New York, mars 2018. Gabrielle se tient devant le miroir, enfilant ses boucles d’oreilles précautionneusement. Lorsque celles-ci sont en place, elle finit par observer son reflet. Un fin sourire s’affiche sur ses lèvres, non mécontente du résultat, surtout parce qu’elle sait que cette tenue va lui plaire. Parce que Gabrielle n’a pas fait le voyage toute seule et qu’elle ne serait probablement pas là ce soir s’il ne l’avait pas convié. Cette proposition faite quelques jours plus tôt n’a pas nécessité de grandes réflexions de la part de l’avocate. Une proposition tombée à pic surtout qu’un de ses collègues avocat, qui devait rencontrer un client à New York justement, se retrouve dans l’impossibilité de s’y rendre. Gabrielle ne réfléchit pas bien longtemps pour se proposer à la place de son ami et elle trouve donc cette excuse le soir même pour dire à Channing qu’elle acceptait de l’accompagner. Un subterfuge quand elle mourrait d’envie de lui dire oui mais qu’elle préfère ne pas trop montrer son attachement à l’héritier. En effet, depuis septembre, il semblerait qu’ils ne parviennent plus à se défaire de la présence de l’autre et toutes les excuses sont bonnes pour passer davantage de temps ensemble. Ce rendez-vous professionnel en est une de plus pour Gaby mais ce soir, il n’est pas question de boulot quand elle est fin prête pour ce gala de charité auquel Channing doit assister, en tant que représentant du Walker Group et futur héritier de l’entreprise familiale. D’ailleurs, elle entend des pas derrière elle s’avançait à pas feutrés alors qu’elle croise le reflet de Channing dans le miroir face auquel elle se trouve depuis quelques minutes « Vous êtes prêts, monsieur Walker ? ». Ce sourire, empli de malice, ne la quitte plus depuis des mois, appréciant ce petit jeu qui s’instaure toujours naturellement entre eux. Elle se retourne pour lui faire face, laissant ainsi dévoiler la tenue qu’elle a choisi pour la soirée, passant une main dans les cheveux pour réajuster ses boucles. « Vous approuvez ? ». Elle s’approche alors lentement, pour venir l’observer à son tour dans ce beau costume qu’il a choisi, prenant le temps de l’analyser sous tous les angles, le contournant avant de se replacer devant lui « Pour ma part, j’approuve… » Et sur ses mots, elle vient nouer ses bras autour de sa nuque, non sans laisser échapper un petit rire avant d’échanger un doux baiser avec l’australien…
***
En ce mois de mars, il fait extrêmement froid, de la neige étant même annoncé pour le lendemain, si ce n’est pour la nuit. Vêtue d’un long manteau qu’elle ressert contre elle, Channing et Gabrielle se précipitent à l’intérieur du bâtiment pour se mettre au chaud. L’événement a lieu dans un grand hôtel, où on les invite, après avoir laissé leurs affaires au concierge, à prendre les escaliers puis à droite en haut de ceux-ci pour atteindre la grande salle. La musique ambiante est de style classique et tout le monde, sans exception, est sur son 31. Le genre d’événements où aucun débordement ne serait toléré et où tout est calculé au millimètres près pour que les convives passent une excellente soirée. Le couple s’avance alors un peu plus dans la salle, un serveur approchant d’eux pour leur proposer une coupe de champagne, ce qu’ils acceptent volontiers « Alors, quelle est ta mission ce soir ? ». Parce que cette soirée reste quand même un événement professionnel pour lui, et d’ailleurs, si Gabrielle pensait ne pas travailler ce soir, et pouvoir se caler dans un coin à déguster tous les mini fours qu’elle a déjà repérés non loin de là, en attendant que Chan’ fasse ce qu’il avait à faire, elle se rend compte que ses plans tombent à l’eau. « Je viens de voir le client que je suis supposée rencontrer demain en meeting. Je pense que j’ai du pain sur la planche moi aussi ce soir ». Son regard se pose alors dans celui de l’héritier, lui souriant tendrement « Est-ce qu’on se fixe un objectif du genre on se retrouve dans deux heures ici même avant de s’éclipser pour retourner à l’hôtel ? ». Et comme il commence à bien la connaitre, il sait qu’elle languit de retrouver son pull moche qu’elle a ramené dans sa valise pour l’enfiler et se faufiler sous les draps avec lui, au chaud, alors qu’ils regarderont un vieux film à la télé avant de s’endormir.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
New York sous la neige. Combien de personnes ont déjà songé rêveusement à se balader dans Times Square sous de gros flocons ou à se lancer des boules de neige dans Central Park ? C'est un peu comme vouloir voir la Tour Eiffel au moins une fois dans sa vie. La tour Eiffel ou la grande muraille de Chine, le célèbre colisée de Rome ou les pyramides de Gizeh. Certaines régions du globe regorgent de trésors, et si Channing était déjà venu visiter la Grosse Pomme à la belle saison il s'était toutefois promis de revenir à celle des neiges. C'est à présent chose faite, et ce en compagnie de celle qui partage son quotidien depuis maintenant plusieurs mois. Gabrielle Strange, l'avocate rencontrée en juin dernier, a pris l'avion avec lui pour un séjour de courte durée. Quelques nuits ici et ils regagneront Los Angeles, le temps d'un gala auquel Channing doit être présent et pour lequel il a proposé à la brune de l'accompagner. Cela lui est paru comme une évidence quand il se sent si bien avec elle, et il est ravi qu'elle ait accepté de se joindre à lui en profitant de l'occasion pour remplacer l'un de ses confrères auprès d'un client. Tout le monde y gagne, même s'il se considère être le plus chanceux de l'échiquier.
Le grand brun termine de se préparer de son côté, ajustant la manchette de son costume avant d'accorder un dernier regard à son look final. Il a opté pour un costume plutôt sombre, dans les tons bleus, et a trouvé un terrain d'entente avec ses mèches charbonneuses. C'est satisfait et à pas de loup qu'il rejoint celle qu'il considère comme sa cavalière pour la soirée, s'ornant d'un sourire alors qu'il la découvre dans un premier temps de dos en entrant dans la pièce. La robe en dentelle sur laquelle elle a jeté son dévolu est prometteuse, échancrée dans le dos en mettant en valeur sa peau légèrement pâle. Il s'approche alors qu'elle sent sa présence puis croise son regard dans le miroir, et l'héritier presse un chaste baiser dans sa nuque en s'arrêtant derrière elle. « Vous êtes prêt, monsieur Walker ? » Son visage s'amuse et il plonge son regard dans le sien au travers du reflet, hochant alors qu'elle se tourne vers lui. « Vous approuvez ? » Il fait mine d'avoir besoin d'un ultime coup d'oeil pour répondre, laissant son regard tomber sur la finesse du tissu qu'il vient effleurer du bout des doigts sur ses avants bras légèrement recouverts. « Grandement. J'approuve moins le fait de ne pas en avoir l'exclusivité ce soir, ceci dit. » répond t'il avec un brin de malice, la taquinant plus qu'il ne proteste. Même si, au fond, il n'est pas particulièrement ravi à l'idée que d'autres hommes dévorent des yeux la sublime femme qu'elle est. Il prend sa main et la fait tourner un instant sur elle-même, comme excuse pour pouvoir voir la robe sous tous les angles alors qu'un rire lui échappe lorsqu'elle s'arrête pour le regarder. « Tu es superbe. » souffle t'il avec douceur, puis c'est à son tour d'être observé alors qu'elle le contourne et qu'il reste sagement immobile. « Pour ma part, j’approuve… » Il la regarde à nouveau et la remercie avant de se taire contre ses lèvres, lui rendant son baiser en déposant ses mains à sa taille.
***
Les amants trottinent jusqu'à l'hôtel de récéption, leur taxi les ayant déposé à quelques mètres de l'entrée, et Channing rit en entendant Gabrielle se plaindre en serrant son manteau contre elle. Lui aussi s'est vêtu d'un manteau chaud par dessus son costume, un trench sombre dans lequel il a glissé un bonnet dans une poche intérieure. Car qui sait à quelle heure ils sortiront, et s'ils voudront faire un tour avant de rentrer. Le couple monte les marches qui les amène à l'entrée du bâtiment et un portier se charge d'ouvrir la porte à leur arrivée. « Mademoiselle. » l'invite t'il afin qu'elle entre avant lui, et il s'engouffre à sa suite. Leurs affaires laissées à la conciergerie, ils se rendent par la suite dans la salle de récéption et la musique ne laisse aucun doute quant au standing des lieux. L'héritier sourit doucement au serveur qui leur propose une coupe, et leurs verres tintent alors qu'ils s'arrêtent un instant. « Alors, quelle est ta mission ce soir ? » Channing prend une gorgée de champagne avant de s'hydrater les lèvres, balayant l'immense hall d'un regard. « Faire bonne impression, entrer dans les bonnes grâces de quelques personnes. » avoue t'il en se reportant sur elle. Il n'a pas un objectif spécifique à atteindre, pas un quelconque contrat à signer ou un client à rencontrer. Il doit simplement faire de son mieux pour préparer le terrain le jour où il prendra la tête du Walker Group, et cela passe par le fait de faire bonne impression et celui de témoigner son intérêt. « et toi ? » « Je viens de voir le client que je suis supposée rencontrer demain en meeting. Je pense que j’ai du pain sur la planche moi aussi ce soir » Il suit son regard, découvrant un homme sûrement de leur âge déjà en pleine discussion avec un autre. « Est-ce qu’on se fixe un objectif du genre on se retrouve dans deux heures ici même avant de s’éclipser pour retourner à l’hôtel ? » Il se reporte sur elle et se met à sourire d'une façon entendue. Ils ne sont pas allergiques à ces soirées mondaines, mais préfèrent de loin les leurs devant un film à partager des sucreries. « Faisons ça. Disons trois heures ? » propose t'il en la regardant avec ce même sourire doux. Trois heures sont suffisantes pour qu'on les remarque ici et pour qu'ils fassent ce qu'ils doivent faire. Passé ce délai, le champagne coulera à flot dans les veines de tous et les souvenirs seront moins précis. Ils trinquent à nouveau, comme pour sceller leurs paroles et s'éloignent chacun de leur côté. « Bonne chance, miss California. » même si de la chance, elle n'en a nullement besoin.
***
Il est deux heures du matin. La soirée s'est déroulée sans encombre, Channing est satisfait du déroulement de la nuit, mais ce à une exception près. Il attend Gabrielle depuis maintenant deux bonnes heures et n'a pas reçu le moindre signe de vie de l'avocate. Avec un petit cinq minutes de retard, il avait été l'attendre à leur point de rencontre mais avait rapidement compris que la brune ne viendrait pas. Il avait donc pris une nouvelle coupe et avait parcouru la soirée à sa recherche, avant de la trouver près du bar en charmante compagnie. Il avait reconnu sans peine l'homme qu'elle avait désigné être son client à leur arrivée, et leur conversation devait visiblement être prenante au point d'oublier celui avec qui elle était arrivée en premier lieu. Ses pommettes, dont il distinguait la couleur de l'autre bout du bar, avaient pris des teintes rosées et elle devait sans nul doute avoir des crampes à force de sourire. L'héritier n'était pas resté plus longtemps que nécessaire et avait donc regagné la sortie de la soirée seul, récupérant son manteau et allant patienter à l'extérieur afin de se changer les idées à l'air libre. Il n'allait après tout par interrompre un meeting d'affaires, et c'est par conséquent seul debout devant l'hôtel, son bonnet noir laissant uniquement ressortir quelques mèches au niveau de son front, qu'il attend un taxi pour rentrer. Il a bien essayé d'appeler la brune, une dernière fois, lui a laissé plusieurs messages, mais rien n'y fait et il s'est finalement contenté d'un dernier texte pour la prévenir qu'il rentrait. Il est déçu par le comportement de la demoiselle, mais que peut-il lui reprocher ? Peut-être aurait-il dû lui aussi trouver distraction auprès de l'une des femmes lui ayant fait les yeux doux, mais ce n'est pas ce à quoi il avait pensé quand c'est une brunette dans un vieux pull immonde avec qui il voulait finir sa soirée. Il commence à neiger progressivement et Channing lève les yeux, laissant sa respiration faire naître un panache alors qu'il soupire mollement en comprenant que quelques flocons viennent s'emprisonner dans ses cheveux. ça, et le fait que son taxi n'arrive pas. formidable.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
New York, mars 2018. Ils se sont faits beaux pour l’occasion tous les deux, les apparences importantes dans ce type d’événements, surtout pour l’héritier qui doit représenter l’entreprise familiale à la tête de laquelle il se trouvera bientôt. Et Gabrielle joue le jeu également, puisqu’elle sera celle qui l’accompagne pour l’occasion même si leurs chemins se sépareront très probablement durant le temps de la soirée. Mais c’est aussi son monde, celui qu’elle fréquente depuis des années maintenant qu’elle travaille pour un des cabinets d’avocats les plus réputée de la Californie, habitué donc à ce genre d’événements. « Grandement. J’approuve moins le fait de ne pas en avoir l’exclusivité ce soir, ceci dit ». Sa remarque la fait sourire, malicieusement, comme toujours, alors qu’elle s’approche quelques secondes pour glisser un « Qui sait comment la soirée se terminera », laissant entendre qu’il en aura toute l’exclusivité quand ils reviendront du gala. « Tu es superbe ». Il la fait tourner sur elle-même alors qu’il observe le rendu final de cette robe qu’elle a choisi pour l’occasion. Gabrielle le remercie d’un sourire alors qu’elle lui donne à son tour son avis, ce costume bleu nuit lui allant à ravir, mettant en valeur son regard, dans lequel elle préfère éviter de se perdre trop longtemps, trouvant alors ses lèvres pour échanger un baiser.
***
« Mademoiselle » « Merci » . Ils pénètrent dans l’hôtel luxueux, Channing jouant les gentlemen en laissant passer Gabrielle en première. Ils se débarrassent de leurs vêtements d’hiver pour rejoindre la grande salle où a lieu le gala et où l’héritier va devoir entrer en scène. « Faire bonne impression, entrer dans les bonnes grâces de quelques personnes ». Ce sont les missions qu’il doit remplir ce soir, et Gabrielle ne doute pas une seule seconde qu’il y parviendra grandement. Elle le sait car elle l’a déjà vu à l’œuvre, cette soirée n’étant pas la première à laquelle elle l’accompagne, ayant déjà eu à faire à lui quand ils n’étaient que de potentiels futurs collaborateurs. C’est son éloquence d’ailleurs qui l’avait séduite en premier lieu, son sourire et son regard ensuite, qui a eu de l’effet sur elle, bien plus qu’elle ne pourrait l’avouer. Mais il a aussi ce sens des affaires, cette intelligence admirable et ce sens de la discussion qui font que professionnellement parlant, il inspire la confiance. « Tu n’auras aucun mal, j’en suis persuadée ». Le sourire est toujours présent sur ses lèvres alors qu’il lui retourne la question et qu’elle lui répond qu’elle va devoir aller à la rencontre de ce client qu’elle est supposée rencontrer que le lendemain, mais, étant donné qu’elle est ici, autant amorcer les choses dès maintenant. Peut-être que de la sorte, le rendez-vous sera moins long le lendemain, voire même, non nécessaire. Quoi qu’il en soit, Gabrielle languit la fin de la soirée et ils décident de se donner une limite de temps, celle qui leur permettra de partir d’ici au plus vite pour entrer à l’hôtel et profiter de leur temps à deux « Faisons ça. Disons trois heures ? ». Elle acquiesce alors qu’ils scellent leur pacte en trinquant leurs verres à nouveau « Bonne chance, miss California » « Bonne chance, Monsieur Walker » prononce-t-elle sur le même ton de voix, s’éloignant de lui pour aller à la rencontre de ce client qui l’a désormais remarqué.
***
Gabrielle est absorbée par sa conversation avec ce dénommé Peter Wallace, ce client qui n’est, certes, pas le sien, mais dont elle connait l’histoire. Elle sait qu’il est actuellement en procès contre ceux qui tentent par tous les moyens de lui nuire, l’accusant de tous les maux quand il n’a strictement rien à se reprocher. Son innocence, Gabrielle en est convaincue, ayant parler des heures avec son collègue à propos de ce dossier afin qu’elle le rassure comme il se doit quant à l’issue de cette affaire. Et l’avocate semble remplir sa mission haut la main, la pression sur les épaules de Peter se relâchant au fur et à mesure que la conversation avance. Une conversation qui s’éternise, peut-être plus que Gabrielle ne l’aurait voulu, ne se rendant même pas compte que les trois heures qu’elle s’est fixée avec Channing sont largement dépassées. Sa coupe de champagne, sa deuxième, est restée intacte pendant tout ce laps de temps où elle a tout fait pour rassurer Monsieur Wallace. Et d’ailleurs, après cet échange, la conversation devient plus légère, les deux jeunes gens échangeant sur leurs parcours respectifs et quelques passions qu’ils peuvent avoir en commun. Peu à peu, la salle se vide et c’est à cet instant que Gabrielle se rend compte de l’heure qu’il est. Les trois heures sont largement écoulées, et lorsqu’elle scrute la salle du regard, elle se rend compte que Channing n’est plus là, lançant un « Shit » à peine audible. « Vous allez bien ? ». Elle retrouve son sourire quelques instants, acquiesçant pour rassurer Peter « Si vous voulez, nous pouvons aller boire un dernier verre chez moi… La vue sur Manhattan y est splendide… Et peut-être que nous aurons la chance d’observer les premiers flocons de neige, comme annoncé ». Gabrielle est flattée mais pas tentée « Je vous remercie, mais quelqu’un m’attend… » et ça depuis deux bonnes heures, ce qui l’a fait se lever de son tabouret sur lequel elle était assisse depuis le début, les deux se dirigeant alors vers la conciergerie « Je pense que, suite à la discussion que nous avons eue, vous devez vous sentir rassuré quant à l’issue du procès, je me trompe ? » « Oui, je le suis. Et je vous en suis profondément reconnaissant. Je ne manquerai pas de le dire à votre collègue, que j’appellerai pour qu’on voit les derniers détails ensemble ». Il a ce sourire séducteur au bout des lèvres, mais aussi cet air quelques peu déçu qu’ils ne puissent poursuivre leur conversation en privé. Pour autant, il reste respectueux à son égard, se contentant d’attraper la main qu’elle lui tend pour y déposer un baiser dessus « Merci pour votre temps… mademoiselle Strange. Et profitez de votre temps avec celui qui a la chance de vous avoir à ses côtés ». Il tourne les talons alors, prenant la sortie de l’hôtel. Gabrielle enfile alors son manteau que le concierge lui rend, le remercie et sort à son tour. « Channing ? ». Elle le retrouve au loin, soulagée, alors que la batterie de son téléphone l’a lâché au cours de la soirée, n’ayant pu voir son appel. Naturellement, elle s’approche de lui, sourire aux lèvres, même si elle a cet air désolé « Je suis désolée de t’avoir fait attendre… Je n’ai pas vu le temps passé ». Elle marque une pause avant d’ajouter « Mais je pense que j’ai rempli ma mission avec succès et … » elle s’interrompt soudainement dans sa phrase alors qu’elle se rend compte que quelque chose ne va pas chez l’héritier qui a cet air fermé « Ça va ? » demande-t-elle, stupidement peut-être alors qu’elle l’a fait poireauter pendant deux heures.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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Qui sait comment la soirée se terminera. Les mots de l'avocate lui reviennent en mémoire, et le brun prend conscience du double sens de ces derniers alors qu'il est à présent seul devant l'hôtel. Lorsque Gabrielle lui avait soufflé ces quelques paroles avant qu'ils ne se mettent en route pour le gala, Channing avait imaginé un retour à leur suite plus chaleureux. Il n'avait pas imaginé une seule seconde une telle issue à cette soirée, et s'il s'en était douté, peut-être n'aurait-il pas proposé à la brune de l'accompagner. Il l'avait invitée à son bras pour lui faire plaisir, leur faire plaisir, et lier l'utile à l'agréable. Pas pour se retrouver seul, sous la neige, à attendre bêtement un taxi. Pourtant, il l'est, seul et entrain de se transformer en un bonhomme de neige au fur et à mesure que les flocons redoublent. Pas qu'il juge pour autant pas nécessaire de retourner à l'intérieur. Les mains enfoncées dans les poches de sa veste, il guette en silence l'arrivée de son carrosse au moment où une voix familière lui fait tourner la tête. « Channing ? » Ses yeux noisettes se reportent sur la demoiselle qui s'approche, son éternel sourire plaqué sur le visage, et l'héritier l'ausculte d'un regard avant de se reporter devant lui. Il ne remarque pas son air désolé, ne le cherche pas pour être honnête, constate en revanche qu'elle porte toujours son rouge à lèvres, signe que les seules choses qu'elle et son client ont échangé ce soir sont des mots. « Je suis désolée de t’avoir fait attendre… Je n’ai pas vu le temps passer » Il secoue légèrement la tête, haussant mollement les épaules en signe d'indifférence, surveillant toujours l'arrivée de son taxi. « Mais je pense que j’ai rempli ma mission avec succès et … » Elle pourrait continuer sa phrase qu'en réalité, il ne l'aurait pas entendue. Lui d'ordinaire pendu à ses lèvres pour toutes les choses qu'elle peut bien avoir à lui dire, en est complètement désintéressé alors qu'il ne souhaite qu'une chose : rentrer. Il n'est pas fâché quant au fait que son meeting d'affaires se soit éternisé, il l'est en revanche quant au fait qu'elle ne l'ait pas prévenu que ce soit le cas. Qu'elle l'ait laissé poireauter pendant deux bonnes heures, sans répondre au moindre de ses textes ou prendre cinq minutes pour le trouver et lui dire en face. Il a l'impression de passer pour un idiot, à toujours être ici alors qu'il n'a plus rien à y faire. « Ça va ? » Cette fois-ci, il se reporte sur elle. A-t-elle repris la parole depuis ? Son regard croise le sien et il hoche la tête en faisant une légère moue, avant de se reporter tout aussi vite sur cette maudite avenue déserte. « Très bien. Pourquoi est-ce que tu me poses la question ? » uh oh. Quelqu'un est grognon. « Oh, peut-être parce-que ça fait deux heures que je t'attends comme un idiot ? » Il se reporte sur elle, et si les flocons qui se prennent dans ses mèches pourraient lui donner un air tendre, il n'en est rien à la façon dont son visage est fermé et ses traits tendus. « Si tu veux passer la soirée avec un autre Gaby, je te demande simplement d'avoir la politesse de me le dire. » Il est blessé. Il ne se l'avoue pas, mais cela se retranscrit à la façon dont le ton de sa voix est froid sans pour autant être agressif. L'héritier la regarde un moment sans rien dire, avant de se reporter devant lui. et miracle, une berline noire fend les flocons pour venir s'arrêter devant eux. Il sort les mains de ses poches, regarde à nouveau la californienne en faisant un pas vers le véhicule. « Je rentre. Tu n'es pas obligée de me suivre, tu peux retourner profiter de la soirée si tu préfères. » Même s'il aimerait qu'elle le fasse. Qu'elle le suive à l'intérieur et qu'ils rentrent, qu'ils regagnent leur appartement new yorkais ensemble. Channing s'apaiserait sûrement en chemin, quitterait l'habitacle une fois à destination et s'empresserait de ramasser de la poudreuse pour la mettre sous le grand manteau de la brune. Il la taquinerait un peu, ils se chamailleraient et finiraient leur soirée comme ils l'avaient initialement prévu malgré ce contretemps. Ils partageraient un café en regardant le quartier se couvrir d'un manteau blanc, et finiraient sans doute par s'endormir plus tard dans la nuit. Mais pour cela, Gabrielle devait le suivre, et Channing n'était pas certain qu'elle le fasse.
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New York, mars 2018. Elle n’a pas vu le temps passé, obnubilé par sa mission du soir qui était de rassurer le client du cabinet pour lequel elle travaille. Il n’est même pas le sien propre, mais celui d’un collègue, et Gabrielle a tenu à être à la hauteur. Et elle l’a été, pour preuve, cette entrevue devait se dérouler le lendemain mais, au vu de la discussion qui s’est poursuivie pendant des heures, presque cinq finalement, cela ne sera même pas nécessaire. Le client est confiant, sait qu’il n’a pas à regretter son choix et sait également qu’il n’aura pas besoin de se pencher sur un autre cabinet d’avocat pour mener sa défense à bien. De plus, le courant entre le client et l’avocate est divinement bien passée, ce qui, il faut l’avouer, n’est pas négligeable et a sûrement pesé dans la balance. Alors, certes, Gabrielle ne va pas nier que ce Peter Wallace est fort charmant, mais elle n’a pas le cœur à une aventure d’une nuit, encore moins de mélanger vie professionnelle et vie personnelle – mais, en y pensant, c’est un peu ce qu’elle a fait avec Channing Walker, lors de leur première rencontre dans un bar de Los Angeles où ils ont fini la nuit ensemble ? Mais peu importe, l’héritier est justement la raison qui la pousse à refuser l’invitation, parce que, ce soir, elle n’a envie d’être que dans ses bras et non pas ceux d’un autre.
Gabrielle sort de l’hôtel et retrouve Channing sur le trottoir, attendant un taxi. La neige est déjà tombée sur la ville de New York, encore bien effervescente à cette heure de la nuit. Elle le rejoint alors, sourire aux lèvres, ne manquant pas de s’excuser pour l’attente, sans toutefois en faire davantage. Mais, elle se rend rapidement compte que celles-ci ne seront pas suffisantes, malgré la fierté d’avoir rempli sa mission, ce qu’il pourrait aisément comprendre, lui aussi ayant quelques missions professionnelles à remplir ce soir. Elle retrouve un Channing distant et froid, similaire à la température régnante à l’extérieur. « Très bien. Pourquoi est-ce que tu me poses la question ? ». Son ton de voix crie le contraire, et cela fait froncer les sourcils à l’avocate, perdant tout à coup son sourire « Oh, peut-être parce que ça fait deux heures que je t’attends comme un idiot ? ». Donc c’est son retard qui le rend aussi bougon et désagréable soudainement ? « Si tu veux passer la soirée avec un autre Gaby, je te demande simplement d’avoir la politesse de me le dire ». Il est là finalement, le fond du problème. Ce n’est pas tant de l’avoir attendu aussi longtemps, bien que cela puisse être compréhensible et dérangeant, c’est le plus le fait que, pendant qu’il l’attendait, elle était en charmante compagnie. Gabrielle reste figée quelques instants, un peu prise au dépourvue en voyant cette jalousie certaine chez Channing. Une berline noire vient alors à s’arrêter devant eux, alors que l’avocate est toujours silencieuse et n’a pas daigné réagir encore aux accusations de l’australien « Je rentre. Tu n’es pas obligée de me suivre, tu peux retourner profiter de ta soirée si tu préfères ». Elle n’aime pas la distance qui est en train de s’immiscer soudainement entre eux et elle aime encore moins le sentir aussi glacial avec elle. Gabrielle resserre son manteau sur elle, et se contentera alors de répondre « Je rentre aussi, je suis exténuée ». Volontairement, elle fait le tour de la voiture, ne voulant pas obliger Channing à se montrer gentleman avec elle quand, clairement, il lui en veut. Elle monte donc et le trajet se fait silencieusement jusqu’à l’hôtel.
***
Le trajet a été long, contrairement à celui de l’aller où la discussion allait bon train entre les deux amants et où les mains étaient un peu plus baladeuses. L’ambiance aurait pu être similaire sur le chemin du retour si Gabrielle n’avait pas été refroidie par le changement d’humeur de l’héritier et surtout, par sa jalousie. Et ce n’est pas tant cette dernière qui la dérange, c’est surtout le fait qu’il puisse douter d’elle et de sa sincérité. Alors, lorsqu’elle sort de l’habitacle, elle claque la portière un peu trop fort certainement. Elle rejoint le trottoir, Chan’ devant alors qu’il rejoint l’entrée de l’hôtel. « Vous n’êtes qu’un idiot, Channing Walker ! » lance-t-elle soudainement dans le silence de la nuit. Et qui plus est, elle accentue cette phrase avec une sorte de boule de neige, formée à la va vite, pour lui balancer dans le dos, alors qu’il ne la regarde même plus. Elle s’approche de lui quand il se retourne, d’un air accusateur « Je vois que tu ne me fais aucunement confiance et je crois que c’est finalement ça qui m’énerve le plus ! ». Un certain énervement se fait ressentir alors qu’elle ajoute « Autant ton impatience et ta jalousie me passe complètement au-dessus mais que tu puisses penser que je comptais partir avec ce client, me font regretter presque de ne pas l’avoir fait ». Bien sûr, elle n’en pense pas un traitre mot, mais elle n’a pas apprécié la manière avec laquelle il s’est adressé à elle quelques minutes plus tôt et parce qu’elle est blessée à son tour qu’il puisse penser ça d’elle « Rien ne t’obligeait à m’attendre pendant ces deux heures, tu étais libre de rentrer, Channing ! ». Les flocons continuent à tomber, plus abondamment sur eux alors qu’elle a son regard planté dans le sien, noir et réprobateur. Finalement, elle le contourne en le bousculant, prête à se diriger vers l’intérieur, alors qu’elle est frigorifiée.
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TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Il n'est pas d'un ordinaire impatient ou susceptible, étant plutôt tout l'inverse. Channing n'est pas un homme qui s'agace facilement, qui perd son sang froid ou se tend au moindre prétexte. Il est habituellement calme, préfère de loin sourire et manier les mots, plutôt que de s'emporter ou tourner le dos et partir en pestant entre ses dents. Pourtant, c'est ce qu'il fait ce soir, après avoir attendu Gabrielle un peu trop longtemps. Son visage s'est fermé, la fatigue gagne du terrain et il décide de rentrer sans attendre une minute de plus après l'avocate qui, soudainement, apparaît tout sourire à ses côtés. et s'il aurait accueilli ce magnifique sourire plus chaleureusement il y a quelques heures, l'envie n'est plus là à présent qu'il attend son taxi pour retourner à leur hôtel. La brune prend la parole, l'air de rien, s'excusant par principe avant d'enchaîner avec ce qui semble s'apparenter à un glorieux résumé de sa soirée. Lui s'est déjà reporté devant lui, l'écoutant à moitié, son attention focalisée sur l'avenue devant eux sur laquelle défilent des dizaines et des dizaines de véhicules. Le fait que son meeting ait été un franc succès ne l'intéresse pour ainsi dire plus vraiment, pas quand il n'a jamais douté de sa capacité à le mener à bien, ni quand elle y a passé tant de temps. Il ne la croirait probablement pas si elle lui annonçait avoir essuyé un piteux entretien. Finalement, après que l'héritier ait répondu à sa question et ait fait retombé les courbes de son sourire, le taxi tant attendu se gare devant eux et il lui laisse le choix d'en profiter ou de passer son tour. « Je rentre aussi, je suis exténuée » Il est un peu surpris, cela se lit sur son visage, mais il ne répond pas et pénètre dans le véhicule après avoir chassé grossièrement la neige de son manteau et taper ses chaussures. La chaleur réconfortante de l'habitacle les enveloppe alors que leurs portières se referment sur leur passage, et il enlève son bonnet en soupirant mollement. Le trajet va être long et silencieux, cela ne fait aucun doute.
Lorsqu'ils atteignent finalement leur hôtel, Channing paie le chauffeur et quitte le véhicule à son tour alors que la portière de la brune a déjà claqué derrière elle. Il lui jette un regard, levant légèrement les yeux au ciel alors qu'elle sait à quel point cela l'aurait agacé si cette voiture aurait été la sienne. Gaby avait déjà, à Los Angeles, fermé un peu trop fort la portière de sa sportive à plusieurs reprises et l'héritier l'avait regardé avec de gros yeux réprobateurs. Tout passionné qui se respecte a tendance à s'agacer lorsque autrui, et cela va pour les proches également, maltraite son matériel. Comme si Channing, en comparaison, s'amusait à toucher aux réglages de l'appareil photo de la californienne dans son dos. Cela n'avait rien de dramatique, tout comme le fait de claquer une portière, pour autant cela pouvait agacer. et Gabrielle le savait. Le véhicule repart et le grand brun n'est finalement toujours pas d'humeur à plaisanter, cherchant dans ses poches les clés de leur suite alors qu'il s'avance vers l'entrée de l'hôtel. « Vous n’êtes qu’un idiot, Channing Walker ! » et au même moment, il sent une petite masse s'abattre dans son dos. L'héritier fronce les sourcils, se coupant dans son élan en comprenant qu'elle vient de lui lancer une boule de neige. Il se tourne vers elle alors qu'elle s'approche, l'air accusateur, tandis qu'il la regarde sans un mot. « Je vois que tu ne me fais aucunement confiance et je crois que c’est finalement ça qui m’énerve le plus ! » Le ton de sa voix s'agace, et ses yeux lancent des éclairs. Elle est blessée, visiblement, et il ne comprend pas pourquoi même si elle se justifie clairement. « Autant ton impatience et ta jalousie me passent complètement au-dessus mais que tu puisses penser que je comptais partir avec ce client, me font regretter presque de ne pas l’avoir fait » Sa jalousie ? Il hausse les sourcils d'un air surpris, sa mâchoire se tendant un peu malgré lui à la mention de regrets. Elle s'emporte contre lui quand elle est celle l'ayant fait attendre, celle ayant passé la majeur partie de son temps avec un autre homme, et il a du mal à la prendre au sérieux. « Je ne suis pas jaloux. » s'offense t'il alors qu'il a à nouveau froncer les sourcils, comme un enfant que l'on surprend entrain de faire une bêtise et qui plaide non coupable. Il la laisse poursuivre sur sa lancée, se détournant un instant pour ramasser de la poudreuse à son tour. « Rien ne t’obligeait à m’attendre pendant ces deux heures, tu étais libre de rentrer, Channing ! » Il se reporte sur elle, plongeant son regard dans le sien alors qu'il a l'impression qu'elle est à présent plus agacée que lui. « Tout comme rien ne t'obligeait à ne pas aller finir la soirée avec cet homme. Visiblement, on attendait tous les deux l'un auprès de l'autre, alors que rien ne nous y obligeait. » et comme pour appuyer ses paroles ou la défier de le contredire, il lui jette un peu de neige au visage. Pas une boule pour ne pas lui faire mal, mais juste assez pour lui rafraîchir les idées. et lorsque Gabrielle réouvre les yeux pour le regarder, le brun lui sourit avec toute l'innocence du monde, incapable de lui en vouloir bien longtemps même s'il aurait volontiers mis ce Peter Wallace à la porte. « Maintenant arrête de râler et rentrons nous mettre au chaud. »
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
New York, mars 2018. Gabrielle ne prend pas la peine de répondre à ses reproches, tout comme elle souligne bien qu’elle rentre à l’hôtel, uniquement parce qu’elle est fatiguée. C’est là tout le subterfuge, sa froideur et son indifférence ressortissant, ce côté qu’elle ne lui a jamais montré encore d’elle et qu’elle n’hésite pas à user pour dissimuler sa déception suite à sa réaction face à son retard. C’est surtout le fait qu’il puisse douter d’elle, au point de penser qu’elle aurait préféré les bras d’un autre que les siens, ce soir, alors qu’elle a languit la fin de ce meeting improvisé toute la soirée le retrouver. Mais elle ne l’avouera pas, alors qu’il suffirait de cet argument là pour que toute la pression retombe. Elle préfère, à la place, le silence.
Ils ne s’avoueront jamais qu’ils tiennent l’un à l’autre, se contentant uniquement de quelques regards, quelques gestes ou quelques petites piques pour montrer un possible début d’attachements entre eux. Une relation qui ne porte pas de nom, qui n’a pas d’exclusivité à proprement parlé mais de laquelle ils ne pourraient accepter l’infidélité de l’un ou de l’autre - et ce soir, Channing le montre parfaitement. Ce trajet en voiture de l’hôtel où a eu lieu le gala de charité à l’hôtel où ils séjournent est long et bien trop silencieux. Même le chauffeur semble gêné et mal à l’aise de ce froid glacial qui s’est immiscé dans l’habitacle de son véhicule. La portière du véhicule qui claque, une fois arrivés à destination, est volontaire de la part de l’avocate. Non seulement, elle veut se faire entendre, à défaut de le faire par la voix, alors que la colère a eu le temps de s’installer durant tout le temps du trajet. Mais elle le fait aussi pour l’agacer quand elle sait très bien que claquer une portière est presque synonyme de crime pour l’héritier. Mais évidemment, ce soir, il ne réagira pas, puisqu’il préfère jouer les boudeurs et l’ignorer à la place. Et si elle pourrait agir de même, elle finit par lui envoyer cette boule de neige dans le dos, le traitant d’idiot avant de l’accuser d’être jaloux « Je ne suis pas jaloux ». Alors ça, Gabrielle n’y croit pas un seul instant, d’ailleurs le sourcil qui s’arque sur son visage le prouve « Evidemment… » murmure-t-elle alors qu’un rire ironique passe la barrière de ses lèvres et qu’elle croise ses bras sur sa poitrine. « Tout comme rien ne t’obligeait à ne pas aller finir la soirée avec cet homme. Visiblement, on attendait tous les deux l’un auprès de l’autre, alors que rien ne nous y obligeait ». Gabrielle n’a pas le temps de lui rétorquer quoi que ce soit qu’il vient à lui balancer de la neige à la figure, ce qui l’oblige à fermer les yeux. Lorsqu’elle les réouvre, elle voit le regard innocent et le sourire assorti de Channing « Maintenant arrête de râler et rentrons nous mettre au chaud ». « Oh parce que c’est MOI qui râle ? ». Elle s’avance un peu plus vers lui, leur visage qu’à quelques centimètres l’un de l’autre « TU es celui qui est bougon ce soir, pas moi ! ». Elle s’approche davantage, un sourire malicieux prenant place malgré elle sur ses lèvres « Tu as eu peur de te faire voler la vedette… Avoue ? » ajoute-t-elle en plantant son regard dans le sien. « Rassure-toi, tu me tiens encore bien chaud au lit pour que j’aille voir ailleurs ». Une réplique lancée comme ça, en toute innocence, pour ne pas avouer que c’est bien plus que ça qui la fait rester. Elle se baisse alors, ramasse de la poudreuse et lui balance sans ménagement dans la figure « Et ça c’est pour avoir osé m’en mettre dans la figure ». Il en a même dans les cheveux, ce qui ne manque pas de la faire sourire. Elle vient lui subtiliser un baiser, pour être certaine qu’il n’y aura pas de représailles avant qu’elle ne vienne glisser sa main dans la sienne pour l’entraîner avec elle à l’intérieur.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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Le projectile qui s'abat dans son dos, en traître, le fait se retourner et son regard croise celui mauvais de la demoiselle. Ils ne se sont jamais vraiment pris la tête depuis qu'ils se connaissent, et cette petite querelle est la première pouvant être considérée comme telle. Ce n'est pas une dispute aux proportions démesurées, mais le ton hausse entre les deux amants qui se fusillent du regard au travers des flocons épais de Manhattan. « Evidemment… » Lui, jaloux ? Bien sûr que non. Il n'a jamais été jaloux, pas même durant ses anciennes relations. Peut-être avait-il déjà eu quelques regards réprobateurs à l'égard de certains hommes, certes, quelques pensées déplacées également, mais il ne se considérait pas comme quelqu'un de jaloux. à tord. peut-être. Ses sourcils toujours froncés, son regard noisette toujours planté dans celui chocolat de la demoiselle, il la regarde croiser les bras d'un air boudeur sans pouvoir s'empêcher de sourire. Il n'arrive pas à la prendre au sérieux, et se retient de rire pour ne pas envenimer les choses. Le goomba est énervé, et pour lui rafraîchir les idées, l'héritier lui lance de la poudreuse au visage. Gabrielle s'interrompt, ferme les yeux juste à temps et se fige, la neige glissant d'elle même sur son visage pour rejoindre les pans de son manteau. Lorsqu'elle bat des paupières, des flocons s'emprisonnent dans ses cils et Channing ne se défait pas de son sourire, bien au contraire. « Oh parce que c’est MOI qui râle ? » Elle approche son visage du sien, le plaçant à quelques centimètres, et le grand brun se fait violence pour s'empêcher de rire. Ses lèvres s'étirent encore davantage, et il se force à les plisser chastement entre elles. « Are we about to kiss right know ? » murmure t'il d'une voix moqueuse, quand il sait pertinemment que le sang chaud de Gabrielle est à l'instantané plus enclin à le couvrir de neige qu'à l'embrasser. « TU es celui qui est bougon ce soir, pas moi ! » Il soupire mollement en l'entendant, ne se reculant pas pour autant quand il remarque que son sourire s'amuse à son tour et qu'ils reprennent peu à peu la malice qui caractérise leur relation. « Tu as eu peur de te faire voler la vedette… Avoue ? » Il soutient son regard, et s'il a conscience qu'elle dit vrai en mettant le doigt sur sa crainte de n'être qu'un homme parmi tant d'autres, il n'en démord pas pour autant. Singulièrement, il secoue la tête de gauche à droite, ne répondant toutefois pas à voix haute. « Rassure-toi, tu me tiens encore bien chaud au lit pour que j’aille voir ailleurs » Cela veut à la fois tout et rien dire, mais l'héritier s'en contente. Après tout, elle est à ses côtés ce soir, même si elle s'est faite désirée. et c'est tout ce qui lui importe. Il entrouvre les lèvres pour répondre, au moment même où elle lui lance sans ménagement de la neige au visage. Il ferme les yeux juste à temps, recrache un peu de neige même si en réalité cette dernière fond instantanément au contact de ses muqueuses. « Et ça c’est pour avoir osé m’en mettre dans la figure » Il la regarde d'un air lourd de reproches, faisant une moue au contact de ses lèvres sur les siennes. « Tu le méritais. » lui répond t'il alors qu'il la suit sans répondre à son attaque, ne voulant pas leur faire attraper froid. Ses doigts serrent délicatement les siens et ils regagnent l'hôtel, le brun se passant une main dans les cheveux une fois à l'intérieur. Ils se secouent un peu, tapent légèrement leurs chaussures, et finalement se glissent dans l'ascenseur qui les porte jusqu'à leur suite.
L'atmosphère est à nouveau légère, réchauffée par leurs taquineries et leurs sourires, et ils entrent dans leur chambre alors que Channing lui vole un baiser. « Ton rendez-vous de demain tiens toujours du coup ? Ou on a la journée pour nous ? » l'interroge t'il naturellement, glissant ses doigts autour de l'une de ses mèches pour lui placer derrière l'oreille, souriant légèrement. Il n'y a plus la once de rancœur sur ses traits, simplement un peu de fatigue. Il est heureux qu'ils soient enfin rentrés, et meurt d'envie de se glisser sous une couverture épaisse à ses côtés. Ils vont se changer, et l'héritier revient dans la petite cuisine pour leur préparer deux boissons chaudes. Il est tard, trop pour qu'ils embêtent le room service à ses yeux, et il s'occupe de leur servir deux chocolats chauds. Il n'en a pas bu depuis une éternité, et pourtant cela lui semble évident quand on voit la vue qui s'offre à eux depuis l'immense baie vitrée. Il rejoint la brunette dans la chambre, une tasse fumante dans chaque main, et lui en tend une. « Un chocolat chaud pour celle qui voue une passion à râler et claquer les portières. » souffle t'il avec innocence, avant de s'installer à ses côtés sur le lit et de poser son regard au travers de la baie vitrée sur la ville qui s'étend face à eux. La tempête s'amplifie à l'extérieur, et le spectacle est magnifique.
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New York, mars 2018. « Are we about to kiss right now ? » Il l’énerve. Il l’énerve parce qu’il était bougon voilà quelques instants, et maintenant qu’elle l’est, par sa faute, il s’en amuse. A croire qu’il a fait toute cette petite crise de jalousie uniquement pour s’amuser d’elle, et la phrase qu’il ajoute, innocemment, l’agace davantage, au point qu’elle le fusille du regard, murmurant un « No way ! » irrité. Ce n’est pas comme s’il le méritait vu l’accueil glacial qui lui a réservé en sortant de l’hôtel et durant tout le trajet jusqu’ici. Cependant, la colère de Gabrielle s’estompe rapidement, sûrement parce qu’elle n’a pas envie de se prendre la tête avec lui, pas quand elle a attendu avec impatience qu’ils se retrouvent enfin après cette longue soirée. Peut-être aussi parce qu’elle ne lui résiste pas longtemps et que cette mini crise de jalousie ne manque pas est quand même touchante, malgré tout. D’ailleurs, quand elle lui demande s’il a eu peur de se faire voler la vedette et qu’il répond silencieusement en tournant la tête de gauche à droite, Gabrielle ne peut s’empêcher de pouffer légèrement de rire « Tu n’es pas crédible ». Elle le rassure tout de même, un argument qui pourrait être mieux que celui qu’elle lui donne, certes. Mais, s’il ne veut pas avouer avoir été jaloux et avoir eu peur qu’elle parte aux bras d’un autre ce soir, alors il est évident qu’elle ne s’aventure pas à lui donner le réel argument du pourquoi lui et pas un autre. « Tu le méritais ». « Of course, i do… » répond-t-elle sur un ton bas, moqueuse en levant les yeux au ciel. Il prouve encore par ses mots cette part de jalousie et de crainte surtout qu’il a eu de rentrer seul ce soir à l’hôtel.
D’ailleurs, les voilà désormais au chaud dans leur suite. Gabrielle délaisse son long manteau sur un des fauteuils du living room ainsi que ses talons, ses pieds appréciant le contact avec la moquette, après avoir suffisamment souffert tout au long de la soirée. « Ton rendez-vous de demain tiens toujours du coup ? Ou on a la journée pour nous ». Un sourire de plus se crée naturellement sur ses lèvres alors qu’elle laisse Channing lui remettre délicatement cette mèche de cheveux derrière l’oreille. Quant à elle, ses bras viennent à passer autour de sa nuque « On a la journée pour nous, Monsieur Walker… Comme quoi l’attente en valait la peine ». Parce que, grâce à cette entrevue qui s’est éternisée, il allait l’avoir pour lui tout seul demain, et ça, toute la journée durant. Lui qui s’inquiétait qu’elle parte avec un autre. « J’aurai pu commencer par ça, tout à l’heure, mais … tu boudais ». Ne peut-t-elle s’empêcher de lancer alors qu’elle lâche son étreinte et dézippe sa robe, volontairement devant lui, avant de s’éclipser vers la salle de bain pour se changer. Lorsqu’elle revient dans la chambre, Chan’ est occupée dans la petite cuisine alors qu’elle ne tarde pas à filer sous la couette, observant les flocons tomber abondamment sur la ville endormie. Et bien sûr, qui dit neige, dit froid et qui dit froid, dit … son pull favori rouge « Un chocolat chaud pour celle qui voue une passion à râler et claquer les portières ». Son sourire qui s’est dessiné à la vue de la tasse fumante dont elle se saisit, s’estompe à la suite de ses mots, alors qu’elle arque un sourcil « Je reconnais ma responsabilité concernant les portières de voiture… et d’ailleurs, ce n’était pas la tienne, donc je ne vois pas en quoi cela a pu te déranger » Elle lui adresse un petit regard en coin accompagné d’un sourire malicieux, alors qu’elle a volontairement claquer cette portière un peu plus tôt « Quant à une éventuelle passion pour râler, je plaide non coupable, Monsieur Walker… Vous, en revanche… ». Elle dépose alors sa tasse sur le chevet et vient à se rapprocher de Channing, se penchant sur lui, leur visage beaucoup trop proche à nouveau « vous pouvez plaider coupable… ». Elle marque une pause alors qu’elle se mordille la lèvre « D’ailleurs, votre jalousie était plutôt touchante… Ce qui fait que je serais plutôt clémente concernant votre sentence ». Elle a cette malice qui ne la quitte plus alors qu’elle se perd dans son regard quelques instants, lui subtilisant un baiser, un peu plus long cette fois que celui qu’elle lui a offert en bas de l’hôtel. Elle vient ensuite à reprendre sa tasse de chocolat, abandonnée quelques secondes plus tôt et vient à s’appuyer contre Channing pour observer le spectacle au dehors, dans ses bras et savourer enfin l’instant.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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« No way ! » Elle s'agace et lui rit à voix basse alors qu'elle ne réinstaure pas pour autant une distance entre eux, comme si elle cherchait à se persuader de pouvoir être prise au sérieux. Ce qui n'est pas le cas, pas ce soir ni dans cette situation, alors que son agacement à lui est déjà retombé. Gabrielle semble toutefois se résoudre à redescendre d'un cran, la malice reprenant place sur ses traits alors qu'elle le pique plus gentiment en reprenant la parole. Elle met sous le feu des projecteurs sa jalousie évidente, cherche à la lui faire avouer, ce face à quoi Channing secoue simplement la tête de gauche à droite. « Tu n’es pas crédible » « Toi non plus. » souffle t'il du tac au tac, sur le même ton, ce même air innocent plaqué sur son visage. Elle le rassure toutefois, au moins un peu, même si elle ne s'égare pas dans les détails et cela le fait sourire. Channing se chasse grossièrement la neige du visage alors qu'elle répond à voix basse, moqueuse, et ils regagnent enfin leur suite main dans la main. La chaleur de l'hôtel puis de leur chambre les enveloppe et ils se débarrassent de leurs manteaux alors que le brun soupire d'aise en s'étirant. À l'exception de cette fin de soirée pour le moins en demi-teinte, tout s'est très bien passé, et il est heureux de pouvoir relâcher la pression une fois à l'abri des regards. Ce n'est pas évident de garder le masque de l'héritier modèle des heures durant, et il peut sans doute comparer cela à l'inconfort que les escarpins de Gabrielle lui infligent. Elle s'en délaisse alors qu'il la regarde du coin de l'oeil, et les voilà enfin déchargés de leurs responsabilités.
Le grand brun revient vers elle pour l'interroger quant à son emploi du temps du lendemain, et il accueille la réponse de l'avocate avec un sourire tendre. « On a la journée pour nous, Monsieur Walker… Comme quoi l’attente en valait la peine » Elle noue ses bras autour de sa nuque et il sourit doucement en la regardant, s'avouant vaincu au travers d'une petite moue alors qu'il ne la lâche pas des yeux. « Mmh.. c'est la moindre des choses. » concède t'il. Elle a au moins une bonne excuse à lui offrir, et cela pardonnerait presque son retard. Presque seulement, même s'il n'a aucun doute quant à la capacité à l'avocate à lui faire oublier son silence radio. « J’aurai pu commencer par ça, tout à l’heure, mais … tu boudais » Il s'apprête à protester, ses lèvres s'entrouvrant pour la contredire ou, si ce n'est la contredire au moins protester, au moment où elle dézippe sa robe et la laisse rejoindre le sol sous ses yeux. Il la regarde un instant, elle et son sublime corps, avant de se reporter sur son visage en y appuyant une moue lourde de reproches. « J'avais toutes les raisons de râler. » Il la laisse filer, non sans la dispenser d'une petite tape sur les fesses, et se dirige vers la cuisine pour leur préparer des boissons chaudes. Channing la retrouve quelques minutes plus tard sous la couette, blottie dans son pull rouge difforme qu'elle a, bien évidemment, emmené avec elle pour leur séjour. Le fait qu'elle l'ait enfilé le faire sourire un peu, et il lui tend son chocolat. « Je reconnais ma responsabilité concernant les portières de voiture… et d’ailleurs, ce n’était pas la tienne, donc je ne vois pas en quoi cela a pu te déranger » Son regard s'adoucit à la vue des boissons puis se durcit à nouveau à ses paroles et il s'installe prudemment à ses côtés, veillant à ne pas maladroitement renverser quoique ce soit. « C'est la même chose, tu le sais bien. Tu l'as fais très consciemment. » Elle appuie sur lui un regard faussement innocent et il lève les yeux au plafond avant de se reporter sur sa tasse, sur laquelle il souffle doucement tout en s'y réchauffant les mains. « Quant à une éventuelle passion pour râler, je plaide non coupable, Monsieur Walker… Vous, en revanche… » Il relève les yeux vers elle, juste à temps pour la voir poser son chocolat et se pencher dangereusement vers lui. Channing reste impassible, son parfum légèrement fade et celui marqué du cacao se mélangeant. « vous pouvez plaider coupable… » Son regard tombe sur ses lèvres, celles qu'elle torture quelques secondes, et il l'écoute poursuivre. « D’ailleurs, votre jalousie était plutôt touchante… Ce qui fait que je serais plutôt clémente concernant votre sentence » et cette fois-ci, il est celui qui se penche pour lui voler un baiser. Un plus long que celui échangé à l'extérieur, plus tendre aussi, surtout pour la faire taire. Il n'a pas le coeur à contredire sa jalousie, celle qu'il refuse d'admettre, et préfère la laisser croire qu'elle a raison. « J'ai beaucoup de chance j'ai l'impression. » souffle t'il d'un ton moqueur alors que la brunette se recule, rompant le contact pour récupérer sa tasse fumante et se blottir contre lui. Channing bisoute sa nuque, avant d'appuyer confortablement son dos à la tête de lit. Il glisse un bras autour d'elle et sa main libre porte son chocolat à ses lèvres tandis qu'ils assistent en silence au magnifique spectacle qui s'offre à eux. Un spectacle devant lequel ils boivent leurs boissons chaudes, leurs tasses vides finissant un peu plus tard sur leurs tables de chevet, et face auquel ils s'endormiront un peu plus tard dans la nuit.
***
Le lendemain matin, les amants s'extirpent de leur sommeil alors que leurs téléphones affichent onze heures. New York est couvert d'un épais manteau blanc, la tempête de neige n'ayant pas laissée une seconde de répit à la ville toujours en activité malgré les perturbations. Le spectacle est tout bonnement sublime pour le couple qui se réveille en l'admirant, et qui ne met pas longtemps avant de décider d'aller bruncher à l'extérieur de l'hôtel pour en profiter pleinement. La journée est entièrement leur, et ils comptent bien en savourer les moindres minutes avant de devoir rentrer à LA d'ici quelques jours. Les tensions de la veille définitivement oubliées, ils se préparent, s'habillent chaudement et quittent leur suite pour se mettre en quête d'un endroit où manger. Alors qu'ils sont dans l'ascenseur, Channing ajustant son manteau sur ses épaules, Gabrielle percute soudainement avoir oublié son portable dans la chambre. Les portes s'ouvrent, et Channing sort de l'ascenseur avant de se tourner vers elle. « Remonte le chercher, je t'attends ici. Je vais demander des recommandations à l'accueil. » Elle acquiesce et il se dirige posément vers la récéption, demandant au concierge de bonnes adresses. L'homme en costume ne tarde pas à lui citer quelques noms de restaurants à proximité, vantant les plats de certains et les lieux de réception d'autres, lui griffonnant les adresses sur un papier. L'héritier le remercie et s'éloigne, glissant le post it dans sa poche avant de regarder autour de lui. Gaby n'est pas encore revenue, et il est bien trop tôt pour qu'il se prenne un verre au bar. Il n'a pas non plus envie d'un café, pas sans elle, et c'est à ce moment que son regard noisette tombe sur un piano au beau milieu de l'immense hall. Un dernier regard vers les ascenseurs, et finalement c'est sur l'instrument que Channing jette son dévolu pour l'attendre. Il n'a pas joué depuis quelques années maintenant, Lexie et lui ne prenant plus vraiment le temps de composer ensemble, et son appartement de Spring Hill étant trop étroit pour accueillir un piano. Cela lui manque malgré tout, et l'occasion est idéale pour renouer l'espace de quelques minutes. L'héritier va donc s'asseoir sur le banc et fait glisser ses doigts sur les touches bicolores, les effleurant dans un premier temps, avant de se mettre à jouer.
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New York, mars 2018. « Toi non plus ». Son visage recule légèrement alors que cette réponse sort instantanément des lèvres de l’héritier. Elle ignore pourquoi elle ne serait pas crédible quand, elle, n’a rien à se reprocher et que lui ne veut pas admettre, en contrepartie, cette jalousie qui semble l’avoir habiter pendant quelques instants. Car elle semble se volatiliser aussi vite qu’elle est apparue, Channing jouant l’innocence à la perfection, celle qui lui permet de s’échapper de cette situation qui le pousserait à admettre bien plus qu’il ne le voudrait…
Ils sont enfin dans la chaleur de leur suite, et Gabrielle confesse qu’ils auront toute la journée du lendemain pour profiter d’être ensemble, à défaut de ne pas l’avoir fait plus tôt ce soir, preuve que cette attente dont il a su se plaindre en valait la peine « Mmh… C’est la moindre des choses ». Elle qui a noué ses bras autour de sa nuque ne manque pas d’avoir un mouvement de recul de plus, arquant un sourcil sans pour autant prendre la peine de répondre. Au contraire, elle lui reproche d’avoir bouder, ne lui ayant pas permis ainsi de lui annoncer cette bonne nouvelle. « J’avais toutes les raisons de râler ». Gaby pouffe légèrement de rire alors qu’il cherche encore à avoir raison. Et par vengeance sûrement, et peut-être aussi pour mettre fin à cette discussion qui pourrait repartir sur un semblant de dispute – si on peut qualifier leur discussion d’un peu plus tôt, ou plutôt leur silence, ainsi – Gabrielle vient à dézipper sa robe devant lui, la laissant glisser progressivement le long de son corps, se retrouvant ainsi en petite tenue devant lui, la malice plus que jamais présente sur son visage, lui jetant un dernier coup d’œil quand il a ce geste envers elle avant de s’éclipser dans la salle de bain.
Et il semblerait que cette conversation soit sans fin, car même à présent qu’elle se trouve dans la chaleur des draps, dans ce pull hideux dont elle est incapable de se passer et que Channing lui apporte un chocolat chaud, Gabrielle remet sur le tapis ce petit accrochage qu’ils ont eu un peu plus tôt « C’est la même chose, tu le sais bien. Tu l’as fait très consciemment » « Pas du tout » répond-t-elle alors du tac au tac, quand en réalité, elle l’a effectivement fait exprès, ce qu’elle finit par concéder « Je cherchais peut-être à t’agacer… pour te rendre la pareille ». Contrairement à lui, elle avoue ses torts, ou du moins, les reconnait, et comme dans une dernière tentative désespérée peut-être, elle s’approche dangereusement de lui après avoir déposé sa tasse de chocolat pour pousser Channing à passer aux aveux. Mais il ne le fera pas, ne réagissant pas à nouveau sur sa potentielle jalousie, alors que Gabrielle avoue qu’elle a trouvé cela plutôt touchant et qu’ainsi, elle se montrera plus clémente à son égard. Et à défaut de se confesser, l’héritier vient à trouver les lèvres de l’avocate qui se laisse volontiers faire alors qu’il lui offre un tendre baiser, peut-être un de ceux qui en disent plus que les mots, parfois. « J’ai beaucoup de chance j’ai l’impression ». « De m’avoir ? » demande-t-elle sans réellement le faire « Je crois aussi », murmure-t-elle innocemment, lui subtilisant un dernier baiser avant de récupérer sa tasse et venir se blottir contre lui. Son regard fixe désormais les flocons de neige, dans un silence plus léger, alors qu’elle savoure cette tasse de chocolat chaud, sa tête se reposant davantage sur l’épaule de Channing avant qu’ils ne finissent par laisser la fatigue les envahir et qu’ils s’endorment paisiblement…
***
Le lendemain matin, ce n’est que tard dans la matinée qu’ils se réveillent. Il faut dire qu’à l’heure où ils ont retrouvé leur lit et le sommeil, et les obligations normalement prévues étant laissées aux oubliettes, les deux amants en ont profité pour s’attarder davantage au lit. Le réveil est doux, telle le paysage qui s’offre devant leurs yeux, une ville qui semblent encore endormie alors que les informations annoncent que la tempête de cette nuit à paralyser une bonne partie de la ville. Pour autant, cela ne semble pas décourager Channing et Gabrielle qui souhaitent aller prendre un brunch à proximité de l’hôtel. L’occasion surtout pour eux de profiter de ce paysage caractéristique de l’hiver qu’ils ont bien trop peu l’habitude de voir, lui en bon australien qu’il est, elle en bonne californienne qu’elle est. Ils se préparent alors, s’habillant chaudement et si elle se rend compte dans l’ascenseur qu’elle a oublié son téléphone portable dans leur chambre, Gaby n’a pas oublié, en revanche, son appareil photo. L’occasion est parfaite pour le sortir. « Remonte le chercher, je t’attends ici. Je vais demander des recommandations à l’accueil ». Elle acquiesce alors, restant dans l’ascenseur pour remonter à l’étage. Elle récupère rapidement son téléphone mais un coup de fil l’attarde. Coup de fil de son collègue qui la remercie de l’avoir remplacé et surtout d’avoir fait aussi bonne impression auprès de son client. L’échange dure cinq bonnes minutes avant que Gabrielle ne puisse redescendre dans le hall de l’hôtel, où Channing l’attend…
Dans le lobby, elle cherche du regard l’australien, alors qu’une douce mélodie lui parvient aux oreilles. Ses yeux se posent alors sur le pianiste et c’est avec étonnement qu’elle découvre que c’est nul autre que Channing. Un sourire étire ses lèvres, alors que son regard ne le quitte plus et qu’elle approche à pas feutrés. Mais avant de se montrer, l'avocate saisit son appareil photo et immortalise l'instant, prenant Channing de dos. Elle s'approche ensuite, manifestant sa présence, en venant se positionner sur le côté du piano pour le regarder jouer. C’est surtout lui qu’elle observe dans cet instant, découvrant une autre facette de lui qui est loin de lui déplaire, l’héritier gagnant encore et toujours des points à son charme et surtout, avec elle… Et là encore, alors qu'il n'a pas levé le regard sur elle, elle en profite pour le prendre à nouveau en photo, délaissant ensuite son appareil pour savourer les dernières mélodies qui enivrent le hall de l'hôtel. Lorsqu’il cesse de jouer, Gabrielle lui sourit tendrement, s’exprimant doucement « Je t’ignorais un tel talent ». Elle le laisse se lever et sa main vient alors trouver la sienne « Je n’ai jamais eu l’occasion d’essayer… Tu pourrais m’apprendre à en jouer », même si elle ne pense pas avoir le talent pour, c’est la curiosité d’essayer qui la pousse à lui en faire la demande, et peut-être aussi, une façon pour eux de se retrouver, autrement. « J’en ai profité pour récupérer mon bonnet » fait-t-elle alors qu’elle l’enfonce sur sa tête, prête à affronter le froid au dehors « On y va ? Le réceptionniste t’a donné une bonne adresse pour le brunch ? ». Elle enfile sa paire de gants alors qu’ils se dirigent vers l’extérieur, son appareil photo autour de son cou, venant à glisser sa main dans celle de Channing, venant à se serrer un peu contre lui du fait du contraste soudain de température entre l’intérieur et l’extérieur.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Gabrielle est moins fière que lui. Elle admet, bien plus facilement qu'il ne le fait, avoir agit pour l'agacer et lui rendre la pareille suite à son comportement plus tôt dans la soirée. Elle concède le taquiner pour le faire réagir, remarque à voix haute que sa jalousie ne lui déplait pas autant qu'elle veut bien le lui faire croire, et plutôt que de saisir cette opportunité Channing la laisse filer en conscience de cause. Il pourrait s'en saisir, admettre avoir eu quelques pensées indues en voyant la main de cet homme effleurer la sienne, leurs sourires se croiser et s'amplifier, Gabrielle sourire à ses mots. Il pourrait mais n'en fait rien quand il se montrerait à son goût bien trop attaché à elle, bien plus qu'il ne se l'autorise, bien plus possessif qu'il n'en a le droit. Alors il nie les faits en bloc, ne saisissant aucune perche que lui tend l'avocate, les boudant tout comme il lui a tourné le dos à elle. « De m’avoir ? Je crois aussi. » Il faisait référence à la clémence de sa sentence, la brune le sait bien, mais il se résout à lui accorder cette interprétation en venant l'embrasser, comme pour la faire taire et l'empêcher de dire davantage de sottises. Il ne répond pas et finalement, un silence confortable s'installe entre eux, leurs corps se fondant dans la douceur des draps et l'odeur de chocolat chaud flottant autour d'eux, envahissant la chambre.
***
Le réveil est doux et chaleureux, leurs corps blottis l'un contre l'autre, la lumière claire provoquée par le reflet de la neige à l'extérieur rebondissant sur les murs de la suite. Le trafic est anormalement discret alors qu'il est presque midi, et un simple coup d'oeil par la baie vitrée confirme ses pensées : la tempête ne s'est pas arrêtée une seule seconde. New York s'est couvert d'un épais manteau blanc et la ville fonctionne au ralentit, raison pour laquelle ils ont si bien dormi et surtout aussi longtemps. Les amants délaissent le confort des draps pour une bonne douche et des vêtements chauds, et d'un commun accord ils se mettent en quête d'un endroit où bruncher tout en regardant les flocons pleuvoir à l'extérieur. Ils auraient pu partager un plateau bien au chaud sous la couette, la vue depuis leur lit étant superbe et le restaurant de l'hôtel offrant des prestations diverses et variées, mais c'est l'envie de rendre le moment un peu plus magique qui les pousse à l'extérieur. Channing sort de l'ascenseur, se tourne vers la brune qui s'y attarde afin de remonter chercher son cellulaire, et il se dirige vers la réception afin de demander conseil à l'homme derrière le comptoir.
Sans surprise, il obtient au bout de quelques minutes de très bonnes adresses et prend congé du réceptionniste en pliant soigneusement le morceau de papier dans sa poche. Gabrielle n'étant pas encore réapparue, l'héritier marche distraitement dans le hall pour patienter, au moment où son regard tombe sur un piano. et s'il marque une hésitation, il chasse rapidement cette dernière pour aller s'asseoir sur le banc, remontant légèrement les manches de son manteau d'un mouvement d'épaules. Il n'a pas joué depuis un bon moment mais a bon espoir de ne pas avoir trop perdu pour autant. Ses doigts rencontrent les touches et il commence à composer, jetant son dévolu sur la première mélodie qui lui traverse l'esprit, et l'héritier se plonge dans une bulle l'espace de quelques minutes. Minutes suffisamment longues pour que l'avocate revienne à ses côtés, réapparaissant peu après et patientant avec ce qu'il distingue du coin de l'oeil être un sourire. Ses mains s'appliquent sur l'instrument, et il termine finalement son morceau tout en douceur, se reportant d'un air à moitié timide sur celle qui s'approche de lui avec bienveillance. « Je t’ignorais un tel talent » Un léger rire s'échappe de ses lèvres, sincère, alors qu'il se lève. Il n'est pas talentueux, préfère le terme d'amateur, et n'a pour ainsi dire jamais composé en public. Pas que le hall soit bondé, le réceptionniste ayant été son seul spectateur, rejoint par l'avocate. « Je n’ai jamais eu l’occasion d’essayer… Tu pourrais m’apprendre à en jouer » Ses doigts caressent doucement sa main, celle qu'elle glisse dans la sienne et avec laquelle il s'amuse une seconde en acquiesçant. « Je n'ai pas le moindre talent, j'ai seulement appris à jouer quand j'étais plus jeune. » Il noue ses doigts aux siens avant de poursuivre. « Mais je pourrais t'apprendre quelques bases si tu veux. Peut-être que le piano te sera plus inné que la cuisine... » murmure t'il avec un sourire taquin quoique tendre, se penchant vers elle pour presser un baiser sur sa joue. Il cherche à se racheter aussitôt la taquinerie lancée, comme s'il n'avait pu s'en empêcher mais qu'il tenait à lui faire savoir que cela n'était pas une critique. Au contraire, il était ravi d'avoir cette excuse pour l'aider en cuisine, la guider et lui apprendre certaines choses. Il aimait ces moments privilégiés que leurs divergences pouvaient leur accorder. « J’en ai profité pour récupérer mon bonnet » Elle l'enfile et il sourit à la vue. « On y va ? Le réceptionniste t’a donné une bonne adresse pour le brunch ? » Il hoche et ils se dirigent vers la sortie, le brun enfilant à son tour ses gants même si son bonnet est resté dans la chambre. Il ouvre la porte et ils s'engouffrent à l'extérieur, l'air glacial leur faisant instantanément regretter l'intérieur. Elle se blottit un peu contre lui et ils nouent leurs mains, avant de se mettre en route. « Une semble sortir du lot, oui. C'est en face, on devrait y être en quelques minutes. » explique t'il en guidant la marche, suivant de tête les instructions fournies par l'homme. Les flocons tombent en abondance sur eux et Channing regarde du coin de l'oeil la demoiselle. « La neige te va bien pour une californienne. » avoue t'il alors qu'il se plaît de la vue que le spectacle lui offre.
Quelques minutes plus tard, quoique quelques unes supplémentaires que celles annoncées par le réceptionniste, le couple arrive devant la devanture et ils ne tardent pas à entrer dans le restaurant. Une fois dans le sas, Channing souffle d'aise et tape ses chaussures, secouant doucement la tête en passant ses doigts dans ses cheveux pour en chasser la neige. Ses yeux noisettes se portent sur la brune et il sourit à la vue de ses joues rosies par le froid, avant qu'ils ne s'avancent un peu davantage dans l'établissement. Ils prennent place à une table près des baies vitrées, la chaleur des lieux réconfortant leurs corps et leurs coeurs, l'héritier enlevant son long manteau. « J'adore la neige, mais depuis un endroit chaud. » avoue t'il dans une plainte qui s'apparente davantage à un constat, s'installant sur un siège.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
New York, mars 2018. Ils se sont convaincus de sortir par ce temps glacial, alors que les flocons tombent encore finement sur la ville, mais à un débit assez important, peut-être moins cependant que pendant la nuit et le petit matin. Ils s’en sont convaincus parce qu’elle n’est pas habituée plus que ça à la neige, vivant en Californie le reste du temps et lui encore moins, le Queensland connaissant que très rarement voire jamais des épisodes neigeux. Alors, c’est sûrement leur âme d’enfant qui s’expriment, même s’ils ne sont clairement pas équipés pour affronter le froid qui les attend au dehors. Tant pis, ils n’apprécieront que davantage la chaleur de leur suite quand ils y reviendront.
Alors que Gabrielle est montée récupérer son téléphone qu’elle a oublié dans la chambre, il semblerait qu’un en a profité pour renouer avec une passion cachée. Une passion cachée pour elle en tout cas, qu’elle lui ignorait mais agréable à la découverte. Lorsqu’elle le découvre en retournant dans ce hall ses doigts dansant sur les touches avec aisance, elle ne peut s’empêcher d’immortaliser le moment, à son insu. Elle s’approche alors de lui, l’écoute jusqu’à qu’il ait terminé, impressionné par ce talent caché « Je n’ai pas le moindre talent, j’ai seulement appris à jouer quand j’étais plus jeune ». Elle sent l’emprise de Channing se resserrer autour des doigts de sa main, alors qu’elle sourit « Mais je pourrais t’apprendre quelques bases si tu veux. Peut-être que le piano te sera plus inné que la cuisine… » « Hey ! » réagit-t-elle aussitôt, en le bousculant doucement d’un mouvement d’épaules alors qu’il est venu lui déposer un baiser sur la joue « Je pourrais t’impressionner, ne rigole pas trop. Tu pourrais être agréable surpris, monsieur Walker ». Elle décompose bien son nom en syllabe, appuyant bien sur chacune d’elle avec cet air similaire au sien, taquin. Elle rit légèrement alors qu’elle extirpe son bonnet de sa poche pour venir le hisser sur sa tête, interrogeant ensuite l’héritier sur une adresse de restaurant où ils peuvent aller bruncher « Une semble sortir du lot, oui. C’est en face, on devrait y être en quelques minutes ». Elle acquiesce alors que sa main qui ne tient pas celle de Channing vient attraper le haut de son manteau pour empêcher l’air de s’engouffrer dans l’encolure du col, et ainsi avoir moins froid. Gabrielle n’est clairement pas habituée à l’air glacial, mais la beauté du paysage et le silence dans lequel la neige plonge la ville qui est si animé en temps normal est un spectacle auquel elle est ravie d’assister, compensant le manque de chaleur. Elle suit en silence Channing et alors qu’ils s’arrêtent à un passage piéton, le commentaire qu’il a à son attention ne manque pas de la faire sourire « La neige te va bien pour une californienne ». Elle le stoppe alors qu’il s’apprêtait à traverser, le retenant par la main pour l’obliger à venir contre elle. Gaby en profite pour l’embrasser, sa manière à elle de le remercier pour le compliment. « Elle ne te désavantage pas trop non plus, Chan’ », surtout quand il ne peut prétendre lui aussi qu’il a l’habitude d’évoluer dans un environnement pareil. « D’ailleurs, je pense que l’instant mérite d’être immortalisé ». Elle attrape son appareil photo qui pend toujours autour de son cou et traverse en demandant à Channing de ne la suivre que lorsqu’elle le lui demande. « Tu peux venir ». Gabrielle le prend alors en photo au moment où il se met en mouvement, traversant à son tour la rue. Heureusement, il n’y a personne, la neige ayant recouvert la route, pas encore déneigé totalement et ayant dissuadé les automobilistes à s’aventurer. « Parfait » murmure-t-elle alors qu’il arrive à sa hauteur. Elle enfouie une de ses mains dans son manteau alors que l’autre vient à passer autour du bras de l’héritier. « J’ai oublié… Tiens » ajoute-t-elle alors qu’elle extirpe de sa poche le bonnet de Channing « Je me suis dit qu’il pourrait t’être utile ». Une petite attention banale et pourtant qui montre qu’elle cherche à sa manière de prendre soin de lui, comme lui sait le faire avec elle.
Après avoir traîné un petit peu pour venir jusqu’ici, Channing et Gabrielle finissent par arriver au lieu du brunch. La chaleur des lieux leur fait du bien, Gabrielle retirant son bonnet dès le pas de la porte passé, après avoir remercié Channing qui n’a pas manqué de jouer au gentleman en la laissant passer en première. Ils sont rapidement conduits à leur table, remerciant le serveur qui dépose les menus devant eux. Gabrielle quitte elle aussi son manteau qu’elle pose soigneusement sur la chaise. « J’adore la neige, mais depuis un endroit chaud ». « Ne fais pas ton australien ! » ne peut-t-elle s’empêcher de lui dire pour le taquiner. « Et sache que j’ai la ferme intention de te traîner dans le parc le plus proche après ce brunch… Je pense que nous avons quelques comptes à régler, toi et moi… ». Elle a cet air de défi, amusé alors qu’elle prend enfin place sur sa chaise, faisant référence à leur dispute de la veille, non pas sur le fond de celle-ci mais plus sur la forme, quand ils n’ont rien trouvé de mieux que se balancer un peu de neige l’un l’autre. Gabrielle plonge alors son regard sur le menu « Je meurs de faim ». Et le choix risque difficile quand tout sur la carte la tente.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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Il n'a pas touché un piano depuis des années et pourtant, il se reconnecte à l'instrument avec une facilité qui le surprend lui même. Par manque de temps et même d'envie, l'héritier avait délaissé la pratique pour se concentrer sur d'autres choses plus importantes. Pourtant, il n'avait pas hésité plus de quelques secondes avant d'aller s'asseoir sur le banc en découvrant le piano dans le hall. Ses épaules détendues, ses doigts souples, il compose la dernière mélodie qu'il se souvient avoir joué en attendant le retour de Gabrielle. Il la commence et prend le temps de la terminer, même lorsque la californienne s'approche assez près de lui pour qu'il devine sa présence. Il a confiance en la brune, la connait assez pour savoir qu'elle ne portera aucun jugement sur la nouvelle facette qu'elle lui découvre, et c'est sans doute ce qui l'encourage à poursuivre sur sa lancée jusqu'à la dernière note. Channing se tourne ensuite vers elle, croisant son regard auquel il répond d'un sourire, avant de se lever. Ses mains ont abandonné le contact froid et dur pour retrouver celui chaud et tendre de la demoiselle, et un léger rire taquin lui échappe alors qu'elle lui fait part de son envie de s'essayer, un jour, à jouer. L'héritier la taquine alors qu'il a conscience qu'elle parviendrait sans mal à composer s'il prenait le temps de lui apprendre quelques accords. « Hey ! » Il cherche à se faire pardonner en pressant ses lèvres sur sa joue, ne pouvant s'empêcher de sourire un peu davantage lorsqu'elle le bouscule de son épaule pour toute réponse. « Je pourrais t’impressionner, ne rigole pas trop. Tu pourrais être agréablement surpris, monsieur Walker » À ces mots, c'est un sourire plus sérieux et plus doux qui passe en coup de vent sur son visage, son regard plongeant dans le sien. « Je ne demande que ça. Surprenez moi, mademoiselle Strange. » souffle t'il avec malice tout en étant sincère. Oh, il adorerait contribuer à révéler au grand jour la virtuose qui sommeille peut-être en elle. faute qu'elle soit une cordon bleu, la carte de la musique mérite d'être jouée.
Les amants s'éloignent du piano, reprenant un peu de sérieux alors que la brune enfile son bonnet, faisant réaliser à Channing qu'il a oublié le sien. Il laisse l'honneur à la brune de sortir en première, d'affronter le froid avant lui, mais ne tarde pour autant à se remettre à marcher à ses côtés alors que les flocons viennent à leur rencontre. Le contraste de température est brutal, et Gabrielle ressert son manteau contre elle tandis que lui laisse échapper un frisson. Heureusement, la recommandation faite par le réceptionniste n'est qu'à quelques minutes et ils devraient, normalement, l'atteindre rapidement. Semant des empreintes de pas sur leur passage, le couple avance en silence un moment, admirant la beauté de la ville sous son apparat si atypique. Times Square semble désertique, comme abandonné, et le spectacle est surréaliste. « Elle ne te désavantage pas trop non plus, Chan’ » Il est celui qui vient à briser le silence confortable pour faire remarquer à la brune que, si le soleil lui va bien, la neige ne fait pas exception. Elle est superbe, avec ses joues rosies par le froid et quelques flocons emprisonnés entre ses cils et dans ses cheveux. Ils s'apprêtent à traverser la route, s'arrêtant à ce qui semble être l'emplacement d'un passage piéton, lorsqu'elle retient son bras et vient à l'embrasser. Ses lèvres s'étirent contre les siennes alors que, s'il espérait une seconde durant que leurs souffles entrelacés les réchauffent, il n'en est rien. Ils sont aussi glacés l'un que l'autre, et cela amuse l'héritier qui rit à voix basse en la bisoutant à nouveau. « D’ailleurs, je pense que l’instant mérite d’être immortalisé » Elle se recule et il l'interroge du regard, s'exécutant sagement lorsqu'elle lui demande de l'attendre ici. Son appareil photo dans les mains, la brune regarde autour d'elle un instant avant de lui faire signe de venir au moment où son oeil passe derrière le viseur. Channing ne peut s'empêcher de lever les yeux d'un air faussement las, avant de la rejoindre en adressant un sourire moqueur à l'objectif. « Satisfaite ? » l'interroge t'il, ce à quoi elle répond du tac au tac. « Parfait » La façon que l'avocate a d'accorder une importance toute particulière à immortaliser nombre de leurs moments passés ensemble ne manque jamais de le faire sourire. Lui n'y pense pas, songe tout au plus de temps à autre à sortir son portable pour un cliché à l'arrachée. Mais Gaby quant à elle est passionnée par le fait de figer certains moments dans le temps, et il lui trouve cela tout à fait charmant. « J’ai oublié… tiens. Je me suis dit qu’il pourrait t’être utile » lance t'elle assez soudainement, sortant de sa poche de manteau son bonnet. Il est surpris un instant, percutant avant de s'en saisir, touché par l'attention qui le surprend un tantinet. Pas que Gabrielle n'ait pas d'attentions à son égard, très loin de là, mais celle-ci a une saveur particulière. Elle a remarqué son oubli, et à penser à lui en pensant à elle. « Merci Gaby. » souffle t'il en chassant les flocons de ses cheveux avant d'y placer le bonnet, puis de dans la foulée venir saisir les lanières du reflex qui pendent au cou de la demoiselle. « À mon tour de jouer les photographes. » annonce t'il sans lui laisser vraiment le choix, se reculant dans un sourire avant de placer ses mains sur l'appareil comme elle le lui a déjà montré. Il fait à son tour quelques clichés de la brune dans le paysage, souriant bêtement derrière l'appareil face à la vue, avant de le lui rendre. « Maintenant, on peut y retourner. »
« Ne fais pas ton australien ! » proteste t'elle face à sa plainte, et Channing aborde l'espace d'une seconde une mine boudeuse en s'installant à la table à laquelle le serveur du restaurant les guide. Ils s'assoient en se débarrassant de leurs manteaux, et le brun se frotte les mains sur quelques frictions pour se réchauffer. Il fait bon et chaud à l'intérieur, mais l'air glacial est toujours présent sur ses mains et au bout de son nez. « Et sache que j’ai la ferme intention de te traîner dans le parc le plus proche après ce brunch… Je pense que nous avons quelques comptes à régler, toi et moi… » Il relève le regard vers elle, s'ornant d'un sourire malicieux à son tour. « Oh, je vois. Tu y prends comme ça, mh ? » la défie t'il à son tour, guettant sa réaction. « Fais attention, Gabrielle. Tu pourrais bien hériter d'un nouveau surnom à l'issue de ce règlement de comptes. » Il insiste d'un air moqueur sur ses derniers mots, riant à voix basse. La californienne n'est pas très grande, et si elle termine recouverte de neige... « I'm looking forward to it. » Il finit finalement par la lâcher du regard pour se concentrer sur le menu qui leur est proposé, découvrant son contenu. et il ne manque pas de choix, le réceptionniste ne lui a pas menti. « Je meurs de faim » « Moi aussi... je pense partir sur du sucré. » avoue t'il en essayant de visualiser les brunchs proposés. Il se serait bien laissé tenté par du bacon et des oeufs, ayant apprécié la prestation goûtée à l'hôtel plus tôt dans leur séjour, mais l'ambiance qui flotte autour d'eux et à l'extérieur le fait pencher pour quelque chose de plus doux. « Leurs pancakes ont l'air délicieux. » remarque t'il alors que ces derniers sont déclinés avec plusieurs accompagnements, tous plus tentants les uns que les autres. Ce menu est une vraie torture.
Finalement, leurs commandes sont passées et le couple se met à patienter en parlant de choses et d'autres comme ils ont l'habitude de le faire, mentionnant entre autres quelques unes de leurs obligations. Un léger blanc s'installe alors qu'ils semblent l'un comme l'autre incapables de ne pas regarder trop longtemps le spectacle extérieur face auquel ils sont si peu familiers, et Channing sourit doucement. « Je ne pense pas qu'on pouvait espérer un meilleur scénario pour notre venue ici » souffle t'il à voix basse, conscient de la chance qu'ils ont. « ... et je ne pense pas non plus que j'aurais pu avoir une meilleure compagnie. » échappe t'il en se reportant sur elle, un sourire un brin plus timide mais tout autant sincère sur les lèvres. « Je sais que le voyage fait d'une pierre deux coups pour nous deux, mais je suis vraiment heureux que tu m'aies accompagné. » Ce n'est pas la neige qui le rend téméraire, ni New York. Ou peut-être que si ? Mais quoiqu'il en soit, il n'en pense pas moins quand la présence de l'avocate à ses côtés le rend bien plus heureux qu'il n'ose l'admettre. Oui, peut-être était-il bien jaloux à propos de ce client.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
New York, mars 2018.« Je ne demande que ça. Surprenez-moi, mademoiselle Strange ». Il lui lance un défi, un de ceux qu’elle est bien incapable de refuser, elle qui n’a pas peur de la compétition, qui est toujours prête à tout faire pour gagner dans son quotidien professionnel. Alors, forcément, la légère provocation de Channing ne manque pas d’éveiller en elle cette envie de le surprendre, même si elle n’est pas persuadée avoir un quelconque talent musical, comme lui révèle le sien ce matin-là en improvisant ce morceau au piano. Elle n’émet pourtant aucune réserve, son côté sûre d’elle refaisant surface naturellement, lui montrant qu’elle est prête à lui prouver qu’elle peut être bonne au moins dans un domaine, surtout si lui la guide avec patience – bien que ce soit déjà ce qu’il fait avec la cuisine, sans grand succès.
Ils quittent l’hôtel pour se rendre dans un restaurant tout proche afin d’y prendre un brunch. Les rues new-yorkaises sont silencieuses, les bruits de leurs pas dans la neige étant les seuls à raisonner, à l’exception de quelques rares passants. Les voitures sont absentes ou à l’arrêt et c’est ce qui leur permet, ou plutôt permet à Gabrielle, d’improviser une session photos de son amant en plein milieu d’une grande avenue de Times Square. Il se prête au jeu, un jeu qu’il maitrise à la perfection, son charisme et son élégance ne faisant plus de doute quant à sa capacité à réussir haut la main dans cet exercice. Ces mêmes raisons qui font que Gabrielle est tombée sous le charme de l’héritier des mois auparavant et qu’elle est désormais incapable de voir un autre que lui à ses côtés. « Satisfaite ? ». Elle l’est évidemment quand elle jette un œil aux quelques clichés qu’elle a pris de lui, traversant l’avenue déserte recouverte de neige, le détail des quelques flocons qui se sont emprisonnés dans ses cheveux rendant la photo unique. Et c’est peut-être à la vue de ses quelques flocons égarés qu’elle plonge sa main dans sa poche pour y extirper le bonnet de l’héritier qu’il a délaissé sur le lit de leur suite « Merci Gaby ». Un sourire franc apparait sur ses lèvres, haussant les épaules estimant que ce n’est pas grand-chose, la logique du geste en récupérant son bonnet, ce bonnet qu’elle lui affectionne tout particulièrement. « A mon tour de jouer les photographes ». Il ne lui laisse pas le choix, lui retirant délicatement l’appareil photo qui pend à son cou, l’avocate protestant quelque peu avant de le laisser la prendre à son tour, posant aisément en se prêtant au jeu à son tour. Le dernier cliché sera sûrement trop proche puisqu’elle s’est approchée alors qu’il la prend par surprise « Chan’ ! », laisse-t-elle échapper, portant sa main devant son visage en riant doucement. « Maintenant, on peut y retourner ». Elle récupère son appareil, qu’elle remet autour de son cou, avant de glisser sa main dans celle de l’héritier pour le suivre en direction de ce restaurant.
Ils se trouvent désormais dans la chaleur des lieux, la neige perpétuant son chemin au-dehors alors que le restaurant est quelque peu occupé par ceux qui ont eu le courage, comme eux, d’affronter le froid glacial. D’ailleurs, Gabrielle ne semble pas prête à rentrer après leur brunch, souhaitant prendre une certaine revanche vis-à-vis de la jalousie de Channing la veille au soir, ou plutôt de cette nuit « Oh, je vois. Tu y prends comme ça, mh ? ». Elle a cet air faussement innocent qu’il lui connait très bien, un fin sourire sur le coin des lèvres, haussant les épaules l’air de rien « Fais attention, Gabrielle. Tu pourrais bien hériter d’un nouveau surnom à l’issue de ce règlement de comptes ». « Ceci est donc votre menace, monsieur Walker ? Vais-je perdre mon titre de miss California pour devenir… » elle réfléchit quelques instants « Miss Snow ? ». Un petit rire s’échappe d’entre ses lèvres, franc « i’m looking forward to it » « You will certainly regret it » lâche-t-elle avec ce mélange d’air de défi et de malice alors qu’elle attrape le menu de part et autre pour le surélever et plonger son nez dedans. Elle signale qu’elle a très faim, n’ayant pas mangé depuis la veille au soir, ou plutôt, grignoter lors de ce gala auquel ils se sont rendus « Moi aussi… je pense partir sur du sucré (…) Leurs pancakes ont l’air délicieux ». Ils ont en effet l’embarras du choix, ne leur rendant pas la tâche facile alors que l’avocate pourrait pratiquement manger tout et n’importe quoi. « Je vais prendre un mélange des deux. Je vois qu’ils ont une formule brunch végétarien, ça me semble parfait ». Parce qu’elle a adopté ce régime alimentaire depuis quelques années déjà, soucieuse du bien-être de l’animal.
Ils sont dans l’attente d’être servi, la discussion allant bon train entre eux, en même temps que leur regard vacille entre eux et la neige dont le rythme semble s’intensifier au dehors. « Je ne pense pas qu’on pouvait espérer un meilleur scénario pour notre venue ici » Gabrielle acquiesce doucement alors qu’elle a son regard toujours tourné vers la fenêtre à côté de laquelle ils sont installés « … et je ne pense pas non plus que j’aurais pu avoir une meilleure compagnie ». Gaby vient à trouver le regard de Chan’, quelque peu sérieuse, surement parce qu’elle est surprise par les mots « Je sais que le voyage fait d’une pierre deux coups pour nous deux, mais je suis vraiment heureux que tu m’aies accompagné ». Et le fait qu’il évoque ce voyage avant tout professionnel pour elle, ayant trouvé l’excuse qu’il fallait impérativement qu’elle remplace son collègue malade pour aller à la rencontre de ce client, lui fait se dessiner un fin sourire sur ses lèvres, consciente du mensonge qu’elle lui a sorti. Et peut-être parce qu’il a l’audace de dire qu’il est heureux de sa compagnie, elle décide de passer aux aveux « Et je ne regrette pas de t’avoir accompagné non plus, Chan’ » amorce-t-elle avant d’ajouter « Il se peut même que je l’ai fait… volontairement ». C’est à son tour d’avoir ce sourire timide, son regard vacillant entre l’australien et le paysage extérieur « Carlyle était prêt à remplacer Morgan pour venir à la rencontre de ce client. Mais disons que j’ai eu les arguments nécessaires pour que ce soit moi, et non lui, finalement ». Et donc elle avoue ainsi qu’elle a tout fait pour convaincre Morgan de la choisir elle plutôt que Carlyle en tant que remplaçant. Si elle utilise leur nom aisément d’ailleurs, c’est parce que depuis des mois, Channing est habitué à entendre parler de ces collègues, qu’il a d’ailleurs eu l’occasion de rencontrer de temps à autre. « Et si je devais le refaire, je n’hésiterai pas une seule seconde ». Parce qu’elle se sent bien à ses côtés mais elle n’ira pas jusqu’à pousser la confession jusque-là. Le serveur vient à déposer leurs différents plats devant eux, interrompant ainsi le moment, et lorsque celui-ci finit par s’éclipser, Gabrielle décide de revenir dessus « Votre compagnie me suffit amplement, monsieur Walker ». Elle dissimule son sourire malicieux derrière sa tasse de thé qu’elle porte à ses lèvres sans en prendre une gorgée alors que le liquide est encore fumant. Elle tient à le rassurer sur les doutes qui ont pu s’immiscer chez lui cette nuit quand elle a tardé à le rejoindre, comme convenu. Une jalousie qui n’a pas lieu d’être, mais là encore, elle n’en dira pas davantage et espère qu’il comprendra le message tout seul, sans qu’elle est besoin d’en rajouter.