Hier soir j'ai pris soin d'éteindre son réveil tout en m'assurant qu'il n'avait pas de rendez-vous importants et j'ai réussi à être la première à me réveiller aux pleurs des jumelles. Pour une fois j'ai géré le réveil des filles et lui a dormi un peu et ces derniers temps, voir même tout le temps enfaîte, c'est plutôt l'inverse. Je suis pas matinale, et avec la grossesse il a tendance à vouloir me laisser un maximum de sommeil même si lui en a aussi besoin. Et ce matin ce n'est pas une journée comme les autres, puisqu’aujourd’hui, ça fait trente-trois ans qu'est nait mon mari, un homme si parfait qui fait mon bonheur et celui de nos deux filles. Elles le réclament d'ailleurs, plus habituées à avoir leur père au réveil mais ce matin c'est avec moi qu'elles déjeunent, du moins qu'elles boivent leur biberon. Elles sont de bonnes humeurs malgré le réveil matinale et c'est un peu plus dur pour moi mais une fois réveillée j'arrive à suivre l'énergie de mes filles. Je les habilles, prépare leur sac pour la journée et je redescends avec elles pour les laisser s'amuser dans la cuisine en me regardant préparer le reste du petit déjeuner. J'essaye désespérément depuis plusieurs jours de leur faire dire bon anniversaire papa mais je sais que c'est encore bien trop de syllabes et de mots pour elles et ça ressemble vraiment pas à grand chose, et bon saire papa est la chose la plus ressemblante que j'ai pu obtenir mais c'est tellement adorable de les voir essayer de répéter les mots et de les voir rire entre elles que je m'en amuse aussi oubliant pendant quelques secondes que je suis en train de préparer des pancakes pour mon mari et en voilà deux de trop cuits. Heureusement que je m'en sors mieux avec les autres, et une fois les pancakes prêts, le café noir sans sucre de Caleb prêt à son tour, c'est avec un plateau que je monte jusqu'à notre chambre. Puis je redescends chercher les filles qui sont toutes les deux bien excitées et je sens que si je les emmène avec moi pour réveiller Caleb, le réveil ne sera pas des plus calmes. Je les porte toutes les deux, ce qui devient presque compliqué et je ferme la barrière pour sécuriser les lieux et je leur sors des jouets dans leur chambre juste le temps d'aller m'occuper du réveil de Caleb et de lui offrir un petit moment de tendresse. Je pose le plateau du petit déjeuner sur notre commode et j'avance vers le lit doucement. « Joyeux anniversaire mon amour. » Ce sont avec ces mots murmurés dans ses oreilles et pleins de baisers déposés sur sa joue et dans son cou que je le réveille. Mes mains qui parcourent son torse, je sens son corps chaud ou peut-être que mes mains sont froides, mais j'aime la chaleur de son corps et je ne résiste pas à l'idée de me glisser contre lui. « Tu as bien dormi ? » Je parle doucement pour ne pas trop le brusquer et lui laisser le temps de se réveiller. « 33 ans, tu es de nouveau plus vieux que moi mais rassures toi, je te trouve de plus en plus sexy. » Je viens mordiller sa lèvre avant de venir à nouveau l'embrasser mais cette fois mes lèvres se posent sur les siennes et le baiser est tendre, et long aussi. « Et je comptes bien te montrer à quel point je te trouve attirant ce soir. » Mes mains sur son corps, je caresse ses hanches et ses cuisses, je profite toujours de la chaleur de son corps et de son corps tout simplement et je titille aussi sa curiosité juste pour l'aider à se réveiller un peu et mes yeux se fixent aux siens quelques secondes. Je me mords la lèvre, oubliant que le petit déjeuner attends encore, oubliant tout le reste, je suis sûr lui, son corps chaud qui réchauffe le mien, ou c'est juste l'envie qui me fait me sentir si chaude, je lui souris toujours, glissant ma main le long de sa cuisse, sous la couette tout en le regardant. « Papa, maman. » Lucy nous appelle alors que Lena est déjà en train de grimper sur le lit et je ris légèrement en les voyant toutes les deux dans notre chambre. J'aide Lena à grimper et j'installe Lucy sur le lit et en les regardant j'essaye de les faire dire la fameuse phrase. « Qu'est-ce qu'on dit à Papa les filles ? Bon anniversaire Papa. » Chaque syllabe est appuyé, mais dans un brouhaha et des rires, la seule chose qui semble compréhensible c'est finalement le mot Papa, je rigole en regardant Caleb alors que Lucy se jette sur son père pour lui faire un bisou sur la joue qui risque de laisser une belle trace de bave mais c'est sa manière à elle de témoigner son affection. « Je t'ai préparé le petit déjeuner et les filles ont un cadeau pour toi. » J'apporte le plateau près de Caleb en enlevant la lampe qu'il a sur sa table de chevet et je prends deux feuilles que j'avais posé sur le plateau, l'un que je donne à Lena et l'autre que je donne à Lucy en leur disant de donner ça à papa. « Bon c'est pas grand chose, mais c'est les premiers dessins des filles, je t'explique pas le carnage avec Lena et la peinture. » Au travers de ces deux dessins il y a toute les différences entre nos filles qui se dégagent et je trouve ça assez drôle finalement de retrouver facilement à qui appartient quel dessin. « J'ai quelques surprises pour toi moi aussi mais je t'offrirais ça ce soir. » Il ne sait pas ce que j'ai prévu pour lui aujourd'hui, et je compte bien lui offrir une journée à sa hauteur et c'est pas évident tant Caleb est parfait toute l'année, alors pour une fois j'essaye de rendre cette journée parfaite ou au moins agréable pour lui, en pensant à ce qu'il aime, à ce qui pourrait lui faire plaisir et le tout sans me mettre de pression, juste lui donner une journée avec nous et une journée remplie de tendresse et d'amour, une journée à son image quoi. « Promis j'ai pas prévu d'hélicoptère cette année. » Je rigole un peu en repensant à ce raté de l'an dernier. « On a rendez-vous dans 1h30, les affaires des filles sont prêtes, tu pourrais tenter de les coucher un peu pour qu'elles fassent leur sieste le temps que je me prépare ? J'ai prévu une sortie en famille, je voudrais qu'elles soient en forme. » Je lui souris tout en me penchant vers lui pour lui voler un baiser et venir ébouriffer ses cheveux déjà tout décoiffés de cette nuit. « J'aime tellement tes cheveux. » Ils sont longs, bien plus longs qu'ils ne l'étaient quand on s'est connu mais aujourd'hui je ne pourrais plus l'imaginer sans ses bouclettes, sans pouvoir glisser mes doigts dans ses cheveux et je le fais bien trop souvent je crois. « Je t'aime chéri. » C'est le premier je t'aime de la journée mais surement pas le dernier parce qu'aujourd'hui encore plus que les autres jours je veux célébrer sa naissance mais aussi lui montrer à quel point je l'aime parce que lui me le montre tout les jours et je sais que je suis loin d'être aussi douée que lui pour ça, mais je veux qu'aujourd'hui il puisse profiter de sa journée et qu'il oublie tout le reste. Juste une journée en famille, puis une soirée en tête à tête, un programme simple et qui pourtant devrait le satisfaire, c'est ce que j'espère en tout cas.

@Caleb Anderson   HB Calebchou 

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Il semble avoir beaucoup de mal à se réveiller ce matin et pourtant il a dormi presque deux heures et demi de plus que ce qu'il a l'habitude de dormir. Lucy et Lena ne nous réveillent plus au milieu de la nuit, du moins à part quelques nuits par ci par là, mais quand elles pleurent à 6h42, si pour elles c'est la fin de la nuit, c'est loin d'être la fin de la notre. Et pourtant il faut assumer et assurer, et si c'est souvent lui le premier à quitter le lit, aujourd'hui il a eu le droit à une petite grasse matinée, mon premier cadeau pour cette journée ou il sera le centre de l'attention et c'est rare pour Caleb d'accepter d'être celui dont on s'occupe, celui dont on prends soin, celui que l'on comble de cadeau. Il préfère nettement l'autre rôle, il est plus à l'aise mais aujourd'hui il a trente-trois ans et je veux fêter son anniversaire de la meilleure des manières possible. Et ça commence par le réveil. Une étape importante, et pour n'être absolument pas matinale et avoir bien plus de mal que lui à me lever, je sais à quel point c'est compliqué cette étape et j'essaye de la lui rendre la plus agréable possible. Des mots murmurés, quelques baisers déposés dans son cou, sur sa joue, je me glisse vers lui dans le lit, et je tente d'être la plus calme et la plus tendre possible le temps qu'il émerge. Les gestes sont tendres et doux, les mots sont murmurés et je prends soin de ne pas trop parler, mais c'est surtout mes mains et mes lèvres qui participent à rendre ce réveil plus agréable. Il finit par sourire puis même rire avant de venir à son tour caresser mon visage et prolonger le baiser que j'initie. C'est contre lui que je suis désormais, et je réalise que c'est quelque chose qui me manque un peu, voir même beaucoup, les réveils à deux, blottis l'un contre l'autre, quand il n'y avait que nous dans son petit appartement. C'est à ça que je pense, les matins ou je le faisais traîner au lit avec moi malgré ses cours ou ses stages, les jours ou pour un dernier câlin il s'obligeait à se speeder pour se préparer parce qu'il avait perdu du temps dans mes bras. Et si je ne changerai notre vie pour rien au monde, j'aime beaucoup trop nos filles et elles m'apportent tellement de bonheur, elles ont vraiment changé ma vie de la meilleure des façons, ce genre de petit moment à deux me manque quand même un peu et j'en profite peut-être encore un peu plus tout en sachant qu'ils sont plus rares qu'avant. Là contre lui je me sens bien, je me sens tellement bien que j'en oublie pendant quelques instants qu'il y a nos filles dans la pièce d'à côté, que j'en oublie le petit déjeuner, que j'en oublie même que finalement j'ai un programme en tête pour cette journée et ce à quoi je pense arrivera mais ce soir quand nous serons seuls, rien que nous deux. Je sens bien que mes caresses le réveille et sans doute qu'elles éveillent aussi en lui d'autres choses et mes mots semblent l'aider encore un peu plus à se réveiller. « Pourquoi attendre ce soir ? » Ses mains se retrouvent elles aussi à se balader sur mon corps, comme le font déjà les miennes depuis quelques minutes, je caresse son corps, et il en fait de même et je n'ai pas l'envie de lui dire que si nous devons attendre ce soir c'est bien parce que nos filles peuvent venir à n'importe quel moment. Je préfère le laisser profiter de mon corps et en vérité c'est surtout moi qui profite de ses mains sur mon corps et de la façon de son corps chaud sous mes doigts aussi. Je voulais lui offrir un réveil parfait mais ce moment l'est aussi pour moi et je me fais avoir en me laissant aller dans ses bras. Je suis si faible face à lui, mon corps est si faible face à ses caresses que je perds bien trop facilement le sens de mes pensées dans ce genre de moment. Je frissonne un peu contre lui, et je souris beaucoup sans que ça ne soit volontaire, c'est juste l'effet qu'il me fait. Sauf qu'avant même que je puisse lui répondre, ce sont les deux petites têtes brunes qui débarquent dans notre chambre en lui appelant avec leur petite voix si enfantine, à la fois si douce et si enjouée. Elles sont en forme ce matin, et elles ont visiblement décidé de venir nous déranger. « Heureusement qu'elles ont pas attendu deux minutes de plus. » Je glisse ces mots à mon mari en riant tout en me séparant de lui pour éviter à Lena de chuter en essayant de grimper dans notre lit. Nous sommes désormais tout les quatre dans notre lit pour souhaiter un joyeux anniversaire à l'homme le plus important de notre vie à toutes les trois.  « Je doute que tu arrives à leur faire dire ça. » Il a raison mais ça a le mérite de le faire rire et c'est ça le plus important, je veux le rendre heureux, et aujourd'hui je veux qu'il ait un sourire en permanence sur ses lèvres, je veux qu'il se sente bien et j'ai l'impression qu'il apprécie ce réveil et qu'il apprécie de voir nos filles tenter de lui dire des mots qu'elles ne comprennent pas juste parce que leur ai demandé de le faire. « Elles ont réussi à dire saire papa, c'est pas mal mais elles sont tellement drôles quand elles essayent de parler. » Elles se comprennent toutes les deux, et si pour le moment j'ai pas encore tout saisis de leur langage, je pense réussir à saisir ce qu'elles veulent, ou du moins la plupart du temps. J'entends Lena qui ronchonne et c'est en voyant que Caleb la tient que je comprends qu'elle a sans doute voulu descendre. Je secoue la tête légèrement en riant en réalisant que vraiment Lena a son caractère et que si c'est assez drôle de la voir s'affirmer, ça risque d'être plus compliquée ensuite. Mais elle n'insiste pas et quand je lui donne son dessin à donner à son père elle oublie qu'il vient de lui dire non et elle lui offre avec un grand sourire son dessin. « C’est vous qui avez fait ça mes chéries ? » C'est avec ce genre de voix, ce genre de sourire que je vois à quel point Caleb aime nos filles, à quel point ce genre de moment avec elles compte pour lui. Le papa poule par excellence et je le trouve trop craquant, et je me dis que j'ai bien fais de préparer une journée avec elles même si habituellement c'est à deux que nous passons son anniversaire. Désormais elles font partis de notre vie, elles sont même le centre de notre petit monde et le regard qu'elles rendent à leur père prouve bien qu'elles aussi, elles sont heureuses et fières de le voir sourire ainsi. « C’est…de l’art abstrait. »  Je ris aux paroles de Caleb. Il faut dire qu'il a raison, c'est les premiers dessins, enfin dessins est un bien grand mot, c'est sur que pour le moment aucune ne semble avoir hérité de mon talent pour le dessin mais elles ont un an et à cet âge c'est l'intention qui compte non et elles ont mis beaucoup d'entrain dans la réalisation de ce dessin et beaucoup de plaisir aussi à mettre de la peinture partout et pas que sur la feuille. « Et encore tu as que le résultat sur le papier, imagine qu'il y avait plus de peinture à côté de la feuille que sur la feuille. Elles étaient des œuvres d'arts, tiens regardes. » Je prends mon portable pour lui montrer des photos de l'état de nos filles après l'atelier peinture, et je rigole légèrement en repensant à cette journée même si sur le moment je n'avais pas forcément beaucoup ris en découvrant le carnage. Mais ça vaut le coup parce que même si ce n'est rien, une feuille, un dessin je sais que pour Caleb ce genre de chose ça compte parce que ça vient de ses princesses. Mais j'ai aussi prévu de vraies surprises pour lui, un programme de la journée pour la rendre aussi bonne que possible mais aussi un vrai cadeau pour un vrai anniversaire mais tout ça, je compte lui offrir quand nous serons tout les deux. « Quel genre de surprise ? » Je le vois sourire et je sais directement à quoi il pense et je ris en secouant légèrement la tête de gauche à droite. « Je pensais même pas à ce genre de surprise, on est le 20 Avril chéri, ce à quoi tu penses n'est plus une surprise. » Une surprise c'est censée être inattendue et ce à quoi il pense c'est clairement pas inattendu. « Mais ça fait partie du programme que j'ai prévu pour toi. » Je lui précise tout de même parce que même si c'est pas surprenant, je veux qu'il sache que j'ai bien l'intention de lui donner le meilleur anniversaire possible et pour ça je sais comment m'y prendre. « Mais je pensais plutôt aux cadeaux que j'ai pour toi, c'est pas grand chose mais ça devrait te rappeler quelques souvenirs. » Et si je parle de mon cadeau et de cette surprise précise, mes mots peuvent très bien aussi aller avec ce à quoi il pensait lui parce que de son anniversaire nous en avons de sacrés souvenirs. Mais avant d'être à ce soir, nous avons une journée à vivre, une journée que j'ai prévu cette fois sans surprise négative, du moins j'espère. Juste une journée en famille, une journée à profiter de ce que Brisbane peut nous offrir et à profiter surtout d'être tout les quatre parce que je sais que pour Caleb c'est ça le plus important. Et si ce moment est fort agréable, je dois y mettre un terme parce que je sais que je mets bien trop longtemps pour me préparer mais avant de les laisser tout les trois, je profite une dernière fois de lui et de ses cheveux précisément, une partie de son corps que j'adore toucher et avec laquelle j'ai toujours eu une certaine fascination. « C’est vrai ? Je crois que c’est la première fois que tu me dis ça. » Je ris à sa remarque et surtout à la vision de lui levant les yeux au ciel. « On peut remercier tes cheveux, c'est grâce à ça que j'ai succombé à ton charme. » Ce n'est pas vrai et je ne le dis avec aucun sérieux, mais ses cheveux ont retenu mon attention très rapidement et c'est toujours le cas aujourd'hui, plus de 10 ans après notre rencontre. « Je t’aime mon amour. » Un dernier baiser à mon mari, un sur le front de chacune des filles et je les laisse tout les trois pour rejoindre la salle de bain et tenter de me préparer sans trop traîner mais je prends quand même un peu trop de temps sous la douche mais la chaleur de l'eau me fait du bien et me détends. Je sais que les filles sont avec Caleb et je profite du temps que j'ai pour moi et ce n'est qu'un long moment plus tard que j'ouvre la porte de la salle de bain pour aérer un peu la pièce et pour me maquiller. « Merci, t’es parfaite. » Je tourne le visage vers lui tout en terminant d'appliquer mon fond de teint et je le regarde un sourire aux lèvres mais mon regard prouve que je ne sais pas en quoi je suis parfaite à cet instant. Il s'approche de moi et je ferme les yeux quelques secondes en sentant ses lèvres dans mon cou. C'est à présent lui que je regarde à travers le miroir de notre salle de bain en souriant. « Je peux avoir un indice sur le reste de la journée ? » Je mets du temps à lui répondre puisque je le regarde se déshabiller et mes yeux et mon esprit sont attirés par d'autres choses que je fixe à travers le miroir. Il sort de mon champ de vision et je me tourne vers la douche dans laquelle il vient d'entrer et je le regarde, sans aucune retenue, je profite de cette vision de mon mari nu sous l'eau avant de finir par lui répondre. « J'espère que tu es prêt à nous supporter toute la journée parce que j'ai prévu une journée en famille. » Fin de matinée et déjeuner au Lone Pine Koala Sanctuary, après-midi et goûter sur la plage et une soirée en tête à tête. Le programme est organisé mais à part pour ce matin et la visite aux Lone Pine Koala Sancturary, je n'ai pas fais la même erreur que l'an dernier, je ne veux pas me retrouver à courir après le temps, et je veux que l'on puisse profiter de chaque instant sans stress. « Allez je te donne un petit indice parce que c'est ton anniversaire, j'ai eu l'idée de la première activité quand j'ai vu que Lena avait l'air de beaucoup apprécier les animaux à la ferme, plus que moi en tout cas. » Enfin quand Caleb m'a raconté et partagé des photos de ces moments puisque je n'étais pas avec eux, mais aujourd'hui elles vont découvrir d'autres types d'animaux et je ne sais pas si Caleb a déjà eu l'occasion de caresser ou même de porter un Koala mais pour ma part ce sera une première et pour les filles aussi. Je le regarde encore de très longues secondes sans me priver, son corps mouillé, nu sous la douche et ça ne me laisse pas indifférente et je crois que mes hormones me jouent encore des tours puisque je lutte très fort pour ne pas le rejoindre. « Ça va être long jusqu'à ce soir. » C'est plus une remarque pour moi même que je lâche dans un demi-soupir qui se transforme en rire. Je finis par quitter la salle de bain pour éviter de craquer parce que je sais que sinon je vais vraiment nous mettre en retard. Je m'habille dans notre chambre avec des vêtements que j'avais déjà préparé pour gagner du temps et je termine de me maquiller et ce n'est quand je n'entends plus l'eau de la douche que je le retrouve dans la salle de bain. La serviette qui cache partiellement son corps, mes yeux sont de nouveaux attirés par la vue des parties de son corps nus et c'est sur son torse que mes yeux se posent. « T'es beau chéri. » Je commence par lui dire ça en venant déposer un baiser sur sa joue. Ce geste laisse une marque de rouge à lèvre sur sa joue que je viens essuyer du bout des doigts et je suis si proche de lui désormais, mon pouce qui était en train d'essuyer le rouge à lèvres sur sa joue glisse sur ses lèvres que je caresse en le regardant. Mon autre main se pose sur son torse encore un peu mouillé. Je sens mon cœur qui s'accélère un peu alors que mes yeux se perdent dans les siens et après un long baiser qui trahit un peu trop les pensées que j'ai à ce moment je le repousse doucement en soupirant. « Je confirme ça va être très long, vas te couvrir chou je vais te sauter dessus sinon. » Je rigole en disant ça, je peux me contrôler quand même mais je sens qu'aujourd'hui risque d'être une journée ou mes hormones vont me jouer des tours et stimuler ma libido, bon après y'a pire comme effet de grossesse non ? Je rie toute seule en réalisant à quel point il m'est difficile de ne pas me sentir excitée face à lui, et je sais que s'il veut jouer avec moi aujourd'hui, je risque de passer mon temps à essayer de gérer mes envies. Je retrouve mon calme en terminant de me maquiller et c'est une fois totalement prête et moins excitée que je le retrouve et cette fois il est habillé ce qui devrait déjà me faciliter la tâche pour le reste de la journée. Une fois prêt tout les deux, nous partons réveiller les filles et si pour l'une c'est assez simple, le réveil pour la seconde semble plus compliquée mais après quelques pleurs, c'est le trajet en voiture qui calme tout ce petit monde. Je conduis puisque Caleb ne sait pas ou nous allons, il va vite s'en apercevoir ceci dit mais alors qu'on avance vers le lieu de notre premier arrêt je m'adresse à lui. « Tu as déjà porter un Koala ? » Voilà qui devrait lui permettre de lever les derniers doutes sur le lieu ou nous allons, mais j'espère vraiment qu'il ne l'a pas déjà fait ou au moins en tout cas qu'il va aimer ou qu'il a aimé cette expérience pas comme l'hélicoptère l'an dernier quoi.

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« C’est tellement mignon. » Je ne peux en aucun cas le contredire parce qu'il a raison. Nos filles sont trop mignonnes, elles sont adorables et quand Caleb joue avec elles, quand Caleb les embrasse sur la joue chacune leur tour et qu'elles sourient et rient, moi aussi je trouve ça tellement mignon. « J'adore te regarder jouer avec elle. » Il a ce sourire si tendre, si doux et cet air si apaisé que j'aime voir sur son visage. Lui qui doute beaucoup, qui s'inquiète souvent, qui est dur avec lui même, quand il est avec nos filles je le trouve apaisé et j'aime ça. « J'aime ton sourire quand tu es avec elles, tu as l'air si heureux. » Et je sais qu'il l'est, que nos filles le rendent heureux, je le vois chaque jours sur son visage, je le vois aussi ce matin alors qu'il interagit et rit avec elles, alors qu'il semble vraiment apprécié les premiers dessins de nos filles. Il est heureux, elles sont fières de voir que leur père apprécie leur chefs d’œuvres, et c'est dans une ambiance si agréable et si joyeuse que nous passons ces dernières heures de la journée d'anniversaire de Caleb. Et c'est en le voyant si souriant que je me dis que pour une fois j'ai peut-être enfin réussi à faire le bon choix pour le programme de cette journée. Il rit en voyant les photos de nos filles couvertes de peintures, et j'adore son rire. « Elles vont être des artistes. » Je ris à mon tour avec lui. Artistes ou pas, manuelles ou pas, peu importe finalement parce que s'il y a bien une chose importante c'est qu'elles fassent ce qu'elles aiment et qu'importe qu'elles soient douées ou pas, je sais qu'elles auront toujours le soutien de leur père, il suffit de voir comment il les regarde, comment il est à chaque progrès effectué, il est tellement parfait et je suis heureuse d'avoir pu être celle qui lui donne la joie d'être père. Mais je suis surtout heureuse de pouvoir avoir la chance de vivre à ses côtés tout ces moments. Ils sont simples et pourtant maintenant j'ai conscience qu'ils sont précieux et je veux en profiter, encore un peu plus aujourd'hui alors que Caleb fête ses trente-trois ans et que j'imagine que des jours comme celui là, la relation encore difficile avec ses parents ne doit pas le laisser indifférent. Je lui ai réservé un programme pour la journée et quelques surprises pour rendre cette journée aussi bonne que possible pour lui. Des surprises qu'il cherche à découvrir et c'est en riant que je comprends ses évocations et que j'y réponds. Parce que si ce n'est pas la seule surprise que j'ai préparé pour aujourd'hui, c'est quelque chose d'important dans notre histoire commune et dans notre vie de couple. « J’espère bien. Si tu savais comme j’ai déjà hâte d’être ce soir. » Mon regard va et vient entre ses yeux et sa main qui glisse sur ma cuisse. « Oh moi aussi, beaucoup trop hâte. » L'intention, les mots, mes yeux tout vient mettre en évidence comme j'ai vraiment hâte que nous puissions nous retrouver tout les deux. « Je t'ai laissé dormir juste pour que tu sois en forme ce soir. » Les mots sont murmurés à son oreille et je profite de cette proximité pour l'embrasser tout en laissant une de mes mains venir caresser avec une certaine vigueur son entre-jambe. Quelques instants et je reste à quelques centimètres de lui, juste le temps de le regarder réagir et de lui sourire. Je reviens vers les autres surprises, celles qui sont prononçables devant nos filles, celles qui ne nécessitent pas que je contrôle mes envies ou que je lutte contre le désir de l'embrasser encore avec un peu plus d'intensité. « De toute façon je n’ai pas besoin de grand-chose, tant que je vous ai toutes les trois je sais que je vais passer une journée parfaite. » Voilà une phrase qui me conforte encore un peu plus dans les projets que j'ai pour nous. Puisqu'il nous aura toutes les trois toute la journée. « Tu as le droit d'avoir des envies aujourd'hui chéri, mais tout ce que je peux te dire c'est que je vais tout faire pour que tu aies une journée parfaite. » Une petite information sur la journée, des petits indices que je laisse comme ça même s'il est loin d'avoir le programme en tête et je veux qu'il ait la surprise de découvrir chaque chose que j'ai prévu pour lui. Quelques minutes encore avec lui avant d'aller me préparer, je joue avec ses cheveux, sans doute la partie de son corps avec laquelle mes doigts aiment le plus jouer. Ses bouclettes m'ont toujours fasciné et ça n'a pas changé avec le temps même si elles sont désormais plus longues, plus épaisses aussi. « Et si j’avais eu les cheveux lisses tu penses que tu les aurais aimé autant ? » Je le regarde avec un air des plus sérieux tout en jouant toujours avec ses cheveux. « Je sais pas, tu veux que je te les lisses pour qu'on voit le résultat ? » Après la proposition de teinture blonde il y a quelques années, voilà la proposition de lissage de cheveux pour lui. Je plaque ses cheveux avec mes mains pour essayer de me faire une idée et je fronce les sourcils. « Je sais pas si j'aurais aimé autant tes cheveux mais toi je sais que je t'aurais quand même aimé mon chéri. » Et là je suis sincère en lui disant la fin de cette phrase, parce que si nous parlons de ses cheveux, c'est surtout lui que j'aime plus que tout. Son sourire, son regard, son visage qui est rendu encore plus sexy par la barbe qu'il n'avait pas à notre rencontre, son corps plus musclé mais surtout toujours aussi attirant et sexy à mes yeux.
C'est d'ailleurs sur son corps nu sous la douche que je m'arrête longuement. Attirée par cette vision si alléchante, si excitante je reste longtemps à profiter de ce moment tout en lui donnant quelques indices pour la suite de notre journée. « Tu m’intrigues. » « Et toi tu m'excites. » Je réponds du tac-o-tac sans réfléchir, mais c'est la pure vérité, rien à voir avec ce dont nous étions en train de parler, mais à cet instant précis alors que mes yeux fixent son corps, je perds le sens de notre discussion et je ne pense plus qu'à ce désir que la vue de son corps nu fait naître en moi. La journée s'annonce parfaite, remplie de joie, de sourire, de rire et d'amour, mais ce à quoi je pense à cet instant c'est à notre soirée parce que je sais que je n'aurais pas de moment seule avec mon mari avant ce soir. Et comme je lui dis, ça va être long de tenir jusqu'à ce soir parce que visiblement malgré notre nuit torride et agitée, je suis pas rassasiée loin de là. Attirée, excitée, séduite par le corps de mon mari, sa simple présence suffit à m'émoustiller et ça promet pour la suite de notre journée. Enfin ça promet surtout pour notre soirée, qui comme je l'ai dis me semble être dans longtemps. Je m'éloigne un peu de lui, je le laisse terminer sa douche et j'attends qu'il ne soit plus nu pour revenir, mais même si la serviette couvre une partie de son corps, ça ne semble pas suffire à faire taire les pensées que j'ai pour nous. Il ne m'aide pas en plus, il reste là à quelques centimètres de moi, son corps encore mouillé, torse nu, son regard qui capte le mien et qui me fait perdre mes moyens. Il me regarde avec ses yeux si expressifs, si remplis d'amour et je suis toujours si sensible à ce regard, à cet amour et à ce désir que je peux lire dans ses yeux, et à ce qu'il peut faire naître en moi par ce simple regard. Je suis à quelques centimètres de lui, ma main qui caresse son visage, sa joue et ses lèvres que je fixe désormais avant d'être attirée à nouveau par ses yeux. « Arrêtes d'être aussi séduisant, tu es mauvais pour mon cœur bébé. » Et au contraire, il le sait qu'il est ce qui est arrivé de mieux à mon cœur, il m'a apprit à aimer, il m'a apprit à être moi, il m'a apprit à m'aimer aussi, et surtout il m'a donné envie de vivre, d'être quelqu'un de bien, d'être quelqu'un tout simplement. Et c'est grâce à l'amour qu'il y a entre nous. Mais la grossesse a bien des effets sur moi et si habituellement je suis déjà faible face aux atouts de mon mari, la grossesse me rends encore plus sensible au charme naturel de l'homme que j'aime. Et sa simple présence suffit à faire battre mon cœur un peu plus vite et à activer d'autres mécanismes dans mon corps et dans mon cerveau qui éveillent mon corps et mes sens ce qui n'est pas toujours simples à gérer. « Et arrêtes de me regarder comme ça c'est de la triche. » Ce n'est pas un jeu alors ce n'est aucunement de la triche, mais pourtant c'est presque un peu de la triche parce qu'il a ce regard que j'aime tant, parce qu'il a ce regard qui me donne envie de m'approcher de lui, de plonger mes yeux dans les siens, et mon corps contre le sien, voir même d'inviter son corps à plonger dans le mien. Voilà ce qu'un simple regard de sa part peut éveiller comme sentiment chez moi. Ma main qui se pose sur ses yeux comme pour éviter d'être encore subjuguée plus longtemps par son regard, je le repousse et je détourne mon regard. Je l'entends soupirer à mes mots quand je lui demande d'aller se couvrir parce que j'ai bien vu dans ses yeux qu'il avait lui aussi le même désir. Je me retourne, je lui tourne le dos volontairement pour éviter son regard et son corps aussi. Je sens sa main venir déposer une petite claque sur mes fesses et je ris doucement. « Gardes ça pour ce soir chéri. » Des mots que je lui dis en me pinçant la lèvre et en souriant grandement avant de le laisser et d'aller finir de me préparer tout en essayant de retrouver un certain calme et en essayant de chasser de mon esprit toutes les pensées que sa présence a fait naître en moi.
C'est plusieurs minutes plus tard, de très longues minutes plus tard, plus calme, ma libido qui me laisse un peu tranquille et le corps de Caleb recouvert de vêtements que nous nous retrouvons en voiture direction la première partie de notre journée. Le Lone Pine Koala Sanctuary à une vingtaine de minutes de chez nous. J'apprends qu'il n'a jamais porté un Koala et c'est déjà la première bonne nouvelle de la journée. C'est une expérience nouvelle que je vais pouvoir lui faire découvrir et tout ça avec ses filles en prime. « Pourquoi ? » Je sens ses doigts qui se baladent sur mes cuisses et je me dis qu'il doit sans doute être trop occupé à caresser mon corps et qu'il n'a pas fait le lien entre Koala et le Koala Sanctuary. « J'aurais du mettre un pantalon. » C'est la première chose que je lui dis en riant quand je sens ses doigts sur ma peau et pourtant j'apprécie ses gestes de tendresses et ma main droite vient se poser sur la sienne. « T’es tellement belle… » Ses lèvres se posent sur ma joue et sur ma mâchoire et je souris tout en restant concentrée sur la route. Un très bref instant je profite de la proximité de sa bouche pour lui voler un baiser alors que ma main bouge entre le levier de vitesse et sa cuisse. « S’il te plaît dis-moi qu’on est seuls ce soir. » Je souris en entendant ses mots parce que je sais très bien ce qu'ils signifient. Je sais ce qu'il sous entends et je sens bien depuis quelques minutes à ses caresses qui ne s'arrêtent pas, qu'il a des idées en tête pour ce soir. Des idées que je partage même si je tente de rester concentrer sur la route. Je secoue la tête l'air un peu dépitée. « Désolée chéri mais non. » Je regarde la route et je tente de cacher le sourire que j'ai en lui cachant la suite du programme. « Mais pour te répondre au sujet des Koalas, on a une visite tout compris prévu avec un soigneur du Lone Pine Koala Sanctuary dans dix minutes. » C'est en arrivant sur le parking que je finis par lui donner cette information alors que je me gare et que je le regarde venant enfin profiter de ses lèvres comme j'en avais envie depuis de longues minutes. Au programme visite complète, photos avec différents animaux, participation au nourrissage des kangourous et il pourra même prendre un koala dans ses bras et si je sais que Lena risque d'être très excitée par tout ces animaux, j'espère que Lucy n'aura pas trop peur.

Lucy installée dans la poussette, à la seconde ou elle a vu les premiers animaux Lena a voulu descendre et marcher pour pouvoir voir de plus près les animaux. Enfin marcher et un bien grand mot, elle passe de nos bras au sol toutes les cinq minutes dès qu'elle aperçoit des nouveaux animaux. Mais heureusement elle ne marche pas vite et elle n'est pas encore assez stable pour courir mais pourtant j'ai l'impression de passer mon temps à la rattraper, à la suivre, à la porter et à la poser par terre, alors qu'elle n'a pas une minute de calme et qu'elle s'excite sans me laisser de répit. Mais elle semble réellement appréciée ce moment et elle rit énormément. Elle s'excite devant les animaux, elle nous interpelle pour nous partager son enthousiasme et elle est adorable, adorable mais aussi physiquement fatigante et au moment ou le guide nous indique qu'il est l'heure de se rendre au spectacle de vol libre des rapaces, je ne suis pas mécontente de pouvoir me poser quelques minutes. Lucy sur les genoux de son père qui regarde émerveillée mais clairement pas rassurée et Lena qui sautille sur mes genoux dès qu'un oiseau s'envole, autant dire tout le temps. Ma main vient saisir celle de Caleb et je viens poser ma tête sur son épaule tout en regardant le spectacle. « Il y a une photo souvenir à faire avec les hiboux à la fin, je t'avoues que je suis pas une grande fan des animaux qui volent, mais j'en connais une qui aime beaucoup ça. » Lena est toujours aussi attentive aux mouvements des oiseaux, elle les suit du regard et elle s'agite sur mes genoux toujours un peu plus. « J'avais pas anticipé qu'elle serait aussi enthousiaste je ne vais plus avoir d'énergie pour toi ce soir. » J'aurais toujours de l'énergie pour lui, et surtout que j'ai un programme prévu pour nous ce soir et je ne compte pas passer à côté sous prétexte que je suis fatiguée. Je détourne mon regard du spectacle pendant quelques minutes pour regarder Caleb et uniquement lui. Je viens déposer un baiser sur sa joue et tout en le fixant toujours. « J'ai envie de t'embrasser. » Je sais qu'il n'aime pas les démonstrations d'affection en public et à défaut de l'embrasser, je le regarde toujours, trouvant cette vision plus intéressante que les oiseaux qui volent. Je repense à notre premier spectacle tout les deux. C'était il y a déjà plus de dix ans, ma tête était déjà posée sur son épaule, sauf qu'il n'y avait que nous et pas nos deux merveilleuses petites filles. « Merci d'avoir changé ma vie. » Les mots sont murmurés à son oreille pour ne pas déranger les autres visiteurs.

@Caleb Anderson   HB Calebchou 

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Caleb est séduisant, Caleb est sexy et le fait qu'il ne le sache pas ou qu'il en doute ne le rends pas moins sexy au contraire. Il est naturellement attirant, il est naturellement excitant et quand je le regarde dans son plus simple appareil, mes yeux sont naturellement attirés par ses différents atouts, et il en a beaucoup. Et certains qui m'excitent énormément. Je désire cet homme et pourtant on peut pas dire que je ne sois pas satisfaite, que je ne sois pas comblée bien au contraire mais qu'importe quand il est face à moi ainsi, sa peau qui s'offre à moi, son corps a porté de main et son regard toujours aussi rempli d'amour et de désir, je ne peux contenir mes pensées et surtout mes envies. L'excitation, l'envie et le désir sont là, je les ressens et je le sens à mon rythme cardiaque qui s'accélère un peu et à d'autres éléments que je ne compte pas dévoiler maintenant surtout que j'essaye de faire abstraction de tout ça parce que je ne peux pas risquer de nous mettre en retard. Il semble lui aussi incapable d'arrêter de me regarder et ça ne m'aide pas à résister aux pensées qui me viennent en tête. Et le voilà maintenant qu'il se met à sourire et si lui n'aime pas son sourire, en même temps il n'aime rien sur lui et je trouve ça bien triste, moi son sourire je l'aime énormément. Il est si doux, si tendre, si sincère, si vrai, difficile de dire exactement tout ce que je ressens quand il sourit mais j'aime énormément le voir sourire alors autant dire que ça ne m'aide vraiment pas. « C’est toi qui dis ça ? » Je souris à mon tour et je lève les épaules. Je viens me mordre la lèvre en fixant son sourire et si mon cœur va parfaitement bien, en sa présence il a tendance à battre un peu plus vite, un peu plus fort et j'aurais aimé lui faire sentir mais j'ai peur que ce contact ne soit pas la meilleure idée. Mon cœur bat. Il le fait battre tout simplement parce qu'il est tout à lui et il n'a jamais battu pour un autre que lui. Son regard est toujours le même, toujours à la fois si excitant et apaisant, oui l'un et l'autre, tout à la fois. Je sais que s'il continu à me regarder de la sorte je ne pourrais pas retrouver mes esprits et finir de me préparer et étant incapable de mettre fin à cet échange de regard qui dure depuis quelques minutes, c'est avec ma main que je viens rompre le contact visuel. « Mais j’ai rien fait ! »  Il rit à nouveau, et voilà que je soupire et que je baisse les yeux en riant à mon tour de ma propre faiblesse. « C'est bien ça le problème, on a rieeeeeen fait. » A nouveau je soupire et je lui tourne le dos pour finir de me préparer et tenter de retrouver un peu de calme et oublier la frustration que je ressens désormais.

Que cette journée s'annonce longue même si je sais que ce soir nous allons avoir du temps rien que pour nous, le reste de la journée nous allons le passer avec nos filles dans des lieux publics. Autant dire que succomber à mes envies ne fait pas partie du programme, pas avant ce soir en tout cas. Il n'a visiblement pas envie de me rendre la tâche plus simple puisqu'à peine installés dans la voiture, sa main se retrouve sur ma cuisse pour la caresser et je regrette presque d'avoir les jambes à l'air.  « Quoi ? Dis pas n’importe quoi, tu es magnifique dans ce short. » Je garde les yeux sur la route mais je souris à ses mots ce qu'il devrait remarquer non sans mal puisque je sens bien qu'il me regarde. Je sais qu'il aime ce short, je le vois à son regard et à la manière avec laquelle il regarde mes jambes et d'autres parties de mon corps, mais je sais que cette tenue ne sera rien à côté de celle que j'ai choisi pour notre soirée. Une soirée en tête à tête même si je lui fais croire l'inverse. « Quoi ? » Je le sens déçu, voir même dépité par cette révélation et je me dis pendant quelques secondes que la surprise risque d'être encore plus belle ce soir mais j'ai pas envie qu'il soit déçu toute la journée alors qu'aujourd'hui je veux que la journée soit belle. « Détends toi, je te fais marcher, bien sur qu'on sera seuls ce soir et toute la nuit, je pouvais pas ne pas t'offrir ce cadeau. » Parce qu'il y'a un souvenir fort de son premier anniversaire, un souvenir qui compte autant pour lui que pour moi et je veux m'assurer de pouvoir lui offrir une journée parfaite et elle ne le sera que si la soirée et la nuit le sont aussi. Mais pour l'heure, c'est une matinée au Lone Pine Koala Sanctuary que nous allons vivre pour une journée en famille qui je l'espère sera riche en souvenirs pour nous, puisque les filles sont encore trop petites pour se souvenir, mais pas trop petite pour s'émerveiller devant les animaux. C'est du moins ce que j'espère. « Merci pour tout ce que tu fais. » Ma main se pose sur la sienne quelque instant et je le regarde une fois la voiture garée. « De rien chéri, tu mérites tout ça. » Et bien plus encore, Caleb mérite d'être heureux, il mérite des journées ainsi plus souvent mais aujourd'hui je veux lui rendre la vie encore plus belle et plus douce.

Je passe la première partie de la visite à porter Lena et à la reposer au sol à chaque nouvelle espèce que nous croisons. Elle est excitée par ce qu'elle voit, par toutes les nouveautés et c'est à la fois très plaisant de la voir autant apprécier mais c'est aussi fatiguant de suivre toute l'agitation qu'il y a en elle face à tout les animaux qu'elle découvre. Caleb finit par la remettre dans la poussette ce qui ne lui plaît guère mais ça me laisse du répit et les mains libres pour venir caresser discrètement le bras de Caleb. Les filles sourient, rient et se parlent en se montrant des choses du doigts et c'est toujours tellement touchant de voir cette complicité qu'il y a entre elles. La suite de la visite se déroule au spectacle des oiseaux et si Lena est toujours aussi admirative et excitée par ce qu'elle voit, c'est pas vraiment ce que je préfère pour ma part. Je ne suis pas une grande fan des animaux qui volent et je ne le cache pas en refusant d'or et déjà de participer à la photo avec les hiboux. « Oui je sais que tu préfères largement les vaches ou les poules. » Il rit en me murmurant ses mots et je sens qu'il se moque, et il y a de quoi en même temps. Mais même si j’avoue sans mal qu'il a raison de se moquer ce n'est pas pour autant qu'il va échapper à une réaction de ma part. Ma main dans la sienne, c'est mon épaule qui vient cogner contre la sienne pour le bousculer un peu en riant. « Les vaches, oh oui tu sais tout mon amour pour ces bêtes, d'ailleurs il nous faudrait une vache dans notre jardin. » Il n'y a rien de sérieux dans mes mots et il devrait le savoir tant il sait comme je n'aime pas ces animaux, la plupart des animaux d'ailleurs. Mais ce n'est pas le cas de Lena qui elle est toujours aussi agitée sur mes genoux. « On peut échanger si tu veux, j’ai dormi plus que toi donc j’ai plus d’énergie pour supporter la pile électrique qui est sur tes genoux. » La pile électrique, ça me semble être un bon surnom pour Lena et je ris aux mots de mon mari. Je jette un coup d’œil à Lucy qui semble bien installée et en confiance sur les genoux de son père. « Ça va aller le spectacle est presque fini et puis Lucy semble bien avec toi, je te laisserai gérer Lena ensuite, je pense que tu as pas fini de la voir aussi enthousiaste. » Parce que si le spectacle est presque fini la visite elle ne l'est pas encore. Il reste le plus impressionnant sûrement, le nourrissage des kangourous et surtout le repas prit aux milieux de Koalas, voilà autant d'expériences qui risquent de rendre intenables Lena. Mais pour l'instant, il y a toujours des rapaces qui volent au dessus de nous et si le spectacle attire le regard de tout les spectateurs, moi c'est sur Caleb que mes yeux se posent alors que ma main caresse la sienne et que mes lèvres se posent sur sa joue. J'arrive à capter son attention et c'est dans ses yeux que les miens vont se prendre alors que l'envie de l'embrasser se fait toujours plus grande. C'est finalement lui qui vient combler mon envie en me venant m'embrasser et je sais comme pour lui les signes d'affections en public ne sont pas si faciles, ce qui rends le baiser encore plus agréable finalement. Bien que court, il n'en reste pas moins pleins de passion et je reste un long moment à le regarder après que ses lèvres se soient éloignés des miennes. « Merci d’avoir rendu la mienne encore plus belle. » Je lui souris, un sourire tendre et ému parce que j'ai longtemps douté de pouvoir réussir à rendre sa vie belle. J'ai longtemps douté de pouvoir le rendre heureux mais je pense qu'aujourd'hui son sourire et son regard me permettent de comprendre qu'il est heureux. Grâce à nos filles mais aussi un peu grâce à moi et c'est la vie qu'il a toujours rêvé, enfin je crois, et je réalise grâce à lui, que cette vie est celle qu'il me faut aussi. Ma main vient caresser sa barbe quelques instants avant qu'il ne vienne déposer un baiser sur le coin de mes lèvres. Et c'est ce genre de gestes qui me montrent aussi à quel point il est bien parce qu'il ne ferait pas tout ça s'il ne l'était pas. « Je veux consacrer ma vie à rendre ta vie plus belle. » J'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, rendu sa vie plus compliquée par le passé. Je l'ai rendu plus triste, plus difficile mais aujourd'hui, si on s'est promit que nous deux ce serait pour le meilleur et pour le pire, j'aimerai pouvoir lui offrir que le meilleur. La vie ne le permet pas, mon caractère non plus, mais aujourd'hui c'est possible parce qu'il mérite une journée d'anniversaire parfaite. Le spectacle est fini et Lena s'impatiente déjà de ne plus voir d'oiseaux voler au dessus d'elle. « Tu veux qu’on s’arrête manger une glace avant de reprendre la visite ? » Caleb me délivre de la boule d'énergie et installe les filles dans la poussette l'une après l'autre. « Tu sais que je résiste pas à une glace, enfin j'espère qu'ils ont ma glace préférée. » Il sait de quelle glace je parle parce qu'il a déjà eu à faire des sauts à l'épicerie pour m'acheter mon pot de glace surtout pendant la grossesse des filles. C'est quelques minutes plus tard que nous nous retrouvons devant l'enclos des kangourous en train de déguster une glace, c'est bien une journée spéciale puisque même les filles ont le droit à un peu de glace avant de manger et c'est après une pause plus que bienvenue que nous repartons finir la visite par la dernière étape et pas des moindres, le moment avec les Koalas. Photos, rencontre avec un koala et si je ne suis pas fan des animaux pour les koalas c'est une autre histoire et c'est aussi et surtout pour ce moment que j'ai tenu à organiser ça. Voir nos filles partager ce moment avec leur père, la découverte des koalas et c'est avec un regard très tendres que je les observe tout les trois et que j'en profite pour faire pleins de photos. Lucy reste coller à Caleb ce qui n'est pas le cas de Lena mais toutes deux semblent vraiment apprécier ce moment et les sourires qu'il y a sur leur visage est un cadeau en soit. Je filme quelques instants hier de garder des souvenirs de ce moment et je les rejoins tout les trois, je prends Lena dans mes bras pour m'approcher doucement d'un soigneur qui tient un Koala, elle qui semble tout excitée depuis le début de la journée, se calme quand le koala est à quelques centimètres d'elle et étonnamment ses gestes sont doux et calmes. « On habillera notre crevette en koala si on veut que Lena soit douce avec et câline avec. » Notre crevette alias bébé numéro 3. Ce sont des mots que je prononce à Caleb quand le moment avec les koalas se termine. Enfin ce moment se termine mais ensuite vient le moment au restaurant dans le parc avec la présence de Koalas partout. Une super expérience mais faire manger les filles relève de la mission impossible, et je crois n'avoir jamais mis autant de temps pour donner à manger aux jumelles. Et ce n'est que vers quatorze trente que nous quittons le Lone Pine Koala Sanctuary. Les filles semblent beaucoup trop aimer ces petites animaux et elles semblent mécontentes de devoir dire au-revoir à ces nouveaux amis. Je leur parle de la plage et du sable et si elles semblent plutôt d'accord avec cette idée, ce qui leur redonne le sourire véritablement c'est l'achat de cette nouvelle peluche de Koala. J'en ai pris trois, une pour Lena, une pour Lucy et une pour Caleb. « Bon anniversaire chéri. » Des peluches souvenirs, je lui en avais acheté certaines par le passé, et je sais qu'il ne les as pas gardé, je ne lui en veux pas mais aujourd'hui avec cette peluche souvenir je renoue avec une tradition du passé. « Je pensais qu'on aurait fini plus tôt, j'avais prévu de prendre le dessert à la plage, on prendra la goûter, enfin si ça te va. » Et ce n'est pas n'importe quelle plage dont je parle, mais de notre plage. Celle de notre premier rendez-vous, de notre premier baiser, de son premier anniversaire, de notre mariage. Cette plage qui a tant de symbole et d'importance dans notre histoire et ça ne pouvait être qu'un lieu obligé pour aujourd'hui. Les filles se sont endormies durant le trajet et c'est tout un parcourt pour s'installer sur la plage avec la poussette et les deux filles qui dorment dedans mais ça nous laisse un peu de moment à nous. Allongée contre lui, je joue avec son alliance et je sens toute l'émotion du mariage remonter à la surface. « Je crois que cette plage c'est l'endroit que je préfère. » Pas que je sois particulièrement fan de la plage mais ce lieu est si riche en souvenir, et en souvenir de notre histoire surtout. « Tu as un endroit sur terre que tu préfères, ou tu te sens vraiment bien ? » Je lui demande intéressée par sa réponse parce que ça peut être une idée pour une future surprise à lui faire. Mais avant ça, c'est une autre surprise à laquelle je pense. Je quitte le confort de ses bras pour venir chercher une boite dans le sac des filles. J'allume une bougie et c'est en tenant un muffin que je me tourne vers lui. « Fais un vœux. » Je tends le muffin et la bougie vers lui pour qu'il la souffle. « J'ai fais attention avec le sucre cette fois. » Une petite moquerie sur mes talents de cuisinières que je me fais à moi même, mais je lui donne le muffin tout en en prenant un pour moi. Ce sont les mêmes que j'avais fais l'an dernier pour lui mais que j'avais quelques peu ratés et après plusieurs essais, de nombreux essais, c'est avec confiance cette fois que je lui propose un muffin et que je le regarde goûter.

@Caleb Anderson   HB Calebchou 

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« Cette plage aussi. » Je relève les yeux vers lui, je ne suis pas surprise en soit parce que cette plage représente énormément pour nous deux, mais pour lui qui n'aime pas son corps, que cette plage soit l'endroit ou il se sent le mieux c'est peut-être encore plus fort. « Tu sais je pense que c’est ici que j’ai compris que j’étais déjà amoureux de toi il y a douze ans. » Douze ans, ça semble si loin et en même temps notre histoire semble aussi très récente. Il y a douze ans que cet homme a croisé ma route. Douze ans que j'ai découvert qu'un homme pouvait changer ma vie, pouvait faire de moi quelqu'un de bien, ou du moins m'aider à devenir une meilleure version de moi même. Douze ans que je l'aime et même si les années nous ont éloigné. Enfin, que mes choix nous ont éloigné, les souvenirs de cette plage, de notre rencontre sont encore si forts, si intenses et ça rien ni personne ne pourra nous le retirer. Pas même les années. « Non c'est ici que tu as réalisé comme mon corps te faisait de l'effet. » Je le taquine un peu parce que si je suis conscience que mon corps lui plaît je sais aussi que ce n'est pas la seule chose qu'il aime chez moi. Mais ce soir là, sur la plage, c'est avec une insouciance folle que nous nous étions retrouvé en sous-vêtements l'un contre l'autre. « Plus j'y pense, plus je te connais, et plus je me dis que tu devais déjà être complètement dingue pour oser m'appeler et me proposer un rencard il y a douze ans et encore plus pour oser te mettre torse nu face à moi. » Mais cet appel a changé ma vie, et si tout n'a pas été simples, voir même pas joyeux, des bas on en a connu, aujourd'hui ma vie est belle, elle est pleine de haut grâce à lui et c'est désormais sur ça que je veux me concentrer. Ma main qui rejoins la sienne sur mon ventre, voilà encore une belle preuve de ce que nous pouvons réussir à faire de bien tout les deux. « Et puis tu es devenue ma femme ici il y a quelques mois. » Le sourire sur mes lèvres s’agrandit encore un peu en repensant à ce souvenir si particulier. « C'est sans aucun doute l'un de mes souvenirs préférés sur cette plage. » Je sais que pour lui aussi puisqu'il y fait référence mais je me tourne vers lui un sourire en coin sur les lèvres. « Mais toi ton souvenir préféré ici c'est sans doute ton premier anniversaire non ? » Ma main qui se balade sur son jean, sur sa cuisse tout en le regardant l'amusement se lisant dans mes yeux. Et si aujourd'hui, je ne pourrais pas lui offrir un cadeau similaire je ne suis pas venue les mains vides pour autant. Et c'est là aussi un clin d’œil à l'un de ses anciens anniversaires mais bien plus récent puisque c'est celui de l'an dernier. Un muffin, une bougie, ce n'est rien mais je sais que c'est ce genre d'attention qui plaît à mon mari. La simplicité, les gestes qui viennent de soit, les attentions personnalisées, voilà ce qui lui plaît. Il souffle cette petite bougie, il en manque 32 sur le muffin mais là encore ce n'est pas le plus important. Je vois à son sourire qu'il est touché et il me le confirme. « T’es adorable mon amour. » Adorable, mignonne, cute, voilà des mots qu'il me dit la plupart du temps quand je suis enceinte, mais en soit je n'ai pas l'impression de l'être vraiment, du moins ce n'est rien à côté de lui. Tout ce que je souhaite c'est lui faire plaisir et je crois que le baiser qu'il me donne me confirme qu'il est touché par ce petit geste. Je prolonge le baiser, je profite qu'il soit à l'initiative de ce geste tendre pour étendre un peu ce moment de tendresse. « Allez, goûtons-le pour voir si tu t’es mieux débrouillée que l’année dernière. » Il s'éloigne et il me taquine un peu au sujet du muffin mais pour une fois au sujet de la cuisine, je suis sûre de moi.« Prépares toi à être incroyablement admiratif de mes talents. »  Les muffins ne sont pas forcément magnifiques niveau rendu mais je sais qu'ils seront bons, parce que j'en ai fais pleins en un an, sans forcément lui montré pour garder la surprise. J'en ai tenté des recettes et des cuissons mais aujourd'hui je lui présente des muffins dont je suis satisfaites et fières. Une belle réussite pour moi vu comme mon niveau en cuisine est pitoyable. Il me donne un bout de son muffin et avant de goûter au mien je le regarde croquer dans le sien. « Très bon. Meilleur que l’année dernière. » Meilleur pas dur en même temps. « Très bon seulement ? Tu mérites pas d'en avoir un autre. » Je dis tout ça avec une légèreté dans la voix parce qu'il pourra en avoir autant qu'il le veut parce qu'aujourd'hui il peut tout donner, et tout obtenir. Je goûte à mon tour au muffin et je me sens légèrement observée, enfin légèrement non, totalement observée. Mais, ce n'est pas inhabituel loin de là. Avoir le regard de Caleb sur moi n'a jamais été un soucis, n'a jamais été gênant ou dérangeant, j'aime toujours la façon dont il me regarde. J'aime avoir son attention, j'aime sentir ses yeux sur moi et je joue avec son regard, je joue avec son attention. Ma langue qui se passe sur mes lèvres délicatement dans un geste qui se veut léger mais qu'il risque de remarquer. Une main qui se passe dans mes cheveux pour venir les décoiffer un peu, je laisse le léger vent faire le reste. Et je souris sans pour autant le regarder réellement, juste quelques regards du coin de l’œil pour m'amuser avec lui. Et finalement mon regard est attiré par le sien et sans un mot, c'est dans ses yeux qui je me perds. Dans ce regard terriblement fort en sentiment. L'amour, la tendresse, le désir, l'attirance, l'envie, les yeux de Caleb ont toujours été le reflet de ses émotions et j'ai toujours aimé venir me perdre dans ce regard si émouvant. Et c'est toujours en le regardant que je sens sa main venir recoiffer mes cheveux que je viens de décoiffer volontairement. « J’ai vraiment hâte qu’on soit que tous les deux. » Oh ça je le vois aussi dans ses yeux. Je le ressens aussi en moi d'ailleurs. « Moi aussi chéri. Moi aussi. » C'est dans un soupir que je lui dis ces mots, presque avec une pointe de frustration de devoir encore attendre plusieurs heures pour nous retrouver tout les deux. « Quand tu me regardes ainsi, je serais prête à tout pour toi. » Je sais qu'il est faible face à mes atouts physiques, mais il ne réalise pas qu'il peut obtenir ce qu'il veut de moi avec un simple regard. Et c'est un tout premier aperçu que je lui offre en venant poser mes mains sur son torse pour le pousser sur le sable. Je m'allonge sur lui, mes mains passant sous son tee-shirt pour profiter de son corps alors que mes lèvres viennent déposer plusieurs baisers sur les coins des siennes avant de venir l'embrasser avec beaucoup d'amour. « J'aime beaucoup ce que je sens. » Son torse rasé, ses muscles que je peux sentir sous mes doigts, sa peau si douce que je caresse avec beaucoup d'envie, j'aime tout de lui même s'il ne le sait pas, même s'il en doute, j'aime cet homme et tout ce qu'il représente. « J'ai hâte de te voir sans vêtements, j'ai pleins de projets pour toi. » Les mots sont murmurés au creux de son oreille et je dépose quelques baisers dans son cou avant d'entendre Lena nous appeler. « Désolée la séance câlin sera pour ce soir et rassures toi j'ai prévu une tenue qui devrait te mettre vite dans l'ambiance. » Je me relève et c'est en remettant de l'ordre dans mes cheveux que je vais chercher Lena en jetant un regard sur Lucy qui dort toujours.

Lena et Lucy jouent dans le sable à quelques centimètres de nous et je me suis allongée contre Caleb, je me repose, bercée par ses mains sur mon ventre et le bruit des vagues. Je regarde les filles rire et jouer ensembles c'est toujours avec beaucoup de tendresse que je les regarde interagir toutes les deux. « Elles sont si parfaites. » Je sais qu'il ne pourra pas me contredire et que lui aussi doit les regarder avec un regard tendre. « On en a pas reparlé mais j'ai changé d'avis, je ne veux plus savoir, quelque soit le sexe je sais que je serais heureuse. » Le regard de Lucy croise le mien et je la vois ramper vers nous et grimper sur moi pour venir passer ses bras autour de mon cou. Lena fait de même avec moins de délicatesse et c'est dans les éclats de rire des filles et pleins de câlins que la journée à la plage se termine. Mais notre journée à deux est loin d'être finie en revanche.

@Caleb Anderson   HB Calebchou 

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Être là sur cette plage aujourd'hui, avec Caleb qui fête ses 33 ans et nos deux filles, c'est tout un symbole. C'est ici que nous avons vécu certaines de nos plus beaux moments à deux. Nos moments les plus mémorables de notre histoire et les plus touchants aussi. Aujourd'hui n'est pas un jour lambda, c'est l'anniversaire de l'homme le plus important de ma vie. De la personne la plus importante même. Il est mon passé, mon présent et mon futur et je veux lui permettre de vivre une journée plus que parfaite parce qu'il le mérite plus que n'importe qui. Son rire se fait entendre et je souris parce que j'aime l'entendre rire, comme j'aime le voir sourire, parce que ça signifie qu'il est heureux et c'est ce qui compte plus que tout pour moi. « C’est plutôt vrai ça aussi. » Il aurait eu bien du mal à le nier de toute façon. J'ai rapidement vu que mon corps ne le laissait pas indifférent mais à la différence de beaucoup d'autres hommes, j'ai toujours aimé sentir son regard sur moi. La ou je trouvais le regard des autres gênants, le sien a toujours eu un effet positif sur moi. Que ce soit pour lui plaire physiquement ou pour tenter de lui montrer la meilleure version de moi, son regard a toujours été important. Et ce dès notre première rencontre. Dès ce moment ou j'ai posé les yeux sur lui, prête à m'en prendre à cet inconnu qui venait d'abîmer ma voiture. « Je t’assure que quand je suis ressorti de ma voiture ce matin-là et que je t’ai vu…je suis vraiment tombé amoureux de toi en un regard. » Il me l'a déjà dit, il avoue sans difficulté être tombé amoureux de moi ce jour là, je n'ai pas ressorti directement la même chose que lui. Je ne croyais pas en l'amour, je ne croyais pas au coup de foudre, je n'étais pas prête à ce que cela m'arrive à moi, mais pourtant quand j'ai croisé son regard, la sincérité dans ses yeux, dans ses paroles, je n'ai pas pu m'énerver après lui et pourtant en sortant de ma voiture je ne pensais qu'à une chose ; passer mes nerfs sur celui qui me retardait dans mon programme. Un programme loin d'être important puisqu'il a changé à l'instant ou je l'ai vu. Pas d'engueulades, pas de reproches, et c'est même avec une pointe d'espoir que je lui avais laissé mon numéro. pour régler les détails en cas de besoin, bien entendu. Mais, il l'a utilisé à d'autres fins et je n'avais pas hésité pour accepter son invitation. Aujourd'hui je sais à quel point ça a du être dur pour lui de m'appeler mais il l'a fait et heureusement parce que ce jour là notre vie a changé totalement et pour rien au monde je ne voudrais d'un autre homme à mes côtés. Tout les souvenirs que nous avons je les garde précieusement, le mariage, la naissance de nos filles, les voyages, des souvenirs récents aux moins récents comme son premier anniversaire, je ne veux rien oublier de ce que j'ai pu vivre d'aventures et d'expériences avec lui, grâce à lui et c'est autour de ces souvenirs que la conversation se fait. Le mariage, son premier anniversaire fêté ici même en tête à tête. « Ça se joue vraiment pas à grand-chose. » Je ris à mon tour parce que je sais qu'il n'est pas sérieux, enfin je crois. « Mais le mariage reste au-dessus. » Là encore je ris en m'approchant de lui afin de lui murmurer quelques mots. « Je comprends j'ai été bien plus douée au mariage quand j'étais au dessus. » Je sais qu'il ne parlait pas de ça mais comment ne pas y faire référence malgré tout. Ça fait partie de notre histoire, de cette plage, de ses anniversaires aussi. Et il y a une autre tradition qui est en train de s'installer, plus récente celle là, et un peu moins mémorable mais c'est avec un muffin fait par mes soins que je lui souhaite son anniversaire. Je cuisine peu, je cuisine mal, et je n'aime pas ça mais pour lui et pour ce jour si spécial j'ai voulu faire les choses biens. Des muffins ce n'est pas sorcier oh non mais sachant que j'ai réussi à les rater l'an dernier j'avais des choses à prouver et pour une fois je suis fière du résultat et j'attends de lui qui le soit aussi même si c'est demandé et qu'il se plie à mes exigences en levant les yeux au ciel. « C’est les meilleurs muffins que j’ai jamais mangé. » Je le regarde amusée par sa réaction et je viens embrasser sa joue en souriant. « Voilà qui est bien mieux, tu auras le droit à un autre muffin et à bien plus encore. » Et c'est sur le bien plus encore que j'accentue mes mots avant de reporter mon attention sur les muffins alors que je sens son attention sur moi. J'en joue beaucoup, je m'amuse de son regard sur moi et c'est finalement les yeux dans les yeux et mon corps sur le sien que le moment se prolonge. Un peu de tendresse et d'amour dans ce moment et que j'aime ces moments. C'est une chose que j'ai découvert avec lui ça aussi, j'aime le toucher, sentir sa peau sous mes doigts, sentir son cœur battre sous ma main, j'aime sentir son odeur, le souffle de sa respiration contre moi, j'aime la sensation de bien-être et de sécurité que je ressens quand je suis contre lui. Et quand ses mains se posent sur mes fesses c'est une toute autre sensation que je ressens et je souris tout en posant mes lèvres contre les siennes. Cette position fait renaître les envies que j'avais avec lui ce matin, les pensées qui ne sont jamais loin reviennent dans mon esprit et je caresse son corps avec plus d'envies encore. Sauf que Lena nous sépare, Lena nous appelle et met fin à ce moment entre nous, suivis de près par Lucy et comme bien souvent depuis un an et demi, je soupire et je donne toute ma concentration à mes filles et je garde le reste de mes pensées pour notre soirée en tête à tête. Le goûter des filles est donné et elles jouent un temps dans le sable toujours aussi attentives à ce qu'il se passe autour d'elles et elles nous partagent avec enthousiasme les nouvelles choses qu'elles découvrent. Moi je me repose contre Caleb, je profite du calme apaisant de mon mari et de ce moment pour souffler un peu et recharger mes batteries pour être en forme pour notre soirée. Et c'est toujours avec un regard sur les filles qui jouent que je profite de ce moment. Elles sont parfaites nos filles. Ce sont mes pensées, mes mots aussi. « Comme leur mère. » Je souris à Caleb, je ferme les yeux en sentant ses lèvres dans mon cou et je finis par lever les yeux vers lui pour le regarder alors que ma main vient jouer avec son alliance. « Tu sais qu'on les a faites à deux. » Sous entendant qu'il n'est pas pour rien dans la réussite de nos filles. « Notre famille est parfaite, et tu l'es aussi mon amour. » Caleb est parfait, mais comme tout homme parfait il ne veut pas le reconnaître, ni même l'entendre mais à mes yeux il est l'homme parfait et ça tombe bien parce qu'il est celui que j'ai épousé et celui avec qui j'ai décidé de faire le reste de ma vie. Mais avant de penser à la suite de notre vie, c'est sur notre soirée à deux que je veux penser.

La journée en famille se transforme en soirée en tête à tête, je l'ai tout à moi pour une soirée et une nuit. Enfin avant d'être vraiment tout les deux dans notre bulle, nous avons encore quelques activités de prévues, le spa, un massage et c'est enfin seul dans la suite luxueuse que j'ai reversé que nous nous retrouvons. « La chambre a dû te couter une fortune. » Si elle a coûté chère, oui sans doute, mais je n'ai jamais eu à faire attention à ce genre de chose et je ne vais pas commencer aujourd'hui. « Vu la saint valentin que tu m'as fait vivre, j'ai le droit de te gâter aussi. » Faut dire qu'il avait fait les choses en grand, en très grand pour cette saint valentin et je risque d'utiliser cette excuse encore souvent. « Et puis c'est pas un jour ordinaire, tu mérites le meilleur. » Il aime les choses simples, et j'ai essayé de prendre en compte ses envies et ses préférences aujourd'hui, mais pour la chambre il était bien hors de question d'aller dormir dans un hôtel bas de gamme alors que nous avons les moyens de nous offrir ce genre de chambre. « Tu as réservé le restaurant pour quelle heure ? » J'ai la tête dans le sac que j'ai préparé pour aujourd'hui quand il me pose cette question. « J'ai prévu large, 20h45, 21h15, la table est réservée pour nous donc on a touuuut notre temps. » J'exagère un tout petit peu parce que si lui il a tout son temps c'est pas mon cas tant je peux parfois, souvent, être longue à me préparer. Je prépare d'ailleurs tout mon maquillage, mes vêtements et tout le nécessaire pour me préparer alors qu'il se glisse sous la douche. Rapidement il sort de la douche, habillé, quasiment prêt déjà. « Je compte sur toi pour ne pas nous mettre en retard. » Quand je le vois dans son costume je l'observe de haut en bas sans aucune gêne ou retenue. « Mon dieu que tu es sexy dans ces vêtements. » Les mots sortent avec une sincérité et un enthousiasme non feint. Oui je le trouve sexy, et oui les pensées que j'ai à ce moment ne sont absolument pas catholiques. Je m'avance vers lui en le regardant. Mes mains qui se baladent sur ses cuisses sont assez claires ou du moins assez équivoques. Ma main qui caresse désormais son entrejambe, j'ouvre même le bouton de son pantalon et je le pousse sur le lit. « J'avais des idées, je voulais t'offrir un premier cadeau en guise d'amuse bouche, mais ça risque de nous mettre en retard, tant pis pour toi, je ne voudrais pas nous mettre en retard. » Et je me lève, je le laisse comme ça sur le lit le bouton de son pantalon ouvert et je me dirige vers la salle de bain. Je me déshabille et je ressors finalement nue. « Tu veux toujours être à l'heure ? Ou tu me laisses faire ? » Et si là il s'inquiète plus de l'heure de la réservation que du reste alors je pense que j'aurais raté quelque chose.

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« Perverse. » Je lève à mon tour les yeux au ciel, l'air faussement outrée qu'il puisse utiliser un tel mot pour parler de moi. « C'est toi qui dit ça chou ? » Amusée par cet échange qui n'a rien de sérieux entre nous mais s'il est vrai qu'en sa présence je rate jamais une occasion de faire des allusions plus que douteuses, je sais qu'il n'est pas le dernier à le faire aussi. « Tu peux faire croire à tout le monde que tu es pur, je sais ce que tu aimes plus que tout chéri. » Je le taquine et je me le permets désormais parce que nous sommes mariés et surtout nous aimons les mêmes choses finalement. Il y a onze ans, jamais nous n'aurions pu rire de ça avec une telle facilité mais désormais notre complicité nous le permet, du moins moi j'en ris parce que j'assume que j'aime le sexe avec lui, j'assume qu'en sa présence l'excitation n'est jamais très loin et encore un peu plus quand je suis enceinte. Certaines femmes perdent le désir, moi c'est tout l'inverse et c'est pas quelque chose dont on va se plaindre. Et si l'appétit sexuel est toujours là, ce n'est pas le cas de l'appétit tout court, enfin pas toujours, mais aujourd'hui c'est avec plaisir que je mange une partie du muffin préparé pour lui. Un muffin qui commence à faire partie de la tradition de son anniversaire même si désormais je vais devoir faire mieux et plus pour l'impressionner. J'ai un an pour ça, enfin pour trouver une recette à réaliser et à réussir surtout. Mais pour l'heure c'est des muffins sur la plage, avec nos filles à nos côtés que nous fêtons cet anniversaire. Tout est parfait, ce moment est parfait, notre famille est parfaite et lui, il est parfait. Chose qu'il n'accepte pas. « Je ne suis pas parfait. » Il a levé les yeux au ciel et je pensais qu'il se serait contenté de ce geste mais non il me réponds, il me contredit. « C'est dommage, tu étais bien parti jusqu'à présent. J'ai remarqué tes efforts pour pas contredire mes compliments, mais celui là tu le refuses vraiment hein. » Je me redresse légèrement pour pouvoir être à sa hauteur et c'est avec douceur que je lui dis tout ça. Je sais qu'il a du mal à accepter les compliments, il a du mal à se voir comme moi je le vois, comme le monde le voit d'ailleurs. Il est dur avec lui, beaucoup, beaucoup trop dur, mais j'ai vu qu'il faisait beaucoup d'efforts pour accepter les compliments sans se dénigrer et j'apprécie ça. Je veux qu'il sache que j'ai remarqué son effort aussi. « Moi je te trouve parfait bébé. » Ma main qui caresse son menton et sa barbe avec douceur, je plonge mes yeux dans les siens comme pour tenter de lui montrer à quel point je suis sincère. « Tu es le seul homme que je n'ai jamais aimé, alors à mes yeux tu es mon homme idéal. » Je sais qu'il ne se voit pas ainsi, qu'il ne pourra sans doute jamais se faire à l'idée que c'est lui et lui seul que j'aime pour le restant de mes jours, mais j'ai envie qu'il entende ces mots, qu'il m'entende lui dire que je n'aime que lui, que je ne veux que lui et que je ne voudrais personne d'autre parce qu'il est celui que je veux et que j'ai toujours voulu. « Je t'aime chéri, avec tes très grandes qualités et tes tout petits défauts, c'est toi que j'aime, ça n'a toujours été que toi et ça ne sera que toi. » Et c'est bien pour ça que j'ai voulu me marier avec lui, pour ça que nous avons fondé notre famille, parce que je sais que c'est lui. Lui et rien que lui et pour lui je ferais n'importe quoi désormais. Mais, avant de faire n'importe quoi, je veux surtout l'aimer et le rendre heureux c'est là mon principal objectif pour la vie et pour aujourd'hui aussi.

J'essaye de faire plus attention à lui, d'être plus attentionnée, d'être plus attentive à ses envies et ses besoins c'est pas toujours simples mais pour aujourd'hui j'ai pris en compte ses remarques passées pour essayer de lui concocter un programme adapté à ses envies. Ça a l'air d'être plutôt une réussite jusqu'à présent et je n'ai que peu de craintes concernant le programme à venir. Je sais que ça devrait lui plaire. « C’est vrai, là tu m’as eu, je peux rien en dire. » Ah non clairement il ne peut rien dire vu comme il a complètement craqué cette année pour la saint valentin. « Après je m'en plains pas, j'ai beaucoup aimé toutes ces surprises. » Voilà aussi une différence entre nous, je suis bien plus à l'aise à l'idée de recevoir des cadeaux ou des petites attentions. « C’est juste mon anniversaire… » Je souris en secouant légèrement la tête, c'est juste son anniversaire oui mais s'il y a bien un jour ou il peut accepter qu'on lui fasse des cadeaux et qu'il soit au centre de l'attention c'est bien aujourd'hui non ? « Oui justement c'est TON anniversaire c'est le seul jour de l'année ou tu peux pas faire passer les autres avant toi, je sais c'est dur pour toi mais une fois dans l'année chéri, ça devrait aller non ? » Mon ton de voix est léger parce que je le taquine un peu, même si en soit tout ce que je dis est plutôt vrai. Caleb fait souvent passer les intérêts des autres avant les siens, il est altruiste, il s'inquiète de ce que les autres peuvent ressentir, peuvent vouloir, mais aujourd'hui je m'efforce de l'obliger à penser à lui un peu plus, c'est un exercice pour lui mais au vue de ce que je lui réserve il devrait pouvoir s'en sortir sans trop de difficulté je pense. « Donc on a trente minutes pour se préparer ? » Je grimace légèrement en réalisant qu'il est plus tard que je le pensais mais c'est pas pour autant que je vais me presser plus. « C’est le temps que tu mets généralement pour trouver une tenue. » Je lève les yeux vers lui en riant parce qu'il n'a pas totalement tord mais pas aujourd'hui. « La tenue est déjà prête bébé, t'en fais pas pour ça, et me stress pas, je suis enceinte et c'est pas bon pour le bébé. » On a dit que le stress c'était pas bon pour le bébé non ? Une bonne excuse pour que je ne me stress pas et pour qu'il ne soupire pas trop si, quand, nous serons en retard. Et du retour on risque d'en avoir encore un peu plus que prévu parce que quand il ressort de la salle de bain quelques minutes après y être entré je le regarde de haut en bas vêtu de son costume et j'ai bien d'autres choses en tête que l'apéro sans alcool qui nous attends. Des choses bien plus excitantes et savoureuses qu'un cocktail trop sucré et sans alcool. Et je ne tarde pas à lui montrer ce que j'ai en tête et il comprends bien vite. Il me laisse explorer son corps, il me laisse caresser ses attributs à travers le pantalon, il me laisse le pousser sur le lit et j'aime la tournure que prends ce moment. Tic-tac, le temps passe et je sais que nous serons en retard, j'ai aucun problème avec ça mais je veux que lui aussi oublie le retard ou du moins qu'il trouve ça bien moins grave et j'en profite pour jouer un peu avec lui. Cruelle moi ? Sans doute un peu mais quand je vois le dépit dans ses yeux j'ai presque envie de rire. Parce qu'il ne marche pas, il court dans mon piège. « Bébé, arrête tu peux pas faire ça. » Il court même jusqu'à la porte de la salle de bain et j'entends à sa voix à quel point il est frustré. Je lutte pour ne pas lui ouvrir à l'instant ou je l'entends derrière la porte mais ce petit jeu m'amuse beaucoup. Ce n'est qu'une fois nue et après deux ou trois minutes que je ressors de la salle de bain. J'utilise mes atouts, je sais que mon corps est un peu moyen de lui donner envie et c'est nue que j'avance vers lui doucement. Lui laissant le temps de me regarder, de profiter de cette vue que je lui offre. « Je te laisse faire tout ce que tu veux. » Voilà ce que je voulais entendre, l'heure ne semble plus compter, le retard ne semble plus un problème désormais, et je veux qu'il ne pense qu'à une chose ; à ce que je m'apprête à lui faire et au plaisir que j'ai l'intention de lui donner. Je me penche vers lui venant murmurer quelques mots à son oreille. « Aujourd'hui, c'est tout ce que tu veux toi. »


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 « Je crois que Lucy et Lena sont bien la preuve que je ne suis plus pur depuis longtemps. » Je souris à sa réflexion, il est vrai que la présence de nos filles dans nos vies prouvent bien que nous avons consommé notre union mais ce que ça ne dit pas c'est que nous n'avons pas attendu très longtemps avant de goûter au plaisir de nos deux corps qui se découvrent. « Oui enfin y'a bien plus longtemps que tu ne l'es plus du tout. Heureusement pour nous d'ailleurs. » Depuis le temps nous, avons fait bien plus que nous découvrir et il a raison sur une chose, il y a bien longtemps que nous ne sommes plus purs. Mais l'alliance avec laquelle je joue prouve que notre relation va bien au delà du lien physique. Nous sommes mariés désormais, et c'est d'ailleurs le premier anniversaire de Caleb en tant qu'homme marié. Ca ne change rien en soit, mais ça prouve quand même une chose ; j'aime cet homme et c'est avec lui que je veux passer le reste de ma vie et je lui ai prouvé sur cette même plage il y a désormais six mois de ça. Il est le seul que j'aime, le seul que je veux aimer aussi pour le reste de ma vie parce que même s'il n'est pas d'accord avec ça, Caleb est mon homme parfait et si j'ai mis du temps pour m'en rendre compte, désormais je sais que je ne peux pas vivre sans lui. « Je sais, je ne remettais pas ça en question. » J'espère qu'il ne mettra jamais en question mon amour, du moins jamais plus, puisqu'il l'a déjà fait par le passé, mais tout est différent aujourd'hui. Nous sommes heureux, nous sommes un couple solide et comme un moyen de lui montrer une nouvelle fois comme je l'aime, je viens sceller ce moment par un long et tendre baiser.




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