ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
I'm a little pissed off today and there ain't nothing you can do about it. I'm a little put off today and I could not tell you why. Got a really short fuse today, everyone around me's fucking crazy. I'm a little ticked off today
Sans qu’il ne l’ait vu venir, ce bébé était devenu sa nouvelle priorité. Quand bien même Sergio en était encore à accepter le fait qu’il allait devenir père encore une fois, il ne parvenait pas à s’enlever de la tête que la vie de ce fœtus ne tenait qu’à un fil. C’était une chose d’avoir été averti sur les grossesses aux débouchées désastreuses de Maddy. C’était une autre de le vivre. Il avait cru bien faire en se tenant éloigné durant le mois de décembre, en laissant l’espace à la jeune femme pour prendre soin d’elle et du bébé. Mais le fait qu’elle ne lui ait rien dit quant aux problèmes qu’elle rencontrait alors même qu’elle n’en était qu’aux premières semaines avait dissuadé Sergio de réitérer l’expérience. Il avait besoin de rester dans le coin, de surveiller, d’aider comme il le pouvait. Essayer de rester en contrôle d’une situation qui les dépassait totalement. Ce n’était pas habituel pour eux de se fréquenter autant, encore moins naturel. Il devait toujours y avoir un prétexte, une raison. Quelque chose qui sur papier ne serait pas synonyme d’inquiétude, de manque de confiance ou de supervision. Il fallait leur reconnaître une sacrée bonne volonté néanmoins ; les cris avaient cessé, les disputes aussi. Ils discutaient de manière plutôt cordiale, réservée, comme on le ferait avec un parfait inconnu. Ce qui était un peu le cas dans cette situation. Même après dix ans à travailler ensemble, ils ne connaissaient que des brides d’histoire sur la vie de l’autre. Une barrière qui était encore solidement tenue, les informations ne filtrant qu’au compte-goutte et en cas de nécessité. Ni l’un ni l’autre ne semblait pressé de se dévoiler, et à juste titre. Ce bébé était destiné à les lier pour le restant de leurs jours ; ils auraient tout le loisir dans le futur d’apprendre qui était l’autre. Il n’y avait pas d’urgence.
Dans tous les cas, les choses avaient évolué. Assez pour que Maddy ait accepté de l’abandonner dans son atelier. Ce jour-là, le prétexte était professionnel ; les derniers événements sur le plateau avaient donné lieu à un bras de fer entre le producteur et l’agent. Pour Sergio, le travail était terminé et il était hors de question que l’actrice ne revienne pour tourner quoique ce soit d’autre. Une décision ferme qui n’était pas au goût de l’excentrique, persuadé de ne pas encore avoir ce qu’il fallait pour monter un film digne de ce nom. Les avocats s’en étaient mêlés, et l’agent avait préféré en parler à la première concernée plutôt que de prendre le risque qu’elle l’apprenne de manière détournée et se stresse à ce sujet. Il n’y avait pas de quoi. Ce n’était qu’un caprice dans le milieu du showbiz, l’un de plus. Ils n’avaient néanmoins pas eu la possibilité d’aborder le sujet puisque la blonde avait été rappelée à ses devoirs. Un rendez-vous qu’elle avait apparemment oublié, qui ne prendrait pas longtemps ; et non, elle ne voulait pas qu’il vienne ou qu’il l’accompagne. Ce n’était pas son rôle de s’imposer ; ils en étaient juste arrivés à la conclusion qu’il pouvait tout aussi bien attendre qu’elle revienne. Peu importe, le concernant. Il avait de quoi se tenir occupé.
Entre coups de fil et mails, Sergio n’eut guère le loisir de voir le temps passer. Il tournait en rond dans la pièce sous le regard curieux de Romy, perchée dans un coin. Ce n’était pas son lieu préféré. Trop privé, trop incompréhensible. Le bazar de l’artiste s’étendait sur les tables, les murs, les recoins. Tout un travail que Sergio était incapable d’apprécier à sa juste valeur. Il ne s’en cachait même plus à force. Dans ce sens, c’était probablement une bonne chose que le bébé ait pris le dessus, balayé toutes les questions sur le futur. Il n’y avait plus de projets qui tiennent, juste un jour à la fois. Et l’homme venait de raccrocher quand il entendit les coups à la porte. Par réflexe, il s’y dirigea pour l’ouvrir, n’y réfléchissant pas à deux fois. Il aurait dû, cependant. Maddy n’aurait pas toqué pour entrer dans son propre atelier. Cesar, en revanche, si. Une présence qui laissa planer un long silence de la part du patriarche, dissimulant une lassitude certaine. Parmi tous ses enfants, celui-ci était le seul avec qui sa relation n’était pas allée en s’améliorant. C’était même tout le contraire. L’ignorance durant le repas de Noël avait permis de ne pas relancer les Gutiérrez dans de nouveaux éclats de rancœur, mais le regard ne trompait pas. Ils pouvaient se comporter comme des animaux ; Sergio ne pourrait même pas dire en être touché. Ils étaient deux étrangers sans la moindre intention de nouer un lien. Sauf qu’ici, l’homme n’était pas chez lui. Maddy ne tarderait pas, et n’avait pas à assister à un nouveau drama signé Gutiérrez. « Désolé. Elle n’est pas là. » Il se poussa néanmoins de la porte, laissant à son fils le choix d’entrer malgré tout s’il le désirait. « Elle n’en a pas pour longtemps mais quand elle rentrera, on doit régler quelques affaires professionnelles. C’est urgent, donc je pense que tu devrais revenir plus tard. » Il n’y avait aucune émotion sur son visage, juste une voix blanche. Il ne cherchait pas les ennuis mais à la manière dont Cesar le fixait, il savait exactement ce qui se tramait dans son esprit. « On ne va pas reproduire la scène de la dernière fois. Tout va bien entre Maddy et moi. » Par la force des choses, peut-être. Il n’en restait pas moins que la meilleure décision serait pour le garçon de partir.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
J’ai passé une journée de merde hier et depuis les choses ne s’arrangent pas. Je sais que j’ai été complètement stupide de vouloir lui envoyer une photo comme ça mais je pensais bien faire. Je pensais que ça lui ferait plaisir et lui donnerait envie qu’on se revoit plus vite. J’aime savoir que je lui plais alors j’ai voulu lui envoyer une photo en sortant de la douche juste comme ça, comme une petite surprise, un petit cadeau pour la faire rêver jusqu’à ce qu’on se revoit. J’avais jamais fait ça avant et je comprends maintenant pourquoi je n’avais jamais eu une idée aussi bête. J’ai été trop confiant et en voulant aller trop vite j’ai fait n’importe quoi. Mon doigt a glissé et au même moment Maman m’appelait. Donc j’ai posé mon téléphone et je suis parti voir ce qui se passait. Au final j’avais passé une heure à m’occuper des petits en attendant que maman rentre. Je n’ai pas regardé mon téléphone pendant ce temps -chose qui ne m’arrive jamais d’habitude- et quand je l’ai récupéré c’était le drame. Les notifications n’arrêtaient pas d’arriver et les messages s’enchaînaient sans que je comprenne pourquoi. Maddy, Alma, Sara, Bailey…la liste était longue. J’avais lu le message d’Alma en premier et là c’était la douche froide. Horrifié j’avais pu constater que j’avais eu la stupidité de poster ça au lieu de l’envoyer en message privé. Merde merde merde. J’avais tout de suite supprimé la photo mais elle avait été en ligne suffisamment longtemps pour que beaucoup de gens la voit. Je n’avais pas eu autant de réactions et de likes sur un post depuis longtemps mais je me serais bien passé de ce coup de pub pas franchement agréable. J’ai pas réussi à dormir de la nuit, j’avais honte et j’avais la sensation de m’être mis dans une galère immense. J’ai hésité sur quelle serait la meilleure chose à faire dans cette situation : garder le silence ou poster un message d’excuse en inventant une histoire de hacker ? Je sais pas gérer une situation comme ça, j’ai aucune idée de la manière dont on gère son image. Alors j’ai pensé à Maddy, je sais qu’elle a déjà dû affronter des rumeurs dans le passé et même si la situation est extrêmement gênante j’ai besoin de ses conseils. Je repense à la fois où je l’ai croisée à la pharmacie alors que je voulais acheter des préservatifs, j'étais plus que mal à l'aise et je suis sûr que depuis ce jour-là -et encore plus depuis hier- elle doit me prendre pour un ado avec les hormones en feu. Les moments passés avec Maddy à juste discuter et peindre me manquent aussi, ça me rend triste qu’on ne se voit plus depuis la dispute avec Sergio. Mais tant pis pour le malaise aujourd’hui j’ai besoin d’une amie, d’une adulte, de quelqu’un qui pourrait m’aider et cette personne c’est elle.
Je me mets en route pour aller chez elle, je ne l’ai pas prévenue de mon arrivée et j’espère que je ne fais pas le trajet pour rien. J’ai pris dans mon sac quelques affaires de peinture que je devais lui rendre, c’est un bon prétexte pour aller jusqu’à chez elle. Le bus me dépose dans une rue pas loin de chez elle et alors que j’approche de sa maison je me sens un peu stressé. J’ai pas l’habitude d’être stressé pour quelque chose mais elle était super bizarre la dernière fois. Je sais que c’était une situation gênante pour tous les deux mais au-delà de ça je l’ai trouvée changée. Elle avait du mal à me regarder dans les yeux, comme si elle voulait me fuir. Je sais que je me suis comporté comme un petit con l’autre jour quand Sergio était là mais je pensais qu’elle m’avait pardonné et que tout allait bien entre nous. J’y comprends rien et j’ai envie de la voir pour qu’elle me dise s’il y a un problème. Je repense à la pharmacie et au test de grossesse qu’elle achetait. Elle m’a fait croire que c’était pour une amie mais elle était aussi crédible que moi qui lui expliquait que je venais pour un sirop pour la toux pour mon petit frère. Je sais que c’était moche d’utiliser Alejandro comme alibi mais j’avais pas vraiment envie qu’elle sache que j’étais là pour des préservatifs. Elle ne m’a jamais trop parlé de sa vie amoureuse et ça ne me regarde sûrement pas mais je sais qu’elle avait téléchargé des applis de rencontre. Elle a dû y rencontrer quelqu’un, j’en ai aucune idée. Mais j’ai bien vu qu’elle avait l’air assez paniquée en achetant le test alors je m’inquiète pour elle, j’ai comme l’impression qu’être enceinte ça ne la faisait pas rêver. J’arrive devant sa porte et je respire un coup avant de respirer un grand coup et de frapper quelques coups. Alors que je m’attends à voir le visage de Maddy derrière la porte c’est celui de Sergio qui m’accueille. C’est une blague ? « Désolé. Elle n’est pas là. » Je commence à être fatigué de le voir toujours quand je ne l’attends pas. Sergio est le roi de l’effet de surprise et j’ai l’impression qu’il est toujours dans mes pattes alors que je fais tout mon possible pour l’éviter. « Mince. Elle a dit quand elle revenait ? » Je n’ai pas envie de partir, j’ai envie de la voir, de lui parler alors j’espère qu’elle reviendra vite. « Elle n’en a pas pour longtemps mais quand elle rentrera on doit régler quelques affaires professionnelles. C’est urgent, donc je pense que tu devrais revenir plus tard. » L’ambiance est plus que glaciale. Je traduis son explication par un « barre toi j’ai pas envie de te voir là tu me fatigues ». Si je n’étais pas inquiet pour Maddy je pense que je serais parti. J’aurais certainement lâché un « ok » et j’aurais claqué la porte. « J’en ai pas pour longtemps non plus alors je vais l’attendre là. » Parce qu’être en compagnie de Sergio c’est vraiment la dernière chose dont j’ai envie. De son côté je me doute que c’est la même chose mais je m’en fous, je ne viens pas pour le voir lui. On n’aura qu’à s’ignorer comme au repas de noël jusqu’à ce qu’elle arrive et ça n’ira pas plus loin. Je regrette de ne pas avoir amené mes écouteurs, sinon je me serais assis avec la musique à fond pour être sûr de ne pas l’entendre. « On ne va pas reproduire la scène de la dernière fois. Tout va bien entre Maddy et moi. » Je suis d’accord sur le fait que je n’ai aucune envie qu’on reparte dans une dispute comme celle de la dernière fois -même s’il l’avait bien cherchée-. Je n’ai ni l’envie ni l’énergie de me battre à nouveau avec lui : il me déteste, je le déteste encore plus et fin de l’histoire. « Y a intérêt. » Mon ton est comme celui de Sergio : glacial mais pas agressif. J’ai bien vu le visage de Maddy lors de cette dispute, la terreur et la colère dans ses yeux quand Sergio a déchiré le contrat. Si j’y ajoute le comportement extrêmement bizarre qu’elle a eu avec moi récemment je me dis qu’il y a un problème. « Mais bon permets moi d’en douter quand même. Quand je vois dans quel état elle était la dernière fois je suis pas convaincu que tout aille si bien entre vous. » J’essaie de garder un ton neutre mais je ne peux pas m’empêcher de dire ce que je pense sans filtre, prendre des pincettes c’est fait pour les gens qu’on aime ou qui sont importants pour nous, Sergio ne rentre dans aucune des cases alors il peut se vexer j’en ai rien à faire. « Mais j’espère que t’es pas en train de préparer encore un sale coup, surtout dans l’état où elle est maintenant. » Je lui laisse le bénéfice du doute mais je ne lui fais pas confiance. Je reste vague, elle ne m’a pas dit qu’elle était enceinte, je me fais peut-être des films mais j’ai comme un pressentiment. Je ne sais pas si Sergio est au courant alors je n’en dis pas plus. Je regrette vite d’avoir mentionné son « état », j’ai peut-être fait une erreur en parlant de ça mais c’est sorti tout seul. Il y a quelque chose qui m’énerve aussi c’est le commentaire que Sergio a posté sur ma photo d’hier. J’ai été très surpris de voir qu’il me suivait, et comme pour toute surprise liée à Sergio ça n’était pas une bonne nouvelle. Qu’il me suive c’est une chose mais qu’il poste un commentaire aussi humiliant c’en est une autre et je n’accepte pas de me faire humilier comme ça en public. « Et pour le commentaire que t’as posté hier t’aurais pu t’abstenir plutôt que de vouloir une nouvelle fois me pourrir la vie. » L’ambiance est glaciale, j’espère que Sergio ne s’attendait pas à ce qu’on s’installe l’un à côté de l’autre pour parler de la pluie et du beau temps parce que même si je n'ai pas envie de provoquer une nouvelle dispute il y a des choses qui ne passent pas de mon côté.
***:
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
I'm a little pissed off today and there ain't nothing you can do about it. I'm a little put off today and I could not tell you why. Got a really short fuse today, everyone around me's fucking crazy. I'm a little ticked off today
Sergio ne tentait même pas de s’en cacher. De toutes les personnes à qui il aurait pu penser, Cesar était probablement celui qu’il avait le moins envie de voir. Il n’avait ni le temps, ni l’énergie pour faire face à son fils. Ironiquement ces dernières semaines, ses devoirs familiaux semblaient l’incomber plus que jamais. Il y avait sa repentance permanente auprès de Maritza et des petits, ses tentatives de renouer avec les plus âgés, Maddy et le bébé, Rudy et son gamin. Tout ceci en continuant à mener de front sa carrière qui, depuis l’arrivée de May, le forçait à ne plus organiser son emploi du temps selon ses propres termes. Il avait trop à penser, trop à faire pour en plus devoir faire face à un fils qui le haïssait de tout son être. Un jour peut-être, ils prendraient le temps de s’assoir, de discuter, de prétendre au moins essayer de se connaître. Le patriarche n’espérait absolument rien de cette relation, en toute franchise. Ils étaient deux inconnus, ni plus ni moins. Pour autant, ils tenaient tous les deux à une même personne. Ce n’était pas plus mal que Maddy soit absente. Sergio imaginait déjà le stress que cette visite aurait causée, la tension qui serait née. Il retint un profond soupir en voyant que le jeune garçon avait prévu de s’installer mais préféra ne pas faire de commentaire. Quand la blonde rentrerait, elle les verrait tous les deux indifférents à la présence de l’autre. Ils régleraient leurs affaires et pourraient retourner vaquer à leurs occupations sans faire de vagues. Contrairement à ce que le gosse pouvait probablement croire, son père ne le détestait pas. La haine était un sentiment trop complexe pour que cela soit de mise ici. Il était juste méfiant à son égard, certainement agacé par ce trop fort caractère qui se mêlait de ce qui ne le regardait pas et cela sans faire preuve du moindre discernement. Cela s’arrêtait ici.
C’était pour cette raison qu’il était prêt à ne rien répondre de plus, se réinstaller à la table et retourner à son dossier dans un silence salvateur. Ce que Cesar ne semblait pas entendre de cette oreille, se servant plutôt des événements de leur deuxième rencontre pour l’attaquer, jouer le chien de garde. Encore une fois, sans savoir de quoi il parlait. Il avait été tristement témoin d’une scène de dispute, et puis quoi ? Malgré les désaccords et les coups de pression, Sergio n’avait jamais eu le plein pouvoir sur Maddy. Elle était toujours arrivée à ses fins, d’une manière ou d’une autre. « C’était il y a presque quatre mois. Si vous en aviez discuté récemment, tu saurais que ce différend est réglé depuis un moment. » Si sa voix restait calme, l’exaspération était palpable. La raison qui avait mené à une résolution des conflits n’était clairement pas idéale, amenait certainement plus de problèmes qu’elle n’en réglait. Il n’en restait pas moins que le sujet des plateaux, des contrats et de la performance étaient écartés pour une durée indéterminée. L’unique dispute qu’ils avaient eu depuis partait d’un bon sentiment ; de l’inquiétude brute à réaliser que la blonde avait voulu mener sa grossesse seule, en dépit de toutes les difficultés qu’elle rencontrait. L’état dans lequel elle était. Cette mention attira l’attention de Sergio pour de bon, son regard se dardant dans celui de son fils. Est-ce qu’ils parlaient de la même chose ? Est-ce qu’il savait ? Maddy et lui étaient proches, ce ne serait donc pas étonnant. Il y avait cette lueur de défi sur son visage et quand bien même l’agent était doué pour décrypter les gens, il ne savait pas sur quel pied danser ici. C’était sans doute le plus ironique ; il était celui qui n’aurait pas été mis au courant de la grossesse, s’il n’avait pas été aussi directement impliqué. « Encore une fois, tu penses tout savoir. » Il finit par secouer la tête, croisant les bras sur le torse. « Tu crois vraiment qu’elle m’aurait laissé seul dans son atelier si elle avait encore le moindre doute sur mes intentions ? » Elle savait comment le mettre à la porte, Cesar en avait été témoin.
Sans parler de cette histoire de réseaux sociaux. Une image que Sergio aurait préféré ne jamais voir. Il en leva les yeux au ciel juste à y repenser. Oh, il n’avait aucun doute que son fils avait dû prendre de plein fouet les conséquences de ce malheureux post. Mais son père faisait aussi partie desdites conséquences. « Et tu aurais pu t’abstenir de poster une chose pareille. J’ai peu apprécié de recevoir un message de mon associée pour m’en parler. Je n’ai aucune idée de comment tu as fait ton coup, mais au moins tu sais que les actions ont des conséquences. » Ce qui était relativement ironique sachant que depuis des mois, c’était ce que Sergio vivait au quotidien. « N’hésite pas à aller t’en plaindre à ta mère, si tu tiens à vraiment te comporter comme un adolescent. » Car c’était tout ce qu’inspirait ce discours du père qui veut pourrir la vie de son gosse. Quand en réalité, Sergio était bien trop loin d’une quelconque implication dans la vie du jeune pour avoir cette capacité. « Autre chose à me reprocher, ou est-ce que je peux enfin retourner à ce que j’étais en train de faire ? »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Je peux voir l’exaspération sur le visage de Sergio et la même expression peut se lire le mien. A ce moment-là il est difficile de dire qui est le plus désagréablement surpris de voir l’autre. Sergio m’affirme que tout va bien entre Maddy et lui mais je ne me gêne pas pour lui faire part de mes doutes, il n’a jamais été un modèle de confiance alors il est normal que je sois inquiet pour elle. « C’était il y a presque quatre mois. Si vous en aviez discuté récemment, tu saurais que ce différend est réglé depuis un moment. » Ce différend là peut-être mais comme il le dit si bien c’était il y a quatre mois et il a pu se passer beaucoup de choses depuis. Même si je n’ai pas beaucoup vu Maddy depuis cette dispute cela m’a suffi pour comprendre qu’il y avait quelque chose qui la préoccupait. J’ai beaucoup repensé à son air perdu à la pharmacie et je suis persuadé qu’il y a un problème. « Justement, on a discuté récemment et elle était très bizarre. » D’un air très méfiant je fais référence à l’état de Maddy pour appuyer le fait qu’il n’a pas intérêt de lui refaire un sale coup. Je sais qu’elle peut se défendre toute seule mais ça fait 21 ans que je vois ma famille souffrir des conséquences des choix égoïstes de Sergio et je refuse de voir Maddy victime ce cycle infernal. « Encore une fois, tu penses tout savoir. » A ce moment-là je me retiens de l’insulter et à la place je lève les yeux au ciel. Il m’agace avec ses airs prétentieux et sa grande sagesse et j’en ai plus qu’assez qu’il me prenne pour le dernier des idiots. « Allez ça recommence » Encore un discours de vieux aigri qui pense tout savoir. « Tu crois vraiment qu’elle m’aurait laissé seul dans son atelier si elle avait encore le moindre doute sur mes intentions ? » Il marque un point, si Maddy se sentait menacée elle ne l’aurait pas invité à rester seul chez elle. Mais je me méfie de ce qu’il me raconte, elle n’a peut-être pas eu le choix de le laisser entrer chez elle, après tout il reste son agent. Je ne comprends toujours pas pourquoi Maddy continue de lui faire confiance et pourquoi elle ne change pas d’agent après tout ce que Sergio lui a fait endurer. Et encore je suis persuadé que je ne connais qu’une toute petite partie de la liste des coups sournois qu’il a dû lui faire. « J’en sais rien, je la comprends pas en ce moment. » Je lui parle aussi de son commentaire sur ma publication instagram. J’étais furieux en le lisant, c’était une humiliation supplémentaire, alors avoir Sergio à côté de moi c’est l’occasion de ne pas le laisser me marcher sur les pieds. « Et tu aurais pu t’abstenir de poster une chose pareille. J’ai peu apprécié de recevoir un message de mon associée pour m’en parler. Je n’ai aucune idée de comment tu as fait ton coup, mais au moins tu sais que les actions ont des conséquences. » Je lève les yeux au ciel à nouveau, il ne comprend vraiment rien. Il est vraiment en train de se plaindre alors que je suis le plus à plaindre dans cette histoire ? Je reçois des messages et des notifications de partout depuis hier, je dois vivre en ne sachant pas si des personnes malintentionnées vont utiliser cette photo contre moi et lui se plaint. J’en ai plus qu’assez de ses grandes phrases philosophiques dans le genre « les actions ont des conséquences ». C’est quand même ironique qu’il me parle de conséquences pour nos actions alors que lui s’est barré de la maison sans penser aux conséquences que ça aurait sur nous. Il est parti comme un voleur, comme un grand égoïste et il s’en fichait pas mal qu’on soit dans une galère monstre. « Mais tu crois que je suis assez stupide pour poster comme ça volontairement ? Et c’est vrai que t’es le plus à plaindre dans tout ça, je me fait pirater mais faut que tu ramènes ça à ta petite personne. » Le piratage c'est pas exactement ce qu'il s'est passé mais c'était pas volontaire donc c'est un petit mensonge de rien du tout. Le ton monte mais je ne peux pas supporter qu’il se place en victime et qu’il me prenne de haut encore une fois. « Un grand merci pour ta compassion, vraiment ne change rien. » J’en ai marre de passer pour le boulet, pour le fils indigne, celui qui lui fait honte. J’ai jamais été un saint mais je mérite pas qu’il me traite comme ça. « N’hésite pas à aller t’en plaindre à ta mère, si tu tiens à vraiment te comporter comme un adolescent. » J’ai un petit rire nerveux, il continue de me provoquer plutôt que de s’excuser, et après c’est moi que l’on décrit comme un enfant immature, je crois rêver. « J’ai pas que ça à faire, maman a assez de problèmes à gérer comme ça. » Et il le saurait s’il était plus présent.« Autre chose à me reprocher, ou est-ce que je peux enfin retourner à ce que j’étais en train de faire ? » J’ai bien senti que ma présence le dérangeais mais je ne m’attendais pas à un tel mépris et à ce qu’il fuit la discussion comme ça. « Tu veux que je te dise quoi de plus ? Que t’as détruit maman, que tu nous as détruit ? Je pense que tu le sais déjà. Alors vas y retourne à ce que tu faisais je voudrais pas gâcher ton temps qui est si précieux . » Je fais une pause avant d’ajouter avec un regard noir. « Tu peux me détester je m’en fous, mais fais pas le con avec elle, elle a pas besoin de ça en ce moment. » Je sais que Maddy est forte et qu’elle sait encaisser en temps normal mais si elle est enceinte -ce qui n’avait pas l’air de l’enchanter- j’ai peur qu’il en profite pour la blesser et ça je ne pourrais pas l’accepter.
***:
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
I'm a little pissed off today and there ain't nothing you can do about it. I'm a little put off today and I could not tell you why. Got a really short fuse today, everyone around me's fucking crazy. I'm a little ticked off today
Sergio ne savait pas sur quel pied danser ici. L’hostilité de Cesar était habituelle, son côté protecteur envers Maddy également. Mais il y avait trop de secrets sur le tapis en ce moment et le patriarche n’arrivait pas à savoir ce que son fils savait ou non. Quand bien même sa relation avec la blonde s’était grandement améliorée par la force des choses, il ne se faisait pas d’idées ; ils continuaient de vivre chacun dans leur coin, d’avoir leurs propres fréquentations et d’éviter toute occasion d’avoir des discussions ouvertes et honnêtes. Se dévoiler n’était pas leur fort, probablement à juste titre. Cela prendrait du temps avant qu’ils réussissent enfin à apprendre à se connaître. Si le mexicain était aussi présent, c’était avant tout parce qu’il savait que la grossesse était loin de se dérouler sans encombre. Mais une fois que le bébé serait là, ils seraient des co-parents, leurs discussions ne se résumeraient certainement qu’aux affaires concernant leur enfant ou la carrière de l’actrice. Si toutefois sa carrière reprenait un jour. C’était loin d’être la première de ses préoccupations en ce moment. Dans tous les cas, Sergio opta pour laisser couler, tirer ses conclusions silencieuses et ne rien risquer de dire qui pourrait compromettre un quelconque secret. La pensée sarcastique fit le tour de son cerveau malgré tout. Il se demandait bien comment Maddy pourrait annoncer qu’elle était enceinte de lui à un fils qui le haïssait de tout son être. La situation était pour le moins étrange, et il n’enviait pas la position dans laquelle cela mettait la blonde. Quoiqu’il en soit, Sergio aurait sincèrement préféré le silence plutôt que les rancœurs rapidement mises sur le tapis. A part à Noël où il y avait eu le pacte de la tranquillité -Maritza n’y était probablement pas pour rien-, chacune de leurs rencontres semblaient être une parfaite occasion de régler des comptes. La différence entre eux était que le patriarche n’arrivait juste pas à se sentir atteint par ce qui avait touché son fils de plein fouet. Ou du moins, pas pour les mêmes raisons dans le cas de la photo douteuse. « Oh, parce que c’est ainsi que ça devrait fonctionner Cesar ? Bouhou, un cliché privé a été diffusé, ta vie est terminée ? J’en suis vraiment navré. Tu penses que tu vas pouvoir t’en remettre ? » Le sarcasme était palpable. Sergio n’avait pas envie de savoir exactement comment cela s’était passé, mais il était certain que ce n’était pas un piratage, juste une erreur humaine. Le gamin n’était pas assez important pour qu’un pirate mal intentionné prenne la peine de hacker son téléphone puis son instagram. Il n’appréciait pas les conséquences ? Tant pis, il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. L’agent en revanche n’avait rien demandé de tout ça, et le fait que May ait réussi à faire le lien entre lui et un fils qu’il n’avait jamais reconnu montrait ironiquement combien son retour dans la vie de ses enfants risquait rapidement de lui faire se mordre les doigts. Il n’allait pas être compatissant, il n’allait pas s’excuser de ne pas se sentir désolé pour une bêtise pareille. Il espérait juste sincèrement que Mari n’avait pas eu à faire face à cette photo. Il ne la connaissait que trop bien, elle aurait été embarrassée autant, si ce n’est plus que son fils à ce sujet. Elle avait trop à gérer, ils pouvaient s’accorder sur ce point. « Je n’ai aucune intention de lui en causer d’autres. » signala-t-il d’une voix doucereuse. Il n’était pas parti pour faire de vagues ici et si la température commençait à monter, si le gamin s’agitait, c’était uniquement car il semblait vouloir continuer de mener sa vendetta personnelle. Sergio n’avait pas envie de discuter avec lui, pas envie d’écouter ses doléances, de devoir supporter ses élans de chien de garde envers Maddy. Car finalement, c’était exactement ce qui était en train de se passer ici. Il en eut la confirmation en entendant le jeune lui rappeler son départ et son absence pendant beaucoup trop d’années. L’homme ne s’était jamais voilé la face sur ce qu’il avait fait, sur les conséquences de ses actes. Mais cela n’empêcha pas sa mâchoire de se crisper et son attitude de se refroidir encore. « Et donc, qu’est-ce que tu proposes ? Parce que je ne ferai plus demi-tour, Cesar. Si tu veux consacrer ta vie à me haïr, je ne vais effectivement pas gaspiller mon temps à te convaincre de me donner une chance. » Sur toutes les relations qu’il espérait sauver, il ne miserait pas le moindre dollar sur ce fils-là. Et ramener Maddy sur le tapis eut le don se l’énerver, cette fois. Car il était celui qui avait une raison légitime d’être dans la vie de la blonde désormais, et n’accepterait certainement pas les commentaires et les attaques permanentes. Pour en rajouter une couche, il y avait encore une fois ces insinuations floues, celles que le gosse semblait ne pas vouloir exprimer de vive voix. « On va mettre les choses au clair une bonne fois pour toute : je sais exactement ce dont elle a besoin en ce moment dans son état. Ce dont elle n’a pas besoin, c’est de stress inutile. Je ne te déteste pas, Cesar. Mais si tu décides de faire ta teigne et de l’inclure de quelque manière que ce soit dans nos conflits, alors toi et moi allons avoir un problème. » Il s’exhortait à faire en sorte que l’environnement de vie de la blonde soit le plus calme possible. Ce n’était pas pour avoir le gosse au milieu prêt à ruiner tous ses efforts.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Sergio me parle de sa collaboratrice qui lui a parlé de ma célébrité -malgré moi- sur Instagram d’hier. Le problème c’est qu’il se place dans la position de la victime en niant toute la souffrance et les problèmes que ça peut me causer. Ce qui m’agace aussi c’est qu’il me prenne pour un imbécile. Bien sûr que j’aimerais avoir plus d’abonnés et être reconnu mais je ne suis pas bête ou désespéré au point de poster une photo de moi à poil volontairement dans ce but. C’était une erreur, une erreur extrêmement gênante mais ça peut arriver à tout le monde. Je monte petit à petit en pression et je lui fais bien comprendre -en déformant un peu la réalité- que la victime dans l’histoire c’est moi et pas le grand Sergio Gutiérrez. « Oh, parce que c’est ainsi que ça devrait fonctionner Cesar ? Bouhou, un cliché privé a été diffusé, ta vie est terminée ? J’en suis vraiment navré. Tu penses que tu vas pouvoir t’en remettre ? » Je tombe des nues, à chaque mot qu’il prononce je le déteste un peu plus. Mon poing se crispe alors qu’il se moque encore une fois ouvertement de moi. C’est extrêmement humiliant comme histoire mais d’entendre son propre père être aussi méprisant ça fait très mal. Même si pour moi Sergio reste un inconnu, une ordure plus qu’un père je ne m’attendais pas à une telle réaction. Je ne m’attendais pas à ce qu’il se montre sympa, qu’il me prenne dans ses bras ou qu’il essaie de me consoler, je n’ai plus quatre ans j’ai pas besoin de ça. Mais j’espérais au moins des excuses, qu’il reconnaisse qu’il avait abusé avec son commentaire complètement déplacé et qu’on puisse clore le sujet. Là c’est encore pire que ce que j’imaginais même si j’avais déjà eu un aperçu de son mépris et de son manque de maturité lors de notre première dispute chez Maddy alors finalement ce n’est pas surprenant. « Mais t’es sérieux là ? Pourquoi t’essaies tout le temps de me rabaisser comme ça ? » On dirait que me mettre plus bas que terre est une vrai passion pour Sergio, plutôt ironique pour quelqu’un qui est revenu en disant qu’il voulait faire des efforts et se rapprocher de nous. Il rajoute une provocation supplémentaire en parlant de Maman et en m’invitant à aller tout lui balancer, je ne suis plus un gamin, je n’ai pas besoin d’être défendu par ma mère. Il prend à nouveau son plus bel air hautain en me demandant si j’ai d’autres choses à lui reprocher. Je lâche quelques piques en mentionnant son départ et la galère dans laquelle ça nous a plongés avant de parler de Maddy. « Je n’ai aucune intention de lui en causer d’autres. » Quand il prononce le mot « d’autres » ça confirme ce que je disais, il lui a déjà fait des sales coups et il en est conscient. « Bien. » Parce qu’il n’y a pas grand-chose de plus à ajouter, cette discussion n’a que trop duré et maintenant que je lui ai balancé ce que je n’ai plus envie de lui parler. « Et donc, qu’est-ce que tu proposes ? Parce que je ne ferai plus demi-tour, Cesar. Si tu veux consacrer ta vie à me haïr, je ne vais effectivement pas gaspiller mon temps à te convaincre de me donner une chance. » J’ai passé 21 ans de ma vie à espérer. J’ai toujours eu espoir quand j’étais petit qu’il revienne et que je puisse enfin avoir la chance d’avoir un père. Mais en grandissant et avec le temps son absence était plus difficile à accepter. Je ne le détestais pas, on ne peut pas détester un inconnu, un fantôme. Mais j’ai toujours eu cette colère en moi, ce « et si » où j’essayais d’imaginer où nous en serions s’il était resté. J’étais en colère de voir que les autres enfants ont tout appris avec leur père et que moi je n'ai pas eu cette chance à cause de son égoïsme. Quand on s’est rencontrés c’est cette colère qui est ressortie, parce que j’étais surpris de le voir là et que je n’étais pas prêt. Je pense que si je l’avais vu dans d’autres circonstances, si cette rencontre avait été préparée et que tout s’était fait en douceur je lui aurais donné une chance. La dispute de la dernière fois chez Maddy m’a conforté dans mon idée qu’il ne méritait pas que je lui donne une chance. J’ai eu ce jour-là la confirmation de tout ce que les autres m’avaient dit sur Sergio et j’ai compris que l’image du père que j’avais imaginé ce n'était pas la réalité et que l’ordure qui nous avaient abandonnés n’avait pas changée. « En même temps t’as vu comment tu réagis ? Tu crois vraiment que j’ai envie d’apprendre à te connaître alors que tu te fous de ma gueule alors que je suis dans la merde ? » Il est parti quand Maman était enceinte de moi, je sais que pour lui je suis le gosse de trop, celui qu’il n’a jamais voulu mais moi je n’ai rien demandé. Je sais qu’il m’a rejeté dès le début et que le fait que je ne sois pas aussi brillant qu’Alma ou Diego doit sûrement être une déception supplémentaire pour lui mais je suis comme ça et la vie est assez merdique en ce moment, je n’ai pas besoin de subir en plus le jugement de Sergio. « On va mettre les choses au clair une bonne fois pour toute : je sais exactement ce dont elle a besoin en ce moment dans son état. Ce dont elle n’a pas besoin, c’est de stress inutile. Je ne te déteste pas, Cesar. Mais si tu décides de faire ta teigne et de l’inclure de quelque manière que ce soit dans nos conflits, alors toi et moi allons avoir un problème. » J’ai l’impression de parler à un mur et en plus ne pas écouter ce que je lui dis il confond tout. Comme si c’était moi le problème dans toute cette histoire, je suis son ami et j’essaie de veiller sur elle et je ne vois pas ce qu’il y a de mal à ça. Je n’inclus pas Maddy dans nos conflits, c’est simplement parce que j’ai vu sa souffrance quand Sergio a déchiré le contrat, j’ai vu ses larmes et je n’ai pas envie de la voir souffrir à nouveau, c’est une belle personne qui mérite le meilleur. Quand il mentionne son état et qu’il parle du stress je me dis que j’avais raison : elle est enceinte et Sergio le sait. Je ne suis pas vraiment surpris qu’il le sache puisqu’il est son agent mais le fait qu’il parle de ce qui est bon pour une femme enceinte ça me fait doucement rire, lui qui a été si présent pendant les trois dernières grossesses de Maman. « Ah oui pardon c’est vrai que t’es le mieux placé pour lui donner des conseils pour accompagner sa grossesse. T’as été tellement présent pour maman, tu dois être un expert maintenant. »
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Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
I'm a little pissed off today and there ain't nothing you can do about it. I'm a little put off today and I could not tell you why. Got a really short fuse today, everyone around me's fucking crazy. I'm a little ticked off today
Cesar lui faisait penser à lui quand il était plus jeune. Le même caractère vindicatif, la même tendance à tenir tête sans ciller. Mais ironiquement, à cet instant, Sergio n’aurait pas pu les imaginer plus éloignés l’un de l’autre. Il était agacé par ces jérémiades, par cette faiblesse apparente pour seulement un cliché qui serait oublié d’ici quelques semaines. C’était de mauvais goût mais pas compromettant, et il n’était pas assez important pour que cela marque les esprits durablement. Il se ferait probablement vanner par ses proches pendant des années, et puis quoi ? Cesar se comportait comme un enfant et là tout de suite, le patriarche avait sincèrement d’autres choses à faire et à penser. Il se pinça l’arête du nez dans un soupir las. Il avait horreur d’entendre qui que ce soit s’apitoyer sur son sort, d’autant plus quand il n’y avait pas de raisons valides. A l’âge de Cesar, lui était déjà marié, père, avec pour rôle de faire vivre sa famille dans un pays où la pauvreté les étouffait, où l’insécurité régnait. Il se serait bien fichu qu’une poignée de personnes le voient nu. Pourtant, il n’avait pas bronché. Il avait juste obtempéré. « Tu te comportes comme un gosse et tu t’étonnes que je te traite comme tel ? » Il en attendait mieux de son fils, et tant pis si cela n’arrangeait pas leur relation déjà au quatrième sous-sol. Qu’il le veuille ou non, ils auraient tout leur temps pour mettre leurs différends sur le tapis. Sergio ne se voilait pas la face ; il sentait bien l’hostilité de ses garçons notamment quant à son retour dans la famille. Ce n’était pas demain la veille qu’ils pourraient vraiment prétendre passer un bon moment en la présence des uns et des autres. Mais ce serait trop demander au patriarche que de courber l’échine et d’encaisser les reproches en silence. Il avait promis qu’il ne repartirait pas et cela, il comptait bien s’y tenir. La manière dont l’aspirant artiste voulait l’accueillir ne dépendait que de lui. S’il préférait l’accuser de tous les maux du monde, grand bien lui fasse. Leur relation ne pourrait que difficilement s’aggraver encore. « Ta mère t’a beaucoup trop couvé si tu te laisses atteindre par quelque chose d’aussi futile. Ressaisis-toi. » Même s’il n’était jamais parti, il était prêt à parier que cela n’aurait pas fait de différence sur ce point : il ne pouvait pas montrer la moindre compassion pour ces bêtises.
La tension était en train de monter dans la pièce. C’était électrique, dérangeant. Et Sergio ne voulait pas que Maddy rentre pour découvrir ce spectacle, ou même qu’elle en ait vent un peu plus tard. Il mettait tellement d’énergie à la préserver de toute forme de stress que la perspective que Cesar se retrouve au milieu et aille se plaindre à la blonde, ébranle encore un peu plus leur relation déjà précaire ne lui plaisait pas du tout. L’ignorance, l’insolence et l’agressivité du gosse commençaient sincèrement à lui taper sur le système. Ce n’était pas des menaces en l’air ici ; si le jeune s’avisait encore de se mettre en travers de sa route, cela allait mal se finir. Mais au moins, il était fixé. Cesar était au courant pour la grossesse de l’actrice. Une information cruciale et pourtant tellement incomplète. Et si Sergio avait réussi à garder un calme apparent jusqu’ici, c’était le commentaire de trop, celui qui lui fait voir rouge, qui lui fit crisper la mâchoire. Un silence de mort s’installa dans l’atelier pendant lequel les deux hommes se fixèrent juste en chien de faïence. Son fils voulait le heurter, lui faire mal ? Très bien. Il aurait la monnaie de sa pièce. « Je trouve ça ironique. » finit-il par lâcher d’une voix blanche, faisant un pas vers le jeune. « Tu es en train de me reprocher de faire les choses correctement. » Être présent, soutenir la future maman, l’aider autant qu’il le pouvait. « Maddy ne t’a rien dit, n’est-ce pas ? Elle ne t’a pas expliqué pourquoi je suis l’un des premiers au courant, pourquoi est-ce qu’on passe autant de temps ensemble, pourquoi est-ce que je suis chez elle. » Il laissa très volontairement les informations filer, dévisageant Cesar pour trouver la seconde où il ferait enfin le lien. « Elle porte mon enfant. » C’est étrange de prononcer ces mots à voix haute, ce secret étant gardé de son côté depuis le début. Mais il se devait de faire comprendre à son fils qu’il n’avait aucun droit de vouloir se mettre en travers de Maddy et lui, plus maintenant. « Je ne vais pas reproduire les mêmes erreurs que j’ai faites avec toi. Maintenant, tu as une raison de te plaindre et de crier à l’injustice. »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Sergio se fout encore une fois de ma gueule en ne comprenant pas la gravité de ce qui m’arrive. Je commence à m’énerver parce que je ne peux pas supporter qu’on me rit au nez comme ça. Je ne me laisse pas faire, ce n’est pas parce qu’il est plus vieux que moi ou que c’est mon père qu’il mérite que je m’écrase. Je ne suis pas ce genre de personne qui se fait marcher sur les pieds en disant amen. « Tu te comportes comme un gosse et tu t’étonnes que je te traite comme tel ? » Je me comporte pas comme un enfant. Je n’ai demandé d’aide à personne et j’ai géré toute cette histoire seul. Je ne suis pas allé pleurer dans les bras de maman en disant que j’étais dans une galère monstre mais j’ai quand même le droit d’être affecté par tout ça. Je suis sûr que dans la situation inverse, si une photo de Sergio dans ce genre là avait circulé -photo que je ne veux pas imaginer- il aurait paniqué lui aussi, c’est humain comme réaction. « Bon allez stop ça sert à rien de discuter avec toi. » J’ai déjà perdu trop de temps à discuter avec lui, je voulais juste qu’il sache que je n’ai pas apprécié sa remarque rien de plus. « Ta mère t’a beaucoup trop couvé si tu te laisses atteindre par quelque chose d’aussi futile. Ressaisis-toi. » Je suis sûr que ça lui fait plaisir de rajouter de l’huile sur le feu mais j’en peux plus qu’il parle de Maman. Maman a fait ce qu’elle a pu pour nous élever seule et couvé c’est vraiment pas le mot qui me serait venu pour décrire l’éducation qu’on a reçu. J’en ai assez de cette discussion stérile mais Sergio ne semble pas en avoir terminé puisqu’il me demande si j’ai encore d’autres reproches à lui faire. Il me tend une perche que je me dépêche de saisir, s’il veut des reproches ce n’est pas un soucis la liste est longue. Mais je n’ai ni l’envie ni le temps d’avoir une discussion aussi profonde avec lui, d’autant plus qu’il passera son temps à nier ou à me rejeter la faute dessus. Comme si monsieur Sergio Gutiérrez était un saint et que chacun de ses choix égoïstes pouvaient être justifiés et pardonnés. Alors je lui parle de Maddy parce que je n’apprécie pas qu’il soit aussi proche d’elle, je me méfie énormément de ses magouilles et j’ai envie de la protéger. Elle ne le connaît pas, elle ne sait pas tout ce qu’il nous a fait alors je me dois de veiller sur elle, et ça passe par mettre les choses au point avec son agent. Sergio prend ses grands airs pour m’expliquer qu’il sera là pour elle et pour me menacer en retour, comme si c’était moi le problème dans toute cette histoire. J’ai l’impression que c’est une caméra cachée, c’est quand même risible qu’il me parle de comment accompagner quelqu’un dans une grossesse alors qu’il a été absent pour les trois dernières de maman. « Je trouve ça ironique. » Je ne vois pas où il veut en venir et j’attends qu’il m’explique un peu plus le fond de sa pensée. « Tu es en train de me reprocher de faire les choses correctement. » Je le regarde sans comprendre, mais qu’est-ce qu’il raconte ? « J’ai pas dit ça. » S’il prend soin d’elle c’est très bien mais je ne comprends pas pourquoi il tient autant à s’investir et à l’accompagner. Bien sûr il est son agent donc c’est normal qu’il essaie de la ménager pour sa carrière professionnelle mais je le trouve un peu trop investi. « Maddy ne t’a rien dit, n’est-ce pas ? Elle ne t’a pas expliqué pourquoi je suis l’un des premiers au courant, pourquoi est-ce qu’on passe autant de temps ensemble, pourquoi est-ce que je suis chez elle. » Je n’aime pas la tournure que cette discussion prend. Je suis complètement perdu, il n’est quand même pas en train d’insinuer qu’ils sont ensemble ou quelque chose dans le genre ? « Mais qu’est-ce que tu racontes ? » J’y comprends rien, Maddy ne m’a rien dit non. L’ambiance dans l’atelier devient étouffante et j’ai besoin de réponses. Et puis soudain le couperet tombe et tout prend du sens. « Elle porte mon enfant. » Je le regarde avec des yeux de merlans frits, complètement perdu par ce qu’il vient de me dire. « Quoi ? » Je prie pour avoir mal entendu, que tout ceci soit un énorme malentendu. Si c’est une blague montrez-moi juste les caméras. Non ce n’est pas possible, Maddy n’a pas pu faire ça. J’y comprends rien, depuis que je la connais elle me parle de tous les problèmes qu’elle a à cause de Sergio, je sais qu’elle le déteste au plus haut point alors comment est-ce possible ? Complètement sidéré je porte mes deux mains jointes contre ma bouche et je hoche la tête de gauche à droite. « Non mais t’as pas fait ça quand même ? » J’ai l’impression de m’être pris un bus avec cette révélation et je n’arrive pas à digérer la nouvelle. « Je ne vais pas reproduire les mêmes erreurs que j’ai faites avec toi. Maintenant, tu as une raison de te plaindre et de crier à l’injustice. » C’est la phrase de trop, celle qui me fait vriller. Comment ose-t-il me faire ça, lui faire ça, nous faire un coup pareil ? Il a déjà gâché notre vie en nous abandonnant et maintenant il gâche la vie de Maddy. Je suis sûr qu’il l’a manipulée, qu’il a dû lui faire du chantage ou quelque chose comme ça ce n’est pas possible autrement. Voilà la conclusion à laquelle j’en viens : il l’a forcée, il l’a agressée et ça me fait péter les plombs. Je perds tout contrôle du ton et du volume de ma voix, de mes mots. « Putain mais je te déteste comment t’as pu faire un truc pareil ? » Aujourd’hui il a dépassé les bornes et il va devoir payer. J’en ai rien à foutre des conséquences, je laisse ma conscience et ma raison sur le canapé et je me dirige vers lui le poing serré. Mes phalanges sont blanches et la colère m’aveugle quand je lui dis droit dans les yeux à quelques centimètres seulement de son visage. « Je vais te tuer, je te jure que je vais le faire. » Qu’il me blesse moi je m’en fiche, je sais endurer mais qu’il ait agressé Maddy je ne peux pas l’accepter, d’autant plus si maintenant il veut jouer les parents modèles alors qu’on est dans la merde depuis 21 ans à cause de lui. Mes mains se lèvent et se posent directement sur son cou. Je le plaque violemment contre le mur et je serre du plus fort que je peux, je veux qu’il crève, qu’il ne puisse plus jamais nous faire de mal.
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Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
I'm a little pissed off today and there ain't nothing you can do about it. I'm a little put off today and I could not tell you why. Got a really short fuse today, everyone around me's fucking crazy. I'm a little ticked off today
La tension dans la pièce était palpable, électrique. Et pas dans le bon sens du terme. Ils auraient dû se contenter du silence, Cesar aurait dû saisir la perche pour juste s’assoir dans un coin de la pièce et attendre sagement que Maddy revienne. A la place, il avait choisi l’attaque, les reproches que Sergio ne connaissait que trop bien. Cela faisait longtemps qu’il avait arrêté de vouloir se justifier pour ses actions ; il avait pris une décision égoïste il y a un peu plus de vingt ans, s’était fait passer avant sa propre famille. Et il ne pourrait même pas être honnête s’il disait que si le choix était à refaire, il ferait les choses autrement. Il aimait la vie qu’il s’était construite, même s’il avait perdu ses enfants au passage. Evidemment qu’il souhaitait réparer ce qui pouvait l’être, récupérer un semblant de légitimité dans leur vie. Mais il n’encaisserait pas les reproches sur une vie entière. Le gamin ne voulait pas de lui dans sa vie ? Très bien. Il n’y était pas forcé. Après tout, ils ne se connaissaient pas, et les seules rencontres qu’ils avaient pu avoir avait fait ressortir le pire d’eux deux. Il voulait jouer dans la cour des adultes, mais Cesar était juste incapable de voir les choses avec clarté, semblait persuadé qu’il était capable de faire peur à son paternel avec sa hargne et sa rancœur. Il lui faisait penser à ces chiens qui aboyaient quand bien même ils étaient incapables de mordre. Du moins, c’était ce que Sergio voyait en lui. Il n’était pas un danger quand il s’agissait de sa fratrie, où chacun semblait avoir son propre avis sur leur père. Le problème ici était que cela concernant Maddy, désormais. Et sur ce point, le jeune n’avait pas son mot à dire. Il devait dégager de ce territoire, et ce de manière définitive. La blonde avait déjà trop à gérer, leur relation était déjà trop complexe pour qu’elle n’ait en plus à remettre en question son choix de laisser le père de son bébé entrer dans sa vie.
Il avait essayé de garder son calme. Mais cette fois, Sergio voyait rouge, et il était temps d’offrir à son fils une bonne dose de réalité. Il ne garderait pas ce secret plus longtemps, ne laisserait pas la chance à Maddy d’éviter éternellement le sujet et de le mettre dans une position encore plus délicate. Cesar le haïssait déjà, alors à quoi bon prendre des pincettes pour que la situation ne s’envenime pas ? Les mots glissaient, tranchants, levant le voile sur toute cette histoire. Le regard sombre du patriarche ne quittait pas celui de son gosse, guettant le moment où il comprendrait que Sergio ne bougerait pas d’ici. C’était sans détours. Oui, il avait fait ça. Pas volontairement -dieu sait qu’avoir un huitième enfant n’aurait absolument jamais sonné comme une option dans son esprit-, mais il était pleinement responsable de la grossesse de la blonde. Parce qu’ils étaient alcoolisés et avec de la tension à défouler, ils s’étaient retrouvés à vivre une nuit qui leur courrait après pour le restant de leurs jours. Si tout se passait bien, du moins. A quoi avait-il droit en face ? Du choc, de la colère, de la déception, de la haine ? Un peu tout à la fois ? Il le détestait, ce n’était rien de nouveau. « Arrête Cesar, ce n’est pas la fin du monde. » C’était le bébé de Maddy avant tout et de ce qu’il voyait, elle le chérissait déjà plus que tout. Cela ne pouvait pas être la plus regrettable des nouvelles. Mais ce point aussi, la blonde semblait bien s’être gardée de le partager.
Si Sergio ne bougea pas d’un pouce, peu impressionné par la colère froide de son fils, il n’appréciait pas la proximité qui était en train de se créer, la haine qui faisait rougir son visage. Il était sur le point d’ouvrir la bouche pour essayer un tant soit peu d’apaiser la solution, mais avant qu’il n’ait pu dire quoique ce soit, les mots devinrent meurtriers. Autant que la poigne qui vint comprimer sa trachée. Son corps cogna contre le mur, la douleur sourde lui atteint le cerveau. Il voulait le tuer. Réellement. Il ne desserrerait pas ses poings de sa gorge avant qu’il ne meure. Son propre fils le haïssait assez pour devenir un meurtrier. Par réflexe, ses mains vinrent se crisper sur les poignets. Il lui fallut une poignée de secondes pour réagir, passer le choc. Puis son poing vint cogner contre la pomme d’adam, assez fortement pour que la pression autour de son cou se relâche. Il récupéra une douloureuse gorgée d’air, refit voler un coup de poing dans l’arcade de son fils pour le déséquilibrer. Et il lui fonça dessus. Violemment, jusqu’à ce que la table au milieu de la pièce leur coupe la route. De là, il lui attrapa le bras droit pour lui faire une clé de bras, le claqua brusquement joue contre la table, son autre main appuyée contre sa nuque pour l’immobiliser. « T’as envie de me buter hein ? » Sa voix était rauque, vibrante de colère, sa gorge meurtrie par cette tentative de strangulation. « C’EST CE GENRE DE TYPE QUE TU AS ENVIE D’ÊTRE ? TU VEUX RECUPERER LA PLACE DE TON FRERE DERRIERE LES BARREAUX ? » Rudy, puis Cesar. Il n’avait certainement pas les mots pour exprimer sa déception. Il n’avait pas été présent dans leurs vies mais après tout ce que Maritza avait fait pour eux, c’était ainsi qu’ils la remerciaient. « TU CROIS QUE CA FAIT DE TOI UN HOMME ? » Il presse encore contre la nuque, incapable de le laisser partir. « Ça ne te rend pas meilleur que moi. » Car Sergio ne respecterait jamais un individu qui règle ses problèmes par la force de ses poings. Jamais.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
L’épisode des nausées incessantes semblait avoir disparu depuis quelques jours, laissant enfin Maddy profiter de cette grossesse tant désirée. Elle reprenait doucement goût à la nourriture. Son teint était moins pâle que les semaines précédentes. Elle commençait même à reprendre du poids. Désormais son petit ventre arrondi était visible à douze semaines de grossesse. Par moment elle sentait même le bébé bouger, ce n’était pas encore perceptible pour les autres, mais la future maman pouvait le ressentir. Les petits spasmes sous son nombril lui rappelaient qu’elle portait la vie et cela la rendait heureuse.
Depuis quelques semaines, Sergio était plus présent dans son quotidien. Tout particulièrement lorsqu’il avait découvert que l’état de santé de Maddy s’était aggravé. L’actrice n’était pas habituée à passer autant de temps avec son agent, mais elle devait se faire à cette nouvelle routine. Cependant la présence de Sergio avait quelque chose de rassurant, même si elle restait toujours sur ses gardes. Elle avait entendu et retenu les paroles de Gutiérrez. Il sera là pour elle, pour eux. Pourtant la Griffiths attendait d’avoir les preuves en action. Pour l’instant, l’attitude du mexicain était irréprochable. Elle l’avait même laissé dans son atelier gérer ses habitudes paperasses alors qu’elle était partie faire les courses.
En revenant du supermarché, elle gara la voiture dans son garage. Elle coupa le contact et aperçut Romy courir faire elle. Maddy ouvrit la porte et sortit du véhicule. Au même moment, la boule de poils rousse se mit à miauler. « Hey Romy ! Qu’est-ce qu’il se passe ? » Elle regardait l’animal qui essayait de lui montrer quelque chose. Elle comprit rapidement qu’il s’agissait de l’atelier. « D’accord maman arrive, laisse-moi récupérer quelques affaires dans le coffre. » Maddy avait profité des courses pour racheter du matériel pour son atelier, maintenant qu’elle aura du temps libre pour peindre à nouveau sans être perturbée par ses nausées. Maddy attrapa le sac contenant des nouveaux pinceaux et attrapa sous son bras la nouvelle toile. De toute façon, elle doit aller voir Sergio pour qu’il l’aide à porter les autres sacs des courses.
Maddy referma le coffre de sa voiture avant d’emprunter le chemin menant vers son atelier. Le début de la journée de la femme enceinte s’était passé à merveille. Elle s’était levée du bon pied, comme à son habitude Sergio était venu la voir, ils arrivaient même à mieux discuter entre eux, sans que ça soit étrange. Romy suivit sa maitresse sans la lâcher, elle se demandait ce qu’elle voulait bien lui montrer quand soudainement elle entendit du raffut au loin. Maddy fronça les sourcils, les bruits provenaient de l’atelier. « Romy, tu peux me dire ce qu’il se passe ? T’as laissé rentrer tes copains ? » qu’elle dit en rigolant persuadée qu’il s’agissait des autres chats du quartier. Pauvre naïve. Cependant elle comprit bien rapidement que les bruits ne provenaient pas d’animaux puisqu’il entendit des voix humaines. Elle reconnut la voix de Sergio. Elle soupira. Il profitait de son absence pour engueuler des gens au téléphone, c’est la première hypothèse qui lui vint à l’esprit. Elle allait lui remonter les bretelles. Son atelier était son havre de paix, même si Sergio avait décidé de le réaménager en bureau provisoire, sous l’autorisation de Maddy bien évidement.
Cette dernière ouvrit la porte prête à parler à Sergio lorsqu’elle découvrit une vision d’horreur. Son sang se glaça. Elle crut halluciner lorsqu’elle vit Cesar dans la pièce, plaqué contre le bureau en train d’hurler à plein poumons. « MAIS T'AS AGRESSÉ MADDY COMMENT TU VEUX QUE JE ME CALME ? » Maddy ne peut se contrôler, ses mains tremblèrent et elle lâcha ses affaires. Les pinceaux roulèrent au sol et la toile manqua d’assommer Romy qui s’échappa avec justesse. Maddy ne comprenait strictement rien à ce qu’il se passait sous ses yeux. Son cœur se mit à battre à cent à l’heure dans sa poitrine. Son cerveau avait reçu trop d’informations à la fois. Elle ne savait pas si elle était choquée de découvrir Cesar dans son atelier en train d’hurler une aberration ou bien Sergio qui tenait fermement son fils. En fait, elle était choquée par les deux. Elle remarqua des traces de sang sur le visage du jeune Gutiérrez et son regard vira au rouge. Instinctivement, elle se dirigea vers Sergio. Entre le père et le fils, elle avait plus confiance en Cesar. « SERGIO ! » Désormais elle était à proximité de son agent mais elle n’osait le toucher, elle était bien trop horrifiée par cette vision de violence. Elle était contre la violence. « Lâche-le ! Maintenant ! » Les doigts de Maddy se crispèrent, elle était désemparée par cette situation. Elle voyait bien que les deux Gutiérrez s’étaient bagarrés pour une raison qui lui échappait. « Lâche-le. S’il te plait. » Elle le regarda droit dans les yeux avec insistance, elle n’arrivait pas à croire ce qu’elle voyait. Elle connaissait les manipulations de son manager, mais elle ne l’avait pas imaginé violent. Brutalement, elle avait l’impression de tomber de dix étages. « Ne m’oblige pas à le répéter. » A ses derniers mots, Maddy recula de quelques pas en arrière, mettant une distance de sécurité pour elle mais pour le bébé aussi. Les deux Gutiérrez lui faisaient peur. « Bon sang ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ici ? »
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
« Arrête Cesar c’est pas la fin du monde. » L’atmosphère est étouffante et je n’en peux plus de cette situation. Je ne peux pas supporter de me dire que Maddy est enceinte de Sergio, encore moins de me dire que c’est parce qu’il l’a forcée. C’est la goutte de trop quand il essaie de dédramatiser la situation. Si, pour moi c’est la fin du monde, quelque chose s’est brisé définitivement avec cette révélation et je sens bien que je viens de franchir une limite dangereuse. Je mets ma conscience de côté et j’oublie toute raison quand je m’approche de lui bien décidé à lui régler son compte. Personne n’a le droit de faire du mal aux gens que j’aime et une agression comme ça je ne peux pas l’accepter. Qu’il lui fasse des sales magouilles à coups de contrats avec des clauses inacceptables c’est une chose mais qu’il la touche, qu’il s’en prenne à elle physiquement c’est trop. Il faut qu’il meure c’est tout. Je ne peux pas le laisser briser les une après les autres toutes les personnes à qui je tiens, ce sera qui ensuite ? Alma ? Les petits ? Non il doit arrêter et vu que les menaces ne fonctionne pas sur lui je ne vois qu'une solution radicale pour régler nos problèmes. « Comment ça s’est pas la fin du monde tu te fous de ma gueule ? » Je m’approche dangereusement de lui, le poing serré et je lui dis de manière très abrupte que je vais le tuer. Je vois bien dans son regard qu’il n’y croit pas un seul instant, comme s’il me prenait pour un lâche ou un gamin. Il se trompe, je ne reviendrai pas en arrière et je n’ai pas peur de lui. Je porte mes mains à son cou tout en le plaquant contre le mur avec violence. Je peux voir la surprise dans son regard, je l’avais pourtant prévenu il aurait dû me prendre au sérieux, tant pis pour lui il n'avait qu'à y penser plus tôt. Je serre du plus fort que je peux, je ne maitrise pas ma force et je peux voir que ça commence à le faire souffrir. Et j’aime voir la souffrance dans son regard. C’est le juste retour de bâton pour toutes les fois où il nous a fait souffrir. Son poing s’écrase finalement contre ma pomme d’Adam et ce choc me fait lâcher mon emprise sur sa gorge. Je tousse, il a bien visé ce connard. Quelques secondes seulement après son poing heurte violemment mon arcade. La gauche cette fois, la dernière fois Rudy avait tapé de l’autre côté, on dirait qu’il n’y aura plus de jalouses aujourd’hui. Désorienté par ce retour de coups je n’arrive pas à l’arrêter quand il me repousse de toutes ses forces. Mon dos heurte violemment la table au milieu de la pièce et je lâche un petit cri à cause de la douleur. J’essaie de lutter mais il est plus fort que moi et je me retrouve rapidement bloqué, face contre la table. « T’as envie de me buter hein ? » Ma respiration est saccadée, je respire très fort et je ne décolère pas. Oui je rêve de le buter et j’y arriverai. J’essaie de me dégager mais il me maintient toujours fermement. « LACHE MOI. » Je lui hurle dessus, ma voix est déformée par la colère. « C’EST-CE GENRE DE TYPE QE TU AS ENVIE D’ÊTRE ? TU VEUX RECUPERER LA PLACE DE TON FRERE DERRIERE LES BARREAUX ? » Sergio se cale sur mon ton mais je n’écoute pas vraiment ce qu’il me dit. Tout ce qu’il m’importe c’est qu’il me lâche pour que je puisse terminer ce que j’ai commencé. Je me fous de sa morale à deux balles et je n’ai pas non plus envie de penser à Rudy. Il est gonflé de parler de Rudy, oui il a fait de mauvais choix mais mon frère n’est pas une mauvaise personne, juste quelqu’un qui fait des erreurs. « LACHE MOI PUTAIN. » Son emprise ne se desserre pas, au contraire il appuie fort sur ma nuque et je ne peux pas relever la tête.« TU CROIS QUE CA FAIT DE TOI UN HOMME ? » Je me fous complètement d’être un homme, si je l’ai attaqué ce n’est pas pour prouver que j’ai des gros bras et que je suis un homme viril. J’ai fait ça parce qu’il le méritait, parce que c’était la seule chose à faire. Comme si abandonner sa famille, sa femme enceinte et nous mettre encore plus dans la merde avec deux enfants supplémentaires c’était être un homme. C’est l’hôpital qui se fout de la charité cette leçon de morale. « JE M’EN FOUS DE CA. LACHE MOI. » Je mets toutes mes forces pour essayer de me relever mais sans succès. Et ça me fait encore plus péter les plombs qu’il arrive à me maitriser aussi facilement. La pression se renforce, j’ai l’impression que ça lui fait plaisir de m’humilier comme ça et qu’il fera durer ça jusqu’à ce qu’il se lasse. « ça ne te rend pas meilleur que moi. » Ses mots ne m'atteignent pas, je sais que ce que j’ai fait c’était pour nous protéger. Sa voix se calme un peu mais je ne décolère pas. Comment est-ce que je pourrais rester une seconde de plus à écouter sa leçon de morale alors qu’il a profité de Maddy. Aucune pitié pour les violeurs, alors je veux qu’il crève, je ne pourrais pas accepter de le voir se promener en liberté et qu’il refasse du mal à Maddy. « MAIS T’AS AGRESSE MADDY COMMENT TU VEUX QUE JE ME CALME ? » Ma voix se casse en plein milieu de mon cri parce qu’à force de hurler des insultes à plein poumons j’ai la voix en vrac. J’ai un drôle de goût dans la bouche, un goût métallique et même si je ne le sens pas à cause de toute l’adrénaline qui fait vibrer mon corps, mon nez saigne à cause des chocs qu’il a subi. Mon t-shirt blanc est parsemé de petites tâches sanglantes. Mon nez saigne et la table en bois sur laquelle je suis plaqué est elle aussi constellée de petits points rouges. Je crois que je ne suis pas le seul ici qui gardera les stigmates de cette journée. « SERGIO ! » Je ne la vois pas mais je peux reconnaitre le cri de Maddy. Merde. J’avais oublié qu’elle devait revenir bientôt de sa sortie en ville. Toujours plaqué sur la table j’essaie de reprendre mon souffle mais je me sens trop oppressé pour pouvoir le faire correctement. « Lâche-le ! Maintenant ! » J’essaie de me dégager mais Sergio n’écoute rien et reste bloqué dans sa position. « Lâche-le. S’il te plait. » J’aimerais voir ce qu’il se passe mais son emprise de ne desserre pas. « Ne m’oblige pas à le répéter. » Et je suis finalement libéré. Je me redresse brusquement, le corps encore tout tremblant et l’adrénaline retombe brusquement quand je vois une expression horrifiée sur le visage de Maddy. Ce qui me serre encore plus le cœur c’est son mouvement de recul qu’elle a, comme si on l’effrayait. « Bon sang ! Qu’est-ce qui s’est passé ici ? » Mon poing est toujours serré et si Maddy n’étais pas devant nous j’aurais profité d’être libre pour remettre un coup à Sergio. Comment lui résumer ce qu’il s’est passé ? « Je suis venu te parler parce qu’on se voit plus et que notre amitié me manque. Je suis tombé sur Sergio qui m’a dit que t’étais enceinte de lui. Donc j’ai voulu le buter. » Non on se fiche de ce qu’il s’est passé, Sergio se fera une joie de lui raconter plus tard à quel point je suis un petit con. Ce dont j’ai besoin c’est des réponses, que Maddy confirme si ce qu’il me dit est vrai. « Maddy me dis pas que c’est vrai. » Si elle est vraiment enceinte mais surtout je veux qu’elle me confirme qu’il lui a fait du mal, qu’il l’a menacée. Je ne vois pas d’autre explication à cette situation, comment Maddy aurait-elle pu vouloir un enfant de Sergio sinon ? « Me dis pas qu’il t’a agressée et que maintenant t’es… » Je n’arrive même pas à le dire, parce que ça me fait mal de savoir qu’elle se retrouve dans une situation comme ça à cause de lui. En fait ce n’est pas sa gorge que j’aurais dû viser mais plutôt son entrejambe pour que ce genre de situation ne se reproduise pas un jour. « Parce que si c’est ça je te promets que je vais le buter et qu’il ne te fera plus jamais de mal. » Je montre le patriarche du doigt en proférant en même temps mes menaces. Quelques larmes coulent sur mes joues à cause de mes nerfs qui lâchent, et suspendu aux lèvres de Maddy j’attends des réponses à cette tornade de questions qui secoue mon esprit.
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
I'm a little pissed off today and there ain't nothing you can do about it. I'm a little put off today and I could not tell you why. Got a really short fuse today, everyone around me's fucking crazy. I'm a little ticked off today
Il voyait rouge. Il n’y avait plus de retour possible ici, pas alors que sa main se crispait sur la nuque de son fils, qu’il sentait les muscles de son bras palpiter à cause de la force qu’il mettait à l’immobiliser. Il suffirait d’un rien pour lui briser le bras, pour lui faire mal. Ses jointures palpitaient encore à cause de la collision qui datait d’il y a un instant. Sergio éructait, hurlait, complètement insensible aux protestations de son fils. Cesar venait d’essayer de le tuer. Il venait de passer le cap où la haine était tellement forte qu’il aurait été prêt à l’assassiner, foutre sa vie en l’air juste pour le faire disparaître de la surface de la Terre. Il venait de suivre exactement les mêmes pas que son aîné, de devenir ce genre d’homme méprisable. Le patriarche en était encore à essayer de se remettre à respirer correctement, sa gorge toujours douloureuse, sa respiration difficile. C’était à son tour de péter les plombs ici. Il n’avait aucune idée de quoi faire, de s’il devait le laisser partir. Discuter calmement n’était plus une option, le lâcher des yeux non plus. Ce serait quoi, la prochaine fois ? Mettre le feu à sa maison ? Mettre la main sur une arme à feu ? Venir chez lui le planter directement ? Peu importe ce qu’il pouvait exister de relation entre eux, elle était brisée. Mais pour cette raison, Sergio était incapable de ployer, de relâcher la pression même d’un millimètre. C’était comme avoir une bombe prête à exploser entre les mains. S’il lâchait le détonateur, il avait peur de ce qu’il pourrait se passer. Alors l’unique recours qui lui restait était d’attendre qu’il se calme, arrive à bout de force en essayant de se débattre. Ça ne servirait à rien. L’agent n’était pas un homme violent mais il savait assurer ses arrières, possédait certainement trois fois la force musculaire de son gosse. Les jeux étaient faits.
Puis, les mots le frappèrent. Bien plus violent que les mains autour de sa gorge. Ses sourcils se froncèrent instantanément. Il avait agressé Maddy ? Qu’est-ce que c’était encore cette connerie ? Qu’est-ce qu’il avait compris de travers ? Les informations ne s’emboitaient pas correctement. C’était à son tour de ne plus rien comprendre, de se sentir enfin dépassé par ce qui était en train de se passer. Il entendit la voix de Maddy crier son nom dans le coin de la pièce, lui ordonner de lâcher son fils. Quel timing de merde. Non, il ne valait mieux pas. Qu’est-ce qu’il voulait dire, par le fait qu’il avait agressé la blonde ? Elle insista, lui imposant d’enfin la regarder. Sa mâchoire se crispa. Tout ce qu’il voulait, c’était de ne pas faire de vagues en présence de Cesar pour éviter toute potentielle source de stress à la future maman. Il était en train de faire tout le contraire. Pourtant, c’était à regret qu’il finit par céder, lentement défaire ses doigts de la nuque puis du bras, reculer pour prendre une distance de sécurité, regard toujours meurtrier planté sur lui. Par réflexe, il vint se frotter la gorge. « Ne lève plus jamais la main sur moi, Cesar. » Le ton était glacial, détaché, aussi menaçant que la promesse de meurtre un peu plus tard. Il nota au passage les taches de sang sur sa chemise blanche. Quel magnifique chaos. Il réagit uniquement en voyant son fils aller droit sur Maddy, eut le réflexe de faire un pas en avant pour la protéger avant de réaliser qu’elle n’était pas celle qui craignait quoique ce soit. Et là, il comprit.
Cela n’avait jamais été le bébé, le problème. Mais le fait que selon lui, Maddy n’aurait jamais accepté de laisser son agent la toucher. Il le prenait pour un violeur. C’était le genre d’homme qu’il voyait en lui, un fils de pute capable de forcer une femme et d’en plus se foutre de l’avoir laissée avec un enfant comme conséquence. C’était à donner la gerbe. Et si Sergio avait affirmé ne pas détester ce gosse un peu plus tôt, il n’était plus certain de pouvoir affirmer la même chose désormais. Son regard heurté s’appuya sur Maddy, qui l’avait regardé comme s’il était un monstre. C’était facile quand le jeune était à moitié en train de sangloter devant elle, de complètement perdre son sang-froid comme s’il était responsable de tous les maux du monde. « Vas-y, Maddy. Raconte-lui notre nuit en Espagne. Tu peux tourner ta version comme tu le souhaites, vu que visiblement je suis le genre d’homme capable de violer une femme. » Elle pourrait raconter n’importe quel mensonge pour ne pas avoir à assumer ce qu’il s’était passé entre eux. N’importe quelle version dans laquelle il était le mauvais type, et il réalisait qu’il y aurait des gens pour la croire. Sa propre famille, par exemple. Elle pourrait se venger de tous leurs désaccords, de toutes leurs disputes ici. Elle pourrait foutre sa vie en l’air avec une facilité déconcertante, et il n’aurait certainement rien pour se défendre entre les mains. Ce n’était pas qu’il détestait Cesar ici ; il le haïssait, en fait.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Instinctivement, Maddy eut un mouvement de recul en découvrant les deux Gutiérrez en train de se battre dans son atelier. Ses yeux s’arrondirent quand elle aperçut les traces de sang sur leurs habits respectifs. D’un regard méfiant, elle observa Sergio se masser la nuque, relâchant Cesar de son emprise. Son manager avait des marques rouges sur son cou. Que s’était-il passé ? Que s’étaient-ils dits pour en venir aux mains ? Maddy était effrayée par cette vision, ses deux mains se posèrent sur son ventre, comme pour protéger le bébé des mauvaises ondes environnantes. Elle ne pouvait plus le cacher, elle était prise sur le fait. Cesar voyait de ses propres yeux le ventre arrondi de Maddy. Elle n’avait pas prévu de lui dire de cette façon. Tant bien que mal, elle essayait de comprendre la situation d’un regard impuissant. Elle n’avait pas entendu leurs échanges dans son ensemble. Elle était arrivée au pire moment, lorsque Cesar hurlait à pleins poumons des propos dérisoires. Bon sang, qu’est-ce que Sergio lui avait raconté ? Il n’avait visiblement pas pris les pincettes. Son regard se tourna vers son agent, sentant la déception s’emparer de son être. Une nouvelle fois, il jouait avec sa confiance. Encore une fois, il avait tenu quelques semaines avant de retomber dans ses vieux travers. Encore une fois, il avait pris une décision à la place de Maddy sans la prévenir.
« Maddy me dis pas que c’est vrai. Me dis pas qu’il t’a agressée et que maintenant t’es…» Le corps tremblant, Cesar s’approcha d’elle, Maddy recula encore plus. « Parce que si c’est ça je te promets que je vais le buter et qu’il ne te fera plus jamais de mal. » Elle fut consternée par les propos masculins. Comment pouvait-il souhaiter la mort de son propre père ? C’était incompréhensible pour elle. Cette fois-ci, Sergio prit la parole, s’interposant entre eux. « Vas-y, Maddy. Raconte-lui notre nuit en Espagne. Tu peux tourner ta version comme tu le souhaites, vu que visiblement je suis le genre d’homme capable de violer une femme. » Le visage de l’actrice se décomposa et elle répliqua aussitôt. « T’es gonflé Sergio. » Enfin une fois, elle fit un pas en arrière. Elle avait besoin de s’éloigner deux. « D’abord tu lui annonces SANS me prévenir. » qu’elle l’accusa sous l’effet de la colère. « Et maintenant JE dois raconter l’histoire. » C’était le monde à l’envers. « Ce bébé il ne s’est pas fait tout seul, je te rappelle. » Il était autant consentant qu’elle. Désormais, il remettait sur le tapis leur nuit en Espagne alors qu’ils n’avaient jamais rediscuté de ce sujet tabou entre eux. Sergio était d’une maladresse incroyable, c’était bien les hommes ça. « Non Cesar, je n’ai pas été agressée par ton père. » qu’elle souffla nerveusement. « Sergio a certainement plein de défauts. » qu’elle continua sentant la colère et la déception monter petit à petit. « Et j’en découvre encore aujourd’hui. » Cette phrase-là, elle était gratuite. Maddy gardait son sang-froid en permanence, ses nerfs étaient clairement en train de lâcher. La grossesse fatiguait son organisme. « Mais il n’a jamais abusé de moi. Sergio n’est pas un violeur. » Cesar n’était pas au courant de la tournure des événements entre l’actrice et l’agent. Pourtant Sergio avait directement assuré sa protection et démontré son soutien envers Maddy. La réaction masculine avait beaucoup étonné la Griffiths sur le moment, mais elle avait accepté de faire équipe avec lui, tout comme il avait accepté le choix de Maddy de garder le bébé.
« Et j’ai décidé de garder le bébé, que les choses soient claires. » La future maman était bien trop énervée pour défendre Sergio devant son fils, que malgré tout, le Gutiérrez senior avait des qualités. Cependant, il avait une nouvelle fois, tout gâcher. Maddy sentait des bouffés de chaleur envahir son corps tout entier. Elle ne savait si elle avait envie de hurler ou de pleurer. « J’ai besoin de m’assoir. » Elle tira le premier tabouret qu’elle trouva sur ce champ de bataille. Ils avaient foutu un bordel dans son atelier, son endroit à elle. Maddy se posa sur le tabouret en bois et souffla un bon coup. Elle passa ses mains tremblantes sur son visage. « Franchement, je ne sais pas ce que vous vous êtes dits et je ne veux pas savoir. » Elle releva son regard noir vers les deux hommes. « Mais vous êtes deux idiots, autant l’un que l’autre ! » Cette situation allait la rendre folle. « Vous croyez sérieusement que la violence est une solution ? Dans mon atelier en plus, c’est irrespectueux. » qu’elle continua sur un ton moralisateur en croisant les bras sur son ventre.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
La main de Sergio maintient fermement ma nuque contre la table de l’atelier et les mots de Maddy ne semblent pas le toucher au début. J’essaie de me débattre, de me dégager de son emprise mais même si ça me fait chier de l’avouer il est plus fort que moi. A force de persuasion Maddy parvient à le convaincre et Sergio me relâche. Je me relève brusquement, la respiration haletante et je lui jette un regard noir. Je sens bien son regard meurtrier sur moi, je vois que pour une fois nous sommes sur la même longueur d’ondes. « Ne lève plus jamais la main sur moi, Cesar. » Je ne lui réponds pas, je préfère reprendre mon souffle et le tuer du regard. Je n’en reviens pas qu’il dise ça devant Maddy simplement pour qu’elle le plaigne. Oui je l’ai frappé mais c’est de sa faute, c’est lui qui m’a provoqué, c’est lui qui a tout gâché encore une fois. « Vas-y, Maddy. Raconte-lui notre nuit en Espagne. Tu peux tourner ta version comme tu le souhaites, vu que visiblement je suis le genre d’homme capable de violer une femme. » Mon regard fait des allers retours entre Maddy et Sergio, leur nuit en Espagne mais de quoi il parle ? « T’es gonflé Sergio. » Maddy recule à nouveau et je reste en retrait, loin d’elle et surtout de lui. « D’abord tu lui annonces SANS me prévenir. » Je trouve ça gonflé de sa part de mettre toute la faute sur Sergio alors qu’elle ne m’avait rien dit. Même s’il m’a annoncé ça très brutalement au moins j’ai eu droit à un bout de vérité. Je me demande quand est-ce qu’elle comptait m’en parler. Elle avait pourtant eu plein d’occasions de le faire, elle attendait que le bébé naisse pour me le dire peut-être ? « Et maintenant JE dois raconter l’histoire. » Je ne comprends pas sa colère, comment est-ce qu’elle peut lui en vouloir pour ça alors que c’était à elle de m’en parler. Je commence à m’impatienter et je me sens comme un con au milieu de leur dispute, j’attends des réponses et je ne sui pas là pour faire la décoration. « Ce bébé il ne s’est pas fait tout seul, je te rappelle. » Je perds patience, elle tourne autour du pot et j’en ai assez d’attendre. « Maddy qu’est-ce qu’il s’est passé ?? » Je ne veux pas de détails, je n’ai aucune envie d’imaginer mon père et Maddy en train de … ah non pitié je ne veux pas d’images en tête. J’aimerais juste savoir de quelle soirée Sergio parlait. « Non Cesar, je n’ai pas été agressée par ton père. » Ouf. « Sergio a certainement plein de défauts. » Je hausse les sourcils avec un petit sourire nerveux parce que je me dis que oui la liste de ses défauts est sacrément longue. « Et j’en découvre encore aujourd’hui. » Elle a pu voir comment Sergio se comportait avec ses propres enfants, j’espère que ça suffira à la rendre davantage méfiante et encore elle n’a pas entendu la manière dont il me parlait avant qu’elle arrive. « Mais il n’a jamais abusé de moi. Sergio n’est pas un violeur. » C’est déjà un soulagement pour moi de savoir que mon père n’est pas un violeur et même si ma colère retombe un peu je suis toujours très tendu. Parce que le fait que ça soit consenti n’enlève pas toute la gravité de la situation. Mon connard de père a mis enceinte une de mes amies, et elle était consentante alors qu’elle sait à quel point il nous a fait souffrir. « Et j’ai décidé de garder le bébé, que les choses soient claires. » J’y comprends plus rien, j’arrive pas à comprendre ce qui lui ai passé par la tête et maintenant je n’ai qu’une envie les laisser tous les deux s’engueuler et claquer la porte. Elle garde le bébé, très bien, grand bien lui fasse. Je suis exaspéré et je me dis que si je reste plus j’aurais des propos que je risque de regretter. Alors avant de dire n’importe quoi sous le coup de la colère je me dis que la meilleure chose que je puisse faire c’est partir. « Bon vous m’excusez mais j’en ai assez entendu pour aujourd’hui, je me casse. » Inutile d’essayer de me retenir ils n’ont aucune autorité sur moi alors je pars si je veux. Je me lève et je les regarde tous les deux avant de leur dire : « Soyez heureux tous les deux, j'en ai plus rien à foutre, je veux plus vous voir. » Et je claque la porte en partant. Je suis furieux et j’ai besoin de me défouler, je passe à côté de la voiture de Sergio et je regrette de n'avoir rien sur moi pour abîmer sa caisse, tant pis ce sera pour une autre fois.
***:
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
I'm a little pissed off today and there ain't nothing you can do about it. I'm a little put off today and I could not tell you why. Got a really short fuse today, everyone around me's fucking crazy. I'm a little ticked off today
Sergio faisait partie de ces hommes au sang-froid d’acier en temps normal, ceux qui savaient garder contenance dans toutes les situations et n’explosaient que rarement. Mais ici, dans cet atelier, tout était devenu hors de contrôle. Même maintenant que Maddy l’avait forcé à lâcher la nuque de Cesar, même avec la distance mise entre eux, le mexicain pouvait encore se sentir bouillonner d’une colère froide. Contre Cesar, maintenant contre Maddy qui trouvait le culot de l’accuser directement. Sa mâchoire se crispa, ses muscles se tendirent. Prenait-elle simplement conscience de ce qui venait de se dérouler ici ? Elle leur parlait comme une mère qui passerait un savon à ses gosses. Elle l’accablait plutôt que de réaliser que le monde ne tournait pas exclusivement d’elle et de son petit confort, ici. Il n’avait pas besoin qu’elle l’enfonce encore davantage, pas quand son propre fils venait de tenter de l’étrangler jusqu’à la mort, de l’accuser de l’un des pires crimes qui soient. Elle osait utiliser ce ton de réprimande plutôt que de faire front avec lui. C’était si peu pour le co-parentage, si peu pour la bonne nouvelle qu’était supposé être ce gosse. Elle le décevait d’une manière grandiose, et l’agent dut se mordre la langue pour ne rien balancer en retour, rester dans son coin plutôt que de prendre le risque d’en revenir aux mains avec Cesar. Au moins avait-elle la décence de ne pas mentir et d’assumer les faits. Sa décision, son bébé. Cela avait le mérite d’être clair, de lever le voile sur toute forme de confusion sur la nature de leur relation. Sergio ne tenta même pas d’adresser le moindre mot à Cesar ou de tenter de le retenir. Cela aurait été hypocrite quand tout son être ne demandait qu’à ce qu’il dégage de sa vue, ne revienne pas. Le patriarche voyait bien que ce départ affectait Maddy, qu’elle se retrouvait secouée par ces événements. Et il avait tout fait jusqu’ici pour lui épargner le moindre stress à elle et au bébé. Mais à cet instant, il commençait à voir que cela n’avait probablement plus d’importance qu’il ait été là ou non. Car elle aurait toujours quelque chose à lui reprocher.
Et à peine la porte de l’atelier brutalement claquée, l’homme se dirigea vers la table pour rassembler ses dossiers. Certains avaient volé, d’autres étaient tâchés de gouttelettes de sang, ce qui le fit pousser un juron d’agacement. « Ne t’avise même pas d’essayer encore de me reprocher quoique ce soit. » prévint-il sans même accorder un regard à la future maman. « TU as décidé de garder le bébé, Maddy. Mais c’est MA famille que ça risque de foutre en l’air. Alors tu sais quoi ? Tu n’étais pas concernée par cette histoire de famille. Je ne t’ai pas prévenue, et je ne vais pas m’en excuser. » Il fourra les dossiers dans son porte-document. Il releva finalement le visage vers elle, glacial. « Je n’ai aucune idée de combien de temps j’aurais dû attendre avant que tu n’assumes quoique ce soit. Vas-y Maddy, dis-moi. Combien de personnes savent pour le bébé ? Combien de personnes savent que je suis le père ? » Il la fixa quelques instants mais connaissait déjà la réponse. « C’est bien ce que je pensais. » Il récupéra sa veste sur l’une des chaises, son porte-document d’une main et son casque de l’autre. « Je suis peut-être celui qui a plein de défauts, mais j’espère que notre bébé n’héritera pas de ta lâcheté. » Il se dirigea vers la porte et l’ouvrit. Sur son seuil, il se retourna vers la blonde. Il y avait énormément de choses qu’il aurait aimé dire ici, de vérités qu’il aurait voulu claquer sur la table. Il lui fallut un énorme self-control pour ravaler sa colère et juste partir, arrêtant les dégâts ici.
Arrivé dans la rue, il ne tenta même pas de voir si Cesar avait déjà fichu le camp ou pas. Il enfourcha sa moto, rangea ses affaires dans le compartiment, mit son casque et fit ronronner le moteur. Il démarra en trombe, s’engageant sur la chaussée sans trop réfléchir à où est-ce qu’il se dirigeait. La scène continuait de se rejouer en boucle dans son cerveau. La haine de Cesar, son rapprochement menaçant, ses mains enserrant sa gorge, l’intervention de Maddy, les reproches en bloc. Les regards accusateurs. Encore et encore, en boucle. Parce qu’il fallait forcément que ce soit de sa faute, qu’il soit responsable de tous les maux. Il voyait rouge, la colère encore tellement présente qu’il la sentait palpiter dans ses tempes. Il avait essayé de faire les choses correctement pour une putain de fois, s’était montré présent pour Maddy, avait laissé la porte ouverte pour que son fils et lui ne s’engagent pas dans un quelconque conflit. Sauf que ce n’était jamais assez, visiblement. Qu’au mieux, c’était une perte de temps. Son poignet pivota encore un chouilla sur l’accélérateur pour dépasser une file de voitures, s’éloigner du centre-ville le plus vite possible. Il allait faire ça. Rouler jusqu’à s’éloigner de toutes ces merdes qui lui retombaient inévitablement sur le coin de l’œil, prendre de la distance le temps d’accepter le fait que cela n’avait aucune importance qu’il fasse le moindre effort. Un klaxon le sortit de ses pensées, lui fit tourner la tête. Un réflexe trop tardif. Il vit le capot de cette voiture se rapprocher à vitesse grand v.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.