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 A series of unfortunate events. (Caitriona)

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Message(#)A series of unfortunate events. (Caitriona) EmptyDim 19 Déc 2021 - 22:21

Talia était un peu en retard. Même plus qu'un peu si elle devait être honnête. Elle n'avait pas vu l'heure passer. Elle avait rendu visite à Rosalie et elle devait avouer que le temps passait extrêmement vite quand elles se retrouvaient à s'extasier sur toutes les petites mimiques de Gabriel. Il était encore à ce stade, où il ne faisait pas grand-chose d'autre que manger et dormir. C'était aussi la période durant laquelle on pouvait le regarder dormir pendant des heures, sans se lasser. Parce qu'il était beaucoup trop craquant quand il serrait ses petits poings ou qu'il bougeait très légèrement. Comme s'il vivait ses rêves sans s'en rendre compte. Et puis, elle devait aussi avouer qu'elle avait toujours des choses à raconter à Rosalie. Elles avaient beau se connaître depuis leur entrée à l'université, elles ne manquaient jamais de sujets de conversation. Elles ne refaisaient pas le monde, mais presque. Elles partageaient leurs expériences, leurs doutes, leurs peines, mais surtout leurs joies. Elles s'étaient donc laissées dépasser par le temps. Elle n'avait pas fait attention. Ce n'était pas son genre pourtant. Elle aimait être ponctuelle, Talia. Pour elle, cela faisait partie de la bienséance. C'était comme cela qu'elle avait été éduquée et c'était comme cela qu'elle éduquait sa fille, Maya, qui elle aussi avait eu le droit à son après-midi entre copines. Ça tombait à pic. Bien que la fillette aurait aimé être à deux endroits à la fois si elle avait eu la possibilité de le faire. Elle avait tout de même préféré aller chez sa copine plutôt que de suivre sa mère chez la Craine. Après tout, aussi mignon qu'était Gabriel, il était loin d'avoir l'âge de jouer avec elle ou même loin d'avoir l'âge de lui faire de grands sourires et de s'intéresser aux grimaces qu'elle pourrait lui faire pour s'amuser. Le choix avait été vite fait et Talia avait donc déposé la fillette chez son amie à Redcliffe avant de traverser la ville jusqu'à Spring Hill.

Elle aurait pu mettre son retard sur le dos des bouchons. Dire qu'elle s'était retrouvée bloquée à cause d'un accident ou quelque chose du genre. Ca aurait été crédible. Personne n'y aurait réfléchi plus que cela. Cependant, elle n'aimait pas faire ça. Elle n'aimait pas inventer des excuses. D'autant plus quand il n'y avait pas mort d'homme. Certes, elle n'aimait pas se pointer plus de trente minutes en retard, elle n'aimait pas non plus mentir et préférait être honnête. C'était donc pour cela qu'elle avait appelé Elizabeth, la maman qui se retrouvait avec sa fille sur les bras, bien plus longtemps que prévu et elle s'était excusée. Elle avait même affirmé qu'elle serait là dans les plus brefs délais, que ce n'était plus qu'une question de minutes. Pour bien faire les choses, elle avait même complété cet appel d'un texto envoyé une fois la voiture garée. Maya n'avait donc plus qu'à mettre ses chaussures pour pouvoir s'en aller aussitôt que Talia aura passé la porte d'entrée. Quand elle s'engouffre dans l'ascenseur et appuis sur le bouton affichant le numéro trois, elle adresse un sourire et un signe de tête à la jeune femme à la chevelure de feu qui entre après elle. "Quel étage ?" demande-t-elle simplement, presque machinalement, avant d'appuyer sur le bouton correspondant à l'étage de la jeune femme. Elle se recule ensuite et regarde les portes de cette cage de métal se fermer. Elle sent l'ascenseur se mettre en marche. Elles commencent à monter, puis il s'arrête. Il s'arrête, mais la porte ne s'ouvre pas. Elle a beau attendre, rien ne se passe et elle ne peut s'empêcher de se tourner vers sa compagne d'infortune, cherchant son regard, comme si elle allait pouvoir lui apporter une réponse.
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Message(#)A series of unfortunate events. (Caitriona) EmptyMar 18 Jan 2022 - 9:50


A series of unfortunate events ◊
Caitriona Regan & @Talia Choudhry
I’m in love with bad luck, move too close, get caught up. And I don't even like to think about it. On my own, but still so crowded, but there's nowhere to run, I feel surrounded.

Sac à dos sur les épaules, smoothie à la banane en main, Caitriona était en train de rentrer chez elle. En tenue de sport, elle pressait le pas, impatiente de se retrouver sous la douche après la séance physique qu'elle venait de s'infliger. La jeune femme avait eu la chance de trouver non loin de chez elle une salle de sport ouvert 24h sur 24. Ce qui lui permettait d'y aller quand elle le voulait, peu importe l'heure qu'il était, une bénédiction quand on connaissait son planning professionnel, plutôt bondé. Elle ne s'en plaignait pas, l'irlandaise, de son boulot. Loin de là. Elle l'adorait. Mais force était de constater qu'elle avait aussi besoin de relâcher la pression, et le sport était parfait pour ça. Le sport, et la clope, en parfaite contradiction.
Une fois devant son immeuble, l'interne avait jeté le gobelet de son smoothie dans une poubelle. Le trajet qu'elle avait effectué à pied avait été suffisant pour qu'il n'en reste pas une seule goutte. Une fois ses mains libres, elle avait fouillé dans la poche avant de son sac, et en avait sorti triomphalement ce qu'elle cherchait, à savoir son paquet de cigarettes et son briquet. La jeune femme comptait bien s'en griller une avant de rentrer dans le bâtiment. Depuis quelques temps, elle arrivait à ne pas fumer lorsqu'elle était chez elle, une avancée dont elle n'était pas peu fière. Cependant, elle restait addict à la nicotine, et continuait à se gaver de fumée, notamment quand elle était à l'hôpital. Et si elle n'avait pas encore amorcé un véritable arrêt de la cigarette, c'était probablement parce qu'elle avait besoin de ces petits moments à l'extérieur, où elle se retrouvait assez seule pour oublier que des fois, son boulot était dur. Sa clope éteinte, elle l'avait écrasée rapidement, pour pouvoir s'engouffrer dans l'immeuble. La jeune femme avait laissé la porte du bâtiment claquer derrière elle, puisque de loin, elle avait vu l'ascenseur menacer de fermer ses portes. D'habitude, elle prenait toujours les escaliers, préférant fuir la boîte métallique et la facilité qu'elle apportait. L'irlandaise avait beau habiter au dernier étage, tout les jours elle prenait plaisir à gravir les volées de marches menant au cinquième, et dernier étage. Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, Caitriona avait les jambes en compote, en coton, si faibles qu'elle savait parfaitement que si elle s'engageait dans les escaliers, elle devrait faire une pause sieste sur le palier du premier étage. Alors aujourd'hui, elle avait choisi la facilité, s'engouffrant dans l'habitacle avant que les portes ne se referment derrière elle. Dans l'ascenseur, elles n'était que deux, la deuxième personne était une jeune femme, jolie, avec les cheveux aussi sombres que Caitriona était rousse. L'inconnue lui avait adressé un sourire, que l'irlandaise lui avait rendu, timidement. Elle ne saurait pas beaucoup, Cait. Mais depuis quelques temps, elle faisait des efforts. Notamment depuis que l'un de ses mentors à l'hôpital lui avait assené qu'elle était trop froide. Ton sérieux fait peur, Regan. Arrête de te comporter comme un glaçon, ça te simplifiera la vie. Sur le coup, la jeune interne avait bougonné. Mais finalement, elle s'était dit qu'elle ne perdrait rien à essayer. Alors oui, elle faisait des efforts. "Quel étage?" lui avait demandé l'autre jeune femme. "Cinquième, s'il vous plait." Dans le même panier que les sourires, un peu de politesse ne la tuerait pas. Du moins, pas dans l'immédiat. L'inconnue avait enfoncé le bouton de l'étage demandé, et uniquement celui là. Les deux allaient donc au même endroit, et inconsciemment, Cait était ravie de ne pas avoir à supporter un arrêt supplémentaire, avant d'arriver chez elle. L'ascenseur s'était mis en mouvement, commençant son ascension. Mais au bout de quelques secondes à peine, l'habitacle s'était immobilisé dans un drôle de bruit métallique. Puis, plus rien. L'irlandaise avait froncé les sourcils. Les portes restant closes, ce n'était pas normal. C'est quoi ce bordel? La rousse avait croisé le regard de sa voisine, dans l'incompréhension totale, et l'air vaguement inquiet. Cait s'était rapprochée du panneau des boutons, et sans ménagement, elle avait enfoncé celui qui était censé les aider, en les mettant en communication avec un technicien, ou un truc dans le genre. Mais elle avait beau appuyer, rien ne se passait. Rien du tout. Putain, Jerry. Ce truc là n'avait jamais réellement fonctionné, mais les locataires avaient demandé que le nécéssaire soit fait. Ce truc aurait dû être réparé depuis des semaines, mais force était de constater que le concierge, le fameux Jerry, ne s'en était pas occupé. Et les deux jeunes femmes se retrouvaient coincées. "Eh oooooh! On est coincées! Quelqu'un nous entend?" Caitriona avait mis un coup du plat de la main dans l'un des murs métalliques, provoquant un bruit sourd. Mais mis à part ça, aucun bruit n'avait répondu à son appel. Mais finalement, un voyant rouge s'était allumé, les renseignant sur le fait que l'ascenseur était bel et bien en panne. Cait avait soupiré, s'était laissée glisser en position assise sur le sol. Elles risquaient d'être coincées là un moment. C'est pour cela que l'interne avait relevé la tête vers sa voisine. "On est bloquées. Et connaissant la réactivité du concierge, on en a pour un moment. C'est pas vraiment une flèche... Si j'étais vous, je me mettrais à l'aise." Une chose était sûre, quand elle sortirait d'ici, fatiguée ou pas fatiguée, elle irait sonner les cloches à Jerry, ça c'était certain.



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Message(#)A series of unfortunate events. (Caitriona) EmptySam 22 Jan 2022 - 19:24

Talia ne s'attendait pas à sentir l'ascenseur se stopper. Ou tout du moins, quand elle a appuyé sur le bouton de l'étage, elle ne s'attendait pas à ce que la cage de fer se stoppe avant sa destination. Ce n'était pas le genre de chose à laquelle elle pensait. Des ascenseurs, elle en utilisait régulièrement et ce depuis qu'elle était jeune. Elle n'avait jamais eu de problème. Ne s'était jamais retrouvée bloquée. Elle n'avait pas non plus eu à appuyer sur le bouton d'alarme une seule fois dans sa vie. C'est donc presque un réflexe machinal qui la fait tourner la tête vers la jeune femme présente à ses côtés. Comme si elle allait avoir une explication à lui fournir. Ou même une solution pour faire repartir la machine comme par magie. Elle, elle ne serait probablement pas d'une grande aide. Une lueur d'espoir peut se voir dans ses yeux quand la jeune femme s'approche du panneau de contrôle et même si elle n'a rien dit jusqu'à présent, Talia se dit qu'elle sait ce qu'elle fait. Peut-être qu'elle habite ici, au cinquième étage et que ce genre de panne est monnaie courante. Peut-être qu'il s'agit simplement de taper un peu violemment sur les boutons pour faire repartir l'ascenseur. Si ça ne suffit pas, un coup de pied bien placé pourrait peut-être faire l'affaire et débloquer les choses. Elle ne sait pas, Talia. Elle se contente de regarder la rouquine, misant tout sur elle, sans même y réfléchir à deux fois. Après réflexion, ça avait été un peu utopique de sa part d'imaginer que la jeune femme aurait pu faire quelque chose de plus qu'elle. Le problème ne venait pas de l'intérieur de l'appareil, mais de l'extérieur, voire d'un souci électrique. Quand elle la voit appuyer sur le bouton leur permettant de se mettre en contact avec le technicien, elle se dit qu'elle aurait dû y penser toute seule. Ça paraissait logique. C'était la première chose à faire. Si elles ne pouvaient faire repartir l'ascenseur elles-mêmes, elles pouvaient entrer en contact avec quelqu'un qui serait capable d'envoyer de l'aide s'il ne pouvait pas régler le souci. C'était simple comme bonjour et ça ne demandait pas plus de jugeote que cela. La rouquine lance un appel. Un appel auquel elle ne reçoit aucune réponse en retour. Comme si elle venait de parler dans le vide. La seule chose qui se fait entendre est un bruit sourd, résultat du coup que la jeune femme venait de mettre dans la console. Il n'y avait donc personne au bout du fil, un voyant rouge venait de s'allumer et la jeune femme s'était assise sur le sol, l'invitant à prendre ses aises. “Hein ? Comment ça ? C'est pas la première fois que ça arrive ?” demande-t-elle. Ce n'était pas qu'elle n'avait pas le temps de rester coincée ici un moment, quoi qu'elle était déjà en retard et la maman qui gardait sa fille cet après-midi attendait sans doute son arrivée avec impatience. Non, il devait sans doute y avoir un autre moyen qu'attendre sans rien faire. “Il y a pas un numéro de téléphone qu'on peut appeler pour qu'ils nous envoient quelqu'un si le concierge est pas réactif ?” demande-t-elle. Elle s'approche de la console où tous les boutons sont regroupés, elle cherche un numéro d'urgence, un numéro à composer les mettant directement en lien avec l'entreprise chargée de la maintenance de l'ascenseur. Cependant, elle ne trouve rien et c'est bredouille qu'elle se retourne vers la jeune femme. “On peut appeler les pompiers au pire, ils pourront sans doute faire quelque chose.” Qu'elle propose. D'autant plus qu'elle a le numéro direct de la caserne. Elle pourra entrer en contact avec l'un de ses collègues et une équipe viendra les sortir de là avant même qu'elles n'aient le temps de dire ouf. Cela dit, ça, c'est dans le meilleur des mondes. Dans un monde où l'ascenseur ne tombe pas en panne entre deux étages parce que la maintenance n'a pas été faite quand elle aurait dû être faite. Dans le monde où elles se trouvent actuellement, Talia sort son téléphone de sa poche et quand ses yeux se posent sur l'écran, elle ne peut s'empêcher de rire. Elle rit jaune, parce qu'elle n'a pas de réseau. Que ça aurait été bien trop facile et que la solution à laquelle elle avait pensé était bien trop efficace. “Génial …” Déclare-t-elle ensuite avant de soupirer. Elle s'approche de la jeune femme et se laisse glisser, assise sur le sol à côté d'elle. “Tu penses qu'on en a pour combien temps ? Genre en étant raisonnable et en imaginant que quelqu'un va se rendre compte que l'ascenseur marche plus ?” demande-t-elle, espérant que la réponse qu'elle va recevoir en retour sera satisfaisante.
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Message(#)A series of unfortunate events. (Caitriona) EmptyJeu 3 Fév 2022 - 15:40



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Caitriona Regan & @Talia Choudhry
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Agacée d'avance par la situation dans laquelle elles se trouvaient, Cait s'était laissée glisser sur le sol métallique de l'ascenseur, après avoir frappé l'ensemble des boutons dans un geste rageur. L'appel qu'elle avait tenté de passer avait été un échec, et le concierge était certainement en train de roupiller dans son bureau, son corps grassouillet assoupi devant la télé allumée, son au maximum. Un détail qui n'allait pas les aider, puisque si elle avait raison, Jerry n'était pas près de se rendre compte, ou même d'entendre qu'il y avait un problème avec l'ascenseur. Ce maudit ascenseur. En tailleur, la rousse s'était débarrassé de son sac et de sa veste, avant d'inviter sa binôme d'infortune a faire de même, puisqu'elles pouvaient restées bloquées comme ça un bout de temps. « Hein ? Comment ça ? C'est pas la première fois que ça arrive ? » Cait avait haussé les épaules face à la réflexion de la brune. « C'est fréquent. La dernière fois c'était pas plus tard que la semaine dernière. » Et Cait commençait sérieusement à en avoir assez de tout ce bordel. Personne ne disait jamais rien à Jerry, sous prétexte qu'il était gentil, et qu'il faisait ce qu'il pouvait. L'irlandaise avait tenu sa langue un moment, mais là c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Si le concierge n'était pas capable de s'investir un minimum pour que son immeuble ne tombe pas en miettes, alors il ne fallait pas compter sur Cait pour rester dans les parages. « Il y a pas un numéro de téléphone qu'on peut appeler pour qu'ils nous envoient quelqu'un si le concierge est pas réactif ? » Bien loin de suivre le conseil qui lui avait donné Cait, la brune faisait les quatre cents pas, et avait fini par aller inspecter la console où se trouvaient tous les boutons, et en particulier celui qui s'était illuminé en rouge pour signaler la panne. Cait avait observé l'inconnue, au cas où elle aurait loupé quelque chose que cette dernière pourrait trouver. Dans d'autres immeubles, elle avait remarqué au niveau des consoles d'ascenseurs, sans vraiment y accorder de l'importance jusqu'à maintenant, des numéros d'urgence - surtaxés, mais ça, elle s'en fichait bien. Mais cet ascenseur là devait faire exception, si on en croyait la grimace déçue que la brune lui avait adressé, avant de revenir vers elle.« On peut appeler les pompiers au pire, ils pourront sans doute faire quelque chose. » Cait avait hoché la tête. Elle n'était pas sûre qu'elles arrivent à capter quoique ce soit, enfermées dans une cage métallique, mais elle pouvait tenter. Même si elle n'y a pas la moindre barre de réseau affichée sur son téléphone, elle essaye quand même, mais ça ne sonne même pas. Puis elle essaye d'envoyer un texto à Jina, mais il ne part pas non plus. Le grognement de sa voisine lui indique qu'elle n'a pas eu plus de succès qu'elle. « Génial … » Cait avait reposé son téléphone, en soupirant. Pendant ce temps, la brune s'était laissée glisser à côté d'elle, finalement lasse de tourner en rond dans leur prison métallique. « Tu penses qu'on en a pour combien temps ? Genre en étant raisonnable et en imaginant que quelqu'un va se rendre compte que l'ascenseur marche plus ? » Cait avait grimacé, résignée. « Peut-être... Deux ou trois heures? » En vérité, elle n'en savait rien, si ce n'est que la dernière fois, sa voisine était restée prisonnière un bon moment. Rangeant son téléphone dans son sac, elle avait reporté toute son attention sur la brune. « Désolée de pas avoir de meilleure nouvelle. » Surtout que la brune avait l'air stressée, par Cait ne savait quoi. Fronçant les sourcils, elle l'avait examinée plus en détails cherchant le moindre signe qui trahirait un malaise ou une crise de panique imminente. « Tu vas bien? Tu vas pas tomber dans les pommes, hein? » Sa nervosité ne faisait ni chaud ni froid à Cait, elle avait l'habitude des situations oppressantes, mais il ne fallait pas que la situation s'envenime, puisque personne ne pouvait leur venir en aide pour le moment. Pas tant que personne ne serait au courant de leur situation. La jeune femme avait alors tendu une main, paume ouverte, à la brune. « J'm'appelle Cait, au fait. » Drôle d'endroit pour faire des rencontres.


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Message(#)A series of unfortunate events. (Caitriona) EmptySam 19 Fév 2022 - 23:22

Elle n'avait pas vécu dans un appartement depuis qu'elle avait quitté son premier appartement pour s'installer avec Mason à Bayside. Elle ne quitterait sa maison pour rien au monde. Autant pour le calme et la liberté qu'une maison pouvait apporter, mais aussi pour s'éviter ce genre de désagrément là. Un ascenseur en panne n'était peut-être pas la chose la plus courante qui soit. Dans sa vie, elle ne comptait plus combien elle en avait emprunté et pourtant c'était la première fois qu'elle se retrouvait dans ce genre de situation. Cependant, entendre de la bouche de la jeune femme qui avait tout de suite pris le parti de s'asseoir par terre que c'était récurent et que le même soucis c'était posé pas plus tard que la semaine dernière ne la rassurait pas. “Ah bah génial !” lance-t-elle en guise de réponse. Elle ne savait pas quoi dire de plus. C'est pour ça qu'elle décide d'essayer de prendre les choses en mains. Elle n'était pas du genre à baisser les bras si facilement et elle était persuadée qu'il y avait plus à faire que s'asseoir et attendre que ça passe. Cependant, force est de constater que la jeune femme en sait déjà bien plus qu'elle et a tout de suite eu la bonne idée puisqu'appeler quelqu'un n'était visiblement pas possible. Elle fait les gros yeux quand la jeune femme lui annonce une attente de deux ou trois heures. Ce n'est pas la réponse qu'elle attendait. Une demie heure lui paraissait déjà beaucoup, mais c'était le délai qu'elle pensait avoir à patienter. “Soit pas désolée. C'est pas ta faute. A moins que tu sois passée couper les fils de l'ascenseur tout à l'heure avant de monter.” Répond-elle en souriant. Il n'y avait rien a faire d'autre qu'attendre et cela ne servait à rien de chercher un coupable. Elle n'avait pas particulièrement peur de se trouver là enfermée. Elle savait que les câbles n'allaient pas céder sous le poids. Qu'il s'agissait d'un simple problème technique peut-être même lié à l'installation électrique de la machine, mais elle ne croyait pas qu'elles courraient un quelconque danger. “Je vais bien ! Je ne vais pas tomber dans les pommes. C'est pas tant d'être bloquée qui me dérange, mais c'est juste vraiment pas le bon timing.” Explique-t-elle. Elle ne savait pas si la jeune femme s'inquiétait réellement ou si elle lui avait demandé cela pour détendre l'atmosphère. Elle ne peut cependant s'empêcher de jeter un oeil à son téléphone, malgré la certitude que le réseau serait toujours inaccessible, elle avait espoir d'arriver à en capter un peu, suffisamment longtemps peut-être pour faire passer un sms pour informer la maman qui gardait sa fille actuellement qu'elle n'était pas en train de l'abandonner, ne l'avait pas oubliée et était actuellement coincée dans l'ascenseur de l'immeuble attendant que quelqu'un vienne la délivrer. Elle n'avait pas cette chance cependant. C'était à prévoir. Elle le savait d'avance. Le réseau apparait toujours indisponible sur l'écran de son téléphone et elle se contente donc de le ranger dans sa poche de nouveau. Elle se résignait. Si elle était là pour les deux prochaines heures au minimum, autant en profiter pour rendre le moment aussi agréable que possible en faisant connaissance avec sa comparse d'infortune, Cait. “Talia, enchantée. Je pensais pas un jour rencontrer quelqu'un coincé dans un ascenseur." Déclare-t-elle en souriant, laissant même échapper un petit rire à la fin de sa phrase. “Je venais chercher ma fille qui a passé l'après-midi chez une copine. J'étais déjà pas en avance, autant dire que là je dois sûrement passer pour la pire mère de l'univers.” Au moins ça. Elle n'exagère pas en disant cela. Elle n'exagère jamais Talia. Ce n'est pas son genre. “Et toi ? Tu regrettes pas d'être rentrée à cette heure-là et pas genre cinq minutes plus tard ? Voir de pas avoir pris les escaliers ?” Demande-t-elle en souriant. Après tout, si elle était arrivée un peu plus tard, elle aurait trouvé l'ascenseur bloqué, aurait donc automatiquement pris les escaliers et serait donc arrivée chez elle tranquillement. Elle aurait aussi pu appeler le concierge ou quelqu'un pour venir débloquer la machine. “Bon après j'imagine que cinquième étage, ça commence à faire beaucoup et tu dois éviter de prendre les escaliers autant que possible non ? C'est ce que je ferai en tout cas.” Elle ne savait rien des capacités physiques de la jeune femme. Peut-être qu'elle était une athlète hors pair. Ou peut-être qu'elle était comme elle, une sportive qui pourtant préférait choisir l'option de la facilité.
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Message(#)A series of unfortunate events. (Caitriona) EmptyJeu 24 Fév 2022 - 18:50


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Caitriona Regan & @Talia Choudhry
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Clairement, elles étaient sûrement coincées pour un moment. Alors quand elle avait vu la brune commencer à tourner en rond, elle avait eu peur que cette dernière ne finisse par s'évanouir. Intimement convaincue que c'était ce qui allait suivre, la rousse lui avait demandé comment elle se sentait. Tandis qu'elle attendait sa réponse, elle avait regardé à nouveau l'écran de son téléphone, comme si le réseau allait réapparaitre comme par magie. Ridicule. “Je vais bien ! Je ne vais pas tomber dans les pommes. C'est pas tant d'être bloquée qui me dérange, mais c'est juste vraiment pas le bon timing.” Il y a avait donc bel et bien une raison à sa nervosité, toujours là malgré ses belles paroles. Obligée de passer un temps indéterminé dans cette boîte de conserve, Cait s'était réjouie de ne pas s'y retrouver avec une claustrophobe, mais avec une jeune femme qui avait su garder un minimum de sang froid jusqu'à maintenant. Nullement impressionnée par la situation dans laquelle elles se trouvaient, mais toujours vaguement agacée cependant, la jeune femme avait enchaîné en se présentant. Alors elle avait récolté un sourire de la part de la brune. “Talia, enchantée. Je pensais pas un jour rencontrer quelqu'un coincé dans un ascenseur." Regardant autour d'elles d'eux, croyant avoir entendu un bruit sortant de l'ordinaire, Cait avait été rapidement déçu quand rien n'avait semblé bouger. Et avant qu'elle ait pu dire quoique ce soit, Talia avait continué sur sa lancée, pour finalement justifier sa vague nervosité, sans que Caitriona ait eu à dire quoique ce soit. “Je venais chercher ma fille qui a passé l'après-midi chez une copine. J'étais déjà pas en avance, autant dire que là je dois sûrement passer pour la pire mère de l'univers.” Généralement, on ne sautait pas si vite aux conclusions. Alors même si elle ne s'y connaissais pas trop en mioches, la rousse était certaine que sa fille ne lui en voudrait pas. Non, elle serait peut-être même contente que sa mère soit en retard, pour lui permettre de passer un peu plus de temps avec ladite copine. Caitriona lui avait adressé un sourire qu'elle voulait rassurant. "À vrai dire, peu importe ce que les autres pensent, je suis sûre que ta fille ne t'en voudras pas de l'avoir laissée un peu plus longtemps chez son amie." Il n'y avait rien d'autre qui comptait réellement que l'avis de sa progéniture. “Et toi ? Tu regrettes pas d'être rentrée à cette heure-là et pas genre cinq minutes plus tard ? Voir de pas avoir pris les escaliers ?”"Terriblement, à vrai dire. Remarque, ça aurait pu être pire, je suis plutôt bien tombée en terme de compagnie on dirait." Il y avait pire c'est sûr, et Talia était vraiment sympathique, mais Cait n'aurait pas dit non à un Apollon célibataire...  “Bon après j'imagine que cinquième étage, ça commence à faire beaucoup et tu dois éviter de prendre les escaliers autant que possible non ? C'est ce que je ferai en tout cas.” Oh, elle ne croyait pas si bien dire, la brune. Ne pas s'épuiser davantage après une séance de sport, ou après une garde de douez heures, c'était l'une de ses résolutions de 2022. Alors oui, elle évitait autant que possible de prendre les escaliers, préférant de loin l'ascenseur. "Rarement. Et pourtant, je suis plutôt sportive en réalité." Généralement, elle aimait beaucoup courir en extérieur, aller à la sac pour boxer sur quelques sacs, mais elle montait déjà assez de marches comme ça quand elle était à l'hôpital. Alors se taper plusieurs volées de marches jusqu'au cinquième étage? Non merci. Caitriona avait regardé un peu plus attentivement la brune à côté d'elle. Analysant ses traits, elle avait essayé de deviner ce qu'elle pouvait ben faire comme métier, sans y parvenir. Il y avait bien quelques indices, elle était bien maquillée, les ongles impeccables, en bonne forme physique, de ce que Cait pouvait en voir. On ne pouvait pas en deviner plus juste à partir de ça, juste possiblement écarter certains métiers. Ne tenant plus, elle lui avait posé la question, peu désireuse de voir un silence s'installer. "Alors, Talia, qu'est-ce que tu fais comme métier exactement?" Rien n'aurait plus paraître plus banal comme sujet. Et la rousse avait envie d'en savoir plus sur la jeune femme coincée avec elle. Gracieusement, l'irlandaise s'était redressée, se retrouvant de nouveau sur ses pieds. À force de rester assise sur le sol en métal, elle commençait avoir mal aux fesses. Ne pouvant décidément plus rester immobile, Caitriona avait commencé à faire les cent pas dans la boîte d'acier, comme Talia un peu plus tôt.



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Message(#)A series of unfortunate events. (Caitriona) EmptySam 5 Mar 2022 - 19:58

Elle n'avait pas de doute quant au fait que Maya ne verrait aucun problème quant au fait de rester un peu plus longtemps chez son amie. D'ailleurs, elle était même certaine que la fillette n'avait absolument pas remarqué que sa mère n'était pas venue la chercher à l'heure prévue et qu'elle avait donc passé bien plus de temps ici que prévu. C'était plutôt envers la maman de ladite amie que cela l'embêtait. Elle n'aimait pas être en retard. Elle était toujours très ponctuelle et faisait tout son possible pour le rester. En particulier quand elle confiait la garde de sa fille à quelqu'un d'autre qu'un membre de sa famille. Non pas parce qu'elle n'avait pas confiance, ou quelque chose de la sorte, mais parce qu'elle ne voulait pas en abuser. Elle ne voulait pas profiter ou tout du moins, donner l'impression qu'elle profitait de l'occasion pour se débarrasser de sa fille plus longtemps que prévu, en laissant toute la charge à la personne voulant bien l'accueillir. Elle savait aussi, au fond d'elle, que c'était un peu bête de sa part de penser comme cela. Elle aussi, recevait parfois les copines de sa fille et elle aussi, se retrouvait aussi à les garder chez elle un peu plus longtemps que prévu pour une raison ou une autre. Jamais elle ne s'était dit que les parents desdits enfants en profitaient pour prendre leur temps. Il était donc évident que ce n'était probablement pas ce que la maman qui gardait sa fille à l'heure actuelle était en train de se dire. “Oh ça, ça ne m'étonnerait pas. Je serai pas surprise si elle était déjà en train d'espérer que je vienne pas la chercher pour pouvoir dormir chez sa copine.” Répond-elle en plaisantant, même si finalement, il y avait une part de vrai là-dedans. Maya la surprenait chaque jour un peu plus avec l'indépendance dont elle commençait à faire preuve. "Ça m'embête plus pour la maman qui garde ma fille alors que j'étais déjà pas en avance.” Ajoute-t-elle en haussant les épaules. Elle ne pouvait pas faire autre chose qu'attendre de toute façon et elle se contentera donc de se confondre en excuses une fois qu'elle sera sortie de sa prison de fer.

Pour l'heure, elle avait l'occasion de papoter et de faire connaissances avec sa compagne d'infortune qui, elle, semblait plutôt voir le positif dans cette histoire. Assise par terre, elle soulignait qu'elle aurait pu tomber en plus mauvaise compagnie, ce qui ne manqua pas de faire esquisser un sourire à la Choudhry. “C'est sûr que ça aurait pu être pire, sans me vanter.” Lui répond-elle en souriant avant d'ajouter. "Ça aurait pu être mieux aussi. T'aurais pu tomber sur un type méga costaud qui aurait ouvert les portes à la force des bras et t'aurais aidé à sortir d'une façon ou d'une autre.” Finalement, elle était dans le juste milieu. Elle n'était pas la personne qui allait faire de l'attente un enfer, mais elle n'était pas non plus celle qui pourrait écourter cette attente à l'aide de ses capacités physiques. Elle avait des idées, mais n'avait pas les moyens de les mettre en place. “Je suis plutôt sportive aussi, mais je t'avoue que quand ça commence à dépasser le troisième étage, je file droit vers l'ascenseur." Déclare-t-elle. Après cette mésaventure, peut-être qu'elle y réfléchira à deux fois à partir de maintenant. Elle privilégiera sans doute les escaliers dans un premier temps. Jusqu'à ce qu'elle oublie qu'elle s'était retrouvée coincée pendant de longues minutes dans un ascenseur. Il n'y avait cependant ni peur, ni mal donc pas de raison pour elle d'être traumatisée d'une quelconque manière. “Ca va te paraître extrêmement ironique comme situation.” Lui répond-elle dans un premier temps quand Caitriona la questionne sur son métier. Elle marque une courte pause avant de reprendre. “Je bosse comme secrétaire pour l'une des casernes de pompiers de la ville.” Elle avait donc une liste de contacts longue comme le bras, remplie de personnes qui pourraient venir les sortir rapidement de leur cage. Malheureusement, sans réseau, elle ne pouvait contacter personne et cela ne servait donc à rien. “Et toi ?” lui retourne-t-elle la question. “T'es une athlète professionnelle ou un truc du genre ? Ou tu rentrais juste de ta séance de sport et ton job n'a rien à voir avec ça ?” Demande-t-elle.
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Message(#)A series of unfortunate events. (Caitriona) EmptyMer 30 Mar 2022 - 18:49


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Caitriona Regan & @Talia Choudhry
I’m in love with bad luck, move too close, get caught up. And I don't even like to think about it. On my own, but still so crowded, but there's nowhere to run, I feel surrounded.

Toujours assise sur le sol, la rousse avait fait tout haut la remarque qu'elle aurait pu plus mal tomber, en terme de compagnie. Ça avait fait sourire la brune. “C'est sûr que ça aurait pu être pire, sans me vanter. Ça aurait pu être mieux aussi. T'aurais pu tomber sur un type méga costaud qui aurait ouvert les portes à la force des bras et t'aurais aidé à sortir d'une façon ou d'une autre.” L'irlandaise lui avait rendu son sourire, à deux doigts de rire. Elle ne le dirait pas à voix haute, elle ne connaissait pas suffisamment Talia pour pouvoir se le permettre, mais elle n'aurait pas été contre un beau gosse comme compagnon d'infortune. Qu'il soit assez costaud pour les sortir de leur prison métallique, ou pas... La rousse avait fini par rebondir sur la phrase de la brune. "Alors comme ça t'as pas des super-pouvoirs qui pourraient nous sortir de là? Je suis presque déçue." Mais autant qu'elle sache, l'irlandaise n'en avait pas non plus, de pouvoirs pour les tirer de ce merdier. Et vu ses relations assez peu cordiales avec Jerry le concierge, il ferait peut-être encore moins d'effort pour faire réparer l'ascenseur, s'il savait qui se trouvait dedans. Sérieusement, il fallait qu'elle commence à penser à déménager... En attendant, elle aurait dû prendre les escaliers, pour une fois. Son manque de motivation général était sévèrement puni... Quand Talia lui avait posé la question, la jeune femme lui avait répondu sincèrement que oui, elle préférait l'ascenseur, même si elle restait une grande sportive. Son corps affuté par ses heures à la salle, et par ses longues gardes à l'hôpital en était témoin. “Je suis plutôt sportive aussi, mais je t'avoue que quand ça commence à dépasser le troisième étage, je file droit vers l'ascenseur." La rousse avait eu un rire. Ça leur faisait au moins un point commun. Curiosité en avant, la jeune femme avait demandé à Talia ce qu'elle faisait dans la vie. Si elle bossait à l'hôpital, ou même simplement dans le domaine de la santé, la coïncidence aurait été beaucoup trop improbable. “Ça va te paraître extrêmement ironique comme situation.” Cait avait haussé les sourcils. Comment ça? Est-ce qu'elle était électricienne, ou je sais pas quoi, n'importe quel métier qui dans une autre situation, si elle n'avait pas été coincée avec la rousse, elle aurait pu intervenir de l'extérieur? “Je bosse comme secrétaire pour l'une des casernes de pompiers de la ville.” L'interne avait formulé un oh silencieux de ses lèvres. Autrement dit, elle aurait pu accélérer leur calvaire, si elle n'avait pas été en plein dedans. Mais puisque ni l'une ni l'autre n'avait de réseau, ça paraissait compliqué. Pas sûre que Talia puisse les contacter autrement que par téléphone, ses contacts, même si elle se mettait à hurler à plein poumons.  “Et toi ?” Cait s'était retournée vers la brune, qui avisait sa tenue froissée. “T'es une athlète professionnelle ou un truc du genre ? Ou tu rentrais juste de ta séance de sport et ton job n'a rien à voir avec ça ?” Lentement, la jeune femme avait déplié son corps pour se remettre debout, avant d'épousseter son jogging. Ce faisant, elle avait adressé un nouveau sourire  à la brune. "Non, rien à voir avec mon job. J'aime juste me dépenser sur mon temps libre, et les sports de combat ont ma préférence." Mais elle n'avait rien d'une professionnelle, les bleus qui s'étalaient sur sa peau, vestiges des coups qu'elle n'avait pas su éviter, en étaient témoins. "Du coup, comme tu le devines, là je sors de ma séance de castagne." Un passage obligé depuis qu'elle était dans le même service que Winston, histoire de se décharger un peu de l'agacement grandissant que ce dernier lui inspirait. Histoire de ne pas se défouler directement sur le brun, ça ferait désordre. "Sinon, je travaille à l'hôpital. Professionnelle oui, mais de santé." Et elle en était fière, la rousse. Elle travaillait dur, sans compter ses heures, et le fait que certains titulaires se battent - gentiment - pour la convaincre t'intégrer définitivement leur service l'année prochaine, ça ne faisait que flatter son égo. "Mais du coup, il est très possible que j'aie déjà croisé certains de tes collègues." Il n'était pas rare de voir des pompiers à l'hôpital. À vrai dire, c'était presque aussi courant que d'y voir des ambulanciers.






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Message(#)A series of unfortunate events. (Caitriona) EmptySam 16 Avr 2022 - 21:07

Elle rit, Talia. Elle ne peut pas s'en empêcher. Elle rit de la situation. Elle rit aussi de la remarque de la jeune femme. Elle aussi elle est déçue. Elle est probablement la première qui aurait espéré avoir des super- pouvoirs pour les sortir de là toutes les deux. Elle aurait pu avoir tout un tas de super-pouvoirs différents qui se seraient révélés bien utiles. “Désolée, je voulais vraiment pas te décevoir, mais sache que je suis la première à être déçue de ne pas pouvoir t'impressionner." Lui répond-elle en riant. Que ce soit une force surhumaine qui lui aurait permis d'ouvrir les portes de l'ascenseur sans trop d'effort ou alors le pouvoir de se téléporter qui aurait permis de sortir sans même avoir à ouvrir quoi que ce soit. Ou bien, elle aurait pu avoir un don de télépathie qui lui aurait permis de contacter quelqu'un sans avoir besoin d'accéder au réseau téléphonique qui ne semblait pas vouloir coopérer à ce moment précis. Il n'en n'était rien cependant. Elle n'avait ni super-pouvoirs ni moyens de les faire sortir de cette cage de fer rapidement. Elle n'avait d'autre choix que de prendre son mal en patience, espérant que quelqu'un se rende rapidement compte de la panne. Ca pouvait durer un moment, elle s'en doutait, raison pour laquelle elle finit donc par s'asseoir par terre à son tour, rejoignant sa compagne d'infortune. A partir de là, elles avaient deux choix. S'asseoir en silence en attendant que le temps passe ou discuter, apprendre à se connaître même si elles n'étaient probablement pas vouées à se recroiser une fois sortie de cette mésaventure. Il y avait clairement une des deux options qui permettait de faire passer le temps bien plus vite et c'était sans surprise celle qui fut choisie sans même qu'elles n'aient besoin de se concerter.

Elle hésite presque à lui dire qu'elle bosse pour l'une des casernes de pompiers de la ville vue l'ironie de la situation, mais elle n'est pas du genre à mentir, Talia. Ce n'est pas non plus sa faute si elles se sont retrouvées dans cette situation. Elle retourne bien vite la question à la jeune femme, curieuse d'en apprendre un peu plus. “Tu fais de la boxe ? Ou autre chose ?” Demande-t-elle ensuite. La castagne pouvait avoir plusieurs formes, la boxe étant celle qui lui venait à l'esprit en premier, mais peut-être que ce n'était pas le sport que pratiquait la jeune femme. Jeune femme qui lui apprenait travailler à l'hôpital et donc être probablement en contact avec ses collègues. “Le monde est petit. Ou Brisbane est petit.” Déclare-t-elle en riant. “La plupart de nos opérations nécessitant un transport à l'hôpital finissent dans 99% des cas au St Vincent, donc si c'est là que tu bosses, t'as dû en croiser certains plus d'une fois effectivement.” Elle ne savait pas si c'était le destin qui permettait aux gens de se croiser de la sorte ou si c'était un pur hasard parce que l'Australie se trouvait en plein milieu de l'océan, éloignée de tout continent ce qui multipliait donc les chances de croiser les mêmes personnes encore et encore. Il y avait sans doute un peu de tout là-dedans, mais ça avait toujours été quelque chose qui la fascinait. “Tu fais quoi à l'hôpital ? Tu m'as l'air jeune… Non pas que ce soit un reproche hein, au contraire.” Peut-être était elle étudiante ou elle exerçait un métier qui nécessitait moins d'années d'études que ce qu'il fallait pour être médecin.
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Message(#)A series of unfortunate events. (Caitriona) EmptyLun 9 Mai 2022 - 14:35


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Caitriona Regan & @Talia Choudhry
I’m in love with bad luck, move too close, get caught up. And I don't even like to think about it. On my own, but still so crowded, but there's nowhere to run, I feel surrounded.
Quand Cait lui avait dit qu'elle faisait du sport, de la castagne même, Talia s'était montrée curieuse, et intéressée. “Tu fais de la boxe ? Ou autre chose ?” Elle comprenait son intérêt, parmi les sports de combat, il y en avait un paquet. Elle comprenait aussi que la brune pense à la boxe en premier, c'était l'un des sports qui revenait en premier quand on parlait combat. La boxe, le judo, le karaté... Ce genre de chose, les plus connues du grand public. Et Talia n'avait pas tord, de toute façon. “Un peu de boxe, oui. Mais aujourd'hui c'était krav-maga. Je touche un peu à tout, en réalité. Mes horaires sont pas fixes, alors quand  je vais à la salle, je fais ce qui est prévu. Ça change tout le temps.” Et le prof, un italien plutôt taciturne, était vraiment bon dans ce qu'il faisait. Cait avait beau changer de discipline à chaque fois ou presque, elle avait l'impression de progresser dans tout. Plus que tout, elle arrivait à se décharger de toute sa mauvaise humeur, de toute sa frustration. Et ça rendait la chose nécéssaire, au lieu d'être simplement un désir, c'était devenu un besoin. Et puisqu'à l'origine, Talia voulait savoir ce qu'elle faisait tous les jours, dans quoi elle travaillait, conjecturant une carrière sportive au début, l'irlandaise avait fini par lui dire la vérité, à savoir qu'elle était une professionnelle de santé, et non pas une sportive professionnelle. Et puisque juste avant la brune lui avait avoué travailler à la caserne des pompiers, Caitriona lui avait dit qu'elle avait sûrement dû croiser certains de ses collègues à l'hôpital. Un pompier dans les urgences, c'était courant. Très courant, même. “Le monde est petit. Ou Brisbane est petit. La plupart de nos opérations nécessitant un transport à l'hôpital finissent dans 99% des cas au St Vincent, donc si c'est là que tu bosses, t'as dû en croiser certains plus d'une fois effectivement. ” Elle avait ri, rapidement imitée par la rousse. "Je travaille pas aux urgences, donc je dois en croiser moins souvent que mes collègues qui y sont en permanence. Mais je suis quasiment sûre qu'à chaque fois que j'y descends, je vois un de vos uniformes." Après tout, les pompiers amenaient surtout des cas critiques, les cas pour lesquels Cait et ses collègues étaient susceptibles d'être appelés. Elle était persuadée qu'à partir de maintenant, dès qu'elle verrait sur son bipeur apparaître le numéro des urgences, elle chercherait des yeux l'uniforme d'un pompier, à cause de Talia. “Tu fais quoi à l'hôpital ? Tu m'as l'air jeune… Non pas que ce soit un reproche hein, au contraire.” Caitriona avait eu une grimace, puis une moue boudeuse. C'était le type de commentaire qu'on lui faisait souvent, qu'elle était jeune. Trop jeune pour faire de la médecine. Mais en attendant, elle avait le même âge que les autres internes... Elle était même plus âgé, puisqu'elle avait fait un bachelor avant de prendre une passerelle pour la médecine. Mais le fait restait qu'elle avait l'air jeune, avec ses traits enfantins. “ Je suis pas si jeune, tu sais. J'ai 26 ans. Mais je comprends que tu puisses me penser plus jeune, généralement on me donne à peine la vingtaine... ” Elle restait jeune, pour sûr, elle ne pensait pas le moins du monde à la trentaine pour le moment. Mais le fait que parfois on lui demande encore sa carte d'identité quand elle voulait un verre et qu'elle n'était pas maquillée, parfois, ça la pesait. Mais ce n'était en rien la faute de Talia, pas la peine d'être aussi sèche avec elle. “ Pardon pour la réaction. Je suis fatiguée en ce moment, et le fait que de nombreux patients me prennent pour une gamine, ça aide pas vraiment. ” Elle avait souri à la brune.   “Je suis interne en chirurgie, en fait. J'ai pas encore de  spécialité, je tourne entre les services, pour voir ce qui me correspondra le mieux à long terme.” Pour le moment, elle ne savait vraiment pas où elle finirait, si ce n'est que ce ne serait pas en pédiatrie, ou en gynéco. Tout ce qui touchait de près ou de loin aux enfants, en terme de médecine, elle préférait éviter. En revanche, l'ortho l'intéressait pas mal, la neuro aussi, même si elle n'avait pas encore eu l'occasion de trop y rester. Ça changerait sûrement dans les semaines à venir. Elle était en pleine réflexion quand elle avait entendu un bruit métallique. Juste en dessous d'elles, à l'étage inférieur, sûrement, des bruits de pas, puis un grommellement de mécontentement. Cait s'était redressée immédiatement, se rapprochant de la porte métallique toujours close. “Jerry?” Un silence avait suivi. Et puis, elle avait entendu un fleuron de jurons étouffés par la porte qui les séparait, puis de moins en moins bien jusqu'à ce qu'elle ne perçoive plus rien. Se retournant vers Talia, la rousse lui avait souri. “C'était le concierge, j'en suis certaine. On avance un peu, au moins maintenant, il sait qu'on est là, et qu'on est coincées.” Est-ce qu'il agirait rapidement pour les sortir de là? Ça, c'était une autre histoire.


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Message(#)A series of unfortunate events. (Caitriona) EmptyLun 6 Juin 2022 - 14:14

Quand elle devait décrire son métier, Talia, elle aimait dire qu'elle était une femme de l'ombre. Une des petites mains qui permettaient à la caserne de pompiers de fonctionner au mieux. Elle ne quittait pas l'enceinte de cette dernière, jamais, mais ça ne la dérangeait pas. Elle ne s'était jamais imaginée pompier. Ça n'avait jamais été un de ses rêves et ce n'était pas non plus un objectif qu'elle avait fixé pour elle-même. Elle était bien là où elle était. Elle était bien à la caserne, assise à son bureau à gérer tous les appels entrants et à dispatcher tout ce qui avait besoin d'être dispatché en temps et en heure. Certes, elle n'avait pas la chance de vraiment interagir avec les autres acteurs qui faisaient que les services de secours étaient une machine bien rodée, mais ça ne la dérangeait pas plus que cela. Elle laissait à ses collègues tout le loisir de faire des allers retours entre la caserne et l'hôpital avec escales en primes sur les divers lieux d'interventions sur lesquels ils étaient sollicités. “C'est vrai qu'ils sont beaucoup là-bas. Même si toutes les interventions ne nécessitent pas de transport vers l'hôpital, il faut reconnaître que la plupart en ont besoin. C'est un peu leur seconde maison, le St Vincent.” Plaisante-t-elle. Ses collègues connaissaient particulièrement bien le personnel des urgences du St Vincent. Pour certains, cela faisait des années qu'ils se côtoyaient et dans leurs esprits, ils étaient comme des collègues à part entière. Ca ne l'étonnait donc pas d'entendre que la jeune femme, bien qu'elle ne travaillait pas aux urgences, avait croisé plus d'une fois ses collègues. D'ailleurs, elle la trouvait particulièrement jeune et se permi donc de le faire remarquer. Il n'y avait pas d'arrière pensée, elle n'y voyait aucun reproche. Au contraire, elle la trouvait si jeune qu'elle avait bien du mal à imaginer quelle position elle pouvait bien occuper au sein de l'hôpital. Elle ne remettait pas en cause ses compétences, loin de là. Il s'agit plutôt de curiosité pure et dure. “De mon point de vue, vingt-six ans c'est jeune.” Déclare-t-elle en souriant. Elle en avait dix de plus et même si ce n'était pas une fatalité, il y avait bien longtemps qu'elle n'avait plus cet âge-là. “Mais effectivement, je te pensais encore plus jeune. Faut le prendre comme un avantage, ça sera plus que flatteur dans dix ans.” Ajoute-t-elle avec un clin d'œil. Elle pouvait cependant comprendre l'agacement qu'elle décelait dans la voix de la jeune femme. Elle avait eu son âge, elles avaient aussi été de celles qui semblent plus jeunes qu'elles ne le sont réellement. Celles qu'on aurait tendance à ne pas prendre au sérieux ou à vouloir infantiliser. Elle comprend. Elle ne le prend pas pour elle. “T'en fais pas. Ça se comprend. Faut pas que tu laisses ce genre de choses t'atteindre. Jeune ou pas, ça ne change rien, si tu es compétente dans ton travail, qu'est-ce que ça peut bien leur faire que t'ai vingt-six ans ou à peine vingt ? Tu pourrais être une jeune surdouée, ils ne seraient pas pour autant entre de mauvaises mains.” Lui répond-elle avant d'ajouter. “T'as déjà repéré une spécialité qui pourrait te plaire plus que les autres ? Ou à l'inverse, une que t'apprécie vraiment pas et ne voudrait pas faire ?” Lui demande-t-elle, curieuse de savoir si elle était en passe de trouver sa voie ou si elle naviguait encore entre les services à la découverte de tout ce que l'hôpital avait à lui offrir en termes d'enseignement. Quand la jeune femme se redresse brusquement, Talia tend l'oreille, retenant presque sa respiration pour espérer capter le moindre mouvement venant de l'extérieur. Ce sont des pas qu'elle entend dans un premier temps, en dessous d'elles. Puis elle entend ensuite l'homme, Jerry, grommeler avant de s'éloigner. “T'es sûre que c'était lui ?” demande-t-elle à la jeune femme dans un besoin de confirmation. S'il s'agissait effectivement du concierge, il allait pouvoir appeler le dépannage ou toute autre personne capable de les tirer de là aussi rapidement que possible. Elles approchaient donc lentement, mais sûrement du moment de la délivrance. “Tu penses qu'il va lui falloir combien de temps pour contacter quelqu'un et pour que ladite personne arrive jusqu'à nous ?” Car ça, c'était une toute autre histoire. Il fallait aussi ajouter à cela le temps qu'il faudrait pour intervenir et parvenir à débloquer l'ascenseur, mais elles n'en étaient pas tout à fait là.
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Message(#)A series of unfortunate events. (Caitriona) EmptyDim 3 Juil 2022 - 17:00


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Caitriona Regan & @Talia Choudhry
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Au fil de la discussion, Talia avait fini par lui demander son âge. Ajoutant qu’elle avait l’air bien jeune. Rajoutant ensuite que sa remarque n’avait rien d’un reproche, que c’était même plutôt l’inverse en réalité. Et cette dernière phrase avait effacé la grimace qui avait commencé à se dessiner sur son visage. Le fait qu’elle paraisse jeune, on lui répétait sans arrêt, et ça avait tendance à la faire grincer des dents. Chose que la brune comprenait, puisqu’elle s’était reprise juste après. La rousse avait répondu à sa question. Elle n’était pas si jeune, avait quand même vingt-six ans et était  même proche de ses vingt-sept. Mais on lui donnait généralement la jeune vingtaine, en particulier les patients de l’hôpital. « De mon point de vue, vingt-six ans c’est jeune. » C’est sûr que ce n’était pas si vieux… Mais quand même, elle était majeure depuis un petit paquet d’années maintenant… « Mais effectivement, je te pensais encore plus jeune. Faut le prendre comme un avantage, ça sera plus que flatteur dans dix ans. » La brune avait ajouté l’air espiègle, un petit clin d’oeil à l’appui. Contrairement à beaucoup de gens, Talia faisait attention à ne pas la froisser, ayant apparemment compris sans mal que le sujet était sensible pour l’irlandaise. Et puisque la jeune femme faisait des efforts, pesant ses mots, la rousse avait fini par lui donner le fin mot de l’histoire, à savoir qu’elle était fatiguée par ses gardes, et que les patients qui la prenaient pour une gamine ne l’aidaient pas vraiment à garder son sang froid. « T'en fais pas. Ça se comprend. Faut pas que tu laisses ce genre de choses t'atteindre. Jeune ou pas, ça ne change rien, si tu es compétente dans ton travail, qu'est-ce que ça peut bien leur faire que t'ai vingt-six ans ou à peine vingt ? Tu pourrais être une jeune surdouée, ils ne seraient pas pour autant entre de mauvaises mains. » La rousse lui avait adressé un sourire franc. « Moi je le sais, mais certains sont durs de la feuille face à l’argument. » Elle avait haussé les épaules. La vieille génération, la plupart du temps. La plupart d’entre eux préférait un médecin plus âgé, qui avait l’air plus âgé, qui connaissait son métier, soit disant. Parce que bien sûr, quand on avait que vingt-six ans, les multiples années d’études déjà effectuées ne comptaient pas… « T'as déjà repéré une spécialité qui pourrait te plaire plus que les autres ? Ou à l'inverse, une que t'apprécie vraiment pas et ne voudrait pas faire ? » Cait lui avait été reconnaissante de rebondir là dessus. « Je sais déjà que je ne ferais pas de chirurgie pédiatrique. Je sais pas faire avec les enfants. » Enfin si, elle savait faire sur un enfant, c’était comme pour les adultes mais en plus petit, ce qu’elle ne savait pas faire, c’était gérer leurs états d’âme, de driver leurs réactions, ou pire, celle des parents. Non, la pédiatrie, c’était définitivement pas pour elle. Mais elle ne s’attarderait pas sur le sujet, c’était étrange d’argumenter son malaise face aux mioches à une maman. « Je suis en orthopédie depuis quelques semaines maintenant, et ça me plaît bien. » Son affreux collègue, c'était une autre histoire, mais la spécialité en elle-même l'intéressait suffisamment pour qu'elle ne s'y ennuie pas. De là à dire qu'elle choisirait l'ortho quand l'heure serait venue... L'avenir le lui dirait. Elle était en pleine réflexion quand un bruit avait retenti dans l'habitacle métallique. Immédiatement, la rousse s'était redressée, appelant le prénom du concierge de l'immeuble. Qui avait répondu par un paquet de jurons débités à toute vitesse, s'éloignant dans les secondes qui avaient suivi. Elle s'était retournée vers Talia pour lui apprendre la bonne nouvelle. Le concierge s'était finalement rendu compte du problème, et était certainement parti chercher de l'aide. « T'es sûre que c'était lui ? » L'irlandaise avait hoché la tête. « Certaine. » Elle aurait reconnu les marmonnements de Jerry entre milles. « Tu penses qu'il va lui falloir combien de temps pour contacter quelqu'un et pour que ladite personne arrive jusqu'à nous ? » La rousse avait croisé les bras, attentive à ce qui pouvait éventuellement se passer dehors, à l'affut du moindre bruit qui trahirait une présence, qui résonnerait si doux à ses oreilles. « J'en ai aucune idée. Une demi-heure, une heure peut-être. » Tout dépendrait de Jerry, et cette idée la contrariait vaguement. Il était pas vraiment fiable, le concierge, et on pouvait pas dire que c'était une flèche. La réflexion d'un bigorneau et la réactivité d'un bout de bois, ça résumait assez bien le personnage. Autant dire qu'elles n'étaient pas encore sorties d'affaire. « Ça va dépendre de son humeur du jour. » Malheureusement. Une idée se frayant soudainement dans son esprit, la rousse avait adressé à sa compagne d'infortune un sourire espiègle. « Tu crois qu'il va appeler des collègues à toi pour nous venir en aide? » Est-ce que c'était le genre d'évènements où on appelait les pompiers? La jeune femme n'en savait fichtre rien. Mais si c'était le cas, elle n'avait plus qu'à espérer qu'il y en aurait un à son goût. Un petit fantasme pompier, histoire que cette journée finisse en beauté.


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Message(#)A series of unfortunate events. (Caitriona) EmptyDim 28 Aoû 2022 - 20:00

Elle est curieuse, Talia. C'est pour cela que les questions qu'elle pose à la jeune femme ne sont pas seulement un prétexte pour faire la conversation en attendant que le temps passe. Elle se fichait pas mal du silence la Choudhry et ne se sentait donc pas forcée de le rompre afin de rendre la situation moins gênante. Elle était sincèrement intéressée et hochait doc la tête de haut en bas aux paroles de la jeune femme. Elle ne peut d'ailleurs s'empêcher d'esquisser un sourire face à la certitude de son interlocutrice. Certes, elle n'avait pas encore son avenir parfaitement tracé, mais au moins, elle commençait par éliminer certaines options s'offrant à elle. “C'est une manière de procéder, à force d'éliminer ce qui ne te convient pas, tu finiras par trouver ta voie. Je comprends cela dit, les enfants, c'est pas la tasse de thé de tout le monde.” Elle disait ça en tant que maman qui apprenait encore chaque jour comment s'occuper de ces minis humains. Ça venait naturellement, il fallait le reconnaître, mais il y avait aussi des ratés, des choses qui avec du recul auraient pu être gérées autrement. C'était aussi ça, qu'elle appréciait dans son rôle de mère. Elle était en apprentissage constant et devait toujours s'adapter aux besoins actuels de sa fille. Elle comprenait aussi que ça ne devait pas être évident, tout ceci rapporté à la médecine et à des enfants qu'on ne connaît pas. C'était particulier. “Qui sait, peut-être que tu vas trouver ta voie plus vite que prévu ! Tu vas rester combien de temps en orthopédie ?” demande-t-elle juste avant qu'un bruit ne vienne raisonner dans l'ascenseur. Le concierge, d'après les dires de la rousse, elle en était même certaine. Elle n'était cependant pas très sûre du temps qu'il faudrait à ce dernier pour alerter les secours et que ceux-ci viennent les sortir de leur prison métallique. Elle visait une heure maximum, ce qui, finalement, paraissait plutôt raisonnable. L'urgence n'était pas vitale. Personne n'était blessé. L'ascenseur ne menaçait pas de lâcher et de s'écraser quelques étages plus bas. Elles étaient simplement bloquées là, dans un ascenseur coincé entre deux étages. Alors, certes, c'était inconfortable et elles avaient toutes les deux mieux à faire, mais il n'était pas question de vie ou de mort. “C'est correct. Notre calvaire arrive progressivement à sa fin.” Répond-elle avant d'ajouter. “Il avait pas l'air très content à entendre les quelques noms d'oiseaux sortis de sa bouche. Ca veut dire qu'il ira plus vite ou moins vite ?” Elle plaisante. Elle se doute bien qu'il ne va pas retourner dans sa loge et faire toute autre chose pendant des heures. Bien qu'elle ne le connaissait pas et que Caitriona, elle, avait sans doute une meilleure idée de la façon dont il fallait interpréter sa réaction. “Je t'avoue que j'en ai pas la moindre idée.” Déclare-t-elle d'abord. Marquant une pause avant de reprendre la parole. “En soi, ça va dépendre de lui et de sa façon de faire. J'imagine qu'il pourrait appeler les pompiers et en fonction ils passeraient le relais à quelqu'un de compétent s'ils ne peuvent pas. Ou alors, il peut aussi appeler l'entreprise qui s'occupe de l'ascenseur, voir s'ils sont disponibles pour intervenir.” Finit-elle, laissant échapper un petit rire. “En gros, les possibilités sont nombreuses. Ca se jouera au plus dispo … Du moins je l'espère, sinon on va pouvoir s'installer pour la nuit.” S'installer à même le sol avec rien de plus que ce qu'elles avaient sur le dos. Pas forcément l'image d'une bonne nuit de sommeil que se faisait Talia, évidemment.
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Message(#)A series of unfortunate events. (Caitriona) EmptyDim 18 Sep 2022 - 21:02


A series of unfortunate events ◊
Caitriona Regan & @Talia Choudhry
I’m in love with bad luck, move too close, get caught up. And I don't even like to think about it. On my own, but still so crowded, but there's nowhere to run, I feel surrounded.

C'était facile de discuter avec Talia. Pourtant, elle restait une inconnue, et habituellement, Cait ne s'épanchait pas autant sur sa vie personnelle face à des gens qu'elle ne connaissait que depuis 15 minutes. Mais la brune était sympathique. Elle écoutait, ne jugeait pas, et même, elle s'intéressait. Et c'était presque agréable au final. Le temps passait plus vite que si elle s'était retrouvée coincée toute seule. “Qui sait, peut-être que tu vas trouver ta voie plus vite que prévu ! Tu vas rester combien de temps en orthopédie ?” La jeune femme avait haussé les épaules, avant de boire une gorgée de son smoothie à la banane, jusque là oublié. “J'en ai aucune idée. Ça dépendra de mes supérieurs j'imagine.” Elle n'y avait pas du tout réfléchi, préférant vivre un jour après l'autre en ce moment. Elle était douée pour son boulot, douée pour la plupart des spécialités, pour l'ortho. Et la façon dont la traitait son supérieur, comme un véritable talent - ce qui agaçait prodigieusement Winston pour son plus grand plaisir - ne faisait que l'enorgueillir un peu plus, elle qui était déjà sacrément arrogante. Et puisqu'en ortho on lui passait de la pommade... Elle n'avait pas vraiment envisagé autre chose, pour le moment. Pourtant, il faudrait bien qu'elle change de service à un moment donné. “Les internes doivent passer par tous les services. C'est tout bon pour moi, mais pas pour certains de mes petits camarades. Donc je finirais sûrement par changer, mais je ne sais pas quand.” Quand Iaro voudrait bien se séparer d'elle, sûrement. Un bruit avait résonné dans l'ascenseur. La suite s'était enchaînée très vite. À l'extérieur de leur cage de fer, c'était Jerry, le concierge qui venait de se rendre compte qu'elles étaient bloquées dans la machine. Oui, Cait était sûre que c'était lui, par contre, elle ne savait pas en combien de temps il arriverait à les sortir de là. Connaissant le personnage, la rousse n'était pas certaine qu'il serait très efficace. Pourtant, il faudrait bien. Peu convaincue, elle avait avancé qu'il faudrait peut-être une heure au concierge peu fiable pour qu'elles soient libérées. “C'est correct. Notre calvaire arrive progressivement à sa fin.” Elle était optimiste, la brune, et c'était plutôt agréable pour l'esprit de Caitriona, qui elle envisageait toujours le pire. “Il avait pas l'air très content à entendre les quelques noms d'oiseaux sortis de sa bouche. Ça veut dire qu'il ira plus vite ou moins vite ?” Jerry n'étant pas la personne la plus courtoise du monde, les insultes qu'il marmonnait constamment n'étaient pas du tout un indicateur fiable... “Ça va dépendre de son humeur du jour. ” Humeur qu'il n'était pas possible d'identifier, là maintenant tout de suite. Taquine, la jeune femme avait demandé à Talia s'il y avait une chance que ce soit ses collègues pompiers qui débarquent pour les délivrer. La rousse ne serait pas contre l'idée de se rincer l'oeil sur une belle musculature. “Je t'avoue que j'en ai pas la moindre idée.” La brune avait fait une pause, s'accordant un court temps de réflexion. “En soi, ça va dépendre de lui et de sa façon de faire. J'imagine qu'il pourrait appeler les pompiers et en fonction ils passeraient le relais à quelqu'un de compétent s'ils ne peuvent pas. Ou alors, il peut aussi appeler l'entreprise qui s'occupe de l'ascenseur, voir s'ils sont disponibles pour intervenir.” Elle avait eu un petit rire, qui avait déclenché un sourire chez l'irlandaise. “En gros, les possibilités sont nombreuses. Ça se jouera au plus dispo … Du moins je l'espère, sinon on va pouvoir s'installer pour la nuit.” L'irlandaise avait secoué la tête. “Hors de question qu'on dorme ici. Je suis prête à tambouriner comme une folle sur la paroi jusqu'à ce que quelqu'un se bouge le cul.” Ça ferait un tel boucan que quelqu'un serait forcément obligé d'intervenir, non? Les voisins risquaient de ne pas apprécier, mais de toute façon, Cait ne comptait pas se faire élire meilleure voisine de l'année. “J'ai absolument rien contre ta compagnie, mais j'ai besoin d'une douche et d'un café. Et aussi, va falloir que j'aille bosser.” Sa garde débutait très tôt demain matin, et si elle voulait gérer sa journée comme elle en avait l'habitude, elle allait avoir besoin de dormir. De bien dormir, dans un lit, et pas sur le sol dur et inconfortable d'un ascenseur étroit. C'était vraiment pas envisageable qu'elles passent la nuit ici. Elle devait se reposer, et Talia devait récupérer sa fille avant que cette dernière ne décide d'emménager chez sa copine. Déterminée, elle avait tapé du plat de la main sur la paroi, puis avait attendu. Elle était prête à renouveler son geste, autant de fois que ce serait nécéssaire.


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Message(#)A series of unfortunate events. (Caitriona) EmptyMar 27 Sep 2022 - 19:54

Talia hoche la tête de haut en bas. Elle comprend que c'est un peu le flou pour Caitriona concernant son futur à l'hôpital. Elle va apparemment faire le tour des services. Elle ne sait simplement pas quand. Elle a sans doute le temps d'en savoir plus quand le moment sera venu. Rien ne sert de tout planifier. Le but est probablement qu'elle se familiarise parfaitement avec un service avant de passer à un autre et continuer sa formation. Ce n'est pas un sprint, mais plutôt un marathon qui la tient en haleine depuis plusieurs années et n'a pas encore fini de la faire courir. Elle ne s'inquiète pas pour elle. Elle se dit que la jeune femme ne s'est pas lancée dans ce genre d'aventure sans savoir ce qui l'attendait et que c'était donc la raison pour laquelle elle semblait se laisser aller au fil de l'eau. Ou plutôt, au fil des envies de ses supérieurs et de ce qu'ils avaient à leur apprendre. Elle allait réagir, mais ce sont les doux mots de Jerry qui viennent raisonner de l'autre côté de la porte. C'est presque inespéré. Depuis tout à l'heure qu'elles attendent et que seules leurs voix résonnent dans leur cage de fer. C'est l'espoir que les choses vont enfin bouger. Qu'elles ne vont plus simplement attendre que le temps passe, en espérant que quelqu'un se rende compte que l'ascenseur est en panne. Cependant, tout ne semble pas gagné. Jerry a l'air d'être un personnage aussi imprévisible que son langage est fleuri. “Il a pas l'air super commode ton Jerry.” Commente-t-elle. “Ou alors, est-ce qu'il est de ce genre de personnes qui râlent tout le temps, mais sont finalement de véritables guimauves à l'intérieur ?” Lui demande-t-elle en souriant. Ces personnes un peu plus âgées en général, qui paraissent un peu brutes de décoffrage, mais qui finalement n'hésiteraient pas à se plier en quatre pour aider d'une manière ou d'une autre. Elle espérait réellement qu'il était de ces personnes, parce que cela voudrait dire qu'il était actuellement en train de remuer ciel et terre pour trouver quelqu'un capable de les sortir de là en un temps record. Alors, même si elle plaisante en disant qu'il y a une possibilité qu'elles se retrouvent à dormir ici, elle préférerait tout de même qu'on vienne les libérer dans la prochaine demi-heure ou à la limite dans la prochaine heure. Elle ne peut cependant s'empêcher de rire face à la réaction de la rousse. Cette dernière semblait encore avoir quelques idées afin qu'on vienne à leur rescousse le plus rapidement possible. Tambouriner contre la paroi semblait être la solution parfaite pour alerter les personnes habitant les appartements proches de l'ascenseur. Assez peut-être pour leur donner envie de sortir et de voir d'où peut bien provenir un tel raffut. Il n'y avait plus de doute à présent. Elles n'allaient plus rester coincées là encore très longtemps. “T'en fais pas, on est deux à pas pouvoir rester là toute la nuit et à avoir des choses à faire.” Elle était attendue quelques mètres plus haut par la maman de la camarade de sa fille, mais elle allait aussi être attendue chez elle par un Mason inquiet de ne pas la voir ou ne pas pouvoir la joindre. Alors, même si elle n'était pas aussi pressée par le temps que pouvait l'être la jeune femme que le travail attendait, elle comptait aussi les minutes. “Je t'aiderai à taper si jamais Jerry nous a oubliées, à deux on pourra réveiller au moins tout l'étage.” Déclare-t-elle en souriant. Elle ne paraissait peut-être pas comme cela, mais elle avait de la force et pouvait sans doute faire pas mal de bruit en tapant. Par chance, cela dit, elle avait l'impression que ça n'allait pas être nécessaire puisqu'elle entendait la voix de Jerry se rapprocher. Elle ne pouvait pas encore entendre ce qu'il était en train de dire, mais elle s'imaginait qu'il s'agissait encore de quelques jurons. Sa spécialité, il fallait croire. “Eh oh ! Vous m'entendez ? Ils arrivent dans quinze minutes maximum. Faut juste attendre encore un peu hein.” C'est un sourire qui se dessine sur son visage alors qu'elle tourne la tête vers sa compagne d'infortune, lui tendant la main pour un high five. “Merci Jerry !!” Lance-t-elle également avant d'ajouter. “Bon quinze minutes, ça reste correct. Si on compte quinze de plus d'intervention une fois qu'ils seront là, on a fait le plus long. Tu risques pas d'être trop en retard ?” S'inquiète-t-elle tout de même pour la jeune femme.
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