hui, je suis déçu. Les plans que j’avais pour nous tombent à l’eau et il va falloir que je m’y fasse et que je trouve d’autres idées. « Je sais que tu aimes les surnoms et  ça m'avait tellement manqué que ce soir si tu veux, tu peux même m'appeler chaton. » Au moins elle arrive toujours à me faire rire. Je secoue la tête tout en souriant, amusé, mais elle ne peut pas le voir puisqu’elle joue le jeu en gardant les yeux fermés. « La première et seule fois, où j’ai osé t’appeler comme ça tu t’es ouvertement foutue de ma gueule. Alors non merci. » Je lui rappelle, et si ce soir elle me donne l’autorisation de l’appeler ainsi je ne préfère pas prendre le risque. Surtout que cette fois-là, ce surnom n’était clairement pas calculé mais purement instinctif alors si c’est pour l’entendre me dire une deuxième fois que ce n’est pas un surnom viril, je ne risque pas de retenter l’expérience.

Mon idée semble lui plaire ; retourner là où tout a commencé pour nous. Un bar : un endroit dans lequel elle passait beaucoup de temps à l’époque, elle y était à l’aise mais moi non. Depuis de mon côté rien n’a changé et je ne suis toujours pas un client fréquent de ce genre d’endroit mais Alex m’a rejoint de ce côté-là. « Et toi tu es encore plus sexy qu'il y a onze ans. Tu n'es toujours pas le cliché des surfeurs Australiens, mais tu me plais énormément, j'aime beaucoup ton corps. » Si le milieu de sa phrase m’amuse le début me fait rouler des yeux et je pourrais aisément en faire de même pour la fin de celle-ci. Simplement parce qu’il n’y a rien à aimer de mon corps mais que je ne suis pas non plus sexy. Au contraire j’en suis même assez loin. Mais par contre je la rejoins sur un point ; je ne suis toujours pas le cliché de l’Australien. Je ne suis toujours pas grand, blond, musclé au sourire charmeur et passant son temps torse nu sur une plage une planche de surf à la main. « C'est fou mais dans mes souvenirs c'était plutôt ma poitrine qui te faisait perdre tes moyens. » Alex se penche vers moi me donnant ainsi une vue plongeante sur une partie de son corps que j’aime tout particulièrement. Mes yeux glissent instinctivement dans son décolleté et s’il y a quelques années sa poitrine avait la capacité à me faire perdre mes moyens en un claquement de doigts c’est toujours le cas aujourd’hui. Oh que oui. Et elle sait jouer avec ça, Alex. Avec mon attrait pour sa poitrine, partie de son corps, qui, selon moi n’a rien à envier à personne. Elle est parfaite et je n’en changerais rien pour quoique ce soit. Elle sait très bien ce qu’elle fait, en se penchant ainsi vers moi. Elle sait qu’elle va m’exciter, me donner envie d’aller plus loin. Elle sait que je meurs d’envie de voir cette partie de son corps dénudée pour la toucher, la caresser, l’embrasser, lécher, lui procurer du plaisir ainsi mais si vous saviez combien ça m’en procure à moi aussi. Elle a beaucoup d’atouts, Alex, mais sa poitrine est de loin son plus gros atout pour moi. Mes yeux sont toujours perdus dans son décolleté, je sais que ça l’amuse, je sais que c’est ce qu’elle cherche elle aussi. Sauf que ce soir, je ne pourrais pas embrasser sa poitrine, je ne pourrais pas la caresser et profiter de cette partie du corps magnifique de ma fiancée et ça, c’est beaucoup moins plaisant. Cette pensée me ramène à a réalité et je finis par remonter les yeux sur son visage, ses yeux, qui ont exactement le même pouvoir. Je me racle la gorge, je baisse les yeux un instant et cette fois c’est sur la table qu’ils se posent mais ils retrouvent très vite le chemin de ses yeux. « Quand on y réfléchit si on est ensemble, c'est vraiment grâce à toi. » Oui, parce que grâce à je ne sais quel miracle j’ai eu le courage de lui proposer d’aller boire un verre. « Et si j’étais un cliché du mec Australien ? » En d’autres termes je lui demande si elle se serait intéressée par moi si j’étais l’inverse totale de l’homme que je suis, et que j’étais. « Il y a quelque chose chez toi qui m'a touché, au moment même ou je t'ai vu mais j'étais trop conne pour vraiment comprendre ce que je ressentais mais je n'ai jamais regretté une seconde d'avoir accepté ton invitation. » Un petit sourire s’étire sur mes lèvres alors que je caresse avec douceur sa main. « Je n’y comprenais rien moi non plus, tu sais. Ce que je ressentais pour toi, c’était la première fois que j’éprouvais des sentiments aussi forts. » Mais ce qui est sûr, c’est qu’il m’a fallu bien moins de temps pour les comprendre et les assumer qu’elle. Moi en à peine une semaine j’avais compris que j’étais amoureux d’elle et bien trop rapidement je le lui ai dit. Sauf qu’à ce moment-là ce n’était pas encore réciproque et le râteau a été difficile à encaisser.

« Tu penses parfois à ce que serait ta vie si tu ne m'avais pas rencontré ? » Je n’aurais pas mes deux princesses. C’est la toute première pensée que j’aie. Et vient ensuite Victoria, je ne l’aurais sûrement jamais rencontré et donc elle serait encore en vie. Je n’aurais jamais pu découvrir la France et tomber officiellement amoureux de ce pays, de même pour l’Italie. L’Interlude n’existerait certainement pas non plus. Ça en fait des différences et clairement, ça ne vend pas du rêve. Je secoue la tête négativement. « Jamais, non. » Ce qui est vrai parce qu’avant qu’elle n’aborde le sujet je n’y avais jamais pensé. « Pour être tout à fait honnête, j'avais quand même prévu un plan de secours si vraiment tu étais trop bizarre. Mais tu vois je n'ai pas fuis, c'est bien la preuve que tu n'étais pas si nul finalement. » Elle n’a pas fui, pas cette fois-là, non. « C’était quoi ton plan de secours ? » Je lui demande, intrigué. « Et il me semble qu'ensuite c'est moi qui ait prolongé la soirée, et qui t'ait montré que tu m’intéressais. » Je souris largement, une main qui caresse toujours la sienne et la deuxième qui fait tourner doucement mon verre de vin avant de l’amener entre mes lèvres. « C’est vrai que c’est toi qui a proposé qu’on quitte ce bar pour un endroit un peu plus calme. » Et c’était même avec plaisir et un certain soulagement que j’avais accepté. J’approche mon visage du sien pour lui murmurer quelques mots. « Mais je pense que j’aurais quand même fini par t’embrasser si tu ne l’avais pas fait avant. Parce que j’en avais très, très envie. » Mais je n’osais pas le faire. « On était vraiment pas doués à l'époque quand même. » Mon rire se mélange au sien bien qu’elle s’en sortait pas si mal que ça, Alex. Elle pouvait être maladroite mais pas plus que moi. « Je ne pense pas être beaucoup plus doué aujourd’hui pour être honnête. » Pour draguer, du moins. « En tout cas maintenant, je n’ai pas honte de dire à quel point j’aime le sexe et ça, c’est déjà une belle avancée. » Un nouveau clin d’œil au passé et si je le tourne à l’humour aujourd’hui, j’avais effectivement beaucoup de mal à assumer cette partie de ma personnalité.

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