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 Spread my wings and make me fly - JorBir

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Message(#)Spread my wings and make me fly - JorBir - Page 2 EmptySam 20 Nov 2021 - 21:31


L’oiseau est un peu fébrile, comme si elle avait peur de se manger un rateau, un vent, une pelle, un mur, n’importe quoi mais qui ferait mal. Comme si elle pense que ses propos peuvent être refoulés par son compagnon, que ce dernier est insensible ou déçu pour une quelconque raison - c’est vrai que c’est totalement le genre de Jordan, n’est-ce pas ? Le joli musicien n’est pas comme elle, il ne se vexe pas, il laisse juste glisser, il patiente et il attend, il ne dit rien, il s’en accomode. Sans savoir si ça lui fait du mal ou pas, mais tu juges que tu n’es pas dans sa tête, ne pouvant deviner ce qu’il pense ou ce qu’il ressent qu’à travers son visage, ses expressions, son timbre de voix, ses gestes. Même à distance, il a réussi à se faire comprendre, par un silence absolu, qui a été affreux, horrible, ta plus grande crainte, et qui a suffi à foutre les nerfs en pelote pendant des jours. Clairement, les couleurs ne sont plus aussi vives quand vous n’êtes pas sur la même longueur d’onde mais il est certain que ça serait ennuyant si vous étiez d’accord sur tout, tout le temps. Il manque un éclat et le revoir dans la surprise la plus totale sans t’y être attendue, ça te redonne une saveur que tu n’avais pas quand t’es partie pour le travail ce matin. Le fait est que tu ne sais plus vraiment comment vivre sans Jordan dans tes environs - enfin, tout est relatif. Ton indépendance est précieuse, tout le monde le sait, et si ton compagnon ne revenait pas de deux semaines d’absence, tu aurais plié bagages quoiqu’il arrive sans avoir à préciser la date réelle incrustée dans le marbre. Mais savoir que Jordan est à la maison quand tu rentreras, qu’il est dans le bar où vous rejoignez des amis, que si ce n’est pas sa main que tu chercheras, ça sera ses yeux, ça te rassure. Et tu t’y habitues de plus en plus. C’est pour cela que les écarts de distance comme celui que vous venez de vivre sont importants et essentiels, même si ça arrache le cœur et que ça fait mal de le voir partir. Tu t’habitues à sa présence mais tu te rassures que tu peux aussi toujours continuer à vivre sans lui. Il n’est qu’un ajout non négligeable qui fait de ta vie une meilleure expérience encore, sur un registre que tu n’as jamais ouvert ni expérimenté. Tu avais émis le souhait de tenter cette aventure à la Pride ; t’es plutôt fière de voir que l’aventure est renforcée à chaque instant. Et chaque moment de faiblesse, de désarroi, d’incompréhension, d’appréhension, de silence ne sont rien face à vos retrouvailles et vos actes d’affection grandissante ; un bon moyen de vous prouver encore et toujours à quel point vous tenez l’un à l’autre.

Ce qui fait que même si ton coeur semble s’épuiser à un rythme effréné dans sa cage, tes traits semblent se détendre quand tu vois le sourire de Jordan apparaître sur ses lèvres. Les papillons virevoltent et t’es à peu près sûre que tu retombes amoureuse un peu plus à chaque fois de son charme qui t’atteint, te touche, t’attendrit. Il t’a demandé de ne jamais perdre le regard que t’as sur lui ; il peut être certain que là, même s’il est nu, ton amour pour sa tête seulement te suffit à prouver que pas une minute les pensées délicieuses que t’as envers lui ne s’écrouleront. Et en plus, ton sourire te rassure, il est un bon présage - comment tu peux penser autrement alors que tu viens de lui donner ce qu’il avait besoin pour te rejoindre et t’accompagner ? S’il est revenu plus tôt, ce n’est pas pour te laisser filer - même si t’as douté de ce point vu le peu de vigueur qu’il a eu. « Mardi après midi c’est parfait et je vais pas te demander si t’es sûr parce que je suis égoïste et je veux pas que tu changes d’avis alors que je suis en train de te changer tous tes plans. » tu continues à l’observer sans rien dire, mais tu sens le soulagement prendre possession de ton intérieur et t’inonder de ses bonnes ondes. C’est plaisant et agréable, encore plus quand Jordan dépose les serviettes pour venir à tes pieds et, remerciant sa grande taille cette fois, pouvoir t’enlacer tout en ayant un accès à ton buste. « Merci merci merci merci merci merci merci merci merci… » t’as un tout petit sourire alors que tes bras vont étreindre sa tête et que tu vas déposer un baiser contre ses mèches alors qu’il t’en donne mille fois plus contre ta peau. “Tu changes pas vraiment mes plans. Tu les rends juste meilleurs.” il a juste fallu que tu coinces un jour, ce qui te semble être pire que gravir le mont Everest tellement que tu n’aimes pas ça. Mais t’en es capable quand tu veux et là, tu veux Jordan avec toi donc la logique suit son cours, même dans un esprit cadburien. “Et je suis sûre.” à peu près ou pas, maintenant que tu t’es engagée - mais tu n’as pas donné un horaire précis et ça, t’as bonne foi que Jordan ne va pas te le demander. T’aurais été toute seule que tu serais immédiatement partie après le boulot, sans repasser par la maison. Tes lèvres contre son crâne, tes yeux qui se ferment, tes bras qui le tiennent, tu murmures un doux “i love you”, ce qui résume parfaitement bien la situation. Tu l’aimes donc tu cèdes. Tu l’aimes donc t’apprends. Tu l’aimes donc tu changes des trucs. C’est comme ça. Tu l’aimes et ça suffit amplement à justifier à peu près tout.
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Message(#)Spread my wings and make me fly - JorBir - Page 2 EmptySam 20 Nov 2021 - 22:03


Y’a ses lèvres sur le dessus de ta tête. Ses mains sur toi et surtout tes lèvres sur elle qui ne s’arrêtent pas de la remercier. Tout est de nouveau OK. Dans ta tête. Dans ton cœur. The power of the bathroom. T’es cute.  “Tu changes pas vraiment mes plans. Tu les rends juste meilleurs.”  Tu veux la croire mais tu trouves ça fou comme ça a dû passer par une mini tragédie le temps de se lever du canapé et de venir jusqu’à la sainte salle de bain. Car ton cœur était vraiment serré très fort dans ta poitrine.Et je suis sûre.” Elle est fucking adorable à ajouter ça que tu n’as pas véritablement demandé mais que tu es très content d’entendre. Elle a ses lèvres sur le dessus de ta tête et toi t’as pas l’air pressé de t’occuper des serviettes qui attendent d’être mise sur le sèche serviette. Tu es bien là avec ton nez et tes lèvres sur ses magnifiques seins. « Sûr sûr ? » Que tu dis en plaisantant alors que tes yeux vont rapidement croiser les siens. Arrête tes conneries Jordan. Elle va peut être pas rire. Oh come on. Oui tu es un enfant. Tu es de trop bonne humeur pour retenir cette boutade.

i love you” Ton visage qui se défait de sa peau pour le relever vers ses yeux.  « I love you too. » Et tu te redresses un peu pour atteindre ses lèvres. Tu y déposes un baiser tout tendre. « Not saying I would have cried but I would have. I don’t want to be away from you just yet and yes I know I’m a baby. » Ta deuxième phrase que tu dis sans y penser parce que tu as surtout envie de passer à autre chose que ta confession des larmes certaines qui auraient coulées. Quand d’ailleurs Jordan ? Tonight probably. And when she would have left. Tu sais que tu pourrais surmonter tout ça car c’est la vie et elle le fait déjà souvent Birdie. Ton tour va venir juste… pas maintenant. T’as besoin de plus de préavis pour te préparer. Là tu sais qu’après le bain tu vas te caler pour noter ton programme à venir jusqu’à mardi matin. « Thank you. » Que tu ajoutes une fois de plus en allant poser tes lèvres sur les siennes.





Dernière édition par Jordan Fisher le Dim 21 Nov 2021 - 2:28, édité 1 fois
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Message(#)Spread my wings and make me fly - JorBir - Page 2 EmptyDim 21 Nov 2021 - 0:32


« Sûr sûr ? » tu fais la moue boudeuse la plus adorable du monde alors que tu comprends bien qu’il est en train de jouer de toi. Jordan s’en amuse et tu finis par craquer ce faux boudage en souriant légèrement parce qu’il est encore plus adorable et qu’il a l’air fier de lui et qu’il a l’air juste heureux parce que t’as fait une bonne chose. Tu ne veux pas être séparée plus que lui ne le veut, cela semble logique et normal qu’il soit heureux que tu es cédée. Surtout que ça ne te demandait pas tant d’efforts que cela. I don’t wanna talk about it. T’as quand même gagné en légèreté même si t’as ton partenaire qui cumule son petit poids sur ta personne en t’étreignant de la sorte mais comme tu en redemandes, cela serait très mal placé de te plaindre. Cela ne t’empêche pas de fondre un peu plus quand son visage se lève, que vos yeux se croisent et que tu réalises que t’es fière de toi aussi. Tu n’aurais pas pensé qu’il aurait eu une telle réaction mais encore une fois, aucune surprise là-dedans quand on vous connaît tous les deux. « I love you too. » tu refuses d’être de ces gens qui prononcent et déclarent leur amour toutes les cinq minutes ; alors quand tu le fais, tu le penses réellement. Et quand Jordan le fait, ça donne les papillons, les vagues de bien-être, le petit sourire ravi et le cœur qui explose de paillettes et d’autres cœurs en chamallow dans ta poitrine - c’est ainsi que ta vie est devenue et elle te comble parfaitement de la sorte. Ta main contre sa joue quand il vient t’embrasser, les phalanges le caressant brièvement dans le processus.

« Not saying I would have cried but I would have. I don’t want to be away from you just yet and yes I know I’m a baby. » t’es amusée de ses propos, nullement surprise par contre. Tes doigts contre sa joue continuent leurs caresses alors que tu l’observes avec attendrissement. “I know. You’re an emotional soft baby. All mine.” tu réitères ce que t’as déjà dit par sms, tes prunelles scrutant chaque parcelle de son visage comme pour y déceler une quelconque larme que tu n’aurais pas vu. Jordan en serait capable même quand il est heureux, ça ne te surprendrait absolument pas non plus. “I don’t want to make us cry.” que tu murmures doucement. D’autant que toi, de ton côté, tu t’es déjà sentie assez mal et tu as déjà assez évacué de larmes à ton goût quand il jouait au roi du silence avec toi. Jamais plus tu ne souhaites connaître cette situation de nouveau. Surtout si tu ne vois pas la personne dans l’immédiat, si elle est impossible pour toi à aller voir à l’instant T. Tu n’aimes pas les conflits mais tu aimes encore moins être foutue sur le banc de touche. Jordan l’a fait et ça t’a fait mal. Même s’il avait les raisons de le faire, ce n’est pas une raison pour que tu n’en es pas été touchée. Testé mais non approuvé, clairement. « Thank you. » tes deux mains contre ses joues à cheval sur sa mâchoire pour le maintenir contre toi et profiter de ce baiser qui ressemble plus à un échange de respiration commun qu’à un véritable ballet entre vos bouches. “C’est moi qui devrais te remercier d’être rentré plus tôt.” car de ça, t’es reconnaissante. “Et d’être désolée. Pour tout.” que ce soit maintenant, ou avant. Tu ne t’excuse pas beaucoup mais là, Jordan a touché le jackpot ; même si tu ne voulais pas en reparler, ta bouche souhaite visiblement lui faire comprendre que tu l’es réellement. En réel. En visuel, aussi. Et le visuel est si fort que tu ne remarques pas, tu ne sens pas l’eau au niveau de tes fesses qui commencent à déborder de la baignoire. Bien trop occupée à t’abreuver de l’image de ton partenaire si proche et si doux contre toi.
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Message(#)Spread my wings and make me fly - JorBir - Page 2 EmptyDim 21 Nov 2021 - 2:52

Sa moue est toujours là pendant ta connerie puis elle sourit, pas assez à ton goût mais tu sens qu’elle a bien pris la boutade. Ça aurait été bête de relancer un petite drame alors que les choses sont en train de se caler comme il faut pour tout le monde. Tu as totalement conscience que c’est elle qui a fait un compromis pour toi. Tu bouscules ses habitudes et tu espères réellement qu’elle ne va pas le regretter. Si d’un coup elle veut partir lundi matin par exemple. Please. Shut up. Je ne fais que exposer la réalité Jordan. Shut. It.I know. You’re an emotional soft baby. All mine.” Mais ses mots et ses caresses sur toi te font un bien fou et tu ne sens aucun problème dans les vibes qui émanent d’elle. Tu espères ne pas te tromper. Je ne me trompe pas. Tu es bien sûr de toi Jordan dis donc. You really need to shut it.I don’t want to make us cry.” Elle se met dans le panier des larmes éventuelles et ça te fait du bien de voir qu’elle est sur la même longueur d’ondes émotionnelle que toi à ce moment précis. Tu te sens moins vulnérable de ce fait et quand bien même tu sais que ce n’est pas une faiblesse de pleurer, ça reste bien mieux de le faire à deux. Vous vous comprenez. Tu la remercies une fois de plus car vraiment, tu la connais, et vraiment, tu te connais, si tu peux n’être qu’un spectre autour des autres pour ne pas les déranger, tu le ferais. Mais elle a changé les plans sans que tu demandes rien. Enfin… T’as posé cinq questions en une seconde aussi, faut pas oublier ça. Fuck. Off.  Hey je ne suis que le messager.

Birdie qui tient ton visage en coupe et t’as cette sensation d’être le centre de son monde vu qu’elle ne peut voir que toi et qu’elle fait en sorte que tu ne files pas. I love it please keep looking at me this way. Genre vraiment, t’as l’impression d’être une petite chose la plus précieuse au monde vu qu’en plus de tout elle te surplombe de toute sa taille. Tes mains sur ses cuisses tu la caresses doucement. “C’est moi qui devrais te remercier d’être rentré plus tôt.” Elle te renvoie la balle et tu sais que c’est un coup à se dire merci mutuellement à l’infini car ni l’un ni l’autre ne va lâcher le morceau. Alors tu prends son merci car il te touche beaucoup. Ca fait plus que plaisir à entendre. Tu voulais lui faire plaisir et ça a fonctionné. “Et d’être désolée. Pour tout.Ow. Tu n’aurais pas cru qu’elle revienne là dessus. Mais t’as pas le temps de répliquer car tu vois le niveau de l’eau être critique car ça déborde par terre. Tu fonces sur le robinet pour éteindre l’eau et tu plonges ton bras immense dans l’eau pour déboucher le trou et laisser s’évacuer quelques litres. « Damn. » Que tu dis en réalisant que quand vous voulez être dans votre bulle vous y arrivez parfaitement. Le sol est un peu mouillé mais tu t’en occuperas plus tard, c’est vraiment le cadet de tes soucis là. Mais maintenant que tu es décollé de ton oiseau, tu vas rapidement jusqu’aux serviettes que tu avais posé sur le lavabo pour les déplier et les disposer parfaitement sur le sèche serviette histoire que vous ayez de quoi bien chaud quand vous sortirez de l’eau. Tu vas prendre dans un des placards de la pièce, une bomb bath multicolore que Birdie a acheté. « Catch. » Que tu dis en attendant que Bird se retourne pour la choper au vol (car oui elle s’occupe de reboucher la baignoire quand il faut, oui tu lui fais toute confiance pour la gestion maintenant que vous êtes sorti de votre bulle hermétique).

Une fois dans la baignoire enfin, tu reviens sur le sujet qu’elle a elle même remis sur le tapis en premier. « I know you’re sorry… About the pic. » Tu vas prendre la main de ton oiseau en même temps. « I don’t know if you want to talk about it really or if it was juste so I know for sure… But… I’m okay now and… I’m sorry too… » T’as l’impression de te répéter, car tu lui sa déjà dit ça en SMS mais elle aussi avait déjà dit qu’elle était désolé. « I thought you understood the level of my issues with my body and you were drunk also I mean… » What do you mean? « I’m okay now. » Que tu lui assures car c’est bien là le plus important non?



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Message(#)Spread my wings and make me fly - JorBir - Page 2 EmptyDim 21 Nov 2021 - 11:53


Reconnaissante de son retour, reconnaissante de sa présence, tu as naturellement préféré tomber sur sa jolie frimousse fier de son geste que sur un véritable voleur qui serait venu faire une petite visite dans le coin. Tes paumes retenant son visage levé vers toi, tu en viens à oublier le monde autour et juste à respirer un coup. Nulle doute la meilleure chose qui te soit arrivée cette année, il y a toujours cette reconnaissante au fond de tes prunelles, et de l’émerveillement aussi. Aujourd’hui, parce qu’il est là. Et demain, parce qu’il sera toujours là. Tu te rappelles ces mots qui semblent d’une autre époque, t’affirmant qu’il serait toujours dans les coins de ta vie en décembre ; non seulement ses paroles, contre lesquelles tu as énormément douté, vont devenir une réalité mais en plus, ce n’est pas seulement dans les coins qu’il va être. Jordan a une place majeure dans ton existence, il est au milieu, et il est un point central devenu déterminant. Alors forcément que t’oublie tout alors que tes yeux sont plongés contre sa forme, ses traits, les pliures et les légers creux de son visage. Tu oublies qu’il y a de l’eau qui coule, que la baignoire se remplit vite et que ça finit par déborder parce que ton attention est ailleurs. Tu as seulement le réflexe de bouger quand tu finis par te réveiller quand Jordan tend le bras pour éteindre le robinet et le plonger pour vider un peu l’eau qui est beaucoup trop haute. « Damn. »Oopsie.” que tu formules avec le ton, l’expression et l’air qui ne veulent absolument pas dire que t’es désolée. C’est de la faute de ton partenaire, il t’a envoûté, t’y peux rien, tu n’es qu’une pauvre victime et la baignoire, l’eau, la salle de bain, un dommage collatéral. Par contre, tu fais la moue car si cette situation a fait détacher Jordan, ça te fait quand même prendre aussi conscience qu’il y a de l’eau par terre. C’est pas bon, ça. Tu t’attends presque à ce que ton compagnon aille chercher la serpillère et tout le bordel adéquat mais non ; il va déposer les serviettes sur le radiateur et toi, tu vas t’occuper de remettre le bouchon dans la baignoire parce qu’il ne faudrait pas qu’il y ait peu d’eau, maintenant. « Catch. »Hey!” il te prend pas surprise alors que tu te retournes ; t’as jamais été une sportive dans l’âme mais attraper une bomb bath dans la précipitation est dans tes cordes, visiblement. T’y as trop pris goût à ces petites choses, tu ne passes plus un bain sans les utiliser et ce n’est pas pour rien qu’il y en a tout un emplacement dédié dans le placard. Parce que voir ton regard s’illuminer en même temps que la bulle qui se désintègre dans l’eau pour la colorer, ça n’a juste pas de prix.

De nouveau dans ses bras et entre ses cuisses, en tout bien tout honneur, ta tête posée sur le meilleur oreiller du monde, autrement dit le haut de son torse, tu as les yeux clos en soupirant légèrement. Y’a pas à dire, ça faisait beaucoup trop longtemps. « I know you’re sorry… About the pic. » mais tes yeux ne restent pas fermés très longtemps ; tes paupières sont déjà en train de se relever et tu te mets à observer le mur en face de vous, le coeur qui prend une nouvelle inspiration et qui s’emballe gentiment jusqu’à se faire entendre dans tous tes membres. Tu n’aurais pas pensé que ton partenaire aurait réenchérit quelques minutes plus tard mais est-ce que ce n’est pas plus mal ? « I don’t know if you want to talk about it really or if it was juste so I know for sure… But… I’m okay now and… I’m sorry too… » tu fronces les sourcils parce que pour le coup, tu ne vois pas en quoi lui est désolé. Outre le fait que tu juges qu’il ne t’a pas assez informé sur ces problèmes-là, c’est toi qui a été en faute totale donc ça te semble absurde et presque dérangeant que Jordan s’excuse. « I thought you understood the level of my issues with my body and you were drunk also I mean… » tu pinces ta lèvre en serrant sa main, baissant les yeux vers l’eau, ta main libre jouant avec abstraitement, comme s’il y a la vérité cachée dedans. Comme si les couleurs, les bulles, le liquide allaient pouvoir t’apporter la réponse parfaite à lui dire. Avant de prendre conscience que non, évidemment que non, malheureusement, il n’y a pas de messages, là-dedans. « I’m okay now. » now, mais ça veut dire qu’il ne l’était pas avant et ça, c’est suffisant pour que tu t’en rappelles et que tu t’en sente coupable malgré tout. “Quand tu m’en as parlé, je pensais que c’était simplement un problème physique comme tout le monde a. Les complexes qui découlent de la pression de la société. Je n’avais pas compris qu’il s’agissait d’une vraie angoisse pour toi. Je n’ai jamais eu l’impression que tu souffrais avec moi de ce genre de choses.” tes yeux ont toujours pu l’observer à foison, même au début de votre relation charnelle, il n’a jamais eu de signe de complexe ou de sentiment de gêne à ton égard. Ou peut-être que tu les as loupé. Tu ne pourrais pas savoir, tu n’as pas les souvenirs assez présents dans le détail pour savoir. “Si j’avais vraiment su la portée du problème, jamais… Jamais j’aurai posté ça. Même en ayant bu.” tu pinces ta joue avant de te retourner du mieux que tu peux pour pouvoir le regarder. “Je t’aime et je te respecte, j’espère que tu le sais. J’ai pas voulu te faire du mal. Tu me manquais beaucoup et je voulais le clamer au monde entier. J’ai pas été futée dans le choix de la photo.” surtout quand on considère que tu as eu le temps d’en prendre de ton partenaire, avec ou sans son consentement, qu’il en soit conscient ou non. “Je cherche pas d’excuse mais…je prends mes responsabilités et j’agis comme une adulte, personne ne me blâmera pour ça, ni pour être une humaine qui fait des fautes et des erreurs de parcours.J’étais pas bien non plus alors je veux que tu vois à quel point je suis honnête.” tu as mal vécu ces jours de silence même s’ils étaient justifiés. Tu n’iras pas le blâmer de t’avoir imposé la pire des sentences car il était en droit de le faire ; mais cela n’enlève pas le sentiment misérable qui t'a accompagné pendant de trop longues journées. “Est-ce que c’est pour ça que tu veux faire du sport ? Tu penses que ça va t’aider ?si seulement tu te voyais à travers mes yeux.
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Message(#)Spread my wings and make me fly - JorBir - Page 2 EmptyDim 21 Nov 2021 - 12:31

Ton coeur qui bat fort dans ta poitrine d’avoir dit toutes ces choses à voix haute mais tu as pris une très importante résolution des suites de ce qu’il s’est passé. Tu parleras. Même si tu penses qu’elle sait déjà ci ou ça qui a entrainé telle ou telle réaction de ta part, tu le diras car vous n’avez pas été aussi dans le faux tous les deux que pendant ces quelques jours horrible où tu lui en voulais pour quelque chose dont elle n’avait pas conscience de son étendue pour toi. Une bonne chose c’est qu’elle est assise devant toi, son dos contre ton torse et tu ne peux voir que le dessus de sa tête. C’est plus facile comme ça. Vraiment plus facile. Tu la sens réagir à tes paroles, ton coeur qui s’accèlère toujours un peu plus. Tu n’es pas en stress vraiment car tu veux dire ces choses mais ça reste quand même assez nerve wracking. Faut du courage et tu sens que tu pourrais te proclamer Gyffondor si tu n’aimais pas autant les Serdaigles. Sa main dans la tienne te fait énormément de bien car elle ne te lâche pas. Comme si elle allait le faire Jordan. We never know. Arrête de flipper pour rien. Leave me alone.Quand tu m’en as parlé, je pensais que c’était simplement un problème physique comme tout le monde a. Les complexes qui découlent de la pression de la société. Je n’avais pas compris qu’il s’agissait d’une vraie angoisse pour toi. Je n’ai jamais eu l’impression que tu souffrais avec moi de ce genre de choses.” C’est là la différence entre les gens avec qui tu t’exposes plus que les autres. « I’ve always felt good with you. » Tu ne mentionnes pas l’autre partie. Celle où tu es doué à slalomer entre tes angoisses et démons. Y’a indéniablement quelque chose de plus avec Birdie car son contact dès votre première rencontre (la deuxième) ne t’a pas fait frémir d’angoisse comme ça peut être le cas avec d’autres. Tu te souviens que trop bien cette personne qui a posé sa main sur ton torse à la Pride alors que vous vous étiez bousculé. C’était un geste sans aucun préavis, à un endroit complètement inapproprié pour toi. Ce fut une sensation totalement horrible que tu ressens encore aujourd’hui si tu y repenses. “Si j’avais vraiment su la portée du problème, jamais… Jamais j’aurai posté ça. Même en ayant bu.” Tu sais pas si tu peux la croire dans la dernière partie de sa phrase car tu n’as aucune idée de ce dont elle est capable quand elle est ivre. Si elle sait être autant en contrôle mais tu ne demandes qu’à voir. Not really. Birdie éméchée c’est pas mal de souvenirs pas très drôle.

Elle se retourne et tu préférais quand ce n’était pas le cas. Elle a du mal à trouver ton regard néanmoins car la position n’est pas optimal. Tu ne te dérobes pas à ses yeux cela dit. Yeah ok she’s gryffindor. Not me.Je t’aime et je te respecte, j’espère que tu le sais. J’ai pas voulu te faire du mal. Tu me manquais beaucoup et je voulais le clamer au monde entier. J’ai pas été futée dans le choix de la photo.” Tu hoches la tête. « I know you didn’t want to. » Tu es sincère, tu sais. Il n’empêche que ces mots là te font du bien. Damn she really a lioness.Je cherche pas d’excuse mais…What is it?J’étais pas bien non plus alors je veux que tu vois à quel point je suis honnête.” Ça te serre le coeur de l’entendre dire ça. « I know Bird… That’s why I’m sorry… » Si tu avais su si tu avais parlé Jordan, ça ne se serait pas passé comme ça et la douleur pour tous les deux aurait été apaisée plus rapidement de votre reconnection  suite aux explications. Tu es stupide. I’m no Ravenclaw either. Oh stop being so dramatic.

Est-ce que c’est pour ça que tu veux faire du sport ? Tu penses que ça va t’aider ?” Tu hoches la tête. Tu n’es pas fan de retourner sur cette conversation là spécifiquement. Mais ça vient avec Jordan, c’est normal. « Yeah… » Tu soupires doucement, pas parce que t’es saoulé mais pour te donner un peu de contenance. C’est plus une inspiration et expiration un peu plus intense qu’autre chose en fait. « I like my face and my hands but my body that’s… If I can put some muscle on I will maybe find myself alright… » Allé Jordan, montre le Lion qui est en toi. T’es lancé là non ? « J’ai l’impression que plus tu me découvres plus tu vois que je suis un cas avec un milliard de problème que j’arrive à cacher quotidiennement aux gens. » Allé Jordan, continue. « But that’s the thing you’re more than just anyone… » Tu resserres ton bras autour de son corps. « So you’ve got the luxury to see that I’m still a big mess inside. » Tu serres un peu plus ton bras et tes lèvres vont se poser sur le haut de sa tête comme un: I’m sorry about this. Tu veux surtout être sûr qu’elle ne va pas se retourner de nouveau yupppp. I see you Jordan Ashley Fisher. Leave me alone. Je sais que tu fais de ton mieux, pas mal pour un non Gryffondor. Thank you. « Et je veux que tu saches que... Si je me lance là dedans... » Parce que tu lui en avais parlé à Halloween déjà. Avant tout ce bordel. « ... c'est parce que je me sens bien à d'autres niveaux et j'ai l'impression d'être capable de commencer à gravir cette montagne .  » Tu te mords la lèvre. Il commence à se faire long ton monologue là. I know... T'inquiètes, je suis sûr qu'elle va apprécier. « Et c'est grâce à toi si je me sens bien. » Tu murmures. « Plus que bien même... » Ton pouce sur sa peau de son buste qui la caresse doucement.


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Message(#)Spread my wings and make me fly - JorBir - Page 2 EmptyDim 21 Nov 2021 - 15:04


« I’ve always felt good with you. » sans savoir que tu avais besoin de l’entendre te le dire, et n’en ayant jamais vraiment douté en premier lieu, il n’empêche que t’es rassurée que ce propos soit acté, souligné et évoqué. Jordan se sent bien avec toi, il se sent en confiance et l’alchimie qui n’était que platonique à vos débuts n’a fait que se renforcer au fil du temps. Mais Jordan te donne l’impression de savoir et pouvoir tout gérer, que ses failles l’ont juste rendu plus fort après des années de thérapie, de mauvais choix et de rencontres douteuses. Tu as bien compris qu’il a erré, qu’il s’est mangé des murs pour en arriver là où il en est maintenant ; et t’es admirative de voir avec quelle paix intérieure il a l’air de pouvoir évoquer des sujets aussi douloureux comme le décès de sa femme. Celle-là même qui réside toujours à son doigt, un rappel qu’il a eu son lot de son souffrance mais qu’il a réussi à faire son deuil, qu’il a avancé malgré tout, qu’il a gardé la tête haute et que, surtout, il n’a pas laissé le monde le pourrir. Contrairement à toi qui préfère toujours et encore ne pas penser, ne pas parler, ne pas replonger dans ces failles que tu n’as pas apaisées, ni guéries car tu es dans le déni le plus total. A force de préserver le monde, tu te bousilles toi-même ; à force de vouloir aider tes proches, tu t’en oublies toi-même. Jordan est un modèle et un exemple ; il n’est pas parfait, il a toujours ses insécurités qui frappent à la porte de temps en temps et il travaille, tu le sais, tu as bien vu les coups de téléphone qu’il peut faire de temps en temps à son psy. Il utilise une troisième jambe que tu persistes à vouloir refuser car tu vas bien. Tu resserres vos mains liées en guise de réponse car tu ne sais pas quoi dire à part te montrer reconnaissante de la confiance dont il t’honore.

« I know you didn’t want to. » mais je l’ai quand même fait. Tu lui as fait du mal, tu l’as fait souffrir, il n’a pas été bien et son silence en a été la preuve. Une douche froide qui a piqué, qui a fait mal, qui a été affreuse, comme une gosse que l’on fout sous le jet après avoir fait une crise de colère. La sensation est la même et t’es penaude, t’es désolée, t’es affligée par ton comportement. Tu ne peux pas non plus te mettre tout sur les épaules car tu n’avais pas non plus compris l’étendue du problème. Tu peux te montrer insensible, forte tête, inconsciente ou n’en faisant qu’à ta tête, mais tu es certaine de toi que si tu avais su avec exactitude les causes profondes, si tu avais eu plus conscience de ce qui ronge ton partenaire concernant ce mal-être, tu n’auras pas fait ça. « I know Bird… That’s why I’m sorry… » Jordan devait savoir que ne pas te parler t’aurait fait du mal. Tu préfères toujours prendre des reproches en pleine gueule plutôt que d’avoir le droit à un silence radio de l’enfer. Au moins, une dispute peut être gérée, elle peut révéler les failles et mettre à jour le fin fond du problème ; alors que là, tu as été dans le doute pendant des jours, à être coupable pour un truc que tu n’avais pas mesuré, pour un sujet que tu n’avais pas réellement pensé. Tu as été triste mais aussi en colère, en plein désarroi et pour quelqu’un qui t’a habitué à communiquer, tu t’es retrouvée démunie face à ce silence imposé. Qui n’était qu’une preuve de colère de Jordan envers toi. S’il avait été présent physiquement, tu sais que tu ne l’aurais pas lâché. Parce que tu l’aimes, bordel, et que tu peux être pire qu’une sangsue. Une sangsue déterminée et têtue de surcroît, la pire des combinaisons.

Vu la force qu’il met à te tenir contre lui, ton corps se recroqueville contre lui, contre son torse, ne pouvant le regarder que si tu lèves la tête et te casses la nuque en la tournant sur le côté. « Yeah… » ta main libre va vers son genou à ta portée car tu as l’impression qu’il a besoin de courage et t’es là. C’est toi, il n’y a que vous, il ne devrait pas avoir peur. Come on, babe, talk to me. Par la pensée, tu espère lui insuffler le courage qu’il semble avoir besoin, ton oreille contre son torse alors que ta main remonte contre son flanc. « I like my face and my hands but my body that’s… If I can put some muscle on I will maybe find myself alright… » naturellement, ta main glisse jusqu’à son ventre, là où tu caresses doucement sa peau de formes abstraites, ne faisant attention qu’à ses paroles alors que tu entends les battements de son coeur contre ton tympan. « J’ai l’impression que plus tu me découvres plus tu vois que je suis un cas avec un milliard de problèmes que j’arrive à cacher quotidiennement aux gens. » la main retourne sur son flanc, un ballet sans fin sur son épiderme alors que ton propre coeur gonfle et se serre en même temps. « But that’s the thing you’re more than just anyone… » tes lèvres vont embrasser son épiderme parce que ce sont de douces paroles, ça, et c’est plaisant de l’entendre le dire. D’autant qu’il te serre un peu plus contre lui, ton museau se levant et ton nez se coinçant contre son cou. Ne pas le regarder pour le laisser parler, le laisser venir. « So you’ve got the luxury to see that I’m still a big mess inside. » tu fermes les yeux sous son baiser, et cette phrase qui te touche bien plus que tu ne l’aurais songé. « Et je veux que tu saches que... Si je me lance là dedans… c'est parce que je me sens bien à d'autres niveaux et j'ai l'impression d'être capable de commencer à gravir cette montagne . » voilà qui te rassure grandement. Il a la force nécessaire, Jordan. Bien plus que tu n’en auras jamais. Il a réglé certains sujets, alors il peut avancer et régler les autres. Tu es au point mort contrairement à lui. Tu ne saurais pas comment faire, ceci dit. « Et c'est grâce à toi si je me sens bien. Plus que bien même... » tu soupires légèrement d’aise et de réconfort. “Faut dire que je mets de l’énergie et du temps dans l’ouvrage.” tu rétorques avec un ton léger, presque amusé alors que tes paupières sont de nouveau fermées et que tu laisses les bras de Jordan te bercer gentiment.

Derrière les plus beaux sourires se cachent les plus grandes failles.” tu murmures doucement en caressant son avant bras ; c’est impossible pour toi de ne pas le toucher, de ne pas prouver que t’es là et que tu l’aimes avec tout ce qu’il apporte. Ce qui t’a manqué le plus. “Personne n’est démuni de problèmes. Même quand tout semble aller bien, tout ne va jamais bien à 100%.” tu te mords la joue ; ce n’est pas une séance de psychologie qu’il a besoin, mais une simple conversation. Qui n’est pas simple, au final, et voilà que tu te reposes de nouveau ton dos contre lui. “Je sais de quoi je parle puisque c’est ce que je fais.” il a sûrement dû le voir, Jordan. Il est bien placé pour le savoir, ton compagnon, puisque tu ne dis quasiment jamais rien d’autre que parler de lui, poser des questions sur lui, t’intéresser à lui et répondre par des boutades et des chemins de traverse. “Je suis pas avec toi que pour le beau - même si t’es beau sinon on en serait pas là…” que tu évoques en aparté avec un léger sourire pour le mur en face de vous. “T’as pleuré dans mes bras le premier soir. A partir de là, je n’ai jamais pu te voir comme un invincible insensible. C’est ce que j’aime chez toi. Même si tu le caches au monde, tu ne le caches pas à moi. Je suis heureuse que tu me fasses confiance. Je suis là pour être ton soutien si t’as besoin.” Tu vas chercher ses mains pour entourer ses bras autour de son buste et te serrer contre lui un peu plus fort. “T’es courageux. Et je suis plus que ravie si je peux aider dans le processus. Je t’envie car tu donnes l’impression que c’est facile.” ce qui est peut être injuste à dire sachant qu’il y a énormément de travail en amont fourni par ton partenaire constamment. “Et… Si jamais tu veux être curieux sur ma vie, tu as aussi la possibilité de m’interroger. Tu as gagné ce droit depuis bien longtemps.” tu aurais dû le lui donner aussi depuis un moment mais c’était tellement plus simple de s’intéresser à lui. Tu prouves que tu lui fais confiance aussi. Il t’a confié tant mais toi, tu n’arrives pas à faire la même chose. Tu n’y arriveras pas toute seule. Même si ça t’angoisse un peu. Revenir et remonter à des souvenirs que tu préfères garder dans l’ombre. Même si tu juges que ta vie n’est pas si affreuse que cela - au contraire, à part certaines étapes, elle a été plutôt douce avec toi. Tu te sens chanceuse et c’est sûrement pour cela que tu ne parles pas de tes problèmes. Cela donnerait l’impression de te plaindre ; tu peux te plaindre qu’il manque des pailles roses mais pas de ta vie.


Dernière édition par Birdie Cadburry le Ven 28 Jan 2022 - 21:13, édité 1 fois
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Message(#)Spread my wings and make me fly - JorBir - Page 2 EmptyDim 21 Nov 2021 - 17:33

Elle ne te lâche pas, au contraire, elle te tient et se colle à toi de plus en plus au fur et à mesure de tes confessions. Thank you. Tes jambes, ton ventre, bien trop d’endroits y passent sous sa main et tu prends ça comme si elle était en train de t’insuffler des bonnes ondes, comme si son geste allait te faire t’aimer comme par magie. Would be nice. Y’a ses lèvres qui s’ajoutent et t’as réellement l’impression d’être une petite princesse qui a besoin de tout le réconfort possible. C’est pas facile ce que tu lui dis Jordan, elle est juste en train de te montrer qu’elle est là et qu’elle t’aime. Tu lui offres un baiser mais tu n’as pas terminé. Comme une entracte avant d’aller vers un morceau bien plus positif de tout ça. “Faut dire que je mets de l’énergie et du temps dans l’ouvrage.” Oui, elle te met beaucoup en priorité dans sa vie, tu fais de même de ton côté mais ça faisait si longtemps que tu n’avais pas eu quelqu’un dans ta vie. Ta personne à toi qui met autant d’effort dans votre relation que tu ne le fais. T’as beaucoup de chance. “Derrière les plus beaux sourires se cachent les plus grandes failles.” Sauf que tu ne mentionnes pas les failles même si autrui savent qu’elles sont là car ouais vous les avez tous. “Personne n’est démuni de problèmes. Même quand tout semble aller bien, tout ne va jamais bien à 100%.” Voilà qu’elle dit tout haut ce que tu viens de penser et ça te fait sourire doucement. “Je sais de quoi je parle puisque c’est ce que je fais.” Et elle est forte pour te faire repartir le sourire aussi rapidement qu’il est venu. Tu vas embrasser le haut de sa tête en la serrant plus contre toi encore. Tu as une idée de ce qui se cache sous ses sourires. “Je suis pas avec toi que pour le beau - même si t’es beau sinon on en serait pas là…” Tu es toujours bluffé qu’elle te dise si aisément qu’elle te trouve beau depuis toujours. Genre c’était une des premières choses qu’elle a pensé en te voyant ou quelque chose comme ça. “T’as pleuré dans mes bras le premier soir. A partir de là, je n’ai jamais pu te voir comme un invincible insensible. C’est ce que j’aime chez toi. Même si tu le caches au monde, tu ne le caches pas à moi. Je suis heureuse que tu me fasses confiance. Je suis là pour être ton soutien si t’as besoin.” Tu n’as effectivement pas oublié que tu avais pleuré dans ses bras ce soir là… Mais ça te semble si loin et c’était tellement d’émotions. Comme si ton corps savait que cette rencontre allait être plus qu’un simple porté réussit devant tout le monde. Y’avait déjà une piqûre de rappel de l’esprit de ta défunte femme qu’elle était toujours dans ton coeur. Tu trouves vraiment très louable la dévotion que Birdie a à ton égard. Elle veut t’aider. C’est clair.

C’est elle qui parle maintenant et qui cherche le réconfort. Tu lui donnes tout ce qu’elle souhaite alors qu’elle manipule tes bras comme une marionnette. Aucun soucis à la serrer encore plus contre toi et à sentir ses boobs contre tes bars au passage. “T’es courageux. Et je suis plus que ravie si je peux aider dans le processus. Je t’envie car tu donnes l’impression que c’est facile.” Facile facile… T’aimerais bien que ça le soit réellement et pas simplement une impression. “Et… Si jamais tu veux être curieux sur ma vie, tu as aussi la possibilité de m’interroger. Tu as gagné ce droit depuis bien longtemps.” Alors là. Tu ne t’y attendais pas du tout. Elle qui ne s’est jamais ouverte sur ses problèmes car elle les enfouis au plus loin pour les oublier. « I’ve got so many questions. You are a question yourself Birdie Cadburry. » Et tu ne vas pas lui demander si elle est sûre parce qu’elle ne doit sûrement pas l’être mais ça ne veut pas dire qu’elle ne veut pas partager une partie de son histoire avec toi. « Y’a une question que j’ai depuis longtemps… » Oui bon accouche Jordan.

« Pourquoi t’habites toujours chez quelqu’un ? Enfin, j’ai l’impression que tu as jamais eu d’endroit rien qu’à toi. T'as déjà eu un contrat de location avec ton nom ?» T'es mignon à direct aller dans les trucs administratif Jordan, attends toi à ce qu'elle grimace. « Toute ma vie j’ai squatté chez des gens et dès que j’ai eu l’argent d’avoir mon chez moi c’est le premier truc que j’ai fait. » Jordan. On parle de Birdie, pas de toi.   « Je sais qu’on est pas la même personne mais, j’essaie de comprendre parce que ça sonne tellement à l’opposé de tout ce que j’ai toujours voulu. » Tu ris un petit peu avant de reprendre plus pour toi qu’autre chose. « On est vraiment à l’opposé là dessus. » Pas que sur ça mais oui, ça fait parti de la liste. T’es plutôt content de toi parce que tu as l’impression que cette première question en est une facile et c’en est également une qui te travaille depuis longtemps. Tu te répètes même tellement c'est tout ce que tu ne voulais pas et ne veut toujours pas dans ta vie. Etre dépendant de quelqu'un.




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Message(#)Spread my wings and make me fly - JorBir - Page 2 EmptyDim 21 Nov 2021 - 19:03


T’appréhendes encore plus tes derniers mots car t’es à peu près certaine qu’ils ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. Le silence plane juste au-dessus de ta tête et peut-être que tu regrettes, mais peut-être que c’était la bonne chose à faire. Peut-être que tes incertitudes sont infondées et surtout, Jordan a le droit autant que toi d’être curieux, de vouloir gratter la surface pour voir ce qu’il se cache derrière. Il t’a déjà vu dans tant d’états différents que tu n’as même pas besoin de craindre que sa vision de toi change. Au mieux, il va vouloir des explications pour mieux te comprendre, mieux t’appréhender, mieux pénétrer ton esprit volatile et parfois enfantin, ta vision d’un monde qui ne ressemble qu’à toi et qui ne peut être que considéré comme absurde si on ne te connaît pas un minimum. « I’ve got so many questions. You are a question yourself Birdie Cadburry. » tu baisses la tête, presque gênée mais aussi amusée, un mélange étrange mais qui ne te déplaît pas pour autant. C’est sa façon à lui de te révéler qu’il n’en sait pas tant que ça sur toi et qu’évidemment, qu’il va avoir des questions à poser. Tu ne sais pas ce qui l’a retenu de le faire avant - peut-être parce que tes réactions sont imprévisibles, parfois disproportionnées, incohérentes, surprenantes ? En bon être spontanée et impulsive que tu es, il est clair qu’il faut savoir marcher sur des œufs avec toi, et pourtant cela ne t’empêche de te demander pourquoi Jordan n’a pas osé avant. « Y’a une question que j’ai depuis longtemps… » voilà voilà voilà, tu pinces tes lèvres et tu prends un intérêt soudain pour son bras, regardant sans vraiment les voir les tatouages dessinés dessus. Le cœur pince, le cœur transpire, le cœur secoue et tu te dis que tu peux toujours esquiver si tu le souhaites - non, non, et non. Pas cette fois-ci, Cadburn, tu vas porter tes ovaires et être la foutue lionne que t’es supposée être, compris ?

« Pourquoi t’habites toujours chez quelqu’un ? Enfin, j’ai l’impression que tu as jamais eu d’endroit rien qu’à toi. T'as déjà eu un contrat de location avec ton nom ? » là, tu te redresses en regardant devant vous ; il ne manquerait plus que les oreilles aux aguets et tu aurais tout du chat surpris et intéressé, subitement. Clairement étonnée par sa question, t’es aussi un peu soulagée parce que ce n’est pas grand chose, ça. Ca ne prouve seulement que ton choix de vie lui est inconnu, qu’il ne comprend pas et c’est tellement futile pour toi que tu te demandes en quoi cela peut être une interrogation réelle. « Toute ma vie j’ai squatté chez des gens et dès que j’ai eu l’argent d’avoir mon chez moi c’est le premier truc que j’ai fait. » tu souris largement parce que ça ne t’étonne pas. Jordan aime sa maison, ça se voit, ça se sent et tu le sais. Mais pour toi, ce ne sont que des murs et un toit. Tu n’y accordes pas énormément de valeur. Elle en a que par les habitants qui y vivent. « Je sais qu’on est pas la même personne mais, j’essaie de comprendre parce que ça sonne tellement à l’opposé de tout ce que j’ai toujours voulu. » alors que toi, tu n’as jamais voulu avoir ‘ton chez toi’, comme quoi ; même en vous ressemblant, vous réussissez à être incroyablement différents. « On est vraiment à l’opposé là dessus. » tu hoches la tête. “Clairement.” tu te places bien de nouveau contre lui, étirant tes jambes contre les siennes, avant de décréter à répondre à tout ça. “J’ai pas besoin d’avoir un truc à mon nom. Ce n'est que du béton et un toit. Mon chez moi, c’est Elimbah. J’ai jamais cherché ailleurs ou autre chose parce que j’en ressens pas le besoin. Si j’ai pas de toit, j’ai mon van. Et j’ai Elimbah.” tu n’as jamais été dépendante d’un toit. Tu sais te contenter de rien. Tu n’as pas besoin d’un matelas prestigieux, d’une douche de luxe, de trois repas par jour ou de connexion à internet en permanence. Tu es libre, tu peux te perdre au milieu de nulle part pendant des jours, tu réussiras toujours à te débrouiller. “J’ai grandi avec deux soeurs et un frère. J’ai toujours connu du monde, de l’agitation, de la vie. J’imagine que c’est ce que je recherchais toujours.” tes doigts finissent par s’empiler entre eux. “J’aime pas être seule. La solitude me fout le bourdon, à part quand je l’ai décidé. J’ai toujours l’habitude de m’échapper quelques jours à Elimbah pour me ressourcer, recharger les batteries mais je finis toujours par revenir en ville car j’ai besoin de mes proches. Être toute seule, c’est… Ça laisse trop de place à la réflexion au bout d’un moment. Et j’ai peur qu’on m’oublie.” tu mords ta lèvre en repensant aux instants après ton agression, ces moments où tu t’es sentie plus seule que jamais. “Pour ça que je dors jamais seule non plus, ou avec des lumières au moins. La compagnie m’aide à me distraire. A penser à autre chose.” et les problèmes des autres te distraient beaucoup plus que les tiens. Tu te sens bien plus utile comme ça, qu’en leur infligeant tes soucis à toi. “Donc non, j’ai jamais eu un contrat de location ou quoi à mon nom et j’en aurai jamais.” enfin, en tout cas, pas pour une habitation. “Et puis, c’est trop de responsabilités pour moi.” que tu dis en souriant, le timbre rieur, les mots qui n’étonneront pas Jordan. La partie administrative, très peu pour toi.
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Message(#)Spread my wings and make me fly - JorBir - Page 2 EmptyDim 21 Nov 2021 - 19:28



Tu sens qu’elle ne s’attendait pas du tout à cette question et qu’elle a l’air bien prête à y répondre à celle ci. Elle se recale bien contre toi et t’es content d’avoir piocher cette question ci en premier. Pas seulement parce que c’est une véritable question qui te trotte depuis longtemps, mais aussi parce que tu sais que ça a l’air si simple en surface mais ça va te faire découvrir bien des choses à son propos et certainement enchaîner la conversation naturellement vers des choses bien moins légères. “Clairement.” Si y’a bien un truc sur lequel vous serez toujours d’accord c’est à quel point certaines parties de vos personnes sont diamétralement opposé. Tu dois faire des efforts pour te dire que oui, c’est possible que quelqu’un n’ait pas la même vision que toi sur ça et tu veux comprendre pourquoi. Sa vie, son passé, tout ce qui font ce qu’elle est maintenant avec sa frayeur de vivre chez elle. “J’ai pas besoin d’avoir un truc à mon nom. Ce n'est que du béton et un toit. Mon chez moi, c’est Elimbah. J’ai jamais cherché ailleurs ou autre chose parce que j’en ressens pas le besoin. Si j’ai pas de toit, j’ai mon van. Et j’ai Elimbah.Hmmm. Okay. Tu peux arrêter de chercher à comprendre car tu n’as pas de chez toi, toi. Tu as chez Maria mais c’est Chez Maria. Y’a un tas de chose que tu ne t’es jamais permis de faire là bas. T’as jamais ramené quelqu’un par exemple. Y’a que Rosa avec qui tu as échangé des fluides sous son toit. “J’ai grandi avec deux soeurs et un frère. J’ai toujours connu du monde, de l’agitation, de la vie. J’imagine que c’est ce que je recherchais toujours.” Tu te souvenais qu’elle avait deux soeurs et un frère car tu avais fait le parallèle avec toi qui a deux frère et une soeur. Sauf que de ton côté, c’est la paix que tu as toujours cherché. “J’aime pas être seule. La solitude me fout le bourdon, à part quand je l’ai décidé. J’ai toujours l’habitude de m’échapper quelques jours à Elimbah pour me ressourcer, recharger les batteries mais je finis toujours par revenir en ville car j’ai besoin de mes proches. Être toute seule, c’est… Ça laisse trop de place à la réflexion au bout d’un moment. Et j’ai peur qu’on m’oublie.” Ca. Tout ça. Ca cache tellement… Tu serres un peu plus ton bras autour d’elle alors qu’une de tes mains se retrouve sur sa poitrine. “Pour ça que je dors jamais seule non plus, ou avec des lumières au moins. La compagnie m’aide à me distraire. A penser à autre chose.” Ça te brise le coeur de voir tous les efforts qu’elle met à ne pas rester avec ses pensées. “Donc non, j’ai jamais eu un contrat de location ou quoi à mon nom et j’en aurai jamais.” Ton pouce qui caresse son sein doucement. “Et puis, c’est trop de responsabilités pour moi.

« Ca veut dire que votre shop à Will et toi sera à son nom à lui ? » Que tu lances l’air de rien avant d’aller embrasser le dessus de sa tête avec pas mal de vigueur. « J’aimerai bien demander ce qu’il y a dans tes pensées pour que tu mettes autant d’énergie pour ne jamais avoir le temps d’y penser… » Tu sais Jordan. Elle s’est fait agresser sexuellement. Elle te l’a fait comprendre. « Ça doit être fatigant… » Tu parles ayant les lèvres dans ses cheveux et ton bras qui ne se décroche pas le moins du monde d’elle. « Je sais pas comment tu fais… » Tu continues de murmurer presque. « I’m not sure what you’re so scared of thinking but know that I will always be here. No. Matter. What. I mean it B. I want you in my life forever. » Que tu murmures avec toute la sincérité. Tu n’imagines pas que vos chemins puissent se séparer totalement à partir de maintenant. Tu l’aimes, tu as de l’affection pour elle à un niveau immense et toute ses fissures ne font que décupler ton amour pour elle. Peut importe ce qu’il pourrait arriver par la suite, tu sais ta capacité à la pardonner parce que pour toi, c’est ses trauma qui la dirigent plus qu’elle ne se dirige elle même.

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Message(#)Spread my wings and make me fly - JorBir - Page 2 EmptyDim 21 Nov 2021 - 22:19


Son étreinte autour de toi se resserre et tu n’en attendais pas moins de Jordan. Tu pourrais expliquer que son silence t’a blessé, que tu as peur d’être abandonnée, par lui, par ta fratrie, par tes amis. Qu’un jour, tu penses les faire tous craquer et se détourner de toi, disparaître à jamais. Mais tu n’en as pas besoin car les grandes lignes ont été émises et ça englobe tout ça. Tu es une amoureuse de l’humain, même s’il t’agace, il t’énerve, il t’exaspère. Même quand il est con, quand il est moche, quand il est vile, quand il est sournois ; il y a toujours de la beauté qui se camoufle quelque part. Jordan te le prouve en étant toujours là, en faisant exactement ce que tu fais quand il te parle ; apporter son soutien physique que tu sais n’es pas sans message derrière, sans signification. Il t’est si précieux, si tendre, tu pourrais presque chercher à fusionner avec lui, là maintenant, tellement que tu en as gros sur la patate. Ce n’est jamais rien pour toi de parler de ça, même si ça paraît anodin. Tu réalises à quel point tu te batailles tout le temps à chaque instant sans aucun répit. Mais c’est tellement ton quotidien, c’est tellement naturel, que tu n’y penses plus ; tu vis avec sans te poser de questions. C’est une bataille constante qui prouve aussi bien ta faiblesse à gérer tes problèmes que ta force a passé au-dessus quoiqu’il arrive. Les oublier, les taire, les ignorer n’est peut-être pas la bonne solution mais c’est celle que tu as choisi. Même si c’est ridicule quand tu le dis à voix haute.

« Ca veut dire que votre shop à Will et toi sera à son nom à lui ? » t’es compressée sous son baiser au sommet de ton crâne et tu souris légèrement en haussant les épaules. “Je sais pas, on verra. Mon nom y sera quoiqu’il arrive.” que tu dis malicieusement parce que Will partage ton nom de famille et que t’as envie de jouer sur les mots à ce moment précis, ça aide à dédramatiser un peu la conversation. Qui n’a pas besoin d’être dramatique en premier lieu parce que t’en es pas si malheureuse que cela. Ni de ta vie ni de ta façon de faire. « J’aimerai bien demander ce qu’il y a dans tes pensées pour que tu mettes autant d’énergie pour ne jamais avoir le temps d’y penser… » tu gardes le sourire malgré le fait que Jordan ne puisse pas le voir, tout comme il ne peut pas visualiser tes paupières qui papillonnent avec vigueur pour étouffer l’humidité qui menacent tes yeux. Please don’t - et voilà, ça commence. « Ça doit être fatigant… » ça l’est et tu grattes l’arrière de ton oreille en ne répondant toujours rien parce qu’en vrai, tu ne sais pas quoi dire. Tu sens juste ton coeur qui se serre car tu tergiverses, tu réfléchis, tu te poses des questions sur savoir l’utilité et, surtout, si t’es capable de lui donner une réponse. Sans devenir un bordel ambulant, ça serait un plus non négligeable. « Je sais pas comment tu fais… » ça semble être compromis car il insiste sans le faire vraiment et tu sens tout ce que t’as ressenti y’a une semaine te remonter au visage. « I’m not sure what you’re so scared of thinking but know that I will always be here. No. Matter. What. I mean it B. I want you in my life forever. » ses mots sont doux, ses mots sont brillants, ses mots te font du bien et pourtant, tu te mets à pleurer. Tu pleures parce que Jordan te dit l’inverse de ce que tu penses. Dans la plus belle des directions. T’as cruellement peur. De toi, de ce dont t’es capable, du meilleur mais aussi du pire. De lui, de son impact sur toi, de ses mots qui sont une vraie berceuse à tes oreilles mais est-ce que tu peux vraiment les croire ? Est-ce qu’il ne t’a pas prouvé dans le passé que lui tient ses engagements ? Il savait depuis des mois qu’il sera dans ta vie six mois après ; regarde le résultat, t’habites chez lui. Fais lui confiance. C’est effrayant, oui, mais tu peux le croire. Oui, il t’a fait peur il y a quelques jours. Oui, t’as vraiment cru que t’avais brisé quelque chose. Mais regarde, il est revenu, pour toi, parce qu’il t’a lu, parce que tu lui manquais, parce qu’il t’aime. “Je suis terrifiée de te perdre. J’ai peur de te pousser à bout, d’atteindre tes limites, de te faire fuir car je suis une pauvre gamine irréfléchie qui n’en fait toujours qu’à sa tête.” si Jordan ne voit pas les larmes, il peut largement les entendre à travers ta voix qui se brise à chaque parole. Tu déglutis en passant une main sous l’eau pour l’amener contre ton visage et apaiser le flot qui sort de tes prunelles. “Quand tu m’as ignoré, j’ai imaginé le pire. J’ai pensé que c’était fini, que tu m’abandonnais.” tu mords ta joue car tu ne peux pas refaire le passé ; mais t’essaie juste de lui faire comprendre que ça t’a blessé bien plus que tous les mots qu’il aurait pu te dire. “J’aurai préféré que tu m’insultes plutôt que tu ne dises rien.” ça aurait fait mal mais au moins, tu n’aurais pas senti l’indifférence. Si tu en pleures encore, tu te sens quand même soulagée de lui avoir dit ça. C’était quelque chose qui te grignotait, qui te frustrait, et t’es plutôt contente de le lui avoir confié. Ça te semble juste. Car c’est récent - et oui, c’est fatiguant. Très fatiguant.
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Message(#)Spread my wings and make me fly - JorBir - Page 2 EmptyLun 22 Nov 2021 - 0:54


Cadburry sera sur les papiers. Tu te demandes  si elle ne l’a pas épousé juste pour ça presque. Nah. Mais c’est plutôt très drôle comme elle arrive à avoir tout ce qu’elle veut si facilement. Y’a un cerveau qui doit être bien satisfait dans sa jolie tête.

Et puis le sujet revient plus sérieux. Beaucoup plus sérieux. “Je suis terrifiée de te perdre. J’ai peur de te pousser à bout, d’atteindre tes limites, de te faire fuir car je suis une pauvre gamine irréfléchie qui n’en fait toujours qu’à sa tête.” Et tu entends bien les mots ainsi que les larmes. Tes lèvres qui déposent de multiples baisers sur sa tête comme pour la rassurer à chaque secondes.“Quand tu m’as ignoré, j’ai imaginé le pire. J’ai pensé que c’était fini, que tu m’abandonnais.” Tu te mords l’intérieur de la joue. Tu sais que t’as merdé là. Tu continues de la tenir bien contre toi en déposant bien des bisous encore et encore qui sont tout autant de : I’m sorry. J’aurai préféré que tu m’insultes plutôt que tu ne dises rien.” Tu hoches la tête en ayant la tienne posé contre la sienne. Elle va sentir ton mouvement. Elle sent aussi tes bras qui ne se sont pas desserrer le moins du monde. « I promise it won’t happen again. » Genre. Vraiment.

Mais tu as toi aussi quelques confessions à faire par rapport à ce qu’il s’est passé. Toi aussi tu aimerais bien qu’elle te fasse quelques promesses pour te rassurer. Allez Jordan. C’est le moment.  « I’m scared my issues will be too much and it will push you away… » Ah. Tu commences comme ça ? Ok? Continue. « I’m scared you’re gonna be drunk again and you’ll do something similar without really noticing… » Tu insistes tellement sur le fait qu’elle était ivre ce soir là. « And I… » Tu ? « I couldn’t talk to you… I was so mad. So mad… because I told you a lot… in the pool in London. I told you about my body dysphoria and it felt like you didn’t care even though I told you… But you were drunk… » Oui je crois qu’on l’a bien compris. Elle aussi le sait. « And it felt like I had to give you a free pass because we all do stupid shit when we’re drunk but I was… so mad Bird… I couldn’t even talk to you. I didn’t want to. I needed time to swallow it and I know now we’ve wasted a few days being miserable because of my lack of communication and that I promise I really do, won’t happen again. »

Ton tour d’avoir les larmes aux yeux alors que tu reviens sur un point qui t'a vraiment mis le plus le moral en berne. Plus que la crise de panique du moment que ta chaire ait été exposée comme ça à tout l'internet. Car oui, pour toi, y'a toute la planète qui l'a vu cette photo. « It felt like you didn’t take me seriously when it was so important for me… » Jordan tu parles un peu dans le désordre sans vraiment savoir où tu veux en venir. « Like you don’t believe me when I tell you things. » Tu prends une grande inspiration car nope, tu ne pleures pas finalement. Bravo. « It felt like I was a child again, trapped in a world where nobody cares about me when I was so sure that a parent's job was to care for their child... » Et de même pour ta deuxième moitié. Elle n'est pas là pour te faire du mal normalement. Vous n'êtes pas ce genre de couple vous. Y'a pas de violence domestique, tu espères ne pas être toxique envers elle. « I feel like I've said too much... » Car tu vas peut être trop loin dans la communication maintenant Jordan. Mais au fond de toi tu te dis qu'il ne devrait pas y avoir de trop de communication. Le plus de détails sur vos ressentis respectifs, le mieux ce sera pour la prochaine fois. Please. I don't want to go through that again. Des chances que ça ne sera pas le cas vu cette conversation où vous vous mettez respectivement à poil. Tu restes pas très serein...

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Message(#)Spread my wings and make me fly - JorBir - Page 2 EmptyLun 22 Nov 2021 - 7:22


« I promise it won’t happen again. » des promesses, des promesses, des promesses. T’avais promis de lui faire du bien à l’âme, ça n’a pas été dit mais vu la nature de votre relation, ça l’était fortement sous-entendu ; tu t’es prodigieusement foirée sur ce coup. Il a eu mal, t’as eu mal, ça n’était que justice pour lui que tu sois misérable autant que lui et même si tes reproches semblent injustes et déplacées vu les circonstances, tu les émets quand même car si ce scénario venait à se reproduire, tu ne souhaites plus qu’il attende trois jours. Qu’il te laisse dans le silence pendant aussi longtemps. Tu ne vis jamais bien les moments de solitude et de froid comme ça. Surtout ceux où tu ne peux rien faire car y’avait un putain d’océan au milieu de vous. Que tu n’as pas préféré ni tenté de l’appeler ni de lui envoyer d’autres messages car avoir encore plus conscience qu’il t’ignorait et t’esquivait t’aurait fait encore plus souffrir.

« I’m scared my issues will be too much and it will push you away… » t’as le ventre qui commence à se tordre car même si cette conversation paraît nécessaire, tu prévois d’avance que tu ne vas pas forcément aimer ce qui va en ressortir. Tu pinces tes lèvres, t’essaies de te calmer, tu dois prendre sur toi, mais tu n’es pas invincible non plus, ni insensible, Birdie. « I’m scared you’re gonna be drunk again and you’ll do something similar without really noticing… » ça n’a pas de rapport avec le fait que tu boives une fois de temps en temps ; sachant que ce n’est pas la première fois que le sujet revient sur le tapis, tu espères que Jordan ne va pas te faire un Ted Talk un jour prochain sur les méfaits de l’éthanol car t’as aucun problème avec ça. Tu peux très bien t’en passer ; derrière l’alcool, se camoufle le manque de réflexion et tu n’as clairement pas réfléchi. « And I… » tu mords ta lèvre, tu sembles aussi te replier un peu. Ne sois pas comme ça, Birdie, ne te défais pas de lui. Tu devrais savoir qu’il allait te dire tout ça un moment ou un autre ; mais tu n’aurais pas pensé que ça aurait remué l’intérieur tout autant, surtout que la vague de la dispute était passée. « I couldn’t talk to you… I was so mad. So mad… because I told you a lot… in the pool in London. I told you about my body dysphoria and it felt like you didn’t care even though I told you… But you were drunk… » tu passes une main sur ton visage en imaginant Jordan énervé contre toi pensant que tu t’en foutais. Est-ce que ce n’était pas une preuve que si, sur le moment, Cadburn ? I don’t know, I don’t know. Tu te rappelles seulement de ne pas avoir réfléchi, d’avoir pris la première photo que tu trouvais adorable de lui et d’avoir envoyé sans penser aux conséquences. « And it felt like I had to give you a free pass because we all do stupid shit when we’re drunk but I was… so mad Bird… I couldn’t even talk to you. I didn’t want to. I needed time to swallow it and I know now we’ve wasted a few days being miserable because of my lack of communication and that I promise I really do, won’t happen again. » paupières toujours closes, la main par-dessus, tu ne bouges quasiment plus mais tu te sens tellement ridicule.

De te plaindre, de reprocher alors qu’encore une fois, ce n’est rien comparé à lui. C’est toi qui a fauté, Cadburn. C’est toi qui vous vous êtes mis dans une situation pareille. C’est toi qui a provoqué tout ça. C’est de ta faute, et tu n’as pas le droit de faire des reproches, de souligner dans ce qui allait pas quand au final, c’est toi qui a merdé. Oui, tu comptes les points dans la tête et forcé de constater que tu gagnes haut la main - tu t’en passerai volontiers. « It felt like you didn’t take me seriously when it was so important for me… » okay, les larmes reprennent de plus belle sur ton visage, silencieusement et ça commence à faire beaucoup pour toi. « Like you don’t believe me when I tell you things. » Tu finis par ne plus savoir ce que tu savais et ce que tu croyais. Ta mémoire te joue des tours et tu ne peux pas te cacher derrière l'alcool car t'as merdé quoiqu'il arrive. Tu lui as dit il y a quelques minutes que tu n’avais juste pas compris. Pas mesuré. T’es ignorante. Tu sais la hauteur du plus grand dinosaure qui a existé ; mais tu ne connais pas tous les termes, toutes les failles de la psychologie. Jordan ne donnait pas la sensation d’avoir un problème avec son corps à ce point, tu n’as minimisé le problème, tu n’y as juste plus pensé. « It felt like I was a child again, trapped in a world where nobody cares about me when I was so sure that a parent's job was to care for their child... » putain, ça fait toujours aussi mal, en faites. Tu serres les paupières, tu serres les dents et les lèvres, ta main resserre aussi son emprise sur ton visage, comme pour t’éviter à ne pas t’effondrer un peu plus. Tu n’as pas le droit, t’es pas en position. T’as perdu cette légitimité en agissant stupidement. « I feel like I've said too much... »

La communication est importante. C’est toi qui l’as demandé, non ? Tu t’es plainte comme une gosse d’avoir été ignorée ; et bien, mange tout ça maintenant, Cadburn. Tu l’as voulu, tu l’assumes. Est-ce que ça fait mal ? Tant mieux. Tu réfléchiras mieux la prochaine fois. Le coeur s’entend jusqu’à tes oreilles, ton ventre est noué et tu ne sais plus vraiment quoi dire. A vrai dire, les larmes sont une bonne excuse pour ne pas avoir à parler, tout comme ta gorge qui semble aussi noué et incapable de trouver la moindre parole cohérente à formuler. Tu déglutis, tu te détaches de son torse en ouvrant les yeux, préférant poser ton menton sur le rebord de la baignoire, comme si sa fraîcheur comparée à l’eau va t’aider à y voir plus clair. Tu inspires, tu respires, tu laisses passer de trop longues secondes, voire des minutes s’écouler. “I don’t know what to say.” que tu dis sincèrement en regardant le sol de la salle de bain, d’une fois à la fois douce et un peu hagard, tentant de passer à travers le flot de tes larmes qui débordent toujours. “Il faut croire que j’ai les cases qui se ferment par moment dans ma tête.” les cases de la logique et de la réflexion, évidemment. Ta langue passe sur tes lèvres alors que tu avales de nouveau ta salive, comme pour te donner du courage et pour te faire atterrir sur terre de nouveau. “I care so much about you… I'm obviously terrible at showing it.” que tu dis avec une mélancolie dans ton timbre, penchant la tête en regardant toujours le sol sans vraiment le voir. Ce n’est pas Jordan, là, tu le sais ? Oh I know. “Même ça, je réussis à échouer.[/color]” tu lâches un léger rire sans chaleur parce que normalement, t’es douée pour aimer les autres, pour les faire sentir important et chéri. Tu n’es pas si douée que ça, il faut croire. “I’m sorry for everything.” que tu dis avec une voix qui se brise ; t’auras beau être désolée, le mal aura été fait quoiqu’il arrive. Ces simples mots te font pleurer de nouveau et c’est le front que tu abaisses contre le rebord de la baignoire pour cacher ton visage. T’es pitoyable et faible. “I can't change the past but I promise I will do better. I will be better for you. For us.” tu te sens pas à la hauteur, ni de lui, ni de son amour, ni de votre relation, ni de rien du tout. Tes larmes font trembler ta bouche en même temps que tu te sens affreuse. “I don’t deserve you. But I love you and as long as you want me with you, I’ll do better. I wanna worship you, not make you feel miserable. I’m so sorry, Jordan, I swear, I-” tu ne te cherches pas d’excuses et c’est admirable, pour une fois. Tu prends en compte ta responsabilité, ta charge émotionnelle, l’impact que t’as eu sur lui, tu ne fais pas que entendre ses paroles ; tu sais que tu les as entendu, claires et limpides. Tu es tellement dévouée à ton monde, Jordan est en tête de liste, il est ton amoureux, ton amant, ton partenaire, ta moitié, ta foutue âme-soeur. Tu te sens bien avec lui, tu te sens à ta place à ses côtés, tu ne veux pas tout bousiller parce que t’es idiote. Parce que tu manques d’éclaircissements dans les étages à certains moments de ta vie. A défaut de ne pas pouvoir changer le passé, tu peux lui promettre de rendre le futur plus joli. De ne pas refaire la même faute. Tu as compris ta leçon. Tu vas recalibrer le tir. Rien n’est perdu puisqu’il est revenu. Il est revenu, Birdie, il a écourté son voyage parce que t’étais là, parce que tu l’attendais et parce qu’au-delà de ce léger écart, vous vous aimez comme des dingues. Personne n’attend de toi à ce que tu sois parfaite. C’est ta première relation saine, où l’autre est pris en considération, tu n’es pas non plus à blâmer entièrement ; tu vas réagir et l’univers le sait. T’es une amoureuse du monde, Birde Cadburry. Et t’es dingue de ton compagnon. Au travers de tes larmes qui n’en finissent pas, il y a ton coeur qui le réclame. Parce que même si tu te perds en cours de route, tu l’as trouvé lui. De ses sourires, de ses gestes, de ses idioties, Jordan est parfait à tes yeux, parfait pour toi, complémentaire et différent à la fois, un équilibre idéal. Tu vas chercher une de ses mains pour la rapprocher de toi alors que t’es toujours prostrée contre le rebord. “I don’t wanna lose you. And you won’t lose me. I know I can be a lot sometimes but I promise… I will always come back to you. Because you damn fucking matter to me, Jordan Fisher, and I can’t, can’t see my life now without you. It’s better with you in it.” tu n’étais pas à plaindre avant, tu l’es encore moins maintenant. Car Jordan t’a donné le goût de toutes ces choses dont on t’a parlé, vanté, énuméré dans le passé. Ces choses qui donnaient les étoiles dans les yeux de Victoria. Oh elle serait à la fois fière et déçue de toi. Tu ne veux pas penser à Victoria. Tu pleures déjà assez comme ça même si t’as réussi à retrouver ta respiration au milieu de tout ça. T’es juste un bazar ambulant ; tu ne comprends pas comment Jordan fait pour te supporter. Si chaque jour est un cadeau pour toi, tu n’es certainement pas un cadeau de l’humanité. La preuve encore aujourd’hui.
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Message(#)Spread my wings and make me fly - JorBir - Page 2 EmptyLun 22 Nov 2021 - 11:52


Elle se détache de toi après que tu en aies trop dit. J’en ai trop dit. Et t’as peur que son geste soit un signe qu’elle va partir. Qu’elle ne veut plus de toi. Elle ne peut même plus te toucher après ce que tu viens de dire. Don’t go Bird… I’m sorry I said too much. I am too much. L’honnêteté c’est clairement ta marque de fabrique et là ça a dû bien la chambouler. I’ve said too much I’m sorry Baby. Tu as si peur qu’elle pense qu’il n’y a pas de moyen d’arranger tout ça alors que c’est exactement ce que vous êtes en train de faire en vous exprimant sur vos ressentis respectifs qu’ils soient justifiés ou non. Personne ne peut contredire l’autre sur vos ressentis car c’est réel quoi qu’il arrive. Et toi, t’as été too much Jordan. I know… Mais c’était la vérité en même temps… Faudrait juste que tu trouves un juste milieu car ton honnêteté va la faire partir, regarde, elle est déjà en train de s’éloigner de toi. Baby… Tu vas poser ta main dans son dos. Tu refuses de ne pas être en contact avec elle alors que vous êtes en train de passer un sale quart d’heure. “I don’t know what to say.You don’t have to say anything if you don’t feel like it. Elle est en larmes, tu le sais, tu l’entends, tu le vois et pour une raison étrange, c’est pas ton cas non plus, même si c’était pas loin pendant ton speech. Tu es dans la rationalité plus que dans l’émotion on dirait. T’es juste en train de relater des faits de ce que tu as ressenti sur le moment et ce moment n’est pas maintenant. Sauf que ce que tu lui dis maintenant la fait ressentir dans cette baignoire. I went too hard. I’m sorry baby. Ta main dans son dos que tu caresses toujours. “Il faut croire que j’ai les cases qui se ferment par moment dans ma tête.” Et visiblement elle sait quand même s’exprimer sur le sujet. Birdie est un être hors du commun, unique, tu savais déjà que son cerveau, son esprit, ne fonctionnait pas comme le commun des mortels mais tu ne pensais pas que ça viendrait à te blesser suite à une de ses actions non réfléchis. “I care so much about you… I'm obviously terrible at showing it.Bird…

Même ça, je réussis à échouer.
« That’s not true. You’re very good at showing it. »

Ta main qui monte et descend dans son dos toujours. I’m here. I’m not going anywhere. Et tu espères que elle non plus. Tu peux vraiment pas lui laisser croire qu’elle te laisse dans l’ignorance de son amour pour toi. Tu le vois dans ses yeux à tous les instants, ses gestes, ses mots qu’ils soient de sa bouche ou de sa plume. That letter… Vraiment c’était la plus belle chose que tu n’as jamais lu à ton propos.  “I’m sorry for everything.” Ton coeur se serre tellement de l’entendre brisée. I’m sorry too. Mais tu l’as déjà dit tant de fois. Sauf qu’elle est en train de fondre encore plus en larmes et juste ta main dans son dos ne suffit pas à ton goût. Tu te redresses pour passer de nouveau tes deux bras autour d’elle. Ton visage contre sa tête. I’m sorry I’m so sorry… Car c’est de ta faute au fond tout ça. Si t’avais pas peur qu’on voit deux centimètres de ton torse sur instagram y’aurait pas de problème. Vraiment Jordan… T’es pire qu’une diva. Tu n’en serais pas mort si elle l’avait laissé ? Yeah. Not sure about that. Vu la crise de panique que tu as fait. “I can't change the past but I promise I will do better. I will be better for you. For us.” Tes yeux qui se ferment de l’entendre, tes épaules qui se détendent aussi. She’s not going anywhere. She’s staying. I’m too much and she’s staying. You are fucking too much Jordan Ashley Fisher. Say thanks to my dad.I don’t deserve you. But I love you and as long as you want me with you, I’ll do better. I wanna worship you, not make you feel miserable. I’m so sorry, Jordan, I swear, I-” Elle est dans un état sous tes yeux ça te brise le coeur que ce soit tes problèmes qui l’aient mis comme ça. « Baby… »  I know you’re sorry. Et tu comprends qu’elle ait besoin de le dire mille fois car tu as aussi envie de faire de même.

Elle prend une de tes mains et tu la caresses de ton pouce comme tu peux. “I don’t wanna lose you. And you won’t lose me. I know I can be a lot sometimes but I promise… I will always come back to you. Because you damn fucking matter to me, Jordan Fisher, and I can’t, can’t see my life now without you. It’s better with you in it.” Ces. Mots. Là. Ceux là qui te vont droit au coeur parce que tu aurais pu les dire tous. Exactement tout ça. Dans le même ordre. Tu penses la même chose envers elle.   « I don’t wanna lose you and you won’t lose me either… » Ton front posé contre sa clavicule, ta main qui reste bien dans la sienne. « I know I am a lot and I will always come back to you too. I don’t want my life without you it’s so much fucking better with you in it… » Tu plagies ses mots yup. Et ça pourrait sonner comme un truc de petit con ouais. « I’m not trying to make fun of you B I agree with all your words. I can say them all back. For real. I need my best friend in my life and it’s you. I need my best lover, and it is also you. » Tu déposes un baiser sur sa peau avant de reprendre. « Will give a call to all my other lovers to let them know I have to stop seeing them. » C’est quoi cette boutade de merde Jordan ? Ca aura eu le dont de te faire sourire, ça faisait longtemps donc ok I’ll allow it.

Tu déposes un baiser sur sa peau de nouveau. Tu es un peu dans tes pensées parce que tu commences à te dire que si elle oublie des choses importantes parfois c’est sûrement parce que son cerveau est en constante réflexion pour esquiver certaines pensées et damn… Tu te demandes quand elle doit se sentir reposer des fois. Jamais. « I wish I could be useful to ease your mind… » Mais tu n’es pas un psy et tu as conscience que ses problèmes sont bien plus grand que toi. Autant que l’inverse est tout aussi vrai. Juste sa présence et son amour t’aident dans ton chemin pour aller mieux, mais tu vois des professionnels pour aller encore plus loin et ce n’est pas son cas. Cette dernière phrase pour lui faire comprendre qu’elle a trop dans sa tête et que c’est donc normal que ces choses arrivent mais tu n’oses pas le dire avec tous ces mots là. Tu veux pas lui faire de morale, tu veux pas lui mettre de pression sur quoi que ce soit. Si elle ne veut pas faire réellement quelque chose de tangible à ce propos, tu ne peux pas la forcer. Tout comme toi qui va se mettre seulement maintenant à faire quelque chose pour renouer avec ton corps - nouer serait le meilleur terme car tu ne l’as absolument jamais aimé. Et tu vas faire ça parce que tu veux réellement le faire, ça vient de toi et c’est pour ça que tu penses que ça va sûrement porter ses fruits. Tu espères en tout cas. Et tu voudrais quelque chose de similaire pour elle. Mais tu ne peux rien faire qu'être là et l'aimer autant que tu peux. Car t'es son partenaire, pas son psy.

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Message(#)Spread my wings and make me fly - JorBir - Page 2 EmptyLun 22 Nov 2021 - 21:07


La main contre ton dos apaise, elle donne des fourmis le long de la colonne vertébrale, elle fait frissonner de façon agréable. Cela ne suffit pas à calmer tes larmes, mais le sentir proche de toi, de ne pas couper le contact entre vous, d’avoir ce lien d’une façon ou d’une autre te rassure malgré tout. Contrairement ce que l’on peut croire, tu ne recherches que ça ; une assurance que t’existe, que t’es là, qu’on te voit, qu’on te considère. Tu n’en as pourtant jamais manqué depuis que t’es gamine mais tu fais tout pour ; c’est dans ta nature, c’est ta façon d’être et avec le temps, c’est aussi habituel qu’épuisant. Car le corps n’est plus aussi vif qu’avant, que tu le veuilles ou non, et que les failles ne résistent pas aux années qui passent. Les épreuves passées n’ont pas été apaisées quand il aurait fallu, elles n’ont pas été appréhendées comme il aurait été conseillé. Ta vie n’est pas à plaindre, tu te le répètes constamment, mais même Birdie Cadburry cache ses regrets, ses tristesses, ses peurs derrière sa fantaisie et ses sourires. Derrière la peste se cache une softie qui se dénigre, et c’est sûrement déjà là un premier problème ; tu refuses de te voir douce ou tendre ou romantique ou compatissante. Mais tu l’es. Tu l’as été quand t’as débarqué chez Mason - oui, pour profiter de ses baies vitrées, oui, parce que tu n’avais plus de toit, mais aussi parce que tu voulais veiller sur lui d’une façon ou d’une autre. Tu l’as été quand Malachi était au plus mal, quand James arrivait dans une période que tu savais compliquée, quand Zoya a paniqué pendant sa grossesse, quand Will a eu besoin de toi il n’y a pas si longtemps que cela. Tu es là, toujours, tout le temps, et si l’on peut te reprocher quelque chose, c’est d’être trop présente. Tu t’es calmée depuis que t’es avec Jordan, car ton partenaire comble ton manque constant de présence, car tu as dû gérer la mort de Dan, car vous êtes partis en Angleterre. Le simple fait qu’il te caresse le dos te donne un sentiment de rassurance ; c’est bien ce qui t’as cruellement manqué quand il était loin. De ne pas pouvoir aller le toucher, le prendre dans tes bras, lui caresser les cheveux, le tenir contre toi la nuit. Est-ce qu’il aurait été aussi distant et froid s’il avait été là ? Tu veux croire que non. Le jour où cela arrivera entre vous, c’est qu’il y aura vraiment eu une grosse connerie de faite. Plus grande que celle-ci, visiblement, car ses doigts contre ta peau prouvent que tes craintes sont infondées. Tu apprécies avoir tort dans ces moments-là - car non, tu ne cherches pas à avoir toujours le dernier mot - même si ce n’est pas forcément visible à travers les larmes qui coulent sur ton joli visage défiguré par la tristesse et la culpabilité que tu persistes à cacher de la vision Jordan.

« That’s not true. You’re very good at showing it. » il a raison ; t’es douée pour le montrer. T’es juste dans une mauvaise passe qui te fait croire que tu ne fais rien, que tu ne mérites rien, que t’es juste bonne à jouer les pestes de servir pour la fin des temps. Celle qui boit, celle qui ne réfléchit pas, celle qui fait des conneries, celle qui blesse et celle qui n’assume rien. Cependant, vivre avec ton partenaire signifie aussi vivre avec ta responsabilité quand t’as fauté. Et même si tu pensais avoir encore une semaine pour te préparer, Jordan te prend au dépourvu en rentrant plus tôt - tu ne t’en plains pas, mais tu n’étais pas prête. Alors pourquoi avoir lancé le sujet ? Tu en ressentais le besoin légitime, vous avez besoin de communiquer, vous ne pouvez pas rester chacun de votre côté alors que même si les choses se sont arrangées par messages et par téléphone, il faut que vous renouez aussi physiquement. Faire l’amour sur le canapé est une chose, se mettre à nu émotionnellement en est une autre. Et tu es si vulnérable devant les yeux doux de ton partenaire… Mais sa main est remplacée par ses bras qui t’entourent et son souffle que tu sens près de ton visage. That feels good. Même plus que bien. Tes doigts sont sur sa peau, ils la tiennent avec force contre toi, autour de toi alors que vous vous prouvez que vous êtes bien idiots à penser que l’autre va partir alors que vous aspirez à la même chose ; être ensemble, être à deux, affronter le monde en duo, la meilleure équipe de l’univers. « Baby… » tu renifles au surnom car tu n’aimes pas quand il le prononce comme ça. Tu préfères quand c’est dans un cadre plus langoureux, plus lubrique, quand vous vous apprêtez à dire une connerie, ou faire une connerie, la plus délicieuse qui soit. Mais là, tu as presque un haut de cœur en l’entendant et tu renifles de nouveau, ta main libre venant caressant tes joues et le bord de tes yeux afin de mettre fin aux cadavres de larmes mélangés à l’eau.

« I don’t wanna lose you and you won’t lose me either… » tes yeux fermés, tu respires chaque mot qu’il cède, quand bien même ce soit ceux que tu as dit. Qu’importe si Jordan décrète de ne pas être original et de ne pas te sortir de prose comme lui seul sait le faire, ça t’apaise les émotions, le coeur, la tête, ton être et ton âme entiers de l’entendre dire. Tu veux voir le verre à moitié plein, comme d’habitude, comme tu t’efforces à le faire, surtout quand tu es comme ça. Derrière le mordant et l’ironie se cache une âme positive aux pensées solaires et c’est dans ces moments-là que tu les forces à revenir. Que tu les incites à venir prendre possession de toi pour te donner une nouvelle saveur. Alors les mots de Jordan - les tiens - tu vas les croire. Vous n’avez pas de boule de cristal, vous ne pouvez pas prédire l’avenir mais vous pouvez au moins avoir une certitude : vos sentiments, votre attachement, votre affection, cette tendresse qui se sent à un simple regard l’un envers l’autre, à cet amour que vous vous portez et qui est impossible de ne pas ressentir quand vous êtes dans une même pièce. Même à distance, même séparés. Des atomes qui finiront toujours par se rattacher, par retrouver leur voie l’un vers l’autre parce que c’est naturel et c’est devenu ton quotidien. Revenir à la maison, c’est revenir vers Jordan, et tu le fais constamment, à chaque fois, et c’est quand ses bras sont autour de toi que tu te rappelles à quel point tout ça en vaut largement la peine. « I know I am a lot and I will always come back to you too. I don’t want my life without you it’s so much fucking better with you in it… » tu ne réagis même pas alors qu’en temps normal, tu l’aurais sûrement pincé pour oser reprendre quasiment tout ton joli discours. Mais tu es toute frêle dans ses bras, ta gorge est clouée et tu es incapable de dire quoique ce soit. Tu te concentres sur sa voix chaude contre ton oreille, de son torse contre son dos, de son étreinte qui est ferme autour de toi ; et aussi sur ta propre respiration et tes propres émois que tu tentes de maîtriser, de contrôler du mieux que tu peux afin de te calmer. « I’m not trying to make fun of you B I agree with all your words. I can say them all back. For real. I need my best friend in my life and it’s you. I need my best lover, and it is also you. » tes muscles se détendent gentiment et même si tes yeux sont toujours clos, ton visage se tourne vers lui, ta joue et ton nez atterrissant quelque part vers le sien. Tu commences à avoir froid dans l’eau, ce qui n’est là qu’une excuse supplémentaire dont tu n’as pas besoin pour réclamer une véritable étreinte au sec de ton partenaire qui t’as terriblement manqué. Ses mots sont si agréables, si soigneux, tu as une large inspiration puis respiration qui se fait, ton organe palpitant donnant la sensation de se calmer doucement.

« Will give a call to all my other lovers to let them know I have to stop seeing them. » là, un petit miracle se produit car tu souris légèrement et damn shit que t’es folle de lui. Tu apprécies que Jordan puisse placer une connerie au milieu de toute cette scène mélodramatique qui a échappé à ton contrôle. C’est une technique que tu adoptes toi normalement, donc forcément que tu l’approuves. Find yourself someone that speaks your language, check. Un des plus grands exploits de ta vie, de loin le plus beau. “Suck for them.” mais toi, t’es pas désolée du tout. Qu’ils aillent voir ailleurs, les amants et les plans culs. Que ce soit les tiens ou les siens. Tu n’en as plus besoin, tu es parfaitement contentée par le musicien qui te tient contre lui. Lui sait te parler, il sait trouver les mots, il sait adoucir ton âme. « I wish I could be useful to ease your mind… » tu fronces des sourcils en ouvrant (enfin) tes yeux sur lui. “You are.” il ne peut pas le voir ? Certes, aujourd’hui, en étant dans cet état, ça peut être remis en question. Mais… “Tu m’es pas utile, tu m’es indispensable. T’imagines pas à quel point je me sens chanceuse de t’avoir.” Jordan n’est pas un objet, il n’est pas un téléphone que l’on utilise que quand on en a besoin et que l’on abandonne sur la table pendant des heures. “Par contre, mon meilleur ami reste Will.” que tu murmures sur un ton qui se veut amusé mais qui n’en a que les mots parce que t’as toujours tes yeux rouges et ton expression un peu mélancolique. Si tu réussis à faire de l’humour, c’est bon signe. Personne n’aime te voir comme ça, toi-même la première. Ce n’est pas toi d’être comme ça - alors que pourtant, tu es une grande émotive. Tu le camoufles juste un peu trop jusqu’à ce que ça te pète à la gueule comme maintenant. Il faut arrêter de se retenir. Tu tournes ton buste légèrement sur le côté, les lèvres toujours tirées vers le bas malgré toi avant de demander timidement. “Kiss me ?” t’iras explorer les tréfonds de ton cerveau plus tard. Une autre fois. Ce n’est pas - plus - urgent, de toute façon. Tu as appris à vivre - vraiment, Birdie ? T’es sûre ? Shut up. Tu juges avoir assez pleuré comme ça pour aujourd’hui.
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