SPENCER#7 › you pounce on me like a cut pill come-up
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Mes jambes pèsent l’équivalent d’une carotteuse chacune et la pluie qui a commencé à tomber me fout le cafard, le ciel menace d’un orage comme on en a jamais vus depuis l’été dernier ; je suis à ça d’annuler pour aller me rouler en boule sous ma couette en solo, mais je peux pas. On a convenu de se retrouver chez moi, maintenant que ton visage a suffisamment dégonflé pour que t’oses sortir. J’étais quasi sûre que c’était toi qui allais annuler, je te sens distante sans trop savoir pourquoi, la nausée grimpe à chaque fois qu’on se retrouve, les échanges sont mitigés et dépassionnés. On se serre l’une contre l’autre et on n’y croit plus, des fois la rancoeur mutuelle ressort sans qu’on ne comprenne pourquoi. Parker. Le nom sur le tube d’anxio ou de je-ne-sais-quoi que j’ai retrouvé sur ton chevet m’interpelle sans que j’arrive à me raisonner et à passer à autre chose, zéro contexte zéro explication zéro rien et forcément, je m’inquiète, tous les jours j’ai peur que depuis la veille t’aies fait une connerie, ou quatre, ou cinq, que ton bourreau soit revenu jusqu’à chez toi pour finir le taf, j’arrive pas à situer ce nom ni pourquoi t’as des prescriptions au nom de Leo dans ton appart, les doutes me guettent sans que je ne les laisse rentrer. Je suis dans le noir et ma tête est prise dans un épais brouillard, la migraine guette, j’ai l’impression de sortir d’une trop grosse soirée et de m’être pris un camion sur le coin du nez, j’avance jusqu’à chez moi dans une humeur massacrante et avec les cheveux trempés façon Sadako dans The Ring. Y a un truc qui pue, un arrière-goût qui me fait peur, un sentiment de catastrophe imminente ; je sais pas si c’est la foudre à venir, si j’ai un don comme les vaches qui flippent et qui commencent à foutre le bordel, ou si c’est toi, la peur latente de te trouver noyée dans ton vomi ou la mousse au coin des lèvres un jour ou l’autre, aujourd’hui ou demain. J’ai repassé l’autre soirée dans ma tête, imprimé tes blessures derrière mes rétines, réentendu tes reproches en boucle. La tempête est censée être passée mais elle gronde toujours en moi, sourde et insidieuse. Je me retrouve à t’attendre devant la porte de l’immeuble pour pouvoir t’ouvrir directement. L’heure de rendez-vous tourne et passe et l’anxiété rôde. Dix secondes, vingt, quatre minutes, une heure : impossible de me situer, j’ai l’impression que chaque seconde s’égraine comme une éternité sans atmosphère, je suis un sablier qui s’écoule plus. T’arrives, on s’embrasse sans trop se regarder, je passe ma main autour de ta taille pour te garder près de moi sans vraiment le vouloir non plus. On monte les marches au ralenti, ma main est trop lourde et met des heures avant de trouver la poignée et s’y abattre. « Ca va ? » je lance au hasard, j’allume la lumière. Même Marlon a la flemme de dire bonjour ; il fait un effort pour accueillir son amoureuse - toi - et me calcule à peine : c’est réciproque. J’avance au radar jusqu’à la chambre, je balance au hasard mon sac, mon ordinateur, ma veste, mes chaussures, je me lave les mains et j’attache mes cheveux trempés avant de m’effondrer sur le lit. Je me laisse chuter en arrière, je ferme les yeux, je masse mes paupières pour les reposer. Une main se lève et tapote la place à côté de moi pour t’y inviter. Je te propose même pas à manger, ni à boire, je te demande pas ce que t’as fait aujourd’hui parce que j’ai peur de la réponse. J’ai aucune énergie à fournir pour faire à bouffer, ou pour montrer un tant soit peu de chaleur ou d’affection. Je me sens vidée, en proie à mes émotions et à mes doutes, et cette fois j’ai plus la force de faire semblant. Je trouve rien à dire, alors je lâche un truc bateau que j’aurais pu sortir à mon voisin octogénaire en le croisant sur mon palier : « Fait dégueulasse, dehors. Ca va péter je pense. » Et je prie pour que ça ne s’invite pas à l’intérieur aussi.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
you pounce on me like a cut pill come-up Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
T’auras pas mis longtemps à foutre la merde. Même pas un mois, c’est sans doute un nouveau record. C’est un enchaînement de choses, tout semble s’accumuler et ça te pèse toujours plus. Y a eu ton cassage de gueule en règle, ta disparition subite de la surface de la Terre pendant quasi une semaine et les nouvelles retrouvailles pas au meilleur de ta forme. Si encore il n’y avait que ça, mais non. Parce que quand une merde te tombe dessus, elle vient jamais seule. A défaut d’avoir un portable en état de marche, Mac t’as confié le sien ce jour-là. Juste pour pouvoir te joindre ou que tu puisses passer un coup de fil en cas d’urgence. T’aurais eu aucun mal à contacter le vignoble où elle bosse si besoin, mais tu l’as pas fait. Ça aurait pu passer, toute cette histoire. T’aurais continué tes pseudo efforts de vouloir t’en sortir mais t’as vu quelque chose que t’aurais préféré ne jamais voir. Y a eu la notif, t’as ouvert à moitié par réflexe et à moitié poussée par ta jalousie et t’as pas été déçue de ce que t’as trouvé. Tout un tas de SMS explicites, des photos qui l’étaient tout autant et t’as cru devenir folle. T’étais à deux doigts de faire subir au téléphone la même fin tragique qu’au tien. Mais pas cette fois. A la place, t’as fait ce que n’importe quel adulte responsable ferait; t’as supprimé le dernier message avant de t’enfiler tout un tas de cachets et d’aller dormir. T’as rien dit depuis, bien sûr. Pas un mot. C’est sans doute rien, t’essaies de te dire. Tu fais semblant d’avoir rien vu, mais t’arrives pas à effacer ces conneries de ta mémoire. Y a cette espèce de froideur et de distance qui s’est immiscée entre vous et tu détestes ça. Tu détestes ne pas pouvoir t’empêcher de douter dès que tu la vois sur son téléphone, tu détestes ne pas savoir si elle t’a menti sur certaines choses comme toi t’as pu le faire, tu détestes ne pas savoir gérer ce genre de situation. T’essaies vraiment d’y mettre du tien, de faire en sorte d’apprécier chaque moment et d’être reconnaissante qu’elle t’ait juste accepter de nouveau dans sa vie malgré les casseroles que tu traines au cul depuis des années. T’as vraiment l’impression qu’il y a un truc dans le coin de ton crâne qui est en train de gratter et qui exacerbe chacune de tes peurs en ce qui concerne votre relation. Tu la retrouves chez elle et t’as la boule au ventre alors que tu devrais pas. Vous êtes passées de deux ado pas capables de garder leurs mains pour elles à un espèce de couple marié à l’aube d’un divorce. De son côté, elle doit sûrement encore t’en vouloir d’avoir manqué à ta parole en ne la laissant dans l’ombre concernant tes soucis. Tu peux pas vraiment lui en vouloir, t’as vraiment déconné encore une fois et t’en as pleinement conscience. Tout dans vos gestes a l’air d’être calculé mais le coeur n’y est plus, t’as l’impression que l’une comme l’autre vous essayez trop fort de ne rien laisser paraître et rien n’est plus naturel. Tu détestes ça. C’est à peine si vous vous regardez, c’est à peine si vous échangez plus de quelques mots. « J’ai encore un peu mal, mais ça va. Toi ? » non, ça va pas. T’as le cerveau qui pense à bien trop de trucs, t’as toujours trop mal quand tu bouges, t’as peur de mal faire un truc, t’as peur qu’elle en ai déjà marre de toi, t’as peur de la perdre. Une fois dans l’appart, tu salues brièvement Marlon et même vis à vis de lui, tu te sens mal. Elle s’éclipse dans la chambre et toi tu vas étendre ton sweat trempé dans la salle de bain, tu piques une serviette pour te sécher les cheveux et tu reportes ton attention sur elle, avachie dans son lit. C’est pas tant que tu traines les pieds pour aller la rejoindre, c’est juste que tu sais pas si t’es sensée dire un truc, lui demander si ça va vraiment ou tu sais pas. Tu vas t’allonger à ses côtés, tournée vers elle. Tu la regardes un instant, elle et son air fatigué. Tu te rapproches, un peu hésitante, juste pour pouvoir poser ta tête sur son épaule et ta main sur sa hanche, tu la serre contre toi un moment sans rien dire pendant qu’elle parle du sale temps. Et que vous en veniez à parler de météo, c’est qu’un truc cloche pour de vrai. « Hm. » tu marmonnes en restant là encore un peu. Quelques secondes, quelques minutes, tu sais pas. Cette tension latente te bute, ces soupçons et ces questions qui tournent et retournent dans le coin de ton crâne aussi. T’embrasses sa joue et tu fermes les yeux un instant. Tu veux faire mine d’aller chercher un truc, un verre d’eau, un truc à bouffer, n’importe quoi. Mais tu restes là et tu tiens plus. « J’peux te demander un truc ? » tu sors en t’écartant un peu, la voix pas très assurée et pas très stable. « C’est qui Leo ? » tu regrettes la question à l’instant où elle quitte tes lèvres, mais t’as besoin de savoir et de te rassurer.
Spoiler:
Dernière édition par Spencer Blackwell le Lun 14 Fév 2022 - 8:33, édité 1 fois
Mac Sutherland
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Est-ce qu’on est contentes de se retrouver ? N’importe quand d’autre je dirais oui mais pas aujourd’hui, pas depuis l’autre jour ; trop de choses et de non-dits qui pèsent et j’ai l’impression qu’on est de retour au départ, quand je t’ai revue avec mon moscow mule à la main, le vague à l’âme, le vomi au bord des lèvres et la raison qui fout le camp. On reprend méthodiquement nos habitudes, pourtant ; je relâche ta taille et tu rentres, on dit bonjour au chien, je m’effondre sur le lit mais cette fois c’est pas pour avoir tes lèvres contre mon cou. Tu me dis que t’as encore mal et je me tais ; je réponds rien parce que si je l’ouvre c’est cette putain d’histoire de codéine qui va ressortir, le nom de famille qui figure dessus, et là rien n’ira plus, je vais exploser et toi tu vas fuir et comment je peux m’y résoudre, à ça ? « Hmm », je réponds à mon tour, songeuse et évasive. Ouais, ça va, j’imagine ; y a plein de petites choses qui font que ça ne va pas mais elles semblent si dérisoires et tellement nébuleuses que je ne me sens pas légitime d’en parler, par exemple : pourquoi t’es si distante, pourquoi j’ai l’impression qu’un truc s’est cassé et a tordu la complicité entre nous, pourquoi je t’en veux encore autant alors que j’ai décidé de te pardonner et de faire table rase de tout ça. Et puis ils sont où, tes médocs, combien de fois tu m’as menti en me disant que t’étais sobre, est-ce que tu l’as déjà été quand on était ensemble, est-ce que ça fausse tout ce qu’on a vécu parce que t'étais pas toi-même dans toutes ces vapeurs. « Ça va mieux ton dos ? » Je demande même pas pour tes côtes ; ça sonne faux tout ça, je sais pas quoi te dire et combien t'en dire avant que ça ne nous aliène entièrement l'une de l'autre. A la place on reste là, allongées côte à côte, toi dans mes bras et ma bouche cachée dans tes cheveux pour retenir le flot de paroles que je contrôlerais pas. Ça me fout en colère, tout ça ; le silence est presque insupportable et je sais pas comment faire autrement. C'est toi qui le brise : « Hmm ? » je répète, et inconsciemment tout mon corps se tend, parce que ça sent jamais bon quand tu commences une discussion comme ça, j'ai trop l'habitude de ta voix blanche et éraillée pour penser que c'est anodin. Mon esprit vaque en tous sens, incapable de se poser, de raisonner ou d'anticiper le pourquoi. Mais je m'attends à tout, sauf à ce qui tombe. « Quoi ? » je demande après un long moment, parce que j'ai aucune putain d'idée d'où tu sors le prénom de Leo, d'où l'idée même te vient de nous relier et de nous coller une connivence sous-entendue. La culpabilité grimpe et me noue la gorge. Putain, j'ai l'impression de me retrouver face à Margot, de devoir lui cacher une liaison, de mentir pour me dépêtrer d'une situation de merde. Sauf que c'est pas nous, ça ; je suis pas censée te mentir ni te cacher de choses et encore moins te tromper, parce qu'on n'a rien défini entre nous et qu'il s'est rien passé à part toi. « C'est une pote », je réponds machinalement mais c'est pas moi qui parle, c'est Mac l'adultère, la menteuse, celle qui a aucun scrupule à dire à sa copine qu'elle est tombée malade pour aller coucher avec une autre et cette Mac-là je la déteste, je veux la foutre à la poubelle, je veux qu'elle cesse d'exister ici et maintenant avec toi. « On couchait ensemble parfois. » Mais tu le sais, n'est-ce pas ? Sinon tu poserais même pas la question. Le passé m'arrache la bouche quand je le lâche, comme si je le concrétisais au moment même où je le prononce. On a jamais parlé de ça avec Leo et en même temps, on n'a jamais eu à le faire et jusqu'à ce soir, j'ai jamais considéré l'idée. « Pourquoi tu me demandes ça ? » Je cherche sans comprendre, je sais pas où t'as pu en entendre parler, ou la voir, la croiser ; j'ai aucune idée de quel genre d'occurrence hasardeuse a pu vous rassembler au même endroit. Je vois que Seth et mon cœur me remonte encore dans la gorge. « Putain, merde. Elle est venue c'est ça ? » Je vois que ça, mon cerveau joue les cons et ignore exprès les signaux qui clignotent en tous sens quand je me rappelle que je t'ai donné mon portable, l'autre jour. Je glisse un « elle a envoyé un message ? » auquel je crois même pas.
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
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(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
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(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
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T’as vraiment l’impression que vous êtes revenues au stade de deux étrangères et c’est carrément pire qu’avant. La jalousie te tord les intestins et tu demandes pas mieux que de la chasser. Mac est là avec toi, pas avec elle, mais ça te suffit pas. Cette fois c’est pas le genre de truc que tu peux cacher en l’embrassant et en allant te réfugier sous les draps en sa compagnie, c’est pas le genre de chose que tu peux masquer dans ton comportement parce que ça te touche beaucoup trop et que t’auras beau faire tous les efforts du monde, tu vas pas réussir à juste t’en foutre. Les conversations sont banales, t’as presque l’impression de discuter avec un simple collègue et de faire genre que ce qu’il raconte t’intéresse. T’acquiesces vaguement quand elle demande pour ton dos, vous enchaînez sur la pluie et le mauvais temps et l’ambiance est au moins aussi morose que le putain de ciel gris qui recouvre la ville. A croire que même lui attend juste que vous vous déchiriez pour exploser et rajouter un peu plus de théâtralité à ce qui se prépare doucement mais sûrement. Et tu lâches la question que tu ne savais plus retenir. Elle ne répond pas tout de suite, se tend et tu sais que ça va mal finir. C’est une pote. Ton coeur tombe, parce que tu pensais pas qu’elle aurait les nerfs de prétendre un truc pareil. Pas à toi. Tu serres la mâchoire et un peu malgré toi, tu retires la main que t’avais vissée à sa taille. T’acquiesces sans rien ajouter, tu t’éloignes même encore un peu pour te redresser et t’assoir sur le bord du lit, dos à elle. Après un moment qui te paraît interminable, elle précise de quelle genre de pote il s’agissait. Parfois. C’est déjà trop pour toi. Tu souffles un rire tremblant, pas tellement d’humeur à plaisanter pourtant. Les plans culs sans signification sur tinder c’est une chose, t’as eu le temps de te faire à l’idée et de digérer. Elles voulaient rien dire, toutes celles-là. Mais vu ce que t’as pu lire, c’était pas seulement ça, cette Leo. Tu saurais pas dire exactement ce qu’il y avait, mais t’as eu tout le loisir de remonter sur plusieurs mois. C’était quelque chose de régulier et qui dit régulier, dit potentiellement une certaine forme d’attachement. Et à aucun moment t’as vu de message récent de la part de Mac pour mettre un terme à tout ça. C’est sans doute ça qui te fout le plus mal dans toute cette histoire, parce que du coup tu sais pas où ça vous laisse encore une fois. Elle se questionne sur le pourquoi, théorise sur la raison. Et toi tu restes assise là, tout le corps tendu et t’oses même pas tourner la tête pour la regarder. « Elle voulait te voir. » tu réponds sans lui apporter l’information recherchée. Tu te sens mal à l’idée d’avoir fouillé, mais c’est pas comme si t’avais cherché à le faire à la base. Si le message était jamais arrivé, tu l’aurais jamais su et vous auriez pu continuer à jouer les jeunes filles amourachées, heureuses et en pleine découverte l’une de l’autre. Tu pinces les lèvres en baissant la tête. « J’ai vu la notif et j’ai pas vraiment réfléchi avant de cliquer. » t’aurais mieux fait de pas le faire parce que là tu sens que tu vas être malade et t’as horreur d’être cette fille qui ne sait pas faire confiance à sa meuf. T’as envie de croire qu’avec toi elle fera pas ce qu’elle a fait avec Margot, que vous deux c’était le destin ou une connerie du genre, mais t’arrives pas. Pour chaque raison que tu trouves, t’en as deux autres qui viennent les contrer. « C’était intéressant, vos messages. » tu peux pas tellement t’empêcher de constater parce que tu sais pas quoi faire d’autre et que t’es à moitié en train de paniquer. Forcément, ça sonne comme un reproche. C’en est un et t’arrives pas à le dissimuler. Elle va sûrement mal le prendre, de savoir que t’as fouiné et que si elle a rien vu, c’est automatiquement parce que t’as supprimé le dernier message entrant. « Et visiblement ça t’as pas semblé judicieux de lui dire que c’était plus la peine de te contacter, hein ? » t'élèves pas la voix, mais cette version trop calme et trop froide de toi-même, tu l’aimes pas non plus. A tout moment vous allez vous mettre à gueuler et les voisins auront droit à un tout nouveau type de concert. Sans doute qu’ils feraient mieux de déménager.
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Dernière édition par Spencer Blackwell le Lun 14 Fév 2022 - 8:38, édité 1 fois
Mac Sutherland
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ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
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MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
you pounce on me like a cut pill come-up @Spencer Blackwell & Mac Sutherland
La boule dans la gorge, le ciel qui s'assombrit, le tonnerre qui cogne et ton silence dans mes bras ; le mélange n'augure rien de bon, je le sais, je l'ai senti et j'aurais du écouter mon instinct quand il me disait d'annuler. Au lieu de quoi on se retrouve sur mon lit, proches mais à des lieues l'une de l'autre, tu me demandes des comptes sur une nana que t'es même pas censée connaître et quand je réponds à côté de la plaque, tu vois clair dans mon mensonge et tu t'éloignes de moi. Un coeur se fend quand l'autre tombe et mes mains se rabattent dans les poches de mon pantalon de tailleur, par réflexe pour les cacher, garder la partie la plus exposée de moi-même loin de ta vue. Y a trop de questions que je voudrais te poser : pourquoi tu connais Leo, pourquoi tu sais que je la connais, qu'est ce que tu cherches au juste avec tes questions, qu'est-ce qu'elle t'a dit, qu'est-ce que tu crois. « Me voir ? » je répète, ça veut dire quoi 'me voir', où, pourquoi, quand. J'ai aucune idée de si elle est venue ici mais j'ai reçu aucun message de sa part, ce qui est généralement la première étape ; je la vois pas se ramener ici, sans raison, sans demander si je suis là en pleine journée. La seule autre alternative, ce serait que t'aies fouillé mon portable. Et avant même que je ne pose la question tu te confesses, ça sort vite et d'une voix un peu plus aiguë que d'habitude, comme quand t'es gênée d'avouer une connerie et d'un coup, je comprends tout. Tu connais Leo à travers nos messages, t'as sans doute rien manqué des échanges, je les imagine te traverser l'esprit et y retourner depuis une semaine et ça me file la gerbe. Mais tu te démontes pas, t'enchaînes sur ta remarque cinglante et tout me prend aux tripes, de la culpabilité à l'incompréhension la plus totale. « Okay. Je, euh, je sais pas quoi te dire, là. » Je me redresse en tailleurs et je passe une main moite sur mon front, aucune idée de par quel bout prendre la situation pour mieux l'avaler, encore faudrait-il déjà que je la comprenne. Qu'est-ce que j'ai à te dire, même ? Je déteste cette sensation de culpabilité alors que je te dois rien, qu'il s'est rien passé avec quiconque depuis toi et moi, je déteste que notre petit nuage se fracasse si brutalement et me laisse sur le bas côté quand toi t'es déjà partie sur l'autoroute avec toutes tes déductions à la con, je déteste tout. « Attends, tu me reproches quoi au juste, là ? » Les mots fusent trop vite de ton côté pour mon cerveau heurté, je comprends pas les sous-entendus parce que tout arrive à mes oreilles au travers d'un épais brouillard qui aseptise tout, jusqu'au plus vicieux. « D'avoir couché avec des gens avant toi ? D'avoir eu une vie sexuelle avant que tu te décides ? » Je sens même pas mon ton s'envenimer parce qu'il s'adapte au tien : calme, froid, dépassionné en surface alors que dessous, c'est la tumulte. « De pas avoir envoyé de message à quelqu'un avec qui je couchais occasionnellement pour lui dire de plus m'envoyer de message ? » je reprends, un rire sec m'échappe, voilà : bouffe ton putain de paradoxe. Je me sens mal, pourtant ; j'aurais pu lui dire oui mais quand, et pourquoi, merde, pourquoi tu te concentres sur ça Spence, à côté de toi tout est dérisoire et j'aurais ghosté jusqu'à mon père rien que pour passer deux secondes de plus avec toi. J'ai envie de te le dire, je sais pas si tu t'en rends compte ; tu me retournes tellement que j'ai planté huit soirées avec mes potes, une bonne semaine de boulot, un weekend en famille et globalement vingt-deux repas, cinquante-six heures de sommeil et le peu de raison qu'il me restait. Là dedans, Leo, toute importante soit-elle, elle n'a jamais eu sa place. « Puis, merde, tu foutais quoi à fouiller mon téléphone, déjà ? » Je le sors par réflexe, je sais pas pourquoi ; dans ma caméra j'ai trois photos de ragondin et une d'une plaque d'égout que je trouvais drôle, j'ai tout ce que je t'ai envoyé et des memes à l'occasion, dans mes messages j'ai mon père, ma tante, toi, et Dani à qui je m'excuse pour mes pseudo migraines incessantes, y a rien de compromettant, j'ai même plus Tinder, on dirait un téléphone de boomer, mais faut que je sache. Conversation avec Leo : pas de nouveau message. J'ai même pas besoin de remonter, par contre, pour voir les précédents, pour être renvoyée aux photos, et t'imaginer devant ça me tord le bide. « T'as effacé », je déduis, et je sais pas si c'est pire ou si on était déjà au bout de l'impensable. On est arrivées là en si peu de temps que c'est presque un exploit. J'en chialerais si j'en riais pas nerveusement.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
you pounce on me like a cut pill come-up Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
L’ombre qui plane sur votre relation depuis qu’elle a commencé semble soudainement s’abattre. Et c’est pas juste une petite averse cette fois. C’est exactement le genre de chose que tu craignais et qui te retenait de sauter le pas à la base. Une déception ou un simple sentiment de trahison, t’as peur de savoir de quoi t’es capable sur un coup de tête. Toi qui a toujours très bien géré tes émotions, toi qui prend toujours le temps de réfléchir chacune de tes décisions, ça ne peut que bien finir, hein ? La gorge serrée, t’avoues, tu reproches et une fois que c’est sorti, c’est trop tard pour reprendre et revenir en arrière. Tu vas être malade, et pas à cause des médicaments cette fois. Elle a pas l’air de comprendre, elle bégaye et cherche à savoir de quoi tu l’accuses. Même toi t’es pas certaine en vérité. Tu peux pas la blâmer d’avoir eu une vie avant toi, non. Mais t’es là, à accuser le coup en essayant de rester calme. Sauf que la Spencer que tu détestes encore plus que tout le reste est pas loin, elle est là, prête à viser la jugulaire et à mettre à terre. Putain t’es à ça de regretter qu’Otto t’ai pas foutue dans le coma. Peut-être que tu devrais retourner le voir après tout ça, il pourra finir le travail. « J’voulais pas fouiller. C’est juste- La notif est arrivée devant ma tronche, j’ai cliqué sans réfléchir et c’était là. » tout était là, juste sous tes yeux. Tu te revois encore à remonter la quasi entièreté de la conversation sans avoir la force d’aller jusqu’au bout. La fréquence plus ou moins régulière des échanges, la nature des messages, tout t’as complètement retournée ce jour-là. T’as ce poids sur l’estomac depuis et ça part pas malgré toutes tes tentatives de passer outre. « Crois moi, j’aurai préféré rien voir. » t’ajoutes en lâchant un ricanement amer. Tu passes une main tremblante dans tes cheveux avant de te relever. Faut que tu marches parce que si tu restes statique tu vas péter un câble. Elle n’a pas de mal à deviner que oui, t’as effacé. Tu pinces les lèvres en fermant les yeux et t’acquiesces juste. T’es pas fière d’avoir fait ça, t’aurais probablement dû poser la question à son retour, mettre les choses à plat tout de suite plutôt que de laisser le doute s’insinuer et pourrir comme t’as fait. T’as jamais été comme ça dans une relation avec quelqu’un. Pour aucun de tes précédents partenaires tu t’es retrouvée confrontée à une jalousie prenant autant de place. Parce que tu t’en foutais, t’as jamais réussi à réellement t’intéresser à ce qui pouvait arriver si tu laissais les sentiments s’en mêler. L’engagement t’a toujours terrifiée parce que ça impliquait beaucoup, et aujourd’hui tu te prends en pleine face le genre de personne que tu peux réellement être. « Juste une meuf avec qui tu couchais de temps en temps, donc ? » juste. Mac et son besoin d’affection, d’être entourée, tu connais par cœur. Elle est restée avec Margot tout ce temps pour pas être seule, elle a enchaîné les histoires à côté pour combler un truc, et tu découvres une nouvelle variante qu’elle s’est bien gardée d’évoquer. « Ose me dire que c’était que ça, avec elle. » t’as vu, t’as lu, tu sais. Elles parlent jamais de sentiments, de label, de quoi que ce soit, certes. Mais toi t’as juste pu constater la régularité et la durée de la chose. Le fait que rien n’a été clôturé comme ça aurait dû -d’ailleurs est-ce qu’elle était tenue de le faire alors que vous-même, vous n’avez rien officialisé ? Est-ce que vous avez juste passé un cap dans votre amitié et que vous avez maintenant le sexe et l’illusion d’avoir quelqu’un en bonus ? « T’as parlé de tes plans Tinder à côté de Margot, t’as jamais évoqué une deuxième meuf. » c’est un peu (beaucoup) hypocrite de ta part d’exiger de l’honnêteté quand tu fais que raconter des conneries à longueur de journée. Tu peux te targuer tout ce que tu veux de le faire pour éviter de l’inquiéter, que c’est des histoires dangereuses dans lesquelles tu veux pas qu’elle trempe, c’est qu’un ramassis de conneries et tu le sais très bien. « On se promet rien donc tu la garde sous le coude au cas où ? » voilà que tu commences à monter le ton, ne tenant plus en place. La situation t’échappe, lui échappe, t’es partie trop loin dans ta parano pour réfléchir calmement. « J’vois un truc genre tu me manques et tous les autres messages d’avant, j’dois penser quoi moi ? » t’es même plus sûre de ce qu’elle a envoyé exactement, tu sais juste que t’as tout de suite sauté aux conclusions sans prendre le temps d’évaluer toutes les possibilités. Chaque fois que tu scrollais la conversation, t’avais l’impression de recevoir un coup de poignard en plein coeur. Sauf qu’ici, c’est pas Mac le problème, c’est toi Spencer. Parce que malgré toute ta bonne volonté, tu sais faire confiance à personne, pas même à la personne qui compte le plus à tes yeux.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
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« C'était là, puis ton pouce a endossé une existence propre et il a décidé tout seul de remonter toute la conversation sans te laisser le choix. J'ai bon ? » Je suis embarrassée de ce que t'as pu voir, je me sens mise à nu comme jamais ; Leo constitue une faiblesse que j'aurais aimé ne pas avoir et le contenu de ces messages déroule deux ans à essayer de remplir un vide que je pensais dû à Margot, et pas à toi. Moi aussi, j'aurais préféré que tu voies rien ; pas pour les nudes, pas pour les messages explicites, mais davantage pour ce que ça révèle de moi : je crevais de besoin d'être touchée, avec ou sans les mains, j'étais infoutue de me sentir entière sans la présence d'une inconnue devenue bien plus, je trouvais mon high nulle part ailleurs. Impossible de dire si j'aurais été pareille si ça n'avait pas été Leo, ou si ça lui est propre : je suis devenue une de ces personnes qui puisent leur estime et comblent les trous dans le sexe, qu'importe à quel point il est amoral. Tu renchéris, tu pointes un doigt accusateur, tu me demandes si Leo, c'était que ça ; je sais pas quoi répondre, entre le mensonge qui attend de franchir mes lèvres, le mensonge que je me répète à moi-même et la vérité brute et sans détour. Je préfère m'en éloigner entièrement, te relancer la faute : « T'étais partie, Spencer, t'as aucun droit de me demander ce que j'ai fait, avec qui et pourquoi en ton absence. » Parce que c'est ton absence, qui m'a poussée à tout ça, ou en tout cas l'ai-je toujours mis sur ton compte. Je détache soigneusement mes syllabes et je garde un ton volontairement bas, parce que je sais qu'au moment où je vais me laisser déborder, tout va sortir sans que je ne le contrôle. « Une deuxième meuf ? » Je fais l'offusquée mais tes mots me blessent et m'entaillent pile là où il faut, parce que peut-être au fond que je l'ai prise comme ça, parce que pour elle j'ai dérogé à la règle de jamais voir quelqu'un plus d'une fois et je me suis mise en danger à répétition. « Merde, t'es sérieuse ? Tu t'entends parler, là ? » Alors je retourne par défaut à ce que je te reproche : t'as fouillé mon téléphone, tu t'es montée une narrative sans m'en parler ou me demander et maintenant, tu réclames des comptes, des explications, comme si c'était toi que j'avais trompée. Et je me sens bafouée, parce que si t'étais restée et si t'avais assumé un tant soit peu, ça ne te retomberait pas sur la gueule maintenant. « Rien, Spencer, tu dois rien penser parce que t'étais pas censée lire ces messages. Putain, tu penses vraiment que je t'en aurais pas parlé si c'était si important que tu le penses ? » Je déteste la voix qui me souffle que non, je t'en aurais pas parlé, mais je déteste aussi ton accusation, ton impression que je la gardais sous le coude. « C'est toi qui veux rien promettre, assume un peu des fois. » Je pars sur ma logorrhée enragée, trop tard, « j'ai même pas pensé à lui dire que c'était fini, tu crois que j'avais rien d'autre à foutre ? » Ou peut-être dans le fond que t'as raison, que j'avais trop peur que tu repartes et que je lui ai rien annoncé juste au cas où. Je déteste cette idée, cette partie de moi-même qui a tant peur du vide et de ne pouvoir se raccrocher à rien, qui ne sait s'aimer qu'à travers les autres. « Ok. Tu veux parler de ce qu'on se cache et sur quoi on se ment ? » Je relance soudain, passant mes deux mains sur mon visage comme pour me ressaisir. « T'es sûre de toi ? » je répète, parce que j'attends que ça, que tu m'interrompes, qu'on s'excuse et qu'on passe à autre chose, j'attends que ça mais je sais que c'est impossible, maintenant. « T'as qu'à commencer par le tube de codéine qui t'aidait à rester sobre quand on était ensemble », je me hais, je me hais je me hais je me hais mais je continue et c'est plus fort que moi : « T'as été sobre et nette ne serait-ce qu'une fois quand on baisait ? » Est-ce qu'il y a eu du vrai, là-dedans, ou est-ce que toi aussi tu te raccrochais à autre chose au cas où ça ne marche pas ? « T'as quelque chose à me dire, sur la provenance de ce putain de tube ? » Je veux savoir jusqu'où tu iras pour mentir, toi aussi. Tu connais Leo, commencé-je à soupçonner, et de plus d'une manière.
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T’as lancé la machine et tu t’en veux déjà. Tout se passait trop bien pour toi, fallait forcément qu’à un moment tes vieilles habitudes te rattrapent et que ça foute la merde pour de bon. T’as plein de trucs à dire alors que t’es absolument pas légitime pour le faire, mais la mauvaise foi qu’elle adopte t’aide pas à apaiser tes craintes. Elle ironise, toi ça te fout encore plus en rogne. Elle a raison, pourtant. T’étais pas obligée de tout regarder, t’étais pas obligée de t’infliger ça mais t’as pas sû faire autrement. Tu veux croire que la situation inverse l’aurait foutue dans tous ses états aussi. Qu’est-ce qu’elle dirait si à son tour, elle tombait sur une conversation que t’as eu avec un Todd ou un Oliver ? Et c’est con, c’est pas une compétition, c’est juste toi et tes insécurités qui êtes en train de baliser pour rien. Depuis toujours, tout ce que tu touches tourne mal. C’est pas tout le temps ta faute, en règle générale tu te contentes d’assister impuissante, mais cette fois t’es complètement en tort. Mac a pas de compte à te rendre, t’étais pas là parce que t’as été trop lâche pour demander de l’aide et t’as préféré faire semblant d’arriver à gérer tes soucis seule et sans personne. « Putain mais c’est pas c’que t’as fait pendant que j’étais pas là, mon soucis. » tu grondes et c’est peine perdue, vous êtes chacune campées sur vos positions et rien de bon ne sortira de cette discussion. T’as envie d’ajouter que ton reproche se porte sur ce qu’elle n’a pas fait quand t’étais là, mais même pour ça t’es pas supposée lui en vouloir. « Ca ressemblait pas à rien, Mac. » t’es bien placée pour savoir à quoi ça ressemble, rien. Et c’est pas ce que ça te renvoyait. « Depuis que j’ai vu ça, chaque fois qu’on était pas ensemble ou que je te voyais avec ton téléphone à la main j’pouvais pas m’empêcher de me poser des questions. » et tu sais que c’est la dernière chose que tu devrais faire. C’est pas de n’importe qui dont il est question ici, c’est de Mac. La personne qui a toujours été là pour toi, celle qui, pour une raison qui t'échappe encore, a toujours été prête à te passer tous tes faux pas et tes erreurs de jugement. Celle qui t’a donné une seconde chance alors qu’elle n’aurait pas dû, celle qui a autant d’emprise sur toi que tes putains de narcotiques. Et le fait que t’arrives à douter de cette femme là, c’est d’une tristesse sans nom. Tu détestes être comme ça, toute la rage que tu sors et qui gronde elle est dirigée envers une seule personne dans cette pièce, et c’est pas Mac. Sauf que c’est elle qui se prend tout parce que t’es pas capable de te remettre en question et d’accepter que t’as tort. « Ok tu sais quoi, lui dit rien dans ce cas. » merde merde merde, comment t’as pu la situation s’envenimer à ce point là ? Tu parles sans réfléchir et tu te sens tellement mal de lui parler comme ça. T’as un arrière goût de déjà vu que t’aimes pas du tout. Toi qui lui reproche d’avoir quelqu’un, elle qui remet en doute ta parole et ce que tu consommes. T’aimes pas savoir où ça va. Pas du tout. De nouveau, tout ton corps se tend et tu t’arrêtes quelques secondes dans tes cent pas, tu fixes dans sa direction avec les sourcils froncés et un espèce de rictus qui se dessine au coin des lèvres. Un rire sans joie t’échappe. « Oh wow, surprise, Spencer est une camée. » tu lâches sèchement, levant les mains dans un geste trop théâtral pour être crédible. Non, t’étais presque jamais sobre quand vous étiez ensemble. Tu pouvais juste faire en sorte de dissimuler ton état et limiter la casse. T’es à ça de prendre le premier truc qui casse pour le balancer par terre ou contre un mur, tu fulmines qu’elle utilise ça maintenant. T’as jamais prétendu être sobre. T’essayes de faire mieux, de te réguler, mais elle doit bien être au courant que c’est pas possible. « Ces médocs là, c’est le seul truc qui me permet de fonctionner à peu près normalement, tu vois. » si t’as pas ça, c’est à peine si tu peux bouger et t’as juste envie de crever tellement tout te fait mal, tellement plus rien n’a de sens et tellement ton existence même semble vide de tout intérêt. « Mais d’accord, la prochaine fois je prendrai rien, tu verras à quel point c’est mieux. » et tu le feras sûrement pas parce que t’as ni envie de te retrouver en état de manque si tu peux l’éviter, ni envie qu’elle se retrouve témoin de ce triste spectacle. T’as honte de toi, tellement honte. Mais là tu contrôles plus rien du tout, t’es passée en mode survie. T’as besoin de tout justifier, de tout expliquer quand tu devrais bien te garder d’ouvrir la bouche et d’empirer la situation. « Et qu’est-ce qu’on s’en cogne d’où il vient ce tube de merde ? » tu sais même pas duquel elle parle tellement t’es as. Celui de codéine ou un autre, quelle différence ? Tu l’as acheté ou tu l’as volé, t’en sais rien. « Tu veux le numéro de mon dealeur pour lui demander où il se fournit ? »
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MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
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« C'est quoi, alors ? » Je t'apostrophe sans relâche, je te déteste comme ça, à douter de moi et à me reprocher de m'être raccrochée à ce que je pouvais pour limiter la casse à ton départ, parce que je le fais déjà bien assez moi-même pour que tu rajoutes une couche. « Parce que je lui ai pas envoyé de messages, je l'ai pas revue, putain j'ai même pas pensé à elle depuis que t'es là. » Peut-être qu'il y a des mensonges et des omissions ça et là, mais ça au moins, c'est vrai, et l'idée que t'en doutes me fout en l'air. J'ai l'impression d'être face à une inconnue, Spencer, est-ce que tu me comprends seulement ou est-ce que t'es trop enfoncée dans ta propre tête pour te mettre deux secondes dans la mienne ? « Okay, c'était pas rien. Ca remplissait un vide, c'était cool, c'était globalement ce qu'un plan cul fait. » C'était bien plus et elle le savait, je le savais aussi et on refusait de se l'admettre ou même de s'en approcher pour toutes les raisons du monde, aussi valides les unes que les autres. Mais face à toi je préfère la fausse admission, quitte à t'enfoncer un peu plus dans ta culpabilité pour me débarrasser de la mienne. « T'as besoin de voir, de vérifier par toi-même ? Je t'en prie. » Je te balance presque mon portable dessus, à tous les coups il va se péter lui aussi, mais j'y pense pas, je veux que tu constates par toi-même que j'ai pas parlé à Leo ni même pensé à elle depuis toi, qu'elle est à des millénaires du centre de mes pensées et que tu me blesses à t'imaginer l'inverse. Leo est un non sujet face à toi, à l'image de tout le reste du monde ; incompréhensible pour moi que tu en doutes, tant tu as toujours été omniprésente dans mes pensées et ma vie. Mais voilà : moi je t'ai toi ; toi tu as la drogue. « Ah oui, pardon d'avoir eu la folie de penser que t'aurais la décence de pas te faire des rails sur mes chiottes pour pouvoir tenir la nuit. » C'est bas, c'est affreux de ma part mais je t'en veux, je crois, de ne pas savoir t'en passer, je comprends pas comment ça marche, je m'imagine bêtement que je suffis. Mais ça suffit pas, ça suffit jamais ; sans le savoir j'en ai conscience et j'ai décidé de t'accepter avec ça. Je manque à tous mes devoirs. « On s'en cogne pas, parce que c'est pas le tien, Spence. » Ça, en revanche, ça me saisit l'esprit sans vouloir me foutre la paix. Le nom de Leo sur le tube, ça pourrait être une coïncidence parmi des milliards ; y en a combien des Parker à Brisbane, peut-être des milliers sinon plus, quelles sont les chances qu'on parle de la même ? Quasi nulles, et j'aurais même pas tilté mais voilà, on parle d'elle, on parle d'un tube volé ou trouvé ou tu-ne-sais-quoi. Surtout, on parle d'une nana qui a bizarrement perdu son stash dans un cambriolage. On parle d'une nana qui vit avec ton ex. Le monde est petit, mais peut-être pas à ce point. Si ? « C'est bizarre, Leo a subi un cambriolage y a quelques temps. Elle a perdu des médocs dedans. » Je sais même pas de quoi je t'accuse, l'info remonte pas tant c'est gros, tant ça me semble impossible et injuste de rapprocher les deux. Je prie pour qu'à tout moment tu me dises que c'est un énorme malentendu, que t'as un pote appelé Peter Parker qui a de la codéine pour soigner une infection depuis sa piqûre d'araignée, je prie pour que ce cauchemar s'arrête avant qu'il ne commence mais mon instinct me pousse à continuer, à t'aiguiller jusqu'à te coincer dans un coin de la pièce. Je te veux pas responsable mais tout pointe en ta direction. « C'est Parker, son nom de famille. Elle vit avec Seth. Ça te dit un truc ? » Détrompe moi, pitié trouve une raison, une excuse, un truc que je puisse croire, et cette fois sans m'y forcer.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
you pounce on me like a cut pill come-up Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
« T’aurais dû lui dire que c’était plus la peine de te contacter, j’en sais rien, c’est pas moi qui avait quelqu’un d’autre à côté. » c’est tellement injuste de ta part de te focaliser là-dessus à ce point. Tellement hypocrite, aussi. C’était pas rien, qu’elle avoue. Et tu sais pas si tu préfères qu’elle le fasse parce que ça te fait sentir encore plus minable. T’as aucun droit de la traîter comme ça. « J’ai vu tout ce que j’avais à voir, merci. » tu siffles en ignorant purement et simplement le portable qui vient de t’être balancé. Dans le fond, tu sais que tu vas rien trouver de compromettant, tu sais qu’elle te ferait pas un coup pareil. Putain faites partir cette sensation qui te tords les entrailles, par pitié. Faut que ça cesse, tu supportes plus. Tu te sens mal, si mal. T’as menti par omission, elle a fait semblant de rien voir parce que dans un sens ça l’arrangeait aussi que t’aies l’air d’avoir l’esprit assez clair pour passer du temps avec toi. Et maintenant ça revient sur le devant de la scène, l’accusation flagrante et toi qui accuses le coup. « Désolée de te décevoir encore une fois, alors. » la fausse excuse fuse, teintée d’ironie et de honte en même temps. Tu l’es vraiment, désolée. Parce que tu voudrais pouvoir te passer de tes narcotiques à la con pour vivre, tu voudrais pouvoir te concentrer pleinement sur elle et ne pas dépendre d’autre chose. Mais c’est pas possible, complètement irréalisable, même. Même là, alors que vous êtes en pleine crise à cause de toi et tes états d’âmes, tu peux pas t’empêcher d’avoir envie d’aller t’enfiler un tube complet pour ne pas avoir à affronter les conséquences de tes actes. Incrédule, tu la regarde sans comprendre où elle veut en venir au début. Pourquoi ça l’intéresse de savoir où tu récupères tes merdes, maintenant ? En quoi ça te concerne de savoir que l’autre a été cambriolée ? Le lien se fait de lui-même lorsqu’elle évoque Seth. « Quoi ? » de nouveau, tu t’es stoppée nette dans tes mouvements frénétiques et tu la dévisages. Tu t’attendais à tout sauf à ça, vraiment. Tu cherches la blague, t’attends le moment où ce connard de Seth va sortir de derrière les rideaux pour se moquer en te pointant du doigt, clamant que cette fois-ci c’est lui qui a eu la meilleure vengeance et qu’il a gagné. Mais non, rien de tout ça ne se produit. Le regard de Mac te transperce, la culpabilité pèse encore un peu plus lourd sur tes épaules et t’as envie de gerber tant toute cette situation te fout mal. « Putain c’est une blague. » t’as envie d’éclater de rire tellement tes nerfs sont en train de lâcher. C’est quelle situation, ça ? La prétendue meuf de Seth avec laquelle il vit, c’est celle qui te fait péter un câble depuis tout à l’heure. Merde merde merde. « Comment tu- » tu te coupes et tu te laisses à moitié tomber sur le bord du lit, t’as besoin d’un moment pour procéder tout ça. Tu pourrais tout nier en bloc, lui hurler dessus qu’elle se fait des idées et que t’es pas le genre de personne à t’introduire chez les autres pour les délester de leurs biens. Sauf que si. T’es exactement ce genre de personne. Celle qui est tombée si bas qu’elle peine à distinguer le bien du mal. Celle qui ment pour s’en sortir et qui n’est pas foutue de faire confiance à sa moitié. Le sujet de Leo semble bien trivial, maintenant. T’as été trop conne avec Mac, étouffée par ta foutue jalousie et maintenant elle est là, en train de t’agiter tes propres conneries devant le nez. Tu vas être malade putain. Encore une fois, t’as tout foutu en l’air et pour quoi ? Pour rien du tout. Tu secoues la tête en lâchant un souffle tremblant et tu tends la main vers tes pompes dans un geste rageur. Faut que tu sortes d’ici avant de faire ou dire un truc que tu vas regretter. Tu regardes même pas vers Mac quand tu remets tes chaussures, les gestes erratiques et tout le corps tendu. Tu serres la mâchoire, tu pinces les lèvres et t’acquiesces en te relevant. « On devait prendre ses affaires à lui à la base. » tu dis, te rendant compte à quel point tout ça t’a échappé bien trop brusquement. Indirectement, tu viens de lui confirmer que oui, c’est bien toi qui est responsable de tout ça. « Tu sais quoi, appelle la, appelle les flics et dis c’que tu sais, j’en sais rien. Fais c’que tu veux. » la voix complètement éteinte, t’acceptes ta défaite. « J’ai besoin d’air. » putain t’es même pas foutue de terminer ta phrase. Tu grimaces et tu sens la panique qui grimpe qui grimpe qui grimpe. Faut que tu sortes de là. T’es complètement acculée, pas vraiment prête à assumer la déception et le jugement dans les yeux de Mac. Alors comme d’habitude dans ce genre de situation, tu optes pour la fuite, purement et simplement. Sans attendre de réponse ou de nouveaux éclats de voix, tu sors de la chambre, de l’appartement. La porte claque plus fort que t’aurais voulu, tu t’en veux plus que jamais et tu sais plus où te foutre. T’as même tout laissé en plan, tes clés, ton sweat, ton portable, tout. T’as juste ta carcasse trop lourde, tes yeux humides et ta culpabilité et ton envie d’aller te noyer sous la pluie battante sans savoir quoi faire d’autre.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
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« Mais putain, Spence, fais pas exprès de pas comprendre, j'avais personne à côté. Tu veux que je te dise quoi, désolée de l'avoir oubliée ? » Ton insistance à te positionner comme femme trahie et bafouée par une amante me saisit et me tend, elle me force à attaquer davantage encore pour te prouver – me prouver – que je n'ai rien fait de mal, que mon oubli était innocent, parfaitement inconscient, entièrement fortuit. J'ai vu personne depuis toi, ni pensé à personne, et te l'avouer c'est aussi te dire que c'était le vide que t'as laissé que je tentais à grande peine de remplir et je n'ai pas envie de me mettre à ce point à nu, pas devant toi qui risque de disparaître à tout moment. Toutes ces personnes, jusqu'à Margot, étaient des solutions pansements pour ton absence, ta distance ou ton départ ; tu devrais t'en douter mais si tu le sais, tu le caches bien. Je t'en veux de ne pas comprendre, de me pousser dans mes retranchements à ce point. Tu refuses de voir l'absence de nouveaux messages, et à ma contre-attaque sur ta consommation tu me renvoies une repartie cinglante. Ton excuse pue l'ironie et me laisse entrevoir que je t'ai blessée, plusieurs fois, pour de trop nombreuses raisons, mais que peut-être cette attaque-là est la pire. « Arrête, j'voulais pas dire– » Mais c'est exactement ce que je voulais dire, au fond. Je t'en veux d'être comme ça, de me mettre devant le fait accompli que t'as toujours besoin de ta came et que ma présence ne suffit pas à la remplacer. C'est complètement stupide, naïf jusqu'au bout, et je m'en veux d'avoir été si conne parce que c'est toi qui le paies. En désespoir de cause, trop échauffée pour redescendre et m'excuser, je balance cette histoire de tube sans trop savoir ce que j'en attends. Y a 99.9% de chances que ça ait rien à voir avec toi, que ce soit une coïncidence pure, y en aurait des milliers possibles, je compte même pas sur une réponse j'ai juste besoin d'attaquer. Mais toi tu me renvoies ce regard perdu plein de culpabilité et d'un coup, l'évidence commence à peser sur ma poitrine jusqu'à m'étouffer. « Oh merde. » Y a que ça à répondre, et je le répète plusieurs fois parce que c'est plus facile que de t'écouter, toi. Tu continues, t'es partie et je comprends que je peux plus t'arrêter, je saisis même pas ce que tu me dis tant ça m'est étranger, éloigné de toute putain de possibilité. Tu me parles de ses affaires à lui, de ce que vous étiez censés prendre, je comprends rien ou je refuse, j'ai l'impression d'être stupide et que tu me parles une langue trop complexe pour moi. Ça tourne et je vais vomir. « Donc c'est toi ? » je demande, mais c'est pas vraiment une question : ton comportement me dit tout ce que j'ai à savoir. J'espère pourtant que tu vas me contredire, me dire que j'ai mal compris, que c'est une blague de merde ou un règlement de compte, que t'es pas rentrée chez quelqu'un pour voler ses affaires. Je suis à ça de tapisser le sol avec ma bile tant c'est le seul réflexe que mon corps s'autorise face à la situation. « Tu vas où ? » Je relève à peine la tête, Marlon te court joyeusement après, oublieux de l'ambiance de merde de la pièce, t'as besoin d'air, je dois appeler les flics, je sais même pas ce qu'ils viennent foutre là ni de quoi tu t'incrimines. « Spence, arrête. » Je sais même pas si je dois te courir après t'arrêter te laisser partir appeler les flics, rien n'est logique ou instinctif, je vais chialer, ou m'évanouir ou tout à la fois. Tu sors de l'appart et tu me laisses avec mes questions, ma nausée, tes affaires en vrac. Tu me fais l'effet d'un coup de poing et cette fois, rien n'est agréable. C’est un spectre qui te rejoint dehors, je descends les escaliers quatre à quatre sans m’en rendre compte, je ne sais pas après quoi je cours. J’espère que te revoir dehors m’éclairera, mais rien. « J'ai rien compris de ce qui vient de se passer », je lâche, de l'eau de pluie me rentre dans la narine quand j'inspire et me fait tousser. J’ose même pas m’approcher, je reste en retrait, je saurais pas te regarder dans les yeux et ça me fait peur. « J't'ai appelé un Uber. » Merde, je sais même pas si j’ai envie de t’avoir près de moi. D’habitude c’est dans tes bras que je cherche un refuge, pas le plus loin possible de ta personne. « Pour dans une heure. Tu peux attendre dehors et laisser toutes tes affaires là-haut ou on peut retourner à la conversation. Au choix. » Je sais même pas si je la veux, cette conversation. Je ne connais plus celle qui est devant moi.
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(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
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Toute la situation t’échappe et tu te retrouves de nouveau au pied du mur. Tu lances des accusations sans fondement, tu refuses d’écouter ses arguments ou même tous les indices qui te hurlent dans les oreilles que tu pointes pas du doigt la bonne coupable. Et tu flippes. Tu perds complètement pied et la culpabilité, la honte et tout ce que t’avais réussi à refouler pendant que vous étiez dans votre bulle, tout te revient en plein visage d’un seul coup. T’as l’impression que tout ce que t’attendais, c’était une raison d’ouvrir les valves pour venir étouffer ton bonheur naissant. Trop habituée à te morfondre et à porter sur ton dos toute la misère du monde, t’as juste aucune idée de ce que t’es supposée faire pour les laisser partir. Tu passes ton temps à essayer de les chasser avec tes paradis artificiels et quand, pour une fois dans ta vie, t’as l’opportunité de les mettre de côté pour de bon, faut que tu foutes tout en l’air. A croire que l’idée même d’être heureuse te fait peur. Au final, Leo c’était qu’une excuse pour retrouver ta misère habituelle et trop familière. T’ignores les attaques, les questions, les suppliques, même le chien. A la place, tu prends tes jambes à ton cou, agissant comme la coupable que t’es. Cette nouvelle fuite a aussi un sentiment de déjà vu, un arrière-goût que tu connais déjà trop bien. Le coeur trop lourd et la gorge serrée, tu sais pas ce que tu fous. T’essayes deux secondes l'ascenseur et il ne monte pas assez vite à ton goût, alors tu lâches un poing rageur sur la porte en métal avant d’opter pour les escaliers. A peine arrivée dehors tu laisses échapper un sanglot, tout est trop grand, trop terne, tu sais même pas vers où te barrer. T’as déconné t’as déconné t’as déconné. T’as même pas le temps de prendre une décision qu’elle est déjà là et elle ose même pas s’approcher de toi. Tu la regardes furtivement, tu détestes ce que tu vois, la façon dont elle ne te regarde pas. Toi non plus t’as rien compris. Tu voudrais pouvoir tout effacer, mais comme pour tout le reste, c’est trop tard. Elle parle du Uber qui doit arriver dans une heure, de l’attente que tu peux prendre ici ou aller terminer la conversation. « C’était pas la peine, je- Faut que je marche. » tant pis si il pleut des seaux et que t’es déjà trempée alors que ça fait à peine deux minutes que t’es dehors. Tant pis si tu mets toute l’aprem à retourner chez toi pour te rendre compte que t’as oublié tes clés. Tant pis. « Qu’est-ce qu’il y a à dire de plus, en vrai ? » tu souffles en regardant tes pieds, tes poings se fermant nerveusement alors que tu cherches tes mots. « Tout ça là, c’est moi. » tu grimaces, lui faisant le constat de ce que t’es vraiment. « L’appart de Seth c’était censé être une blague à la con, j’sais pas à quel moment ça a dérapé. L’autre m’a dit qu’il avait une coloc mais j’savais pas qui et j’en avais rien à foutre en vrai. » une histoire de vengeance puérile et appeler ça une blague c’est peut-être un peu du foutage de gueule. Vous vous êtes senties pousser des ailes avec Murphy, l’appât du gain, le besoin de prouver un truc, tu sais pas. « On était à moitié défoncées et- Ca devrait même pas t’étonner en vrai. » t’enchaines avec un rire nerveux, la voix tremblante et le regard fuyant. « On a pris des trucs et on s’est barrées. Alors ouais, voilà. C’est moi. C’est le genre de personne que je suis. J’rentre chez les gens et je prends ce qui est pas à moi. » tu confesses et d’une certaine façon, tu remercies la pluie parce que ça permet au moins de camoufler les larmes de honte qui dévalent tes joues. Ca fait pas grand chose pour tes yeux bouffis par contre. « Putain de merde. » parler de tout ça à voix haute, c’est étrange. Ca l’est d’autant plus que c’est le genre de chose que tu devrais pas dire à Mac. « J’ai pas envie d’être comme ça, j’te jure, j’sais pas ce qui cloche chez moi. » tu continues d’enchainer, tes pensées chaotiques se mêlent à tes paroles et t’as besoin de sortir tellement de trucs. « C’est con, pour une fois j’avais tout ce que j’ai toujours voulu. » cette fois, tu renifles en essuyant vainement ton visage d’un revers de main. Tu pourrais rentrer, continuer cette conversation à l’intérieur mais tu restes obstinément sous la pluie battante. « Une situation à peu près stable, quelque chose qui ressemble à peu près à une famille… Tu savais que j’avais repris contact avec Kieran ? Genre conversation d’adulte et tout. » t’énumères et ça te fait lâcher un espèce de sourire un peu amer. T’as jamais été super sympa avec lui, toujours à lui piquer quelques dollars, toujours à lui lancer des regards dissuasifs alors que ce garçon là est vraiment la gentillesse incarnée. Bien sûr, y a Raelyn aussi. Tu sais pas exactement où vous vous situez sur le spectrum de la famille, mais c’est quelque chose. « Et toi. » la partie la plus importante sans doute. Tu penses à elle tout le temps, dès que tu fais quelque chose de bien ou de mal, tu cherches à savoir ce qu’elle en penserait, dès que tu vois quelque chose qui te rappelle un événement que vous avez partagé. Tout le temps « Alors tu pouvais faire genre de rien voir, mais non, j’étais pas clean quand on était ensemble. » tu déglutis difficilement. Elle n’a sans doute pas pu rater les bleus et les traces de piqûres sur tes avant-bras, où ta fréquence cardiaque bien trop élevée tout le temps, ou tous ces petits détails qu’elle a choisi d’ignorer parce que vous étiez juste toutes les deux et que c’était bien, ça vous convenait. « Ca veut pas dire que je pensais pas tout ce que je t’ai dit. » tu précises quand même, au cas où. Ton envie d’être à ses côtés, ton envie d’essayer d’aller mieux, tes sentiments à son égard et ton besoin d'être près d'elle, tout ça. « Pendant un moment j’ai vraiment cru que c’était possible, que j’allais pouvoir arrêter et qu’on allait s’en sortir. J’avais toutes les raisons de le faire. » tu pues la défaite et tu détestes déjà baisser les bras. Mais là, tout te paraît tellement sans espoir que ça te rend malade. « Et tu vois, le truc c’est que je contrôle rien. J’suis même pas foutue de savoir te faire confiance alors que t’es toujours là malgré tout. » t’as démarré au quart de tour pour rien, t’as peur de ce que ça peut donner le jour où tu vas voir quelque chose de pire que ça. Tu te détestes tellement, merde. Comment t’as pu en arriver là. « Le problème c’est pas le message de l’autre, c’est pas toi non plus. » ça ressemble un peu trop à un c’est pas toi c’est moi. Mais c’est le cas, le soucis dans toute cette histoire, c’est toi. Y a quelque chose qui va pas avec toi et t'es pas certaine que ça puisse changer. « On aurait peut-être pas dû. » c'est trop tard maintenant pour revenir en arrière et tu regrettes pas que ça soit arrivé, mais c'est exactement pour toutes ces petites choses qui te paraissent insurmontables que tu voulais pas franchir la ligne à la base.
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ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
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MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
you pounce on me like a cut pill come-up @Spencer Blackwell & Mac Sutherland
Je le savais, j'aurais jamais du te laisser rentrer dans ma vie, je maîtrise rien et tu pourris tout. J'ai envie de te le dire, pas parce que je le pense pas parce que j'ai envie de te blesser, autant que tu me blesses moi quand tu me crois capable de te tromper, ou de te cacher ce genre de choses. Ton manque de confiance me poignarde aux endroits les plus sensibles parce que putain, j'ai toujours tout fait pour être un soutien indéfectible, même quand ça me faisait chier, ou peur, et que je mérite plus qu'une remise en question dès que tu te sens en concurrence avec une ombre. Mais je le dis pas, parce que je vais le regretter, que les mots ont un poids que je ne contrôle pas toujours et que j'ai tout, sauf envie de te perdre une nouvelle fois. J'en pense pas un traître mot, j'ai besoin de toi dans ma vie, tu la remplis de toutes les façons imaginables et j'étoufferais sans. Tant qu'on sait ça, le reste, c'est de l'anecdote pure. Ou pas, au fond ; tu t'énerves, tu t'agites et enfin, tu pars, je comprends pas ce que tu es en train de m'avouer, je sens juste dans tes mots grinçants une haine de toi-même qui me donne envie de hurler. Je te suis au radar, sans calculer ce que je fais ; peut-être que je devrais te laisser, sûrement que j'en ai besoin. Mais me poser, être seule face à mes pensées, ça me fige encore plus. Je dis rien en te revoyant, sinon te proposer de discuter, tirer tout ça au clair. L'ancienne Spencer aurait laissé un silence de mort planer pour toute réponse : je prends ça comme du positif. « Pas m'étonner ? Ok, je ferai comme si c'était normal quand tu viendras m'annoncer que t'as tué quelqu'un en lui roulant dessus avec ta voiture. » Je suis dure et je m'en veux, en contraste ma voix est presque posée – je suis tellement hors de mon élément que je n'ai même plus la force de m'énerver. Je te vois pas comme ça ; je t'imagine pas capable de cambrioler par vengeance ou pour avoir ta dose. Surtout pas Seth ; je suis à peu près sûre que je le détestais plus que toi et si j'ai tant changé d'avis, je suis sûre que t'as au moins pu relativiser en autant de temps. Mais tu poursuis et tu pues la détestation propre et moi j’ai qu’une envie, te serrer dans mes bras alors même que je ne te connais plus. Rien ne fait sens. Je voudrais te rassurer, te dire qu’un pas en arrière ou un cassage de gueule c’est rien, mais de cette ampleur ? Je ne sais plus quoi penser. Je pense à Leo qui a perdu le peu qu’elle avait, et je n’arrive pas à vouloir te rassurer toi. Tu parles de problème et je suis infoutue de te dire d’où il vient, ce putain de problème, ou si on peut y faire quelque chose, même. J’ai ni les mots ni les convictions, je suis à peu près sûre d’être vide, tout m’effraie sans me donner de réponses. Peut-être, Spence. Peut-être qu’on aurait pas dû. Peut-être qu’on aurait dû avant. J’en ai pas la moindre putain d’idée. « Désolée. » T’as enfin arrêté de parler, ma tête bat un peu moins fort, et je fais un pas en ta direction sans te toucher, mains dans mes poches, pluie partout sur la tronche. Je sais même pas dire si je pleure. « Pour...tout ça. J'y ai été fort. » Pour ça au moins, je peux m’excuser, te faire comprendre que je sais ce que ça fait, la jalousie, j’en ai suffisamment été victime pour ne pas te le reprocher à ton tour. « Je sais pas quoi penser, ou quoi te dire. » Ca, c’est pour le reste ; pour toi qui a cambriolé quelqu’un, pour commencer. « Pourquoi t’as fait ça, même ? Je comprends vraiment pas. » Qu’est-ce qu’on est censés dire, face à ça ? Putain de rien. Parce que c’est pas censé arriver, déjà. Personne connaît des voleurs, des camés ou des meurtriers dans la vraie vie. Merde, j’ai l’impression d’être une pleureuse, mais j’imagine comment la meuf de Ted Bundy est tombée des nues en apprenant que son ange gardien s’astiquait le séquoia sur des cadavres frais. C’est pas jojo. « J'ai l'impression de pas être capable de t'aider, de m'être surestimée ou d'avoir sous-estimé le problème. J'sais pas. » J’aimerais que ce soit plus facile, Spence, et en vérité je sais pas si ça le sera un jour, si je serai à la hauteur, si je me fourvoie quand je te dis qu’on va faire ça petit à petit jusqu’à ce que tu ailles mieux. « J’ai besoin qu’tu me rassures », je dis. Parce que seule, je vais pas tenir longtemps.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
you pounce on me like a cut pill come-up Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
Ça te fout le tournis toute cette histoire. Tes épaules s’affaissent face à sa pique et tu peux même pas dire de la contredire. T’encaisses en silence, tu continues à tout lâcher et tu te sens pas mieux pour autant. Le poids de la culpabilité reste le même, rien ne change. C’est peut-être même pire en vérité, puisque maintenant tu vas en plus devoir supporter l’idée qu’une fois de plus, tu l’as blessée en insistant autant sur cette histoire de message et en doutant sans aucune raison fondée. Elle n’a fait que te soutenir, merde, elle a même mis fin à une relation vieille de quatre ans pour ta gueule et tu te permets encore de douter. Quand tu croises furtivement son regard, tu détestes ce que tu vois. Tu voudrais disparaître pour de bon, tu veux croire qu’elle s’en remettra et qu’elle pourra tourner la page avec assez de temps. Ça serait mieux pour elle, tu le sais. T’as tellement de trucs à dire et en même temps tu sais pas comment le faire. Elle est pas obligée de te pardonner, toi tu le feras pas en tout cas. Tu sais même pas si ce que tu dis a du sens. Elle se rapproche et tu te tends. Rien n’aurait dû se passer comme ça, merde. Ce soir là t’aurais pas dû sortir, t’aurais dû faire comme les précédents et juste venir la retrouver pour la soirée et rien de tout ça ne serait arrivé. T’aurais pas croisé Otto, vous auriez continué à profiter de vos retrouvailles, tout aurait été parfait. (Ou presque.) « Désolée de quoi ? T’as pas à t’excuser, Mac. » tu secoues la tête. Encore une fois, t’as été la pire des personnes avec elle. Viendra un jour où elle ne pourra plus passer outre et où tu vas la perdre pour de bon parce qu’elle sera usée, elle aussi. Comme t’as usé tout le monde autour de toi, c’est qu’une question de temps après tout. Ses mots t’ont blessée, oui. Mais c’était mérité, parce que tout ce qu’elle a dit était vrai. « T’as rien fait ou dit de mal. » elle a raison sur toute la ligne, toi t’es juste trop idiote pour l’écouter quand bien même t’es supposée faire des efforts. Tout ce que tu viens de raconter, le crime que tu viens d’avouer et elle est celle qui s’excuse, c’est quel monde ça ? Elle a pas l’air de comprendre tes raisons et tes motivations et la vérité c’est qu’il n’y en a pas. T’es juste une pourriture qui ne sait rien faire d’autre que détruire ou corrompre. T’as dû être une sacrée râclure dans une vie antérieure, merde. Tu croises les mains derrière ton crâne et tu fais quelques pas nerveux à gauche, puis à droite et encore une fois tu regardes partout sauf dans sa direction. Tu finis par baisser les bras, laissant échapper un rire nerveux. « J’en sais rien, vraiment. C’est un plan foireux qu’on m’a proposé, j’ai pas réfléchi et après c’était trop tard. J’ai pas d’excuse. » ça résume bien l’histoire de ta vie, ce genre de connerie. Tu prends une décision sur un coup de tête, ça te pète à la gueule et après y a plus de retour en arrière possible. Et tu réfléchis jamais très longtemps avant de faire un truc, c’est aussi un gros souci. Ça l'a toujours été, c’est pire depuis que t’as commencé à consommer. T’as été prévenue pourtant, plus d’une fois et par plusieurs personnes. Mais comme toujours, t’as fait la sourde oreille et t’as rien écouté en pensant tout pouvoir contrôler, arrêter quand t’en avais envie. Sauf que cette envie est venue trop tard, bien trop tard. Si seulement t’étais la seule concernée dans toute cette histoire… Mais c’est le regard des autres qui te fais peur. Ce qu’ils pensent, ce qu’ils disent. Eux ils avancent et toi non. « Putain, dire que j'ai passé ma vie à cracher à la gueule de Maureen quand vraiment, j'suis juste la même. » au moins toi t'as pas d'enfant à charge sur qui rejeter la faute. Comment t’es supposée la rassurer quand même toi tu n’as aucune foutue idée de la direction à prendre ? Tu lui fais face, t’as envie de la prendre dans tes bras, de lui dire que tout ira bien et que c’est qu’un mauvais moment à passer, mais t’es sûre de rien là. T’oses même pas la toucher ou la regarder dans les yeux, tout ton corps est tendu et tu sais même pas quoi faire de tes bras. T’as un début de geste hésitant pour lui prendre la main et t’es même pas foutue d’aller jusqu’au bout. Tu te rétractes et tu croises les bras à la place, elle a sûrement pas envie que tu la touches après tout ça. « Je sais même pas comment faire ça, Mac. » t’es censée lui dire quoi ? Parce que si même elle doute de pouvoir t’aider, c’est peine perdue. « J’peux te faire aucune promesse parce que j’ai aucune certitude sur moi. J’arrive même à sortir sans m’enfiler des cachets. Et quand je vois le résultat- » la seule certitude que t’aies, ce sont tes sentiments pour elle, mais même ça c’est pas suffisant pour sevrer ton organisme. Tu secoues la tête en roulant des épaules dans un geste d’inconfort. Tes vêtements trempés collent et c’est très désagréable. « J’passe ma vie à douter de tout et tout le monde alors que c’est moi le problème à chaque fois. » à quel moment t’as déconné comme ça ? A partir de quand t’es tellement partie en vrille qu’il n’y avait plus de retour en arrière possible ? « J’ai essayé de pas imaginer le pire avec le message, parce que je sais que je suis pas supposée douter de toi et je suis désolée mais- C’est le genre de truc qui me bouffe la vie en permanence. » ça n’excuse en rien ton comportement pour autant. « J’ai pas envie de te perdre. » pourtant t’as vraiment l’impression que c’est à deux doigts de se produire et que tu peux rien faire pour l’empêcher. Et l’idée est insupportable.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
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Et rebelote, beaucoup trop familière cette chanson, je m’excuse tu rejettes ma responsabilité tu me dis que tu sais pas ce que tu fous et je suis à ça de te ramener chez moi, de t’entourer de mes bras et de chasser le reste, un baiser à la fois, mais la force me manque aujourd’hui : je suis face à quelque chose que je ne comprends pas. Je me rends peut-être enfin compte de la gravité de la chose, de l’ampleur de tes actions et de celle de mon impuissance. T’as pas réfléchi, t’as pas d’excuses, sauf que cette fois on parle pas de ta disparition inopinée pendant deux ans ou cinq jours desquels tu revenais cabossée en tous sens, on parle d’un putain de cambriolage. Je suis face à quelqu’un qui en est capable et qui n’aurait rien dit, ni même changé de comportement ou senti le besoin d’expier ses méfaits. Rien. Cette Spencer-là, je la reconnais pas, et pourtant j’ai toujours besoin de la protéger. Ca me donne un motion sickness de type émotionnel, familier et étranger tout à la fois. « Arrête. T'es pas Maureen. » C'est pas un gamin à qui tu fais du mal, tu le laisses pas se démerder dans ce monde. Tu te fais du mal à toi-même, parce que t'as toujours grandi trop vite et appris trop de choses seule et que tu dois toujours te démerder avec ça, sans avoir eu le temps ou le recul de faire la part des choses. Ca, c’est une conviction, mais une qui s’effrite parce que mise à l’épreuve du temps, et au pied de tes actions, je commence à me dire que ça peut pas tout justifier ou pardonner. Tu me fais peur. C’est la première fois, ça aussi. Je te le dis ; moi aussi, j’ai besoin de toi, je peux pas courir éternellement après un spectre qui m’échappe à chaque fois que je pense refermer la main dessus, je peux pas m’échiner à sauver quelqu’un qui veut pas saisir de main tendue, parce que je risque de tomber en essayant de te rattraper et qu’on a besoin de moi ailleurs, partout, sur tous les fronts. Les autres avaient jamais eu leur place face à toi, et il est peut-être temps qu’ils la retrouvent. « Je veux pas que tu souffres comme ça », je lâche et je récupère l'eau de pluie qui dégouline sur mes lèvres. « Et je veux pas te faire souffrir non plus. En fait, je sais même pas si c'est pire depuis que je suis là ou pas. » Je te rends jalouse, je m'énerve pour rien, je te reproche trop de choses pour même les compter ; qu'as-tu à dire sur ça ? Est-ce que t'étais mieux avant parce que c'était moins compliqué ? C'est pas la réponse, mais peut-être que ça allègerait tes craintes, rien qu’un peu. C’est ma fatigue, qui parle, ça y est, l’esprit battant s’est barré et il laisse place au moche, au défaitiste, à celle qui choisit la simplicité au lieu du voulu parce qu’elle en peut plus de tout faire toute seule. A certains égards, tu me rappelles mon père ; je me revois gamine à essayer de le motiver à sortir du lit après la mort de maman en me disant que ça y est, c’était sûr, d’un moment à l’autre il allait prendre un ciseau ou n’importe quelle connerie contondante et j’allais me retrouver seule. La peur est aussi prenante et la colère plus forte encore. Mais c’est de ces colères noires qui te laissent sans voix, sans volonté de gueuler. C’est une colère qui étouffe. « Tu l'penses vraiment, Spence ? » je reprends, voix blanche, incapable de savoir pourquoi je reviens sur ça, « Tout ce que t'as dit. Que tu regrettais rien, que tu voulais pas me perdre, enfin– tout. J'suis sûre que t'y crois, mais quand tu y réfléchis vraiment, tu penses que c'est une bonne chose pour toi ? » Car moi je sais pas et j'ai aucune envie de décider à ta place. Tu l'as trop fait pour moi et j'ai aucune envie de remettre une pièce dans la machine. C'est encore un truc qui m'effraie : et si t'en avais besoin ? Si t’avais besoin qu’on prenne le volant à ta place pour te dire quoi faire, quand, et pourquoi ? J’en suis infoutue, je sais pas faire, il y a trop de responsabilités. « J’ai pas envie de te perdre, non plus. » Pas maintenant, pas après l’avant-goût que tu m’as donné pendant deux ans, j’en serais plus capable, surtout pas maintenant que je t’ai pour moi. « Et j’ai peur que ce soit le genre de prophétie autoréalisatrice, du genre plus j’essaie de te garder moins j’y arrive, ou plus t’essaies d’aller mieux et moins ça marche. Et ça, je- j’vais pas supporter. » Le plat de ma main passe sur mon visage entier, ramasse la pluie et les larmes. On dirait un film, ou une rupture, je me déteste, le temps se suspend et j’ai l’impression que n’importe quel mot de trop ou phrase mal comprise peut être décisive. Tout est beaucoup trop lourd, trop crucial, trop instantané. Le genre de trucs à se noyer si on n’y prend pas gare. « Je sais vraiment pas comment t’aider, Spence. Et ça me bouffe, d’être impuissante et de te voir te flinguer comme ça, j’te jure, limite la jalousie les absences je m’en fous, c’est le reste qui me fais flipper. J’te reconnais pas. » Je te regarde et tu pleures et je te retrouve, là, la gamine d’alors, je la connais et j’ai toujours ces élans de protection et d’amour qui me bouffent. Celle-là, je voudrais la voir tout le temps. Plus que lors d'une vulnérabilité rare. « Enfin, merde, tu vois pas l’explosion qui menace, là ? Tu marches sur un putain de champ de mines sans faire gaffe où tu mets les pieds, tu penses que c’est autre chose que de la chance si t’en es là ? » Ma voix s'emporte et je marche, à mon tour, parce que te regarder comme ça me fout en rogne à nouveau. « J’ai besoin de… Non, je sais pas de quoi j’ai besoin, en fait. J’ai besoin de réfléchir, d’arrêter d’être prise aux tripes quand tu disparais deux secondes. Ca, c’est à moi de le faire. » Et si seulement ça pouvait suffire, ça nous éviterait tout ça. « Et toi… je sais pas ce dont t'as besoin, Spence. Je sais pas si je peux t'aider. Mais faut que t'y réfléchisses, toi aussi, parce que si je continue d'essayer de prendre tes problèmes à bras le corps je vais y passer, c'est sûr. » Et cette fois ce sera vraiment fini.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.