Le deal à ne pas rater :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
35 €
Voir le deal

Aller à la page : Précédent  1, 2

 Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand

Anonymous
Invité
Invité
  

Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 Empty
Message(#)Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 EmptySam 2 Oct 2021 - 14:25

Calex
HOLD MY HAND. I HEAR GHOST CALLING. HELP ME STAND EVEN IF THE SKY IS FALLING AND I WANT YOU TO KNOW. I CAN'T DO IT ALONE. HOLD MY HAND
Il était important pour moi qu’Alex soit intégrée chez nous comme n’importe quel autre Anderson. C’est elle la mère de mes enfants, celle que j’ai choisi pour fonder une famille, celle avec qui je veux passer le restant de mes jours c’est bien elle. Alex est importante pour moi, sûrement bien plus qu’elle ne peut l’imaginer. Elle m’a aidé dans ma vie à me remettre sur pieds et si aujourd’hui je vais officiellement mieux – presque du moins – c’est quasiment uniquement grâce à elle. Si elle n’avait pas retrouvé sa place dans ma vie je ne sais pas si je serais encore là aujourd’hui pour être honnête. Et pourtant elle m’a offert tout ce dont je rêvais le plus au monde : une famille, des enfants et de par nos filles et notre prochaine union nous sommes maintenant liés à vie et cette pensée ne me terrifie pas une seule seconde, bien au contraire. C’est pour cela que voir ma mère et ma fiancée échanger ainsi me fait plaisir et si c’est quelque chose qui doit sembler complètement banal ça ne l’est pas pour moi. « Je sais pas si votre fils vous en a déjà parlé, mais après le mariage on voulait partir quelques jours, et vous êtes la seule à qui je peux imaginer laisser mes filles plusieurs jours. » Je ne peux qu’acquiescer les paroles de ma future femme. Confier mes filles à quelqu’un d’autre que mes parents pendant plusieurs jours ne me serait jamais passé par l’esprit. « C’est avec plaisir qu’on gardera Lucy et Lena. » Si je n’en doutais pas une seconde entendre ma mère nous confirmer que garder Lucy et Lena pendant notre lune de miel ne la dérange pas me soulage grandement. Elle a toujours aimé les enfants, ma mère et ce n’est pas compliqué de voir que les jumelles aiment passer du temps avec leurs grands-parents. Lucy collée à ma mère et Lena vers mon père, cette vision me fait sourire.

Mais pourtant je m’en éloigné laissant nos filles avec mes parents pour partir en cuisine avec ma fiancée. Elle sourit et je l’entends même rire doucement à mon sous-entendu et après ces dernières heures la voir un peu plus détendue c’est tout ce que je demande. « Je suis toute à toi mon chéri, prête à satisfaire toutes tes demandes et tes désirs. » Elle rentre même dans mon jeu. Je souris, je me mordille la lèvre en la regardant et c’est elle qui continue. « On se déshabille tout de suite ou on cuisine quand même avant ? » Cette fois c’est à mon tour de rire légèrement tout en secouant doucement la tête de gauche à droite. « On cuisine avant et pour se déshabiller on verra peut-être ce soir. » Parce que dans la cuisine de mes parents, non, je ne pourrais jamais rien faire mis à part leur cuisiner un plat comme je pouvais le faire souvent quand j’étais plus jeune. Depuis toutes ces années elle n’a pas changées tant que ça, cette cuisine. Contrairement à celle qu’on a chez nous, j’achète souvent des nouveaux petits gadgets, des nouveaux robots ménagers en tout genre alors que ma mère, elle, reste bien trop traditionnelle. « J'aime te regarder cuisiner, et t'embêter quand tu cuisines mais j'aime moins la partie ou moi je cuisine. » M’embêter quand je cuisine oui, ça je peux le confirmer sans aucun mal ; elle aime beaucoup le faire et ne s’en prive d’ailleurs jamais. « Moi j’aime bien te regarder cuisiner c’est toujours un divertissement assez drôle. » Même si elle s’est améliorée ou du moins, elle est moins une catastrophe comme elle a pu l’être par le passé. Maintenant elle sait faire quelques petits trucs basiques que je lui ai appris mais quand nous avons commencé à sortir ensemble, Alex en cuisine était forcément synonyme de catastrophe. « Elle devait vraiment être dingue de toi pour te dire ça, parce que vu mon niveau en cuisine, tu as complètement échoué en tant que prof avec moi. » Elle me fait rire parce qu’elle n’a pas tout à fait tort. Même si elle s’est tout de même améliorée en cuisine on ne peut pas dire qu’elle soit la plus douée qui soit. « Je te rappelle que les muffins que tu m’avais fait pour mon anniversaire étaient presque parfaits. » Juste un peu trop sucrés, mais la Alex d’il y a dix ans aurait été incapable de faire des gâteaux réussis ou en tout cas pas seule sans l’aide de personne. « Après j'étais pas vraiment une élève disciplinée, j'étais beaucoup trop distraite par le corps du prof. » À l’époque il n’y avait rien à aimer sur mon corps et aujourd’hui non plus, d’ailleurs. Ce ne sont que des flatteries, raison pour laquelle je lève les yeux au ciel et ça sera ça ma réponse pour elle. Mes lèves se posent sur les siennes pour l’embrasser avec beaucoup de tendresse. Ma main caresse sa joue et mes lèvres s’allient en parfaite harmonie avec les siennes et malgré les années, ce genre de baiser entre nous me fait toujours frissonner. « Tu sais comment faire pour me détendre toi. » Sa réflexion me fait sourire et je lui réponds presque dans la foulée. « Ça fait un moment que j’ai compris que pour te détendre il fallait que j’utilise la même méthode pour que tu te taises. » Parce qu’elle a tendance à beaucoup parler Alex, et j’ai rapidement compris que pour qu’elle se taise il suffisait que je l’embrasse. Et je ne vais pas m’en plaindre puisque c’est une méthode très agréable pour elle mais pour moi également. Elle me demande par la suite comment je vais et oui, je vais bien. Plus ou moins. Les propos de son père m’ont fait mal ou plutôt, ils m’ont déstabilisé mais pour rien au monde je ne veux en reparler. C’est ce que je lui fais comprendre avec mes réponses brèves. « En d'autres circonstances je t'aurais sauté dessus. » Un petit sourire de ma part et son baiser sur ma nuque me fait frissonner. « C'était vraiment une sacrée démonstration de virilité de ta part. » « Pourquoi tu en doutais ? » Oui, plus ou moins même si elle ne me le dira pas clairement aujourd’hui elle l’avait déjà sous-entendu une fois et ça n’avait pas été très agréable – voire même très vexant – de l’entendre me dire une chose pareille. Mais je ne lui en tiens pas rigueur, elle se rattrape plus ou moins aujourd’hui mais le but n’était pas de lui paraître viril mais simplement se la défendre face à son paternel. « Ce sera parfait chéri. Et en plus éplucher des pommes de terre ça je sais faire, tu verras je serai une commis parfaite ce soir. » C’est avec un sourire aux lèvres que je lui donne ce dont elle aura besoin pour éplucher les pommes de terre et je rajoute au passage un petit commentaire. « T’as intérêt, je suis un chef très exigeant. » Et ça, elle le sait. Je l’embrasse rapidement sur la joue et alors qu’elle s’occupe des pommes de terre je mets en marche la friteuse et je sors la viande du frigo. « Tu réalises qu'elles vont avoir un an ? Elles grandissent si vites. » Je me retourne quelques secondes pour regarder mes filles jouer dans le salon avec mes parents. « Beaucoup trop vite. » Je confirme et me place derrière elle pour placer mes bras autour de son corps. Je la serre contre moi et dépose plusieurs baisers sur sa joue, sa mâchoire et son cou tout en la regardant mettre la main à la pâte pour le repas de ce soir. « Il y a presque un an tu étais en train de me broyer la main, c’est dingue comme le temps passe vite. » Cette phrase est prononcée sur le ton de l’humour faisant référence au moment où je lui avais reproché de me serrer la main bien trop fort alors qu’elle était sur le point d’accoucher de jumelles. C’était une réflexion maladroite de ma part sur le coup mais aujourd’hui, je pense qu’Alex peut en rire.

© nightgaunt


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 Empty
Message(#)Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 EmptyVen 8 Oct 2021 - 17:37




Hold my hand. I hear ghost calling. Help me stand even if the sky is falling and I want you to know. I can't do it alone. Hold my hand, my hand, my hand

S'il y a dix ans on m'avait dit que je trouvais du réconfort et de la sécurité chez mes beaux-parents, j'aurais sans doute cru à une très mauvaise blague, ou j'aurais pensé que l'on se moque de moi peut-être. Parce que c'était loin d'être mon endroit préféré. Ni même un des endroits dans lesquels j'aimais venir. Une ferme. La campagne. Une famille modeste qui vivait avec des valeurs totalement différentes de celles avec lesquelles j'avais grandi. Et surtout c'était la famille de Caleb, le premier homme qui me présentait à ses parents et sachant que même mes propres parents ne m'appréciaient pas, je partais pas vraiment positive à l'idée d'être appréciée par cette famille. Et ce fut pas forcément facile au début mais depuis la naissance des filles, les choses ont bien changé. Dans certaines familles la naissance des petits enfants créait des tensions, pour nous ce fut l'inverse. Pas encore une mère de substitution, mais au moins une belle-mère présente, rassurante et qui ne me donne pas l'impression d'être ni assez bien pour Caleb, ni assez bien pour mes filles et pour ça je l'en remercie en lui témoignant ma confiance en lui annonçant qu'elle est bien la seule à qui je pourrais confier mes filles, et ce n'est pas des paroles en l'air loin de là. Elle a eu des jumelles elle aussi et surtout, elle aime ses petites-filles, elle s'y intéresse, elle en prends soin et ça me conforte dans l'idée qu'ils seront les seuls grands-parents que les filles connaîtront. Mon père peut revenir dans ma vie comme ça lui chante, je ne le laisserais pas venir gâcher la vie de Lucy ou de Lena. C'est une promesse que je me fais à moi même, au moment ou je laisse, sans aucune crainte, mes filles sous la surveillance de Mary et Klaus pour suivre mon futur mari dans la cuisine.

Je me détends grâce à lui. Un peu plus à l'aise quand je suis seule avec lui, ou quand je suis avec lui tout simplement. Je lui souris un peu, je ris à ses sous-entendus, et je me prends au jeu, un jeu auquel on joue souvent et qui me permet d'arrêter de penser aux événements de la journée pour me concentrer sur le présent. Un présent qui a de quoi me rappeler que ma vie est belle, que je suis heureuse et qu'il ne pourra pas me gâcher ça. Je taquine mon futur mari, je lui fais des avances claires, et je lui fais rire à mon tour et ça me rassure de l'entendre réagir ainsi. Parce que lui aussi a du être chamboulé par cette rencontre, cette première rencontre avec son beau-père, même s'il ne dit rien, même s'il tente de se concentrer sur moi, l'entendre rire me fait du bien. « On cuisine avant et pour se déshabiller on verra peut-être ce soir. » Un léger sourire sur mon visage au moment ou je l'entends répondre à mes avances. « Je cuisine avec toi, si tu enlèves le peut-être de ta phrase. » Un petit chantage qui n'en est pas vraiment un puisque de toute façon je suis là dans la cuisine avec lui, et que je vais l'aider ou au moins faire semblant de l'aider et ce soir, peut-être ou non, tout ce que je sais à l'heure actuelle, c'est que je finirais la soirée dans ses bras, auprès de lui et pour le moment c'est tout ce qui compte. Je me ressource auprès de lui, je me détends auprès de lui et il arrive à me faire rire malgré la journée que l'on a passé et sans lui, je pense qu'après autant d'émotions négatives j'aurais sans doute mal finie. Mais je me tiens debout, et à nouveau je souris quand il se moque ouvertement de moi. « Moi j’aime bien te regarder cuisiner c’est toujours un divertissement assez drôle. » Une légère tape sur l'épaule, je lève les yeux au ciel faussement vexée. « C'est peut-être drôle, mais au fond je sais aussi que ça t'excite de me voir manipuler tout ces ustensiles. » C'est pas grâce à mes talents de cuisinière que j'ai conquis le cœur de Caleb ça c'est un fait, mais je sais que me voir dans sa cuisine ne l'a jamais laissé indifférent, et heureusement pour moi et pour nous, puisque c'est aussi un peu grâce à ça que l'on a pu se rendre compte tout les deux que l'on éprouvait encore des sentiments forts l'un pour l'autre après plus de neuf ans sans se voir, sans se parler et sans se toucher. Mais aujourd'hui, c'est dans la cuisine de ses parents que nous sommes et si mon envie de cuisiner n'est vraiment pas grand, l'envie de passer du temps avec lui l'est en revanche. J'en ai besoin, j'en ai envie et j'en profite. Je souris beaucoup, surtout quand il rit d'ailleurs. « Je te rappelle que les muffins que tu m’avais fait pour mon anniversaire étaient presque parfaits. » Le mot important dans sa phrase c'est presque, parce que vivre avec un chef étoilé, c'est déjà difficile globalement de réussir à être à la hauteur mais moi je pars de très loin, alors si mes muffins auraient pu passer pour des muffins plutôt bons, à côté de ce que lui peut préparé, je vous assure qu'on est loin, très loin du presque parfait. Tout juste mangeable à la rigueur, mais il est gentil Caleb. Toujours indulgent avec moi, et patient, et valorisant, et bienveillant et amoureux aussi et surtout je pense. « Il fallait juste aimer le sucre et oui ils étaient parfaits. » Et si sur le moment, je n'avais pas forcément bien réagis à ce trop de sucre et à cette erreur de ma part dans la recette aujourd'hui j'en rigole. Parce que j'ai besoin de légèreté et après avoir entendu de la bouche de mon père et de la mienne, un nombre de fois incroyable que je n'étais qu'une faible, bonne à rien (oui bon je rajoute le bonne à rien c'est cadeau), je n'ai pas besoin de dramatiser sur des muffins trop sucrés. Alors je n'insiste pas sur le presque parfait, ou sur la déception que ce fut pour moi de ne pas lui offrir un truc parfait pour son anniversaire, je ne veux pas gâcher l'ambiance légère et apaisante qui s'installe entre nous. Et il utilise une méthode similaire quand je lui fais un compliment sur son physique, il lève les yeux au ciel (et je vous jure que je vais finir par mettre mes plus grands talons, il ne pourra plus lever les yeux à mes compliments puisqu'il aura déjà les yeux levés), et il m'embrasse. Je dois dire que pour m'éviter d'ajouter quelque chose, il a trouvé la meilleure solution. Je me laisse porter par ce baiser, par cet échange avec lui, par la proximité de nos deux corps, et par la tendresse de ses caresses. « Ça fait un moment que j’ai compris que pour te détendre il fallait que j’utilise la même méthode pour que tu te taises. » Je lui souris, caressant doucement son visage et sa barbe comme j'aime le faire si souvent. Il a raison Caleb, et c'est aussi sans doute pour ça que je me sens aussi en sécurité avec lui. Il me connaît, il sait comment je fonctionne, il sait ce dont j'ai besoin et souvent même avant que j'en sois consciente. Il sait y faire avec moi. Ses baisers sont toujours un moyen efficace pour me faire taire mais aussi pour me détendre, me ramener dans l'instant présent et me faire penser à rien d'autres qu'à nous deux. « J'aime beaucoup cette méthode, et finalement c'est peut-être à cause de toi que je parle trop. » C'est bien entendu pas de sa faute si je parle trop, quoique s'il parlait plus peut-être que je parlerai moins, mais ce n'est pas non plus pour avoir plus de baiser que j'ai cette tendance à trop m'exprimer même si j'adore énormément ses baisers, je sais que je n'ai pas besoin de ça pour qu'il m'embrasse ou pour avoir le droit de l'embrasser. Parler trop, c'est juste moi, c'est juste une part de mon caractère et je le montre encore en évoquant à nouveau ce qu'il s'est passé chez nous y'a quelques heures. Il est bien plus bref que moi, bien moins loquace et il prouve qu'il a clairement pas envie de revenir la dessus, ce que je comprends et pour une fois je respecte ça et je n'insiste pas évoquant plutôt le positif que je veux retenir d'aujourd'hui. Son comportement face à mon père. Sa prise de position face à lui. La façon avec laquelle il m'a défendu. Et c'est pas une attitude que l'on peut voir souvent chez Caleb. Il ne se bat pas, d'ailleurs je pense l'avoir jamais vu aussi énervé et aussi en colère que face à mon père. Mais il a montré qu'il n'avait pas peur de mon père, pas peur de s'affirmer pour protéger sa famille, et c'est quelque chose que j'ai envie de retenir. « Pourquoi tu en doutais ? »  Est-ce que je doutais de sa virilité ? Non, enfin pas vraiment mais ça n'a jamais été ce que je recherchais chez un homme en premier lieu. Caleb, j'aime sa douceur, sa tendresse, sa tolérance, son calme, son amour inconditionnel, j'aime qui il est et je sais qu'il peut être viril quand il le faut mais ce que j'aime surtout c'est qu'il n'a pas à l'être tout le temps, il n'a pas à prouver au monde qu'il est fort, viril, costaud que c'est un mec un vrai. Il n'a pas besoin de le prouver au monde et il n'a pas besoin de me le prouver surtout, parce que je le sais et je l'aime comme ça mon homme. « Non non pas vraiment non, je sais que tu peux être viril quand la situation le nécessite. » Durant un instant j'ai envie de lui dire à quel point il m'a déjà montré à plusieurs reprises sa virilité dans notre chambre, mais je pense qu'il attends une vraie réponse de ma part. « Mais personne n'avait défendu mon honneur comme tu l'as fait, encore moins face à mon père, et je crois que tu ne réalises à quel point c'est important pour moi de savoir que quelqu'un peut me protéger de lui, parce que je n'y arrive pas. » Viril ou pas, finalement la seule chose importante, c'est que je sais qu'il me protège, c'est que grâce à lui je me sens un peu plus en sécurité, je sais qu'il sera toujours là pour me soutenir, pour m'éviter de sombrer que ce soit face à mon père ou dans la vie de tout les jours parce qu'il est fort Caleb. Plus fort qu'il ne semble le penser, mais il me prouve chaque jour qu'il est solide, qu'il est fort, assez pour me rattraper si je chute et savoir ça, c'est quand même ultra rassurant finalement. Pour moi, mais aussi pour nos filles, Caleb c'est notre roc, le pilier de notre famille et aujourd'hui il l'a encore prouvé. Un vrai chef, dans la cuisine comme dans la vie. Et finalement après toutes ces émotions, c'est presque normal de finir la journée dans une cuisine, je sais que c'est un endroit ou il se sent à l'aise, un endroit ou il a le contrôle et je sais que ça le rassure et moi j'aime être avec lui, donc on est finalement tout les deux gagnants. Enfin presque parce que c'est pas vraiment un win/win quand je me retrouve avec l'éplucheur dans les mains « T’as intérêt, je suis un chef très exigeant. » Je secoue la tête en riant légèrement, je sais qu'il est exigeant en tant que chef, mais si y'a bien une personne qui peut se vanter de réussir à le faire rater une recette sans subir les conséquences de sa frustration face à ce raté, cette personne c'est moi. Parce que souvent j'ai mieux à lui proposer en échange, mais aujourd'hui c'est pour ses parents qu'il cuisine et que je l'aide donc je vais faire en sorte de ne pas trop le perturber. « Et si je satisfais les exigences très élevées du chef, je serais récompensée ? » Pas besoin de m'étendre plus longtemps sur le type de récompense à laquelle je pense, mais maintenant j'ai presque envie d'être vraiment irréprochable et de réussir ce que j'entreprends, et sincèrement même pour moi éplucher des pommes de terre, ça devrait être jouable quand même. Et pendant que j'épluche les patates, je pense à nos filles que j'entends rire, je pense à cette année qui est passée si vite.  « Beaucoup trop vite. »  Je ne peux qu'approuver ses mots. Tout va beaucoup trop vite, il y a même pas un an elles étaient encore en moi et désormais Lena commence à marcher, elle fait déjà presque sa vie sans nous calculer, prête à explorer le monde. C'est mes bébés mais elles grandissent si vites. J'ai pas vraiment le temps de me replonger dans tout les souvenirs de cette année, puisque je sens Caleb derrière moi, je le sens qui me serre contre lui et même si je ne lâche pas la pomme de terre que je suis en train d'éplucher, je m'arrête pour profiter de ses baisers tendres sur mon corps. Il est tendre Caleb, il l'est très souvent avec moi, ce qui est plus rare c'est qu'il le soit autant dans un endroit ou l'on peut nous surprendre mais je ne m'en plains pas parce qu'aujourd'hui plus que n'importe quand, j'ai vraiment besoin de ressentir la tendresse, l'amour, l'affection qu'il me porte. Sentir qu'il m'aime encore malgré ce qu'il a vu, oui c'est con mais mon père fait ressortir tellement le pire en moi que j'ai besoin de Caleb pour me rappeler que je ne suis pas celle que mon père décrit. Alors je ferme les yeux et je le laisse m'embrasser sur la joue, et dans le cou, frissonnant même un peu en sentant ses lèvres sur ma peau. « Il y a presque un an tu étais en train de me broyer la main, c’est dingue comme le temps passe vite. » Toujours les yeux fermés, je ris de façon franche à sa remarque. C'est que j'avais presque oublié ce moment, le moment ou avant la péridurale je gérais, ou pas, la douleur en lui serrant la main à chaque contractions et si aujourd'hui je ris, je n'avais pas trouvé ça très drôle à l'époque. « Je te rappelle que tes filles étaient en train de m’exploser le vagin, tu as presque de la chance que je ne me sois pas attaquer à une autre partie de ton corps. » Je précise pas à quelle partie je pense mais il saura sans doute à quoi je fais référence, après tout si je souffrais autant c'était en partie à cause de cette partie de son corps que j'aime énormément mais qui ce jour là aurait pu mérité que je m'acharne dessus pour lui partager un peu de ma douleur. Je pose devant moi ce que j'étais en train de faire, et après avoir essuyé mes mains sur le torchon je me tourne vers lui pour lui faire face. « Heureusement que tu t'es bien rattrapé derrière et tu as vraiment été parfait ce jour là. » Il a paniqué lui aussi, il a eu peur, et on avait tout les deux nos raisons d'avoir peurs, mais il a su être là pour moi, il a su m'empêcher de paniquer vraiment, il m'a soutenu et il m'a aidé à passer par toutes les épreuves, qu'elles soient physiques ou émotionnelles. « Cette nuit là, tu as vraiment fait de moi la femme la plus heureuse, je n'avais jamais ressenti une émotion aussi forte, aussi plaisante, je n'oublierai jamais ce que j'ai ressenti en te voyant arriver avec Lena. » Cette émotion si intense, sans doute rendue encore plus par l'épuisement, le soulagement, la joie d'être enfin réuni. J'en sais rien mais je repense à ce que j'ai ressenti en le voyant porter notre fille et je viens poser mes lèvres sur les siennes. Un baiser simple, doux, presque une caresse. « A cet instant j'ai su que je serais prête à tout pour vous trois, que je ne pourrais jamais cesser de vous aimer. » Et si je ne le montre pas tout les jours, si je ne sais pas toujours m'y prendre, je veux qu'il sache que je n'ai aucune limite, que rien ne pourra m'éloigner d'eux. De nouveau mes lèvres se posent sur les siennes, un autre baiser, court, mes mains dans sa nuque, je l'attire contre moi, je laisse mes lèvres embrasser ses joues et son menton barbu. Mes pouces caressent sa nuque et je le regarde. J'oublie tout le reste, il n'y a plus que nous, et je ressens l'émotion de ce moment. Et finalement ma langue vient chercher la sienne à peine mes lèvres posés sur les siennes. Un baiser que je lui donne qui représente toute l'amour, la passion, l'émotion que j'ai ressenti il y a presque un an, mais que je ressens encore tout les jours depuis.


@Caleb Anderson    :l: Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 1484806105  Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 1031338396

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
[/quote]


Dernière édition par Alexandra Anderson le Dim 13 Nov 2022 - 22:51, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 Empty
Message(#)Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 EmptyMar 12 Oct 2021 - 0:38

Calex
HOLD MY HAND. I HEAR GHOST CALLING. HELP ME STAND EVEN IF THE SKY IS FALLING AND I WANT YOU TO KNOW. I CAN'T DO IT ALONE. HOLD MY HAND
« Je cuisine avec toi, si tu enlèves le peut-être de ta phrase. » Sa réflexion me fait sourire et je ne m’en cache pas, mes dents viennent même mordre ma lèvre pour lui montrer à quel point ce qu’elle me dit me plait et je lui confirme en lui murmurant quelques mots à l’oreille. « J’ai hâte de te voir sans tes vêtements ce soir. » Et je la connais assez pour savoir qu’une simple phrase de ce genre pourrait déjà lui donner quelques images en tête et commencer même à l’exciter. C’est tout aussi vrai pour moi, d’ailleurs, parce que si je pourrais faire une longue liste de ce que j’aime chez Alex, son corps serait presque tout en haut de celle-ci. Elle n’a rien à envier à personne bien au contraire c’est même les autres qui pourraient être jaloux d’elle et de son corps plus que parfait et me dire qu’elle est ma femme et que je peux profiter de ce corps comme je le veux ne me laisse pas indifférent bien au contraire. « C'est peut-être drôle, mais au fond je sais aussi que ça t'excite de me voir manipuler tout ces ustensiles. » Si voir Alex cuisiner m’excite vraiment ? Oui et non. Un peu oui, dire que la voir aux fourneaux me laisse de marbre serait mentir. Mais la voir faire des efforts pour moi et pour me plaire me touche beaucoup. Elle lit des recettes et tente quelque fois de me préparer un repas, comme elle a pu le faire pour mon anniversaire avec ces muffins pas tout à fait parfaits mais clairement pas ratés non plus. Juste un peu trop sucrés et si ce n’est pas tous les jours flagrant, elle a fait beaucoup d’effort en cuisine, Alex. Elle a évolué, elle s’est améliorée parce qu’il y a dix ans elle n’aurait jamais su me faire des muffins elle même. « Il fallait juste aimer le sucre et oui ils étaient parfaits. » Il ne fallait surtout pas être diabétique pour goûter à sa pâtisserie ce jour-là. « Certaines personnes aiment les gâteaux très sucrés. » Ce qui est plus ou moins vrai mais je cherche surtout à valoriser les efforts qu’elle avait fait ce jour-là et aussi parce que finalement, les muffins qu’elle avait préparés n’étaient vraiment pas mauvais. « J'aime beaucoup cette méthode, et finalement c'est peut-être à cause de toi que je parle trop. » Embrasser Alex a toujours été al meilleure méthode pour la faire taire quand elle parle trop. Que ce soit aujourd’hui ou il y a des années quand nous avions commencé à sortir ensemble pour la première fois. « Il y a dix ans tu parlais aussi beaucoup trop alors que je doute que j’embrassais réellement bien. » Je n’avais que très peu d’expérience dans ce domaine tout comme dans bien d’autres finalement. Mais elle semble l’avoir oublié, ça.

Mes parents nous ont accueillis chez eux sans avoir de vraies explications sur notre visite mais ce n’est pas vraiment étonnant que leur part. Ils aiment passer du temps avec leurs petites-filles et pour ça j’ai confiance en eux les yeux fermés. Raison pour laquelle je préfère passer du temps avec Alex dans la cuisine alors qu’elle aborde son père et ce qu’il s’est passé tout à l’heure. Je vois qu’elle réfléchit beaucoup à ma question. Certainement pour ne pas me vexer parce que non, avant ça elle ne me trouvait pas viril c’est quelque chose qu’elle a déjà sous-entendu et ça, ça fait mal. « Non non pas vraiment non, je sais que tu peux être viril quand la situation le nécessite. » Mais son discours a changé, elle ne veut pas me vexer, je crois. Alors je ne fais que hausser les épaules sans un mot de plus. « Mais personne n'avait défendu mon honneur comme tu l'as fait, encore moins face à mon père, et je crois que tu ne réalises à quel point c'est important pour moi de savoir que quelqu'un peut me protéger de lui, parce que je n'y arrive pas. »  Il est vrai que voir Alex complètement soumise et mutique face à son père m’a surpris : la tête baissée sans oser prendre la parole pour se défendre ça ne lui ressemble pas. Pas du tout. Pas à la Alex que je connais. « Tu seras ma femme dans quelques semaines, bien sûr que tu pourras toujours compter sur moi pour te défendre . » Je pourrais trouver cela presque dommage qu’elle ait eu besoin de l’intervention de son père pour enfin le croire, ça n’a rien de positif pour moi. Je sais que je ne suis pas grand, pas musclé et que je ne corresponds pas aux critères de masculinité de quasiment toutes les femmes mais il a fallu que nous nous retrouvions face à son père pour qu’Alex se rende compte que je ne suis pas pour autant une poule mouillée. C’est dommage, mais mieux vaut tard que jamais.

Finalement je préfère largement la conversation qui suit que celle sur ma non-virilité - ou ma virilité plutôt, dont elle dit ne jamais avoir douté mais soit. - Nous sommes en cuisine et c’est certainement l’endroit où je me sens le plus confiant dans une maison. Avec la chambre. « Et si je satisfais les exigences très élevées du chef, je serais récompensée ? » C’est avec un petit sourire en coin des lèvres et en me mordillant celle-ci que je la regarde. « Tu es très douée pour les satisfaire, mes exigences. » Et là je ne parle clairement pas de mes exigences culinaires et elle le sait. Je profite en ce moment tous les deux pour me montrer tactile avec elle. Alors qu’elle épluche les pommes de terre je me place derrière elle, je colle mon corps au sien je l’embrasse sur la joue dans le cou et j’aime la sentir frissonner. Elle rit, ce qui me fait sourire. « Je te rappelle que tes filles étaient en train de m’exploser le vagin, tu as presque de la chance que je ne me sois pas attaquer à une autre partie de ton corps. » C’est à mon tour de rire et mes deux mains quittent son corps pour se poser sur mon entrejambe. « Tu aimes beaucoup trop cette partie de mon corps. Et puis elle t’est bien trop utile pour que tu t’y attaques. »  On sait tous les deux que j’ai raison et pour le coup je n’en doute pas une seule seconde. Quand elle se retourne pour me faire face mes mains retrouvent ses hanches. « Heureusement que tu t'es bien rattrapé derrière et tu as vraiment été parfait ce jour là. » Je souris, ému, en repensant à cette nuit dont je me souviens encore dans les moindres détails. « C’était le plus beau jour de ma vie. Tu m’as offert le plus beau des cadeaux tu sais. » Et mon rêve, aussi, d’être papa et instinctivement quand nous évoquons nos filles mes mains se posent sur son ventre bien plus plat qu’il ne l’était à l’époque. « Cette nuit là, tu as vraiment fait de moi la femme la plus heureuse, je n'avais jamais ressenti une émotion aussi forte, aussi plaisante, je n'oublierai jamais ce que j'ai ressenti en te voyant arriver avec Lena. A cet instant j'ai su que je serais prête à tout pour vous trois, que je ne pourrais jamais cesser de vous aimer. » Elle en a beaucoup douté, Alex, mais moi je la connais et j’ai toujours su qu’elle ferait un jour une maman formidable. Une main remonte sur son visage pour caresser sa joue et c’est en murmurant que je lui réponds.  « Je t’aime tellement. » C’est fort ce que je ressens pour elle, et mes sentiments se sont multipliés à partir du moment où elle a fait de moi un père de famille heureux et comblé. Je prolonge le baiser qu’elle me donne, mes mains descendant cette fois sur ses fesses que j’agrippe alors que ma langue part à la rencontre de la sienne donnant ainsi une dimension toute autre à ce baiser. Je l’embrasse avec amour avec passion lu montrant ainsi ô combien je l’aime et ô combien elle est importante pour moi. Ma langue dans sa bouche jouant avec la sienne, mes mains sur ses fesses je colle mon corps au sien et compte bien faire durer ce baiser le plus longtemps possible. « Je vais mettre la - » Ma mère arrive dans la cuisine, elle nous interrompt et dès que j’entends sa voix je m’éloigne d’Alex . « Désolée. » À croire que ma mère qui m’interrompe dans ce genre de moment va devenir une habitude. Je me pince les lèvres, ma main qui était sur les fesses de ma fiancée il y a encore quelques secondes se retrouve dans mes cheveux et puis sur ma nuque. « Je voulais juste mettre la table. » Je n’ose même pas la regarder, c’est vers Alex que mes yeux se tournent quelques secondes. Elle passe à côté de nous pour prendre les assiettes et moi, je suis gêné alors sans que réfléchir je prends la place d’Alex pour éplucher les pommes de terre. Sans un mot.

© nightgaunt


[/quote]
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 Empty
Message(#)Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 EmptySam 16 Oct 2021 - 2:31




Hold my hand. I hear ghost calling. Help me stand even if the sky is falling and I want you to know. I can't do it alone. Hold my hand, my hand, my hand

« J’ai hâte de te voir sans tes vêtements ce soir. » Il est doué Caleb, du moins de ce que je peux en dire, il est doué avec moi. Il sait comment me faire entrer dans son jeu en quelques secondes et c'est sur ses paroles que j'ouvre un bouton de mon chemisier. Il ne me verra pas sans vêtements, pas maintenant et surtout pas ici, mais c'est un premier tout petit aperçu de ce dont il aura le droit ce soir, même si finalement il n'a sûrement besoin d'aucun aperçu, il connaît mon corps assez bien pour savoir à quoi il ressemble sans vêtements. Comme bien souvent entre nous, on se taquine, on se cherche, on s'excite, je crois qu'on en a besoin tout les deux après une telle journée. Moi j'en ai besoin. De lui, de sa présence, de ses mots, d'une normalité entre nous qui me fasse oublier les derniers événements, qui me rappelle que tout ira bien tant qu'il sera là pas loin de moi.  « Il fallait juste aimer le sucre et oui ils étaient parfaits. Certaines personnes aiment les gâteaux très sucrés. »  Et même l'évocation de mes muffins presque parfaits de son anniversaire, réussit à me faire sourire alors que sur le moment je n'avais absolument pas trouvé ça drôle de constater que même pour son anniversaire je n'arrivais pas à faire quelque chose parfaitement bien. « Oui sauf qu'ils étaient pour toi et que tu n'aimes pas les gâteaux très sucrés. » Je le sais ce qui rendais l'erreur encore plus problématique, mais c'était mangeable finalement et je sais qu'il a apprécié le geste parce qu'il est comme ça avec moi ; toujours compréhensif, toujours bienveillant et il cherche à ma rassurer constamment, ce qui pourrait être ironique quand on sait à quel point il a du mal à se rassurer lui même sur ses compétences, beaucoup trop durs avec lui même et beaucoup trop exigeant avec moi même. Mais c'est pas nouveau ça, il l'a toujours été, même lorsqu'on venait de se rencontrer, surtout quand on venait de se rencontrer d'ailleurs, il a un peu gagné en assurance depuis, c'est dire à quel point à l'époque il en manquait beaucoup. Il le prouve à nouveau en remettant en question ses baisers. « Il y a dix ans tu parlais aussi beaucoup trop alors que je doute que j’embrassais réellement bien. » Il a raison sur une chose, je parlais déjà beaucoup trop oui mais sur le reste je ne suis pas d'accord avec lui, sans doute parce que mes souvenirs sont là pour lui donner tord. « Tu peux arrêter de douter tout de suite, je crois que tu réalises pas que c'est tes baisers qui m'ont fait totalement craqué. » Alors oui il n'y avait peut-être pas autant de passion, autant de tendresse, autant de fougue dans nos premiers baisers qu'il n'y en a aujourd'hui, mais on était jeune lui et moi, on se cherchait et je crois qu'on a fini par se trouver assez rapidement et ses baisers ont toujours eu un effet spécial sur moi. Je repense à notre premier baiser, au tout premier dans l'eau, et je souris sans doute un peu trop en repensant à la timidité entre nous, à mes lèvres qui frôlent les siennes sans oser l'embrasser réellement alors que j'en mourais déjà d'envie. Et puis le baiser qui vient ensuite, et je crois qu'à ce moment j'ai compris que ses lèvres avaient un effet différent sur moi, et que lui avait un effet différent sur moi aussi. Qu'il me faisait du bien, beaucoup de bien avec un seul baiser alors forcément la suite avait été vite, peut-être trop vite mais il n'y a rien que je regrette dans nos premières semaines. Parce qu'il a su me rendre heureuse, me donner confiance, et surtout il m'a fait réalisé que j'avais le droit à l'amour moi aussi et c'est véritablement le premier qui m'a fait prendre conscience que je n'étais pas une bonne à rien, inutile et faible dont on a honte. Je l'aime Caleb, et c'est bien grâce à lui que je peux me sentir si bien après toute cette journée. Grâce à sa présence aussi que j'ai l'impression d'être à ma place dans une cuisine, et pas n'importe quelle cuisine, celle de ses parents. La famille Anderson avec qui je n'ai pas grand chose en commun à première vue, juste l'amour que j'ai pour Caleb et nos deux filles parce que je sais que contrairement à ma famille celle de Caleb est remplie d'amour et de bienveillance à l'égard de leur fils et de leurs petites filles. Et même moi j'ai le droit à leur bienveillance, pas toujours méritée, mais aujourd'hui, c'est bien chez eux que je me ressource en compagnie de mon fiancé et futur mari.

Il a montré à mon père qu'il y aurait toujours quelqu'un pour me défendre, il lui a tenu tête et il m'a montré ce que la famille peut apporter ; soutien et réconfort. Deux choses qu'on avait pas chez moi. Il m'a aussi montré que quoiqu'il pourrait arriver, il serait toujours là pour me soutenir face aux attaques de mon père et même si je n'en doutais pas, du moins pas du faite que Caleb ferait toujours son possible pour nous protéger les filles et moi.  Le voir capable de tenir tête à un homme qui me terrifie et me paralyse est quelque chose d'important à mes yeux. « Tu seras ma femme dans quelques semaines, bien sûr que tu pourras toujours compter sur moi pour te défendre . » Je l'aime énormément Caleb, mais c'est fou parce qu'il arrive encore à me donner des raisons de l'aimer encore plus ou du moins de me sentir toujours plus chanceuse de l'avoir dans ma vie. « J'ai si hâte d'être ta femme et je te promets de porter avec fierté ton nom. » Son nom qui sera bientôt le mien aussi et quand on connaît ma famille on peut comprendre aisément que j'ai hâte de devenir une Anderson parce qu'ils ont été là pour moi pendant ma grossesse, ils ont été là à la naissance des filles et ils sont encore là aujourd'hui pour nous accueillir chez eux sans demander plus d'explications, ils acceptent de s'occuper de nos filles et de nous laisser un peu de temps à deux, je ne sais pas s'ils ont remarqué quoique ce soit, mais j'apprécie vraiment de pouvoir profiter de mon fiancé, de pouvoir l'avoir pour moi toute seule parce qu'il est bien le seul qui puisse m'apaiser et me faire sourire. Qui puisse me détendre et ensuite m'amuser. Le seul qui après une telle journée réussisse à me faire penser à autre chose avec une telle facilité. Le seul aussi qui me réussisse à me faire croire que cuisiner peut être un projet sympa, mais avec lui tout peut le devenir et il rends les choses plus intéressantes. Beaucoup plus intéressantes. « Tu es très douée pour les satisfaire, mes exigences. » Je suis dos à lui mais je souris largement et quand il se place derrière moi je me colle un peu plus contre lui, mes fesses qui se frottent contre lui. Les moments comme celui ci sont nombreux entre nous, mais uniquement quand nous sommes seuls, alors qu'il soit tactile avec moi dans la cuisine de ses parents c'est pas quelque chose qui arrive souvent et il ne fait pas que me serrer contre lui puisqu'il donne un caractère bien plus intime à ce câlin en venant m'embrasser dans le cou et il sait que j'aime vraiment ça, comme en témoigne mon sourire et mes frissons en le sentant contre moi. Et c'est à ce moment qu'il me rappelle l'accouchement et le fait que je lui ai visiblement broyé la main pendant que mon corps tout entier était soumit à la douloureuse expérience des contractions à cause d'une autre partie de son corps qu'il protège en riant après ma réponse. « Tu aimes beaucoup trop cette partie de mon corps. Et puis elle t’est bien trop utile pour que tu t’y attaques. » Je lève les yeux au ciel tout en riant incapable de cacher que sa réaction me fait rire. Beaucoup trop. Surtout qu'il n'a pas tord, loin de là. « C'est vrai que je l'aime beaucoup cette partie de ton corps, et je pense que je te le prouve assez souvent et tu as raison elle peut encore être utile pour nous deux. » Pour nos projets futurs déjà, mais surtout pour nos prochains moments d'intimité à deux, je compte bien encore en profiter de son corps, de cette partie et du reste encore longtemps, et puis je vais me marier avec lui faudrait pas que j’abîme la marchandise quand même. « Et je crois que je t'ai déjà blessé une fois, j'ai guère envie de nous infliger à nouveau une longue période d'abstinence. » Je lève les épaules en grimaçant même si c'est sans doute lui qui devrait se sentir le plus mal avec ce souvenir. Et si pendant l'accouchement, j'ai pu lui dire que plus jamais il me toucherait, ou pas, je sais plus trop finalement ce que j'ai pu lui dire ou non et c'est pas plus mal je crois, il sait qu'il n'a pas intérêt d'arrêter de me toucher, parce que j'aime ça. Et si j'ai souffert pendant l'accouchement la suite en valait la peine. Les bébés, notre famille, la demande en mariage, et l'année écoulée. Mais c'est sur cette nuit que mes pensées sont focalisées, sur ce moment à quatre les filles contre nous, et le calme après toute l'agitation d'un accouchement gémellaire. « C’était le plus beau jour de ma vie. Tu m’as offert le plus beau des cadeaux tu sais. » C'est un cadeau qu'il s'est un peu offert lui même si on pense à l'origine de tout, mais c'est un détail que je ne veux pas évoquer, pas à nouveau alors que me perds dans ses yeux, et que je sens ses mains sur mon ventre. Et je réalise que je regrette presque la manière avec laquelle il venait à chaque minute de chaque jour caresser mon ventre. Ma main se pose sur la sienne, et ce moment me conforte dans une chose, j'ai envie d'avoir un autre enfant avec lui. J'en suis persuadée, je suis prête, je le veux. Je le fixe avec tendresse. Je repense à l'émotion après la naissance des filles, je repense à ce que j'ai ressenti quand ils ont posé Lucy sur moi, à ce que j'ai ressenti en le voyant arriver avec Lena et en découvrant ma fille si petite endormie, blottie contre le torse de son père. Je repense à ces moments et à tout ceux depuis, et à cette joie et ce bonheur que je ressens chaque jour grâce à nos filles et Caleb. Je n'aurais jamais pensé que je trouverais le bonheur, l'apaisement et la confiance dans la maternité mais grâce à l'amour de Caleb et de nos filles, je pense pouvoir dire que cette année fut la plus belle de ma vie. Il caresse ma joue et je penche ma tête un peu plus vers sa main profitant de ce contact. « Je t’aime tellement. » S'il savait à quel point je l'aime aussi, à quel point l'amour que je ressens pour lui est fort. « Je t'aimerai toujours chéri. » C'est pas une promesse que je lui fais, c'est une affirmation parce que je le sais, je ne peux pas arrêter de l'aimer jamais parce qu'il est le seul que je sache aimer ainsi. Le seul aussi pour lequel je ressens ce désir immense qui me donne envie de l'embrasser avec passion oubliant le lieu, les autres personnes, oubliant aussi le reste de cette journée. Il n'y a que lui, que nous à cet instant et le baiser devient bien vite plus intense que prévu. Ses mains sur mes fesses me font intensifier la manière avec laquelle mes mains viennent agripper ses cheveux et surtout la manière avec laquelle ma langue vient chercher la sienne. Mon corps collé au sien, j'ai un coup de chaud alors que les yeux fermés je me concentre uniquement sur l'amour et les sensations que je ressens. J'ouvre les yeux quand je sens Caleb s'éloigner de moi avec beaucoup trop de précipitation et c'est là que je remarque la présence de ma belle-mère. Mary est dans la cuisine avec nous et je ne sais absolument pas depuis combien de temps elle est là. « Désolée. » Elle s'excuse et je crois que c'est pas vraiment à elle de s'excuser. Je lâche un rire nerveux au moment ou je regarde Caleb qui semble incapable de réagir. Il me regarde, et aucun de nous ne semble capable de parler.  « Je voulais juste mettre la table. » C'est Mary qui semble la seule capable d'empêcher un silence gênant de s'installer. Caleb me regarde à nouveau et il semble incapable de regarder sa mère qui passe à côté de nous et je me dois de réagir, ça ne devrait pas être dur, parler je le fais beaucoup trop, c'est Caleb qui le dit tout le temps. « Non c'est à moi de m'excuser, désolée de vous avoir mise dans cette situation. » C'est à Mary que je m'adresse, mais c'est aussi pour Caleb que je parle. Je la rejoins pour l'aider à prendre les couverts. « C'est ma faute, la journée a été compliquée et j'avais besoin d'un peu de réconfort mais on aurait pas été plus loin qu'un baiser dans votre cuisine. » Ok peut-être que Caleb a raison, peut-être que je parle vraiment trop. « Enfin pas qu'ailleurs on aurait été plus loin, je voulais pas vous mettre mal à l'aise. » C'est dans ces moments que j'aurais bien eu besoin que Caleb vienne m'embrasser pour me faire taire. Je suis gênée, un peu trop et je sais même pas pourquoi, ce n'était qu'un baiser après tout non ? Mais c'est ma belle mère et c'est la première fois qu'elle nous surprends ainsi parce que Caleb n'est pas du genre très démonstratif en public alors encore moins quand il y a sa famille dans les parages. « Alex, si tu veux mon avis tu t'enfonces là. Je crois que vous êtes bien plus mal à l'aise que moi tout les deux. » Elle semble presque se moquer de nous et de notre réaction et après tout c'est vrai c'est pas comme si elle nous avait surpris nus. « J'ai juste comme une impression de déjà-vu, Caleb comprendra. » Je me retiens de rire parce que je connais l'histoire et la voir se moquer un peu de son fils ainsi me montre une facette de Mary différente de celle que j'ai pu voir par le passé. « Je vais vous laisser et je frapperai avant de venir la prochaine fois pour être certaine de pouvoir entrer dans ma cuisine. » Oui définitivement elle se moque de nous là je crois, enfin je connais mal sa mère et j'espère que ce n'est pas un reproche qu'elle nous fait. Je sais plus et alors qu'elle sort de la cuisine, je regarde Caleb et je viens me placer à mon tour derrière lui, enroulant mes bras autour de son torse et je me mets à rire de façon presque incontrôlée. Comme si après tout, la pression finissait par enfin retomber et je ris contre lui pendant un long moment. « Je suis désolée chéri vraiment je voulais pas te mettre dans une telle situation. » Je ne veux pas non plus qu'il pense que je me moque de lui en riant de la sorte. « Elle se moquait de nous là ou j'ai rêvé ? Dis toi que ça aurait pu être pire. » Je n'ai pas besoin de détailler les choses, il sait très bien comment ça aurait pu être pire, parce qu'il a déjà vécu pire. « Mais ça valait le coup quand même si tu veux mon avis. » Le baiser valait le coup, et ce moment aura au moins permis de faire retomber totalement la pression et ça fait du bien, vraiment beaucoup de bien.


@Caleb Anderson    :l: Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 1484806105  Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 1031338396

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Dernière édition par Alexandra Anderson le Dim 13 Nov 2022 - 22:52, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 Empty
Message(#)Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 EmptyDim 17 Oct 2021 - 19:20

Calex
HOLD MY HAND. I HEAR GHOST CALLING. HELP ME STAND EVEN IF THE SKY IS FALLING AND I WANT YOU TO KNOW. I CAN'T DO IT ALONE. HOLD MY HAND
Alex ouvre un bouton de son chemiser et je ne sais pas si elle me dit quelque chose à ce moment-là mais mon regard s’est littéralement perdu dans son décolleté, dans sa poitrine que j’aime tant. Cette partie de son corps que j’aime, que je connais par cœur et que j’ai déjà embrassé, touché, caressé un bien grand nombre de fois et je pense d’ailleurs qu’il est impossible pour moi de m’en lasser. Mais je finis par remonter les yeux. Pour l’instant. Parce que je ne la verrais pas sans vêtements, pas tout de suite alors il ne me reste plus qu’à imaginer ce qui se cache derrière ce chemisier et ce n’est franchement pas très compliqué puisque je connais son corps par cœur. Il me suffit de fermer les yeux pour visualiser parfaitement ce qui m’attend ce soir et j’ai déjà hâte. Tellement hâte. « Oui sauf qu'ils étaient pour toi et que tu n'aimes pas les gâteaux très sucrés. » Je ne lui en tiens pas rigueur et je ne l’ai jamais fait, d’ailleurs. Ce n’est pas pour ses talents de pâtissière que je suis avec Alex et je lui ai demandé de devenir ma femme tout en sachant qu’elle ne sera jamais un cordon bleu et ça me va parce que dans notre famille, ce rôle, c’est le mien. « Tu peux arrêter de douter tout de suite, je crois que tu réalises pas que c'est tes baisers qui m'ont fait totalement craqué. » Ses souvenirs sont peut-être biaisés parce que ce qui est sûr c’est que quand on a commencé à se fréquenter je n’avais pas vraiment beaucoup d’expérience, bien au contraire même. Je n’avais embrassé qu’une seule fille avant elle et les baisers devaient certainement se compter sur mes deux mains. Pas plus. On apprend à vraiment bien embrasser en pratiquant, et ça, c’est clairement avec elle que je l’ai fait. « J'ai si hâte d'être ta femme et je te promets de porter avec fierté ton nom. » Le mariage se rapproche et toute l’organisation est maintenant clôturée. Alexandra Anderson, ça sonne bien, non ? « J’espère bien. » Parce que moi aussi j’ai hâte qu’elle porte mon nom, de pouvoir la présenter en tant que ma femme, et plus comme ma fiancée ou ma compagne, j’ai envie de moi aussi porter une bague à l’annuaire qui officialise notre union, notre relation et notre amour l’un pour l’autre. Mes bras autour de son corps pour la rapprocher un peu plus contre moi je la regarde cuisiner par-dessus son épaule et c’est une vision finalement assez plaisante. Son rire résonne dans la pièce et comme l’homme amoureux que je suis, l’entendre rire me fait sourire. « C'est vrai que je l'aime beaucoup cette partie de ton corps, et je pense que je te le prouve assez souvent et tu as raison elle peut encore être utile pour nous deux. » Sa réponse me fait sourire encore plus et je m’humidifie les lèvres pour me les mordre juste après. Je sais que ce simple geste de ma part peut l’exciter sauf que ce soir elle ne peut pas le voir parce qu’elle est dos à moi. « Vraiment très utile, oui. » J’embrasse son cou plusieurs fois. « Et je crois que je t'ai déjà blessé une fois, j'ai guère envie de nous infliger à nouveau une longue période d'abstinence. » Je grimace légèrement et j’aurais clairement préféré qu’elle n’évoque pas ce souvenir qui, doit être, l’un des moins bon que j’ai avec elle. De loin.

Alors que l’accouchement et toute cette nuit-là est de loin le plus beau jour de ma vie. C’était le début d’une nouvelle vie pour nous deux, au revoir l’intimité, au revoir les grasses matinées et bonjour les pleurs des jumelles et les nuits blanches. Mais tout ça vaut le coup. Clairement. Être papa, j’en ai rêvé et c’est grâce à elle que je le suis aujourd’hui, et que je meurs déjà d’envie de l’être à nouveau. J’en oublie presque que nous sommes chez mes parents, dans leur cuisine, quand les mains se posent sur ses fesses et ma langue part à la rencontre de la sienne dans sa bouche et ses mains qui agrippent mes cheveux me donnent presque envie d’intensifier encore ce baiser que nous échangeons. Sauf que ma mère entre. Ma mère nous interrompt en plein milieu de cet échange et s’il s’agissait d’un baiser plus simple, plus tendre, je n’aurais certainement pas été aussi gêné. Je m’éloigne rapidement d’Alex, comme si ça changerait quelque chose et comme si ma mère allait oublier ce qu’elle vient de voir en un claquement de doigts. « Non c'est à moi de m'excuser, désolée de vous avoir mise dans cette situation. » J’entends un petit rire amusé venant de ma mère et si je venais de commencer à couper les pommes de terre je relâche rapidement le couteau pour finalement repasser une main dans mes bouclettes. « C'est ma faute, la journée a été compliquée et j'avais besoin d'un peu de réconfort mais on aurait pas été plus loin qu'un baiser dans votre cuisine. Enfin pas qu'ailleurs on aurait été plus loin, je voulais pas vous mettre mal à l'aise. » Mais cette main qui était dans mes cheveux se retrouve à donner un petit coup de poing sur l’épaule d’Alex. Elle s’enfonce plus elle parle et je finis par me retourner pour faire face à ma mère et à Alex, qui patauge. « Alex, si tu veux mon avis tu t'enfonces là. Je crois que vous êtes bien plus mal à l'aise que moi tout les deux. » Elle me connait ma mère, elle sait très bien que ce genre de situation me met extrêmement mal à l’aise. «  J'ai juste comme une impression de déjà-vu, Caleb comprendra. » Alex meurt d’envie de rire, je le vois à son visage alors que moi je lève les yeux au ciel avant de prendre quatre assiettes que je donne à ma mère. « Tiens, voilà les assiettes. » Est-ce que c’est une manière bien à moi de la mettre à la porte ? En quelque sens, oui. «  Je vais vous laisser et je frapperai avant de venir la prochaine fois pour être certaine de pouvoir entrer dans ma cuisine. » Elle continue, elle se moque de nous et même si je peux la comprendre ça ne veut pas dire pour autant que je suis à l’aise avec ça. « Désolé, on fera attention la prochaine fois. Enfin je dis pas qu’il y aura une prochaine fois mais… - » Contrairement à Alex, moi, je me rends compte tout seul que je m’enfonce et quand ma mère quitte la cuisine et riant un peu, je me retourne à nouveau vers le plan de travail et les rôles sont échangés et semblent bien plus naturels. Moi qui m’occupe de la cuisine et Alex qui se colle à moi. Et elle rigole, aussi. Mais pas moi. Clairement pas moi. « Je suis désolée chéri vraiment je voulais pas te mettre dans une telle situation. Elle se moquait de nous là ou j'ai rêvé ? Dis toi que ça aurait pu être pire. » Cette fois je ris un peu tout en la frappant doucement sur la cuisse. « Dis pas des trucs pareils sinon tu vas rester habillée cette nuit. » Est-ce que maintenant j’ai peur que ma mère puisse m’entendre sous-entendre à ma fiancée les plans que j’ai pour nous ce soir ? Maintenant oui, ça me fait peur. « Mais ça valait le coup quand même si tu veux mon avis. » Je me retourne vers elle pour la regarder un petit sourire aux lèvres. Mes yeux jonglent entre son regard et ses lèvres. « Complètement d’accord. » Comme tous nos baisers, d’ailleurs. Je m’éloigne un peu du plan de travail pour taper doucement sur ses fesses. « Allez, au travail. Coupe les pommes de terre. Je vais m’occuper du poulet. » Je ponctue ma phrase d’un clin d’œil et lui laisse ma place, au plus vite on prépare ce dîner, au plus vite on mangera et au plus tôt nous pourrons nous retrouver tous les deux.

© nightgaunt


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 Empty
Message(#)Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 EmptyDim 31 Oct 2021 - 1:21




Hold my hand. I hear ghost calling. Help me stand even if the sky is falling and I want you to know. I can't do it alone. Hold my hand, my hand, my hand

Il y a quelques mois, après une confrontation avec mon père, j'aurais terminé dans un bar ou chez moi, une bouteille vide à mes pieds. C'était y'a pas si longtemps que je noyais mes problèmes dans l'alcool, et pourtant ça me semble être une autre époque. Maintenant j'ai Caleb à mes côtés et sa présence m'aide à gérer les choses de façon bien plus saine et sereine. J'ai une famille, j'ai un fiancé qui me protège, qui m'épaule et me soutient. J'ai deux filles magnifiques qui me donnent la force de ne pas me laisser aller, et elles aussi elles m’apaisent, elles me font relativiser mes soucis parce qu'un câlin de leur part, un sourire et la douceur qui se dégage d'elles me calme et me fait du bien. On aurait pu rester tout les quatre chez nous, mais c'est chez les parents de Caleb que nous avons décidé d'aller ce soir parce que j'avais besoin de changer d'air, de m'éloigner de notre maison pendant quelques heures. Et depuis que nous sommes arrivés à la ferme, je suis plus calme, plus apaisée et je peux profiter de mon fiancé. Je peux avoir quelques moments privilégiés avec lui alors que nos filles sont avec leurs grands-parents, ceux qui je sais ne leur feront jamais de mal. Ce moment dans la cuisine de mes beaux-parents, avec mon merveilleux fiancé est un moment que j'apprécie énormément et qui me permets vraiment de me concentrer sur l'instant présent. Et il m'aide bien à me vider la tête alors que nos langues se retrouvent et que nos corps se rapprochent. Les yeux fermés, c'est ce genre de moment dont j'ai besoin, me sentir aimée, me sentir assez bien pour être aimée et désirée par un homme aussi parfait que Caleb. Sentir que malgré mes faiblesses, malgré ce que j'ai pu montré face à mon père, il n'a pas été déçu ou perturbé par l'image que j'ai pu lui renvoyer. Qu'il ne me voit pas comme mon père me voit, que je ne suis pas faible, que je ne suis pas qu'une moins que rien. Il est toujours aussi doux avec moi, et toujours aussi passionné. Il me complimente, il me rassure, il me fait rire, il m'excite, il me fait du bien en somme et si sa mère n'était pas entrée dans la cuisine pour nous interrompre j'aurais profité de son baiser encore un peu plus longtemps. Au lieu de ça, c'est avec ma gêne que je fais face à sa mère, qui semble bien plus amusée que gênée elle en revanche. Je tente de m'expliquer mais je crois que je rends la situation encore plus gênante et Caleb aussi puisqu'il tente de me le faire comprendre en tapant doucement sur mon épaule. Sa mère se moque de moi, et de Caleb ensuite, ce qui pourrait presque me faire rire mais pas lui. « Tiens, voilà les assiettes. » Il n'a clairement pas envie de faire durer la conversation Caleb mais sa mère se moque de nous encore un peu et cette fois c'est à Caleb de ramer. « Désolé, on fera attention la prochaine fois. Enfin je dis pas qu’il y aura une prochaine fois mais… - » Il sait se taire lui, il sait quand il est plus prudent de ne plus rien dire et sa mère finit par nous laisser de nouveau tout les deux. Caleb se tourne directement vers le plan de travail, sans doute pour se concentrer sur quelque chose qu'il maîtrise et qui le rassure et contre lui, je le regarde faire en riant, en prenant conscience de la situation. Sa mère nous a surprit en train de nous embrasser, ce n'est finalement rien de honteux, juste un couple fiancé et déjà parents, elle doit bien se douter que l'on s'embrasse et que l'on fait bien plus. Bon pas dans leur cuisine mais ce baiser ce n'était finalement rien et ça me fait rire parce que sa mère nous a chambré un peu, elle l'a bien prit, il n'y a pas eu de reproches, ou de malaises, du moins pas chez elle et ça prouve bien à quel point sa famille est totalement différente de la mienne. Jamais je n'aurais pu faire face à mon père dans une telle situation, mais il n'est pas là. Il n'est plus là, plus dans ma vie et je vais tout faire pour que ça reste ainsi. Désormais, ma seule famille c'est celle que je construis avec Caleb, et un peu la famille Anderson. Ce soir ils me prouvent que l'on peut compter sur eux à n'importe quel moment et c'est rassurant. Mais pour l'heure, je veux profiter de mon fiancé. Je veux profiter de ce calme et de cette sérénité que je ressens avec lui. Je veux oublier ce qu'il vient de se passer et profiter de cette soirée.  « Dis pas des trucs pareils sinon tu vas rester habillée cette nuit. » Je lâche un petit rire à nouveau comme pour lui montrer que je ne crois pas du tout à ses mots. « J'ai prévu de dormir nue cette nuit, complètement nue, après si tu veux pas en profiter tant pis pour toi. » Les mots sont murmurés à son oreille, comme un moyen de lui faire comprendre que j'ai envie de lui ce soir et que je compte bien lui donner envie à lui aussi. Mais il suffit de se repense à ce baiser que l'on a échangé pour être certaine que lui aussi il en a envie. Parce que ce baiser c'était quelque chose. « Complètement d’accord. » Oui on est sur la même longueur d'onde, souvent, très souvent quand il s'agit de ce genre de chose et je ris quand il me tape sur les fesses. « Allez, au travail. Coupe les pommes de terre. Je vais m’occuper du poulet. »  Le ton autoritaire qui me fait craquer est de retour et je reprends mon rôle de commis de cuisine docile et obéissante qui veut satisfaire le chef. « Oui chef, tout ce que vous voulez chef. » Je prends pourtant un peu de temps avant de me tourner vers les pommes de terre. Je me tourne vers lui, je l'attire contre moi une énième fois pour l'embrasser sans trop mettre de passion, mais alors que je mordille sa lèvre, c'est ma main qui caresse sa cuisse pendant quelques secondes. « J'aime tellement quand tu fais ton chef autoritaire avec moi. Et j'espère que tu prendras les choses en main avec autant d'assurance ce soir. » Et sur ces paroles je dépose un baiser sur sa joue et avant de m'éloigner de lui, je frotte mes fesses contre lui tout en souriant avant de partir m'occuper des pommes de terre. J'ai désormais hâte que cette journée se termine, mais pas pour les mêmes raisons qu'il y a plusieurs heures. J'ai juste hâte de me retrouver seule avec mon fiancé et de le laisser prendre soin de moi comme lui seul sait le faire si bien.


@Caleb Anderson    :l: Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 1484806105  Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 1031338396

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 Empty
Message(#)Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Calex 44 - I can't do it alone Hold my hand, my hand, my hand

Aller à la page : Précédent  1, 2