Eliot était sans doute l'homme le plus heureux de pouvoir amener sa petite amie au bal du lycée. Si l'occasion était pour certains couples de gagner le titre de roi et reine du bal, Sawyer et Eliot s'en fichaient pas mal de cette compétition. La seule qui comptait à leurs yeux était la coupe de baseball, et pour ça, ce soir, ils ne pouvaient rien faire. Non, l'idée ici était surtout de se créer des souvenirs, les derniers de leurs années lycée. Place à l'amusement, donc : place à eux. Ils avaient passé une soirée folle, tantôt avec leurs amis tantôt à enflammer la piste de danse. Eliot était bien moins doué que ce qu'il pensait en réalité, il aura donc fait rire ses camarades plus qu'autre chose, mais qu'importe. Alors que l'élection de la reine du bal allait commencer et que tous les yeux de la pièce se tournaient vers l'estrade, impatients de découvrir le nom de leur souveraine, Eliot en avait profité pour tirer discrètement le bras de Sawyer et l'emmener loin de la foule. Son objectif était clair : trouver un coin calme pour pouvoir bécoter sa petite amie loin des regards indiscrets. Il n'eut pas bien longtemps à attendre avant qu'ils ne trouvent la porte des vestiaires ouverte, qu'ils s'y glissent pour passer un bout de leur soirée en toute intimité. Au moins quinze minutes plus tard, un cri strident vint sortir les tourtereaux de leur bulle. T'as entendu ? La question était rhétorique : ce cri qui venait de lui glacer le sang provenait des vestiaires des filles, juste à côté. Impossible que quelqu'un ait pu passer à côté. Il sortait discrètement du vestiaire pour voir que dans le couloir, un groupe de personnes horrifiées fuyaient dans tous les sens. C'est quoi ce délire ?! Il ne fallut pas bien longtemps pour qu'il ne comprenne que les traces de sang et la frayeur dans les yeux de ses camarades ne voulaient dire rien de bon. Viens, il faut pas qu'on reste là !

Le bal de promo : l’événement de l’année. La fin d’une ère et le début d’une nouvelle. Elle ne savait pas ce que l’avenir leur réservait mais son cœur enflammé d’adolescente espérait qu’Eliot en ferait partie. Son cerveau rationnel lui soufflait de privilégier ses études avant tout le reste, ses hormones en revanche lui donnaient plutôt envie de faire des plans sur la comète avec son petit ami. Mais elle avait mis toutes ces préoccupations de côté pour ce soir. L’objectif principal de ce bal de promo était d’en profiter au maximum et de se créer des souvenirs impérissables dont ils parleraient encore bien des années plus tard. Et ils y étaient plutôt bien parvenus jusqu’à présent, aussi Sawyer se laissa-t-elle entraîner par son prétendant à l’écart de la foule, un sourire aux lèvres. L’élection du roi et de la reine ne l’intéressait pas plus que lui et le programme qu’il leur avait prévu lui semblait bien plus agréable. Calée au creux des bras d’Eliot, elle aurait volontiers passé le reste de la nuit ainsi si un cri strident n’était pas venu les déranger. Violent retour à la réalité. « T'as entendu ? » Elle avait hoché la tête en guise de réponse alors qu’elle s’était écartée de lui, non sans prendre sa main dans la sienne avant d’esquisser un mouvement en direction du bruit qu’ils venaient d’entendre. Le chaos semblait soudain régner dans les couloirs sans qu’elle n’en comprenne la raison. « C'est quoi ce délire ?! » Sawyer venait d’apercevoir les traces de sang et elle distinguait à présent ce qui lui semblait être un corps inerte étendu sur le sol. Complètement incrédule, ses pieds refusèrent de bouger alors que l’information lui prouvant qu’ils étaient en danger ne semblait pas vouloir arriver jusqu’à son cerveau. « C’est une blague ? » « Viens, il faut pas qu'on reste là ! » Heureusement pour elle, Eliot avait percuté bien plus vite. Sa voix la sortit de la vision horrifique dont elle ne parvenait pas à se détacher et elle se concentra pour focaliser toute son attention sur lui. Encore étourdie, elle retrouva suffisamment ses esprits pour attraper deux haches incendie sur leur chemin avant qu’ils ne trouvent refuge dans une classe vraisemblablement dédiée aux bricoleurs du dimanche. Son regard était déjà en train de parcourir la pièce pour trouver d’autres armes potentielles alors que son petit ami fermait la porte derrière eux. « J’ai pas l’intention de vivre mes dernières heures dans ce foutu lycée. » Elle lui mit de force une des deux haches dans les mains avant de :


Win : déclarer d’un ton autoritaire « Faut qu’on trouver un moyen de sortir de là Eliot. On sait pas combien ils sont. On sait pas s’il y a plusieurs victimes. On sait même pas exactement ce qui se passe putain ! Mais faut qu’on sorte. »

So close : s’emparer d’un marteau…qui lui échappa malheureusement des mains dans la précipitation pour venir s’écraser sur le pied de son petit ami.

Fail : déclarer : « Je veux qu’on se marie et qu’on construise une famille Eliot. Je veux que tu me fasses des enfants. Là. Maintenant s’il le faut. »

Si leur soirée de bal prenait une tournure plutôt très agréable depuis qu'Eliot avait tiré Sawyer hors de la foule et qu'ils s'étaient réfugiés à l'abri des regards, force était de constater que la découverte d'un cadavre avait clairement refroidi l'ambiance. C’est une blague ? Il aurait préféré que ça le soit, mais malheureusement aucune des autres personnes présentes n'avait de sourire aux lèvres qui pourrait indiqué une mise en scène. Le vent de panique qui avait pris d'assaut la foule avait fini de le convaincre que ça n'en était pas une. Le lycéen avait rapidement compris qu'il était hors de question de rester plus longtemps dans les parages, qu'il fallait, dans un premier temps, essayer de se mettre à l'abri. J’ai pas l’intention de vivre mes dernières heures dans ce foutu lycée. Et lui non plus. Sans jamais lâcher la main de sa petite amie il se mit à courir avec elle pour se réfugier dans une classe vide. Ils avaient choisi la bonne porte : celle ci était pleine d'objets qui pourraient leur servir d'armes en cas de nécessité de se défendre. Comme quoi les cours manuels étaient plus utiles qu'il n'y aurait songé. Voir Sawyer prendre deux haches en mains semblait être une scène irréaliste, mais elle se déroulait pourtant bien sous ses yeux. Il attrapait celle qu'elle lui tendait : ils auraient de quoi se défendre, au moins. Alors qu'il détournait les yeux d'elle une le temps de vérifier que personne n'entre dans la classe, Eliot fut surpris de sentir une grosse douleur provenir de son pied droit, qui venait visiblement de se faire écraser par un marteau. Aïe, merde ! Il regardait au sol pour se rendre compte de ce qu'il venait de se passer et s'efforçait de lever le pied pour essayer d'en apaiser la douleur. Tu veux m'empêcher de courir pour avoir plus de chances d'échapper au tueur ou quoi ? Qu'il lançait en riant pour essayer de soigner le mal par l'humour, bien que le contexte ne s'y prêtait pas tout à fait.

Win : Il faut qu'on trouve un téléphone, qu'on appelle les secours. Ils partent donc, armés jusqu'aux dents, en quête d'un moyen de joindre l'extérieur du lycée.

So close : La douleur dans son pied augmente de secondes en secondes. Y'a un truc qui va pas. Eliot retire sa chaussure et sa chaussette difficilement pour se rendre compte que son gros orteil vire au bleu : oups, c'est cassé.

Fail : Eliot aurait mieux fait de se taire car soudain des cris de panique proviennent du couloir : ils sont attaqués par le meurtrier. Merde merde merde, qu'est-ce qu'on fait ? Il faut trouver une cachette ou un moyen de fuir rapidement, avant de devoir se retrouver face à lui.

« Tu veux m'empêcher de courir pour avoir plus de chances d'échapper au tueur ou quoi ? » Ses lèvres se tordirent en une légère grimace dépitée avant de venir se déposer sur les siennes pour se faire pardonner. Ça n’était pas le moment de se laisser aller à de quelconques effusions, mais elle en avait pourtant cruellement besoin pour se rassurer et ne pas devenir complètement folle. « Bien vu Chapman. Je sais que tu serais prêt à sacrifier ton corps pour me laisser une petite longueur d’avance sur le tueur. » Elle tentait d’en rire à son tour, mais le simple fait de prononcer le mot "tueur" avait suffi pour qu’un frisson parcourt son échine. « Il faut qu'on trouve un téléphone, qu'on appelle les secours. » Sawyer hocha la tête avant d’ajouter : « Mais si on a une chance de se tirer d’ici avant d’avoir trouvé un téléphone, on fonce. » Voilà sa priorité principale : sortir d’ici. Evidemment qu’il fallait appeler les secours pour tous les potentiels blessés, mais sauver leurs propres vies lui semblait bien plus important. Elle n’était pas prête à faire preuve d’altruisme au point de sauver la vie des autres en sacrifiant les leurs. Ils devaient garder la tête froide. Sawyer attrapa un tote bag qui traînait dans la salle de classe pour y glisser un pistolet à clous. Ils ne seraient jamais trop armés…sauf si elle continuait de manipuler avec aussi peu de précautions les objets dont elle se saisissait. Le pied d’Eliot semblait sauf pour l’instant mais elle craignait à présent de lui envoyer un clou ou deux dans la jambe par inadvertance. Contrairement à ce qu’elle avait sous-entendu plus tôt en rigolant, elle n’avait pas l’intention de l’abandonner pour avoir une chance de s’en sortir. Elle lui lança un regard à la frontière entre le désespoir et une profonde détermination avant d’ouvrir prudemment la porte de la salle de classe, sa hache fermement en main et prête à s’en servir.


Win : rien à signaler pour l’instant. Pas un bruit dans le couloir. Pas de cadavres. Pas de meurtrier. C’est trop calme, j’aime pas trop beaucoup ça. J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme. « Tu sais que je t’aime Chapman ? » Mieux vaut le lui dire tant qu’elle le peut toujours.

So close : à peine sortis dans le couloir, voilà qu’un coéquipier de leur équipe de baseball blessé à la jambe se jette sur eux pour leur demander de l’aide. Il vient tout juste d’être attaqué…est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux le laisser-là et sauver leurs peaux plutôt que de tenter de jouer aux apprentis héros ? Voilà la question qu’Eliot peut lire silencieusement dans le regard qu’elle lui lance.

Fail : la porte à peine ouverte, voilà que Sawyer recule en poussant un cri alors qu’un corps inerte et ensanglanté lui tombe dessus. Une nouvelle victime toute fraiche. Elle est par où la sortie bordel ? Sawyer tente tant bien que mal de garder son sang froid mais elle ne peut s’empêcher de crier plus fort que de raison : « Eliot, aide-moi !! » alors qu’elle essaye de repousser le cadavre qui l’écrase à présent au sol.

Bien vu Chapman. Je sais que tu serais prêt à sacrifier ton corps pour me laisser une petite longueur d’avance sur le tueur. Même dans l'adversité Sawyer arrivait à arracher un sourire à Eliot : il l'aimait d'autant plus. L'heure n'était pourtant pas à la rigolade, le lycéen avait un plan et comptait bien s'y tenir. Première étape, joindre l'extérieur pour prévenir les secours. Il fallait que les meurtres cessent, que tous les survivants le restent jusqu'à l'aube et qu'ils s'en sortent tous. Mais si on a une chance de se tirer d’ici avant d’avoir trouvé un téléphone, on fonce. Fuir ? Ça paraissait l'idée la plus raisonnable, mais le brun était loin de l'être. S'il sortait sans pouvoir prévenir le reste des survivants, il culpabiliserait toute sa vie de ne pas les avoir tous aidés. On peut pas faire ça, faut qu'on aide les gens. Mais t'en fais pas, avec moi tu ne crains rien. Il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour la sauver envers et contre tout, quitte à devoir user de violence. Je laisserais jamais personne te faire de mal. Elle méritait de survivre à cette nuit, elle avait toute la vie devant elle - ils avaient toute la vie devant eux. Soudain, un lycéen vint se jeter sur eux pour demander de l'aide.  Putain de merde, Josh, ça va ? Ils le connaissent, il est blessé : il faut l'aider, mais il faut fuir surtout. Josh est poursuivi, alors ils le sont aussi désormais. Il attrape le bras de son coéquipier pour le jeter par dessus son épaule et l'aider à avancer. Courrez ! Eliot se rendait bien compte qu'avec un tel poids sur les épaules il avançait moins vite : il fallait trouver une cachette. Après avoir couru de longues minutes à travers les couloirs, ils se réfugièrent au fond d'une salle de classe.


Win : Dans la précipitation, Eliot se sent submergé par les émotions. Je t'aime Sawyer. Il l'embrasse, une main sur sa joue. Le monde autour d'eux n'existe plus. Josh souffre en silence à côté. Une vraie scène romantique au beau milieu d'un film d'horreur. Tu sais, quand on sortira de là, on devrait se marier.

So close : L'hémorragie de Josh devient soudain impressionnante, il manque de s'évanouir. L'auraient-ils sauvé pour rien ? Merde, Josh, crève pas maintenant !

Fail : La course poursuite n'est pas terminée. Ils ont à peine le temps de respirer que déjà ils entendent des pas dans le couloir. On dirait qu'on va devoir utiliser nos haches pour nous défendre, ce coup ci.

« On peut pas faire ça, faut qu'on aide les gens. Mais t'en fais pas, avec moi tu ne crains rien. » Sawyer n’ajouta rien mais la moue dubitative qui s’afficha sur son visage en disait long sur ce qu’elle pensait de cette solution. C’était tout à son honneur de vouloir aider les gens…mais elle resterait camper sur ses positions : ils devaient commencer par se sauver eux-mêmes et sortir de là le plus vite possible. « Je laisserais jamais personne te faire de mal. » « J’en doute pas un seul instant Eliot. » Et c’était réciproque. Ce qui signifiait que si elle devait traîner Eliot contre son gré en dehors du lycée, alors elle ferait tout pour y parvenir. « Mais on pourra aider personne si on est morts. On ferait mieux de sortir d’ici pour chercher de l’aide extérieure. » Pour l’heure, c’est un de leur coéquipier qui se jeta sur eux, vraisemblablement assez gravement blessé. Si cela n’avait tenu qu’à elle, Sawyer l’aurait probablement mis rapidement à l’abris dans un coin avant de continuer leur fuite. Josh n’allait pas pouvoir aller très loin dans son état et il ne ferait que les ralentir. Pourtant elle obtempéra et suivi les ordres de son petit ami quand celui-ci leur ordonna de courir pour se mettre en sécurité tous ensemble. Arrivés au fond d’une salle de classe, elle s’apprêtait à l’interpeller pour lui faire comprendre qu’ils n’avaient pas d’autre choix que de laisser leur ami là pour pouvoir continuer leur mission…mission sur laquelle ils n’étaient toujours pas d’accord, mais un problème à la fois. Toutefois Eliot la prit de court avant qu’elle n’ait eu le temps de lui faire part de ses pensées : « Je t'aime Sawyer. » Josh et le reste de ce calvaire disparurent l’espace d’un instant au moment où il posa ses lèvres sur les siennes. « Tu sais, quand on sortira de là, on devrait se marier. » Elle eut un léger mouvement de recul, surprise par sa proposition, songeant que ça n’était ni l’endroit, ni le moment...Mais et si, au contraire, il s’agissait en fait là du timing parfait ? En verbalisant cette folle proposition dans une situation aussi critique que la leur, Sawyer se rendit compte que c’était bien avec lui qu’elle souhaitait passer le reste de ses jours.


Win : « Heu…Oui ? » Elle était encore surprise par la question mais se reprit rapidement pour se faire plus affirmative. « Oui. C’est oui. » Elle passa spontanément ses bras autour de sa nuque pour venir l’enlacer, submergée à son tour par une quantité d’émotions qu’elle ne s’attendait pas à ressentir au milieu d’une boucherie sanguinolente. Elle profita de cette proximité avec son désormais fiancé pour lui murmurer discrètement : « On doit laisser Josh ici et reprendre notre route Eliot. On arrivera à rien avec lui à nos côtés. »

So close : « Moi aussi je t’aime Eliot…et crois-moi je ne suis clairement pas en train de répondre par la négative à ta proposition, loin de là…mais je crois pas que ce soit le moment d’envisager ce genre de projets. » Elle en crevait d’envie pourtant. Elle voulait pouvoir se raccrocher à cette branche de toutes ses forces et visualiser la vie qui les attendait, ensemble. Mais elle devait garder la tête froide pour l’instant. Peut-être changerait-elle d’avis une fois face au tueur. « Pour l’heure, on n’a pas d’autre choix que de laisser Josh ici et de continuer notre route. » Sorry not sorry Josh.

Fail : « Eliot, je… » Sawyer n’eut pas le temps de continuer sa phrase que la porte de la classe s’ouvrit avec fracas, laissant apparaître une silhouette menaçante dans l’encadrement. Menaçante et…armée.

J’en doute pas un seul instant Eliot. Sawyer était la prunelle de ses yeux et il s'en rendait compte d'autant plus dans ce scénario catastrophe qui se jouait dans le lycée. Il donnerait sa vie pour elle, il en était sûr désormais. Mais on pourra aider personne si on est morts. On ferait mieux de sortir d’ici pour chercher de l’aide extérieure. Elle n'avait pas tort et pourtant il n'en démordait pas : fuir et laisser d'autres cadavres sur leur chemin n'était pas la solution. Ils n'étaient pas d'accord sur la stratégie à aborder mais le débat fut clôturé alors que Josh leur fonçait dedans pour implorer leur aide et qu'une course poursuite compliquée s'était lancée entre le trio et le tueur en série. C'était sans compter sur une salle de classe qu'ils trouvèrent sûre et dans laquelle ils s'abritaient en attendant de reprendre leurs esprits : visiblement, il était plutôt temps pour les deux tourtereaux de se faire des déclarations. C'est en tout cas ce que fit Eliot, demandant sa copine en mariage au beau milieu d'un bain de sang - et juste à côté de l'hémorragie de Josh. Au moins, il auraient un témoin de cet instant magique s'ils devaient perdre la vie ce soir. Eliot, je… Il était pendu à ses lèvres, attendait la réponse qu'elle allait lui donner. Oui ils étaient jeunes, non ce n'était sans doute pas le moment. Mais au fond, l'amour ne pouvait-il pas triompher de tout ? Il ne saurait jamais pourtant, ce moment étant brisé par l'ouverture brutale de la porte de la salle de classe. Le tueur était là, encore : il n'avait donc personne d'autre à poursuivre ? Putain.. Il agrippait fermement la hache que Sawyer lui avait trouvée.

Win : Eliot s'avance et se bat contre le tueur. Couteau contre hache, il a de la chance et arrive à cogner la tête du psychopathe. Le côté coupant aurait été plus efficace, mais le choc du manche sur sa tête suffit à étourdir le tueur un instant qui laisse le trio s'échapper de la salle.

So close : J'ai pas de troisième idée mais ça va pas tomber sur so close.

Fail : Eliot et Sawyer arrivent à s'échapper après un face à face tendu entre les pupitres. Ils fuient dans les couloirs, mais entendent au loin les cris d'agonie du pauvre Josh.

Sawyer n’avait pas eu le temps de donner sa réponse à son petit-ami, rudement interrompue par la porte qui venait de s’ouvrir avec fracas pour laisser apparaître…le tueur. Il aurait difficilement pu mieux choisir son moment pour faire son entrée. « Putain… » Elle n’aurait pas dit mieux. La brune avait relégué sa hache dans son tote bag pour s’emparer de la machine à clous. Tous deux fermement agrippés à leurs armes respectives, ils s’étaient levés pour faire face à la menace, laissant malheureusement Josh abandonné à son triste sort dans son coin de la salle de classe. Ils ne pouvaient décemment pas camper à côté de lui en attendant de se faire scalper, démembrer, ou pire. Sawyer avait appuyé à plusieurs reprises sur la poignée de son pistolet pour envoyer des clous en direction du tueur. Elle ne l’avait pas touché une seule fois, mais l’avait suffisamment déstabilisé pour leur permettre d’avancer prudemment entre les pupitres. L’assassin s’était ainsi progressivement enfoncé dans la classe alors qu’Eliot et elle étaient parvenus à se rapprocher de la sortie. Cette scène complètement surréaliste s’était déroulée presque dans le plus grand des calmes, sans qu’aucun d’eux n’ose prononcer le moindre mot. La tension était palpable de toute part. Pour eux, car ils risquaient à tout moment de se faire attaquer. Pour le tueur, qui constatait bien qu’ils étaient armés jusqu’aux dents et plus nombreux que lui. Mais plutôt que d’attaquer, les deux ados avaient fini par rejoindre les couloirs avant de se mettre à courir comme jamais auparavant. Les cris de Josh arrachèrent une grimace douloureuse à Sawyer. La peur au ventre, l’estomac noué, elle était bien consciente qu’ils devaient sortir de là le plus vite possible avant d’y laisser leur peau. Pourtant, contre toute attente, son instinct de survie laissa un instant la place à autre chose qui avait besoin de s’exprimer en elle. Ils n’étaient pas en sécurité, mais la distance qu’ils avaient mis entre eux et le tueur lui laissait quelques secondes pour agir.


Win : Sawyer attrapa la main d’Eliot avant de profiter son élan pour dévier sa course en lui fonçant dessus, l’arrêtant ainsi brutalement en le plaquant contre un casier. Son regard perdu dans le sien, elle sentait son cœur battre à cent à l’heure dans sa poitrine. Elle était terrorisée mais elle avait besoin de laisser ces mots s’échapper de ses lèvres avant qu’il ne soit trop tard : « Oui. C’est oui. Je t’aime Eliot Albert Chapman. Et je veux devenir ta femme. » Pas le moment. Pas l’endroit. Elle n’en avait plus rien à faire alors que ses bras se glissèrent désespérément autour du cou de son désormais fiancé pour venir l’embrasser.

So close : Sawyer attrapa la main d’Eliot avant de profiter son élan pour dévier sa course en lui fonçant dessus, l’arrêtant ainsi brutalement en le plaquant contre un casier. Son regard perdu dans le sien, elle sentait son cœur battre à cent à l’heure dans sa poitrine. Elle était terrorisée mais elle avait besoin de laisser ces mots s’échapper de ses lèvres avant qu’il ne soit trop tard : « Oui. C’est oui. Je t’aime Eliot Albert Chapman. Et je veux devenir ta femme. » Pas le moment. Pas l’endroit. Elle n’en avait plus rien à faire alors que ses bras se glissèrent désespérément autour du cou de son désormais fiancé pour venir l’embrasser.

Fail : Sawyer attrapa la main d’Eliot avant de profiter son élan pour dévier sa course en lui fonçant dessus, l’arrêtant ainsi brutalement en le plaquant contre un casier. Son regard perdu dans le sien, elle sentait son cœur battre à cent à l’heure dans sa poitrine. Elle était terrorisée mais elle avait besoin de laisser ces mots s’échapper de ses lèvres avant qu’il ne soit trop tard : « Oui. C’est oui. Je t’aime Eliot Albert Chapman. Et je veux devenir ta femme. » Pas le moment. Pas l’endroit. Elle n’en avait plus rien à faire alors que ses bras se glissèrent désespérément autour du cou de son désormais fiancé pour venir l’embrasser.

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