ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13602 POINTS : 1280
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Back to business once again ; working for everyone ; everyone but me ; it's a costume party ; put the wrong one on and get yourself gunned down in the street ∆ Grammar School, Costume Party
Mabel était légèrement stressée à l'idée de ce rendez-vous. Elle réfléchissait depuis un moment à améliorer ses vidéos youtube, pour gagner en qualité mais aussi pour explorer un peu plus son processus de création. Elle avait fait du chemin depuis ses débuts, assise sur son lit avec sa guitare, mais elle savait qu'elle pourrait faire mieux. Quelque part, sa grossesse et le ralentissement de ses activités de mannequinat la poussait à s'investir un peu plus niveau musique.
Elle avait donc commencé à faire quelques recherches et avait trouvé une styliste indépendante travaillant à Brisbane. La probabilité qu'elle trouve aussi rapidement quelqu'un dont le style lui plaise, et si proche de chez elle, l'avait étonnée. Enfin, ce n'était pas pour autant que ça allait se faire, il fallait que son projet intéresse la jeune femme. Mais c'était déjà des débuts prometteurs.
Elles s'étaient donné rendez-vous au Starbucks et Mabel, malgré ses cinquante alarmes, était en retard. Quoi que Maddy puisse dire, la plus jeune des Griffiths était maladivement incapable d'arriver à l'heure. Il y avait toujours quelque chose pour perturber son organisation, quand ce n'était pas juste sa mauvaise foi - notamment quand elle devait voir un membre de sa famille.
Resserrant un peu sa queue de cheval, elle commença par aller vers le comptoir, son cerveau tournant dans le vide si elle n'avait pas sa dose de café quotidienne. Ses yeux dérivèrent vers les pâtisseries étalées à côté du comptoir, mais elle se reprit. Aucun intérêt à en acheter une pour la dépiauter sans rien manger.
Son Pumpkin Spice Latte en main - Mabel était une victime de la mode, et ne pouvait résister à l'habituelle boisson d'Halloween, même si c'était le printemps en Australie -, elle fit le tour des visages des clients, cherchant celle qu'elle devait rencontrer. Elle ne mit pas longtemps à retrouver Rose, dont le prénom devait aussi qualifier la couleur de ses vêtements.
« Désolée de mon retard ! J'avais oublié les travaux, et je crois que je ne fonctionne pas bien sans café ! »
Vu les litres qu'elle avait dû ingéré depuis son adolescence, ce n'était pas étonnant qu'elle soit si accro. Elle aurait dû travailler pour Nespresso à la place de George Clooney, vu le montant qu'elle passait dans leurs capsules.
« Prête à parler business ? » reprit-elle, amenant tout de suite la conversation sur le sujet qui les intéressaient.
Elle n'était pas douée pour les excuses, alors autant s'extirper rapidement de cette partie gênante avant qu'elle ne dise une bêtise et qu'elle ne s'enfonce encore plus !
Assise à une table du Starbucks de fortitude valley, tu patientes l’arrivée de Miss Griffiths. Cette femme est une éventuelle future cliente. Elle t’a contactée pour tes talents d’artiste. Tu touilles dans la tasse de ton chocolat viennois signature de l’établissement tout en griffonnant sur ton bloc-notes en attendant sa venue. Oui, l’événement est suffisamment rare pour être souligné : tu es en avance. Et pas de trente secondes en plus. Tu as quarante minutes de marge sur l’horaire de ton rendez-vous. C’est à se demander si tu n’es pas malade. En vérité, ta présence si tôt est due à ton étourderie. Tu as programmé l’alarme de ton téléphone une heure avant l’heure convenue. Sans cela, tu aurais vingt minutes de retard. Sur ce coup-là, ta maladresse a du bon. Il aurait fait tâche d’être à la bourre lors d’un entretien professionnel. Tu ne décides pas régulièrement de les organiser à ton domicile. Sur place, tu n’as aucun risque d’être en retard. Sauf si tu t’autorises une promenade au parc au préalable. Tu as vite fait de te laisser embarquer dans la spirale ludique et de ne plus avoir conscience du temps qui passe. Rien que d’y penser, ton enfant interne te pousse à jouer. Ton croquis devient rapidement la cible de ses bêtises.
Ta main se met à dessiner une version parodiée de ta princesse. Elle imprime sa silhouette sur la feuille dans ta tenue. Tu souris en l’imaginant revêtue de ta robe rose sans manche au pan descendant jusqu’à tes chevilles du jour. Vus vos tailles respectives, la grandeur de ton habit lui ferait presque office de robe de mariée. Par souci du détail, tu n’oublies pas de positionner une barrette papillon dans ses cheveux, sur la droite de son crâne. Bien que réalisée au crayon de papier, tu n’as aucun mal à visualiser les couleurs sur ton papier. Tu vois les pigments du tissu embellir ses formes. Tu vois surtout ses jolies pommettes se teinter de rouge et ses lèvres s’écarter. Ce qu’elle est belle ta princesse. Et ce en toutes circonstances. Tes commissures chatouillant tes oreilles, une ombre vient se poser sur ton œuvre. Levant le nez de ton carnet, tu en découvres la raison. Ton rendez-vous est arrivé. « Bonjour Miss Griffiths. Je vous le fais pas dire. Circuler en ville est un enfer en ce moment. » Lors de ta dernière sortie en voiture, tu as mis une demi-heure bonus pour rentrer chez toi. Et ce n’est pas à cause de ton sens de l’orientation défectueux. Tout est la faute de ces maudits travaux.
Du moins, ils n’ont pas arrangé les choses. Tu admets que même sans eux, tu te serais sûrement égarée dans rues de Brisbane. La blonde s’installe en face de toi. Elle lance directement le vif du sujet. Elle ne s’embarrasse pas de banalités. Probablement une énième personne pressée qui subit sa vie plus qu’elle ne la vit. « Laissez-moi une minute et je suis à vous. » Tu termines ta boisson cul sec. Ta tasse vide, tu ne la renverseras pas sur tes notes, ou pire, sur ta voisine. Tu essuies ta bouche à l’aide d’une serviette. Par la suite, tu tournes les pages de ton cahier jusqu’à afficher une page vierge. Tu croises tes jambes en prenant soin de ne pas donner un coup de pied involontaire dans les tibias de ton interlocutrice. Tu inscris son nom en haut à gauche de la feuille pour ne pas confondre sa demande avec une autre. Ton stylo coincé entre tes amis digitaux, tu plonges tes iris dans les siennes. « Je suis prête ! Je vous écoute. » Ta voix trahit ton enthousiasme. Tu es heureuse d’avance à l’idée de combler un manque chez autrui. Alors que tu n’es même pas certaine qu’elle fera appel à tes services. Cet échange est préliminaire à une potentielle commande. Il suffit à te réjouir malgré tout.
(c) DΛNDELION
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13602 POINTS : 1280
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Back to business once again ; working for everyone ; everyone but me ; it's a costume party ; put the wrong one on and get yourself gunned down in the street ∆ Grammar School, Costume Party
La personne qu'elle devait rencontrer était concentrée sur son dessin et ne semblait pas trop lui en vouloir de son retard, ce qui calma un peu Mabel. Le fait de voir les travaux se multiplier devant elle l'avait stressé, alors qu'elle passait dans des quartiers qu'elle empruntait peu et connaissait donc mal. Elle était donc restée sur la route qu'elle connaissait, n'ayant pas envie de se perdre dans les petites rues où elle n'avait jamais mis les pieds... Dire qu'elle était née et avait grandi à Brisbane, mais qu'elle ne prenait pas le temps de découvrir les autres quartiers de sa ville !
« Je ne sais pas si c'est juste en ce moment... J'ai l'impression que ces dernières années, il y a toujours des travaux quelque part ! » soupira-t-elle.
Peut-être s'en rendait-elle mieux compte depuis qu'elle vivait à Brisbane parce qu'elle prenait plus la voiture. A Londres, elle était assez adepte des transports en communs ou des ubers dans lesquels elle n'avait pas à se poser de questions sur le trajet. Mais dans la capitale anglaise, elle vivait en centre-ville et n'avait pas trop de soucis pour rejoindre tous les points importants tels que les gares ou les aéroports. Ce n'était pas le cas en Australie, où elle vivait dans un quartier aisé mais plutôt mal desservi.
Mabel s'empressa de mettre leur conversation sur les rails de la raison de leur rencontre. Elle n'était pas du genre à apprécier particulièrement les banalités, et ne connaissait pas assez bien Rose Grant pour échanger plus de politesse - Maddy dirait sans doute que Mabel n'était de toute façon pas polie, et ce n'était pas vraiment faux.
« Je ne sais pas si vous me connaissez » commença-t-elle par expliquer, se forçant à enrober les choses et à ne pas considérer que tout le monde savait qui elle était, « mais j'ai, entre autre, une chaîne youtube sur laquelle je fais des covers. »
Une chaîne plutôt populaire du reste, autant parce qu'elle avait plutôt une jolie voix que parce que son statut de mannequin l'avait aidée à se faire connaître du grand public. Ce dont elle était loin de se plaindre, appréciant sa célébrité et tous les avantages que ça lui apportait.
« J'ai pas mal investi ces derniers temps niveau technique, et j'ai commencé à chercher comment améliorer niveau créatif. Je me dis que faire des costumes serait intéressant, mais je n'ai aucun talent en couture ! »
Mabel ne savait plus vraiment comment elle était tombée sur les tenues dessinées par Rose. Peut-être dans une conversation avec sa mère, qui savait toujours tout ce qui se passait à Brisbane niveau artistique ? Elle aurait pu garder l'information et aller vérifier par elle-même... Toujours était-il qu'elle avait craqué sur le style de la jeune femme, et même si ce n'était pas des tenues qu'elle porterait tous les jours, elles seraient parfaites pour ses vidéos !
« Avec quels styles de couture vous êtes le plus à l'aise ? Beaucoup de couleurs, si je me rappelle bien vos tenues. »
Tu acquiesces d’un hochement de tête ses propos. Vrai qu’il y a toujours des travaux. Dès qu’ils se terminent à un endroit, ils se déplacent ailleurs. Ils transforment au fur et à mesure la ville de ton enfance en ville inconnue. Tu exagères à peine. Certains quartiers ne ressemblent plus à tes souvenirs juvéniles. Et que dire du parc dont les jeux ont disparu peu à peu au profit de verdure ou d’éléments de pierres nommés œuvre d’art. Ainsi va la vie. Tu ne peux rien faire contre l’urbanisation. Malgré ta grandeur, tu n’es pas de taille face à un tractopelle. Tu ne peux que constater l’évolution de ce monde en espérant qu’il se rendra compte à temps qu’il n’avance pas dans la bonne direction. Du moins de ton point de vue. La plupart des gens sont ravis de ces changements. Tu serais bien curieuse de connaître l’avis de cette femme sur le sujet. Avant même que ta raison ne te souffle que ce n’est pas l’objet de votre rendez-vous, la blonde te le rappelle. Tu poses ton crayon et la dévisage impoliment à ses paroles. Il ne te dit rien du tout. Après, tu n’écoutes pas de covers lorsque tu traines sur YouTube. Tu regardes des vidéos de styliste. Quand tu ne te perds pas sur des vidéos de bêtisiers de chats. Une légère moue affichée, tu secoues ta tête négativement de gauche à droite. Tu ne vas pas lui mentir même si ça t’aurait probablement aidé dans l’optique d’une éventuelle collaboration. « Non mais je ne demande qu’à vous connaître ! » Un fin rire s’échappe de tes lèvres. Il n’y a aucun sous-entendu dans tes mots. Tu n’envisages rien d’autre qu’un rapport professionnel entre vous deux. « C’est pour ça que vous êtes là. » Tu lui lances un clin d’œil. Si elle était douée en couture, elle n’aurait pas fait appel à ta personne. On ne peut pas être douée partout. Tu es nulle en chant par exemple. Si tu adores fredonner tes airs préférés, tu chantes comme une casserole dès que tu t’essayes à l’exercice. Soirée karaoké est bannie de tes sorties. Quoi que. Tu n’as pas peur du ridicule. Et chanter t’amuse. Alors tant pis si tu casses des oreilles. Tu notes « costume » sur ton carnet. Sans le savoir, Miss Griffiths tombe à pic. Travaillant pour les tenues des employé.e.s et de scènes des danseuses du futur club de ta princesse et Itziar, ton état d’esprit est à fond dans ce domaine. Tu souris à sa question. Tu es la réponse. Assise, elle ne l’a pas remarquée. « Je vais vous montrer. » Tu te lèves. Tu t’écartes de la table afin de mettre ton entière silhouette dans son champ de vision. Tu effectues un tour sur toi-même, faisant virevolter le pan de ta robe et ta chevelure rosée. Ton numéro terminé, tes fesses retrouve le bois de ta chaise. « Plus il y de couleurs, mieux c’est. Plus elles sont vives, mieux c’est. Plus mes créations sortent de l’ordinaire, plus je suis épanouie. Je ne peux vous définir mon style. Il s’exprime dans la spontanéité. Là, par exemple, en vous regardant, je vous imagine parfaitement dans une robe bleue et jaune avec un pan fait de plumes… » Tu t’empresses de dessiner ta vision sur ta feuille. Les traits sont grossiers mais laissent deviner le vêtement évoqué sans les teintes évidemment. Le crayon de papier n’est pas apte à colorer. Dans ta tête, les couleurs sont parfaitement visibles.
(c) DΛNDELION
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13602 POINTS : 1280
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Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
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Mabel mit rapidement la question des travaux de côté. Ça ne l'intéressait pas vraiment, dans la mesure où il y en avait toujours et que personne ne demandait aux habitants de la ville ce qu'ils pouvaient en penser. Elle n'avait du reste pas d'avis sur la question, habituée qu'elle était à vivre dans de grandes villes urbanisées toujours en travaux. Elle préférait juste ne pas tomber dessus quand elle devait conduire - déjà qu'elle n'appréciait pas vraiment de prendre la voiture et de devoir subir les autres conducteurs...
C'était plus facile de reprendre une discussion plus artistique et de commencer à parler de son projet et de la raison de sa rencontre avec Rose Grant. Elle maîtrisait mieux ce dont il était question, même si la styliste ne semblait pas savoir qui elle était. Une petite claque à son ego qui la fit se tendre un peu, même si elle garda son sourire commercial. Après tout, ça ne ferait pas avancer les choses.
« C'est pour ça que je suis là effectivement » répondit-elle à Rose après avoir expliqué un peu son projet. « Je ne suis déjà pas très douée en dessin, mais en couture c'est pire. Je risque de me piquer, et disons que je ne veux pas créer de catastrophes ! »
Tout le monde ne pouvait pas être doué pour tout, et Mabel tenait à ses doigts intacts. Et puis, la couture demandait trop de patience, et elle en manquait sévèrement, elle qui aimait quand tout allait vite et bien. Alors autant faire appel à quelqu'un qui avait toutes ces qualités dont elle manquait.
Il ne lui restait qu'à savoir dans quel style de vêtements Rose se sentait le plus à l'aise. Une réponse qu'elle eut très vite, en voyant son interlocutrice se lever et tourner sur elle-même, sa robe rose - assortie à ses cheveux - suivant le mouvement. Une robe que Mabel trouvait très jolie, mais qu'elle n'aurait sans doute pas osé porter en dehors d'un défilé. Le style était un peu trop intense pour elle, qui se contentait généralement de jeans et de sweats, parfois une robe sobre. Plus jeune, elle aurait sans doute aimer les couleurs et les matières, mais depuis quelques temps, elle aimait mieux rester simple, cherchant moins à attirer l'attention que quand elle avait vingt ans et pensait que le monde était à ses pieds.
« Bleu et jaune ? Les couleurs de Polochon ? » fut la seule réponse qui lui vint en tête devant la proposition de la jeune femme.
Ce n'était pas des couleurs qu'elle aurait mis ensemble d'elle-même, mais elle était prête à tenter le coup, au moins le temps d'une vidéo. Mais elle regardait Rose avec admiration, s'émerveillant presque de voir un dessin apparaître sous le crayon de la jeune femme. Etre capable de créer tout un monde comme ça, de la pointe d'un crayon lui paraissait magique.
« La forme est très jolie en tout cas. J'espère juste pouvoir y glisser mon ventre ! »
Une entreprise qui devenait ardue, même avec des vêtements classiques. Peut-être aussi parce qu'elle trouvait les vêtements de grossesse trop vieillots et avait du mal à en trouver qui lui plaisaient assez pour qu'elle les achète et qu'elle les porte. Heureusement qu'Internet lui permettait de trouver des centaines d'idées pour tirer un peu sur ses propres vêtements !
« Sinon, on verra pour tout ça d'ici plusieurs mois, quand j'aurai retrouvé ma taille habituelle » reprit-elle avec un sourire.
Elle espérait en tout cas ne pas avoir trop de mal à perdre ses kilos de grossesse, et sans retomber dans ses troubles alimentaires si possible. Peut-être que faire appel à un psychologue à un moment ou à un autre pourrait l'aider - il fallait juste qu'elle accepte de demander de l'aide, et c'était souvent ça le plus difficile.
Se piquer fait partie de l’apprentissage de la couture. Tu ne comptes plus les fois où tu t’es blessée avec une aiguille. Jamais rien de grave non plus. Jamais de catastrophe qui t’a valu un passage aux urgences. La plupart du temps, tu ne t’es infligée que des légers saignements. Saignements qu’un sucement de doigt stoppait. Et lorsque ce traitement ne suffisait pas, la pose d’un pansement venait prendre le relai. Tu peux comprendre qu’elle ne souhaite pas se risquer à cette pratique. Elle tient sûrement à ses jolies mains. Des mains qu’elle entretient à en voir ses ongles. Tu parais négligée comparée à elle. Tu ne te soucie pas autant de ton apparence. Tu n’as aucune image à défendre. Tu n’es pas une personnalité publique. Tu ne crains pas le regard des autres. Ta façon de lui montrer te style l’illustre à merveilles. Tu te fiches des personnes présentes dans le bar. Tu as simplement pris soin de ne rien faire tomber dans ta manœuvre. Tu poursuis le dévoilage de ta personnalité sur ton bloc-notes. Donnant des coups de crayons, tu penses à Polochon, le poisson ami d’Ariel. Ton interlocutrice te l’a mis en tête. Elle possède une excellente référence avec ce dessin animé. Finalement, tu n’es peut-être pas la seule de cette à avoir conservé son âme d’enfant. « Vous n’aurez aucun mal à le faire avec votre corps de sirène. » Tu glousses alors que tu viens de terminer ton esquisse. La référence est voulue. Tu espères qu’elle la captera. Surtout qu’elle est celle qui l’a évoquée. Sur le coup, tu n’as compris son allusion. Tu n’as pas fait attention à sa morphologie. Tu n’as pas remarqué l’arrondi de son ventre annonciateur d’un heureux évènement. Ses paroles confirment son état. Tes prunelles se rendent enfin compte de la chose. Elles pétillent d’admiration. Tu es si ravie de faire face à une future maman.
Donner la vie est si beau. Tu y songes de plus en plus. Ton horloge biologique te titille un peu plus chaque jour. Ce n’est pas pour demain pour autant. En dehors des démarches à effectuer, il te faut en parler avec ta princesse au préalable. « C’est peut-être le mieux en effet. » Si tu peux créer une robe à sa taille du moment, elle sera forcément trop grande après l’accouchement. Il serait dommage qu’une de tes créations se retrouvent enfermer dans sa penderie. En soi, tu pourrais lui mentir. Tu pourrais lui proposer de lui confectionner une robe maintenant en pensant devoir lui en refaire une nouvelle après la naissance de son enfant. Tu n’es pas assez commerçante pour cela. Tu es trop humaine. Mais est-ce vraiment un défaut ? « C’est prévu pour quand ? Vous savez si ce sera une fille ou un garçon ? Vous avez décidé du prénom ? », lui demandes-tu un large sourire lumineux dessiné sur tes lèvres. Tu te montres intrusive. Ta curiosité te pousse à poser toutes ces questions. Et encore, tu la retiens un minimum pour ne pas lui sortir un interrogatoire complet sur sa future progéniture. Tu tournes la page de ton cahier. Affichant une page vierge, tu es prête à noter les informations qu’elle va te transmettre. Sous réserve qu’elle t’en donne. Elle a le droit de rester secrète. Sa vie personnelle et privée est sans doute déjà assez malmenée par les médias. Tu ne fais pas partie de son cercle proche. Tu n’es qu’une styliste, qu’une personne parmi les autres traversant son existence. Tu te démarques tout de même des autres. Plus que par ton univers coloré, elle ne rencontre probablement pas souvent quelqu’un de vrai. Beaucoup de gens doivent la caresser dans le sens du poil, espérant la reconnaissance d’une célébrité. Tu es loin de réfléchir aussi malignement. A tes yeux, elle est juste une femme. Une mère en devenir.
(c) DΛNDELION
Mabel Griffiths
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ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13602 POINTS : 1280
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Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
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Le bleu et le jaune associés ne pouvaient, dans l'esprit de Mabel, que faire penser à Polochon, le seul personnage qu'elle connaisse et qui mélange ces deux couleurs. Peut-être qu'il y en avait d'autres, mais alors elle ne les connaissait vraiment. Elle ne pouvait donc que penser au petit poisson taquin et maladroit avec lequel elle avait grandi - elle devrait peut-être allé chercher ses affaires de bébé chez ses parents, et retrouver la peluche qu'elle avait de lui !
Si Rose semblait approuver sa comparaison d'avec la véritable star de La Petite Sirène, la comparaison qu'elle fit ensuite tendit Mabel. La styliste avait l'air d'être gentille et sincère, et d'avoir voulu faire un véritable compliment. Sauf que Mabel, avec son ventre proéminent, se sentait plus baleine que sirène. Pour une mannequin dont l'image était si importante, c'était compliqué pour elle de voir son corps changer autant.
Par réflexe, elle posa une main protectrice sur son ventre, comme pour se rassurer un peu. Elle sentit presque aussitôt un petit coup contre sa paume, un tout petit geste qui l'aida à rester calme et à ne pas s'énerver sous la phrase qu'elle prenait plus pour une insulte qu'un compliment - même si les yeux pétillants de Rose l'aidaient à comprendre que la jeune femme était plus admirative que moqueuse.
En faisant une remarque sur la forme de la robe, Mabel ne s'attendait pas à provoquer autant de questions de la part de son interlocutrice. (Maddy n'avait pas dû en poser la moitié, et elles étaient sœurs.) Curieusement, elle se sentait plus à l'aise pour répondre que face à son aînée.
« Je dois accoucher début janvier, après la nouvelle année » répondit-elle doucement, gardant la véritable date pour elle. « Et on a pas voulu savoir le sexe, on n'a donc pas non plus de prénom. Ce sera la surprise à la naissance ! »
C'était en parti vrai. Mabel et son mari n'avaient effectivement pas voulu savoir le sexe du bébé, parce que ça n'avait pas d'importance pour eux - elle craignait de faire les mêmes erreurs que sa mère si elle avait une fille, mais n'était pas sûre d'être meilleure avec son fils. Ils avaient en revanche déjà trouvé un prénom masculin et un prénom féminin. Mais ils avaient aussi fait le choix de ne pas le révéler au public, au moins les premiers mois. Et si Rose semblait quelqu'un de confiance, Mabel n'avait pas envie pour autant de dévoiler ce petit secret.
Mabel restait étonnée, même à près de sept mois de grossesse que la mention de son futur bébé intéresse et adoucisse autant les gens. Elle était plutôt habituée aux airs hautains, voire un poil condescendant, mais en tant que future mère, elle devait plutôt faire face à des questions qu'elle jugeait intimes, et des conseils de maternité dont elle ne savais parfois pas trop quoi faire... Heureusement, Rose semblait se contenter des questions de base, auxquelles elle savait répondre sans trop en dire.
« Vous avez d'autres questions sur le projet ? » reprit-elle en voyant que Rose avait tourné la page et faisait désormais face à une feuille vierge. « Je dois avouer que c'est la première fois que je fais ça, alors je ne sais pas trop quoi vous dire de plus ? »
C'était presque facile de montrer un côté plus vulnérable face à Rose. Mabel était pourtant habituée à être toujours en contrôle, cachant ses faiblesses ou ses doutes sous un visage certain. Mais là, ce n'était pas si compliqué de laisser voir qu'elle ne savait juste pas, et de faire confiance à l'air honnête de la styliste.
Tu n’as été hypocrite en qualifiant ses formes de corps de sirène. A tes yeux, toute femme, peu importe sa morphologie possède un corps de sirène. Le plus important est de sentir bien dans sa peau. Tu n’étais clairement pas au sommet de ton bien-être quand la maigreur dictait tes courbes. Puis tu les aimes ces rondeurs dites disgracieuses. Tu les trouves agréables à toucher, à caresser, à attraper parfois. Sans penser à ces moments intimes, une simple pensée envers ta mère suffit à te convaincre de la beauté des formes. Loin d’avoir une taille de mannequin croisée dans les magazines, ta mère ne porte pas de 36. Elle n’est pas très grande non plus. Cela ne l’a pas empêché de se trouver un mari et d’avoir de superbes enfants. Et tu n’évoques pas ta personne. Tu fais référence à l’entièreté de ta fratrie. Vous avez vos qualités et vos défauts mais pour rien au monde tu voudrais en changer. Les liens familiaux sont incassables bien qu’ils soient parfois tendus, étirés, fins, voire proche de la rupture. Tu ignores ce qu’il en est en ce qui concerne ton interlocutrice. Tu n’iras pas fouiné dans sa vie privé. Tu laisses cela aux paparazzis avides de scoops. Ta curiosité est simplement là pour satisfaire une envie personnelle. Elle ne connaît pas ta personnalité. Tu comprends qu’elle reste évasive sur le sujet. Tu ne peux lui en vouloir de se protéger. « Voilà un joli cadeau pour fêter la nouvelle année. Je vous conseille quand même de ne pas trop vous éloigner pendant les fêtes. Dès fois qu’il ou elle soit comme moi et décide d’arriver avec trois semaines d’avance. » Tu glousses légèrement. Tu es un enfant prématuré. Et étant donné ta taille à ta naissance, heureusement. Tu été un gros bébé pour ce temps de gestation. Il faut dire que maman t’a bien nourrie et choyée dès sa grossesse. Rien n’était de trop pour sa princesse.
Quelque chose te dit que ce sera également le cas pour sa progéniture. Si tu ne peux savoir comment elle se comportera avec, tu sais que son enfant naîtra dans un milieu aisé. Il ne manquera de rien en ce qui concerne le matériel. Mais l’émotionnel ne s’achète pas. Ton père ne l’a pas compris dans ta jeunesse. Tu ne désirais pas de son argent de poche pour te promener avec mes ami.e.s, tu réclamais juste sa présence. Proche de faire face à la nostalgie, ta cliente te ramène à l’objet de votre rendez-vous. « J’ai encore besoin d’informations en effet. Vous m’avez parlé de votre profession mais pas de l’utilisation de cette future tenue. Vous désirez une tenue de scène ou quelque chose à porter dans la vie quotidienne ? » Dans l’absolu, l’un n’empêche pas l’autre. Tu as conscience que tes créations colorées ne sont pas facilement mettables dans la vie de tous les jours pour la plupart des gens. Il n’y que toi et Birdie que tu connais qui sont capables d’arborer des styles féériques sans se soucier du regard des autres. Et avec son métier, tu te doutes que son image compte. Même si l’envie la tente, il n’est pas sûre qu’elle l'assume en public. Quoi que cela ferait parler d’elle pour sûr. « J’aurai aussi besoin de vos mensurations si vous me confiez ce travail. Je n’ai pas de mètre ruban sur moi pour les prendre. Il nous faudra planifier un autre rendez-vous, chez moi cette fois. Je pourrai vous montrer certaines de mes créations par la même occasion. Puis je préparerai des cookies. » Tu affiches un radieux sourire. Tu as le sens de l’accueil. Et celui de la gourmandise tu l’avoues. Tu aimes cuisiner des gâteaux. En dehors de cet aparté glouton, tu fais preuve de professionnalisme. Plus que gagner de l’argent, tu souhaites avant tout lui faire plaisir. Et voir ses lèvres s’écarter de joie en découvrant ce que tu lui as confectionnée. Telle est ta volonté première à chaque fois pour tes clientes.
(c) DΛNDELION
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13602 POINTS : 1280
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Back to business once again ; working for everyone ; everyone but me ; it's a costume party ; put the wrong one on and get yourself gunned down in the street ∆ Grammar School, Costume Party
La personnalité de Rose amusait Mabel, même si elle ne le laissait pas paraître. Elle n'était pas très habituée aux personnes si expressives et si ouvertes, elle qui avait grandi dans une famille où les faux semblants étaient rois, et où l'image était plus importante que tout. Elle se demandait un peu quelle avait été la vie de Rose et ce qui l'avait poussée au stylisme, elle qui dénotait sérieusement par rapport à la plupart des personnes issues de la mode que Mabel avait fréquenté depuis ses débuts en tant que mannequin.
Pour autant, elle ne se sentait pas entièrement en confiance face à quelqu'un qui restait fondamentalement une inconnue. Elle restait donc méfiante, faisant attention aux détails qu'elle dévoilait, notamment concernant son bébé. Si ses informations personnelles à elle atterrissaient dans les journaux, elle saurait le gérer, mais elle avait, depuis le début de sa grossesse, l'envie de protéger ce petit être en devenir, qui n'avait pas demandé à être exposé. Elle refusait de lui donner l'enfance sous les projecteurs qu'elle avait elle-même eu.
« Il paraît qu'il ne faut pas trop se concentrer sur la date de terme effectivement ! Donc on verra ce que bébé nous prépare » acquiesça-t-elle en souriant.
Mabel avait dû accepter que c'était un point sur lequel elle n'avait aucun contrôle. Ce n'était pas elle qui déciderait de sa date d'accouchement, et elle ne pouvait qu'espérer que ce soit le plus tard possible, pour échapper à la prématurité et tous les problèmes de santé qui allaient avec - et depuis le début de ses insomnies de grossesse, elle était tombé sur un nombre incroyable de reportages évoquant tous les problèmes de la grossesse et des premières semaines de vie...
La conversation reprit un tour plus professionnel, Mabel cherchant à savoir si Rose avait toutes les clés en main pour dessiner cette tenue parfaite pour ce projet de monter de niveau pour ses covers. Une activité qu'elle pratiquait de chez elle et qui serait sans doute plus simple à continuer après son accouchement, dans ces semaines où elle aurait du mal à s'éloigner de son bébé et reprendre le chemin des podiums.
« Je pensais plutôt à une tenue de scène. Je ne suis pas vraiment du genre à porter des choses extravagantes dans ma vie de tous les jours ! »
Elle portait beaucoup de tuniques fleuries ces derniers temps, grossesse oblige, mais sinon, elle était plutôt jean et t-shirt, une paire de baskets ou des escarpins selon ce qu'elle voulait montrer. Quelque chose de plutôt simple, bien différent de ce qu'elle portait quelques années plus tôt - une enfilade de jupes et de robes courtes et colorées, histoire d'assurer qu'elle serait remarquée. Elle avait changé, Mabel, ces dernières années, sa rencontre avec celui qui était devenu son mari l'ayant aidée à prendre confiance en elle et à moins vouloir l'attention à tout prix, quitte à salir sa réputation.
« En temps normal, je connais mes mensurations de tête, mais je dois avouer que certains chiffres ont dû bouger un peu ces derniers mois. Ce sera plus simple que vous refassiez les mesures, parce que je ne suis pas sûre d'être capable de le faire ! » avoua-t-elle en souriant.
En bonne mannequin, elle ne variait habituellement pas tant que ça, et savait de toute façon comment faire pour être capable de rentrer dans les vêtements qui lui étaient assignés, le jour du défilé. Ses techniques de diète n'étaient pas quelque chose qu'elle voulait partager avec Rose - ou avec qui que ce soit d'ailleurs. Elle se battait quotidiennement contre ses troubles alimentaires, et ne souhaitait à personne de tomber dans cet engrenage infernal.
« Je ne suis pas très biscuit sucré, même si j'adore l'odeur de cookies ! Je sais pas, ça me rappelle Noël et ça me met toujours de bonne humeur, même si je n'en mange pas. »
Mabel avait surtout mangé des cinnamon rolls quand elle était enfant, adorant la cannelle. Mais l'un des cuisiniers des Griffiths avait dû avoir comme tradition de pâtisser des cookies au moment des fêtes, parce qu'elle se souvenait des assiettes pleine de biscuits pendant qu'ils préparaient le sapin, ainsi que des gâteaux glissés à côté du sapin le soir du réveillon.
« Vous avez des disponibilités quand pour cette prochaine rencontre ? » demanda-t-elle, dégainant son téléphone.
Elle avait elle-même pas mal d'activités de prévues, mais beaucoup seraient faciles à bouger pour coller au planning de Rose, notamment ses tournages de covers - elle pouvait les faire à l'heure qu'elle voulait, puisqu'elle était seule à travailler dessus. Elle espérait cependant pouvoir le placer rapidement, curieuse de découvrir l'endroit où Rose travaillait, et peut-être où elle vivait aussi. Le style excentrique l'intriguait, et elle se demandait si son intérieur reflétait ses vêtements, ou s'il était neutre et tout en contraste.
Plus que ce que son bébé lui prépare, il faut s’armer à ce que la vie lui prépare. La vie est tellement pleine de surprises. Rien ne se passe jamais comme prévu. C’est à la fois troublant et excitant. Troublant dans le fait que programmer son existence de bout en bout est impossible. Excitant pour le côté hasardeux. Demain est un autre jour. Demain n’existera peut-être pas. Tu ne penses pas au pire via cette pensée. Tu es juste lucide. Tu as failli ne pas voir demain. Aujourd’hui, tu vis chaque jour comme si c’était le dernier. Cela ne t’empêche pas de te projeter dans demain. Tu ne vis pas dans la peur du lendemain. Tu te réjouis de chaque jour où tu te lèves de ton lit. Chaque réveil est un jour de plus à vivre. Un jour de plus à distribuer des paillettes, de la joie et de la bonne humeur sur le monde. Un jour où l’enfance féérique étend sa supériorité. Ou du moins s’exprime via ta présence. Bien sûr, tu tentes de propager cette vague via tes créations. Tes tenues ne sont que le reflet de ta personnalité. En faisant appel à tes services, ton interlocutrice a mis un orteil dans ton monde. Tu essaieras de l’y attirer plus en profondeur. Sans aucune violence. Sans aucune manipulation. Juste grâce à tes talents artistiques. « C’est dommage. Je suis certaine que cela vous irez bien. Elles colleraient parfaitement avec votre visage lumineux. » Simple constat de ta part. Tu n’es pas train de la flatter par intérêt. Tu es encore moins en train de la draguer. Son faciès est réellement radieux. Elle te rappelle ta princesse. Son accent latin et son sourire ravageur en moins. Elle ne porte pas l’espièglerie d’Itziar. Elle affiche celui d’une femme forte. Potentiellement une carapace pour se protéger dans cet univers avide de scoops en tout genre sur les célébrités. Une intrusion dans la vie privée que tu ne cautionnes pas. Jamais tu ne lis un magazine people. A tes yeux, avant les stars, il y a des hommes et des femmes. La notoriété ne te fait pas agir différemment. Tu es entière peu importe la personne qui te fait face. « Surtout votre tour de poitrine. » Tu glousses légèrement. La grossesse a le don de la gonfler. Ses attributs pectoraux prennent de la place. Elle n’est pas forcément satisfaite de ce changement de morphologie pour autant.
Marcher doit lui être compliqué. Son dos souffre potentiellement de ce poids. Un mal pour un bien nécessaire. Donner la vie a un prix. Mais la récompense est merveilleuse. Tu as hâte de la revoir une fois délestée de l’accouchement. Tu es pressée de lire le bonheur sur son visage. Le bonheur d’être mère. Peut-être lui feras-tu un cadeau. Ta générosité ne manque pas. Un body réalisé avec des chutes de tissu. Pas la tenue la plus chaude qui soit. Néanmoins assurément la plus colorée de sa collection de bambin. Tu le notes sur ton carnet en prenant soin qu’elle ne puisse te lire pour ne pas oublier avant de reporter ton attention sur ton interlocutrice. « Ça en fera plus pour moi dans ce cas. » Un rire s’échappe de tes lèvres. Ton estomac se ravit d’avance de ses propos. Gourmand, il se voit se régaler de la totalité de l’assiette de biscuits. Sauf si tu en gardes pour l’espagnole. Elle aussi adore tes pâtisseries. Et entre elle et ton ventre, ton choix sera vite fait. Ton glouton a déjà perdu. L’amour le surclasse haut la main. Apercevant ta cliente sortir ton téléphone, tu en fais de même. Ce geste est inutile. Tu n’inscris jamais tes rendez-vous dedans. Il te sert surtout à programmer des alarmes pour ne pas être en retard. A appeler parfois ou être joignable également. Quand sa batterie n’est pas déchargée ou qu’il n’est pas restée dans ton appartement durant tes balades. En résumé, tu n’as pas la réponse à sa question. Il te faudrait consulter ton agenda papier se trouvant chez toi. « Maintenant si vous voulez. » Sans connaître ton planning, tu sais de mémoire que tu es libre cet après-midi. Tu avais prévu une promenade au parc à la fin de cet entretien. Tu peux le reporter même si ton enfant interne risque de bouder. Tu compenseras ce report via trois descentes de toboggan supplémentaires lors de ta sortie. « Sinon vous allez devoir attendre que je rentre chez moi pour vous donner mes créneaux. » Dans tous les cas, votre entrevue au Starbucks vient de se terminer. Tu ranges précautionneusement tes affaires dans ton sac. La table débarrassée, tu te lèves. A l’aide de tes mains, tu tires la table, la faisant crisser au sol par la même occasion pour libérer de l’espace et lui faciliter son départ. Tes prunelles admirent l’arrondi de son ventre en patientant sa réponse.
(c) DΛNDELION
Mabel Griffiths
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ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13602 POINTS : 1280
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
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Mabel aimait la façon dont Rose s'adressait à elle, avec naturel et gentillesse. Elle était plus habituée aux tons directifs des couturiers, ou à ceux plus mielleux des photographes, et elle savait aussi que son caractère fort était de ceux qui incitaient souvent aux disputes. Mais Rose, avec son ton calme et ses idées intéressantes, arrivait à la garder calme et concentrée.
« En toute honnêteté, j'ai toujours aimé porter des robes avec de la dentelle ou des paillettes, des robes de soirée que je voyais comme des robes de princesse. Et quand j'ai commencé le mannequinat, je ne portais que ce type de tenues, sur les podiums ou en soirée. »
Elle avait parcouru Londres en robe fourreau et escarpins, juste parce qu'elle aimait se montrer toute pomponnée. C'était comme un jeu à l'époque, de voir les têtes se tourner sur leur passage, parce qu'il était huit heures du matin et qu'elles étaient habillées comme si elles allaient en boîte.
« Je dois devenir vieille, parce que j'apprécie enfin traîner en jean et en pull, les jours où je ne travaille pas. C'est plus confortable et plus rapide à enfiler ! »
Et ça lui épargnait la peine de se coiffer et de se maquiller, quand elle allait juste traîner chez elle et faire des courses. (Impossible de garder ses cheveux emmêlés et son visage nu quand elle portait une robe empire brodée d'argent et de pierres !)
Mabel n'était donc plus prête à porter des vêtements extravagants à toute heure du jour et de la nuit, même si elle appréciait toujours autant les marques de luxe pour lesquelles elle travaillait. Dans sa tête, elle avait juste un peu plus séparée le professionnel du personnel, et la commande qu'elle faisait à Rose était clairement professionnelle. Elle voulait des tenues originales et adaptées à sa morphologie, tout en mettant en valeur une styliste locale encore peu connue.
« Ne parlons pas des mensurations de ma poitrine » reprit-elle, sachant pertinemment que la jeune femme allait devoir reprendre toutes ses mesures. « J'ai pris au moins deux bonnets ces derniers mois, et ça devient un enfer de m'habiller. J'ai pas envie d'acheter trop de choses pour un changement qui n'est pas sensé durer plus de quelques mois, mais en même temps j'ai besoin d'être confortable... »
Elle grimaça avant de sourire gentiment à Rose. Elle préférait plaisanter de ses mots de grossesse, surtout face à quelqu'un qui n'avait pas d'enfants. Ce n'était pas toujours facile, surtout son changement de morphologie, elle qui avait déjà des problèmes de dysmorphophobie, mais elle ne voulait pas s'étendre dessus plus que nécessaire.
Elle laissa Rose faire un sort au cookies, tout en essayant de voir quand elles pourraient continuer ce projet. Elle n'allait pas se faire mesurer au milieu du Starbucks, et il fallait donc voir quand la suite pourrait se faire. Elle se redressa lentement, rougissant des attentions de son interlocutrice, qui avait gentiment repoussé la table pour qu'elle ait plus de place pour bouger.
« Merci » souffla-t-elle une fois debout, sa main restant sur le dossier de la chaise le temps de remobiliser correctement son dos. « Et je suis disponible tout de suite également. On est loin de votre atelier ? »
Histoire de savoir si elle pouvait le faire à pieds ou s'il valait mieux qu'elle reprenne la voiture. Elle était plutôt une bonne marcheuse, mais son ventre la forçait à privilégier les promenades beaucoup plus courtes, pour ne pas finir exténuée et à bout de souffle.
Tu as vite de projeter les femmes dans des tenues colorées. La blonde n’est pas la première à faire les frais de ta lubie pailletée. Et encore, elle n’a pas vu l’étendue de tes créations. Ta robe portée reflète à peine ton état d’esprit féérique. Elle est sobre comparée à certaines pièces de ta penderie. Ton monde ne semble pas lui faire peur malgré tout. Elle ne t’a pas fuie en courant. Et même si sa morphologie actuelle est un argument expliquant sa présence, ses propos éclairent davantage ta lanterne. Le monde des couleurs ne lui est pas inconnu. Elle est mannequin. Un monde terne en réalité. Un monde qui a failli te détruire. Ton visage souriant se ferme quelques instants. Les souvenirs passés refont surface. Pas suffisamment pour chasser ta joie de vivre. Aujourd’hui, tu es en paix avec toi-même. Tes commissures se réétirent rapidement. Tu ne fais aucun commentaire à ce sujet. Tu ne tiens pas à évoquer ce passage de ta vie. L’ancienne Rose est morte et enterrée avec l’anorexie. « Vous n’êtes pas devenue vieille, vous êtes juste devenue adulte. » Ce n’est pas un reproche, juste une simple constatation. Il est nécessaire de conserver son âme d’enfant pour apprécier les tenues de princesse. Il est logique qu’elle en ait perdue une partie. La maternité implique des responsabilités. Cependant, elle n’a pas tout perdu non plus. Preuve en est de cet entretien entre vous. « Vous changerez d’avis en découvrant le confort de ma tenue créée. » Tu t’en fais la promesse. Extravagance et confort vont de pair à tes yeux. Tu n’es pas une styliste tyrannique travaillant dans l’Enfer du mannequinat. Tu ne compresses pas les courbes féminines dans tes œuvres. Tu ne fais pas non plus l’éloge de la maigreur. Tu habilles toutes les formes. Tu habilles les femmes. La Femme. L’être splendide peu importe sa silhouette. Un peu plus quand elle se prénomme Itziar tu l’admets.
Miss Griffiths ne parait pas à l’aise avec son corps éphémère. Il est contraignant. Tu l’entends sans pouvoir le comprendre totalement. Tu penses que c’est un peu comme à l’adolescence. Là où la nature transforme les enfants en adulte. Du moins en apparence. « Achetez des pyjamas dans ce cas. » Niveau confort, il n'y a pas mieux. « Il y a une boutique qui en vend des supers en centre-ville. Des pyjamas pilou pilou tout doux et chauds. » Tu es une habituée des lieux. Ta dernière acquisition est un ensemble à capuche où une tête de licorne trône au sommet. Un vêtement qui colle parfaitement avec ta peluche doudou licorne. Tu inventes régulièrement des histoires entres les deux créatures magiques avant de te coucher. Comme le ferait une petite fille. Quand tu dis ne pas avoir grandi. D’ailleurs, tu aurais dû y réfléchir avant de lui proposer de venir chez toi. Ton appartement risque de l’effrayer. Elle pourrait se rétracter vis-à-vis de votre future collaboration. Ma foi, tant pis. Si elle n’accepte pas ton univers, c’est qu’elle n’est pas digne d’être une de tes clientes. « Il est chez moi. J’habite à Redcliffe. A dix minutes en voiture hors travaux. » Tu glousses légèrement en précisant les soucis urbains du moment dont elle a fait les frais en venant. Tu attrapes son bras. Tu l’aides à se déplacer jusqu’à sortir du Starbucks. Sur le trottoir, le soleil t’aveugle de ses rayons. Tu sors ta paire de soleil de soleil en forme d’étoile de ta teinte favorite. Tu la glisses sur ton nez. « Je suis venue à pied. Vous avez une voiture ou je nous appelle un taxi ? » Si tu as compris qu’elle était venue en voiture, tu ignores si elle venue avec son propre véhicule ou si elle s’est faite déposer. Dans tous les cas, vous rejoindrez ton domicile en voiture. Hors de question de la faire marcher aussi longtemps dans son état. L’option transport en commun était tout aussi viable. Sauf qu’elle ne t’a pas effleurée l’esprit.
(c) DΛNDELION
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Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
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Les petits mots de réassurance la firent sourire. Mabel ne se sentait pas particulièrement adulte - elle était toujours un peu cette enfant qui détestait prendre des rendez-vous au téléphone ou gérer son emploi du temps, même si elle se débrouillait toujours pour tout faire à temps. Même à trente ans passés, elle ne se sentait pas forcément légitime en tant qu'adulte, et sa grossesse ne faisait qu'exacerber ce sentiment, parce qu'elle doutait de pouvoir prendre soin d'un autre être humain.
« Je pense que porter les tenues que vous créez va me replonger en enfance » répliqua-t-elle en souriant.
Elle avait vu certains modèles que Rose inventait avant de la contacter, et la petite Mabel en elle était presque jalouse, parce qu'elle aurait adoré les porter quand elle se déguisait en princesse, piquant les robes et les talons de sa mère plutôt que les déguisements Disney qui ne la satisfaisaient pas tant que ça. Elle aimait les robes cocktails, pailletées et colorées, plus que les petites robes de filles sages que Maddy et elle portaient la majorité du temps.
Des tenues qu'elle ne portait plus trop ces derniers temps, gênée par son ventre rond, qui ne permettait plus de porter de vêtements trop moulants. Il ne lui restait que quelques semaines dans cet état, avant de pouvoir retrouver sa silhouette habituelle.
« J'aime bien les pyjamas en pilou pilou, mais avec le temps qui se réchauffe, c'est pas la meilleure période pour en porter. Je note l'adresse pour l'hiver prochain par contre ! Ils font des modèles bébés aussi ? »
Si Mabel avait du mal à s'acheter des tenues qui ne lui serviraient que quelques semaines, le temps de sa grossesse, elle avait en revanche totalement succombé à la folie des vêtements pour bébé. Son mari et elle s'étaient décidés sur des coloris naturels - dans les marrons et les verts -, surtout qu'ils ne connaissaient pas le sexe du bébé et ne voulaient pas l'habiller tout en bleu ou tout en rose. Mais elle avait quand même dégoté plein de petits vêtements adorables - dont un petit gilet dont la capuche avait des oreilles d'ours, et qu'elle avait vraiment hâte de faire porter à son bébé.
Leur entrevue au Starbucks tirait à sa faim, et elles étaient toutes les deux disponibles pour continuer dans l'atelier de Rose. Qui se trouvait chez elle. Ce n'était pas vraiment étonnant, comme elle commençait sa marque, mais c'était différent des stylistes renommés ayant des boutiques entières. Mabel ne pouvait s'empêcher de penser que ce serait plus familial et agréable.
« Je suis venue en voiture. C'est simple de se garer autour de chez vous ? » demanda-t-elle tout en se dirigeant vers sa voiture, garée non loin du Starbucks.
Tous les quartiers de Brisbane n'étaient pas égaux face au stationnement. A Spring Hill, pourtant très résidentiel, il n'y avait pas beaucoup de place, les gens se garant chez eux et laissant les grands trottoirs aux promeneurs - et comme de nombreuses familles y habitaient, avec poussettes ou jeunes enfants, c'était plus simple pour eux.
Évoquer les pyjamas en pilou pilou a fait moche. Ton interlocutrice se montre intéressée. En même temps, qui ne le serait pas ? Qui refuserait le confort et la chaleur de ces vêtements ? « Il n’existe pas de meilleure période pour en porter que celle où on en a envie. » Tu ne lui rétorques pas cela méchamment comme en témoigne ton large sourire. Tu n’aimes simplement pas associer une tenue à une saison. Tu portes des robes colorées toute l’année parce que ça te plait. Tu ne le fais pas pour défier l’hiver et lui montrer ton désamour. Tu sais parfaitement que tu n’as aucun pouvoir sur la météo. Tu n’en as que sur les gens que tu essayes de baigner de soleil via tes sourires lumineux et les couleurs pétillantes de tes créations. « Bébé je sais pas mais ils en font pour les enfants. » Tu en as déjà acheté pour ta nièce de huit ans. Tu n’as pas fait attention si le magasin vendait des modèles pour bébés. Tu n’as pas éprouvé le besoin en n’ayant aucun bambin dans ton entourage. Elle devra se rendre sur place pour le savoir. A moins que tu ne fasses un tour à cette boutique avant votre prochain rendez-vous. Ce pas à exclure. Encore faudra-t-il que tu penses à poser la question aux employé.e.s. Et que tu penses à lui retranscrire la réponse sans oublier de le faire. Avec ton niveau d’étourderie, ce serait un miracle. Le miracle actuel est de la savoir véhiculée. Tu n’avais pas vraiment envie d’appeler un taxi. Le prix de la course n’est pas le souci. Tu as juste reçu des réflexions de la part du dernier chauffeur qui t’a pris. « C’est d’une simplicité enfantine si vous maîtrisez l’art du créneau ! » Tu glousses malgré le sérieux de tes propos. Les places ne manquent pas autour de ton domicile. Elles nécessitent seulement de savoir faire cette manouvre. Étant donné que ce n’est pas ton cas, il n’est pas rare que tu gares ta voiture deux rues plus loin pour terminer ton trajet à pied. Tu la suis jusqu’à son bolide. Une fois à l’intérieur, elle te demande en toute logique de faire office de gps humain.
Tu sors ton téléphone de ton sac à main. Tu pianotes ton adresse dans la barre de recherche avant de cliquer sur itinéraire. Ton sens de l’orientation est désastreux. Sans l’aide de ton mobile, elle risquerait d’accoucher avant de découvrir ton atelier. Et dans sa voiture en plus. Sa progéniture mérite mieux que ce siège pour venir au monde. « A droite ! », lui lances-tu amusée. Tu la guide ainsi de ta voix fluette jusqu’à rejoindre ton quartier. Il vous aura fallu quinze minutes. Ça aurait pu être pire à la vue des travaux. « C’est ma voiture. », lui indiques-tu en lui pointant de ton index la Mini rose située devant ton immeuble. Elle l’aurait probablement devinée seule. Une fois garée, tu l’aides à sortir de son engin. Tu fouilles dans ton cabas le temps de parcourir les vingt mètres qui vous sépare de ton immeuble. Trousseau entre tes doigts, tu déverrouilles la porte d’entrée. Tu appelles l’ascenseur bien tu ne sois qu’au deuxième étage. Tu ne vas lui faire prendre les escaliers dans son état. Tu glisses la clé dans ta serrure et le battant de ton monde pivote. « A vous l’honneur. » Tu la laisses pénétrer la première. Ses yeux ont tout le loisir d’admirer la décoration sommaire. Dans ton salon, elle peut apercevoir qu’il ressemble à ta personnalité. Les murs sont recouverts d’une peinture rose. De ci de là, des cadres sont accrochés, exposant des clichés de créations particulières à tes yeux. Il y a par exemple la toute première œuvre créée à ton retour à Brisbane et la robe réalisée pour les soixante ans de ta mère. Dans un coin, un canapé vieillissant fait face à une table basse en verre. Sur sa gauche, la cuisine ouverte dont elle peut voir une assiette remplie de cookies posée sur le plan de travail. « Mon atelier est par ici, venez. » Tu attrapes délicatement sa main. Tu l’entraines dans un couloir au bout duquel se trouve une porte fermée. Tu saisis la poignée et tu l’ouvres. Vous pénétrez dans ton univers artistique. L’odeur des tissus, de la joie, de la bonne humeur titille tes narines. Tes commissures s’écartent. Sous un rouleau, tu récupères ton mètre ruban. « Prête ? », lui demandes-tu en agitant ton ustensile sous son nez.
(c) DΛNDELION
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13602 POINTS : 1280
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Back to business once again ; working for everyone ; everyone but me ; it's a costume party ; put the wrong one on and get yourself gunned down in the street ∆ Grammar School, Costume Party
« C'est pas tant une question d'avoir envie... C'est juste que je n'aime pas avoir trop chaud. »
L'été australien pouvait être très humide, et la perspective de passer des mois avec trop de vêtements et d'en plus suer sous la chaleur... Très peu pour Mabel, qui préférait s'habiller léger pour affronter la hausse des températures. Elle n'était déjà pas très frileuse et avait du mal à se couvrir en hiver, plutôt partisane des hauts fins et des vestes légères, au grand dam de son entourage.
Ce genre de pyjama pourrait en tout cas être parfait pour son bébé, qui serait peut-être aussi frileux que son père ! Et Mabel avait du mal à se retenir d'acheter tout ce qu'elle trouvait craquant - elle avait de quoi vêtir son bébé pas encore né pour au moins les deux premières années de sa vie, sans souci. Mais les vêtements pour enfants étaient bien plus mignons que ceux pour adultes - et surtout, le petit n'avait pas encore son mot à dire quant aux couleurs ou aux textures.
En attendant de pouvoir visiter ce magasin, Rose et elle avaient encore des choses à régler, et pour cela, il allait falloir qu'elles rejoignent l'atelier de la styliste. Mabel étant la seule à avoir une voiture, elle allait donc ramener Rose chez elle pour qu'elles puissent continuer leur rendez-vous.
« Les créneaux, ça va encore. »
Des années à vivre en centre-ville lui avaient appris cette manœuvre pas si simple. Il lui arrivait encore de s'y reprendre à plusieurs fois, mais elle arrivait à les faire sans abîmer les autres voitures, ce qui était déjà pas trop mal à ses yeux.
Alors qu'elles s'installaient dans la voiture, Mabel remarqua avec amusement sa copilote ouvrir le gps pour lui indiquer la route. Peut-être que Rose ne prenait jamais la voiture et savait donc rentrer chez elle par les transports en commun ou à pied, mais elle trouvait drôle qu'elle ait besoin de son téléphone pour rejoindre l'endroit où elle vivait. C'était plutôt surprenant, bien que facilement explicable.
Elles ne mirent pas longtemps à se garer devant l'immeuble de Rose, et Mabel suivit la jeune femme jusqu'à son appartement. Les murs roses du salon lui envoyèrent une bouffée de nostalgie, lui rappelant ceux de sa chambre d'enfant - du rose et des paillettes partout, parce que ses parents leur avaient donné une éducation très genrée. Elle serait aujourd'hui incapable de vivre dans une telle couleur, mais Rose semble avoir gardé un fort esprit enfantin - il suffit de voir ses tenues, trop colorées pour Mabel.
« C'est drôle, quelle que soit la taille des ateliers de couture, j'ai l'impression qu'ils ont tous la même odeur de tissu neuf et de fer à repasser » partagea-t-elle en souriant.
Mabel en avait visité, des studios, avec plus de dix ans de carrière en tant que mannequin. Il y avait des choses qui ne changeaient pas, et toute organisée qu'elle soit, elle aimait le bazar des ateliers, avec les tissus chatoyants qui se mélangeaient au milieu des boutons et des mannequins de couture - elle se demandait si Rose avait donné un nom au sien.
« Je suis toute à vous pour les mesures » annonça-t-elle, essayant de se tenir droite.
Une posture compliquée, puisque le poids de son ventre tirait sur son dos, mais elle fit de son mieux pour faciliter la tâche à Rose.
« Vous avez toujours rêvé de faire de la couture ? »
Rose avait un style bien à elle, du genre qu'on ne trouve pas facilement dans les magasins, et Mabel se demandait si c'était ça qui l'avait fait venir vers la couture. C'était parfois plus simple de créer soi-même plutôt que de chercher la pièce parfaite et qui n'existait pas...