| (Raelyn & Rosalie) into the unknown |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 2 Oct 2021 - 10:53 | |
| Into the unknown Raelyn Blackwell & @Rosalie Craine
Ma visite n’est qu’un contrôle de routine et, pourtant, je ressens l’absence d’Amos à mes côtés. J’ignore quelle est la norme. J’ignore s’il est monnaie courante de se faire accompagner du père à chaque occasion, si son absence aujourd’hui me place immédiatement dans la case future mère célibataire aux yeux de toutes les femmes présentes dans cette salle d’attente ou si, au contraire, personne ne s’en étonnera. Certaines n’auront peut-être simplement aucune opinion mais j’en doute : j’ai arrêté de croire en l’être humain il y a des années et je suis au contraire convaincue que chacun raffole en secret du moindre aperçu sur les drames quotidiens d’autrui. Les miens se résument en une seule phrase finalement : l’état de mon couple et l’absence d’Amos depuis que nous avons appris le sexe du bébé. Bien sûr, il n’a pas quitté le loft que nous occupons tous les deux. Bien sûr, la plupart des soirs, il me tient encore dans ses bras au coucher, mais il finit toujours par disparaître lorsqu’il me pense endormie. Il s’enferme dans son bureau pour boire et faire je ne sais quoi et, même lorsqu’il repose à mes côtés, je le sens à des kilomètres de moi et des sujets de conversations que nous devrions avoir. Il appelle notre petite fille ”il” pour le bébé et, dans son mutisme, j’ai trouvé ma réponse : il n’en veut plus maintenant qu’elle lui rappelle trop son aînée décédée. Un petit garçon l’aurait comblé, une fille rappelle ses vieux démons et je ne peux pas lui en vouloir : par contre, je suis en colère puisqu’il retombe dans ses vieux travers : le déni et la fuite. Il ne me parle pas. Il prétend que tout va bien lorsque je m’aventure prudemment dans cette direction et reproduit des comportements qui nous ont déjà valu de boire la tasse.
Une autre femme est seule et, si je la remarque, c’est aussi parce que son visage m’est familier. Je n’arrive pas à mettre un nom ou une situation dessus, mais je jurerais l’avoir déjà croisée autre part que dans la rue. Le contexte de ma rencontre avec cette brune m’échappe encore, mais alors qu’elle regarde sa montre presque autant que moi - les médecins ont du retard - je tente de me souvenir. Son identité m’échappe et, plutôt que d’en faire une obsession, je décide de me lever pour m’approcher du distributeur de boissons chaudes. Devoir arrêter l’alcool et la cigarette - j’en grille encore une à l’occasion lorsque mes nerfs ne tiennent plus mais, dans l’ensemble, je me tiens à carreaux - a eu pour effet d’augmenter ma consommation de café, et même si je sais d’avance que celui ci aura un goût horrible, je ne résiste pas à l’envie de m’en servir un double. Lorsque je me retourne pour me rasseoir à ma place, la brune est derrière moi et je m’efface pour la laisser passer, avant de me réinstaller sur les bancs inconfortables de la salle d’attente. J’ai envie d’une cigarette et mes doigts en trembleraient presque. Je détaille l’inconnue, tentant de déterminer à quel stade de la grossesse elle est est mais force est de constater que la venue au monde d’un enfant n’est pas un domaine dans lequel j’excelle. De mon côté, me situant dans les courbes de prise de poids les plus basses et cachant encore mon ventre arrondi tant bien que mal, on ne me donne pas mes presque six mois de grossesse. La brune paraît à un stade un peu plus avancé, mais n’étant guère spécialiste je peux me tromper. Ce qui me surprend en revanche c’est que, une fois servie au distributeur, elle ne reprend pas sa place initiale mais s’installe à côté de moi. J’avale une gorge de mon café avant de me décider à briser le silence. « Il est ignoble. Le café je veux dire. » Peut-être s’est-elle servi autre chose. « On se connaît ou je me trompe ? » J’espère que ce n’est pas du casino et c’est pour ça que je brise la glace : ma grossesse est encore un secret au Club et j’entends bien que cela demeure ainsi aussi longtemps que possible.
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| | | | (#)Sam 2 Oct 2021 - 14:18 | |
| Wyatt t’accompagne normalement à tes suivis, mais pas celui-ci. Depuis la publication de son roman, il se retrouve à jongler avec plus d’obligations qu’avant et de ce fait, il n’est plus aussi disponible pour tous ses rendez-vous de routine auxquels tu dois te rendre à toutes les semaines. Si tu en as marre que l’on te rappelle ton âge et ton déni de grossesse à chaque rencontre, tu t’évertues tout de même à faire la bonne chose pour ce petit garçon qui continue de bien grandir, semaine après semaine. Le troisième trimestre est à peine entamé, mais la panique se fait de plus en plus réelle quand tu penses au fait que d’ici Noël, il sera bel et bien là, votre garçon, dans tes bras et dans vos vies, alors qu’encore aujourd’hui, vous ignorez complètement de quoi seront faits vos arrangements avec Wyatt. Tu t’efforces de ne pas te perdre dans des scénarios qui n’en finissent plus puisque ceux-ci ont tendance à augmenter ton stress et le médecin t’a déjà avisé à de nombreuses reprises que ta pression était plus haute qu’il ne le voudrait. Détente était donc le mot d’ordre, bien que ton quotidien n’ait absolument rien de relaxant, entre tes parents qui refusaient toujours de prendre de tes nouvelles, ton aîné qui t’appelait seulement pour mieux raccrocher ensuite et tes cadets qui se faisaient encore à l’idée, lentement mais sûrement, tu l’espérais. Tu penses à Ariane, comme tu le fais un peu trop souvent, à ce qu’elle dirait si elle savait, à tous les commentaires sarcastiques qu’elle lâcherait sur les autres femmes dans cette salle d’attente, toutes accrochées au bras de leurs partenaires. Elle ferait des remarques sanglantes sur ton propre état sans doute, elle te dirait que tu as grossi, bien trop grossi alors que tu es simplement dans la moyenne et elle se moquerait sûrement du fait que tu peines encore à manger trois repas par jour, même si tu y es forcée depuis qu’on t’a diagnostiquée un diabète de grossesse il y a quelques semaines. Tu pourrais presque l’entendre, juste là, murmure des absurdités dans ton oreille et ça te rappelle encore une fois à quel point son absence te marque bien plus que tu ne l’aurais cru. Ou peut-être est-ce simplement dû au fait que tu portes son neveu, celui qu’elle risque de ne jamais rencontrer? Ça aussi, tu préfères ne pas y penser trop longtemps.
Peut-être que c’est parce que tu as la Parker un peu trop dans la tête que tu as l’impression de reconnaître une petite blonde assise un peu plus loin dans la salle d’attente. Plus tu l’observes, plus tu es persuadée de l’avoir déjà vu quelque part et que ce soit relié à Ariane. Tu mets plusieurs minutes à te souvenir, mais ça te revient tranquillement. Elle était au mariage d’Ariane et Saül. Quand elle se lève pour se rendre à la machine à café, tu décides impulsivement d’en faire de même, ne serait-ce que pour pouvoir la regarder d’un peu plus près et te confirmer que oui, c’est bien elle. Son prénom t’échappe toutefois, les souvenirs de cette soirée encore un peu flou dans ton esprit. Il faut dire que ta principale occupation ce soir-là était d’éviter Wyatt autant que possible, même si tu n’avais qu’une seule envie : lui parler. C’était avant que tu réalises pour le bébé. Avant que tu ne sois obligée de revenir sur cette promesse que tu lui avais fait de sortir de sa vie. Ça te semble être si lointain comme souvenirs, surtout quand tu penses au fait que le dit mariage n’aura pas duré très longtemps vu le départ de voleuse digne de la Parker. La blonde t’offre un simple regard avant de retourner s’asseoir, et tu te sers un café que tu n’as pas vraiment l’intention de boire parce que tu as promis à Wyatt que tu diminuerais ta consommation de caféine, mais aussi parce que tu sais que celui de l’hôpital est tout simplement imbuvable. Une fois ton verre remplit, tu viens t’asseoir juste à côté de la blonde plutôt que de retourner à ta place, sur un coup de tête que tu ne pourrais pas vraiment t’expliquer. Ce n’est pas vraiment ton genre, de chercher à faire du social, surtout pas dans une salle d’attente à l’hôpital, mais va savoir, c’était plus fort que toi. « Il est ignoble. Le café je veux dire. » Tu te retournes vers elle tout en hochant de la tête. « Je sais même pas pourquoi je m’en suis servie un. Il goûte rien. » De l’eau filtré, tout au mieux. Tu viens tout de même en prendre une gorgée alors que tu détailles la blonde du regard. « On se connaît ou je me trompe? » C’est bon, au moins tu sais que tu n’es pas complètement folle, c’est déjà ça. « On s’est vues au mariage de Ariane Parker. Ou Williams. Enfin, peu importe quel nom de famille elle a gardé maintenant qu’elle s’est poussée. » La rancœur s’entend dans ta voix et tu te pinces légèrement les lèvres, te rappelant que la blonde n’est pas celle contre qui tu en as. « Rosalie. Je me souviens pas de ton nom par contre. » que tu lui avoues avec un petit sourire, une main venant se placer sur ton ventre alors que ton fils te rappelle sa présence, comme il aimait souvent le faire dernièrement. « Tu sais ce que tu attends? » que tu lui demandes en faisant un signe de tête vers son ventre finement arrondi. À la voir, elle n’a peut-être pas passé l’échographie de 20 semaines, celle où on apprend généralement le sexe, mais il n’est pas impossible qu’elle soit plus avancée qu’elle en ait l’air ou qu’elle l’ait su par des tests génétiques. @Raelyn Blackwell |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 2 Oct 2021 - 17:25 | |
| Into the unknown Raelyn Blackwell & @Rosalie Craine
« Je sais même pas pourquoi je m’en suis servi un. Il goûte rien. » A défaut de la dévisager comme une malpolie, je tente de faire coller son visage à un souvenir ou un contexte mais, rien ne me vient. La fatigue aidant j’ai du mal à me concentrer, plus qu’à l’ordinaire, et si je suis plutôt physionomiste en temps normal, il est probable que je n’ai pas fait plus attention que ça à elle, lorsque nous nous sommes vues. C’est bon signe, cela signifie qu’il y a peu de chance qu’elle soit une habituée du Casino : eux, je suis bien obligée de les étudier pour repérer de potentiels fauteurs de troubles et, enceinte comme elle l’est, je l’aurais forcément remarquée. Elles ne courent pas les rues, à l’Octopus. « Certainement parce que c’est le seul truc auquel on ait encore droit. » Un sourire pincé, un ton sarcastique, si je suis toujours persuadée que j’ai envie de me lancer dans cette aventure, il n'en reste pas moins vrai que je me passerai bien des à-côtés. Fini le (ou plutôt les, soyons honnêtes) verres de scotch pour joindre l’utile à l’agréable et les cigarettes qui m’aident à calmer mes nerfs. Je découvre avec mon nouvel état qu’ils ne sont plus tant faits d’acier que ça, lorsque je suis en manque de nicotine. De temps en temps, seulement de temps en temps et lorsque je suis certaine d’être seule, je m’en grille une pour éviter de disjoncter à la moindre contrariété et, ces derniers temps et étant donné l’attitude de mon compagnon, elles sont nombreuses.
« On s’est vues au mariage de Ariane Parker. Ou Williams. Enfin, peu importe quel nom de famille elle a gardé maintenant qu’elle s’est poussée. » Le mystère est résolu et je suis rassurée : elle ne me connaît pas, ne connaît ni le Club ni l’établissement qui l’abrite et il est peu probable qu’elle puisse ébruiter le secret de ma grossesse à qui que ce soit. « Ah, Ariane. » Un mince sourire étire mes lèvres lorsque le prénom de la rousse est évoqué mais pour mon interlocutrice, je sens qu’il en est autrement. Elle masque mal sans rancoeur à l’évocation du départ de la jeune femme quand moi, je m’en tape pas mal. Bien sûr, je l’appréciais. Mais elle se leurrait pas plus que moi : nous ne sommes pas des sentimentales, Parker et moi. A présent que je tiens le contexte, je suis presque certaine de l’avoir vue récolter les foudres de la jeune mariée pendant que moi, j’étais occupée à me foutre de sa gueule dans sa robe de meringue. « Effectivement, c’est ça. Des nouvelles ? » Je suis prête à parier que non et que ça l’agace, elle est plutôt transparente à ce sujet. La seule chose que je sais c’est qu’elle n’est pas revenue : son mari - ou bien son ex, je n’en sais trop rien - est occupé à se noyer dans l’alcool à l’Octopus chaque jour que dieu fait depuis qu’elle les a abandonnés, lui et leur fils. « Rosalie. Je me souviens pas de ton nom par contre. » - « Raelyn. » C’est un sacré prénom de merde ça, Rosalie. Rosalie, ça va bien au genre de femme qui sait tout mieux que tout le monde concernant la grossesse et qui a déjà repeint la couleur du bébé et organisé une baby shower. Le genre qui se sent à l’aise dans cette salle d’attente quand j’ai l’impression d’être tout sauf à ma place. « Tu sais ce que tu attends? » Je fronce les sourcils, avant de comprendre qu’elle s’intéresse au sexe du petit être qui grandit dans mon ventre. Etrange, mais okay. « Une fille. C’est une petite fille. » Me demandez pas de deviner pour elle en fonction de la hauteur de son ventre de femme enceinte ou de me risquer à prendre les paris sur le stade de sa grossesse. Piquée d’une curiosité que je n’avais pas anticipée, je me surprend toutefois à l’interroger à son tour, peut-être dans l’espoir d’appréhender ce rôle qui est devenu le mien. « Et toi ? Et ça fait combien de temps ? » Je ne serais toutefois pas tout à fait moi si je pouvais m’empêcher de rajouter. « T’as pas l’air du genre à venir seule à ce genre de truc, Rosalie. »
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| | | | (#)Sam 2 Oct 2021 - 21:48 | |
| « Certainement parce que c’est le seul truc auquel on ait encore droit. » Son commentaire t’arrache un léger rire jaune. Sans doute parce que tu passé les premières douze semaines de ta grossesse, encore inconnue à l’époque, à noyer ta peine dans les bouteilles de vins et de whisky. Mais ça, c’est le genre de détails qui sont mieux garder pour soi. Tu n’as pas besoin de lui donner plus d’ammunitions pour te juger quand tu sens que chaque regard qu’elle pose dans ta direction est déjà plein de ses conclusions qu’elle se fait sur ta personne basée seulement sur ton apparence et autres détails qui ne t’auraient jamais échappé par le passé, mais dont tu te fous complètement en ce moment. Le mystère de votre familiarité est vite résolu lorsque tu mentionnes le nom de ton ancienne meilleure-amie/ex belle-sœur/pire ennemie (tu pourrais sans doute continuer longtemps cette liste de titres dont la rousse a été affublé dans ta vie) et le mince sourire qui se place sur les lèvres de ton interlocutrice laisse comprendre qu’elle ne semble pas tenir à la Parker cette même rancune que toi, tu ne saurais dissimuler. « Ah, Ariane. Effectivement, c’est ça. Des nouvelles? » Si elle demande, tu oses croire que c’est parce qu’elle n’en a pas, elle non plus. Tu perdrais sans doute le peu de patience que tu possèdes encore si tu apprenais que la blonde qui te fait face a eu droit à un appel ou même un piètre message texte de la part de la rouquine alors que Wyatt se tape le silence de sa cadette jour après jour depuis bien trop longtemps déjà. Toi, tu as laissé des tas de messages sur sa boîte vocale, passant de ceux qui sont remplis d’une haine sans fin à ceux qui la supplieraient presque de revenir. On accuse ces derniers sur le compte des hormones, évidemment. « Non, rien depuis qu’elle a décidé d’abandonner tout le monde. » Oh rancœur, quand tu nous tiens. « Toi? » Tu crains presque d’entendre sa réponse, mais tu as besoin de savoir, de confirmer. « Tu sais comment va Saül? » Tu ignores si la blonde est (était?) une amie du couple, tu ne connais le Williams que par les quelques semaines à squatter sur son canapé, pas assez pour dire que tu cherches à avoir de ses nouvelles, même si force est d’admettre que tu t’inquiètes plus que tu ne le devrais pour lui et pour Abel aussi.
« Raelyn. » Tu hoches la tête. Cette rencontre ne te donne pas l’impression que tu devrais lui tendre la main et lui dire que tu es enchantée de faire sa connaissance, alors tu ne le fais pas. Tu te concentres sur ton verre de café amer entre tes doigts et décide plutôt de faire la conversation sur ce sujet qui vous emmène toutes les deux dans cette salle d’attente : vos grossesses. « Une fille. C’est une petite fille. » Tu souris doucement alors que tes doigts continuent leur danse sur ton ventre. « Et toi? Et ça fait combien de temps? » « Un garçon. J’en suis à 28 semaines, ou 7 mois, selon ta manière de compter. » Tu te perdais un peu au départ, dans les semaines et les mois et le temps qui reste et les différents détails ici et là, mais tu t’y retrouves enfin. « Il devrait naître aux alentours de Noël. » Si les médecins ne décidaient pas de te déclencher avant, ou s’il ne décidait pas par lui-même de pointer le bout de son nez plus tôt. « T’es dû pour quand toi? » que tu lui demandes, curieuse en retour. « T’as pas l’air du genre à venir seule à ce genre de truc, Rosalie. » Tu fronces les sourcils et échappes un autre rire. Tu ne sais pas ce qui t’agace le plus, la question pas du tout subtile et ô combien indiscrète, ou la manière dont elle a insisté ne serait-ce qu’un peu trop sur ton prénom. Une chose est certaine : il n’y a aucun doute possible à comprendre pourquoi elle s’entendait bien avec Ariane. « J’ai l’air de quoi, dis-moi, Raelyn? » Oh ça, c’est un jeu qui se joue à deux et puis c’est bien, tu es plutôt de bonne humeur aujourd’hui. Tu n’as pas été malade ce matin pour faire changement et tu as même eu une nuit de sommeil plutôt décente, alors ça t’amuse plus que ça ne t’irrite. Pour l’instant du moins. « J’te rappelle que t’es ici toute seule, toi aussi. » Et que les autres femmes dans la salle, elles ont des chers et tendres à leur disposition, prêtes à étaler l’amour que leurs partenaires leurs vouent, à elles et leurs bedaines trop grosses, trop rondes, trop in your face. « C’était pas prévu, la grossesse. » que tu te surprends à lui partager sur un ton neutre alors que ton regard se perd sur une femme bien trop émotive qui sort d’un des nombreux bureaux, ce qui t’arrache une grimace que tu ne tentes même pas de camoufler. @Raelyn Blackwell |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 3 Oct 2021 - 10:29 | |
| Into the unknown Raelyn Blackwell & @Rosalie Craine
Elle rit jaune et je ne lui demande pas pourquoi : au fond, je me contrefous bien qu’elle fasse partie de ces mères qui suivent un régime strict ou de celles qui se permettent de petites entorses au règlement. Qu’elle fume ou picole si ça l’aide, pas ma grossesse, pas mon problème. Moi, je me contente de vapoter pour palier au manque sans que ça ne calme efficacement mes nerfs et de me permettre une exception à de rares occasions, quand je sens que c’est ça ou pousser quelqu’un d’un pont. Si Ariane était restée, elle se serait foutu de ma gueule mais, au moins, elle aurait pu me dire comment elle avait géré les choses, en tant que bonne addict aux bonnes choses de la vie. Qui lui vend sa cocaïne maintenant à la rousse ? J’espère qu’elle ne se contente pas de poudre coupée avec des trucs dégueulasse après avoir connu ma marchandise. « Non, rien depuis qu’elle a décidé d’abandonner tout le monde. » - « Elle a vraiment prévenu personne alors ? » Je lève un sourcil, avant de me demander quel peut-être leur lien pour que mon interlocutrice soit si remontée. Soit Rosalie sait mal dissimuler ses émotions, soit elle se fiche bien que son amertume soit transparente et dans les deux cas, le résultat est le même. « Toi ? » - « Non. » Je hausse les épaules. « C’est sa vie, pas la mienne. » Et pas la tienne non plus. Je n’en veux pas à la rousse, elle a fait ce qui lui semblait bon pour elle et, même si je suis dubitative - je la pensais plus amoureuse de son crésus que ça, plus courageuse aussi - je ne suis personne pour juger ou tenter de trouver des explications. « Si elle est partie comme ça, y’a forcément une raison. » Une raison qui ne regarde qu’elle. Elle peut en tirer des conclusions - et j’en tire - mais puisque ni elle ni moi ne pouvons rien changer je n’ai pas l’intention de me concentrer sur d’autres problèmes que les miens. Et ils m’accaparent déjà bien assez : contrairement à Parker, je ne peux pas les fuir, j’en serais bien incapable. « Tu sais comment va Saül ? » - « Il va. » Je porte mon gobelet en plastique contre mes lèvres carmins sans la quitter des yeux. Elle ne fréquentait qu’Ariane si je comprends bien. « Il boit, il joue son argent. Les mêmes choses qu’avec elle, finalement. » Saül est bien plus proche de mon compagnon que de moi. Je me contente de les observer échanger de loin et de saluer l’homme d’affaires quand je le croise.
« Un garçon. J’en suis à 28 semaines, ou 7 mois, selon ta manière de compter. Il devrait naître aux alentours de Noël. » Selon ma manière de compter. Comme si c’était un enseignement basique et que toute femme était au courant. Moi, je repars jusqu’à la date de mon dernier check up à chaque fois pour refaire le calcul. « T’es dû pour quand toi? » Cette date-là, je l’ai retenue sans même forcer et la question est bien plus facile qu’une équation en semaines ou en mois. « Début janvier. » A peine après elle donc si j’en crois ses informations. Je ne m’attarde pas sur la taille de nos ventres respectifs, ce serait bien un truc de gonzesse, ça. « J’ai l’air de quoi, dis-moi, Raelyn ? » Oh, on joue à ça alors ? Parfait. J’espère qu’elle n’avait pas de mal à supporter le mordant d’Ariane alors, parce que je lui ai tout appris. (Ou en tout cas c’est ce que j’aime dire, la réalité étant que Parker était une emmerdeuse bien avant qu’on se rencontre.) « T’as l’air de savoir la différence entre semaine de grossesse et semaine d'aménorrhée. » J’ai compris le concept, mais étant tombée enceinte sous contraception, je suis bien incapable de donner une autre indication que celle que les médecins me communiquent. « T’as l’air de prendre tes vitamines comme il faut. Et de te coucher à 21h tous les soirs pour ton beauty sleep. » Elle a l’air du genre à bassiner le futur papa pour qu’il rince bien ses légumes et lui masse les pieds le soir avant de dormir, et grand bien lui fasse. Je joue parce qu’elle me l’a demandé. « J’te rappelle que t’es ici toute seule, toi aussi. » - « Oui, mais moi j’en ai l’air. » Un sourire amusé étire mes lèvres alors que je vide d’un trait le reste de mon café - qui ne devrait même pas avoir le droit d’en porter le nom. Moi, j’ai l’air pour que la gynéco ait préféré s’assurer qu’Amos était le père quand bien même il était celui qui m’accompagnait. « C’était pas prévu, la grossesse. » - « Et c’est pour ça qu’il est pas là ? » Moi aussi, c’était pas prévu. Mais la raison pour laquelle je me sens de plus en plus seule, elle est toute autre et bien plus compliquée que ça.
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| | | | (#)Dim 3 Oct 2021 - 12:42 | |
| « Elle a vraiment prévenu personne alors? » Tu ne connais pas l’étendu du lien qui existe entre la blonde et Ariane, tu ne sais pas vraiment si c’est ta place de partager le peu d’informations que tu possèdes au sujet de la disparition de la Parker. Tu hausses les épaules légèrement, ce n’est pas comme si qui que ce soit allait vraiment se plaindre de ce que tu répètes ou pas. « Elle a laissé une lettre à Saül, c’est tout ce que je sais. Elle ne répond pas à mes appels, ni à ceux de son frère aîné. » Est-ce qu’elle connaît Wyatt? Tu ne sais pas et dans l’ensemble, tu t’en fiches un peu. Les Parker ont tous la même réputation après tout : ils sont chiants et ils n’en ont rien à foutre de ne pas plaire à la grande majorité des gens. Tu ne peux t’empêcher d’être légèrement soulagée quand elle t’annonce qu’elle non plus, n’a pas eu de nouvelles de la rouquine. C’est con sans doute, ça fait plusieurs mois qu’elle est partie maintenant, tu devrais t’en foutre de ce qu’elle fait de sa vie désormais, mais ça te reste encore au travers de la gorge, cet abandon. Et ce n’est pas tant le fait qu’elle t’ait coupé toi de sa vie, tu as passé une décennie à la détester, tu peux très bien t’y remettre sans trop penser aux quelques mois où vous vous étiez en quelque sorte retrouvées. Mais c’est de voir ce que ça fait à Wyatt qui te tue. Lui qui a toujours placé sa sœur avant quiconque, avant toi-même quand tu ne voulais qu’une chose : être son unique priorité. Ça a un drôle de goût amer, maintenant que tu l’es, en quelque sorte. « C’est sa vie, pas la mienne. » Tu retiens difficilement un roulement des yeux, mais tu comprends une autre chose : la blonde qui te fait face semble être aussi égoïste que ton ancienne meilleure amie, aussi égoïste que tu puisses l’être toi aussi. « Si elle est partie comme ça, y’a forcément une raison. » « T’abandonnerais ton enfant, toi? » Tu n’as pas pu le retenir, ce commentaire-là. Tu ne sais même pas son nom encore et voilà que tu te lances sur un sujet de conversation bien trop glissant. Oh well. Si elle tente de justifier le comportement d’Ariane, qu’elle te l’explique, parce que toi, tu comprends rien. « Il va. Il boit, il joue son argent. Les mêmes choses qu’avec elle, finalement. » Vu comme ça. Tu ne peux qu’espérer qu’Abel lui, n’en paie pas trop le prix. Mais ce n’est pas ta place de t’en faire pour lui, pas vrai Rosie?
« Début janvier. » Tu ne tentes même pas de camoufler ta surprise. Tu n’aurais pas cru qu’elle a seulement quelques semaines de moins que toi, ton ventre doit bien faire le double du sien. Mais bon, c’est juste la preuve que personne ne porte une grossesse de la même façon. La conversation aurait sans doute pu s’arrêter là, sur une note passable, mais Raelyn fait un commentaire de plus qui te fait réagir. Tu ne sais pas ce qu’elle cherche à faire, elle n’aurait aucun intérêt à te piquer puisque vous ne vous connaissez pas, et pourtant, il suffit de quelques regards et d’un commentaire pour que ce jeu auquel tu as si souvent joué avec Ariane ne se mette en branle. « T’as l’air de savoir faire la différence entre semaine de grossesse et semaine d’aménorrhée. » Ça t’arrache un autre rire. Tu ne sais pas sur quoi elle se base, mais elle ne pourrait pas être plus loin de la réalité. « J’ai su que j’étais enceinte j’avais déjà douze semaines de fait, donc mes calculs ne remontent pas à si loin. » Et la seule raison pour laquelle tu connais la date exacte de la conception de ton fils, c’est parce que c’est la seule fois que tu as couché avec Wyatt, ou avec quiconque really, à cette période. « T’as l’air de prendre tes vitamines comme il faut. Et de te coucher à 21h tous les soirs pour ton beauty sleep. » C’est ta mère qui serait fière d’entendre ça. Même quand ta vie fout le camp, tu maintiens les apparences parfaites qu’elle t’a apprise. « Ta mère ne t’a jamais appris à ne pas te fier aux apparences? » Ironique venant de toi, quand la tienne, elle n’a rien fait de plus que de t’apprendre à en jouer constamment, des apparences. « Oui, mais moi j’en ai l’air. » « Tu fais ça toute seule alors? » Ça étant la grossesse et tout ce qui suit ensuite. Ou est-ce qu’elle en a seulement l’air? Parce que toi, tu as l’air de ne pas être toute seule, mais tu l’es. Enfin, plus ou moins. Dur de dire ce que vous faites réellement, Wyatt et toi. Elle sourit, comme si elle s’amusait de la situation. Toi, tu te demandes surtout à quel genre de femme tu fais face aujourd’hui. Elle a au moins l’attrait d’être distrayante, Raelyn, alors que le médecin continue de prendre du retard sur ses rendez-vous du jour. « Et c’est pour ça qu’il est pas là? » « Qu’est-ce que tu veux vraiment savoir? » Elle veut jouer la curieuse, qu’elle pose ses questions de la manière dont elle souhaite obtenir des réponses. « Tu veux savoir si comme elles - » tu pointes les autres femmes dans la salle d’attente, accrochées à leurs précieux boyfriends « - j’ai le parfait mari qui ne pouvait pas se libérer pour mon rendez-vous ou si contre toute-attente, je ne rentre pas dans cette petite boîte dans laquelle tu essayes de me mettre depuis le moment où j’ai ouvert la bouche? » @Raelyn Blackwell |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 3 Oct 2021 - 21:19 | |
| Into the unknown Raelyn Blackwell & @Rosalie Craine
« Elle a laissé une lettre à Saül, c’est tout ce que je sais. Elle ne répond pas à mes appels, ni à ceux de son frère aîné. » L’existence de la lettre à Saül, je l’ignorais. Amos me l’aurait certainement confié, mais je doute que l’homme d’affaires soit du genre à se confier à n’importe qui et, pour qu’elle soit au courant, le lien qui l’unit à lui ou à Ariane doit avoir son importance. Pourtant, elle ignorait comment il allait, elle m’a posé la question et je m’interroge sur sa place dans la vie de la rousse. « Si elle répond pas à ceux de Crésus, te fatigue pas à continuer à l’appeler. » Crésus. Comment j’appelais l’époux d’Ariane, pour me foutre de leur gueule à tous les deux. « Des Saül. Les appels de Saül. » Au cas où ce ne serait pas clair. Il n’y a pas besoin de posséder en doctorat en psychologie pour savoir qu’elle en était folle, de son italien. Elle aurait tué pour lui ou, en tout cas, elle en donnait l’impression. Faut croire qu’elle était plutôt douée pour cacher son jeu et, finalement, c’est tout ce que je retiens de cette histoire. Pas qu’elle avait un frère, ça je m’en fous autant que de savoir si ses cheveux c’était sa couleur naturelle. « T’abandonnerais ton enfant, toi ? » Un mince sourire étire mes lèvres. La réponse à cette question vient si facilement que j’en suis presque surprise, moi qui avait pris rendez-vous dans cette même clinique pour avorter il y a à peine plus de deux mois. « Je te l’ai dit : sa vie, pas la mienne. » Moi, je ne désirais peut-être pas d’enfant, mais je mets au défi quiconque de tenter de toucher un de ses cheveux.
« J’ai su que j’étais enceinte j’avais déjà douze semaines de fait, donc mes calculs ne remontent pas à si loin. » - « Ah. C’est qu’on en a des points communs finalement. » Celui d’avoir passé des semaines, des mois sans se douter de rien. « J’étais à seize semaines quand je l’ai su. Ça se voyait pas. » Ce chiffre là, je l’ai retenu tant il m’a sonnée, le jour où j’ai appris la nouvelle. Le passage par la case potentiel avortement en revanche ne la concerne pas : je compte bien garder cette information pour moi. « Ta mère ne t’a jamais appris à ne pas te fier aux apparences ? » A nouveau, mon sourire devenu presque carnassier s’agrandit un peu plus. « Non. Mais moi, j’ai appris. » Là, je ne fais que jouer. Je sais bien qu’il faut plus qu’un coup d’oeil pour se faire une idée sur quelqu’un et, à partir du moment où elle fréquentait Ariane, je n’ai aucun doute qu’il y a certainement plus à découvrir sur elle que ce qu’on voit à la surface. « Tu fais ça toute seule alors ? » - « J’ai dit que j’avais l’air. Pas que c’était le cas. » Rien ne sert de jouer les femmes mystérieuses et, même s’il n’est pas là, j’aurais l’impression d’insulter Amos si je prétendais être une future mère célibataire. « Je fais ça avec le père. J’ai juste pas besoin qu’on me tienne la main pour tous mes check-up. » C’est une version condensée de la vérité. C’est aussi la seule version qu’elle aura. « Qu’est-ce que tu veux vraiment savoir ? » Je lève un sourcil, surprise mais intéressée par ce regain de mordant de sa part. « Tu veux savoir si comme elles j’ai le parfait mari qui ne pouvait pas se libérer pour mon rendez-vous ou si contre toute attente, je ne rentre pas dans cette petite boîte dans laquelle tu essayes de me mettre depuis le moment où j’ai ouvert la bouche ? » - « C’est de traîner avec Ariane qui t’as mise sur les nerfs comme ça et c’est la grossesse ? » Moi, c’est de plus fumer ou boire qui me rend sur la défensive. Pourtant aujourd’hui, je ne le suis pas. Cette inconnue a le mérite de m’occuper l’esprit et de m’aider à ne pas penser aux fuites répétées de mon complice. « J’en déduis qu’il est pas dans le paysage. » Elle ne serait pas autant sur la défensive s’il était aimant et présent pour elle, si elle se lançait dans l’aventure sans un seul nuage à l’horizon pour venir entacher son bonheur. « C’est courageux. » De faire ça seule. Moi, sans Amos, je ne l’aurais jamais envisagé, je n’en aurais jamais eu envie.
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| | | | (#)Lun 4 Oct 2021 - 10:03 | |
| « Si elle répond pas à ceux de Crésus, te fatigue pas à continuer de l’appeler. » Crésus? La blonde doit voir l’interrogation sur ton visage parce qu’elle s’empresse de spécifier de qui elle parle. « De Saül. Les appels de Saül. » Ah. Le surnom te ferait presque rire, si la situation n’avait pas absolument rien de comique. Donc Saül a lui aussi droit au traitement de silence complet, cadeau de la Parker. Tu l’avais vu faire tous les temps, Ariane, tu les avais subis aussi au cours des années. Tu avais eu le titre de meilleure amie tout comme celui d’ennemie à abattre. Celle qu’elle avait si longtemps cherché à chasser de la vie de son aîné. Maintenant que tu t’y étais fais une place permanente, elle n’était même plus là pour gueuler. Ça fait étrange de parler d’elle de la sorte. Avec Wyatt, tu fais toujours attention d’éviter le sujet autant que possible parce que tu sais à quel point il ne l’a pas encore avalé, cet abandon. Toi, c’est qu’elle soit partie sans penser à son fils qui te bouleverse plus que tout. Peut-être parce que le garçon que tu portes, c’est le cousin de Abel. Va savoir. « Je te l’ai dit : sa vie, pas la mienne. » « C’est une belle façon de se détacher de tout, ça. » Mais n’étais-tu pas la pro à ce jeu-là, Rosalie? « Tu l’as connu comment, Ariane? » Tu ne sais pas si elle va te le dire, tu ne sais même pas pourquoi tu poses la question. Peut-être que pour l’espace de quelques minutes, tu ressens le besoin de t’accrocher aux souvenirs de celle qui ne reviendra pas.
« Ah. C’est qu’on a des points communs finalement. » En dehors d’Ariane? Qui l’aurait cru. « J’étais à seize semaines quand je l’ai su. Ça se voyait pas. » « Moi non plus. » Ça faisait partie du déni, du moins, c’est ce que le médecin avait tenté de t’expliquer. Dès que tu avais pris conscience, les symptômes s’étaient multipliés et ton ventre était apparu, pratiquement du jour au lendemain. Ça fait plus de trois mois de ça et tu t’y fais encore difficilement. « C’est Ariane qui l’a compris avant moi. Tu t’imagines bien qu’elle s’est fait un plaisir fou de l’avoir réalisé avant moi. » Tu échappes un rire à ce souvenir. C’est un des derniers moments que tu as passé avec elle. T’aurais jamais cru que la suite se déroulerait de la sorte. « Ça t’a pas trop choqué? De l’apprendre comme ça, sur le tard? » Tu te demandes si c’est seulement toi qui peines à te faire à ta nouvelle réalité ou si elle aussi, elle trouve ça difficile de naviguer ce nouveau rôle qui va prendre le dessus sur vos quotidiens dans quelques mois à peine. Elle passe plusieurs jugements hâtifs sur ta personne, mais tu tournes ça en jeu, quitte à n’avoir rien de mieux à faire dans cette salle d’attente. « J’ai dit que j’avais l’air. Pas que c’était le cas. » Touché. Tant mieux pour elle. « Je fais ça avec le père. J’ai juste pas besoin qu’on me tienne la main pour tous mes check-up. » « T’as pas l’air d’être le genre de filles qui aime qu’on lui tienne la main de manière générale. » Toi aussi, tu pouvais bien faire toutes les suppositions que tu voulais à son sujet après tout. « C’est de traîner avec Ariane qui t’as mis les nerfs comme ça ou c’est la grossesse? » « Les deux. » que tu réponds direct et sur le coup, tu ne peux t’empêcher d’échapper un léger rire, qui se situe quelque part entre un rire sincère et un rire sarcastique, difficile à dire. « J’en déduis qu’il est pas dans le paysage. » « Il l’est. C’est compliqué. » Tu échappes un soupir. « Il veut pas être un Parker de plus à abandonner son enfant. » Ça devrait lui faire comprendre assez clairement quel lien toi tu gardes avec le clan Parker, avec ou sans Ariane dans les parages. « Mais on est pas ensemble. » Et ça, c’est clairement la version simplifiée au maximum d’une histoire qui n’a absolument rien de simple. « C’est courageux. » Tu fronces les sourcils. Tu ne sais pas trop ce qu’il y a de courageux à avoir un enfant sans être en couple avec le père. Toi, tu trouves même que c’est plutôt stupide et le bordel, mais tu gardes les commentaires dans ta tête. « Il est content, ton partenaire? » À défaut d’avoir envie de lui parler du tien qui n’en est pas vraiment un, autant lui poser des questions sur le sien. @Raelyn Blackwell |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 5 Oct 2021 - 11:49 | |
| Into the unknown Raelyn Blackwell & @Rosalie Craine
« C’est une belle façon de se détacher de tout, ça. Tu l’as connu comment, Ariane ? » Bien sûr que je me détache de tout ça. Le gosse qu’Ariane a laissé derrière elle, ce n’est pas le mien, je n’ai jamais posé les yeux dessus et je me fiche bien de ce que la vie lui réserve. Je ne suis pas empathique et si je me suis battue contre cette étiquette lorsque Amos a tenté de me la coller sur le front, je suis bel et bien égoïste. Tout ce qui sort de mon couple et de moi ne m’intéresse pas, le monde peut prendre feu, tant que nous allons bien et que nous sommes ensemble, je m’en contrefous. « Tu devrais essayer. C’est plus facile d’être détaché. » Et surtout, je ne suis pas mère Teresa. Que cet enfant grandisse sans mère ou non n’est pas mon problème, et cela ne devrait pas être le sien. « Je lui ai vendu de la drogue. » Un sourire provocateur étire mes lèvres avant que je ne finisse par préciser. « Je plaisante. » Pas du tout. « Saül et mon compagnon jouaient ensemble aux cartes, à l’occasion. » Pendant que la rousse et moi nous nous concentrions sur la partie cinq bonnes minutes avant de préférer nous poster en observation pour nous foutre de la gueule des autres convives. « On est partis à Paris avec eux pour le nouvel an. Ils avaient l’air solides. » A l’époque, ils avaient même l’air bien plus solides que nous. Comme quoi, les apparences…
« Moi non plus. C’est Ariane qui l’a compris avant moi. Tu t’imagines bien qu’elle s’est fait un plaisir fou de l’avoir réalisé avant moi. » - « J’imagine, oui. » La rousse est du genre à vous rappeler ce genre de chose une fois par semaine jusqu’à la fin de votre vie. « Au moins, elle est plus là pour te le rappeler constamment. » Et elle n’est plus là non plus pour se foutre de ma gueule parce que, à mon tour, je suis enceinte alors que c’était tout sauf prévu. « Ça t’a pas trop choqué? De l’apprendre comme ça, sur le tard ? » Je laisse échapper un rire bref en secouant la tête. « Si. » J’ai pris rendez-vous pour avorter, que je me garde de préciser. « C’était pas du tout dans nos plans. Mais maintenant qu’elle est là… » Je hausse les épaules comme si la chose avait été une évidence quand la nouvelle a fait bien plus que nous secouer. « T’as pas l’air d’être le genre de filles qui aime qu’on lui tienne la main de manière générale. » - « Je suis pas le genre de fille qui en a besoin. » Mais ça ne veut pas dire que, lorsqu’il s’agit d’Amos je n’ai pas ça. « Merci. » J’ignore si c’était un compliment dans sa bouche, mais à mes yeux c’en est un.
« Il l’est. C’est compliqué. » - « C’est toujours compliqué. » Ma faible expérience en la matière m’a prouvé qu'accueillir un enfant, ce n’est jamais un long fleuve tranquille, sauf si votre vie ressemble à une publicité pour détachant. « Il veut pas être un Parker de plus à abandonner son enfant. » - « Ah. » Le voilà, le lien avec Ariane. Le père de son gosse doit être son frère, et c’est pour lui et par extension qu’elle en veut elle aussi à la rousse d’avoir mis les voiles. « J’aurais dû deviner. » Parce qu’elle a précisé qu’elle ne répondait pas à son frère, parmi tous ceux qu’elle aurait pu citer elle l’a choisi lui et ça ne m’a pas mis la puce à l’oreille.« Mais on est pas ensemble. » Je m’en doutais, de ça. « Il est content, ton partenaire ? » - « C’est compliqué. » Je lui réponds avec un sourire presque provocateur, un sourire de mauvais gosse. « Il est heureux. Mais il a perdu un enfant, une fille. » Avant moi, je n’aime pas parler de son ancienne famille puisqu’elle va de paire avec l’évocation de son ex-femme, mais la façon dont je tourne les choses ne laisse que peu de place au doute. « Disons qu’un garçon, ça aurait certainement été plus facile. » Je détourne mes yeux d’elle pour fixer mon regard dans le vide un instant. Dans mon ton, la fierté et la provocation ont disparu : évoquer mes angoisses, c’est compliqué pour moi. « Tous les frères et soeurs se ressemblent pas, tu sais. » Je reviens sur son problème, il m’est plus facile à gérer que le mien. « C’est pas parce qu’elle s’est tiré qu’il te laissera tomber. »
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| | | | (#)Mar 5 Oct 2021 - 13:05 | |
| « Tu devrais essayer. C’est plus facile d’être détaché. » Tu es capable de l’être, normalement. Mais là, c’est sans doute trop près de toi. Mais ça, Raelyn ne le sait pas, pas encore. Tu es restée vague sur ton lien avec Ariane et la place qu’elle a eu autrefois dans ta vie. Le sujet reviendra bien assez vite, si elle se fait curieuse sur ton bébé ou sur le père de ce dernier. « Je lui ai vendu de la drogue. » Tu fronces les sourcils légèrement. Tu ne sais pas si tu la crois, tout comme tu ne sais pas si elle blague vraiment quand elle ajoute un « Je plaisante » qui semble contraster un peu trop avec le sourire provocateur qui habite ses lèvres. T’as passé assez de temps chez Ariane et Saül pour savoir qu’ils consommaient de manière assez régulière, et pas que des petits joints pour décompresser. Mais de là à aller lui demander cash si elle est vraiment leur dealeuse? T’es pas stupide à ce point-là non plus, alors tu te contente de hocher la tête avec une moue qui veut pourtant tout dire. « Saül et mon compagnon jouaient aux cartes ensemble, à l’occasion. » « Ça fait longtemps? Que t’es avec lui? » Ou ce que tu veux vraiment savoir, que tu l’as connais, elle? « On est partis à Paris avec eux pour le nouvel an. Ils avaient l’air solides. » « J’ai passé deux mois à squatter leur canapé avant le mariage. Ils l’étaient. » Ce n’est pas le genre de détails que tu donnes normalement, toi qui squattes un canapé alors que tu vivais la grosse vie dans ta grosse maison avant que tous tes mensonges éclatent, mais tu t’en fiches un peu, de ce qu’elle peut penser de toi. C’est à cause de détails comme ça que tu ne comprends absolument rien de ce qui a pu se passer dans la tête d’Ariane pour qu’elle décide du jour au lendemain de disparaître de la sorte. Tu pensais la connaître, la comprendre. Mais elle a toujours eu une longueur d’avance sur tout le monde, la Parker.
« J’imagine, oui. Au moins, elle est plus là pour te le rappeler constamment. » Tu échappes un rire. Tu n’aurais jamais cru que ça te manquerait, de te prendre des insultes à la gueule à toute heure de la journée, mais tu serais prête à le faire, si ça voulait dire qu’elle acceptait de revenir. Pas pour toi. Pour Wyatt. « Non, maintenant que je sais, j’ai les nausées et les chevilles enflées pour me le rappeler. » Tu ne sais pas ce qui est pire, finalement. « Si. C’était pas du tout dans nos plans. Mais maintenant qu’elle est là… » Tu hoches la tête, parce que ça, tu le comprends parfaitement. Tu devais sortir de la vie de Wyatt pour de bon, pas t’y faire une place de manière permanente. « Vous avez choisi un prénom? » C’est bien plus facile de parler des bébés qui ne sont pas encore là que du reste. C’est sûrement un brin indiscret de ta part, mais tant pis. Elle ne te donne pas l’impression d’être le genre de filles qui va te répondre si elle n’en a pas envie. Et tu sembles avoir misé juste quand tu spécifies qu’elle n’a pas non plus l’air d’être le genre qui aime se faire prendre par la main pour la moindre petite chose. « Je suis pas le genre de fille qui en a besoin. Merci. » Tu lui offres un léger sourire. Tu peux comprendre pourquoi Ariane s’entendait bien avec elle.
« C’est toujours compliqué. » Ça, c’est le moins qu’on puisse dire. Tu ne fais qu’approuver d’un signe de la tête alors que tu te fais de moins en moins confortable sur cette chaise qui ne semble pas appropriée pour des femmes enceintes. « Ah. J’aurais dû deviner. » « On dit merci à Ariane pour ça aussi. » Un autre rire jaune. Tu en as clairement gros sur le cœur en ce qui concerne la jeune femme et personne à qui en parler normalement. Mais tu tournes la discussion, ne serait-ce qu’un petit peu. « C’est compliqué. » Tu te retiens pour ne pas lui répondre la même chose qu’elle t’a dit à peine quelques secondes plus tôt, lui laissant la chance d’élaborer d’abord. « Il est heureux. Mais il a perdu un enfant, une fille. » Ça, tu ne t’y attendais pas. Ton visage s’assombri légèrement alors que tu comprends que cette perte est seulement celle de son compagnon, pas celle de Raelyn. « Disons qu’un garçon, ça aurait certainement été plus facile. » « Peut-être pas. Dans tous les cas, perdre un enfant, ça laisse des marques. » Et tu sais que tu ne peux pas comparer une fausse-couche avec la perte d’un enfant qui a été là, bien vivant, dans le bras de ses parents. Mais un deuil reste un deuil. Et de recommencer, c’est prendre le risque de perdre à nouveau. « Je suis désolée, pour sa fille. » Ce n’est pas grand-chose. Le message ne se rendra certainement pas au principal concerné de toute façon, mais tu tenais quand même à le dire. « Tous les frères et sœurs se ressemblent pas, tu sais. » Tu tournes ton regard vers elle à nouveau, sans trop comprendre d’abord avant de réaliser qu’elle fait référence à Ariane et Wyatt. « C’est pas parce qu’elle s’est tiré qu’il te laissera tomber. » « Je sais. » Tu ne doutes pas vraiment de ça, il t’a juré qu’il serait là et tu le crois. « Notre problème c’est pas vraiment d’être séparés. C’est d’être ensemble. » Vous ne savez pas comment faire et les conditions sont loin d’être idéales pour apprendre. Tu baisses les yeux sur ton ventre, la raison même qui vous pousse à apprendre malgré tout, jour après jour. @Raelyn Blackwell |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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| Into the unknown Raelyn Blackwell & @Rosalie Craine
« Ça fait longtemps? Que t’es avec lui ? » Elle joue les curieuses et, si je suis du genre fermée et secrète, je ne vois pas le mal que cela pourrait faire de lui répondre. Elle n’appartient pas à mon monde, Rosalie, et je doute qu’une femme enceinte croisée dans la salle d’attente de la clinique ne puisse être une espionne de Lou ou de Mitchell. Et quand bien même c’est ce qu’elle serait, elle connaît déjà mon principal secret : je suis enceinte. Le reste, c’est du détail et je ne vois aucune raison de ne pas répondre. « Presque deux ans. Plus ou moins en fonction d’à partir de quand on compte. » Est-ce notre premier baiser qui fait office de date clé ? Notre première fois ? Notre promesse d’exclusivité ou le jour où j’ai accepté de nous coller l’étiquette de couple sur le front alors que nous en avions tout depuis plusieurs mois déjà. Je me doute bien qu’à ses yeux ça n’a pas la moindre importance : elle ne nous connaît pas, nous et notre histoire. « J’ai passé deux mois à squatter leur canapé avant le mariage. Ils l’étaient. » - « Faut croire que pas tant que ça. » Si leur couple était solide, si elle était sûre, elle ne serait pas partie en l’abandonnant derrière elle. En les abandonnant derrière elle, puisqu’il y a un nouveau né dans cette histoire. Elle est égoïste Ariane, peut-être même plus que moi, alors si elle s’est tirée, c’est pour elle et uniquement pour elle.
« Non, maintenant que je sais, j’ai les nausées et les chevilles enflées pour me le rappeler. » - « C’est ses chevilles à elle qui seraient enflées si elle était là pour voir qu’elle avait raison. » Les nausées matinales, à côté d’une Ariane trop fière d’elle, c’est certainement presque un cadeau du ciel. « J’entends déjà ce qu’elle me dirait si elle savait que j’étais enceinte. » En même temps, ce serait mérité, vu les remarques auxquelles elle a eu droit quand c’était son tour. Je ne comprenais pas, avant. Je ne voulais pas d’enfant et je pensais qu’il était impossible que je change d’avis. J’avais oublié qu’être folle amoureuse, ça peut tout changer. « Vous avez choisi un prénom ? » Je secoue la tête en pinçant les lèvres. Pour choisir un nom, encore faudrait-il qu’Amos s’ouvre à moi et discute du futur. Il faudrait qu’il me revienne, plutôt que de me fuir en s’enfermant dans son bureau toutes les nuits. Pour l’instant, il appelle encore notre fille il, pour le bébé. Choisir un prénom n’est donc pas à l’ordre du jour. « Je suis pas sûre de faire les choses dans l’ordre et selon les normes. Et vous ? » Ma politesse me pousse à lui retourner la question, mais pas seulement. Sans l’oreille attentive d’Amos, je n’ai personne avec qui parler de cette grossesse. Je ne connais pas la brune et nos chemins ne se recroiseront peut-être jamais, mais c’est étrangement quelque chose de rassurant.
« On dit merci à Ariane pour ça aussi. » - « T’es coincée avec la famille Parker pour toujours. Je le souhaiterais à personne. » J’esquisse un sourire amusé en la détaillant. « Elle donnera des nouvelles. Un jour. Quand elle sera prête. » J’en suis persuadée puisque, sous ses airs revêches et de femme indépendante et qui n’a besoin de personne, ce n’est pas le genre d’Ariane de disparaître. Elle s’est lassée, elle a eu besoin de liberté mais le jour viendra ou elle ressentira le besoin impétueux de tenir son enfant dans les bras et de parler à Saül. Je le sais puisque, contrairement à moi, Ariane est une instinctive et c’est bien là notre différence majeure. Je suis bien plus réfléchie qu’elle et, à l’exception de situations exceptionnelles, je ne décide jamais sous le coup de l’impulsion. « Peut-être pas. Dans tous les cas, perdre un enfant, ça laisse des marques. Je suis désolée, pour sa fille. » Est-ce qu’elle m’appartenait assez pour que je la raconte, cette histoire ? Je l’ignore, en revanche ce que je sais, c’est que cela n’aura aucun impact puisque Rosalie est une inconnue et que la mort de Sofia n’est pas un secret d’état. Moi, elle me touche directement depuis que nous avons appris le sexe de l’enfant et bien avant ça, alors sans citer de nom et sans expliciter les circonstances exactes, j’estime que je ne fais rien de mal. J’accueille ses condoléances d’un signe appuyé de la tête et sans ajouter quoi que ce soit, c’est déjà bien assez. « Je sais. Notre problème c’est pas vraiment d’être séparés. C’est d’être ensemble. » Amos et moi, c’est tout le contraire. Nous ne savons pas fonctionner lorsque nous ne sommes séparés par le destin. L’an dernier, alors j’ai cru que tout était fini, j’ai sombré et il en a fait de même de son côté. « Tu le sais certainement déjà, mais vous êtes pas obligés d’être ensemble pour faire ça à deux. » Qu’est ce que j’en sais de ça, moi qui découvre tout des lois de la parentalité. « Les familles parfaites, ça n'existe pas. » J’utilise les bons conseils de mon complice en la matière, ceux qu’il m’a donnés lorsque je me suis livrée à lui sur ma peur de ne pas être le genre de femme capable d’être mère.
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| | | | (#)Mar 5 Oct 2021 - 18:18 | |
| « Presque deux ans. Plus ou moins en fonction de quand on compte. » « Ah ça, y’a juste que vous qui le savez. » Sa réponse te fait sourire. C’est vrai qu’aujourd’hui, il n’y a plus vraiment de date fixe pour le commencement d’une relation. Ça se fait petit à petit, au fil des rendez-vous et puis un jour, tu réalises que l’autre est toujours là et tu n’as pas envie que ça change. Ou du moins, c’est un peu comme ça que ça c’était passé avec Wyatt, et puis avec Lachlan aussi. Mais le premier avait su se refaire une place dans ta vie même quand tu t’étais jurée de ne pas jouer à ce jeu dangereux et finalement, tu es celle qui n’a su cesser d’en redemander encore et encore, au point de tout détruire. Ne reste de ce bordel que le garçon dans ton ventre. « Faut croire que pas tant que ça. » Ça en revenait à votre point de départ après tout : les apparences sont souvent trompeuses.
« C’est ses chevilles à elle qui seraient enflées si elle était là pour voir qu’elle avait raison. » « Elle doit le savoir. Si elle écoute le moindrement ses messages, elle a entendu la nouvelle d’au moins quinze façons différentes. » De ta part, de celle de son frère aussi sans doute. La boîte de messagerie est pleine ça fait plusieurs semaines de ça, mais quelque chose te dit qu’elle en écoute parfois. Qu’elle prend des nouvelles, à sa façon. Après tout, elle a envoyé une photo à Wyatt il n’y a pas si longtemps, quand elle a vu son roman dans les étagères d’une librairie en France. Elle surveille de loin Ariane, et elle continue de faire chier, même à l’autre bout du monde. « J’entends déjà ce qu’elle me dirait si elle savait que j’étais enceinte. » « Elle t’insulterait sûrement de pas l’avoir remarqué plus tôt. » Parce qu’avec toi, elle ne s’était pas gênée. Et selon la situation de Raelyn, elle aurait fait des commentaires personnalisés sur sa personnalité et ses habilités (ou son manque de) à être une bonne mère. Toi, t’avais eu droit à toutes sortes de commentaires comme quoi votre gamin allait faire chier dès sa naissance, ce qui n’est sans doute pas un mauvais guess à prendre vu le père qu’il a. « Je suis pas sûre de faire les choses dans l’ordre et selon les normes. Vous? » « Nous non plus. » Tu hoches la tête. « On est même pas capable de s’entendre sur le nom de famille donc c’est pas gagné d’avance pour un prénom. » Heureusement, il vous restait encore un peu plus de deux mois pour décider. Tu ne pouvais qu’espérer que ce soit suffisamment de temps, surtout pour qu’il réalise que de rajouter Craine au nom de famille n’était pas un crime en soit.
« T’es coincée avec la famille Parker pour toujours. Je le souhaiterais à personne. » Tu ne peux t’empêcher de rire un peu plus franchement. Si seulement elle savait le nombre de fois où tu as eu cette pensée exacte. « Ça fait déjà dix ans que je les endure, dix-huit de plus ou de moins… » Tu roules des yeux avant de lui offrir un autre sourire. Elle te surprend, Raelyn. Elle est piquante, mais elle a quelque chose qui te plaît. Qui te rappelle sans doute Ariane. « Elle donnera des nouvelles. Un jour. Quand elle sera prête. » « Selon ses termes et ses volontés. » Ariane, l’égoïste suprême. Qui se fiche bien des conséquences que ça peut avoir de ce côté-ci de l’océan. « Tu le sais certainement déjà, mais vous êtes pas obligés d’être ensemble pour faire ça à deux. » « C’est ce qu’on essaye de faire. Mais c’est un équilibre qui est pas facile à trouver. » Et puis c’est pratiquement impossible de s’imaginer de quoi ça va avoir l’air tant et aussi longtemps que votre garçon ne sera pas là en chair et en os. Vous pouvez créer des milliers de scénarios, tu es persuadée que la réalité ne ressemblera en rien à tout ce que vous pouvez imaginer. « Les familles parfaites, ça n’existe pas. » « Crois-moi, je suis familière avec le concept. » Parce que tu viens de la famille qui n’est parfaite qu’en apparence, mais qui tombe en ruine derrière les rideaux et ce depuis longtemps déjà. « J’ai juste peur de pas savoir être à la hauteur, pour lui. » Et ça, c’est bien plus facile de l’admettre à une inconnue que de le partager au principal intéressé qui se retrouve dans une situation pourtant bien trop similaire à la tienne. @Raelyn Blackwell |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 6 Oct 2021 - 15:29 | |
| Into the unknown Raelyn Blackwell & @Rosalie Craine
« Elle doit le savoir. Si elle écoute le moindrement ses messages, elle a entendu la nouvelle d’au moins quinze façons différentes. » Elle le fait peut-être, ou elle le fait peut-être pas mais si j’étais la brune, j’arrêterai d’attendre quoi que ce soit de la part d’Ariane. Je la connais peut-être plus mal qu’elle, mais on se ressemble assez pour que je sache une chose : personne ne peut la convaincre de revenir ou de donner des nouvelles si ce n’est pas ce dont elle a besoin et envie. Aussi bornée que moi, personne ne pourra la faire changer d’avis si elle décide de camper sur ses positions. Je ne réponds que d’une grimace réprobatrice, elle comprendra ce qu’elle a envie de comprendre. « Elle t’insulterait sûrement de pas l’avoir remarqué plus tôt. » - « Elle me rendrait certainement la monnaie de ma pièce pour toutes les fois où j’ai dis qu’elle avait pris du poids ou qu’elle avait les cheveux gras pendant qu’elle était enceinte. » Déjà à l’époque, elle me le rendait bien et, en quelques minutes de discussion à peine, Rosalie doit déjà avoir compris pour Ariane et moi nous entendions si bien et quel genre de relation nous partagions.
« Nous non plus. On est même pas capable de s’entendre sur le nom de famille donc c’est pas gagné d’avance pour un prénom. » Je ne me suis même pas posé la question pourtant, on pourrait s’imaginer qu’elle se doit de l’être. Amos et moi ne portons pas le même nom, comme se nommera la petite demoiselle qui pointera bientôt le bout de son nez ? Si je ne m’étais pas interrogée à ce sujet, la réponse m’apparaît pourtant de façon claire et sans appel : ce sera une Taylor. Ce sera une Taylor parce que ce genre de chose veut dire beaucoup plus pour Amos que pour moi, parce qu’il en aura besoin, parce que le nom qu’elle porte ne changera rien du tout à mes yeux. « C’est pas comme si vous étiez obligés de prendre une décision tout de suite. » Sans m’en rendre compte, j’ai déposé ma main sur mon abdomen que je caresse du pouce à travers ma blouse en soie. « Elle portera son nom. » Nous n’en avons pas discuté, je ne lui rapporte pas le fruit d’un accord passé au préalable entre mon conjoint et moi et je n’acte aucune décision sans lui : je dis simplement les choses comme je sens qu’elles sont. Quel que soit son prénom, il sera suivi du nom Taylor. Le mien ne représente rien de plus à mes yeux qu’une identité forgée années après années, je me fiche bien de passer le flambeau.
« Ça fait déjà dix ans que je les endure, dix-huit de plus ou de moins… » - « Si ça fait dix ans que t’endure Ariane, je te dois toutes mes excuses pour mes suppositions. » Parker est une hyène, une vraie - les semblables se reconnaissent - et elle doit être bien plus forte qu’elle n’en a l’air si elle a réussi à garder une place dans sa vie. « Ou toutes mes condoléances, je ne sais pas trop. » J’esquisse un sourire avant de décroiser mes jambes et de les recroiser dans l’autre sens, cherchant à soulager ces fichues douleurs en bas de mon dos. « Selon ses termes et ses volontés. » - « Si ça fait dix ans que tu la connais, tu sais que c’est comme ça qu’elle fonctionne depuis longtemps. » Et si malgré tout elle a continué à la fréquenter, c’est qu’elle l’a accepté, un point c’est tout.
« C’est ce qu’on essaye de faire. Mais c’est un équilibre qui est pas facile à trouver. » C’est tout le principe d’un équilibre. La balance penche un peu trop d’un côté ou d’un autre, et on le perd. « Pourquoi, parce que t’aimerais être avec lui ? » Elle se livre alors, je renchéris, qu’elle ne réponde pas si elle n’en a pas envie. Moi, elle me passe le temps alors que le médecin semble avoir décidé de battre des records de retard. Je devrais lui envoyer la facture de l’argent que je me fait à l’heure et de ce que je perds à rester ici dans sa salle d’attente. « Crois-moi, je suis familière avec le concept. » Si elle l’est, c’est que sa famille compte d’une façon ou d’une autre. Elle ne sera pas aussi perdue que moi dans toute cette histoire. « J’ai juste peur de pas savoir être à la hauteur, pour lui. » Ce n’est plus du frère Parker qu’elle parle et, si j’avais besoin d’une confirmation, elle baisse les yeux sur son ventre certainement sans s’en rendre compte. « Je comprends. » J’ai demandé à Amos ce qui pourrait bien faire de moi une mère décente. Comme elle, je doute encore d’avoir ça en moi. « On m’a dit y’a pas si longtemps que y’avait autant de façons différentes d’être mère que de femme. » A l’époque, j’ai cru qu’il s’agissait simplement d’une façon de me rassurer. Maintenant que je sens un lien indescriptible se tisser entre moi et l’enfant que j’attends, je crois que je comprends un peu mieux. « Et qu’il suffisait de rester soi. » Qui aurait cru qu’un jour les conseils de mon compagnon me serviraient à mon tour à conseiller une future mère ? Personne ne m’ayant un tant soi peu côtoyée : je ne suis pas à l’écoute de la souffrance d’autrui. Finalement, avec un sourire amusé au coin des lèvres, j’ajoute. « Si Ariane Parker l’a fait, je crois que tout le monde peut le faire. » Certes elle est finalement partie, mais là n’est pas la morale de l’histoire.
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| | | | (#)Sam 9 Oct 2021 - 15:40 | |
| « Elle me rendrait certainement la monnaie de ma pièce pour toutes les fois où j’ai dis qu’elle avait pris du poids ou qu’elle avait les cheveux gras pendant qu’elle était enceinte. » Tu ne peux t’empêcher de pouffer de rire. Tu n’as aucune difficulté à imaginer le genre de répartie qu’Ariane a dû lu offrir en retour, tout comme tu ne doutes pas des commentaires auxquels Raelyn aurait eu droit si Ariane était là pour la voir aujourd’hui, le même genre de commentaires que tu te prendrais aussi au quotidien. Celui qui prendrait le plus cher toutefois, ce serait sans aucun doute Wyatt. Personne n’aurait pu s’imaginer qu’il deviendrait père un jour, surtout pas à l’aube de ses 42 ans. Oh qu’elle se serait moquée sans merci, la rouquine. Tu devrais voir ça comme un positif, qu’elle ne soit pas là pour passer des commentaires sur tout et sur rien, mais ça aussi, tu serais prête à l’endurer, si ça voulait dire redonner à ton ex cette relation si précieuse qu’il a toujours partagé avec sa sœur. Mais ça, tu ne l’admettras jamais à voix haute. Pas à Raelyn, et encore moins à Wyatt. « C’est pas comme si vous étiez obligés de prendre une décision tout de suite. » « C’est un peu le problème. On pourra pas continuer d’éternellement remettre tout à plus tard. » Et tu ne parlais pas seulement du prénom, ni même du nom que viendrait à porter votre garçon. C’était votre arrangement en entier qui ne semblait prendre aucune forme, malgré les dizaines de conversations à ce sujet qui commençaient toujours avec les meilleures des intentions et qui finissaient de la même façon : avec aucune réponse précise. « Elle portera son nom. » T’aurais aimé pouvoir dire la même chose avec la même conviction, mais tu ne semblais pas être en mesure de te détacher de ton envie qu’il porte aussi un bout de toi, puisque tu doutais de la possibilité d’un jour emprunter le nom Parker. « J’ai proposé qu’il porte les deux, mais j’pense pas que Wyatt change d’idée. » Il est têtu Wyatt, et tu ne penses pas que ça viendra surprendre Raelyn après tout, étant donné qu’il s’agit tout de même d’un Parker.
« Si ça fait dix ans que t’endure Ariane, je te dois toutes mes excuses pour mes suppositions. Ou toutes mes condoléances, je ne sais pas trop. » Tu ris à nouveau alors qu’un sourire vient étirer les lèvres de la blonde. « Se faire haïr par Ariane Parker, c’est un job à temps plein. » que tu renchéris, voulant rester dans un ton humoristique même s’il y avait beaucoup de vérité dans tes propos. Être dans la vie d’Ariane en générale n’avait rien de quelque chose qui se faisait simplement, mais ça, elle te confirmait le savoir Raelyn par les mots qu’elle t’offrit ensuite. « Si ça fait dix ans que tu la connais, tu sais que c’est comme ça qu’elle fonctionne depuis longtemps. » « Depuis toujours. » Si tu fis aux quelques anecdotes que tu as pu obtenir au fil du temps de l’un ou des différents Parker qui font des allés et venus dans ta vie depuis une bonne décennie déjà. Mais Ariane, c’était un peu ta constante. Ariane, elle n’était jamais loin. Un temps, elle te sortait de ta coquille, de ta zone de confort, de ce monde de richesse et d’apparence parfaite auquel tu avais cru échapper. Le moment d’après, elle te déversait sa haine sans gêne aucune, aucune distance assez grande pour qu’elle se fasse oublier de ton quotidien qui n’avait de ranger que l’allure quand elle savait que tu retrouvais sans cesse ta place dans la vie de Wyatt, ou dans son lit.
« Pourquoi, parce que t’aimerais être avec lui? » La question te prend de court, même si elle fait du sens au vu de la conversation presque intime que tu es en train d’avoir avec cette inconnue avec qui tu ne partages qu’une grossesse et une amie (est-ce qu’Ariane peut réellement être considérée ainsi?) en commun. Tu hausses d’abord les épaules, comme si tu ne connaissais pas la réponse à sa question, ce qui est absolument faux. Tu es tentée de lui rappeler que c’est compliqué, mais ça aussi, ce ne serait qu’une excuse pour éviter l’essentiel de ce qu’elle te demande. « Oui. » que tu réponds d’abord, sans aucune explication alors qu’une fois de plus, ton regard se perd sur ton ventre. « En partie pour lui. Parce que ce serait plus facile, d’être une famille. » que tu ajoutes avec un petit sourire au bord des lèvres. L’autre raison, la vraie raison, la grosse raison, elle reste coincée dans le fond de ta gorge, bien incapable d’admettre à cette fille que tu ne connais pas que tu es toujours amoureuse de ton ex, même si elle doit s’en douter par tes quelques commentaires et réactions entourant le Parker masculin. « Je comprends. » Tu relèves les yeux vers elle, un peu surprise de l’entendre dire ça. « On m’a dit y’a pas si longtemps que y’avait autant de façons différentes d’être mère que de femme. » Tu fronces légèrement les sourcils alors que tu tentes de faire sens de ce conseil que tu n’aurais jamais cru recevoir de sa part, ni de la part de qui que ce soit si tu es parfaitement honnête. « Et qu’il suffisait de rester soi. » « Tu crois que ça suffit? » Parce que toi, tu n’en es pas persuadée vite comme ça. Sans doute parce que tu ne cessais de te remettre en question depuis que tu savais que tu étais enceinte, tentant sans cesse de démêler les morceaux de la Rosalie que tu voulais être de ceux de la Rosalie qui t’avait longtemps été imposé par la pression de tes parents et tes besoins extrêmes d’approbation. « Si Ariane Parker l’a fait, je crois que tout le monde peut le faire. » « Je pense pas qu’elle soit le meilleur exemple. » Considérant le fait qu’aujourd’hui, Saül se retrouvait a élevé Abel par lui-même. « Tu te sens prête? » que tu lui demandes spontanément, pendant que les confidences semblent se faire avec une certaine facilité entre vous deux. Bientôt, l’une de vous allait être appeler et cette rencontre resterait sans aucun doute un one off dont vous ne parlerez jamais à qui que ce soit. « Il y a des jours où je réalise pas encore que c’est vrai. » Et ça te fait peur, terriblement peur. @Raelyn Blackwell |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 9 Oct 2021 - 20:10 | |
| Into the unknown Raelyn Blackwell & @Rosalie Craine
« C’est un peu le problème. On pourra pas continuer d’éternellement remettre tout à plus tard. » Je ne suis pas le genre de femme qui se complait dans le déni d’une situation complexe : je n’ai pas peur de prendre le taureau par les cornes et d’exiger que chaque problème soit réglé en temps et en heure, soit dès qu’il survient. Sauf que ces derniers temps je me heurte plus encore qu’avant au silence d’Amos et à son éloignement et, si je peux m’armer de courage pour prendre les devants, je ne peux pas régler seule quelque chose qui nous concerne tous les deux : c’est une évidence pour moi, être enceinte d’une petite fille a changé la donne. Je lui en veut parce qu’il aurait pu l’anticiper : il y avait après tout une chance sur deux, pourquoi me bercer de l’illusion qu’il était sûr de vouloir faire ça avec moi ? Pourquoi quand, avant d’y être poussée, j’étais dans le déni, toujours persuadée que je n’en voulais pas de cet enfant et que, s’il ne m’avait pas ouvert les yeux, j’y serais restée et nous n’aurions rien eu de tout ça à affronter ? « Quand ça marche pas, parfois c’est que y’a juste pas de solutions. » Je parle pour elle et uniquement pour elle : si je suis sûre d’une chose, c’est que ma place est dans les bras d’Amos. Tout le reste peut s’effondrer, cette certitude ne disparaîtra jamais. « J’ai proposé qu’il porte les deux, mais j’pense pas que Wyatt change d’idée. » Et s’il ressemble à Ariane, alors il doit être dûr à faire fléchir. « Elle portera son nom parce que le mien m’importe peu. Si c’est pas le cas pour toi, tu devrais pas avoir à faire de sacrifice s’il refuse d’en faire. » En tout cas, pas dans ma vision de ce que se doit d’être une relation équitable et équilibrée.
« Se faire haïr par Ariane Parker, c’est un job à temps plein. » - « Crois moi, se faire haïr par moi, c’est pire. » Ariane, c’est un peu le crash test avant de me rencontrer. « T’as de la chance que je sois pas dans mon état normal. » Je lui adresse un clin d'œil avant de me redresser sur ma chaise. Foutue salle d’attente. Foutu mobilier bon marché et foutue grossesse qui commence à se faire ressentir au travers de maux de dos. « Oui. En partie pour lui. Parce que ce serait plus facile, d’être une famille. » - « C’est pas une raison suffisante pour être ensemble. » Et ça ne retiens personne éternellement. Si je n’ai jamais ressenti de colère ou d’amertume envers mon père, sa fuite m’aura au moins appris ça.
« Tu crois que ça suffit ? » Je le crois parce que j’ai envie d’y croire. Parce qu’Amos le croit et parce qu’il ne doute pas une seconde que je ferai une mère décente, ça je n’en ai jamais douté. Je m’accroche à ses certitudes pour guérir mes doutes, et ça marche, parce que j’ai envie d’essayer. « Tu le sauras avant moi. Hésite pas à me tenir au courant. » Si j’en crois nos dates de terme respectives. J’esquisse un sourir amusé, avant de me lever pour me servir un deuxième café et de la rejoindre à nouveau. « Je pense pas qu’elle soit le meilleur exemple. » Je hausse les épaules. Elle a choisi de partir certe mais, avant ça, je suis persuadée qu’elle aimait son chiard plus que tout au monde. La situation est compliquée mais ne fait pas d’elle une mauvaise personne, pas à mes yeux et dans mon monde où toute notion manichéenne n’a jamais existée. Je ne comprends pas son choix, parce que l’idée même que l’on m’arrache la petite chose qui grandit dans mon ventre me révolte déjà, mais je ne la juge pas parce qu’elle l’a fait. « Tu te sens prête ? » - « Non. » Je n’ai même pas besoin de réfléchir pour lui répondre, cette fois. « Il y a des jours où je réalise pas encore que c’est vrai. » Je laisse échapper un rire cynique. « Je pensais que j’aurais jamais d’enfant. J’en voulais pas, à vrai dire. » Tout comme je ne pensais jamais plus tomber amoureuse, et certainement pas de façon aussi pure et intense. J’y croyais, à ces conneries de reine des glaces, moi aussi. Le surnom me flattait plus qu’il ne m’insultait. « Mais je veux de celui là. » Parce qu’il ne s’agit pas d’un enfant, un concept abstrait, il s’agit du mien et de celui d’Amos. « Alors être prête, c’est secondaire. »
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| | | | | | | | (Raelyn & Rosalie) into the unknown |
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