| | Cassie Edwardsl'orgueilleuse aux préjugés ÂGE : 23 ans (25.10.2000) SURNOM : cassie est déjà le diminutif de cassandra. si vous avez encore plus la flemme, cass c'est bien aussi. STATUT : les FiAnCaiLLeS sont de l'histoire ancienne. MÉTIER : agent artistique, boss de midas (si si), future meilleure actrice du globe (rien que ça). LOGEMENT : un loft spacieux sur logan city, qu'elle partage avec beyoncé (toujours le chat). POSTS : 3127 POINTS : 130 TW IN RP : ràs, je préviendrai s'il y a des sujets sensibles qui se jouent. TW IRL : ràs. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : born & raised en écosse, elle est arrivée en australie à ses 18 ans et y a terminé ses études › l'accent a tendance à ressortir assez régulièrement › elle bosse depuis 2020 pour une agence de stars › elle a 5 frères et soeurs plus jeunes qu'elle, tous restés en écosse. Ils se voient environ une ou deux fois par an pendant les vacances. CODE COULEUR : cassie parle bien trop vite en firebrick. RPs EN COURS :
(midas#4) uc uc uc
(lena#2) uc uc uc
(ambrose#6) make believe that we are kings and queens of our own castle, a story that never ends, a perfect night, a fairytale that you can believe in.
TELEPHONE : midas › ambrose › logan
RPs EN ATTENTE :
- in memoriam:
RPs TERMINÉS : midas#1 › jo#1 › ambrose#1 › ambrose#2 › logan#1 › jo#2 › cesar&lena#2 › ambrose#3 › ambrose#4&ruben › midas#3 › ambrose#5
FLASHBACKS :
midas#2 (2020) › lena#1 (2020) ›
- lost in translation:
AVATAR : reneé rapp. CRÉDITS : harley (ava+gif & lena) & rampldgifs.tumblr (gif midas) & jcnginkim (gif ambrose) & loonywaltz (ub) & grace gaustad, jessie frye, animal sun (lyrics) DC : spencer les problèmes (ft. florence pugh) & dina la ninja (ft. melissa barrera) PSEUDO : harley INSCRIT LE : 14/03/2020 | (#)Dim 3 Oct - 18:55 | |
| what’s wrong (ft. @raphael elly )
“On se revoit dans une dizaine de jours.” Bien malgré toi, t’as laissé échapper un long soupir très audible alors que le médecin faisait simplement son job. Tu sais bien que c’est pas sa faute si c’est pas encore tout à fait le jour de retirer ton plâtre. Il y est pour rien du tout dans ton accident, t’en as parfaitement conscience. Mais ça te frustre de plus en plus de ne pas être totalement libre de tes mouvements à cause de ton bras. T’as hâte de pouvoir rejouer de la guitare, t’as hâte de pouvoir reprendre ta moto, t’as hâte de pouvoir faire tout ce qui t’es inaccessible tant qu’il est dans cet état. Tu lâches tout de même un “merci” bougon à l’adresse du praticien puis tu sors de la maison médicale. Grimace collée au visage, tu jettes un œil à ton maudit plâtre qui ressemble davantage à une œuvre d’art qu’à un quelconque soutien pour ton bras. Le point positif de tout ça, c’est que tu en es bientôt débarrassée. Peut-être que ça sera une bonne occasion d’aller faire un tatouage à la place. Et il ne faut pas beaucoup plus d’arguments pour t’auto-convaincre que tu viens d’avoir l’idée du siècle. Idée qui, d’ailleurs, te met du baume au coeur et te fait presque oublier ta frustration latente. Bon, maintenant que t’as suffisamment fait l’adulte pour aujourd’hui, il est temps de passer à la suite du programme, à savoir… Faire des courses. Rien de super palpitant en soit. Mais, vu le nouveau mois qui vient de débuter et ce que t’as prévu sur toute sa durée, il va te falloir des bonnes réserves de maquillage. Tu pourrais acheter le truc pas cher trouvable dans tous les magasins de farces et attrapes, mais ton petit doigt te dit que c’est pas spécialement une idée aussi merveilleuse que ça. Non, quitte à te badigeonner la tronche de produits cosmétiques en tout genre pendant quasiment un mois, autant faire ça comme il faut et prendre des produits qui tiennent la route et pourront te servir au quotidien. Tu vérifies ta liste de trucs à acheter et t’es à peu près certaine que t’avais déjà tout bien noté. Dans le pire des cas, tu pourras voir sur place si jamais il manque des trucs. Juchée sur ton skate flambant neuf, tu prends la route du magasin où tu sais que tu vas trouver ton bonheur. Le tout pas trop loin de chez toi en plus, que demande le peuple ? Il te faut tout de même une bonne demi-heure pour arriver à destination, et ta frustration revient soudainement quand tu penses que ça aurait mis bien moins de temps à moto. T’essayes de chasser ces mauvaises pensées en imaginant quel tatouage tu vas faire à la place. Y a un modèle unique que t’avais vu dans un shop et sur lequel t’avais flashé. T’espères que la pièce sera toujours disponible et tu te demandes si ça serait pas une bonne idée d’envoyer un message à l’artiste pour le réserver. Portable en main, perdue sur la page instagram du tatoueur, tu te diriges mécaniquement dans le bon rayon tout en cherchant le post concerné, prête à envoyer un message. Et tu pourras sans doute passer sur place après tes achats ici pour payer un acompte ou un truc du genre. Du coin de l'œil, tu repères une silhouette voûtée au bout du rayon cosmétique. Si, dans un premier temps, tu n'y prêtes pas plus attention que ça, lorsque tu ranges ton téléphone et que tu commences à chercher ce dont toi tu as besoin, ton regard se pose sur la personne. Tu plisses les yeux quelques instants avant de finalement reconnaître l’individu. A pas feutrés, tu t’approches jusqu’à te poster pas très loin derrière lui. Il semble perdu dans les fonds de teint. Sa main passe au-dessus d’une bouteille, se ravise. Il semble hésiter. « Si j’étais toi, j’prendrai pas celui-là. » tu marmonnes en faisant un pas en arrière (histoire d’éviter les accidents malencontreux.. Tu te rappelles de la pile de bouquins qu’il a fait tomber au shop la dernière fois. Bien sûr, tu aurais pu t’annoncer à l’avance et éviter de te glisser derrière lui comme un ninja, mais l’opportunité était bien trop belle pour passer à côté. « Trop foncé pour ton teint. » que tu ajoutes simplement tandis qu’un grand sourire amusé qui se dessine sur tes lèvres. |
| | | | (#)Mer 6 Oct - 3:32 | |
| Il voulait le faire mais pas pour plaire aux autres. Il essayait de fixer son reflet dans le miroir dans la pharmacie sans imaginer les réactions des quelques personnes qu’il connaissait. Il n’est pas le seul garçon qui a envie de se pailleter les paupières, pas vrai ? Personne ne devrait loucher en le regardant. Kieran non plus.
Il ne pouvait pas se mentir à lui-même : c’était la réaction de Kieran qu’il craignait le plus.
Mais il secoue la tête de droite à gauche en sentant un frisson traverser son échine puis il replonge son nez dans les palettes de far à paupière. Il ne dira rien. Ils sont amis. Il n’a jamais froncé le nez quand Raphael traversait le salon vêtu de son pull vert néon qui arrache la rétine des conducteurs derrière le volant de leur voiture. Pas même lorsque ses shorts contrastaient complètement avec le reste. Alors, sûr de lui, il jette un coup d’œil à l’arrière d’une des palettes et un sourire satisfait étire ses lèvres : les couleurs lui plaisent beaucoup. Du noir, du beige, en passant par le rose dragée au magenta foncé. Des couleurs chaudes : il a toujours adoré. Alors il glisse le petit objet carré dans son caddie après avoir vérifié une seconde fois son prix. Nerveusement, mais sans vraiment s’en rendre compte, il jette un coup d’œil autour de lui pour s’assurer que personne ne l’espionne. S’il est prêt à tenter de se colorer les yeux, il n’est toutefois pas prêt à l’affirmer publiquement.
Kieran ne verra pas tout de suite. Kieran ne verra peut-être jamais. Ce n’est pas important.
Les mots se répètent, tournent en boucle dans sa tête comme une danse qu’il aurait apprise par cœur. Il suit naturellement la ligne de l’allée et s’arrête devant les vernis à ongles. Il se mord la lèvre inférieure, l’excitation bouillant dans ses tripes. Il n’a pas l’impression de s’être senti aussi vivant depuis des mois. Alors il s’empare de la première petite bouteille en verre, plus lourde qu’il l’aurait parié, et la glisse à côté de la palette de fard à paupières. Vert néon. Comme son pull tout droit venu des enfers. Rien ne va. Mais il adore ça.
Il a entendu dire que le fond de teint était la pièce primordiale pour un bon maquillage. Toutefois, le garçon ne savait pas réellement comment trouver la bonne couleur. Malhabilement, il posait la bouteille contre sa joue pour tenter de comparer le beige de ce dernier au beige de sa peau légèrement abimée par la crise de puberté qui s’était manifesté chez lui par les crises sévères d’acné. « Si j’étais toi, j’prendrai pas celui-là. » Il sursaute, évidemment : il sursaute toujours parce qu’il est nerveux en public. Il regarde la jeune femme derrière lui par le reflet du miroir et il se tourne vers elle en affichant un air surpris. Il la reconnait sans problème. Elle lui a vendu un manga dont le sujet sera tu pour des raisons évidentes. « Trop foncé pour ton teint. » Ses yeux passent sans arrêt de la bouteille de fond de teint à Jess (c’était bien ça son nom ?), s’attarde une seconde de trop sur le plâtre à son bras avant qu’il ne se mette à bégayer : « Ah, non, non, ce n’est pas pour moi, c’est pour… » Long silence. Il voit dans les yeux de son interlocutrice qu’elle n’a pas envie d’entendre un mensonge. Tant pis. Il peut bien lui dire. Après tout, il connait à quel genre de lecture il s’adonne dans ses temps libres. « D’accord. C’est pour moi. » Il se corrige honteusement en baissant les yeux. L’embarras s’entend dans sa respiration quand il reprend : « J’y connais rien en cosmétique. » Il relève le regard. « Mais… Toi, t’es une fille ! » Belle déduction. « Tu dois savoir comment ça fonctionne. » Belle généralisation.
@Jessalyn Oxton |
| | | Cassie Edwardsl'orgueilleuse aux préjugés ÂGE : 23 ans (25.10.2000) SURNOM : cassie est déjà le diminutif de cassandra. si vous avez encore plus la flemme, cass c'est bien aussi. STATUT : les FiAnCaiLLeS sont de l'histoire ancienne. MÉTIER : agent artistique, boss de midas (si si), future meilleure actrice du globe (rien que ça). LOGEMENT : un loft spacieux sur logan city, qu'elle partage avec beyoncé (toujours le chat). POSTS : 3127 POINTS : 130 TW IN RP : ràs, je préviendrai s'il y a des sujets sensibles qui se jouent. TW IRL : ràs. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : born & raised en écosse, elle est arrivée en australie à ses 18 ans et y a terminé ses études › l'accent a tendance à ressortir assez régulièrement › elle bosse depuis 2020 pour une agence de stars › elle a 5 frères et soeurs plus jeunes qu'elle, tous restés en écosse. Ils se voient environ une ou deux fois par an pendant les vacances. CODE COULEUR : cassie parle bien trop vite en firebrick. RPs EN COURS :
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- lost in translation:
AVATAR : reneé rapp. CRÉDITS : harley (ava+gif & lena) & rampldgifs.tumblr (gif midas) & jcnginkim (gif ambrose) & loonywaltz (ub) & grace gaustad, jessie frye, animal sun (lyrics) DC : spencer les problèmes (ft. florence pugh) & dina la ninja (ft. melissa barrera) PSEUDO : harley INSCRIT LE : 14/03/2020 | (#)Jeu 7 Oct - 22:12 | |
| what’s wrong (ft. @raphael elly )
C’est assez amusant de recroiser le garçon dans un endroit comme ici. Tu n’es pas vraiment étonnée de ne l’avoir jamais revu à la boutique, d’ailleurs. S’il était repassé, t’aurais pu t’excuser auprès de lui et apprendre à le connaître un peu mieux. Lui conseiller quelques autres lectures qu’il aurait été susceptible d’apprécier. C’est sans doute l’occasion d’essayer de te faire pardonner d’avoir été un peu trop taquine. « Ah, non, non, ce n’est pas pour moi, c’est pour… » il commence à essayer de se justifier et tu peux pas t’empêcher d’arquer un sourcil tout en penchant légèrement la tête sur le côté. « D’accord. C’est pour moi. » tu affiches un bref sourire avant d’hausser les épaules d’un air désinvolte. Pas de jugement ou de pique venant de ta part, tu vois bien qu’il a l’air embarrassé à la simple idée d’avoir été pris la main dans le sac. Ou plutôt dans le fond de teint, dans cette situation précise. Il a bien le droit de s’intéresser au maquillage s’il le souhaite, les raisons ne regardent que lui. « J’y connais rien en cosmétique. » « J’ai cru voir ça, oui. » tu ne fais que constater, pointant du doigt ses choix de produits précédents. « J’te jure que si tu prends un de ceux-là, tu vas avoir la tête orange. » et ressembler au cliché de ces filles anglaises bien trop maquillées pour leur propre bien. « Mais… Toi, t’es une fille ! » les yeux légèrement écarquillés, tu prends un air étonné. « Quoi ?! » tu fais semblant de t’exclamer, la main sur le coeur. (Toi, dramatique ? Jamais assez.) Tu fais mine de t’observer, allant même jusqu’à bouger devant un des miroirs. Tu tournes et retournes avant d’adopter une expression un peu soulagée. « Ah oui. T’as l’oeil. » tu finis par dire avant de laisser échapper un rire amusé en roulant légèrement des yeux. « Tu dois savoir comment ça fonctionne. » il a l’air vraiment nerveux et tu sais pas si c’est parce que c’est la première fois qu’il considère l’option d’acheter du maquillage ou si c’est parce que c’est toi en face de lui. (Toi qui connaît le genre de lecture qu’il peut apprécier et qu’il n’a sans doute pas envie que ça s’ébruite.) Sans doute un mélange des deux. « Je suis pas une pro mais j’connais les bases... » tu sais mettre du mascara ou de l'eyeliner, tu sais uniformiser le teint et quelques autres trucs, mais t’égalera jamais le talent des artistes maquilleurs, ça c’est une certitude. Enfin, au moins tu peux toujours essayer de l’aiguiller et de lui venir en aide à ton niveau, il a l’air tout perdu et à deux doigts de faire une attaque, le pauvre. Si tu le laisses en plan là, t’es sûre que dans le journal de demain on parle de lui dans la rubrique nécrologique. « Il te faut quoi ? » Tu plisses légèrement les yeux et, un peu distraitement, tu saisis une ou deux bouteilles que tu portes près de son visage pour comparer les teintes. La première ne convient pas, la deuxième est un peu mieux. Il faudra sans doute fouiller un peu plus pour en trouver un qui corresponde. |
| | | | (#)Dim 17 Oct - 23:20 | |
| Raphael s’est caché trop longtemps. Il s’est fait minuscule dans l’ombre des passants en se mordant le bout de la langue pour s’empêcher de s’exprimer. Il a l’impression d’avoir perdu trop d’années de sa vie la tête baissée et dans le corps d’une personne qu’il n’est pas. S’il a toujours prôné les couleurs dans son style vestimentaire, il n’aurait toutefois jamais pensé que l’idée du maquillage lui vienne à l’esprit alors que cette dernière se dissimulait au fond de sa cervelle depuis longtemps déjà. Une pensée qu’il s’était refusé d’explorer parce qu’il a toujours préféré être le garçon dont le visage ne se fait pas observer. Ses chemises à flamants roses et à fleurs hawaiiennes agissaient comme un bouclier. Personne ne regardait plus haut que son col. Il a trop de cicatrices d’acné à cacher et le contour de ses yeux mérite certainement une correction. Avec un peu de fond de teint, il pourra remédier au problème. Du moins, les filles dans les publicités ont la peau parfaite alors ça veut dire que lui aussi il pourra admirer une nouvelle perfection dans le miroir. Avec un peu de chance, même Kieran passera un bon commentaire.
Mais, pour le moment, il doit encore lutter contre sa gêne parce que Jess vient d’entrer dans sa bulle pour la seconde fois. Il l’a rapidement reconnue parce qu’elle n’a pas un visage ordinaire. Sa peau est même percée à certains endroits et décorée de bijoux métalliques. Il ne pourrait pas l’oublier même s’il le souhaitait. Elle lui a d’ailleurs vendu un livre au sujet conséquent mais là n’est pas la question. « J’te jure que si tu prends un de ceux-là, tu vas avoir la tête orange. » Raphael baisse les yeux vers la bouteille de fond de teint en plissant le nez. Si ce qu’elle dit est vrai, alors il aurait vraiment besoin d’un coup de main pour s’en sortir au milieu de toutes ces teintes de beige qui sont identiques à ses yeux. Jess pourrait peut-être l’aider puisqu’elle est une fille – évidemment, il ne faut pas demander à Raphael de réfléchir un peu plus avant de faire des généralités. La jeune femme agit surprise en se regardant dans le miroir et, tandis qu’elle rit de sa propre boutade, Raphael rigole nerveusement en se grattant l’arrière du crâne. C’était une évidence : elle était beaucoup plus à l’aise que lui et ça avait pour effet de… le rendre encore plus mal à l’aise. Les gens heureux sont intimidants. « Je suis pas une pro mais j’connais les bases... » Il hoche de la tête de bas en haut, accrochant ses prunelles aux siennes en attendant qu’elle exauce ses vœux. « C’est déjà plus que moi. » Il murmure, concentré à réguler son rythme cardiaque à coup d’inspirations profondes. Ses joues sont certainement trop rouges en ce moment pour qu’il ne trouve la bonne teinte. Ce ne sont pas les gens heureux qui l’intimident, en fait. Ce sont les filles. Mais, ça, il le savait depuis des lustres. Il doit tout de même noter que Jess ne correspond pas au standard de la féminité, peu importe ce que ce mot représente réellement. Il ne correspond lui-même pas à la masculinité (peu importe ce que ce mot représente) et il arrive presque à l’accepter. Il se considère comme… lui. Et il aimerait embrasser cette part de fantaisie qu’il a dans le cœur. « Il te faut quoi ? » Elle se met déjà à la recherche du fond de teint parfait et il ne sait pas où mettre ses mains : il se met à tapoter tous les objets autour de lui. « Eum… Un truc naturel. Je veux juste cacher mes… » Imperfections ? Mes cicatrices ? Le grain de ma peau ? Il ne sait pas exactement ce qu’il veut : son simple souhait est d’être heureux de croiser son reflet dans le miroir. « J’ai déjà pris de la couleur. » Il relance en pointant la palette de fard à paupières dans son panier. "Couleur" est sans aucun doute son mot préféré. « Pour mes yeux mais... Je sais pas du tout comment m’y prendre. » Il cesse de parler quand Jess compare sa peau au contenu d’une bouteille de maquillage. Il laisse un long silence dominer sur l’allée de la pharmacie et trouve assez de courage pour lancer, enchaînant les mots trop rapidement : « Tu as déjà maquillé quelqu’un ? Enfin… Quelqu’un d’autre que toi. » Secrètement, il espère qu’elle capte elle-même qu’il s’agit d’une demande. Il n’oserait jamais poser la question en utilisant les vrais termes. Impossible d’être direct et précis, il vaut mieux tourner autour du sujet avec des rollers aux pieds. « Si t’as rien d’autre à faire aujourd'hui évidemment. » Il ajoute en grugeant ses ongles qu’il imagine déjà couverts de vert néon.
@Jessalyn Oxton |
| | | Cassie Edwardsl'orgueilleuse aux préjugés ÂGE : 23 ans (25.10.2000) SURNOM : cassie est déjà le diminutif de cassandra. si vous avez encore plus la flemme, cass c'est bien aussi. STATUT : les FiAnCaiLLeS sont de l'histoire ancienne. MÉTIER : agent artistique, boss de midas (si si), future meilleure actrice du globe (rien que ça). LOGEMENT : un loft spacieux sur logan city, qu'elle partage avec beyoncé (toujours le chat). POSTS : 3127 POINTS : 130 TW IN RP : ràs, je préviendrai s'il y a des sujets sensibles qui se jouent. TW IRL : ràs. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : born & raised en écosse, elle est arrivée en australie à ses 18 ans et y a terminé ses études › l'accent a tendance à ressortir assez régulièrement › elle bosse depuis 2020 pour une agence de stars › elle a 5 frères et soeurs plus jeunes qu'elle, tous restés en écosse. Ils se voient environ une ou deux fois par an pendant les vacances. CODE COULEUR : cassie parle bien trop vite en firebrick. RPs EN COURS :
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| what’s wrong (ft. @raphael elly )
« C’est déjà plus que moi. » plutôt facile à dire, le pauvre garçon a l’air aussi perdu qu’un enfant qui ne trouve plus ses parents à la plage. (Et c’est là que tu te rends compte que tu ferais une bien piètre mère, puisque tu sais très bien que toi tu te cacherais exprès pour regarder au loin la détresse de l’enfant avant de te montrer.) Tu lui adresses un bref sourire compatissant, te contentant de hausser les épaules. « Eum… Un truc naturel. Je veux juste cacher mes… » il semble hésiter, ce qu’il veut cacher derrière ce maquillage ne sort pas mais tu comprends ce qu’il veut dire. Acquiesçant doucement, tu te contentes d’un ; « Je vois. » qui lui montre qu’il n’a pas besoin de se triturer le cerveau plus que ça. « J’ai déjà pris de la couleur. » tu jettes un oeil à sa palette. Ca a l’air plutôt correct. En même temps, il n’y a pas énormément de choix ici. Un magasin spécialisé dans les cosmétiques serait sans doute mieux, mais pour l’heure, ça fera l’affaire. « Pour mes yeux mais... Je sais pas du tout comment m’y prendre. » « T’en as une préférée, de couleur ? » tu demandes en essayant de voir ce qui pourrait bien lui aller, au Raph. « Je verrai bien du vert. » tu commentes en penchant légèrement la tête sur le côté. « Comme ton tshirt de la dernière fois. » tu te rappelles très précisément le vert criard et les motifs canards. S’il porte ce genre de vêtements, c’est qu’il doit aimer la couleur, non ? Bon, vert c’est pas le plus discret, faut l’avouer. Mais avec un liner noir et une touche dégradée de couleur bien appliquée sur ses paupières, y a moyen de faire quelque chose de sympa. Tu visualises déjà quelque chose, mais t’iras tout de même faire un tour sur Pinterest pour chercher des inspirations et des modèles. « Tu as déjà maquillé quelqu’un ? Enfin… Quelqu’un d’autre que toi. » « Mon frère. » à de trop nombreuses reprises. Et il n’a jamais bronché, le Garret. Il a râlé, il a roulé des yeux et soupiré très fort, mais à la fin, c’est toujours toi qui gagne. Il te suffit de battre des cils et de faire une moue triste, de menacer de maquiller Neal à sa place et le tour est joué. « Et j’ai fait pas mal de makeups pour des tournages de vidéos, ce genre de choses. Bon c’est pas vraiment du maquillage comme tu dois l’entendre, mais ça compte. » au moins un peu, quoi. T’as fait des maquillages de morts-vivants ou des espèces de peintures de guerre, ça ressemble plus à des maquillages d’Halloween qu’autre chose, mais ça fonctionne un peu. Si le sujet ne gigote pas dans tous les sens, c’est plutôt facile. « Si t’as rien d’autre à faire aujourd'hui évidemment. » techniquement, tu dois retrouver des gens dans la soirée, mais t’imagines que t’as bien le temps de t’occuper de cette pauvre âme perdue d’ici là. Un coup d’oeil à ton téléphone pour voir l’heure et tu hoches la tête d’un air satisfait et très solennel. Okay, comment procéder maintenant ? « Hmmm, si t’as ce qu’il faut on peut passer à la caisse et aller s’installer chez moi si tu veux. C’est à côté. » tu proposes en indiquant la porte de sortie du bout du plâtre. « Ou chez toi si tu préfères. » tu le laisses choisir le terrain où il sera le plus à l’aise, tu lui dois bien ça. |
| | | | (#)Lun 8 Nov - 1:21 | |
| Raphael n’arrive lui-même pas à faire de l’ordre dans ses pensées alors quand il se retrouve contraint à mentionner à voix haute ce qu’il cherche à faire avec du maquillage, il se retrouve complètement illettré. Il sait qu’il veut cacher le souvenir de sa puberté qui tache son visage et qui ne l’a jamais laissé tranquille mais il n’ose pas le dire à voix haute. Il n’a jamais vu de garçon trainer dans cette rangée de la pharmacie alors il a l’impression qu’il n’est pas à sa place. Son cœur lui crie de tendre la main vers tous ces cosmétiques mais son cerveau le retient de justesse, laissant ses doigts flotter au-dessus des flacons comme si un fantôme les avait interceptés. « Je vois. » Heureusement, Jess semble le comprendre et ne pose pas plus de questions à ce sujet. Il la remercie silencieusement d’un simple mouvement de la tête. Pour lui, c’est plus facile de parler des couleurs alors il dévie naturellement vers cette discussion-là, montrant la palette qu’il a trouvée quelques minutes plus tard. Que des trucs pétants, aveuglants, qui ne peuvent pas passer inaperçu. Étrange choix de la part d’un garçon qui préfère se rouler en boule à la moindre menace de socialisation trop intense. « T’en as une préférée, de couleur ? » Comme un enfant, il hoche vivement de la tête. Jess devine très facilement que sa couleur préférée est le vert il est surpris de constater qu’elle se souvient de son t-shirt à motifs de canards. Elle l’avait assez remarqué pour se souvenir de ça ? Il existait à ses yeux et n’était pas seulement un client pervers qui passait trop de temps dans l’allée des mangas matures ? « Tu te souviens. » Il dit doucement en mâchant ses mots, timide mais visiblement reconnaissant. « J’adore le vert, oui. Le plus néon possible. J'ai l'impression que, toi, tu préfères les trucs plus discrets, ahah. » Il jette un coup d’œil dans le petit miroir suspendu au mur et plisse les paupières en tentant d’imaginer du vert au niveau de ses paupières. Il se mord déjà la lèvre inférieure d’anticipation mais il se rappelle qu’il n’a aucun talent en maquillage et qu’il n’a même jamais tenu un pinceau dans ses mains (excepté celui que lui avait tendu Kieran pour qu’il peigne sur le mur, mais ce dernier était large et beaucoup plus fourni que ces minuscules tiges qu’utilisaient les artistes du maquillage). Il ose demander et il se pince la peau en attendant la réaction de la jeune femme. « Mon frère. » Il ouvre grand les yeux et sa bouche s’entrouvre aussi. « Il est comme moi ? » Une question qui ne veut absolument rien dire, mais elle en comprendra le sens, pas vrai ? Il est comme lui ; pas comme les garçons dont la virilité se fait attaquer dès l’instant où ils portent un peu de rose. « Enfin. Il aime… Prendre soin de lui ? » C’est un bon terme, ça. « Et j’ai fait pas mal de makeups pour des tournages de vidéos, ce genre de choses. Bon c’est pas vraiment du maquillage comme tu dois l’entendre, mais ça compte. » Un sourire ravi étire subtilement la ligne de ses lèvres il acquiesce. Alors elle pourrait l’aider à ne pas se crever un œil. « Hmmm, si t’as ce qu’il faut on peut passer à la caisse et aller s’installer chez moi si tu veux. C’est à côté. » Il se sent bouillir au fur et à mesure qu’il comprend qu’il vient de s’imposer une activité sociale avec une fille. Une fille différente des autres, cependant. Elle ne ressemble pas à toutes celles qu’il a côtoyé durant son adolescence et qui ne lui accordaient pas la moindre attention parce qu’il n’était pas beau et musclé comme les garçons sportifs. « Ou chez toi si tu préfères. » L’opposition s’échappe en aboiement de sa bouche : « Non ! Pas chez moi ! » Surtout pas. Kieran est peut-être là-bas. Il ne supporterait pas de le savoir dans les parages pendant qu’il s’adonne à ce genre d’activité. Après tout, la dernière fois qu’il a tenté de se mettre du mascara à l’appartement, il a brisé un miroir et a inquiété Kieran plus qu’il ne le fallait. Il n’a plus touché aux trucs de Molly depuis. « Chez toi ce sera super. Tu as dit que c’était à côté. » Il ajoute en haussant les épaules. « Si je ne te dérange pas, évidemment. » Il ne serait jamais capable de s’imposer.
En direction de la caisse, il garde la tête entre les épaules en évitant tous les regards. Il échange parfois quelques coups d’œil avec Jess, histoire de lui faire savoir qu’il ne l’a pas oubliée, bien qu’il se sente complètement pétrifié sans savoir quoi dire. Devant la somme qu’il doit à la caissière, il déglutit difficilement et décide de se séparer de deux couleurs de vernis à ongles. Il a peut-être exagéré. Son compte en banque lui en voudrait de dépenser autant en peinture pour la peau.
Une fois à l’extérieur de la pharmacie, il peut enfin respirer parce que ses achats sont cachés dans un sac en plastique. Il repense à ce que lui a dit Jess plus tôt au sujet de son expérience en maquillage sur des tournages de vidéo et il cherche un moyen d’en reparler parce qu’il avait piqué sa curiosité en mentionnant son intérêt artistique : « Tu ne travailles pas seulement à la boutique, alors ? » Il demande après avoir tourné trois fois sa langue dans sa bouche en suivant la jeune femme il ne sait où.
@Jessalyn Oxton |
| | | Cassie Edwardsl'orgueilleuse aux préjugés ÂGE : 23 ans (25.10.2000) SURNOM : cassie est déjà le diminutif de cassandra. si vous avez encore plus la flemme, cass c'est bien aussi. STATUT : les FiAnCaiLLeS sont de l'histoire ancienne. MÉTIER : agent artistique, boss de midas (si si), future meilleure actrice du globe (rien que ça). LOGEMENT : un loft spacieux sur logan city, qu'elle partage avec beyoncé (toujours le chat). POSTS : 3127 POINTS : 130 TW IN RP : ràs, je préviendrai s'il y a des sujets sensibles qui se jouent. TW IRL : ràs. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : born & raised en écosse, elle est arrivée en australie à ses 18 ans et y a terminé ses études › l'accent a tendance à ressortir assez régulièrement › elle bosse depuis 2020 pour une agence de stars › elle a 5 frères et soeurs plus jeunes qu'elle, tous restés en écosse. Ils se voient environ une ou deux fois par an pendant les vacances. CODE COULEUR : cassie parle bien trop vite en firebrick. RPs EN COURS :
(midas#4) uc uc uc
(lena#2) uc uc uc
(ambrose#6) make believe that we are kings and queens of our own castle, a story that never ends, a perfect night, a fairytale that you can believe in.
TELEPHONE : midas › ambrose › logan
RPs EN ATTENTE :
- in memoriam:
RPs TERMINÉS : midas#1 › jo#1 › ambrose#1 › ambrose#2 › logan#1 › jo#2 › cesar&lena#2 › ambrose#3 › ambrose#4&ruben › midas#3 › ambrose#5
FLASHBACKS :
midas#2 (2020) › lena#1 (2020) ›
- lost in translation:
AVATAR : reneé rapp. CRÉDITS : harley (ava+gif & lena) & rampldgifs.tumblr (gif midas) & jcnginkim (gif ambrose) & loonywaltz (ub) & grace gaustad, jessie frye, animal sun (lyrics) DC : spencer les problèmes (ft. florence pugh) & dina la ninja (ft. melissa barrera) PSEUDO : harley INSCRIT LE : 14/03/2020 | (#)Jeu 11 Nov - 21:38 | |
| what’s wrong (ft. @raphael elly )
« Tu te souviens. » il a l’air étonné et tu hausses les épaules d’un air désinvolte. « Ouais. J’ai essayé de trouver le même t-shirt pour moi mais c’était peine perdue. » du coup t’es restée dans ta jalousie de pas en avoir un pareil. « J’adore le vert, oui. Le plus néon possible. J'ai l'impression que, toi, tu préfères les trucs plus discrets, ahah. » « Hmhm. Encore que ça dépend des moments. » tu souris. En terme de maquillage, tu prends pas souvent le temps de faire des trucs sophistiqués. « Il est comme moi ? » c’est très vague comme question. Est-ce que vous parlez bien de la même chose ? Tu plisses les yeux, décidant de laisser couler. « Un peu maladroit ? On peut dire ça. » Gary doit avoir les oreilles qui sifflent, le pauvre. Tu proposes d’aller faire la séance maquillage chez l’un ou l’autre, et la réaction de Raph ne se fait pas attendre. « Non ! Pas chez moi ! » un peu surprise par l’exclamation soudaine, tu penches légèrement la tête sur le côté en arquant un sourcil. Peut-être qu’il y a là-bas quelqu’un qui le met mal à l’aise, peut-être que ce n’est pas un environnement safe pour lui et ça t’inquiète un poil. « Chez toi ce sera super. Tu as dit que c’était à côté. Si je ne te dérange pas, évidemment. » il reprend en essayant d’afficher un air un peu plus naturel. Tu secoues doucement la tête en lui offrant un sourire. « Aucun souci, t’en fais pas. » tu le rassures en te disant qu’il sera peut-être judicieux de le questionner plus tard sur son attitude lorsque t’as évoqué son appart’ à lui. Tout ce que tu peux espérer c’est que ça aille de son côté. Rapidement, vous passez à la caisse. Toi avec tes articles pour la boutique, lui avec sa palette de couleurs. Tu le sens tendu, vraisemblablement craintif des regards qui peuvent être portés sur lui. D’une certaine façon, tu comprends sa crainte. Elle est bien trop commune et c’est un peu triste. Il regarde nerveusement dans ta direction à plusieurs reprises, et lorsque vos yeux se croisent, tu lui offres des sourires histoire de le rassurer un peu. Il n’y a que peu de monde et les quelques personnes présentes ne semblent pas plus que ça vous prêter attention. Arrivé devant la vendeuse, tu le vois mettre de côté des couleurs un peu à contrecœur. Les fins de mois difficiles, tu connais. Une fois à l’extérieur, il a l’air de se détendre un peu. D’un signe de tête, tu indiques la direction et tu commences à marcher vers ton appart’. Ton téléphone vibre et tu jettes un oeil tout en marchant, coinçant ton sac de course sur ton plâtre. « Tu ne travailles pas seulement à la boutique, alors ? » « Hm ? » tu relèves la tête, mettant quelques secondes à comprendre de quoi il veut parler. « Ah, les vidéos tu veux dire ? » ça a l’air d’être ça. Alors tu hoches doucement la tête. « J’suis dans un groupe de musique et parfois on tourne des clips tout ça, du coup selon le thème faut qu’on soit plus ou moins maquillés, ouais. » et souvent c’est toi qui t’en occupes parce que vous avez pas du tout les moyens d’avoir des maquilleurs à chaque fois, et tu fais confiance ni à Ana ni à Gary pour s’occuper de ça. Donc tu préfères gérer un peu le tout. Si t’es du genre détendue et relax, la musique du groupe et tout ce qui la concerne, tu prends ça au sérieux. « Et y a quelques années, j’étudiais pour devenir réal’, du coup j’ai fait quelques courts-métrages avec les copains. Pour me faire la main, tu vois ? » tu continues d’expliquer en souriant, commençant à ralentir le pas devant une bâtisse. « Un des derniers c’était un film de zombies, alors je m’étais essayée à des maquillages qui allaient dans le thème, forcément. » tu ricanes. A ce jour, c’est sans doute ta plus belle réussite en termes de makeup. Tu fouilles dans ta poche de veste et t’en sors ton trousseau de clés. Tu pousses la porte du hall et tu laisses passer Raph avant de prendre les devants jusqu’aux escaliers. Trois étages plus tard et vous voilà devant ton appartement. Alors que tes clés sont dans la serrure, tu penses à un truc pourtant capital. « Heu, c’est peut-être un peu tard pour demander mais… T’as pas peur des chiens au moins ? » tu l’interroges du regard un instant avant de tourner la clé. T’as pas encore poussé la porte que déjà vous pouvez entendre renifler au travers. « C’est le plus gentil hein, une vraie peluche. Mais il est un peu envahissant... » tu plisses le nez en t’interposant pour empêcher le husky de sortir et de sauter sur Raph. Il est toujours trop content de rencontrer des gens, ce chien. T’attrapes le collier et tu te glisses dans l’appart, éloignant un peu Kalden de la porte pour que Raph puisse rentrer. L’endroit n’est pas grand, c’est un studio très classique et un peu en désordre. Sur le canapé déplié qui sert de lit, une guitare est posée et des papiers sont éparpillés. La seule chaise présente est recouverte d’une pile de linge propre que t’as pas encore pris le temps de ranger. Des cartons encore plein sont éparpillés ici et là. Le seul endroit qui n’est pas en bordel, c’est la commode avec ta chaine-hifi et ton lecteur de vinyles. Les disques sont dans des boîtes bien rangées et rien ne dépasse. C’est très étrange comme contraste. « Tu veux boire un truc ? J’ai de la bière ou de l’eau. Peut-être un jus de fruit, mais je suis pas sûre... » autant qu’il se mette à l’aise avant que vous commenciez la séance de maquillage. |
| | | | (#)Mer 24 Nov - 23:03 | |
| « Ouais. J’ai essayé de trouver le même t-shirt pour moi mais c’était peine perdue. » Il rit nerveusement, pas peu fier d’avoir trouvé cette merveille dans une friperie. « Soit tu payes super cher sur un site en ligne, soit tu cherches dans une friperie ou les ventes de garage pour quelques dollars seulement. Tu ne sais jamais sur quoi tu pourras tomber. » Il ne devrait pas donner ses trucs de pro à la première venue mais c’était bien la première fois qu’il se faisait complimenter sur son style vestimentaire hors norme. Et puis, de toute façon, ils ne portent certainement pas la même taille alors elle ne lui volera rien. Malgré tout, Raphael aurait juré que Jess n’était pas du genre à porter autant de couleurs que lui. Elle avait un look plutôt grunge, et ce n’était pas seulement ses vêtements sombres qui la trahissaient, c’était aussi les quelques piercings sur son visage. « Hmhm. Encore que ça dépend des moments. » Ça lui apprendra à sauter aux conclusions trop vite. « Un peu maladroit ? On peut dire ça. » Non, ce n’est pas exactement ce qu’il avait en tête en posant la question à propos de son frère. Il ne faut cependant pas lui demander d’avoir le courage de préciser le fond de ses pensées. De toute façon, il ne sait même pas ce qu’il est, lui, alors comment pourrait-il se comparer à ce garçon qu’il n’a jamais vu ? Avec un peu de chance, il le rencontrera (ou avec un peu de malchance, puisque ce n’est jamais un moment agréable pour lui de se présenter et de faire semblant d’être social).
Il ne pensait jamais qu’il le ferait un jour mais c’était acté : il avait proposé à Jess de passer un peu de temps avec lui pour l’aider à comprendre les méandres du maquillage. Dorénavant, ils devaient choisir le lieu de rassemblement, et c’était hors de quelques qu’ils rentrent chez lui, là où les risques de croiser un certain homme sont trop grandes. Dans la plus grande des discrétions, Raphael propose donc de plutôt se rendre chez Jess. « Aucun souci, t’en fais pas. » Super, il n’aura pas besoin de mentir sur la raison derrière ses craintes. Il préférait dire qu’il y a une fuite de gaz à son appartement plutôt que d’admettre qu’il est amoureux de son colocataire et que ce n’est pas du tout réciproque. Il n’y a que lui pour se foutre dans une telle situation.
Dehors, il peut enfin respirer et cesser de trop cacher les achats qu’il a faits. Il n’est plus le centre d’attention, celui qui doit sortir sa carte de crédit et demander pour un sac puisqu’il a évidemment oublié d’en apporter un, ne pensant pas ressortir de la pharmacie avec autant de matériel. C’est la faute à Jess, qu’il interroge bien rapidement pour ne pas laisser de silence les envahir. « Ah, les vidéos tu veux dire ? » Il hoche de la tête. La question lui trottait dans l’esprit depuis qu’elle lui avait parlé de productions vidéo. Il se surprend à beaucoup apprécier sa réponse, à vrai dire, parce qu’il a toujours été un amoureux de la musique. Il se doute cependant qu’elle ne joue pas des chansons de comédies musicales, vu son style. Mais, pour ne pas sauter aux conclusions encore trop vite, il préfère se renseigner : « Quel genre de groupe ? » Il s’étouffera dans sa salive si elle répond qu’elle joue de l’accordéon ou de la cornemuse. Mais l’image est amusante. « Et y a quelques années, j’étudiais pour devenir réal’, du coup j’ai fait quelques courts-métrages avec les copains. Pour me faire la main, tu vois ? » Docile comme un petit chien, il hoche à nouveau de la tête. « Ah, ouais, des zombies. » Il répétait, rigolant timidement. « C’est déjà mieux que mon expérience à moi. Tant que l’envie de mettre du sang partout dans mon visage ne te prend pas ahahaha. » Puis il rebondit sur ses études : « Tu voudrais te rendre au cinéma ou la musique te convient ? Enfin, niveau carrière, je veux dire. » Deux domaines artistiques plutôt difficiles à atteindre, il s’y connait en la matière. Devant la porte de son appartement, Jess lui explique, un peu en retard, qu’elle a un chien et que ce dernier risque de l’aimer un peu trop. Heureusement, il n’a pas la phobie des chiens, seulement des humains trop extravertis, alors il répond à la négative. « J’ai aucune expérience en matière de chiens mais j’aime les regarder de loin, habituellement. » Il entend déjà l’animal d’agiter derrière la porte et il déglutit. Il semble immense. Et il saute immédiatement sur Raphael quand la porte s’ouvre ; ce dernier sent son cœur faire un bond dans sa poitrine mais Jess lui sauve la vie à la dernière seconde. Il n’ose pas approcher sa main de sa truffe pour le laisser le renifler parce qu’il n’est pas complètement à l’aise. « Il est mignon. Et très content, en effet. » Et rapidement, il observe la pièce dans laquelle il a débarqué. Il aurait pu deviner très rapidement qu’elle faisait partie d’un groupe de musique si elle le lui avait caché. Son intérêt se pose tout de suite sur le lecteur de vinyles ainsi que les dizaines de disques. À cette distance, en se fiant sur les couleurs, il ne reconnait rien du tout. Il se ferait peut-être trucider s’il admettait aimer les chansons calmes. « Tu veux boire un truc ? J’ai de la bière ou de l’eau. Peut-être un jus de fruit, mais je suis pas sûre... » Pas la bière, pas la bière, pas la bière. « Une bière, ouais, pourquoi pas. » Quoi ? Il a toujours détesté la bière. Il s’est peut-être rendu compte que c’était agréable d’être un peu alcoolisé, qu’il pensait moins dans ces moments-là, et qu’il était moins coincé. Tandis que Jess disparaît dans la cuisine, il analyse le salon et détermine que le meilleur endroit pour se poser se trouve sur le canapé-lit. Il pousse doucement, très doucement et soigneusement, la guitare sur le côté et il fait la même chose avec les papiers sans faire de l’ordre dans leur désordre. Il s’installe finalement, soulevant des dizaines de poils de chien qui viennent lui chatouiller le nez. Justement, l’animal vient le voir sur le canapé et se pose près de lui, la queue fouettant l’air. « Salut… » Il lance, gêné, ne sachant pas comment communiquer avec les animaux (il est peut-être aussi mal à l’aise qu’avec un humain, en fin de compte). Lorsque Jess revient avec sa bière, il la remercie et prend tout de suite une gorgée qui lui arrache une habituelle grimace. Tiens donc, ça a le goût du roadtrip manqué. « Tu as des colocataires ? Est-ce que je dois me préparer à avoir de la visite ? » Il demande en sortant ses produits cosmétiques avec un amour gêné dans les yeux. Est-ce qu’il devra se préparer à se cacher, surtout.
@Jessalyn Oxton |
| | | Cassie Edwardsl'orgueilleuse aux préjugés ÂGE : 23 ans (25.10.2000) SURNOM : cassie est déjà le diminutif de cassandra. si vous avez encore plus la flemme, cass c'est bien aussi. STATUT : les FiAnCaiLLeS sont de l'histoire ancienne. MÉTIER : agent artistique, boss de midas (si si), future meilleure actrice du globe (rien que ça). LOGEMENT : un loft spacieux sur logan city, qu'elle partage avec beyoncé (toujours le chat). POSTS : 3127 POINTS : 130 TW IN RP : ràs, je préviendrai s'il y a des sujets sensibles qui se jouent. TW IRL : ràs. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : born & raised en écosse, elle est arrivée en australie à ses 18 ans et y a terminé ses études › l'accent a tendance à ressortir assez régulièrement › elle bosse depuis 2020 pour une agence de stars › elle a 5 frères et soeurs plus jeunes qu'elle, tous restés en écosse. Ils se voient environ une ou deux fois par an pendant les vacances. CODE COULEUR : cassie parle bien trop vite en firebrick. RPs EN COURS :
(midas#4) uc uc uc
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(ambrose#6) make believe that we are kings and queens of our own castle, a story that never ends, a perfect night, a fairytale that you can believe in.
TELEPHONE : midas › ambrose › logan
RPs EN ATTENTE :
- in memoriam:
RPs TERMINÉS : midas#1 › jo#1 › ambrose#1 › ambrose#2 › logan#1 › jo#2 › cesar&lena#2 › ambrose#3 › ambrose#4&ruben › midas#3 › ambrose#5
FLASHBACKS :
midas#2 (2020) › lena#1 (2020) ›
- lost in translation:
AVATAR : reneé rapp. CRÉDITS : harley (ava+gif & lena) & rampldgifs.tumblr (gif midas) & jcnginkim (gif ambrose) & loonywaltz (ub) & grace gaustad, jessie frye, animal sun (lyrics) DC : spencer les problèmes (ft. florence pugh) & dina la ninja (ft. melissa barrera) PSEUDO : harley INSCRIT LE : 14/03/2020 | (#)Dim 12 Déc - 19:40 | |
| what’s wrong (ft. @raphael elly )
Ca aurait été trop beau, de trouver un vêtement pareil qui ne soit pas cher. « Soit tu payes super cher sur un site en ligne, soit tu cherches dans une friperie ou les ventes de garage pour quelques dollars seulement. Tu ne sais jamais sur quoi tu pourras tomber. » et le point soulevé par Raphael est très bon. Effectivement, les friperies sont une solution souvent sous-estimée et pourtant, il y a toujours moyen d’y dénicher des petites merveilles. Comme son fameux tshirt, par exemple. « Pourquoi j’y ai pas pensé avant. » que tu maugrées en affichant une légère moue. La plupart de tes fringues, c’est de la récup. Mais c’est souvent plutôt des emprunts à long terme. Tu comptes même plus le nombre de chemises que t’as piquées à ton frère ou à Neal. A des exs, aussi. (Mais pour ces dernières, tu risques pas de les rendre du coup.) Les emplettes terminées, vous voilà en route pour ton appartement. Studio. Logement. C’est quelque chose comme quinze mètres carrés et, de façon très surprenante, t’as réussi à ne pas occuper toute la surface avec des conneries inutiles. (Bon, si, y a beaucoup de conneries inutiles. Mais elles prennent presque pas toute la place.) Raph pose des questions auxquelles t’es bien contente de répondre. « Quel genre de groupe ? » vous faites tellement de trucs que c’est compliqué de mettre une vraie étiquette. « On a fait beaucoup de covers en version métal, mais on touche à pas mal de styles. Ca dépend des inspirations du moment, j’imagine. »« J’te ferai écouter, si tu veux. » surtout quand, dans un coin de ton crâne, t'as mille idées qui fourmillent et qui n’ont rien à voir avec le genre précité. Mais, dans la mesure où c’est pas encore un projet très concret, tu ne dis rien. C’en est encore qu’aux balbutiements et t’as besoin d’en parler avec ton camarade Jordan avant d’entreprendre quoi que ce soit. « Ah, ouais, des zombies. » tu hoches la tête, toujours bien trop fière à l’idée d’évoquer ce projet-là. « J’dois encore avoir les rush quelque part. » bien sûr que tu les as toujours. T’as même la version montée avec les effets spéciaux (pas incroyables, mais tout de même). Tu doutes que Raphael soit très porté sur les films de Zombies, contrairement à toi. « C’est déjà mieux que mon expérience à moi. Tant que l’envie de mettre du sang partout dans mon visage ne te prend pas ahahaha. » « Pour cette fois, non. Mais on peut arranger ça pour Halloween, si tu veux. » vu que la fête approche à grands pas, c’est le moment où jamais de proposer ce genre de chose. Et puis, lui qui a l’air si embarrassé que ça à l’idée de se maquiller, il aura une bonne excuse pour le faire sans que personne ne dise rien cette fois. « Tu voudrais te rendre au cinéma ou la musique te convient ? Enfin, niveau carrière, je veux dire. » ah, la fameuse question à 10.000$ (ouais, au moins.) Y a encore deux ans, t’aurais beaucoup hésité avant de répondre. Aujourd’hui en revanche, tu sais ce que tu veux et la réponse est évidente à tes yeux. « Alors, si j’adore toujours tout ce qui touche au ciné, je suis pleinement concentrée sur le groupe maintenant. » tu commences en prenant un virage. T’as laissé tomber tes études à cause de tes finances pas incroyables. Ca t’as déchiré le coeur sur le moment, surtout que tu as dû te séparer de beaucoup de matériel suite à ça. Tu t’es donnée corps et âme dans le groupe, et ça a fini par payer. « Depuis un an environ, on a eu un coup de boost et ça nous a donné pas mal de visibilité. On a récemment signé un contrat avec une maison de disques, aussi. » le grand sourire placardé sur ton visage montre à quel point t’es heureuse d’en être arrivée là. Internet fait parfois des miracles. « C’est vraiment un projet concret, maintenant. » et qui dit contrat, dit album en préparation, dit beaucoup d’espoirs pour le futur. « Mais ça n'exclut pas qu’un jour on se retrouve au ciné. Peut-être que dans cinquante ans, quand on sera riches et célèbres, on aura le droit à notre propre biopic. » c’est beau de rêver. Quand tu seras vieille et ridée, que vous aurez eu des disques de platine à foison et tout le reste, que vous aurez un parcours aussi incroyable que Queen ou Mötley Crue, ça vaudra peut-être le coup. Devant la porte, t’as presque oublié que tout le monde n’apprécie pas les chiens, c’est un peu tard, mais tu poses tout de même la question. « J’ai aucune expérience en matière de chiens mais j’aime les regarder de loin, habituellement. » il n’a pas l’air tout à fait convaincu par ses propres mots, mais tu sais que généralement les gens n’ont pas grand chose à craindre de Kalden. Et en effet, à peine la porte ouverte, tu te retrouves à devoir le retenir le temps que Raph rentre. « Il est mignon. Et très content, en effet. » « Il aime bien rencontrer des nouvelles personnes. » t’expliques sans que ça ne soit réellement nécessaire. L’attitude du Husky parle pour lui. Tu laisses Raph faire ses premiers pas chez toi, tu proposes à boire et t’es plutôt étonnée par sa réponse. « Une bière, ouais, pourquoi pas. » en hochant la tête, tu finis par lâcher ton chien à l’instant où il se calme un peu. T’abandonnes Raph le temps d’aller jusqu’au frigo qui se trouve dans une petite kitchenette sur le côté. Pas de séparation avec la pièce principale, juste un léger renfoncement dans le mur. Tu prends deux bouteilles que tu décapsules avant de retourner vers ton camarade en lui en tendant une. Raphael s’est installé sur le canapé et Kalden a décidé que lui assi. « Tu as des colocataires ? Est-ce que je dois me préparer à avoir de la visite ? » tu secoues la tête en buvant une rasade avant de poser ta boisson sur la table avant d’aller chercher ton matériel de maquillage. « Pas de coloc, non. Y a juste mon fils et moi ici. » que tu dis depuis la salle de bain. Ton fils étant bien entendu le chien, mais t’as juste envie de voir si Raph va comprendre de travers alors tu laisses planer le doute. Juste pour rire. Tu reviens avec le nécessaire et tu poses le tout sur la table basse, en face de Raph. Sortant ton téléphone, tu commences à chercher sur Pinterest quelques idées et modèles pour les proposer à Raph. Sans savoir ce qu’il aime vraiment, c’est compliqué de se décider. Tu sélectionnes plusieurs modèles plus ou moins discrets dans les tons de couleur qu’il voulait, puis tu lui tends ton portable pour qu’il regarde. (exemples 1, 2, 3, 4) « Dis moi si y en a un qui t’inspires et on peut essayer. Hésites pas à fouiller un peu plus, si tu veux. » tu lui proposes en t'asseyant à côté de lui. « J'pense que celui-ci t'irait bien. » que tu dis en montrant le troisième exemple. Il est plutôt discret, plus que les autres. |
| | | | (#)Mar 4 Jan - 1:59 | |
| Raphael ne s’adonne que très rarement à ce genre de discussion inoffensive. En fait, il s’adonne que très rarement à des discussions, point final. Ce n’est pas par manque d’intérêt, plutôt parce qu’il ne sait jamais poser les bonnes questions ni relancer, et la plupart du temps il finit par lâcher un « okay cool » en hochant de la tête juste avant de regarder les mouches voler autour de son cerveau bien pourri. Mais, avec Jessalyn, il n’a pas trop besoin de combler les trous parce que cette dernière s’en charge très bien. Elle lui donne des réponses plus longues que ses questions, s’étend un peu plus sur le sujet, relance elle-même sur un autre. Bref, le partenaire parfait pour le garçon bien meilleur pour écouter que pour parler. Alors il opine quand elle lui propose de lui faire entendre sa musique (même si, soyons francs, le métal ne l’intéresse absolument pas) ou de lui présenter les rushs de son projet vidéo. Les zombies et la musique forte : un monde qu’il ne connait absolument pas mais qu’il ne refusera pas de découvrir si ça peut lui permettre de sortir un peu de son trou. « Pour cette fois, non. Mais on peut arranger ça pour Halloween, si tu veux. » Elle prévoit déjà des plans pour un futur commun, comme s’ils étaient amis. C’est étrange. Elle ne semble pas dérangée par sa nature beaucoup plus introvertie que la sienne (ils sont en fait deux opposés). « Ça fait des années que je ne me suis pas déguisé. Mais, la dernière fois, quand j’avais dix-huit ans peut-être, j’étais déguisé en abeille. Le sang, ça ferait… différent. » Il admet timidement. Il appréciait bien Halloween lorsqu’il était jeune, parce qu’il n’y avait qu’à cette fête-là qu’il avait le droit de porter un truc sur son visage à l’école, de sorte à passer inaperçu. S’il ne fête plus aujourd’hui, c’est simplement parce qu’il n’a jamais été invité à un party costumé parce que ce genre d’endroit grouille de gens qui, à l’opposé de lui, ont d’excellentes capacités sociales.
« Alors, si j’adore toujours tout ce qui touche au ciné, je suis pleinement concentrée sur le groupe maintenant. » Bien rapidement, il apprend que le groupe de musique de la jeune femme prend de plus en plus d’ampleur et il semble visiblement surpris. Il ne s’attendait certainement pas à se faire inviter dans l’appartement d’une vedette en construction. Il a soudainement l’impression de déranger, comme s’il n’avait pas sa place auprès de ceux qui font tout en leur pouvoir pour atteindre leurs rêves de carrière. Il abandonné trop rapidement les cours de danse, pensant être assez doué pour décrocher la meilleure école mais, hélas, dès son premier refus, il broie du noir parce qu’il se considère comme une peine perdue, un échec. Il est trop vieux maintenant pour recommencer à rêver (il croit). « Mais ça n'exclut pas qu’un jour on se retrouve au ciné. Peut-être que dans cinquante ans, quand on sera riches et célèbres, on aura le droit à notre propre biopic. » Une lueur brillante pétille dans sa pupille tandis qu’il l’observe en se mordant la lèvre inférieure. « Tu vises la vie de rêve. Je suis content pour toi, c’est… génial. » Il redresse le nez pour continuer sans la regarder ; il serait incapable de parler de lui autrement. « Je voulais aller à Broadway, moi. Pour danser, évidemment, pas pour chanter : tu ne veux pas m’entendre chanter. » Il lâche un petit rire puis un soupir. « Je me suis cassé la cheville quand j’avais dix-sept ans alors j’ai arrêté de rêver à ce moment. » Le seul problème c’était sa cheville, évidemment : pas un manque de volonté ou de confiance en lui. Juste un os qui s’est fracassé et qui l’a condamné à devenir personne. Il arrive encore à croire à ses mensonges.
L’appartement de Jessalyn est exactement comme Raphael l’aurait imaginé. C’était peut-être son look extravagant qui lui avait mis la puce à l’oreille. Il ne s’attendait pas à un endroit parfaitement clean où l’on pourrait manger à même le sol. Mais ça aurait pu être pire, surtout en considérant qu’il y a un deuxième locataire plutôt imposant et poilu qui, visiblement, aime beaucoup trop fourrer sa grosse truffe dans les mains des inconnus. Il suit d’ailleurs son nouveau meilleur ami sur le canapé, y installant sa grosse masse et battant de la queue pour soulever la poussière devant le rayon du soleil filtré par la fenêtre. « Pas de coloc, non. Y a juste mon fils et moi ici. » Il ouvre les yeux grand comme des soucoupes en observant une seconde fois autour d’eux. Il n’y a pas la moindre trace de jouet, de peluche, de puzzle, de figurines enfantines. « Attends… Tu es mère ? » Il demande quand même, au cas où, histoire de savoir à quoi s’attendre. « Non, c’est pas possible, tu n’aurais pas laissé un enfant seul ici… » Il déduit de lui-même en marmonnant dans son absence de barbe.
Il déglutit en voyant la bouteille de bière que Jessalyn a posée sur la table basse parce que, évidemment, il fallait que ce soit la même marque qu’il a bu en voyage avec Kieran. Celle qui l’a bien bourré et qui l’a fait voler vers les étoiles pour mieux s’écraser dans le sable par la suite. « Merci… » Il dit en s’en emparant pour la porter à ses lèvres. Il n’apprécie pas sa saveur mais ne laisse rien paraître. Il n’a jamais aimé l’alcool de toute façon. Avec intérêt, il observe par-dessus le téléphone de sa maquilleuse, sentant déjà l’excitation lui chatouiller l’estomac. Il connait les modèles par cœur parce qu’il a déjà passé beaucoup trop de temps sur Pinterest en rêvant au jour où il aurait le courage de se colorer la paupière. Il était peut-être arrivé. « Un mélange entre le deuxième et le troisième… » Il propose en se rongeant les ongles. Il aime bien la couleur vert néon du troisième, mais il préfère la profondeur et le contraste du second. « Ce ne sont pas des looks simples à faire, tu crois y arriver ? » Il demande, soudainement inquiet de ressembler à un clown. Il plonge sa main dans son sac pour en sortir la palette d’ombres à paupières qu’il glisse jusqu’à Jessalyn, non sans que son chien ne tente de le renifler pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une arme dangereuse – ou d’un truc à bouffer.
Il l’observe silencieusement préparer les outils tandis que la seule et unique question qu’il veut lui poser depuis qu’il l’a rencontrée lui bloque la gorge. Il ouvre la bouche, la referme, prend le temps de la reformuler dans sa tête, puis vomi une sorte de bégaiement d’incohérences : « Est-ce que tu fais partie de l’arc-en-ciel je veux dire le spectre des sex… (il aime pas ce mot) euh LGB truc et tout le reste…? » Non. Ça n’a ressemblé à rien du tout. Il aurait dû se préparer devant un miroir pour ne pas perdre la tête. Évidemment qu’il connait tous les termes mais ils n’ont pas voulu sortir de sa bouche en un seul morceau. Rouge comme une tomate, il se contente de regarder la jeune femme avec une moue pétrifiée.
@Jessalyn Oxton |
| | | Cassie Edwardsl'orgueilleuse aux préjugés ÂGE : 23 ans (25.10.2000) SURNOM : cassie est déjà le diminutif de cassandra. si vous avez encore plus la flemme, cass c'est bien aussi. STATUT : les FiAnCaiLLeS sont de l'histoire ancienne. MÉTIER : agent artistique, boss de midas (si si), future meilleure actrice du globe (rien que ça). LOGEMENT : un loft spacieux sur logan city, qu'elle partage avec beyoncé (toujours le chat). POSTS : 3127 POINTS : 130 TW IN RP : ràs, je préviendrai s'il y a des sujets sensibles qui se jouent. TW IRL : ràs. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : born & raised en écosse, elle est arrivée en australie à ses 18 ans et y a terminé ses études › l'accent a tendance à ressortir assez régulièrement › elle bosse depuis 2020 pour une agence de stars › elle a 5 frères et soeurs plus jeunes qu'elle, tous restés en écosse. Ils se voient environ une ou deux fois par an pendant les vacances. CODE COULEUR : cassie parle bien trop vite en firebrick. RPs EN COURS :
(midas#4) uc uc uc
(lena#2) uc uc uc
(ambrose#6) make believe that we are kings and queens of our own castle, a story that never ends, a perfect night, a fairytale that you can believe in.
TELEPHONE : midas › ambrose › logan
RPs EN ATTENTE :
- in memoriam:
RPs TERMINÉS : midas#1 › jo#1 › ambrose#1 › ambrose#2 › logan#1 › jo#2 › cesar&lena#2 › ambrose#3 › ambrose#4&ruben › midas#3 › ambrose#5
FLASHBACKS :
midas#2 (2020) › lena#1 (2020) ›
- lost in translation:
AVATAR : reneé rapp. CRÉDITS : harley (ava+gif & lena) & rampldgifs.tumblr (gif midas) & jcnginkim (gif ambrose) & loonywaltz (ub) & grace gaustad, jessie frye, animal sun (lyrics) DC : spencer les problèmes (ft. florence pugh) & dina la ninja (ft. melissa barrera) PSEUDO : harley INSCRIT LE : 14/03/2020 | (#)Dim 9 Jan - 13:11 | |
| what’s wrong (ft. @raphael elly )
Il te fait rire, Raph. C’est pas de la moquerie, bien au contraire. Il a un côté innocent et maladroit que tu apprécies beaucoup. C’est rare, que tu croises ce genre de personnes. Généralement, tu fais au mieux pour ne pas les laisser de côté et à force de discussion, tu trouves toujours des points communs à exploiter et à discuter. Des fois, il ne suffit que de ça pour les mettre à l’aise. (Ou faire tout l’inverse, c’est variable.) « Ça fait des années que je ne me suis pas déguisé. Mais, la dernière fois, quand j’avais dix-huit ans peut-être, j’étais déguisé en abeille. Le sang, ça ferait… différent. » l’idée d’une abeille couverte de sang ne te dérange pas plus que ça. Au contraire, tu vois une belle opportunité d’innover dans un costume adapté à cette période de l’année. « Je suis à peu près sûre qu’il existe un vieux film d’horreur avec des abeilles tueuses. » tu réfléchis quelques secondes, hochant finalement la tête. « Je me souviens plus trop mais je pense que le titre doit ressembler à quelque chose comme Killer Bees, ou un truc du genre. » tu ricanes. De mémoire c’est pas une histoire avec des abeilles géantes couvertes de sang, mais vu tous les Sharknado et Velocipastor qui existent, t’es certaine qu’en fouillant un peu tu peux trouver une production avec une abeille tueuse géante animée en 3D. « Le faux sang ça rajoute un côté Halloween à tout. » le tout étant de savoir doser et adapter le maquillage au costume qui accompagne. Et puis il s’intéresse un peu à ce que tu fais. Bien volontier, tu réponds en détaillant peut-être un peu trop, mais c’est plus fort que toi. Dès que ça concerne la musique, tu contrôles plus rien. « Tu vises la vie de rêve. Je suis content pour toi, c’est… génial. » tu acquiesces, affichant un franc sourire. Le pire dans tout ça, c’est que t’as failli pas aller jusqu’au bout et te contenter de jouer dans des bars sans public. « Je voulais aller à Broadway, moi. Pour danser, évidemment, pas pour chanter : tu ne veux pas m’entendre chanter. » il rit doucement et tu l’accompagnes dans la démarche. « On aurait pu faire un duo de folie, parce que clairement tu veux pas me voir danser non plus. » ta coordination de mouvement ferait peur aux enfants. Enfin techniquement, tu pourrais réussir avec un peu de motivation et beaucoup de travail. Mais tu préfères laisser ça aux autres. Les instruments, ça c’est ta came. « Je me suis cassé la cheville quand j’avais dix-sept ans alors j’ai arrêté de rêver à ce moment. » tu plisses le nez dans un grimace. « Oh non… J’suis désolée pour toi. » c’est vraiment sincère. « T’es toujours dans le milieu malgré tout ou tu fais complètement autre chose maintenant ? » ça ne l’étonnerait pas en vérité, bon nombre d’athlètes blessés se reconvertissent en professeurs ou en coach pour continuer à pratiquer leurs passions et à naviguer dans le milieu pour lequel ils ont littéralement tout donné. Arrivés à l’appartement, vous vous installez tranquillement. (Enfin aussi tranquillement que possible considérant que Kalden tient absolument à montrer qu’il est là, comme si sa présence n’était pas complètement évidente.) « Attends… Tu es mère ? » il n’a pas marché dans ton petit piège, il a carrément couru dedans. Tu pinces les lèvres, te retenant à grand peine d’imploser de rire et de ne pas glousser de suite. Il regarde aux alentours, comme à la recherche d’indices sur la potentielle présence d’un enfant ici. « Non, c’est pas possible, tu n’aurais pas laissé un enfant seul ici… » « C’est une façon de parler. Mon fils c’est lui. » que tu dis en désignant la carpette qui te sers de chien. « Je suis paaaas certaine d’être taillée pour être une vraie mère. » tu ricanes en secouant la tête. La simple idée d’un jour avoir un enfant te donne envie de fuir dans un autre pays. C’est pas tant que tu les aimes pas, juste… De loin. Et pas trop longtemps. Bière servie, il est temps de se mettre au boulot. Tu prends quelques instants pour chercher des idées, y a vraiment des trucs incroyables sur ce site. Une vraie pépite qui permet de donner un bon aperçu de ce qui est faisable pour le jeune homme. Tu sélectionnes quelques exemples que tu montres au concerné. Il prend le temps qu’il faut pour les observer et prendre une décision. « Un mélange entre le deuxième et le troisième… » tu revérifies les exemples, hochant la tête d’un air sûr de toi. « Ce ne sont pas des looks simples à faire, tu crois y arriver ? » tu ris légèrement, poussant la truffe du husky sans quitter Raph des yeux. « On va essayer. Si jamais ça marche pas du premier coup, on réessaie. » c’est comme ça que ça fonctionne avec la musique. Certes, ça demande de la patience et beaucoup de persévérance, mais on a rien sans rien. « Promis j’te laisse pas sortir si tu ressembles à rien. » en espérant que ça ne leur prenne pas toute la nuit, ça serait dommage de devoir le séquestrer ici. Doucement mais sûrement, tu prépares tout le matériel. Une fois que tout est en place, t’es prête à démarrer. « Est-ce que tu fais partie de l’arc-en-ciel je veux dire le spectre des sex… euh LGB truc et tout le reste…? » il sort ça de nul part et tu dois avouer être un poil surprise par la question. Mais encore une fois, sa maladresse te fait sourire. Sans te démonter, tu prends son menton entre deux doigts pour lui lever la tête et commencer à appliquer les bases autour de ses yeux. « Je suis queer, ouais. » tu parles doucement, plutôt concentrée sur ta tâche. S’il pose la question, ce n’est sans doute pas anodin. Peut-être est-il en plein questionnement sur lui-même et qu’il ne sait pas comment appréhender le sujet. « Je devais avoir douze ou treize ans la première fois que ça m’a vraiment… Paru évident. » et encore, ça l’était pas tellement. « C’est pas vraiment quelque chose que j’ai caché. J’veux dire, je voyais pas tellement le mal. Ma première copine voulait pas s’afficher, elle avait peur des réactions des autres, c’était pas… Je vais pas te mentir, c’était pas toujours simple. Surtout à l’école, parce que quand on est gamins on est sacrément cons. » et un rien devient un sujet de moquerie. Mais ils avaient vite compris que t’étais pas du genre à te démonter face aux railleries. T’en as même vexé plus d’un en ayant juste un peu de répondant. « Et puis j’ai rencontré des bonnes personnes avec qui en parler et partager tout ça. » doucement, tu bouges son visage à droite et à gauche, juste histoire de t’assurer que tu fais un travail correct. « Et toi Raph, tu penses en faire partie ? » cette fois, tu le regardes droit dans les yeux. C’est peut-être un peu abrupt pour lui vu sa tendance à s’empourprer et à bégayer, mais s’il veut s’ouvrir, il a l’occasion de le faire. |
| | | | (#)Mar 25 Jan - 5:18 | |
| C’est acté. Raphael n’a plus le choix. Le jour d’Halloween, il devra se déguiser à nouveau, lui qui n’a pas célébré cette fête depuis l’éternité parce qu’il n’a jamais sauté sur les occasions de boire en groupe. Il ne sait même pas s’il arrivera à trouver un déguisement d’abeilles pour adultes et il n’est pas certain d’avoir envie de payer pour ça, lui qui jongle avec un budget serré depuis que son avenir repose entre ses mains d’homme paresseux, défaitiste et terriblement pessimiste. Avec un peu de chance, Jessalyn oubliera de lui demander son numéro de téléphone et elle ne tentera pas de le contacter pour l’inviter (de toute façon, qui voudrait vraiment l’invité – Il y a clairement meilleure compagnie à choisir pour passer un moment désopilant). Se contentant d’acquiescer aux paroles de la jeune femme, il descend le regard, soudainement inquiet, parce qu’il n’avait pas prévu de soudainement devenir social.
Malgré tout, il s’intéresse à elle, il se pousse à poser des questions pour tester ses limites et il sait déjà qu’il lui faudra plusieurs jours pour recharger sa batterie sociale après cette journée. Ce n’est pas que sa compagnie est mauvaise : c’est plutôt qu’il pense constamment n’être qu’un élément ennuyant, celui à qui on parle parce qu’il fait pitié. Il n’aime pas déranger et il se demande si Jess est réellement contente de l’inviter chez lui pour maquiller la peau d’un garçon qu’elle connait à peine. « On aurait pu faire un duo de folie, parce que clairement tu veux pas me voir danser non plus. » Il ne lui demandera pas de danser pour elle alors, pour éviter à ses yeux de fondre. « Je te chanterai pas, tu ne danseras pas, et la Terre serra épargnée. » Il bredouille dans sa barbe d’une voix qu’il a poussé vers la comédie, un peu plus fluette ; mais il sonne plutôt comme un môme qui a honte d’avoir souillé sa culotte. « Oh non… J’suis désolée pour toi. » Il ne veut pas qu’on soit désolé pour lui. S’il se retrouvait du jour au lendemain à l’hôpital, il serait du genre à faire semblant de dormir lorsqu’il a de la visite, pour ne pas supporter les yeux tristes rivés vers lui. Quand il se trimbalait en béquilles à la suite de son « accident », il détestait être celui qui utilise la rampe à côté de l’escalier à l’école. La plupart du temps, des skateurs la descendaient à une vitesse folle pour mieux l’accrocher et lui faire perdre l’équilibre, résultat à encore plus d’yeux virés vers lui et sa gêne. « T’es toujours dans le milieu malgré tout ou tu fais complètement autre chose maintenant ? » « Je fais des auditions de temps en temps pour des publicités ou des rôles au théâtre, mais je n’obtiens pas grand-chose. Mon dernier projet, ça a été pour une maison de mode. J’ai fait la chorégraphie d’un clip vidéo. » Inutile de lui préciser de quelle marque il s’agit puisqu’il préfère qu’elle ne fasse pas sa curieuse en allant jeter un coup d’œil à la page YouTube de Weatherton. Il préfère ne pas connaître le public qui le regarde danser parce qu’il ne supporte ni les critiques négatives, ni les positives. Il n’a jamais eu le courage de lire les commentaires en-dessous de la vidéo qui avait accumulé des milliers de vues. Il avait peut-être peur que quelqu’un le reconnaisse. La dernière année n’a pas enjolivé son image avec cette histoire de réalisateur qui a agressé une actrice.
Si Raphael est plutôt naïf comme garçon, il n’a pas cru plus de cinq secondes que Jessalyn ait pu avoir un enfant. C’est peut-être sa nature libertine et son choix de carrière qui lui ont mis la puce à l’oreille, ou c’était l’absence de train-train, de casse-têtes et de peluches dans son appartement. « C’est une façon de parler. Mon fils c’est lui. » Il glousse en regardant le fameux chien qui balaie encore l’air avec sa queue. Il sait qu’on parle de lui. « Je suis paaaas certaine d’être taillée pour être une vraie mère. » Il se pince les lèvres pour dissimuler un sourire timide. « Je ne peux pas juger, mais j’imagine que si tu rêves de devenir une star, il vaut mieux que tu attendes un peu avant de te caser, sûrement. » Un enfant l’obligerait à rester sur place et l’empêcherait de conquérir le monde à coups de concerts, si son rêve se réalise. « Mais tu aimerais, un jour ? » Il ne sait pas pourquoi il pose la question. Lui-même déteste l’entendre. C’est devenu la norme de le demander alors il se confond au moule pour passer inaperçu.
Très rapidement, les deux s’attèlent à la tâche. Si Raphael fait confiance en Jessalyn et sa main bien plus expérimentée que la sienne, il ne peut s’empêcher d’émettre une certaine retenue. « On va essayer. Si jamais ça marche pas du premier coup, on réessaie. » Il est question qu’il reste ici longtemps ? Oh no… Il va mourir avant la fin. « Promis j’te laisse pas sortir si tu ressembles à rien. » Il déglutit difficilement et ferme les yeux aussitôt qu’elle se met à tapoter sa paupière avec un pinceau. « Je ne crois pas que je sortirai d’ici avec une tête colorée, de toute façon… » Il n’est pas prêt. Ce sont des expériences. Le grand public ne le verra pas comme ça de sitôt. Il espère que la jeune femme ne sera pas vexée s’il se nettoie le visage à peine une trentaine de minutes plus tard.
Le silence est intimidant et il réalise qu’il garde sa bouche ouverte quand Jessalyn passe les outils si près de ses yeux. Il la referme immédiatement, honteux, se racle la gorge puis décide de lancer un nouveau sujet de conversation pour ne pas succomber à ce silence. Il pose la pire question, de façon maladroite, mais la jeune femme ne semble pas faire partie de cette catégorie de gens qui se vexe pour un rien. Elle a beaucoup de vécu derrière elle. Plus d’expérience que lui, aussi, ça se sent à des kilomètres à la ronde. « Je suis queer, ouais. » Il s’humecte les lèvres. Il a l’impression de rencontrer ce monde pour la première fois. Certes, il a deux pères, mais il n’a jamais réellement abordé le sujet avec eux. De toute façon, ils ne considèrent pas si près du mouvement LGBT, comme si ce n’était pas de leur âge. Ils ne font pas partie de la bonne génération. Ils auront bientôt soixante-ans. « Queer… » Il répète, comme si c’était la première fois qu’il entendait le mot. Il n’a jamais fait ses recherches parce qu’il n’a pas le courage de se lancer dans cet univers. Avant l’année dernière, il pensait encore être fou amoureux d’une certaine Diana dont il n’a jamais entendu de nouvelle depuis l’éternité. « Je devais avoir douze ou treize ans la première fois que ça m’a vraiment… Paru évident. » Elle était si jeune. Il hausse les sourcils et s’excuse aussitôt dans un souffle, conscient qu’il vient de bousiller un train de vert que Jess vient de faire sur sa paupière. « Est-ce que les gens se sont moqué de toi ? » Il demande, exposant ainsi sa plus grande crainte dès le début. La première fois que quelqu’un a assumé sa sexualité, il a passé la pire soirée de sa vie. Les autres avaient ri de lui, l’avaient traité de tapette, seulement parce qu’il faisait de la danse classique. C’est peut-être depuis ce jour qu’il s’empêche de voir la réalité en face. Ou alors, c’est autre chose. « Et puis j’ai rencontré des bonnes personnes avec qui en parler et partager tout ça. » C’est ce qu’il fait aujourd’hui lui aussi. Dix années trop tard. Il esquisse un sourire. « J’ai l’impression que personne ne pourrait me comprendre. » Il souffle après avoir laissé un court silence planer au-dessus de leurs têtes. C’est peut-être parce qu’il ferme les yeux qu’il arrive à se confier. « Et toi Raph, tu penses en faire partie ? » Mais, là, il doit ouvrir les yeux pour la regarder avec un air tétanisé, ses yeux à elle plantés dans les siens avec une certaine insistance (à moi que ce soit lui qui s’imagine qu’il y a un flingue posé contre sa tempe). « Je… » Un an plus tôt, il aurait ri en secouant la tête. Pas parce qu’il n’aime pas cette communauté, plutôt parce qu’il n’a pas l’impression de pouvoir trouver sa place à ses côtés. « J’en sais rien. Je ne sais pas ce que je veux. C’est pas si simple. » Pour ses yeux sont-ils soudainement si humides ? Ce doit être la poudre à paillettes qui lui pique. « Je suis amoureux de mon ami mais je n’ai pas envie de… d’être… De… Il… Enfin… » Il va mourir, adieu. « Je veux juste qu’il soit bien en ma présence et que tout redevienne comme avant. Qu’on rit ensemble, que je puisse lui prendre la main quand il est triste. Rien de plus. Mais si tu ne comprends pas, je ne t’en voudrais pas, je sais que c’est bizarre. » Il veut toujours se justifier, se moquer de lui-même, pour ne pas laisser les autres le faire avant. La vérité, c’est qu’il n’a jamais compris pourquoi le monde entier tournait autour de la sexualité alors que lui-même n’a jamais senti le besoin d’être aussi… proche de quelqu’un.
@Jessalyn Oxton |
| | | Cassie Edwardsl'orgueilleuse aux préjugés ÂGE : 23 ans (25.10.2000) SURNOM : cassie est déjà le diminutif de cassandra. si vous avez encore plus la flemme, cass c'est bien aussi. STATUT : les FiAnCaiLLeS sont de l'histoire ancienne. MÉTIER : agent artistique, boss de midas (si si), future meilleure actrice du globe (rien que ça). LOGEMENT : un loft spacieux sur logan city, qu'elle partage avec beyoncé (toujours le chat). POSTS : 3127 POINTS : 130 TW IN RP : ràs, je préviendrai s'il y a des sujets sensibles qui se jouent. TW IRL : ràs. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : born & raised en écosse, elle est arrivée en australie à ses 18 ans et y a terminé ses études › l'accent a tendance à ressortir assez régulièrement › elle bosse depuis 2020 pour une agence de stars › elle a 5 frères et soeurs plus jeunes qu'elle, tous restés en écosse. Ils se voient environ une ou deux fois par an pendant les vacances. CODE COULEUR : cassie parle bien trop vite en firebrick. RPs EN COURS :
(midas#4) uc uc uc
(lena#2) uc uc uc
(ambrose#6) make believe that we are kings and queens of our own castle, a story that never ends, a perfect night, a fairytale that you can believe in.
TELEPHONE : midas › ambrose › logan
RPs EN ATTENTE :
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RPs TERMINÉS : midas#1 › jo#1 › ambrose#1 › ambrose#2 › logan#1 › jo#2 › cesar&lena#2 › ambrose#3 › ambrose#4&ruben › midas#3 › ambrose#5
FLASHBACKS :
midas#2 (2020) › lena#1 (2020) ›
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AVATAR : reneé rapp. CRÉDITS : harley (ava+gif & lena) & rampldgifs.tumblr (gif midas) & jcnginkim (gif ambrose) & loonywaltz (ub) & grace gaustad, jessie frye, animal sun (lyrics) DC : spencer les problèmes (ft. florence pugh) & dina la ninja (ft. melissa barrera) PSEUDO : harley INSCRIT LE : 14/03/2020 | (#)Mar 8 Fév - 13:13 | |
| what’s wrong (ft. @raphael elly )
C’est pas souvent que tu reçois des gens chez toi, surtout pas pour une session maquillage. D’habitude tu fais ta vie dehors, tu rentres pour ton chien et dormir et t’es aussi vite repartie. Mais t’aimes bien l’idée de changer un peu et de pouvoir discuter avec Raph qui se révèle être un garçon intéressant une fois qu’on réussi à discuter un peu avec lui. « Je te chanterai pas, tu ne danseras pas, et la Terre serra épargnée. » « Deal. » tu dis en riant. Parfait, le monde pourra continuer de tourner sans subir vos pires talents. Que chacun s’occupe de ce qu’il sait faire et tout ira pour le mieux. « Je fais des auditions de temps en temps pour des publicités ou des rôles au théâtre, mais je n’obtiens pas grand-chose. Mon dernier projet, ça a été pour une maison de mode. J’ai fait la chorégraphie d’un clip vidéo. » « Ouuuh, stylé ça. » et forcément, c’est le genre de chose qui te donne des idées. Tu marques une légère pause dans ce que tu fais, puis tu hausses les épaules. « Ca te dit qu’un jour on bosse ensemble sur un truc ? J’ai rien de concret en tête pour l’instant, mais j’peux y réfléchir sérieusement. » t’as jamais pensé à demander l’expertise d’un chorégraphe pour tes clips. Habituellement, tu fais un peu à ta sauce, avec des plans sur les musiciens, des paysages et un peu de mise en scène, mais t’as jamais essayé de faire autre chose. L’opportunité est trop belle pour ne pas pas tenter le coup. « t’es pas obligé d’accepter, hein, mais ça pourrait me permettre de faire des trucs un peu différents pour le groupe. Genre tu serais payé bien sûr, avec un contrat et tout le bordel. » tu précises, ne voulant pas non plus lui forcer la main. Tu le taquines avec ta prétendue maternité, et t’aimes bien le fait qu’il se déride un peu. « Je ne peux pas juger, mais j’imagine que si tu rêves de devenir une star, il vaut mieux que tu attendes un peu avant de te caser, sûrement. Mais tu aimerais, un jour ? » tu fais mine de réfléchir un peu, pas tellement sûre de la réponse à apporter. Te caser avec quelqu’un, ouais. Avoir des enfants, c’est une autre histoire. C’est pas tellement le genre de question que tu te poses au quotidien, à vrai dire. T’aimes bien les gamins, genre t’adores ton neveu, mais tu t’imagines assez mal en avoir un à toi, t’aimes bien trop ta liberté pour ça. « Bof, j’sais pas trop. J’avoue que je me projette pas tellement avec une famille et tout le bordel. C’est pas un non définitif, mais j’sais pas. On verra en temps voulu quoi. » Tu te lances enfin dans le maquillage, ne promettant pas des merveilles mais tu vas faire de ton mieux pour coller aux modèles. « Je ne crois pas que je sortirai d’ici avec une tête colorée, de toute façon… » t’affiches une légère moue. « Dis pas ça, tu vas être beau comme tout. » et t’es pas en train de te foutre de sa gueule, t’es carrément sérieuse. Avec le maquillage qui prend forme, tu trouves que le vert lui va carrément bien et ça serait dommage de tout enlever. Après s’il le fait, tu vas certainement pas le blâmer. Après tout s’il n’est pas à l’aise avec l’idée de se montrer comme ça au grand jour, tu peux pas le forcer, c’est le genre de décision qui lui revient. « T’en fais pas, t’es obligé de rien. » faut qu’il le sache, t’as pas envie de le faire flipper ou quoi. T’es particulièrement concentrée sur ta mission. Tu le laisses venir avec ses questions, et tu sens qu’il en a beaucoup. « Queer… » tu hoches la tête doucement et tu pinces les lèvres quand il hausse un sourcil et te fait rater un trait. Rien de méchant, c’est pas comme si c’était une marque définitive. Tu prends soin de corriger tout ça sans le brusquer, le laissant peut-être un peu assimiler ce que tu lui racontes. « Est-ce que les gens se sont moqué de toi ? » ah, ça. « J’pourrai te mentir et te dire que non, que tout a toujours été super simple. Mais ça serait pas très honnête de ma part. » quand t’étais au collège ou au lycée, c’était encore parfois délicat avec les autres. « Certains se sont moqués, oui. C’est toujours ceux-là qu’on remarque le plus parce qu’ils parlent fort et qu’ils se croient supérieurs aux autres. » toi t’avais les épaules pour encaisser, t’as eu la chance de pas être de celles et ceux qui se font harceler ou tabasser dès qu’ils se retrouvaient seuls avec les plus cons. « Alors ouais, quand tu te cherches et que tu crois être tout seul ça fait peur, l’opinion des autres compte un peu trop et c’est pas toujours simple de savoir où on en est. » c’est toujours un peu le problème partout. Un leader et tous les autres débiles qui suivent et imitent. « Mais j’étais pas toute seule. J’avais mon frère, j’avais mes amis et c’est eux qui étaient importants. Tous les autres ils valent pas la peine qu’on s’intéresse à eux. » toi t’as su ne pas te formaliser des paroles souvent dures des cons, mais tu sais que c’est pas facile pour tout le monde. « J’ai l’impression que personne ne pourrait me comprendre. » tu mets une dernière touche au coin de son oeil et tu t’écartes un peu pour le regarder dans les yeux. « T’es pas tout seul, Raph. » tu lui dis doucement, faisant écho à tes paroles d’il y a quelques instants. Dans ce genre de situation, tu sais que la solitude peut être lourde à supporter. « Si jamais tu veux juste parler ou quoi, hésite pas à venir me voir au magasin. Promis j’essaierai pas de te vendre la suite du bouquin de la dernière fois. » t’ajoutes avec une petite plaisanterie. « Et si tu veux pas, je peux aussi te filer des contacts. Y a plein de façons d’avoir des réponses via les réseaux maintenant, ça peut se faire de façon anonyme et tout. » faut qu’il prenne le temps dont il a besoin, faut qu’il le fasse quand il se sent prêt et de la façon qui lui va. Si c’est pas toi, ça peut être quelqu’un qui ne connaîtra jamais son nom et son visage. « Je… J’en sais rien. Je ne sais pas ce que je veux. C’est pas si simple. » c’est jamais aussi simple, malheureusement. « Je suis amoureux de mon ami mais je n’ai pas envie de… d’être… De… Il… Enfin… » oh, ça tu t’y attendais pas. T’acquiesces doucement en n’ajoutant rien, tu le laisses prendre le temps qu’il faut pour mettre des mots sur ce qu’il ressent. Merde, le pauvre a dû garder tout ça pour lui un long moment. Tu fais rouler le pinceau entre tes doigts, te redressant un peu en l’observant, l’invitant silencieusement à continuer. « Je veux juste qu’il soit bien en ma présence et que tout redevienne comme avant. Qu’on rit ensemble, que je puisse lui prendre la main quand il est triste. Rien de plus. Mais si tu ne comprends pas, je ne t’en voudrais pas, je sais que c’est bizarre. » tu souris, te montrant le plus rassurante possible. « C’est pas bizarre. Les sentiments, c’est toujours un peu compliqué. » pour tous les couples du monde en plus, y a toujours le doute de savoir si c’est réciproque, si ça peut fonctionner, si ça va pas briser un truc. Ouais, pas simple. « Il a l’air de beaucoup compter pour toi. Tu veux bien me parler de lui ? » juste ce qui lui passe par la tête, une anecdote, un truc qui le fait sourire ou qui leur est propre, qu’importe. « T’as dit que tu voulais que tout redevienne comme avant ? Il s’est passé un truc ? » est-ce qu’il a déjà tenté quelque chose et ça s’est mal passé ? |
| | | | (#)Sam 5 Mar - 18:44 | |
| La plupart du temps, les gens font semblant de s’intéresser à Raphael puis ils changent de sujet en voyant bien que le timide n’arrive pas à entretenir correctement une conversation. Ça lui arrive trop souvent de se perdre dans ses phrases, d’oublier des mots, de bégayer, et dans une société aussi impatiente que celle alimentée par les réseaux sociaux et la connexion internet rapide et efficace, Raphael et sa lenteur font tache. Pourtant, et c’est bien la première fois, Jessalyn semble porter un véritable intérêt pour ce qu’il a à dire, et elle lui propose même une collaboration qui laisse le jeune homme bouche-bée un peu trop longtemps. Bien sûr que ça lui fait plaisir de se offrir des projets qui touchent à sa plus grande passion, notamment parce qu’il est complètement à sec depuis qu’il a été renvoyé de l’école, mais aussi parce que, pour une fois dans sa vie, il se fait regarder. « t’es pas obligé d’accepter, hein, mais ça pourrait me permettre de faire des trucs un peu différents pour le groupe. Genre tu serais payé bien sûr, avec un contrat et tout le bordel. » C’est la surprise qui le rend muet une seconde, deux secondes, puis trois secondes, mais il finit par secouer vivement la tête pour chasser cette voix fantomatique qui lui parle entre ses deux oreilles, celle qui lui dit que la jeune femme veut seulement se montrer gentille avec lui, et qu’elle ne lui propose pas réellement un projet commun. « Évidemment ça me ferait plaisir je… Je suis pas trop occupé en ce moment et je ne me réjouis pas à l’idée de retourner faire le clown à des fêtes d’enfants… » Son ancien boulot, celui qui le ridiculisait bien assez et le poussait au fond du trou à tous les jours. Ce n’est pas qu’il déteste les enfants, au contraire, c’est plutôt qu’il effrayait la moitié d’entre eux et souvent les parents le blâmaient, lui, quand ils faisaient dans leur couche. Il n’y peut rien sur la phobie des clowns est aussi répandue. « Mais, t'es sérieuse ? Tu veux vraiment ? Alors que tu ne m'as jamais vu danser, et que je connais pas ton style de musique ? »
Il ne s’était pas fait inviter chez quelqu’un depuis des lustres alors le jeune homme ne s’empêche pas d’analyser tous les recoins de l’appartement de Jessalyn quand cette dernière a le dos tourné. Elle se permet une vanne qui fait poser une question sur la table : veut-elle construire sa propre famille ? « Bof, j’sais pas trop. J’avoue que je me projette pas tellement avec une famille et tout le bordel. C’est pas un non définitif, mais j’sais pas. On verra en temps voulu quoi. » Les paroles viennent le chercher puisque son avis est plutôt similaire. La différence, c’est qu’il est un peu plus vieux que la future rock star, alors il a l’impression que le temps s’écoule trop rapidement et que, bientôt, il sera trop tard pour lui pour prendre une décision. Il ne sait toujours pas ce qu’il veut, aura-t-il les idées plus claires dans trois, cinq, ou sept ans ? Avant la crise de la quarantaine, au moins, ce serait bien. « Tu as encore le temps, ouais. Je crois que tu as déjà une famille avec ton fils(le chien), de toute façon. » Il répond finalement pour elle, mais aussi pour lui, bien qu’il n’arrive pas vraiment à se convaincre.
Il ne faut pas oublier la raison pour laquelle Raphael est ici : il sera la Barbie de Jess. S’il lui fait confiance pour colorer ses paupières, il ne pense toutefois pas avoir le courage de sortir dehors avec un visage maquillé. Ce serait un trop gros pas franchi et puis, de toute façon, il ne sait pas encore s’il appréciera le résultat final. « Dis pas ça, tu vas être beau comme tout. » Il peine à retenir un sourire gêné qui étire ses lèvres et abaisse légèrement son visage. Une fille vient de lui dire qu’il sera beau. C’est intimidant, mais terriblement agréable comme sensation. C’est comme ça que les vraies amitiés commencent ? Avec de la gentillesse et de la sincérité ? « Si tu le dis… » Il marmonne, sa confiance en lui au numéro zéro, comme d’habitude. Il n’y a que lorsqu’il danse sans public qu’il a l’impression de valoir quelque chose. « T’en fais pas, t’es obligé de rien. » Elle le rassure finalement, des mots qui font l’effet d’une vague réconfortante dans tous ses muscles qui se détendent instantanément alors que le pinceau touche à sa paupière pour la première fois.
Il veut à tout prix éviter le silence, alors il ose poser une question qui lui chatouillait le fond de la langue depuis qu’il a rencontré Jessalyn à sa boutique. Elle n’avait pas semblé le juger une seule seconde quand elle l’avait vu tenir entre ses mains un manga mettant en vedette deux garçons et beaucoup d’amour. La jeune femme apporte une vision réconfortante de son expérience en tant que queer, et, par après, les questions ne peuvent que pleuvoir sur elle. Il s’inquiète d’abord, veut savoir si ça lui a apporté des ennuis d’être comme elle est, si les gens se sont moqués de ce qui était différent d’eux. La réponse ne lui plait pas complètement mais il observe silencieusement ses lèvres prononcer sa vérité à elle. Oui, elle a subi quelques moqueries de la part de ceux qui se prennent pour Dieu, mais elle avait des amis sur qui compter. C’est peut-être ça qui lui manque, à Raphael. Des gens qui ne le regarderont pas de haut en bas avec un air de dédain lorsqu’il admet être amoureux d’un garçon. « T’es pas tout seul, Raph. » Il inspire doucement. Effectivement, la ville est remplie d’autres êtres humains qui se sentent sûrement comme lui mais le contact a toujours été difficile. Il semble différent, avec Jessalyn, qui l’écoute réellement plutôt que de faire semblant. Il sent des papillons battre des ailes dans son ventre alors qu’il n’est même pas bourré. « Si jamais tu veux juste parler ou quoi, hésite pas à venir me voir au magasin. Promis j’essaierai pas de te vendre la suite du bouquin de la dernière fois. » Il pouffe de rire en s’efforçant de ne pas bouger, pour ne pas gâcher le maquillage. « Tu peux me le mettre de côté à la caisse, je passerai le prendre. » Il admet, impressionné d’avoir osé le dire. C’est étrange comme il se sent en confiance avec elle alors qu’ils viennent à peine de se rencontrer. « Et si tu veux pas, je peux aussi te filer des contacts. Y a plein de façons d’avoir des réponses via les réseaux maintenant, ça peut se faire de façon anonyme et tout. » Et ainsi, il pourra faire ses recherches Queer sur l’ordinateur de Kieran ; quelle ironie. « Je veux bien, merci… C’est gentil. » Il murmure du bout des lèvres, les yeux fermés. Puis il ose le dire, ce truc qui lui pèse sur la poitrine depuis un an. Pas seulement son amour toxique envers son colocataire, mais aussi cette étrange impression qu’il a de se sentir attiré par lui sans jamais avoir envie de rapprochements. C’est contradictoire, dans sa tête, peut-être que Jessalyn saura de quoi il parle. « C’est pas bizarre. Les sentiments, c’est toujours un peu compliqué. » Dix points pour elle. Il devra faire ses propres recherches, alors. Elle n’a malheureusement pas les réponses à tout, même s’il n’a jamais rencontré une personne qui lui ressemblait autant, sans lui ressembler en même temps. C’est bizarre, tout ça. « Il a l’air de beaucoup compter pour toi. Tu veux bien me parler de lui ? » Il sert les poings. Il aimerait ne plus avoir à penser à lui. Alors, il dresse un mauvais portrait de lui et sa facette hypocrite, en espérant peut-être que Jessalyn dise du mal de lui et l’aide à l’oublier. « Il m’a menti pendant des mois en disant qu’il allait se marier avec une fille qui ne faisait même plus partie de sa vie. Il est incapable de me regarder dans les yeux aujourd’hui. Je me sens terriblement angoissé en sa présence, et pourtant je continue à l’aimer. » Il esquisse un sourire faux puis soupire. « Je crois que je continue à l’aimer simplement parce qu’il me sort de ma routine. Je suis constamment sous adrénaline quand il est dans les parages. C’est cliché de le formuler ainsi mais… mais il est comme une mauvaise drogue, tu vois ce que je veux dire ? » Ça lui fait du bien de dire la vérité. Celle qu’il vit tous les jours depuis ce roadtrip qui s’est mal terminé. « T’as dit que tu voulais que tout redevienne comme avant ? Il s’est passé un truc ? » Il fait la moue et la laisse colorer sa paupière de vert le temps de réfléchir un peu. « On se connait depuis l’école. Nous étions potes avant, puis je suis tombé amoureux quand on s’est retrouvé il y a deux ans. Je voudrais ravoir seize ans en sa compagnie, quand on parlait de filles comme deux garçons normaux au lycée. Je crois que je lui fais peur aujourd’hui alors… Voilà ce qu’il s’est passé ; j’ai changé, et lui non. Il est resté le même adolescent. » Il hausse les épaules. Ça le libère, de parler de ça, mais il a conscience que c’est un problème qu’il devra régler lui-même. « Kieran, c’est le prénom que j’aime et que je déteste le plus aujourd’hui. » Il précise en gloussant. « Tu… Tu as déjà vécu ce genre de situation ?.. » Il demande finalement, cherchant un peu de réconfort là où il peut.
@Jessalyn Oxton |
| | | Cassie Edwardsl'orgueilleuse aux préjugés ÂGE : 23 ans (25.10.2000) SURNOM : cassie est déjà le diminutif de cassandra. si vous avez encore plus la flemme, cass c'est bien aussi. STATUT : les FiAnCaiLLeS sont de l'histoire ancienne. MÉTIER : agent artistique, boss de midas (si si), future meilleure actrice du globe (rien que ça). LOGEMENT : un loft spacieux sur logan city, qu'elle partage avec beyoncé (toujours le chat). POSTS : 3127 POINTS : 130 TW IN RP : ràs, je préviendrai s'il y a des sujets sensibles qui se jouent. TW IRL : ràs. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : born & raised en écosse, elle est arrivée en australie à ses 18 ans et y a terminé ses études › l'accent a tendance à ressortir assez régulièrement › elle bosse depuis 2020 pour une agence de stars › elle a 5 frères et soeurs plus jeunes qu'elle, tous restés en écosse. Ils se voient environ une ou deux fois par an pendant les vacances. CODE COULEUR : cassie parle bien trop vite en firebrick. RPs EN COURS :
(midas#4) uc uc uc
(lena#2) uc uc uc
(ambrose#6) make believe that we are kings and queens of our own castle, a story that never ends, a perfect night, a fairytale that you can believe in.
TELEPHONE : midas › ambrose › logan
RPs EN ATTENTE :
- in memoriam:
RPs TERMINÉS : midas#1 › jo#1 › ambrose#1 › ambrose#2 › logan#1 › jo#2 › cesar&lena#2 › ambrose#3 › ambrose#4&ruben › midas#3 › ambrose#5
FLASHBACKS :
midas#2 (2020) › lena#1 (2020) ›
- lost in translation:
AVATAR : reneé rapp. CRÉDITS : harley (ava+gif & lena) & rampldgifs.tumblr (gif midas) & jcnginkim (gif ambrose) & loonywaltz (ub) & grace gaustad, jessie frye, animal sun (lyrics) DC : spencer les problèmes (ft. florence pugh) & dina la ninja (ft. melissa barrera) PSEUDO : harley INSCRIT LE : 14/03/2020 | (#)Sam 16 Avr - 12:53 | |
| Quand tu lui proposes de potentiellement bosser avec toi, tu sais pas trop s’il est du genre à accepter sur l’instant ou s’il aura besoin de temps pour y réfléchir. Tu sais que certaines personnes aiment avoir une idée précise sur le genre d’aventures dans lesquelles ils s’engagent, et peut-être que c’est son cas. Ca te dérange pas, au besoin tu lui feras un truc propre une fois que ça aura pris forme dans un coin de ta tête. « Évidemment ça me ferait plaisir je… Je suis pas trop occupé en ce moment et je ne me réjouis pas à l’idée de retourner faire le clown à des fêtes d’enfants… » t’imagines sans mal que c’est effectivement pas le genre de boulot dont il doit rêver en tant que chorégraphe. C’est acté alors. « Mais, t'es sérieuse ? Tu veux vraiment ? Alors que tu ne m'as jamais vu danser, et que je connais pas ton style de musique ? » « Ouais ? » pourquoi, t’avais l’air de plaisanter ? Non, pour le coup, t’es on ne peut plus sérieuse. « T’sais moi je suis du genre à beaucoup improviser. Des fois j’vois des opportunités et j’me dis, c’est maintenant, tu vois ? Là j’ai l’opportunité d’avoir un chorégraphe et de mettre en place un truc, j’vais pas passer à côté. » pour les détails et le projet, ça vient souvent ensuite. Pas besoin de forcer, pas besoin de trop s’inquiéter, ça a toujours plus ou moins fonctionné jusqu’à maintenant, alors pas de raison que ça change. « T’auras qu’à m’envoyer une démo ou m’en faire une en live, je sais que je trouverai quelque chose. » t’ajoutes dans un haussement d’épaules. « Et puis si jamais tu veux voir ce qu’on a déjà pu faire, on a une chaîne youtube pas mal remplie. » une petite publicité glissée comme ça, ça se fait toujours. Mais au delà de ça, il pourra surtout voir les clips déjà existants et le genre de musiques plutôt variées. « Tu as encore le temps, ouais. Je crois que tu as déjà une famille avec ton fils, de toute façon. » forcément, tu peux pas t’empêcher de rire doucement. C’est bien, il a compris le concept. « Tout juste. » bien sûr, t’as aussi ton frère, mais également ton groupe qui est un peu devenu comme une seconde famille avec le temps. Au final, choisir les siens c’est carrément mieux que de se retrouver avec des choix par défaut.
Un peu comme tu peux, tu le rassures à mesure que t’avances sur le maquillage. Il n’a pas l’air convaincu, mais hé, s’il n’est pas habitué à ce genre de choses, tu ne vas pas le forcer à porter des marques aussi prononcées en public. C’est son choix avant tout, et en aucun cas c’est quelque chose que tu veux imposer. La discussion se fait peut-être un peu plus lourde de sens que prévu, mais tu fais tout ce que tu peux pour le rassurer. Tu partages ton expérience personnelle, et si tout n’a pas toujours été rose, t’insistes sur le fait qu’être entourée t’a beaucoup aidée. Et surtout, lui peut l’être aussi. L’aide ne viendra pas seule à lui et il doit initier le premier contact, mais il a tout le temps qu’il veut pour le faire. Toi tu peux juste patienter et le conforter dans l’idée qu’il n’est pas un cas isolé. « Tu peux me le mettre de côté à la caisse, je passerai le prendre. » ça c’est plutôt inattendu. Tu ris légèrement en hochant la tête. « Ça marche, j’te mettrai pas un sac transparent. » tu promets avec un clin d’oeil. Pas besoin de l'embrasser plus que de raison. Quant aux contacts dont il pourra avoir besoin, tu proposes juste au cas où. « Je veux bien, merci… C’est gentil. » une nouvelle fois, tu hoches la tête. Qu’il accepte ce premier geste, c'est déjà un grand pas alors tu n’insistes pas plus, autant le laisser se faire à l’idée tranquillement. Et puis la conversation dérive sur les sentiments et leur complexité, Raph avoue être amoureux de quelqu’un et, juste histoire de, tu demandes quelques informations supplémentaires. Tu ne manques pas de remarquer la façon dont ses poings se serrent et forcément, t’arrives à la conclusion que tu viens peut-être de gratter une corde un poil trop sensible. « Il m’a menti pendant des mois en disant qu’il allait se marier avec une fille qui ne faisait même plus partie de sa vie. Il est incapable de me regarder dans les yeux aujourd’hui. Je me sens terriblement angoissé en sa présence, et pourtant je continue à l’aimer. » tu ne dis rien, tu te contentes de l’écouter en pinçant les lèvres mais le portrait dressé n’est effectivement pas très flatteur. « Je crois que je continue à l’aimer simplement parce qu’il me sort de ma routine. Je suis constamment sous adrénaline quand il est dans les parages. C’est cliché de le formuler ainsi mais… mais il est comme une mauvaise drogue, tu vois ce que je veux dire ? » « Ouais… » tu souffles en hochant la tête. « On se connait depuis l’école. Nous étions potes avant, puis je suis tombé amoureux quand on s’est retrouvé il y a deux ans. Je voudrais ravoir seize ans en sa compagnie, quand on parlait de filles comme deux garçons normaux au lycée. Je crois que je lui fais peur aujourd’hui alors… Voilà ce qu’il s’est passé ; j’ai changé, et lui non. Il est resté le même adolescent. » en toute honnêteté, tu ne sais pas trop quoi penser de toute cette histoire. Effectivement, c’est compliqué, et tu n’as pas de solution miracle à lui proposer. « Kieran, c’est le prénom que j’aime et que je déteste le plus aujourd’hui. Tu… Tu as déjà vécu ce genre de situation ? » il ne peut tout de même pas parler de ce Kieran là, si ? Tu bloques un instant, décidant finalement qu’il est sûrement préférable de ne pas dire que potentiellement, tu connais la personne qu’il vient de décrire. A la place, tu te racles la gorge en appliquant un dernier détail au maquillage. « Pas exactement ça mais, j’ai déjà eu quelques déceptions de la part de gens qui comptaient beaucoup pour moi, ouais. » tu plisses le nez dans une grimace et tu poses tes pinceaux sur la table. « Au lycée, y avait cette fille que j’appréciais beaucoup. C’était le genre de personne qui voulait plaire au plus grand nombre et qui se souciait un peu trop de son image, tu vois ? En public, elle était bien propre sur elle et calculait à peine les gens comme moi. Le coup classique, quoi. » jusque là, rien de nouveau ou de particulièrement original. « Le fait est que loin de tous ses copains et des regards indiscrets, on passait beaucoup de temps ensemble. Au début j’disais trop rien parce que ça m’allait et que je voulais pas la brusquer, mais bon… C’était trop compliqué pour elle d’assumer cette part là alors un jour elle a juste tout arrêté. » tu soupires en lâchant un ricanement amer à ce souvenir. « J’vais pas te mentir, c’était dur de se détacher au début, mais finalement j’ai pas eu le choix. J’en avais besoin pour pouvoir avancer, et tant pis pour elle si elle préférait vivre dans ses mensonges. J’pouvais pas passer ma vie à l’attendre. » tu conclues. Heureusement que t’as pas attendu après elle, d’ailleurs. Aujourd’hui tu sais qu’elle est mariée et mère de famille et t’es à peu près sûre qu’elle est malheureuse, mais t’es pas responsable du bonheur des autres. « C’est peut-être pas ce que tu veux entendre, mais si sa présence te fait plus de mal qu’autre chose, il va falloir songer à aller de l’avant, toi aussi. Peut-être qu’en voyant que toi t’es près à aller de l’avant, il aura un espèce de déclic. Faut que tu penses à toi, des fois. »
@Raphael Elly encore désolée pour le retard là |
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