C'est vers lui que je me tourne une fois sa chemise enfilée, je m'excuse d'avoir cassée sa chemise, mais si je souriais, en me tournant vers lui, je fronce les sourcils quand je le vois toujours assit sur le canapé la tête entre ses mains. «
Bébé ? Ça va ? » L'inquiétude est audible dans ma voix. Il attrape les vêtements que je lui tends et je le laisse s'habiller tout en le regardant toujours, pour profiter de son corps mais aussi pour m'assurer qu'il aille bien. Je m'approche de lui, je me colle à lui, je veux qu'il ressente tout l'amour que je ressens pour lui, tout l'amour et toute l'affection que j'ai pour cet homme qui a accepté de partager sa vie avec moi. Le baiser est à l'image de ce que je ressens, d'une tendresse extrême alors que je ne veux surtout pas risquer de solliciter à nouveau son cœur. Ma main se pose sur son torse nu, là ou je peux sentir son cœur battre contre mes doigts et je me concentre sur ça quelques instants. Je suis dans ses bras, je suis contre lui et je n'ai aucune envie de bouger pour l'instant. «
Je sais que je te l’ai déjà dit, mais mes chemises te vont vraiment très bien. » Je le regarde, je lui souris en entendant sa remarque, autant parce qu'elle m'amuse mais aussi parce qu'elle me rassure sur son état. «
Et moi je trouve que cette tenue te va vraiment bien. » Sa chemise sur moi, c'est un pantalon et torse nu qu'il se trouve et c'est particulièrement plaisant pour moi, autant pour le plaisir de mes yeux, que pour la sensation de pouvoir me blottir contre lui, contre sa peau et pouvoir caresser son torse sans qu'un bout de tissu entrave mon plaisir de le toucher. «
Tu es tellement belle. » Un nouveau sourire sur mes lèvres, un sourire sincère alors que ses compliments sont loin d'être rares, ils me font toujours de l'effet et je me sens belle grâce à lui. Belle physiquement, mais aussi belle tout simplement. Son regard est plein d'amour, plein de tendresse et c'est devenu indispensable pour moi désormais, j'ai besoin de voir dans son regard tous les sentiments qu'il ressent pour moi, j'ai besoin de ça pour être calme, apaisée, rassurée et aussi peut-être aussi pour m'aimer un peu. «
Je craque tellement quand tu me regardes comme ça. » Les yeux brillants d'amour pour moi, je fonds, je craque, mon front contre le sien, je plonge mon regard dans le sien pendant quelques secondes avant que nos lèvres retrouvent le chemin les unes vers les autres, attirées inlassablement comme nous le sommes naturellement, et ce depuis notre rencontre finalement. Le baiser est doux, je m'éloigne, j'hésite un peu, je me retrouve dans mes souvenirs sur cette plage, sur ce premier baiser et l'hésitation a depuis longtemps disparu entre nous mais je joue un peu avec ses lèvres, avec sa joue et ma main sur sa barbe caresse son menton. Ce moment n'est finalement que l'image même de notre histoire, alternance de passion et de tendresse, et un besoin fort d'être l'un avec l'autre, l'un contre l'autre. «
J’ai fait un risotto à la truffe, va t’asseoir je termine de préparer tout ça et je t’amène ton assiette à table. » Il met fin à ce moment, sans doute après avoir entendu une nouvelle fois mon ventre crier famine et je souris un peu en le regardant partir dans la cuisine, ça aussi c'est finalement habituel. «
Bien chef. » C'est son domaine et je le laisse faire, pourtant je le suis juste quelques secondes pour me servir à boire fouillant dans le frigo et je sors assez vite. Il a préparer un repas entier pour moi et je constate qu'il a fait le choix de préparer des plats que j'apprécie particulièrement, voilà encore une preuve de toute l'attention dont fait preuve Caleb à mon égard. Je profite qu'il soit en cuisine pour aller faire un saut rapide jusque dans la chambre des filles pour m'assurer qu'elles dorment toutes les deux. J'aurais pu me contenter de regarder sur le babyphone mais je vais les regarder quelques instants, et j'en profite pour recouvrir Lena et redonner le doudou à Lucy qui est tombé par terre et c'est après un rapide passage par la salle de bain que je retrouve le salon et mon mari qui sort à ce moment même de la cuisine avec deux assiettes. «
C’est une nouvelle recette, tu me diras ce que tu en penses. » Je regarde l'assiette avec envie, je n'ai pas toujours un grand appétit mais ce soir après ce moment passé avec Caleb, la faim est bien présente et bien sur que je m'attarde d'abord sur la présentation parce que je sais qu'il a du mettre beaucoup de précision pour faire quelque chose de propre et de beau. «
La présentation déjà je valide, ça fait vraiment envie. » Je sais qu'il va dire que ce n'est rien, que c'est qu'un truc assez basique et simple à faire, mais ce n'est simple et basique que pour lui et moi j'apprécie ses efforts. Assisse à table, je commence à goûter cette fameuse nouvelle recette et je crois que la vitesse avec laquelle je mange lui prouve que j'aime énormément ou que j'avais très faim, un mixte des deux pour sur. «
C'est tellement bon. Tu sais définitivement cuisiner le risotto toi au moins. » Bien-sur qu'il sait, j'ai pour mari un chef étoilé alors il va sans doute rire de ma remarque, mais si j'aime la bonne nourriture, niveau cuisine je suis nulle et il devrait sans doute avoir un peu honte de moi. Mais après un remarque plutôt sur le ton de l'humour, de reprends une bouchée et je prends un peu plus mon temps. «
Je préfère toujours le risotto aux saint-jacques mais je valide cette recette, c'est vraiment bon, et je réalise qu'on mange pas assez de truffes, j'aime beaucoup. » Une nouvelle fois je plonge ma fourchette dans mon assiette et si la présentation ne ressemble plus à rien, la quantité dans mon assiette a bien diminué. «
Regarde la preuve j'ai quasiment fini mon assiette. » Et je sais que c'est la meilleure façon de lui prouver que son plat m'a énormément plu. Je pose ma fourchette et ma main vient chercher sa main libre pour la caresser un peu tout en le regardant manger. C'est à ce moment que Big Ben se met à sonner pour la première fois depuis que nous sommes arrivés à Londres, ça me fait bizarre de l'entendre à nouveau alors qu'elle a rythmé une grande partie de ma vie. Je réalise seulement quelques secondes après ce que ça signifie. «
Bonne année bébé. » Je me lève pour venir l'embrasser et c'est en prenant sa main que je me rapproche de la fenêtre pour observer au loin le feu d'artifice traditionnel Londonien. Mon dos contre lui, ses bras que je viens placer devant moi, je me colle à lui pour regarder ce spectacle de lumière, là encore c'est beaucoup de souvenirs, pas joyeux, qui me reviennent mais à ce moment précis, ni le bruit de Big Ben, ni les souvenirs d'une autre vie ne peuvent véritablement me perturber parce que ses bras me soutiennent, me protègent, ma tête contre la sienne, mon corps contre le sien, je regarde ce passage à une nouvelle année avec sérénité parce que désormais ou que je sois, je sais qu'il sera toujours là pour moi, et c'est avec beaucoup d'espoir que je regarde vers l'avenir, un avenir dans lequel rien ne pourra me séparer de cet homme que j'aime de tout mon âme. Je me tourne vers lui oubliant le spectacle et mes lèvres se posent sur les siennes pour un long baiser tendre et passionné, et c'est un excellent moyen de passer ses premières minutes de 2022. Je me retourne pour voir le bouquet final et c'est en jetant un petit regard vers lui, l'air de rien que je lui susurre quelques mots à l'oreille. «
Je ne suis pas encore rassasiée, j'ai vu le dessert que tu as fais, ça m'a donné quelques idées pour bien commencer cette année. » Je ne suis pas rassasiée, oui mais je ne précise pas à quoi je fais référence, il devrait le savoir, parce que c'est celui qui me connaît le mieux. Mais pour l'heure, c'est toujours avec douceur que je me tourne vers lui, que je me blottie à nouveau dans ses bras. «
Ma première promesse de l'année, c'est de te promettre que cette année encore tu seras le seul à me voir nue. » Un clin d’œil à un nouvel an passé et c'est une promesse que je compte bien lui faire tout les ans, même si en soit je n'ai pas besoin de lui promettre parce que ça va de soit mais ça me fait sourire de se remémorer ce souvenir. Enfin il y a bien quelques personnes qui pourront me voir nue mais c'est pour réaliser un autre de nos projets, parce que si je veux lui donner un autre bébé cette année, il faudra faire une exception mais ce n'est pas à ça que je pense là tout de suite. Je ne pense qu'à lui alors que le silence est revenu dans la rue et c'est finalement dans l'appartement que nous louons que le bruit se fait entendre. Lena pleure, Lena nous appelle et je regarde Caleb en levant les épaules tout en me détachant de lui, c'est aussi ça notre quotidien. Lucy se met elle aussi à pleurer. Notre couple est important mais notre famille l'est encore plus et c'est en lui prenant la main que je me dirige vers la chambre de nos filles, il y avait pleins de manières différentes pour passer ces premières minutes de 2022, mais c'est finalement avec Lena dans mes bras et Lucy dans ses bras que nous fêtons ce changement d'année, tout les quatre, à Londres. J'ai quitté Londres il y a presque trois ans désormais, je n'étais rien. Perdue, je me détestais, j'avais des problèmes d'alcool, je ne savais même pas prendre soin de moi et aujourd'hui presque trois ans plus tard, je suis une femme épanouie, heureuse, une épouse et une mère et être ici pour fêter cette nouvelle année, sereine, comblée avec ces trois personnes si importantes dans ma vie, c'est peut-être finalement l'une des plus belles preuves de tout le chemin que j'ai parcouru. «
Je vous aimes tellement. » Un baiser sur le front de Lena puis je m'approche pour faire de même à Lucy et je garde le meilleur pour la fin. Lena dans mes bras, Lucy dans ceux de Caleb, je m'approche de mon mari pour l'embrasser à son tour avec beaucoup d'amour. Ma vie est parfaite grâce à eux et désormais j'ai hâte de voir ce que 2022 nous réserve, parce que désormais je crois en l'avenir grâce à eux.
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