| jenson/bird x i swear i don't do it intentionally |
| | (#)Mer 26 Jan 2022 - 10:50 | |
| Ils ne s’entendront pas, c’est un fait. Qu’ils parlent d’un sujet léger ou plus profond, ils s’opposeront, parce que Birdie représente la face rebelle que Jenson n’a jamais eue, cette capaicité à se foutre des conséquences de ses actes. Il serait quoi qu’il en soit assez dérangeant de savoir qu’un médecin était dénué de toute rigueur. Il apprécie la jeune femme, sinon, il ne serait pas là à essayer de la raisonner et surtout de s’assurer que tout aille bien. Il ne le formule pas, mais évidemment s’il est à ses côtés en ce moment, c’est parce qu’il était inquiet pour elle. Il ne sait rien des derniers événements dans sa vie depuis qu’Aurora et lui se sont séparés, et il sait très bien qu’il serait le dernier à qui elle se confierait. Il n’empêche qu’elle a fait partie de sa famille trop longtemps pour qu’il cesse du jour au lendemain, de la considérer. Elle est la tante de son fils. Il ne devrait pas l’infantiliser en lui donnant des conseils, en se comportant comme si elle était encore une adolescente, mais le grand blond ne pense pas à mal. Il espère qu’elle se rende compte qu’il est peut-être temps de grandir, et d’éviter les ennuis à tout prix, pour construire quelque chose de durable. Mais il oublie aussi que les attentes de la jeune femme sont bien différentes des siennes, et que ce qu’il considère comme une vie réussie, ne l’est pas pour elle. Toutefois, le chirurgien insiste lourdement sur une remise en question, peut-être parce qu’il a la conviction que ça l’aiderait, mais comme à son habitude, il est maladroit dans ses dires. « Ca te ferait du bien d’être rationnelle. » Il hausse les épaules. Si Hawkins avait la capacité d’être doué en communication, il n’aurait peut-être pas vu son mariage s’envoler. Il n’est pas tout blanc lui non plus, mais il est plus facile de blâmer les autres que de balayer devant sa porte. « C’est pas avoir peur des autres que d’être prudent. T’exagères. » Convient-il alors qu’elle considère l’autostop comme sécuritaire. Elle ne doit pas beaucoup lire les journaux, ou alors faire fi de toutes ces disparitions qui dans le passé comme dans le présent dans le monde entier ont eu lieu après avoir fait de l’autostop. Et puis il pourrait aussi bien utiliser son argument à son encontre. « Du coup, pourquoi tu as peur que ta famille soit au courant ? » Il n’en démordra pas, parce qu’il la juge en tort, et en tant que médecin, il est de son devoir de la protéger de décisions stupides – enfin en tant que personne raisonnée, pour être plus exact. Mais Birdie et Jenson ne s’accorderont pas, c’est impossible. Et il laisse couler en la laissant agir comme une ingrate, sans chercher plus loin. Enfin presque. Il soupire, las de devoir répondre à toutes ses invectives, mais il le fait quand même, à croire que lui non plus n’est pas assez mature. « Tu m’as parlé d’un sarcophage en or, faut savoir ! » Il se promet de ne plus insister, mais ça le démange, évidemment.
« Oublie ma cause ok ? C’était pas une bonne idée de t’en parler. Et je ne cherchais pas l’approbation. » Il ne sait même pas pourquoi il s’est confié à elle. Ca n’a pas d’importance, le mal est fait, mais comme Birdie n’en a rien à faire, ça coulera, et ça tombera dans l’oubli. Aucune conséquence. Il souhaitait simplement mettre les choses aux clair au sujet de son fils et de son attitude, mais au fond, elle a raison sur ce point, ça ne la concerne pas. Il persistera à s’acharner pour retrouver un temps soit peu d’allure auprès de Sasha comme figure paternelle. Le petit garçon était tout ce qu’il avait de plus cher, même s’il ne le formalisait pas toujours correctement. Il vaut mieux enterrer la hache de guerre et se concentrer sur l’instant présent. Mine de rien, il trouve cette situation rocambolesque, Birdie a l’air si fragile alors que ses jours ne sont plus en danger. Et elle peut bien être désagréable – comme bon nombre de patients – ça ne fera pas avancer les choses plus rapidement. D’ailleurs, les médecins comme le personnel soignant s’amusent de la réaction des uns et des autres. Il lève les yeux au ciel alors que déjà, Birdie s’imagine dans un film à faire l’idiote pour satisfaire des mâles à l’affut. Il retint un rire cependant, imaginant ce striptease plausible si seulement elle tenait debout. « Ils n’ont pas que ça à faire de te regarder te déhancher. Ils doivent regarder un match de footy. » Ou focaliser sur des unités à risque, mais il préfère rester dans le cliché qu’elle a savamment décrit. « Et puis, t’as juste une pauvre tunique en papier… Pas grand-chose à faire valoir. » Il se moque un peu en souriant, c’est facile et gratuit. Alors que Birdie attrape ses mains pour qu’il l’aide à se relever, elle se plaint de la hauteur du lit et il l’informe d’un détail, même si ça ne changera pas la donne. « Y a un bouton pour le baisser…Mais il est déjà au max… » Elle est donc presque à même le sol. Il juge donc qu’elle n’a en définitive pas la force pour tenir bien longtemps sans son aide. Il sait d’ailleurs que ça doit l’écorcher de le voir l’aider alors qu’il pourrait donner ce travail aux infirmières. Jenson n’est pas de ces chirurgiens qui délèguent à tout va, tant qu’il peut, il le fait. « Va doucement, quand même. » Il la met en garde alors qu’elle lui assure avoir besoin de se dégourdir les jambes. C’est bon signe, mais il ne faut pas non plus qu’elle se sente pousser des ailes. Alors qu’elle semble voir aucune possibilité de faire une bêtise, il lui en suggère une, alors qu’il aurait peut-être dû ne pas remettre cette idée sur la table. « J’en sais rien, chercher ta pote aux cheveux roses peut-être ? Ca c’est une connerie. » Parce qu’elle ne tiendrait pas trente secondes seule debout. Il pousse la potence tandis qu’il mène Birdie jusqu’à la salle de bains, et l’aide à s’asseoir sur la cuvette. Y a plus reluisant pour elle, mais il est médecin, ce n’est pas la première fois qu’il fait ce genre de choses. Alors qu’elle l’implore du regard de ne pas rester dans la pièce, il rit de bon cœur. « Non, je ne comptais pas rester. Je reste derrière la porte. De toute façon si tu tombes, tu tires sur ce fil rouge là. Ou tu cries, ça marche aussi. » Il prend donc momentanément congé d’elle, refermant la porte coulissante derrière elle, en profitant pour saisir son dossier et le regarder une nouvelle fois, pour s’assurer qu’on lui ait administré ce qu’il avait recommandé.
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| | | | (#)Dim 6 Fév 2022 - 1:46 | |
| « Ça te ferait du bien d’être rationnelle. » “On me l’a déjà dit.”
Tu te trouves assez rationnelle, en réalité. Tu ne manques pas de jugement, tu te trouves juste parfois au mauvais endroit au mauvais moment. On ne peut pas dire que tu es voulue ce qui t’es arrivée, bien au contraire. Si tu avais pu éviter de te trouver dans cette situation, tu aurais sauté sur l’occasion la première. Mais non, tu es belle et bien dans ce foutu lit d’hôpital à te manger des leçons de morale par ton ex-beau frère qui n’a aucune emprise sur toi car quoiqu’il arrive, tu n’en feras toujours qu’à ta tête. Seulement, tu n’es pas assez stupide pour te mettre en danger volontairement car tu tiens à ton existence, même si cela semble être compliqué à le voir et même à le comprendre, surtout pour le chirurgien qui se tient en face de toi. C’est le pragmatisme se confrontant à la nonchalance. Quel joli paysage. Non. Ce n’est pas joli, c’est ennuyant. Tu as déjà entendu ces mots de la bouche de ta sœur. De ton aînée qui veille à tes intérêts pour dix. Elle a le droit et même ses propos te passent au-dessus de la tête ; mais Jenson n’a aucun droit. Il n’a plus de lien, plus de rapport. La seule chose qui lui donne un minimum de cohérence est Sasha. Mais même pour cela, on ne peut pas dire que ce soit une grande réussite. « C’est pas avoir peur des autres que d’être prudent. T’exagères. » tu lèves les yeux au ciel d’exaspération. “Si tu veux vivre dans la peur d’autrui, c’est ton choix.” mais ce n’est pas le tien. Il n’y a rien de mal à prendre quelqu’un en stop tout comme il n’y a normalement pas tant de danger que cela à monter dans la voiture d’un inconnu. Ce n’est pas ton premier rodéo. “Autant vivre chez soi car on sait jamais, on peut mourir en traversant la rue.” la réflexion du docteur est stupide et tu t’empresses de le souligner, surligner et démontrer avec ferveur. « Du coup, pourquoi tu as peur que ta famille soit au courant ? » tu souffles en regardant toujours le plafond. “Pour ne pas avoir le même foutu interrogatoire que t’es en train de me faire subir et qui me pompe royalement!” tu es soulée, ça se voit et tu ne t’en caches pas. Jenson le sent parfaitement bien, ce n’est pas un scoop. « Tu m’as parlé d’un sarcophage en or, faut savoir ! » et là, tu ne préfères même pas répondre car il n’y a aucun rapport entre le sarcophage en or et le fait de nager dans de l’argent. Tu ne préfères même pas te donner cette peine.
« Oublie ma cause ok ? C’était pas une bonne idée de t’en parler. Et je ne cherchais pas l’approbation. » “Pour une fois, on est d’accord.” et tu ne la lui aurais pas donné. Tu es à ce point de mauvaise grâce. Ce n’est pas de ta faute si Jenson a planté son mariage, son fils et sa vie de famille en général. Ni ta faute et encore moins ta responsabilité. Aurora t’a déjà répété que ça ne sert à rien d’y fourrer ton nez ; ce ne sont pas tes affaires mais c’est une seconde nature chez toi de regarder ce qu’il se passe ailleurs. « Ils n’ont pas que ça à faire de te regarder te déhancher. Ils doivent regarder un match de footy. » okay, là, Jenson a gagné le droit de voir une moue déçue sur ton visage. Mais avant que t’es le temps d’étaler ta déception, « Et puis, t’as juste une pauvre tunique en papier… Pas grand-chose à faire valoir. » “Heyyyy!” tu protestes, tu t’insurges, et quand il t’aide à te relever, tu en profites pour lui pincer le bras. “Y a toujours quelque chose à faire valoir, crois moi.” tu es au courant de tes atouts même si beaucoup te considèrent “plate”. Tu n’es pas plate, tu as des formes plus discrètes. Et ton charme fait le reste - mais ça, Jenson ne pourra que s’en moquer vu la nature de votre relation. « Y a un bouton pour le baisser…Mais il est déjà au max… » tu n’avais pas remarqué, pour de vrai, car tu n’as pas l’habitude de cet endroit vu que tu tiens à y rester le plus loin possible malgré ce que peut penser ton ex beau frère. « Va doucement, quand même. » “Oui, docteur.” que tu dis avec la voix la plus mielleuse (et donc agaçante) possible. Même si dans le fond, tu sais que Jenson te prodigue tous ces conseils pour ton bien à toi. Vu que tu n’iras pas te vanter auprès de tes proches sur ta petite mésaventure, il est clair qu’il ne fait pas ça pour redorer son blason. « J’en sais rien, chercher ta pote aux cheveux roses peut-être ? Ca c’est une connerie. » tu secoues la tête. “C’est vraiment en bas de la liste des conneries à faire, ça.” tu pourrais faire pire mais ce n’est pas non plus une liste dans laquelle tu vas t’embarquer car tu as d’autres choses à penser. Comme te diriger vers les toilettes et prendre soin que Jenson se tire pour te laisser un minimum d’intimité. Il en rit, le goujat, comme si ta requête est stupide alors qu’elle est très innocente. « Non, je ne comptais pas rester. Je reste derrière la porte. De toute façon si tu tombes, tu tires sur ce fil rouge là. Ou tu cries, ça marche aussi. » tu ne vas pas tomber. “Ok.” aussi simple que cela et le docteur s’en va de la pièce. Cinq minutes après, tu te relèves doucement pour tirer la chasse d’eau et refermer le couvercle, te dirigeant lentement vers la sortie. Tes jambes sont solides mais le reste, t’es moins sûre. Alors quand tes mains s'agrippent à la poignée pour ouvrir, tu lâches un “Jenson!” percutant pour qu’il t’entende, grimaçant légèrement et relâchant la main gauche par-dessus celle de la droite. “Y a intérêt que ça se remette d’aplomb illico presto.” que tu râles contre ton propre corps alors que tu veux seulement retrouver ton lit. Et ta liberté de mouvement, surtout.
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| | | | (#)Jeu 24 Fév 2022 - 22:52 | |
| « Ca ne m’étonne pas. » Qu’il rétorque, sans vraiment y accorder de l’importance. Elle a la tête dure la demoiselle et elle n’entendra pas raison. Pas aujourd’hui, shootée, pas demain en pleine possession de ses moyens, alors il essaie de se convaincre qu’il devrait laisser tomber. Mais le médecin est lui aussi têtu, et surtout, il s’inquiète inévitablement pour elle. Elle ne le voit pas, plus, mais Jenson a beaucoup de considération pour cette famille, bien qu’ils ne soient plus liés par son mariage à Aurora, il a passé trop de temps avec eux pour tirer un trait sur tous. Il se souvenait encore des inquiétudes de l’ainée par rapport à Birdie, qui aura toujours eu ce grain de folie qui leur manquait à eux deux. Mais ça la rendait aussi plus vulnérable qu’eux nécessairement. Si elle prenait ça pour de la crainte, de la peur, lui voyait cela comme une sécurité, une prudence qui lui permettait de vivre sans trop de dommages. « T’exagères, être prudent ne signifie pas avoir peur. » D’autant plus qu’il n’avait pas été du genre à rester enfermé à s’éloigner des germes comme du danger. Après tout, il avait été médecin militaire, un surfeur invétéré et avait probablement appréhendé le danger plus de fois qu’elle ne le pensait. Il avait couru au milieu des balles, porté des soldats en détresse en terrain miné, et autres horreurs dont il ne voulait plus se souvenir. Mais il n’en avait jamais parlé à quiconque, alors il ne pouvait blâmer Birdie de penser qu’il était un trouillard. Cependant, il s’agace du procès qu’elle continue de lui faire alors qu’elle devrait s’estimer heureuse d’être encore en vie. Il ne veut aucun remerciement, mais il espérait que cette blessure mettrait du plomb dans l’aile de la jeune Cadburry mais c’était peine perdue. Il soupire bruyamment, agacé par le comportement de son ex-belle-sœur et lâche : « T’es vraiment qu’une gamine. C’est le genre de remarque immature qui montre bien que tu ne sais pas ce que tu fais. » Il s’agissait d’une fâcheuse histoire qui aurait pu avoir des conséquences bien plus lourdes. La chance était heureusement avec elle. Birdie s’agace, et lui aussi. Au fond, c’est toujours pareil entre eux, ils sont comme chien et chat, ne s’entendent pas, et persistent dans leurs oppositions. « C’est ton comportement qui amène les questions. Elles n’existeraient pas sinon. » Elle ne veut pas se remettre en question. Quant à lui, il estime être en droit de savoir ce qui s’était passé en tant que médecin et encore plus en tant que père de son neveu. D’autant plus que si Aurora venait à apprendre que c’était lui qui l’avait opérée et qu’il ne le lui avait pas signifié, elle allait utiliser cette excuse pour juger qu’il ne faisait jamais les choses correctement. « Estime-toi heureuse qu’elles viennent de moi et non de ta sœur. » Il allait garder cette opération secrète aussi longtemps qu’elle garderait le secret.
Elle est tellement agacante qu’il a presque envie d’accélérer la descente de l’opiacé sur sa potence mais cette idée ne lui effleure l’esprit que quelques maigres secondes. Ca serait dangereux pour elle. Elle a raison, ils sont rarement d’accord, et autant le signifier puisque c’est un événement aussi rare qu’une éclipse. Même s’il grimace parce qu’évidemment c’est un sujet sensible pour lui. S’il se demandait si Aurora en parlait à sa sœur, il semblerait que non, que leur mariage soit un sujet tabou, probablement parce que ce dernier pèse sur l’esprit de leur fils unique. A la moue déçue de Birdie, il ne put retenir un rire, ne comprenant pas qu’elle puisse vouloir être la cible de l’obsession d’agents de sécurité. « Tu sais, ils sont vieux les types de là-haut… » Il en avait vu certains et ils n’avaient rien de sexy, ils étaient même plutôt l’archétype des agents de sécurité que l’on voit dans les films, vieillissants et bedonnants. Elle le pince alors qu’il se moque allègrement d’elle et il hausse un sourcil pour lui montrer que ça ne lui fait absolument rien. « Sérieusement ? Tu me pinces ? Fais gaffe je te ferais beaucoup plus mal. » Mais il s’y refuse pour l’instant, ça ne serait pas professionnel songe-t-il. Evidemment, Jenson la taquine, elle est plus jolie que ce qu’il voudrait l’admettre, elle reste la sœur de son ex-femme, elle a beau être séduisante, ça restera de l’ordre des non-dits. « La prochaine fois je te refile à la pire infirmière de l’hôpital… » Lâche-t-il alors qu’elle l’appelle par son titre universitaire, par sa dénomination de la voix la plus agaçante qui soit. Malgré tout, il l’aide, il fait son travail, et endosse ce rôle qu’il a toujours pratiqué : il aide les gens, peu importe qui ils sont. « Ca reste stupide donc je préfère pas savoir le reste. » Indique-t-il alors qu’il se promet justement d’avertir la sécurité pour savoir si une fille aux cheveux roses rode dans les parages. Jenson entend son prénom si près de lui qu’il a compris qu’elle n’avait pas attendu sagement qu’il se pointe, et hausse les épaules alors qu’il pousse davantage la porte pour l’aider à sortir de là et vient se placer à côté d’elle sans pour autant la toucher. « T’as pas besoin de moi en fait. Tu peux rejoindre le lit toute seule. Juste oublie pas ta potence. » Il le signale d’un regard amusé, parce qu’au final il trouve ça drôle de la voir dans cet état, à râler, et à se plaindre alors que si elle faisait un effort, elle ne serait pas si diminuée qu’elle le pensait. « Ca va être de ma faute maintenant ! » Il rit pourtant, parce qu’il sait que c’est de bon augure, si la jeune femme est insupportable plutôt que de dire des âneries. « Sinon quoi ? » Lance-t-il comme une petite provocation. Il est sûr de lui, elle s’en remettra.
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| | | | (#)Ven 4 Mar 2022 - 18:52 | |
| « T’exagères, être prudent ne signifie pas avoir peur. » si, pour toi, c’est la même chose. La prudence nourrit la peur, il n’y a rien de plus simple ; mais tu ne t’entêtes pas. Jenson ne changera pas sa position, pas plus que tu le feras aussi. Il est pregmatique, tu es plus insouciante. Ce n’est pas pour rien qu’il se soit marié avec Aurora, après tout. « T’es vraiment qu’une gamine. C’est le genre de remarque immature qui montre bien que tu ne sais pas ce que tu fais. » tu soupires avec force et lourdeur en regardant le plafond. Même sous médicaments, tu ne peux pas t’empêcher de noter à quel point la critique est simple et facile et surtout d’une banalité affligeante. Tu as tellement l’habitude que les gens te répètent ça qu’au final, ça ne te fait absolument plus rien. On remercie Aurora en premier lieu qui ne cesse de souligner ton manque de maturité depuis que tu es adolescente. Et franchement, il n’y a pas à dire ; plus on te le répète, plus tu vas faire la conne en faisant le sens inverse de ce que les autres veulent. Dont ta soeur. Ce n’est pas de ta faute si tu ne vis pas pour les autres mais pour toi en premier lieu. « C’est ton comportement qui amène les questions. Elles n’existeraient pas sinon. » tout ceci ne mérite même plus ton attention ni ta salive, alors que tu l’écoutes mais tu regardes toujours le joli plafond d’un air désintéressé. « Estime-toi heureuse qu’elles viennent de moi et non de ta sœur. » là, tu tires quand même une grimace car il n’a pas tort et tout le monde dans cette pièce le sait.
« Tu sais, ils sont vieux les types de là-haut… » “Et alors ? Justement. Il en faut pour tout le monde.” tu n’es pas regardante là dessus. Il faut savoir aussi nurser les personnes plus âgées. Tu es une jolie blonde pimpante, il y a de quoi leur rappeler de jolis souvenirs éventuels. A part si tu n’es pas assez viril pour eux, là, c’est sûr que l’intérêt serait minime. « Sérieusement ? Tu me pinces ? Fais gaffe je te ferais beaucoup plus mal. » tu pouffes en l’air en y croyant absolument pas. Ce ne sont que des paroles parce que Jenson est peut-être un piètre père mais c’est un bon docteur et jamais il ne songerait à faire du mal à autrui, pas même toi. Il s’en voudrait, t’en es persuadée. « La prochaine fois je te refile à la pire infirmière de l’hôpital… » “Comme tu es sexiste!” que tu t’exclames d’un air effarouché. Pourquoi des infirmières, hein ? Il n’y a pas des pires infirmiers dans le lot ? Tu le flingues quand même du regard par principe. « Ca reste stupide donc je préfère pas savoir le reste. » tu fais une moue toute fière qui veut clairement dire “cheh” - il a dit que t’étais une gamine, autant donner raison à sa critique. « T’as pas besoin de moi en fait. Tu peux rejoindre le lit toute seule. Juste oublie pas ta potence. » ta poker face est assez drôle à ce moment précis alors que tu le regardes sans humour. “Ha ha ha, t’es hilarant.” ou pas. Jenson, drôle, ça se saurait. « Ca va être de ma faute maintenant ! » tu te déplaces comme une petite vieille qui a peur de tomber, tu te sens misérable et donc évidemment que t’en râle ; t’as horreur de te sentir si démunie et impuissante. “Si ça fait pas effet, oui, ça le sera!” « Sinon quoi ? » “Sinon je porte plainte. T’as le devoir de résultat, non ?” et oui, tu connais un peu ces trucs-là, merci les lectures diverses et variées qui parfois peuvent être utiles. Tu te ralonges dans ton lit en grimaçant quand un bip se fait entendre - certainement pas ton téléphone alors tu pointes ton menton vers lui. “J’ai regardé assez de séries pour savoir que ça veut dire que t’es attendu. Ne t’amuses pas à me ramener le pire infirmier de l’hôpital car je peux faire de ta vie un enfer, Hawk.” lui aussi mais tu as confiance en tes capacités. D’autant qu’il ne suffira que d’attendre quelques heures pour que tu sombres de nouveau auprès de Morphée pour en ressortir plus pimpante que jamais. Enfin, avec le bras en écharpe quand même car Rome ne s’est pas faite en un jour. |
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