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Message(#)jenson/bird x i swear i don't do it intentionally EmptyVen 19 Nov - 17:59


Fin août 2020
Tu as vécu une des plus trépidantes mais terrifiantes aventures de ta vie. C’était intense, c’était affreux, mais merde que ça sera une superbe anecdote pour plus tard. Tu vas t’en vanter, tu vas t’en plaindre, tu vas briller de mille feux - et surtout, tu ne diras pas toute la vérité car ça pourrait attirer des problèmes. Aussi bien pour toi que pour Ana, même si vous avez sauvé le cul d’un pauvre innocent coincé dans le coffre de la voiture. Mais il est certain que tu vas édulcorer la réalité, ou plutôt la transformer assez pour qu’au milieu de tes mensonges, la vérité soit noyée et qu’on en perde totalement le fil. On va te trouver absurde, on ne va pas te croire, on va tout remettre en cause et pourtant la vérité est là ; t’as une balle logée dans le bras, t’as pissé le sang, tu t’es évanouie. T’as loupé Ana qui panique, t’as loupé le joli garçon qu’ils ont découvert dans le coffre, t’as loupé les flics et les ambulanciers qui sont arrivés rapidement - à moins que ce soit Ana qui ait conduit jusque là ? T’en sais rien, t’étais pas consciente et ce n’est peut-être pas plus mal. Parce qu’une balle perdue, ça fait mal. Tu as eu mal, t’aurais souffert pour de vrai, physiquement plus que mentalement, mais t’étais à moitié inconsciente, abrutie par les évènements, par le joint que tu fumais, par l’adrénaline et par la fatigue qui tape fort.

Alors quand tes jolies prunelles bleutées s’ouvrent sous la lumière éclatante d’une chambre d’hôpital sous la complicité d’un temps d’hiver maussade, tu grimaces en même temps que tu geins. Tu n’aimes pas les hôpitaux et ton bras te lance. Il te lance vraiment et t’es à peu près certaine de ne pas avoir eu aussi mal de ta vie - sûrement une exagération, quoique. Tu souffles, ta salive reste coincée, t’as la bouche sèche en même temps que la langue pâteuse. Comme si tu avais bu - ce qui était le cas, à vrai dire, mais pas plus que d’habitude - pas moins non plus, diront les mauvaises langues. Tu te redresses dans le lit mais c’est dur. Ton buste te donne l’impression de peser une tonne et y’a un de tes bras… Un de tes bras n’a pas l’air pleinement fonctionnel. Tu ne peux pas t’appuyer dessus sans que ça te lance et ça t’agace prodigieusement. Il est engourdi, ce con, il fait mal et il ne te sert à rien. “Putain de merde, bordel fais chier.” que t’insultes pour toi-même alors que tu finis par appuyer sur le bouton à ta portée. Tu penses que c’est pour appeler l’équipe infirmière, car t’as regardé des séries, des films et des documentaires, d’accord. T’appuies plusieurs fois pour être sûre, sait-on jamais que le machin soit défectueux - l’hôpital n’a pas l’air d’être dans sa première jeunesse, après tout. L’infirmière arrive, tu l'accueille avec un bougonnant et enfantin “j’ai mal” avant qu’elle s’exclame “ah, vous êtes réveillée, parfait, je vais prévenir le docteur Hawkins” tout en bidouillant les trucs qui suspendent à côté de ton lit relié dans tes veines puis de repartir aussi vite. “Mais!” tu râles car elle ne t’a pas laissé le temps de lui demander le pourquoi du comment du quand et où et en quel honneur et surtout, surtout, ce qu’on a bien pu faire à ton bras sans que tu le saches. T’as faim et t’as soif, aussi, t’as la tête dans le cul, et t’as affreusement mal. Mais elle s’en fout, visiblement… Enfin, même si t’as l’impression que la douleur s’évapore un peu et que la tête te tourne légèrement. Merde, elle t’a donné quoi, au juste ? Et docteur Hawkins ? Pourquoi ce nom te dit quelque chose ? Tu n’as pas vraiment le temps de réfléchir car ce que t’as reçu te monte à la tête rapidement, stoppant toute possibilité de réflexion approfondie.

Alors quand tu crois voir une blouse blanche traverser le seuil de ta chambre, tu pointes le doigt vers la personne en question. “Qu’est-ce qu’elle m’a foutu dans l’bras, l’autre, là, d’avant ?” tu donnes l’impression d’être bourrée alors qu’on a juste drogué - mais c’est légal, pas vrai, hein ? Ils sont gentils et professionnels, les infirmiers, tu vas survivre. Mais tu n’aimes pas trop cette sensation de perdre le contrôle de toi-même - pas quand c’est indépendant de ta volonté. Par contre, la bonne nouvelle est que tu ressens plus vraiment la douleur dans ton bras. Tu vois qu’il y a des choses positives qui en ressortent parfois. Mais tu espères vraiment que tu n’es pas dans une aile de l’hôpital obscure et bizarre, où ils font des expériences étranges et que tu ne vas pas en ressortir les deux pieds par devant. Si quelque chose cette expérience a renforcé, c’est ta volonté de vivre. Tu as toujours peur qu’on te retire ce droit-là.

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Message(#)jenson/bird x i swear i don't do it intentionally EmptyVen 19 Nov - 23:12


Août 2020. Bipez Hawkins. Une phrase banale qu’on entendait depuis un an au St Vincent’s Hospital. L’attitude du docteur avait dérouté toute l’équipe. Lorsqu’il était arrivé devant la patiente pour laquelle on l’avait fait venir, il s’était planté là, deux secondes, droit comme un i, avant de lâcher un simple : « Non. Trouvez quelqu’un d’autre. » Surprise générale. Ce n’était pas de la condescendance pourtant. Sous les protestations de chacun, il ne s’était pas justifié alors qu’il aurait dû. Il était le chirurgien traumatologue de garde, un résident ne pouvait opérer sans qu’il donne son accord et il l’avait donné, mais l’homme ne s’en sentait pas capable. La réalité, c’était qu’Hawkins non plus. Pourtant brillant, cela aurait dû être une opération de routine. Mais il y avait un double blocage. Il s’agissait de Birdie, autrement dit, son ex-belle-sœur, lui qui avait encaissé un divorce doublé d’une tromperie l’année précédente. La pression de faire une erreur était d’autant plus forte. Mais surtout, ce qui le gênait, c’était la cause de la blessure. Une balle. Et s’il était parti s’isoler dans la salle de garde, c’était parce qu’il cauchemardait éveillé, entendant le bruit des balles à répétition au front qui lui pétaient les tympans, et capable de revivre les derniers instants de son meilleur ami mort deux ans plus tôt avec une exactitude terrifiante, il était dans tous ses états. Ses mains tremblaient, alors il s’était assis sur la couchette, cherchant à les contrôler comme il le pouvait et les joignant l’une à l’autre, en les posant sur sa bouche, fermant les yeux pour essayer de se reprendre. Perdre quelqu’un d’autre était inenvisageable. Aurora ne lui pardonnerait jamais sa faute. Mais en même temps, lui pardonnerait-elle d’avoir eu l’opportunité de venir en aide à sa sœur et d’avoir pris la tangente ? La réponse, il la connaissait déjà.  Une infirmière vient le trouver, pour essayer de le convaincre d’opérer Birdie, c’est important. Il se lève, soupire avant d’avouer un demi-secret. « Bien, allons opérer mon ex-belle-sœur. » L’infirmière ne s’était pas attendue à une telle révélation et comprend un peu plus l’enjeu de cette opération, mais elle sait qu’il ne s’agira que d’une formalité pour l’homme devant elle. Il a vu bien pire.

Elle avait raison l’infirmière, c’était presque un jeu d’enfant, mais il avait été étonnamment appliqué, pas de musique dans le bloc opératoire, pas de blague, on se serait cru à un enterrement. Mais une fois la balle délogée, si de nombreuses questions s’étaient posées, le docteur Hawkins n’avait pas eu le temps d’y songer que les urgences s’étaient remplies et qu’il avait fallu repartir à l’assaut de la guérison des patients. Birdie était saine et sauve, la discussion viendrait plus tard. En tout cas, il avait mis en garde les infirmières de garde, suite au réveil, il était fort probable que la jeune femme soit difficile à gérer et qu’elle se plaigne, beaucoup. Elle était comme ça Birdie, toujours très théâtrale. Une fois les patients pris en charge au sein des urgences, beaucoup n’en étant absolument pas mais profitant encore du système à se pointer pour avoir un lit au chaud, il se rend dans la salle de repos pour se faire un café. Il n’est pas fatigué, c’est un euphémisme. Il ne dort toujours pas, et son psy lui dit que le temps fera le reste. En tout cas, même sa montre connectée lui indique un sommeil plus que léger et insuffisant. S’il aime son métier, parfois l’armée lui manque. Il ne dormait pas plus qu’aujourd’hui, mais il y avait une vraie unité, un sentiment d’appartenance à un groupe qui resterait soudé quoi qu’il arrive. Son café déborde de la tasse alors qu’il s’était perdu dans ses songes. « Merde. » Il soupire, trouve une éponge pour nettoyer ses dégâts, et son pager sonne une fois de plus. Son café à la main, il retrouve l’infirmière qui lui signale que Mademoiselle Cadburry est réveillée tout en ajoutant – « J’ai pensé que vous voudriez la voir en priorité. » Et elle pose une main sur le bras du chirurgien comme si elle partageait son angoisse, alors qu’elle est juste à côté de la plaque. « Merci. » Il a déjà oublié son prénom, alors il préfère faire court. Il se rend donc à la chambre de son ex-belle-sœur, et une chose est sûre, il sait que ça risque d’être folklorique. Poussant la porte, il n’a pas le temps de dire quoi que ce soit que Birdie est déjà shootée. Bien, au moins elle ne se plaindra pas de la douleur. Ca le fait sourire en tout cas. « Elle t’a donné un dérivé de morphine pour la douleur et un peu de glucose, pour te réhydrater. » Il s’avance vers elle, et se permet de lui faire une réflexion : « T’as vraiment une sale gueule, Birdie. » Pire que lui, devrait-il dire. Tenant encore son café dans sa main, il vérifie que les deux poches s’écoulent normalement de l’autre main. Et puis, il demande : « Dans quelle galère tu t’es foutue pour te retrouver avec une balle dans le bras ? Tu veux que j’appelle ta sœur ? » Il n’en avait pas franchement envie pour être très honnête. Le divorce et l’adultère étaient encore trop frais dans sa tête. Dix ans de mariage brisés en une phrase. Sa vie avait pris un tournant dramatique, et parfois, il aimerait avoir l’air stone comme Birdie à ce moment-même, juste pour ne pas avoir à ressasser. « La douleur sur une échelle de 0 à 10 ? » Le travail comme bouée de sauvetage, toujours.
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Message(#)jenson/bird x i swear i don't do it intentionally EmptySam 20 Nov - 12:34


« Elle t’a donné un dérivé de morphine pour la douleur et un peu de glucose, pour te réhydrater. » cette voix te parle, la démarche aussi et maintenant que la blouse blanche est proche et que tu le regardes sous un meilleur angle et de plus près, voilà pourquoi tout te parle. Le nom, la voix, le visage, merde, faut que ça soit lui. Tu avais oublié qu’il était médecin et encore pire, qu’il était toujours en ville. L’univers a un drôle sens de l’humour, il faut croire, et voilà que tu bougonnes encore plus dans ta barbe, râlant et pestant des sons agacés alors que t’arrêtes d’essayer de te redresser. « T’as vraiment une sale gueule, Birdie. » tu fronces des sourcils. “La ferme.” t’as toutes les raisons du monde d’avoir une sale gueule. “Et toi, t’es pas à l’autre bout du monde pour guérir la veuve et l’orphelin ?” que tu balances direct avec mauvaise humeur et mauvaise foi, une rancoeur étalée sur des années envers celui qui a été ton beau-frère pendant une décennie complète. Jenson n’est pas un vilain type mais il n’a pas été là, il a été plus ailleurs qu’ici et tu n’arrives pas à oublier qu’il a préféré sa vie professionnelle avant celle de sa famille. Dans un tel contexte, tu ne peux pas en vouloir à Aurora d’être allée voir ailleurs ; t’aurais fait la même devant le si peu de considération qu’il a donné à ta sœur et à ton neveu. Alors ta gueule a beau être mauvaise, au moins, t’as été là, toi, contrairement à lui. En tout cas, il sait que la relation est tendue et pourtant, il a l’air de vouloir joyeusement te mettre dans un état de grâce absolu (non).

« Dans quelle galère tu t’es foutue pour te retrouver avec une balle dans le bras ? Tu veux que j’appelle ta sœur ? » si la première question te fait plisser le nez et pincer la bouche, prête à répliquer qu’il peut aller se faire voir et qu’il n’a plus (jamais eu) de droit pour savoir quoique ce soit de son existence, tu pousse par contre un petit cri de surprise à la deuxième question. “NON!” au moins, c’est clair et y’a pas de doute possible. Tu n’as jamais caché que tes petits “problèmes” de la sorte ne sont pas à avouer à ta sœur, encore moins à l’aînée. Tu ne comptes pas en entendre parler pendant dix ans ou avoir le droit à des leçons de morale alors que t’as la trentaine passée, t’as plus l’âge pour ces conneries. “Elle a pas besoin de savoir, okay. C’est bon, tu me l’as retiré, tout va bien. Je peux juste pas m’en servir pour l’instant et ça me fait chier mais je suis pas morte non plus.” ni même en état avancé de dommages collatéraux - c’est fou à quel point l’évocation de ta soeur te fait réduire les proportions de la chose. Cependant, t’as les évènements de la veille qui reviennent doucement dans ta mémoire et tu déglutis légèrement en levant ta main de ton bras valide contre ton front. « La douleur sur une échelle de 0 à 10 ? » tu le regardes en plissant les yeux. “-10, je vis une vraie balade de santé, doc.” ce n’est pas comme si un fou furieux vous avez pris en stop la veille et que c’est la fille que tu connaissais qui a mal visé et t’a fait loger une balle dans le bras, non, pas du tout, tu vis ta meilleure vie, là. “Le… Machin que la dame a mis m’a fait du bien ceci dit.” tu peux le concevoir car t’as moins mal depuis qu’elle est passée. “Mais j’arrive pas à me redresser. C’est une technique pour pas que je bouge, hein ? Ca a plus de sens maintenant que je sais que t’es là. C’est toi qui m’as opéré ? J’espère que tu t’attends pas à ce que je te félicite d’avoir réussi vu la longue expérience du métier que tu as.” est-ce que c’est un reproche que tu camoufles là ? Totalement. Jenson a assez pratiqué à l’étranger, durant ses déplacements beaucoup trop nombreux qui ont eu raison de sa vie de famille. Ce n’est pas toi qui va redorer son blason auprès de son fils. Ça te fait mal au cœur pour Sasha de voir à quel point il semble distant et froid envers son père. Ce n’est pas censé être ça, les liens familiaux. Et le coupable tout désigné pour cette situation est actuellement en face de toi, cruellement toujours charmant à regarder.
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Message(#)jenson/bird x i swear i don't do it intentionally EmptySam 20 Nov - 15:28

Il s’amuse presque de la voir la gueule enfarinée alors qu’il est certain qu’elle est sortie d’affaire désormais. Après tout, malgré les treize ans passés avec sa sœur ainée, il n’a pas forcément eu le loisir de voir certaines facettes de sa cadette. En revanche, la facette qu’il connait bien de Birdie, c’est qu’elle est piquante, cynique et qu’elle sait taper où ça fait mal. Une fois n’est pas coutume, elle touche en plein cœur, et évidemment, Jenson sourit soudainement bien moins. Amer, il rétorque qu’il aurait peut-être dû mettre les voiles plutôt que de chercher à rester proche de sa famille. « J’aurais préféré, ça m’aurait évité d’apprendre que ma femme s’envoie en l’air avec un mec que mon fils idolâtre. » La pilule n’est toujours pas passée, et Jenson n’est pas certain qu’elle s’évapore un jour comme par magie parce qu’il aurait voulu ne jamais avoir à supporter une telle situation. Bien sûr, il avait ses torts, mais il jugeait que la tromperie d’Aurora était arrivée au pire des moments pour lui qui avait encaissé un deuil. Il demandait juste un peu de temps. Il avait du mal à faire face, il ne savait comment gérer ces émotions et au lieu de chercher à l’épauler malgré son silence, elle avait baissé les bras. Alors oui, les mots de sa belle-sœur le blessent bien plus qu’il ne laisse paraitre. On ne raye pas plus d’une décennie du jour au lendemain, ou alors on est insensible. « Je me suis donc contenté d’opérer mon ex-belle-sœur. » S’en suit un haussement d’épaules, avant de croiser les bras sur son torse. Birdie devait probablement avoir l’impression que c’était la pire des sentences que de devoir se sentir redevable de l’ex de sa sœur, mais elle ne lui devait rien. Elle était simplement une patiente comme une autre, c’était ce qu’il tentait de se convaincre. Il savait bien que ce n’était pas le cas. Elle était la tante de Sasha, une des personnes les plus importantes pour son ex-femme, alors il ne pouvait pas décemment la considérer comme n’importe qui. Il l’avait vue grandir d’une certaine façon. S’il comprend l’attitude de Birdie face à lui, parce qu’elle se veut protectrice de sa sœur, il n’a aucune raison d’être véhément envers elle, à moins qu’elle ne soit celle qui ait suggéré à Aurora de le tromper, mais il sait que ce n’est pas le cas. Ce qu’il s’est passé n’a eu que comme élément déclencheur le temps qui avait rendu les absences plus difficiles à encaisser.

Jenson se demandait si Birdie était dans une mauvaise passe, si elle avait besoin d’aide, mais elle ne lui fournirait jamais les détails de l’événement qui pourtant aurait pu lui couter la vie. Il n’insiste pas, après tout, il n’est que son docteur, pas son thérapeute encore moins un membre de la famille puisque sa sœur ne porte plus le nom de Hawkins. Et s’il avait proposé d’appeler sa sœur, c’était surtout pour qu’elle ne soit pas seule, parce que le docteur n’allait certainement pas passer la nuit à ses côtés, il savait que tôt ou tard, on l’appellerait pour retourner au bloc ou pour donner un diagnostic aux urgences. Birdie s’enflamme, et dédramatise presque sa blessure, ce qui dans l’état actuel des choses est plutôt bon signe, mais elle aurait tout aussi bien pu ne pas s’en sortir. « Relax, je ne comptais pas lui dire quoi que ce soit. Je pensais que tu avais besoin de compagnie c’est tout. » Il lâche un soupir bruyant le chirurgien et préfère se concentrer sur ce qu’il sait faire de mieux, son travail. Appeler Aurora aurait été un calvaire pour lui. Si elle voulait conserver une bonne entente avec son désormais ex-mari, lui trouvait la tâche complexe. Il avait envie de faire déguerpir son nouveau compagnon, le terrasser, pour que jamais il ne pose une seule main sur elle, et il lui en voulait terriblement aussi. Il se limitait donc à prétendre que tout allait bien et à demander des informations sur Sasha, rien de plus. Il ajoute à l’attention de Birdie pour rester dans le cadre du travail, oubliant le passé commun, du moins il essaie. « Faudra que tu fasses un peu de rééducation. Et faudra que je contrôle la cicatrice dans une dizaine de jours. On va te prescrire des soins infirmiers. Il va falloir éviter de mouiller le bras et d’aller au soleil aussi. » Le b.a.-ba habituel, et il écoute ensuite la réponse que lui fournit Birdie au sujet de sa douleur, et il ne peut s’empêcher de rire légèrement. « On a peut-être un peu abusé sur la dose… » Juge-t-il alors qu’il s’attend presque à ce qu’elle ait des hallucinations tant elle a l’air d’avoir atteint un autre monde. Cela dépend des patients, mais généralement, le corps médical se raconte la moindre anecdote drôle quand les patients sont sous opiacés ou autres médicaments, parce que les réactions valent le détour. Birdie se plaint de ne pas pouvoir se relever, mais se permet une fois de plus une réflexion. Jenson choisit de railler : « J’étais le seul disponible, désolé. Je pourrais t’aider à te redresser, si tu arrêtes de me saouler à me rabâcher le même discours que toute ta famille. » En quoi était-ce condamnable de vouloir sauver des vies ? En réalité, il y avait bien un problème dans sa façon de faire. Il ne supportait pas l’échec, et il était parti d’un échec à ses yeux : il avait été trop jeune pour sauver son grand-père. Et puis bis repetita, il n’avait pu sauver Ian et Jy, et il s’acharnait à faire en sorte de sauver tous les autres. Mais il était humain et il ne pouvait sauver le monde seul. S’il avait délaissé sa femme et son fils c’était parce qu’il considérait qu’ils n’étaient pas mourants, alors que les gens dans ces pays sous le feu de la guerre, l’étaient. Sa justification, il ne la donne à personne, pas même à son ex-femme, parce qu’il sait que personne ne pouvait comprendre cette obsession qu’il avait d’aider son prochain. Jenson se penche alors sur le lit et remonte le dossier avant de passer ses bras sous les aisselles de Birdie de sorte à soutenir le corps de la demoiselle de part et d’autre et de la soulever en verrouillant les coudes. « C’est mieux comme ça ? » Demande-t-il alors qu’il desserre son étreinte et remonte le drap sur son ex-belle-sœur.
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Message(#)jenson/bird x i swear i don't do it intentionally EmptyDim 21 Nov - 12:55


« J’aurais préféré, ça m’aurait évité d’apprendre que ma femme s’envoie en l’air avec un mec que mon fils idolâtre. » les yeux qui roulent dans l’orbite, t’as presque le ricanement qui franchit tes lèvres, signe que tu te moques de lui et de ses mélancolies du passé. “Fallait y penser avant.” avant de parcourir dix fois le monde. Avant de faire passer l’humanité avant sa famille. Avant de délaisser sa femme dans l’ignorance, dans la sensation de ne pas être aimée, appréciée, valorisée. La patience qu’Aurora a eu avec Jenson t’a toujours dépitée. Admirative de ton aînée, tu as aussi beaucoup bougonné de la voir dans une situation où elle semblait malheureuse ; si tu réussissais à le voir, certainement que Jenson avait bien dû la percevoir aussi. Mais soit un phénix est venu lui crever les yeux pour le rendre aveugle, soit il a préféré faire la politique de l’autruche et faire comme si tout allait bien alors que tout s’écroulait. Dans les deux cas, il n’a jamais tenté de redresser la barre, il n’a jamais essayé de sauver les meubles - et ça, c’est de ton point de vue extérieur, bien évidemment. Un point de vue agrémenté de ce que ta sœur a bien pu te dire parce que tu la tanais, tu l’agaçais, tu la saoulais pour savoir le vrai fond du problème. Une vision complètement biaisée, n’ayant jamais laissé à Jenson la chance de s’expliquer - il n’y a pas d’explication à avoir à tes yeux. Le médecin n’était pas là, c’est tout ce que tu voyais. Le constat est encore amer aujourd’hui quand tu vois que même Sasha éprouve de la rancoeur pour son géniteur du haut de ses neuf ans. Ca te brise le cœur car il devrait l’idôlatrer lui et non un foutu type de passage dont ta sœur s’est entichée. Tu portes une valeur si énorme, si importante à la famille que voir celle d’Aurora s’effriter te révolte avec force et vigueur. Quitte à mettre ton nez là où il ne faut pas, pointer du doigt et faire des commentaires dont tout le monde s’en fout. « Je me suis donc contenté d’opérer mon ex-belle-sœur. » tu le regardes avec une certaine méfiante. “Avoue que t’as presque espéré que j’y reste.” c’est lugubre, et non, tu n’y crois pas un seul instinct mais ton cynisme se met au niveau de ta rancoeur et le tout donne un taux élevé. Jamais tu ne souhaite ta mort et t’es à peu près certaine que Jenson non plus ; non seulement parce qu’il est docteur - sauver des vies fait partie de ses priorités, non ? - mais aussi parce que tu restes la tata adorée de son fils et la petite soeur de son ex-femme et qu’il sait que les deux lui en auraient voulu si jamais il t’était arrivé un quelconque malheur. Mais ayant vu des blessures de guerre dans le passé, tu relativises rapidement que ce n’est qu’une opération de routine pour lui. Une simple balle logée dans la chaire, ce n’est pas très excitant à opérer. Une intervention bénine. Mais qui ne va pas l’être pour toi car t’es à peu près certaine que ton bras va être en berne pendant un moment et ça t’agace d’avance.

« Relax, je ne comptais pas lui dire quoi que ce soit. Je pensais que tu avais besoin de compagnie c’est tout. » tu plisses les yeux. “Amène-moi un chien, alors, ça fera l’affaire.” l’humeur est toujours aussi mauvaise ; sachant que la douleur a largement diminué, tu rejetes la faute sur l’homme qui continue à te toiser et te regarder être misérable dans ce foutu lit dans ces foutus vêtements. Tu n’es pas une gamine, tu n’as pas besoin de compagnie, et tu n’en es pas prête pour l’instant. Tu as vécu une situation dramatique la veille, les souvenirs revenant sans que tu n’ais rien demandé. Il te faut du temps pour assimiler, pour avaler, pour te faire une histoire aussi. Il faut que tu vois Anastasia, surtout, car c’est elle qui était avec toi, elle qui peut combler les trous qui te manquent, elle qui peut te dire ce qui te fait défaut. “Si jamais tu croises une blonde à la tronche aussi mauvaise que moi et qui gueule partout, demande-lui si c’est Ana. Si elle te fait un doigt d’honneur ou qu’elle t’insulte, tu peux lui dire que je veux la voir. C’est elle qui était avec moi hier soir.” t’espères ne pas en avoir trop dit mais au moins, tu prouves que tu vas en avoir, de la compagnie. Tu n’es juste pas prête à affronter ta sœur, aucune des deux, encore moins ton frère aîné ; s’ils pouvaient ne jamais l’apprendre, ça serait encore mieux. « Faudra que tu fasses un peu de rééducation. Et faudra que je contrôle la cicatrice dans une dizaine de jours. On va te prescrire des soins infirmiers. Il va falloir éviter de mouiller le bras et d’aller au soleil aussi. » tu passes ta main sur ton visage, sur tes yeux que tu masses abstraitement alors que Jenson passe en mode ‘chiant’. Tu vas devoir mettre une alarme pour t’en rappeler car c’est certain que tu n’y arriveras pas de mémoire, vu que c’est catalogué dans les trucs pénibles dans ta tête. Ce genre d'informations passent rapidement à la trappe. « On a peut-être un peu abusé sur la dose… » tu hausses les épaules. “J’ai moins mal mais j’ai l’impression qu’un carrosse de licornes m’est passé dessus.” car t’as vraiment la tête dans le cul et tu n’aimes pas cette impression pâteuse dans la bouche, ni même sentir tes membres et muscles aussi endoloris de fatigue. Tu es une jeune femme énergique, trop vive pour ce monde, et ne pas te sentir capable de te lever toute seule, ça t’agace prodigieusement.

Par contre, Jenson a l’air presque moqueur de ta situation et même si cela ne te surprend pas, t’aurais bien envie de lui en coller une, juste pour évacuer ton amertume face à absolument tout. Toujours à agir de façon violente, Cadburry, tu n’as jamais pensé à prendre des cours de self control ? Au moins, tu te retiens, c’est déjà une bonne chose. « J’étais le seul disponible, désolé. Je pourrais t’aider à te redresser, si tu arrêtes de me saouler à me rabâcher le même discours que toute ta famille. » tu le regardes comme s’il vient de dire la plus grosse des conneries ; et c’est assez le cas, à vrai dire. “C’est moi qui a le droit de te saouler autant que je veux. T’es pas en position de t’en prendre à moi, okay.” la faute est la sienne à porter, tu ne fais que t’amuser (non) à sauter sur les débris d’une relation brisée dont il a provoqué la déchéance tout seul comme un grand. Cependant, forcé de constater que Jenson se montre utile en te soulevant pour te redresser. Il est certain que monsieur n’a sûrement pas arrêté l’activité physique, il faut croire. « C’est mieux comme ça ? »Je saurai m’en contenter.” telle l’image de princesse que tu veux renvoyer, tu tapotes sur le drap qui couvre tes jambes, l’air détaché. “Merci.” qui t’arrache presque la tronche mais hey, voyez comme tu réussis malgré tout à être reconnaissante quand tu le veux. “Même si la bouffe des hôpitaux est affreuse, ça serait possible d’avoir un plateau ou quelque chose ? J’ai faim et surtout soif.” le mélange alcool et médicaments dans la bouche ne fait pas un bon ménage, clairement.
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Message(#)jenson/bird x i swear i don't do it intentionally EmptyDim 21 Nov - 15:46

Il se vexe le chirurgien au rire que son ex-belle-sœur laisse résonner dans la pièce. Fallait y penser avant, qu’elle lui assène. Evidemment, mais c’est trop facile à dire, car on ne peut pas prévoir comment la vie se déroulera. Il n’avait jamais eu la sensation de délaisser sa femme. Quand il était à Brisbane, il rentrait à une heure décente, il cherchait à passer du temps avec sa femme, à se balader dans un parc en famille, et surtout, il s’efforçait de lui montrer à quel point il en était profondément amoureux, mais elle ne voyait que les longs mois d’absence, parce que ça avait pris le pas sur tout le reste. Comment l’aurait-il vécu à sa place ? Il était incapable de le dire parce qu’il ne le vivait pas. Jenson ne voulait blâmer personne, ni accabler son ex-femme d’avoir pu avoir des sentiments différents des siens, mais il avait du mal à entendre qu’on lui reproche son travail alors que depuis ses toutes jeunes années, il ne jurait que par ce métier. « Elle savait que je me destinais à devenir médecin militaire en sortant avec moi. Elle savait que mon métier n’a pas d’heures fixes ! » Il ne pouvait se couper en deux. Leur train de vie allait de pair avec ses nombreux déplacements, parce qu’il encaissait des primes monstrueuses, et c’était ce qui leur avait permis d’avoir une telle maison à Bayside. « Elle aurait pu me quitter sans me tromper, si elle n’était pas heureuse. » Jenson déclare cela sur le ton du reproche, parce que son égo en a pris un coup, mais surtout, il ne l’a pas vu venir. S’il était conscient que leur couple n’allait pas fort, il aurait voulu qu’Aurora essaie encore un peu d’y croire, notamment après la mort de Jy, parce qu’il n’était pas un surhomme. Le mal était fait. Il avait encaissé les événements de plein fouet, avait vu sa femme rire à nouveau en compagnie d’un autre. Il était persuadé que même en quittant l’armée plus tôt, cela n’aurait rien changé, parce qu’aujourd’hui encore, il passait sa vie au travail. Il avait même tendance à faire des piges ailleurs, juste pour venir en aide à la moindre personne en détresse. Birdie a des œillères, songe-t-il, elle prendrait toujours la défense de sa sœur, et c’était probablement ce que n’importe qui ferait. Il ne lui en tient pas rigueur, en revanche il se laisse désarçonner un instant par ce que la jeune femme avance. Jamais il ne souhaiterait la mort de quiconque, si ce n’est peut-être l’homme qui partage la vie de sa femme, et encore il n’en serait pas capable. S’il avait été entrainé aux arts militaires, il n’avait jamais ouvert le feu, il était médecin, il sauvait des vies. Et il pouvait se targuer d’en avoir sauvé un bon nombre, mais là n’était pas son intérêt. Pour montrer la bêtise des propos de son ex-belle-sœur, il est des plus sarcastiques : « Non pas franchement. Je tiens à mon ratio de personnes sauvées. » Il ne se considérait pas magicien pour autant. S’il n’avait pas perdu beaucoup de patients, c’était également parce qu’il n’était pas chirurgien dans un service où la mort était davantage présente parce que la médecine n’était pas assez avancée, entre autres.

Birdie est toujours d’humeur fracassante et maugrée dès qu’elle le peut. Levant les yeux au ciel, n’ayant pas nécessairement envie de s’attarder sur des détails, il use des propos de la tante de Sasha pour faire une révélation. « Je comptais en offrir un à Sasha pour Noël. » Même s’il n’est pas convaincu que ce soit un bon choix, car son fils passe bien plus de temps chez sa mère, et le chien serait seul la plupart du temps. S’il évite d’insinuer que Birdie est désagréable, c’est parce qu’il sait qu’elle a vécu un événement traumatisant. Recevoir une balle, même si ce n’est que dans le bras, ça n’a rien d’anodin, d’ailleurs, il était soulagé que les tissus ne soient pas trop abimés, où elle aurait pu perdre une partie des usages du bras. Il sait qu’il faudrait aussi qu’il la mette en relation avec un confrère pour un soutien psychologique, mais il n’est pas uniquement son docteur, et il ne voudrait pas que leur relation altère à son jugement de professionnel. Birdie lui parle d’une autre fille, dans le même style qu’elle à qui elle a besoin de parler car elle était présente la veille. Il garde ça dans un coin de la tête, il allait demander aux infirmières si Birdie était accompagnée hier. « C’est elle qui t’a sortie de cette galère ? Ou elle qui t’a mise dans cette galère ? » Il n'était pas certain de vouloir retrouver l’autre demoiselle dans l’hôpital, en revanche, elle ne faisait pas partie des patients. « En tout cas, on ne l’a pas admise aux urgences. » Il précise, sait-on jamais. Elle n’a pas l’air enchantée quand il lui explique la suite du programme pour elle, et il ajoute : « Ca pourrait être pire, tu sais. » Parce qu’elle avait son bras, ce qui n’était pas le cas de certains militaires qu’il avait dû soigner. « C’est souvent le cas après une anesthésie et le fait que tu aies une gueule de bois n’arrange rien. » Ce n’était pas un reproche, juste un constat. L’examen toxicologique n’avait pas révélé de substances nocives, mais en revanche, un taux d’alcool élevé. Il fallait qu’elle soit patiente, elle avait besoin de repos, ce qui revenait à accabler Birdie, alors il s’abstint de tout autre commentaire.

Alors qu’il la prie de cesser de s’en prendre à lui pour son divorce, elle ne semble pas de cet avis, et le remet à sa place, et il hausse un peu le ton, las d’être pris pour cible alors que c’est lui qui a tout perdu. « A quel moment je m’en suis pris à toi ? Ca te sert à quoi de me blâmer d’être médecin ?! Ta sœur est partie, elle est heureuse sans moi alors fais comme elle, passe à autre chose ! Merci ! » Il souffle bruyamment, se pinçant l’arête du nez alors qu’il ferme un instant les yeux. Il a presque envie de penser que Birdie le fait exprès. Elle reporte la discussion sur lui pour éviter d’avoir à raconter ce qu’il s’est passé la veille. Mais peut-être c’est lui accorder un esprit bien trop manipulateur. D’ailleurs, elle finit par le remercier, non sans mal, alors qu’il l’a soulevée pour la positionner de façon semi-allongée. Il a un léger hoquet de rire. « Ah finalement Birdie Cadburry n’est pas une ingrate ! » Les remerciements, il n’en a que faire, disons que Jenson cherche à détendre l’atmosphère malgré tout. Son ex-belle-sœur réclame à manger et à boire et il secoue la tête. C’est non négociable, et rappelle : « Non. Tu as tout ce qu’il faut dans les poches au-dessus de ta tête. Je peux juste de donner un mouchoir imbibé d’eau pour t’humidifier les lèvres. » Et sans attendre qu’elle lui donne son aval, il se rend dans la salle de bain et mouille un mouchoir et revient vers elle: « Je peux ? » Il lui fait signe qu’il demande la permission pour appliquer le papier humide sur ses lèvres, et il précise également : « Si tu as besoin d’aller aux toilettes, profite que je sois là. » Elle devrait être en état de marcher, mais si elle est aussi stone que ce qu’elle avance, elle aurait besoin d’un appui.
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Message(#)jenson/bird x i swear i don't do it intentionally EmptyVen 26 Nov - 7:01


« Elle savait que je me destinais à devenir médecin militaire en sortant avec moi. Elle savait que mon métier n’a pas d’heures fixes ! » tu souffles, tu roules des yeux, tu n’es pas franchement en état d’argumenter quoique ce soit mais t’as conscience d’une chose : tu aurais bien envie de le frapper. Tu ne peux pas non plus parler à la place de ta soeur, c’est à elle de dérouler les arguments si Jenson en manque, toi tu n’es là que pour attiser ce foutu feu parce que c’est pour quoi tu es douée, il faut croire. “C’est pas une excuse.” c’est une justification, et elle est totalement valable mais il faut croire que l’amour rend vraiment aveugle. Aurora le savait sûrement mais elle a décidé de passer outre au début. Peut-être qu’elle a espéré qu’il revienne vers elle, plus souvent, plus régulièrement, qu’il demande un poste plus proche de la maison après la naissance de leur fils. Tu l’as vu, ta soeur, s’accrocher à cette relation. Tu as fini par en être exaspérée. Non pas que tu lui aurais soufflé l’idée de le tromper - enfin quoique ça ne serait pas non plus surprenant si ça ait pu t’échapper un jour - mais Jenson ne peut pas non plus être surpris qu’elle soit allée voir ailleurs aussi. « Elle aurait pu me quitter sans me tromper, si elle n’était pas heureuse. » tu plisses les yeux en le regardant. “Elle aurait pu mais elle ne l’a pas fait. T’aurais aussi pu mettre ta famille en avant par rapport à ta carrière mais tu l’as pas fait. Chacun son choix.” tu n’es pas là pour jouer le juge, d’autant que t’as l’air plus d’être dans le rôle de l’avocate d’Aurora. Est-ce que cette conversation est utile ? Est-ce qu’elle va vraiment mener quelque part ? Tu n’es pas franchement sûre mais il se trouve que le destin a assez d’ironie pour faire que ce soit lui qui t’ait opéré. « Non pas franchement. Je tiens à mon ratio de personnes sauvées. » tu ne réagis qu’à peine à cette réponse. Tu réponds seulement “autant avoir délaissé ta famille pour quelque chose.” T’en rajoute une couche alors que tu tapotes tes draps autour de toi l’air de rien.

« Je comptais en offrir un à Sasha pour Noël. » tu glousses légèrement. Que Sasha puisse s’occuper d’un chien serait déjà une chose mais est-ce que Janson aura le temps de le placer dans son emploi de temps de médecin chargé à garder son ratio de personnes sauvées positif ? Tu espères qu’il en a informé Aurora histoire qu’elle soit au courant - un chien ne peut pas rester sans attention trop longtemps et tu as déjà peur pour la pauvre bête. Tu ne peux pas imaginer un animal être délaissé alors que t’en aurais conscience. « C’est elle qui t’a sortie de cette galère ? Ou elle qui t’a mise dans cette galère ? »Les deux.” que tu dis simplement, la voix neutre alors que tu évites de repenser à Ana qui tire n’importe comment, partant pourtant d’une bonne intention mais qui a été totalement foireuse. Mais sachant que c’est elle qui a aussi réussi à maîtriser, voire mettre fin à tout ce bordel, elle t’en a aussi sorti. C’est compliqué mais tu espères que ton ex beau frère ne va pas être trop curieux car tu n’as pas envie de lui parler. Surtout quand t’as pas encore parlé à Ana. Et même si les termes sont un peu étranges, tu n’as pas non plus envie qu’il aille prévenir Aurora derrière ton dos que sa petite soeur s’est encore retrouvée dans la merde. « En tout cas, on ne l’a pas admise aux urgences. » tu hoches la tête, c’est une bonne nouvelle, ça. Ca veut dire que rien ne lui est arrivé, à part le traumatisme psychologique. « C’est souvent le cas après une anesthésie et le fait que tu aies une gueule de bois n’arrange rien. » tu grimaces en coinçant sa tête un peu mieux contre l’oreiller car tu en as bien conscience. Cela ne t’empêchera pas de t’en plaindre malgré tout parce que t’es comme ça. Même si t’es reconnaissante d’être en vie.

« A quel moment je m’en suis pris à toi ? Ca te sert à quoi de me blâmer d’être médecin ?! Ta sœur est partie, elle est heureuse sans moi alors fais comme elle, passe à autre chose ! Merci ! » ohmygod, t’es presque surprise que Janson réagisse, encore plus qu’il le fasse comme ça. Certes, ce n’est pas une effusion de colère mais c’est suffisant pour te prendre au dépourvu pendant une demi-seconde alors que tu le regardes en clignant des yeux plusieurs fois. Tu n’es vraiment pas en état pour ce genre de remords - t’es juste là pour les attaques mais pas pour leurs conséquences, Birdie ? Exactly. Du coup, tu n’as rien à dire car t’es soufflée et qu’en plus, cette conversation te fatigue. Il est clair que Janson ne réussira pas à comprendre le point de vue cadburien alors pourquoi s’entêter ? « Ah finalement Birdie Cadburry n’est pas une ingrate ! » tu lui fais une grimace en lui tirant la langue. “La ferme.” tu rajoutes alors que ton nez se retrousse sur la moue d’une bouderie enfantine que t’as sur le visage. Non, il se trouve que t’arrive à être reconnaissante ; il faut seulement éviter d’être l’ex mari de ta sœur qui lui a fait du mal par son absence, voyez-vous. « Non. Tu as tout ce qu’il faut dans les poches au-dessus de ta tête. Je peux juste de donner un mouchoir imbibé d’eau pour t’humidifier les lèvres. »T’es sérieux là ? Même un verre d’eau ?” tu ne demandes pas de te prendre une bouteille de vodka, juste de quoi hydrater ta gorge et de faire disparaître le goût désagréable dans ton palais. “Pendant combien de temps ? Avant de devenir une momie toute séchée, j’espère.” oui, t’exagères mais t’as vraiment soif, d’accord. Tu suis Janson qui disparaît dans la salle de bain pour revenir avec un mouchoir humide que tu regardes comme si c’est le plus grand affront de ta vie. « Je peux ? » okay, Janson est prévenant malgré tout, tu peux lui donner ça. Il faut être un patient pour qu’il fasse attention à vous, tu penseras à le dire à Aurora la prochaine fois que tu la verras - y’a juste un problème dans ce plan, c’est que tu veux que ta soeur ne sache rien. Tu peux inventer quelque chose, ça ne sera pas la première fois. « Si tu as besoin d’aller aux toilettes, profite que je sois là. » tu hausses les sourcils. “Et pour la douche aussi ? Je savais que t’as toujours voulu me voir à poil.” que tu demandes de façon provoquante avant de pointer son mouchoir du menton. “Si je peux pas avoir mieux pour l’instant, vas-y. Evite de fantasmer sur mes lèvres, okay.” vous pouvez toujours compter sur Birdie et son esprit lubrique pour trouver une répartie sexuelle à chaque situation. Il faut dire que là, il te tend la perche et que c’est beaucoup trop facile. “Tu vas vraiment acheter un chien à Sasha ? Aurora le sait ? C’est une responsabilité, t’es certain que tu vas pouvoir gérer ça dans ton emploi de temps de ministre ?” tu laisses le médecin faire son application mais tu passes ta langue sur tes lippes ce qui ruine un peu le concept. Pas suffisant, tu fais la moue. “Je m’inquiète pour la bestiole, vois-tu.” Birdie, l’amoureuse des animaux, tu serais capable d’aller chez lui pour vérifier que ce chien est bien sorti et nourri. Vraiment.
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Message(#)jenson/bird x i swear i don't do it intentionally EmptyVen 26 Nov - 13:28

Si Jenson ressasse, ce n’est pas parce qu’il n’a pas abordé le sujet avec Aurora, ça a été fait maintes fois, mais il estime qu’il a été lésé dans l’affaire, parce qu’Aurora ne lui a pas laissé une chance de lui prouver qu’il tenait réellement à leur petite cellule familiale, que lorsqu’elle lui avait avoué son adultère, ce n’était pas pour s’en sortir, mais pour s’en aller. Et il l’avait mal vécu. De voir son amour de toujours dans les bras d’un autre, c’était insupportable. Aussi, il limitait les contacts généralement au téléphone, ou quand il n’avait pas le choix comme pour l’anniversaire de Sasha, il trouvait le moyen de rester loin du couple qui lui donnait la gerbe. Il n’y arrivait pas à être heureux pour elle, parce qu’il était persuadé qu’il n’y avait qu’avec lui que c’était possible, et au fond, il est si malheureux qu’il préfère fermer les yeux plutôt que d’accepter qu’il avait lui-même entrainé son mariage dans sa chute. « T’es de mauvaise foi. » Qu’il lâche un peu amer, alors qu’il n’était pas le seul médecin sur Terre à s’investir et certains respectaient cet acharnement à vouloir sauver des vies. D’autant plus que Jenson n’était pas non plus distant quand il était avec sa femme. Le seul moment où il l’avait été, c’était après la perte de Jy. Tout avait dégringolé. Et alors qu’il déteste avoir à remuer le couteau dans la plaie parce que depuis son divorce il s’efforce d’accepter la situation bien que les regrets le grignotent toujours un peu plus, il sent bien que Birdie ne fait pas d’état d’âme et le pique au vif pour dédouaner sa sœur, comme toujours. Il ne peut la blâmer, après tout, Birdie ne fait que soutenir sa sœur et elle n’aurait pas d’intérêt à l’accabler. Il raille alors, parce que d’entendre qu’il n’a pas fait les bons choix de la bouche de Birdie c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité. « Oh mais c’est vrai que toi t’es un modèle, Bird. » Il soupire, se passant la main sur le visage. Peut-être qu’il devrait se contenter de faire son boulot, et d’éviter la discussion avec elle, qui ne mènera à rien de toute façon, ils s’opposeraient toujours. Alors qu’il use du sarcasme, elle l’accable une fois de plus, et il ne peut que poursuivre dans son œuvre ironique : « Ouais, puisque Sasha ne veut pas de son père de son vivant, il aura au moins son pognon. » Parce qu’au fond, c’est un fait, Sasha hériterait de toute la fortune de son père, et n’étant pas dépensier, si ce n’était pour des voitures ça et là, Jenson avait de quoi mettre à l’abri son fils.

A l’éventualité qu’il puisse offrir un chien à Sasha pour Noël, Birdie se moque, et il sait très bien pourquoi. Birdie sait que Jenson a peu de temps libre, alors le chien serait souvent seul. Mais en réalité, il avait suggéré d’en offrir un à son fils, mais qu’il reste chez Aurora, il s’agissait juste de faire plaisir à son fils, mais l’idée était passée à la trappe parce que le compagnon de son ex-femme n’était pas d’accord. Et il donnait raison à Birdie, il n’avait pas beaucoup de temps à octroyer à un chien. Par contre il était responsable, il avait souvent donné un coup de main dans un refuge par le passé. Et beaucoup de gens s’absentaient toute la journée pour s’occuper de leur animal le soir uniquement. Et s’il venait à prendre un chien, ce dernier aurait une vue à couper le souffle et un grand jardin pour s’occuper. Jenson change vite de sujet, car le chien n’est qu’hypothétique pour l’instant tandis que l’état de Birdie, lui, est bien plus tangible, plus sérieux. Et c’est la raison pour laquelle, il ne le prend pas du tout à la légère. « Elle vient d’où l’arme ? » Qu’il demande. Il sait qu’il ne devrait pas chercher à faire son enquête, mais c’est une inquiétude réelle qui l’anime. Non seulement pour le bien de son ex-belle-sœur mais de tout le monde autour. Il est difficile de tirer les vers du nez de la demoiselle qui a décidé de ne rien révéler, alors il laisse entendre que de toute façon, si lui n’apprendra pas toute l’histoire – et ça ne le concerne pas vraiment – d’autres viendront passer du temps ici, non pas pour lui tenir compagnie, mais pour en apprendre davantage car il y avait eu usage d’une arme. « Je pense que tu vas être interrogée par les flics, on les a juste demandé d’attendre. » Parce que comme d’habitude, ils se ruaient dans les urgences, mais Jenson comme les autres médecins passaient leur temps à leur expliquer que tant que le patient n’était pas en bonne forme, il n’y aurait aucune interrogation. Il tient cependant à être honnête, la savoir dans une situation où elle a reçu une balle ne lui plait pas beaucoup, notamment parce qu’il refuse que son fils soit une victime collatérale de magouilles ou situation qui lui a échappé. « Je veux pas m’immiscer dans ta vie Birdie, mais fais attention à ce que tu fais. Pense à ta famille comme tu dis si bien. » Il la met en garde d’une certaine manière, parce qu’il ne voudrait pas que quoi que ce soit arrive à son fils. Il ne le pardonnerait pas à Birdie. La jeune femme est d’ailleurs semble choquée qu’il réagisse enfin à ses provocations. Si Jenson est résistant, le chirurgien en a aussi assez de continuer à espérer que sa femme revienne. C’est peine perdue, il n’est pas dupe. En tout cas, Birdie réclame à boire et à manger, mais elle n’aura pas gain de cause, et quand elle s’en fourvoie, il lui rétorque en attrapant un élément cartonné posé sur la table à côté d’elle. « Alors, tu vois ça c’est un haricot. Tu viens d’avoir une intervention. Si je te donne à boire et à manger par les voies digestives, tu vas passer ton temps à le remplir et à m’insulter, donc c’est comme tu veux. » Il lui esquisse un sourire satisfait, et il rit alors qu’elle exagère comme s’il allait en tant que médecin la laisser se déshydrater. « Jusqu’à ce soir, et tu ne rejoindras pas Toutankhamon, ne t’en fais pas. » Il la rassure à demi-mot, en usant de l’humour, mais elle n’a pas d’inquiétude à avoir, elle devrait sortir dès demain. Elle suggère l’impensable la demoiselle, qu’il ait pu fantasmer sur elle-même lorsqu’il n’avait d’yeux que pour sa grande sœur, et il hausse les épaules, comme s’il avait été pris sur le fait, en usant de sarcasme. « C’est ça, j’en rêvais tellement que j’en ai profité au bloc opératoire. » Et puis il s’empresse de préciser, conscient qu’elle est peut-être sérieuse dans le fond, mais il n’est pas sûr d’être la personne adéquate pour la doucher, ça serait probablement mal interprété. « Mais pour la douche on a des aides-soignantes pour ça en général. Ca évite au chirurgien de se retrouver avec des procès toutes les semaines. » Il laisse échapper un rire alors qu’elle sous-entend qu’il en a toujours pincé pour elle, elle doit délirer à cause du traitement pense-t-il, mais il s’en amuse plutôt que de s’en offusquer. « Ah je suis démasqué, j’ai toujours eu le fantasme de la petite sœur. » C’est loin d’être vrai évidemment, même si on ne peut pas dire que Birdie soit désagréable à regarder, même peu de temps après une opération, la tête dans le coltard. Elle lui pose une question légitime au sujet du chien et réalise qu’ils n’ont pas vraiment abordé le sujet, alors il répond des plus honnêtes, et applique dans le même temps le mouchoir humide sur les lèvres de la jeune femme. « Je lui en ai parlé en suggérant que le chien reste chez elle, mais son mec ne veut pas. Mais je me suis dit qu’au moins Sasha aurait une raison de vouloir venir chez moi. » Elle ne sait pas rester tranquille et ne cesse d’user de sa langue pour humecter ses lèvres pourtant humidifiées par le mouchoir, et il repasse encore et encore, reprenant la parole : « Et je rentre chez moi après mes gardes, tu sais. Et quand Sasha vient, j’ai mon weekend. » Il l’avait négocié justement pour lui accorder du temps, mais même ça, ça n’était pas accueilli à bras ouverts. « Tu me prends vraiment pour un monstre. » Il l’a peut-être été, mais ce n’était pas fait exprès. Il s’éloigne un instant, pour jeter le mouchoir humide et attend qu’elle lui donne une nouvelle directive.

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Message(#)jenson/bird x i swear i don't do it intentionally EmptyVen 3 Déc - 21:34


« T’es de mauvaise foi. » peut-être. Mais en tant que soeur, tu ne peux pas ne pas être du côté de la tienne. Ce n’est pas parce qu’Aurora savait que c’est une raison. Elle était en droit de penser, croire, caresser la folle idée que son copain, puis son mari et enfin le père de son gosse viendrait à foutre sa carrière de côté pour redorer un peu l’image familiale qu’elle souhaitait avoir. Des liens forts comme dans votre famille à vous. Tu n’as jamais compris ces rêves de ta soeur car tu as trouvé ça d’une chiantise incroyable. Mais elle semblait heureuse, alors pourquoi douter, pourquoi remettre en question ? Mais même Aurora Cadburry ne peut pas se voiler la face et l’absence de son mari, le syndrôme de la mère d’un médecin militaire devant s’occuper de la maison et de leur fils tout en gardant son travail sur les railles, il n’a pas fallu longtemps pour que ça lui saute à la figure. Et en attendant, Jenson a le toupet de te dire qu’elle savait dans quoi elle s’engageait. Comme si lui n’aurait pas pu faire de concessions de son côté, non, évidemment - quelle époque barbare où même les femmes qui portent la maison sur les épaules restent les coupables toutes choisies quand elles osent aller voir ailleurs. Pauvre Jenson, trompé par sa femme, lui qui sauvait la veuve et l’orphelin en pleine guerre, vraiment, c’est inacceptable, sortez les mouchoirs pour le pauvre malheureux! Tes pensées sont mordantes et pourtant, tu ne dis rien ; tu te contentes de le dénigrer totalement et de faire choix du silence car t’es pas de mauvaise foi, en ton sens - d’autant que ce n’est pas ton histoire de base donc ça n’a pas de sens. « Oh mais c’est vrai que toi t’es un modèle, Bird. »J’ai peut-être fait des choix douteux mais au moins, j’ai jamais perdu de vue l’essentiel.” à savoir ta famille qui passera toujours avant tout le reste. Jenson peut dire ce qu’il veut, que t’as des fréquentations bizarres, que tu te retrouves à avoir eu une balle dans le bras, mais il n’empêche que t’es là. T’as toujours été là. « Ouais, puisque Sasha ne veut pas de son père de son vivant, il aura au moins son pognon. »T’es vraiment pas croyable. Sérieusement ?” tu n’aimes pas quand quelqu’un parle comme ça. Tu as beau avoir de la rancoeur envers Jenson, tu ne souhaites pas sa mort. Il est lugubre à parler comme ça, tu pourrais le frapper si tu pouvais - mais tu peux pas car t’es coincée dans ce lit et on t’a foutu un truc dans le sang qui t’empêche d’être aussi énergique que d’habitude.

« Elle vient d’où l’arme ? » tu hausse les épaules. “J’en sais rien. C’était au type.” donc tu sais qu’à moitié. Et puis ce n’est pas toi qui l’as trouvé. Ana a dégainé l’arme de la voiture dans laquelle vous étiez embarquée. T’es à peu près certaine qu’elle ne l’avait pas avant et vu que le type s’est mis à vous menacer avec, maintenant que t’essaie de connecter tes neuronnes de cette nuit qui reste particulièrement floue à tes yeux. « Je pense que tu vas être interrogée par les flics, on les a juste demandé d’attendre. » tu hoches lentement la taille en mordant ta lèvre. “J’aurai besoin de parler à Ana avant.” tu n’as pas son numéro donc tu ne peux même pas la contacter mais t’es à peu près certaine qu’elle doit traîner ses pattes quelque part. Alors t’insistes de nouveau et surtout, tu demandes à mi-mots à ce que Jenson ne fasse pas entrer les flics avant de l'avoir vu. Tu ne peux pas parler aux forces de l’ordre alors que t’ignores ce que t’es censée dire ou non. « Je veux pas m’immiscer dans ta vie Birdie, mais fais attention à ce que tu fais. Pense à ta famille comme tu dis si bien. » tu lui jetes un bon regard noir malgré ton bleu pas si pétillant que ça vu la situation actuelle dans laquelle tu te trouves. “Dixit le type qui allait sur des champs de guerre. Tu peux te la foutre là où je pense, ta pseudo-mise en garde.” qu’est-ce qu’il compte faire ? Il a peur que quelque chose arrive à Sasha ? Okay, tu peux concevoir que ce n’est pas forcément de bon augure ce qui t’arrive là mais ce n’est pas comme si c’est une situation courante chez toi. D’autant que face au danger, Jenson est très mal placé pour faire une quelconque remarque. Alors il peut se la bouffer joyeusement, sa réflexion. « Alors, tu vois ça c’est un haricot. Tu viens d’avoir une intervention. Si je te donne à boire et à manger par les voies digestives, tu vas passer ton temps à le remplir et à m’insulter, donc c’est comme tu veux. » tu grimaces en t’enfonçant un peu plus dans les oreillers derrière toi. “Ok ok, ça va, j’ai compris. Ça craint quand même.” que tu marmonnes car tu es incapable de ne pas le faire dans tous les cas. « Jusqu’à ce soir, et tu ne rejoindras pas Toutankhamon, ne t’en fais pas. » tu ouvres les yeux en grand. “Oh si, j’espère, quand j’aurai 150 ans! Je veux qu’on puisse continuer à me voir même dans la mort!” être considérée comme une pharaon, bien sûr, Birdie, il n’y a que toi pour penser à ça, n’est-ce pas ? La cryo pourrait aussi fonctionner mais ça, ce n’est pas encore très au point, apparemment. L’éternité est à ta portée quoiqu’il arrive, d’une façon ou d’une autre, tant que tu peux y croire, tu persisteras.

« C’est ça, j’en rêvais tellement que j’en ai profité au bloc opératoire. » tu plisses les yeux parce que même si Jenson est sarcastique, tu n’as pas très envie d’établir l’idée qu’il a pu en effet profiter de toi. Au mieux, il aurait pu trouver là un moyen de se débarrasser de toi, mais d’établir un contact physique… ta version plus jeune aurait préférée être réveillée pour voir ça, il va sans dire. « Mais pour la douche on a des aides-soignantes pour ça en général. Ca évite au chirurgien de se retrouver avec des procès toutes les semaines. »Tu m’étonnes.” que tu dis en reposant ta tête sur l’oreiller en soupirant légèrement avant de sortir la connerie qui fait rire Jenson. « Ah je suis démasqué, j’ai toujours eu le fantasme de la petite sœur. » tu fais un sourire tout mielleux avec une expression un peu abrutie certainement mais tu n’en as pas vraiment conscience. “Je le savais.” toi, en tout cas, il faut bien avouer que t’as eu le fantasme du copain de la grande sœur. T’étais en pleine fleur de l’âge, il faut dire, et Jenson n’a jamais été vilain à regarder, même encore maintenant. « Je lui en ai parlé en suggérant que le chien reste chez elle, mais son mec ne veut pas. Mais je me suis dit qu’au moins Sasha aurait une raison de vouloir venir chez moi. » c’est assez humiliant d’avoir son ex beau-frère en train d’humidifier ses lèvres parce que tu ne peux rien ingurgiter. « Et je rentre chez moi après mes gardes, tu sais. Et quand Sasha vient, j’ai mon weekend. Tu me prends vraiment pour un monstre. » tes paupières plissées, ton regard droit, il ne cherche qu’à se faire claquer, en faites. “Donc tu veux prendre un chien pour que ton fils vienne chez toi ? Et après, tu te demandes pourquoi Aurora n’a pas fait d’effort ? Le fait que ton propre fils parle de toi avec une telle amertume n’était pas non plus une sonnette d’alarme ?” et ça te bouffe de voir Sasha aussi sévère avec son père car c’est son père et il devrait être un modèle, un mentor, une pillier de son existence. Au lieu de ça, tu l’entends râler sur son père qui travaille trop, qui ne sait jamais ce qui lui fait plaisir - et tu soupçonnes naturellement Sasha de rendre la tâche deux fois plus difficile à Jenson juste par principe. Parce qu’il est un moitié de Cadburry malgré tout, ne pas l’oublier. “Utiliser un animal pour attirer l’affection de ton gamin, c’est très limite. Même venant de toi.” tu n’approuves pas du tout le principe. D’autant que t’es persuadée que Jenson saura pas s’occuper d’un chien. “Tu devrais au moins prendre un chat. Ca demande moins d’efforts.” c’est indépendant, ces petites choses. Beaucoup plus dans les compétences du médecin qui n’aurait qu’un week end à consacrer chez lui.
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Message(#)jenson/bird x i swear i don't do it intentionally EmptyDim 5 Déc - 19:38

Jenson est maladroit dans ses paroles. Il n’a jamais su s’exprimer correctement sur les événements, les paroles qui le touchaient. Encore moins sur ce qu’il ressentait. Il préférait faire taire ses sentiments pour éviter d’avoir à les définir et à s’en soucier. Ca ne voulait pas dire que rien ne comptait. Bien au contraire. Il n’avait jamais été aussi heureux qu’avec Aurora. A chaque opération, il comptait les jours pour espérer la retrouver au plus vite, mais il savait également couper avec leur histoire pour se focaliser sur le reste. Notamment parce qu’il avait une confiance aveugle en elle, il ne se faisait donc jamais de souci, ne s’était jamais comporté comme jaloux. Il n’était pas de ce genre-là. Du moins jusqu’à ce qu’elle le trompe. Depuis, il voyait une haine sans pareille à son compagnon qui avait jugé bon de la séduire pendant son absence, ou même sous son nez sans qu’il ne le perçoive car trop occupé à se remettre de son deuil. Quant à elle, il a décidé de limiter les échanges à ce qui concernait leur fils, rien de plus, la rancœur l’habitant encore et ce même si leur divorce remonte déjà à deux ans. Birdie ne connait pas toute l’histoire, elle n’a que la version de sa sœur, et il est convaincu qu’elle ne souhaite pas entendre l’autre partie, mais il souhaite lui rappeler que leur acharnement est sans fondement parce que lorsqu’il était présent, il accordait tout son temps à sa famille. Du moins avant la perte de Jy. C’était ce qui avait tout changé pour lui. « C’est ta perception des choses. Je me suis toujours investi pour eux dès que je revenais d’opération. Tu crois peut-être que j’étais heureux d’être à des milliers de kilomètres quand mon fils est né ? J’étais au beau milieu d’un désert à secourir des soldats ! » Il n’avait même pas su en direct qu’elle avait accouché. Il avait consulté son téléphone portable une fois sur la base et avait eu la surprise de découvrir le visage de son fils sur une photo. Bon nombre de militaires étaient dans ce cas, mais il aurait aimé avoir été aux côtés de sa femme à ce moment exceptionnel de leur vie. Revenant d’opération, il avait profité un mois tout entier de son fils, mais il avait déjà trois mois quand il avait retrouvé le sol Australien. Il se sentait lésé, mais il avait choisi son métier depuis son plus jeune âge. « Je ne vous demande pas de comprendre ce que j’ai vécu, ça fait partie de mon métier. Je l’ai choisi. Mais j’apprécie pas qu’on me fasse passer pour un ingrat. » Il ne l’était pas. Sa famille était tout ce qu’il avait de plus cher. Alors qu’il suggère que peut-être, son fils reconnaitrait son implication quand il bénéficierait de toute la fortune de son père, Birdie s’en insurge et il répond en haussant les épaules, totalement résigné. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Il n’a pas envie de venir, pourquoi le forcer ? » D’autant plus que la famille semblait entretenir ce sentiment envers son père, même si son ex-femme, elle, incitait leur garçon à se rendre chez son père. Jenson pense qu’il s’agit d’une mauvaise idée, et qu’il est peut-être temps de laisser le choix au petit garçon.

« Quel type ? » Jenson ne comprend pas tout et commence à se dire que Birdie ne maitrise aucunement la situation et qu’elle pourrait potentiellement encore être en danger. Il ne devrait pas être celui qui pose les questions, les inspecteurs de police sont là pour ça, mais sa curiosité et son inquiétudes sont piquées. Toutefois, il précise quand elle insiste et demande à parler à cette certaine Anastasia, il grimace : « Bah ouais mais je suis pas détective. » Il ne sait pas où cette fille se trouve et encore moins s’il est très sécuritaire de la chercher et de l’amener ici. Alors qu’il essaie d’instiller un peu de tempérance chez elle, histoire qu’elle prenne en compte sa famille dans ses histoires douteuses, elle le prend mal et l’attaque tout de suite, et il n’hésite pas cette fois à hausser le ton, parce qu’elle compare l’incomparable. « Mon rôle c’était de ramener les pères et les mères à leurs enfants, toi tu te fous dans des situations dont tu ne te souviens même pas. Et je t’assure que s’il arrive un truc à mon fils, je te le ferais payer pour l’éternité. » Il a vu des horreurs qu’elle n’imaginerait pas dans ses pires cauchemars, mais son objectif était toujours le même, que ses frères d’armes rentrent à la maison. Lui, s’il avait appris à tirer, n’avait pas ce rôle de fantassin, lui faisait partie des forces de soutien pour sauver des vies. Après lui avoir expliqué que manger et boire lui provoqueraient des nausées si elle n’attend pas quelques heures, elle bât en retraite et il hoche la tête. « Ca craint, mais au moins t’es sortie d’affaire. » Il ne se serait pas imaginé devoir annoncer le décès de Birdie à son ex-belle-famille. Ca aurait été bien trop difficile. Elle parvient à le tirer de ses pensées morbides en le faisant rire une fois de plus. Elle aime qu’on la regarde, la jeune Cadburry, et elle est suffisamment délurée pour penser qu’elle ferait une fantastique œuvre d’art. Jenson se plait à descendre ses désirs en flèche, juste pour la taquiner. « On ne le voit pas Toutankhamon. Il est dans un sarcophage fait d’or. Seuls des légistes te regarderont dans ton plus simple appareil. » Histoire de rappeler que les tables d’opération mettent tout le monde sur le même pied d’égalité. Un corps rien de plus.

La suite dépasse légèrement les limites à plaisanter sur des sujets pas très recommandables, mais Jenson ne voit pas forcément qu’une patiente en Birdie, elle est un membre de sa famille, et il ne se comporte pas de la même manière qu’avec un patient lambda. Toutefois, bien qu’il laisse entendre sur le ton de l’amusement que Birdie avait été un de ses fantasmes, il n’en était rien. Il ne se doutait pas en revanche que ça avait été le cas pour la petite sœur. Il roule des yeux, non sans esquisser un sourire amusé alors qu’elle insinue avoir toujours su qu’il en pinçait pour elle. Aussi, il fait mine d’être plus qu’étonné. « Ah bon, tu le savais ?! » Jamais il n’aurait laissé transparaitre quelque chose qui le laissait indiquer, d’autant plus qu’il était bien trop amoureux de la sœur ainée, alors ça l’amuse qu’elle avance ce genre de choses. Ce qui ne l’empêche pas de penser que les sœurs Cadburry ont été gâtées sur le plan physique. Mais le sujet suivant est bien moins appréciable et concerne tous ses tracas. Même quand le chirurgien a de bonnes intentions, elles sont tout de suite remises en question. Il soupire, lassé de ce capharnaüm. Elle prend ses propos dans le mauvais sens, alors il essaie de se défendre à nouveau. « Non. Pour qu’il ait une raison de sourire quand il vient. Parce que je ne sais plus quoi faire. Je lui propose tout et n’importe quoi, je lui laisse le choix, mais il ne veut rien faire parce qu’il a déjà tout fait avec son beau-père. » Et il est persuadé que Sasha se prive de nombreuses choses ; il n’a évidemment pas pu tout faire avec le compagnon de sa mère. Mais il préfère s’empêcher d’apprécier les choses pour faire payer son père. Ce qui torture son paternel. Jenson ne souhaite que le bonheur de son fils, et il est loin de prendre plaisir à le voir bouder en permanence. « Et j’en ai marre de le voir faire la gueule en permanence. Un gamin devrait s’amuser, pas être contraint de rester dans un endroit où il n’a pas envie d’être. Même s’il s’agit de son ancienne maison. » Il a fait exprès de conserver la maison familiale où Sasha avait grandi pour qu’il conserve ses repères, mais même ça, ça lui déplaisait parfois. Jenson soupire, il ne recherche pas l’affection de son fils, ni qu’il le mette sur un piédestal, tout ce qu’il demande c’est que son fils arrête de subir ce divorce. « Ce n’est pas pour avoir son affection. C’est pour qu’il passe un bon moment. Il a réclamé un chien à sa mère, mais ils n’en veulent pas. » Alors évidemment qu’il cherche à faire tout ce qui est en son pouvoir pour le satisfaire. Etrangement, Jenson qui jamais ne se confie sur ce qui le ronge, s’assoit sur le bord du lit de Birdie, et se laisse aller à des pensées en fixant la fenêtre devant lui. « Il y a quelques années, il me suffisait de le prendre sur mes épaules et faire l’idiot pour qu’il rit, d’aller au parc à jouer avec un ballon pendant des heures pour qu’il le réclame tous les jours, ou juste de l’endormir sur moi pour qu’il ne fasse plus de cauchemar… » Il est nostalgique de ces moments, parce qu’il se souvient de tous. Tous ces instants l’avaient aidé à tenir bon quand il passait des jours difficiles, mais aujourd’hui, on essaie de lui faire croire qu’il est le seul à les avoir vécus, qu’il était juste absent. Lui, sait ce qui a dérangé son fils. « Mais j’ai pas su lui donner de l’attention après avoir perdu Jy, parce que j’arrivais pas à sourire, j’arrivais pas à faire face. J’avais juste besoin de temps… » Sasha avait souhaité avoir l’attention de son père, mais s’était fait rejeter, pas de façon virulente, mais par le manque de regards quand il jouait ou quand il l’interpelait pour lui montrer quelque chose. Son père ne souriait plus, était trop fatigué pour l’emmener quelque part, ou alors, il manquait les représentations à l’école. Pire, même à table, il était concentré sur son travail. Sasha ne pouvait comprendre ce que ça faisait de perdre quelqu’un, il était encore trop jeune, mais contrairement à ce que Jenson pensait, Sasha lui aussi avait perdu quelqu’un : son père, comme s’il était mort alors qu’il tenait le corps sans vie de son ami dans les bras. Se passant la main sur le visage, il lâche un long soupir et secoue la tête : « Sasha veut un chien, pas un chat. »
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Message(#)jenson/bird x i swear i don't do it intentionally EmptyMar 7 Déc - 20:01


« C’est ta perception des choses. Je me suis toujours investi pour eux dès que je revenais d’opération. Tu crois peut-être que j’étais heureux d’être à des milliers de kilomètres quand mon fils est né ? J’étais au beau milieu d’un désert à secourir des soldats ! » avec dédain, l’oiseau hausse les épaules. C’est pas son problème, elle n’en rien à foutre de ses justifications, de ses excuses. Il aurait pu programmer d’être là. Aurora avait eu une fourchette de la période probable de l’arrivée de leur enfant. Il savait. Il aurait pu prévoir. Mais il ne l’a pas fait, il a signé sans regarder et cela, Birdie ne peut pas se contenter de lui tapoter gentiment l’épaule en lui disant qu’elle comprenait ; non seulement ça serait mentir mais aussi à l’écart de ses principes. La règle d’or est la famille avant tout à ses prunelles bleutées normalement remplies de malice mais qui, à ce moment précis, coulent sur Jenson une rancœur perceptible. Non, l’excuse de secourir des soldats est véridique mais elle n’est pas suffisante. La plus jeune des Cadburry est aussi intransigeante que son neveu et au lieu de répliquer, elle donne le coup fatal de l’ignorance ; pourquoi s’entêter à tempêter et débattre pour des faits qui ne peuvent être changés à présent dans tous les cas ? Pourtant, elle aurait bien envie de lui demander si y’avait personne d’autre pour le faire à sa place. Mais il risque de la prendre pour plus ingrate encore qu’elle ne l’est déjà - même si elle n’a pas à l’être en premier lieu car ce n’est pas elle l’actrice principale dans cette affaire. Cependant, le choix de la raison - mélangé à l’abrutissement de son état - la fait opter pour la sagesse dans une vague d’ignorance rare chez le feu follet. Elle n’a pas la patience ni les nerfs pour se débattre plus que cela. « Je ne vous demande pas de comprendre ce que j’ai vécu, ça fait partie de mon métier. Je l’ai choisi. Mais j’apprécie pas qu’on me fasse passer pour un ingrat. » en parlant d’ingrat, voilà qu’il vient de lire dans ses pensées et ça aurait presque pu la faire sourire si elle n’était pas occupée à rouler des yeux vers le faux plafond qui n’est plus franchement de première fraîcheur. “Tu passes pas pour un ingrat. Tu passes pour une pauvre victime qui se cherche des excuses. C’est pas pareil.” et c’est clairement plus pathétique ; mais la bouche pâteuse de la jolie cadburn n’est pas assez humide pour faire preuve d’aigreur et d’acidité. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Il n’a pas envie de venir, pourquoi le forcer ? » Sasha est un sujet épineux. C’est un sujet que sa tante ne maîtrise pas plus que les deux parents complètement submergés par un petit garçon de neuf ans qui souffle le chaud et le froid dans leur vie de famille quelque peu ébréchée. Elle n’est pas psychologue, Birdie, même si elle aurait bien aimé. Elle sait que son neveu a du mal, qu’il joue les difficiles, qu’il peut être compliqué - avec son père, en tout cas. Il t’en parle de temps en temps, et l’animosité enfantine derrière ses paroles est à la hauteur de la rancune qu’il nourrit envers son paternel. “C’est une situation compliquée.” qu’elle finit par résumer car il n’y a pas d’autres mots pour établir les choses. Une partie de sa famille se déchire, un gamin de neuf ans est plus dépité que la fratrie Cadburry au complet et c’est d’une tristesse incroyable. Il aurait juste fallu que Jenson soit là. Inutile de préciser qu’elle lui en veut pour cela, son ex-belle soeur, clairement.

« Quel type ? » mais voilà que le médecin se prend flic et lui fait subir un interrogatoire qui la fait froncer des sourcils. “Un type. J’en sais rien, j’ai pas eu le temps d’échanger nos noms et nos numéros avant qu’il sorte son arme.” là, par contre, le sarcasme se fait entendre. Il se prend pour qui, à la fin ? Elle lui demande simplement de lui ramener une blonde plus chieuse et plus malpolie qu’elle, moins jolie et avec des mèches roses répondant au doux prénom d’Ana avant les flics, ce n’est pas compliqué, quand même. « Bah ouais mais je suis pas détective. »Elle a des bouts de mèches roses si ça peut aider.” ça doit pouvoir aiguiller, non ? En tout cas, elle place beaucoup d’espoir sur l’aide et la volonté de Jenson dans cette histoire. Parce que sinon, à défaut de ne pas avoir à déclarer qu’elle est décédée ou grièvement blessée, il aurait à appeler ses proches pour leur dire qu’elle a été embarquée et ce n’est franchement pas mieux. Ce n’est pas une situation qu’elle souhaite voir arriver, la jolie blonde qui boude la privation d’eau et de nourriture. « Mon rôle c’était de ramener les pères et les mères à leurs enfants, toi tu te fous dans des situations dont tu ne te souviens même pas. Et je t’assure que s’il arrive un truc à mon fils, je te le ferais payer pour l’éternité. » elle plisse des yeux en le regardant avec une animosité incroyable à cet instant précis. “Ce n’est pas mon quotidien, ça. J’étais juste au mauvais endroit au mauvais moment.” et encore, ça aurait pu être pire. Elle aurait pu perdre un membre ou la vie. Mais elle est outrée qu’il puisse penser qu’elle pourrait mettre Sasha, ou n’importe quel autre proche, en danger. Si elle se tient en vie, ce n’est pas pour voir celle des autres s’arrêter. Elle n’est pas taillée pour ça, la gamine virevoltante coincée dans un lit à cet instant après une de ses nombreuses péripéties. « Ca craint, mais au moins t’es sortie d’affaire. » certes, mais plutôt crever que de lui donner raison à voix haute. « On ne le voit pas Toutankhamon. Il est dans un sarcophage fait d’or. Seuls des légistes te regarderont dans ton plus simple appareil. » les yeux céruléens deviennent encore plus rêveurs alors qu’elle s’imagine déjà engloutie sous la brillance et la beauté de l’or. “Encore mieux.” puis elle le regarde dans la réalité du moment. “Je sais qu’on les voit pas pour de vrai. Je suis blonde mais pas idiote.” qu’elle répond avec une insolence même pas camouflée - pourquoi faire alors qu’il vient de la traiter d’ignorante ?

« Ah bon, tu le savais ?! »
Perceptible depuis Mars, j’en suis sûre.

Elle confirme et elle hoche la tête, dans un doute précaire car Jenson a toujours eu les yeux que pour Aurora ; oui, elle a bien eu de fourbes tentatives pour attirer l’attention de son copain. Parce qu’il était à son goût - et qu’il pourrait toujours l’être si les circonstances étaient autres. Mais aussi car elle avait un souci avec l’autorité d’Aurora, un souci avec la personnification que représentait Aurora, donc forcément qu’elle allait vouloir jouer les déviantes auprès de son amoureux de l’époque. Sans compter que celui-ci serait toujours là dans ton existence plus de dix ans après. A l’opérer d’une blessure par balle. « Non. Pour qu’il ait une raison de sourire quand il vient. Parce que je ne sais plus quoi faire. Je lui propose tout et n’importe quoi, je lui laisse le choix, mais il ne veut rien faire parce qu’il a déjà tout fait avec son beau-père. » oh non, la séquence émotions a l’air enclanché et elle n’a toujours pas trouvé de diplôme de psychologie par magie dans la poche inexistante des fringues qu’elle porte sur elle. La mâchoire se crispe, les yeux se bloquent mais les oreilles écoutent quand même. Il va la prendre en pitié, en témoin, il va lui faire une plaidoirie pour sa cause ? Ce n’était pas prévu au programme, ça - il était seulement censé humidifier ses lèvres et l’aider à aller aux toilettes - car elle aurait bien envie maintenant qu’elle y pense. « Et j’en ai marre de le voir faire la gueule en permanence. Un gamin devrait s’amuser, pas être contraint de rester dans un endroit où il n’a pas envie d’être. Même s’il s’agit de son ancienne maison. » le beau père, l’ancienne maison qui est un calvaire, l’abattement dans la voix de Jenson, où est la sortie, la cachette, est-ce qu’il y a un moyen de devenir sourde ou de disparaître ? « Ce n’est pas pour avoir son affection. C’est pour qu’il passe un bon moment. Il a réclamé un chien à sa mère, mais ils n’en veulent pas. » parce qu’Aurora ne veut pas de saleté chez elle, parce que c’est beaucoup d’entretien et qu’Aurora réfléchit beaucoup trop avant d’agir - un chien n’est pas une option pour faire sourire un humain, aussi petit soit-il. Un animal ne peut pas être utilisé en guise de remplacement affectif. C’est absurde, le manque sera toujours là. « Il y a quelques années, il me suffisait de le prendre sur mes épaules et faire l’idiot pour qu’il rit, d’aller au parc à jouer avec un ballon pendant des heures pour qu’il le réclame tous les jours, ou juste de l’endormir sur moi pour qu’il ne fasse plus de cauchemar… » elle plisses les lèvres ; “ouais, la période où il était pas doté de réflexions encore.” Le moment de pur insousciance où il ne se rendait compte de rien. C’est triste mais ça se rend compte au bout d’un moment. « Mais j’ai pas su lui donner de l’attention après avoir perdu Jy, parce que j’arrivais pas à sourire, j’arrivais pas à faire face. J’avais juste besoin de temps… » il a même fini par s’asseoir sur son lit et elle retient la grimace qui menace de s’afficher sur ses doux traits de poupée. « Sasha veut un chien, pas un chat. » une main contre son visage, qui finit dans sa nuque, un nouveau soupir entre les lippes et un “j’sais pas quoi te dire” qui s’ajoute pour saupoudrer le tout. On ne peut pas lui reprocher de manquer d’honnêté, pour ce coup-ci. “Tu peux simplement pas adopter un chien parce que c’est ce que Sash veut. On parle pas d’une simple peluche.” elle insiste sur ce fait car même si çe ne pourrait pas faire de mal à Jenson d’avoir un peu de compagnie, elle a quand même des doutes sur ses capacités à pouvoir gérer une telle charge qui semble anodine face à la bouille mignonne d’une créature comme un chien. “C’est facile pour personne.” elle dit sans vraiment savoir mais d’après ce qu’Aurora dit et ce qu’elle comprend de Sasha, tu ne te mouilles pas trop en disant ça. “Evite peut-être d’en faire trop. Je suis persuadée que son mec n’est qu’une lubie passagère. Une petite crise de la quarantaine précoce sans intérêt.” elle évoque en haussant les épaules ; elle n’y croit pas à cette nouvelle histoire. Elle a juste l’impression de voir sa soeur remettre sa vie en question depuis de nombreux mois et que ce beau-père par procuration n’est qu’une passade sans importance. Non pas que réside là une envie de voir les parents de Sasha renouer - même si cela faciliterait peut-être les choses ? - mais surtout pour tenter d’adoucir le complexe du père légitime envers celui qui n’a aucune once d’autorité sur lui. “T’es le seul repère légitime de père qu’il a. Laisse-le venir à toi. Plus tu vas forcer, plus il va aller dans l’autre sens. C’est un Cadburry, après tout.” elle est bien au courant de comment les personnes de cette famille agissent ; personne ne veut faire comme tout le monde, elle la première. “Ca me fait pas plus plaisir de voir mon neveu être aussi sévère avec son père, crois-moi.je suis pas un monstre non plus.
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Message(#)jenson/bird x i swear i don't do it intentionally EmptyMer 8 Déc - 22:13

Jenson pourrait se justifier des heures que Birdie ne changerait pas d’avis. Même si ses arguments étaient pertinents. Les civils ont tendance à croire que les militaires ont beaucoup de congés, mais il s’agit de permissions. La différence avec les congés est qu’un militaire doit rester disponible pour son pays en permanence, peu importe la raison pour laquelle il demande des permissions, elles peuvent être refusées si on a besoin de lui. Et beaucoup de soldats manquent les naissances de leurs enfants, parce qu’ils sont appelés à l’autre bout du monde. Mais il aurait beau le rabâcher aux oreilles de la petite sœur, elle ne tiendrait pas compte de l’argument. Il avait appartenu à l’armée avant d’appartenir à sa famille. Malheureusement pour lui, il avait manqué les moments les plus émouvants dans la vie d’un jeune père, et s’il le regrettait, il n’aurait de toute façon pas pu être présent, à moins d’être un déserteur et d’être ensuite jugé en cour martiale. Il n’était pas maitre de ses destinations et de sa disponibilité en choisissant un tel métier. Il pouvait pardonner Birdie de ne pas comprendre, mais pas Aurora. Parce qu’elle l’avait toujours encouragé, elle l’avait soutenu, et elle lui avait toujours assuré comprendre ses absences. Mais lorsqu’il avait touché le fond, elle n’avait pas accepté que malgré sa présence, son esprit était resté enfermé au front, la mort dans les bras. Certes, Jenson n’avait pas été capable de formuler sa détresse, mais il ne comprenait pas qu’elle ait pu l’abandonner de la sorte. Et aujourd’hui, ce qu’il comprenait le moins, c’était l’attitude de son fils. Il n’avait bien sûr pas conscience de la tromperie de sa mère, mais qu’il puisse tolérer un autre homme que son père dans la vie de sa mère, le dépassait. Pire, son père était un étranger pour lui alors qu’il n’avait jamais manqué à son rôle de père, du moins lorsqu’il était présent. Il trouvait, en portant le regard sur son ex-belle-sœur, un trait de caractère commun à son fils. Ils étaient intransigeants mais surtout bornés. Et ils ne semblaient pas connaitre les pincettes non plus car il continuait d’en prendre plein la figure, malgré ses bonnes actions. Las, de devoir entendre qu’il avançait de fausses excuses, alors qu’il ne cessait de dire la vérité, il coupe court, n’ayant pas envie d’épiloguer plus longtemps. La jeune femme ne changera pas d’avis. « Ferme-la Birdie. » Il aurait même envie de lui dire que la prochaine fois, il ne prendrait pas la responsabilité de cette opération, comme ça elle aurait de quoi lui en vouloir. Il n’est pas comme ça. Il n’a jamais souhaité la mort de quiconque, sauf la sienne en échange de celle de Jy. Il aurait probablement été mort en héros et toute sa famille l’aurait glorifié, alors qu’à l’heure actuelle, il était ce docteur trop occupé pour accorder de l’attention à son fils. Derrière la gueule d’ange de Sasha, se cache une effronterie sans nom, une rancœur qui n’a d’explication que par la tristesse ressentie par sa mère, ou les paroles qu’on lui a rapportées. Plutôt que de lui expliquer que son père s’efforçait de venir en aide à ceux dans le besoin, et que c’était une cause noble. Jenson aurait pu le lui expliquer lui-même s’il pouvait avoir une conversation décente avec Sasha, mais ce dernier l’évitait. « Qui pourrait pourtant être simple. » Soupire-t-il, détestant devoir ressasser inlassablement. Il n’aurait rien pu changer dans sa vie, si ce n’est parvenir à se libérer du poids de la culpabilité de ne pas avoir sauvé Jy et partager son fardeau avec Aurora, mais ce qui se passait en opération, restait en opération. C’était un moyen de protéger sa famille.

Le sarcasme de Birdie laisse apparaitre un agacement certain. Elle ne veut pas lui fournir d’informations sur ce qu’il s’est passé, et elle est dans son bon droit. Toutefois, il considère qu’elle devrait considérer s’apaiser, d’une part parce qu’il ne lui veut pas de mal et qu’il s’inquiète juste pour elle, et d’autre part parce que si elle s’est trouvée en mauvaise posture face à quelqu’un de dangereux, il préfère être au courant pour protéger son fils. « Mais il sort d’où ce type ? » Ce n’est pourtant pas difficile d’apaiser la conscience d’un homme qui a vu la guerre, qui sait se servir d’une arme bien qu’il ne l’ait jamais utilisée pour tuer. Elle préfère lui fournir une description de son acolyte, mais ce n’est pas à lui de remuer ciel et terre pour la trouver. Elle connait le nom de Birdie, si elle tient tant à la trouver, elle n’a qu’à demander à l’accueil des urgences. D’autant plus si c’est elle qui l’a ramenée ici. « Birdie, je suis chirurgien, j’ai du travail, je ne peux pas non plus parcourir le monde pour trouver ta demoiselle aux cheveux roses ! » S’il est venu la voir momentanément, c’est parce que son biper lui fout la paix pour l’instant, mais il a des dizaines de patients à surveiller, de la paperasse à remplir, et des dizaines de rendez-vous de prévus demain. Il n’est pas contre l’idée de lui venir en aide, mais il estime avoir déjà fait beaucoup, malgré le peu de reconnaissance. « Tu n’as pas son numéro de téléphone dans tes affaires ? Les infirmières les ont probablement gardées. » Elles les gardent dans des sacs plastiques afin de les rendre aux patients quand ils sont capables de les garder avec eux. Alors qu’elle insinue que cette situation dans laquelle elle s’était retrouvée était fortuite, il insiste pour l’accabler. « Bah évite de te mettre dans de telles situations ! Faut te responsabiliser. » Elle avait plus de trente ans, il fallait qu’elle cesse de se comporter comme une adolescente. Alors qu’elle juge que crouler sous l’or est appréciable, Jenson la compare allègrement à un personnage de Tolkien : « Pour finir comme Thror, roi sous la montagne. A moins que tu ne préfères Picsou ?! » Et puis il arque un sourcil pour se foutre d’elle alors qu’elle juge ne pas être idiote. « Ah bon ? » C’est de bonne guerre, de la taquinerie sans réel fondement.

Quant au fait de l’avoir convoitée, il étouffe un léger rire alors qu’elle pensait que ça crevait l’écran. Alors avec malice, il renchérit : « Et c’est encore le cas aujourd’hui. » C’est bien entendu faux, mais c’est pour voir sa réaction, elle qui a fait preuve de quelques délires depuis son réveil. Il avait tellement galéré à conquérir le cœur de sa grande sœur qu’il était persuadé que toute la famille avait parié sur une relation qui ne durerait pas. Et pourtant, les voilà avec un gamin de huit ans sous leur responsabilité, mais un divorce prononcé. Et s’il aurait aimé qu’il en soit autrement, il était forcé de constater son échec. Les sentiments existaient pourtant encore, ils étaient dissimulés derrière la souffrance, la trahison ressentie depuis ce fameux jour de septembre où elle lui avait avoué entretenir une relation avec un autre homme. Il ne sait pourquoi il se confie à Birdie, peut-être parce qu’il sait que ça va tomber dans l’oreille d’un sourd et qu’elle n’a que faire de ce qu’il peut raconter. Il n’est qu’une pièce rapportée. Il a un moment de nostalgie qui le ramène aux bons moments, et à sa petite tête blonde qui voulait tout faire comme son père. Ce temps était déjà révolu alors que le petit garçon n’avait que huit ans. Terrible désaveu pour un père qui avait idolâtré le sien et son grand-père également. Birdie écrase ses souvenirs d’une phrase, en accordant peu d’importance à ce que Sasha pensait à l’époque, parce qu’il était bien trop jeune pour se rendre compte. Jenson s’empresse de balayer ses déclarations en les corrigeant via une connaissance scientifique vérifiée. « Un enfant est doté de réflexion plus tôt que tu ne le crois… Il a déjà une conscience à l’état de fœtus. » Il sait qu’elle s’en fiche. Mais Jenson a toujours été ainsi, à reprendre toute personne qui énonçait des propos erronés. Non seulement pour inculquer des choses à son entourage mais aussi parce qu’il détestait les approximations. Il sent que la jeune femme se contrefout de ses états d’âme et il soupire, résigné. Elle n’est pas la bonne personne pour cette conversation. « Y a rien à dire. » En revanche, il lève les yeux au ciel alors qu’elle remet en question sa capacité à considérer un chien comme un être vivant. « Je sais m’occuper d’un chien merci, j’en ai eu un toute mon enfance. » Son chien Echo avait vécu quatorze belles années aux côtés de Jenson, et ce n’était que parce qu’il n’avait pas bien vécu son euthanasie qu’il n’en avait jamais repris jusqu’à aujourd’hui. Il n’est pas d’accord avec elle quand elle affirme que la situation n’est facile pour personne. Ils ont tous la part belle, il n’y en a qu’un qui a été un dommage collatéral de cette situation et c’est Sasha. Mais celui qui a vécu l’affront de plein fouet sans avoir le choix, c’est Jenson. Sasha aurait pu tout aussi bien se ranger du côté de son père, et si tel avait été le cas, il aurait reçu des leçons de la part du clan Cadburry entier. « Ca, tu ne me le feras pas avaler, Bird. Tout le monde vit sa petite vie tranquille. C’est plus facile pour vous de me blâmer comme ça vous fermez les yeux sur le reste. » Ou cautionner le fait de tromper son mari plutôt que de choisir de partir avant d’en arriver là. Quelles valeurs cela enseigne-t-il à leur fils ? La facilité. Birdie s’adoucit presque en lui recommandant de lâcher du lest et de laisser les choses se faire, mais il est catégorique sur un point : s’il rêverait de pouvoir renouer avec son amour de toujours, quelque chose s’est cassé pour de bon. « Qu’il soit ou non une passade, je ne lui fais plus confiance. J’ai refait tout le scénario dans ma tête après qu’elle m’ait annoncé son adultère. Ca faisait des mois que je n’y voyais que du feu. Et y en a pas un qui lui a dit quoi que ce soit. Ca prouve bien des choses. » A son sens, ça prouvait tout simplement que le sang prévalait sur les valeurs, sur la droiture et l’amour. Il soupire, en se relevant du lit, résigné, il n’a plus envie d’en parler. « Je ne le force à rien. Enfin, ça ne sert à rien de discuter à ce sujet. » Ca ne mène à rien, et Sasha considère probablement qu’il est dans son bon droit. Dans un dernier égard de bonté, il Jenson propose : « Tu veux que je te mène aux toilettes ? »

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Message(#)jenson/bird x i swear i don't do it intentionally EmptyLun 20 Déc - 21:18


« Ferme-la Birdie. »
Va chier, Hawk.

Au moins, les dés sont lancés et y’a plus qu’à attendre qui aura le dernier mot - ce n’est pas encore pour maintenant, il faut croire, car s’il veut jouer au plus buté, elle va vouloir jouer à la plus maligne et c’est un serpent qui se mord la queue jusqu’à l’étouffement avec son propre venin et… L’idée est assez limpide. Y’en a pas un pour rattraper l’autre, alors qu’on pourrait compter sur le chirurgien pour rattraper le ratio mais visiblement non et c’est une grande tristesse en plus d’être un scandale, pour un père de famille, franchement. Alors que venant de Birdie, on s’y attend, on s’y habitue, elle a déjà pris des “la ferme” à la gueule, mais elle a toujours répliqué. Et qu’importe le nombre de stone ils lui fouteront dans les veines, la lionne n’est pas prête à rentrer dans sa tanière pour l’instant. Elle n’est pas docile, car en plus d’une lionne, elle a des ailes alors allez la chercher tout là-haut et bonne chance à vous. On lui a déjà brisé les ailes une fois, plus jamais une deuxième fois. « Qui pourrait pourtant être simple. » elle hausse une épaule ; c’est pas son sac de noeuds à déméler. Elle n’est “que” la tante et elle n’est là “que” pour jouer les amusements avec son neveu. Tout ce qui concerne l’interne de son divorce, vie de famille et tout ce qui va avec, c’est à Jenson et Aurora de les régler - Birdie a déjà donné son opinion que personne a demandé et elle déplore seulement qu’y a un pauvre gosse au milieu qui subit et qui se détache de son père sans que personne ne peut y faire quoique ce soit. C’est déprimant et elle a même déjà disputé Aurora de monter son propre gamin contre son géniteur ; mais encore une fois, qu’est-ce qu’elle y connait, la gosse volatile, hein ? C’est pas parce qu’ils partagent le même sang qu’ils nourrissent la même vie - si les vies d’Aurora et de Birdie se ressemblaient, ça se saurait. Ceci dit, l’adolescente en elle n’aurait pas craché sur le spécimen qui est aujourd’hui en face d’elle.

« Mais il sort d’où ce type ? »
Mais pourquoi tu me fais chier avec tes questions ? Je t’ai dit que j’en savais rien!

Mauvaise humeur, mauvaise foi aussi, les souvenirs confus, il lui demande de se rappeler et elle est aussi frustrée que sa mémoire soit un véritable puzzle que ses questions mettent en lumière un peu trop à son goût. “On… On faisait de l’autostop, ouais, voilà. Mon van a eu une panne et on a fait de l’autostop. Et bim, le type. Voilà, content ?” ça serait plus simple de lui dire l’histoire qu’elle pourrait se rappeler directement mais non, faire simple n’est pas du ressort de Birdie, c’est plus amusant (agaçant) pour tout le monde si c’est compliqué. Elle vit pour le compliqué, la chiantise, les feux des projecteurs sur elle. « Birdie, je suis chirurgien, j’ai du travail, je ne peux pas non plus parcourir le monde pour trouver ta demoiselle aux cheveux roses ! » Birdie relâche les muscles de son cou pour affaisser son crâne contre l’oreiller dans un soupir désespéré. “Ouais bon en clair, tu vas me servir à rien, quoi. A part me tapoter les lèvres avec ta foutue compresse d’eau.” question de survie, on a vu mieux - attraper Ana est une question de liberté, à ce stade mais Jenson n’a pas l’air de le comprendre - tu ne lui facilites pas non plus la tâche, il faut dire. « Tu n’as pas son numéro de téléphone dans tes affaires ? Les infirmières les ont probablement gardées. » elle hoche la tête à la négation. “Nope. On est pas si proches que ça.” assez pour qu’elles se soient trouvées dans une situation merdique à souhait mais pas assez pour s’échanger leurs numéros ; faut dire qu’elles ont toujours eu d’autres priorités, ces filles. « Bah évite de te mettre dans de telles situations ! Faut te responsabiliser. »Tu penses que je l’ai fait exprès, peut-être ? Ca ne m’amuse pas plus que toi d’être dans cette pourriture de merdique de chambre qui est même pas foutue d’avoir un peu de couleurs en étant branchée à une poche sans pouvoir manger ni boire, okay. Je sais que j’ai mes grains de folie mais je tiens à ma vie!” et ça, personne, personne ne peut lui reprocher de vouloir la vivre, sa vie. « Pour finir comme Thror, roi sous la montagne. A moins que tu ne préfères Picsou ?! » une mine étonnée s’éclaire. “Qu’est-ce que Picsou à avoir là dedans ?” parce que Thror, encore, elle peut comprendre - même si elle ne compte pas devenir folle et encore moins être tuée, non, pas du tout.

« Ah bon ? »
« Et c’est encore le cas aujourd’hui. »

Elle tire la langue mais ne dit rien de plus - c’est bon, son quota d’amusement du jour avec son ex beau frère a dépassé la frontière, il est temps de se calmer et de revenir aux choses sérieuses. Parce que ledit ex beau frère se lamente dans une grande lituanie qui n’en finit pas - de nouveau le sac de noeuds qui est “facile pourtant” mais pas si simple que ça dans les faits, n’est-ce pas, sinon, tout serait déjà réglé depuis longtemps. « Un enfant est doté de réflexion plus tôt que tu ne le crois… Il a déjà une conscience à l’état de fœtus. »C’est pas vrai.” elle glousse d’un rire nerveux, l’oiseau, passant ses mains sur son visage alors qu’elle a l’impression de vivre une petite mort intérieure - oui, rien que ça en vrai. “J’ai l’impression d’entendre mon frère. Raison de plus pour pas avoir de gosse, alors, s’ils sont chiants avant même d’être sortis du nid.” de toute façon, les enfants, elle les aime bien tant qu’ils ne sont pas à elle. Elle peut les exciter, les énerver, jouer avec eux, leur apprendre des conneries, elle aura juste à les rendre aux parents le soir et continuer à vivre sa vie d’adulte indépendante et sans contrainte - chose qu’elle apprécie plus que fort bien. « Y a rien à dire. »Pourquoi tu m’en parles, alors ? Je suis psy, maintenant ?” oh elle aurait bien aimé. C’est vrai que ça faisait partie de ses premiers projets, au début. Avant qu’elle ne se renseigne et qu’elle voit à quel point il fallait travailler et étudier et qu’elle n’avait aucun temps pour ça. Pourtant, elle est persuadée qu’elle ferait une très bonne psychologue. Dans une autre vie. « Je sais m’occuper d’un chien merci, j’en ai eu un toute mon enfance. » elle hausse les épaules mais n’en pense pas moins ; adopter un chien pour attraper le coeur d’un gamin, c’est pitoyable à ses yeux. Autant dire tout de suite qu’il cherche plutôt à combler l’amour de son fils par celui d’un chien - et là, Birdie le jugera beaucoup moins, clairement. « Ca, tu ne me le feras pas avaler, Bird. Tout le monde vit sa petite vie tranquille. C’est plus facile pour vous de me blâmer comme ça vous fermez les yeux sur le reste. » elle souffle parce qu’il commence à la gonfler à jouer la victime de service. « Qu’il soit ou non une passade, je ne lui fais plus confiance. J’ai refait tout le scénario dans ma tête après qu’elle m’ait annoncé son adultère. Ca faisait des mois que je n’y voyais que du feu. Et y en a pas un qui lui a dit quoi que ce soit. Ca prouve bien des choses. » mais il continue et elle le laisse faire, les yeux rivés sur le plafond en se demandant vraiment où cette conversation va aboutir - sûrement dans le plafond, justement. Y’a des craquelures qui ne donnent pas confiance, d’ailleurs. « Je ne le force à rien. Enfin, ça ne sert à rien de discuter à ce sujet. » elle lâche un léger rire sans chaleur. "Ça prouve surtout que t’avais des oeillères. Tellement occupé par ton travail- Bref, je ne vais pas recommencer.” parce qu’elle est fatiguée, qu’elle a la vessie remplie (par un miracle qu’elle ne comprend pas, sûrement l’alcool de la veille) et que l’histoire n’est plus à réécrire mais à accepter et à avancer. “Tout ce que je veux, c’est que Sasha ait un père. Je… Le mien a pas été forcément très présent mais je l’aime de toutes mes forces malgré tout. Sasha a besoin de toi en réel et t’as huit ans à rattraper.” mais tout ça, il le sait déjà, pourquoi user de la salive pour des choses que tout le monde sait déjà ?

« Tu veux que je te mène aux toilettes ? » et ça, c’est carrément humiliant. Elle grimace, elle geint, elle se relève le buste mais rien que ça, ça demande des sacrifices de ses nerfs, de ses côtes et de ses pores et- “ouais, je veux bien, s’il te plait. Sans caméra, s’te plait.ha ha ha, Jenson va se plier en quatre tellement que c’est drôle - se plier en deux sera déjà suffisant pour servir la demoiselle qu’elle est. Celle qui cherche déjà à sortir du lit sans aide - l’atterrissage sur le sol va être violent. Les ailes ne vont clairement pas suffire, là. “Je serai libérée de toute cette merde et de nouveau opérationnelle quand ?
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Message(#)jenson/bird x i swear i don't do it intentionally EmptySam 8 Jan - 22:44

« Même les sédatifs n’entament pas ta bonne humeur ! » Déclare-t-il avec ironie, plutôt que de laisser couler. Entre eux, ce n’est que des enfantillages, comme s’ils étaient encore des adolescents, alors qu’au fond, Hawkins ne l’est plus depuis vingt ans. C’est dans ces moments qu’il réalise qu’il n’a pas vraiment profité de ses jeunes années, lui qui s’était très tôt, enfermé dans son objectif de devenir médecin. Et les rares moments où il retrouve un semblant d’âme d’enfants étaient auprès de son fils, à l’époque où ce dernier n’attendait qu’une chose, c’était de lui courir dans les bras à son retour. Les choses ont malheureusement évolué, et il semblerait que personne ne souhaite faire comprendre à Sasha que son comportement n’arrangerait ni les choses pour lui, ni pour son père. Toutefois, il, n’en pâtissait peut-être pas autant que ce que tout le monde voulait le laisser entendre. Après tout, il semblait adorer passer du temps avec le compagnon de sa mère, et si c’était un crève-cœur pour son père, peut-être qu’il devait simplement l’accepter. C’était plus facile à dire qu’à faire. Jenson avait beau avoir un mental à toute épreuve, capable de tenir bon dans des situations compliquées, les déboires familiaux étaient sa grande faiblesse, et l’échec de sa vie prenait toujours plus de place dans son esprit, à remettre de nombreuses choses en question. Birdie n’a pas envie de revoir son jugement, et il ne peut la blâmer de se ranger du côté de sa sœur, non sans se souvenir qu’autrefois, elle se plaisait à la contredire, juste parce qu’elle se plaçait en rebelle là où sa sœur était beaucoup plus rangée. Et quelques fois, il s’était imaginé vivre avec quelqu’un de plus déluré que sa femme. Il se disait que ça n’aurait absolument pas mené à la même vie avec femme et enfant, c’était certain. Qu’est-ce que cela aurait donné avec quelqu’un comme Birdie ?

Des problèmes, probablement. Alors qu’elle lui annonce qu’elle ne sait pas qui est l’homme qui l’a visiblement agressée, elle s’agace de ses questions et à son tour, il fait de même, raillant, trahissant malgré lui, une inquiétude certaine. « Je te fais chier parce que tu t’es fait tirer dessus au cas où tu l’ignorerais ! » Ce n’était pas rien. Et s’il n’avait pas tous les tenants et les aboutissants, ça n’avait rien d’anodin. Il connaissait le contexte de guerre, mais là, en Australie, à Brisbane qui plus est, ou du moins dans ses environs, ce n’était pas la même rengaine. Il sait que les sédatifs ne l’aident pas à faire travailler sa mémoire, qu’elle doit être aussi shootée que si on l’avait droguée lors d’une fête, mais Jenson ne peut s’empêcher de chercher le rationnel dans cet événement, pour tenter de lui faire entendre raison et lui montrer que son comportement est inconscient. C’est alors qu’elle lui apprend avoir fait du stop après une panne de van, ce qui là encore est loin d’être raisonnable. Pourquoi n’avait-elle pas appelé une dépanneuse ? Son assurance ? Un membre de la famille ou un ami ? Il ne peut garder le silence et cherche une fois de plus à faire la lumière sur ces événements. « Et tu penses pas que ça aurait été plus judicieux d’appeler un membre de la famille ou un taxi ? » Il a conscience d’être moralisateur, comme le parent qu’il est, bien que Birdie soit tout juste plus jeune que lui. Mais elle fait partie de ses proches, et il ne se voyait pas laisser couler. Elle lui reproche son manque d’utilité, et il lève les yeux au ciel, faisant quelques pas dans la pièce avant de lui rappeler que sans lui, elle ne serait peut-être plus des leurs. « Je t’ai aussi opérée pour ta gouverne. » Si une blessure par balle dans le bras n’avait rien de grave prise à temps, elle aurait pu se vider de son sang lentement sans intervention. Mais la sachant tout juste sortie de salle de réveil, il allait éviter les détails. Birdie cherche désespérément son amie aux cheveux roses, qui n’est en réalité pas une amie à obtenir plus de détails, et Jenson est las de devoir chercher à composer avec cette histoire rocambolesque. « Y a que toi pour te mettre dans de telles situations. » Vraiment. Pas étonnant qu’elle ne tienne pas à ce qu’Aurora soit au courant. Elle lui ferait un procès sur son irresponsabilité, bien pire que Jenson. Birdie monte en pression et Jenson devrait peut-être éviter de la provoquer s’il ne voulait pas avoir à gérer une hypertension due au stress, mais l’entendre se plaindre de sa condition alors qu’il y a des gens qui luttent pour leur vie dans cet hôpital non loin de là, provoque un soupir d’exaspération de la bouche du chirurgien. « Arrête de te plaindre, t’es pas en réanimation, ton bras est fonctionnel, et tu agis comme une gamine pourrie-gâtée. » Et si elle s’étonne de sa référence à Picsou, dessin-animé qu’il avait vu en compagnie de certains de ses petits cousins, il hausse les épaules pour fournir une réponse sans importance. « Picsou a tellement d’or qu’il peut se noyer dedans. »

Leurs humeurs respectives fluctuent au fil de la conversation et des sujets, rappelant inévitablement à Jenson qu’il devrait songer à retourner aux urgences plutôt que de parler de tout et de rien avec Birdie, mais en même temps, elle est seule, et il ne peut se résoudre à l’abandonner à son sort qu’elle juge misérable. Il ne sait pourquoi il se confie à elle, sachant très bien que ça n’apportera rien et bien conscient que son mariage est mort et enterré que ce soit parce qu’il est incapable de pardonner son adultère à Aurora, ou parce qu’il ne changera pas sa façon de faire en tant que chirurgien. « J’ai aucune raison de te mentir. » Dit-il simplement au sujet de la conscience du fœtus, il n’est pas spécialiste, mais cette information est connue de tout médecin. Elle l’affuble d’une comparaison avec son frère que Jenson a toujours apprécié, alors il ne s’en fourvoie pas et se contente de ne pas chercher plus loin. « Merci du compliment. » Il trouve cela tragique que Birdie ne veuille pas devenir mère, ou du moins ne pas l’envisager parce qu’elle voit cela comme une contrainte. S’il s’agit d’un certain sacrifice, c’est normalement une joie de devenir parent, et Jenson ne le regrettait pas. Ce qu’il regrettait, c’était que la perception de sa paternité par son fils soit erronée, altérée par un jugement trop hâtif. Mais jamais il ne regretterait la présence de son garçon, bien au contraire. Il considérait que Sasha était la plus belle chose qui lui soit arrivée. Alors que Birdie lui reproche de la prendre pour une thérapeute, il pouffe de rire : « Même si tu l’étais, je te consulterais pas. » Tout simplement parce qu’il était rare qu’il s’ouvre aux gens au point de dire tout ce qu’il avait sur le cœur, et il ne comprenait d’ailleurs pas pourquoi aujourd’hui il s’était confié. Peut-être l’inquiétude au sujet de Birdie. Et il se ferme immédiatement, d’autant plus qu’il n’apprécie pas vraiment qu’on lui dise que c’est difficile pour tout le monde alors qu’il n’y en a qu’un qui n’a pas eu son mot à dire et c’est lui. Le sujet bien trop sensible a tendance à altérer son jugement, et il tient à refermer cette parenthèse douloureuse. Prétendre que tout va bien, c’est bien plus facile. « Vaut mieux pas. » Lâche-t-il alors qu’elle repartait sur le même disque et qu’il n’a plus envie de faire état de sa vie amoureuse désastreuse. Il était conscient qu’il avait été aveugle et qu’il n’avait pas vu les sonnettes d’alarme résonner tout bonnement parce qu’il était plongé dans un deuil trop lourd à accepter et qu’il n’avait su se confier à ce sujet. Malgré son envie de passer à autre chose, il se laisse aller à un dernier commentaire, parce qu’il ne comprend pas qu’on puisse croire qu’il n’ait jamais été là. Les souvenirs avec son fils, il en avait de nombreux qui étaient merveilleux. « Il a toujours eu un père. Vous me réduisez à mes absences parce que vous voulez justifier les agissements de ta sœur. » Il est amer, mais il ne tient plus à aborder le sujet. C’est pourquoi il propose à son ex-belle-sœur de la conduire aux toilettes afin de ne pas déranger les infirmières qui ont déjà beaucoup à faire. S’il sent que c’est dégradant pour Birdie, lui a un autre rapport à la médecine et s’en contrefout. A la blague de la blonde, il laisse entendre qu’elle ne risque rien dans la chambre. « Les caméras ne sont présentes que dans les couloirs. » L’hôpital préserve l’intimité des patients, bien que ce soit plus contraignant en cas de vol ou de violence lorsque des gens s’infiltrent dans les chambres. Mais ce ne sont pas des faits fréquents heureusement. Il s’avance vers elle, et se place en face d’elle, lui saisissant les mains pour l’aider à se relever avant de répondre à sa question. « Si tu fais rien d’inconscient, tu pourras rentrer chez toi demain, mais t’auras des soins infirmiers et de la rééducation pour la mobilité de ton bras et faudra qu’on se revoie pour que je contrôle si tout est en ordre d’ici deux semaines. » Il n’oublie pas la potence de la jeune femme qu’il place à sa gauche, alors que lui vient passer un bras dans son dos au niveau de la taille pour la maintenir alors qu’il se tient à sa droite. « Doucement. Si tu as le tournis tu me le dis. » Ou si elle est trop faible pour marcher, alors il la portera. Il se met à son diapason.
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Message(#)jenson/bird x i swear i don't do it intentionally EmptyDim 23 Jan - 14:30


« Même les sédatifs n’entament pas ta bonne humeur ! » tu secoues la tête avec ce sourire rempli d’ironie et de condescendance. Il se fout de toi, tu le sais très bien car tu es loin d’être de bonne humeur ; c’est un fait qui se vérifie à chaque minute de plus passée dans cet établissement de l’enfer où l’on cache les flammes du bas monde derrière des murs blancs dégueulasses et une fausse compassion d’une équipe médicale fatiguée et blasée de ne pas avoir un sujet plus croustillant à se mettre sur les mains.

« Je te fais chier parce que tu t’es fait tirer dessus au cas où tu l’ignorerais ! » oh non, tu ne l’ignores pas mais tu préfères prétendre que ce n’est pas si grave que cela - pour autant que ta famille ne soit pas au courant. Tu es entière, tu as juste le bras un peu en berne qui va te faire chier dans les prochaines semaines mais autrement, tu respires, tu vis, tu es toute dédaigneuse et agaçante auprès de ton ex-beau frère qui ne peut que constater à quel point tu es parfaitement en point, si on oublie ce foutu bras. « Et tu penses pas que ça aurait été plus judicieux d’appeler un membre de la famille ou un taxi ? » la main de ton bras valide va pincer l’arête de ton nez avec un lourd soupir exaspéré. “Ecoute, Hawk, tes solutions magiques et rationnelles arrivant un peu tard me tapent sur le système. Ce qui est fait est fait, alors arrête de me gonfler.” d’autant que faire du stop n’est pas quelque chose de si anodin. Tu l’as déjà fait et, surtout, tu as souvent pris des gens qui en faisaient. Aucune aventure malheureuse ne t’était arrivée jusqu’à présent - tu vas finir par croire que la présence d’Ana te porte la poisse. “Faut savoir ne pas vivre dans la peur des autres aussi.” que tu maugrées en regardant par la fenêtre. L’humanité n’a pas confiance en ses propres pairs et si Jenson a la solution de toute personne censée, il sait aussi très bien que tu n’es pas de ceux-là. Pourtant, il persiste et il est toujours aussi chiant à agir comme si votre situation familiale foireuse lui donnait ce droit. « Je t’ai aussi opérée pour ta gouverne. » tu balaies ta main dans les airs, ce n’est qu’un détail. « Y a que toi pour te mettre dans de telles situations. » tu hausses les épaules sans rien ajouter car ce n’est pas de ta faute si ta vie est trépidente et que la sienne est triste à en mourir - depuis son retour à Brisbane, au moins. Quoique, même avant, il était sur des scènes de guerre… Triste à en mourir est le terme qui correspond encore mieux. « Arrête de te plaindre, t’es pas en réanimation, ton bras est fonctionnel, et tu agis comme une gamine pourrie-gâtée. » tu lui fais un doigt d’honneur en signe de réponse ; si t’as envie d’être une gamine pourrie gâtée, tu le seras. Même si ce n’est qu’un acte pour garder un minimum le moral d’être enfermée et privée de sorties pour l’instant. Tu as conscience d’avoir frôlé le danger fatal plusieurs fois mais tu préfères agir comme si ce n’était rien car c’est plus simple comme ça. « Picsou a tellement d’or qu’il peut se noyer dedans. » tu le regardes d’un air désabusé. “Tu penses que moi, Birdie Cadburry, j’ai envie de me noyer dans l’or ? J’en ai rien à foutre, de l’or.” et t’as la phobie de te noyer donc Jenson a tort et faux sur toute la ligne avec cette simple référence. L’argent n’est et n’a jamais été une priorité pour toi - tu peux dire ça parce que tu es seule, sans attache, sans tracas de ce côté-là.

« J’ai aucune raison de te mentir. »
« Merci du compliment. »

Qu’est-ce que t’en as à faire que les embryons peuvent déjà ressentir, entendre, vivre d’une façon ou d’une autre ? Si jamais tu étais enceinte, tu ne t’embêterai pas face à ces détails, tu sais très bien ce que tu ferais. La question ne se pose pas, tu n’en es pas là, tu doutes que tu le seras un jour, tu laisses ça à Aurora. Elle est bien plus douée que toi pour être mère de toute façon. Elle a été entraînée toute sa vie par la force des choses. « Même si tu l’étais, je te consulterais pas. » tu lèves les yeux au ciel. “Pourquoi tu prêches ta cause alors ? D’autant que tu sais très bien que je ne vais pas être de ton avis quoi qu'il arrive.” les liens familieux obligent, ta dévotion envers ta fratrie passe avant tout le reste, c’est une certitude autant qu’un fait réel. « Vaut mieux pas. » une véritable certitude, voyez-vous. « Il a toujours eu un père. Vous me réduisez à mes absences parce que vous voulez justifier les agissements de ta sœur. » blablabla. Tu t’es stoppée pour mieux reprendre, d’autant que t’as juste voulu souligner que Sasha avait besoin de son père mais voilà que Jenson mord en retour et tu n’as ni le courage ni la patience pour ça.

Pas quand tu as besoin d’être assistée pour aller aux toilettes, ce qui est assez humiliant, mais qui l’est encore plus quand c’est en compagnie de son ex-beau frère. « Les caméras ne sont présentes que dans les couloirs. » tu fais la moue. “Tu veux dire que je ne suis pas en train d’égayer les caméras de visionnage des gars de la sécurité qui doivent s’emmerder comme des rats ? Tristesse. Moi qui pensais leur faire un strip tease par caméras interposées.” ce qui aurait été ridicule sachant que tu as un bras en berne et vraiment peu de vêtements à enlever, ce qui ôte tout le charme d’un tel spectacle. Tes mains vont attraper les siennes alors que tu grimaces quand il faut descendre - “pourquoi vos lits sont aussi hauts ?” ou alors c’est juste toi qui est trop petite, qui sait vraiment. « Si tu fais rien d’inconscient, tu pourras rentrer chez toi demain, mais t’auras des soins infirmiers et de la rééducation pour la mobilité de ton bras et faudra qu’on se revoie pour que je contrôle si tout est en ordre d’ici deux semaines. » tu souffles alors que Jenson te tient fermement et, ça t’arrache de le penser, mais heureusement qu’il est là. Avec le manque d’eau et de nourriture, tu as presque l’impression d’avoir la tête qui tourne. « Doucement. Si tu as le tournis tu me le dis. » arf. “J’ai la tête qui tourne. Mais ça va aller. J’ai besoin de me dégourdir les jambes. J’ai l’impression de devenir dingue à rester allongée.” pour la pile électrique que tu es, même une heure allongée est une heure de trop. “Qu’est-ce que tu veux que je fasse d’inconscient ici, de toute façon ?” oh, tu pourrais trouver des idées mais la perspective de pouvoir rentrer demain est bien meilleure. Une motivation supplémentaire pour prouver aussi que tes jambes sont parfaitement fonctionnelles alors qu’il te dirige vers la salle de bain. “Tu vas pas rester là pendant que je fais mon affaire, si ?” t’espère que non car même pour toi, ça serait le summum de l’humiliation.
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