| dancing in the moonlight. (JENSON&FRANCES) |
| | (#)Ven 26 Nov - 23:55 | |
| Il n’y avait qu’une personne qui avait un jour pu soutenir connaitre Jenson par cœur : Jy Crowe. Lui, l’avait vu aussi bien sérieux que déjanté, il le connaissait dans les moindres détails, et ils avaient entretenu une relation si forte que Jenson le considérait comme son frère. Le perdre avait été un drame dont il ne se remettrait jamais. Et en quittant la Terre, il avait emporté une partie de la joie de vivre de Jenson. S’il restait quelqu’un qui ne se prenait pas au sérieux dans la vie de tous les jours, au travail c’était différent, et c’était pour ça que peu de personnes le savaient capable de s’amuser au point de perdre toute décence. Alors Jenson est persuadé que Frances est surpris de le voir se lâcher un temps soit peu, parce qu’à l’hôpital, s’il taquine Dawson la plupart du temps, il ne s’autorise que très peu d’écarts puisqu’il a la santé des gens entre ses mains. Il ne peut se négliger à ce moment. Mais depuis combien de temps ne s’est-il pas distrait, pas amusé ? Beaucoup trop longtemps. Il ne se souvient même pas de sa dernière soirée mémorable. Et c’est aussi pour ça qu’il a besoin de se détendre et de ne plus trop réfléchir. Si bien qu’il laisse tomber les masques et se laisse même à quelques confidences. Et apparemment, Frances n’y croit pas. « Non, » répond-il alors en riant de plus belle et reprenant : « je t’assure que c’est vrai, pour le peu de fois que je sortais, je me cantonnais à la bière ou à des pichets de Pimm’s selon avec qui on était. » Rien de transcendant. En même temps, un médecin militaire ne pouvait pas se mettre minable régulièrement, et Jenson avait ce besoin d’être irréprochable. Il sait que ça parait aberrant aux yeux de n’importe qui, c’était comme s’il venait de sortir qu’il n’avait jamais embrassé personne. Mais ça évidemment ça serait un gros mensonge, tandis que ses expériences en matière d’alcool étaient vraiment limitées. Jenson complimente Frances sur le repas, et ce dernier le taquine et le blond se met à rire de bon cœur pour se justifier : « Bah je suis pas difficile, certes, mais je sais reconnaitre quand c’est bon ! » Profiter du beau temps, d’une pizza, d’une bonne bouteille de vin, ça fait très quarantenaire, soirée entre hommes responsables, qui aurait cru qu’après cela, viendrait le temps des folies et de Just Dance, comme s’ils étaient tous deux restés à l’image de Peter Pan, de grands enfants. Ca parait presque aberrant à Jenson de s’échauffer pour de la danse, lui qui fréquente la salle de gym de son ami Chad et qui court régulièrement pour s’entretenir, sans compter les sorties surf, mais il le fait pourtant, juste par principe, ou parce qu’il est juste déjà trop pompette pour se rendre compte que ça ne changera rien à la donne. Avec Frances, ils déplacent la table basse pour faire de la place, et son ami semble vouloir rattraper son retard sur la consommation d’alcool. Il sera toujours derrière quoi qu’il arrive ce soir, parce que Jenson ne sera pas dans son élément en danse de salon. Jenson regarde la manette que lui tend son ami d’un regard étrange, se demandant si c’est vraiment ce truc qui va détecter ses mouvements de bassin ou de pieds. Il n’y comprend pas grand-chose et il se demande un instant si Sasha aurait été doué à ce jeu. Probablement meilleur que lui. Il esquisse une moue alors que son ami lui accroche une boucle autour du poignet pour s’assurer qu’il n’y ait aucun accident. « Tu me fais pas confiance à ce que je vois… » Il fait mine de bouder alors qu’en fait, c’est une excellente idée. « Je vous remercie pas de me passer les menottes monsieur l’agent ! » Et il rit à sa propre blague avant de grimacer face à son comportement stupide. Ramirèz lui laisse le soin de choisir la musique, et dans la liste il en reconnait certaines, mais se demande comment il pourrait danser sur Without Me d’Eminem. Aussi, il hésite un instant entre Blinding Lights de The Weekend et finalement son choix se porte sur Sean Paul et son hit Temperature, qui se dit sera surement beaucoup plus fun. Il aurait pu aussi porter son choix sur Dance Monkey, mais il aurait été plus singe que danseur. « SEAN PAUL ! Je connais ! » S’exclame-t-il tout fier. Il ne connait pas la danse évidemment, juste l’air de la chanson. La musique se lance, et Jenson est totalement perdu, à contre-temps, râlant de façon notable, faisant même des cris improbables quand il se rate. Evidemment il commence à comprendre comment cela marche sur la fin de la chanson, mais c’est trop tard, Frances l’a écrasé. Et il se rend compte que c’est plus physique que ce qu’il n’y paraissait. Mauvais perdant, le blond s’approche de la tequila et lance : « J’ai fait exprès c’était pour te donner l’illusion que tu étais doué ! » Se servant deux shots remplis à ras bord, il en sert un autre à Frances, et le lui tend en faisant attention de ne pas en renverser. Et ni une ni deux, il enchaine les deux shots. « Wow, ça envoie ce truc ! » Il rit alors que Frances lui lance un baiser et justifie son succès. « T’étais danseur ? Tu dansais quoi ? La salsa ? ou le tango, ou la valse ? » Lui partage une anecdote. « J’avais appris à danser la valse pour mon mariage, je crois que j’ai tout oublié maintenant. » Il n’était même pas sûr de se souvenir du début. Mais il savait qu’il n’avait pas été trop mauvais ce jour-là car il n’avait pas marché sur les pieds d’Aurora. « Allez, la revanche, mais cette fois on met Eminem, tu vas moins faire le fier et celle là je la connais par cœur ! » A chanter, pas à danser. Mais il semblait joueur, et d’ailleurs l’alcool qui coulait dans son sang commençait à donner un tout autre aspect au monde.
|
| | | | (#)Sam 27 Nov - 11:25 | |
| L’humour règne, et le pire dans cette situation c’est que Jenson est dans une situation qui nécessite de s’amuser pour ne pas péter un câble à cause de la pression de tous les jours, à cause du poids du passé. C’est peut-être un peu exubérant comme façon d’être, mais cela démontre bien que son besoin d’amusement est important. L’alcool est peut-être un moyen de s’amuser, mais il ne faut pas non plus en abuser, c’est donc pour ce soir une exception. Le deuxième moyen qu’ils ont choisi, c’est le jeu. Jouer pour passer le temps, pour s’aérer l’esprit c’est toujours très agréable. Et donc Frances se moque de son ami quand il remarque qu’il a perdu, mais en même temps ce n’était pas très compliqué pour de nombreuses raisons. La musique de Sean Paul il la connaissait par cœur et c’est un ancien très bon danseur. Il devra s’y remettre, mais quand, il n’en sait rien. – J’ai fait exprès c’était pour te donner l’illusion que tu étais doué ! – M’ouais, j’y crois moyen. Non mais il ne faut pas qu’il se la raconte non plus, Jenson commence à être joyeux, et en prime c’est un bout-en-train et ça, il ne le savait absolument pas. Frances a cette image de son ami qui est toujours plongé dans le travail sans jamais penser à autre chose. C’est l’image qu’il donne après tout. Mais l’apparence extérieure ne reflète pas toujours le feu intérieur qui peut brûler en chacun. Frances doit toujours continuer à apprendre : ne pas juger à la va-vite. Il n’aime pas qu’on le fasse pour lui, alors autant ne pas le faire pour les autres.
au moment où Jenson commence à boire ses deux verres de tequila que le chirurgien général guette une quelconque grimace sur le faciès du blondinet. – Wow, ça envoie ce truc ! Même pas une grimace, rien du tout. C’est même pas drôle, d’habitude la tequila arrache une petite moue, mais là, même pas. Il a un palais en béton, sans mauvais jeu de mots. Jenson le provoque même en lui envoyant un petit baiser. Quel affront. – T’étais danseur ? Tu dansais quoi ? La salsa ? ou le tango, ou la valse ? Euh, disons qu’il était surtout dans la danse contemporaine, il n’aimait pas se limiter à un seul type, alors il intégrait de tout dans ses danses, c’était comme ça qu’il pouvait s’épanouir à l’époque. Cela lui manque terriblement. – J’avais appris à danser la valse pour mon mariage, je crois que j’ai tout oublié maintenant. Le cerveau oublie peut-être, mais le corps lui n’oublie pas les mouvements. C’est comme pour le vélo ou le ski ; les gestes sont instinctifs lorsque l’on a déjà appris. Il s’en est déjà rendu compte à de nombreuses reprises, même en chirurgie, une opération qu’il n’a pas pratiqué depuis longtemps redevient instinctive parce qu’il l’a déjà réalisée il y a très longtemps. – Tu n’as pas oublié, ton cerveau a oublié, pas ton corps. Et je faisais de la danse contemporaine. Mais bon, ils n’ont pas le temps de parler de ça, peut-être qu’il lui montrera plus tard, ce sera plus facile. Mais danser la valse c’est… sensuel à souhait. Alors c’est sûrement une mauvaise idée de le faire avec lui, d’autant plus que ce sont deux hommes, un… euh… un hétéro et un autre. – Allez, la revanche, mais cette fois on met Eminem, tu vas moins faire le fier et celle là je la connais par cœur ! Frances se met à rire avant de se mettre en piste. Le soucis de cette chanson c’est qu’il ne la connaît pas vraiment, il ne l’a faite qu’une seule fois. Il adore Eminem, mais pas pour danser dessus, c’est pas l’idéal comme musique pour ça. Pourtant, quand elle se met en route, il regarde l’écran avec attention et se concentre pour ne pas avoir à perdre. Il a une réputation à tenir après tout. Le rythme est bon et ils vont même jusqu’à faire les poses à plusieurs en tentant de se porter l’un l’autre, mais ils abandonnent rapidement cette idée en riant comme des baleineaux. Alors qu’ils terminent à nouveau la chanson, comme celle de Sean Paul, le résultat est sans appel puisque le grand gagnant est à nouveau Frances. Ce dernier regarde son ami en lui tirant la langue et lui pointe la bouteille du bout de l’index. – Allez, encore une fois, tu as perdu, et glou et glou. Oui, il se moque, mais en même temps c’est très bon enfant. Ils se découvrent tous les deux, se parlent comme des adultes, s’amusent comme des enfants. Cela fait très longtemps que Frances n’a pas eu ce type de relation avec quelqu’un. Il pourrait en pleurer tant il est heureux d’avoir quelqu’un comme lui. Mais pas ce soir, là, il a juste envie de rire. – Allez, sers m’en un, je vais t’accompagner encore. Oui, il ne veut pas creuser un trop grand écart avec lui, alors c’est maintenant qu’il faut s’amuser, c’est maintenant qu’ils doivent oser faire des choses pour se détendre, pour bousculer leur quotidien qui ne leur convient pas forcément. C’est bien beau le métro boulot dodo, mais il faudrait aussi le picolo. Non, c’est pas vrai, ils doivent juste apprendre à se détendre et à être comme tout le monde, des gens qui ne veulent pas s’enfermer uniquement dans leur travail. Ils viennent alors passer leur bras dans celui de l’autre pour boire leur shoot de tequila tout en se souriant presque à pleines dents. Frances a l’impression de retourner à l’époque où il était encore interne ou même étudiant à la fac. C’était comme ça qu’il vivait avant de devenir médecin, et bien que cette époque était fun, il ne veut pas la retrouver, juste certains moments amusants. – J’peux te montrer que t’es toujours capable de danser la valse, j’en faisais un petit peu. Sauf si c’est too much pour toi. Oui, danser avec un autre homme ça peut être gênant, il est bien placé pour le savoir. Enfin bref, ce n’est pas pour maintenant. Il n’en a pas envie, il veut toujours faire une autre partie de Just Dance avant d’être complètement ivre. Enfin, il a encore de la marge à vrai dire. Et il risque de choisir la chanson la plus clichée pour lui mais qu’il adore vraiment. Till’ the world ends de Britney Spears. Oui, c’est évident, mais ça lui plaît énormément. Frances a toujours été fan de cette chanteuse, il l’aime beaucoup, et le revirement dans l’affaire Free Britney l’a vraiment ravi.
@Jenson Hawkins
- Spoiler:
J'ai joué le fait qu'il gagne la deuxième musique avec les dés ( ici), si tu veux faire la même chose pour la prochaine.
|
| | | | (#)Sam 27 Nov - 20:38 | |
| Jenson sait que cette soirée ne prendre pas de tournure répétitive, ou du moins pas sur les écarts qu’il fait ce soir. Il s’agit juste de se calmer face à l’adversité. Dès le lendemain – ou du moins le surlendemain dépendant de la quantité d’alcool ingurgitée – il reprendrait son sérieux et serait opérationnel comme à son habitude. Il essaie simplement de faire le vide. Et il est forcé de constater que ce soir, cela marche bien pour le moment. Il arrive à se détendre, à profiter, sans nécessairement se torturer au sujet de son fils ou de son ex-femme. Un pas en avant donc. Et puis, mine de rien, ça lui permet aussi de faire plus ample connaissance avec Frances, même s’ils se connaissent depuis des années, Jenson n’a pas forcément laissé entrevoir toutes les facettes de sa personnalité. Le garçon capable de déconner qu’il avait toujours maintenu en marge de son travail faisait son apparition et il se demandait presque si ça ne désarçonnait pas trop son acolyte qui devait penser qu’il avait affaire à une autre personne. C’est ça tout l’intérêt de la chose, se dévoiler quand les gens s’y attendent le moins. Il rit Jenson, et ce n’est pas la première fois ce soir. « Tu fais bien, je suis juste nul ! » Il pratique l’autodérision même si au fond, il est juste réaliste. L’homme forgé dans la rigueur de l’armée n’a pas l’âme créative ni le rythme dans la peau. Chacun son truc, et heureusement car il faut de tout pour faire un monde. Mais Jenson n’a pas peur du ridicule, après tout, le rire est communicatif et permet d’apporter un peu de bonheur à chacun. Découvrir la tequila, ça a la même sensation que la première fois qu’on goûte à un autre alcool fort. Ca brûle le palais, mais pour l’ancien militaire, ça n’est pas insurmontable, il a vu pire, comme déguster un des piments les plus forts du monde. Là, il avait carrément perdu le goût pendant plusieurs jours de ce que ça lui avait arraché la bouche. Quant à la danse, il se souvient des regards éplorés de sa partenaire et coach qui le pensait perdu à quelques jours de son mariage, mais il avait redoublé d’efforts, prétextant des heures supplémentaires à la base alors qu’en fait, l’homme faisait tout pour parvenir à éblouir celle qui avait été sa femme durant tant d’années. En tout cas, la surprise lors du plus beau jour de sa vie avait eu son petit effet. D’autant plus que son témoin, Jy – encore et toujours lui – avait laissé entendre qu’il fallait être indulgent parce qu’il était un piètre danseur. De bons souvenirs, qu’il ne voulait pas raviver, pour toutes les raisons qu’on connaissait. Aussi, comme à son habitude, il pense et décortique ce que Frances lui dit, et le médecin avide de connaissances ne peut s’empêcher de renchérir sur cet aspect de retour dans son rôle de know it all. « Techniquement, si le corps a une mémoire c’est grâce à la plasticité du cerveau, mais il m’a fallu tellement de temps pour être à peu près bien, que vraiment je suis pas sûr d’avoir ça en mémoire. » Il fait mine de réfléchir, de chercher en esquissant une moue, mais il finit par secouer la tête se demandant soudainement pourquoi, ça n’est pas le but. En revanche, la question sur la danse qui traverse son esprit l’intéresse davantage. « Ca veut dire que tu faisais un mélange de tout ? » Il n’est pas familier avec la danse, il ne saurait faire la différence entre la lambada, la samba, le tango et toutes ces différentes danses qui existent à part reconnaitre un ballet de danse classique. Mais il est prêt à s’y intéresser si c’est un milieu qui plait à son ami, juste pour ne pas parler que de ses centres d’intérêts à lui. En revanche, pour la danse, on repassera. C’est un nouvel échec pour lui, même s’il souffle les paroles de la chanson tout du long et qu’il a presque envie de s’agiter comme un rappeur plutôt qu’en rythme sur Just Dance. « Si c’était du karaoké, j’aurais gagné ! » Lance-t-il pour se défendre alors qu’il s’avance une fois de plus vers la bouteille pour verser de la tequila dans ses deux shots, en reversant quelques gouttes à côté, commençant à accuser le coup. D’ailleurs, alors que Frances lui demande un shot pour l’accompagner, il se remet droit comme un i comme s’il répondait à son supérieur. « Oui chef ! » Et il lui donne son shot. Jenson a déjà affreusement chaud, l’alcool n’aidera pas de ce côté, mais peu importe. Ils se joignent pour boire leurs shots ensemble et Frances fait une proposition au traumatologue qui fait une pause momentanée pour assimiler ses propos et il finit par hausser les épaules. « Ok mais te plains pas si je te marche sur les pieds ! On fait ça après notre partie, je crois que ça m’aidera de ne pas me souvenir que j’ai été ridicule ! » Il insinue là qu’il lui faudra plus d’alcool pour supporter son manque de compétence évident. Et puis il se remet en place pour faire une troisième partie sur la chanson Till’ the world ends de Britney Spears que Frances a choisi. Cette fois, il décide de ne pas se concentrer sur l’exactitude du mouvement mais plutôt sur le moment d’exécution, et il semblerait que ça fonctionne parce qu’à la fin, le score affiché le donne gagnant. Il lève les bras en signe de victoire et crie : « YEEEEEEEES ! » Il se sent soudainement aussi doué que Frances alors qu’il en est loin et il se plait à l’embêter : « Alors, je croyais que tu adorais Britney ?! C’est qui le meilleur ? C’est moi !!! Allez je t’en prie bois un shot ! » Il l’emmène même jusqu’à la bouteille en le tirant par le bras, et il indique : « J’aurais dû prévoir que je gagnerais, j’aurais changé les règles ! » Il lui aurait dit de finir la bouteille parce qu’il avait perdu contre lui. Et maintenant ? C’est l’heure de la valse ?
|
| | | | (#)Sam 27 Nov - 23:57 | |
| Ouais, si c’était du karaoké, sauf que c’est pas le cas, et que c’est loin d’être le cas. Frances a quant à lui une voix chantée plutôt catastrophique, pourtant, il adore chanter, c’est pour cela qu’il le fait uniquement quand il n’y a personne pour l’écouter ; à part peut-être Mirage, mais ça ne compte pas. Enfin quoi que… puisqu’elle s’enfuit en courant quand il pousse la chansonnette. Rien que cette idée le fait sourire. Le soucis pour la danse actuellement, c’est le fait que l’alcool commence à faire chauffer les corps et à rendre les mouvements un peu gourds. Ils ne sont pas complètement saouls pour le moment, enfin, Frances ne l’est pas encore, mais disons que ça débute un petit peu ; verre à verre. L’Espagnol propose à l’Australien de lui motnrer qu’il n’a pas oublié la valse, qu’elle est toujours en lui et c’est la vérité, il en est persuadé, il faudra quelques secondes d’adaptation, mais il s’en souviendra, il lui restera les bases. – Ok mais te plains pas si je te marche sur les pieds ! On fait ça après notre partie, je crois que ça m’aidera de ne pas me souvenir que j’ai été ridicule ! – Ridicule pour quoi ? Le jeu ou la valse ? Il plaisante bien évidemment. Il le regarde avec ce petit sourire insolent avant de lancer une nouvelle partie de Just Dance sur une chanson qu’il aime beaucoup mais sur laquelle il n’a pas beaucoup dansé. Alors quand il voit qu’il loupe les mouvements qui ramènent le plus de points, il commence à désespérer. D’autant plus que pour le coup, Jenson semble être le plus doué des deux, et il est un peu piqué au vif. Il ne le prend absolument pas mal, mais sa fierté en prend un petit coup. Quand le score final apparaît à l’écran, c’est bel et bien blondinet qui a le plus grand score. Et il exulte littéralement en levant les bras en grand victorieux qu’il est ; son cri montre totalement qu’il est vraiment très heureux. – Alors, je croyais que tu adorais Britney ?! C’est qui le meilleur ? C’est moi !!! Allez je t’en prie bois un shot ! Il tire la langue pour toute réponse avant de se diriger vers la table basse où il y a la bouteille ainsi que les shoots. Il s’en sert deux, parce qu’ils ont statué que c’était deux. Et il les enchaîne très rapidement avant de soupirer un grand coup. Les fêtes hispaniques sont toujours les plus heureuses, les plus amusantes aussi, et la tequila, c’est cet esprit selon lui. – J’aurais dû prévoir que je gagnerais, j’aurais changé les règles ! – Ouais, c’est ça. Bien sûr et moi j’aurais dû inviter ce beau gosse à sortir hier. Bon, en vérité, il n’a rencontré aucun beau gosse. C’est juste pour lui montrer l’absurdité de sa phrase, si on change les règles où va le monde ? On ne modifie pas une fois que les choses sont actées. Jamais. Alors non, ce n’est pas possible. On a dit deux shoots pour le perdant, alors deux shoots, pas autre chose !
Frances se redresse pour se mettre debout et regarde Jenson droit dans les yeux, il a parlé de faire leur danse juste après leur partie de jeu. C’est donc pour cela qu’il vient lui prendre la main pour la positionner sur son épaule, il fait de même avec la sienne avant de prendre l’autre pour se mettre comme il faut. – Allez, un peu de nerf, tu vas voir, tu vas t’en souvenir. Et si jamais tu me marches sur les pieds c’est un shoot. Un bon moyen de faire attention, d’autant plus que sans la musique, c’est à Frances de donner le rythme avec de petits bruits de bouche. Et c’est comme cela qu’ils commencent à se mouvoir tous les deux. D’habitude, on ne voit pas deux hommes danser la valse ensemble, mais pour cette fois, c’est plutôt amusant il faut dire. Et il se dit heureusement que Jenson s’est déchaussé, au moins il ne souffrira pas trop en cas de débordement, les pieds de son ami ne sont pas plus douloureux que ça, enfin il l’espère. – Tu vois, tu te débrouilles pas si mal que ça. Il lui sourit avant d’arrêter et de le laisser reprendre un peu de distance. Jenson n’a rien perdu, comme il l’avait dit, il suffit de se laisser guider au tout début avant de reprendre les marques que l’on avait. Frances est persuadé que la danse fait partie des choses que le corps retient. Le chirurgien général décide de retirer sa boucle d’oreille pendante avant d’aller la remettre dans sa boite sur le buffet et d’en prendre une autre, une simple boucle circulaire en argent pour l’enfiler. Au moins, il ne risque pas de s’accrocher et de se blesser. En dansant, il a failli l’accrocher dans son débardeur et c’est plutôt pas bon du tout. – Une fois j’ai failli me faire arracher le lobe au boulot, une gamine a tiré sur ma boucle d’oreille. C’était limite ma faute selon le père parce que c’est les pédales qui en mettent. J’ai juste dû fermer ma gueule et faire mon travail. Il ne sait pas pourquoi il raconte ça, mais il va se servir un nouveau verre de tequila en se mettant à genoux à côté de la table basse. Après avoir rempli les deux shoots, il se lève et va chercher du sel et du citron dans sa cuisine pour se préparer des tequilas frappées, il tend le tout à Jenson pour trinquer encore une fois. – Donc, ce que tu vas faire c’est lécher la jonction entre ton pouce et ton index, y déposer du sel ensuite. Après, tu lèches le sel, tu bois ton verre et tu mords enfin dans le citron, tu vas voir ça déchire ; après la courte explication de comment faire un teq paf, il lève son verre vers lui pour trinquer. Aux pédales ! Il trinque à toutes ces personnes intolérantes, à toutes les portes qui se sont fermées pour lui, pour les autres, pour les marginaux et ceux qui se sont refermés sur eux à cause des préjugés de la société. Il trinque à toutes ces personnes qui se sentent mal dans leur quotidien. Il déteste ces mots, il n’aime pas l’intolérance, et il voudrait un monde où tous pourraient s’aimer, inconditionnellement, du moins s’aimer comme lui s’aime. Voilà pourquoi il trinque cette fois-ci, voilà pourquoi il se met la tête à l’envers.
@Jenson Hawkins
- Spoiler:
J'espère ne choquer personne avec certains termes utilisés dans cette réponse. Ce n'est pas la façon dont je vois les choses, elle ne reflète que les difficultés rencontrées par Frances et il traite cela par l'humour plutôt que d'en souffrir encore.
|
| | | | (#)Lun 29 Nov - 14:26 | |
| Jenson ne s’estime pas chanteur, il en se prend surtout pas au sérieux et c’est ce qui fait qu’il est capable de pratiquer l’autodérision et de ne pas s’en faire quand on se moque ou quand on l’insulte. Il est bien dans ses bottes, il n’a pas le sentiment de nuire, et c’est tout ce qui importe. Il se fiche de l’avis des autres, quoi qu’il est parfois capable de réaliser qu’il faut se remettre en question de temps en temps. Mais peu importe s’il a l’air ridicule, il n’a qu’une vie, et souhaite la mener comme il l’entend uniquement. L’Australien aux allures de surfeur sait que l’alcool l’étreint bien plus rapidement que lors de ses jeunes années, et pour cause, il n’a jamais vraiment bu beaucoup, pas même lorsqu’il avait dû faire son deuil et encaisser son divorce dans le même temps. « Les deux ? » Juge-t-il d’un air presque enfantin. Tout lui semble ridicule sans pourtant être dérisoire, parce que cette soirée, elle lui fait du bien. Il remercie intérieurement Frances pour cette organisation rapide et impeccable. Il n’avait pas besoin de plus, il riait et c’était déjà une grande victoire. Il n’aurait jamais cru être capable de l’emporter sur Just Dance alors qu’il n’y avait jamais joué auparavant. Il s’était juste aperçu que danser parfaitement n’apportait pas forcément tous les points alors que faire un geste à peu près équivalent mais au timing parfait, lui permettait d’engranger les points. Il est prêt à parier que l’égo de son ami en a pris un coup, mais qu’il ne s’y méprenne pas, c’est la chance du débutant. Jenson sait qu’il y a peu de chances que cela se reproduise, d’autant plus que le sol n’est plus très droit sous ses pieds désormais. La parole se délie un peu plus, l’alcool n’y est pas étranger, et tandis que Frances amer, raille un temps soit peu, Jenson fronce les sourcils pour essayer de se souvenir d’une quelconque mention de ‘beau-gosse’ par Frances un peu plus tôt dans la soirée. Il réalise qu’il n’en a peut-être pas parlé, ou alors il n’était pas très attentif, mais bien sûr Ramirèz ne lui en voudrait pas, après tout il n’est pas franchement lui-même. « Quel beau gosse ? Tu parles pas beaucoup depuis tout à l’heure ! Je t’impressionne ? » Qu’il plaisante en essayant d’en savoir plus sur le dit beau-gosse comme si soudainement Hawkins devenait une commère, lui qui n’avait que faire des ragots.
C’est le moment que choisit Frances pour venir se saisir de la main de Jenson, la posant sur son épaule, et se plaçant face à lui pour retravailler la valse que l’Australien est persuadé d’avoir oubliée. Ca lui fait bizarre de se retrouver dans une telle configuration près de treize ans après son mariage. Il voit encore le visage émerveillé de sa femme, sa robe qui lui allait à ravir et qui virevoltait au rythme de leurs pas. Il se souvient de leurs visages, si proches, captivés par l’autre. Elle lui avait soufflé qu’elle se fichait bien de s’il faisait les choses correctement, mais ce jour-là il était allé au-delà de ses attentes, parce que pour elle, il s’était démené pour faire de leur jour de mariage, le plus mémorable. Là, dans les bras de Frances, c’était autre chose. Il dansait avec quelqu’un dont ça avait été le métier. Il n’y avait rien de romantique, ils étaient entre potes, mais la proximité avec Frances avait quelque chose de déroutant. Il remarquait qu’il pouvait sentir le parfum puissant et si particulier de l’Espagnol, et c’était peut-être la première fois qu’il le remarquait. Ca avait quelque chose d’envoutant, d’autant plus que leurs pas les font tournoyer dans l’espace et Jenson en a presque le tournis. « Je vais donc faire exprès de t’écraser les pieds ! » Qu’il lance puisqu’on lui propose à boire et qu’il se sent si bien qu’il a presque envie de s’abandonner à l’alcool jusqu’à ce que vienne le lendemain. Il a volontairement brisé le sérieux de leur danse momentanément parce qu’il ne saisit pas pourquoi d’un coup, il se surprend à contempler son ami. Mais il est surpris le natif de Byron Bay, car effectivement, il ne galère pas tant que ça à effectuer les pas de danse malgré le manque de pratique. Il faut dire qu’il est parfaitement guidé par son partenaire. « Merci. J’étais plus stressé le jour de mon mariage. » Avance-t-il honnêtement, alors qu’ils s’éloignent l’un de l’autre et que Jenson a la sensation de respirer de nouveau. C’est étrange comme sensation, il a presque des bouffées de chaleur. Le chirurgien et ami de l’Australien se débarrasse de sa boucle d’oreille pour en mettre une autre en lui confiant ses mésaventures. D’un air distrait, regardant un peu partout dans la pièce, Jenson rétorque : « Tu devrais l’enlever pour bosser, au moins ça t’évitera les réflexions et en plus ça t’évitera qu’elle tombe dans le thorax d’un patient par mégarde ! » Si c’était une plaisanterie, il a l’impression de l’entendre de loin. Cette fois, il sent qu’il a déjà beaucoup trop bu, et il se passe une main sur le visage pour essayer de contrôler cet état d’ébriété insolent. « Faut pas les écouter les gens, ils ne viennent pas à l’hôpital par plaisir alors ils passent leurs nerfs sur nous, c’est plus facile… » Il voit Frances revenir, et il lui explique le principe de la tequila frappée et Jenson fait la moue en ce demandant de quelle sorte de rituel il s’agit. « Ca fait quoi comme effet ? Je vais avoir la bouche qui crépite ? » Il rit une nouvelle fois de bon cœur, mais il n’est plus très assuré dans ses mouvements, alors il se concentre et au moment où ils trinquent, il se déséquilibre et bascule vers l’arrière et tente de se raccrocher à Frances, l’entrainant inévitablement dans sa chute. Il s’écrase sur le dos et Frances tombe sur lui. Ca recommence, il perçoit encore son parfum, qui est loin d’être désagréable. « Désolé… » Qu’il souffle et étrangement, son rythme cardiaque s’accélère. Il ne maitrise pas ce qu’il ressent, mais il est trop désinhibé pour se stopper dans son élan. « Tu sens bon. » Dit-il presque innocemment, gêné. Il fixe avec insistance ses lèvres ayant une envie irrépressible de les découvrir. Il ne devrait pas. Ils sont si proches que leurs souffles se mêlent et Jenson ne répond plus de rien, comme obnubilé par l’idée de s’abandonner, de lâcher prise, de ne pas écouter la raison, et de céder à ses pulsions. Sa cage thoracique bouge à outrance, et il se souvient qu’il s’était dit que ce soir, il ne réfléchissait pas. Il comble finalement la distance entre leurs lèvres, et une décharge électrise son corps tout entier. C’est cet effet-là que ça fait ?
|
| | | | (#)Lun 29 Nov - 20:02 | |
| La petite danse qu’ils ont mené tous les deux était une très bonne chose, cela a permis à Jenson de vérifier que les talents qu’il a pu acquérir ne sont pas partis depuis son mariage. Le corps continue d’enregistrer tout ce qu’il apprend, parfois il mémorise et envoie dans la mémoire procédurale qui fonctionne avec des organes comme le cervelet ou le striatum. Ainsi donc, le blond a pu gérer avec brio la valse, sans même lui écraser les pieds une seule fois et c’est vraiment plutôt appréciable. Généralement quand il essaye d’apprendre la danse à quelqu’un. S’ensuit ensuite la discussion autour de la boucle d’oreille, de cette façon dont les gens s’adressent à lui. Il aurait aimé que les gens n’aient pas autant d’idées reçus, aucun a priori. C’est délicat de vivre avec tout cela dans un monde qui n’accepte pas, qui pointe du doigt la différence. Il y pense au moment de trinquer, alors il en parle, il extériorise. Cela permet d’effacer les démons, parler c’est guérir, c’était exactement ce que disait sa psychologue auparavant. – Tu devrais l’enlever pour bosser, au moins ça t’évitera les réflexions et en plus ça t’évitera qu’elle tombe dans le thorax d’un patient par mégarde ! Mais il l’enlève, et pourquoi il dit ça d’ailleurs ? C’est en pensant ainsi que l’on ne change pas les mentalités. Ce n’est pas à lui de modifier sa façon d’être, c’est aux autres de ne pas pointer du doigt les différences. Frances ne dit rien, mais… en fait il sait que c’est l’alcool qui parle. – Faut pas les écouter les gens, ils ne viennent pas à l’hôpital par plaisir alors ils passent leurs nerfs sur nous, c’est plus facile… Non, ce n’est pas facile, mais ce qu’un hétéro cis ne comprendra jamais c’est que pour les autres, ça n’est jamais facile. Il aurait aimé pouvoir être comme tous les autres, mais il n’a pas choisi, c’est ainsi et pas autrement. Il ne parle pas, il l’écrase, de toute façon, c’était une mauvaise idée d’en parler de toute façon. Comme il le dit, Jenson ne pourra pas comprendre ce qu’il a pu traverser, leurs passés sont trop différents. Il lui explique alors comment faire un teq paf, ça au moins il connaît et il pourra faire connaître ça à son ami. – Ca fait quoi comme effet ? Je vais avoir la bouche qui crépite ? Il secoue la tête en soupirant, presque un peu amusé de le voir comme un enfant qui découvre des nouveautés. C’en est presque touchant. Au moment où ils veulent trinquer, l’autre perd l’équilibre, heureusement que les verres n’étaient pas en main. Le fatras que cela entraîne fait que les deux hommes se retrouvent au sol, l’Espagnol sur l’Australien dans une position plus que délicate. Les deux hommes ne savent pas comment réagir l’un par rapport à l’autre, d’autant plus que le nez de Jenson est collé dans la peau de son cou. – Désolé… – Je… ne le sois pas, ce n’est rien... En vérité, Frances est perturbé lui aussi. Il sent le rythme cardiaque du beau blond s’accélérer sous sa cage thoracique. Leurs souffles se mêlent et il louche terriblement sur ses lèvres, désirant les ensevelir sous les siennes pour les clore dans une étreinte furieuse. – Tu sens bon. Là cette fois, il sait que… non en fait il n’en sait rien et le temps semble se déchirer en une seule seconde. Il suffit parfois d’une action rapide pour que tout soit bouleversé et à présent il perd toute notion de la réalité. Ils s’embrassent et leurs deux corps s’arquent dangereusement tandis qu’ils s’adonnent à cette étreinte qui n’aurait jamais dû arriver. Si Frances est surpris au début, il prolonge ce simple baiser pendant de longues secondes avant de se retirer. – Je… tu es sûr que c’est ce que tu veux ? Frances mentirait s’il disait qu’il n’avait jamais fantasmé sur son ami, même un tout petit peu, mais là, c’est beaucoup trop réel, et il ne sait pas s’il doit le faire… pourtant il en a terriblement envie. Le chirurgien pose sa main sur la tempe de l’autre, dans un geste presque un peu trop tendre pour la caresser avant de faire descendre ses doigts sur les bords de sa mâchoire carrée. Ses yeux se plongent dans l’océan bleuté qui lui fait face, il a toujours adoré cette couleur, il a déjà eu envie de faire ça, et l’alcool aidant, il se penche pour l’embrasser à son tour, toujours en étant le plus chaste possible, ne voulant absolument pas le brusquer, ne voulant surtout pas faire quelque chose de trop déplacé. Frances ne sait pas ce qu’il fait, l’alcool prenant le pas sur sa raison, mais tout ce qu’ils sait, c’est qu’il n’a pas envie que ce moment prenne fin, il aurait presque souhaité que cela se prolonge pendant des heures et des heures. Cela lui fait du bien d’être désiré par quelqu’un, pour une fois.
@Jenson Hawkins
|
| | | | (#)Mar 30 Nov - 10:54 | |
| « Je suis peut-être maladroit, désolé, j’arrive pas trop à aligner mes idées correctement, ce soir. » Qu’il admet face au silence de son ami. Il n’avait pas envie de le vexer. En réalité, s’il lui conseillait de retirer ses bijoux, c’était surtout par rapport à l’hygiène et aux règles de sécurité dans un hôpital. Pas parce que cela lui évitait des remontrances ou remarques. Mais Jenson lui signifiait également qu’il ne changerait pas la vision de certains sur le monde qui les entourait. Chacun avait un avis qui lui était propre, et même s’il était condamnable, on ne pouvait pousser les gens à penser différemment. Toutefois, Jenson se promettait de reprendre de volée quiconque causerait du tort à Frances. D’ordinaire, il était plutôt fier de la communauté australienne, beaucoup plus inclusive que dans d’autres pays, parce qu’ici tout le monde avait sa place. Mais il ne savait pas ce que c’était de faire face à la critique en permanence, ni d’être insulté pour son orientation sexuelle ou une façon de s’habiller ou une façon de penser. En revanche, il était de ceux qui ne jugeaient personne parce qu’il considérait qu’il n’était pas plus valable qu’un autre. Comme Frances, il condamne les aprioris, mais il sait que le combat face aux opinions est un débat sans fin, car il y aura toujours quelqu’un pour faire une réflexion ou pour être mécontent, même si les mentalités changent. C’est un peu pareil dans l’humanitaire. Jenson œuvre beaucoup pour les plus démunis, mais il réalise qu’avec la corruption qui existe au dessus de personnes comme lui qui s’investissent, son combat ne progressera pas, si les investisseurs maquillent leur enrichissement au détriment de la cause en faisant miroiter des engagements qu’ils ne tiennent pas. Jenson considère que ce n’est peut-être pas le moment d’aborder un tel sujet, d’autant plus qu’ils sont censés profiter et se détendre pas s’accabler, alors il finit par se taire pour passer à autre chose. C’est plus sage, d’autant plus qu’ayant l’esprit embrumé par l’alcool, il n’est pas sûr de ce qu’il dirait et ne voulait pas merder davantage. S’il était adroit en chirurgie, il était loin de l’être dans l’art de la parole.
Ainsi, ils coupent avec les débats, et s’évertuent à profiter d’une soirée qui prend une toute autre tournure alors qu’il perd l’équilibre, le nord et tout repère. Malgré lui, il rit de sa chute spectaculaire mais sans dommage, suffisamment résistant pour ne pas avoir le dos brisé. Cependant, il réalise qu’il est animé par un sentiment nouveau, qu’il ne maitrise pas, et surtout qu’il n’a pas vu venir. D’où cette attirance envers Frances émane ? Il n’en a aucune idée, mais le baiser qu’ils échangent de façon inopinée le bouleverse au point d’en redemander, de s’y accrocher, tout comme il serre l’étreinte sur le t-shirt de Frances. Ce dernier rompt leur étreinte, lui demandant s’il sait ce qu’il veut, et Jenson secoue la tête vivement, des plus honnêtes, ne sachant pas vraiment dans quoi il s’embarque. Il ouvre la bouche et souffle : « Je sais pas. » Il ne sait pas ce qu’il fait, tout ce qu’il est capable de dire c’est qu’il est animé par un flot intense d’émotions, d’envies, et qu’il a envie de s’y abandonner, d’y céder. « Mais c’est… grisant. » Il n’a pas d’autre mot, mais il aurait envie de suggérer que c’est plus que ça. Il ne sait pourquoi son ami lui fait cet effet-là, mais il éprouve un désir incandescent de poursuivre, de découvrir quelque chose à ses côtés. Le geste doux de Frances, main sur sa tempe, caressant doucement l’arête de son visage le déroute, l’effraie presque un peu, mais son regard le captive tant il transmet une envie commune, et il se laisse divaguer, se perdre dans le brun des yeux de Ramirèz, qui retrouve à nouveau ses lèvres, dans une douceur qui fait presque injure à la violence de ce qui traverse le corps de Jenson, qui à son tour prolonge le baiser de façon plus appuyée, tandis qu’il prend appui sur ses avant-bras pour relever son buste. C’est étrange, mais il veut plus, il veut savoir où ce désir peut le mener, il veut se perdre dans les bras de Frances, s’offrir à lui, oubliant le monde. Il lâche ses lippes momentanément pour lui souffler et surtout le lui signifier. « Je ne sais pas ce que je fais, mais j’ai pas envie de réfléchir. » Et il compte sur le chirurgien pour le guider. Il laisse sa passion brûlante s’exprimer au travers de baisers chauds, faisant danser sa langue avec celle de Frances, dans une nouvelle valse. Et puis il se hasarde à glisser des baisers le long de la mâchoire de l’homme, descendant ensuite dans son cou, tandis que ses mains se placent sur la chute de reins de l’Espagnol. Il n’est pas sûr de lui, mais cet échange lui procure tant de sensations qu’il n’a pas envie qu’il prenne fin.
|
| | | | (#)Mar 30 Nov - 15:20 | |
| Frances ne s’attendait pas à ce que son collègue et ami proche vienne l’embrasser. Il ne s’attendait absolument pas non plus à ce que ce simple baiser vienne déclencher autant d’ardeur en lui, ni autant d’hésitation d’ailleurs. Il y a déjà pensé, il a déjà songé à ce genre de choses avec lui, dans ses rêves, il faut dire que Jenson a une plastique vraiment attirante ainsi qu’une personnalité qui lui correspond entièrement. Sauf qu’il y a un problème, il n’est pas attiré par les hommes, et ça c’est un soucis auquel il avait longuement songé avant de laisser tomber. L’alcool embrume ses sens, leurs sens. Alors il se désinhibe, oublie momentanément les problèmes que cela va pouvoir apporter. Tout ce qu’il désire, c’est se rattacher aux tendres lippes de son ami, s’accrocher à cette pensée qui ne le quitte pas, il est toujours désiré. S’il a longtemps cru qu’un jour il retrouverait quelqu’un, il n’y croyait guère plus ces derniers temps. Être désiré et être aimé c’est ce que tout un chacun recherche, il faut être lucide. Quoique, désiré peut-être pas, mais aimé oui. L’être humain existe par et pour l’amour, ce sentiment qui fait que l’on se sent important pour les autres, que l’on se sent chéri et surtout que l’on se sent enfin entouré d’une personne sincère. Cet amour peut prendre la forme d’une amitié profonde, ou alors de véritables sentiments amoureux, il ne fait pas la différence, chaque forme d’amour est importante, chaque marque d’affection mérite d’être vécue pleinement par tous. Néanmoins, l’Espagnol sait qu’il ne faut pas faire n’importe quoi non plus, il se questionne lui, et le questionne également, sur ses intentions, sur ce qu’il ressent et sur ce qu’il veut vraiment. Il ne veut pas de regrets, il ne veut pas être pointé du doigt, alors il s’enquiert de l’autre, cherche des réponses qu’il désire pour arrêter avant que les dégâts soient potentiellement irréparables. – Je sais pas. La réponse est limpide, elle glisse dans les notes de musique en fond sonore. Frances reste là, à le regarder, à le dévorer des yeux en attendant une autre phrase qui viendrait donner plus de sens, plus de profondeur aux désirs qui peuvent prendre forme et vie entre eux. – Mais c’est… grisant. Alors Frances lui caresse la tempe, la courbe de la mâchoire, plongeant ses pupilles brunes dans celles céruléennes de Jenson, cherchant désespérément une corde de sortie au tumulte interne qui bouillonne. Ses pensées floues n’aident pas à y voir plus clair, alors il fait ce que son corps lui dicte, il vient capturer ses lèvres, presque voracement, cherchant plus de contact, cherchant quelque chose qui lui fait défaut ces derniers temps. Et le retour semble démentiel, leurs langues se caressent dans une danse plus sensuelle que la valse qu’ils ont entamé il y a de cela à peine quelques minutes, il ne sait pas si c’est bien, il ne sait même plus ce qui est mal d’ailleurs, tout ce qu’il sait, c’est qu’il y a un désir qui sommeille et qui enfin se réveille ardemment et qui arque le creux de ses reins. – Je ne sais pas ce que je fais, mais j’ai pas envie de réfléchir. – Alors ne réfléchis plus. Réponse presque idiote, mais ils doivent se laisser aller, ne plus laisser leurs pensées parasiter l’instant qui se déroule. Leur baiser reprend, presque plus fusionnel, presque plus sensuel qu’auparavant, et les mains de Jenson se glissent alors vers le bas de son dos, délivrant des frissons qu’il n’aurait jamais cru pouvoir ressentir avec lui, et pourtant, ils sont bien là, bien présents. Et les lèvres s’échappent à nouveau, glissant sur sa mâchoire à lui, venant descendre plus vers son cou alors qu’il lâche une respiration un peu plus bruyante. Frances se redresse alors pour venir retirer le haut de Jenson, l’envoyer il ne sait où dans la pièce avant d’enlever le sien et de faire glisser la peau de son torse contre l’autre, déposant de doux et lents baisers sur son cou, derrière son oreille avant de descendre déposer le creux de sa langue tout contre la longueur de sa clavicule droite tandis que le bout de ses doigts glissent sur les flancs du beau blond afin de lui faire ressentir milles et uns frissons. Il remonte alors pour venir replonger ses yeux dans les siens, lui communiquant par le biais de ce simple regard des interrogations, mais également un désir inavoué, caché et surtout qu’il n’aurait pas cru prendre réalité. – Si tu veux… arrêter, dis le moi. Un susurrement du bout des lèvres, une remarque anodine mais qui ne l’est pas tant, il ne veut pas brusquer, il ne veut pas forcer. Jamais il ne se permettrait une chose pareille, c’est pour cela qu’avoir le consentement de l’autre est important. Frances ne veut pas que l’on puisse lui reprocher quelque chose comme ce qu’ils sont entrain de faire, alors il préfère mettre les choses à plat, toujours les yeux dans les yeux pour chercher une réponse, un appel à la débauche entre leurs deux corps torses nus qui se répondent à l’unisson tant leurs palpitants sont prêts à exploser l’un l’autre dans un accord presque trop parfait.
@Jenson Hawkins
|
| | | | (#)Mar 30 Nov - 16:32 | |
| C’est différent. Tellement différent de ce qu’il a toujours vécu avec Aurora, et plus récemment avec d’autres femmes. Il a la sensation que Frances connait les endroits les plus sensibles, ceux qui réagissent davantage au moindre toucher, comme s’il n’y avait qu’un homme pour savoir ce qui ferait frémir de plaisir un autre homme. Il en lâche un soupir de plaisir, Jenson, découvrant ainsi un autre aspect du contact charnel, qui lui en donne la chair de poule. Son ami sait très bien ce qu’il fait, il en a l’habitude, au contraire de Jenson qui ne sait comment réagir face à tant de liesse. Il ne répond plus de rien, il se laisse porter par toute l’attention que lui offre Frances, par ses baisers si déroutants, ses caresses qui font réagir le corps de l’Australien qui sent son bas-ventre s’animer et qui ne sait comment atténuer le désir grandissant qui parcourt tout son corps. Il fait chaud chez son ami chirurgien, à moins que ce ne soit juste la communion de leur corps qui l’enivre de la sorte. L’alcool fait bien son travail, il est désorienté, dans le flou le plus total, mais qu’est ce que ça fait du bien de lâcher prise, de n’écouter que ses pulsions. Frances le débarrasse de son t-shirt qu’il envoie valser à travers la pièce, et il se sent presque nu alors que d’ordinaire, ça ne le dérangerait pas. Il y a une certaine pudeur dans cet acte nouveau pour lui, parce qu’il saisit bien le regard brûlant de désir que lui offre Ramirèz. Frances continue son entreprise en se débarrassant également du sien, dévoilant sa musculature saillante. Son cœur a envie d’exploser, de jaillir avec force de sa poitrine alors que le torse bien dessiné de Frances se frotte au sien avec ardeur. Il en lâche un râle de bien-être, tandis que l’Espagnol poursuit son exploration du corps de Jenson qui se met à respirer de plus en plus bruyamment, fermant les yeux au contact de la langue de Frances sur sa peau, alors que l’Australien vient passer une main dans les cheveux du brun, comme s’il l’incitait à poursuivre. Les mains du chirurgien lui paraissent douces le long de son corps alors qu’il n’a toujours connu que des mains bien plus fines, mais Frances semble capable de contrôler son désir et son ardeur pour décupler les sens de son partenaire, et c’est plus qu’appréciable. Il a une façon de le regarder qui pue la luxure, et ce parfum, oh ce parfum, il le dépasse tant il prend possession de tous ses sens. Sur le sol, entremêlés, toujours vêtus de leurs jeans respectifs, leur échange se fait toujours plus intense, et soucieux, le brun reprend la température en lui suggérant qu’il n’est pas obligé d’aller au bout des choses s’il ne le souhaite pas. C’est une vraie question et une grande marque de respect ce que fait Frances. Jenson, même enivré et désinhibé, apprécie. Parce qu’il est vrai que le blond ne sait pas vraiment dans quoi il s’embarque, ni même ce que cela signifie, encore moins s’il appréciera. Mais tout son corps réclame Frances avec une clameur insoupçonnée. Il ne peut pas s’arrêter en si bon chemin alors que tout ce que Frances lui propose, ressemble à un bien-être exquis. Jenson acquiesce alors, presque timidement. Il n’a pas envie que ça s’arrête. Il ne sait pas comment Frances fait, mais l’envie de lui se fait trop pressante. Ouvrant la bouche, leurs souffles se mêlant à nouveau, sa respiration haletante, il admet : « Je… l’ai jamais fait avec un mec, alors je sais pas trop comment m’y prendre… » Il est presque honteux, mais en même temps, cet aveu lui permet de demander à Frances d’être son guide, et surtout de lui confirmer qu’ils peuvent s’unir ce soir, partager un moment qui n’appartiendra qu’à eux, pour découvrir des sensations improbables pour lui, et assouvir un fantasme pour son ami. Il relève le buste légèrement, décidant à son tour d’explorer un peu le buste de son ami en y laissant ses mains parcourir la peau chaude de son partenaire, couvrant sa nuque de baisers, reprenant ensuite ses lèvres entre les siennes, les agrippant avec ses dents, en proie à un désir trop virulent pour le mettre de côté. D’ailleurs, il se sent à l’étroit dans son boxer et son pantalon. Son corps réclame le chirurgien avec déraison, mais dans une promesse d’un plaisir inégalable. Bien sûr Jenson a peur de ce qui va suivre, car il se lance dans l’inconnu, mais la bienveillance de Frances le rassure, quoi qu’il aurait presque envie qu’il ne se retienne plus dans son ardeur. Lentement, la main de Jenson glisse sur le torse de Frances et descend au niveau de l'élastique de son jogging, avec lequel il joue un instant, qu'il agrippe de deux doigts, avant de défaire le noeud qui maintient ce dernier, tandis que ses baisers descendent le long du torse de son amant du soir jusqu'à son nombril.
|
| | | | (#)Mar 30 Nov - 17:35 | |
| Le reste est placé sous balise hide. Il s'agit d'un contenu mature.
@Jenson Hawkins
|
| | | | (#)Mar 30 Nov - 20:43 | |
| |
| | | | (#)Mar 30 Nov - 22:26 | |
| |
| | | | (#)Mer 1 Déc - 10:03 | |
| |
| | | | (#)Mer 1 Déc - 14:37 | |
| |
| | | | (#)Mer 1 Déc - 15:53 | |
| |
| | | | | | | | dancing in the moonlight. (JENSON&FRANCES) |
|
| |