Loving can heal, loving can mend your soul and it's the only thing that I know. I swear it will get easier, remember that with every piece of ya and it's the only thing to take with us when we die. We keep this love in a photograph, we made these memories for ourselves. Where our eyes are never closing our hearts were never broken and time's forever frozen, still
Le crépitement du bois dans la cheminée, le bruit de la pluie contre les fenêtres, l'odeur des vêtements mouillés qui sèchent dans l'entrée, pas de doute, nous ne sommes plus en Australie. Il y a quelques jours, nous avons atterri à Londres après un long voyage en avion avec deux enfants d'un an, et rien que ça, ça mériterait en soit un récit détaillé, quelle aventure ce fut mais si l'organisation fut importante, et les craintes assez grandes, le voyage s'est plutôt bien passé. Du moins la première partie, les avions de nuits c'est quand même pratique. Mais même si ce ne fut pas le voyage le plus simple que j'ai pu faire, le confort de la première classe a quand même grandement aidé à ce que ça se passe relativement bien. Une fille sur Caleb, une autre sur moi, et si ce n'est pas forcément très facile pour dormir ou pour être à l'aise, au moins elles n'ont pas vu passer le premier vol. Le reste du voyage après l'escale fut un peu plus compliqué pour les filles mais nous avons tous finis par survivre à ce long voyage en avion. Les filles, comme Caleb qui devait à la fois gérer son stress lié au décollage et celui des filles qui découvraient pour la première fois les avions ! Mais ce n'est que le début de notre périple Européen, nos premières vacances en famille, et c'est pour un mois que nous avons quitté Brisbane pour un voyage en Europe. Et le premier lieu ou nous avons décidé de nous arrêter, n'est autre que l'Angleterre et ce n'est pas n'importe quel Pays puisque c'est le mien. Et pour une fois, ce n'est pas seule que j'ai atterri à Londres, c'est avec mon mari et mes deux filles que je reviens dans mon Pays de naissance. Le froid et l'humidité de Londres fut la première chose qui nous a frappé, passer de Brisbane à Londres en Décembre c'est quelque chose en terme de choc thermique, et je crois que les filles n'ont jamais été aussi habillées et couvertes qu'en quittant l'aéroport. Mais, pour moi ce n'est qu'un retour au source, tout est pareil et pourtant si différent parce qu'ils sont à mes côtés. Parce que pour la première fois, je me sens bien dans cette ville, je me sens bien dans ma vie malgré les épreuves, malgré les nouveautés qui sont venus compliquer notre quotidien, malgré des choses que nous devons encore gérer et apprendre à faire avec, je suis heureuse d'être ici à Londres. Je suis heureuse d'être en vacances avec eux, de pouvoir profiter de notre famille sans penser à rien d'autre qu'à nous quatre et d'enfin pouvoir faire découvrir ma ville à Caleb. Je lui avais parlé de ce voyage il y a dix ans déjà, et désormais c'est avec lui que je fais le tour de la ville, que je lui fais découvrir ma ville, du moins ce qu'il y a de plus beau à découvrir délaissant volontairement certains coins qui sont liés aux souvenirs de mon ancienne vie, des coins dans lesquels jamais je ne voudrais voir mes filles ou même Caleb se balader. Londres c'est ça aussi, c'est une ville que j'adore et que pourtant j'ai fuis parce qu'elle ne m'a jamais apporté que des problèmes mais pour la première fois, je suis heureuse d'être ici. Je me sens bien avec eux et je redécouvre moi aussi cette ville dans laquelle j'ai pourtant grandi. Mon accent se renforce au contact de mes compatriotes, et j'ai quelques souvenirs joyeux qui me reviennent en tête, des souvenirs que j'avais oublié ne gardant que le pire de cette ville et de cette vie. J'ai été enfant dans cette ville, j'ai eu des moments joyeux ici, ils ont depuis longtemps été remplacé par d'autres plus sombres, mais aujourd'hui c'est en tant que femme mariée, en tant que maman comblée que je redécouvre cette ville et j'aime Londres, j'aime mon Pays mais surtout je les aimes eux, et je sais que quelque soit le lieu, il sera forcément plus beau grâce à leur présence.
Ce matin, j'ai été la voir, chose que je n'avais pas fais depuis le jour de son enterrement. Plusieurs longues minutes seule à lui parler, j'aurais tant eu besoin d'elle ces dernières années, tant eu envie de partager des choses avec elle. Je suis devenue mère sans elle, et jamais elle ne me verra maman, jamais elle ne sera la pour me conseiller, de toute façon elle a pas été réellement ce que l'on peut appeler une bonne mère. Mais, je comprends certaines choses désormais et si je ne comprends pas son geste, je profite de ce passage ici à Londres pour venir lui parler un peu et après une longue discussion avec elle, ou plutôt avec moi-même puisqu'il n'y a eu aucune réponse, je m'éclipse quelques instants pour revenir cette fois avec Caleb et nos deux filles. Il a eu le malheur de rencontrer mon père et j'aurais aimé le protéger de ça, chose que je n'ai pas su faire. Mais jamais il ne pourra rencontrer ma mère, alors je profite que l'on soit là tout les quatre pour faire les présentations, pour montrer à ma mère l'homme qui me rends heureuse, l'homme qui m'a montré que l'amour pouvait être beau et que tout les hommes n'étaient pas comme mon père. Je veux qu'elle voit à quel point l'homme que j'ai épousé est parfait, à quel point il me rends heureuse et que lui contrairement à mon père, il sait prends soin de moi, il sait me comprendre et m'aimer sans me juger, sans me faire me sentir encore plus mal. C'est un peu avec ces mots là que je le présente. Il est tout ce qu'elle aurait mérité d'avoir à ses côtés pour l'aider, elle a eu le pire des hommes, j'ai le meilleur et je suis fière de pouvoir le présenter comme étant mon mari, même si c'est face à une pierre tombale un 31 décembre sous la grisaille Londonienne que je le fais. L'émotion est forte, mais je me sens soulagée de l'avoir fait, je me sens plus légère alors que je quitte le cimetière ma main dans celle de Caleb, elle n'est plus de ce monde, elle n'a pas été la mère idéale mais aujourd'hui, j'ai décidé de laisser le passé derrière moi et de ne penser qu'au présent et il s'annonce radieux j'ai envie d'y croire désormais. Le reste de la journée n'a rien d'extraordinaire pour la plupart des Londoniens mais quand les premiers flocons se sont mis à tomber sur Londres, les regards à la fois intriguées et émerveillées de Lena et Lucy ont redonné à cette période une part de magie et j'ai redécouvert moi aussi le plaisir de vivre des fêtes sous la neige même si ce n'est que quelques flocons. J'aime mes filles, j'aime leur innocence, leur capacité à s'extasier devant des choses qui semblent si insignifiantes pour nous une fois devenus adultes et grâce à elles je redécouvre un peu de la magie de ce monde, certaines beautés de ce monde que j'avais peut-être même jamais pris le temps d'apprécier, je le fais au travers de mes filles et ça fait beaucoup de bien.
Et après une telle journée, c'est allongée sur le canapé du salon de l'appartement que nous louons en plein centre de Londres, blottie dans les bras de mon mari ma main qui joue avec son alliance, réchauffée par la chaleur du feu de cheminée et bercée par les rires de nos filles qui jouent devant nous, que la journée se termine, que l'année même se termine. « Je suis tellement reconnaissante pour tout ça, vous êtes tout ce qui compte à mes yeux. » La fin d'année rime souvent avec bilan, et le début d'année avec bonnes résolutions, et je n'échappe pas à cette règle alors que la nuit est tombée sur Londres et que même si la soirée ne fait que commencer, l'année elle va se finir dans quelques heures. « Cette année fut la plus belle et la plus riche grâce à vous, merci d'être l'homme que tu es et d'être mon homme surtout, merci d'être un mari et un papa si incroyable. » Une année passée entièrement au côté de Caleb et de nos filles, et finalement pour Caleb c'est la première année entière que l'on passait en couple réellement et je pense que ça joue énormément dans le fait que cette année fut une si belle année pour moi. La présence de nos filles a aussi énormément joué. Si elles sont techniquement nées l'année dernière, j'ai réellement appris à devenir mère cette année et je les ai vu grandir et faire tout un tas de progrès cette année. Et puis il y a eu notre mariage, la lune de miel, un évènement fort de cette année mais aussi de notre vie. « Je réalise qu'on va avoir fort à faire pour vivre autant d'aventures et ressentir autant d'émotions que cette année, parce qu'on a placé la barre assez haute quand même avec le mariage. » Je lui dis en souriant légèrement tout en me tournant vers lui pour l'embrasser tendrement. Je sais que quoique l'avenir nous réserve, tant que je peux me blottir dans ses bras, je n'aurais besoin de rien de plus. J'ai vécu avec intensité, avec folie une partie de ma vie, et si l'intensité je ne compte pas la perdre, je veux la mettre au profil de notre relation, me donner à lui avec intensité, m'investir dans notre couple à 100% sans folie, sans abus, sans excès, mais entièrement et je sais que ça suffira pour que l'année à venir soit elle aussi riche en émotions et en bonheur surtout parce que désormais c'est aussi ce que je veux prendre comme bonne résolution ; leur offrir que des moments de bonheur et les épargner de mes crises. « Je me suis jamais sentie aussi bien dans cette ville, je sais que c'est votre présence qui m'apaise et je crois que j'avais besoin de ce voyage pour tourner la page sur certaines choses et créer d'autres souvenirs ici alors merci bébé, merci d'être ici avec moi. » J'apprends petit à petit, je comprends petit à petit, je progresse aussi, je m'améliore j'espère, et c'est dans l'unique but de pouvoir être la meilleure version de moi-même, pour eux. Pour nos filles, pour Caleb, pour notre famille.
Loving can heal, loving can mend your soul and it's the only thing that I know
Voyager avec des enfants de quatorze mois n’est pas de tout repos. Lucy et Lena ont beaucoup pleurées en découvrant ce qu’était un avion, un long vol. Pour Lucy rester collée à ses parents c’est quelque chose dont elle a l’habitude bien que depuis qu’elle a commencé à marcher elle découvre petit à petit son indépendance. Pour sa sœur en revanche ce qui a été le plus compliqué était clairement le fait de ne pas pouvoir se lever et découvrir toutes les allées de l’avion à chaque fois qu’elle en avait envie. Plusieurs fois et chacun notre tour nous les avons prise avec nous pour se dégourdir un peu les jambes. Le regard et les sourires des passagers en voyant des petites filles pleine de vie les amusait. Lena aimait sourire aux autres et leur faire un signe de la main, même si elle ne les connaissait absolument pas. Plus ouverte, plus excentrique, et moins timide que Lucy, elle se détache de plus en plus de sa sœur niveau caractère. Elle aime nous montrer qui elle est, ce qu’elle veut, ce qu’elle aime ce qu’elle n’apprécie pas. Elle apprend vite elle évolue vite et me dire qu’il y a un an mes filles venaient à peine de naître est presque difficile à croire. Elles grandissent vite, elles me montrent chaque jour que la vie vaut la peine d’être vécue et qu’elles sont capables d’évoluer et de changer du tout au tout. Découvrir Londres avec les filles est un véritable bonheur, Alex nous montre avec fierté chacun des lieux qu’elle connaît, qu’elle a apprécié et bien qu’elle n’ait pas beaucoup de bons souvenirs dans cette ville étant plus jeune je suis bien décidé à lui en créer plusieurs. Son accent est d’autant plus fort ici, ce qui est assez drôle mais qui ne me déplaît pas du tout. Je la laisse parler et je l’écoute avec bonheur et si en Australie son British accent a toujours eu un certain effet sur moi c’est toujours le cas ici. Voire même bien plus. Ça lui donne un côté encore plus sexy, plus plaisant, plus excitant et je ne me cache pas de lui dire ou même de lui montrer qu’elle ne me laisse pas indifférent. Nombreuses sont les fois où j’essaie de l'imiter très clairement pour la taquiner un peu et mes tentatives peu concluantes d’accent British ont souvent tendance à la faire beaucoup rire. Ce qui me fait moi-même bien souvent sourire puisque Alex qui rigole a toujours été de loin d’une des plus belles mélodies possibles. En Australie la neige n’est pas quelque chose dont nous sommes habitués, bien au contraire même et si j’ai déjà découvert ces conditions météorologiques à Paris il y a des années de ça, ce n’est pas le cas des jumelles qui découvrent les flocons de neige pour la première fois de leur vie. Elles sont intriguées, elles partent à leur rencontre et si je ne suis pas le plus grand fan de la neige je me rends bien compte que mes filles, elles, elles aiment ça et risquent d’en réclamer de nouveau quand nous rencontrerons en Australie.
Une nouvelle journée se termine. Froidement. Beaucoup trop pour moi et pour Lucy et Lena qui n’ont pas l’habitude des températures aussi basses mais ça ne semble pas les déranger. Elles jouent à deux elles rient et à ce moment précis rien ne semble pouvoir les déranger ou venir entraver à notre bonheur. Ce voyage était certainement la meilleure manière de terminer cette année et je n’en regrette absolument rien. En 2021 beaucoup de choses ont changées, évoluées. Nous sommes passés d’un couple fiancés à mariés et nos filles grandissent de plus en plus rapidement. Elles mûrissent, elles gagnent toujours un peu plus en autonomie chaque jour et c’est en les regardant que je suis perdu dans mes pensées depuis de longues minutes. Ma femme allongée contre moi c’est en caressant du bout des doigts ses bras que je l’écoute me sortir de mes pensées. « Je suis tellement reconnaissante pour tout ça, vous êtes tout ce qui compte à mes yeux. » Je me redresse légèrement laissant les mains glisser sur ses cuisses. « Cette année fut la plus belle et la plus riche grâce à vous, merci d'être l'homme que tu es et d'être mon homme surtout, merci d'être un mari et un papa si incroyable. » Elle me fait sourire et même si ses mots à mon égard ne sont jamais vraiment très réalistes, l’entendre me remercier et faire un petit bilan de notre année me plaît presque autant que cela me gêne. Je fais tout pour être un bon mari pour elle. Je mets tout en œuvre pour être un papa parfait pour nos filles et si je ne pense pas être proche de la perfection j’essaie déjà de les rendre heureuse toutes les trois. « Et dire qu’il y a deux ans on fêtait la nouvelle année tous les deux en Nouvelle-Zélande. Aujourd’hui on passe le cap de la prochaine année avec nos filles à Londres. » On en a fait du chemin. Il y a deux ans lors de ce voyage il y avait eu de l’alcool, beaucoup d’alcool mais aussi beaucoup de sexe de moments d’insouciance mais il y a bien une chose qui n’a pas changée entre nous : tout l’amour que nous ressentons l’un pour l’autre. « Je réalise qu'on va avoir fort à faire pour vivre autant d'aventures et ressentir autant d'émotions que cette année, parce qu'on a placé la barre assez haute quand même avec le mariage. » Sa réflexion me fait sourire et elle peut le voir quand elle se tourne vers moi. Je prolonge rapidement le baiser laissant ma main redescendre sur ses genoux que je caresse doucement. « Je compte sur nous pour ça. » On a toujours su rebondir, faire toujours plus pour rendre l’année encore plus forte que la précédente. « Je me suis jamais sentie aussi bien dans cette ville, je sais que c'est votre présence qui m'apaise et je crois que j'avais besoin de ce voyage pour tourner la page sur certaines choses et créer d'autres souvenirs ici alors merci bébé, merci d'être ici avec moi. » J’hausse doucement les épaules et cette fois c’est sa joue que je caresse avec tendresse tout en la regardant. « J’aimerais pouvoir faire plus pour t’aider. » Parce que je n’ai finalement pas l’impression de faire grand chose pour elle, et je donnerais tout pour la voir enfin réellement apaisée. « Papa, maman. Jouer. » Je crois que Lucy nous sollicite à les rejoindre par terre pour jouer avec sa sœur et elle. Je regarde Alex amusé et cette fois c’est Lena qui surenchérit. « Papa, maman. » Cette fois elle nous fait un signe nous demandant de les rejoindre. Ça aussi, ce n’est peut-être pas forcément nouveau mais entendre les filles m’appeler papa ça vaut tout l’or du monde pour moi. Je me détache alors d’Alex l’embrassant furtivement sur la joue pour rejoindre mes filles. « Vous voulez jouer à quoi mes princesses ? » Lucy me donne un doudou et se retourne vers sa mère, attendant qu’elle nous rejoigne. « Maman. » Elle lui montre du doigt une autre petit peluche lui signifiant alors laquelle Alex doit prendre. C’est aussi pour ce genre de petit moment si simple, que les moments en famille sont si importants pour moi.
Loving can heal, loving can mend your soul and it's the only thing that I know. I swear it will get easier, remember that with every piece of ya and it's the only thing to take with us when we die. We keep this love in a photograph, we made these memories for ourselves. Where our eyes are never closing our hearts were never broken and time's forever frozen, still
Être ici à Londres avec Caleb, c'est peut-être l'une des plus belles preuves que ma vie a véritablement changé depuis deux ans. Il a trois ans j'ai quitté Londres suite au suicide de ma mère, j'ai quitté cette ville qui ne m'avait finalement jamais apporté de bonheur et j'ai retrouvé Caleb. Sans rien attendre, sans rien espérer, sans même y croire, en même temps l'espoir n'était pas permis. Je n'aurais jamais du avoir une seconde chance avec Caleb, je ne la méritais pas et pourtant. Presque trois ans après mon départ de Londres, je suis de retour ici mais cette fois c'est en famille que je suis dans cette ville. Une bague au doigt, un nom différent, et un rôle différent aussi. Je suis une femme, je suis une mère, je suis moi mais en mieux, du moins j'essaye, parce qu'ils font ressortir le meilleur de moi-même, ou du moins ils me donnent envie d'être quelqu'un de bien, loin de celle que j'étais à l'époque. Plus réfléchie, plus mature, plus apaisée aussi sans doute et surtout je suis une femme comblée, aimée et qui aiment plus que tout les trois personnes présentes à mes côtés. Blottie dans les bras de mon mari, et je peux dire sans aucun doute que c'est l'endroit ou je me sens le mieux. Je me sens en sécurité, je me sens protégée, je me sens aimée et je me sens aussi peut-être contenue au creux de ses bras, je sais qu'il n'y a pas un autre endroit qui me procure cette sensation de calme et de bien-être. Contre lui, le regard tourné vers nos filles qui jouent toutes les deux, cette vision est parfaite, ce moment est si doux et je ne me lasse pas de passer des moments avec elles, et avec leur père. C'est d'ailleurs vers lui que mon attention se tourne après un long moment de calme et de silence entre nous, juste rythmé par le bruit des premiers mots, des rires et des gazouillements de nos filles, des bruits qui sont devenus mon quotidien désormais. Mes pensées se tournent vers Caleb, c'est à lui que je m'adresse désormais. « Et dire qu’il y a deux ans on fêtait la nouvelle année tous les deux en Nouvelle-Zélande. Aujourd’hui on passe le cap de la prochaine année avec nos filles à Londres. » Le chemin parcouru est grand entre ce nouvel an en Nouvelle-Zélande et ce nouvel an ici à Londres. Beaucoup de choses ont changé dans nos vies, pour le meilleur mais si aujourd'hui je ne changerai pour rien au monde ce que j'ai, ce moment en Nouvelle-Zélande avait été assez magique. Un moment hors du temps, un moment de légèreté entre nous et beaucoup de souvenirs forts. « J'ai beaucoup aimé ce voyage, et j'ai appris certaines choses sur toi que je suis pas prête d'oublier. » Je souris en repensant à ce séjour, l'un des derniers moments joyeux dans lequel je peux associer l'alcool avant que ça ne devienne un sujet de dispute et que je ne sois définitivement sobre. Mais durant ce voyage nous en avons vécu des émotions, et des aventures et si j'en garde un très bon souvenir, ce n'est rien comparé aux aventures que l'on a vécu ensuite lui et moi. Nos filles, notre mariage, notre vie à quatre, c'est la plus belle aventure que je n'ai eu à vivre jusqu'à maintenant. Mon regard se tourne vers Caleb, alors que je repense à cette année passée l'un avec l'autre, que je repense à tout ce que j'ai dans ma vie grâce à lui, c'est lui qui m'a donné tout ça et je lui en suis très reconnaissante. Mais on a placé la barre haute cette année parce que c'est de loin l'une des années les plus riches en émotions pour nous. Il me sourit et s'il y a un sourire que j'apprécie particulièrement c'est le sien. Il est si doux, si sincère, si tendre, et je lui souris en retour comme toujours avant de l'embrasser tendrement. Un baiser qu'il prolonge alors que ses mains caressent mon corps. « Je compte sur nous pour ça. » Je lui souris à mon tour, ça peut sembler bête ou insignifiant mais savoir qu'il compte sur nous, et donc sur moi pour rendre cette année à venir si belle est important à mes yeux et je lui prouve en me tournant totalement face à lui, à califourchon sur lui je joue avec ses boucles décoiffées par l'humidité de Londres. « J'aime t'entendre parler comme ça. Et tu as raison sur une chose, je sais que tout les deux on sait comment se faire vivre des émotions. » Je lui souris et je ris doucement en faisant cette allusion qu'il ne devrait pas avoir de mal à comprendre avant de redevenir plus sérieuse et plus douce dans mes propos et dans mes gestes. Je me sens bien avec lui, je suis moi avec lui, et je me sens apaisée à ses côtés et pourtant j'aurais pu craquer plusieurs fois depuis deux ans, et lui aussi d'ailleurs mais finalement malgré les épreuves, on s'en sort plutôt très bien tout les deux et je peux profiter de mon mari et de nos filles ici à Londres dans une ville qui a toujours été plus ou moins compliquée pour moi. « J’aimerais pouvoir faire plus pour t’aider. » Il me caresse la joue et ma main se pose sur la sienne avec douceur alors que mon regard se perds dans le sien. « Tu fais déjà tellement chéri. » Il est parfait avec moi, il en accepte bien plus que n'importe qui pourrait le faire et il ne s'en rends même pas compte, c'est peut-être ça le plus touchant finalement. « Tu es à mes côtés et c'est tout ce dont j'ai besoin, tu m'aide tellement, je crois que tu ne réalises même pas comme ta présence m'aide à aller bien. » Il ne réalise pas à quel point sa présence est importante pour moi, pour mon équilibre, pour mon bonheur surtout et alors que je me penche pour l'embrasser encore une fois, c'est la petite voix de Lucy qui nous sort de ce moment. « Papa, maman. Jouer. » Les phrases ne sont pas encore là, mais l'intention est bien là, et elle sait nous faire comprendre ce qu'elle veut. Je regarde Caleb en levant les épaules et en restant là quelques secondes à quelques centimètres de son visage, c'est lui le premier à bouger et après avoir déposé un bref baiser sur ma joue, il rejoins nos filles par terre et je les regarde en souriant les yeux pleins de tendresses devant cette image de Caleb qui s'adresse à Lucy et qui attrape le doudou qu'elle lui tends. J'aime les voir rire, et s'émerveiller d'un rien, elles sont si touchantes et quand Caleb est avec elles, il y a quelque chose dans son regard, sur son visage qui s'illumine encore un peu plus et qui le rends si incroyablement attirant. « Maman. » Lucy me sort de mes pensées en m'appelant, sa petite voix si douce et pourtant si décidée qui me fait comprendre qu'elle compte m'appeler jusqu'à ce que je réponde, et je ne la laisse pas trop s'impatienter. Je quitte le confort du canapé pour venir m'installer à même le sol au côté de Lucy, Lena et Caleb, prenant la peluche que Lucy a laissé pour moi. Je la fais marcher sur le sol, grimper sur le dos de Lena et venir chatouiller son cou pour l'entendre rire et gesticuler dans tout les sens. Lucy m'imite avec sa peluche en essayant de chatouiller son père même si les gestes sont moins assumés et moins précis, je les entends rire toutes les deux et il n'y a aucun son plus agréable que celui là. Lena me saute dessus alors que je lui laisse quelques minutes de répits pour reprendre son souffle et je bascule sur le sol à côté de Caleb, Lena sur moi qui essaye à son tour de me chatouiller. Ce n'est pas très doux comme geste et je crois qu'elle est plus proche de me faire mal que de me chatouiller, je ris tout de même beaucoup parce que ce moment est précieux. « Toutes sur papa. » C'est en regardant Caleb que je dis ça à mes filles. Trois filles contre un mec, bien-sur qu'on va se liguer contre lui. « Papa ! » Toutes les deux semblent d'accord avec mon plan. Je pose Lena sur lui et je laisse Lucy rejoindre sa sœur et je profite de ce moment pour sortir mon téléphone et prendre quelques photos et même une vidéo de ce moment. Caleb allongé sur le tapis du salon avec les deux filles sur lui, c'est le genre de souvenirs que j'ai envie de garder et après quelques minutes, je les rejoins à nouveau, je m'allonge sur le tapis à côté de Caleb et je prends Lena sur moi. « J'ai encore besoin de toi ce soir alors je te sauve, tu m'es redevable chéri. » C'est un peu moi qui ait en premier lieu envoyé nos deux filles se jeter sur lui mais je viens de le libérer de la tornade Lena qui semble bien trop excitée désormais et qui me saute dessus en riant. Une chose est sûre le décalage horaire n'a pas d'effet sur elle et désormais il va falloir les calmer avant de songer à pouvoir les coucher. Je me relève malgré l'envie très forte que j'avais de rester allongée au côté de Caleb sur ce tapis et je prends Lena dans mes bras pour tenter de la calmer. « Je pense que j'aurais pas du les exciter comme ça, je crois qu'on va avoir besoin du calme légendaire de papa pour les coucher. » Il sait les apaiser, il sait les calmer, il sait comment faire avec elles quand elles sont excitées, tristes ou en colères c'est un talent que je n'ai pas toujours moi. « J'ai hâte de pouvoir te sauter dessus à mon tour. » Je glisse ces mots à Caleb en lui tendant Lena pour qu'il tente de calmer notre fille, et c'est avec Lucy dans les bras que je me dirige vers la chambre dans laquelle elles dorment pour la changer.
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« J'ai beaucoup aimé ce voyage, et j'ai appris certaines choses sur toi que je suis pas prête d'oublier. » Sa réflexion me fait rire parce que je vois tout de suite ce à quoi elle fait surtout référence. C’est pendant de notre voyage en Nouvelle-Zélande qu’elle a appris que ma mère m’a interrompu lors de ma première fois. Un souvenir qui a longtemps était difficile à assumer pour moi mais aujourd’hui je peux en rire facilement. C’est surtout devenu une anecdote plus drôle que gênante. Je garde un bon souvenir de ce voyage en Nouvelle-Zélande et je m’en souviens comme si tout s’était passé hier. C’était la fin d’une période et surtout, nos derniers moments réellement heureux avant cette dispute pour m’a poussé à lui poser un ultimatum : l’alcool ou moi et tout n’a pas été facile pour elle et les semaines suivantes ont été remplies d’obstacles à parcourir elle les a tous passés haut la main et c’est en grande partie grâce à tous ses efforts que nous en sommes là aujourd’hui. Mariés et parents de deux merveilleuses petites-filles que nous aimons tous les deux plus que n’importe quoi. Elles sont précieuses, Lucy et Lena, elles sont bien trop petites pour s’en rendre compte mais elles sont très vite devenues ma force et ma motivation pour me lever tous les matins. Alex maintenant à califourchon sur moi ses mains dans mes cheveux et les miennes qui glissent sur ses fesses tout en gardant mes yeux perdus dans les siens. « J'aime t'entendre parler comme ça. Et tu as raison sur une chose, je sais que tout les deux on sait comment se faire vivre des émotions. » Mon rire se mélange au sien et mes mains se resserrent un peu plus sur ses fesses. « C’est vrai qu’on est plutôt doués pour ça. » Tous les deux plutôt doués pour se faire vivre des émotions et surtout des sensations positives et vraiment très agréables. « Tu fais déjà tellement chéri. Tu es à mes côtés et c'est tout ce dont j'ai besoin, tu m'aide tellement, je crois que tu ne réalises même pas comme ta présence m'aide à aller bien. » On passe d’un moment où on se cherche à un moment plus tendre et plus sincère et c’est aussi ce genre de dynamique et de spontanéité que j’ai toujours aimé entre nous. C’est la douce voix de Lucy qui nous interrompt en nous demandant de la rejoindre par terre sa sœur et elle. Je regarde mes filles, puis ma femme, et encore nos filles avant de me lever pour le rejoindre toutes les deux. Lena me confie son doudou et Lena réclame à nouveau sa mère. Je joue avec elles, je les chatouille et Alex en fait de même. Elles essaient même de nous imiter mais leurs doigts sur notre peau ressemblent plus à de caresses qu’à des chatouilles. Les voir essayer de chatouiller leur mère me fait rire. « Toutes sur papa. » « Papa ! » Lucy et Lena se tournent vers moi et se jettent toutes les deux sur moi. Elles essaient de me chatouiller et elles ne sont toujours pas très douées pour ça, mais elles rient alors forcément je ris avec elles, leur rendant même leurs chatouilles. « J'ai encore besoin de toi ce soir alors je te sauve, tu m'es redevable chéri. » Alex prend Lena avec elle ce qui me permet de respirer un peu. « Trop aimable de ta part. » C’est dans son propre intérêt qu’elle m’aide à me libérer de deux nos filles bien trop excitée alors qu’il est bientôt l’heure de dormir pour elles. « Je pense que j'aurais pas du les exciter comme ça, je crois qu'on va avoir besoin du calme légendaire de papa pour les coucher. » Je m’assieds sur le tapis tout en gardant Lucy sur mes genoux, elle gigote elle bouge dans tous les sens essayant d’atteindre sa sœur pour l’embêter un peu. Je sens que nous allons avoir du mal à les endormir et pour mettre toutes les chances de mon côté je colle Lucy contre mon torse et je commence déjà à la bercer. « J'ai hâte de pouvoir te sauter dessus à mon tour. » Je prends Lena et lui laisse Lucy. « J’ai hâte que tu me sautes dessus aussi. » Je lui souris et l’embrasse rapidement avant qu’elle ne disparaisse dans la chambre des filles.
Il nous a fallu une bonne heure pour que Lucy et Lena ne s’endorment. Je leur ai lu deux histoires je les ai bercées, je les ai embrassées plusieurs fois et c’est après une heure qu’elles sont tombées dans les bras de Morphée. Je suis passé rapidement sous la douche et je laisse tout le temps nécessaire à Alex pour se préparer. Ce matin j’ai été faire quelques courses pour chercher de quoi nous préparer un repas digne de ce soir ce soit pour ma femme et moi. Notre premier réveillon du nouvel an en tant que couple marié se doit d’être parfait. Les coquilles Saint Jacques sont au four, un cocktail sans alcool préparé et je suis sur le balcon une cigarette à la main. Il fait froid, dehors, et je ne peux pas sortir fumer en chemise comme je le fais à la maison. Je regarde les filles sur le baby-phone qui semblent avoir définitivement trouvées le sommeil et c’est en retournant à l’intérieur de l’appartement que je vois Alex ressortir de la salle de bain. Je referme bien la porte derrière moi et range mon manteau sur le porte-manteaux. « T’es magnifique. » J’avance vers elle et avant de l’embrasser mes mains se posent sur ses joues pour la ramener vers moi. Le baiser est doux, tendre et plein d’amour. « Les coquilles Saint-Jacques sont au four, j’ai fait un cocktail sans alcool et je nous ai préparé quelques toasts au saumon. » Je lui désigne la table d’un signe de main. « Va t’installer, désolé j’ai pas encore eu le temps de dresser la table, je m’en occupe. » Je l’embrasse sur la joue et disparais dans la cuisine pour en sortir des couverts, des verres et des assiettes.
Loving can heal, loving can mend your soul and it's the only thing that I know. I swear it will get easier, remember that with every piece of ya and it's the only thing to take with us when we die. We keep this love in a photograph, we made these memories for ourselves. Where our eyes are never closing our hearts were never broken and time's forever frozen, still
Si nos regards doux se sont concentrés sur nos filles pendant de longues minutes, quand je me tourne vers lui, à califourchon sur Caleb, c'est bien des ses yeux que se posent les miens. Mes mains dans ses cheveux, les siennes sur mes fesses, c'est aussi pour ce genre de moments que j'apprécie notre vie de couple, parce qu'il a beau ne pas aimer les contacts physiques, avec moi je sais qu'il les apprécie autant que moi. Ces petits moments de tendresses, de complicité qui font notre couple me comblent de bonheur et me font un bien fou. Je me sens aimée dans ses bras, je vois dans son regard toute l'affection et l'amour qu'il ressent pour moi, malgré tout ce que je lui fais vivre, c'est la même émotion que je vois dans ses yeux. La même façon qu'il a de me regarder et il est le seul qui peut me regarder ainsi, le seul qui peut me toucher aussi comme il le fait. « C’est vrai qu’on est plutôt doués pour ça. » Je ris doucement, je lui souris grandement et j'approche mon visage du sien mes lèvres à quelques centimètres des siennes, je le regarde sans pour autant l'embrasser. « C'est sans le doute le domaine ou je suis la plus douée et tu es le seul à en profiter, quel veinard tu es. » Je souris à nouveau, pas sérieuse mais pourtant ce que je dis n'es pas totalement faux. Il est bien le seul à profiter de mes talents pour ça et je sais que je suis aussi la seule à profiter des siens. C'est une chose qui a toujours bien fonctionné entre nous, ou du moins passé l'épreuve de la première fois un peu catastrophique, le reste a toujours été plutôt parfait entre nous. Une attirance, un désir fort, et les sentiments qui s'en mêlent et qui rendent le tout tellement plus agréable qu'avec n'importe quel autre homme. Parce qu'il n'est pas n'importe lequel des hommes, il est celui que j'aime et ça change tellement de chose. Dans nos relations intimes ça change les choses, mais aussi dans notre vie de couple et de tout les jours. Il est celui que je désire et ça je ne lui cache pas, mais il est aussi celui dont j'ai besoin quand je ne vais pas bien, il est celui sur qui je me repose quand je doute, quand je me sens dépassé, il est celui vers qui je me tourne quand j'ai besoin de confiance, quand j'ai besoin de retrouver un peu d'estime de moi, il est celui avec qui je veux partager mes réussites aussi. Il est le dernier à qui je pense en me couchant et le premier que je cherche quand je me réveille. Il est mon tout Caleb Anderson, mon mari, mon amant, le père de mes enfants, mon plus proche confident, celui qui sait tout de moi, celui qui connaît toutes mes forces et mes faiblesses. Il est celui qui m'a donné cette vie qui me ravit aujourd'hui, celui sans qui rien n'aurait été possible et quand il me dit qu'il aimerait faire plus pour m'aider, je crois qu'il ne réalise pas à quel point il en a déjà fait, et il en fait encore énormément et sans lui, jamais je n'aurais pu être la femme que je suis aujourd'hui, capable d'être une épouse, capable d'être une mère aussi, c'est grâce à lui que je peux assumer tout ça désormais. C'est grâce à lui que mon quotidien est plus beau, plus doux, plus apaisé et cette année malgré un manque de sommeil, une vie agitée avec les jumelles, la préparation du mariage, je n'ai jamais eu autant de raisons d'être heureuse et fière de ce que nous avons accompli ensemble. C'est tout ce à quoi je pense en le regardant, en lui disant qu'il m'aide déjà tellement et je voudrais qu'il en ait conscience, qu'il ne doute plus jamais du bien et du plaisir qu'il apporte dans ma vie, mais ce moment entre nous est perturbée par la voix d'une de nos filles qui nous appellent. C'est aussi pour ça que ce voyage est aussi agréable, notre premier voyage en famille et on a le temps pour elles, le temps pour se poser sur le sol et jouer tout les quatre, le temps de se créer des souvenirs dont elles ne se rappelleront pas mais que l'on tachera de leur raconter, le tout appuyé par des photos de ces moments parce que je veux qu'elles sachent comme on les aime toutes les deux, comme elles font notre bonheur depuis leur naissance et que quelque soit le passé, elles ont toujours été primordiales dans ma vie, à partir du moment ou j'ai entendu leurs deux petits cœurs battre. Je joue avec elles, elles sont heureuses, elles rient beaucoup et c'est un son que j'adore entendre, parce que tant qu'elles rient c'est qu'elles sont heureuses non ? Et ma seule préoccupation c'est de pouvoir les rendre heureuses. Elles sont désormais toutes les deux sur Caleb, et j'aime cette vision, Caleb a toujours voulu des enfants, il a toujours été fait pour ça et je le savais, mais le voir interagir avec nos filles est quelque chose que j'apprécie énormément, et ça ne me laisse pas indifférente d'ailleurs mais si j'aime les regarder rire tout les trois, je finis par mettre fin à ce moment, pour sauver Caleb mais surtout parce qu'il est bientôt l'heure qu'elles dorment et je sais que l'excitation de ce moment risque de rendre la tâche un peu plus compliquée que prévu. « Trop aimable de ta part. » Je lève les épaules en souriant à sa remarque. « Mais oui tu vois trop aimable, moi je dis que ça vaut bien un cadeau ce soir. » Je le taquine un peu mais c'est vers Lena que mon attention se tourne rapidement parce qu'elle semble décidée à jouer encore un peu elle et elle n'a pas l'intention de rester dans mes bras et elle essaye de me le faire comprendre. Ma fille excitée c'est une vraie boule d'énergie et je lutte pour la tenir dans mes bras, Lucy n'est pas plus calme et c'est en la voyant elle gigotait que je réalise vraiment la tâche que ça va être de les calmer. Lucy bercée contre Caleb semble s'apaiser un peu ce qui n'est pas le cas de Lena et c'est bien pour ça que je lui tends Lena et que je prends Lucy contre moi non sans une petite réflexion glissée à mon mari. « J’ai hâte que tu me sautes dessus aussi. » Je ris en entendant sa réponse et il profite de notre proximité pour m'embrasser rapidement et Lena profite de ce moment pour embêter sa sœur à nouveau. Je m'éloigne pour éviter que Lucy ne s'agite à nouveau et je me dirige vers la chambre des filles avec Lucy, mais avant de disparaître dans la chambre je me retourne et je m'adresse à Caleb. « J'ai hâte même si je crois que c'est toi qui va me sauter dessus quand tu verras la robe que j'ai choisi pour ce soir. » Une remarque juste pour lui donner une petite motivation supplémentaire pour arriver à calmer Lena plus vite, et aussi pour lui donner l'eau à la bouche parce que finalement on est parent mais ce soir une fois que nos filles seront couchées, on sera avant tout un couple et j'ai hâte de l'avoir pour moi toute seule.
Une heure a essayé d'endormir les filles, assisse sur le sol de la chambre à bercer Lena pendant que Caleb leur lit des histoires et je crois que j'aurais pu m'endormir à plusieurs reprises si je n'avais pas en tête la soirée qui nous attends tout les deux. La dernière de l'année, et la première de 2022 et c'est une chose à laquelle je tiens, finir l'année avec lui et commencer la prochaine avec lui aussi, c'est quelque chose que l'on a fait ces deux dernières années et je compte bien le faire jusqu'à la fin de mes jours. Et quand enfin les deux filles ont fini par s'endormir c'est presque un soupir de soulagement que je lâche en fermant la porte de leur chambre après les avoir embrassé toutes les deux. Je profite que Caleb soit sous la douche pour fumer un peu, mes yeux se perdent sur Londres, et je vois Big Ben au loin, j'en ai passé des réveillons dans cette ville mais jamais je n'ai ressenti ce que je ressens aujourd'hui à l'approche de ce changement d'année. Pas de nostalgie, pas de remords, pas de regrets, pas de culpabilité, je suis même sereine à l'approche de la nouvelle année parce que je sais que l'année à venir sera belle, parce qu'ils seront là dans ma vie tout les trois pour rendre mon quotidien et ma vie plus belle. Je retourne dans la chambre préparée mes affaires, sortir la robe que je me suis achetée la veille spécialement pour cette soirée et surtout spécialement pour lui et quand il sort de la salle de bain de me dépêche de me préparer à mon tour. Enfin, se dépêcher est un bien grand mot, mais je fais tout ce que je fais habituellement mais plus rapidement pour le retrouver plus vite et profiter de la soirée ensemble. C'est maquillée, coiffée et vêtue d'une robe courte et d'une grand décolleté que je le retrouve dans le salon. Je sens l'air froid sur ma peau plutôt peu couverte quand il ouvre la porte du balcon et je frisonne un peu. « T’es magnifique. » Je le regarde, la lèvre pincée et un sourire léger sur les lèvres, j'observe sa réaction face à cette tenue plus osée que celle que je peux porter habituellement quand nous sortons en public. Cette robe est pour lui et pour lui seul. Il avance vers moi et je ne bouge pas, je le regarde toujours un sourire aux lèvres, une main qui se glisse dans mes cheveux en le regardant si proche de moi et quand il pose ses mains sur mes joues je ressens le froid de ses mains mais son baiser me réchauffe presque automatiquement. Je prolonge ce baiser, avec tendresse, mes mains caressent sa nuque et ses cheveux. « Tu sais que tu me plais beaucoup Caleb Anderson ? » Je voudrais lui dire qu'il est sexy, qu'il est canon, qu'il est attirant dans cette chemise mais mes compliments il a du mal à les entendre, alors je me dis que lui dire qu'il me plaît c'est quelque chose sur quoi il ne pourra rien redire. Et pour lui prouver à nouveau mes lèvres se posent sur les siennes, plusieurs petits baisers que je dépose sur ses lèvres et sur ses joues. Il est le premier à mettre fin à cet échange mais je sais que c'est parce qu'il a tout préparé pour ce soir, c'est ça aussi la joie d'être avec quelqu'un qui aime organiser les choses, c'est finalement assez simple pour moi. « Les coquilles Saint-Jacques sont au four, j’ai fait un cocktail sans alcool et je nous ai préparé quelques toasts au saumon. » C'est ce que je disais, il a tout préparé, tout pensé aussi et je n'ai cas mettre les pieds sous la table. Je lui souris pour lui montrer que tout ça, ça me plaît. « On t'a déjà dit que tu étais un homme bon à marier ? J'espère que ta femme sait à quel point elle a de la chance et qu'elle te comble autant que tu le mérites. » Et si je suis sûre qu'elle sait qu'elle a de la chance puisque je suis cette femme, j'espère que je le comble autant qu'il le mérite. « Va t’installer, désolé j’ai pas encore eu le temps de dresser la table, je m’en occupe. » Il m'embrasse sur la joue et il ne me laisse même pas le temps de réagir qu'il a déjà disparu dans la cuisine. Je sors mon téléphone et je lance notre playlist, un mix de ses chansons et des miennes, et beaucoup de notre mariage aussi et je vais le rejoindre dans la cuisine. Ça a beau ne pas être sa cuisine, ça reste son territoire mais si je suis pas celle qui va préparer le repas ce soir, je laisse ça au chef, je peux au moins l'aider à préparer la table, enfin au moins lui proposer à voir s'il ne va pas me renvoyer pour tout faire tout seul mais je n'ai pas l'intention de le laisser courir partout alors que je peux l'aider. Je le suis dans la cuisine, je me place derrière lui pour déposer un baiser sur sa nuque avant de prendre les assiettes qu'il vient de sortir. « Laisses moi au moins faire ça, ça ira plus vite et j'espère qu'après tu vas rester avec moi dans le salon. » Je ne sais pas ce qu'il a préparé pour nous mais tout ce que je désire c'est d'avoir une soirée avec lui, un dîner en tête à tête, je n'ai pas besoin de grand chose tant qu'il est avec moi. Je finis par m'installer dans le salon en l'attendant, je regarde à plusieurs reprises le baby-phone pour m'assurer que les filles dorment bien et quand Caleb revient avec l'entrée, je lui laisse le temps de s'installer avant de trinquer avec lui. « A nous, à notre famille et notre amour. » Je bois un peu, un cocktail sans alcool qu'il a préparé rien que pour moi et finalement aussi pour lui puisqu'il ne boit pas d'alcool quand il est avec moi, encore une chose dont il se prive juste pour moi. « Tu as déjà réfléchis à ce que tu voulais réaliser l'an prochain ? » C'est le nouvel an, et je sais qu'il a déjà des projets professionnels mais j'aimerais pouvoir connaitre ses objectifs pour pouvoir l'aider à réaliser ses projets parce que c'est aussi ce que je veux faire désormais, parce que je suis sa femme et que c'est aussi mon rôle, le soutenir chaque jour, comme il l'a fait pour moi depuis deux ans.
Loving can heal, loving can mend your soul and it's the only thing that I know
Passer le réveillon de la nouvelle année en tête à tête avec ma femme était la seule chose que je demander pour cette soirée. S’il y a bien une personne avec qui je veux terminer l’année 2021 et commencer 2022, c’est bien elle. C’est la troisième année consécutive où nous passons la nouvelle année ensemble et la deuxième fois pour les jumelles. Bien qu’elles ne soient pas encore conscientes de ce genre de chose, pour l’instant elles dorment à poing fermé et j’espère qu’elles ne se réveilleront pas et qu’elles pourront passer une nuit complète. Je l’espère pour elles mais aussi pour nous. Pour que nous puissions profiter de notre soirée et également de la nuit qui nous attend. Alex est dans la salle de bain, sous la douche, j’entends l’eau de la douche couler alors que je suis dans la cuisine pour nous préparer un repas. Ce n’est pas grand-chose, je n’ai pas pu faire autant ou du moins, pas aussi bien que je l’aurais aimé. Elle mérite plus, Alex. J’aurais aimé pouvoir lui préparer un repas digne de ce nom mais quand on n’est pas chez soi, c’est toujours plus compliqué. Ce matin j’ai cherché sur internet la recette d’un cocktail sans alcool qui pourrait lui plaire et je me suis éclipsé une heure pour faire les courses pour ce soir. Une entrée, un petit plat et un petit dessert. C’est pas grand-chose, mais c’est mieux que rien.
Une robe noire, courte et un décolleté plongeant, qui, je pense, m’attira beaucoup toute la soirée c’est en me mordant la lèvre que je la regarde s’avancer vers moi. J’ai la chance d’avoir la plus belle femme au monde en tant que femme, je l’aime plus que tout et ce soir quand je la vois aussi belle et si parfaite je me sens encore plus chanceux de l’avoir à mes côtés pour le reste de ma vie. Ils doivent être nombreux ceux qui aimeraient l’avoir en tant que femme, mais c’est moi qu’elle a choisi, aussi dingue que cela puisse paraître. « Tu sais que tu me plais beaucoup Caleb Anderson ? » Ses mains dans mes cheveux les miennes autour de sa taille mes yeux se perdent dans les siens un instant profitant de la beauté de ses yeux. Elle m’embrasse de nouveau et c’est sans hésiter que je prolonge ce baiser avec douceur et délicatesse. « Tu es tellement sexy ce soir. Je me demande vraiment ce que tu fais avec moi. » Parce qu’une femme comme elle pourrait avoir n’importe quel homme c’est une certitude. Ce soir je veux m’occuper d’elle, je veux la traiter comme une princesse et je lui fais comprendre en lui annonçant les plans que j’ai pour nous ce soir. Ou du moins les plans culinaires que j’avais en tête pour nous, en ce qui concerne le reste de notre soirée et de notre nuit, je pense que nous avons les mêmes idées en tête. « On t'a déjà dit que tu étais un homme bon à marier ? J'espère que ta femme sait à quel point elle a de la chance et qu'elle te comble autant que tu le mérites. » Sa réflexion me fait rire. Être aux petits soins avec elle m’a toujours semblé naturel. «Apparemment je passe un peu de temps en cuisine, et je sais faire quelques trucs. Autant que la femme de ma vie puisse en profiter, non ? » Une question qui n’attend pas réellement de réponse et c’est d’ailleurs en souriant et avec un petit rire que je lui réponds. Je l’invite à s’installer à table le temps que je dresse celle-ci et que je termine les préparations de dernière minute, parce que, comme dit plus tôt, je veux être aux petits soins avec elle et la traiter comme une véritable reine et alors que je reprends ma place en cuisine je la sens déposer quelques baisers sur ma nuque. « Laisses moi au moins faire ça, ça ira plus vite et j'espère qu'après tu vas rester avec moi dans le salon. » Je la laisse prendre les assiettes et la rejoins avec les verres remplis du cocktail préparé en amont, et puis je repars en cuisine pour prendre les toasts et les coquilles St Jacques. « A nous, à notre famille et notre amour. » Je lui souris et avance mon verre vers le siens pour trinquer. « À cette année qui a été la plus belle de ma vie je pense. » C’est surtout cette année que j’ai appris à être père, c’est cette année que mon amour pour mes filles n’a cessé d’être encore plus fort. Entre leurs premiers mots et leurs premiers pas j’ai découvert la fierté d’un parent pouvait ressentir en voyant son enfant grandir et évoluer. Et surtout cette année, nous nous sommes mariés, un véritable accomplissement et un bonheur d’avoir lié ainsi ma vie avec elle. « Je t’aime mon amour. » Des mots chuchotés, murmurés comme un secret alors qu’il n’en est rien. Je l’aime comme un fou, elle le sait et je n’ai eu aucun mal pour lui faire une déclaration d’amour le jour de notre mariage devant ma famille et nos proches. « Tu as déjà réfléchis à ce que tu voulais réaliser l'an prochain ? » Je prends un toast et lui réponds sans trop tarder. « Te mettre enceinte déjà. C’est mon premier objectif. » Je lui dis en souriant. Des mots prononcés sur le ton de l’humour mais pourtant très sérieux. Nous avons deux filles que j’aime plus que tout au monde, mais cette idée de troisième enfant a déjà bien sa place dans mon esprit. « Mais je t’avoue que je n’ai pas forcément de vrais objectifs pour cette année qui arrive. Tant que je suis avec toi je sais que tout ira bien. » Que je lui réponds simplement en prenant sa main dans la mienne, mes doigts venant toucher son alliance. « Et toi tu y as réfléchi ? » Elle doit sûrement avoir des objectifs professionnels et j’aimerais pouvoir l’aider à les réaliser.
Loving can heal, loving can mend your soul and it's the only thing that I know. I swear it will get easier, remember that with every piece of ya and it's the only thing to take with us when we die. We keep this love in a photograph, we made these memories for ourselves. Where our eyes are never closing our hearts were never broken and time's forever frozen, still
Je le regarde un instant, je veux voir sa réaction sur le choix de ma tenue, je veux m'assurer que ça lui plaît parce qu'il est bien le seul à qui je veux plaire et le seul pour qui je pourrais porter cette robe désormais. Hors de question qu'un autre homme me regarde comme il le fait, parce que c'est à lui que ce corps est dédié, à lui que cette poitrine est réservée aussi et ce décolletée lui offre une vue généreuse sur une partie de mon corps qu'il apprécie énormément. Je le vois se mordre la lèvre et je lui souris, plutôt satisfaite de l'effet que la robe a sur lui. « Tu es tellement sexy ce soir. Je me demande vraiment ce que tu fais avec moi. » Mes lèvres s'écartent des siennes juste un peu pour laisser mon doigt se poser sur ses lèvres. « Chut, arrêtes de dire ça. » C'est dit doucement avec tendresse mais j'aimerai qu'il arrête de se poser cette question désormais. Mes lèvres qui effleurent les siennes et qui glissent dans son cou pour venir déposer quelques baisers sur cette partie de son corps avant de remonter vers son oreille. « C'est toi que j'aime bébé, c'est ton corps que je veux, c'est de toi dont je suis dingue, et c'est tout ce à quoi tu dois penser désormais. » Mes yeux qui retrouvent les siens alors que je lui dis ces mots, j'aimerai un jour qu'il puisse arrêter de douter de lui, arrêter de se rabaisser, arrêter aussi de croire que c'est d'autres corps dont j'ai envie, parce qu'il est bien le seul qui me fasse cet effet, le seul auprès duquel mon corps réagit quand je me colle. Le seul qui me fasse ressentir des papillons dans le ventre, le seul qui m'excite sans même le vouloir, le seul dont je rêve, le seul avec lequel je veux être et j'espère qu'un jour il aura assez confiance en moi, en nous et surtout en lui pour comprendre que quelque soit son corps, c'est lui que j'aime. Il est tout simplement parfait avec moi, parfait aussi avec nos filles, parfait dans la vie, c'est l'homme de ma vie et encore ce soir, il me prouve qu'il est à la hauteur de la situation puisqu'il a eu le temps de nous prévoir cette soirée en amoureux et de penser à pleins de choses. Il aurait pu se contenter de commander à manger, c'est pas le choix qui manque à Londres, mais je sais qu'il tient à faire les choses bien et par lui même pour nous deux, c'est un homme si tendre, si attentionné, si prévenant, si généreux, et il rigole à ma réflexion qui se veut un peu drôle mais surtout très sincère, parce que Caleb est un homme bon à marier, et c'est à moi qu'il est marié. Il rit, et j'aime l'entendre rire, j'aime le voir sourire, j'aime le sentir heureux. «Apparemment je passe un peu de temps en cuisine, et je sais faire quelques trucs. Autant que la femme de ma vie puisse en profiter, non ? » Un peu de temps en cuisine j'aurais plutôt dit beaucoup de temps en cuisine, depuis que je le connais, c'est le premier endroit après notre lit ou j'ai passé le plus de temps avec lui, sa cuisine. Mais ce n'est pas ce que je retiens de ses propos. « La femme de ta vie ? » Que je répète en souriant grandement comme si c'était la première fois que je l'entendais me dire ces mots alors que ce n'est pas le cas mais c'est juste toujours si touchant finalement. « J'aime tellement t'entendre dire ça. » Peut-être que c'est con mais il y a quelque chose qui me touche dans ces mots là, quelque chose qui me rassure peut-être aussi, qui me rends fière peut-être, tout ce que je sais c'est que le sourire que j'ai prouve bien à quel point ça me plaît qu'il me dise ces mots. Tout me plaît chez lui de toute manière, je suis amoureuse de lui depuis plus de dix ans, je suis amoureuse de cette homme et si je n'ai pas toujours su comment le lui montrer j'essaye désormais d'être une épouse à la hauteur de ce qu'il mérite. C'est dur parce qu'il mérite le meilleur Caleb et je sais que je ne serai jamais la meilleure dans ce domaine, mais j'essaye parce qu'il est l'homme de ma vie, le seul et l'unique et je veux finir l'année sur une note parfaite pour lui. La table dressée, il revient avec les cocktails qu'il a lui même préparé et l'entrée. « À cette année qui a été la plus belle de ma vie je pense. » Je souris encore, je souris beaucoup quand je suis avec lui, bien plus que la plupart du temps mais c'est l'effet Caleb ça. « Je suis fière d'avoir pu contribuer à rendre cette année si belle pour toi. » Des enfants que l'on a vu grandir ensemble, un mariage que l'on a célébré, et une année passée à deux, c'est pour moi aussi de loin la plus belle année de ma vie et ce n'est pas les dernières semaines qui vont venir gâcher cette sensation de bonheur que je ressens grâce à lui. « Je t’aime mon amour. » Je lui vole un baiser au moment ou il me dit ces mots. « Je t'aime tellement. » Cet amour si fort a pu me faire peur par moment, ces émotions si fortes, ce besoin si grand d'être prêt de lui pour me sentir bien, ça n'a pas toujours été simple à gérer pour moi mais désormais j'ai compris que c'était aussi ça l'amour. J'ai besoin de lui pour me sentir complète, besoin de lui pour être heureuse, besoin de lui pour m'épanouir, et juste de la savoir à mes côtés quoiqu'il arrive m'aide grandement à pouvoir songer à l'avenir plus sereinement que je ne l'ai jamais fais. Et l'avenir c'est d'ailleurs le sujet puisque je lui demande s'il a déjà réfléchis à ses objectifs pour l'an prochain. « Te mettre enceinte déjà. C’est mon premier objectif. » Je ne peux pas me retenir de rire quand j'entends sa réponse et je lève les yeux au ciel amusée par sa réponse et finalement ça ne m'étonne même pas que sa première pensée soit celle là. « Pourquoi ça ne m'étonne pas comme réponse ? » Je ris à nouveau avant de boire une gorgée de mon cocktail. « Mais je vais tenter de t'aider à réaliser à ton objectif, compte sur moi pour ça. » Je ne contrôle pas mon corps là dessus, mes deux premières grossesses ont plutôt bien prouvé que niveau conception ça échappe bien souvent à tout contrôle de ma part mais je vais participer activement et au moins le laisser très souvent tenter de me mettre enceinte parce que c'est une chose que j'aime particulièrement. Pas être enceinte, mais bien la partie avant. « Mais je t’avoue que je n’ai pas forcément de vrais objectifs pour cette année qui arrive. Tant que je suis avec toi je sais que tout ira bien. » C'est une réponse qu'il me donne assez souvent finalement, comme si c'était déjà en soit un objectif de réussir à me garder auprès de lui. « Une chose est sûre bébé, tu seras avec moi cette année, je te lâche pas, alors penses à ce que tu veux accomplir et à la manière dont je peux t'aider à réaliser tes rêves. » Parce qu'il doit bien en avoir encore des rêves, ou des objectifs à accomplir non ? Ma main dans la sienne, du bout des doigts je caresse sa peau tout en restant figé mes yeux dans les siens. « On va tenter de te trouver des vrais objectifs alors. Tiens ton objectif ça peut être de passer à la télé cette année et de leur montrer quel chef incroyable tu es, ou de faire plus de live insta, tu vas bientôt pouvoir faire des sessions pour apprendre aux parents à cuisiner avec des enfants, ou tu peux ouvrir un atelier pour apprendre aux Australiens à cuisiner, je suis sûre que tu peux tout réussir de toute manière. » Caleb peut paraître comme ça timide, sur la retenue, en retrait mais quand il veut quelque chose il est déterminé, exigeant et il est capable de réussir des choses que très peu de gens peuvent réussir, son restaurant en est la preuve non ? Il a plus d'ambition que moi, plus de détermination aussi et je ne veux pas que ma présence ou notre famille le freine dans ses objectifs mais que ce soit une force pour lui d’où toutes mes propositions. « Et toi tu y as réfléchi ? » Je n'ai jamais été la plus douée pour faire des projets, pour envisager les choses sur le long terme, il le sait peut-être mieux que personne et si depuis quelques mois j'arrive à me projeter avec lui. Que ce soit pour les enfants ou le mariage, ou notre vie de couple, ou nos projets de vacances, pour ma vie professionnelle c'est pas totalement le cas et comme j'ai évoqué ses objectifs professionnels c'est à ça que je pense en premier. « J'ai pas mal pensé à tout ce que je pouvais faire, à l'idée que tu m'avais suggéré, mais je sais pas trop. Je suis pas aussi déterminée que toi et aussi sérieuse pour prendre en charge quelque chose d'aussi gros que la création d'un nouveau média. » Sans doute que je n'ai pas assez confiance aussi peut-être pour prendre des risques et me lancer. « J'ai quelques idées mais je pense rester un peu libre pour le moment et garder du temps pour me concentrer sur notre famille. » Parce que c'est aussi pour notre famille que je me suis éloignée de la radio et mes priorités n'ont finalement pas changé, c'est juste devenu un peu plus compliquée récemment mais ils sont toujours les trois personnes les plus importantes de ma vie, et celle à qui je veux donner mon temps et le meilleur de moi même. Je bois une nouvelle gorgée de ce cocktail, je mange un toast et je joue avec ma coquille saint-jacques sans y goûter. Ma main dans la sienne toujours, mon regard lui se pose sur mon assiette, mes yeux fixent la table alors que je me remets à penser aux épreuves qui m'attendent cette année et qui vont les impacter forcément. « Pour le moment, ce que je veux c'est être quelqu'un de bien et de stable pour vous trois. » Stable je le suis en apparence, ma vie est stable, mon couple est stable et ma relation avec mes filles est stable mais il sait de quoi je parle, ou du moins il devrait comprendre même si ce n'est pas quelque chose dont on a beaucoup parlé. L'instabilité de mes émotions, l'incapacité à gérer certaines choses et ces crises que je fais. Je veux les épargner et pour ça j'ai encore des choses à gérer, des choses à découvrir sur moi pour éviter que ma maladie récemment diagnostiquée puisse impacter leurs vies plus qu'elle ne le fait déjà. « Je crois que mon vrai objectif c'est de ne plus te faire de mal et de ne pas laisser ça venir impacter notre vie ou la façon dont vous me voyez tout les trois. » Je me mords la lèvre, je tente de sourire même si mes yeux sont toujours fixés sur l'assiette, ce n'est pas simple pour moi d'aborder ça, de parler de cette chose dont on m'a affublé sans que je ne sois prête et qui vient rendre encore un peu plus compliqué l'estime que j'ai de moi même. Mais c'est mon objectif, ne plus lui faire de mal, et ne pas laisser mon trouble bordeline blesser mes proches et si en parler est difficile, je ne veux pas laisser ça venir perturber notre vie et encore moins notre soirée alors je souffle doucement et je souris, parce que je suis là ou je dois être et surtout là ou je veux être, avec lui alors je sais que je vais aller bien.
Loving can heal, loving can mend your soul and it's the only thing that I know
Une soirée rien que nous deux, bien que nos filles puissent se réveiller d’une minute à l’autre et nous obliger de nous tourner vers la réalité. Passer la nouvelle année loin de Brisbane va peut-être devenir une tradition pour nous puisqu’il s’agit de la deuxième fois que nous le faisons en presque trois ans, et je dois bien avouer que c’est quelque chose qui me plaît. Si la première fois c’est sur la Nouvelle-Zélande que nous avions jeté nous dévolu cette année c’est Londres qui a gagné et ce n’est pas pour me déplaire. Ça fait déjà plusieurs années qu’Alex m’a promis de m’y emmener un jour, et si les évènements de la vie ont fait que notre projet n’a pas pu se faire, aujourd’hui nous y sommes et je découvre avec ma femme une ville que je ne connais pas et dans laquelle elle a vécu jusqu’à ses dix-huit ans. « Chut, arrêtes de dire ça. C'est toi que j'aime bébé, c'est ton corps que je veux, c'est de toi dont je suis dingue, et c'est tout ce à quoi tu dois penser désormais. » Ses baisers me font frissonner et si ses compliments me touchent j’ai toujours eu un peu de mal à les accepter. « Je ne pensais vraiment pas que tu garderais ce surnom mais comme quoi, tu arrives toujours à m’étonner. » Une réponse un peu à côté de la conversation que nous avons actuellement – beaucoup – mais c’est aussi ma manière à moi de gérer des compliments qui me mettent toujours extrêmement mal à l’aise.
Tous les jours j’essaie d’être à la hauteur de tout ce qu’elle peut attendre de moi. Je veux être le meilleur mari possible et le meilleur papa pour nos deux filles que j’aime plus que tout au monde mais également pour ce futur bébé, certes, pas encore présent mais que j’attends déjà tellement. « La femme de ta vie ? » J’imite son sourire sans même le vouloir. Elle sourit, je souris, elle rit, je ris et si elle est triste je le suis moi aussi. « J'aime tellement t'entendre dire ça. » C’est sans problème que je lui dis encore et encore, Alex, c’est elle la femme de ma vie, celle avec qui je me suis marié, la mère de es enfants, celle que j’ai choisi pour vivre le reste de ma vie et pour rien au monde je ne changerai ça. « Je peux te le dire tous les jours si tu veux. » Des mots presque murmurés alors que mon visage s’approche doucement du sien pour l’embrasser doucement. « Je suis fière d'avoir pu contribuer à rendre cette année si belle pour toi. » Elle a même fait plus qu’y contribuer, si aujourd’hui je suis heureux, si aujourd’hui j’ai réussi à trouver une certaine sérénité dans ma vie c’est en très grande partie grâce à elle, et à nos filles bien évidemment. Être père de famille m’apporte un bonheur et une sensation de bien-être complètement indescriptible. « Pourquoi ça ne m'étonne pas comme réponse ? Mais je vais tenter de t'aider à réaliser à ton objectif, compte sur moi pour ça. » Je lui souris tout en jouant avec mon verre avant de l’apporter jusqu’à mes lippes pour en boire quelques gorgées. « Je propose qu’on s’entraîne ce soir, déjà. » Ce soir, cette nuit, demain matin, quand elle le veut, quand elle en a envie. Elle sait que moi de toute manière j’ai toujours envie d’elle, et encore plus quand elle porte une robe comme ce soir. Sans même que je m’en rende compte mes yeux m’arrêtent pas de glisser dans son décolleté. « Une chose est sûre bébé, tu seras avec moi cette année, je te lâche pas, alors penses à ce que tu veux accomplir et à la manière dont je peux t'aider à réaliser tes rêves. » Mon regard remonte vers le sien cette fois pour me plonger dans ses yeux. « Tu m’as déjà aidé à réaliser mes rêves en acceptant de devenir ma femme et en me donnant Lucy et Lena, je ne vois pas ce que tu peux faire de plus. » Mes mots sont sincères. Tout ce que je voulais je l’ai eu, je sais que je ne suis pas à plaindre. « On va tenter de te trouver des vrais objectifs alors. Tiens ton objectif ça peut être de passer à la télé cette année et de leur montrer quel chef incroyable tu es, ou de faire plus de live insta, tu vas bientôt pouvoir faire des sessions pour apprendre aux parents à cuisiner avec des enfants, ou tu peux ouvrir un atelier pour apprendre aux Australiens à cuisiner, je suis sûre que tu peux tout réussir de toute manière. » Ses yeux sont plantés dans les miens et même si on se connait depuis un peu plus de dix ans, ses yeux ont toujours un certain pouvoir sur moi assez incroyable. Je lâche un petit rire et mon regard se baisse quelques secondes rompant ainsi le contact visuel. « Ne compte pas sur moi pour devenir une personnalité publique. » J’ai accepté de faire une apparition dans une émission culinaire, fait deux live instagram cette année mais je pense que ça n’ira pas plus loin. « J'ai pas mal pensé à tout ce que je pouvais faire, à l'idée que tu m'avais suggéré, mais je sais pas trop. Je suis pas aussi déterminée que toi et aussi sérieuse pour prendre en charge quelque chose d'aussi gros que la création d'un nouveau média. » Je prends un toast que je commence à manger. « Je peux t’aider si tu veux. » Ouvrir un restaurant et ouvrir un site internet n’a sûrement rien à avoir mais si la charge de travail lui fait peur je me propose pour l’aider et ainsi, la soulager dans le travail. « J'ai quelques idées mais je pense rester un peu libre pour le moment et garder du temps pour me concentrer sur notre famille. » J’hoche doucement la tête acceptant sa décision qui ne revient qu’à elle, de toute façon. Un léger silence s’installe, ce qui est étonnant et clairement pas habituel quand c’est Alex qui parle. Je relève les yeux vers elle, et étonné de la voir fixer ainsi la table, je fronce légèrement les sourcils. « Pour le moment, ce que je veux c'est être quelqu'un de bien et de stable pour vous trois. » Il ne me faut pas très longtemps pour comprendre ce à quoi elle fait référence ; ces quelques séances chez un psychiatre qui ont concluent à un diagnostic de personnalité borderline. Si la nouvelle a été pour elle difficile à encaisser, de mon côté après quelques recherches ce diagnostic explique beaucoup de choses et ses comportements que je n’ai pas toujours compris. « Je crois que mon vrai objectif c'est de ne plus te faire de mal et de ne pas laisser ça venir impacter notre vie ou la façon dont vous me voyez tout les trois. » Mon pouce caresse le dos de sa main. « Rien ne changera jamais la façon dont je te vois. Et rien ne pourra non plus changer tout l’amour que je ressens pour toi. » J’essaie de la rassurer bien que je ne sois pas sûr que mes mots la rassurent réellement. « Je t’aime, et nos filles aussi t’aiment et rien ne pourra changer tout ça. » Notre amour a déjà survécu à beaucoup d’obstacles que la vie avait pu mettre sur notre chemin, et je pense que c’est une belle preuve que notre relation semble indestructible, non ?
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Être à Londres avec Caleb, être dans une tenue ultra sexy pour plaire à mon mari et savoir qu'il y a nos deux filles qui dorment paisiblement à côté, c'est une soirée idéale qui s'annonce, une soirée comme je n'en ai jamais connu ici à Londres. J'ai connu des choses dans cette ville, la plupart sont des choses que j'aimerai oublier mais cette soirée, ces quelques jours à Londres, je ne veux jamais les oublier parce qu'ils sont parfaits, parce que Caleb rends tout bien mieux, bien plus agréable, bien plus doux, et plus torride aussi. Parce qu'il est le seul que j'aime, le seul à qui j'ai dis ces mots, le seul avec qui j'ai décidé de faire ma vie, et le seul à qui je veux offrir mon corps et mon cœur. Il a déjà les deux de toute manière, parce qu'il est Caleb Anderson, mon premier amour. Celui qui m'a montré ce qu'était l'amour, celui qui a réussi à me faire croire à l'amour une première fois, celui qui a réussi à m'apprendre à aimer. A l'aimer lui mais aussi à m'aimer un peu, pas beaucoup mais il m'aime tellement que je ne peux pas faire autrement que me dire que je peux être aimée, du moins je suis aimée par lui et c'est tout ce dont j'ai besoin. J'aime cet homme et si lui m'aime bien plus que je ne m'aime, je sais que la réciproque est vraie. Je l'aime énormément, lui et son corps, et je sais que lui ne s'aime pas et qu'il n'est pas à l'aise avec les compliments que j'essaye de lui faire un peu plus nombreux qu'à l'époque parce que je veux qu'il sache ce que je ressens pour lui. Je n'ai plus peur de lui dire que je l'aime, je n'ai plus peur de lui dire tout ce que je ressens mais il a du mal à entendre les compliments que je lui fais. Rien d'anormal, rien d'inhabituel et rien de choquant dans sa réaction. « Je ne pensais vraiment pas que tu garderais ce surnom mais comme quoi, tu arrives toujours à m’étonner. » Je sais qu'il détourne la discussion, je le vois bien mais je n'insiste pas pour ne pas le mettre mal à l'aise, je veux qu'il profite de la soirée et le mettre mal à l'aise n'est pas mon objectif ce soir. « Je sais que tu aimes ce surnom et moi j'aime te surprendre alors on est tout les deux satisfaits, n'est-ce pas bébé » Et s'il y a dix ans on m'avait dit que je serai du genre à employer ce genre de petit mot doux je n'y aurais pas cru mais pourtant c'est bien celle que je suis désormais et ça me plaît parce que ma vie semble plus douce désormais, plus belle pas grâce à ce genre de surnom mais grâce à lui et à sa douceur et à son amour alors je crois que ça déteint sur moi pour le mieux et je ne suis pas prête d'arrêter avec ce petit nom ou d'autres surtout dans ce genre de soirées en amoureux.
« Je peux te le dire tous les jours si tu veux. » Mes yeux qui s'illuminent presque, et le sourire qui s'agrandit toujours un peu plus parce qu'il sait comment me plaire, il sait me toucher, il sait me rassurer, il sait tout faire, sauf peut-être m'arrêter quand je vais trop loin mais pour le reste Caleb est doué et il sait me donner le sourire en quelques secondes. Et comme réponse, je prolonge le baiser qu'il a initié, je lui rends avec passion pour lui montrer à quel point ses mots me plaisent et me font même de l'effet. Faut dire que je suis très réceptive aux paroles et aux gestes de mon mari et ce peut-être encore plus maintenant qu'il est mon mari et que nos moments à deux sont un peu plus rares parce qu'ils deviennent encore plus savoureux finalement. Mais pour le moment ce sont ses lèvres que je savoure entre deux toasts, je ne reste pas longtemps sans venir déposer un baiser sur sa bouche ou sur sa joue et ce ne sont pas ces mots qui vont calmer mes envies de proximité avec lui. « Je propose qu’on s’entraîne ce soir, déjà. » S’entraîner à faire un bébé voilà un projet alléchant pour passer le cap de cette nouvelle année, je fixe ses lèvres pendant un long moment, je fixe sa main qui tient son verre, et je me mords la lèvre sans même m'en rendre compte, les pensées perdues au milieu des images qu'il a mit dans ma tête avec une simple phrase, je relève les yeux vers les siens, juste à temps pour le surprendre le regard perdu dans mon décolleté, ce qui me fait à la fois rire et qui ne fait pas baisser la chaleur que je ressens en moi. « Arrêtes de fixer ma poitrine tu vas pas tenir tout le repas. » Je le taquine un peu, mais si j'ai choisi cette robe c'est bien pour qu'il regarde alors je suis plutôt fière et flattée qu'il se retrouve à fixer ma poitrine ainsi. « Tu vas avoir tout le temps d'en profiter, parce qu'on va s’entraîner ce soir et pas qu'une fois. » S’entraîner à faire un bébé oui, mais ce pourquoi on a pas besoin d’entraînement c'est pour ce genre de moment, c'est pour prendre du plaisir, ça on sait le faire et bien le faire. Mais avant ça, je veux profiter de la soirée avec mon mari et faire honneur à ce repas qu'il a préparé pour nous. Il fut un temps ou je n'aurais pas eu autant de considération pour ce qu'il pouvait faire pour nous, et ou sauter le repas n'aurait pas été un problème du tout mais ce soir c'est notre soirée de nouvel an et je veux faire les choses biens pour ce premier réveillon avec mon mari. Et c'est sur ses objectifs à venir que la discussion se tournent. « Tu m’as déjà aidé à réaliser mes rêves en acceptant de devenir ma femme et en me donnant Lucy et Lena, je ne vois pas ce que tu peux faire de plus. » Il a toujours voulu une famille Caleb je le savais, j'en avais conscience mais jamais je n'aurais pu penser être celle qui lui offrirait tout ça. La preuve que tout peut arriver finalement, pour le meilleur. Et je suis touchée par ses mots parce qu'il fut un temps ou j'étais persuadée que je ne pourrais jamais le rendre heureux. Je ne pensais pas pouvoir lui donner ce qu'il voulait, je n'étais pas celle faite pour lui et pourtant aujourd'hui il me prouve l'inverse et ça compte pour moi, plus qu'il ne l'imagine sûrement. « T'aider à trouver d'autres rêves à réaliser, te soutenir dans tes projets et t'aimer un peu plus chaque jours. » Voilà ce que je peux faire de plus. Parce que je voudrais encore en faire plus pour lui parce qu'on a encore toute la vie devant nous et que je veux être celle qui l'aide à vivre une vie de rêve, je veux être celle qui est à ses côtés quand ses rêves se réalisent mais pour ça il doit avoir d'autres rêves, d'autres objectifs et j'essaye de lui en trouver, tous plus ou moins liés à son métier qui est aussi sa grande passion. « Ne compte pas sur moi pour devenir une personnalité publique. » Je ries doucement à sa remarque, Caleb personnalité publique c'est pas quelque chose à laquelle on peut penser en premier lieu, pas qu'il ne mérite pas d'être reconnu pour son talent, mais bien parce que ce n'est pas quelque chose qui correspond à son caractère et il est bien trop mal à l'aise devant des caméras et des inconnus pour prendre du plaisir dans ce domaine. « Tant mieux pour moi alors, je comptais pas te partager avec d'autres femmes de toute façon, y'a que moi qui peut fantasmer en te regardant cuisiner. » Je dis ça sur le ton de la rigolade mais en soit c'est sincère. S'il voulait devenir connu, ou du moins essayé de l'être pour la réputation de son restaurant, je l'aurais aidé sans soucis, soutenu et encouragé, mais je n'ai pas franchement envie que mon mari devienne un sujet d'admiration pour d'autres femmes. Et si lui n'a pas l'intention de devenir une personnalité publique, moi cette année, je me suis éloignée de mon rôle de journaliste radio, j'ai quitté l'antenne pour avoir plus de temps pour notre famille et pour développer d'autres projets mais si j'ai longuement réfléchis j'en suis arrivée à la conclusion que c'était peut-être trop pour moi. « Je peux t’aider si tu veux. » Bien-sur qu'il me propose son aide et ça me fait presque rire parce que Caleb c'est peut-être l'un des pires question technologie que je connaisse, et niveau sport il ne connaît rien alors la création d'un site web dédié à l'actualité sport c'est totalement à lui que j'aurais pensé en premier lieu pour m'aider. « Tu veux un rôle de journaliste sportif ou de programmeur de site ? » Encore une fois je le taquine un peu, juste quelques secondes avant de reprendre. « C'est gentil chéri de me soutenir, je sais que je peux compter sur toi, mais je crois que c'est juste pas le bon moment et j'ai d'autres priorités. » Un peu plus sérieuse dans ces mots, je ne renonce pas à cette idée mais les filles sont encore petites, notre projet d'enfant est plus que jamais d'actualité puisque c'est son premier objectif pour cette année et j'ai encore beaucoup de chose à gérer de mon côté et avec tout ça, je veux aussi avoir du temps pour nous deux, alors le site web ou tout autre gros projet ça attendra un peu, mes priorités sont ailleurs. Et c'est bien à tout ça que je pense et surtout à cette nouveauté dans notre vie, enfin dans ma vie mais qui l'affecte lui aussi. Ce nouvel obstacle qui vient me fragiliser et forcément que j'y pense parce que cette année je vais devoir gérer tout ça aussi et comprendre ça, me comprendre aussi et apprendre à vivre avec. Ce n'est pas quelque chose que j'assume encore, je n'en parle pas, je ne prononce pas les mots, pour le moment c'est ma façon de gérer et c'est à peine si j'ose regarder mon mari quand j'évoque ce fameux diagnostic de personnalité borderline. Parce que j'ai peur que ça ne change quelque chose entre nous, ça a changé quelque chose en moi que je dois apprendre à gérer, mais j'ai peur que ça n'impacte notre relation, j'ai peur que ça leur fasse du mal, ou qu'ils le voient différemment, lui, nos filles et le reste du monde. Et si le reste du monde je m'en moque pour le moment, ce n'est pas le cas de Caleb parce que son regard a toujours été l'une des choses plus importantes pour moi. Je fixe ma main et la sienne qui est posée dessus et qui caresse ma peau. « Rien ne changera jamais la façon dont je te vois. Et rien ne pourra non plus changer tout l’amour que je ressens pour toi. » Je relève les yeux vers lui, le regard un peu brillant mais je ne vais pas pleurer, pas ce soir, pas pour ça non. Mais ce sont ses mots qui me font ressentir toute cette émotion. Ma main libre se glisse dans mes cheveux à plusieurs reprises pour tenter de contrôler quelque chose, mais c'est finalement en plongeant mon regard dans le sien que je me sens plus calme. Parce que si ces mots me rassurent assurément, c'est surtout son regard qui finit par me convaincre. Il n'est pas différent, il ne me juge pas, il n'a pas honte, il n'est pas distant, c'est toujours ce regard que j'aime tant, celui dans lequel j'aime me perdre pendant des heures, celui auprès duquel je viens chercher un peu d'estime et d'amour parce que Caleb déborde d'amour et ça se lit dans ses yeux. Ma main vient serrer la sienne alors que je lui souris doucement. « Je t’aime, et nos filles aussi t’aiment et rien ne pourra changer tout ça. » Mes lèvres se posent avec légèreté sur les siennes pour lui montrer à quel point ses mots me font un bien fou et à quel point j'en avais besoin je crois. Je reste plusieurs longues secondes, peut-être même deux, trois minutes silencieuses à jouer avec ses lèvres contre les miennes et à me concentrer que sur ce que je ressens à cet instant précis. « Je suis désolée de t'infliger encore une épreuve, mais je te promets que je ne laisserai pas cette épreuve venir ternir notre vie. » Déterminée, pas totalement sûre de moi, mais je compte pourtant tenir cette promesse et ne pas laisser mes problèmes psy venir gâcher notre vie de couple, de famille ou même notre projet, je vais gérer comme je dois le faire pour lui et pour nos filles parce que désormais j'ai beaucoup de belles choses à quoi me raccrocher quand les choses ne vont pas comme je le veux. « Et ça commence maintenant, je veux qu'on profite de cette soirée et je veux juste être ta femme ce soir. » Lever la tête, aller de l'avant et profiter de ce que la vie m'offre voilà ce que je vais faire ce soir parce que tout ça est trop beau pour que je le gâche. Je me lève et c'est sur ses genoux que je viens me poser, face à lui, j'enroule mes bras autour de sa nuque. Je veux juste être proche de lui le temps que je m'apaise, juste le temps que d'autres émotions m'envahissent et avec lui ça va vite. Mes lèvres dans son cou, mes mains dans ses cheveux je profite de mon mari, et je lui montre que ce soir j'ai bien l'intention d'être sa femme et j'ai bien l'intention d'être une bonne femme. « Je t'aime et je compte bien te prouver tout l'amour que j'ai pour toi à la fin de ce repas. » Et si avec cette phrase il n'a pas comprit que la discussion sur mon trouble est reléguée au second voir au troisième, quatrième plan je ne sais pas ce que je vais devoir faire.
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« Je sais que tu aimes ce surnom et moi j'aime te surprendre alors on est tout les deux satisfaits, n'est-ce pas bébé » Je souris bêtement, parce que ça peut sembler bête mais l’entendre m’appeler ainsi me fait réellement plaisir. Bébé, je l’appelle ainsi depuis le jour où nous nous sommes mis en couple. Quasiment. Un peu prématuré je l’étais, oui. Je m’emballais. J’allais trop vite et si ses nombreuses réactions ou absence de réaction en étaient pourtant un signe je n’ai jamais rien vu. Bien trop aveuglé par le bonheur et tout l’amour que je ressentais pour elle j’étais incapable de me rendre compte que je brulais des étapes et que je lui faisais peur. Mais aujourd’hui les doutes et les moments difficiles de nos débuts de relation sont derrière nous et je suis presque sûr que nous pourrions les utiliser comme une force. « Arrêtes de fixer ma poitrine tu vas pas tenir tout le repas. » C’est bien quelque chose qui n’a pas changé, ça. L’intérêt que je porte pour cette partie de son corps. Sa poitrine a déjà la deuxième chose dont je suis tombé amoureux chez elle – la première étant ses yeux – et aujourd’hui c’est toujours le cas. La robe qu’elle porte ce soir met en avant sa magnifique poitrine que j’ai déjà vu des centaines de fois et que je connais pourtant par cœur, mais ça ne m’empêche pas de toujours l’aimer et me sentir excité ou attiré par celle-ci à chaque fois qu’elle porte ce genre de décolleté. Quand j’entends sa voix mes yeux remontent tout de même vers les siens. « Ne pas finir nos repas c’est un peu habituel pour nous, non ? » Je lui dis, doucement alors qu’un sourire se dessine sur mes lèvres. C’est presque un sourire qui cache derrière un petit défi. Ma langue qui passe rapidement sur mes lèvres pour les humidifier mes yeux quant à eux glisser à nouveau dans son décolleté. Mais cette fois, juste pendant quelques secondes. « Tu vas avoir tout le temps d'en profiter, parce qu'on va s’entraîner ce soir et pas qu'une fois. » Je souris encore et cette fois il y a même un petit rire qui se fait entendre. J’aime son audace, j’aime ce petit jeu entre nous, exactement comme quand on avait vingt ans et qu’on découvrait tous les deux l’amour, le désir et le sexe. « Ce que tu me dis là m’excite beaucoup. Et j’ai déjà quelques images très plaisantes en tête, d’ailleurs. » C’est mes yeux plantés dans les siens que je lui avoue cela sans aucune gêne. Ma femme m’excite, ma femme a toujours ce don de faire monter en moi le désir rien qu’avec un mot ou une phrase. En même temps je serai complètement fou si je n’étais pas conscient de la chance que j’ai de l’avoir à mes côtés puisqu’elle est réellement la plus belle femme au monde, selon moi.
« T'aider à trouver d'autres rêves à réaliser, te soutenir dans tes projets et t'aimer un peu plus chaque jours. » Un doux sourire sur mes lèvres, bien différent de celui que j’avais il y a encore quelques minutes de ça. Ses mots me touchent et je sais que tout n’est pas si facile pour elle en ce moment. Elle est un peu perdue mais pourtant c’est sur moi qu’elle se concentre. Alors que je n’ai besoin de rien du tout. « Ça fait quelque temps que j’ai l’envie d’ouvrir un nouveau restaurant. » Je lui avoue, et après quelques secondes de battement, je reprends. « Ça sera certainement pas pour 2022, mais c’est une envie que j’ai depuis quelque temps maintenant. » Puisqu’elle semblait vouloir absolument me voir avoir de vrais objectifs pour cette année qui commencera dans à peine deux heures, je lui donne une envie que j’aie et dont je ne lui avais jamais parlé avant. « Tant mieux pour moi alors, je comptais pas te partager avec d'autres femmes de toute façon, y'a que moi qui peut fantasmer en te regardant cuisiner. » Certainement un peu nerveusement je lâche un petit rire, une main dans mes cheveux et qui vient masser ma nuque juste après. « De toute façon je ne pense pas qu’il y ait d’autres femmes qui voudraient fantasmer en me regardant cuisiner. » Ou fantasmer sur moi tout court d’ailleurs, parce qu’il n’y a pas grand-chose à apprécier chez moi elle devrait le savoir. « Tu veux un rôle de journaliste sportif ou de programmeur de site ? C'est gentil chéri de me soutenir, je sais que je peux compter sur toi, mais je crois que c'est juste pas le bon moment et j'ai d'autres priorités. » Sa première question me fait rire puisqu’elle m’aide à réaliser combien ma proposition d’aide était ridicule. Je n’y connais rien en informatique et encore moins dans le milieu sportif ce qui finalement, m’empêche d’aider ma femme dans son futur projet. Pathétique, non ? Mais je n’insiste pas plus que ça et me concentre sur la coquille st jacques avant qu’elle ne refroidisse.
J’essaie de lui montrer que je suis là pour elle et que peu importe ce que les médecins peuvent lui dire de plus, moi je l’aime. Et jamais rien ne pourra nous séparer. Elle me sourit, alors très instinctivement moi aussi je lui souris et mon regard est perdu dans le sien lui montrant ainsi ô combien je suis sérieux. Je ne veux pas qu’elle puisse ne douter, je ne veux pas qu’elle puisse penser que ce trouble qu’on lui a diagnostiqué puisse changer quoi que ce soit à tout ce que je ressens pour elle, puisque ce n’est absolument pas le cas. « Je suis désolée de t'infliger encore une épreuve, mais je te promets que je ne laisserai pas cette épreuve venir ternir notre vie. » Elle met du temps à réagir, beaucoup de temps. De longues secondes voire minutes et si le silence ne me dérange en général jamais, celui-ci me laisse un peu perplexe mais dès qu’elle me répond je secoue négativement la tête. « Tu n’as absolument pas à t’excuser mon amour. » Je lui assure. « Et ça commence maintenant, je veux qu'on profite de cette soirée et je veux juste être ta femme ce soir. » J’hoche une fois la tête mais cette fois c’est de haut en bas que je le fais. Et je lui souris aussi. J’essaie que ce sourire soit réconfortant pour elle. Sans jamais la quitter des yeux même quand elle se lève, mes bras passent autour de sa taille quand elle s’assoit sur mes genoux et mes yeux se perdent de nouveau dans les siens. Des années plus tard ils m’hypnotisent toujours autour et maintenant je suis incapable de détourner mon regard du sien. Mes yeux doivent certainement briller d’amour et même peut-être d’admiration. Parce qu’elle est belle, ma femme. Elle est tellement, tellement, tellement belle que j’en perds complètement pieds. « Je t'aime et je compte bien te prouver tout l'amour que j'ai pour toi à la fin de ce repas. » Je lui souris doucement alors que mes mains touchent ses fesses toujours sans jamais la quitter des yeux. « Est-ce qu’on est vraiment obligés d’attendre la fin du repas ? » Une vraie question, et si j’ai une idée de réponse qui me ferait plus plaisir je n’attends pas plus longtemps pour laisser mes lèvres se poser sur les siennes pour un baiser rempli de tendresse mais aussi d’envie. Ma main reste sur ses fesses alors que la deuxième remonte sur sa joue pour la caresser doucement. Moi je sais que je préfère remettre le repas à plus tard, mais la balle est dans son camp et la décision c’est elle qui devra la prendre.
Loving can heal, loving can mend your soul and it's the only thing that I know. I swear it will get easier, remember that with every piece of ya and it's the only thing to take with us when we die. We keep this love in a photograph, we made these memories for ourselves. Where our eyes are never closing our hearts were never broken and time's forever frozen, still
« Ne pas finir nos repas c’est un peu habituel pour nous, non ? » Il me dit ça doucement, un léger sourire aux lèvres et je ris doucement parce qu'il sait qu'il a raison et il sait que je suis loin d'être la dernière pour sauter le repas et passer à une activité bien plus intéressante. Je sais que c'est à ça qu'il fait référence, l'air de rien, presque innocent mon mari mais pas avec moi. Il me fait rire, il me fait sourire et il m'attire aussi beaucoup avec ces mots mais aussi avec ses gestes, il sait que ses lèvres m'attirent beaucoup, et il attire mon regard sur cette partie de son corps alors que sa langue vient glisser sur ses lippes. « C'est pas faux, mais tu as préparé tout un repas pour nous, j'ai envie d'y faire honneur. » Non pas que je n'ai pas envie de faire honneur à son corps aussi mais chaque chose en son temps, il a prit du temps pour nous, il a cuisiné pour nous et j'ai pas envie de gâcher tout ce temps qu'il a passé pour rendre cette soirée spéciale. Et je sais que nous aurons bien le temps de nous retrouver après le repas pour cette activité à laquelle il fait référence. Pour prendre du plaisir de la meilleur des manières pour commencer l'année mais aussi pour mettre en œuvre notre objectif commun pour 2022, celui d'agrandir notre famille. Mais ce soir c'est surtout à nous que je veux penser, à cette soirée si plaisante et ce plaisir que j'ai à passer du temps avec mon mari et je joue un peu avec lui, comme il l'a fait quelques minutes plus tôt. « Ce que tu me dis là m’excite beaucoup. Et j’ai déjà quelques images très plaisantes en tête, d’ailleurs. » Ses mots ne me laissent pas indifférente et mon pied remonte le long de son mollet alors que je le fixe l'air de rien en silence. Ses yeux sont plantés dans les miens, et je n'ai qu'un léger rictus au moment ou mon pied continue de remonter un peu. « J'ai vraiment hâte de te voir mettre en action toutes les images plaisantes que tu as. » Je ne lui demande pas de me les partager, j'ai déjà fais cette erreur bien trop de fois et je sais que c'est le genre de discussion qui peut m'exciter beaucoup trop rapidement et l'entrée n'est même pas encore finie alors je ne m'aventure pas plus loin dans les détails même si je ne me prive pas de mon côté de jouer un peu avec lui et ses attributs. Mon pied retrouve le sol alors que je bois une gorgée de ce cocktail qu'il a fait spécialement pour moi. C'est le genre d’événement ou un verre d'alcool aurait eu sa place, trinquer avec son mari pour la nouvelle année je ne peux plus le faire, du moins pas avec une bonne bouteille d'alcool, mais je le fais avec ce cocktail et s'il n'y a pas d'alcool ce soir, il y a les résolutions pour l'année à venir que l'on évoque ensemble. Parce que désormais ses projets sont aussi un peu les miens et inversement, parce que notre vie est liée et que je veux être là pour l'épauler, le soutenir et l'encourager. Et si je dois un peu le pousser pour qu'il accepte de parler de ses projets ou de ses rêves, qu'il accepte de les évoquer, il finit par le faire. « Ça fait quelque temps que j’ai l’envie d’ouvrir un nouveau restaurant. » J'ai presque l'impression d'être de retour plusieurs années en arrière, il avait déjà cette envie mais il n'y croyait pas et pourtant il a réussi à en ouvrir un, il est parti de rien et si je n'étais pas là pour le soutenir pour l'Interlude, je serai là pour son second restaurant. « Voilà un vrai projet, tu as déjà des idées pour la spécialité ou pour l'ambiance ? » « Ça sera certainement pas pour 2022, mais c’est une envie que j’ai depuis quelque temps maintenant. » Je m'intéresse, je veux en apprendre davantage parce que même si je n'y connais rien en cuisine, je m'intéresse à ce qu'il fait comme lui s'intéresse à ce que je fais alors qu'il déteste le sport. « Je n'ai aucun doute sur le fait que tu réussisses et que tu n’aies besoin de personne, mais je suis là pour te soutenir et si tu as besoin d'avis ou de quelqu'un pour goûter ta future carte, je serai ravie d'être ton cobaye. » Je suis un peu étonnée de savoir que ça fait quelques temps qu'il a cette envie et de le découvrir qu'aujourd'hui, mais je ne dis rien parce que le plus important c'est que même si je trouve qu'il passe déjà beaucoup de temps à l'Interlude, si c'est son envie alors je serai là pour l'aider comme je le peux. Et s'il préfère rester au chaud dans sa cuisine pour construire ce projet plutôt que de se lancer dans des projets avec lesquels il n'est pas à l'aise ce n'est pas à moi de revenir dessus. « De toute façon je ne pense pas qu’il y ait d’autres femmes qui voudraient fantasmer en me regardant cuisiner. » Il est mal à l'aise, je sais que ce sont mes compliments ou en tout cas mes mots qui l'ont rendu un peu nerveux, je le vois, je le sais et pourtant je sais que pour une fois j'ai raison. « Oh détrompes toi chéri, tu cuisinais pendant les live insta mais j'ai regardé les commentaires et toutes ne regardaient pas que tes mains pendant que tu expliquais. » Et si certains commentaires étaient même un peu dérangeants pour moi, il a du mal à réaliser qu'il est séduisant, qu'il est sexy et qu'il peut plaire Caleb et pourtant c'est pas faute d'essayer de lui montrer qu'à moi il me plaît énormément.
J'aime tout de lui, que ce soit son physique ou sa personnalité, Caleb est un homme en or et il me le prouve encore une fois ce soir alors que le doute s'immisce en moi quelques minutes et que mes pensées se tournent vers le verdict du psychiatre sur mon état. Sur ce que ça dit de moi, sur ce que ça implique pour lui et pour notre famille aussi. C'est encore très récent, c'est encore un sujet dont je ne parle pas vraiment, mais avec lui je peux le faire parce qu'il ne me juge pas, puisqu'il me soutient et me rassure même. Il a bien plus facilement accepté le diagnostic que moi et ce soir il me prouve à nouveau que ça ne changera rien pour lui et c'est tout ce dont j'ai besoin. Et puisque ça ne change rien pour lui, c'est à mon tour de lui promettre que je ne vais pas laisser ça venir perturber notre vie parce qu'il ne mérite pas que je me laisse aller et que je me morfonde encore et encore. « Tu n’as absolument pas à t’excuser mon amour. » Oh que si je dois m'excuser et je sais que je vais devoir le faire encore plus d'une fois, parce que si on avait tout les deux besoins de réponses à certaines questions notamment concernant mon comportement, ce n'est pas une réponse que j'assume, du moins pas pour le moment et je n'ai pas encore pris conscience de tout ce que cela implique pour moi et pour nous et ça me fait peur mais je ne veux pas penser à tout ça ce soir. Ni même demain, parce que nous sommes à l'autre bout du monde, loin de notre quotidien, loin de mon psychiatre, loin de cette vie qui a amené à cette conclusion. Je suis avec mon mari et c'est notre dernière soirée de l'année 2021 et je ne compte pas la gâcher. Je ne compte pas perdre une minute de plus à me perdre dans des pensées qui n'amènent rien de bon pour nous alors c'est vers lui que je vais. C'est auprès de lui que je me dirige parce qu'il n'y a qu'un seul endroit ou je peux me sentir si bien, et c'est dans ses bras. Assisse sur ses genoux, je trouve un réconfort certains dans son regard, un réconfort qui ne met pas longtemps à me faire oublier tout ce à quoi je pensais, et c'est en le regardant lui, en sentant son parfum, en sentant aussi ses mains toucher mes fesses que je retrouve rapidement le fil de notre soirée. Mes doutes sont loin au moment ou mes lèvres embrassent son cou, ou je lui dis ces mots si sincères, je t'aime et je compte bien te le prouver à la fin du repas. Cette fois les images très plaisantes c'est moi qui les ais en tête. « Est-ce qu’on est vraiment obligés d’attendre la fin du repas ? » Il ne me laisse pas le temps de répondre qu'il m'embrasse avec tendresse, mais le désir est présent que ce soit de sa part ou de la mienne. « J'ai dis que je voulais faire honneur à ton repas, c'est traître ce que tu fais là. » Mes lèvres s'éloignent de quelques centimètres des siennes pour murmurer ces mots en riant doucement, mais c'est à nouveau sur ses lèvres que les miennes se posent comme un moyen de lui prouver qu'on est vraiment pas obligé d'attendre la fin du repas et qu'il n'aura pas besoin de me faire renoncer à mon envie de faire honneur à son repas. « Je suis si faible face à toi. » Encore une phrase murmurée avec un petit rire. L'une de mes mains se glisse avec plus de difficulté qu'à l'accoutumée dans ses cheveux attachés, décoiffant un peu la coiffure qu'il avait faite pour la soirée. Mais ma main agrippe ses cheveux et c'est avec un certain contrôle que je choisis de mettre fin à ce baiser laissant mes lèvres à quelques centimètres de son visage sans pour autant m'en approcher, je le regarde un sourire aux lèvres. Je mordille sa lèvre et ma main libre caresse sa barbe, un mélange de douceur et d'excitation qui prouve définitivement que finalement nous ferons honneur à son repas mais plus tard. Je me redresse un peu sur ses genoux, lui donnant une vue plongeante sur ma poitrine à quelques centimètres de son visage. « Tu n'as rien qui t'attends dans le four ? Parce que tu vas être occupé pour les minutes à venir. » De nouveau mes lèvres se posent sur les siennes mais cette fois ce n'est plus vraiment doux, mais très passionnel alors que ma langue joue avec la sienne.
Loving can heal, loving can mend your soul and it's the only thing that I know
Comme bien trop souvent entre nous, la conversation dévie rapidement et ce sont des allusions sexuelles qui s’installent entre nous et c’est avec un sourire que je lui réponds à chaque fois. Nous savons tous les deux comment la soirée va se terminer et comme je lui en ai fait part, j’en déjà des idées et envies précises du déroulé du reste de la soirée. Mais pour l’instant l’heure est à la dégustation du repas que je nous ai préparé, mais également à nos résolutions et nos envies pour cette nouvelle année qui débutera dans quelques heures. « Voilà un vrai projet, tu as déjà des idées pour la spécialité ou pour l'ambiance ? » Je secoue la tête négativement parce que pour l’instant je n’en ai pas la moindre idée. J’aimerais trouver quelque chose d’original, quelque chose que l’on ne trouve pas partout à Brisbane. « Je n'ai aucun doute sur le fait que tu réussisses et que tu n’aies besoin de personne, mais je suis là pour te soutenir et si tu as besoin d'avis ou de quelqu'un pour goûter ta future carte, je serai ravie d'être ton cobaye. » Elle me fait sourire un peu parce qu’elle est adorable, Alex, mais le problème c’est qu’elle n’est pas objective. Elle ne pourrait pas me dire que le plat n’est pas bien équilibré ou que les saveurs ne s’harmonient pas parfaitement entre elles, parce qu’elle n’y connait pas grand-chose voire même pas du tout, et si elle n’aime pas vraiment un des plats que je lui cuisine pour elle, je suis presque sûr qu’elle n’oserait pas forcément le critiquer ou même me dire clairement qu’elle ne l’apprécie pas. Si je veux compter sur quelqu’un qui puisse me guider sur la création de la carte de mon potentiel prochain restaurant je sais qu’elle ne serait pas la bonne personne pour ça. Mais pourtant… « Avec plaisir. » Bien sûr qu’elle aura droit à tout savoir avant tout le monde, bien sûr qu’elle sera la première personne vers qui je me tournerais pour lui faire goûter mes créations. Parce qu’elle reste ma femme et que je l’aime énormément. « Oh détrompes toi chéri, tu cuisinais pendant les live insta mais j'ai regardé les commentaires et toutes ne regardaient pas que tes mains pendant que tu expliquais. » Je n’ai jamais regardé les commentaires qui avaient pu être laissés après les lives sur instagram que j’ai pu faire et je commence à me dire que j’ai bien fait. Mais ma femme a été plus curieuse que moi et je commence même à me demander ce que les commentaires pouvaient bien dire sur moi. Mes sourcils légèrement froncés je me pince les lèvres avant de lui répondre. « Je ne suis pas sûr d’avoir envie de savoir ce que les commentaires disaient…» Je sais que je plais à Alex – bien que ça me semble légèrement fou mais pourtant, – mais par contre l’idée de me dire que d’autres femmes puissent me trouver séduisant me semble complètement improbable et je suis sûr qu’Alex a dû se faire des idées. C’est la seule explication logique.
On passe aisément d’un sujet à l’autre, c’est ça aussi qui nous caractérise beaucoup elle et moi et après avoir rapidement abordé ses doutes concernant ce diagnostic qu’un psychiatre lui a donné il y a quelques semaines c’est sur mes genoux qu’elle prend place. Mes mains profitent de la proximité de nos corps alors que mes yeux eux, préfèrent se perdre dans les siens alors que son visage est à quelques centimètres du mien. « J'ai dis que je voulais faire honneur à ton repas, c'est traître ce que tu fais là. » Je sais que ça veut dire qu’elle en a envie elle aussi, ce qui me fait forcément sourire mais je ne parle pas pour autant mon sourire est assez expressif par lui-même. Je prolonge le baiser alors que mes mains se baladent sur son corps. « Je suis si faible face à toi. » Encore un sourire qui se dessine sur mes lèvres et ses mains dans mes cheveux me font penser qu’il faudra absolument que je me coupe les cheveux les prochains jours. « Et ça me plait beaucoup. » Et puis je suis clairement tout aussi faible face à elle, si ce n’est pas plus. Il lui suffit de me sourire pour me faire perdre pieds, j’ai souvent encore la sensation d’être un adolescent qui découvrir l’amour quand je suis avec elle alors que j’ai trente-deux ans. Ça peut sembler pathétique mais c’est l’effet qu’elle a sur moi. Je la regarde se redresser mais quand sa poitrine se trouve à quelques centimètres de mon visage ce n’est clairement plus dans ses yeux que mon regard est perdu. « Tu n'as rien qui t'attends dans le four ? Parce que tu vas être occupé pour les minutes à venir. » Pour être tout à fait honnête je secoue la tête sans réellement l’avoir écouté, bien trop admiratif de la vue qu’elle m’offre ainsi.
Loving can heal, loving can mend your soul and it's the only thing that I know. I swear it will get easier, remember that with every piece of ya and it's the only thing to take with us when we die. We keep this love in a photograph, we made these memories for ourselves. Where our eyes are never closing our hearts were never broken and time's forever frozen, still
Ce qui est plaisant avec cette soirée, c'est qu'elle permet de me montrer que rien ne change entre nous. Que ce soit notre âge qui a changé depuis notre rencontre, une dizaine s'étant ajouté à notre âge, ou notre statut, passant de jeunes adultes qui découvrent l'amour et la passion (et le sexe aussi) au couple marié et parents de deux magnifiques petites filles, énormément de choses ont changé chez chacun de nous, mais pas notre lien. Pas nos habitudes et c'est quelque chose à laquelle je tiens. Cette passion qui n'est jamais très loin quand nous sommes tout les deux, ce désir mutuel que nous ne nous cachons pas et que nous assumons tout les deux sans rougir, et ce plaisir de passer du temps ensemble tout simplement. Ce sont autant de choses qui me sont précieuses et si j'étais excitée à l'idée de me marier avec lui, je le suis d'autant plus de réaliser que ce statut de couple marié n'a pas diminué notre plaisir de se taquiner, de se draguer, de flirter ou juste d'être l'un avec l'autre. C'est ce que l'on fait ce soir, une soirée en tête à tête pour célébrer la nouvelle année, et c'est en somme assez logiquement que nous évoquons tout deux notre année mais aussi nos projets pour l'année à venir et les prochaines parce que désormais c'est avec lui que je me projette de vivre, c'est à ses côtés que je vais vivre et ce pour très longtemps, et si mes projets professionnels sont loin d'être clairs, je sais qu'il sera à mes côtés quoiqu'il arrive, quoique je fasse parce qu'il n'y a qu'une chose indispensable à mon bonheur et c'est lui et nos filles, notre famille en somme. Et je compte bien moi aussi être présente pour le soutenir dans ses projets futurs, qu'ils soient professionnels ou personnels, je l'accompagnerai dans tout ce qu'il désire entreprendre parce que c'est aussi ça le mariage. Je veux l'épauler, l'accompagner, le rassurer, l'encourager, enfaîte je veux être là pour lui comme un moyen peut-être de rattraper les années ou je n'ai pas été présente quand il en avait besoin. Je veux le pousser aussi à développer tout son potentiel ou du moins à accepter l'homme merveilleux qu'il est mais pour ça il doit apprendre à s'aimer et à se voir tel que moi je le vois, et peut-être aussi qu'il a besoin du regard des autres sur lui pour vraiment réaliser qu'il est bon, qu'il est doué et qu'il plaît, et pas uniquement à moi, sa femme. C'est peut-être encore une des rares choses qu'il ne réalise pas, qu'il n'accepte pas, qu'il ne comprends pas mais pourtant comme je lui rappelles je ne suis pas la seule à le trouver sexy, et si pour ma part je n'avais pas besoin de lire des commentaires sur des lives pour savoir que mon mari plait, je pense que Caleb aurait bien besoin de lire certains, pas tous parce qu'il y a en a qui pourrait le mettre mal à l'aise, surtout lui qui a du mal avec le principe des réseaux sociaux, mais certains pourraient lui faire du bien à l'ego. « Je ne suis pas sûr d’avoir envie de savoir ce que les commentaires disaient…» Pourtant il semble pas emballé par cette idée et je ne comptais pas lui montrer tout ça ce soir parce que c'est notre soirée mais je me note mentalement l'idée de lui faire une petite sélection pour qu'il réalise par lui même. « Un jour je te montrerai tout ça, tu devras te faire à l'idée que tu as un charme fou et que tu es sexy. » Un jour oui il devra accepter cette vérité mais je sais que ce n'est pas pour ce soir, et ni pour demain, c'est quelque chose de beaucoup trop ancrée en lui et je sais mieux que personne à quel point certaines pensées peuvent être ancrées en nous et il est difficile de voir au delà de certaines. Parce que si lui doute de son physique, mes doutes à moi sont différentes et c'est sur ma personne qu'ils se concentrent. Je n'ai aucun doute sur ma capacité à plaire, mais bien trop de doutes sur ma capacité à être quelqu'un de bien, à être une bonne mère, une bonne épouse, une bonne personne tout simplement et les doutes reviennent vites à chaque épreuve et j'ai besoin du regard de mon mari. J'ai besoin aussi de l'entendre me dire qu'il m'aime, quoiqu'il se passe. Qu'il ne me juge pas, qu'il ne m'aime pas différemment, qu'il ne me traître pas différemment non plus. Une estime de moi si faible que j'ai besoin qu'il me rassure, que ses mots arrivent dans mon esprit pour venir faire taire mes pensées, pour venir me redonner un peu d'assurance. Et c'est ce qu'il fait, c'est exactement l'attitude qu'il a avec moi, parce qu'il sait. Il me connaît, il sait ce dont j'ai besoin, il sait ce qu'il faut me dire, comment se comporter avec moi. Il me regarde, il me sourit, il caresse ma main avec douceur, il me laisse le temps d'aborder les choses à mon rythme, il me rassure et il me prouve qu'il m'aime toujours, malgré les épreuves, malgré ma maladie, malgré ma folie, malgré tout et c'est aussi pour ça que je l'aime comme une dingue. Parce qu'il est lui aussi un peu fou pour supporter tout ça, mais il est fou amoureux et je ne peux qu'être amoureuse de cet homme si parfait. Je compte bien lui prouver d'ailleurs. Je compte bien être une épouse aimante, être une épouse dévouée aussi ce soir et pour le reste de notre vie. Et si lui a réussi à me faire reprendre assez confiance en moi ou au moins à faire taire mes doutes, j'espère pouvoir moi aussi lui montrer à quel point son corps me plaît, à quel point il m'attire aussi. Assisse sur lui, c'est un tout autre état d'esprit que nous avons à cet instant précis. Loin des discussions sur notre année, sur nos projets ou sur nos doutes, c'est aussi ça qui fait que je me sens si bien avec lui, dès que je suis proche de lui je ressens des choses que je n'ai jamais ressenti avec aucun autre, avec aucune autre personne même et je sais bien que je ne vais pas résister à sa proposition de sauter le repas. A quoi bon lutter contre une envie commune si plaisante ? Et si c'est ainsi que nous voulons célébrer notre dernière soirée de l'année 2021 qui pourra nous le reprocher ? Je lui fais comprendre par un baiser que sa proposition me plaît beaucoup, et sentir ses mains se balader sur mon corps est déjà bien plaisant. J'adore cette robe. C'est une pensée que j'ai alors que mes lèvres sont sur les siennes et qu'un sourire se dessine durant ce baiser en le sentant profiter de cette robe si courte, et j'en profite aussi beaucoup. Je suis faible face à lui, incapable de lui résister, enfin si je pourrais mais j'en ai envie moi aussi et je n'ai aucune intention de nous priver d'un tel moment. « Et ça me plait beaucoup. » Ça nous plaît tout les deux et je crois que c'est bien pour ça que nous ne luttons guère contre nos envies, parce que si nous sommes différents sur énormément de points lui et moi, dans ce domaine c'est l'entente totale.
Loving can heal, loving can mend your soul and it's the only thing that I know. I swear it will get easier, remember that with every piece of ya and it's the only thing to take with us when we die. We keep this love in a photograph, we made these memories for ourselves. Where our eyes are never closing our hearts were never broken and time's forever frozen, still