GOTTA LEARN TO LET THE SMALL THINGS GO. AND KNOW IT'S ALWAYS FAR FROM PERFECT. AND I KNOW THAT WE CAN GET EMOTIONAL BUT THE HARDEST PARTS ARE ALWAYS WORTH IT. 'CAUSE WHEN YOU LOVE HER, NO MATTER THE FIGHT YOU KNOW SHE'S ALWAYS RIGHT AND THAT'S ALRIGHT. AND THEY SAY LOVE CAN HURT BUT SEEIN' HER SMILE WILL GET YOU EVERY TIME
Il est frustré Caleb, je le sais et je le comprends. Je le comprends même beaucoup trop puisque je ressens la même frustration que lui à l'idée qu'on ne pourra même pas sceller notre réconciliation sur l'oreiller, mais c'est la vie j'ai envie de dire alors on va devoir faire avec et profiter de cette soirée malgré tout parce que j'en ai besoin. Je suis d'une humeur bien meilleure depuis qu'il a accepté de passer la soirée avec moi, depuis qu'il ne me repousse plus et je suis tellement de bon humeur que je l'autorise à m'appeler par des surnoms qu'en d'autres circonstances j'aurais trouvé sans doute trop niais même pour nous. « La première et seule fois, où j’ai osé t’appeler comme ça tu t’es ouvertement foutue de ma gueule. Alors non merci. » Je ris légèrement, un rire pas vraiment voulu mais je repense à cette soirée. Je ris et je souris surtout en repensant à ce moment si parfait et à ce petit surnom qu'il m'avait donné sans le vouloir. « Pas grave, tant pis pour toi chaton, c'est moi qui vais t'appeler comme ça alors. » Je ne peux pas voir sa tête et je le regrette presque au moment ou je prononce ce petit surnom. Oh oui je regrette vraiment mais je ne peux m'empêcher de rire tant ce surnom sonne étrangement quand c'est moi qui le dit. « Enfaite je préfère mon lapin dans le registre des animaux. » ou mon petit mouton mais je reste sur mon lapin finalement je crois que c'est une bonne façon pour apporter un peu de douceur et de légèreté et de tendresse aussi dans cette soirée qui compte beaucoup pour moi. Et puis c'est plutôt vrai, c'est mon lapin et il me fait du bien.
Cette soirée me fait du bien, sa compagnie me fait du bien et nous replonger dans nos souvenirs joyeux c'est plutôt un bon moyen de nous rappeler tout le chemin que l'on a fait pour arriver à ce que l'on a aujourd'hui. Nous deux, jeunes et inexpérimentés. Jeunes et clairement pas doués, qui découvraient l'amour, la vie à deux, et le sexe aussi. On en a fait du chemin, il en a fait du chemin lui aussi et je crois que parfois il ne réalise pas à quel point il est devenu un homme parfait. Respecté et respectable. Aimant et aimé. Un homme sexy et classe. Viril et doux. Un homme, mon homme et je me lasse pas de voir l'effet que je peux lui faire. L'effet que j'ai sur lui, je lui plais et désormais il est capable de gérer cette attirance qu'il a pour certaines parties de mon corps. Il ne rougit plus quand je lui présente ma poitrine sous les yeux, il la regarde juste et je le laisse faire parce que sentir l'effet que je lui fais c'est toujours très excitant et il est bien le seul qui peut se perdre dans mon décolleté, le seul qui a le droit de regarder mon corps de la sorte. « Et si j’étais un cliché du mec Australien ? » C'est moi qui ait fait référence à cette discussion un peu idiote que l'on a eu le premier soir sur les clichés, anglais et australien, mais je suis toute de même surprise par son questionnement sans savoir vraiment ce qu'il veut savoir. « Sincèrement des mecs comme ça, j'en côtoyais pas mal en soirée et tu es le seul qui a réussi à me toucher au point que je puisse croire en ce truc fou qu'est l'amour. » Caleb il a quelque chose de différent, il a toujours eu quelque chose de différent, à partir du moment ou je l'ai vu sur ce parking j'ai su qu'il n'était pas comme les autres. L'expliquer est impossible, tout comme expliquer ce que j'ai ressenti ce jour là en le regardant dans les yeux. Je ne pourrais pas non plus expliquer pourquoi ce soir là j'ai ressenti une profonde attirance pour lui, pour ses cheveux que j'ai eu envie de toucher d'abord, une fois, puis une seconde parce qu'une fois ce n'était pas assez. Je n'explique pas non plus pourquoi sur cette plage j'ai eu envie de le pousser à l'eau, de voir son corps sans vêtements, encore moins pourquoi j'ai eu envie de me blottir dans ses bras. Je n'explique pas ce que j'ai ressenti blotti contre lui, et je n'explique pas non plus pourquoi ses lèvres sont devenues si spéciales, si attirantes, si excitantes après seulement un baiser. Je ne sais pas ce qu'ils seraient advenus de nous s'il avait été comme ces gars que je croissais en soirée, peut-être que je me serais méfiée de lui, peut-être que j'aurais vu en lui ce que je voyais chez les autres, peut-être que je serais passée à côté de cet homme, de cette personnalité et de ce corps que j'aime tant ? Peut-être, mais ça je ne peux pas le savoir. « Tu sais que je n'ai jamais été attirée par ce genre d'homme, alors je suis bien contente que ce soit toi et pas quelqu'un d'autre qui ait abîmé ma voiture, quoique si j'ai un truc à redire c'est que le blond te va plutôt bien. » Une petite réflexion plus légère en guise de conclusion. « Dis mon lapin, tu referais une couleur pour me faire plaisir ? » Je bats des cils, je souris en passant une main dans mes cheveux et en me mordant la lèvre, j'en fais beaucoup, beaucoup trop mais je m'amuse à le tester un peu. Mais, il est lui et je ne le changerai pour rien au monde, et même s'il a du mal à le comprendre ça, c'est lui que j'aime et personne d'autres. « Je n’y comprenais rien moi non plus, tu sais. Ce que je ressentais pour toi, c’était la première fois que j’éprouvais des sentiments aussi forts. » Mais lui concrètement à moi, il n'était pas terrifié par ce qu'il ressentait ou du moins par au point d'être paralysée face au premier 'je t'aime'. Lui il croyait en l'amour avant de me rencontrer, moi non et si je crois en l’amour c'est parce qu'il m'a aimé, parce qu'il m'a donné la force de m'aimer aussi et parce qu'il a été patient avec moi, me laissant le temps d'apprendre à aimer, à l'aimer lui et finalement je n'ai jamais cessé de l'aimer et je n'ai jamais appris à aimer un autre que lui. Je sais que pour lui les choses sont différentes, mais moi c'est mon grand amour, le seul et l'unique, et je sais que c'est sans doute cliché mais je crois désormais que l'on peut se sacrifier par amour. « Grâce à toi j'ai enfin pu comprendre pourquoi Rose revient dans le bateau pour sauver Jack, j'ai aussi compris pourquoi Jack reste avec elle et ne monte pas sur la planche. » Je comprends désormais le geste de Jack pour Rose, un geste que je qualifiais de débile, parce que Caleb m'a permit de comprendre la force de l'amour et même si Jack aurait pu tenter de survivre, il n'a pas voulu risquer la vie de Rose. Et puisque l'on évoque nos souvenirs, ça me semble approprié de parler aussi de cette soirée, parce que c'est aussi celle là qui a changé nos vies à tout les deux.
Et finalement, que ce soit le soir de notre rencontre ou cette soirée après le titanic ou nous avons accepté de nous donner une vraie chance, notre histoire aurait pu être de bien des manières différentes. Plus belle peut-être si je n'avais pas tout gâché, mais ce qui est sur c'est que je n'imagine pas ma vie sans lui dedans et visiblement lui non plus. C'est plutôt bon signe pour moi je crois. « C’était quoi ton plan de secours ? » Rachel C'était elle mon plan de secours, mais c'est difficile de prononcer son prénom ou même de parler d'elle ou même tout simplement de penser à elle désormais parce qu'on a jamais reparlé d'elle depuis que j'ai appris pour eux deux. Et rien que penser qu'il y ait eu un 'eux deux' me fait grincer des dents tant cette pensée me dérange. « Elle savait ou j'étais, et si je lui envoyé un sms, elle devait débarquer au bar en mode dramaqueen pour faire diversion et me sortir de là. » C'était l'idée, c'était le plan sauf qu'elle était venue sans que je ne l'appelle et elle avait vu par elle même que je n'avais nullement besoin d'être secouru. Elle a vu que j'étais bien avec Caleb ou peut-être qu'elle a vu que Caleb était quelqu'un de bien et qu'elle aussi elle a craqué sur lui ce soir là ? Non, non, non pas de pensées de ce genre. « Finalement elle est quand même venue, et elle est repartie en me souhaitant une bonne soirée, faut croire que tu avais fais bonne impression ce soir là et pas qu'à moi. » Cette phrase aussi me fait grimacer parce que quoique je dise finalement, il y a maintenant cette image de Rachel et Caleb ensembles. Ma meilleure amie et mon petit ami et c'est sincèrement une image que j'essaye d'oublier. Je me replonge dans notre soirée, la suite, sans Rachel. Notre première soirée ensemble, et je lui souris quand il évoque ce baiser. « Mais je pense que j’aurais quand même fini par t’embrasser si tu ne l’avais pas fait avant. Parce que j’en avais très, très envie. » Mes lèvres qui frôlent les siennes sans trop oser, mais l'envie est là, présente et à laquelle je n'ai pas envie de résister. Ce souvenir est toujours présent en même temps c'est notre premier baiser et ça compte énormément. « Tu étais bien trop timide et trop prévenant pour oser, tu étais incapable d'écouter tes envies sans penser à celles des autres, sauf que tu es été tellement pas doué que tu n'aurais jamais vu que j'attendais que ça alors on serait resté à se regarder pendant des heures. » Je le taquine un peu, mais j'ai pas tout à fait tord. Caleb était bien trop attentionné et il était trop persuadé qu'on ne pouvait pas s'intéresser à lui pour voir que moi j'étais intéressée par ses lèvres (et bien d'autres choses.) Même une fois ensemble, il n'osait pas me toucher sans rougie, il n'osait pas me regarder sans se sentir mal à l'aise, alors le premier baiser je pense qu'on aurait pu attendre longtemps. Mais c'était aussi ça que j'aimais chez lui. « Je ne pense pas être beaucoup plus doué aujourd’hui pour être honnête. » Je le regarde en fronçant les sourcils, un air amusé sur le visage, et ma main se pose sur sa cuisse, très haut sur sa cuisse. « Oh tu es beaucoup plus doué mon lapin crois moi. » Et si mon sous-entendu semble se diriger vers un domaine particulier, je sais sincèrement à quel point il est plus doué dans pleins de domaines. Il a plus d'assurance, il ose plus, il s'écoute peut-être un peu plus et si tout ça n'est pas flagrant parce que Caleb reste l'homme le plus altruiste du monde, il faut dire qu'il partait de très loin, et il a quand même fait des progrès même s'il devrait encore apprendre à s'écouter plus, à prendre plus soin de lui et à penser plus à lui mais chaque chose en son temps. « En tout cas maintenant, je n’ai pas honte de dire à quel point j’aime le sexe et ça, c’est déjà une belle avancée. » Une très belle avancée si vous voulez mon avis. Et même si vous le voulez pas vous l'avez et lui aussi il l'a avec quelques mots murmurés à son oreille. « C'est bien d'assumer chéri, de toute façon tu aurais du mal à me faire croire le contraire. » Il peut devant le reste du monde passer pour l'homme doux, tendre, innocent et chou, je sais qu'il est tout ça mais qu'il est aussi bien plus et qu'une fois tout les deux, j'ai une vision d'un Caleb que personne d'autre ne peut avoir et ça me plait. Et qu'il n'assume pas aimer le sexe devant les autres au fond je m'en moque, tant qu'il assume avec moi c'est tout ce que je demande. « Et moi je n'ai pas honte de dire que j'aime ton sexe. » Conversation dangereusement excitante alors que ça fait cinq jours que l'on fait chambre à part et cinq jours sans sexe. « Tu as le don de vraiment m'exciter même sans rien faire, et après ça tu oses douter de l'effet que tu me fais. » Je ris, je me redresse, je mets un peu de distance avec lui et je me plonge dans mon virgin mojito pour le terminer et pour souffler. Mais je me sens bien, vraiment bien et il avait raison, cette soirée c'était vraiment ce dont on avait besoin.
"Gotta learn to let the small things go. And know it's always far from perfect. And I know that we can get emotional But the hardest parts are always worth it. 'Cause when you love her, no matter the fight you know she's always right and that's alright. And they say love can hurt but seein' her smile will get you every time"
« Pas grave, tant pis pour toi chaton, c'est moi qui vais t'appeler comme ça alors. » Ce genre de surnom venant de la part d’Alex ne fait absolument pas naturel bien au contraire. Elle ne m’appelle pas chaton et il y a un peu plus d’un an elle ne m’appelait même pas bébé ou chéri. Les petits surnoms de ce genre, ça a toujours été mon truc et quand on était plus jeunes il lui arrivait même régulièrement de se moquer – gentiment – de moi quand j’en utilisais un pour elle. « Enfaite je préfère mon lapin dans le registre des animaux. » Je souris tout en me pinçant les lèvres et ne tarde pas à lui répondre. « Je sais que c’est toujours pour te moquer de moi que tu m’appelles mon lapin. Et mon chou aussi, d’ailleurs. » Alors que ce sont des surnoms que je pourrais sincèrement apprécier mais quand j’en connais le véritable fond je peux vous assurer qu’ils sont moyennement appréciables. En revanche ce que j’aime vraiment beaucoup c’est quand elle fait exprès de mettre en avant certaine partie de son corps pour me permettre de les regarder un peu. De les admirer, de les apprécier, comme elle vient de le faire avec sa poitrine par exemple. « Sincèrement des mecs comme ça, j'en côtoyais pas mal en soirée et tu es le seul qui a réussi à me toucher au point que je puisse croire en ce truc fou qu'est l'amour. » Sa réponse me fait sourire sincèrement parce que si je n’ai jamais compris ce que je pouvais avoir de plus que tous ces hommes qu’elle croisait en soirée, l’entendre me dire à quel point je suis – j’étais – différents des autres à ses yeux a toujours été presque émouvant. « Tu sais que je n'ai jamais été attirée par ce genre d'homme, alors je suis bien contente que ce soit toi et pas quelqu'un d'autre qui ait abîmé ma voiture, quoique si j'ai un truc à redire c'est que le blond te va plutôt bien. » Cette fois elle me fait rire, et encore une fois, même si elle me l’a déjà dit à plus d’une reprise, l’entendre me répéter qu’elle n’a jamais été attiré par des hommes de ce genre me rassure et me réconforte. Parce que j’en suis le total opposé ou du moins, je me considère comme tel. « Dis mon lapin, tu referais une couleur pour me faire plaisir ? » Un grand sourire aux lèvres je lève les yeux au ciel non seulement en réaction à ce surnom mais également à sa requête. « Le blond ne me va pas du tout. » Sur elle, le blond est magnifique. Bien que même quand elle laisse ses cheveux revenir à leur couleur naturelle elle reste la plus belle femme au monde à mes yeux, mais le blond la sublime davantage. Ce qui est assez dingue parce que déjà au naturel, Alex attire tous les regards et en particulier le mien et je sais ô combien j’ai beaucoup de chance d’avoir une femme aussi belle et sexy à mes côtés. « Grâce à toi j'ai enfin pu comprendre pourquoi Rose revient dans le bateau pour sauver Jack, j'ai aussi compris pourquoi Jack reste avec elle et ne monte pas sur la planche. » Encore une fois je lui souris. Parce que je me souviens des mots qu’elle avait employé ce soir-là pour évoquer son ressenti vis-à-vis du film et surtout de son histoire d’amour et aujourd’hui elle a compris. « Je reviendrais sur le bateau pour toi, moi. » Je pense qu’elle le sait ou qu’elle s’en doute mais le lui dire plus clairement me semblait tout de même important.
Cette première soirée tous les deux, notre premier rendez-vous, je n’en garde que des bons souvenirs et c’est la raison pour laquelle j’ai pensé à retourner dans ce bar ce soir. « Elle savait ou j'étais, et si je lui envoyé un sms, elle devait débarquer au bar en mode dramaqueen pour faire diversion et me sortir de là. » Elle n’a pas besoin d’aller plus loin pour que je comprenne que elle c’était Rachel et je pense que c’est la première fois qu’elle est mentionnée depuis que je lui ai avoue avoir couché avec après son départ. « Finalement elle est quand même venue, et elle est repartie en me souhaitant une bonne soirée, faut croire que tu avais fais bonne impression ce soir là et pas qu'à moi. » Sa dernière phrase me met mal à l’aise et je baisse les yeux un instant sans trop savoir quoi répondre. En tout cas je regrette de lui en avoir demandé plus sur son plan de secours. « Tant mieux si tu n’en as pas eu besoin alors. » Juste histoire de lui répondre quelque chose mais je suis presque sûr qu’avec ces mots elle pourra facilement se rendre compte de mon malaise. « Tu étais bien trop timide et trop prévenant pour oser, tu étais incapable d'écouter tes envies sans penser à celles des autres, sauf que tu es été tellement pas doué que tu n'aurais jamais vu que j'attendais que ça alors on serait resté à se regarder pendant des heures. » Je rigole doucement, une main passe dans mes cheveux avant de se poser sur ma nuque. « J’étais vraiment nul, je ne sais pas comment tu as fait. » Pour me supporter. Pour supporter mon expérience littéralement inexistante, pour ne pas avoir fini par s’enfuir en courant. Enfin ça elle l’a fait au bout d’un an et demi tout de même. « Oh tu es beaucoup plus doué mon lapin crois moi. » Sa main est sur ma cuisse mais avec ce surnom elle me montre encore une fois que sa phrase n’est pas sérieuse et à prendre au second degré. Je lève les yeux au ciel. « Je ne parlais pas de ça. Mais du reste, en général.» Parce qu’avec sa main qui remonte sur ma cuisse je sais bien qu’elle fait référence au sexe, un peu comme si inconsciemment elle cherchait à faire la transition avec le prochain sujet de conversation. « C'est bien d'assumer chéri, de toute façon tu aurais du mal à me faire croire le contraire. » Un nouveau sourire s’étire sur mes lèvres. « Tu me connais beaucoup trop bien là-dessus.» Mieux que personne, clairement. Alex c’est celle avec qui j’ai découvert le sexe et la seule avec qui je veux coucher jusqu’à la fin de ma vie. « Et moi je n'ai pas honte de dire que j'aime ton sexe. » J’ai bien failli recracher la gorgée de vin que je viens de boire. Je tousse plusieurs fois pour bien faire passer le liquide et quand je me sens mieux, je relève les yeux vers elle en la regardant d’un air amusé. « Alors ça je ne m’y attendais pas. » Je lui avoue en riant. « Je ne sais même pas ce que je peux répondre. Merci ? Je crois ? » Je ris toujours un peu et il faut dire que ce n’est pas tous les jours qu’on me fait ce genre de compliments. « Tu as le don de vraiment m'exciter même sans rien faire, et après ça tu oses douter de l'effet que tu me fais. » Elle s’éloigne un peu tout en sirotant son mojito et moi, je ris une nouvelle fois. « Quoi ? Mais j’ai rien fait ! » Je proteste mais je ris toujours un peu tout en allongeant mes jambes sous la table à la recherche de ses pieds. « C’est toi qui est entrée dans les détails. » Autrement dit c’est elle qui m’a dit aimer mon sexe. Elle m’amuse et cette soirée et cette proximité entre nous me fait beaucoup de bien. Mon pied commence à jouer avec le sien tout en buvant un peu de mon vin. Là, je ne pourrais plus dire que je suis innocent dans son état d’excitation soudain.
GOTTA LEARN TO LET THE SMALL THINGS GO. AND KNOW IT'S ALWAYS FAR FROM PERFECT. AND I KNOW THAT WE CAN GET EMOTIONAL BUT THE HARDEST PARTS ARE ALWAYS WORTH IT. 'CAUSE WHEN YOU LOVE HER, NO MATTER THE FIGHT YOU KNOW SHE'S ALWAYS RIGHT AND THAT'S ALRIGHT. AND THEY SAY LOVE CAN HURT BUT SEEIN' HER SMILE WILL GET YOU EVERY TIME
« Je sais que c’est toujours pour te moquer de moi que tu m’appelles mon lapin. Et mon chou aussi, d’ailleurs. » Il a pas tout à fait tord pour l'emploi du surnom 'mon chou', oui j'aime le taquiner peut-être un peu trop mais ce soir s'il refuse d'utiliser les surnoms, moi je le fais, parce que ce soir j'ai envie que la soirée soit une bonne soirée, avec pleins de souvenirs parce qu'on est ici. On est dans un lieu qui est déjà riche en souvenirs et important pour nous et je veux que cette soirée soit elle aussi une soirée dont on pourra se souvenir. « Pas ce soir non. Ce soir je veux juste te faire plaisir et te rendre heureux, mais si tu veux pas que je t'appelles come ça alors je le ferai pas. » Que tout se passe bien, qu'après cette soirée on ait tout les deux oublié cette dispute et ces cinq jours de tensions et j'ai envie d'être douce avec lui, d'être plus cute et peut-être que c'est le lieu qui veut ça, ou le fait que j'ai vraiment mal vécu ces derniers jours mais il avait raison, j'ai besoin de ce temps avec lui, en tête à tête et il a choisi le meilleur endroit pour ça. Les souvenirs de notre rencontre, les souvenirs de nos débuts, ça compte beaucoup, et je réalise tout le chemin que l'on a fait tout les deux. On a grandi, on a changé, mais il y a des choses qui changent pas. Son sourire me fait toujours énormément d'effets, et le voir sourire à plusieurs reprises quand je réponds à ses questions, me rassure. Visiblement je m'en sors pas si mal, et j'arrive encore à le rassurer et à lui donner le sourire et c'est important parce que lui rendre la vie belle c'est quelque chose qui compte beaucoup. L'entendre rire est encore une chose qui m'avait manqué, et c'est un son que j'apprécie toujours beaucoup, Caleb qui rit ça me donne presque automatiquement le sourire. « Le blond ne me va pas du tout. » Ma main dans ses cheveux qui le décoiffe de façon volontaire et exagéré, j'aime tellement ses cheveux, quelque soit leur couleur mais c'est ainsi que je le préfère même si avoir eu la chance de le voir en blond reste là encore un souvenir qui me donne le sourire. « Tout te vas, tant que tu te rases pas totalement bien sur. » Caleb complètement chauve je crois que c'est peut-être l'une des rares images que je n'arrive pas à imaginer mais je sais qu'il tient à ses cheveux peut-être autant que moi alors je sais que ça ne risque pas d'arriver. Ou du moins je l'espère sincèrement. Mais quoiqu'il arrive, quelque soit sa couleur de cheveux, ou la longueur de ses cheveux, je suis totalement et éperdument amoureuse de cet homme qui m'a fait découvrir le pouvoir de l'amour et je sais que je ne suis pas prête de cesser de l'aimer. « Je reviendrais sur le bateau pour toi, moi. » Impossible d'être étonnée par ses mots. Caleb il ferait n'importe quoi pour nos filles ou moi ou même sa famille, c'est lui, c'est totalement lui ça. Alors bien sur qu'il ferait ça, risquer sa propre vie pour sauver celle de quelqu'un qu'il aime et ça me touche. Tiraillée entre deux sentiments, je lui souris malgré tout parce que ça compte énormément ce qu'il vient de me dire, mais je retrouve un peu de sérieux au moment ou je m'adresse à lui. « Je sais chéri et c'est aussi pour ça que je t'aime, mais promets moi que tu ne risquera jamais ta vie pour moi. » Je l'aime, et je sais que je pourrais risquer ma vie pour lui, sauf que je ne lui dis pas, pas ce soir ce serait bien hypocrite de lui demander de ne pas risquer sa vie alors que je pourrais risquer la mienne pour lui. Mais je l'aime beaucoup trop, je ne peux pas imaginer ma vie sans lui et c'est pour ça que je ne veux pas le voir se précipiter dans un bateau qui coule dans une eau glaciale, que je ne veux pas le voir courir dans un immeuble en feu ou se précipiter au milieu d'une prise d'otage pour me sortir. J'aurais une longue liste d'arguments pour l'inciter à ne jamais mettre sa vie en danger, à commencer par Lucy et Lena qui sont un sacré argument pour lui rappeler que sa vie compte énormément mais je ne veux pas commencer à gâcher cette belle soirée.
Et c'est d'ailleurs ce que j'ai failli faire en pensant à Rachel. En l'évoquant à demi-mot aussi. Mais Rachel était tellement présente dans ma vie à cette époque que ça me semble difficile de penser à des souvenirs de cette vie sans penser à elle, ce qui n'est guère plaisant finalement. Et je constate aisément que ça ne l'est guère plus pour lui. « Tant mieux si tu n’en as pas eu besoin alors. » Oui, tant mieux, ça aurait voulu dire que j'aurais raté toute la suite de la soirée et que je n'aurais pas eu le droit à ce moment sur la plage, à notre premier baiser et à tout ce qui a suivis. « J’étais vraiment nul, je ne sais pas comment tu as fait. » Je ris doucement, et je le regarde avec beaucoup de tendresse dans le regard en repensant à celui qu'il était il y a onze ans. « Tu n'étais pas nul et finalement ton inexpérience te rendait encore plus touchant. Tu voulais tellement bien faire sans savoir comment faire, c'était chou et vu toute la pression que tu te mettais pour réussir, tu étais très doué dans tout ce que tu tentais finalement. » Et c'était aussi plus simple pour moi, je pouvais faire des gaffes, je pouvais être nulle, je pouvais être moi sans avoir à craindre de ne pas être à la hauteur de ses exs. « Tu sais je n'étais pas vraiment mieux, j'étais souvent insupportable, pas vraiment la meilleur personne pour te rassurer et t'aider à prendre confiance, j'étais pas vraiment à la hauteur et pourtant tu as été patient et compréhensif avec moi. Tu aurais pu écouter les gens et comprendre que tu perdais ton temps avec moi mais tu l'as pas fais merci pour ça. » Je sais que je ne suis toujours pas à la hauteur, que je ne suis pas la meilleure personne pour le rassurer, et que je n'arrive pas à lui faire comprendre à quel point il devrait avoir plus confiance en lui, mais comparé à cette jeune fille de l'époque, aujourd'hui j'essaye vraiment de faire tout ça. Avec plus ou moins de réussites, et encore beaucoup d'échecs mais au moins j'essaye vraiment même si le fait qu'on soit là, à essayer de rattraper le temps perdu de ces cinq derniers jours prouve bien que je ne gère vraiment pas les choses encore très bien. Mais la soirée se passe plutôt bien et je redonne un caractère plus léger à la soirée en évoquant à quel point il est doué dans un domaine particulier. « Je ne parlais pas de ça. Mais du reste, en général.» Ma main est toujours sur sa cuisse. « C'est vrai tu es bien plus doué pour tout le reste aussi, regarde tu n'a même pas sursauté quand j'ai posé ma main sur ta cuisse et tu ne rougis pas. » Bon ça reste dans le même domaine. « Tu as changé c'est vrai, mais je t'aimais à l'époque, et je t'aime toujours aujourd'hui, alors même quand tu seras vieux et ronchon je t'aimerai toujours, ça devrait te rassurer ça ? Tu crois que dans mes vœux ça le fait comme déclaration d'amour ? » Ce n'est bien sur pas quelque chose que je pourrais dire dans mes vœux, enfin si mais sûrement pas de cette manière non mais j'ai encore quelques semaines pour les finaliser et de façon sérieux cette fois. Ce soir, ma main sur sa cuisse, je ne veux pas être trop sérieuse, et comme souvent entre nous le sujet dévie sur notre attirance et le désir que nous éprouvons l'un envers l'autre. Et dans un couple c'est important je trouve. « Tu me connais beaucoup trop bien là-dessus.» Bien sur que je le connais et lui aussi me connais bien, il me connaît moi et il connaît mon corps pour l'avoir à de nombreuses reprises caressé. La discussion devient un peu plus direct et mes mots semblent le surprendre alors qu'il tousse après avoir bu de travers alors que moi je ris devant l'effet que ça provoque chez lui. « Alors ça je ne m’y attendais pas. » Je lève les épaules en souriant comme si cette discussion était tout ce qu'il y a de plus normale. « Je vois ça, pourtant c'est pas la révélation du siècle tu devrais le savoir depuis le temps. » « Je ne sais même pas ce que je peux répondre. Merci ? Je crois ? » Je me mords la lèvre, la main toujours sur le haut de sa cuisse qui est très proche de la partie dont on parle actuellement. « Oh me remercie pas, c'est plutôt à moi de te remercier pour ça. » Ma main qui glisse sur son jean, sur ça et qui s'éloigne de son corps pour venir glisser dans mes cheveux l'air quelque peu gênée, enfin plutôt excitée. Oui bien plus excitée que gênée. J'ai un petit peu plus chaud et le virgin mojito est indéniablement ce dont j'ai besoin dans l'immédiat, et mon excitation soudaine semble l'amuser. « Quoi ? Mais j’ai rien fait ! » Et il a raison c'est bien ça le pire. A part me dire qu'il aimait le sexe, il a rien fait et ça prouve juste à quel point l'attirance que je ressens pour lui est forte. « C’est toi qui est entrée dans les détails. » Je souris quand je sens son pied jouer avec le mien sous la table, j'ai l'impression de revivre un nombre incalculable de soirée avec lui à nos débuts quand tout n'était que découverte et excitation. Ce soir, je me sens un peu dans cet esprit, ça doit être le lieu qui veut ça. « Ce dont je parle est loin d'être un détail mais faut croire que l'abstinence forcée c'est vraiment pas pour moi. » Sept jours, sept petits jours et je me sens en manque, c'est débile non ? J'ai déjà eu des périodes bien plus longues, mais c'est sa faute aussi, mon fiancé est sexy, il est excitant, il est désirable et il ne sait pas à quel point, c'est peut-être encore plus excitant. Je plonge mon regard dans le sien. « Tu avais raison, on avait besoin de ça, parce que tu m'as vraiment vraiment beaucoup manqué. » Et pas que sexuellement, mais aussi cette complicité, ces moments à nous, et je vais tout faire pour éviter d'avoir à ressentir à nouveau ce manque de lui à l'avenir.
"Gotta learn to let the small things go. And know it's always far from perfect. And I know that we can get emotional But the hardest parts are always worth it. 'Cause when you love her, no matter the fight you know she's always right and that's alright. And they say love can hurt but seein' her smile will get you every time"
« Pas ce soir non. Ce soir je veux juste te faire plaisir et te rendre heureux, mais si tu veux pas que je t'appelles come ça alors je le ferai pas. » « J’aime bien ces surnoms à la base. » Je lui réponds rapidement tout en haussant les épaules. Normalement j’aime ces surnoms oui, mais à partir du moment où j’ai compris que de sa part ils n’étaient en rien affectifs, je les ai beaucoup moins appréciés. Ce qui me semble assez logique finalement, non ? « Tout te vas, tant que tu te rases pas totalement bien sur. » Sa main dans mes cheveux qui prend un malin plaisir à me décoiffer, comme bien trop souvent et moi je grimace. « Ça risque pas d’arriver. » Je lui réponds tout en riant légèrement parce que s’il y a très peu de choses que j’arrive à apprécier chez moi-même, mes cheveux n’en font pas partie. C’est même l’une des seules parties de mon corps que j’apprécie vraiment, allez savoir pourquoi. Pourtant ils n’ont rien de bien spéciale, ce sont juste des cheveux bouclés mais depuis mon enfance on a souvent complimenté mes boucles. « Je sais chéri et c'est aussi pour ça que je t'aime, mais promets moi que tu ne risquera jamais ta vie pour moi. » Je ne peux pas lui promettre une telle chose. Parce qu’Alex est la personne la plus importante dans ma vie, avec Lucy et Lena. Ce sont les trois personnes pour qui je serais capable de tout et risquer ma vie pour les sauver, bien sûr que je le ferais sans l’ombre d’un doute. J’ai déjà eu à perdre la personne que j’aimais et je sais très bien que je n’aurais pas la force d’avoir à surmonter cette épreuve une seconde fois. Alors je me contente d’hausser les épaules sans pour autant lui répondre quoique ce soit.
Se rappeler de nos débuts ensemble, je savais que ça serait une source sûre de réconciliation mais quand elle évoque son ancienne meilleure amie je me sens immédiatement nul et mal à l’aise. Me rappelant ainsi ô combien j’ai merdé et ô combien je n’aurais jamais dû coucher avec cette dernière après le départ d’Alex. « Tu n'étais pas nul et finalement ton inexpérience te rendait encore plus touchant. Tu voulais tellement bien faire sans savoir comment faire, c'était chou et vu toute la pression que tu te mettais pour réussir, tu étais très doué dans tout ce que tu tentais finalement. » Heureusement que le sujet Rachel ne reste pas très longtemps sur la table et c’est en souriant que je l’écoute me rassurer en me disant que je n’étais pas si nul que ça, alors que je vous assure que je l’étais vraiment. « Tu sais je n'étais pas vraiment mieux, j'étais souvent insupportable, pas vraiment la meilleur personne pour te rassurer et t'aider à prendre confiance, j'étais pas vraiment à la hauteur et pourtant tu as été patient et compréhensif avec moi. Tu aurais pu écouter les gens et comprendre que tu perdais ton temps avec moi mais tu l'as pas fais merci pour ça. » Elle a raison, parce que quasiment tout le monde me disait que l’on était pas fait pour être ensemble ou bien qu’elle ne me méritait pas mais je ne les ai jamais écoutés. Parce que j’étais fou amoureux et que l’avis des autres ne m’importait guère. « Je ne pense pas avoir perdu mon temps avec toi. » Je lui assure. Malgré la manière dont notre relation s’est terminée, malgré à quel point elle a pu me briser le cœur, je ne pense pas avoir perdu mon temps avec elle. Parce qu’Alex m’a tout appris. L’amour, la confiance, la tendresse, le sexe. Grâce à elle j’ai gagné en assurance et un peu en confiance aussi. J’ai beau lui avoir déjà dit à quel point elle m’a déjà beaucoup aidé je ne suis pas certain qu’elle le réalise. « C'est vrai tu es bien plus doué pour tout le reste aussi, regarde tu n'a même pas sursauté quand j'ai posé ma main sur ta cuisse et tu ne rougis pas. » Je souris même si, encore une fois, je ne parlais pas vraiment de ça. Je n’étais pas doué pour draguer à l’époque et je ne pense pas l’être beaucoup plus aujourd’hui. « Tu as changé c'est vrai, mais je t'aimais à l'époque, et je t'aime toujours aujourd'hui, alors même quand tu seras vieux et ronchon je t'aimerai toujours, ça devrait te rassurer ça ? Tu crois que dans mes vœux ça le fait comme déclaration d'amour ? » Elle a le sens du romantisme, Alex, et c’est certainement pour ça qu’elle me fait rire avec cette proposition de vœux. « Tu m’aimeras même si en vieillissant je perds tous mes cheveux ? » Je sais très bien que la réponse sera positive mais je sais à quel point elle aime mes cheveux, je sais à quel point elle aime en parler. Il y a un autre sujet de conversation qu’Alex apprécie tout particulièrement : le sexe et elle parvient à le remettre de nouveau sur la table. « Oh me remercie pas, c'est plutôt à moi de te remercier pour ça. » Sa main glisse sur mon jeans pour venir me toucher par-dessus mon pantalon et dans ce genre de moment elle sait qu’elle peut faire tout ce qu’elle veut de moi. Mes yeux sont perdus dans les siens et je me mordille la lèvre inférieure sans détourner du regard. Mais c’est elle qui le fait, elle s’éloigne de moi et retire sa main pour la placer dans ses cheveux à elle. Je connais cette attitude c’est pour cela que j’en ris et encore plus lorsqu’elle remet toute la faute sur moi. « Ce dont je parle est loin d'être un détail mais faut croire que l'abstinence forcée c'est vraiment pas pour moi. » Je ris à sa remarque et si vous saviez à quel point je la comprends. Sept jours c’est pas grand-chose, surtout quand on sait que je suis déjà resté presque deux ans et demi sans sexe. « Tu avais raison, on avait besoin de ça, parce que tu m'as vraiment vraiment beaucoup manqué. » Mes yeux sont perdus dans les siens, une de mes mains part retrouver la sienne et mon pied joue toujours avec le sien sous la table. Et je souris. Simplement. Parce que ses mots me font du bien et cette soirée aussi, d’ailleurs. « Tu m’as manqué aussi. » Des mots presque murmurés avant que mes lèvres ne viennent se poser sur les siennes pour l’embrasser avec tendresse. Simplement pendant quelques secondes, mais un baiser qui a une bien plus grande signification.