| (Amelyn #65) ► Back in the saddle |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 2 Mar 2022 - 17:22 | |
| back in the saddle Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Bien sûr, j’aime ma fille de tout mon coeur et le problème, si problème il y a, ne réside pas dans le fait que je n’aime pas l’avoir avec nous, entre nous, lorsqu’elle pleure trop fort ou trop longtemps et que Amos juge bon de l’emmener dans notre chambre. Le problème réside dans le fait que, plus je deviens mère, moins j’ai l’impression que mon complice me voit comme une femme. Le problème, c’est surtout que je peine à retrouver l’impression que nous partageons une quelconque forme d’intimité à deux. Micah n’est pas un bébé particulièrement difficile ou, en tout cas, malgré mon peu d’expérience en la matière, je n’ai pas le sentiment qu’elle demande plus d’attention que la norme. Je crois au contraire que, transformant ses peurs les plus profondes en obsessions - ”est-ce que tu crois qu’elle a arrêté de respirer”, me demande-t-il parfois lorsque les pleurs se calment - Amos a parfois tendance à trop en faire, à exagérer sans toutefois s’en rendre compte puisqu’il ne pense qu’au bien de notre bébé. Notre bébé qui, pour dire les choses comme elles sont, à cause des peurs irrationnelles de son père, devient un frein à la reprise de notre sexualité.
Si je n’ai pas ou peu relevé ce phénomène pendant les premières semaines de vie de Micah, ou en tout cas si cela n’a pas posé de problème pouvant bouleverser notre vie de couple, c’est parce que je n’étais de toute façon pas prête. Après l’accouchement, mon corps a eu besoin de temps pour se remettre de ce moment bouleversant et moi, j’ai eu besoin de temps pour renouer avec lui. J’ai eu besoin de temps - et du feu vert du médecin pour me remettre au sport - pour m'associer à l'image que me renvoyait le miroir. Aujourd’hui, à force de séances intensives sur mon tapis de course et si mon corps ne redeviendra jamais exactement le même qu’avant Micah - mes hanches se sont élargies, entre autres petits détails que j’ai relevés - mes kilos de grossesse sont loins. Je me sens à nouveau moi-même et, pour que mon compagnon le remarque, je n’hésite pas à sortir les tenues moulantes et affriolantes que j'exhibais il y a quelques mois. S’il pose toujours sur mon un regard profondément amoureux, et s’il ne manque jamais de me complimenter, je me demande toutefois si Amos ne me voit pas plus comme la mère de Micah que comme l’amante et la femme. Honteuse - je le suis dès que ma vanité et mon amour propre sont touchés - je n’en parle évidemment pas. Je l’ai tu à Ariane la dernière fois que nous avons pris du temps pour nous et, évidemment, je n’ose pas formuler la question à voix haute quand communiquer serait plus sain. Peut-être ai-je aussi peur de la réponse qu’il pourrait me donner ou, plus vraisemblablement, de ce que je lirais dans ses yeux si je me jetais à l’eau. Le déni me permet au moins de continuer à me figurer que tout est dans ma tête et, surtout, que l’impression est passagère. Alors, j’y demeure, dans le déni, alors que je me débats contre la fermeture éclair de ma robe fourreau au sortir de la douche. « Amos ? » J’appelle mon complice depuis la salle de bain, avant de revenir dans notre chambre, pour constater qu’il n’y est pas. Evidemment, c’est dans celle de Micah et à son chevet que je le débusque. Notre petite fille dort à poings fermés, et son père l’observe religieusement depuis le fauteuil moutarde posé dans un coin de la pièce pour rendre les longues nuits passées à la veiller plus confortables. Pour ne pas risquer de la réveiller, je chuchote. « Tu peux me filer un coup de main ? » Un sourire, un baiser à la commissure des lèvres, et je l’entraîne en dehors de la chambre de notre poupon, dont il ferme la porte avec une délicatesse touchante, de la part de cet homme taciturne et parfois bougon, qui change complètement au contact de ce petit être. Dans les doigts d’Amos, la fermeture éclair se montre bien plus conciliante, mais je suis déçue qu’il la remonte plutôt que de la descendre avec malice. Ce soir, je me rends à l’Octopus, seule puisqu’il va veiller Micah, quand j’aurais voulu être avec lui. « J’aurais préféré sortir dîner en ville. » Que je lance, innocemment et en enfilant une paire de boucles d’oreille en or. J’aurais été parfaitement apprêtée pour ce genre de programme. « On pourrait, d’ailleurs. J’en ai envie. » Peut-être pas ce soir, puisque je sais qu’avec un poupon tout demande plus d’organisation, surtout que je parle de dîner tous les deux, juste tous les deux. « Qu’est ce que tu en penses ? » Toujours avec innocence et une nonchalance feinte, je jette un regard dans sa direction en enfilant ma paire d’escarpins.
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| | | | (#)Mer 2 Mar 2022 - 22:03 | |
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BACK IN THE SADDLE Je la vois toujours, Raelyn. Je remarque bien les robes qu’elle enfile pour rejoindre le casino, ses efforts de maquillage et ces formes nouvelles qui la rendent plus attrayantes encore à mes yeux et, par conséquent, au regard de tout homme qu’elle croisera ce soir. J’en crèverais toujours autant de possessivité si je laissais à ce sentiment assez d’espace pour s’exprimer. Or, je ne m’y autorise pas. Je rencarde sur le banc de réserve la petite voix cavalière qui me répète qu’elle est magnifique, qu’on me la ravira sous mon nez si je ne me bouge pas, qu’enfant ou non, que passion ou pas, elle finira par se jeter dans les bras du premier venu pour s’assurer qu’elle est toujours digne d’éveiller chez le sexe fort un désir innomable. Je la musèle à l’aide du bâillon de la confiance - elle ne me ferait pas ça - et parce que j’ai une guerre difficile à mener, une guerre sur laquelle j’ai l’avantage grâce à l’enfermement. Rester entre ses murs aurait pu être un supplice compte tenu de mon éducation frôlant l’archaïsme. Au jour d’aujourd’hui, je suis plus proche de l’homme au foyer que du chef d’entreprise. Sauf que si ma vanité s’offusque parfois - régulièrement - je trouve un avantage supplémentaire. Passer du temps avec Micah me transforme en privilégié quand, à la naissance de mon premier enfant, j’ai investi le costume de l’invité lors des premières années de sa vie. Je ne compense pas, je savoure ma chance et, par-dessus tout - quoique je ne l’avoue à voix haute - ma présence constante à ses côtés m’aide à maintenir mes angoisses à propos de la sécurité de notre bébé. A fortiori, Raelyn ne s’est pas encore plaint de mon engagement dévoué à notre gamine. Elle ne s’est pas encore insurgée que je ramène la fillette entre nous, dans le lit, arguant qu’elle pleure trop fort et qu’on ne peut pas l’abandonner à sa détresse. Elle ne s’offusque pas non plus que je m’endorme dans la chambre de notre poupon après l’avoir observée dormir pendant des heures, penché sur son berceau, une main posée sur son coeur pour être certain qu’il bat toujours. Que ma complice se prépare avec de plus en plus d’attention n’est pas, de mon point de vue, un acte détenteur d’un message quelconque. Que pourrait-elle avoir à me demander qui nécessiterait une manœuvre subtile plutôt que les mots ? Je cherche. Je n’en trouve pas… ou pas tout à fait. La seule qui me traverse l’esprit concerne notre intimité sexuelle et je préfère l’ignorer. Malgré mes précautions, il m’est arrivé encore de rentrer complètement ivre, “trop” de temps à autre, et mon regain d’excitation a été avorté par ordre du médecin. Je n’ai eu d’autres options que m’adapter à ce qu’elle m’éconduise à contre-coeur jusqu’à ce que je tire une conclusion née d’une crainte que je tais. Elle se résume en quelques questions : “et si je n’étais plus à la hauteur ?”, “ Et si, sobre, je manque de ce “petit quelque chose” qui la faisait d’antan frémir sous mes doigts ?”, “Et si le sevrage m’abîmait au point d’être proche de l’impotence ?”. La dernière interrogation est exagérée, je l’admets. Mon corps fonctionne : j’ai des preuves. Les deux autres, attendu qu’elle traite davantage de la capacité que de la performance, elle me tétanise. Alors, je fais semblant de rien. Je veille à ne jamais y penser et à chasser toutes idées approchant de ces inquiétudes avec une vigueur à concentrer ailleurs, à consacrer sur le retour de notre normalité de jadis. Sans doute suis-je trop aveuglé par la peur de l’échec, car je ne réalise pas que le déni fait de moi un homme qui brasse du vent en espérant en récolter un échantillon lorsque Raelyn se déplace sous mes yeux d’une démarche chaloupée qui, à une époque, m’aurait arraché à toute occupation pour ne m’intéresser qu’à elle et non pas aux couches, aux biberons, aux compte des selles de Micah et de la quantité de lait qu’elle ingurgite sur une journée.
Je ne l’intègre pas non plus dès lors que, ce soir, elle me sort de la nurserie - avant de la quitter, je jette un dernier coup d’oeil sur la prunelle de mes yeux - à moitié vêtue pour que je remonte la fermeture éclair de sa robe. Je ne saisis pas qu’il fut un temps où je l’aurais houspillée pour l’en défaire au lieu de vêtir sagement ma dulcinée. Mon corps tout entier aurait réagi à son baiser sur le coin de ma bouche et à cette oeillade univoque qu’elle me lance par dessus son épaule. Sur l’heure, je suis aussi malvoyant qu’un nouveau-né : tout est clair-obscur. Absolument tout. Je n’appréhende même pas son appel du pied au sujet du restaurant ou, plus largement, de la possibilité de partager un moment rien que nous deux. Au contraire, je tourne mon regard vers la porte fermée. Je me balance d’un pied sur l’autre, comme un gosse ou, plus justement, une peur panique d’abandonner mon bébé à une inconnue. «C’est ce qui est à ton programme ce soir ? Tu manges avec un fournisseur ? » D’emblée mon coeur se serre de jalousie. Je suis tout prêt à me renfermer sur moi-même, à peut-être réveiller la petite et à l’emmitouffler dans une doudoune pour m’imposer à ce repas à l’image d’un trouble-fête, d’une épouse - L’emploi du féminin n’est pas un hasard - peu sûre d’elle qui collerait aux basques de son partenaire en embarquant ses gamins partout, histoire de rappeler qu’ils existent, que son conjoint n’est pas libre sur le marché du célibat. Dieu ce que je suis pathétique. «Penser de quoi ? De toi qui mange avec un fournisseur dans cette robe ? » Non ! Evidemment. Je suis simplement obsédé par l’hypothèse d’un ridicule sans précédent et déjà ma mâchoire se serre. «C’est ton boulot. J’ai pas à avoir un avis sur la question. La robe est un peu trop belle et les boucles d’oreille pas forcément nécessaire.» Celles-là sont bien trop chics. C’est étrange comme, tout à coup, ma situation d’homme au foyer me pèse. C’est fou comme, soudainement - à cause d’une expression de dépit, peut-être, celle de Rae en l’occurrence - je prends conscience de ma bêtise. «Oh non, tu parles de toi et moi, au restaurant ?» Je suis tenté et, en même temps, mal à l’aise pour toutes les raisons précitées. «Oui. Je suppose que la petite n’est plus aussi fragile. Elle est sage, on peut la prendre avec nous.» La confier ne me traverse pas l’esprit. Or, mon intuition me souffle que ce n’était pas la bonne réponse. «Ou on peut aussi s’organiser pour la faire garder, par quelqu’un de confiance…» J’exclus directement la babysitter ou la nounou qu’on finira par engager à long terme. «Son parrain par exemple. Ou, Liv, elle serait ravie.» L’évocation de ma soeur d’armes n’est pas un hasard… et n’était pas très maligne non plus. Au départ, j'espérais qu’elle cède à ce que nous soyons trois plutôt que deux. En m’écoutant, je me demande si je ne vais pas provoquer ce que je redoute : l’étrangère choisie sur CV qui se substituera à nous pour que nous puissions retrouver le cours normal de notre vie parce que ça nous est nécessaire, je le sais, sauf que je ne suis pas tout à fait prêt. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 3 Mar 2022 - 14:12 | |
| back in the saddle Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Ne pas parler de ce qui me tracasse avec Amos, tenter au contraire résoudre le problème en enfilant des tenues vouées à le tenter, je ne considère pas que cela puisse compter comme une tentative de manipulation. Au pire, il s’agit d’une pirouette pour masquer nos problèmes. Je ne suis pas lâche, mais dans le cas présent je suis en insécurité : je n’ai pas envie d’avoir à avouer à voix haute que je me questionne sur l’attirance qu’un homme - et pas n’importe lequel, mon homme, celui que j’ai toujours rendu fou d’une simple oeillade ou une brève allusion - peut ressentir à mon égard. Je n’ai pas envie d’admettre que je m’inquiète de l’effet que je lui fais, ou plutôt de celui que je ne lui fais plus. Je prie silencieusement pour que mes manœuvres innocentes finissent par résoudre le problème afin que nous le mettions derrière nous sans avoir à passer par une discussion embarrassante pour moi, et douloureuse pour mon égo et mon amour propre. Sauf que, petit à petit, mes obsessions quittent la sphère de l’innocence. Si je ne fais jamais rien qui pourrait nous abîmer - je n’envisage pas d’utiliser la corde sensible de la jalousie - je méprise ma propre santé et les limites de mon corps. Je picore plus que je ne prends de vrais repas et, de plus en plus, je saute les dîners que je prends soit-disant sur le pouce au casino. Je m’éreinte sur mon tapis de course en refusant d’écouter mes limites, mon souffle parfois trop court ou mes muscles endoloris. Je ne suis pas de celles dont l’estime de soi se dégrade facilement mais force est d’admettre qu’elle souffre de ce que j’interprète comme une baisse du désir de la part d’Amos et du fait de mon nouveau statut de mère. Je me maltraite et, pourquoi ? Pour qu’il ne jette même pas un coup d'œil intéressé à ma chute de rein en refermant la fermeture éclair de ma robe ? « C’est ce qui est à ton programme ce soir ? Tu manges avec un fournisseur ? » Vexée ou plutôt, touchée dans mon égo, je ne réponds pas, pas tout de suite. J’enchaîne en espérant qu’il réalisera sa méprise seul. « Penser de quoi ? De toi qui mange avec un fournisseur dans cette robe ? » Il l’a donc remarquée ? « C’est ton boulot. J’ai pas à avoir un avis sur la question. La robe est un peu trop belle et les boucles d’oreilles pas forcément nécessaires. » Mes yeux roulent dans leurs orbites. Je ne sais pas ce qui est pire : qu’il n’ait pas remarqué que je m’étais apprêté, ou qu’il l’ait fait mais que ça le laisse parfaitement indifférent. « J’ai rien prévu de la sorte. » Pas de dîner avec un fournisseur. Pas de dîner tout court, si j’en crois les mauvaises habitudes que je prends.
« Oh non, tu parles de toi et moi, au restaurant ? » Je termine d’enfiler mes escarpins, en confirmant son hypothèse d’un hochement de la tête, et je me redresse pour observer l’image que me renvoie le miroir. En vérité, c’est son reflet à lui que je scrute, en quête d’une réaction. « Oui. Je suppose que la petite n’est plus aussi fragile. Elle est sage, on peut la prendre avec nous. » Je lève les yeux au ciel avant de me retourner pour lui faire face, les mains accrochées à mes hanches. « C’est pas vraiment ce que j’avais en tête. » Moi, je nous imaginais tous les deux, dans un cadre intime, romantique, qui nous ramène sur le chemin de la passion. J’aime ma fille et, comme lui, j’ai du mal à la quitter tous les soirs, ça me déchire le cœur même, mais je nous imaginais passer une soirée sans elle, la première depuis son arrivée. Elle occupe souvent mes pensées, presque tout le temps en réalité, mais elle n’en reste pas moins un frein au retour de notre intimité, à son père est moi. « Ou on peut aussi s’organiser pour la faire garder, par quelqu’un de confiance. Son parrain par exemple. Ou Liv, elle serait ravie. » Si le début de sa phrase me fait esquisser un début de sourire, la chute l’avorte bien rapidement. Il s’efface aussi vite qu’il avait commencé à apparaître, puisqu’il évoque sa soeur de coeur - dieu que je déteste cette formulation - quand il sait pourtant qu’elle ne fait pas partie de mes personnes de confiance et que tout ce qui a trait à elle a tendance à me faire rapidement monter sur mes grands chevaux. Comment arriver à accepter sa présence dans la vie de mon compagnon quand, à chaque fois que je tente de m’y habituer, je finis par tomber de haut ? J’ai encore en travers de la gorge leur croisade contre Steven, dont j’ai volontairement été mise à part tandis qu’il l’a traitée elle comme sa véritable complice. Je méprise tout chez cette femme, et à chaque fois qu’il est question d’elle et de ma fille dans la même pièce, je me tends. La laisser seule avec mon bébé ? Impensable. « Liv ? » Agacée, je lève la main en signe de reddition. « Laisse tomber. J’ai rien dit. » Je me tourne à nouveau vers le miroir, arrange une dernière fois mes cheveux et, finalement, je me retourne à nouveau. « Je mangerai quelque chose sur le pouce au casino. Mais je t’envoie un texto, quand je suis sur le chemin du retour. » Je fais quelques pas dans sa direction et, enroulant mes doigts autour de son avant-bras, je dépose à nouveau un baiser à la commissure de ses lèvres.
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| | | | (#)Jeu 3 Mar 2022 - 16:04 | |
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BACK IN THE SADDLE Pas de rencard professionnel. Pas d’autre type pour lequel elle déploie tous ses efforts vestimentaires si ce n’est moi. Pas de danger à l’horizon et je respire plus librement. Pis, je fais comme si aucune de ses hypothèses ne m’avaient traversé l’esprit. A l’inverse, je m’obligerais à une introspection et je n’en ai pas la force. M’occuper de Micah me convient plus ou moins. Déléguer mes responsabilités reste compliqué, mais je le préfère cette épreuve à une rechute alcoolique. J’en prends mon parti, bon gré mal gré, m’enfermant dans ces caractéristiques que je juge un peu clichées mais dans lesquelles les Hommes ont pourtant été taillés : le déni vis-à-vis du problème, la bêtise pour réponse à la subtilité et la jalousie pour rempart parce que c’est plus facile de tenir son partenaire coupable d’une insécurité que d’accepter que l’on participe à sa création. Dans mon cas, ces stéréotypies - c'est l'effet pygmalion - se manifestent par une sorte d’indifférence envers cette chute de rein offerte à mon regard aveuglé par des craintes irrationnelles. Elles se déclinent également en commentaires peints avec les couleurs de la possessivité quand il me suffirait pourtant d'un geste - tirer cette fermeture éclair vers le bas - pour m’assainir de ma connerie. Elles s’auréolent aussi d’un malaise naissant à l’évocation d’un tête à tête grâce auquel Raelyn et moi pourrions nous retrouver à deux, comme d’antan, parce que c’est nécessaire à tous les couples, à commencer par ceux qui fonctionnent désormais à trois. Si j’en crois les témoignages des émissions de télévision de début d’après-midi - celles qui vendent la misère en agitant le drapeau de l’espoir - des relations pourtant solides se sont étiolées à cause d’un miracle que le laisser-aller a transformé en malédiction. Moi, je garde Micah d’être un jour comparable à cette définition sans réaliser que je n’oeuvre pas dans le bon sens. Au contraire, j’aurais réagi dès que le miroir a trahi de l’agacement de ma compagne. Elle a roulé des yeux. Je crois même qu’elle a soupiré alors que je jette de frénétiques regards en direction de la porte de la nurserie. Nul doute que ma proposition d’amener notre poupon dans un restaurant avec nous ne l’enchante guère, ma complice. Mais, que faire, dans ce cas ? La confier à un inconnu ? Mon coeur de père s’y oppose : il bat plus vite. La raison, elle me beugle de corriger le tir avant que l’ambiance entre ma future et moi ne s’assombrisse. Alors, je l’écoute… à tort. Prononcer le surnom d’Olivia n’était visiblement pas bien malin puisque j’écope d’un “laisse tomber” qui en dit long. Elle boude, Rae. Elle tire une mine de six pieds de long et, moi, je ne comprends pas. Je ne saisis pas ce que j’ai dit de si grave étant donné que ma “soeur” a été mère de famille et qu’elle serait disposée à prendre charge et à veiller sur Micah comme si elle était sa propre fille. J’en déduis donc que ma partenaire exagère et je gonfle les joues, l’air hébété, des points d’interrogation dans le regard. «Quoi ? Qu’est-ce que j’ai dit ? » ai-je entrepris d’être éclairé. Je me suis confronté à un mur. « Je sais ce que veut dire un laisse tomber. Je devais dire quoi, dis-moi ? » Si le bât blesse, pourquoi ne pas soigner la bête ? S’il persiste un problème, pourquoi ne pas le battre comme un fer chaud tant qu’il est encore ? Inutile ! Je n’obtiendrai rien de Rae qui emprunte le chemin qui l’éloigne de moi. Rien d’autre qu’un baiser aussi peu éloquent que le précédent et j’en demeure pantois au milieu du couloir où elle m’a abandonné sans m’offrir un ersatz de réponse.
Par réflexe, je m’en suis retourné d’où je venais. J’ai patiemment attendu l’heure du biberon en réfléchissant à la nature de ma maladresse jusqu’à ce que, rappelé par un besoin naturel, je croise mon regard dans un miroir. Je porte un vieux jogging et un t-shirt blanc qui a viré au gris à force d’être lavé. Je ne suis pas coiffé et ma barbe n’a plus flirté avec un rasoir ou un ciseau depuis près de cinq jours. Mes traits sont tirés, mes paupières cernés, j’ai l’air de… d’un dépressif et je me suis effrayé. Le sol s’en est presque dérobé sous mes pieds. Mon reflet m’a fait l’effet d’un électrochoc et, quoique je ne sois pas prêt à abandonner ma gamine, j’ai essayé de prendre les choses en main, de me prendre par la main. Après l’avoir nourrie, baignée et recouchée, j’ai appelé un traiteur, dressé une table modeste - les chandelles et la jolie vaisselle, ce serait trop : je n’ai rien à demander ou d’excuses à présenter - avant de m’occuper de moi. J’ai trempé dans un long bain au cours duquel j’ai averti ma compagne de ne pas manger, pas même sur le pouce. Je n’ai rien déclaré de plus et, enfilant une tenue certes décontractée - un jeans et une chemise - mais qui me défalque de l’allure d’un clochard, je me suis demandé pourquoi ma dulcinée m’ignorait. Pourquoi n’y répond-elle pas, à ce texto ? A quel point m’en voulait-elle en partant ? Cette bagatelle de baiser n’était-elle qu’une mascarade pour m’endormir ou s’endormir ? Pour nous convaincre que tous les deux que tout va bien ? Que nous n’avons pas été victimes de ce que je nommerais : un coup dans l’eau ? L’angoisse m’a gagné, encore, faute à l’abstinence. Elle m’a rendu fou jusqu’à ce que la porte s’ouvre sur le salon dont j’ai piétiné le parquet pendant une “éternité”. Je serais presque heureux de partir, d’un pas alerte, à la rencontre de la mère de ma fille : j’ai nourri l’impression que le décor a changé sous prétexte que je l’ai d’emblée serrée dans mes bras, contre moi, d’abord pour l’embrasser et ensuite respirer au creux de son cou son parfum épicé et sucré à la fois. «Apparemment, c’était pas faisable pour ce soir.» ai-je lancé à ma colocataire puisque c’est que nous semblons être en train de devenir selon le pénible constat de mes tergiversations, celles conduites par un sentiment de solitude. «Mais on l’organisera.» Ce rendez-vous, ce moment rien qu’à nous dans lequel Liv ne sera pas citée comme un solution inévitable. «En attendant, j’ai couché la petite plus tard, qu’on soit tranquille et j’ai fait venir le resto à nous... je n'aime pas quand tu pars fâchée et que je ne sais pas pourquoi.» ai-je chuchoté en avançant à reculons, flattant son cou et ses lèvres de ma bouche pour y cueillir du réconfort à avaler tout rond et non à grignoter |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 4 Mar 2022 - 16:05 | |
| back in the saddle Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
La simple mention d’Olivia suffit à me faire perdre ma bonne volonté. Je ne réagi pas toujours comme une adolescente dès qu’il est question d’elle. Je suis une adulte mature et consciente que la brune ne représente pas la moindre menace pour moi - elle ne le pourrais pas même si elle le voulait - mais j’ai malgré tout la rancune tenace et, dans le cas présent, la citer est plus que maladroit. Je dois l’admettre, je respirais mieux lorsqu’elle n’était plus dans les parages. Qu’elle et Amos doivent se contenter de s’appeler me comblait. Après les événements d’Octobre, je ne voulais plus entendre parler d’elle, plus du tout. J’ai accueilli la nouvelle de son retour avec amertume puisque le fait que mon complice l’ait choisie elle pour l’épauler plutôt que moi dans sa croisade contre Steven est un oignon que nous n’avons jamais pelé. A partir de là, comment lui faire confiance ? Comment l’apprécier et, pire, accepter de la laisser seule avec ma fille quand elle ne voulait pas de moi dans la vie de mon complice ? Pourquoi serait-ce à moi, qui est la mère, la compagne et la future épouse, de faire des efforts et de compromis quand elle n’a jamais démontré autre chose que de l’animosité à mon égard ? Je ne peux pas contrôler la place qu’elle prend dans la vie d’Amos. En revanche, j’ai mon mot à dire concernant celle qu’elle prendra dans la vie de ma fille.
Au-delà de ma rancune, il y a le contexte. Il y a moi qui ai l’impression de ne plus susciter de désir chez Amos ou, en tout cas, qu’il est trop aveuglé par la naissance de Micah pour penser à une quelconque forme d’intimité. Il y a la façon dont il se conduit là, tout de suite. Remonter la fermeture de ma robe sans un mot et sans être tenté de lui faire parcourir le chemin inverse, c’est peut-être de l’ordre du détail pour moi. Pour moi, c’est un coup de plus porté à mon amour propre. Son indifférence, elle me fait trop mal au cœur pour que je reste patiente et que, confrontée à ce genre de réponse, je m’explique avec calme et abnégation. « Quoi ? Qu’est-ce que j’ai dit ? » Mon unique réponse, c’est un geste de la main qui en dit trop peu de beaucoup à la fin. Il dit ”laisse tomber” autant que ”je suis pressée”, ce qui est faux mais, somme toute, une bonne excuse pour ne pas m’épancher. « Je sais ce que veut dire un laisse tomber. Je devais dire quoi, dis-moi ? » - « Ce que tu veux. Écoute, je te l’ai dit, c’est pas grave. J’ai rien dit. » Je suis frustrée et froissée : il n’obtiendra rien de moi dans ces conséquences. Le baiser que je dépose à la commissure de ses lèvres, il est à l’image de la température entre nous deux ces derniers temps et, non, je n’ai pas l’impression d’exagérer.
❈❈❈❈
Une fois au casino, j’ai abandonné mon téléphone portable en évidence sur mon bureau et, si Callum m’a vue faire et sait que c’est inhabituel, il n’a pas posé la moindre question. Puisque je n’ai pas besoin de lui pour me protéger dans l’enceinte de l’Octopus - l’endroit est une forteresse et personne n’accède aux bureaux sans passer par la sécurité - je l’ai remercié (et dégagé) d’un hochement de la tête. Ce soir, je suis d’humeur massacrante, et plonger la tête dans le boulot ne m’aide même pas. Agacée de ressasser le trop bref échange entre mon amant - ou plutôt, mon colocataire - et moi, j’ai quitté les bureaux pour les sous-sol avec, dans la main, un verre de scotch à siroter pour calmer mes nerfs.
Je ne suis remontée à l’étage qu’au moment de reprendre la direction du loft. Il est presque minuit, je n’ai pas avalé quoi que ce soit, si je suis tentée de veiller sur les lieux jusqu’à leur fermeture, je n’aime pas l’impression que cela me donnerait : celle de fuir. Je ne suis pas celle qui le fait, en règle générale. Je suis celle qui abhorre au contraire cette façon de faire. Je ne prends connaissance du message d’Amos qu’une fois sur le chemin du départ et, puisque je suis déjà sur le chemin du retour - et que je n’ai rien avalé, je n’en ai jamais eu l’intention - je ne réponds pas. Je passe de toute façon la porte du loft bien rapidement et je n’ai le temps que d’accrocher mon sac à main griffé au porte manteau : Amos me rejoint, prends mon visage en coupe dans ses mains et dépose un baiser sur mes lèvres, avant de m’attirer contre lui et d’enfouir son visage dans mon cou. Je ne suis pas froissée, je ne fais pas la tête au point de le repousser puisque, de toute façon, j’ai besoin de sentir la chaleur de son corps contre la mienne, même à travers nos vêtements respectifs. Il sent bon. Il a pris une douche et taillé sa barbe et, surtout, il a quitté l’horrible jogging qu’il portait depuis trois jours. « Apparemment, c’était pas faisable pour ce soir. Mais on l’organisera. » A nouveau, ses doigts viennent caresser mes joues, et ses yeux chercher les miens. « En attendant, j’ai couché la petite plus tard, qu’on soit tranquille et j’ai fait venir le resto à nous... je n'aime pas quand tu pars fâchée et que je ne sais pas pourquoi. » Lorsqu’il m’embrasse, je pose mes mains par-dessus les siennes. Je m’abandonne à ce baiser qui efface le goût de trop peu que m’ont laissé ceux que nous avons échangés avant mon départ et, lorsque nos lèvres se séparent, je garde mon front collé contre le sien un instant. « Tu ne sais pas pourquoi ? » Ne ressent-il pas le même manque que moi ? Tout son corps ne brûle-t-il donc pas de l’envie de retrouver le mien ? L’autre manque, celui induit par son sevrage surpasse-t-il celui de la chaleur de mon corps de si loin qu’il l’éclipse ? Le front toujours collé contre le sien, je pousse un soupir avant d’ajouter, avec douceur. « Tu avais promis que rien ne changerait. Que toi aussi, tu avais besoin de moments privilégiés à deux. On avait promis qu’ils existeraient toujours, qu’on s’en créerait. » Sauf que pour l’instant, ils ont laissé leur place aux obligations de rigueur après la naissance d’un enfant, et à celles qu’il crée à cause de l’inquiétude, l’amour dévorant qu’il ressent pour sa fille ou la peur qu’il lui arrive quelque chose, je ne sais pas trop. Quitter le lit conjugal lorsqu’elle pleure la nuit est une chose, se rendormir à son chevet et loin de moi de plus en plus souvent en est une autre. « Et moi, tu ne me vois plus. » La référence à notre intimité - ou plutôt à son inexistence - je la suggère du bout des lèvres à peine puisque j’ai honte de quémander l’affection et le désir. Parce que je n’ai jamais eu à le faire. « Tu sens bon. » Je glisse mon visage dans son cou pour prendre une profonde inspiration, pour respirer l’odeur de son shampoing et de sa peau immaculée. « Et tu t’es changé. » Je recule mon visage pour l’observer, un sourire un peu timide - mais existant malgré tout - sur les lèvres.
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| | | | (#)Lun 7 Mar 2022 - 13:01 | |
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BACK IN THE SADDLE Je ne brille pas par un sens aigü de la subtilité. La preuve, je suis incapable de saisir ce que j’ai dit de travers pour qu’elle me rembarre et comme il faut. Elle balaie ma tentative de comprendre d’un signe de la main. Elle y ajoute des “laisse tomber” ou “je te l’ai dit, ce n’est pas grave”. Foutaises. Je la connais cette formule : c’est la mienne. Dès lors que je prétends qu’il n’y a pas mort d’homme, si d’aucuns ne gît inanimés dans mon coffre, au fond de moi, je bous. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour moi ? En outre, ses réactions ne sont plus réellement un secret pour moi. Aussi, étant donné que je n’ai pas la clé pour ouvrir la porte de cette énigme, je la regarde partir, perplexe, ébahi par la rapidité avec laquelle Raelyn a avorté la conversation. Il m’avait pourtant semblé qu’elle ne cherchait en une et, ma frustration, je l’ai confiée à mon poupon dès qu’il s’est réveillé, non pas d’un ton inquiet, mais avec cette voix propre au papa poule qui tourne tout à la dérision. Sauf que ce serait une erreur et si j’avais besoin d’un argument à la faveur que plus rien ne tourne rond : mon reflet dans le miroir remplit son job. Je ne prétendrais pas que je me dégoûte, mais je ne me trouve rien d’agréable à regarder. Je ne suis pas propret comme un abstinent devrait l’être. J’ai plutôt l’allure de l’alcoolique qui planque dans un sac en papier sa bouteille de whisky. Whisky. Je donnerais tout ce que j’ai pour en déguster un verre. Je suis convaincu qu’en me brûlant l'œsophage, il m’apporterait les réponses. Au lieu de ça, je n’ai qu’une hâte : coucher la petite - pas trop tôt, voire plus tard - et prendre soin de moi. J’ai besoin de côtoyer le chef d’entreprise en congé que du malade en souffrance parce qu’il s’ampute de son addiction et de son boulot. Le second entraînant l’autre, le choix contraire serait me jeter dans la gueule du loup. Ne pas réagir, c’est donner pour proie mon couple à ce prédateur. Pourtant, alors que je téléphone à un traiteur, que je dresse une table, que je taille ma barbe et que je choisis des vêtements en réfléchissant sérieusement à ce qui conviendrait - le tout après avoir pris une douche rapide, mais efficace et m’être ensuite parfumé bien que je n’aille nulle part - je ne suis pas à l’aise.
Ce genre de tête à tête improvisé débouche fatalement sur des retrouvailles attendues depuis son accouchement. Sauf que moi, je ne suis pas aussi pressé qu’à l’habitude. Certes, je désire toujours ma future épouse. Je rage de jalousie quand elle enfile des robes fourreaux qui ne laissent aucune place à l’imagination. Elle est ravissante tel le premier jour et son rôle de mère ne ternit pas la passion. Elle est toujours là, brûlant en moi, mais je m’efforce de le contenir afin qu’il ne crame pas mes entrailles. Si je ne veux pas que Micah deviennent la seule motivation à ma sobriété, je n’ai pas envie que le corps devienne le substitut qui gardera les lions de mon addiction sous cage. Je sais que c’est susceptible d’arriver : je l’ai déjà fait parce que c’était facile, parce que j’étais apte et, a priori, à ce stade, je ne suis plus convaincu d’être armé pour que ma performance nous laisse, pour l’un, fier comme un paon et pour l’autre, alangui comme un lézard endormi au soleil. Autant avouer qu’à l’intérieur, je tremble un peu tandis que la porte s’ouvre sur ma dulcinée qui, ne m’aidant pas, n’a pas répondu à mon texto. Je frémis, non pas d’anticipation, mais de peur que foirent mes bonnes intentions. Qu’à cela ne tienne cependant. Je la serre contre moi parce que j’en meurs d’envie. Je respire l’essence fruitée et épicée au creux de son cou. J’y dépose un baiser, puis un autre sur ses lèvres qui, cette fois, n’a pas vocation à saluer la politesse. Mes doigts autour de ses joues, je lui confesse mes tracas de cette soirée. Je lui promets à ma mémoire qu’à défaut d’avoir intégré le problème, je suis prêt à tous les efforts pour qu'elle ne m'en tienne pas rigueur. «Tout ce que je sais, c’est qu’il y a un souci…» Et que j’en suis en partie responsable, sans quoi je ne me serais pas fatigué pour cette mise en scène. «Et je n’ai pas l’impression d’avoir trahi ma promesse, mais elle est toute petite. Elle a besoin de nous encore.» Est-ce réel ou le fruit de mon imagination quand je regarde ma gamine ? Tête basse, j’hésite : je ne jurerais de rien. « J’ai pas remarqué que tu avais besoin de ça, déjà, et je ne dis pas que ce n’est pas normal.» ai-je lancé en enfilant une paire de gants invisible pour ramasser une paire de pincettes. «Je m’en suis simplement pas rendu compte. C’est une question de timing, c’est tout. Je vais arranger ça, d’accord ? » Je cherche son regard du mien puisqu’il s’auréole d’une authenticité inhérente à ma personnalité et à mes sentiments dévorants dès qu’il s’agit d’elle. «Je me suis un peu laisser dépasser par les événements.» Autrement dit, la naissance de Micah, mon rôle de père, mes échecs répétés en matière d’alcool. «Mais, ça ne veut pas dire que je ne te vois pas. Je pourrais citer tout ce que tu as porté ces derniers jours. Disons que je ne te vois peut-être pas comme il le faudrait.» Je capitule. Son ressenti, je le comprends. Et pour cause, j’étais moi-même transparent sous mon propre regard. «Mais, je ne me voyais pas beaucoup plus.» Je n’ai pas été égoïste, faut-il comprendre alors que je tire sur sa main pour la guider vers la table après l’avoir aidé à ôter sa veste légère. «Regarde, tu le dis toi-même : je sens bon, me suis lavé, changé, parce que je n’en pouvais plus de ce jogging. Je l’ai déjà jeté d’ailleurs.» Il traîne au fond de la poubelle : si le coeur le lui chante, elle pourra vérifier. L’idée m’arrache un sourire. «Allez, viens t’asseoir. Tu as faim ? » J’ai commandé pour un régiment. Nous ne mangerons pas tout et, devant cette débâcle de nourriture, je m’interroge : était-ce inconsciemment un fait exprès ? Une façon de retarder l’heure fatidique où la tentation sera plus forte que l’effroi et où je la déshabillerai à la hâte, qu’importe la pièce où nous serons, simplement parce que je n’en peux plus de la rêve, ce dont elle doute ? Il fut une ère où j’aurais volontiers fait l’impasse sur le repas, mais pas maintenant. Pas maintenant parce que je n’ose pas. Je suis tétanisé parce que je ne pourrais pas être à la hauteur. Je suis paralysé par toutes ces tergiversations que je transforme en prophétie par bêtise. A peine assis, je ne sais pas quoi faire de mes mains. Dès lors, je sers à ma complice un verre de vin quand, devant moi, il n’y en a pas pour moi. «C’est du rouge. Et j’ai pris des antipasti et de la lasagne pour toi.» Moi, des arosticini, mais sans surprise. «Comment ça se passe au casino ? On a besoin de moi ? » La véritable question, c’est : mon intuition est-elle diminuée où tu as également envie que nous nous y rendions à deux, comme d’antan, parce que nous l’avons bâti ensemble, ce bijou. «Où j’ai encore un peu de temps…» Celui pour me préparer à abandonner ma fille à un étranger étant donné que, j’ai beau creuser en quête d’un option différente, peu me vienne et, pour cause, nous ne tomberons pas d’accord sur qui peut endosser ce rôle… nous aimer n’inclut pas que nous distribuons notre confiance à tout va, par parallélisme, si l’on y croit pas. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 7 Mar 2022 - 15:52 | |
| back in the saddle Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Je n’ai pas vraiment cherché à l’endormir. Je ne suis pas partie en lui disant que tout allait bien, que je n’avais rien dit et en espérant qu’il avale mes couleuvres et ne reparle pas de cette tentative avortée de conversation. Je l’ai fait parce qu’il m’a froissée et que, sur le moment, je ne me suis pas sentie entendue. Sauf que son allure, lorsque je passe la porte, est de bonne augure : elle annonce qu’il m’a compris ou en tout cas en partie. Elle annonce qu’il a au moins compris que, au nom de sa fille, il mettait tout le reste entre parenthèses. « Tout ce que je sais, c’est qu’il y a un souci… » Je grimace sans pour autant me débattre entre ses bras ou le repousser. J’aime leur chaleur, elle m’a manquée. Au contraire, j’utilise mon éloquence - j’en ai, quand je ne suis pas terriblement vexée et que je ne prends pas la mouche - pour livrer une partie de ce que j’ai sur le cœur. Ce que je tais, c’est tout ce qui a trait au charnel : je suis mortifiée à l’idée d’avoir à quémander son désir. « Et je n’ai pas l’impression d’avoir trahi ma promesse, mais elle est toute petite. Elle a besoin de nous encore. J’ai pas remarqué que tu avais besoin de ça, déjà, et je ne dis pas que ce n’est pas normal. » D’avoir besoin de lui, et juste lui par moments ? Encore heureux, je me serais refermée comme une huître et, en évitant la maladresse, il me prouve malgré tout qu’il me connaît bien. A partir de là, il aurait pu se douter que de mentionner Marshall n’était pas une bonne idée. « Elle a besoin de nous ou tu as besoin d’être toujours près d’elle ? » A mon sens, c’est bien la seconde proposition qui est la plus juste. Bien sûr, Micah est un bébé et a besoin de ses parents. Je ne clame pas son indépendance sous prétexte qu’elle a presque deux mois. Ce que je sous entend, c’est que la regarder quand elle dort, quitter le lit conjugal dès qu’elle émet le moindre son pour la rejoindre et s’endormir avec elle, c’est moins un caprice de la fille que du père. « Elle doit apprendre. » A dormir seule. A réussir à s’endormir autrement qu’entre Amos et moi ou sous la surveillance étroite de ce dernier. « Et c’est pas l’abandonner pour autant. » En revanche, c’est une chose que moi j’ai ressentie, le sentiment d’abandon.
« Je m’en suis simplement pas rendu compte. C’est une question de timing, c’est tout. Je vais arranger ça, d’accord ? » Il cherche mon regard et je l’ancre volontiers au sien. Ce que mes yeux lui disent, c’est que j’ai confiance en lui, mais que j’ai eu mal. Alors, il insiste. « Je me suis un peu laissé dépasser par les événements. » Je hoche la tête doucement, avant de glisser mon visage dans sa nuque pour y déposer un baiser. « Je te crois. » Et j’inspire de toutes mes forces son odeur parce qu’elle me manquait. « Mais, ça ne veut pas dire que je ne te vois pas. Je pourrais citer tout ce que tu as porté ces derniers jours. Disons que je ne te vois peut-être pas comme il le faudrait. » Mon cœur se serre en entendant ces derniers mots. A tort peut-être, j’entends une confirmation de mes craintes dans cette confession. J’entends, ”je te vois comme une mère”, celle de Micah, et mon cœur alarmé entend ”et plus comme mon audacieuse amante”. La peur que notre intimité et donc notre relation - puisqu’elle en est une composante - soit transformée, abîmée, me terrorise mais je n’ose pas rajouter quoi que ce soit. Je préfère tout faire pour me prouver que j’ai tort avec d’abdiquer et de lui confier cette honteuse crainte. « Mais, je ne me voyais pas beaucoup plus. » - « J’ai pas cessé de te voir, moi. » Je ramène une mèche de ses cheveux trop longs derrière son oreille. Je l’ai toujours vu et désiré, malgré sa barbe mal taillée et ses choix vestimentaires douteux. Il n’a pas disparu sous prétexte qu’il avait enfilé le costume d’un père dépassé par la naissance de son bébé et, pendant ce temps je n’ai cessé de le désirer et d’attendre avec impatience le feu vert du médecin. Depuis que je l’ai, je reste frustrée que nous ne puissions retrouver le chemin de notre intimité facilement, sans passer par une délicate mise au point. « Regarde, tu le dis toi-même : je sens bon, me suis lavé, changé, parce que je n’en pouvais plus de ce jogging. Je l’ai déjà jeté d’ailleurs. » J’esquisse un sourire, amusée, le cœur plus léger de le voir attentif, plus léger de voir qu’il a tout fait pour organiser malgré tout un moment juste pour nous.
« Allez, viens t’asseoir. Tu as faim ? » Ses doigts glissent dans les miens, et je le suis en direction de la table à manger. En effet, elle est dressée avec simplicité mais application. Elle est aussi couverte de victuailles, et je m’amuse de son excessivité. « On attend combien d’autres personnes ? » Si ce n’était pas aussi récent, je l’aurais houspillé en lui demandant s’il avait prévu que le parrain de notre fille et Olivia se joignent à nous. Je préfère taire leurs noms puisque, même si je n’ai rien contre le premier, leur mention à tous les deux constitue un mauvais souvenir trop frais. « C’est du rouge. Et j’ai pris des antipasti et de la lasagne pour toi. » Ma gorge se noue à l’idée d’avaler quelque chose et, pour la première fois, je le note. C’est anormal, je le sais. C’est problématique, mais je refoule cette remarque puisque je n’ai pas envie d’avoir à le gérer : j’ai besoin de retrouver la forme que je tenais avant la grossesse, c’est tout. Il n’y a aucun problème, je ne réalise pas que je rentre de nouveau dans tous mes anciens vêtements : ce que je vois, c’est qu’Amos ne désire plus ce corps comme il désirait celui que j’avais autrefois. « Comment ça se passe au casino ? On a besoin de moi ? Où j’ai encore un peu de temps… » Plutôt que de m’asseoir en face de lui, je le laisse s'installer en bout de table et je prends place juste à côté, assez proche pour pouvoir caresser le dos de sa main, puis son avant bras. « Tu as tout le temps dont tu as besoin. » Je sais que le casino est source de trop nombreuses tentations. « Mais ça ne veut pas dire que tu ne me manques pas. Ou que je préfère m’y rendre seule. » Autrement dit : je ne t’ai pas remplacé pour autant. Je n’ai pas non plus réalisé que je fonctionne mieux seule : l’Octopus, c’est notre projet, et dès qu’il ira mieux, je n’envisage pas les choses autrement que par un retour à la normale. Lui et moi, en tant qu’équipe. « C’est délicieux. » Malgré la petite portion que je me sers et que je commence à picorer comme un oiseau. Je ne veux pas paraître ingrate face à ses efforts. « Et je n’ai rien mangé au casino, c’est promis. Mais je n’ai pas très faim, ça doit être la fatigue, ou parce que j’ai décalé mon rythme et raté mon heure. » J’esquisse un sourire amusé, picorant toujours mon entrée. Je garderai mes lasagnes pour demain, assurément. « Je suis contente, que tu aies préparé ça. » Même si ce n’est pas un restaurant, même si ce n’est pas Paris ou un jet privé : je ne demande rien de plus qu’un moment à nous deux. Doucement, je m’approche de lui pour récolter un baiser sur ses lèvres. « Tu l’as couchée tard tu dis ? Tard comment ? Assez pour qu’on ai la première moitié de la nuit rien qu’à nous ? » Moi, je brûle d’envie de rattraper le temps perdu. Ma main se pose sur sa cuisse, encore sagement pour l'instant.
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| | | | (#)Lun 7 Mar 2022 - 18:21 | |
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BACK IN THE SADDLE Je n’aime pas la question. Je ne l’apprécie pas à sa juste valeur, parce qu’elle en a autant que du sens. Plusieurs fois, tandis que je m’endors dans la causeuse inconfortable de la chambre de la petite, je me demande pourquoi je me l’impose avant de poser mon regard sur les lèvres arrondies de mon poupon. Je suis conquis par ses pommettes saillantes et son nez retroussé. Alors, j’oublie. J’oublie la question précédente au profit du parfum de bébé qu’elle répand dans la nurserie. Je ne réalise pas qu’il arrive que je pue le lait caillé parce qu’elle aura vomi sur son t-shirt mais que la quitter des yeux m’est insupportable. Dès lors, non, elle ne me plaît pas la remarque de Raelyn et je l’ignore savamment au profit d’un commentaire à propos de nous, de mes efforts, du repas que j’ai fait commander. Je ne prends même pas la peine de hausser des épaules ou de dodeliner du crâne pour lui certifier que j’ai entendu. Je mise sur l’indifférence et sur les explications à propos des inquiétudes de ma dulcinée. Je préfère la rassurer et l’embrasser aussi souvent que possible alors que son corps contre le mien me tient chaud. Elle croit en ma bonne foi et c’est à mon tour d’être soulagé et d’en soupirer. «Moi non plus. C’est ce que je te dis.» Je me rappelle la robe rouge ample sur les épaules et plus étroite au niveau des hanches pour les épouser. Je me souviens de la tenue fourreau d’un pourpre qui sied à merveille à son teint et qui dénude la chute de ses reins. J’ai encore en tête sa mini-jupe qui allonge ses courtes jambes toujours aussi fuselées malgré la grossesse et son caraco qu’un blazer n’était pas destiné à cacher. Je ne suis pas amnésique. J’ai vu. Certes, je n’ai pas bronché, mais j’ai eu peur qu’elle s’apprête pour un autre et c’est la seule mauvaise raison dont il est question. «Je t’ai regardée en ayant peur que tu m’échappes.» Inutile de préciser : elle sait ma possessivité. Quant à moi, je tais que j’ai oublié de “faire” ce qu’il fallait pour nous deux. Je me suis contenté de pointer du doigt mes efforts, quels qu’ils soient, comblé que ma complice soit elle-même ravie par mes desseins. Je serais presque fier alors, qu’au fond, je ne lui concède que le minimum syndical. Un peu de vin pour elle, une entrée, une table, une repas chaud et moi, propre comme un derrière d’elfe. Pas grand chose, finalement. Pourtant, je souris à pleine dents alors que je m’assois en face d’elle, pas trop loin, plutôt près d'elle-même. J’adore qu’elle caresse mes mains de ses doigts et qu’elles grimpent le long de mes avant-bras. Je suis un peu moins satisfait par le peu de quantité qu’elle avale quoique je ne relève pas ou pas encore. Je me tracasse d’abord du casino et, sur le moment, j’ignore que penser de l’affirmation de mon associée. Aucune tâche ne requiert mon service ou “ma spécialisation” ? Personne ne me réclame ? Ne s’étonne de mon absence ? Tout roule si parfaitement - signe que j’aurais fait au préalable du bon boulot en choisissant mes directeurs - que je suis dispensable ? Je tique, mais ne pipe mot.
La veine qui palpite à mon front, signe de ma frustration, je la recale au rang du “très bien” que je force cependant. Ce n’est pas “très bien”. Ce n’est pas bon de se sentir inutile quand on est en plein sevrage d’alcool et que l’on se consacre à son gosse comme si sa vie en dépendait. Ma gorge s’est serrée. Mon poing, sur ma cuisse, l’a agrippé un rien trop fort. Je lutte pour éviter la grise mine : ce n’est ni le moment ni l’instant. «Au moins, il y a quelqu’un qui serait content de m’y voir.» me suis-je toutefois permis, regrettant aussitôt. Alors, je l’ai embrassée, parce que ce n’est pas la faute de ma complice. C’est mon choix de rester au loft quand nous aurions pu alterner nos visites sur notre lieu de travail. C’est mon option de ne pas regarder en face que je suis dans l’excès. Je m’en persuade en avalant les premières bouchées de ma commande et moi, contrairement à Rae, je ne fais pas semblant de manger. C’est ma frustration que je mâche et que j’ingurgite. C’est elle que mon estomac devra digérer et, sur l’heure, je me fiche que mes brochettes soient délicieuses ou non. C’est maintenant que je suis irrité par ce qu’elle ne m’imite pas, Rae. Je me sens tel un chien auquel on tiendrait compagnie pendant qu’il se nourrit parce qu’on l’aime, notre brave bête. «Ou parce que tu as mis un enfant au monde, que tu as perdu le poids de grossesse, mais que tu as peur que ça soit éphémère…» ai-je lancé en omettant la délicatesse. Je ne suis pas mauvais ou amer. Je ne m’exprime pas avec humeur et le jugement n’existe pas non plus. Je suis tout juste légèrement déçu. « Alors que, je te le dis tous les jours, tu es parfaite.» “Parfaite dans tous tes rôles… «On n’y voit plus rien du tout, même pas du feu.» Je dépose mes couverts sur la table et tend la main dans sa direction. «C’est pas très grave. Ce sera pour demain si tu es rentrée pour manger.» Je m’apprête à me lever, en bon homme au foyer, pour rassembler les restes et remplir des tupperwares, mais je suis retenu par Rae approche “dangereusement” dans ma direction. Ses pupilles brillent de malice à mesure qu’elle parle et je suis mitigé entre le sourire amusé ou paniqué. «Tard, du genre je range tout ça ça et puis, oui, je suppose qu’on peut profiter d’une partie de la nuit.» L’emploi du verbe de conjecture n’est pas un hasard. Je refuse d’endosser le rôle du vendeur de merveilles. Je n’oserais promettre que mon corps ne tirera pas la gueule et c’est, à mon sens, le plus dramatique. J’ai l’impression d’avoir perdu le contrôle total sur ce que je suis et que le désir - car je n’en manquerai pas dès que ma complice déboutonnera les premiers boutons de ma chemise ou de mon jeans - ne sera pas supplanté par le besoin d’alcool tant je me suis persuadé que je ne fonctionnais que grâce à lui. C’est ça, le drame, puisque déjà je louche sur la bouteille à peine entamée et, pour cause, la main baladeuse de Rae se promène déjà sur ma cuisse. «Je range ça, au frigo, où on va le perdre et je suis tout à toi.» ai-je esquivé l’air de ne pas y toucher. J’ai ponctué ce détail par un baiser que mes doigts, sous sa robe, ont sublimé. J’ai emporté les plats, mais surtout les verres et la bouteille. J’en ai bu une si lampée si longue et avec une telle hâte que je n’ai pas remarqué que j’avais tâché ma chemise. Pourquoi ? Comment aurais-je pu être concentré sur “boire” et le cacher en me rinçant la bouche avec le sucre et la menthe d’un chewing-gum que j’ai jeté à la poubelle à peine mâché. Je ne peux pas être partout à la fois. Je ne peux pas être à la ruse et à la concentration. Une chance, finalement. Je suis plus sûre de moi quand je retrouve ma dulcinée dans le salon. Je ne crains pas d’embrasser son cou, son épaule que je dévoile, son décolleté qui m’est offert alors que je la guide vers la chambre à coucher. «Une bonne moitié de nuit, oui, mais je n’ai rien d’autres à proposer pour l’occuper. » ai-je feint de m’excuser sans envisager que tout capotera par ma faute… Micah, dans le fond, elle a à peine couiné, me dira-t-on. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 8 Mar 2022 - 15:37 | |
| back in the saddle Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Moi non plus. C’est ce que je te dis. Je t’ai regardée en ayant peur que tu m’échappes. » La confession de mon complice me surprend et ma réaction est authentique : je fronce les sourcils et je recule mon visage, interloquée. Que je lui échappe ? Ne réalise-t-il pas que je ne m’apprête que pour deux personnes : moi, pour me réapproprier mon corps, et lui, pour qu’il me voit comme il me voyait autrefois ? Il ne me touche guère plus, pourtant, je n’ai jamais songé à aller chercher satisfaction ailleurs. Le sevrage, la paternité et ses angoisses ont eu raison de ses vêtements, parfois de son hygiène et, plus globalement, de la façon dont il prend soin de lui et, pourtant, je n’ai jamais détourné le regard du père de ma fille, de l’homme que j’ai choisi. Je me moque qu’il n’ait pas taillé sa barbe depuis des jours. Je me moque qu’il se traîne dans le même survêtement - que je déteste - parce qu’il est plus pratique pour ce nouveau rôle de père. Je l’ai choisi, et je n’ai pas prévu de faire marche arrière. Mon cœur ne cessera pas de battre pour lui sous prétexte d’un laisser aller passager. C’est paradoxal, de la part de quelqu’un comme moi qui suis si dure avec moi même. Toutefois, je connais sa possessivité et je ne peux pas lui jeter la pierre : je suis taillée dans le même bois. « Je t’échapperai pas. Tu le sais. » Je n’en ai pas plus envie que je n’y ai pensé ou l’ai envisagé. « Ni hier. Ni aujourd’hui. Ni demain. » Alors, à mon tour, je l’attire contre moi pour récolter un baiser sur ses lèvres, un qui nous ressemble bien plus que ces simulacres d’avant mon départ.
« Au moins, il y a quelqu’un qui serait content de m’y voir. » J’entends sa frustration et, de toute façon, il n’y avait pas de bonne réponse à sa question. Je ne veux ni le presser - hors de question de mettre sa guérison en péril - ni lui donner l’impression que sans lui notre affaire coule : il se sentirait coupable et ce serait dévastateur. « Ta place t’attend. Je t’attends. » Le bureau est grand pour moi seule.
Je picore les mets qui, d’ailleurs, sont délicieux. Sauf que je n’ai plus beaucoup d’appétit ou, plutôt, je le combats dans un désir d’à nouveau me plaire et, surtout, plaire à celui qui n’avait besoin autrefois que d’un regard pour me déshabiller. Il voit clair dans mon jeu et si je ne devrais pas être surprise - il me connaît - je le suis au regard de la désagréable impression qui me collait à la peau depuis plusieurs jours, celle qui disait qu’il ne me voyait plus. « Ou parce que tu as mis un enfant au monde, que tu as perdu le poids de grossesse, mais que tu as peur que ça soit éphémère… » La délicatesse n’aurait été de trop pour aborder une thématique délicate pour moi en ce moment. L’admettre, c’est admettre une faille, c’est admettre que mon inébranlable confiance en moi l’a été, ébranlée, et je ne suis pas encore prête à m’y résoudre. Alors je le rassure en secouant la tête et en avalant une bouchée de plus.« Alors que, je te le dis tous les jours, tu es parfaite. On n’y voit plus rien du tout, même pas du feu. » - « Mais non. C’est d’avoir couru toute la soirée. Je me rattraperai demain midi. » Il tend une main dans sa direction et, si je ne sais que penser de son agacement, je noue malgré tout mes doigts aux siens. Je lui adresse un sourire rassurant pour qu’il oublie sa contrariété, parce qu’elle m’agace : c’est de moi et de mon corps qu’il est question. « C’est pas très grave. Ce sera pour demain si tu es rentrée pour manger. » J’opine du chef, avant de me pencher vers lui, une main posée sur sa cuisse, pour déposer un baiser contre ses lèvres. Le vin est délicieux et, avant d’abandonner mon repas pour ce soir, je termine mon verre d’une gorgée. « Tard, du genre je range tout ça ça et puis, oui, je suppose qu’on peut profiter d’une partie de la nuit. » - « Laisse, on rangera ça plus tard. » Quand nous sommes nous transformés en couple ennuyeux au point d’envisager de faire la vaisselle plutôt que de profiter de l’occasion pour se déshabiller et de profiter de la chaleur du corps de l’autre ? Ma main, elle glisse sur son jean et je suis frustrée qu’il s’entête. « Je range ça, au frigo, où on va le perdre et je suis tout à toi. » Je suis frustrée, agacée moi aussi à mon tour mais, alors qu’il m’embrasse avant de quitter la table, je ne laisse rien paraître. Mon sourire se mue en grimace, mais je l’efface de mon visage en me levant pour quitter la table, et attendre qu’il s’affaire au salon. La frustration est loin derrière moi de toute façon - ou du moins c’est ce que je crois - lorsqu’il me rejoint pour m’attirer contre lui et m’embrasser passionnément. Ses lèvres caressent mon cou, mon épaule et mon décolleté. Je n’ai guère besoin de plus pour que la flamme du désir s’allume et me dévore. Je lui rends ses baisers au centuple, je laisse mes mains glisser sur son torse avant de se faufiler sous son t-shirt. Elles sont froides mais, Dieu soit loué, il ne me repousse pas. Au contraire, et je frémis déjà d’anticipation, il me guide jusqu’à la chambre pour y poursuivre nos préliminaires. « Une bonne moitié de nuit, oui, mais je n’ai rien d'autre à proposer pour l’occuper. » A cet instant, rien ne laisse présager que nous resterons à ce stade puisque, déjà, il me renverse sur notre lit. « J’ai déjà une petite idée. Défais ma robe. » Tout à l'heure, il a remonté la fermeture éclair, je le supplie à présent de la descendre et il s'exécute. Moi, je lui ôte sa chemise pour la laisser tomber à terre, à côté du lit. Ses lèvres se baladent sur ma poitrine, mon ventre, et sur mes cuisses. Entre ses bras et sous ses caresses, je me sens à nouveau désirable et, alors qu’il m’invite à monter dans le train du plaisir, je me dit que mes craintes peuvent disparaître le phénomène derrière elles étaient passager. Il me désire, Amos. Mon corps se cambre de plaisir et rien n’a changé entre nous.
Rien, sauf que nous n’habitons plus seuls. Le couinement de ma fille à travers le babyphone, je l’entends à peine puisque ce sont mes gémissements à moi qui emplissent notre chambre. L’effet sur Amos est en revanche radical. Il se dresse et, quand nos regards se croisent, je comprends. « Non. » C’est une plainte qui s’échappe de ma gorge, d’abord. « Non, elle va bien, reste avec moi. » C’est un ordre, à présent. Je me redresse à mon tour et, assise sur le lit, je tente de le ramener à moi en attrapant son visage entre mes doigts et en cadenassant mes lèvres aux siennes. Tout contre sa bouche, je murmure. « Elle ne pleure même pas. Elle va bien. Reste là. » C’est trop tard, il m’a échappé à l’instant où ce maudit appareil s’est mis en marche et je le sais, au fond. La gifle n’en est pas moins violente pour autant lorsqu’il s’échappe pourtant délicatement à mon étreinte pour quitter la chambre et se rendre au chevet de notre fille.
Assise nue sur le lit, je me sens idiote et je fulmine. Je me lève pour attraper mon pyjama en soie et l’enfiler : je veux que le message soit équivoque lorsqu’il reviendra, son comportement a eu sur mon l’effet d’une douche froide. J’ai la gorge nouée et le visage rouge de frustration. Je ramasse ma robe pour la jeter en boule dans le panier à linge, et j’attrape sa chemise pour qu’elle la rejoigne. Je n’aurais pas dû. La tache de vin rouge sur le tissu - l’odeur ne trompe pas - est la goutte d’eau. Elle me souffle que pour me désirer et envisager un intermède d’ordre sexuel avec moi, mon compagnon a besoin de boire un verre de courage. Je jette l’objet du délit dans le panier avant de me glisser sous nos draps, tournée vers le mur pour ne lui offrir que mon dos à contempler lorsqu’il daignera revenir. S’il daigne revenir.
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| | | | (#)Mar 8 Mar 2022 - 20:27 | |
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BACK IN THE SADDLE Et tandis que je confie à Raelyn ma crainte d’être supplanté par un homme qui n’oublierait pas de s’oublier, je suis flatté par sa réaction. Elle ne frôle ni ne feint l'effarement. Elle est surprise et mon estomac se vide du poids de ma bêtise puisque je le sais, dans le fond, qu’elle n’a nulle intention de me tromper. Il est à des lieues de nous le temps où elle courait les lièvres pour combler sa solitude. Elle n’est plus seule, moi non plus. Au creux de ma main, il n’y a plus de rancœur et d’envie de vengeance, i n’y a que la sienne qui serre mes doigts toujours plus fort. «Je le sais. Mais, si ça ne m’inquiétait pas de temps en temps.» En particulier lorsque je saute la douche du matin, que ma barbe ne me dérange plus et que porter le même jogging - je change a minima mon t-shirt s’il pue le lait caillé, et encore… - se justifie par le confort. «Ce ne serait plus moi.» ai-je ponctué, songeant alors que certains y trouveraient la preuve d’un désamour latent. Pourrais-je seulement les détester ? Si je regarde Raelyn, je ne provoque entre nous aucun moment privilégié et, si ma gamine chouine, je me presse à son chevet en omettant quelques fois que ma place n’est pas dans sa chambre, mais dans la mienne. Quelques corbeaux nous prédiraient de mauvais augure pour la suite. Moi, j’envoie valser toutes ces considérations parce qu’aujourd’hui, j’ai fait ma part. Je suis propre, un repas nous attend, je dispense des baisers auxquels répond ma dulcinée. Que demander de plus à la vie, si ce n’est du courage ? Le cœur pour affronter l’issue inévitable de ce type de soirée. Le plus triste, c’est qu’à une époque, je l’aurais espéré au point de faire l’impasse sur l’apéritif et sur l’entrée. En mangeant, j’aurais évité de manifester de l’agacement ou relever les sujets qui fâchent. J’aurais englouti mes brochettes avec la hâte d’un affamé et j’aurais fait l’amour à Raelyn avec fougue, volupté et passion. Je n’aurais laissé au hasard ni les préliminaires ni l’après l’amour. Où est-il, ce mec-là ? Est-il mort ? Egaré ? Est-ce le tracas à tirer quand je balaie d’un revers de la main la délicatesse de Rae à propos de mon job et que je souligne éhontément ce qui complexerait toute femme, même la plus belle et la plus sûre d’elle ? Qui suis-je pour évoquer ses kilos en trop dès lors que ma balance me narguerait en affichant au minimum cinq supplémentaires à mon compteur ? Où est Amos, l’effronté amant, quand je roule des yeux face au prétexte de ma complice ? Où se cache-t-il lorsque j’insiste pour débarrasser la table alors que Rae est déjà tout feu tout flamme ? Me suis-je perdu dans la paternité ou dans mon sevrage ? La seconde hypothèse me paraissant plus vraisemblable, je profite d’être à l’abri des regards pour avaler tout de go un verre de vin rempli à ras bord. Pathétique à souhait, j’ai dû me pencher sur les contours pour en aspirer le contenu de peur d’en renverser - ce que j’ai fait sans en avoir conscience. La moindre petite goutte vaut son pesant d’or pour toutes ces raisons déjà évoquées. Sauf que j’ai sous-estimé l’un de nous deux…
Ses lèvres. Ses lèvres goûtant aux miennes, sa peau sous mes paumes et la mienne caressée par la pulpe de ses doigts réveillent mon corps jusqu’ici endormi. L’alcool aidant - l’abstinence a pour avantage d’être rapidement éméché - je renoue avec mon tempérament de hardi. Je réalise également, en renversant ma partenaire sur le matelas, qu’elle m’a cruellement manqué. Je n’aurais pas assez de mes dix doigts pour énumérer tout ce que j’aime en elle. En revanche, ce ton suppliant qui me suggère de lui ôter sa robe, il marque mon esprit. Je m’exécute à l’image d’un pantin dénué de volonté propre. Je lui obéis pour mieux cacher mes traits entre sa poitrine soulevée par sa respiration erratique. Je me sens glisser sur la pente savonneuse de l’anticipation et elle n’est pas en reste, Raelyn. J’achète, en m’aventurant entre ses cuisses, deux tickets vers le plaisir. Elle en oblitère tandis que vole ma chemise et je valide le second alors que tombent mes jeans et mon boxer. Ils rejoignent ses dentelles sur le parquet de la chambre où j’ai abandonné plus tôt mes doutes. Bientôt, nos formes s’épouseront comme hier et je me souviendrai combien c’est bon de lui appartenir. Le souffle court, je lui chuchote un “enfin” spontané qui me stupéfie moi-même. Comment ai-je pu nous négliger ? A quel moment de mon histoire nous ai-je congédié au rang de colocataire quand nous formons de si beaux amants ? Bien sûr, je sais ce qui m’a poussé vers le déni. En plein combat contre bière et whisky, j’ai préféré noyer ma frustration ailleurs qu’entre ses jambes par respect pour ce que nous sommes. Somme toute, c’était plutôt noble, mais Dieu que ça me semble inutile maintenant qu’elle se cambre, que nous chantons à l’unisson une mélodie de l’instrument que sont nos voix gémissantes. Tous mes desseins étaient élégants, en ce compris ma dévotion pour mon enfant, à moins qu’elle ne s’exprime au moins opportun de tous les instants. Rae et moi ne formions plus qu’un, mais mon tympan a vibré et, la frivolité, je l’ai gommé au profit de la gravité. «Attends…» ai-je prié la désirée qui ne l’entend pas de la même oreille. Elle tente d’accrocher mon regard qui s’échappe déjà vers le mur adjacent à la chambre de la petite. Elle essaie de m’empêcher de la fuir dès lors que je me redresse, qu’elle m’a tout simplement perdue. Je résonne de nouveau. Cette pulsion humaine à laquelle j’ai répondu est remplacée par mes instincts de père. Je me dégonfle comme un ballon de baudruche et rien n’y fait. De l’ordre à la supplique, de ses mains autour de mes joues et de sa bouche qui murmure contre mes lèvres, plus rien ne compte si ce n’est ce babillement qui présage, dans mon imagination, que Micah éclatera en sanglots sous peu. «Je reviens. Promis.» ai-je ponctué en rendant à l’abandonnée son baiser. «Elle ne pleure pas, mais elle doit avoir faim. Elle le fera. Je veux pas qu’elle ait faim.» Je refuse qu’elle ressente la frustration et la peur qui s’acoquine aux besoins primaires que l’on ne peut combler seul. Et, c’est malheureux, au fond. C’est désolant parce que je ne me figure pas que la pareille existe pour Raelyn et pour moi, moi qui enfile mon sous-vêtement pour accourir au chevet de la prunelle de mes yeux. Les siens sont grands ouverts. Ils me rappellent qu’elle est canaille malgré son jeune âge et ô combien je suis fou de ses pupilles rondes qui s’illuminent dès qu’elle me voit.
J’ignore au bout de combien de temps j’ai regagné la chambre conjugale. A contrario, nul besoin d’être devin pour appréhender les conséquences de mon comportement. Ma future épouse me tourne le dos et, lorsque je me glisse à ses côtés pour l’entourer de mes bras, je sais par avance qu’il est vain d’opérer une marche arrière. Elle me renverra dans mes buts, c’est évident. Pourtant, j’entreprends de relancer la machine en la titillant un peu, beaucoup et, ensuite, passionnément si j’en avais l’autorisation. Or, elle se braque et me vexe, comme si j’en avais le droit. « Elle aurait pu avoir arrêté de respirer sans avoir eu le temps de pleurer. Je ne pouvais pas ne pas aller la voir.» Je n’en aurais pas eu le cran. Parmi mes angoisses traîne celle de perdre un enfant à nouveau et c’est tétanisant. «Tu ne peux pas m’en vouloir pour ça.» me suis-je offusqué, la tançant en la quittant pour rétablir l’équilibre entre nous : si elle porte un pyjama, je m’habillerai moi-aussi. «Franchement, je sais plus ce que je dois faire pour que Madame soit servie. Tu veux un moment à deux, j’en crée un… Alors, ok, c’était sur le pouce, mais je pouvais pas prévoir qu’elle allait se réveiller.» ai-je craché depuis le dressing, mauvais, peut-être même de mauvaise foi. «Mais, tu sais quoi ? Tu as raison. Je vais laisser tomber, c’est tout aussi bien comme ça.» La conclusion est aussi amère que les draps ne sont froids quoiqu’elle soit juste là, à côté de moi, la femme que j’aime. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 9 Mar 2022 - 11:24 | |
| back in the saddle Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Alors qu’il m’embrasse, qu’il me dévêt de ma robe et que ses lèvres se baladent sur ma peau, je me dis que j’étais été sotte, de m’inquiéter pour notre intimité. Je me dis que, peut-être, il attendait un feu vert, une preuve de mon consentement explicite, craignant qu’après l’accouchement il me faille du temps pour me sentir prête à nouveau. Je me dis que nous n’avions besoin que d’une impulsion puisque, après des préliminaires brûlants, lorsqu’il plaque son torse contre le mien, me vole mes lèvres et que nos corps ne font plus qu’un, j’ai l’impression pendant quelques secondes que rien n’a changé. Il souffle un enfin contre mon oreille qui me fait sourire et j’embrasse ses lèvres, sa mâchoire et la peau de son cou de plus belle. Mes mains se noient dans ses cheveux à nouveau un peu plus longs - je les aime comme ça - et je m’accroche à lui sans honte ou pudeur : il m’a manqué, ces dernières semaines.
Pendant quelques secondes. Je l’entends à peine, le couinement de Micah. C’est un gazouilli, ceux que je la soupçonne d’émettre quand elle veut mon attention ou celle de son père. Je soupçonne mon poupon d’avoir déjà tout compris au fonctionnement de son père. Sur l’heure, la chute est violente. A l’instant ou le maudit appareil nous retransmet le son émis par notre fille, Amos ne m’appartient plus. Il m’échappe totalement, met fin à notre étreinte et je me sens reléguée au rang de détail, de spectatrice de la scène qui se déroule sous mes yeux. « Attends… » Il se redresse et, tout en sachant au fond que je me bats pour rien, je le fais à mon tour pour enfermer son visage dans mes paumes et le ramener à mois. « Je reviens. Promis. » - « Non, ne pars pas. » Il me rend mon baiser, mais il n’est déjà plus tout à fait là. La preuve en est, il s’éloigne et remet son sous-vêtement. « Elle ne pleure pas, mais elle doit avoir faim. Elle le fera. Je veux pas qu’elle ait faim. » - « Elle va bien. Elle peut attendre. » Mon instinct de mère me dit qu’elle est simplement réveillée et, habituée à trouver son père à côté de son berceau en tout temps, elle le réclame. Ce n’est pas lui rendre service que d’accourir, ce n’est pas lui rendre service à elle non plus puisqu’il l’habitue à ne pas pouvoir se rendormir sans lui. Il se lève et, lorsqu’il arrive au niveau de la porte, je répète. « Ne pars pas. » Cette fois-ci, ce n’est plus une plainte, plus un ordre, mais bien un avertissement, et mon cœur se serre lorsqu’il ne se retourne même pas pour affronter mon regard avant de quitter la chambre.
Jamais un homme n’a interrompu un corps à corps avec moi. Amos, l’homme que j’aime et que j’ai choisi, vient de le faire alors que nous n’avions pas profité du corps de l’autre depuis des mois. Amos, celui qui nourrissait autrefois pour moi un désir et une passion que rien n’aurait su éteindre. J’ignore si je suis plus triste ou en colère, mais je sais une chose : cette dernière a toujours été un sentiment bien plus facile à gérer pour moi. Alors, je la signifie haut et clair. Je me rhabille pour que le doute ne soit plus permis : hors de question de reprendre là où nous nous étions arrêtés. Avec moi et en termes de sexualité, c’est tout ou rien puisque l’abstinence décuple mon sentiment d’avoir été abandonnée et humiliée. Lorsqu'il reviendra dans la chambre, s’il revient dans la chambre puisque je n’en suis même pas certaine - je n’ai pas l’intention de lui parler, je n’ai pas l’intention de crier et je n’ai pas non plus l’intention de le laisser me prendre dans les bras pour passer une nuit contre lui.
Il revient, finalement. Il revient et, lorsqu’il tente de m’attirer contre lui, je me dégage de ses bras sans me tourner dans sa direction. Le message est simple et clair : ne me touche pas. « Elle aurait pu avoir arrêté de respirer sans avoir eu le temps de pleurer. Je ne pouvais pas ne pas aller la voir. » Je n’ai même pas envie de me retourner pour planter mon regard dans le sien. Je l’aurais fait s’il n’avait été question que de colère et de fierté, mais je suis blessée par sa fuite puisqu’elle est la goutte de trop après des semaines à me sentir négligée par mon compagnon. Je ne laisse qu’un rire jaune, un soupir mauvais, s’échapper de ma gorge. Il fut un temps où il aurait estimé que ce qu’il ne pouvait se résoudre à faire, c’était d’avorter un ébat avec moi. « Tu ne peux pas m’en vouloir pour ça. » - « Je vais prendre le droit. » Je ne me retourne pas. Je ne lui adresse que quelques mots, tout en fixant résolument le mur opposé. Je ne suis pas capable de plus. Je ne suis pas capable d’entrer dans un débat et de me disputer avec lui puisque ma gorge est nouée et que ma fierté m’empêche de quémander un peu de son affection alors que j’estime qu’elle m’est due. « Franchement, je sais plus ce que je dois faire pour que Madame soit servie. Tu veux un moment à deux, j’en crée un… Alors, ok, c’était sur le pouce, mais je pouvais pas prévoir qu’elle allait se réveiller. Mais, tu sais quoi ? Tu as raison. Je vais laisser tomber, c’est tout aussi bien comme ça. » Je déglutis difficilement tant ses propos mes renvoient l’impression que nous ne sommes plus vraiment un duo au diapason, en harmonie et ressentant les mêmes envies et même besoin. Il a créé un moment à deux parce que j’en voulais un, pas parce que c’était son cas. Pas parce qu’il avait besoin de me retrouver. « Je te demanderai plus rien. T’as pas à t’en faire. » Je n’exigerai plus rien qui me semble pourtant naturel, nécessaire au fonctionnement d’un couple et, surtout, fidèle à notre fonctionnement à nous, autrefois en tout cas.
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Lorsque je me réveille, le jour est à peine levé mais, en m’endormant la boule au ventre, j’ai mal dormi. Je n’ai pas envie de traîner pendant des heures au lit quand j’ai l’impression de ne plus savoir à quoi me fier, avec mon complice. Est-il en train de nous arriver la même chose qu’entre lui et Sarah ? La faute à la naissance de notre fille, va-t'il se détacher de moi ou, en tout cas, mettre nos besoins entre parenthèses au profit de ceux qu’il invente à Micah ? Je me tire du lit et je le retrouve, mon bébé. J’éteins le babyphone et, alors qu’elle ouvre les yeux, peut être alertée par ma présence, je la sors du lit pour la prendre dans mes bras. L’amertume que je ressens face à cette situation ne déteint pas sur elle : la serrer contre moi, sentir son odeur et répondre à ses sourires - elle commence à en esquisser - me met du baume à l’âme après la soirée et la nuit d’hier. Après son biberon, je la change, l’habille dans une grenouillère propre, une que j’ai choisie moi après avoir découvert que Marc Jacobs, Gucci, Christian Lacroix et la plupart des autres marques de haute couture habillaient aussi les plus jeunes et que je pouvais, par conséquent, étendre mon addiction pour le luxe à mon bébé et, vêtue pour ma part d’un legging et d’une brassière, je descends au rez de chaussée du loft. Après un moment privilégié avec elle, un que je fais durer pour panser mes blessures, j’installe mon trésor dans l’un de ses transat pour bébé que j’ai placé au préalable dans la pièce transformée en salle de sport, et je monte sur mon tapis de course. J’ai besoin de ça pour évacuer ma frustration de la veille, autant celle qui naît de l’abstinence sexuelle - j’ai de l’énergie à dépenser - que du comportement de l’homme que j’aime.
Lorsque Amos s’active à l’étage puis me rejoint, je suis en nage, essoufflée et exténuée. J’ai perdu le compte de la durée de mon entraînement et, pianotant sur les touches du tapis de course, je décélère doucement, avant de l’arrêter et d’en descendre. « Elle est là. » Micah, puisque c’est certainement elle qu’il a cherchée dès qu’il a ouvert les yeux. Je détache la sangle qui la maintient dans son transat avant de la prendre dans les bras, et de la lui confier. Moi, je prends congé. Son attitude de la veille m’est restée en travers de la gorge et je ne me suis pas radoucie puisqu’il n’est pas question que de colère : je suis blessée.
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| | | | (#)Jeu 10 Mar 2022 - 17:40 | |
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BACK IN THE SADDLE Je berce ma fille, qu’elle se rendorme, et les invectives tantôt plaintives tantôt impératives de Raelyn tournoient dans mon esprit malade d’obsession. Je l’entends me répéter : “Ne pars pas”, “Reste avec moi”, “elle va bien” et, tandis que je contemple Micah, les poids de ses mots deviennent pesants. Elle avait raison, ma complice. Notre fille n’avait rien, rien qui justifie que j’avorte en pleine action des retrouvailles que j’ai moi-aussi attendues avant que je ne me consacre à mon rôle de mon père pour oublier mes envies d’alcool. Se consacrer…. il y a quelque chose de solennel dans le choix du verbe et je suis envahi d’un doute affreux : et si, pour ne pas transformer ma future épouse en réceptacle au manque, j’étais en train de modeler notre enfant pour en faire ma béquille ? Et si j’agissais exactement comme Sarah me l’a reproché au sujet de Sofia, ce que j’ai par ailleurs trouvé mesquin et injuste au sortir de ce divorce ? Et si l’analyse de mon ex-femme était correcte au point que ses accusations - j’ai propulsé mon aînée vers sa perte en la surprotégeant par égoïsme - ne soient pas complètement infondée ? Toutes ces hypothèses me rendent malades. L’angoisse serre mon estomac en étau qui referme ses mâchoires toujours un peu plus forts. J’en ai envie de vomir parce qu’elle agi sur le décor de la pièce. Les couleurs se mélangent, les meubles se déplacent, j’ai la sensation d’être trop ivre par rapport à la quantité d’alcool que j’ai ingurgitée. Ce n’est pas lui qui crispe mes muscles et ramolit mes genoux qui menacent de ne plus être assez solides pour nous soutenir, la petite et moi. Alors, je m’assois et je décide. Je décide de ne plus penser. Je choisis d’accoster les côtes de l’île du déni. J’opte pour le silence parce que je suis désemparé devant la violence de mon comportement de cette nuit, dévasté par mes déductions, honteux d’être a minima ce que l’on m’aura reproché et de reproduire ces erreurs sur ma cadette. Je monte ma tente sur le sable fin de ces terres accueillantes sur lesquelles habitent la mauvaise foi pour me protéger de moi-même plutôt que d’en discuter avec Raelyn. Elle pourrait entendre et comprendre l’intensité de mon anxiété. Elle trouverait les mots pour me rassurer. Sauf que, pour ce faire, il faut que je sois innocent et je n’en ai pas la conviction. Dieu que je m’en désole. Alors que je redépose le poupon sur son matelas avec la délicatesse d’un horloger, je suis rond de chagrin et non pas de vin. Avais-je, en conséquence, besoin des bras de ma dulcinée ? Bien sûr. Suis-je frustré qu’elle me tourne le dos et qu’elle ne se retourne pas quand je la rejoint ? Assurément. Est-ce je suis conscient que je mérite mon sort ? Evidemment. Est-elle en droit de m’éconduire malgré mon propos qui, d’après moi, tient du “je te demande pardon” des plus corrects ? Je n’en sais rien. Ma tête est un embrouillamini d’émotions et je ne sais laquelle il convient de traiter en premier. Tentant de la prendre dans mes bras, d’embrasser la peau fragile de son cou ou la plus coriace de son épaule, Rae se débat contre moi et je tombe de mille étages. Je tombe et l’atterrissage est si blessant - sans doute l’a-t-il été pour elle aussi un rien plus tôt, mais trop assourdi par ma colère, je n’en tiens pas compte - que je panse mes plaies en me cachant dans ma grotte mentale fermée par la porte close et verrouillée de la mauvaise foi, de la véhémence, de la méchanceté bète et gratuite. Elle ne l’est pas. Je ne le veux pas. J’ai juste mal, comme elle, et l’instinct de survie du tout un chacun le rend naturellement égoïste. «C’est mieux, oui. Tu n’es jamais contente de toute façon.» ai-je gromellé dans mes dents, me tournant à mon tour pour contempler le mur plutôt que son dos. N’aurais pas été rassuré par la présence de Raelyn que j’aurais investi la chambre d’ami. Or, même si elle est fâchée après moi, quoiqu’elle puisse rêver de m’arracher les yeux avec une cuillère à glace, je préfère me réchauffer de loin à la chaleur de son corps que de crever de froid, loin d’elle, parce qu’il est neige sur mon coeur, ce soir, et chaque flocon est une question dont la réponse intuitive fait de moi un sale type, un bon à rien, celui que je redoute d’être, d’avoir été ou de devenir : je n’ai quasiment pas fermé l’oeil.
❈❈❈❈ Je me suis réveillé en sursaut des suites d’un cauchemar à retardement. En général, ils me surprennent au beau milieu de la nuit, pas au coeur d’une matinée d’été. Habituellement, les rayons du soleil filtrant par les rainures des persiennes m’en gardent autant que le corps de ma future épouse contre le mien. Or, le lit est vide : la lumière est sans effet sur mon moral. En sueur, et le choc passé, le souvenir de la veille leste mon humeur d’une charge de chagrin supplémentaire. Dès lors, je me déplace jusqu’à la salle de bain d’un pas lourd après avoir jeté un coup d’oeil furtif vers le babyphone éteint. Micah est avec sa maman, autrement dit, en sécurité et je respire mieux. Je peux m’accorder une douche que je rêve salvatrice, mais j’ai juste la sensation de m’y noyer. J’ai le sentiment d’être incomplet, terriblement con et coupable et, vêtu décemment, je me dirige d’oreille les bruits caractéristiques du tapis de course de Raelyn. C’est dans sa salle de sport que je la trouverai, les débusquerai, toutes les deux. En chemin, j’ai répété un discours s’achevant sur un “je suis désolé rempli d’humilité. Appuyré contre le chambranle de la porte, j’ai même été près de me lancer quand Rae m’a littéralement coupé le sifflet de son cynisme. Elle en use par les mots et par le geste en me collant notre bébé dans les bras avant de me contourner pour mieux me fuir. «Qu’est-ce que tu fais, là ? » La formule adéquate aurait été “où tu vas ?”, mais l’attitude est à mon niveau plus alarmante, si bien que je la poursuis dans le couloir. « C’est quoi ce sous-entendu ?» Il y en a un, j’en suis certain et je m’avance sur le terrain de l’hypothèse insultante pour me défendre ce qui suivra. «Si c’est ta façon de me dire que tu n’es plus ma priorité.» ai–je anticipé bien résolu à cogner le premier. «C’est stupide. ça n’a aucun sens de comparer l’incomparable.» Rae et moi, nous parlons d’éternité Micah, elle m’échappera tôt ou tard. Nous ne l’avons pas mise au monde pour qu’elle nous appartienne. Or, je suis à ma complice autant que le contraire. «Regarde-moi quand je te parle.» ai-je renchéri, meurtri par son indifférence. A priori, personne ne s’en tirera à l’aide de cette pirouette. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 10 Mar 2022 - 22:39 | |
| back in the saddle Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« C’est mieux, oui. Tu n’es jamais contente de toute façon. » Les bras refermés autour de mon oreiller en soie, je laisse échapper un rire jaune, mauvais et triste à la fois. Je le suis, mais puisque Amos semble considérer que ma tristesse et ma colère ne sont pas des sentiments justifiés, en adéquation avec la situation, je me mure dans le silence. Je refuse de me retourner pour affronter son regard et inéluctablement déclencher une dispute que je n’ai pas envie moins d’une heure après avoir cru le retrouver.
❈❈❈❈
Je le sais à présent, disparue l’optimiste de la veille qui me soufflait que nous avions simplement besoin d’un coup de pouce pour retrouver notre intimité : le problème existe et ne se règlera pas seul. Pour y parvenir, il nous faudra discuter et certainement nous disputer également. Le cœur du problème est là : je ne suis pas certaine d’avoir la force pour le faire alors que je porte nos activités professionnelles sur mes épaules en plus de découvrir la maternité et de me battre pour me réapproprier mon corps. Ce combat, j’aurais voulu le mener aux côtés d’Amos, pas contre lui mais, sur mon tapis de course et alors que je réalise que je fixe ma fille depuis que j’ai commencé mon entrainement - l’avoir dans mon champ de vision m’apaise - je ne sais plus à quel saint me vouer. Sont-ils inappropriés, mes sentiments ? Je ne le crois pas. Suis-je en droit d’attendre de mon conjoint que le regard qu’il pose sur moi n’ait pas changé ? Je n’en suis pas certaine, et c’est bien là le cœur du problème : moi, je voudrais que tout soit comme avant. Je voudrais que nous redevenions les amants audacieux et inventifs que nous étions avant Micah et pendant la grossesse. Je ne veux pas que nos nouvelles responsabilités grignotent sur le temps alloué à notre couple et je ne veux pas non plus être uniquement la mère de sa fille. Il ne me touche pas : qu’il ait peur que je lui échappe me fait une belle jambe, dans ces conditions.
Je sais tout ça et, pourtant, lorsqu’il apparaît dans l’encadrement de la porte et après être descendue de mon tapis de course, je le fuis puisque je ne me suis pas remise de l’humiliation de la veille et que j’ai rongé mon os toute la nuit. Je revois sa chemise tachée de vin et je trouve qu’il a du culot, de m’aborder avec agressivité après que je lui ai tendu Micah. « Qu’est-ce que tu fais, là ? » « Je vais me doucher. » J’ignore volontairement la vraie question qu’il me pose. J’attrape ma gourde d’eau, la vide d’un trait, et me dirige vers la cuisine pour la remplir puisque je suis essoufflée et, sans doute, déshydratée. « C’est quoi ce sous-entendu ? » Amos me suis et, si je le regrette instantanément - cela ne règlera pas nos problèmes - je lui réponds avec cynisme. « Tiens, tu ne me lâche plus maintenant. » C’est nouveau. Hier soir, j’aurais voulu pouvoir le retenir auprès de moi. « Si c’est ta façon de me dire que tu n’es plus ma priorité. C’est stupide. ça n’a aucun sens de comparer l’incomparable. » Stupide. Piquée, je m'arrête à mi-chemin entre la salle de sport et la cuisine pour encaisser sa remarque. « Regarde-moi quand je te parle. » - « C’est un ordre ? » Je sens la moutarde me monter au nez mais je me fais violence pour me retourner doucement. « Stupide ? » Je fronce les yeux et m’appuie de la paume de ma main droite contre le mur, pour me soutenir. « Tu sais ce qui est stupide ? » Quelque chose que j’aurais dû garder pour lorsque je serai plus calme, mais c’est trop tard, la machine est lancée. « Que t’aies besoin de boire un coup pour avoir envie de me faire l’amour. Ça c’est stupide. Aberrant.» Puisque, avant, il ne pouvait garder ses mains loin de moi plus de quelques heures d’affilée. Je tourne les talons pour finalement atteindre la cuisine et, avec des gestes un peu brusques - la faute à la colère que je contiens - mais tremblants à cause de la fatigue physique, j’ouvre le robinet d’eau pour remplir ma gourde d’eau et boire une rasade supplémentaire. « Et j’en ai rien à foutre d’avoir des moments à deux si tu le fais juste pour moi. Alors oui, dans ces conditions, je te demanderai plus rien. J'ai pas besoin qu'on me fasse la charité. » Je suis certainement dure. Peut-être trop. Sauf que je n’ai pas encaissé la violence de ce que j’ai pris la veille comme un abandon. Je n’ai pas accepté l’humiliation d’être laissée en plan en plein acte pour aller s’occuper de Micah qui, au final, n’était certainement qu’un prétexte pour échapper à sa corvée. J’exagère. J’en prendrai conscience plus tard. Je le sais déjà, au fond.
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| | | | (#)Ven 11 Mar 2022 - 14:45 | |
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BACK IN THE SADDLE Je le reconnais ce cynisme qui a le don de me faire sortir de mes gonds. Pour moi, c’est comme si elle me jetais à la figure une insulte telle que : “qu’est-ce que tu es con.” et à chaque fois, j’enrage. Rae, par cette vilaine manie, assassine toute ma volonté à discuter normalement, histoire d’isoler le problème et d’y trouver ensemble la solution. Elle détruit tout désir de reconnaître que j’ai eu tort, que j’ai exagéré tant dans le propos que dans l’acte en lui-même, que je ne dose rien lorsqu’il s’agit de Micah, mais que je vais me détendre, que je vais apprendre, parce que surprotéger mon bébé n’est pas lui rendre service et continuer à marcher dans cette voie me conduira tout droit vers la paranoïa. Rae découd mon manteau de bonnes intentions en jouant d’ironie. Elle poignarde tout ce qu’il y a de bienveillant dans mon caractère au profit de la mauvaise foi et de la méchanceté gratuite. Tout est bon lorsqu’elle me blesse sous prétexte qu’elle l’est. Je perds le sens des limites entre ce qui est acceptable ou ce qui est pendable. Je crache du fiel en direction alors que mon coeur est déjà en berne. On va se disputer, Rae et moi. Un vent de tempête va souffler entre nous et je déteste ça. Je hais lorsque nous nous hurlons des horreurs que nous finissons par regretter… j’en suis d’autant plus désolé que Micah en sera témoin. Dois-je faire une halte par sa chambre tandis que je suis Raelyn dans les dédales du loft ? Non ! Je suis tancé parce que j’ai réclamé du respect. Autant de ne pas m’arrêter. Vaut mieux la suivre à la trace pour ne rien manquer d’une éventuelle explication qu’elle substitue, sans surprise, par une admonestation. «Oui, ç’en est. ça aussi c’est un problème quand toi, tu passes ton temps à en donner ? Que tu voudrais tout régenter ici, y compris ce que je ressens. Tu crois même savoir ce dont j’ai besoin avant moi. C’est pas fabuleux, ça ? Une vraie magicienne.» Je me retiens de ne pas l’attraper par le bras pour qu’elle se tourne et m’affronte. Sa chance, c’est que j’ai Micah dans les miens et que c’est un spectacle que j’aimerais lui épargner. «J’ai eu peur pour ma fille qui ne sait pas s’occuper d’elle toute seule.» ai-je répliqué, mauvais, sans cacher d’allusion injurieuse, si ce n’est que Rae est capable de se raisonner, de comprendre, d’intégrer que me tirer la gueule ne nous fera pas avancer. J’ai été maladroit, je l’entends. C’était ni fait ni à faire que de l’abandonner juste devant les portes du plaisir sans les clés pour les ouvrir. Mais, est-ce condamnable que d’être inquiet ? De gérer mes émotions difficilement parce que je me sens diminué ? A priori, je suis coupable d’un crime de lèse-majesté avec circonstances aggravantes. Je lis dans le regard de ma dulcinée qu’elle se demande où je trouve le culot de qualifier la question des priorités de stupide. Pourtant, ça l’est. L’amour que je nourris pour mon enfant ne peut pas être comparé à celui que j’alimente pour ma complice. Elle ne génère pas en moi les mêmes désirs, les mêmes idées ou les mêmes craintes. Dès lors, je le répète volontiers : «Stupide, ouais. C’est ce que j’ai dit… pour ne pas être méchant.» Autrement dit, j’ai pesé mes mots et je m’interroge : qu’aurait-elle fait si je n’avais pas pesé mes mots ? Elle m’aurait giflée ? M’aurait lancé un cendrier au visage ? Sa gourde peut-être ? Foutaise. Pour le moment, elle n’a pas encore besoin de ça. Elle choisit plutôt de m’attaquer sur le terrain qu’est l’alcool et, son erreur se fondant sur part de vérité, je suis désormais dans la peau d’un gosse pris en flagrant délit de vol à l’étalage. Je suis désarçonné, gêné, mal à l’aise et, mon bébé, véritable éponge à émotions, éclate en sanglots entre mes bras. Déjà, je ne pense plus qu’à la protéger des vents mauvais qui poindront bientôt. Je l’installe dans son relax et j’actionne son mobile musicale, qu’elle se concentrer sur les animaux de plastique dansant au-dessus de sa tête. Elle essaie de les attraper en tendant les mains, sauf que c’est vain et, avant de revenir sur mes pas - je dois faire vite pour que disparaisse pas Rae dans la salle de bain - je constate que j’en suis là, moi aussi. Je me bats en vain pour que mon épouse me comprenne. Elle est d’une indulgence rare concernant mes récents écarts, mais elle ne se figure pas que je dois apprivoiser le Amos sobre comme s’il était un animal sauvage : je ne connais que l’alcoolique en moi. Nous avons cohabité longtemps. Est-ce si fou d’imaginer que j’ai peur que la version de moi non imbibée qui lui ferait l’amour soit usé, bon à rien ou à pas grand chose ? Elle l’a dit elle-même : mis à part elle, personne ne m’attend au casino. Je n’y suis pas indispensable et, d’après moi, la seule raison justifiant ma transparence, c’est qu’il n’y a rien d’intéressant dans l’homme que j’étais avant qu’il ne s’acoquine avec la boisson. «Tu dis n’importe quoi !!! » ai-je jeté en traversant l’arcade qui mène à la cuisine. Je n’ai pas besoin de boire pour un corps à corps, j’ai besoin de boire pour dompter toutes mes inquiétudes concernant celui que je deviens, qui m’est étranger, et qui dans le miroir, ne m’a pas fait un effet boeuf. Or, elle comprend de travers, Rae. Elle se précipite dans la chambre - je suis sur ses talons - et récupère dans la panière à linge sale ma chemise de la veille. Elle me la lance au visage et je la distingue la tache de vin. Elle me saute aux yeux et, là encore, je n’ai honte que d’avoir craqué et non parce que j’accepte de répondre du chef d’accusation dont elle m’accable. «Ouais. J’ai bu un verre de vin hier. Mais, encore ? En quoi ça…» J’agite la pièce à conviction sous nez. «Prouve ce que tu es en train d’avancer. Tu t’inventes n’importe quoi parce que ça t’arrange, parce que ça va dans le sens de ce qui te fait flipper, comme ça, c’est moi le grand méchant de l’histoire. Mais, dans ta folie, parce que ç’en est une, à quelques moments tu t’es mis à ma place ? A quel moment tu as réfléchi à comment je me sentais face à tous ses changements ? » Au lieu de me reprocher d’être l’instigateur de moments privilégiés non par envie, mais par obligation, a-t-elle réfléchi à la possibilité que je souffre d’être différent d’antan ou de redevenir l’homme qui a laissé sa fille mourir ? «Je te fais pas la charité, Rae. Si je réagissais comme toi à chaque fois que les situations étaient inversées, je serais plus là, parce que toi, tu n’en as jamais rien eu à foutre de me donner l’impression que tout ce que tu me donnes, je te le dois à toi et pas à moi. Alors, tu veux que je te dise ? Allez vous faire foutre, toi et tes états d’âme.» Je ne tonne pas, le débit est lent et il pue l’amertume et la tristesse. Je crois même qu’elle doit se lire sur mon visage alors, je tourne les talons et j’annonce que : « Je serai sur le catamaran. Je ne prends pas Micah puisque, visiblement, je n’ai pas le droit de faire ce qui me semble bon pour elle. Je serai rentré pour que tu ne puisses pas rater ton tour à la grande parade du casino.» Au moins ne suis-je pas parti en claquant la porte sans lui rendre de compte sur le “où je vais” et “quand vais-je revenir”. Je lui lève tous ces doutes-là, pour honorer ma promesse, bien que “Elle ne mérite pas de tels égards”, ai-je songé en laçant mes pompes dans le hall d’entrée.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 11 Mar 2022 - 19:50 | |
| back in the saddle Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Amos m’arrête d’une interjection et, lorsque je me retourne, mon cœur se serre de voir Micah dans ses bras. Bien sûr qu’elle est là, c’est moi qui l’y ai mise, mais je prends conscience qu’une dispute va avoir lieu - elle est inévitable - et que ce sera devant ma fille. Elle ne retiendra rien, elle ne comprendra pas non plus la nature des mots durs que nous nous jetterons, mais elle ressentira le ton, j’en suis certain, elle ressentira l’agressivité latente entre son père et moi, et les blessures qui en sont à l’origine. Sera-t-elle marquée ? Si le phénomène se reproduit, s’il devient régulier - nous sommes deux fortes tête - est-ce que cela influencera son attitude envers le sexe opposé ou sa gestion des relations humaines ? « Oui, ç’en est. ça aussi c’est un problème quand toi, tu passes ton temps à en donner ? Que tu voudrais tout régenter ici, y compris ce que je ressens. Tu crois même savoir ce dont j’ai besoin avant moi. C’est pas fabuleux, ça ? Une vraie magicienne. » Je fronce les sourcils. Moi, je donne des ordres ? Parle-t-il d’hier soir ? Lorsque je l’ai supplié de rester avec moi et de ne pas fuir se réfugier dans la chambre de ma fille ? « Je veux tout régenter ? » Mais de quoi parle-t-il ? Ne suis-je pas compréhensive, là pour l’épauler dans la gestion de son sevrage ? « Et qu’est ce que je régente d’après toi ? » N’ai-je pas fait des efforts pour accueillir ses parents quelques heures seulement après mon accouchement ? N’ai-je pas œuvré pour que nous puissions accueillir ses proches ? J’ai eu besoin de temps, mais n’ai-je pas présenté ma fille à sa sœur de cœur que je méprise pourtant de toute mon âme ? De quoi va-t-il m’accuser maintenant ? « J’ai eu peur pour ma fille qui ne sait pas s’occuper d’elle toute seule. » - « Et qui va bien. Elle va bien. » Dois-je comprendre que je suis la mauvaise mère ? La méchante, qui néglige son enfant ? « Parce qu’on a fait tout ce qu’il fallait pour. » Et que nous n’avons pas regardé à la naissance lorsqu’il s’agissait de babyphone dernier cri ou de détecteur de mouvement pour nous alarmer si notre bébé arrêtait de respirer. « Stupide, ouais. C’est ce que j’ai dit… pour ne pas être méchant. » - « Vas-y, te prive pas. » Que voulait-il dire d’autre que ça ? Je ne le saurai jamais : mon bébé fond en larmes, certainement à cause de la tension ambiante, et mon cœur se morcèle. Je pose sur elle le regard d’une mère désemparée et impuissante et, que Amos se détourne pour aller l’installer dans son transat d’éveil me permet au moins de respirer un grand coup et de tenter de chasser ces émotions que je ne contrôle guère. Je n’y arrive jamais lorsqu’il est question d’elle.
« Tu dis n’importe quoi ! » Il nie. Il nie et j’écarquille les yeux. « Je dis n’importe quoi ? » Comme une furie, il ne me faut que quelques pas pour remonter à l’étage, regagner la salle de bain et lui jeter sa chemise au visage. Comment peut-il me regarder dans les yeux et me mentir ? Penaud, mais vexé, je le sens, c’est indéniable, il s’avance un peu plus loin sur le chemin de la mauvaise foi et des accusations sans fondement. « Ouais. J’ai bu un verre de vin hier. Mais, encore ? En quoi ça… Prouve ce que tu es en train d’avancer. Tu t’inventes n’importe quoi parce que ça t’arrange, parce que ça va dans le sens de ce qui te fait flipper, comme ça, c’est moi le grand méchant de l’histoire. Mais, dans ta folie, parce que c'en est une, à quelques moments tu t’es mis à ma place ? A quel moment tu as réfléchi à comment je me sentais face à tous ses changements ? » - « Parce que ça m’arrange ? Tu crois vraiment que c’est le cas ? Que je préfèrais pas me dire que, effectivement, je suis folle, et que j’ai tout inventé ? » Que je fais erreur lorsque je crois qu’il ne me voit plus comme avant ? Qu’il ne voit plus que la mère et, dans une bien moindre mesure, la femme et que, par conséquent, il ne me désire plus comme autrefois ? « Tu crois que je les aime les constats que je tire ? » Et comment peut-il seulement penser que je ne me mets jamais à sa place ? Comment peut-il balayer tout ce que je suis douce et tout ce que je souffre avec lui ?
« Je te fais pas la charité, Rae. Si je réagissais comme toi à chaque fois que les situations étaient inversées, je serais plus là, parce que toi, tu n’en as jamais rien eu à foutre de me donner l’impression que tout ce que tu me donnes, je te le dois à toi et pas à moi. Alors, tu veux qu'j' te dise ? Allez vous faire foutre, toi et tes états d’âme. » Mes états d’âme ? « Franchement, je sais plus ce que je dois faire pour que Madame soit servie. Tu veux un moment à deux, j’en crée un. » Je reprends ses mots, j’imite même le ton agacé sur lequel il me les a balancés, non pas au visage puisque je refusais de me retourner, mais dans le dos. « Ce sont tes mots, pas les miens. » Pas mon interprétation de la situation non plus.
Je comprends ce qu’il s’apprête à faire à l’instant où il quitte la chambre et emprunte l’escalier. Je comprends tout de suite qu’il va partir et, comme à chaque fois qu’il le fait, ce geste augmente mon état de détresse, ajoute de l’eau à mes émoi et jette de l’essence sur le brasier de ma colère. « Je serai sur le catamaran. Je ne prends pas Micah puisque, visiblement, je n’ai pas le droit de faire ce qui me semble bon pour elle. Je serai rentré pour que tu ne puisses pas rater ton tour à la grande parade du casino. » Que me reproche-t-il à présent ? D’assurer notre rôle à tous les deux alors que je ne le fait que pour lui, pas par soif de pouvoir ou ambition ? Alors que c’est lui qui, pour se tenir à l’écart de ses démons et dans une décision que j’ai saluée, a décidé de s’éloigner pour l’instant ? Il s’approche de la porte, attrape son portefeuille sur la console - neuve, j’ai cassé le tiroir de l’autre lors d’une autre tempête - et le glisse dans sa poche. Désemparée, je ne m’approche plus. Je le regarde faire depuis le salon. « T’as pas l’impression d’avoir brisé ta promesse, mais tu l’a fait. » Qu’il appelle ça comme il veut : le fond est le même. Il m’a promis des moments rien qu’à nous et il m’a promis que rien ne changerait, que rien ne viendrait faire faiblir la passion qu’il ressent pour moi. Hier, il m’a laissée en plan en plein acte. Comment appelle-t-il ça ? « Et tu vas le faire encore. » Il va en rompre une autre, en partant, en fuyant parce que nous sommes en train de nous disputer. Les pleurs de Micah m’interrompent. Elle s’époumone en tendant ses petits bras dans ma direction et je ne peux que la prendre pour la serrer contre moi aussi fort que possible, en lui murmurant des chut bienveillant contre l’oreille. « Le fait pas. » Ca n’a plus rien d’un ordre, cette fois. Comme hier soir, c’est une supplique et sans doute me détesterais-je, après coup. Mais si je reste digne, le menton levé et les yeux dans les siens, j’ai l’impression que tout me trahit. « Me fuis pas. Pas encore. » Pas à nouveau.
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