I’m in love with bad luck, move too close, get caught up. And I don't even like to think about it. On my own, but still so crowded.
Jerry avait fini par se rendre compte que quelque chose n'allait pas dans l'immeuble dont il était le gardien. Y avait un problème, et pas un petit puisque deux jeunes femmes étaient bloquées dans un ascenseur depuis un bon moment maintenant. Pire, l'une des deux était l'une de ses locataires, un rouquine avec un caractère de merde, qui se traînait un mauvais karma comme il en avait rarement vu. Si l'ascenseur tombait régulièrement en panne ces derniers temps, systématiquement, c'était elle qui se trouvait dedans. Elle était pas des plus aimables, la rousse, et s'il n'y avait eu qu'elle dans la boîte de métal, peut-être qu'il l'aurait laissée mariner encore un peu. Mais puisqu'il y avait quelqu'un d'autre avec elle, il ne pouvait pas se le permettre. Donc, il avait décidé de se bouger les fesses, dès qu'il avait analysé la situation, et était rapidement chercher de l'aide. Oui, aujourd'hui, il était efficace parce que Cait n'était pas bloquée toute seule. En tout cas, c'était l'analyse de l'irlandaise, sûrement peu objective, il fallait l'avouer. “Il a pas l'air super commode ton Jerry. Ou alors, est-ce qu'il est de ce genre de personnes qui râlent tout le temps, mais sont finalement de véritables guimauves à l'intérieur ?” Le sourire de la brune avait contrasté avec l'air renfrogné de Caitriona, qui avait marmonné, presque plus pour elle que pour Talia. “Non, pas de guimauve. Jerry c'est juste... Jerry.” Ça voulait tout dire. Pour autant, s'il arrivait à les sortir de là rapidement, elle était prête à faire un effort et à lui offrir un sourire. Probablement le seul qu'il aurait jamais de sa part, mais quand même. Les deux femmes avaient débattu sur les personnes qui pourraient voler à leur secours, parmi lesquelles les collègues pompiers de Talia. C'était sûrement pas l'hypothèse la plus probable, mais Cait priait pour que ce soit le cas. Pouvoir mater un beau pompiers ou deux avant d'aller bosser? Éventuellement échanger un numéro? Ça rajouterait un peu de gaité à sa journée... Quoi? Il y en aurait bien au moins un de canon dans le lot, pas vrai? En attendant, elle espérait vraiment que Jerry était sur le coup pour les faire sortir d'ici. Outre son irritation de ne pas pouvoir bouger des masses, elle devait aller bosser tôt le lendemain. Si elle voulait se poser un peu et faire une nuit correcte, il fallait qu'elle sorte. “T'en fais pas, on est deux à pas pouvoir rester là toute la nuit et à avoir des choses à faire.” Elle avait oublié un peu trop vite que Talia aussi avait quelque chose d'important à faire, à savoir récupérer sa fille chez sa copine. Dans un sens, elle avait de la chance. Ça aurait pu être pire, après tout, sa fille aurait pu être en train de l'attendre ailleurs, et seule. Là au moins, quelqu'un pouvait veiller sur elle en attendant que sa mère la récupère... Assenant un coup du plat de la main à l'une des parois en métal, elle avait écouté, satisfaite, le bruit qu'elle avait engendré se répercuter dans l'air. “Je t'aiderai à taper si jamais Jerry nous a oubliées, à deux on pourra réveiller au moins tout l'étage.” Ravie, Caitriona lui avait adressé un grand sourire. Au cas où Jerry aurait décidé d'attendre que tout se remettre en marche tout seul, elles pourraient lui mettre la pression en lui envoyant d'autres locataires de l'immeuble, dérangés par le bruit... De nouveau, l'irlandaise avait cru percevoir des insultes grommelées par une voix masculine, une chose confirmée quand des pas s'étaient arrêtés pas très loin de leur position. Et puis finalement... “Eh oh ! Vous m'entendez ? Ils arrivent dans quinze minutes maximum. Faut juste attendre encore un peu hein.” Immédiatement, Caitriona avait répliqué, avec sa bonne humeur caractéristique. “C'est pas trop tôt!” La rousse pouvait d'ici imaginer le visage vexé du concierge. De son côté, Talia avait plutôt tempéré, préférant remercier le gardien pour ses efforts. “Merci Jerry !!” Heureusement que la brune savait se montrer reconnaissante pour deux... L'air ravi, Talia s'était tournée vers elle. “Bon quinze minutes, ça reste correct. Si on compte quinze de plus d'intervention une fois qu'ils seront là, on a fait le plus long. Tu risques pas d'être trop en retard ?” Une demi-heure? Non, elle ne serait pas en retard. L'irlandaise avait secoué la tête, après avoir exhalé un soupir de soulagement. “Ça ira. Je commence très tôt demain matin, mais si l'intervention pour nous sortir de là se passe bien, je pourrais passer une nuit correcte, et même me poser un peu tranquille.” Une douche et son lit, c'était tout ce qu'elle désirait pour le moment. Si on excluait la potentielle présence d'un beau pompier... Un sourire amusé sur les lèvres, la jeune femme avait coulé un regard vers Talia. “Tu crois que ta fille a élu domicile chez sa copine?” Elle se souvenait parfaitement de sa propre enfance, elle qui imaginait vivre pour quelques temps chez sa meilleure amie dès que sa mère avait un peu de retard pour venir la récupérer. Cait était prête à parier que si la petite serait peut-être soulagée de voir sa mère, elle serait sûrement aussi un peu déçue... Les minutes s'égrainant, du mouvement s'était finalement fait entendre à l'extérieur, pour leur plus grand soulagement.
Bon, alors, apparemment Jerry n'était pas une guimauve. C'est ce que lui confirmait la jeune femme coincée avec elle. Cela voulait dire que même sous sa coquille, Jerry était aussi ronchon que la personne qu'elle entendait de l'autre côté de la porte. En soi, ce n'était pas bien grave. Elle ne cherchait pas à s'en faire un ami ou à le fréquenter. Peut-être même qu'après ce soir, leurs routes ne se croiseront plus. La seule chose qu'elle espérait et qui importait pour elle s'était qu'il agisse rapidement pour contacter quelqu'un qui pourra venir les libérer. Peu importe s'il devait le faire en râlant et en jurant comme un vieux loup de mer. Parce que comme elle le disait à Caitriona, elle ne voulait pas rester là toute la soirée. Même plus, elle ne le pouvait pas. Elle ne voulait inquiéter personne, parce qu'il n'y avait pas de réel danger, mais elle craignait que si l'opération pour les sortir de là prenait un peu trop longtemps, la maman qui gardait sa fille allait contacter Xavier qui s'inquièterait forcément de ce retard qui ne lui ressemblait absolument pas. Elle ne voulait pas prendre le risque qu'il aille partager cela avec Anwar qui n'aurait qu'à envoyer un message via la radio de son boulot pour envoyer une patrouille de police à sa recherche. Tout cela pour un simple ascenseur en panne. Il y avait bien plus important à gérer à Brisbane. Elle était justement en train de penser à cela quand la voix de Jerry se fit de nouveau entendre de l'autre côté de la cage de métal. ‘Ils' arrivaient dans quinze minutes. Elle ne savait pas réellement qui étaient ces ‘ils'. Les pompiers, l'entreprise qui s'occupait de l'ascenseur dans cet immeuble ou toute autre personne capable de les sortir de là. Ca n'avait pas d'importance et c'est donc pour ça qu'elle se contenta de remercier l'homme, sans même savoir s'il était encore derrière la porte ou s'il était déjà retourné vaquer à ses occupations.
A vue d'oeil, elles avaient encore une bonne trentaine de minutes devant elles avant de pouvoir sortir et ça, c'était le meilleur scénario, celui où il n'y avait pas vraiment de monde sur la route et où ils mettaient quinze minutes pour arriver. Celui aussi où rien ne venait empêcher le déblocage de l'ascenseur. En somme, un scénario dans lequel elles n'auraient pas la poisse. Ça ne paraissait pas impossible. D'ailleurs, il valait mieux que ce soit ce scénario qui soit privilégié autant pour Talia, que pour la jeune rousse qui avait clairement besoin de rentrer chez elle et se mettre au lit si elle voulait bénéficier de plus que quelques heures de sommeil avant d'aller travailler demain. “On croise les doigts ! Sinon faudra penser à un plan B, genre se coucher par terre et tenter de dormir dans l'ascenseur." déclare-t-elle en plaisantant avant d'ajouter. “Mais je vais pas trop plaisanter sur ça, je voudrai pas nous jinxer.” Parce qu'elle non plus ne voulait pas savoir ce que dormir dans un ascenseur faisait comme effet. Elle ne semblait pas être dans son jour de chance, alors, il ne fallait pas tenter le diable. “Oh que oui.” Répond-elle en riant. “Je suis sûre que là, elle imagine déjà qu'elle va passer la nuit là parce que je suis pas venue la chercher” Elle se revoit à l'âge de sa fille, espérant que ses parents ne viennent pas la chercher parce qu'elle passait un super moment chez ses copines ou à l'inverse, faisant des plans pour que lesdites copines puissent rester un peu plus longtemps. “Et ça ne doit pas l'inquiéter le moins du monde.” Ajoute-t-elle en souriant, imaginant sa fille en train de jouer, comme si ça ne faisait pas plus d'une heure qu'elle aurait dû la récupérer. “Elle risque même d'être déçue quand je vais sonner à la porte. La maman de la petite va, elle, être rassurée à mon avis.” finit elle en riant, prête à voir la déception sur le visage de Maya, mais le soulagement sur la maman de sa copine.
I’m in love with bad luck, move too close, get caught up. And I don't even like to think about it. On my own, but still so crowded.
A ce point, Caitriona ne rêvait plus que d'une chose; pouvoir rentrer chez elle et se doucher avant de regagner son lit pour espérer quelques heures de sommeil avant sa garde, censée débuter très tôt demain matin. Si elle avait été à deux doigts de se résigner sur le fait qu'elle ne pourrait s'accorder qu'une petite sieste avant de se bouger, elle avait rapidement changé d'avis en s'apercevant que pour une fois, Jerry semblait un minimum réactif à leur situation. Plus elle entendait du mouvement à l'extérieur de leur boîte de métal, plus l'étincelle d'espoir qui s'était allumée gagnait en chaleur. Néanmoins, les minutes passaient, et toujours rien de concret. De nouveau maussade, le rousse avait commencé à redouter le soudain élan de motivation du concierge pour leur venir en aide, qui elle l'espérait ne serait pas aussi fugace qu'il était inattendu. “On croise les doigts ! Sinon faudra penser à un plan B, genre se coucher par terre et tenter de dormir dans l'ascenseur." Assurément, ce ne serait pas confortable. Cait avait beau avoir dormi par contrainte dans des endroits plus exigus ou aussi peu confortables par le passé, le fait était qu'ici, elles étaient deux, et que par conséquent, le peu de place disponible était déjà réduit de moitié. “Mais je vais pas trop plaisanter sur ça, je voudrais pas nous jinxer.” L'irlandaise s'était retenue de croiser les doigts. Avec la chance qu'elle avait de manière générale - soit pas du tout - tous les moyens étaient bons pour conjurer la malchance... Généralement, elle se contentait d'éviter d'énoncer de mauvaises possibilités à voix haute. Là, elle espérait seulement que vu que c'était Talia qui en avait parlé, elles passeraient au travers. En dehors de leur prison métallique, toujours quelques bruits difficilement identifiables. Si elle restait focalisée sur le fait que normalement, elles seraient bientôt libres, elle allait devenir folle, alors pour penser à autre chose, elle avait décidé de reprendre le sujet de la fille de la brune. La rousse avait beau ne pas être à l'aise avec les enfants de manière générale, puisque l'enfant en question n'était pas dans les parages, en parler restait simple. Si elle en croyait sa propre expérience d'adolescente, espérer rester chez son amie pour la nuit parce que sa mère avait un peu de retard, c'était monnaie courante. “Oh que oui.” Talia avait lâché un rire qui avait fait rire la rouquine par sa spontanéité. Cette dernière n'était plus dans la période rebelle - quoique - depuis un moment, et se trouvait étrangement satisfaite de toujours comprendre cette drôle de génération. La seconde d'après, quand elle avait réalisé la chose, elle s'était sentie étrangement vieille, de penser comme une vieille. “Je suis sûre que là, elle imagine déjà qu'elle va passer la nuit là parce que je suis pas venue la chercher.” La jeune fille pouvait bien imaginer ce qu'elle voulait pour le moment, tant qu'elle n'avait pas sa mère dans le viseur, tout restait possible. Ses rêves deviendraient peut-être même réalité si Jerry ne revenait pas au plus vite. “Et ça ne doit pas l'inquiéter le moins du monde.” Evidemment. Elle doit être à des lustres d'imaginer que sa mère est en réalité très proche, mais simplement... Coincée. Dans un ascenseur. “Tu m'étonnes.” Et même si ça ferait sûrement très plaisir à la jeune fille de rester pour la nuit pour glousser avec son amie à propos de tout et n'importe quoi, Caitriona ne comptait pas dormir dans cet ascenseur maudit. “Elle risque même d'être déçue quand je vais sonner à la porte. La maman de la petite va, elle, être rassurée à mon avis.” Elle s'était presque sentie rassurée, quand Talia avait affirmé avec une certitude naturelle qu'elle allait sonner à la porte. La brune se voyait déjà sortie d'ici, et cette attitude positive n'avait que des effets bénéfiques sur son binôme d'ascenseur, qui s'était détendue pour de bon. “C'est certain. Pas sûre qu'elle avait prévu de gérer deux ados pour la soirée et la nuit en plus du reste.” Bien sûr, la situation pourrait être pire, mais pas aux yeux de Caitriona. Mais bon, elle, ne serait pas assez folle pour se mettre dans une telle situation pour commencer, en ayant un enfant. De toute façon, elle avait bien d'autres préoccupations, bien plus urgentes, que celle de devenir mère. Surtout qu'il lui manquait quand même la moitié de la recette pour l'instant. Alors, mieux valait ne pas y penser. Du tout. Jamais. Et là, la lumière de l'ascenseur s'était éteinte brusquement, les plongeant toutes les deux dans un noir presque complet. De pire en pire, fallait croire. La rousse avait grogné. “Qu'est-ce que c'est que ce bordel, encore?” Heureusement, ça n'avait pas duré bien longtemps, les luminaires les aveuglant en même temps que leur prison métallique ne se mettait en marche dans un crissement désagréable. Et après un court instant, un bruit, bref et libérateur. Les portes s'étaient enfin ouvertes devant elles. Dans le couloir, un Jerry hébété et un électricien à l'air blasé. Ce dernier d'ailleurs, n'avait même pas attendu que les filles ne sortent complètement avant de se faire la malle. Son travail accompli, il avait disparu, laissant un concierge face à la facture qu'il tenait entre les mains. D'un bond, Caitriona était sortie de leur prison du jour, et rien que dans le couloir, elle avait eu l'impression de respirer plus facilement. Et elle avait un besoin urgent d'aller se griller une clope. Talia sur les talons, elle avait parcouru quelques mètres, simplement pour le besoin de s'éloigner de cette boîte de malheur. En passant devant Jerry, elle avait cependant fait l'effort de marmonner un “Merci...” à la limite de l'audible. Elle ne reprendrait pas l'ascenseur de sitôt, c'était certain... Et vivement qu'elle se tire d'ici! Après un soupir, elle s'était tournée vers la brune. “C'est pas trop tôt... Je crois que le glas a sonné pour ta fille.” La rouquine avait laissé échappé un petit rire, un sourire s'attardant plus longtemps que d'ordinaire sur ses lèvres. “On devrait prendre l'escalier, cette fois. ” En plus, elles allaient au même étage, c'était parfait. Comme une ultime invitation, l'irlandaise avait tiré la porte de la cage d'escaliers pour l'ouvrir.
Pardon mille fois pour ce délai intersidéral Si c'est ok pour toi, je pense qu'on a fait le tour et qu'on va pouvoir conclure, soit sur ma réponse, soit sur la prochaine tienne. A voir si on se relance quelque chose dans la foulée, ou pas pour le moment.
Elle ne peut s'empêcher de sourire, Talia, parce que dans cette situation, finalement, ce n'est pas Maya qui doit s'inquiéter. Même si la fillette commence à avoir la notion des heures et commence réellement à comprendre comment tout cela fonctionne. Elle ne doit probablement pas se rendre compte qu'il est si tard et que Talia aurait dû la récupérer depuis bien longtemps. Non, Talia est persuadée que Maya est en train de jouer avec sa copine, sans se rendre compte que la maman de la fillette attend sans doute avec impatience qu'on vienne la récupérer pour pouvoir continuer sa soirée. Talia sait d'avance qu'elle va s'excuser un nombre incalculable de fois et qu'elle n'oubliera pas d'apporter un petit cadeau à la maman, la prochaine fois qu'elle la verra à la sortie de l'école. “Je pense pas non plus. A mon avis, là elle est en train de compter les minutes et de se dire que je vais arriver d'un instant à l'autre … Enfin, j'imagine qu'elle se dit ça depuis un moment déjà.” Plaisante-t-elle. Elle n'est pas prête pour le nombre d'appels manqués et de notifications qu'elle est sure de voir arriver sur son téléphone à l'instant où elle sortirait de l'ascenseur. Pas de doute, la moitié allait sans doute être de la part de son cher et tendre, alors que les autres seraient de la maman s'occupant actuellement de sa fille. Elle donnerait n'importe quoi pour pouvoir informer les principaux concernés qu'elle n'était pas morte, qu'elle n'avait rien oublié, mais qu' elle était simplement coincée dans l'ascenseur, à quelques mètres du but. Heureusement, ce contretemps devrait bientôt prendre fin. L'étape cruciale avait été atteinte : quelqu'un avait remarqué que l'ascenseur était bloqué et qu'elles se trouvaient à l'intérieur. Il ne leur restait plus qu'à attendre et c'était gagné. Elles avaient sans doute fait le plus dur bien que la notion de difficulté était totalement discutable. Enfin, c'était ce que Talia pensait, cependant, elle ne semblait pas au bout de ses peines. C'est ce qu'elle déduit quand la lumière de l'ascenseur s'éteint soudainement et qu'elles se retrouvent plongées dans le noir le plus complet. Elle ne peut s'empêcher de sursauter, mais pense rapidement à sortir son téléphone de sa poche pour activer la lampe torche, ce qui leur permet de retrouver un peu de lumière. “C'est la totale je crois. Ce ne serait pas drôle, sinon.” Déclare-t-elle, tentant un brin de plaisanterie. A peine avait-elle fini sa phrase, les lumières se rallumaient, un bang se faisait entendre et les portes de l'ascenseur s'ouvrirent leur laissant une vision sur le couloir, Jerry et l'électricien qui venait de les sortir de là. L'électricien ne perd pas de temps avant de s'en aller, la rousse sort rapidement de l'ascenseur, Talia lui emboîte le pas, pressée de retourner à sa vie et à tout ce qu'elle avait encore à faire. “Merci beaucoup.” lance-t-elle à Jerry quand elle passe devant lui. Même si elles avaient dû l'attendre un moment, elles seraient encore à l'intérieur s'il ne les avait remarquées puis fait le nécessaire pour que quelqu'un se déplace. “Oué, j'ai bien cru qu'on allait camper là et ma fille va surement être déçue, je peux déjà imaginer sa tête”. Plaisante-t-elle. Imaginant déjà la mine penaude de Maya quand celle-ci va se rendre compte que non, sa mère ne l'a pas oublié et n'a pas non plus organisé une pyjama party surprise. “Je vais pas prendre un ascenseur pendant un moment, d'autant plus quand je serai pressée, car visiblement, ce n'est pas le bon choix” Ajoute-t-elle avant de commencer à monter les marches, sa compagne d'infortune sur ses talons.