Going past infinity on our little island, that's where we're hiding
24 février 2022.« Tu comptes partir quelque part ? » « Non » répond-t-elle alors qu’elle ferme l’onglet sur son ordinateur et reporte son attention sur son associé, se pivotant légèrement, pour faire face à son associé qui vient de faire irruption dans son bureau. En réalité, elle a envisagé deux jours plus tôt de se réserver des billets car elle aurait bien besoin de vacances et d’une coupure dans ce quotidien qui devient pesant. Des mois qu’elle ne s’est pas accordé une pause, en réalité, et ça depuis son arrivée sur le sol australien. La dernière a été avant de s’installer définitivement en ville en rejoignant Brisbane depuis Sydney. Elle avait loué un van et s’était offert un petit road trip improvisé entre les deux villes, en prenant le temps de s’aventurer un peu dans le bush. Un an et demi était passé depuis, et elle commençait à ressentir le besoin de s’accorder un break et à avoir des envies d’ailleurs. Peut-être à cause de son frère parti en Grèce qui n’avait de cesse – et elle ne s’en plaignait pas, ayant l’impression de retrouver une certaine complicité similaire à un temps passé avec lui – de lui envoyer des photos de son nouveau lieu d’habitation. Et peut-être aussi à cause (ou grâce ?) à Channing qui n’a pas manqué de lui écrire pour lui partager un joli cliché d’un magnifique coucher de soleil sur une plage thaïlandaise. Et d’ailleurs, si Gaby envisage de plus en plus de réserver des billets d’avion pour une destination inconnue, ce n’est pas ce qu’elle était en train de regarder avant que son collègue débarque. En réalité, elle s’attardait sur les vols à l’arrivée de l’aéroport de Brisbane et notamment un en particulier, celui de l’héritier qui devait normalement entrer aujourd’hui de Thaïlande. Et si la recherche peut paraître étonnante pour certains, elle l’est tout autant pour Gabrielle qui se surprend elle-même à regarder et à mémoriser l’heure d'arrivée. Non pas pour l’y rejoindre mais pour envisager une potentielle visite à l’improviste dans la soirée, s’il ne rentre pas trop tard… Et à vrai dire, quand elle voit que son avion atterrit aux alentours des seize heures heure locale, elle se convainc un peu plus de débarquer chez lui pour une sorte de bienvenue comme il se doit…
Comme il se doit parce qu’elle a peut-être ressenti une certaine impatience durant ces quelques jours d’absence, où elle n’a pas pu aller se glisser dans ses draps quelques soirs en rentrant. Ils ont cédé une première fois au nouvel an, on était incapable de ne pas remettre le couvert à la fin du même mois et une fois ou deux encore avant qu’il ne s’absente. Il semblerait que les souvenirs du passé, ceux qu’ils effleurent du bout des doigts à chaque fois qu’ils se laissent aller au plaisir charnel, refassent surface, agréables et doux à la fois. Il n’est pas question de sentiments cette fois, et pourtant, au vu de leur dernier échange par message texte, il semblerait que certaines – bonnes ou mauvaises ? – habitudes reprennent place doucement. La facilité par écrit, surement, quand il y a toujours cette amertume présente à chacune de leur rencontre, ces reproches qui ne sont plus formulés ou démontrés mais qui laisse place à un silence pesant. A la place, il leur est peut-être plus facile de céder à la tentation, cette manière de s’autoriser à se retrouver sans pour autant retomber dans une relation similaire à celle du passé. Celle où un baiser était échangé dès l’instant où ils se retrouvaient après une longue journée, celle où elle se blottissait dans ses bras pour regarder un film le soir et finissait par s’assoupir contre lui, celle encore où ils laissaient leur regard s’exprimer dans un silence beaucoup plus léger. Ce temps est définitivement révolu, Gabrielle ne souhaitant pas en arriver à ce point qu’elle sait de non-retour… Celui où elle retombera amoureuse de lui – si tant est que les sentiments n’existent plus depuis le temps… - celui où ils retomberont inlassablement dans la même erreur, celle de ne rien s’avouer et de finir par se briser encore plus que lors de leur première tentative. Ça l’effraie peut-être à Gabrielle quand elle y pense mais ce soir, alors qu’elle est repassée par chez elle, a pris le temps de prendre une douche et de s’apprêter pour l’occasion, elle ne peut s’empêcher de prendre la direction du 216, beachcrest road pour le retrouver…
Gabrielle sonne alors, se recule un peu en attendant qu’il vienne à lui ouvrir. C’est aussi à cet instant qu’elle se fait la réflexion de la possible présence de sa sœur chez lui, étant donné qu’elle vit ici depuis quelques semaines et que ce voyage, c’est avec elle qu’il l’a fait. Il est trop tard pour faire marche arrière de toute façon, alors qu’elle entend du mouvement derrière la porte. Heureusement, c’est le minois de l’héritier qu’elle retrouve, son air surpris et cette fatigue apparente sur ses traits après de longues heures de vol. Un sourire apparaît sur les lèvres de l’avocate, qui enfile alors une casquette sur la tête et tend un sac en papier à Channing, tentant de garder un certain air sérieux « Monsieur Walker ? Votre sandwich » Elle emprunte volontairement une voix différente, celle d’un homme, et ne tarde pas à pouffer légèrement alors qu’il se saisit du sac. « Désolé, la tentation était trop grande, je n’ai pas pu m’en empêcher ». Gabrielle fait référence à cette anecdote qu’il lui a partagé, celle où il s’est fait voler son sandwich par un singe suite à un moment d’inattention. En réalité, dans ce sac, il y a deux sandwichs, un pour lui et un autre initialement prévu pour elle « Le vol retour a dû être épuisant j’imagine et vous devez être sûrement fatigués Lexie et toi… » une phrase non loin d’être anodine quand c’est un moyen pour elle de savoir si sa sœur est présente ou non « Je tiens pas à te déranger davantage mais… ravie de voir que tu es revenu en entier, Walker… » Sourire aux lèvres peut-être un tantinet gêné, la jeune femme ne s’éternise pas alors qu’elle se trouve toujours sur le pas de sa porte « Have a great night… » conclue-t-elle avant de s’apprêter à tourner les talons.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Quatorze heures de vol plus tard, voilà que Lexie et lui atterrissent à l'aéroport de Brisbane. Leur séjour à Koh Samui est terminé, les plages de sable blanc et les palmiers à perte de vue sont derrière eux, et Channing foule à nouveau le sol australien bien plus léger qu'il ne l'a quitté. Cette parenthèse sur cette île paradisiaque en compagnie de sa petite soeur lui a fait beaucoup de bien, et le duo a pu se retrouver dans un contexte en contraste à celui auquel ils sont habitués. Depuis combien de temps n'avaient-ils pas passé du temps à deux en dehors d'un gala, d'une journée chez lui ou d'un dîner ? Après les événements récents, un peu de simplicité dans leur relation a été plus que la bienvenue et le brun ne regrette pas son choix en ayant proposé à la brunette d'être son plus un. Bien sûr, il avait immédiatement pensé à une certaine californienne lorsque Lexie lui avait offert ce séjour pour Noël, mais si son coeur l'avait encouragé à lui proposer son cerveau quant à lui avait pointé du doigt la plus jeune de la fratrie. et Channing, depuis toujours, a toujours eu une fâcheuse tendance à écouter sa tête plutôt que son coeur. Que cela soit une qualité ou non, selon les circonstances. Dans un silence confortable dû à leur fatigue respective, les Walker traversent le hall de l'aéroport accompagnés de leurs valises en se dirigeant vers la sortie. Ils n'en ont pas parlé durant le vol ou avant, mais l'héritier va probablement déposer la brune au domaine viticole Lehmann avant de rentrer à Bayside. Car, et ce aussi surprenant que cela puisse paraître, Lexie semble tenir à ce cher Noah. Son ami, celui qui partage le nom de famille de son premier amour et qui l'a mise enceinte - Lexie, pas Danika - semble différent des autres dont elle a partagé les draps. La brunette n'est pas du genre à lui parler de ses amants et pourtant, au-delà du lien évident qui les unit, celui-ci semble sortir du lot. Est-ce une bonne chose ? Il a envie de croire que oui.
Mais avant qu'il ne puisse aborder le sujet de leur destination une fois à l'air libre, voilà que le concerné se tient au beau milieu de leur chemin. Lexie, qui le voit au même moment que lui, abandonne sa valise et se rue vers l'homme alors que Channing pouffe doucement. L'héritier récupère le bagage abandonné et avance d'un pas plus calme vers le duo à présent réuni, leur accordant ce moment en s'arrêtant à une distance raisonnable. D'accord, ils sont mignons. sort of. Mais que Noah ne fasse pas la moindre mal à sa soeur, car le brun ne sait pas du tout avec quel degré d'impulsivité il réagirait si son ami venait à blesser la demoiselle. Finalement, les deux se détachent et l'héritier sourit légèrement avant que sa soeur ne s'approche pour récupérer sa valise et déposer un baiser sur sa joue. « J’ai adoré passer ces quelques jours avec toi. Merci de m’avoir proposé de venir ! Je t’appelle demain ? » Il acquiesce en silence, salue d'un signe de tête le Riley avant de finalement s'éloigner de son côté pour rejoindre Bayside, repartant seul.
Lorsqu'il entre dans sa villa, il est près de dix huit heures. Après un crochet dans un supermarché du centre-ville pour remplir son frigo et avoir de quoi cuisiner ce soir, Channing arrive finalement chez lui et délaisse sa valise dans l'entrée dans un soupir. Le décalage horaire n'est pas le plus difficile à encaisser, c'est davantage le long vol qui a raidi ses muscles qui lui donne envie de s'effondrer dans son lit jusqu'au lendemain matin. Mais il a un peu de rangement à faire et un repas à avaler avant de pouvoir rejoindre Morphée, et l'héritier se motive comme il peut pour vider ses courses lorsqu'il entend toquer à sa porte. Lexie a-t-elle oublié quelque chose ? Il fronce un peu les sourcils, termine le verre d'eau fraîchement servi et se dirige vers l'entrée pour ouvrir sans réfléchir. « Qu'est-ce que tu as oub- » il s'interrompt, tombe des nues en tombant nez à nez avec Gabrielle alors que la demoiselle qui se tient sur son seuil n'est pas sa soeur mais la californienne. et la surprise n'en est que plus belle. « Monsieur Walker ? Votre sandwich » Elle sort une casquette de derrière son dos, l'enfile et lui tend un sac en papier tout en imitant une voix masculine, le clouant sur place alors que sa main est toujours sur la porte qu'il maintient ouverte. Mécaniquement, il se saisit du sac tendu en y jetant un rapide coup d'oeil avant de se reporter sur la brune, les lèvres entrouvertes en incompréhension. « Désolé, la tentation était trop grande, je n’ai pas pu m’en empêcher » Ils rient sensiblement au même moment, Channing sortant de sa genre de stupeur alors qu'il ne trouve subitement pas ses mots tant la situation le surprend autant qu'elle l'amuse. « Gabrielle... » souffle t'il d'une voix sincèrement douce, troublée par l'amusement qui étire son sourire alors qu'il jette un oeil au contenu du sac en secouant doucement la tête. Il y a bien un sandwich là-dedans, même deux, elle ne plaisante qu'à moitié. Est-elle vraiment entrain de se moquer de la mésaventure qu'il lui a partagé par sms il y a quelques jours ? « Le vol retour a dû être épuisant j’imagine et vous devez être sûrement fatigués Lexie et toi… » Il relève les yeux vers elle, acquiesçant sans vraiment remarquer la portée de la question au travers de ses mots. « Je tiens pas à te déranger davantage mais… ravie de voir que tu es revenu en entier, Walker… Have a great night. » Ne tient pas à le déranger davantage ? Il fronce subitement les sourcils, et alors qu'elle s'apprête à lui tourner le dos il lâche finalement la clenche de la porte pour attraper délicatement son bras. « Eh, Gabrielle. » répète t'il pour l'empêcher de partir, la regardant lorsqu'elle tourne la tête vers lui. « Le livreur s'est trompé. Il y a deux sandwichs dans ce sac, et je suis seul. » annonce t'il alors de l'air le plus naturel au monde, un sourire prenant peu à peu place sur ses lèvres, son regard s'amusant au travers de la fatigue. « et tu ne me déranges pas, au contraire. Ca me fait plaisir de te voir. Tu as un moment pour qu'on les partage ? » propose t'il avant de finalement lui rendre son bras, détachant ses doigts de sa peau dans un geste doux. Il se décale pour l'inviter à entrer, referme derrière elle sur son passage et lui sourit. « et toi qui disait que tu serais bien incapable de te moquer de moi en me voyant me baigner dans une fontaine... Tu parles, il t'en faut bien moins. » lance t'il avec malice, poussant sa valise restée au beau milieu du salon sur le côté alors qu'ils s'avancent vers la cuisine. Il pose le sac et lève les yeux vers l'avocate, avant de se pencher vers elle par-dessus le plan de travail pour lui ôter sa casquette qu'il vient enfiler sur sa propre tête. N'ayant pas pris la peine de se coiffer pour passer plus de la moitié de la journée dans l'avion, même si Gabrielle a déjà vu ses cheveux dans de pires états, l'excuse est toute trouvée. « Merci pour la casquette. » Il sourit avec innocence, avant de se pencher dans un placard pour leur sortir des verres. « Comment tu vas ? Qu'est-ce que je te sers à boire ? » propose t'il, sans pouvoir cacher un certain engouement à l'idée qu'elle ait planifié cette visite surprise. Il est flatté, même s'il le nierait si elle venait à lui poser la question.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
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24 février 2022. « Qu'est-ce que tu as oub- » Gabrielle ignore qui il attendait réellement derrière cette porte mais l’étonnement qui se lit sur son visage ne la surprend pas. Il est certain que Channing ne se doutait pas un seul instant qu’elle viendrait le trouver chez lui, ce soir, alors que, jusqu’à présent, soit ils se tombaient dessus un peu par hasard, soit parce que l’un avait invité l’autre – et jusqu’à présent, en réalité, c’était l’héritier qui l’avait toujours invité à le rejoindre chez lui. Une surprise qu’elle a tenu à lui faire, dû à une certaine impatience de le retrouver peut-être, d’autant plus depuis cet échange qu’ils ont eu par message deux jours plus tôt. C’est une autre excuse qu’elle trouve cependant devant lui, celle de cette livraison de sandwich express, clin d’œil à cette anecdote qu’il lui a partagé par message, lui racontant ce fameux vol de sandwich par un singe en Thaïlande. « Gabrielle... » . Son sourire s’élargit alors qu’elle a cet air légèrement innocent et tout autant amusé qui se loge sur ses traits, le laissant découvrir le contenu du sac avant de signifier qu’elle ne tenait pas à le déranger davantage, imaginant que Lexie et lui devait être fatigués par le vol retour qu’ils ont entrepris une bonne partie de la journée. Et alors qu’elle lui souhaite une bonne nuit et s’apprête à tourner les talons, c’est la main de l’héritier qui vient se saisir de son bras délicatement pour la stopper, ce qui l’oblige à se pivoter vers lui « Eh, Gabrielle. » Son regard croise évidemment le sien, sourire aux lèvres alors qu’un léger frisson parcourt son échine « Le livreur s'est trompé. Il y a deux sandwichs dans ce sac, et je suis seul. » Elle est consciente qu’il y a deux sandwichs dans ce sac, un choix volontaire de sa part quand elle avait dans l’idée de passer la soirée avec lui, au moins pour qu’il prenne le temps de lui raconter son séjour. Nier qu’elle ne souhaite pas passer plus que la soirée avec lui serait également mentir, souhaitant retrouver cette proximité avec lui, celle qu’ils s’autorisent depuis peu d’un commun accord. Une proximité charnelle, uniquement, et rien de plus, tels sont leurs mots. En attendant, elle comprend que Lexie est absente et cette précision la fait sûrement sourire un peu plus quand elle comprend ce qui va s’ensuivre « et tu ne me déranges pas, au contraire. Ça me fait plaisir de te voir. Tu as un moment pour qu'on les partage ? » Si la réponse est évidente, elle laisse un petit silence s’installer avant de finalement acquiescer « J’ai effectivement du temps… » et c’est alors qu’il lâche délicatement son bras pour la laisser pénétrer à l’intérieur de sa villa dont elle analyse moins les lieux désormais qu’elle commence à les connaître.
« Et toi qui disait que tu serais bien incapable de te moquer de moi en me voyant me baigner dans une fontaine... Tu parles, il t'en faut bien moins. » Elle laisse échapper un rire tout en le suivant, remarquant sa valise encore dans le passage qu’il se charge de décaler légèrement sur le côté « Je regrette encore une fois de ne pas avoir été présente pour assister à la scène » Il n’y a aucun sous-entendu quant à sa présence à ses côtés durant ce séjour, bien que l’éventualité ait été évoquée dans leur échange par message, celle où il l’invitait à prendre sa place pour au final finir par une sorte d’invitation masquée à le rejoindre. « Je paris que tu as maudit ce pauvre animal après ça » ajoute-t-elle alors qu’elle prend place sur un tabouret face au plan de travail central, sourire moqueur au coin des lèvres. Qui des deux était finalement le plus à plaindre ? Gabrielle aurait dit le singe qui se nourrit comme il peut, et elle est persuadée que Channing ne manquera pas de plaider sa cause, ce qui l’amuse déjà d’avance. « Merci pour la casquette. » « Hey » laisse-t-elle échapper plus dans le principe qu’autre chose. Elle le regarde avec cette casquette sur la tête, la sienne en l’occurrence, mais qu’elle lui laisse sans rechigner, l’héritier cherchant sûrement à camoufler ses cheveux indisciplinés. « Tu peux te reconvertir en livreur, elle te va à ravir ». Gabrielle se mordille légèrement la lèvre inférieure pour se retenir de rire à nouveau et ne pas montrer une fois de plus qu’elle se moque de lui – mais qu’il se rassure, elle lui va parfaitement cette casquette. « Comment tu vas ? Qu'est-ce que je te sers à boire ? » « Dois-je vraiment répondre à cette question ? » Il la connaît suffisamment pour savoir ce qu’elle va lui demander à moins que… « A moins que tu n’aies ramené leur bon cospolitan dans ta valise ? » fait-t-elle avec une certaine malice. « Je vais bien sinon. Le procès que je préparais il y a deux jours semble nous être favorable » la bataille n’était pas totalement terminée mais elle était confiante. Gabrielle était quelque peu exténuée car voilà sûrement deux nuits qu’elle dormait à peine, comme à chaque fois qu’elle était en plein procès, mais elle ne le souligne pas pour autant « Et toi ? Ce voyage semble t’avoir fait vraiment du bien » Et comment quand elle retrouve un Channing souriant, similaire à cette photo qu’il lui a envoyé, pris par sa sœur. « It still looks good on you » murmure-t-elle alors qu’elle se saisit du verre qu’il lui a servi et qu’elle mène jusqu’au sien pour trinquer… à son retour, aux bénéfices de ce voyage pour lui ou pour leurs retrouvailles, ils ne le précisent pas.
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Elle laisse planer un bref silence alors que sa main relâche son emprise sur son bras et qu'il parcourt son regard dans l'attente d'une réponse, il l'espère, positive. Ces deux sandwichs ne sont pas une erreur, et que Gabrielle ait pensé qu'il soit accompagné de Lexie ou qu'elle s'occuperait elle-même de manger cette deuxième portion, l'attention le fait sourire quoiqu'il en soit. Mais il est bien seul, et puisque Lexie déménage officiellement ce week-end Channing reprend ses petites habitudes d'homme célibataire dans son immense maison. « J’ai effectivement du temps… » Sa réponse le fait sourire et il se décale pour l'inviter à entrer, désignant l'intérieur de la villa de sa main avec un air inutilement dramatique. « Après toi. » pouffe t'il quand il voit clair dans le petit jeu de l'avocate qu'il n'en est pas moins heureux de retrouver. Elle entre et il referme derrière elle, décalant distraitement sa valise abandonnée dans l'entrée sur le côté. Le sac cartonné à la main, l'héritier s'avance vers la cuisine tout en faisant référence au tempérament visiblement moqueur de son invitée. « Je regrette encore une fois de ne pas avoir été présente pour assister à la scène » Il pose le sachet sur l'îlot central et lève les yeux vers elle, secouant la tête d'un air soudainement sérieux malgré l'amusement de son expression. « Crois moi, je suis ravie que tu n'aies pas assisté à ça. » Car cette soirée a été sûrement l’une des plus terribles de toute sa vie, et pourtant il a vécu bien des choses durant son adolescence notamment à la fac. Il avait été après tout ivre au point de se faire tatouer un matching tattoo avec Caelan et s'était également cassé la clavicule tout cela en une seule soirée. Mais ces cookies à l'herbe partagés avec le meilleur ami de l'ex du Leckie avaient été particulièrement efficaces et jamais l'héritier n'aurait imaginé se baigner dans une fontaine en plein centre ville de Brisbane, encore moins à bientôt trente six ans. L'expérience avait été pour le moins unique en son genre, pour ce qu'il s'en souvenait. « Je paris que tu as maudit ce pauvre animal après ça » Il lève les yeux vers elle, s'orne d'un sourire malicieux en fronçant les sourcils. « Une fontaine n'est pas un animal Gabrielle, toi aussi tu manges des space cookies ? » l'interroge t'il d'un ton moqueur, ayant bien évidemment compris qu'elle faisait référence à ce sandwich volé par un singe lors de son séjour. Il rit un peu, hausse les épaules pour toute réponse à son affirmation. « Tu serais surprise mais non, je l'ai regardé partir avec de gros yeux et j'ai félicité son audace. Ils sont tellement habitués aux touristes, c'est impressionnant. » remarque t'il en reprenant de son sérieux, secouant doucement la tête en repensant à la scène. Maintenant que l'avocate est installée en face de lui, le brun en profite pour lui dérober sa casquette, disciplinant ainsi ses cheveux sans vraiment laisser le temps à la demoiselle de protester. « Hey » Il lui sourit d'un air doux pour se faire pardonner, agrémentant sa plaidoirie d'un clin d'oeil. « Tu peux te reconvertir en livreur, elle te va à ravir » Ses sourcils se haussent un peu à cette remarque, surpris, mais il rit à voix basse avant de se pencher dans un placard pour leur sortir deux verres à vin sans vraiment attendre qu'elle ne réponde à sa question. « J'y penserais le jour où j'en aurais marre du Walker Group. » lui assure t'il en posant les deux verres sur le plan de travail qui les sépare. « Dois-je vraiment répondre à cette question ? » Il lève les yeux vers elle, bat lentement des paupières en la regardant sans prendre la peine de répondre, ses mains sur les pieds des verres à vin. « A moins que tu n’aies ramené leur bon cosmopolitain dans ta valise ? » À cela, il fait une moue en répondant par la négative, secouant sa tête de gauche à droite. Non, il n'a pas de cosmopolitain dans ses affaires. « Tu vas devoir te contenter d'un verre de vin. » la plaint-il avant de se pencher dans sa mini cave sous le plan de travail, sortant une bonne bouteille qu'il vient déboucher, cette fois-ci avec un tire-bouchon, avant de les servir. « Je vais bien sinon. Le procès que je préparais il y a deux jours semble nous être favorable » Il acquiesce à ses dires, souriant un peu en poussant son verre vers elle. Il est heureux d'entendre que ce procès qui l'a fait s'éterniser plus que de raison au cabinet est sur la bonne voie pour qu'ils l'emportent. « C'est bon à entendre. » souffle t'il avec sincérité avant qu'elle ne reprenne la parole. « Et toi ? Ce voyage semble t’avoir fait vraiment du bien » Il est vrai. Son coeur s'est considérablement allégé là-bas, et ce bol d'air lui a fait le plus grand bien. La durée des effets de cette évasion est éphémère, il le sait, mais d'ici là le Walker profite d'être encore sur son petit nuage pour sourire un peu bêtement à l'avocate. « It still looks good on you » Ils trinquent et Channing prend une gorgée de son verre avant de la regarder avec un sourire qui lui est inhabituel. Un dont il avait perdu le goût depuis des mois, et qui semble lui revenir aussi facilement que ça. Que Gabrielle en profite et s'en imprègne, qui sait combien de temps cela va durer. « Merci. » murmure t'il à voix basse avant de reprendre un ton plus ordinaire, toujours aussi léger. Comme si ce petit « merci » n'appartenait qu'à eux, et que le reste de ses paroles avait bien moins d'importance. « Ce voyage m'a fait beaucoup de bien, c'est certain. Ne serait-ce le fait de pouvoir dormir le matin était un luxe que je ne m'étais pas offert depuis longtemps. » remarque t'il avant de poursuivre après une nouvelle gorgée, s'appuyant distraitement sur le plan de travail. « Je n'étais jamais allé en Thaïlande, c'est vraiment à faire. Lexie nous a trouvé l'endroit parfait. » poursuit-il en posant son regard noisette sur l'avocate, avant de désigner d'un regard le sac cartonné contenant les sandwichs. « On mange un bout en même temps ? J'avoue que j'ai dormi une grande partie du vol et que je ne dis pas non à un petit encas... » Gabrielle pourrait servir d’encas, certes, mais elle n’est sûrement pas venue pour ça. Ou du moins, pas uniquement. Il plonge la main dans le sac, avant de regarder la brune en s'interrompant. « Tu es confortable sur ce tabouret ou tu veux qu'on aille s'installer ailleurs ? » Sur sa terrasse, au salon sur son canapé, même sur la plage si elle en a envie... peu lui importe.
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24 février 2022.« Après toi. » Cette manière un peu dramatique qu’il arbore et ce sourire légèrement moqueur ne manque pas de la faire sourire à son tour. Bien sûr que Gabrielle n’est pas venue innocemment, juste dans le but de s’assurer qu’il était bien rentré. Bien sûr qu’elle avait autre chose en tête, la présence d’un second sandwich dans ce sac en papier en étant la preuve. Elle a évoqué Lexie, mais uniquement parce qu’en arrivant sur le pas de sa porte, elle s’est souvenue qu’elle habitait encore chez son frère et qu’elle serait très certainement présente, amenuisant donc la possibilité pour l’avocate de passer la soirée avec l’héritier. Cependant, le fait qu’il lui spécifie qu’il est bel et bien seul et surtout qu’il la retient ne font que ravir la jeune femme, voyant que ses plans ne tombent pas totalement à l’eau.
« Crois moi, je suis ravie que tu n'aies pas assisté à ça. » « Il ne faut pas avoir peur du ridicule… » Elle le taquine à ce sujet, son sourire toujours autant malicieux alors qu’elle laisse traîner ses doigts sur le plan de travail central de la cuisine, avant de prendre place de l’autre côté. Lorsqu’ils étaient ensemble, elle se souvient des nombreuses occasions où ils n’accordaient guère d’importance à se ridiculiser devant l’autre. Au contraire, c’est sûrement ces instants-là qu’il leur garantissait leur meilleur fou rire et une complicité sans pareille – le pull rouge pour elle, la guirlande de Noël autour du cou pour lui, entre autres. « Une fontaine n'est pas un animal Gabrielle, toi aussi tu manges des space cookies ? » Elle plisse légèrement les yeux comme pour le fusiller du regard et tord légèrement sa bouche dans une moue montrant son appréciation moyenne de se moquer d’elle à son tour « Right suis-je bête… » dit-t-elle sur un ton mauvais, non sans laisser apparaître une bribe de sourire en coin après avoir laissé ses yeux tourner dans leurs orbites. « Tu serais surprise mais non, je l'ai regardé partir avec de gros yeux et j'ai félicité son audace. Ils sont tellement habitués aux touristes, c'est impressionnant. » « Et puis ce n’était qu’un sandwich. Ça aurait pu être pire. Visiblement, ils aiment tout autant dérober les lunettes de soleil ou les téléphones portables » ce qui aurait été bien dommage pour lui et, au vu de leurs échanges quelques jours plus tôt, ça l’aurait été pour elle aussi qui n’aurait pas eu le privilège de voyager quelques secondes avec lui par le biais des photos de coucher de soleil qu’il lui a partagé. « J'y penserais le jour où j'en aurais marre du Walker Group. » Gabrielle a gardé cette casquette vissée sur la tête depuis qu’elle l’a revêtu sur le pas de sa porte et voilà qu’il vient à lui dérober pour la porter à son tour. L’allure de livreur lui va à ravir, ce que la jeune femme ne manque pas de lui faire remarquer « Tu peux ouvrir ta propre boîte de livraison. Ça marche du tonnerre ce secteur, tu sais » sur ces mots, elle lui lance un clin d’œil, parlant en connaissance de cause quand elle ne jure que par ces services désormais, elle qui est bien piètre cuisinière. Channing dépose deux verres de vin devant eux, deux verres sortis d’un placard dont Gabrielle a suivi avec attention les gestes de l’héritier. Comme si elle souhaitait se souvenir de l’emplacement de ceux-ci, savoir où il range chacun de ses ustensiles de cuisine ou ses assiettes et ses verres, pour avoir cette aisance peut-être un jour en venant chez lui. Cette aisance, celle qu’il avait lui-même lorsqu’il était chez elle en Californie lorsqu’ils vivaient presque sous le même toit et qu’elle n’avait plus besoin de lui indiquer où se trouver les choses tellement il s’était accoutumé au lieu. Elle ignore pourquoi elle y prête attention, elle ne s’en rend pas compte elle-même mais c’est sûrement parce que ce n’est pas le premier soir qu’elle l’observe faire. En effet, ce n’est pas le premier soir qu’elle vient ici et au vu de cette possibilité qu’ils se laissent, celle de se retrouver pour quelques parties de jambes en l’air – c’est le deal – ce ne sera sûrement pas la dernière fois que ses pas effleurent le sol de sa villa. « Tu vas devoir te contenter d'un verre de vin. » Tant pis pour le cosmopolitan, Gabrielle s’en contentera et il le sait, elle qui affectionne tout particulièrement le liquide rougeâtre, son sourire s’étirant davantage sur ses lèvres face à sa réponse. Alors qu’il leur en sert un verre chacun, elle lui explique qu’elle va bien et lui parle distraitement de ce procès en cours, dont l’issue semble être à son avantage « C'est bon à entendre. ». La question est alors immédiatement retournée à l’envoyeur, Gabrielle ne manquant pas de lui faire remarquer que ce voyage semble lui avoir fait du bien et que ce sourire qu’il arbore ce soir, différent de tous ceux qu’elle a pu lui connaître dans le présent – elle ne peut les comparer à ceux qu’elle a connu dans le passé quand ceux-ci avaient une saveur bien différente – lui va à ravir « Merci. » . L’avocate hausse légèrement les épaules alors qu’elle porte son verre à ses lèvres et qu’il poursuit « Ce voyage m'a fait beaucoup de bien, c'est certain. Ne serait-ce le fait de pouvoir dormir le matin était un luxe que je ne m'étais pas offert depuis longtemps. » « Peut-être que tu devrais y songer… » fait-t-elle en déposant délicatement le verre sur le plan de travail devant elle « à t’accorder le temps de dormir plus le matin » Elle était un peu mal placée pour dire ça quand elle faisait partie de la catégorie des lèves tôt. Depuis qu’elle est ici à Brisbane et que les australiens semblent être tous debout dès que le soleil se lève, Gabrielle se lève sûrement bien plus tôt encore qu’elle ne pouvait le faire auparavant. Mais elle aimait ce rythme de vie, même si elle s’autorise de temps en temps une petite grasse matinée – même si cela est plutôt rare. « Je n'étais jamais allé en Thaïlande, c'est vraiment à faire. Lexie nous a trouvé l'endroit parfait. » « Elle a eu bon goût effectivement. L’hôtel paraissait splendide. D’ailleurs, il va falloir que tu me partages d’autres de tes photos de voyage, tu sais » amorce-t-elle, avec un sourire malicieux au bout des lèvres « Après les belles photos de coucher de soleil, tu ne peux pas t’arrêter là ». Il n’y a pas de sous-entendue et pourtant, elle n’oublie pas cette sorte de proposition qu’il lui a faite, prêt à lui céder sa place dans un premier temps pour finalement l’inviter à le rejoindre. « On mange un bout en même temps ? J'avoue que j'ai dormi une grande partie du vol et que je ne dis pas non à un petit encas... » Elle acquiesce alors doucement d’un signe de tête à sa proposition « Tu es confortable sur ce tabouret ou tu veux qu'on aille s'installer ailleurs ? » Elle n’est pas mal installée mais « Peut-être que le canapé sera plus confortable pour que tu me parles de tes aventures » dit-t-elle sur un ton doux et bienveillant alors qu’elle lui sourit.
Elle attrape son verre au passage et ils se dirigent alors vers le living room de l’héritier. Channing est sur ses pas et Gabrielle prend place sur le canapé en première. Elle laisse l’héritier prendre place à côté d’elle et se délaisse de ses chaussures pour s'asseoir en tailleur, légèrement pivoter vers lui pour lui faire face. Elle se saisit du sandwich qu’il lui tend, le remerciant d’un sourire, avant de retirer une partie de l’emballage pour venir en découper un morceau du bout des doigts. « J’imagine que tu aurais aimé y rester plus longtemps » reprend-t-elle alors au sujet de son voyage « A ta place, j’aurai sûrement prolongé… peut-être même que j’en serai jamais rentrée… » Etait-ce réellement une question anodine de sa part ? Il y parait, maintenant, connaitre réellement le fond de la pensée de la jeune femme… Elle a ce regard sur lui, celui à la fois innocent mais aussi préoccupé… Préoccupée par l’inquiétude qu’elle ne peut s’empêcher d’avoir pour lui, quand elle a bien vu qu’il n’était plus lui-même et que sa joie de vivre semblait disparue mais préoccupée aussi par la réponse qu’ils s’apprêtent à lui donner, qu’elle comprendrait surement mais qui lui ferait avoir ce pincement au cœur, quand il s’apparenterait aux souvenirs du passé…
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Il ne faut pas avoir peur du ridicule… » Oh, ce n'est pas le ridicule qui l'effraie. Du moins pas celui auquel la californienne pense, car en réalité si Channing accorde peu d'importance au fait d'être vu trempé en train de patauger dans une fontaine, il en accorde davantage à la portée des paroles qu'il aurait pu tenir ce soir-là. Puisqu'il avait été nuageux au point de s'être quelque peu confié à Deklan, le meilleur ami d'Iris qu'il connaît à peine, le pire aurait été à craindre concernant Gabrielle... Néanmoins, l'héritier s'amuse d'un sourire moqueur en questionnant l'avocate quant à sa potentielle consommation de stupéfiants, et sa réaction ne fait que renforcer l'étirement qui prend place sur ses lèvres. « Right suis-je bête... » Il rit à voix basse en se reportant sur les verres qu'il leur sert, haussant les épaules quant à l'insinuation de la brune face au vol à l'arraché qu'il a subi. Non, sa fierté n'a pas été abîmée et il n'a pas non plus détesté ou poursuivi l'animal pour récupérer son sandwich. Il s'était contenté d'échanger un long regard avec le voleur, avant de rire un peu et de provoquer sa fuite avec son butin. « Et puis ce n’était qu’un sandwich. Ça aurait pu être pire. Visiblement, ils aiment tout autant dérober les lunettes de soleil ou les téléphones portables » Il la rejoint sur ces paroles, acquiesçant. Lexie et lui avaient assisté à un vol de portable durant l'une de leurs randonnées, ces petites bêtes ayant visiblement le goût des choses qui brillent ou qui se mangent. Les lunettes de soleil, les montres, les bijoux un peu trop bling bling, les téléphones... et si cela les avait amusé durant leurs vacances, l'héritier n'avait aucun doute quant au fait que les locaux devaient s'agacer facilement et ce à juste titre face à ces pickpockets du quotidien. « Je te le confirme, ce n'est pas une légende. Ils adorent ça. » avoue t'il avec une petite grimace amusée, avant de marquer une pause. Gabrielle met par la suite les bienfaits des services de livraison à domicile en avant, l'orientant sur une reconversion professionnelle envisageable si le coeur l'en dit, alors que Channing ne la prend pas au sérieux. « Tu peux ouvrir ta propre boîte de livraison. Ça marche du tonnerre ce secteur, tu sais » Sa propre boîte de livraison. Indéniablement, la brune met un point d'honneur à ses talents liés à la nourriture. Il y a quelques années de ça, elle était également celle qui l'interrogeait quant à l'ouverture de son propre restaurant, celle qui le questionnait quant au fait que l'idée ne l'ait jamais effleuré. Mais non, et si l'image du Walker se contemplerait probablement avec une toque de chef cuisinier ou une casquette de livreur, il avait pourtant d'autres projets. C'est donc d'une manière assez désinvolte qu'il hausse les épaules à sa remarque, peu convaincu, les servant en vin avant de s'emparer de son propre verre et de s'adosser à l'un de ses plans de travail en regardant son invitée.
La discussion s'engage d'un ton léger, les anciens amants prenant des nouvelles l'un de l'autre avec une éternelle bienveillance réciproque et ce malgré l'amertume qui persiste de manière irrégulière dans leurs échanges. Le goût d'inachevé de leur histoire qui apparaît, parfois, sur bout de leur langue. Celui qui écorche certains de leurs mots avant qu'ils ne rectifient le tir et reprennent leur conversation, l'air plus ou moins innocent. Le grand brun est déjà nostalgique, une seconde durant, en repensant au confort des draps de la suite thaïlandaise dans lesquels il a longuement traîné ces derniers jours. Dans lesquels il s'est prélassé bien plus que de raison, l'esprit à des kilomètres et des kilomètres de ses responsabilités, le coeur léger. « Peut-être que tu devrais y songer… » Elle pose son verre sur le plan de travail tandis qu'il porte le sien à ses lèvres, la laissant poursuivre. « à t’accorder le temps de dormir plus le matin » Le breuvage descend dans sa gorge et il prend le temps d'en imprimer le goût sur son palais, comme qui semblerait en manque d'un cru aussi qualiteux dont il n'a pas retrouvé l'équivalent à Koh Samui, avant de faire une petite moue aux paroles de la californienne. « Tu sais que je ne peux pas. » souffle t'il d'une voix qui se veut douce mais ferme, assez résolue si on y pense. Channing a tout sauf le temps de paresser au lit, ayant bien trop de choses à faire chaque jour pour accorder du répit à ses pensées le matin. et même s'il venait à vouloir essayer de dormir un peu plus, de temps en temps, son cerveau serait bien incapable de le laisser faire tant il est forgé par l'habitude. C'est sûrement ce qui le pousse à aller courir le matin quand l'horloge de ses pensées est en avance sur son emploi du temps. « Elle a eu bon goût effectivement. L’hôtel paraissait splendide. D’ailleurs, il va falloir que tu me partages d’autres de tes photos de voyage, tu sais » Un sourire malicieux prend vie sur les lèvres de l'avocate et il sourit à son tour, faisant mine d'hésiter. « Après les belles photos de coucher de soleil, tu ne peux pas t’arrêter là » Un rire s'échappe de ses lèvres et si lui ne s'en rend pas compte, il est tout de même évidemment que son coeur se réchauffe bien plus facilement que ces derniers mois à la moindre opportunité. Il a le rire et le sourire facile ce soir, le pdg. « J'ai peut-être quelques clichés à te partager, c'est vrai. Est-ce que tu mérites de les voir, cependant ? » la questionne t’il avant de se redresser légèrement, posant la main sur le sac cartonné amené plus tôt par la demoiselle. Il lui propose de commencer à manger, lui laisse le choix quant au fait de prendre confortablement place ici ou de s'installer ailleurs. « Peut-être que le canapé sera plus confortable pour que tu me parles de tes aventures » « Au salon alors. »
Leur nourriture dans une main, son verre dans l'autre, Channing s'avance dans son immense pièce à vivre et pose le sac sur la table basse avant de l'ouvrir. Sans se pencher sur le contenu des sandwichs, peu lui important à cet instant précis, il en tend un à la brune et prend l'autre pour lui avant de s'installer confortablement à son tour. À moitié allongé, appuyé contre des coussins, il pose son regard sur elle. « Merci pour le repas. » souffle t'il avec un nouveau sourire avant de découvrir la tête de ce dernier, souriant avant de prendre une première bouchée. « J’imagine que tu aurais aimé y rester plus longtemps » Son regard se relève vers elle et il garde le silence tout en mangeant, faisant une moue en terminant sa bouchée. « A ta place, j’aurai sûrement prolongé… peut-être même que j’en serai jamais rentrée… » Il s'interrompt lentement en l'entendant, mâchant plus lentement alors que son regard divague sur son verre abandonné sur la table basse. L'héritier déglutit, se penche pour s'en saisir avant d'en prendre une gorgée et de le reposer, semblant chercher ses mots une seconde. La question a l'air banale mais ne l'est pas, et il est forcé de le remarquer malgré lui. « J'aime Brisbane. Plus qu'aucune autre ville du globe. » commence t'il en la regardant, avant de poser son regard sur son sandwich. « Mais ce n'est effectivement pas la première fois que je songe au fait de lui faire faux bond. » avoue t'il dans une demi confession, ses paroles sonnant d'une manière tout aussi anodine que les siennes quand il n'en est rien. Bien sûr qu'il n'en est rien. Nouvelle bouchée qu'il avale, avant de relever ses yeux noisettes vers ceux chocolatés de la brune. « Mais je ne me vois pas vivre là-bas, par exemple. Prolonger mon séjour oui, sans hésiter, mais pas m'y établir définitivement. » remarque t'il toutefois sur sa même lancée. Il se serait vu s'installer à Los Angeles, oui, mais pas sur cette île paradisiaque trop coupée du reste du monde pour qu'il s'y sente à sa place. Mais pour des vacances, le dépaysement est inégalable et absolument parfait. Alors oui, il aurait volontiers faussé compagnie à Brisbane encore quelques jours. « Mais viens, approche que je te donne encore davantage envie de partir en vacances à ton tour. » propose t'il en s'installant de façon à ce qu'elle puisse venir à ses côtés, prenant son téléphone portable dans sa main libre pour lui montrer des photos de son séjour. Des paysages à couper le souffle, des clichés de l'hôtel, quelques photos de Lexie et d'autres de lui…
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Going past infinity on our little island, that's where we're hiding
24 février 2022.« Je te le confirme, ce n'est pas une légende. Ils adorent ça. » Elle ne peut s’empêcher de le taquiner, et elle le fera dès que l’occasion se présentera et que quelque chose s’apparentera à cette mésaventure qu’il a eu. Un vol de sandwich par un animal, le singe ici en l’occurrence, est plutôt cocasse et finalement l’héritier peut se considérer chanceux, quand ce n’est pas son téléphone portable ou tout autre objet de valeur que les hominidés ont tenté de lui subtiliser.
Channing lui partage les plaisirs simples qu’il a pu retrouver lors de son voyage en Thaïlande. Hormis la beauté des lieux et les activités nombreuses auxquelles il a sûrement pu s’adonner durant son séjour, il reconnait volontiers que les grasses matinées a été son petit plaisir coupable, quelque chose qu’il ne s’autorise jamais dans son quotidien. Gabrielle lui suggère de s’en donner le temps et si elle se le permet, c’est parce qu’elle a bien remarqué, ces dernières semaines, la fatigue apparente sur les traits de l’héritier « Tu sais que je ne peux pas. » « Tout est une question de volonté, Walker » répond-t-elle avant de porter son verre à ses lèvres, sans pour autant lâcher son regard. C’est un peu comme tout dans la vie, et Gabrielle est bien placée pour le savoir quand elle aurait pu apparenter ses choix de vie en fonction de son passé et qu’elle se serait laissée aller à une vie totalement différente à celle qu’elle voulait. C’est ce qu’elle reproche à l’héritier, et ça, depuis qu’il est partie de Los Angeles. Il estime que sa vie est toute tracée, qu’il n’a pas le choix et se doit d’être à la hauteur de ses responsabilités à longueur de temps. Pour elle, son empire familial est en partie la raison de leur rupture, parce qu’il ne s’est pas autorisé à envoyer valser ce chemin tout tracé qui l’attendait, alors qu’il avait tout pour être heureux dans la ville californienne avec elle… Peut-être que la remarque qu’elle sort donc spontanément est un peu sèche mais pourtant, elle garde ce petit sourire en coin, l’amertume présente mais pas suffisamment pour venir gâcher leur soirée, quand elle n’avait qu’une hâte toute la journée : le retrouver… « J'ai peut-être quelques clichés à te partager, c'est vrai. Est-ce que tu mérites de les voir, cependant ? » Son sourcil s’arque alors qu’elle a ce léger mouvement de recul en l’attendant émettre des réserves sur cette possibilité de lui montrer ses autres photos de vacances. Alors, nécessairement, la malice reprend le dessus chez l’avocate, tout comme elle est bien ancrée chez l’héritier à cet instant même « Parce que lorsque tu m’as envoyé les photos du coucher de soleil, j’avais fait quelque chose en particulier pour les mériter ? » demande-t-elle innocemment, ayant la volonté de retourner le piège contre lui-même avec cette question. Son verre est à nouveau porté à ses lèvres alors qu’elle esquisse un sourire satisfait et qu’ils viennent ensuite à prendre la direction du living room, pour être plus confortablement installés pour manger et discuter des aventures thaïlandaises de Channing « Au salon alors. »
Ils prennent donc place sur le canapé, Gabrielle s’installant la première, suivi par Channing. Installée en tailleur, elle se saisit du sandwich qu’il lui tend, le remerciant d’un sourire « Merci pour le repas. » Alors qu’elle commence à déballer celui-ci, elle ne peut s’empêcher de rétorquer « Si tu savais le temps que ça m’a pris pour les préparer ». Evidemment, il n’en est rien et il le sait très bien. Ces sandwichs ont été achetés dans un coffee shop, non loin de son travail en fin de journée, avant de rentrer chez elle. La conversation revient naturellement, Gabrielle étant celle qui relance celle-ci en émettant l’hypothèse qu’il aurait peut-être aimé pouvoir rester en Thaïlande, au moins prolonger son sourire, au mieux jamais n’en rentrer. Et il semblerait que sa remarque prenne un peu au dépourvu Channing qui prend le temps de lui répondre, comme réfléchissant à la bonne réponse à lui donner. Elle se saisit d’une première bouchée de son sandwich, avec ce froncement de sourcil quand elle essaye de savoir ce que le jeune homme pense réellement, le silence paraissant bien long. « J'aime Brisbane. Plus qu'aucune autre ville du globe. » Ses bras retombent lentement sur ses jambes alors qu’elle mâche en silence sa bouchée. Pourtant, dans son esprit, elle ne peut avoir cette réflexion, celle relative à son amour pour Brisbane dont elle est bien consciente et ce ça, je le sais ne passera pas pour autant la barrière de ses lèvres. « Mais ce n'est effectivement pas la première fois que je songe au fait de lui faire faux bond. » Elle s’interrompt à son tour de mâcher suite à ses mots. Parce qu’elle comprend que l’idée lui a effleuré effectivement l’esprit, et elle doit reconnaître que si la remarque avait été lancée anodinement – ou presque – émettant elle-même l’idée qu’elle y serait potentiellement restée à sa place, Gabrielle aurait été malgré tout touchée de ne pas le voir revenir, bien qu’elle ne veuille pas le reconnaître. Mais surtout, cette remarque qu’il se permet de faire, vague et peu précise finalement, lui font s’interroger sur ces autre fois où il a songé à faire faux bond à sa ville de cœur. Etait-ce lorsqu’il était à Los Angeles avec elle ? A-t-il réellement eu des regrets ou du moins, une hésitation, a vraiment la laisser derrière lui ? Un frisson parcourt son échine mais c’est le silence là encore qui l’emportera, quand pourtant, elle meurt d’envie de l’interroger davantage à ce sujet. « Mais je ne me vois pas vivre là-bas, par exemple. Prolonger mon séjour oui, sans hésiter, mais pas m'y établir définitivement. » « Je suis persuadée que, là-bas aussi, tu aurais toutes les chances de prospérer » surtout dans le milieu de l’immobilier « Mais je comprends. Peut-être qu’à la place, tu pourrais envisager d’acheter un pied à terre là-bas » Cette suggestion est dite d’un air détaché, dans le fil de la conversation, suggestion cependant qui peut lui être bénéfique quand Channing semble avoir besoin de cette parenthèse occasionnelle, les bénéfices de celle-ci se lisait aisément sur ses traits ce soir, malgré la fatigue du vol, et cette casquette toujours vissée sur la tête pour camoufler ses cheveux en bataille. “Tu as toujours ton appartement en Italie?” demande-t-elle à la suite, alors qu’elle se souvient très bien qu’il avait ce bien en sa possession quand ils étaient ensemble quelques années auparavant, un lieu d’ailleurs où ils avaient envisagé de se rendre ensemble mais le temps a été plus rapide qu’eux et ne leur en a pas laissé l’opportunité. « Mais viens, approche que je te donne encore davantage envie de partir en vacances à ton tour. » Le sourire revient sur les lèvres de Gabrielle qui ne s’exécute pas tout de suite, délaissant alors son sandwich sur la table basse avant de s’approcher de lui. Elle recroqueville ses jambes derrière elle et tout en se positionnant, elle ne manque pas de laisser échapper un « Je le mérite alors ? » faisant référence à ce qu’il a pu dire un peu plus tôt à ce sujet. Gabrielle laisse échapper un petit rire alors qu’elle est désormais proche de lui, regardant par-dessus son épaule les photos qui défilent sur son écran de téléphone. Les commentaires vont bon train, parfois la jeune femme se penchant davantage pour observer des petits détails. « C’est magnifique, laisse-t-elle échapper dans une voix posée et douce, presque dans un murmure même si j’étais déjà convaincue par l’idée de partir… tu as fini par me convaincre au point où je serai prête à sauter dans le premier avion, maintenant… » Un sourire se dessine à nouveau sur ses lèvres, alors qu’elle se permet de revenir en arrière, l’avant dernière photo étant une de Channing, regardant au loin l’horizon « J’aime cette photo…,. Elle se retient de dire qu’elle lui rappelle bien des souvenirs, les leurs, ceux parfait qu’ils ont partagé pendant presque deux années ensemble en Californie. Ces souvenirs qui donnent du baume au cœur mais qui font un mal de chien aussi parce que ce temps là est révolu. Cette photo lui rappelle surtout une similaire qu’elle a gardé de lui, parmi d’autres photos de leur passé, la jeune femme s’étant replongé dans celles-ci après le dernier message texte échangé avec l’héritier deux jours plus tôt, suite à cette question qu’il avait eu de savoir si elle avait encore toutes les photos… toutes leurs photos. Son regard vient à trouver le sien, alors qu’ils sont bien plus proches qu’il y a quelques secondes encore. Sa main frôle son épaule alors que son coude repose sur le dossier du canapé et dans un silence confortable, son sourire s’élargit « Merci d’avoir partagé ces photos avec moi, Channing… » dit-t-elle dans un murmure. Et délicatement, elle se saisit en premier de son téléphone, qu’elle délaisse sur la table basse, et en fait de même avec son sandwich, laissant un Channing sûrement un peu pris au dépourvu. Un échange de regard et il peut lire sans aucune difficulté les intentions de la jeune femme à cet instant. Doucement, elle approche ses lèvres des siennes et vient à s’en saisir délicatement. Un premier baiser qui dure quelques secondes alors qu’elle se mouve en même temps, venant se positionner en califourchon sur lui, laissant ses mains glisser le long de ses épaules. Il y a un échange de plus de regard et alors qu’il s’apprêtait sûrement à l’embrasser à son tour, elle se recule quelque peu alors que leurs lèvres étaient encore proches, la malice prenant place sur les siennes « C’est mieux… et en même temps, elle lui retire cette casquette qu’il a encore sur la tête sans ». Et après avoir envoyé valser celle-ci loin derrière eux, elle vient à se ressaisir de ses lèvres.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Tout est une question de volonté, Walker » et heureusement pour sa famille, Channing ne s'écoute pas. La raison avant le coeur, une devise à laquelle il est fidèle depuis son plus jeune âge, et privilégier son travail au détriment de son sommeil est tellement évident qu'en réalité l'héritier a toujours vu une seule solution à ce choix. Il n'a plus simplement jamais vu la question mais uniquement une seule issue, si bien qu'il soupire doucement à la remarque de l'avocate en chassant le regard. Il pourrait dormir davantage le matin comme il aurait pu ne jamais repartir de Koh Samui ou même de Los Angeles dans un premier temps. Il pourrait rendre le Walker Group à sa mère, partir à l'autre bout du monde et ne jamais se retourner, il pourrait décider de tout abandonner du jour au lendemain pour décharger ses épaules et avoir tout le temps du monde pour dormir le matin. Il pourrait. Mais il n'en fait rien, n'en a pas l'intention, et aussi dur à avaler que cela semble être pour l'avocate, Gabrielle doit pourtant l'accepter. Mais à l'instantanée Channing n'est pas d'humeur à convaincre, encore moins à créer un froid avec la brune, alors ses épaules se haussent pour toute réponse et il prend soin de chasser le sujet aussi vite qu'il l'a lui-même mis sur la table dans un premier temps. Continuer de parler de la Thaïlande et de ses bienfaits l'inspire davantage, et il taquine la demoiselle quant à son mérite de découvrir d'autres photos de son voyage, un sourire malicieux sur les lèvres. Elle arque un sourcil, a ce mouvement de recul pour feindre être offensée, et lui continue de la regarder avec amusement. « Parce que lorsque tu m’as envoyé les photos du coucher de soleil, j’avais fait quelque chose en particulier pour les mériter ? » C'est à son tour de froncer les sourcils, pris au piège bêtement avant de secouer la tête, se levant pour emporter leur repas au salon. « Il m'arrive d'avoir des élans de générosité. Je ne voudrais pas que tu t'y habitues pour autant. » se justifie t'il avant qu'ils ne s'installent sur le sofa et déballent leurs sandwichs.
Dévoilant le sandwich en poussant les extrémités du papier, Channing lève les yeux vers la livreuse tandis qu'elle prend la parole. « Si tu savais le temps que ça m’a pris pour les préparer » Le brun pouffe subitement à ses paroles, partant d'un rire léger face à son audace. Oh, il sait bien que Gabrielle ne serait jamais parvenue à découper autant d'ingrédients et à les assembler sans se couper au moins deux doigts, et cela va sans dire que l'assortiment des crudités était trop bien exécuté pour que cela soit son oeuvre. « Je n'en doute pas la moindre seconde. » remarque t'il d'un ton moqueur, son sourire s'étirant en coin alors qu'il mord dans le pain. Ils commencent à manger, reprenant leur conversation entre deux bouchées et gorgées de vin, puis Channing vient à s'interrompre quelques secondes aux paroles de la brune. Il a apprécié son séjour, les eaux turquoises du lagon, la gentillesse des locaux et les panoramas sauvages à couper le souffle. Il s'est pris d'affection pour l'île et son charme brut, y a lâché prise et aime l'idée d'y retourner un jour, mais ne se voit pas y vivre à l'année pour autant. Le Walker est trop habitué à vivre en ville pour, du jour au lendemain, tout quitter pour des palmiers et des noix de coco. Mais pour une semaine ou deux, en bonne compagnie, la pensée le fait sourire. « Je suis persuadée que, là-bas aussi, tu aurais toutes les chances de prospérer » Une petite moue apparaît sur ses traits alors qu'il repose son verre de vin sur la table basse. Probablement, d'une autre façon que par le biais de la démesure, mais Gabrielle n'a pas tort : il y a du potentiel à s'installer sur une île de cette beauté. « Mais je comprends. Peut-être qu’à la place, tu pourrais envisager d’acheter un pied à terre là-bas » Il la regarde en continuant de mâcher sa bouchée, déglutissant et se passant chastement la langue sur les lèvres avant de reprendre la parole. « Peut-être, je ne sais pas trop. Mais ça me plairait. » avoue t'il alors qu'il n'avait pas songé au fait d'investir là-bas jusque maintenant. Pour un magnat de l'immobilier, il faut dire que Channing n'a pas beaucoup de logements à usage personnel : uniquement sa villa australienne et celle italienne. Les autres biens qu'ils possèdent sont des placements, pas des qu'il considère comme réellement siens même s'ils le sont. Disons simplement qu'il voit en eux des chiffres plutôt que des murs, et que de ce fait il ne considère pas ses autres demeures comme telles. « Tu as toujours ton appartement en Italie ? » speaking of wich. Il acquiesce à ses paroles, esquisse un sourire. « Ce n'est pas un appartement, mais oui j'ai toujours une maison là-bas. Je n'y ai pas mis les pieds depuis un moment d'ailleurs. » remarque t'il. Sa villa de Palerme est entretenue par une agence sur place, et Channing s'y rend occasionnellement en vacances lorsqu'il en prend le temps. Chose qu'il n'a pas faite depuis des mois si ce n'est quelques années, et la pensée le fait grimacer malgré lui. Les amants s'étaient d'ailleurs promis d'y mettre les pieds ensemble, mais son départ précipité de LA les en avait empêché, entre autres choses.
Mais plutôt que de ressasser le passé et de ternir leurs retrouvailles, Channing lui propose de s'approcher afin qu'ils puissent visionner des photos de son séjour, offre à laquelle l'avocate ne se refuse pas en venant s'installer près de lui. « Je le mérite alors ? » Il lève les yeux cette fois-ci, agacé malgré son sourire qui s'étire à nouveau à sa remarque. « Vite, avant que je ne change d'avis. » lance t'il d'une voix un peu plus spontanée, moins douce mais tout autant malicieuse, riant un peu avant qu'ils ne soient confortablement installés et qu'ils commencent à visionner sa galerie. Channing tient son téléphone devant eux, fait défiler les photos une à une en les agrémentant de commentaires et d'anecdotes, lançant la lecture de quelques vidéos par la même occasion. Entre autres, Gabrielle découvre des photos de l'une de leurs balades à pied, d'autres d'une de leurs virées en jet-ski, Lexie à peine reconnaissable sous un épais masque d'argile, Channing avec un crabe à la main qui le pose sur le ventre de sa soeur en pleine bronzette... Mais aussi des clichés plus simples de paysages dignes de cartes postales. « C’est magnifique, commence t'elle alors que le grand brun s'arrête sur une dernière photo du retour à l'aéroport. même si j’étais déjà convaincue par l’idée de partir… tu as fini par me convaincre au point où je serai prête à sauter dans le premier avion, maintenant… » Il la regarde à ses paroles, et si cette conversation avait été tenue lors de leur romance probablement auraient-ils lancé quelques affaires dans une valise avant de partir pour l'aéroport sur un coup de tête. « Je suis quelqu'un de convaincant. » lui fait-il remarquer avant de se reporter sur son cellulaire lorsqu'elle fait un retour en arrière. « J’aime cette photo… » Une de lui, prise par sa soeur, qu'elle lui a envoyé pendant qu'ils attendaient leurs valises à la descente de l'avion. Face à l'océan, c'est la dernière photo de lui prise à Koh Samui. « Merci d’avoir partagé ces photos avec moi, Channing… » Elle murmure et il tourne doucement la tête vers elle pour, sans surprise à la sonorité de sa voix, la découvrir plus proche de lui qu'elle ne l'était jusque maintenant. Son regard se plonge dans le sien et l'héritier est naïf de penser pouvoir en sortir indemne, se contentant de sourire pour toute réponse à ses paroles. Alors, lorsqu'elle lui retire son téléphone puis son sandwich des mains, lui ne bouge pas tandis que son regard tombe mollement sur les courbes de son visage en attendant qu'elle lui rende la mobilité de ses mains. et lorsqu'elle le fait, ses lèvres viennent à la rencontre des siennes et Channing l'aide d'un geste à venir se placer à califourchon sur lui. Elle lui a manqué, dieu qu'elle lui a manqué, et aussi fatigué qu'il puisse être par le vol le regain d'énergie que ce contact lui procure anime son être. Ses mains douces et délicates glissent le long de ses épaules, quittant le tissu de sa chemise pour s'égarer sur ses bras hâlés, et l'héritier glisse les siennes à sa taille pour la rapprocher un peu davantage de lui. Ils ne se sont pas quittés longtemps et pourtant, il a l'impression de ne pas l'avoir touchée depuis des mois alors que sa prise se referme un peu sur ses hanches. Leurs lèvres se séparent uniquement afin qu'ils puissent échanger un regard, et alors qu'il se penche vers elle pour l'embrasser Channing se retrouve à chasser après ses lèvres lorsque la brune se recule avec un sourire malicieux. même après tout ce temps, elle le piège inlassablement de la même façon. « C’est mieux… Il fronce les sourcils, se recule un peu à son tour avant de comprendre ce qu'elle veut dire tandis qu'elle lui retire sa casquette, révélant sans aucun doute ses mèches brunes indisciplinées à sa vue. sans » Il y passe ses doigts, sans grande conviction de parvenir à les placer mais se donnant malgré tout le mérite d'avoir essayé, s'apprêtant à recevoir ses lèvres à nouveau alors qu'il interpose son index entre leurs bouches juste avant que la brune ne l'embrasse. et la malice passe de elle à lui, son regard se posant sur les courbes du sourire de la demoiselle prise au dépourvue à son tour, avant de remonter sur son regard tandis que son doigt ne bouge pas. « Maintenant, commence t'il à son tour en se redressant légèrement contre elle pour accentuer leur contact, tais toi et embrasse moi. » Sa main retombe et il est celui qui vient à l'embrasser, souriant bêtement contre ses lèvres qu'il continue de caresser des siennes pour s'empêcher de rire. Pas d'amusement réellement, mais plus simplement de bonheur. De joie de partager ce moment avec elle, d'enthousiasme de la revoir. Et au fil des secondes, le baiser gagne en intensité alors que ses mains sont retournées sur sa taille et remontent à présent sous son haut au contact de sa peau. Il la connaît depuis longtemps, elle et son corps, elle et ses lèvres, et pourtant Channing n'a cesse de caresser du bout des doigts sa peau qui frisonne sous son passage. Il ne se lasse pas de l'embrasser, d'inspirer son parfum ou de l'entendre respirer contre lui. et elle le sait, à la façon dont elle se joue de lui à la moindre occasion. « J'avais vraiment espéré finir ce sandwich préparé avec amour, tu sais. » souffle t'il contre sa peau alors qu'il reprend son souffle une seconde, brisant le baiser uniquement pour cela, pressant ses lèvres dans son cou avant de croiser son regard. Ses mains, toujours sur sa peau nue, viennent soulever légèrement la brune pour l'installer plus confortablement sur lui alors qu'elle est, de cette façon, un peu plus grande que lui et qu'il plonge son regard dans le sien. « D'ailleurs, comment tu savais que je serais rentré quand tu es venue à ma porte ? » l'interroge t'il assez soudainement, ne la lâchant pas des yeux, ses doigts caressant son dos.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Going past infinity on our little island, that's where we're hiding
24 février 2022.« Il m'arrive d'avoir des élans de générosité. Je ne voudrais pas que tu t'y habitues pour autant. »Même s’il parvient à lui répondre, Gabrielle est plutôt satisfaite du piège qu’elle lui tend par sa question. Certes, il lui fourni une réponse, mais elle lui parait peu convaincante, surtout quand elle le voit se saisir du sac en papier et prendre la direction du salon, semblant fuir ainsi la conversation et la question épineuse de l’avocate fière d’elle. Gaby ne doute pas de la générosité de Channing, bien au contraire, mais elle ne tient pas effectivement à s’y habituer, sûrement pour éviter les déceptions. Elle se garde le commentaire pour elle cependant, ne tenant pas à entacher cette ambiance agréable qui plane ce soir entre eux et se contente alors de le suivre dans le living room.
« Je n'en doute pas la moindre seconde. » Tu parles, ses yeux répondent alors qu’elle lève ces derniers au plafond, quand deux secondes plus tôt Channing s’est bien marrée de la remarque qu’elle venait de faire. Evidemment, ce n’est pas elle qui a préparé ces sandwichs qui constitueront leur coupe faim ce soir parce que même cette chose, la plus simple à faire au monde, elle est incapable de le faire. Peut-être qu’il y a une part de résignation et de feignantise qui explique qu’elle ne se donne même plus le mal d’essayer. Elle en a fait des tentatives simplissimes, nombreuses, quand Channing vivait à Los Angeles, et qu’il a tenté au mieux de la guider à concocter certains petits plats. Mais bien souvent, ceux-ci se soldaient par un échec cuisant – c’était le cas de le dire – mais aussi une bonne dose de fou rire.
Elle émet cette possibilité, celle pour l’héritier de s’installer en Thaïlande ou, à défaut, d’acquérir un pied à terre là-bas, lui pour qui ce voyage lui a procuré un bien fou, quand son sourire est plus éclatant et franc ce soir. « Peut-être, je ne sais pas trop. Mais ça me plairait. » Et rien ne le retient réellement à le faire, mais Gabrielle n’ajoutera rien de plus à ce sujet. Elle se contente de sourire avant de porter son verre de vin à ses lèvres. Parler d’achat immobilier, elle se souvient alors de ce bien dont il lui avait parlé quelques années plus tôt, en Italie. Elle ne se souvient plus réellement des détails, les précisions s’étant estompés avec le temps, peut-être aussi avec une certaine volonté d’oublier quand ils s’étaient imaginés s’y rendre un jour ensemble, la jeune femme n’ayant jamais eu l’occasion de poser pied en terre italienne. Mais tout avait été bien trop vite, le temps en l’occurrence, celui qui les a aussi stoppés dans leur élan, dans cette bulle dans laquelle ils étaient indéniablement heureux mais avec laquelle ils fonçaient droit dans le mur… « Ce n'est pas un appartement, mais oui j'ai toujours une maison là-bas. Je n'y ai pas mis les pieds depuis un moment d'ailleurs. » « Ta prochaine destination, peut-être ? » émet-t-elle avec simplicité alors que son verre retrouve la surface de la table basse. « Ou, tu pourrais éventuellement m’en prêter les clés pour que je puisse m’y rendre pour ses vacances dont j’ai cruellement besoin ». Oh non, elle ne dira pas qu’elle viendrait volontiers avec lui, parce que si l’autre soir elle s’est autorisée à s’imaginer être à ses côtés en Thaïlande, observant ce beau coucher de soleil qu’il lui a partagé en photo, en terminant sa conversation avec lui, elle a vite chassé cette idée de sa tête car elle sait pertinemment qu’ils ne redeviendront jamais ce qu’ils ont pu être dans le passé. Et qu’ils deviendront moins encore ce couple qu’ils ne se sont jamais autorisés à être non plus. Gabrielle déteste ce sentiment qui vient à la titiller un peu trop ces derniers temps, partagée entre cette volonté de s’autoriser à se perdre dans les bras de l’héritier et cette raison qui voudrait qu’ils cessent tout contact, que leur dernière coucherie soit réellement la dernière cette fois, cet adieu définitif qui était supposé en être un lors de la soirée du nouvel an afin que cette relation soit mise derrière eux une bonne fois pour toute et qu’ils puissent avancer chacun de leur côté. Ce qui l’agace sûrement un peu plus finalement n’est pas tant ce tiraillement qu’elle subit mais bel et bien cette incapacité à résister à se trouver en son contact, de passer une soirée de plus à ses côtés ou de partager ses draps une fois la nuit tombée. Et si ses pensées actuelles n’y songent pas une seule seconde, elle aura tout le loisir d’y repenser et de se le reprocher une fois de retour chez elle…
« Vite, avant que je ne change d'avis. » Gabrielle le titille, volontairement encore, comme elle a toujours su le faire en réalité, et Channing ne pourrait dire être surpris par sa manière d’agir. Il la connait suffisamment pour savoir que c’est ainsi qu’elle est, que la malice retrouve tous ses droits dès que l’occasion s’en présente, que c’est aussi sa manière à elle de se protéger ou d’obtenir des réponses à des questions qu’elle n’oserait poser sur un ton plus sérieux – ou avouer quelque chose, cela marche aussi. Elle laisse échapper un rire avant de s’approcher de lui, pliant ses jambes en arrière afin de prendre plus appui sur le dossier du canapé d’un bras et regarder les diverses photographies par-dessus l’épaule de l’héritier. Chaque cliché est plus magnifique que le précédent et elle écoute d’une oreille attentive le récit que lui narre Channing pour chacun d’eux. Tout ceci l’amène à s’émerveiller et à se projeter elle-même dans un voyage qu’elle serait capable d’entreprendre dans la minute qui suit « Je suis quelqu'un de convaincant. » Elle hausse doucement les épaules, tordant ses lèvres dans une moue dubitative avant de retrouver son sourire taquin en guise de réponses à ses dires.
Ils sont bien trop proches. Trop proche pour qu’elle puisse résister plus longtemps surtout quand elle a ressenti de l’impatience à le retrouver et qu’elle a espéré quelques minutes plus tôt sur le pas de sa porte qu’il soit effectivement seul pour qu’ils puissent passer la soirée ensemble. Le téléphone d’abord, le sandwich ensuite lui sont ôtés des mains par l’avocate avant qu’elle ne vienne se placer à califourchon sur lui. Il ne lui faut pas plus de temps pour retrouver ses lèvres, desquelles elle se saisit avec douceur puis avec plus de vigueur lorsqu’ils prolongent ce baiser. Qu’elle interrompe cependant et lorsque l’héritier tente de revenir à la charge de ses lèvres, elle se recule et un sourire prend vie à nouveau sur ses traits pour lui retirer cette casquette dérobée un peu plus tôt, préférant largement le retrouver avec ses cheveux en bataille. Look qu’elle lui préfère, sûrement en souvenir d’un temps plus léger, celui partagé à Los Angeles, où il n’était pas encore officiellement cet héritier d’un grand empire dans l’immobilier. La casquette délaissée au loin, Gabrielle se penche à nouveau vers Channing pour retrouver ses lèvres mais, cette fois, c’est lui qui les empêche de renouer, son index venant s’interposer. Evidemment, la jeune femme est surprise et prise au dépourvue, marquant un mouvement de recul de sa tête « Maintenant, tais toi et embrasse moi. » Gabrielle retrouve un certain sérieux alors qu’elle l’écoute et reste silencieuse. Il est celui qui finalement permettra à leurs lèvres de se retrouver avec plaisir et la jeune femme y répond avec passion. Ses mains empruntent le même parcours que plus tôt, le long de ses épaules et de ses bras, pour finalement tirer légèrement sur le tissu, cette chemise qu’elle commence doucement à déboutonner sans cesser de l’embrasser « J'avais vraiment espéré finir ce sandwich préparé avec amour, tu sais. » Elle sent le souffle chaud sur sa peau et un énième frisson parcourt sa peau. L’avocate se mordille doucement la lèvre inférieure alors qu’il dépose un baiser dans son cou et qu’elle penche ainsi sa tête pour savourer le contact un petit peu plus. Leur regard se croise, les mains de la californienne se perdant dans la nuque de celui qui redevient à cet instant son amant, sa chemise négligemment détachée et non entièrement. « Tu ne crois pas si bien dire… Le vendeur a pris un grand soin à l’emballer en sachant qu’il était pour Monsieur Walker » Elle laisse échapper un petit rire alors qu’il l’aide à s’installer de manière plus confortable sur lui. Ses mains caressent doucement sa chevelure, leur regard incapable de se détacher « Mais si tu préfères le sandwich à … Elle se penche pour venir déposer un baiser dans son cou avec lenteur, remontant ensuite vers son oreille pour y glisser dans un murmure la suite de sa phrase moi et toujours doucement, elle vient trouver l’autre côté de son cou, y déposant à nouveau un baiser Je ne voudrais pas t’enlever ce plaisir » se moque-t-elle alors qu’elle revient délicatement trouver son regard, son pouce caressant le bas de sa nuque. « D'ailleurs, comment tu savais que je serais rentré quand tu es venue à ma porte ? » La caresse délicate se stoppe net, peut-être un peu trop vite et il s’en apercevra très certainement. Voilà qu’il la piège pour la deuxième fois, les rôles s’inversant trop à son goût. Non, elle ne lui dira pas qu’elle a regardé à quelle heure son vol atterrissait pour être sûre qu’il serait présent chez lui en venant frapper ce soir à sa porte et s’il croit qu’il va avoir droit à la vérité, il rêve « Je ne le savais pas… J’ai tenté et j’ai été possiblement… chanceuse » avoue-t-elle à demi-mot alors qu’un sourire malicieux reprend place sur ses lèvres en utilisant le mot possiblement qu’elle sait va sûrement intrigué l’héritier. « Mais, vous parlez trop, Monsieur Walker… » C’est la première fois qu’elle l’utilise à voix haute depuis toutes ces années et pour une fois, le Walker a une sonorité similaire à celle du passé. « Je n’en ai plus l’envie en tout cas… » susurre-t-elle alors qu’elle approche à nouveau de ses lèvres et qu’elle l’embrasse avec véhémence. Les derniers boutons de sa chemise finissent par être déboutonné entièrement, ses mains venant se saisir du tissu pour lui retirer, négligemment envoyé rejoindre son amie la casquette un peu plus loin. Gaby resserre son corps contre le sien, noue ses bras autour de sa nuque, lui glissant alors à l’oreille un « Take me to your bedroom », trouvant son regard en attendant une réaction de l’héritier, resserrant son étreinte pour l’aider à la porter jusqu’au lieu-dit.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Ta prochaine destination, peut-être ? » Son regard croise le sien et Channing marque une pause une seconde durant. Le simple fait de parler de sa demeure italienne lui fait remonter des souvenirs tous plus agréables les uns que les autres, et l'héritier ne peut nier son envie d'y retourner. Là, maintenant, aussi simplement que ça, sur un coup de tête alors qu'il rentre tout juste de Thaïlande. La morsure du soleil européen sur son corps, le charme des ruelles étroites de Palerme, la cuisine exceptionnelle de la région... Il se souvient être tombé en amour de l'Italie dès sa première visite, lors d'un voyage d'affaires duquel il avait joué les prolongations. Il s'était attardé une semaine sur place alors qu'il n'aurait dû rester initialement que deux jours, et avait pris plaisir à se perdre dans les vignobles avoisinants, les petites boutiques de souvenirs et les sublimes plages de la méditerranée. Le coeur du brun avait faibli sous le charme brut du pays et il avait su comme une évidence qu'il devait investir sur ces terres afin de pouvoir y revenir quand l'envie ou le besoin s'en ferait ressentir. « Ou, tu pourrais éventuellement m’en prêter les clés pour que je puisse m’y rendre pour ses vacances dont j’ai cruellement besoin » Son sourire s'amuse et il fronce un peu les sourcils face à la spontanéité de sa demande. La brune sait qu'il lui fait confiance et qu'il ne verrait aucun inconvénient à lui prêter un double des clés si elle lui en faisait la demande, mais le fait qu'elle en fasse la suggestion le fait sourire doucement. « Rien que ça, tu veux juste un double des clés ? » répète-t'il avec un rire doux, secouant légèrement la tête comme s'il refusait. Mais la malice de ses traits dit le contraire, et en laissant finalement ce sujet de côté les deux anciens amants s'installent confortablement de façon à visionner les photos de son séjour.
Channing est léger de parcourir sa galerie en sa compagnie, chose qu'il n'avait jusque maintenant pas encore eu l'occasion de faire. Les commentaires vont bon train et son regard divague à plusieurs reprises sur l'avocate dont l'attention est fixée sur l'écran, son sourire ne s'en faisant que plus grand encore. Il ne regrette pas d'être parti avec Lexie, mais ce voyage aurait probablement été tout aussi superbe en sa compagnie. Peut-être une prochaine fois. Sa pellicule terminée, il leur suffit d'un regard pour que Gabrielle le débarrasse de son téléphone puis de son sandwich avant de venir se mettre à califourchon sur lui. Leurs lèvres se retrouvent dans un silence lourd de non-dits et bientôt ses mains s'égarent dans le dos de la californienne qui a, pour une fois, débuté les hostilités. Les cheveux en bataille sans cette casquette pour les masquer, le Walker ne peut retenir une moue avant de rire contre la bouche de la brune qui semble tout à fait satisfaite de son petit manège. Elle est fière et malicieuse, et pourtant le brun tient à la perturber une seconde en lui ordonnant avec chaleur de se taire et de l'embrasser, demande à laquelle elle capitule tout en commençant à défaire sa chemise. Sa peau frissonne sous ses doigts et il la laisse volontiers le défaire de son haut, l'interrompant involontairement avec une remarque. « Tu ne crois pas si bien dire… Le vendeur a pris un grand soin à l’emballer en sachant qu’il était pour Monsieur Walker » Leurs regards se scellent alors que sa chemise pend négligemment sur ses épaules, et le rire de son invitée est communicatif. Channing pouffe doucement, un large sourire sur les traits alors qu'il profite toujours de ses caresses dans le bas de sa nuque. et si Gabrielle l'a peut-être - ou non oublié, elle pourrait exiger de lui n'importe quoi tandis que ses doigts offrent une douce torture à ses cheveux. « Mais si tu préfères le sandwich à moi... » Elle glisse ses lèvres dans son cou et lui ferme les yeux, respirant d'une manière audible derrière son sourire. « ...Je ne voudrais pas t’enlever ce plaisir » Son regard retrouve le sien et il fait à son tour mine d'hésiter. « Mmh... il faut que je réfléchisse. » ricane t'il avant de poursuivre, et sa question fait s'arrêter la caresse agréable. Oh ? « Je ne le savais pas… J’ai tenté et j’ai été possiblement… chanceuse » Possiblement ? Il la regarde toujours, fronce un peu les sourcils mais la brune n'a pas l'intention de le laisser ouvrir à nouveau la bouche. « Mais, vous parlez trop, Monsieur Walker… » Des années qu'il n'avait pas entendu cette sonorité d'entre ces lèvres. Cette façon de le nommer que beaucoup emploient mais qu'aucun ne parvient à égaler lorsque Gabrielle se décide elleà l'employer. Elle le prend de court, le fait taire en venant l'embrasser et l'héritier fond dans le contact en lui rendant de la même manière. Il l'interrogera peut-être à nouveau sur ce sujet, mais plus tard. Elle termine de le débarrasser de sa chemise et il l'aide d'un geste, contribuant à envoyer le tissu rejoindre la casquette avant que ses bras ne se resserrent autour de la brune. « Je n’en ai plus l’envie en tout cas… Take me to your bedroom »
***
Ils se sont déjà retrouvés de manières plus spéciales que d'autres. Dans des lieux tous plus magnifiques les uns que les autres, à des occasions toutes plus atypiques. Ils ont déjà fait l'amour dans toutes les pièces de la villa californienne de la brune, n'excluant pas sa piscine, se sont laissés aller à l'abri des regards lors d'un gala ou deux, lors de voyages... Sa chambre ici à Bayside ne rivalise pas avec leurs plus belles folies, et pourtant. Pourtant, alors qu'ils reprennent respectivement leur souffle et que Channing regarde le plafond de la pièce, un drôle de sentiment d'aise l'envahit. Il ne devrait pas se sentir aussi bien, pas quand il s'est pourtant promis une énième fois de ne pas s'attacher à Gabrielle, pas quand ils se sont mis d'accord pour faire de leurs retrouvailles des moments basés exclusivement sur le plaisir. Le plaisir oui, mais charnel uniquement. et si le brun essaie de se persuader du contraire, il a pourtant conscience qu'il n'y parvient pas cette fois plus que la première. Il n'a pas d'excuse à se sentir aussi bien autre que la présence de l'avocate à ses côtés. Pas de cadre idyllique, pas de sentiment d'interdit, rien... Simplement elle. Son bras, celui passé sur les épaules de la brune restée près de lui, se retire alors qu'il se redresse sans un mot. Le silence s'est installé mais ne va probablement pas s'éterniser, et il a une chose à faire avant qu'il ne soit brisé. Assis sur le bord du lit, l'héritier attrape son boxer et l'enfile avant de disparaître de la chambre sans un mot ni un regard, s'engouffrant par la porte pour rejoindre quelques instants plus tard son salon. La fraîcheur du sol sur ses pieds l'aide à reprendre peu à peu ses esprits, et Channing vient à ouvrir un petit placard près de la porte d'entrée duquel il sort un trousseau de clés avant de retourner dans la chambre. Il enroule ces dernières autour de ses doigts, ferme le poing distraitement et retourne s'installer aux côtés de la brune qui a probablement dû se demander ce qu'il fabriquait. Toujours sans un mot, Channing se place de côté en s'allongeant et vient tenir sa tête avec sa main libre, regardant la brune. L'autre main reste fermée près de lui, et ce jusqu'à ce que l'avocate daigne le regarder. « Tends la main. » souffle t'il avec un air malicieux qui, sans contexte, doit paraître surprenant. « Aller, tends la main. » l'encourage t'il encore avant de la laisser s'exécuter, avant que son poing vienne s'ouvrir au-dessus de la paume de la brune pour y laisser glisser les clés. « Elle est située un peu à l'écart de la ville, au bord de la baie... fais moi penser à t'écrire l'adresse exacte sur un bout de papier. » souffle t'il avant de se laisser glisser à nouveau sur le dos, fuyant son regard. « et envoies moi une photo quand tu y seras. Tu as besoin de vacances, toi aussi. » Oui, il s’agit bien d’un double des clés de sa villa italienne.
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24 février 2022.
« Rien que ça, tu veux juste un double des clés ? » Double des clés ou pas, c’est effectivement ce qu’elle s’autorise à lui demander. Sur le ton de l’humour, bien sûr, faisant cette référence en écho à leur conversation échangée par écrit quelques jours plus tôt où Channing lui conseillait de partir en vacances, le bénéfice de celles-ci étant grand. Et il savait de quoi il parlait puisqu’il se trouvait en Thaïlande, lors de leur échange. Gabrielle en aurait bien besoin elle aussi, les derniers mois ayant été éprouvant sur tous les plans pour elle. Une coupure serait un bon moyen de fuir un peu ce quotidien, l’occasion aussi de se poser les bonnes questions quand, ce soir notamment, elle prend conscience de son incapacité à ne pas venir frapper à la porte de l’héritier pour venir le retrouver à peine de retour de son voyage. Elle se contente alors d’hausser les épaules en guise de réponse, laissant planer une sorte de mystère autour de sa demande, non sans avoir ce sourire malicieux qui n’a de cesse de creuser ses fossettes.
Il leur faut peu de temps pour se rapprocher, Gabrielle à l’origine de celui-ci, prenant place sur lui, la tentation trop grande pour y résister. Leurs lèvres se retrouvent aussi, à plusieurs reprises, tout comme la malice « Mmh... il faut que je réfléchisse. » Elle ne lui en laissera pas l’occasion, parce qu’elle n’est pas venue ce soir pour le regarder manger ce sandwich, qui n’a été qu’un prétexte pour justifier sa présence sur le pas de sa porte ce soir.
***
Gabrielle se convainc qu’elle n’est venue ici que pour ça. Le plaisir charnel, celui qu’ils s’autorisent ensemble et ça depuis un mois environ. Retrouver la chaleur de ses bras, sentir son souffle dans son cou, frissonner au contact de ses lèvres qui parcourt sa peau, entendre sa respiration saccadée et commune à la sienne quand ils atteignent le plaisir ultime. Il n’y a que ces raisons, uniquement celles-ci, aucune autre. Cela ne va pas au-delà de ça, ce ne sont pas leurs éclats de rire qui l’a fait être présente, ce n’est pas cette malice et cette complicité bien trop facilement retrouvée, ni même cet apaisement qu’elle peut ressentir en étant à ses côtés. Ce n’est pas son regard, ni ses petites mimiques ou ses tics qu’elle affectionnaient tant fut un temps. Ce n’est rien de tout ça, ce n’est rien de plus que deux adultes consentants à se procurer un plaisir mutuel, rien d’autres. Gabrielle tente de s’en convaincre encore maintenant, alors qu’elle se trouve dans ses bras, sa tête posée sur le haut de son torse et une de ses mains posées sur celui-ci. Un silence s’installe, qui s’explique autant parce qu’ils tentent de retrouver leur esprit mais aussi parce qu’il n’en reste pas moins gênant car ils ne sont plus ce qu’ils étaient. Par le passé, Gabrielle se redressait légèrement pour venir trouver ses lèvres, l’embrasser encore et encore tout en laissant ses mains parcourir la chevelure de l’héritier, avant de se blottir contre lui pour s’endormir paisiblement. Les gestes ne paraissent plus aussi naturels à cette heure et pourtant, elle s’autorise à savourer ce moment où elle est dans ses bras… aussi mince soit-t-il. Parce que voilà que Channing commence à se mouvoir, retirant son bras autour d’elle pour s’éclipser en dehors du lit. Bien sûr que Gabrielle est prise au dépourvue, le regardant s’éloigner et sortir de la chambre alors qu’elle est toujours couchée, la tête posée sur l’oreiller. Son sourcil s’arque et pourtant, elle ne bouge pas, l’envie plus forte de rester ici encore quelques instants que de commencer à se mouvoir à son tour pour récupérer ses affaires abandonnées négligemment sur le sol un peu plus tôt. Elle se sent bien, étonnamment bien, apaisée et légère. Elle n’a pas envie de quitter ce lit, son lit, n’a pas envie que cet instant cesse et elle se déteste encore un peu plus de ressentir tout ce qu’elle tente de s’interdire… en vain. Et finalement, il revient et instinctivement, un sourire se dessine sur les lèvres de la jeune femme. Il revient prendre place à ses côtés, Gabrielle se décalant un petit peu « Tends la main. » Son sourcil s’arque pour la deuxième fois, son sourire devenant un peu plus moqueur, la méfiance prenant place sur ses traits ce qui explique pourquoi il réitère « Aller, tends la main. » Elle s’exécute alors, tendant sa main et découvre alors ce qu’il voulait tant lui donner dans le creux de celle-ci. « Qu’est-ce que… ? » murmure-t-elle sans même finir sa question. Dire que son cœur ne s’accélère pas quand pendant un millième de secondes quand elle pense qu’il s’agit des clés de sa villa serait mentir. Mais Channing la rassure très rapidement en précisant quel lieu ces précieuses clés ouvre « Elle est située un peu à l'écart de la ville, au bord de la baie... fais-moi penser à t'écrire l'adresse exacte sur un bout de papier. (…) et envoies moi une photo quand tu y seras. Tu as besoin de vacances, toi aussi. » Ce sont les clés de sa maison en Italie qu’il vient à lui donner. Et le geste la touche. Bien plus qu’elle ne le montrera, bien plus qu’elle ne le dira. Parce que, par ce geste, il lui montre non seulement qu’il lui fait confiance mais aussi que son bien être lui tient à cœur, prêt de ce fait à lui confier les clés de sa propre demeure. Une nouvelle fois, il la prend au dépourvue et c’est pour cette raison qu’elle reste silencieuse quelques secondes fixant ce petit trousseau de clés dans la paume de sa main. Elle se redresse, prenant appui sur un de ses coudes et tente de retrouver contenance pour ne laisser rien transparaitre « Tu es sûr de toi ? » demande-t-elle en retrouvant toute sa malice « Car il n’est pas garanti que je te les rende après ça. Ni même que j’en revienne. Je pourrais changer les serrures et prétendre qu’elle est à moi… Avec mes quelques relations, faire changer les noms sur l’acte de propriété… » Elle retient un rire alors qu’elle tente de trouver le regard de l’héritier qui est toujours allongé sur le dos. Et c’est peut-être pour cette raison qu’elle vient, de sa main, à l’inciter à tourner son regard vers elle, ses lèvres approchant des siennes sans pour autant les toucher « Merci… » glisse-t-elle alors en murmurant, un sourire sûrement bien trop grand sur ses lèvres « Je ne manquerai pas de t’envoyer une photo dans ma nouvelle demeure » et voilà que la plaisanterie reprend place, bien plus facile pour camoufler tout ce qu’elle pense à cet instant, tout ce qu’elle ressent aussi. Tout ce qu’elle a envie de lui dire aussi et qu’elle aimerait ne pas ressentir. L’envie de lui proposer qu’ils y aillent ensemble, comme ils se l’étaient promis avant leur rupture, qu’il l’amène avec lui, qu’ils laissent toute leur amertume derrière eux et qu’ils retrouvent ce temps où tout était si simple entre eux. Alors, à défaut, et sûrement pour se faire pardonner aussi de cette incapacité d’un véritable merci, ses lèvres finissent par venir se sceller avec les siennes, un baiser qui se fait plus doux, différent de tout ceux qu’ils ont pu échanger jusqu’à présent. Elle les délaisse, à regrets, restant proche cependant « J’imagine qu’il y a un prix à payer… ». Elle sourit davantage, ses mains venant parcourir son torse doucement, son regard planté dans le sien alors qu’elle se mordille légèrement la lèvre inférieure. Son cœur s’accélère bien trop ce qui la fait préférer suivre du regard sa main qui se balade librement sur son torse nu plutôt que de fixer une seconde de plus son regard qui n’a de cesse de la perturber depuis bien trop longtemps. « Je pourrais effectivement partir en Grèce voir mon frère et faire un petit détour par l’Italie avant de rentrer… » Elle s’y projette davantage avec ce qu’il vient de faire, et la seule chose qu’elle se retient de faire, et de se projeter de partir avec lui à ses côtés.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Ce n'est rien de plus que cela. Un plaisir qu'ils s'accordent, qu'ils partagent d'un commun accord quand leurs corps dansent trop aisément ensemble pour les en priver. Ce n'est qu'un peu de chaleur, un peu de lâcher prise, un peu de répit dans leurs quotidiens qui ne les épargnent pas, et Channing se persuade à chaque fois qu'ils se retrouvent qu'il n'y a rien de mal à cela. Qu'ils profitent de ce qu'ils ont à s'offrir tant que l'envie est partagée, peu importe combien de temps cela durera, bien qu'il ait conscience de ne pas être prêt à la voir disparaître du jour au lendemain. Du jour au lendemain quand, inévitablement, la brune trouvera tôt ou tard chez un autre ce qu'elle cherche et qu'ils préféreront couper les ponts. Ils se perdront de vue, l'héritier en est certain quand il sait qu'ils sont incapables d'être simplement amis. Quand cela va-t-il arriver, comment va-t-il le vivre ? Le scénario n'est pas des plus plaisants à imaginer, peu importe ce qu'il puisse bien en dire à voix haute. L'idée de la quitter maintenant n'est pas plus facile à considérer qu'elle ne l'a déjà été à Los Angeles, notamment à cause de la rapidité avec laquelle ils ont retrouvé leur alchimie. Une alchimie différente, moins forte, dont l'arrière goût est amer, mais pas moins effrayante quand ils n'ont pas cherché consciemment à se lier à nouveau. Pas de cette façon. C'est aussi pour cette raison que le grand brun garde les yeux clos un moment, et le contre coup du voyage ainsi que le décalage horaire ne sont que des excuses alors qu'il s'endormirait volontiers de cette façon, la tête de l'avocate sur son torse et son bras autour d'elle. Pas parce qu'il est fatigué, bien qu'il le soit, mais parce qu'il se sent confortable et léger et qu'il n'a pas envie de la raccompagner jusqu'à la porte. Pas plus qu'il ne veut retourner manger ce sandwich ou l'aider à rassembler ses vêtements, l'idée qu'ils restent dans ce lit des jours et des jours durant sonnant délicieusement à ses oreilles. et pourtant, malgré son envie de s'endormir sans un mot, il est celui qui vient à rompre leur étreinte et à quitter la chaleur des draps pour disparaître sans un mot dans le séjour. Ses pieds nus rencontrent la fraîcheur du sol, le tirent en dehors de son nuage de pensées et le voilà qui revient une poignée de minutes plus tard aux côtés de la californienne, celle qui - et ce à son plus grand plaisir, n'a pas bougé d'un centimètre. Channing se réinstalle à ses côtés, le poing serré qu'il vient ouvrir au dessus de sa main qu'il réclame. « Qu’est-ce que… ? » Le Walker est le premier à plaisanter sur bien des choses. Le premier à user de malice avec ses proches, à avoir un humour douteux, à user de ses charmes et de ses clins d'oeil pour décrédibiliser ses propos. Mais lorsque Gabrielle a fait mention des clés de sa villa italienne, même s'il a réagi de la sorte sans la prendre au sérieux, le sous entendu n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. et s'il n'explique pas pour autant qu'il ait jusqu'à l'acte, qu'il ait jusqu'à chercher pour de vrai ce dit double des clés, les faits sont pourtant là. Sa main s'ouvre, laisse glisser dans celle fine et délicate de la demoiselle un trousseau qui provoque une réaction immédiate sur ses traits. Elle se fige, comme incapable de savoir comment réagir, et redresse après un moment son regard vers lui. Non, il ne s'agit pas des clés de son coeur - quoique, ou celles de sa villa actuelle, mais bien de sa maison de vacances européenne. Une qu'il n'a que peu utilisé, faute de temps, et qu'il affectionne pourtant tout particulièrement. Ses pierres brutes sur la façade, sa piscine, son charme, sa cohésion avec son environnement. Cette demeure, achetée sur un coup de tête, se compte parmi ses plus belles folies et c'est non sans un soupçon de tendresse qu'il se sépare de cette clé qu'il ne sait pas quand il reverra. « Tu es sûr de toi ? » Il acquiesce simplement, basculant à nouveau sur le dos pour se prélasser dans les draps. « Car il n’est pas garanti que je te les rende après ça. Ni même que j’en revienne. Je pourrais changer les serrures et prétendre qu’elle est à moi… Avec mes quelques relations, faire changer les noms sur l’acte de propriété… » La malice qui résonne au travers de sa voix fait renaître la sienne, et il se met à sourire en fermant les yeux. Ses épaules se haussent d'une manière nonchalante, son visage faisant la moue. Oh, elle pourrait très certainement mettre un tel plan à exécution sans même avoir à se donner trop de peine. Elle pourrait s'installer là-bas, et sans même parler de titre de propriété Channing n'irait jamais l'en déloger. Pourquoi le ferait-il ? Le seul risque que prendrait Gaby en ne revenant pas de Palerme serait de le voir débarquer à son tour un beau matin, ses valises à la mains et ses lunettes de soleil sur le nez. « Je ne doute pas une seconde de ton pouvoir quant à faire de cette villa la tienne... mais je vais me contenter de te demander poliment de ne pas le faire, ou au moins de me donner à mon tour un double des clés le cas échéant. » souffle t'il d'une voix douce sans prendre la peine de rouvrir les yeux, cette dernière réduite à un murmure alors que ses lèvres s'ourlent avec un amusement à peine dissimulé. Son dos se fond déjà si confortablement dans les draps qu'il pourrait s'endormir, peut-être le serait-il déjà si Gaby avait ses doigts dans ses cheveux. Mais au lieu de ça, ces derniers viennent se glisser sur sa mâchoire et elle l'incite à tourner la tête alors qu'il fait l'effort de battre des paupières. « Merci… » souffle t'elle tout en approchant ses lèvres des siennes, l'héritier répondant d'un « Je t'en prie. » sur le même ton alors qu'elle poursuit déjà sans l'embrasser pour autant. « Je ne manquerai pas de t’envoyer une photo dans ma nouvelle demeure » Ils partent tout deux d'un rire spontané, l'héritier secouant doucement la tête d'un air faussement agacé, prêt à rétorquer quelque chose au moment où la brune choisit de le faire taire en venant l'embrasser. et de toutes les manières possible de l'empêcher de parler, celle-ci demeure la plus efficace alors que sa main vient se poser d'elle-même dans la nuque de la demoiselle pour lui rendre son baiser. L'échange est particulièrement doux, quoiqu'un peu bref alors qu'elle se recule déjà, posant ses mains sur son torse qu'elle vient caresser distraitement. « J’imagine qu’il y a un prix à payer… » Ses yeux noisettes parcourent les siens et il ne répond pas immédiatement, réfléchissant une seconde. Oh, il ne lui offre pas ce double en espérant quoique ce soit en retour, mais puisqu'elle en fait la proposition... « Il y a toujours un prix à payer. » commence t'il avec malice en venant lui voler un baiser, étant celui à son tour dangereusement proche d'elle avant qu'il ne vienne bisouter son cou. « Je vais y réfléchir, et je te préviendrais en temps et en heure. » murmure t'il au creux de son oreille avant de se reculer avec un sourire innocent et de se relaisser tout aussi simplement qu'il s'est redressé retomber dans les draps. Il n'a aucune requête à faire à la demoiselle qui lui vienne en tête, et plutôt que de prononcer une énième bêtise et ainsi de perdre l'opportunité de lui réclamer quelque chose, Channing préfère choisir la prudence et se réserver pour plus tard. « Je pourrais effectivement partir en Grèce voir mon frère et faire un petit détour par l’Italie avant de rentrer… » Il tourne la tête vers elle à l'entente de ces paroles, se met à sourire un peu à cet air rêveur qui l'effleure une seconde durant. « C'est une bonne idée, une bouffée d'air en Europe. » remarque t'il, espérant sincèrement qu'elle va mettre en place ces vacances et qu'il ne s'agit pas que de paroles en l'air. « Enfin, si j'étais toi j'attendrais un peu avant de partir. Ce serait dommage que tu arrives là-bas et qu'il fasse nuageux ou pire, qu'il pleuve. » poursuit-il en regardant distraitement le plafond de la chambre avant de tourner la tête vers elle. De l'autre côté du globe, le soleil ne rayonne pas autant qu'ici à la même période. « et tu ne peux pas aller chez moi s'amuse t'il à répéter avec un peu de malice, sans passer au restaurant local situé à deux pas de la villa. Ils font les meilleures pâtes que j'ai jamais mangé, et les propriétaires sont des personnes formidables. » explique t'il avec un brin de nostalgie, se mettant à rêvasser d'un plat de tagliatelles dont seul ces cuisiniers ont le secret. « Tu vois, je pense même à tes incontestables talents de cuisinière. » ne peut-il s'empêcher de la taquiner, son sourire trop large à son tour.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Going past infinity on our little island, that's where we're hiding
24 février 2022.
Cette générosité dont il fait preuve par ce geste, celui de lui donner les clés, ou du moins les doubles de clés, de sa maison italienne n’est pas surprenante venant d’une personne comme Channing Walker. Malgré sa stature, il est loin d’être cet homme égocentrique, matérialiste et égoïste que bon nombre d’hommes - ou de femmes – dans ce domaine peuvent l’être ou le devenir. Gabrielle a toujours admiré cette simplicité dont il faisait preuve, et c’est cette même simplicité qui a eu raison de ses sentiments pour le jeune homme. Ce n’est pas de l’héritier qu’elle est tombée amoureuse, c’est de Chan’, celui aux cheveux ébouriffés et à la barbe de trois jours, ne manquant jamais l’occasion de la faire rire ou sourire, aux petits soins avec elle et toujours prêt à faire ce qu’elle lui demandait. Elle en avait la certitude dans le temps, ce temps où ils formaient un quelque chose indéfini, ce quelque chose s’apparentant à un couple. Elle s’en amusait, le taquinant plusieurs fois avec ses requêtes auxquelles il finissait par répondre. Mais une de ses requêtes n’a pas obtenu réponse… surement parce qu’elle ne lui a pas partagé, celle où elle aurait aimé qu’il reste à ses côtés, qu’il ne la quitte pas du jour au lendemain. Et c’est là où ces clés qui se fondent dans sa main la surprenne. Ce n’est pas sa générosité qu’elle remet en question, mais plutôt qu’il le fasse avec elle alors qu’ils ne sont plus ce qu’ils étaient. Est-ce un acte irréfléchi, spontané, suite à leurs retrouvailles charnelles ? Où est-ce bien plus que ça, ce bien plus qu’ils ne formuleront pas l’un l’autre ? bien sûr que le geste surprend Gabrielle, bien sûr qu’elle a ce petit moment d’hésitation, cherchant des réponses à ses interrogations dans son regard, réponse qu’elle n’obtiendra pas. Après précision des portes que peuvent ouvrir ces fameuses clés, Gabrielle retrouve toute sa malice, son arme, celle qui lui permette de camoufler bien des pensées, bien des sentiments, toute cette spontanéité qu’elle retient face à la beauté du geste, celui qui la touche bien plus qu’elle ne l’avouera. « Je ne doute pas une seconde de ton pouvoir quant à faire de cette villa la tienne... mais je vais me contenter de te demander poliment de ne pas le faire, ou au moins de me donner à mon tour un double des clés le cas échéant. ». Bien sûr qu’elle en serait capable, dans ces instants de malice, parce qu’elle en a le pouvoir en réalité, ayant suffisamment de connaissances et de relation dans le milieu pour savoir comment s’y prendre. Mais elle ne le fera pas, il le sait, il la connait parfaitement pour savoir qu’elle ne fait que plaisanter à cet instant même « Je pourrais éventuellement l’envisager, effectivement… » parce qu’elle ne refuserait pas sa compagnie. Son sourire s’agrandit alors qu’elle l’incite à la regarder et que ses lèvres s’approchent bien trop dangereusement des siennes. Et c’est là tout le piège, celui où cette proximité la rend bien trop vulnérable, où son regard la trahit quand elle se perd dans le sien. « Je t'en prie. » Après cette plaisanterie glissée à propos de l’envoi d’une photo dans sa nouvelle demeure, Gabrielle décide de se laisser porter, ses lèvres rencontrant celle de l’héritier. Baiser agréable, proximité qu’il l’est tout autant quand elle sent qu’il y répond, frissonnant à ce contact, celui de sa main dans sa nuque. Elle l’interrompt cependant, comme pour reprendre le contrôle, pour reprendre le dessus sur ce sentiment qui la traverse, et demande à l’héritier le prix à payer pour une telle générosité de sa part – les clés de sa maison secondaire « Il y a toujours un prix à payer. » Gaby pouffe légèrement face à sa réponse et aime cette façon qu’il a de venir subtiliser ses lèvres quelques secondes avant de venir se perdre dans son cou qu’elle lui offre volontiers en penchant sa tête légèrement sur le côté « Je vais y réfléchir, et je te préviendrais en temps et en heure. » Il reste vague sur ses intentions, sur ce prix à payer ce qui ne manque pas de la faire sourire davantage alors qu’elle se mordille la lèvre inférieure en sentant son souffle chaud dans le creux de son oreille. Elle le regarde se laisser retomber dans les draps et rétorque alors « Au bout d’un moment, il sera trop tard pour demander ton dû… Et puis… je vous pensais plus généreux que ça… monsieur Walker ». Elle se délecte de ce nom, de cette manière particulière de prononcer son nom et ça, avec une facilité déconcertante pour la deuxième fois de la soirée. Son sourire est taquin, guettant sa réaction du coin de l’œil avant qu’elle ne se projette dans cette possibilité, celle de s’autoriser à ce voyage en Europe, rendant visite à son frère désormais installé en Grèce, puis boucler son séjour par l’Italie « C'est une bonne idée, une bouffée d'air en Europe. (…) Enfin, si j'étais toi j'attendrais un peu avant de partir. Ce serait dommage que tu arrives là-bas et qu'il fasse nuageux ou pire, qu'il pleuve. » Elle en avait presque oublié cette inversion des saisons et grimace à la justesse de la remarque de Channing. « et tu ne peux pas aller chez moi Son regard retrouve le sien alors qu’elle arque un sourcil, prête à rétorque mais il ne lui en laisse pas le loisir sans passer au restaurant local situé à deux pas de la villa. Ils font les meilleures pâtes que j'ai jamais mangé, et les propriétaires sont des personnes formidables. ». Elle remarque bien le ton nostalgique dont sont empreintes ses paroles et pour autant, reste silencieuse quand il semble extrêmement bavard ce soir « Tu vois, je pense même à tes incontestables talents de cuisinière. » Elle le fusille du regard alors qu’elle vient à le bousculer de sa main sur son bras « Je ne vois pas de quoi tu parles amorce-t-elle d’une mine boudeuse je suis une excellente cuisinière et je serai capable de faire des pâtes aussi savoureuses que celle de ce restaurant dont tu me parles » non clairement pas, et c’est pour cette raison qu’elle peine à garder son sérieux « La prochaine fois, je t’apporterai des pâtes maison dit-t-elle alors qu’elle se laisse tomber doucement sur le côté, ses deux mains sous sa joue, pivoter vers l’héritier Et tu verras que lorsqu’on retournera dans ce restaurant, tu te rendras compte à quel point les miennes sont… perfetto » Un petit rire s’échappe d’entre ses lèvres quand elle se tente au peu de mots qu’elle peut connaitre en italien. Elle retrouve son sérieux quelques secondes après « J’ai bien compris que l’Italie te manquait et que tu n’avais pas remis un pied là-bas depuis un bail… Elle trouve alors son regard, son sourire se voulant à la fois amusé et bienveillant Du coup, je t’autorise à m’accompagner dans ma demeure » conclue-t-elle en laissant échapper un petit rire. Une de ses mains vient à se frayer un chemin sur son torse à nouveau, qu’elle caresse délicatement, son regard fixant un point inexistant « C’est le prix à payer, n’est-ce pas ? D’accepter ta compagnie ? » un sourire se dessine à nouveau sur ses lèvres, alors qu’elle se rapproche de lui. Il y a un certain apaisement qui l’habite à cet instant, l’impression de se retrouver des années en arrière quand ils étaient dans cette indéfinissable relation où les gestes étaient naturels, Gabrielle trouvant alors son regard, lui offrant ce sourire doux avant de briser les quelques centimètres les séparant, se faufilant dans ses bras, tout en continuant ses caresses délicates sur son torse.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Non, Channing n'est pas un homme matérialiste. S'il lui arrive d'accorder de l'importance à certains biens, c'est davantage par question d'attachement sentimental que de valeur monétaire. L'un des luxes à ne manquer de rien, à voir dans toutes ces belles choses de son quotidien beaucoup de poudre aux yeux davantage qu'une véritable signification. Alors s'il confie ses clés italiennes à la brune, c'est en toute conscience et simplement pour faire naître un sourire sur son visage. Il aime cette villa perdue sur les terres européennes, affectionne ses pierres apparentes aux tons ivoires et sa piscine taillée dans la roche. Il ne s'est jamais lassé de ses transats face à la méditerranée, ni de ce fameux restaurant à deux pas accessible à pied. Mais pour le sourire de la brune, c'est sans arrière pensée ou goût amer qu'il lui glisse le trousseau dans la paume et se glisse à nouveau sur le dos après l'avoir embrassée. Gabrielle ne s'enfuira pas avec un acte de propriété à son nom, et même si elle venait à le faire Channing ne pourrait s'en prendre qu'à lui même. « Je pourrais éventuellement l’envisager, effectivement… » Ses lèvres s'amusent dans un rictus alors qu'il ferme les yeux une seconde, enfonçant son dos dans le matelas alors que ses muscles se détendent. Oh, il serait flatté que l'avocate se donne cette peine après lui avoir dérobé sa maison. « Au bout d’un moment, il sera trop tard pour demander ton dû… Et puis… je vous pensais plus généreux que ça… monsieur Walker » Il sent son regard sur sa personne, ne réouvre pas les yeux pour autant alors qu'il sourit un peu davantage à la façon dont résonne son nom d'entre ses lèvres. Oh, croit-elle être en mesure de lui imposer un délai ? Ses paupières s'ouvrent et il tourne mollement la tête vers elle, une lueur de défi et de malice rayonnant dans le noisette de ses yeux. Son deal, ses conditions, ses délais. Gabrielle peut bien chercher à le menacer et à lui imposer une limite, elle doit pouvoir comprendre à la façon dont il la regarde qu'il ne s'y pliera pas pour autant. « Je te confie les clés de ma maison de vacances et tu te plains encore... insatiable que vous êtes, mademoiselle Strange. » lui fait-il remarquer en scellant son regard au sien, avant de se reporter sur le plafond en comprenant qu'elle se met à rêvasser de la façon dont ces clés peuvent chambouler son séjour.
Puis finalement, l'héritier reprend la parole. Le bref silence, la nostalgie d'avoir eu en main ces clés qu'il n'avait pas touché depuis un moment, et le voilà qui partage à la californienne quelques souvenirs et précisions concernant Palerme. En réalité, Channing ne se rend pas compte de la façon dont ses souvenirs se reflètent au travers de sa voix. De la manière dont tout son visage change lorsqu'il se met à parler de choses qui lui tiennent à coeur, des images qui défilent devant ses yeux tandis qu'il vante les mérites de ce restaurant italien. « Je ne vois pas de quoi tu parles (...) je suis une excellente cuisinière et je serai capable de faire des pâtes aussi savoureuses que celle de ce restaurant dont tu me parles » Ses sourcils se haussent d'un air offensé, et lorsqu'il tourne la tête le brun découvre la demoiselle confortablement installée sur le côté et qui le regarde avec toute la malice du monde au creux de ses prunelles. Elle et ses mèches brunes désorganisées, elle et son sourire coupable alors qu'elle sait d'avance qu'il ne peut croire ses propos. « Avec tout le respect que j'ai pour toi Gabrielle... » commence t'il, laissant en suspens sa phrase dont la suite est trop peu flatteuse pour être prononcée à voix haute. Il échappe un rire à l'air frustré de l'avocate, la laisse poursuivre. « La prochaine fois, je t’apporterai des pâtes maison et tu verras que lorsqu’on retournera dans ce restaurant, tu te rendras compte à quel point les miennes sont… perfetto » et à nouveau, son rire provoque le sien alors qu'il la regarde sans avoir la moindre envie de la contredire. Non, elle rayonne bien trop pour qu'il ait le cran de l'interrompre pour la taquiner, et le Walker se contente de l'admirer une seconde durant avant de secouer légèrement la tête pour se reprendre. « Maintenant tu me rends curieux. » souffle t'il sans lui-même savoir s'il est ironique ou sérieux, sourire sur les lèvres. Est-elle capable de le surprendre, après tout ? Certes, personne ne surpassera ces fameuses pâtes mais peut-être la jolie brune avait-elle appris quelques rudiments de base depuis quelques années. L'espoir fait vivre. « J’ai bien compris que l’Italie te manquait et que tu n’avais pas remis un pied là-bas depuis un bail… Du coup, je t’autorise à m’accompagner dans ma demeure » Il feint l'innocence à la remarque concernant sa nostalgie, mais la proposition qui suit fait disparaître toute trace de plaisanterie sur son visage. Ce qui n'est pas le cas chez l'avocate, alors qu'elle rit à nouveau et vient faire glisser sa main sur son torse. Qu'ils y aillent ensemble ? Il s'interrompt malgré lui, décontenancé. C'est un voyage qu'ils avaient planifié lors de leur romance, avant qu'ils ne manquent de temps, et le fait qu'elle le remette ainsi à l'avant de la scène le surprend. Ils ne sont plus ce qu'ils ont été, aussi formidables que les moyens comme celui qu'ils vivent actuellement soient. Channing est traversé d'une vague de chaleur, soudainement nerveux, alors qu'il n'a toujours pas répondu. Il aime leur complicité retrouvée, mais n'est-ce pas trop de partir à l'étranger ensemble ? Ne serait-ce pas les tirer vers un passé plus doux, un dont ils ne peuvent que rêver ? « C’est le prix à payer, n’est-ce pas ? D’accepter ta compagnie ? » Son regard, qui s'était mis à flotter distraitement sur la main de la brune sur son torse, se reporte sur elle. Elle le soutient, puis vient se glisser dans ses bras afin d'être plus proche de lui. Sa proximité lui arrache un souffle d'aise avant qu'il ne marque une pause. « Je plaisantais en parlant de prix à payer, Gabrielle... » murmure t'il après un silence, avant de venir presque timidement glisser sa main dans les cheveux de la californienne pour lui rendre ses caresses. « Enfin, je pensais plutôt à une petite chose. Je ne sais pas... rien de trop important. » Un massage, une bonne bouteille, quoique ce soit dans ce goût. Pas sa présence lors de vacances pour qu'elle se change les idées et prenne soin d'elle. Son regard trouve finalement le sien alors que ses doigts ont distraitement commencé à jouer entre ses mèches, et l'héritier sourit un peu. « Je suis sincère quand je souhaite que tu passes du bon temps. Si tu veux que je t'accompagne, je viendrais, mais ce n'est pas le prix à payer. » précise t'il même s'il avait bien conscience du ton plaisantin qu'avait employé l'avocate. « Que je vienne ou non, je te ferais quand même une requête tôt ou tard concernant ta dette. » poursuit-il d'un ton plus léger alors qu'il la garde près de lui, profitant tout autant qu'elle de la simplicité du moment.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Going past infinity on our little island, that's where we're hiding
24 février 2022.
« Je te confie les clés de ma maison de vacances et tu te plains encore... insatiable que vous êtes, mademoiselle Strange. » Elle ne le fait que pour le taquiner, rien de plus. Insatiable, elle peut l’être, elle l’a été tout du moins avec lui par le passé. Aujourd’hui, elle ne se le permettrait pas, surtout quand il vient effectivement de lui confier les clés de sa villa italienne et que le geste la surprend. La surprend car, bien qu’elle le sache généreux, c’est davantage le fait qu’il le fasse envers sa personne, envers elle, qui la fait se sentir ainsi. Une sorte d’attention pour prendre soin d’elle, être certain qu’elle s’accorde cette pause qui semble plus que nécessaire dans son quotidien bien rempli. Alors, qu’il réclame quelque chose en contrepartie ne la dérange pas réellement, au contraire, elle trouvera sûrement par elle-même une manière ou une autre de le remercier pour cette attention, même s’il n’en faisait pas la demande. La malice n’est qu’un jeu habituel qu’elle retrouve facilement en sa présence et c’est aussi une manière pour elle de camoufler le fait qu’elle est touchée par son geste. Gabrielle se contente alors d’hausser les épaules alors que ce sourire en coin ne la quitte pas pour autant avant qu’elle ne se perde un peu plus dans ses pensées, le temps de s’imaginer ce que pourrait être cette pause européenne.
Channing se montre convaincant à ce qu’elle s’y risque, rien que par le fait qu’il lui vende ce restaurant non loin de son habitation qui fait – selon lui – les meilleures pâtes au monde. Gabrielle n’en doute pas, mais lorsqu’il se permet de faire un commentaire relatif à sa piètre qualité de cuisinière, l’américaine remet en question son jugement, osant même prétendre faire d’aussi bonnes pâtes que ledit restaurant « Avec tout le respect que j'ai pour toi Gabrielle... » Il est difficile pour elle de garder son sérieux, surtout quand elle n’est pas elle-même convaincue par ses propres dires et que la phrase qu’il débute sans la terminer ne parvient même pas à la faire réagir, si ce n’est cet air faussement frustré qu’elle adopte. Surement pour le convaincre, et sûrement aussi pour se convaincre – et elle va le regretter – elle se permet de dire qu’elle se lancera à la confection de pâtes maison la prochaine fois qu’ils se verront et qu’il y verra toute la différence « Maintenant tu me rends curieux. » Et comme elle n’est pas du genre à se défiler devant un défi et que même si elle sait d’avance que sa tentative va être un fiasco, Gabrielle se relève sur un bras et vient à tendre sa main à l’encontre de l’héritier pour qu’il s’en saisisse « Marché conclu » proclame-t-elle alors en montrant une confiance démesurée quand on connait ses talents inexistants pour la cuisine. Peut-être pourrait-t-elle trouver quelqu’un pour l’aider et ainsi surprendre l’héritier avec une recette divine. Elle a ce mouvement de la tête qu’elle réhausse d’un air hautain, avant qu’un sourire ne prenne place sur ses lèvres et qu’elle reprenne sa position allongée.
Elle s’y risque. Sans se poser de questions et sans réelle réfléchir à la réaction de Channing, Gabrielle se risque à ces quelques mots, ceux où elle autorise l’héritier à l’accompagner en Italie. Elle utilise toujours l’humour pour se faire, s’amusant une fois de plus de cette possibilité de faire de sa demeure la sienne mais la remarque est sincère. Elle a bien senti sa nostalgie lorsqu’il a évoqué ce restaurant quelques secondes plus tôt et elle estime qu’il est tout à fait en droit de faire de sa présence à ses côtés une condition pour qu’elle puisse profiter de sa demeure. C’est pour cette raison qu’elle parle à nouveau de prix à payer, celui où elle accepterait sa compagnie lors de ce voyage. « Je plaisantais en parlant de prix à payer, Gabrielle... » Elle le connait suffisamment pour sentir le malaise qui s’installe soudainement entre eux, rien qu’au ton de sa voix et cela même si son regard a quitté le sien et que sa tête repose paisiblement désormais sur son torse. Elle sent surtout celui de l’héritier qui semble être pris au dépourvu par les paroles de l’avocate et c’est ce qui fait ralentir la main de la jeune femme sur sa peau « Enfin, je pensais plutôt à une petite chose. Je ne sais pas... rien de trop important. » trop important Parce qu’effectivement, partir ensemble est quelque chose d’important. Et soudainement, Gabrielle prend conscience qu’elle s’est laissée porter par leurs retrouvailles, au point d’oublier qu’ils ne sont plus ce qu’ils étaient. Pourtant, ce soir, en passant l’entrebaillement de la porte de l’héritier, elle a retrouvé le Channing qu’elle a aimé. Celui au teint halé, au sourire toujours greffé sur ses lèvres et dont l’atmosphère à ses côtés est légère et réconfortante. Elle s’est laissée transportée ce soir, l’avocate, transportée par les souvenirs, par leurs retrouvailles quand elle a guetté toute la journée l’arrivée de son avion pour lui faire cette surprise. Elle a ressenti un certain manque durant ces quelques jours et cet échange deux jours auparavant a sûrement contribué à ce que, ce soir, elle se sente plus à l’aise que d’habitude. Gabrielle prend conscience soudainement de la facilité avec laquelle elle omet tout ce qu’ils ne sont plus, cette facilité de replonger dans ce temps plus doux, dans cette complicité bien trop aisément retrouvée. Sa main se stoppe alors sur son torse progressivement, alors que lui laisse ses doigts vagabonder dans ses cheveux. L’avocate relève alors la tête pour trouver son regard, son sourire s’étant estompé « Je suis sincère quand je souhaite que tu passes du bon temps. Si tu veux que je t'accompagne, je viendrais, mais ce n'est pas le prix à payer. » Elle ne le fera pas. Elle ne le fera pas tout comme elle ne lui a pas demandé de rester quand il a dû quitter Los Angeles. Gabrielle reste silencieuse et se sent prise au piège, celui où le choix est désormais sien quant à la présence de l’héritier à ses côtés lors de ce voyage en Italie, si elle décide de s’y rendre « Que je vienne ou non, je te ferais quand même une requête tôt ou tard concernant ta dette. » Son regard a quitté le sien, elle fixe le vide alors qu’elle peut entendre les battements du cœur de Channing s’apaiser alors que le sien, en contrepartie, s’accélère. Gabrielle ferme les yeux quelques secondes, comme un besoin de reprendre son souffle et parce qu’elle ne tient pas à ce que cet instant léger soit gâché, elle revêt un sourire doux et sans pour autant le regarder, reprend la parole « Je le sais, Channing… » Elle est vague sa réponse. Elle sait que ce n’est pas la requête qu’il lui fait, que ce n’est pas le prix à payer, pas celui qu’il lui réclame ou osera lui réclamer, si tant et si bien en a-t-il l’envie. Elle le sait, parce qu’il lui rappelle qu’ils ne sont plus faits pour les projets à deux, à rêver de voyager ensemble à travers le monde, comme ils ont pu le faire auparavant. Elle le sait et peut-être a-t-elle été trop stupide de penser que cette possibilité était envisageable. Gabrielle se redresse alors doucement, se positionnant sur son bras, sans que son sourire n’est disparu pour autant « Mais quelque soit ta requête, je n’y mettrais aucune objection… c’est d’un ton doux et sincère qu’elle le dit parce que je te dois bien au moins ça pour ce geste » Son sourire étire davantage ses lèvres avant qu’elle ne tire le drap un peu plus sur elle et qu’elle commence à chercher un de ses sous-vêtements négligemment délaissés sur le sol un peu plus tôt « Je devrais y aller… Tu dois être fatiguée et quand elle se rend compte de la double interprétation que peuvent avoir ses dires, elle précise en riant légèrement et en retrouvant le regard de l’héritier de ton voyage, je veux dire ». Son regard s’attarde quelques secondes dans celui de Channing, comme pour se raccrocher à cette légèreté qu’il dégage aujourd’hui et qu’elle n’est pas certaine de retrouver chez lui dès l’instant où il plongera à nouveau dans son quotidien. silly » L’utilisation de ce surnom l’aide à détourner plus facilement la tête et ainsi se pivoter pour prendre une position assise dans le lit, et ainsi enfiler ses sous-vêtements retrouvés.