ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Ceci est donc votre menace, monsieur Walker ? Vais-je perdre mon titre de miss California pour devenir… » Il hausse un sourcil suspicieux, son sourire venant étirer le coin de ses lèvres. Une menace ? Non, loin de là. Il est plutôt... prévenant. Channing la laisse réfléchir un instant, et ne peut s'empêcher de sourire face à sa proposition. « Miss Snow ? » Il secoue la tête de gauche à droite, partant d'un léger rire face à l'innocence de la brune qui prétend à un surnom tout à fait ordinaire. « You know nothing Jon Snow » souffle t'il d'une voix moqueuse, imitant l'une des répliques phares d'une série l'étant tout autant. Il marque une légère pause, reprenant alors qu'ils rient à voix basse. « Je pensais à quelque chose de plus... unique, qui te corresponde vraiment. » commence t'il alors que sa voix se veut tout à fait naturelle et sérieuse, comme s'il s'apprêtait à la complimenter d'une manière tendre. Son rire se meurt dans sa gorge et ce ne serait pas la première fois qu'il viendrait à la surnommer d'une façon affective, l'héritier étant plutôt spontané concernant ces petites attentions. Mais ce matin, ce n'est sans doute pas la tendresse à laquelle elle s'attend qu'il lui réserve. « Comme Olaf. » poursuit-il sans se défaire de son sérieux alors que ses lèvres qui se ourlent le trahissent au fil des secondes. « Bien plus personnel et représentatif qu'un simple Miss Snow. » explique t'il, satisfait alors qu'elle utilise le menu pour mettre un terme à leur conversation, y plongeant le regard en quête de ce sur quoi jeter son dévolu. Il l'imite peu après, se penchant sur les différentes formules et ce qu'elles proposent, et bien vite la légèreté de leurs paroles précédentes laisse place à un silence confortable alors qu'ils se font part mutuellement de leurs choix. « Je vais prendre un mélange des deux. Je vois qu’ils ont une formule brunch végétarien, ça me semble parfait » Il acquiesce à son choix, et le serveur ne tarde pas à venir prendre leurs commandes une fois les menus à nouveau clos face à eux.
Ils sont dans l'attente d'être servis, leurs regards absorbés par le spectacle qui s'offre à eux à l'extérieur. Les chutes de neige ne réduisent pas, au contraire, et les flocons demeurent toujours aussi épais. Pour les habitués au soleil qu'ils sont, le moment ne perd pas une miette de sa magie alors qu'ils ont tout le loisir d'admirer l'instant. Ils sont comme deux enfants un soir de Noël et ne cherchent pas à le cacher, et c'est peut-être la féerie du moment qui pousse Channing à aborder le sujet de leur présence ici. Qui le pousse à avouer qu'il ne pouvait espérer une meilleure compagnie que la sienne pour ce séjour à New York, qui le pousse à avouer qu'il lui est reconnaissant de l'avoir accompagné. Le regard de l'avocate se pose sur lui alors que le sien s'attarde sur le paysage duveteux, et l'héritier s'hydrate chastement les lèvres avant de se porter sur la californienne. Il y a un instant de flottement, un durant lequel il a du mal à anticiper sa réaction, et l'incertitude qui le gagne lui provoque un frisson. Leurs aveux sont rares, des moments comme celui-ci le sont plus encore, et c'est sans doute pour cela qu'il a du mal à cerner avec précision ce qu'elle s'apprête à lui dire. « Et je ne regrette pas de t’avoir accompagné non plus, Chan’ » ...alors pourquoi en doutait-il tellement la seconde précédente, quand les mots qui quittent sa bouche sont si sincères ? Un léger sourire se glisse sur ses lèvres et il la laisse poursuivre. « Il se peut même que je l’ai fait… volontairement » Il ne faut que quelques secondes à son sourire pour absorber l'assurance de celui de la demoiselle, et les rôles s'inversent alors qu'elle est à son tour moins sûre d'elle. « Comment ça ? » Il penche légèrement la tête sur le côté, l'interrogeant d'un regard empli de malice alors qu'il remarque sa timidité quant au fait d'avouer qu'elle a déformé la vérité quant à sa présence ici. « Carlyle était prêt à remplacer Morgan pour venir à la rencontre de ce client. Mais disons que j’ai eu les arguments nécessaires pour que ce soit moi, et non lui, finalement » Ses sourcils se haussent légèrement, la surprise se lisant sur son visage alors qu'elle se mélange d'une manière visible à de la fierté. Il avait cru à la version initiale qu'elle lui avait fourni, sans même s'interroger, et apprendre de la sorte qu'elle avait pour ainsi dire pris la place de l'un de ses collègues le flattait. « Et si je devais le refaire, je n’hésiterai pas une seule seconde » Il est toujours silencieux, entrouvre les lèvres pour lui répondre au moment où le serveur dépose leurs plats devant eux. Les amants s'interrompent et leurs estomacs se réveillent, mais Gabrielle ajoute une dernière remarque alors que le serveur s'éloigne. « Votre compagnie me suffit amplement, monsieur Walker » Il lève les yeux vers elle dans un sourire, posant ses doigts sur sa fourchette dont il se saisit avant de la planter doucement dans un bout de gaufre qu'il porte aux lèvres de l'avocate. « Vous me flattez, mademoiselle Strange. » Une fois sa fourchette à nouveau vide, il se recule légèrement et fait une petite moue moqueuse. « Visiblement, tes talents pour convaincre ne te servent pas uniquement lors de procès. » il la taquine, car c'est leur façon d'être l'un avec l'autre, et pose sa fourchette pour porter ses mains sur sa tasse de café. Un léger silence s'installe à nouveau, et Channing le brise dans un souffle. « Bon appétit Gaby. »
***
Le brunch est excellent. Le couple passe un très bon moment, et les tensions de la veille sont définitivement oubliées alors qu'ils rient et parlent du programme de leur journée et celui de celles à venir. Leur séjour ne touche pas encore à sa fin, pour autant ils ont bien l'intention d'en savourer les moindres instants. Leurs assiettes se sont progressivement vidées et l'héritier regarde l'extérieur, un air satisfait sur les traits. « Qu'est-ce que tu voudrais faire après ? » l'interroge t'il, se reportant sur elle. « Après avoir... discuté dans le parc le plus proche, je veux dire. » Ils savent tous les deux de la façon dont ce soit disant règlement de comptes va se finir, et le sourire innocent qu'il lui offre ne fait que confirmer la malice de ses traits. Peu de temps après, ils terminent leur déjeuner et regagnent par la suite l'extérieur du restaurant, à nouveau emmitouflés sous leurs manteaux épais et leurs bonnets. Channing a devancé la brune en glissant sa carte bancaire dans l'appareil avant elle au moment du paiement, et depuis la demoiselle semble plus déterminée encore à lui faire goûter la neige de Central Park. « Tu ne me fais pas peur avec ton regard vexé, Olaf. » lui lance t'il alors qu'ils marchent côté à côte, regardant autour d'eux.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
New York, mars 2018. « You know nothing Jon Snow ». Elle ne peut s’empêcher de laisser échapper un rire face à la référence, alors qu’elle essaye de deviner le surnom qu’il compte lui substituer à la place de ce miss California qu’elle affectionne tout particulièrement lorsqu’il passe la barrière de ses lèvres. « Je pensais à quelque chose de plus… unique, qui te corresponde vraiment ». Il nourrit sa curiosité alors qu’un sourire flatté apparaît, supposant que le surnom qu’il compte lui donner sera un de ceux qu’elle ne risque pas d’oublier. Gabrielle est peut-être bien trop sûre d’elle en pensant qu’une fois de plus, il va avoir un surnom doux pour elle, appréciable, comme toutes les attentions qu’il peut avoir pour elle « Comme Olaf ». Son sourire s’estompe aussitôt, alors qu’elle s’attendait à tout… sauf à ça. Son air se renfrogne d’ailleurs ce qui pousse Channing à ajouter « Bien plus personne et représentatif qu’un simple Miss Snow » « Bien moins flatteur, aussi » répond-t-elle d’un air tout à fait sérieux alors qu’elle se saisit du menu, comme pour montrer son mécontentement, plongeant son nez dans celui-ci sans avoir un coup d’œil pour Channing, sourire amusé malgré tout au bout des lèvres. Elle se contrefiche en réalité de ce surnom stupide qu’il lui donne, mais s’amuse de jouer les grognons, peut-être par vengeance de ce même air qu’il a eu la veille, après qu’elle se soit un peu trop attardée à cette soirée de charité.
Ils ont passé commande et se perdent quelques instants dans un silence de contemplation des flocons qui tombent au dehors, où seule la musique d’ambiance qui anime le restaurant dans lequel ils se trouvent brise ce dernier. Mais elle s’apparente bien à l’atmosphère qu’il y règne, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur. Une atmosphère apaisée, agréable, de laquelle Gabrielle n’a aucunement envie de se défaire. Elle se sent bien, heureuse, aime cette bulle dans laquelle elle se trouve avec l’héritier et il doit en être sûrement de même pour lui quand ils n’ont, pour une fois, aucune crainte à se confesser sur leur satisfaction d’être ensemble. « Comment ça ? ». Pour preuve, Gaby lui avoue, non sans se montrer quelque peu hésitante, que le fait qu’elle ait dû se rendre à New York en même temps que lui n’est pas une simple coïncidence. Car, en réalité, c’est elle qui a insufflé l’idée ou plutôt, qui a subtilisé la place d’un autre de ses collègues pour accompagner Channing pendant son séjour. Une excuse parfaite qu’elle avait trouvée pour ne pas lui avouer qu’elle voulait tout simplement être avec lui, pour en pas montrer une certaine faiblesse quant à son besoin de plus en plus omniprésent d’être à ses côtés… Pourtant, elle accepte de lui montrer cette petite faille, peut-être parce qu’il a eu aussi cette confession pour elle, disant qu’il était heureux qu’elle soit avec lui. Et si la conversation aurait pu s’en tenir là, alors qu’il n’a pas eu de réactions immédiatement face à la confession, elle surenchérit en disant que sa seule compagnie lui suffit, faisant écho à cette crainte qu’il semble avoir eu la veille au soir en pensant qu’elle allait se volatiliser avec ce client plutôt que de retrouver la chaleur de ses bras à lui. L’héritier vient alors à approcher sa fourchette des lèvres de la jeune femme, qui se penche pour se saisir du morceau de gaufre qu’il lui tend « Vous me flattez, mademoiselle Strange ». Elle porte sa main devant sa bouche, pour éviter de lui montrer le contenu de celle-ci en souriant, mais il verra ses pommettes se relever alors qu’elle hausse les épaules, un air innocent et à la fois quelque peu gênée se manifestant. « Visiblement, tes talents pour convaincre ne te servent pas uniquement lors de procès ». Elle se saisit du jus d’orange qui est devant elle pour en boire une gorgée avant de répondre « Non, et je pense que tu en fais les frais sans même t’en rendre compte… Ça prouve que je suis vraiment douée en la matière ». Elle repose délicatement le verre devant elle, lui adresse un clin d’œil avant de se saisir de ses couverts « Bon appétit Gaby » « Bon appétit Chan’ ».
***
Rassasiés, ils le sont. Gabrielle a les jambes croisées, son coude posé sur la table alors que sa tête repose sur sa main et qu’elle observe à nouveau l’extérieur. Un silence plaisant, après une conversation animée entre eux, comme à leur habitude, où ils font abstraction de tout ce qui se passe autour d’eux et se laissent porter par leurs paroles. « Qu’est-ce que tu voudrais faire après ? (…) Après avoir… discuté dans le parc le plus proche, je veux dire ». Elle retire son coude de la table et se repositionne droite alors qu’un rire s’échappe d’entre ses lèvres « Je pense qu’après cette "discussion" » elle prend soin de mimer les guillemets « je me verrai bien me glisser dans un bon bain… Et après ça, me mettre dans une tenue confortable » - il n’aura pas de mal à savoir laquelle – « pour paresser dans les bras d’un certain héritier… » et puis d’un murmure d’ajouter « entre autres chose ». La malice sur ses traits ne laisse pas place au doute quant au sous-entendu, bien qu’elle finisse par pouffer doucement de rire à la fin de sa phrase, surtout en voyant la tête de Channing suite à ça.
Ils finissent par quitter les lieux, Channing l’ayant devancé une fois de plus dans le paiement de la note, ce qui explique pourquoi elle a cette moue boudeuse et cette mine renfrognée en sortant du restaurant « Tu m’agaces, Walker ! ». Pas de monsieur devant, ce qui ne présage rien de bon. Elle le frappe de son bonnet sur l’épaule d’ailleurs en prononçant ses mots, avant de l’enfiler sur sa tête et commencer à marcher à ses côtés. « Tu me fais pas peur avec ton regard vexé, Olaf ». Elle grogne en entendant à nouveau le surnom « Mon regard peut-être pas, mais plus tu utiliseras ce surnom, moins tu auras de chance de prendre ce bain chaud avec moi en rentrant à l’hôtel ». Gabrielle marque une pause, sourire malicieux au coin des lèvres alors qu’elle pivote enfin sa tête vers l’héritier pour trouver son regard « Et crois-moi, tu en auras besoin ». Parce qu’elle compte bien se venger une fois qu’ils parviendront jusqu’à Central Park qui ne se trouve qu’à quelques pas du restaurant dans lequel ils se trouvaient, et donc de leur hôtel. Elle finit par se saisir de son bras, sans avouer en avoir besoin pour éviter de tomber, glissant à certains endroits où ils peuvent passer, alors qu’ils poursuivent leur avancée vers leur destination.
Ils arrivent enfin dans le parc dans lequel ils s’engouffrent. Quelques familles sont présentes, avec des enfants qui profitent de la présence abondante de la neige au sol, alors qu’il continue toujours à tomber des flocons, pour réaliser des bonhommes de neige ou faire des batailles de boules de neige. Gabrielle lâche alors le bras de l’héritier, dégainant son appareil photo pour immortaliser le moment, prenant à la fois le paysage environnant, que les enfants qui jouent au loin… « Channing Walker, acceptez-vous de faire un sourire à votre miss California ? ». Elle utilise volontairement ce surnom, pour voir s’il va oser utiliser à nouveau le Olaf, nouveau surnom qu’il lui a attribué. S’il décide de le faire, ce sera à ses risques et périls… « Souviens-toi ce que je t’ai dit… ». Et comme Gaby connaît parfaitement Channing, elle délaisse son appareil photo sur le banc, prête à riposter sous une quelconque attaque ou à dégainer une boule de neige quand il osera la défier en prononçant le surnom à quatre lettres…
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Bien moins flatteur, aussi » Ou l'est-ce réellement, au fond ? Miss California est un surnom qu'il lui a attribué peu de temps après qu'ils aient commencé à se fréquenter. Un qu'il lui a donné alors qu'ils ne se connaissaient pas aussi bien, alors qu'il n'était certainement pas autant attaché à elle. Un qu'il ne pensait pas répéter aussi longtemps, sinon aurait-il peut-être cherché un peu plus loin. Il lui affectionne cette appellation non pas pour sa signification initiale, mais bien pour celle que Gabrielle lui a attribué avec le temps. Il aime la façon dont son sourire se ourle lorsqu'il l'utilise, celle qu'elle a de le regarder comme si elle l'entendait pour la première fois. Il continue de l'appeler Miss California non pas car ce surnom lui plaît à proprement parler, mais bien car elle est celle qui lui plaît elle. Ses épaules se haussent par conséquent mollement à sa réponse, comme s'il n'était pas tout à fait d'accord avec elle, mais il ne la contredit pas pour autant. Pas quand cela signifierait d'accepter de parler à coeur ouvert, une nouvelle fois, et qu'il n'y est pas prêt. Gabrielle plonge la tête dans le menu et l'occasion est parfaite pour laisser le sujet Olaf de côté.
La neige continue de tomber et la magie du moment pousse les amants à quelques confessions. À quelques aveux, timides, mais qui pour eux représentent beaucoup. L'héritier est un tant soit peu flatté, pris au dépourvu, et la seule chose qu'il trouve à faire est de porter ce bout de gaufre aux lèvres de la brune. Il le fait comme pour murmurer un merci, également pour la faire taire afin qu'elle ne le pousse pas à commettre l'irréparable. Qu'elle ne parvienne pas à le convaincre de rebondir sur ses mots pour faire passer ces aveux au cran supérieur. Son sourire s'étire alors qu'elle se saisit de la gaufre et part d'un rire, un qu'elle cache du revers de sa main et qui ne fait que rayonner celui de l'héritier un peu davantage. Cette femme pourrait causer sa perte. « Non, et je pense que tu en fais les frais sans même t’en rendre compte… Ça prouve que je suis vraiment douée en la matière » Il acquiesce, prenant ses couverts à son tour. « Très certainement. » « Bon appétit Chan’ »
***
Il pose ses couverts et porte son verre de jus de fruits à ses lèvres, se faisant mentalement la promesse de remercier le réceptionniste de l'hôtel pour cette adresse. Ils ont été très bien servis et la journée - ou du moins ce qu'il en reste - ne pouvait mieux commencer. Son regard ondule sur la neige à l'extérieur avant qu'il ne se reporte sur la demoiselle, l'interrogeant quant à ses intentions pour la suite. « Je pense qu’après cette "discussion" » Elle mime les guillemets avec ses mains et cela l'amuse alors qu'il a eu avant elle cette même ironie concernant leur conversation à venir. « je me verrai bien me glisser dans un bon bain… Et après ça, me mettre dans une tenue confortable (...) pour paresser dans les bras d’un certain héritier… » Un bon bain bien chaud. L'idée lui plaît et son sourire le trahit, bien que ce dernier s'amuse à la mention d'une tenue confortable. Ce maudit pull rouge les suit partout et Gabrielle sait à quel point le Walker a déjà été tenté de l'en priver en le cachant quelque part. Ce qu'il ferait, sans une once d'hésitation, s'il n'avait pas peur de la réaction de sa propriétaire. « entre autres chose » Sa malice est contagieuse et il feint l'innocence en la regardant. « Mademoiselle Strange... » souffle t'il d'un ton qui se veut offensé, sans pouvoir s'empêcher de partir d'un rire alors qu'il appuie sur elle un regard lourd de reproches. Ils se lèvent à la suite de ces mots et se rhabillent, gagnant d'un pas léger le comptoir pour régler leur brunch, et c'est avec une vieille habitude que le brun tend sa carte avant la demoiselle pour régler leur consommation.
À nouveau à l'extérieur, l'air glacial les ramène à la réalité et Channing enfonce son bonnet sur ses cheveux en regardant autour d'eux, s'arrêtant le temps d'ajuster son manteau sur son épaules. Il ne se lasse pas de la vue, sûrement car l'australien qu'il est est tout sauf familier avec des températures aussi basses, et cette féerie opère sur lui sans qu'il n'y puisse rien. « Tu m’agaces, Walker ! » Il fronce les sourcils en sentant qu'elle utilise son bonnet pour lui asséner un coup sur la manche, le tirant de sa rêverie avec un air mécontent, et il l'interroge du regard sans comprendre sur le coup. Oh, l'addition. « Mon regard peut-être pas, mais plus tu utiliseras ce surnom, moins tu auras de chance de prendre ce bain chaud avec moi en rentrant à l’hôtel » Il lève les yeux au ciel en se remettant à marcher à ses côtés, lui proposant son bras en faisant abstraction de sa menace. Oh, si elle ne voulait pas de lui dans son bain, il en prendrait un seul. « Et crois-moi, tu en auras besoin » Son regard croise le sien et il s'amuse, soudainement moqueur. « Est-ce une menace ? » lui demande t'il, tout à fait sérieux alors qu'il l'aide à maintenir son équilibre sans faire de remarque à ce sujet. Attention à ce que tu vas répondre Gaby.
Il ne leur faut que quelques minutes supplémentaires pour atteindre Central Park et Channing demeure silencieux, comme absorbé par le spectacle qui les entoure. Beaucoup s'y sont habitués, les quelques new yorkais téméraires qui croisent leur chemin ayant la tête rivé vers le sol en cherchant à regagner au plus vite leur domicile, quand lui regarde autour d'eux sans se lasser. Ils franchissent les grilles du fameux parc et marquent un temps d'arrêt, au moment où Gabrielle dégaine son appareil photo pour figer le temps. Lui s'avance, lui jetant un regard distrait, comme déterminé à continuer leur balade alors qu'elle imprime dans sa pellicule plusieurs images du moment. L'héritier n'est pas vraiment photo, et il remercie la brune d'avoir une âme de photographe pour immortaliser leurs moments ensemble. « Channing Walker, acceptez-vous de faire un sourire à votre miss California ? » Il se tourne vers elle, acceptant de se prêter au jeu comme s'il cherchait à apaiser une certaine sentence quant à la suite des évènements. « Souviens-toi ce que je t’ai dit… » et alors qu'il pose docilement, son sourire change et il se fait mielleux. « Tout pour toi, Olaf. » souffle t'il sans la moindre hésitation, lançant les hostilités la seconde suivante alors qu'il plonge ses mains dans la neige pour former grossièrement une boule et la lancer sur la brune qui, ayant anticipé sa réaction, a mis son appareil photo en lieu sûr. et en quelques secondes, leurs boules fusent comme celles des enfants et adolescents plus loin, le couple se livrant à une bataille sans merci. Channing vient même, malencontreusement, à s'en prendre une en plein visage et il s'arrête momentanément dans ses actions en fermant les yeux, secouant la tête en pestant un rire. « Alors ça, Gaby... » Il s'approche d'elle, riant d'avance, avant de ramasser une poignée de neige pour venir prendre sa revanche. Il cherche à faire payer son insolence à la demoiselle quand cette dernière cherche à échapper à son emprise, se débattant, et ce si brusquement qu'ils en perdent bêtement l'équilibre en s'entraînant l'un avec l'autre. Channing est le premier à tomber, amortissant un tant soit peu la chute de la californienne, restant muet une seconde avant de partir d'un nouveau rire. « Est-ce que ça va ? » demande t'il par réflexe, s'assurant qu'elle aille bien sans pour autant chercher à se relever immédiatement. « Tu as raison, on va définitivement avoir besoin de ce bon bain chaud. » confirme t'il en relançant, d'une manière puérile, un peu de neige sur la demoiselle qui en est déjà couverte de la tête aux pieds.
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New York, mars 2018.« Mademoiselle Strange ». Il semble offusqué, du moins c’est ce que laisse entendre le ton de sa voix quand, en réalité, ses traits le trahissent. Ce rire aussi qui s’échappe quelques secondes après alors que Gabrielle vient de faire preuve de franchise, en avouant ses plans après qu’ils auront terminé de se balancer des boules de neige tels deux gosses qui découvrent la poudreuse pour la première fois. Parce que c’est ce que signifie cette discussion. Ils n’useront d’aucun mot lors de cette vengeance, celle qu’elle veut prendre alors qu’il s’est montré jaloux la veille sans vouloir le reconnaitre, qu’il est devenu aussi glacial que cette neige qui ne cesse de dégringoler sur la ville depuis des heures. Elle usera surement de cette excuse, celle de ce surnom affreux qu’il a décidé de lui donner quand elle préfère largement la légèreté et cette consonnance si particulière de son Miss California. Ce surnom dont elle ne se lasse d’entendre entre ses lèvres, tout comme elle est incapable de se lasser de sa présence. La légèreté est aussi de mise entre eux, en dehors de ce petit accrochage cette nuit qui est presque totalement derrière eux. Tout semble facile, tout semble naturel, tout comme cette réponse qu’elle aura pour lui alors qu’il prononce son nom, une réponse taquine alors qu’elle hausse ses sourcils et a ce sourire encore plus malicieux qu’il ne pouvait l’être déjà. Un sourire cependant qu’elle perdra quand il jouera au gentleman à nouveau en payant leurs brunchs sans même qu’elle n’ait le temps de dégainer son propre moyen de paiement, ce qui ne manquera pas de lui faire, cette fois, froncer les sourcils.
Et il ne manque pas de lui faire remarquer quand ils se trouvent à l’extérieur, alors que le contraste de température la fait frissonner et la fait finalement céder à se raccrocher à lui en passant son bras sous le sien. La menace qu’il ne puisse pas prendre de bain chaud avec elle, bain chaud dont il aura cruellement besoin, au vu du plan de la jeune femme lorsqu’ils arriveront à Central Park, fait réagir l’héritier « Est-ce une menace ? ». La malice est de retour sur ses lèvres alors que Gabrielle pivote sa tête pour planter son regard dans le sien « Probably… » Elle marque une pause avant d’ajouter « Sven ! ». Le surnom sort spontanément et l’éclat de rire qui s’échappe d’entre ses lèvres résonnent dans la rue déserte. Et ce moment d’inattention la fera se rattraper de justesse à Channing avant de manquer de se retrouver par terre à cause du sol glissant, ce qui ne manque pas de la faire rire davantage.
Une fois à Central Park, la jeune femme dégaine son appareil photo et immortalise l’instant, celui où la neige recouvre de plusieurs centimètres le parc, où le lac est désormais gelé, tout comme elle immortalise l’instant avec lui. Parce qu’il y a de nombreuses photos qu’elle a prise à son insu, d’instants qu’elle a secrètement immortalisé d’eux deux. De lui. De sa prestance, de ce charme, de ce charisme qui lui est propre. De ce sourire duquel elle ne parvient à détacher son regard, comme de ce dernier, dont la couleur semble changer au gré de ses humeurs. Et puis ses petites mimiques qui lui sont propres, celles qu’elle connait par cœur désormais et qui la font craquer encore plus chaque jour passé à ses côtés. Elle immortalise cet happiness, le leur, dans la crainte qu’il ne puisse soudainement leur être retiré… Et si elle lui demande de poser pour elle, elle a, en réalité, déjà pris quelques clichés de lui de dos, avançant dans ce paysage d’hiver, celui qu’il n’a jamais eu le plaisir de découvrir dans sa contrée natale. Et c’est pour ça qu’après la pose et le sourire qu’il lui accorde, elle dépose prudemment son appareil parce qu’elle sait qu’il ne pourra pas résister à la taquiner… ce qui sonnera le début des hostilités « Tout pour toi, Olaf ». Gabrielle le savait et alors qu’elle se baisse rapidement pour attraper de la neige à même le sol en formant sa première boule, Channing est plus rapide et lui lance la sienne sans ménagement « Channing Walker ! », c’est à elle d’avoir un air faussement offusqué alors que la seconde d’après, elle lui lance une boule de toutes ses forces. Deux enfants. Eux qui, hier, usaient des apparences, elle avec son masque d’avocate et lui, avec son masque d’héritier. Si les mêmes personnes qu’ils ont côtoyé la veille les voyaient dans ce parc, ils ne les reconnaitraient probablement pas. Peut-être même qu’ils s’abstiendraient de signer tous contrats avec eux. Mais peu importe, pour Channing et Gabrielle aujourd’hui, il n’est plus question d’être l’avocate et l’héritier qu’ils peuvent être au quotidien. Il est question de savourer cet instant de plus ensemble, celui qui leur ai offert alors qu’il a eu la bonne idée de lui proposer de venir avec lui à New York et dont elle n’éprouve aucun regret de l’y avoir suivi. « Alors ça, Gaby… ». La boule de neige en plein visage n’était pas voulue, elle ne s’excuse pas pour autant, à la place explose d’un rire franc en le voyant se figer de la sorte et retirer cette neige qui s’est logé même entre ses lèvres. « Don’t » s’exclame-t-elle alors qu’elle le voit se diriger vers elle d’un pas décidé. Il lui lance une nouvelle boule avant de l’attraper et de la contraindre à se débattre pour lui échapper. Gabrielle se débat si fort qu’ils finissent par bêtement perdre l’équilibre. Chan’ tombe le premier, elle légèrement sur lui et autant l’un que l’autre rit aux éclats, comme deux idiots. « Est-ce que ça va ? » « Je crois » répond-t-elle alors qu’elle rit encore. « Tu as raison, on va définitivement avoir besoin de ce bon bain chaud ». Et il lui lance encore un peu de neige au visage ce qui la fait grimacer alors qu’elle retire avec quelques doigts les quelques flocons qui se sont logés dans le creux de son œil « Si tu ne t’arrêtes pas… » amorce-t-elle en murmurant, son visage approchant du sien « tu perdras tout droit à un bain chaud en ma compagnie… » Elle s’approche encore, seuls quelques millimètres séparent ses lèvres des siennes « et des autres choses dont je parlais plus tôt… ». Elle plante son regard dans le sien, s’y perd quelques instants et peut-être parce qu’elle craint que les mots lui échappent, ce je t’aime qu’elle pourrait lui dire là, tout de suite, parce qu’elle est si bien à ses côtés, parce qu’elle se sent si heureuse et ne peut se passer de sa présence, elle préfère l’étouffer pour venir l’embrasser. Un baiser qui est doux, tendre, alors qu’une de ses mains caresse doucement son visage. Elle abandonne ses lèvres quelques secondes après, délicatement et trouve son regard pour lui sourire timidement. Elle lui offre un deuxième baiser, plus subtil, qui dure un millième de secondes avant de se relever. Elle tremblote alors qu’il se lève à son tour et tend sa main à son encontre « On met fin à cette bataille de boules de neige ? » Elle attend qu’il se saisisse de sa main pour signer l’acte de paix et lorsqu’il s’exécute, elle vient alors se blottir contre lui, entourant sa taille de ses deux bras. « J’ai froid », dit-t-elle peut-être pour justifier sûrement un peu son étreinte.
Une musique parvient jusqu’à leurs oreilles. Celle produite par un homme au bord du lac, accompagné de sa guitare. La mélodie est agréable et attire la curiosité de Gabrielle. Cette dernière quitte les bras de Channing, récupérant son appareil photo à proximité, abandonné quelques minutes plus tôt sur un banc. Elle se saisit délicatement de sa main, reste silencieuse alors que son regard ne quitte pas le musicien dont la neige ne semble pas l’arrêter dans sa passion. Il chantonne à l’approche du couple un titre du groupe The Fray, look after you… Les deux amants se positionnent devant lui, à distance raisonnable pour l’écouter, alors que la main de Gaby n’a pas lâché celle de Channing, au contraire, ses doigts se resserrant entre les siens.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Ils marchent posément l'un à côté de l'autre, leurs épaules se frottant au fil de leurs pas, leur conversation se poursuivant alors que les lèvres de l'héritier s'engourdissent légèrement à cause du froid. Ils ne peuvent s'empêcher de se taquiner, comme à leur habitude, comme s'ils étaient incapables de ne pas le faire. « Probably… » Gabrielle le menace de se voir priver d'un bon bain chaud et l'héritier fait mine de s'offenser un peu davantage, la regardant d'un air déçu et fier, se reportant devant eux sans un mot alors qu'il commence à l'ignorer. « ...Sven ! » Les yeux ronds, surpris, il se reporte sur elle et s'apprête à la pousser légèrement au moment même où elle manque de tomber, toute seule. Le brun part d'un rire en l'aidant à maintenir son équilibre, secouant la tête avant qu'ils ne se remettent à marcher. « Tu m'adores avec un serre-tête de renne. » remarque t'il en faisant référence au Noël qu'ils ont fêté ensemble, celui au cours duquel l'héritier avait revêtu l'objet ainsi qu'une guirlande, immortalisant l'instant au biais de plusieurs photos que l'avocate devait encore avoir quelque part.
Ils atteignent Central Park et l'émerveillement est immédiat face au célèbre parc, couvert d'un lourd manteau blanc qui continue de s'épaissir. Channing, pour qui la neige est familière au travers de films et de séries, a presque les yeux qui brillent alors qu'il continue de s'avancer, ne remarquant pas dans un premier temps que la brunette marque un arrêt pour capturer le moment. Lui au milieu du paysage duveteux, mais également le parc d'une manière générale, son lac gelé, ses arbres figés, les new yorkais qui réalisent des bonhommes de neige et les enfants qui font des batailles de boules. Les épaules du brun sont terriblement légères à cet instant précis, moment durant lequel il ne pense à rien d'autre à l'exception de la demoiselle qui l'accompagne, à elle et aux fortunes qu'il serait prêt à débourser pour qu'ils puissent vivre éternellement dans cette bulle de bien-être qu'ils ont formé au fil du temps. Une bulle hermétique, qui semble solide, mais qui en réalité ne l'est pas quand le moindre appel de ses responsabilités à Brisbane pourrait venir la briser. La voix douce de la californienne s'élève derrière lui et il se tourne, posant avec un sourire malicieux avant de lancer les hostilités en prononçant à voix haute le surnom qu'elle ne semble pas accepter. « Channing Walker ! » Il ne faut que quelques secondes pour que l'appareil photo soit mis en sûreté et pour que les projectiles fendent l'air à vitesse grande V. Les boules sont formées à la va-vite, à peine compactes, tirées hasardeusement, et leurs rires fussent en même temps que ces dernières. Elles s'écrasent sur l'un puis sur l'autre, manquent leurs cibles, mais ils n'en démordent pas et continuent de longues minutes jusqu'au moment où l'héritier s'interrompt en prenant une boule en plein visage. Il se coupe, les yeux fermés, et chasse grossièrement la neige de son visage pour y voir à nouveau. Il souffle, bat des paupières, puis se reporte sur la brune. Sur celle qui le regarde, tout autant surprise que lui, et qui pourtant ne paie rien pour attendre. « Don’t » Elle sait à quoi s'attendre quand Channing s'avance vers elle, le pas décidé et un sourire rayonnant sur les lèvres. Mais, heureusement ou non, avant qu'il ne puisse réellement mettre son plan à exécution, ses jambes se dérobent sous son poids et le couple tombe lourdement et maladroitement dans la neige. Il y a un maigre instant de flottement, de réalisation, avant qu'ils ne rient de plus belle et qu'il ne s'assure qu'elle ne se soit pas blessée. « Je crois » Tant mieux. Il lui lance pour toute réponse une poignée de neige au visage, comme pour se venger de l'attaque fatale qu'elle lui a porté, riant à voix plus basse alors que la brune se débarrasse des flocons. « Si tu ne t’arrêtes pas… » Elle reprend ses menaces et lui se met à sourire mielleusement, la laissant poursuivre alors que leur proximité se réduit peu à peu. « tu perdras tout droit à un bain chaud en ma compagnie… » Il l'écoute d'une oreille, son sourire continuant de s'étirer sous l'amusement alors qu'il attend patiemment. « et des autres choses dont je parlais plus tôt… » « Mh... anything you say. » se moque t'il tendrement, se taisant contre ses lèvres alors qu'elle l'embrasse doucement et qu'il lui rend, lui refermant délicatement le col de son manteau alors qu'elle caresse son visage. Il essaie de la maintenir au chaud alors qu'un tremblement est perceptible dans leur baiser, un dû au froid alors qu'ils sont toujours assis sur le sol. Leurs lèvres se séparent un instant et il lui ajuste son écharpe, souriant à nouveau lorsqu'elle lui subtilise un nouveau baiser. Lui aussi a le je t'aime sur le bout des lèvres, songe un millième de seconde durant à lui souffler au creux de l'oreille. Ce n'est pas la première fois qu'il y pense, subitement, alors que l'occasion serait parfaite pour avouer à la brune qu'il ne veut pas la quitter. Qu'il désire, plus que tout, être bien plus qu'un simple amant pour elle. Qu'il veut être à elle, exclusivement et entièrement. « On met fin à cette bataille de boules de neige ? » Il acquiesce et il se lève à son tour, époussetant son manteau et celui de la demoiselle, saisissant la main tendue comme traité de paix. « On arrête. » souffle t'il et il ouvre les bras lorsqu'elle vient se blottir contre lui, le brun la serrant tendrement avant de frictionner ses épaules. « J’ai froid » il penche la tête vers sa joue, y pressant un baiser qui s'y attarde de longues secondes, avant de souffler d'une voix douce. « On rentre, miss California. »
Sa main prend la sienne et ils se dirigent vers la sortie du parc. Le silence qui s'installe est confortable, rapidement perturbé par une mélodie instrumentale qui attire leur attention. Les amants ralentissent, échangent un regard et s'approchent du musicien qui se met à interpréter Look after you, le titre populaire du groupe The Fray. Les notes sont légères, joliment interprétées, et alors que les doigts de la brune se resserrent autour des siens, Channing s'éloigne un peu d'elle dans un sourire, sans lâcher sa main. et sans lui accorder le temps de protester ou de s'interroger, le brun leur fait entamer une danse assez hasardeuse, faisant prudemment tournoyer la demoiselle, la guidant au travers de pas qu'ils prennent le temps de réaliser. L'interprète continue sur sa lancée et le couple se laisse porter par les notes, Channing rayonnant de la voir profiter de l'instant, y savourant tout autant qu'elle. et durant ces quelques minutes, ils sont seuls au beau milieu de ce parc, portés par l'écho d'une musique qui gagne inévitablement une place particulière dans leurs cœurs. It's always half and never whole, 'cause you've began to feel like home [...] what's mine is yours to leave or take, what's mine is yours to make your own.
***
Le couple entre dans leur chambre d'hôtel en riant, leurs lèvres dangereusement proches, la porte se refermant alors que le dos du brun s'y appuie dans un sourire. « Je mérite amplement ce bain chaud, Gaby. Tu m'as marché sur le pied et j'ai les orteils tellement gelés que je pense que tu m'en as cassé un. » Il la taquine, dramatisant les faits, sa main venant caresser sa joue pour la prendre en coupe alors que la brune plonge son regard dans le sien et qu'il le soutient. La danse qu'ils ont partagé était peut-être digne d'un téléfilm à l'eau de rose mais ils en sont en ravis, ne serait-ce pour le sourire qu'elle est parvenue à greffer sur leurs traits. Il la bisoute avant de se défaire de son bonnet, laissant ses chaussures et son manteau dans l'entrée, se tournant vers elle après s'être passé une main dans les cheveux. « Je vais faire couler le bain. Don't you go anywhere. » Comme si la brune avait l'intention de s'ellipser ou de disparaître. Il s'éloigne, la gratifiant d'un sourire, gagnant la salle de bain et entamant la préparation du bain chaud sur lequel ils ont fantasmé sur le chemin du retour.
rainmaker
Spoiler:
sven et olaf qui vivent leur meilleure vie
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
New York, mars 2018.Ils se retrouvent à marcher dans les rues pratiquement désertes de la grosse pomme, où seuls leurs bruits de pas dans la neige résonne, tout comme leurs échanges qui se veulent légers. Gabrielle menace Channing de ne pas lui permettre de se joindre à elle pour ce bain chaud s’il continue à la surnommer Olaf, alors qu’elle, par revanche, le surnomme Sven. Et c’est ce qui lui vaudra de manquer de tomber, se rattrapant à l’australien qui a la gentillesse de ne pas la laisser se vautrer lamentablement. De toute façon, elle est prise par une crise de fou rire et lorsqu’il a ces quelques mots « Tu m’adores avec un serre-tête de renne », elle vient à se calmer et surtout le stoppe doucement, portant sa main sur sa joue pour se mettre sur la pointe des pieds et subtiliser un baiser sur son nez « C’est vrai » murmure-t-elle alors qu’elle se recule et qu’ils reprennent paisiblement leur marche jusqu’à Central Park.
Lorsqu’ils atteignent celui-ci, ils semblent tous deux retomber en enfance. Incapable de résister à l’appel de la bataille de boules de neige, qu’ils ne manqueront pas de justifier d’une quelconque manière, que ce soit à cause de ce surnom qu’il lui attribue ou de ce comportement qu’il a pu avoir la veille avec elle. Ils n'assument pas cette sensation de bien être qu’ils ressentent inéluctablement en étant ensemble parce qu’il s’agirait alors de reconnaître aussi qu’ils apprécient bien trop la compagnie de l’autre, qu’ils sont incapables de s’en passer et donc assumer qu’ils ont des sentiments l’un pour l’autre. La question des sentiments, cette question épineuse qu’ils semblent s’interdire d’aborder, par crainte de la réaction de l’autre, alors que le moment est juste parfait. Il est juste parfait pour flancher, pour se laisser aller à ce je t’aime qui ne demande qu’à être prononcé alors qu’elle se trouve légèrement sur lui maintenant qu’ils sont tombés bêtement sur le sol neigeux. Dans ses paroles, il est parfaitement perceptible qu’elle est déstabilisée alors qu’elle se perd dans son regard lorsqu’elle les prononce. Tout comme lui, qui semble à peine attentif au contenu de ces dernières, alors qu’il laisse échapper en guise de réponse un simple « Mh… anything you say ». Son cœur tambourine fortement à cet instant et pourtant, Gabrielle fait le choix de l’embrasser au lieu de laisser son cœur s’exprimer. Il a ses gestes tendres à son égard, prenant soin de lui rehausser son col ou lui ajustant son écharpe sûrement parce qu’il ressent les frissons qui animent son corps. Elle apprécie cette façon si particulière qu’il a de prendre soin d’elle, ces petites attentions qui paraissent anodines et qui ne manque pas de la faire tomber amoureuse un peu plus chaque jour… « On arrête ». Ils se relèvent, conclut une trêve dans leur bataille enfantine alors qu’elle se réfugie dans ses bras pour en trouver une chaleur dont elle manque cruellement à cause du froid « On rentre, miss California ». Gaby ne peut s’empêcher d’avoir ce sourire satisfait car il lui attribue à nouveau ce surnom qu’elle affectionne tout particulièrement.
Il y a cette musique qui attire leur attention et les amène à prendre le chemin en direction de celle-ci, repoussant ainsi leur retour à l’hôtel. La mélodie est agréable tout comme la voix du chanteur qui fredonne un titre que Gabrielle reconnaît à la seconde il chantonne les premières notes. Ses doigts se resserrent autour de ceux de l’héritier, quand les paroles font écho à ce qu’elle peut ressentir à l’égard de celui qu’elle se complait à qualifier d’amant alors qu’elle aimerait avoir le courage de crier sur tous les toits qu’il est celui qu’elle aime. Elle aimerait surtout avoir le courage de le lui dire et lorsqu’il commence à s’éloigner d’elle sans pour autant lâcher sa main, un sourire étire ses lèvres et ses yeux viennent à pétiller, alors qu’elle comprend qu’il entame une danse improvisée avec elle. Son sourire se transforme en rire par moment alors qu’il la fait tournoyer. Elle se laisse guider par ses pas, alors qu’elle a sa main posée sur son torse, l’autre toujours nouée à la sienne et qu’il la berce doucement au rythme de la mélodie. Gabrielle laisse sa tête reposée au bout d’un moment contre son torse, et se laisse enivrer par l’instant. Un instant parfait, où elle se sent apaisée, où elle ne pense à rien d’autre qu’à elle et à lui.
***
Le retour jusqu’à l’hôtel s’est fait beaucoup plus rapidement, les deux bien emmitouflés dans leur manteau et leurs écharpes remontées jusqu’au nez, courant par moment pour arriver plus vite dans le hall chauffé. Lorsqu’il regagne enfin leur suite, les deux en sont ravis et cela se ressent jusqu’à leur échange complice « Je mérite amplement ce bain chaud, Gaby. Tu m’as marché sur le pied et j’ai les orteils tellement gelés que je pense que tu m’en as cassé un ». Gabrielle lève les yeux au ciel quand il ne manque pas de dramatiser, ce qui ne manque pas de la faire sourire alors qu’il vient à caresser sa joue « Pauvre de toi, tu es si malheureux en ma compagnie ». Une certaine fausse innocence se lit sur ses traits, l’amusement aussi alors qu’elle plante aussi son regard dans le sien. Elle se hisse alors sur la pointe de ses pieds pour passer ses bras autour de sa nuque quand il entreprend de lui déposer quelques baisers chastes, auxquels elle répond en interceptant l’un d’eux pour l’obliger à l’embrasser sur les lèvres. Elle rit doucement, se détachant de lui afin qu’ils puissent se débarrasser de leurs vêtements d’hiver. Son manteau est suspendu, ainsi que son écharpe et surtout ses chaussures abandonnées dans l’entrée. Elle délaisse son bonnet et ses gants détrempés également avant de rejoindre le cœur de la chambre. « Je vais faire couler le bain. Don’t you go anywhere ». « I will not, silly ». Gaby pouffe légèrement de rire et le laisse se diriger vers la salle de bain. Evidemment, elle profite de cet instant pour se laisser tomber sur le lit, son regard dirigé vers le plafond avant qu’elle ne se tourne de sorte à faire face à la fenêtre. Ses yeux se ferment alors quelques minutes, jusqu’à ce qu’elle sente Channing la rejoindre prudemment sur le lit. Ce sont ses baisers qui l’extirpent de ce bref sommeil dans lequel elle semblait prête à se laisser aller. Elle se pivote alors sur le dos pour pouvoir lui faire face, un sourire étirant ses lèvres « Je crois que vous m’avez épuisé, Monsieur Walker… » Ses bras passent autour de sa nuque alors qu’elle l’accuse injustement, mais, une fois de plus, c’est son éternelle malice qui reprend le dessus. Son regard plonge alors dans le sien « Il va falloir me transporter jusqu’à ce bain, je crois… ». Elle scrute sa réaction dans ses yeux, sourire toujours aux lèvres. Et alors qu’il finit par s’exécuter, ils se dirigent ensemble vers la salle de bain. Il la dépose délicatement au sol, leur regard ne semblant plus vouloir se détacher. Ses lèvres trouvent alors les siennes, un baiser qui se veut passionnel alors que ses mains viennent glisser subtilement le long de son torse avant de se saisir de son pull. Elle l’invite à s’en défaire et en fait de même avec le sien. Elle s’empare ensuite de la boucle de sa ceinture qu’elle dénoue délicatement, avant d’en faire de même avec son pantalon. Tout se déroule dans le silence le plus total, seuls les quelques regards qu’ils échangent parlent à leur place. Ils se désirent, c’est certain, souhaitent profiter de ce bain chaud ensemble tout en y alliant ces autres choses dont elle parlait un peu plus tôt. Ces autres choses où ils vont laisser s’exprimer cette attirance physique indéniable qu’ils peuvent ressentir l’un pour l’autre, tout comme ce besoin de se retrouver charnellement, encore et toujours, et ce besoin de se perdre dans les bras de l’un et de l’autre.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Pauvre de toi, tu es si malheureux en ma compagnie » Il le sera lorsqu'elle le lui faussera, lorsqu'elle le laissera quitter sa villa californienne sans chercher à le retenir. Il le sera lorsque Gabrielle n'insistera pas pour le garder à ses côtés, qu'elle le regardera monter à bord de sa sportive et partir sans un regard en arrière. Il le sera lorsqu'elle ne s'interposera pas face à son véhicule, lorsque leurs chemins se sépareront et qu'il ne pensera plus jamais la revoir. « Je le suis, quelle corvée. » se plaint-il d'un ton dramatique, feignant un soupir las qu'il gratifie d'un clin d'oeil en la regardant. Il est loin d'être malheureux en sa compagnie, c'est plutôt tout l'inverse, et pourtant ils en doutent au point de ne pas faire le moindre aveu. L'ignorance est confortable, rassurante, et ils se persuadent de pouvoir s'en contenter jours après jours. Jusqu'à celui qui, tôt ou tard, sera inévitable. Mais ce jour n'est pas encore arrivé, les lèvres de l'autre sont tendres et délicates, bien plus faciles à embrasser et douées pour le faire plutôt que pour articuler trois misérables mots. Alors c'est ce qu'ils font, ils s'embrassent et se bisoutent sans se lasser, s'octroient quelques caresses avant de s'éloigner pour mieux y revenir inévitablement par la suite. Channing se débarrasse de ses vêtements d'extérieur, se passant une main dans les cheveux en taquinant la brune quant à ce bon bain chaud qu'ils méritent autant l'un que l'autre. Quant à ce moment de détente, celui qui s'ils prétendent le contraire, comptent bien s'offrir comme note finale à cette journée. « I will not, silly » Il lui lance un regard amusé en s'éloignant vers la salle de bain, s'amusant de cette appellation qu'elle ne lui a que rarement attribué. Il entre dans la salle d'eau et se charge de faire couler l'eau, réglant la température de cette dernière avant de se pencher dans les différents placards à disposition. Dans un hôtel d'un tel standing, il n'est pas surpris d'y trouver plusieurs produits et accessoires. Des gels douche divers et variés, des shampoings, des crèmes... mais également du bain moussant et même quelques bougies. Des bougies oui, mais pas de briquet à l'horizon. Il fronce les sourcils et s'occupe dans un premier temps de la mousse, tâchant de ne pas être trop généreux pour ne pas les noyer sous les bulles, avant de se reporter sur les bougeoirs. Il en place quelques uns puis se met en quête de trouver de quoi les allumer, tombant miraculeusement au bout de quelques minutes sur une boite d'allumettes. Une boite d'allumettes où une dernière tige glisse dans le carton, et l'héritier grimace à la pensée de la gâcher. Il s'en saisit toutefois, et croise les doigts avant de frotter d'un geste vif la tête sur le grattoir, ce dernier s'enflammant à son deuxième essai. Ils sont chanceux. Channing allume les quelques bougies et se débarrasse de la boite vide, avant de sortir des serviettes propres ainsi que deux peignoirs et de retourner vers le coeur de la suite.
Le bain est prêt, et il ne reste au couple qu'à se glisser à l'intérieur. Mais lorsqu'il revient dans la petite pièce principale, la brune manque à l'appel. L'héritier fronce les sourcils et la trouve sans avoir besoin de chercher bien loin dans la chambre, allongée sur le lit, dos à lui en regardant la neige qui continue de pleuvoir à l'extérieur. Un sourire léger se dessine sur ses lèvres et il s'approche d'elle à pas feutrés, grimpant sur le lit pour venir silencieusement bisouter sa joue, l'amusement gagnant ses traits. « Je crois que vous m’avez épuisé, Monsieur Walker… » Il rit à voix basse près d'elle, la bisoutant à nouveau. « Un dernier petit effort, mademoiselle Strange. » l'encourage t'il alors qu'elle pivote sur le dos, leurs regards se scellant alors qu'elle sourit d'un air à moitié ensommeillé. « Tu seras mieux dans mes bras pour somnoler. » murmure t'il comme s'il cherchait à ne pas la brusquer, sans pour autant lui accorder cette sieste plus longtemps. Elle noue ses bras à sa nuque et lui se contente de se soutenir au dessus d'elle, lui rendant ses baisers avec douceur, profitant du moment. « Il va falloir me transporter jusqu’à ce bain, je crois… » Il rit de sa requête, levant les yeux en secouant la tête d'un air résolu. « Anything you say. » répète t'il avant de se redresser et de venir la porter contre lui, l'emmenant silencieusement dans la salle de bain et l'y déposant sur ses deux pieds. Les lumières tamisées de la pièce contrastent avec la clarté de celle naturelle qui filtre par la baie vitrée, celle qui lui offre une vue au moins aussi belle que celle de la chambre sur la ville enneigée. Gabrielle glisse ses mains sur son torse puis à la base de son pull, le lui retirant avant de se défaire elle-même du sien, et Channing glisse ses mains qui, si elles se sont réchauffées, demeurent encore fraîches sur la peau de la californienne. Il sourit, s'amuse de la différence de chaleur sans toutefois parler à voix haute, dégrafant l'attache de son soutien-gorge qu'il lui retire par la suite alors qu'il sent ses mains à la boucle de sa ceinture. Elle lui déboutonne son pantalon et lui presse ses lèvres dans son décolleté en continuant de la déshabiller, et bientôt les amants sont totalement délaissés de leurs vêtements, prêts à entrer dans le bain. Ils y entrent, prudemment, Channing se plaçant dans le dos de la demoiselle, soufflant d'aise en laissant la chaleur de l'eau les envelopper. La demoiselle prend place entre ses jambes et il vient délicatement humidifier son dos pour les habituer à la température, ses lèvres se pressant inévitablement dans sa nuque. Il a envie d'elle, indéniablement, a envie de lui dire à quel point sa présence est devenue indispensable dans sa vie. Il a envie de lui dire mais ne le fait pas, ses mains rapprochant son corps du sien, caressant ses courbes. S'il ne fera pas l'un, il fera l'autre.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
New York, mars 2018. « Je le suis, quelle corvée ». Elle le bouscule doucement de sa main alors qu’il ose acquiescer quand elle prétend qu’il est malheureux en sa compagnie. Bien sûr, un sourire se dessine sur ses lèvres alors qu’il lui adresse un clin d’œil pour lui montrer qu’il n’en pense un traitre mot. Et si elle est suspicieuse quant à ses sentiments à son égard, elle sait en revanche, et ça même sans ce clin d’œil complice qu’il lui accorde, qu’à ce sujet il ne l’est pas. Gaby en est certaine quand elle le voit sourire et qu’il a cette bonne humeur communicative, qu’ils se procurent réciproquement.
Gabrielle s’est assoupie sur le lit alors que Channing est parti dans la salle de bain pour leur préparer ce bain chaud dont ils en rêvent la douceur depuis des heures. Ils se sont adonnés à cette bataille de boule de neige, tel deux enfants qui ont pourtant bien passés l’âge de le faire, à Central Park. Celle-ci a eu raison de leur chute, celle qui a terminé par les glacer jusqu’à la moelle. Mais l’avocate n’a aucun regret et alors que ses yeux à moitié clos regardent les flocons chuter lourdement sur la ville, un sourire heureux étire ses lèvres. C’est dans des moments tels que celui-là qu’elle prend conscience de la personne qu’elle a rencontré… De la personne qu’il est, de ce qui lui apporte un peu plus chaque jour alors que leur relation n’était pas supposée être des plus sérieuses. Elle sait qu’il partira tôt ou tard, à cause de ses obligations professionnelles, a conscience qu’elle sera à nouveau abandonnée comme ses frères l’ont fait ou d’autres après eux et avant lui et pourtant, elle est incapable de s’en éloigner. Malgré la peur des sentiments naissants, de ce besoin constant de sa présence dans son quotidien, Gabrielle se perd totalement dans cette relation sans étiquette. Elle a l’impression qu’il est l’oxygène qu’il lui manquait, quand son passé n’a rien de glorieux et reste lourd à porter, celui sur lequel elle n’aime pas s’éterniser, la renvoyant à une réalité beaucoup moins glorieuse, elle qui a désormais une vie à l’opposé de celle qu’elle a pu connaitre durant son enfance et son adolescence. Il est celui qui lui redonne l’espoir, qui lui redonne confiance en l’amour, en un homme bon qui ne finira pas par lui asséner des coups ou qui finira par être un moins que rien. Il a l’étoffe de cet homme parfait, celui qui sait la faire frissonner de la bonne façon, rien que par ses petites attentions qu’il lui offre, comme ses doux baisers alors qu’il la réveille doucement de ce bref assoupissement « Un dernier petit effort, mademoiselle Strange ». Elle l’accuse de l’avoir épuisé mais peut-être est-ce tout simplement ce confort et cette confiance qu’elle ressent à ses côtés qui l’aide à être aussi détendue et donc à s’endormir en une fraction de secondes. « Tu seras mieux dans mes bras pour somnoler ». Gaby le lui concède quand elle hausse doucement une de ses épaules et penche sa tête sur le côté pour acquiescer alors que ses bras se noue autour de sa nuque. « Peut-être… » elle n’avoue qu’à demi-mot, comme par vengeance de ce qu’il a pu dire un peu plus tôt. Elle lui demande de la transporter jusqu’au bain, tant elle feint son état de fatigue « Anything you say ». Il a cet air, à nouveau, celui où il semble accroché à ses lèvres comme hypnotiser par l’avocate et ses paroles, celui qui laisse penser qu’il serait prêt à tout pour elle, capable d’aller jusqu’à lui décrocher la lune si elle le lui demandait. Pour preuve, il s’exécute sans mot dire jusqu’à la salle de bain où leur bain chaud les attend…
La proximité de leur corps semble avoir éveillé en elle un désir brulant, celui de mêler l’agréable chaleur de ce bain avec la chaleur de leur contact. Gabrielle le défait de ses vêtements, tout comme lui le fait également alors qu’ils échangent quelques baisers qui s’éternisent longuement sur leurs peaux nues. Ils pourraient en arriver à oublier ce bain qui les attend mais ils s’y abandonnent, glissant dans celui-ci. L’américaine y entre la première avant qu’elle ne soit rejointe par Channing qui se glisse derrière elle. Elle se loge entre ses jambes, prend appui contre son torse, sentant son souffle dans son cou alors qu’il y dépose quelques baisers. Elle s’amuse délicatement de ses mains de la mousse présente dans le bain, venant à faire voguer celle-ci à la surface de l’eau alors que sa tête tend à se pencher pour laisser Chan’ avoir accès à son cou. « Bien plus agréable que cette chute dans la neige… » susurre-t-elle, brisant ainsi ce silence long qui s’était installé depuis qu’ils ont pénétré dans la pièce. Son regard se porte d’ailleurs sur l’extérieur, cette vue imprenable sur la ville alors que la neige tombe avec abondance, un frisson parcourant son corps alors qu’une de ses mains vient à se glisser doucement sur la joue de l’héritier derrière elle. « Même si je suis plutôt fière d’avoir emporté cette bataille ». Son sourire retrouve sa malice alors qu’elle attend une quelconque réaction qui viendra, c’est certain, de la part de l’héritier. Et après s’être taquiné quelque peu, la jeune femme retrouve un certain sérieux, laissant sa tête retomber en arrière doucement sur son épaule alors qu’elle glisse une de ses mains dans la sienne, tout en continuant de jouer avec l’eau de l’autre « Alors, tes impressions, toi qui n’as clairement pas l’habitude de ce genre de climat ? Tu le trouves agréable ou tu préfères la chaleur du Queensland ? ». Elle sait qu’il n’est pas du tout accoutumé à ce climat-là, elle ne l’est pas davantage mais a déjà passé quelques séjours à Aspen avec des amis et collègues, tout comme elle a pu se trouver dans certaines grandes villes comme celle de Chicago à des périodes propices à des épisodes neigeux « En tout cas, j’ai de très jolis clichés de toi sous la neige. Je pense même que ce sont les plus beaux que j’ai pu prendre jusqu’ici… ». Un sourire se dessine à nouveau sur ses lèvres alors qu’elle souffle délicatement sur la mousse qu’elle tient dans sa main, avant de se tourner légèrement pour trouver son regard et lui sourire un peu plus sincèrement.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Ses baisers sont chastes sur sa peau, répétés, et il sourit en la voyant revenir à elle. La brunette le regarde d'un air satisfait et lui se contente de sourire avec tendresse, admirant ses traits détendus et ce regard qu'elle lui accorde. Celui doux et vulnérable, fatigué mais pas moins sincère, qui fait naître sur ses lèvres un sourire. Elle est devenue si importante dans son quotidien, indispensable, et il garde le silence de longues secondes en l'admirant sans un mot supplémentaire. Elle lui fait la requête de la porter jusqu'à ce bain et l'héritier acquiesce sans réfléchir, si bien qu'elle aurait probablement pu lui demander n'importe quoi. Elle noue ses bras dans sa nuque et il éternise l'instant avant de se redresser en l'entraînant avec lui, glissant un bras sous ses fesses et l'autre dans son dos tandis qu'elle enroule ses jambes à sa taille. Il ne se lasse pas de leur différence de taille et de gabarit, de cette facilité qu'il a à pouvoir la porter facilement, et l'occasion est à nouveau idéale alors qu'il ne la reposera au sol qu'une fois dans la salle d'eau, la bisoutant une énième fois avant qu'ils n'entreprennent de se défaire mutuellement de leurs vêtements. La chaleur du bain a réchauffé l'atmosphère, une fine pellicule de buée s'est d'ores et déjà formée sur le miroir dont le reflet est trouble.
Sans grande surprise, leurs lèvres viennent s'égarer sur la peau nue l'un de l'autre et ils pourraient en oublier ce bain minutieusement préparé. Mais ils ne le font pas et s'y glissent prudemment chacun leur tour, soufflant d'aise alors que l'eau enveloppe leurs corps et les plonge dans un instant de détente. Gabrielle prend place entre ses jambes et l'une de ses mains vient se poser sur la hanche de la demoiselle, l'autre s'appuyant distraitement sur le rebord de la baignoire alors que ses lèvres jettent leur dévolu dans son cou. La brune souffle d'aise et il commence à parsemer sa peau de baisers, souriant lorsqu'elle bascule légèrement sa tête sur en arrière, l'appuyant sur son torse, pour lui offrir davantage d'accès. « Bien plus agréable que cette chute dans la neige… » Il acquiesce à sa remarque, continuant distraitement de bisouter sa peau avant de se redresser et d'appuyer sa tête en arrière à son tour, son regard tombant sur la vue enneigée offerte par la baie vitrée. Pour l'australien qu'il est, un tel paysage est toujours surréaliste. Il a l'habitude de voyager, certes, mais ne parvient à s'habituer à la neige et aux températures négatives. « Je te l'accorde. » murmure t'il à voix basse, veillant à ne pas briser la simplicité du moment qu'ils partagent. Ses yeux noisettes s'égarent sur les buildings enneigés, l'avenue principale où les voitures circulent au pas pour les plus téméraires, et ce jusqu'à ce que la main de la demoiselle vienne trouver sa joue. Elle l'arrache ainsi à sa contemplation et il bisoute doucement ses doigts, souriant un peu avant qu'elle ne prenne la parole. « Même si je suis plutôt fière d’avoir emporté cette bataille » Ses baisers, qui avaient repris le temps de quelques secondes au contact de sa main, cessent instantanément et il tend le cou vers elle, cherchant à la regarder en se redressant juste assez pour y parvenir. « Tu penses vraiment avoir emporté cette bataille ? Tu n'as rien gagné du tout. Match nul. » ou son coeur, peut-être. Mais cela ne date pas de leur querelle sous la neige. Il prend un air offensé, s'amusant malgré lui d'un rire, secouant la tête. « et puis quoi encore. » poursuit-il sur la même lancée en se réinstallant en arrière, appuyant sa tête sur le mur en souriant bêtement. Il l'observe s'amuser avec la mousse d'un oeil tendre, comme s'il la couvrait de son regard, et un léger silence se réinstalle entre eux après qu'ils se soient taquinés. Gabrielle sait parfaitement comment le faire réagir, et pourtant cela ne les empêche pas de retrouver quelques minutes plus tard une sincérité à toute épreuve. « Alors, tes impressions, toi qui n’as clairement pas l’habitude de ce genre de climat ? Tu le trouves agréable ou tu préfères la chaleur du Queensland ? » C'est une question intéressante, une à laquelle il prend le temps de réfléchir alors qu'il a fermé les yeux. Ses épaules se haussent une seconde et il bat des paupières, regardant le plafond de la pièce avant de se reporter sur la demoiselle. « Ca me plaît. Je ne sais pas si je pourrais m'y habituer, et je préfère peut-être la chaleur de Brisbane pour le quotidien. Mais toute cette neige me fait me sentir comme un gosse, et je dois admettre que c'est plaisant. » toute cette neige, le fait de se sentir aussi léger qu'un gamin. être ici, en sa compagnie. Il la regarde se saisir d'un peu de mousse dans ses mains, et elle aussi semble terriblement légère et innocente en cet instant. Ils le sont toujours davantage lorsqu'ils partagent une telle proximité en étant nus, mais avec ses cheveux humides, ses yeux brillants et de la mousse au creux des mains, Gabrielle ne l'a probablement jamais autant été à ses yeux. C'est un véritable regard amoureux qu'il porte sur elle alors qu'elle se tourne légèrement vers lui après avoir soufflé sur la mousse, celui de merlan frit qu'il se reprocherait d'avoir si seulement il pouvait se voir. Si seulement il pouvait voir à quel point il est amoureux d'elle. « En tout cas, j’ai de très jolis clichés de toi sous la neige. Je pense même que ce sont les plus beaux que j’ai pu prendre jusqu’ici… » Son sourire s'amplifie encore un peu davantage à ses mots, et son doigt vient à récupérer un peu de mousse autour d'eux pour venir la placer sur le nez de l'avocate. Il sourit avec innocence et la regarde en riant légèrement, venant ensuite poser sa main sur sa joue. « Tu me les montreras ? Je pense que j'en ai quelques unes de toi, également... que j'ai pris avec mon portable. » avoue t'il alors qu'il se rapproche progressivement d'elle, venant l'embrasser en caressant sa pommette. « Je suis moins doué que toi, mais j'ai bon espoir que ta présence dessus fasse le travail. » poursuit-il d'un ton légèrement moqueur mais pas moins sincère, lui volant un nouveau baiser. Il y a une courte pause par la suite, qu'il viendra briser en premier cette fois-ci. « D'où te vient cette passion d'ailleurs ? Pour la photo. »
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
New York, mars 2018.S’ils sont arrivés dans la salle de bain, prêt à s’adonner au plaisir charnel, l’envie brûlante de retrouver le contact agréable de leurs peaux nues l’une contre l’autre et de laisser danser leurs corps à l’unisson, finalement, la donne est différente la minute d’après. Gabrielle est installée dans le creux de ses bras, appuyée contre lui et savoure cet instant d’un calme et d’une tranquillité qu’elle n’échangerait pour rien au monde. Ils sont dans ce bain chaud qu’ils ont rêvé des heures durant et la simplicité du moment est magique. En les observant, on décèle bien plus qu’une simple relation d’amants, comme ils pourraient si bien se définir. C’est un mensonge, quand dans ce moment où la légèreté est de mise, où les regards qu’ils s’adressent sont emplis de tendresse et d’amour et que les mots sont doux et la discussion posée qu’il est difficilement pensable qu’ils ne sont que deux personnes qui prennent du bon temps. S’ils avaient l’audace de s’ouvrir davantage, si la peur d’être déçue ou de faire fuir l’autre serait abandonnée, ils avoueraient autant l’un que l’autre être tout bonnement amoureux. Parce que c’est cette image que cette scène idéale et presque idyllique – qui le serait si les sentiments étaient assumés. L’image d’un couple. « Je te l'accorde. » Ils sont d’accord au moins sur ce point celui où ils sont bien dans ce bain chaud, bien mieux qu’à l’extérieur où la neige tombe à gros flocons.
« Tu penses vraiment avoir emporté cette bataille ? Tu n'as rien gagné du tout. Match nul. » Gabrielle ne s’attendait pas à une autre réaction que celle-ci de la part de l’héritier et cela l’amuse puisqu’elle a ce sourire malicieux au bout des lèvres, presque provocateur « et puis quoi encore. ». S’il concède l’égalité, c’est mal connaitre Gaby… « Tu as perdu l’équilibre je te rappelle… Mais je veux bien être courtoise et t’accorder le bénéfice du doute ». Elle marque une pause, volontaire, alors qu’elle se pivote et que sa main abandonne la joue de l’héritier, dont il a cessé les baisers agréables sur celle-ci « Mais tu sais aussi ce que ça veut dire… » Bien sûr, qu’il le sait, mais elle poursuit pour préciser « On va devoir se départager… d’une façon ou d’une autre ». Alors peut-être que cette revanche qu’ils vont devoir jouer ne se fera pas dans ce bain, sûrement pas aujourd’hui non plus mais il est fort à parier que les idées ne leur manqueront pas pour qu’effectivement un de deux puissent crier victoire.
La légèreté du moment toujours de mise, c’est le sérieux qui vient à reprendre le dessus alors que Gabrielle demande à Channing ses impressions face à cet épisode neigeux, qu’il n’a jamais connu « Ca me plaît. Je ne sais pas si je pourrais m'y habituer, et je préfère peut-être la chaleur de Brisbane pour le quotidien. Mais toute cette neige me fait me sentir comme un gosse, et je dois admettre que c'est plaisant. » Gabrielle acquiesce doucement d’un signe de tête, partageant son avis alors qu’elle aussi s’amuse à ce moment même de ses mains avec la mousse du bain. Elle se sent tout autant replonger en enfance, une enfance qu’elle a pas connu aussi heureuse et apaisante. La mousse qu’il vient poser sur son nez la fait sourire, tendrement alors qu’elle la retire et écoute Channing réagir à ses photos qu’elle dit avoir pris de lui et qu’elle estime être les plus belles qu’elle ait pu prendre jusqu’alors « Tu me les montreras ? Je pense que j'en ai quelques-unes de toi, également... que j'ai pris avec mon portable. » « Bien sûr… tu me montreras ça aussi » dit-t-elle dans un murmure, le regardant s’approcher d’elle doucement avant de venir l’embrasser, baiser auquel elle répond avec tout autant de douceur. « Je suis moins doué que toi, mais j'ai bon espoir que ta présence dessus fasse le travail. » Et là, Gabrielle a ce mouvement de recul avec la tête, alors que son regard devient suspicieux « Bon espoir ? Je ne sais pas comment je dois le prendre ». Et si elle pourrait en être offusquée, il n’en est rien alors qu’elle laisse échapper un rire sincère. L’américaine répond à ce baiser de plus, le sourire toujours aux lèvres. « D'où te vient cette passion d'ailleurs ? Pour la photo. » Elle est désormais pivotée entièrement vers lui, ses mains jouant toujours avec l’eau, réfléchissant à la réponse qu’elle va lui donner. Parce que le début de l’histoire, de cette passion qui est née durant son enfance est belle, mais le décor l’est un peu moins. Pour autant, elle ne le montrera pas à l’héritier, pas aujourd’hui. « Mon père m’a offert un polaroid quand j’étais gosse. Je devais avoir sept ans peut-être… » un cadeau donné à sa fille dans un de ses bons moments « Au début, je me contentais de faire des photos de mes deux frères ou de mes amis. Et puis, petit à petit, j’ai commencé à le prendre un peu partout avec moi quand j’allais me balader » dans ce quartier infame dans lequel je vivais, dont les clichés étaient finalement bien sombres et mornes se garde-t-elle le soin de dire « Je me souviens m’être offerte un nouvel appareil avec ma première paye et il ne m’a plus jamais quitté pendant des années » jusqu’à ce qu’elle puisse s’en acheter un plus performant avec son premier salaire d’avocate stagiaire « Je pense que c’est cette possibilité de figer l’instant, de pouvoir garder en mémoire certains souvenirs qui m’ont fait aimé la photographie. Et puis cette passion m’a donné le goût à sortir des sentiers battus et notamment depuis que je vis à LA en ne me cantonnant pas à ce cadre idyllique de certains quartiers de LA… D’apprécier la simplicité des choses quand ça me pousse à partir en randonnée avec des amis ou à partir sur un coup de tête en road trip avec eux ou même seule… ». Finalement, cette passion en a amené d’autres et Gabrielle pourrait presque remercier son père, au moins, sur ce point.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Il ne s'en souvient peut-être pas, mais il avait déjà bel et bien assisté par le passé à un tel épisode neigeux. Channing avait cinq ans à l'époque, Elijah en avait sept et ils avaient joué des heures et des heures durant dans la poudreuse lors de vacances d'hiver. Richard et Mary avaient loué un chalet en plein mois de juin, dans les hauteurs du continent, et pour l'une des rares fois la petite famille s'était évadée le temps de quelques jours dans une ambiance quasi normale. L'Australie avait subi des chutes de neige sans précédent cette année-là, et c'est leur père qui avait pris l'initiative de faire profiter ses fils en particulier de vacances loin de Brisbane. Lexie n'avait pas été en âge de profiter des flocons mais les deux frères avaient passé des après-midi entières à se chamailler, faire des bonhommes de neige et des batailles de boules. Ils avaient pu profiter de moments simples, anodins et pourtant tellement importants pour les enfants qu'ils étaient, et si la petite tête brune qu'était la sienne à l'époque aurait aimé se souvenir de cette semaine pour le restant de ses jours, sa mémoire lui faisait pourtant défaut au fil des années. Elijah et lui avaient formé un duo soudé qui était rentré plus d'une fois en retard de leurs aventures, leurs vêtements et cheveux trempés, penaud en se tenant sur le seuil avec des traces d'impacts de boules partout sur leurs manteaux. Un jour où Mary était de moins bonne humeur que les autres en les accueillant à la porte, la matriarche avait frôlé de peu la scène où elle les aurait probablement enfermé à double tour dans leurs chambres pour le reste du séjour si Richard n'avait pas été cherché le vieil appareil photo familial pour immortaliser la scène en riant. Ils étaient tombés malades le lendemain, n'avaient pour autant pas renoncés à poursuivre la construction de leur igloo malgré les protestations de leur mère, soutenus par leur père qui avait occupé sa femme le temps de leur évasion.
« Tu as perdu l’équilibre je te rappelle… Mais je veux bien être courtoise et t’accorder le bénéfice du doute » Mais Richard n'est plus, le duo formé par le passé avec Elijah non plus, et cette photo des deux aventuriers prise à la dérobée s'est depuis sûrement perdue dans un carton au fin fond du grenier de la maison familiale. Channing lève les yeux à la remarque de Gabrielle, feignant l'agacement alors que son sourire se plaît à s'étirer un peu davantage. Effectivement, il a vacillé bêtement et ils sont tombés lourdement tous les deux. De là à dire que la californienne a emporté la victoire ? Mh, il en doute. « Mais tu sais aussi ce que ça veut dire… On va devoir se départager… d’une façon ou d’une autre » Est-ce une invitation à la revanche ? Un défi ? Il hausse les sourcils avec malice, la taquinant, provoquant une légère vague sur son corps avec sa main comme pour l'éclabousser tout en limitant les dégâts. « Je tremble d'avance, mademoiselle Strange. » se moque t'il pour amplifier le faux agacement des traits de l'avocate à qui il vient voler un baiser, le ton de sa voix dansant avec malice sur les mots qu'il utilise. Mais la taquinerie laisse ensuite place à la légèreté, à un moment plus doux et tendre, et l'héritier avoue à la brune se plaire au milieu de ce décor neigeux. Au milieu de ce froid avec lequel il n'a pas l'habitude de composer, il lui avoue se sentir bien avec elle dans cette ville qu'il affectionne. Moins que Brisbane bien sûr, moins que Los Angeles également, mais New York a une place particulière dans son coeur et cette dernière gagne en valeur alors que Gabrielle et lui passent de tels moments ensemble. Le sourire de la brune flatte l'image qu'il a de la Grosse Pomme, le fait attacher un peu davantage d'importance à cette neige abondante et à ces taxis jaunes. « Bien sûr… tu me montreras ça aussi » Il acquiesce lentement alors qu'il approche dangereusement son visage du sien, venant l'embrasser après qu'elle se soit débarrassée de la mousse sur son nez. Il l'écoute d'une oreille dans ces moments, ce n'est pas nouveau et Gabrielle le sait. Comme si, et ce malgré le temps écoulé, il était toujours à ce point happé par son charme malgré lui. « Bon espoir ? Je ne sais pas comment je dois le prendre » Elle se recule et il la regarde, une moue se faisant accusatrice apparaissant sur ses traits et ce malgré le rire qui s'échappe de ses lippes. Il se contente d'hausser les épaules alors qu'il la regarde, attendant qu'elle revienne lui voler un baiser avant de finalement s'étirer en l'interrogeant quant à sa passion pour la photo. Quant à cet attrait prononcé qu'elle porte à saisir l'instant, sa curiosité sincère alors qu'il guette sa réponse avec un sourire. « Mon père m’a offert un polaroid quand j’étais gosse. Je devais avoir sept ans peut-être… » Elle est désormais entièrement tournée face à lui, se replongeant dans ses souvenirs alors que ses mains balayent la surface de l'eau d'un air distrait. « Au début, je me contentais de faire des photos de mes deux frères ou de mes amis. Et puis, petit à petit, j’ai commencé à le prendre un peu partout avec moi quand j’allais me balader » Channing se surprend à imaginer l'avocate, sûrement pas très grande et avec ses éternelles boucles brunes, à redécouvrir le monde qui l'entoure au travers de son objectif. À conserver l'appareil au fil des années, à grandir avec lui, à se prendre de passion pour ce qui n'était sûrement qu'au départ qu'un passe temps de petite fille. « Je me souviens m’être offerte un nouvel appareil avec ma première paye et il ne m’a plus jamais quitté pendant des années » Son sourire s'étire un peu davantage alors qu'il relève les yeux vers elle après avoir distraitement suivit du regard ses mains, l'écoutant poursuivre sans oser l'interrompre. « Je pense que c’est cette possibilité de figer l’instant, de pouvoir garder en mémoire certains souvenirs qui m’ont fait aimé la photographie. Et puis cette passion m’a donné le goût à sortir des sentiers battus et notamment depuis que je vis à LA en ne me cantonnant pas à ce cadre idyllique de certains quartiers de LA… D’apprécier la simplicité des choses quand ça me pousse à partir en randonnée avec des amis ou à partir sur un coup de tête en road trip avec eux ou même seule… » Channing n'a jamais eu cet instinct. Il aime prendre quelques photos avec son portable, quand il y pense, mais n'a pas vraiment cet oeil photographe. Il sait reconnaître de beaux clichés quand il en voit mais n'est pas le plus habile en ce qui concerne la capture du moment, là où Gabrielle elle est particulièrement douée. Elle est celle qui sauvegarde nombre de leurs escapades et même s'il ne lui en a jamais parlé, Channing lui en est reconnaissant. Il a peur d'oublier l'héritier, mais les pellicules elles n'oublient jamais. « Ca te va bien. » Le brun la regarde, se fait un peu mieux comprendre en reprenant alors qu'il pose ses mains sur ses hanches pour l'attirer un peu plus près de lui, faisant passer chacune des jambes de la demoiselle de part et d'autre de son corps. « C'est une passion qui te ressemble. Merci de me l'avoir partagée, Gaby. » et sur ces mots, alors qu'il pourrait rebondir pour lui proposer une destination pour satisfaire son envie d'évasion, qu'il pourrait lui proposer de l'accompagner lors de son prochain voyage, Channing se contente de venir l'embrasser une énième fois en passant ses mains dans son dos.
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