| (Amelyn #69) ► Staring at the sun |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 21 Avr 2022 - 14:03 | |
| staring at the sun Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
L’idée a germé dans mon esprit la veille au soir lorsque, mes bras enroulé autour de la taille d’Amos, j’ai laissé sa respiration calme - il s’est endormi avant moi - me bercer et me guider à mon tour vers les bras de Morphée. Je me suis demandée ”pourquoi attendre ?” et je n’ai pas trouvé de réponse satisfaisante, de raison justifiant de continuer de parler de fixer une date et de parler de la chose au futur. L’idée, je l’ai mûrie pendant la nuit et, alors que je me réveille avant lui ce matin, elle est devenue une obsession. Je ne veux pas qu’il dise non. Je ne l’envisage même pas tant, pour moi, la cérémonie en elle-même n’a pas la moindre espèce d’importance. Je n’ai pas besoin de porter une robe blanche à volant ou aux manches brodées. Je n’ai pas besoin de passer des heures à la choisir avec une demoiselle d’honneur dont l’avis ne compte pas, de toute façon. Je n’ai pas besoin de vivre une dernière soirée de “célibataire” où Ariane me trainerait dans une boîte de striptease et me paierait une lap dance d’un autre que lui. Je me moque de réunir nos proches - il n’y aurait pas grand monde de mon côté de toute façon - pour nous regarder prononcer des voeux écrits des semaines à l’avance au point de sonner trop préparés. Je me moque du gâteau à étages, du repas en sept service, de la première danse sous le regard des invités et des faire-part kitchs. Je n’ai besoin que de lui, et il est là, étendu à côté de moi. Il dort du sommeil du juste et je profite de l’occasion pour me glisser hors du lit et jeter un œil dans la chambre de Micah.
Notre bébé imite son père, et après avoir perçu le son régulier de sa respiration, je referme la porte de sa chambre avant de rejoindre la nôtre pour me glisser à nouveau sous les draps. Là, je décide que Amos a assez dormi. Je roule dans sa direction pour poser mes lèvres sur son torse, et le réveiller de baisers disséminés ici et là, sur son épaule, dans le creux de son cou, sous son oreille et contre ses lèvres. Lorsqu’il ouvre les yeux, je dépose ma tête contre son torse et je lui souris. J’aime me réveiller avec lui. Depuis la naissance de notre bébé et, à l'exception de notre escapade sur le catamaran, c’est de plus en plus rare puisque nous sommes souvent tirés du lit par ses pleurs. Micah ne fait pas tout à fait ses nuits et, même si elle dort de plus en plus longtemps, la faim la réveille encore au petit matin et nous avec, par la même occasion. « Je sais. Elle dort encore, c’est un miracle. » Mon sourire s'agrandit un peu plus. Ma fille a bien choisi son matin : c’est à croire qu’elle est de mêche avec moi. « Et du coup, ça me donne l’occasion de faire ça. » Je l’enjambe pour m’installer à califourchon sur lui, mes cuisses refermées autour de sa taille, avant de me pencher vers lui pour entourer son visage de mes mains et récolter à nouveau un baiser sur ses lèvres. Tout laisse à penser que c’est un corps à corps brûlant que je compte initier. Tout, sauf les mots qui passent la barrière de mes lèvres. « Je veux qu’on se marie. » Je l’embrasse à nouveau, avant de me redresser pour ficher mon regard dans le sien. « Pas le mois prochain, pas la semaine prochaine ni même demain. » Mes mains, toujours appuyées sur les flancs de son cou, glissent jusqu’à son torse où elles se déposent, mes paumes contre sa peau. « Aujourd’hui. Maintenant. » Les contraintes techniques ? J’y ai déjà pensé. Amos, lorsque j’ai dit oui, a immédiatement cherché un célébrant sanctionné par l’administration australienne qui nous a fait remplir toute la paperasse à envoyer au moins un mois avant de fixer une date. Si l’officiant n’est pas disponible aujourd’hui, alors il le deviendra au moyen d’un beau pourboire glissé dans sa main. « On peut aller chercher deux alliances ce matin. Je peux choisir n’importe quelle robe blanche de mon dressing et on peut demander au type qui doit célébrer de nous rejoindre à la marina. » Nous avions parlé de Fraser Island, je me demande à présent si nous ne pourrions pas tout simplement nous marier sur le catamaran à quelques centaines de mètres des côtes. Cela me suffit. J’attrape à nouveau son visage en coupe, et je dépose un baiser de plus contre ses lèvres. « Je veux me marier. On a pas besoin d’attendre. J’ai pas envie de le faire. » Et pas parce que j’ai peur qu’il change d’avis. Pas non plus parce que nous allons ”mal” et que j’envisage un mariage comme la solution. Parce que justement, ce n’est pas le cas, et que je veux être à lui autant que je veux qu’il soit à moi. Officiellement.
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| | | | (#)Mer 27 Avr 2022 - 13:56 | |
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STARING AT THE SUN Pas de cauchemars. Pas de rais de soleil traversant le volet. Pas de cris d’enfant ou de larmes de bébé. Seules les lèvres de Raelyn qui, comme une caresse, effleurent la peau de mon torse, de mon cou et de ma mâchoire. C’est grâce à elle que j’ouvre les yeux péniblement. Aux premières heures de la nuit, le sommeil m’a fui faute à notre dernière mise au point. A mon sens, nous nous en sommes bien tirés, mais dans quelle mesure serais-je en train de me bercer d’illusions ? Avons-nous signer des actes de compromissions pour notre enfant, par peur de nous perdre ? En sont-ce bien ou sommes-nous tombés dans le piège du compromis, celui où l’une des parties a le sentiment d’avoir abandonné un peu de sa liberté ? A tout simplement capituler comme les vaincus d’une bataille qui comptent trop de morts pour être poursuivies, à moins d’approcher la folie ? Chemin faisant, ces inquiétudes m’ont conduits vers d’autres et le fil de mes pensées s’est tracé lui-même un chemin tortueux mêlant plaisir des souvenirs heureux d’un passé révolu, d’un présent parfois compliqué et d’un futur qui nous reste, à Rae et moi, à écrire. J’ai fermé les yeux sur les images d’un mariage qui n’avait rien de parfait, mais bel et bien beau, parce que l’épouse était resplendissante, désirable et que j’étais, dans mon esprit, parfaitement comblé de lui passer la bague au doigt et de me nouer une corde au cou. En fermant les paupières, je me souviens avoir remarqué que, depuis le bal des officiers, je suis pressé de transformer cet instant auréolé d’allégresse d’un halo de bonheur. Un fin sourire a aussitôt éclairé mes traits tandis que je rejoignais, sans protester, les bras de Morphée. S’il s’est effacé durant mon sommeil, il m’a d’emblée semblé que, pendant que Rae s’échinait à me réveillait, il existait encore. Mécaniquement, j’ai glissé mes doigts entre les siens et j’ai tiré la promise vers moi, le cerveau pollué par des idées peu catholiques puisqu’elle m’informe derechef que Micah dort à poings fermés. Moi, je me fiche de l’heure qu’affiche le réveil matin sur la table de nuit. Tant que mon enfant ne s’époumone pas dans la chambre à côté, c’est plus facile d’être tout dévoué au désir de sa mère. Ici commence alors mon jeu préféré, celui de mes mains courant sur le tissu d’une tenue de nuit – si elle a subsisté après l’heure de nous coucher – ou de la pulpe de mes doigts qui pressent le velours de cette peau comparable à de la soie indienne, la soie la plus noble tissée par le monde. « Bonjour… » lui ai-je chuchoté, envahi par la satisfaction que ma partenaire ait sauté du lit avant moi. J’adore ça, non par égoïsme, mais parce que c’est la preuve qu’à ses côtés, je vogue sur la mer calme de la sérénité. Inutile d’ailleurs de s’inquiéter de mon humeur ou de la sienne : elles sont évidentes. « Tu crois qu’elle a décidé de faire sa première grasse matinée, la première d’une longue série ? » me suis-je enquis en soulevant une paupière, juste une, je ne voudrais pas que cessent les efforts de Raelyn pour obtenir ce qu’elle attend de moi, à savoir un mariage, l’union de nos deux corps. Pour moi, cela va sans dire, si bien que j’insiste pour que Madame s’allonge et cueille à ma bouche un baiser de plus. « ça peut se faire… là, sous la douche, dans la baignoire, au salon… tout me va. » Un sourire d’une autre nature étire mes lèvres. Il est plus coquin, plus malin, plus malicieux, aussi tendancieux que l’itinéraire de mes mains, celui-là même que Rae interrompt puisqu’elle ne plaisante pas. Il ne s’agit d’une métaphore mi-poétique et non romantique pour que son appétit soit contagieux. Elle veut des noces, des vraies et pas n’importe quand. Elle aspire à ce que nous partions sur le champ pour le catamaran et faire voile vers Fraser Island avec notre bébé sous le bras et notre amour en bandoulière. Bien entendu, je suis tenté. Mon cœur bat à un rythme endiablé et, quoique l’effarement m’envahisse, la requête ne me déçoit pas. Que du contraire, je pense pragmatique : comment faire pour obtenir un rendez-vous à la commune ou avec un officiant ? Est-il possible que l’argent nous paie un costume et une robe retouché aussi vite que la fugacité d’une respiration ? A priori, le pouvoir de persuasion de ma compagne soulèverait des montagnes. Me faire du souci est une perte de temps en comparaison à ces questions fondamentales : pourquoi ? Pourquoi ce matin ? Quelles sont ces motivations à précipiter ce que nous avons mis entre parenthèses après la naissance de notre nouveau-né ? Pousse-t-il trop vite au point qu’elle se rende compte que le temps n’est pas dévoué à nous attendre ? Est-ce une récompense parce que je suis sobre depuis un moment et que, si je lutte pour ne pas craquer, je remporte – pour l’instant – toutes mes guerres contre le Whisky ou la bière ? Craint-elle qu’une fête me menace et provoque un dérapage ? « Je n’avais pas compris. » ai-je avoué, l’air hébété - la température est redescendue - pour ensuite renchérir d’un : « Mais, je suis pour. Même très très pour… Mais.... » Il y en a toujours un lorsqu’il s’agit d’une escapade dont l’enjeu nous engage pour l’éternité vis-à-vis de notre indépendance. Il l’est plus qu’un enfant, d’ailleurs. Envisagerait-elle un jour de me quitter qu’elle glisserait notre bébé sous son bras pour s’enfuir sans rien me devoir. C’est à Micah qu’elle devrait des explications. En ce qui me concerne, seul le respect pourrait titiller sa conscience. Du reste, un mariage est un pacte, un acte officiel reconnu devant la loi. « Tu es sûre que c’est comme ça que tu veux que ça se passe ? » Je sais de source sûre qu’elle n’a pas rêvé d’une fête magistrale dont elle serait le point central. Je ne me la figure pas non plus en train de dessiner sa robe de mariée ou d’en découper des modèles dans les journaux pour le « cas où… ». « Parce que, si je m’en fous d’avoir Pierre, Paul ou Jacques pour nous applaudir, je veux un photographe, je veux te trouver encore plus belle que d’habitude, tellement belle que recevoir une médaille, ça soit de la pisse de chat à côté. Je veux pouvoir avoir un album ou te le tendre quand ça ne va pas, qu’on se souvienne pourquoi on l’a fait… » Je veux que mon seul réflexe, au moment des conflits, ce soit de me replonger dans ce souvenir et ainsi me rappeler pourquoi je ne pars plus sans elle, mais je m’en vais en lui tendant la main pour me calmer loin et proche d’elle à la fois. Je veux qu’à l’heure de mes cinquante ans, lorsqu’elle sera dans la fleur de l’âge, je puisse me rappeler grâce à ces morceaux de papiers glacés qu’elle m’a aimé, qu’elle l’aura fait jusqu’à m’épouser et que la neige dans les cheveux ou dans la barbe, que l’embonpoint et les rides… ne sont pas des prétextes à quitter l’homme auprès duquel nous avons choisi de nous réveiller chaque jour que Dieu fait. « Je veux pas de alliances sur le pouce, mais des bijoux qui vont nous éblouir et… si tout ça c’était possible. » ça l’est. A l’inverse, je douterais du pouvoir de persuasion de Raelyn. « Il faudrait que j’ai déjà envoyé les papiers, il y a plus d’un mois, quand tu m’as dit oui, histoire d’être prêt… Tu crois que j’ai fait un truc pareil ? » Cette fois, remettrait-elle l’éventualité en question que c’est moi qu’elle sous-estimerait. « Si tout ça est fait et envisageable, on peut être mariés pour 20 heures ce soir. » Et, rien que d’y penser, mon cœur se gonfle d’espoir et mon regard brille d’émotions ineffables pour l’instant.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 28 Avr 2022 - 12:17 | |
| staring at the sun Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Alors que je réveille mon complice plutôt que mon bébé - si elle dort, autant la laisser faire et en profiter - je n’ai pas peur d’essuyer un refus. Me dirait-il qu’il préfère attendre et organiser une cérémonie intime mais qui compterait ses proches que je ne m’en offusquerais pas. Je serai surprise, peut-être un tantinet déçue, mais depuis la genèse de notre histoire j’oeuvre pour comprendre et respecter son rapport à la famille et, depuis que je suis devenue mère, il serait hypocrite que de prétendre que je n’y arrive pas un peu mieux qu’avant. Il est mon monde, mon univers et je n’ai besoin que de lui et de notre poupon pour trouver mon équilibre et considérer que tous ceux qui comptent sont là. Est-ce son cas ? M’imposera-t-il la présence de sa mère pour échanger des vœux qui ne concernent que nous ? Curieuse, je l’observe ouvrir les yeux et battre des cils pour parvenir à se réveiller alors que ses doigts caressent déjà ma peau. « Bonjour… Tu crois qu’elle a décidé de faire sa première grasse matinée, la première d’une longue série ? » Je plisse les lèvres en une grimace amusée. « Je crois que tu te fais un peu trop d’espoir. » N’est-il pas écrit qu’elle aura, si pas un mauvais caractère, à minima une personnalité affirmée et bornée ? Je suis persuadée que, tant qu’elle aura décidé de nous tirer du lit bien trop tôt le matin, elle le fera. « Ça peut se faire… Là, sous la douche, dans la baignoire, au salon… tout me va. » Aveuglé par nos plus beaux réflexes - ils sont de retour et je m’en réjouis - il est à côté de la plaque. Il ne comprend pas que je suis sérieuse, qu’il ne s’agit pas là d’une métaphore pour désigner l’union de nos corps mais que je parle bien de celle, plus officielle, que nous prévoyons depuis des mois sans fixer de date. L’une de ses mains caresse ma chute de rein tandis que l’autre, plus sage, glisse dans ma nuque pour m’attirer contre lui et presser ses lèvres contre les miennes. Je lui rend son baiser sans me faire prier, je le prolonge, avant de finalement reculer le visage de quelques centimètres et poser ma paume contre son torse pour calmer ses ardeurs. Amusée, je précise le fond de ma pensée pour qu’il ne soit plus possible pour lui de se méprendre.
« Je n’avais pas compris. » - « J’ai vu ça. » Je ne me départis pas de mon sourire et une lueur amusée brille au fond de mes yeux. Dans des circonstances différentes - tout autre matin à vrai dire - j’aurais sauté avec lui dans le train nommé désir mais, sur l’heure, je réfrène ses ardeurs au profit d’un plus noble projet : la mise en œuvre de ma nouvelle obsession. Me marier dans la journée en est une, mais ce n’est pas pour autant qu’il s’agit d’une lubie. Une lubie, on lui tourne le dos et on la regrette le surlendemain. Moi, je suis sûre, je suis prête, alors à quoi bon attendre ? Il m’observe avec des yeux ronds, l’air hébété et j’en suis d’autant plus amusée. « Mais, je suis pour. Même très très pour… Mais... » La tête penchée sur le côté, je dépose un baiser sur son omoplate et je répète. « Mais ? » Va-t-il parler de ses parents ? De ses frères ? Du parrain et de la marraine de notre fille ou pire, (et qui aurait pour effet de faire retomber mon excitation comme un soufflé) son amie de toujours ? « Tu es sûre que c’est comme ça que tu veux que ça se passe ? » Mon sourire s'agrandit et mon regard s’illumine de tendresse. Doucement, je hoche la tête. « Parce que, si je m’en fous d’avoir Pierre, Paul ou Jacques pour nous applaudir, je veux un photographe, je veux te trouver encore plus belle que d’habitude, tellement belle que recevoir une médaille, ça soit de la pisse de chat à côté. Je veux pouvoir avoir un album ou te le tendre quand ça ne va pas, qu’on se souvienne pourquoi on l’a fait… » Je lui coupe la parole d’un baiser contre ses lèvres, avant de répondre. « Je suis sûre. » Un photographe. C’est ce que ça prendra. Déjà, je réfléchis à comment en trouver un à la dernière minute pour respecter ses désidératas. « Je veux pas de alliances sur le pouce, mais des bijoux qui vont nous éblouir et… Si tout ça c’était possible. » L’argent achète presque tout, en tout cas, il achète ce genre de chose et si c’est une certitude ancrée dans mon esprit depuis des années, mon compagnon oublie parfois encore qu’il gagne aujourd’hui assez bien sa vie pour pouvoir presque tout envisager. « Je vais trouver un photographe. Et on entrera dans la bijouterie la plus belle et la plus chère de la ville pour les trouver. » De toute façon, c’est le bijou que je porte déjà au doigt que je préfèrerai, j’en suis certaine. Du reste, je ne lui rappelle pas qu’il me trouverait séduisante même vêtue d’un sac poubelle. « Il faudrait que j’ai déjà envoyé les papiers, il y a plus d’un mois, quand tu m’as dit oui, histoire d’être prêt… Tu crois que j’ai fait un truc pareil ? » Un sourire malicieux étire ses lèvres et le mien devient son reflet. « Je suis même sûre que tu as fait un truc pareil. Je suis sûre que les papiers sont partis dans la seconde où j’ai apposé ma signature. » Pas parce qu’il avait peur que je change d’avis, mais parce que j’avais enfin dit oui. Parce qu’il était comme un gosse, après que j’ai accepté de lui donner ma main. « Si tout ça est fait et envisageable, on peut être mariés pour 20 heures ce soir. » Un sourire conquérant, victorieux et satisfait étire mes lèvres. « J’ai pas besoin d’un album photo pour me souvenir de pourquoi je l’ai fait. » Je dépose ma joue contre son torse, je me laisse bercer par le son des battements de son cœur. « Mais je vais en trouver un. C’est même pas un vrai défi. » Les yeux fermés, j’esquisse un sourire avant de relever les yeux dans sa direction. « Moi qui pensais que le plus dur serait de te faire accepter d’enfiler un costume. » A vrai dire, il pourrait se marier avec un short en lin et une chemise blanche que je m’en moquerai. Le blanc flatte son teint bronzé et je suis de toute façon trop éprise pour être objective. « Il paraît qu’il faut deux témoins. On peut demander à Callum, appeler tes frères, ou même choisir deux inconnus dans la rue ou au casino : je m’en fiche. » Un saut au casino me suffirait pour convaincre Spencer et, si je le lui demandais, Carly n’aurait même pas besoin de l’être pour accepter : elle me suivrait les yeux fermés jusqu’au bord d’un précipice si je le lui demandais. Délicatement, j’attrape son visage entre mes doigts. « Je suis sûre. A 100%. J’ai pas envie d’attendre et je vois pas de raison de le faire. » Je dépose un baiser sur ses lèvres, avant de me redresser, assise sur lui et son corps coincé entre mes cuisses. « Ta mère va nous détester de toute son âme. J’espère que t’en es conscient. » Terriblement amusée, je me mords la lèvre et je dépose mes deux paumes sur son torse, entravant ses mouvements et l’empêchant de se redresser pour venir m’attirer contre lui. La tradition veut que le marié ne voit pas sa promise du soir qui précède la cérémonie jusqu’à l’autel. Nous ne sommes pas traditionnels, mais rien ne m’empêche de rendre Amos fou jusqu’à ce soir.
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| | | | (#)Jeu 28 Avr 2022 - 17:17 | |
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STARING AT THE SUN Le réveil est difficile : je ne l’observe que d’un œil et, pourtant, je suis ébloui par cette beauté sauvage et naturelle qui est la sienne au saut du lit. Je suis également surpris que notre bébé ne soit pas encore manifesté et j’aspire à ce que ça soit la première fois d’une longue série de matinée plus grasse depuis sa naissance. Bien sûr, il n’est pas près d’onze heures du matin. Si j’en crois le soleil qui traverse les persiennes, il n’est pas bien haut. Il est levé depuis près de deux ou trois heures. Ceci étant, je ne m’inquiète pas du cumul d’heures durant lesquelles je me suis reposé. Pour que faire ? Rae, assise à califourchon sur moi, m’éloigne de toutes considérations pragmatiques en lien avec le bien-être. Je n’envisage plus qu’un corps à corps rempli de la promesse de ne pas être dérangé. Mon cerveau a changé de force. Je suis transfiguré par mes pulsions, par mes instincts et je n’ai pas l’intelligence de réfléchir au sens d’un mot, d’une phrase ou du pouvoir poétique des mots. Elle dit “marions-nous” - ou quelque chose y ressemblant - et je tente déjà d’attirer ma dulcinée plus près de moi pour un baiser, pour une caresse libidineuse supplémentaire, pour un collé-serré suivant des préliminaires riches en émotions et en sensations. Je m’emballe à l’image d’un repris de justice ou d’un puceau, sans doute parce que comme Raelyn, j’ai souffert de cette période de vache maigre durant laquelle nous retrouver physiquement relevait de l’exceptionnel ou de l’exploit. Je démarre donc au huitième de tour, ignorant que ma complice me compare à un doux rêveur quant au caractère actuel et à venir de Micah. Je n’y réponds que par un sourire léger maintenant que mille images se bousculent dans ma tête jusqu'à me donner la fièvre. Dois-je dès lors préciser que, si je suis joie quant au fond des premiers mots de ma future épouse à son réveil, je suis confus ? Confus d’avoir mal compris ? Confus d’être aussi régressif ? Confus au point de m’en mordre la lèvre et de m’en excuser, non pas formellement, mais avec une authenticité presque touchante : j’en suis conscient. Entre le sommeil de Micah et l’éventualité d’une étreinte brûlante, je suis bien trop optimiste ce matin. ça prête à rire. J’en ricane, mais je n’oublie pas l’essentiel : ce mariage.
Rae, elle rêve d’un improvisé, d’un impromptu parce que l’envie d’être ma femme lui colle à la peau. J’en déduis son impatience et elle m’ébranle. Elle me touche parce que je n’ai pas besoin que nous nous distinguions dans les chichis qui pourrissent la fête des jeunes mariés. Je suis un homme de simplicité. Je n’accorde d’importance qu’aux souvenirs et, par conséquent, à ce que nous récoltions de ce moment décidé ensemble, mais inattendu dans le temps, de magnifiques clichés que nous observerons avec la chair de poule et que nous offrirons à notre petite fille lorsqu’elle sera curieuse de rencontrer ceux que nous étions lorsqu’elle a rejoint notre quotidien. C’est tout l’objet de ma pseudo-opposition. Le reste, ce n’est que conjecture. Je connais ma partenaire. Elle a de la détermination dans le regard : ce n’est pas un coup de tête. Si je vérifie, c’est uniquement par bienveillance, non par réelle utilité, si bien qu’elle me charme et que je fonds. Je fonds comme de la guimauve entre ses cuisses et ses bras tandis que ses cheveux dissimulent ce baiser prometteur d’un futur radieux. «Si tu me trouves un photographe, on part dans l’heure si tu veux. Ou un peu plus, il faut au moins une robe pour Micah et quelqu’un pour nous accompagner, qui pourra la surveiller pendant la cérémonie..» Au plus je visualise ce que nous nous apprêtons à faire, au plus je suis remonté comme un ressort et inquiété par des détails. «Qu’est-ce que je vais mettre ? » Mes boutons de manchettes, certes, mais ça n’habille pas un homme. « Tu t’en occupes ? Tu choisis pour moi un costume pas trop chaud et élégant ?» J’ai tenté de me redresser. Rae ne m’y autorise pas : j’accepte d’être son jouet aussi longtemps qu’elle le souhaitera, jusqu’à ce que nous nous mettions en route. « Et Callum, ça me va très bien, s’il n’est pas coincé par ses gosses, si pas, je demanderai à Liam. Il bosse pas pour le moment. Il sera disponible.» Je parle de plus en plus vite. Le débit s’accélère à mesure que je prends conscience que, dans le sablier, le sable s’égraine… il ne nous attendra pas. Pourtant, je ne suis pas convaincu que je serai capable de mettre en route sans avoir recueilli ce moment de passion que je me suis figuré évident en ouvrant les yeux. Et, après tout, pourquoi pas ? Le plus dur est fait : les papiers sont envoyés depuis une éternité et je n’oserais pas lui faire croire qu’un officiant n’attend pas notre coup de fil pour sceller notre union. «Et, j’avoue, j’ai fait un truc pareil. Peut-être même un peu avant que tu dises oui pour être honnête.» Je les ai adressés à qui de droit avant qu’elle n’insiste pour entendre de ma bouche une véritable demande. «Mais, je n’en suis plus sûr.» ai-je conclu par un rire empli d’allégresse. «Et moi, j’ai envie d’un album, pas pour me souvenir, mais parce que j’aime ça et pour Micah aussi. » L’éclat de mon rire est teinté d’un soupçon de sentiments en plus. De celui-ci découle un silence dont je profite pour me bercer à la respiration de la mère de ma fille. Je savoure sagement sa nudité contre celle de mon torse et, si elle le brise pour inviter ma mère dans notre aparté, je ne m’en soucie guère. «On l’aurait invitée qu’elle aurait trouvé à se plaindre. Elle peut nous en vouloir, un peu plus et un peu moins, ça ne change plus rien.» La raison est simple et porte un seul prénom, un prénom doux à l’oreille et dont transparaît tout l’amour que nous portons à notre progéniture. «Tout ce que je vois, c’est que je m’y attendais pas.» J’ai glissé un doigt sous le menton de ma “promise”, dans son terme le plus désuet, et embrassant son front, j’ai révélé que : «Pas à tout ça. Pas comme ça. Pas aujourd’hui. Mais, je me sens bien. Je me sens… heureux.» L’ai-je déjà admis de cette manière ? Avec autant de simplicité ? L’ai-je déjà soufflé alors que Rae se redresse et entrave mes mouvements ? Je ne sais pas ce qu’elle a en tête ou, tout du moins, pas exactement. En revanche, je sais que cet aveu est d’une authenticité telle qu’elle réveillerait toute appétit sexuel en besoin passionnel. J’en suis là et, j’en suis persuadé, mes pupilles brillent de désir… Elles brûlent aussi de ce que ma confession - je me sens heureux - est sur l’instant plus lourd de conséquences qu’un “je t’aime”.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 29 Avr 2022 - 20:19 | |
| staring at the sun Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Son effarement me fait sourire, m’amuse au point que je l’observe avec, dans l'œil, une tendresse et une pointe de désir. Je ne le refrène qu’au profit d’un plus noble projet : celui de trouver le moyen d’organiser des noces et moins de vingt quatre heures pour que, ce soir, nous nous couchions mari et femme. Je me moque du titre, que l’on m’appelle madame et son nom ne remplacera pas le mien, mais c’est important à mes yeux pour tout ce que cela représente. C’est important et, surtout, je n’ai plus envie de repousser. Je suis prête à lui promettre d’être à lui et de marcher main dans la main pour toujours, et mon empressement n’a rien à voir avec la volonté de chasser les récents orages. Ils ne m’inquiètent plus puisqu’au retour du bal des militaires, nous avons pansé nos plaies respectives au moyen d’une longue discussion à cœur ouvert qui, à terme, nous a permis de retrouver notre intimité. Bien sûr, il souffre encore des affres du manque et, parfois, cela impacte notre vie sexuelle. Pour autant, à présent que nous en avons discuté, nous l’abordons tous les deux, il me semble, avec plus de sérénité. Moi, je ne doute plus de comment il me voit. « Si tu me trouves un photographe, on part dans l’heure si tu veux. Ou un peu plus, il faut au moins une robe pour Micah et quelqu’un pour nous accompagner, qui pourra la surveiller pendant la cérémonie… » - « Donne m’en deux. J’aurais trouvé avant midi. » J’esquisse un sourire, forte de la certitude qu’en proposant une compensation financière assez conséquente je trouverai chaussure à mon pied. « Et pour Micah… Elle a largement ce qu’il faut dans son placard. » Je lui achète bien trop de vêtements choisis au rayon bébé de grands créateurs pour que cela puisse être qualifié de raisonnable. Je sais qu’elle grandit vite et que la plupart de ses tenues ne lui iront plus le mois suivant, mais pourquoi compter quand je ne sais que faire de mon argent ? « Avant de dire quoi que ce soit, dis toi que ce que je dépense pour elle, je ne le dépense pas pour moi. » J’esquisse une moue mutine ; je sais parfaitement que c’est faux. Pour habiller mon bébé, je n’ai pas rongé mon propre budget shopping. Pourquoi l’aurais-je fait quand nous pouvons nous permettre la moindre de nos lubies ?
« Qu’est-ce que je vais mettre ? Tu t’en occupes ? Tu choisis pour moi un costume pas trop chaud et élégant ? » Je hoche la tête, amusée qu’il me laisse prendre les commandes mais à la fois peu surprise et satisfaite : s’il veut des photos magnifiques, il sait que c’est à moi qu’il faut faire confiance. « J’y ai déjà réfléchi. » Le costume en lin beige que je lui ai offert pour célébrer le démarrage de l’Octopus sera parfait : il met en valeur son teint bronzé et fait ressortir ses yeux. « Tu ne seras pas en noir, sauf si c’est un problème. » Plongée dans mes pensées, je l’interroge toutefois pour ne pas l’exclure des décisions certes futiles, mais qui auront leur importance concernant cet album photo auquel il tient tant. Moi, je m’imagine déjà dans une petite robe longue en soie blanche, inspiration caraco, que j’ai à peine portée. « Et Callum, ça me va très bien, s’il n’est pas coincé par ses gosses, si pas, je demanderai à Liam. Il bosse pas pour le moment. Il sera disponible. » Je réfléchis un instant à qui ferait le mieux l’affaire de mon côté. « Je peux appeler Ariane. Je peux même demander à Carly si elle est disponible. » De toute façon, il ne s’agit que d’une formalité. Je n’envisage pas de passer l'après-midi et la soirée avec nos témoins comme le veut la coutume : je ne les envisage que lors du temps imposé par la loi. La fin d'après-midi et la soirée, je veux les passer avec lui et Micah. « Et, j’avoue, j’ai fait un truc pareil. Peut-être même un peu avant que tu dises oui pour être honnête. Mais, je n’en suis plus sûr. » Je plisse le nez, amusée qu’il l’avoue à demi-mots. « Hum. Prétentieux, à ce que je vois. » Bien sûr, je ne fais que plaisanter : concernant notre relation, il ne peut pas l’être. Nous n’avons pas besoin de nous répéter tous les jours que nous nous aimons pour savoir que nous nous sommes choisis. « Et moi, j’ai envie d’un album, pas pour me souvenir, mais parce que j’aime ça et pour Micah aussi. » Ma fille n’est pas dans la pièce, mais c’est elle que j’imagine à présent dans plusieurs années en train de feuilleter un album que son père aura créé spécialement pour elle, en plus de celui qu’il gardera pour nous. Puisque les gestes sont parfois plus parlants que les mots, je scelle à nouveau nos lèvres d’un baiser en guise de réponse.
« On l’aurait invitée qu’elle aurait trouvé à se plaindre. Elle peut nous en vouloir, un peu plus et un peu moins, ça ne change plus rien. » - « Pas pour moi. Mais je voulais être sûr que pour toi non plus. » Et je suis au fond soulagée qu’il imagine ce jour comme je le fais moi : à nous, juste à nous. Finalement, ce n’est guère surprenant puisque nous évoluons constamment dans notre bulle, mais il aurait pu vouloir se montrer plus traditionnel puisque c’est d’un mariage qu’il est question. « Tout ce que je vois, c’est que je m’y attendais pas. » Son émotion est palpable et à mon tour je réalise que nous allons le faire. Aujourd’hui. Il n’est plus question d’en parler au futur. « Pas à tout ça. Pas comme ça. Pas aujourd’hui. Mais, je me sens bien. Je me sens… heureux. » Je suis touchée, émue à mon tour de cela transpire dans le baiser que je lui donne à nouveau. Lorsque nos lèvres se séparent, je glisse mon visage dans son cou pour respirer le parfum de sa peau, les yeux fermés et le cœur qui bat avec sérénité. « Moi aussi. Je suis heureuse d’être à toi. » Je sens qu’il brûle de désir et, pour être tout à fait honnête, je ne suis pas en reste. Sauf que j’avorte toute tentative de rapprochement en me redressant et nous éloignant à regret. « Tu penses que j’ignore que la tradition aurait voulu qu’on passe toute une soirée et toute une nuit loin de l’autre avant la cérémonie ? » Je ne suis pas traditionnelle. Je m’en moque. Je ne vois ça que comme une façon de faire grimper la température pour rendre la soirée inoubliable. « Tu peux bien attendre quoi, une douzaine d’heures, non ? » Déjà, je quitte le lit mais, avant de m’éloigner vers la salle de bain, je ne résiste pas à l’envie de récolter un dernier baiser sur ses lèvres. « Je vais me doucher. » Laver mes cheveux et me maquiller de façon à exaucer son voeux : celui de lui couper le souffle. « Tu réveilles Micah ? » Elle aura certainement faim, et puisque j’ai moi même rempli une bonne partie de son dressing et la plupart de ses tenues habillées, il ne peut pas faire de mauvais choix.
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| | | | (#)Lun 16 Mai 2022 - 19:10 | |
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STARING AT THE SUN Elle me titille au réveil et, bien entendu, je suis déjà au taquet. La brume matinale dans mon cerveau se dissipe à la vitesse de la lumière à imaginer ma complice tout à moi. Ses baisers soufflent une rafale de tempête sur mes humeurs du réveil à l’accoutumée bougonne. Ses caresses sont plus violentes , mais aussi plus chaudes que le vent de la mer du Nord. Et, pourtant, je ne m’offusque pas de son expression malicieuse qui prétend que tout ceci n’est qu’un jeu, un jeu sérieux pour adultes dont les règles me dépasseront bientôt, des règles que je ne discuterai pas. Elle parle d’un mariage, Raelyn. Elle cause d’une noce sur le champ et, si je suis hébété, ce n’est pas la faute de mon effarement si mes négociations ne concernent pas le libidineux, mais le concret. Cette union, je la désire autant qu’elle et je ne peine par vanité à avouer ma déconvenue sexuelle. Qu’ai-je à craindre ? Pourquoi tenterais-je de la cacher alors qu’elle est palpable ? Ce malentendu, il est amusant et je badine comme un jeune novice qui ferait la cour à l’élue de son cœur. Je ricane avant de border sous nos draps, avec nous, mon assentiment, mon émotion et mes quelques exigences. Je souhaite que la mariée soit plus époustouflante qu’une star et que nos bijoux, symboles de notre décision, brillent au soleil. Je rêve que notre bébé s’émerveille en découvrant, à l’âge curieux de la raison, ô combien ses parents étaient élégants, beaux, heureux, amoureux. J’aspire à ce qu’elle remarque avec plaisir que sa tenue était à la hauteur de l'événement. Alors, il faut un photographe. Chaque geste, chaque regard rempli de promesse à la faveur de l’éternité soit immortalisés par un professionnel qui captera l’essence du bonheur qui se dégagerait de notre discret mariage et de la joie des quelques invités autant choisis pour leur place dans nos vies que pour leur disponibilité. La perfection ne peut être reléguée au rang ingrat du souvenir que le temps effacera par malignité. «Deux heures. C’est top. ça me laissera le temps d’aller chercher les alliances, de m’occuper de Micah et de passer quelques coups de fil.» ai-je conclu de bonne grâce. Je n’ai ni besoin d’être supplié ni besoin d’un coup de pouce pour envisager d’intégrer au timing de terminer ce que ma complice a initié quelques minutes auparavant. Sauf qu’elle n’ai pas le loisir de profiter de ses formes durant ce baiser supplémentaire : la bougresse atterrit déjà les deux pieds sur Terre alors que je marche encore des mètres au-dessus du sol. Sur l’heure, il est question de ma mère et, en l’occurrence, de mon côté traditionnel, voire archaïque. C’est délicat de la part de Rae et je la remercie d’un oeillade gorgée de reconnaissance dès lors que je balaie son inquiétude par une évidence : Maggie n’étant jamais satisfaite par ce que je fais et, plus globalement, par ce que je suis, je me contrefiche qu’elle nous applaudisse. Si regret il doit y avoir, ce sera que mon père ait été privé de la fête. Sa présence m’aurait fait plaisir. Je m’en passerai bien cependant. Ce n’est pas le plus important. Je ne peux convier l’un sans l’autre et, les minutes s’écoulant trop vite, je ne tergiverse pas. Je plie le problème au même titre que les considérations plus heureuses à propos du costume que Rae choisira pour moi - c’est plus prudent - et la robe que portera notre enfant. Plus alerte, je saisis rapidement que son dressing est plus fourni que ne l’était le mien avant que ma partenaire, lassée de mes t-shirts et de mes jeans foncés et usés, se charge de son achalandage. «Mouais.» ai-je relevé avec scepticisme. «C’est ce que je me dirais si j’étais surpris.» Déjà, je roule des yeux plaisantins. «Tu sais qu’elle ne portera pas tout et que c’est donc du gaspillage ? » Évidemment et peu lui chaut à Raelyn. Elle exprime son estime d’elle-même et sa passion pour Micah et moi en octroyant à chacun un budget destiné aux fringues, un budget pharaonique. En soi, c’est touchant… mais l’intention n’est pas aussi ébranlante que cette sensation de satisfaction et d’allégresse qui me traverse, que je partage et que je jure sans crainte réciproque. «Tu veux que je te dise ? » ai-je annoncé entre plusieurs baisers. «Je ne sais pas si une mouche t’a piquée au point de coller la fièvre de l'empressement, mais ça me plait bien. ça me plairait aussi de faire redescendre la température, si tu vois ce que je veux dire.» Joignant sourire goguenard et gestes à la parole - je l’oppresserais volontiers pour la dénuder - mes doigts s’enroulent autour de ses poignets pour la retenir tandis qu’elle s’emploie à m’échapper. J’estime qu’il est des accords à sceller dans le marbre de la passion. Or, un pressentiment me chuchote à l’oreille que Rae me taquine, mais n'opère pas de manœuvre de recul. Elle me fuit sous couvert de mes responsabilités paternelles et, plus culottés encore, en évoquant les us et les coutumes. «Les traditions ?» l’ai-je répété en me demandant lequel de nous joue l’hôpital et qui endosse le rôle de la charité. Autant dire que j’ai désormais la mine de l’arrosé qui s’apprête à se venger. «Oui ! Tu as raison finalement. C’est important, au moins pour Micah.» Jusque là toujours allongé et suivant du regard ma future épouse - je ne me fatigue pas de le prononcer en pensée - maintenant qu’elle se dirige vers la salle de bain, je me penche vers ma table de nuit pour récupérer mon téléphoe. «Faut que j’invite mes parents.» Ce n’est qu’une menace en l’air, mais je suis maître dans l’art du bluff. Qui plus est, j’ai la gagne et, si je dois composer le numéro, je n’hésiterai pas. « Tu sais, pour qu’ils soient sur les photos, pour plus tard. Et mes frères aussi. Tous mes frères.» Ma voix est si grave que je risquerais de me prendre les pieds dans mon tapis. Toutefois, je ne renonce pas. J’appelle, active le téléphone et ça sonne le “la”. «Ce n’est pas cher payé contre douze heures d’attente. Même plus maintenant. On tiendra bien. Et, du coup, avec trente minutes de plus, ou trente jours, selon l’emploi du temps des Taylor, tu nous trouveras bien un DJ, non ? Et un vrai menu de fêtes. A moins que….» “Tu capitules et oublies l’idée de me rendre fou”. Je suis prêt à raccrocher avant la cinquième sonnerie, sans laisser de message, voire au nez de qui m’accueillerait d’un “allo”. Je le ferais juste pour la joie de gagner cette bataille bon enfant. «Il ne tient qu’à toi.» Je secoue mon portable sous son nez en guise de conclusion et tapotant le matelas en guise d’invitation.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 18 Mai 2022 - 19:42 | |
| staring at the sun Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Tandis que je déroule le fil de ma pensée et qu’il réfléchit à comment concrétiser ce projet que je pense depuis hier soir, ses doigts glissent doucement sur mes flancs. Le contact de sa peau contre la mienne a toujours le même effet sur moi qu’au premier jour mais, plutôt que d’écouter mes envies les plus triviales, je garde la tête froide. Je pense objectifs et je caresse l’idée de nous forcer à l’abstinence jusqu’à ce soir pour que notre première nuit de couple marié n’en soit que plus explosive. Comme dirait un homme sage - il ne l’est pas réellement - je veux que ça fasse boum. Je veux que, à l’image de nos retrouvailles après notre première brève séparation - j’avais appris qu’il était marié - et son accident, cette nuit ait une saveur différente. Sa mauvaise foi l’empêchera certainement de reconnaître que c’est une bonne idée, que je rends service à notre passion, mais je sais que, demain, il se dira que j’ai fait le bon choix. « Deux heures. C’est top. ça me laissera le temps d’aller chercher les alliances, de m’occuper de Micah et de passer quelques coups de fil. » Machinalement, je joue avec l’alliance qui orne mon annulaire gauche depuis plusieurs mois déjà. « Je te la confie ? Pour que tu choisisses quelque chose qui va bien avec ? » Ou, plus vraisemblablement, que le bijoutier l’aide à choisir. Moi, j’imagine quelque chose d’incurvé plutôt que classique, d’une courbe qui suivrait la forme particulière de mon bijou de fiançailles. « Où on va les choisir ensemble. » Ces bijoux, n’allons nous pas les porter toute notre vie, après tout ?
« Mouais. C’est ce que je me dirais si j’étais surpris. Tu sais qu’elle ne portera pas tout et que c’est donc du gaspillage ? » - « Bien sûr qu’elle portera tout. » L’air de ne pas y toucher, je plisse le nez et hausse les épaules. Elle portera tout en tout cas si je la change deux ou trois fois par jour. N’est-ce pas de toute façon ce que nous faisons déjà ? Je suis chaque jour étonnée par la capacité de notre fille à se salir à une vitesse impressionnante. Est-ce le cas de tous les nouveau-nés ? Je pourrais battre des cils et lui rappeler que, si cela me rend heureuse, c’est que cela en vaut la chandelle, mais il n’est pas le dernier à se plier en quatre pour faire de la moindre de mes lubies une réalité. Ce qui est également vrai, c’est que nous unir plus rapidement que prévu et dès aujourd’hui n’en a rien d’une. Une lubie, on s’en débarrasse et on regrette comme d’un vêtement qui passe de mode. Nous offrir une cérémonie intime qu’un n’appartiendra qu’à nous, c’est une décision mûrie qui me comblera encore dans des années. « Tu veux que je te dise ? Je ne sais pas si une mouche t’a piquée au point de coller la fièvre de l'empressement, mais ça me plait bien. ça me plairait aussi de faire redescendre la température, si tu vois ce que je veux dire. » J’esquisse un sourire amusé puisque je sais où il veut en venir. Je ne suis pas assez innocente pour pouvoir prétendre que je ne comprends pas l’allusion. Au contraire, la flamme du désir brûle déjà dans le fond de mon œil. Mais je me raisonne, je n’oublie pas mon objectif : rendre notre étreinte du soir inoubliable. L’attente est une composante essentielle pour ce faire, essentielle autant que désagréable sur l’instant. « Les traditions ? » - « Hum hum. » J’étire un sourire espiègle avant de m’éloigner. Nos corps divorcent pour mieux se retrouver plus tard ou, en tout cas, c’est comme ça que j’entends les choses. Bien sûr, ma version des faits ne le convainc pas et pour cause : je n’ai rien d’une traditionnelle. « Oui ! Tu as raison finalement. C’est important, au moins pour Micah. » Je sens qu’il réfléchit à une manœuvre pour me faire ployer. Ce jeu, il me plaît déjà et alors que je lui montre mon dos plutôt que mon minois, mon sourire s'agrandit. « Faut que j’invite mes parents. Tu sais, pour qu’ils soient sur les photos, pour plus tard. Et mes frères aussi. Tous mes frères. » A quoi joue-t-il ? Lorsque je me retourne, c’est une moue boudeuse imprimée sur mon visage. La présence de ses parents est synonyme de tensions et de prises de tête : tout l’inverse de ce que je veux pour aujourd’hui et si je n’ai pas cherché à les exclure volontairement lorsque j’ai décidé que je voulais une cérémonie intime, une pour nous deux uniquement, leur absence permettra à mes souvenirs de n’être tâchés d’aucune manière. Pas d’amertume sous une grosse couche de joie et d’amour parce que sa mère aura fait des siennes. Pas de critique - la robe, mes tatouages ou mes cheveux, le choix est large - soufflée dans mon dos mais de façon volontairement audible. Rien que lui, moi, nos sentiments l’un pour l’autre et notre bébé qui en est le fruit. « Ce n’est pas cher payé contre douze heures d’attente. Même plus maintenant. On tiendra bien. Et, du coup, avec trente minutes de plus, ou trente jours, selon l’emploi du temps des Taylor, tu nous trouveras bien un DJ, non ? Et un vrai menu de fêtes. A moins que… Il ne tient qu’à toi. » Ses doigts composent le numéro de ses parents et les premières sonneries résonnent. Moi, je déplore qu’il tente de me faire plier à l’aide de bassesse qui pourraient presque me laisser penser qu’il la regrette, sa grande et faste cérémonie. S’il l’avait désirée et s’il n’avait jamais été question de nous enfuir tous les deux le temps d’une journée, je me serais faite à l’idée et j’aurais toléré - pour lui et uniquement pour lui - cet écart à mes convictions et ce qui me fait du bien. J’aurais composé avec la présence de celle qui me considère comme une indésirable et du reste du monde qui l’aurait été à mes yeux. Je n’ai rien contre son père et ses frères. Ils sont charmants et agréables mais, à présent que j’ai touché du doigt l’idée que ces moments n’appartiennent qu’à nous, je ne suis plus prête à faire machine arrière. A nouveau, je l’enjambe alors pour attraper le téléphone entre ses doigts. Je raccroche tandis que je scelle nos lèvres et que ses doigts abandonnent l’objet pour s’accrocher de part et d’autre de mon bassin. Mais, finalement, j’éteins le portable avant de me redresser et de poser ma paume contre son torse nu. « Juste nous. Aujourd’hui. C’est trop tard pour faire machine arrière. » Et c’est ce que je veux. Ce dont j’ai besoin. J’espère qu’il le comprendra en plongeant son regard dans le mien, doux mais sérieux et déterminé. « Je suis pas en train de me refuser à toi pour t’agacer. Je le fais parce que ce soir, ça doit être magique. » Je ne suis pourtant pas fleur bleue, je n’ai pas l’âme d’une romantique. Je jette le téléphone au pied du lit, avant de prendre ses deux mains dans les miennes, d’enrouler nos doigts et de plaquer le dos de sa main contre le matelas. Là, je me penche pour murmurer tout près de son oreille. « Parce que je veux que tu m’aies voulue toute la journée. » Et je veux l’avoir désirée aussi longtemps. « Offre moi ça, s’il te plait. » J’esquisse un sourire tendre, avant de déposer un baiser dans sa nuque et de me redresser. « Où on peut se comporter comme des adolescents, là et tout de suite. » Et faire l’amour en décrétant que les maigres préparatifs peuvent attendre. « Mais ce serait dommage, non ? » Quant à sa mère, il sait ce que j’en pense. « Un DJ et un menu de fêtes, qu’est ce qu’il faut pas entendre. » Je lui offre une moue plus amusée, à présent. « Je peux compter les fois où tu t’es risqué sur la piste de danse sur les doigts d’une main, et il n’y a rien que tu aimes plus que des pâtes, des oignons et de la sauce tomate maison. » Et ça me convient. Je crois que si nous avions organisé le genre d’union qu’il a évoquée, je me serais sentie de trop, de comme si je jouais un rôle qui n’est pas le mien. « C’est pas nous ça. » Alors qu’un mariage à deux - à quatre, nous ne pouvons malheureusement pas nous passer de témoins - ça nous ressemble. Ça aurait dû être une évidence dès le début.
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| | | | (#)Jeu 19 Mai 2022 - 21:31 | |
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STARING AT THE SUN L’idée qu’elle enlève sa bague de fiançailles, même pour le confier, m’arrache une grimace entre horreur et dégoût. Je ne l’imagine plus sans, Raelyn et, le cas échéant, je n’avais pas réellement l’intention de choisir seule notre alliance. Parmi les coups de téléphone que j’ai annoncé, un était destiné aux bijoutiers afin de fixer un rendez-vous dans les deux heures à venir. Hors de question que vendeur ou vendeuse soit dérangé par d’autres clients tandis que ma future épouse et moi sélectionnons le symbole de notre union. Je l’imagine privée, cette entrevue. Je m’accorde cette excentricité car il m’arrive, de temps à autre, de me rappeler que l’argent ouvre toutes les portes et que notre couple n’en manque pas. Je ne vis plus dans un tout petit studio, aujourd’hui occupé par Spencer, dans un quartier peu fréquentable. Parfois, je me demande quelle fée s’est penchée sur mon cas et m’a sorti de la merde dans laquelle je pataugeais après le décès de Sofia. Néanmoins, je la remercie souvent, presque autant que j’exprime ma gratitude à Raelyn, Raelyn qui propose une évidence à laquelle je réponds par un haussement d’épaules : «On va le faire ensemble. C’est trop important pour que je prenne le risque de me planter ou que je confie le choix à un étranger.» L’évocation me rappelle les bikinis que j’ai pris en double - deux tailles différentes - de peur de me tromper. Je me souviens également des draps que j’ai souhaité aussi luxueux que ceux dont je comptais me débarrasser sans avoir la moindre idée de la qualité d’un tissu ou d’un autre, raison pour laquelle j’ai confié la tâche à la vendeuse. Les exemples comme ceux-là sont légion. Ils étirent un sourire sur mes lèvres puisque ces morceaux choisis, goutte d’eau dans l’océan de nos années ensemble, seront suivis par d’autres tout aussi amusants, touchants et espiègles. Ce matin, nous le sommes. Nous jouons de malice au sujet de la garde-robe de Micah. Quand bien même se salit-elle rapidement, je doute que la changer deux à trois fois par jour suffirait à exploiter toutes les tenues griffées que contiennent ses armoires. Qu’à cela ne tienne cependant. Je ne discute pas, je roule plutôt les yeux au ciel et me concentre sur l’importance des traditions. Sont-elles importantes ? Oui ! Suis-je interdit d’y déroger ? Assurément, non ! Je gommerai certaines à la faveur du bien-être de ma dulcinée - et du mien - pour le jour de notre mariage quoique je prétende le contraire avec la malice du Diable.
J’aurais pu me contenter de bluffer, de brandir mon téléphone portable sans appeler un quelconque correspondant ou en choisir un dont les chances de participer à cette fête frugale étaient élevées. Or, c’est bien dans la ferme des Taylor que résonne la sonnerie métallique de leur vieil appareil. Evidemment, ce n’est pas un acte manqué ou révélateur que je remets en doute ma décision précédente. Ce n’est ni plus ni moins un jeu dont les règles dépendent de Rae puisque je lui concède d’en avoir entamé un. Ma manœuvre, ce n'est pas de convier un élément perturbateur à une table d’honneur - j’aime ma mère, mais elle en serait un - mais de ramener ma dulcinée dans mes bras. C’est la forcer, avec mesquinerie, à me tomber toute crue - nue - dans le bec. La stratégie n’était pas supposée dessiner sur ses traits un masque boudeur. D’emblée, je m’interroge : croit-elle que je suis sérieux ? M’imagine-t-elle grave et pétri de remords ? Aussitôt mu par la bienveillance, je me demande si je ne suis pas allé trop loin. Je suis tout près de lui chanter que c’était une blague, rien de plus : elle ne m’en laisse pas vraiment le temps. Elle bondit du milieu de la pièce sur le matelas, m’enjambe et subtilise d’entre mes doigts mon gadget. Evidemment, je ris de bon coeur tantôt grâce à la surprise tantôt à la faveur de mon soulagement. Elle n’est pas “vexée” ou “affligée”. Elle ne s’est pas méprise sur mes intentions ou seulement un bref instant. Alors qu’elle éteint l’appareil, se débat avec mes mains baladeuses et mes lèvres aventureuses - idiot parmi les Hommes, son baiser pliait le “problème” - j’ai baissé la garde. J’ai lâché prise tandis qu’elle maintient la sienne fermement autour de mes poignets. Je suis coincé entre le matelas et son corps, les mains relevées sur le coussin. «Je voulais personne d’autres, juste toi, comme ça, en moins habillée. Pour une fois que Micah dort encore.» ai-je lancé en soulevant mon buste, ma bouche cherchant la sienne. J’ai ajouté dans un souffle : «C’est tout.» et j’ai gardé le “tu n’as pas à t’inquiéter.” Mon regard brille de désir et de sincérité. La lueur la plus lumineuse relève certainement de la première émotion, mais Raelyn est sans pitié. Ces douze heures d’abstinence, elles sont déjà arrêtées. D’aucuns arguments ne l’influenceraient. Alors, je me tais. J’observe un silence religieux et réprime toutes répliques inutiles. J’abdique parce qu’elle me plaît, son idée. Elle a un goût de déjà-vu et, fort de mon expérience, j’opine du chef en lui souriant tendrement. «Je n’ai pas besoin de ça pour avoir envie de toi.» Ce n’est un secret pour personne. J’ai parfois l’impression que c’est écrit en lettres capitales sur mon front. «Mais, ça me va. » J’aime aussi pour la réciprocité de notre appétit charnel au terme des échanges des consentements. « Parce que ce serait dommage, c’est vrai.» J’ai planté mes pupilles déterminées dans les siennes et, caressant ses doigts, maintenant que mes mains sont libres, je la mets en garde : «J’aurais vite fait de redevenir un ado si tu n’es pas dans la salle de bain dans la minute… et si tu ne fermes pas la porte de la salle de bain à clés.» J’ai ponctué la remarque d’un baiser et j’ai éclaté d’un rire frais alors qu’elle me perce à jour. «J’aurais raccroché ou fait semblant de prendre des nouvelles. Et, tu as oublié la viande hachée dans la sauce.» Doucement, j’ai claqué sa cuisse de ma paume, histoire qu’elle me fuit par sécurité. Je ne me suis pas défendu à propos de mon désamour pour la danse. J’ai pris un air des plus innocents en cheminant du lit vers la sortie de la chambre. Puis, comme frappé par une évidence, j’ai jeté à la volée une envie folle : «On n’a pas besoin de prendre des témoins qu’on connaît. On aura un photographe, il peut signer… On aura qu’à prendre un type au hasard, n’importe quel clodo signerait en échange de quelques billets. Juste toi et moi… pas de témoins pour m’entendre te dire deux ou trois trucs qui ne regardent que nous.» Notre amour et ses secrets ne sont pas à partager, pas même avec mes amis les plus proches. «Je m’occupe de la petite, je nous prends un rendez-vous pour les alliances et comme j’ai envie de jouer….» Moins que de me marier. «Enlève une demi-heure à ton timing. Plus tôt on part, plus on a de chance d’éviter les imprévus.» ai-je conclu sans oser lui voler un baiser. Il me faudrait peu de choses pour que ça ne dérape, quoique j’ai rangé mes idées lubriques dans un coin de mon esprit dès que j’ai croisé les yeux bleus et grands ouverts d’une Micah plus sage qu’une image. A croire qu’elle a senti que ce n’était pas l’heure de réclamer notre attention… que quelque chose de grand se préparait pour aujourd’hui, quelque chose de bien plus stable que nos métiers ou nos emplois du temps.
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(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 22 Mai 2022 - 0:38 | |
| staring at the sun Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
C’est acté : nous irons choisir nos bagues ensemble et je suis heureuse. Pas parce que je n’ai pas confiance en lui - le bijou qu’il a choisi pour me demander de l’épouser est époustouflant et si je doute qu’il a dû demander de l’aide, il me connaît plutôt bien pour savoir ce qui me ressembler - mais parce que je considère que puisque nous nous engageons à deux dans cette voie et j’ai envie de mettre la main à la pâte à mon tour. Je veux regarder nos doigts entrelacés et me souvenir du jour où nous avons choisi nos alliances à deux. Alors, nous décidons ensemble qu’il y a des décisions qui ne doivent pas être prises dans le simple but d’optimiser notre temps.
Je crains l’espace d’un instant de le voir opérer une marche arrière quand il saute sur la première occasion - un jeu que je ne veux pas le laisser gagner puisque je joue pour nous deux, avec nos intérêts à tous les deux à coeur - pour ramener ses parents sur le tapis. Il est apparu comme une évidence que leur absence, et celle de quiconque n’étant pas nous, est la condition nécessaire pour que je me souvienne de cette journée comme étant parfaite, à notre image. Sa mère, elle avait certainement été synonyme du moments à prendre sur moi, et la cause de frustration si pas d’accrocs. Je considère que je n’ai pas tenu la famille de mon complice à l’écart de sa vie. Sa mère - puisqu’il est question principalement d’elle - s’en est exclue toute seule à cause de sa véhémence à mon égard. « Je voulais personne d'autre, juste toi, comme ça, en moins habillée. Pour une fois que Micah dort encore. C’est tout. » Je lui jette le genre de regard qui dit ne fais pas comme si tu n’avais pas compris puisque je dois m’assurer que c’est le cas autant que je veux être certaine de l’avoir été, comprise. Mais il me répond lui aussi par un regard, un qui me rassure, un qui me donne envie de me lover dans ses bras et de ne plus bouger de là de toute la journée et me contenter d’une caresse du bout des doigts dans sa nuque, c’est une torture. Une torture que j’ai choisie, certes, mais ce choix prend des allures de doulourese épreuve. « Je n’ai pas besoin de ça pour avoir envie de toi. » C’est tout le temps le cas et la réciproque est vraie : je crois que ça crève les yeux pour quiconque nous observant évoluer dans la même pièce. « Mais, ça me va. Parce que ce serait dommage, c’est vrai. » Un immense sourire étire mes lèvres et je ne suis pas juste satisfaite d’avoir gagné : je suis heureuse, déjà frustrée, mais persuadée que j’oeuvre dans l’intérêt de la passion, cette passion dévorante que nous partageons. « J’aurais vite fait de redevenir un ado si tu n’es pas dans la salle de bain dans la minute… et si tu ne fermes pas la porte de la salle de bain à clés. » J’éclate de rire avant de me pencher pour récolter un baiser sur ses lèvres, avant de m’échapper pour ne pas être tentée d’envoyer mon plan aux orties. Avant que j’atteigne la porte de la salle de bain, Amos m’interpelle cependant. « J’aurais raccroché ou fait semblant de prendre des nouvelles. Et, tu as oublié la viande hachée dans la sauce. » - « J’aurais dû te laisser faire pour voir ça. » Quant à moi, l’endroit où je me situe en ce qui concerne la famille est clair pour tout le monde : je n’ai pas cherché à recontacter ma mère ou mon frère lorsque je suis tombée enceinte, ni lorsque j’ai accouché. Le trait que j’ai tiré sur eux il y a des années est définitif. Si j’apprends à connaître Spencer, c’est plus parce que je me reconnais en elle que parce que la science a confirmé que nous sommes liées. Ma famille comporte deux membres : Amos et Micah. « Tes frères, tu pourras les inviter à dîner à l’appartement un soir... » Cela que nous louons pour garder l’adresse de notre véritable foyer secrète. Je doute que tous soient dupes. Marshall ne l’a pas été. Sa mère, je me moque de comment elle apprendra la nouvelle de notre affront.
« On n’a pas besoin de prendre des témoins qu’on connaît. On aura un photographe, il peut signer… On aura qu’à prendre un type au hasard, n’importe quel clodo signerait en échange de quelques billets. Juste toi et moi… pas de témoins pour m’entendre te dire deux ou trois trucs qui ne regardent que nous. » Amos savait certainement que cette idée me plairait avant même de l’énoncer : nous partageons tous les deux notre amour - que dis-je, notre obsession - pour l’intimité. Pour vivre heureux, il est moins question de vivre cachés que de vivre reclus. L’arrivée de Micah nous force à revoir nos vieilles habitudes, mais on ne se refait pas entièrement. Je n’en ai de toute façon pas envie. « On mérite mieux qu’une paire de clochards. » Le bijoutier ? Une autre idée germe dans mon esprit. « Mais va pour deux inconnus. J’ai déjà mon idée pour le second. » Et elle résout d’une seule pierre deux questions : la seconde étant celle du menu. Pas de traiteur chic et en vogue. Pas de pièce montée ridicule ou de repas en cinq services. Je garde cependant l’identité de l’inconnu en question mystérieuse et il ne me soutirera pas la moindre information. « Je m’occupe des témoins, donc. » Puisqu’il était déjà décidé que je nous trouve un photographe. « Je m’occupe de la petite, je nous prends un rendez-vous pour les alliances et comme j’ai envie de jouer… Enlève une demi-heure à ton timing. Plus tôt on part, plus on a de chance d’éviter les imprévus. » Une moue amusée se dessine sur mon visage. « Je suis tentée de te dire qu’un chef d'œuvre comme celui-là… » Théâtralement, c’est ma propre silhouette que je désigne. « Ça requiert du temps et de la préparation. » Mais j’aime trop jouer, et il le sait. « Mais deal. » Et sans plus un mot, je disparais dans la salle de bain.
J’y passe le temps qui m’est alloué sans gaspiller la moindre seconde. J’en sors les cheveux propres et lisses, le visage maquillé sobrement mais avec élégance, et habillée d’une robe écru ravissante de simplicité. En soie, avec de simples bretelles fines qui se croisent dans le dos et tombent jusqu’à ma chute de rein, c’est ce que j’ai trouvé de plus adapté à l’événement et force est de constater que je suis largement satisfaite. Lorsque je retrouve Amos au salon, il a enfilé la chemise blanche et le pantalon en lin crème que j’avais déposé pour lui sur le lit et il tient Micah dans ses bras. « Alors ? » Est-ce que je lui coupe le souffle ? Est-ce que j’ai rempli ma part du contrat ?
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En choisissant nos alliances, j’ai réalisé que je n’avais jamais vu celle qu’il portait à l’annulaire du temps de son mariage avec Sarah et c’est un soulagement : je ne serai pas tentée de les comparer. Je suis certainement forte de la certitude que j’ai fait mieux : la rousse est à mes yeux austère et fade et je possède des goûts à la fois plus audacieux et plus sûrs. Ma bague à moi, je la trouve si belle que j’ai regretté de devoir la retirer et la ranger pour quelques heures encore. Sur le bâteau, je suis accoudée à la rambarde et j'observe l’écrin qui contient la sienne que je tiens dans mes mains en attendant que l’officiant arrive. Il nous mariera à quai et nous partirons juste tous les deux - et avec notre poupon - dès que ce sera fait. Les trois témoins de notre union, ils resteront à quai pendant que nous la consommons. « Pas de regrets ? » Je l’entends arriver dans mon dos et, alors que je me retourne, je l’interroge non pas sur notre décision de nous marier, mais celle de le faire de cette façon. « C’est parfait. Mais je détesterai que tu te lèves un matin en regrettant la somptueuse cérémonie que tu imaginais peut-être. Tu sais, celle avec une pièce montée, des musiques ringardes et des pochons de dragées pour les invités. » J’esquisse un sourire amusé, et je lui tends la main pour qu’il la glisse dans la mienne.
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| | | | (#)Lun 23 Mai 2022 - 16:56 | |
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STARING AT THE SUN Mon planning me ravissait, c’est vrai. Toutefois, la matinée n’est pas colorée par mes bougonneries maussades. Envolées, mes humeurs du matin. Il est jalloné de rires francs, déployées g^race à la perspective de notre mariage. Ce n’est plus une promesse à prévoir, un projet mis entre parenthèse à cause d’obligations diverses ou, une fois n’est pas coutume, à la faveur de la naissance de Micah. L’heure approche et, à présent, la joie comme l’exitation est palpable dans notre chmabre. Bien sûr, pour que naisse ce fatras d’émotions et pour que je renonce à les exprimer dans un collé-serré, il aura fallu tant à Rae qu’à moi quelques aveux à propos de nos désirs en matière de cérémonie - faste ou intimiste ? - ou de tradition - que faire de mes parents ? Verrais-je la mariée avant l’échange des consentements ? -, mais tout est réglé comme une boîte à musique. Nous sommes même tombés d’accord sur le peu d’importance, que nous dévouons à la présence de témoins familiers. Dans le fond, ce n’est pas surprenant. Notre amour s’est épanoui sans que d’aucuns n’interviennes pour nous y aider. J’ai bien réclamé quelques conseils à Lola qui, malgré sa candeur, était une jeune femme avisée. Mes réclamations n’ont traité que de nos disputes cependant. Jamais je n’ai abordé mes inquiétudes quant au mode de vie de Raelyn. Dieu qu’il est loin aujourd’hui. Tandis que je lui décris de quelle façon j’aurais renversé la situation si, d’aventures, l’un de mes proches avait répondu au téléphone, je m’ébahis de nos progrès, de notre évolution, de cette solidité qui est nôtre puisque nous avons travaillé dans ce sens. M’aurait-on annoncé qu’un jour, nous nous serions retrouvés dans une bijouterie pour choisir des alliances pour sceller notre passion dans l’éternité, je n’y aurais jamais cru. Je me serais fié à cette manie de rouler des yeux. Au lieu de ça, enchanté par la proposition de recevoir mes frères pour fêter notre union, j’ai préféré la remercier d’un regard et de passer à la trappe qu’après sa vexation, ma mère risque de prendre les devants, à l’annonce de nos noces, et d’organiser un déjeuner sous tonnelle au milieu des terres du ranch entretenues et décorées pour l’occasion. Rien n’est supposé ternir notre allégresse et, surtout, ma tranquillité d’esprit. Qu’ai-je à préparer ? De quoi dois-je m’occuper si ce n’est d’un rendez-vous, d’un bateau, de mon bébé et de moi, moi qui n’ai qu’à enfiler un costume élu par ma future épouse en suffrage universel (je n’ai pas réclamé voix au chapitre.) ? Je n’ai qu’à songer à ajouter les boutons de manchette reçues en cadeau par cette dernière afin de parfaire mon allure. Celle de ma complice, elle sera élégante. Elle va m’époustoufler, j’en suis convaincue. Aussi, ai-je opiné du chef alors que le narcissicisme l’auréole. Cette confiance en elle, elle contribue à ce que je retombe amoureux d’elle à chaque seconde. C’est par tout ce qu’elle est, Raelyn, qu’elle a ranimé un sourire qui n’a de cesse de grandir mois après mois. Micah, prunelle de nos yeux, c’est la cerise sur le gâteau. C’est la surprise que nous n’attendions pas, mais qui nous comble au quotidien. Pénétrant dans sa chambre, je la découvre éveillée et sage. Elle m’hypnotise de ses grands yeux et je ne suis que plaisir de l’écouter raconter, rire, s’émerveiller devant ma douceur et, plus tard, devant la beauté de sa mère. Elle-même magnifique dans sa petite robe rose pâle en taffetas de soie brodé de sequins. Face à ses deux joyaux, l’émotion me gagne si bien que je souffle un compliment éloquent comme un murmure. Parlerais-je plus fort que j’aurais bégayé et, plus tard, dès lors qu’un bijou se distingue parmi le panel proposé, je me fais la réflexion qu’il n’est pas à la hauteur d’un rien de la beauté de ma dulcinée.
∞∞∞∞∞ J’aurais pu enclencher le pilote automatique. J’ai pourtant besoin de m’occuper les mains. A l’inverse, elle s’aventurerait sur le terrain interdit qu’est le corps de ma promise. Qu’est-ce qui m’en empêcherait ? Micah dort. Le babyphone n’émet que du silence. Ma passion s’éxprimerait volontiers si je n’avais été séduit par la proposition de vivre un feu d’artifice à la nuit tombée. Mentir serait de déclarer que ce ce n’est pas sans excaver des trésors de patience, de volonté et d’efforts. Au départ, je n’ai osé l’approcher alors que, ma conjointe, elle est à moins de trois pas de moi, absorbée dans la contemplation des écrins et les cheveux au vent. Suis-je capable de rester à l’écart pour notre propre bien ? Foutaises ! J’appoche, l’enlace et love mon visage dans son cou que j’embrasse tendrement. «D’avoir accepté que tu me tortures pendant douze heures ? » ai-je répliqué, amusé par la question et par ma réponse. Je jure, maintenant que l’aide à pivoter entre mes bras, d’avoir aperçu dans le fond de ses pupilles un soupçon de gravité. Mais, à quel propos ? «Je ne regrette pas non plus de t’avoir demandé de m’épouser si c’est ce que tu veux savoir.» A priori, je commets une erreur. Son anxiété n’a trait qu’à la configuration de notre engagement et de la cérémonie. « Oh, non ! Je n’aime pas ça, les grands rasssemblements. Même s’il n’y a que des gens que je connais, c’est pas ce que j’aurais voulu pour nous, mais je l’aurais fait si toi tu l’avais demandé.» Par chance, nous vibrons sur les mêmes ondes. Je ne remercierai jamais assez le ciel de l’avoir posé sur mon chemin. « Moins on est dans la ligne de mire, mieux je me sens en général. Avant toi, j’étais seul. Avec toi et la petite, j’ai tout ce dont j’ai besoin. Puis, en société, je dois exploser mon compteur de mots… et je te l’ai dit, j’ai des choses à te dire… qui ne regarde que toi.» Je l’ai congratulée d’un baiser suivi d’un clin d’oeil. « Tu sais à quoi on n’a pas pensé ? A réserver un resto… faudra bien qu’on mange…» Personne ne survit grâce à de l’amour et de l’eau fraîche.
∞∞∞∞∞ Arrivés à quai, un taxi nous conduit tous les jusqu’à la plage de notre réconciliation. Une parcelle a été réservée pour nous, une petite arche a été décorée de fleurs et cinq chaises, disposées stratégiquement sont ornées de ruban de couleur identique à la tenue de Micah. Touché, je ne clame pas au miracle, je pense “Raelyn”. Je songe à tout ce qu’elle est capable de m’effarer malgré le temps qui s’égraine. «Tout ça ? En même pas deux heures ? » Sans compter le trajet en bateau. «Tu es incroyable.» Mon coeur le prouve : son rythme se calque sur la cadence d’une rumba ou d’un paso doble : je ne suis que convoitise et, a priori, heureux d’avoir moi aussi imaginé une surprise somme toute banale, mais qui j’espère, vaudra son pesant d’or. En attendant, l’officiant nous invite à le rejoindre, tous les cinq : les futurs mariés, leur enfant et leur deux témoins. «C’est qui ? » ai-je chuchoté à l’oreille de ma complice en m’exécutant sans discuter. Que du contraire : j’ai hâte.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 24 Mai 2022 - 16:53 | |
| staring at the sun Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Je sens la présence d’Amos dans mon dos avant qu’il ne s’approche et ne m’enlace. Pour cette raison et parce que je ne le fais plus à son contact, je ne sursaute pas lorsqu’il dépose son menton sur mon épaule et ses lèvres dans mon cou. Mes doigts s’accrochent un peu plus à l’écrin que je referme et serre dans mon poing.
« D’avoir accepté que tu me tortures pendant douze heures ? » « Non, ça tu n’avais pas le choix. » « Je ne regrette pas non plus de t’avoir demandé de m’épouser si c’est ce que tu veux savoir. »
L’échange, badin et léger, est fait sur le ton de l’humour et mes lèvres s’étirent pour former un grand sourire. Si je prétends être autoritaire quand ma volonté et ma retenue fondent comme neige au soleil lorsqu’il s’agit de lui, ce n’est que par amour du jeu et je n’ai pas besoin qu’il me répète qu’il ne regrette pas sa demande : le cas contraire, je me serais définitivement braquée. Je ne l’envisage toutefois pas : je sais que la bague à mon annulaire n’était pas une lubie ou un stratagème pour montrer aux autres représentants de la gente masculine que je lui appartiens. Ce qui m’inquiète, c’est qu’il m’ait dit oui ce matin sous le coup de l’euphorie et qu’il regrette déjà l’absence d’une grande cérémonie. Cela ne lui ressemblerait pas puisqu’il n’aime pas être le centre de l’attention, mais il est après tout attaché aux traditions. « Oh non ! Je n’aime pas ça, les grands rassemblements. Même s’il n’y a que des gens que je connais, c’est pas ce que j’aurais voulu pour nous, mais je l’aurais fait si toi tu me l’avais demandé. » - « J’y avais jamais vraiment réfléchi. Mais non, c’est ça que je veux pour nous. » Une cérémonie semblable à l’instant que nous sommes en train de vivre : intime, loin de l’agitation de nos deux univers. « Moins on est dans la ligne de mire, mieux je me sens en général. Avant toi, j’étais seul. Avec toi et la petite, j’ai tout ce dont j’ai besoin. Puis, en société, je dois exploser mon compteur de mots… Et je te l’ai dit, j’ai des choses à te dire… Qui ne regardent que toi. » -- « On n’a rien besoin de se dire devant ces inconnus. Tu peux le garder pour ce soir. Pour quand on sera seuls. » Moi, je préfère garder les grandes déclarations pour un public réduit à une seule personne. Je n’ai pas réfléchi à un discours ou à des voeux plus traditionnels. Je sais ce qu’il représente pour moi. Je sais que je n’aurais pas besoin de réfléchir au moment de le lui dire. Les mots me viennent toujours plus facilement qu’à lui, après tout. Et quand il est question d’Amos, je ne souffre plus de cette pudeur qui m’a toujours qualifiée. Ce soir. Ce sera ce soir puisque nous sommes tous les deux sûrs de notre choix, de notre volonté de nous unir à l’abri des regards. Je crois que j’ai du mal à réaliser. « Tu sais à quoi on n’a pas pensé ? A réserver un restau. Faudra bien qu’on mange. » J’étire un sourire amusé, tournant la tête pour lui jeter un coup d'œil. « Tu n’y as pas pensé. » Je n’ai pas réservé de restaurant. J’ai en revanche pensé à ne pas nous laisser mourir de faim.
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Puisqu’il semblait que l’officiant refusait de nous marier en mer - un empêchement d’ordre légal ou administratif qui pour moi cachait plutôt un mal de mer inavoué - nous avons débarqué un peu plus au nord, sur une plage située entre Brisbane et la Sunshine Coast. Je ne suis pas une grande romantique : je n’avais pas besoin ou envie d’allée faite en pétales de fleur ou de quatuor de cordes pour jouer une marche nuptiale. Une note de cet air vu et revu, cliché à souhait, et j’égorge l’officiant sur place. Pour autant, j’ai allongé quelques billets pour transformer au minimum l’endroit : pas grand chose, des chaises blanches et une arche avec quelques fleurs et quelques rubans de la même couleur que la robe de ma fille. C’est classe, sobre, et je trouve que ça me ressemble, que ça nous ressemble. Cela n’a pas grande chose à voir, mais je trouve Amos beau comme un dieu dans son ensemble de couleurs claires. Pas de cravate ou de nœud papillon : juste un chino en lin crème et une chemise blanche pour faire ressortir son teint bronzé. En croisant notre reflet dans la glace sur le catamaran, je me suis fait la réflexion que c’était ça, l’image que je voudrai garder de nous dans cinq, dix ou vingt ans.
Micah dort dans sa nacelle, posée sur l’une des quatre chaises. Inutile de la réveiller avant la photo et je suis de toute façon toute à Amos, en cet instant. Je suis tout à ses yeux qui brillent en découvrant l’endroit, tout à son sourire qui s’agrandit sans qu’il ne s’en rende certainement réellement compte. « Tout ça ? En même pas deux heures ? Tu es incroyable. » - « C’était même pas un challenge. » Ma fausse modestie ne trompe pas : je suis satisfaite et soulagée qu’il semble sur un petit nuage. « C’est qui ? » - « Le restaurant. » Ma main enfermée dans celle de mon complice, je me rapproche de l’officiant qui nous a honoré de sa ponctualité. Les remarques que je destine à Amos, elles sont chuchotées tout près de son oreille. « Tu le reconnais pas ? » Le pizzaïolo qui, à sa façon, a été témoin de l’évolution de notre histoire d’un soir en relation suivie, de notre liaison en relation, de notre passion en véritable histoire d’amour. « Jambon, mozzarella, double ration de poivrons rouge et jaunes et olives noires. » Mes lèvres esquissent un sourire mutin et je resserres un peu plus mes doigts dans les siens. « Il avait rien de mieux à faire, visiblement. » Et surtout, je lui ai glissé l’équivalent de sa recette du soir en petites coupures, pour qu’il accepte de fermer son établissement et de ne cuisiner que pour nous. « Mais si ça te convient pas, on peut toujours prendre le premier clochard venu. Pas vacancier par contre, on est sur la plage privée de l’hôtel juste là. » Je désigne l’établissement de luxe du bout du menton. « Et je les ai convaincus de la fermer ce soir. » Payés, évidemment. Autrement dit, il n’y aura personne à cent mètres à la ronde.
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| | | | (#)Jeu 26 Mai 2022 - 15:55 | |
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STARING AT THE SUN Nul besoin d’être rassuré sur notre décision. Cette discussion légère, sur le pont de bateau, juste avant que je n’attrape le gouvernail pour mener à bien notre traversée vers Fraser Island, n’était pas une obligation. J’en ai donc récupéré tous les bénéfices : cette sensation que, bientôt, je serai entier, la joie incommensurable qui accélère les battements de mon coeur autrement qu’à cause du stresse, l’émotion liée à ce que la précipitation émane de Raelyn et non de moi et, finalement, mes précautions pour ne surtout pas salir mon costume de marié. C’est ce qui aura été le plus compliqué à gérer. Pour éviter les catastrophes, j’ai veillé à ne rien mettre en bouche et à me tenir à des lieues de chaque endroit du bateau où l’on trouve de la graisse ou autres substances tachantes utiles à entretenir la coque et le bâtiment. Ce n’est pas vain, pas inutile non plus. Mais, n’aurais-je pas pu concentrer mon énergie à rendre la cérémonie plus magique, sans tomber dans le kitch du romantique, que ma complice et moi l’attendions au départ. Sans doute. J’y songe maintenant que mon estomac est pris en tenaille par la faim. Il gargouille dès que mon regard se pose sur l’inconnu qui nous servira de témoin improvisé. C’est comme un réflexe de mon corps que je comprends alors que son identité m’est révélée. C’est le restaurateur, celui qui nous a préparé nos pizzas préférées au terme d’un séjour de réconciliations fort bien venues. C’était à l’occasion de mon anniversaire, ce jour que je déteste, que je ne fête jamais, mais que la présence de ma bien-aimée avait rendu plus doux et plus intéressant. Dois-je préciser qu’un sourire immense a éclairé mes traits tannés ? Comptons : sur l’heure, je retombe amoureux d’elle pour la seconde fois de la journée. La troisième fois, c’est en découvrant que mes incuries ont été corrigées par la femme surprenantes qui se tient à mon bras. Elle a réservé un coin de plage, l’ai fait décoré sobrement afin qu’il nous ressemble. Elle a certainement fait des pieds et des mains pour que le costume de l’officiant ne jure pas avec nos tenues respectives, en ce compris celle de Micah. Le photographe, qui nous servira de second larron pour signer les documents officiels, n’a Dieu que pour la petite fille d’ailleurs. Il la mitraille et j’en conclus qu’il est conquis lui-aussi. Il la trouve resplendissante et, en tant que père, je suis fier d’être aussi bien entouré qu’un Charlie, une drôle de dame en moins. «Pas les verts. Je n’aime pas les verts.» ai-je commenté à propos des poivrons. «Et chèvre miel pour madame aux goût sûrs et pour qui un défi n’est jamais assez challengeant.» Épris - c’est un euphémisme - je m’autorise un long baiser pour lequel la pudeur m’aurait admonesté. Sauf que je m’en fiche. Je tiens ma belle d’une main au creux de ses reins - l’autre est chargée du Moïse dans lequel Micah est endormie - et je profite que ces inconnus n’ont sur mon estime de moi aucun impact pour faire fi de leur présence. «Plus que quelques heures.» ai-je ensuite soufflé contre ses lèvres puisque son idée a remporté tous les suffrages : je la désire chaque seconde un peu plus.
J’ai également hâte de lui chuchoter à l’oreille, au milieu d’un ébat trop attendu, tout ce que j’avais prévu de lui révéler durant la cérémonie. Au lieu de ça, je me plie à toutes ces propositions : elles valent mieux que les miennes. Je suis trop ébranlé pour réfléchir avec cohérence. Je suis uniquement bon à cheminer vers l’homme grassouillet qui nous fait signe d’avancer. «Prête ?» ai-je demandé pour la forme, ajoutant qu’en ce qui me concerne : «Je le suis plus que jamais.» Et Dieu que cette sensation est nouvelle plaisante. Je n’ai pas marché d’aussi bon train le matin de mes noces avec Sarah. D’apparence, j’étais heureux. Au fond de moi, j’avais la conviction que je commettais une erreur dont le prénom n’était pas celui de la Sofia à venir, mais bien “divorce” assuré. Nous étions trop différents, mon ex et moi. Pis encore, au terme d’un procès aux allures de combat de boxe, je l’ai soupçonnée d’avoir cherché à prendre au piège le jeune adulte de dix-huit ans que j’étais à l’époque. Qu’à cela ne tienne, cependant. Je refuse d’y penser, pas maintenant. Mes doigts, désormais entrelacés à ceux de ma dulcinée, les serrent autant qu’elle n’y applique elle-même quelques pressions et, tandis que je tourne mon regard dans sa direction, je suis enchanté de déchiffrer dans l’abîme de ses yeux que nos violons sont accordés. Nous vibrons sur la même fréquence, sur le “la” parfait du diapason. Cet après-midi, notre existence en tant que célibataire officiel s’achèvera sur une cadence parfaite : nous jouons un accord majeur parfaitement juste pour les paires d’oreilles des néophytes ou des mélomanes.
Arrivés devant le célébrant, j’ai posé la nacelle de Micah sur une chaise, à côté de moi, histoire d’être certain de l’entendre si, d’aventures, elle se réveillait. Il y a quelques semaines de cela, je ne l’aurais pas quittée des yeux par instinct de préservation. Sur l’instant, je n’ai d’yeux que pour sa mère que mes pupilles enveloppent et dévorent. Ce sont ces deux menottes que je garde dans la mienne tandis que le marieur scande les extraits de lois qui régissent ce sacrement d’antan sacré. Il parle de fidélité, de toujours, de mort, de meilleurs et de pires. Mon esprit voguant vers nos souvenirs, je suis persuadé que nous les avons déjà surmontées, ces montagnes qui arrêtent de jolis couples dans leur course vers le bonheur. Dès lors, à la question qui commence par “voulez-vous…. “, je rétorque avant la fin, sans ménager un quelconque suspense pour la forme. Il n’est personne à amuser maintenant que la nuit tombe doucement et que l’horizon, se mélangeant à l’océan, nous offre ses plus jolies couleurs. Le décor est parfait pour recueillir avec allégresse la réciproque qui s’échappe des lèvres de MON épouse - nous y sommes enfin - sur lesquelles je fonds sans attendre l’autorisation de rigueur. Les quelques témoins, au sens large et figuré, de la scène en rient. Moi, je ne les entends pas. Je ne suis attentif qu’à mon cœur qui ronronne et qui répond à celui de ma dulcinée. Je ne suis plus qu’une espèce de cliché incapable de réprimé cette nécessité de lui chuchoter un “je t’aime” juste avant que chacun appose sa signature dans le registre de l’Etat civil, juste avant que nous soyons tous deux invités à nous installer à une table reculée et joliment décorée. Sur cette dernière trône deux cloches qui renferment deux pizza - élément principal de notre alimentation quotidienne - et j’éclate d’un rire pareil aussi sonore que les cloches d’une église qui résonneraient en l’honneur de cet heureux événement. Je ris et renchéris d’une : «Tu es….» que je ne finirai jamais et, pour cause, je suis retombé amoureux pour la cinquième fois - la quatrième découle de l’échange de nos consentements - de la soirée. «Merci.» Me suis-je toutefois décidé à prononcer une fois calmé. Un mot de plus ne serait pas malvenu, mais ma vanité souffre de limites à ne pas dépasser en matière d’émotion.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 27 Mai 2022 - 22:52 | |
| staring at the sun Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Nous n’avons jamais échangé plus de quelques mots avec le pizzaïolo installé à côté de la marina. Seulement, il nous a eu comme client régulier pendant des mois, du début de notre relation jusqu’à ce que nous soyons forcés, pour des raisons de sécurité, d'amarrer le catamaran plus au nord. Nos rares interactions se limitaient à des banalités comme ”monsieur n’est pas avez vous aujourd’hui ?” ou bien ”la même chose que d’habitudes” mais, pour Amos comme pour moi, je sais que le petit restaurant est teinté de doux souvenirs. La plupart du temps, nous emportions notre repas pour le manger sur le catamaran mais, dans un cas comme dans l’autre, nous avons partagé autour des plats de l’italien - il se targue de l’être en tout cas - des moments chargés de souvenirs. Je me souviens de cette fois où je suis allée chercher à manger après l’avoir trouvé sur le pont et au bord du coma éthylique autant que de celle ou nous avons joué comme des enfants en mangeant, après nos retrouvailles et notre premier séjour à Fraser Island. Avoir choisi l’homme en lui-même ne revêt finalement pas d’une grande importance : ce qui en revêt, ce sont les souvenirs dont il a été le témoin sans trop le savoir. Il sourit pourtant, peut-être en pensant au chèque qu’il va encaisser sans effort, peut-être amusé d’être témoin d’une cérémonie hors normes, peut-être un peu des deux et, dans le fond, je m’en moque. Je m’en moque puisque, au-delà du clin d'œil et des souvenirs, je n’ai besoin de me concentrer que sur une seule personne aujourd’hui. Désolée Micah. « Pas les verts. Je n’aime pas les verts. Et chèvre miel pour madame aux goûts sûrs et pour qui un défi n’est jamais assez challengeant. » Amusée, je me contente de hausser les épaules et de lui renvoyer un sourire éclatant. « Si tu mets trop de choses dessus, est-ce qu’on peut encore appeler ça une pizza ? » Je joue rarement la sécurité et fait souvent preuve d’audace : mais pas d’un point de vue culinaire. Son bras glisse dans ma chute de rein, il m’attire contre lui et, à son image, je me moque bien que nous soyons entourés et observés. Être le centre de l’attention ne m’a jamais dérangée et, en cette fin d'après-midi, le monde ne tourne-t-il pas autour de nous ? Le baiser que nous échangeons me coupe le souffle et lorsqu’il sépare nos lèvres, nous sommes sur la même longueur d’ondes. « Plus que quelques heures. » - « Une torture, hein ? » J’esquisse un sourire amusé. Dans d’autres circonstances, je lui rappellerai Ô combien j’ai attendu, après la naissance de Micah. Sauf que la plaie a été nettoyée, désinfectée et recousue : à présent nous sommes au diapason l’un de l’autre. Je n’envisage plus que le grain de ma peau ait perdu son intérêt à ses yeux, que son coeur ne batte plus pour mes formes et, tous les jours, il s’échine à être plus raisonnable lorsqu’il s’agit de notre bébé. Bien sûr, il dépose son couffin sur une chaise à contre-coeur, mais il le fait et à partir de là, il n’a d’yeux que pour moi. Pourquoi se fatiguer à trouver une extravagante aux milles jupons, pourquoi dépenser son énergie et son argent dans une cérémonie grandiose qui n’aurait pas été le reflet de ce que nous sommes ? Grandiose et démesurée, je le suis, mais lorsqu’il s’agit de ma relation de couple, je le suis dans l’intimité. Je suis trop intelligente que pour nous exposer au monde extérieur.
« Prête ? » Ai-je réellement besoin de répondre à cette question ? Je relève mes yeux vers lui et ressers mes doigts dans les siens, avant de hocher doucement la tête. « Je le suis plus que jamais. » - « Oui, bien sûr que oui. » Aussi surprenant que cela puisse paraître, je me suis réveillée résolue, comblée et sans le moindre stress. Si nos disputes sont parfois d’une rare violence, elles sont à l’image de combien nous nous aimons. Au début, nous le faisions mal, nous confondions excessivité avec intensité mais aujourd’hui, je n’ai plus peur de le perdre ou de me perdre quelque part en cours de route. J'écoute le discours de l’officiant avec plus d’attention que j’ai pu écouter toutes les leçons qu’on a tenté de m’inculquer, mais je le fais sans quitter Amos des yeux et sans que nos mains se séparent. Comme la tradition le veut - ou en tout cas je le suppose - c’est à moi qu’on pose la question en premier. C’est à moi que l’on demande mon consentement et, avec lui, la promesse d’aimer et de chérir. Je le fais sans hésiter, lui avec un peu d’avance et comme les rares témoins, je laisse échapper un rire. Je devine qu’il va fondre sur mes lèvres quelques secondes avant qu’il ne le fasse et mes mains se déposent de part de d’autre de son cou. Je l’embrasse à bouche que veux tu et, si le baiser est trop langoureux et passionné pour l’occasion, je m’en moque. La bague sobre qui trône fièrement sur son annulaire, je l’aime plus que les deux miennes, puisqu’elle indique au monde entier qu’il m’appartient.
Le repas n’est prévu que pour nous. Les témoins et l’officiant ont été réglés avant la cérémonie puisque je tenais à ce que nous nous retrouvions tous les trois avant d’embarquer. De toute façon, les papiers sont signés et les photos sont prises : nous n’avons plus besoin d’eux. Amos s’esclaffe en découvrant notre repas de noces. Je l’ai dit : mon complice est un homme qui préfère la simplicité à l’extravagance - sauf lorsqu’il est question de moi - et tout a été étudié pour nos rappeler nos plus doux souvenirs. Nos moments les plus beaux étaient eux aussi improvisés après tout, pour la plupart en tout cas. « Tu es… Merci. » Il ne termine pas et ça n’a pas la moindre importance : je lui glisse simplement que je l’aime au coin de l’oreille. Avant de découper la première part de ma pizza. « Je suis heureuse. » Plus que je pensais pouvoir un jour l’être trois ans en arrière, avant de le rencontrer. Notre vie n’a rien de conventionnelle, mais à mes yeux elle est ce qu’il se fait de mieux. « On peut les manger ici, ou sur le bâteau. Les tables, c’était simplement pour la mise en scène. » Et moi qui n’avais aucune affinité particulière avec la navigation, j’ai appris à l’aimer sur le catamaran, en grande partie parce qu’en mer nous sommes plus seuls que nous ne pouvons l’être ailleurs. « J’espère qu’elle n’a pas le mal de mer. » Je caresse doucement le torse de notre bébé qui s’éveille doucement et qui n’a encore jamais mis les pieds sur le bateau. Une moitié de part engloutie, je referme mon carton avant de me redresser et de lui tendre ma main. « On y va ? » La plage est belle, mais je devine que nous avons tous les deux envie de passer à la suite du programme : nous aurons toute la nuit pour remplir nos estomacs. Sauf que c’est le moment que Micah choisit pour se mettre à pleurer, visiblement affamé. J’éclate de rire, avant de sortir ma fille de son couffin et de la prendre dans mes bras. « On y va dans dix minutes, alors. Tu peux me passer son biberon ? » Une phrase parmi les nombreuses que je ne pensais jamais prononcer.
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| | | | (#)Jeu 2 Juin 2022 - 12:29 | |
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STARING AT THE SUN La cérémonie est teintée d’humour, de certitude aussi : notre avenir sera radieux. Le soleil couchant nous en fait la promesse, au même titre que nos regards cadenassés l’un à l’autre. Eux-aussi, ils jurent que nous empruntons le bon chemin, que nous marchons main dans la main dans la bonne direction et pas seulement parce que c’est de coutume puisque nous avons procréé ensemble un enfant. Micah n’a rien à voir avec notre décision. Elle ne dépend que de nos sentiments, de nos désirs, nos peurs et nos réflexions qui ont mûri comme un bon fruit. Rae et moi, nous ne nous étonnons pas de cette joie renversante qui étire sur nos lèvres des sourires figés et sincères. Nous ne nous effarons pas tandis que j’éclate d’un rire léger et qu’elle me suit pour une réplique aussi anodine que : «Si ce n’est pas une…» - de pizza - «C’est au moins un pain surprise.» Le ton était interrogatif, l’un de mes sourcils s’est même arqué. Peut-être mon expression a-t-elle contribué, en apparence, que nous manquions de sérieux. C’est faux. Nous vibrons à l’unisson. Jamais nous n’avons été plus sûrs de nous qu’au cours de ces noces. En revanche, je me souviens l’avoir souvent convoitée avec ardeur. La comparaison est juste : attendre que tombe la nuit et que s’endorme notre enfant d’un sommeil lourd est un supplice. Qu’ajouter si ce n’est un hochement de tête ? Que faire hormis assumer mes traits tirés par le dépit ? Mon désarroi, je l’oublie au moment où nous échangeons nos consentements avec une émotion palpable, tellement tangible que les résidus de notre pudeur et de notre fierté font profil bas. Nous nous dévorons des yeux et je n’en suis que plus convaincu que la frugalité de cette soirée de mariage fut notre meilleure idée : la sienne, d’avoir proposé et moi, d’avoir accepté sans compromission et sans concession. Elle m’a conquis en un mot ce matin et d’un autre, là, de suite, devant le public qui s’autorise à ricaner devant notre empressement respectif. Je marche désormais plus de vingt mètres au-dessus du sol. Ainsi ce baiser et l’alliance à mon doigt sont-ils à mon sens comme une consécration. Nous aurions bien vécu sans, mais je me sens entier à présent. Je suis heureux, «Moi aussi», tout simplement et, par conséquent, je ne me sens pressé que par mon appétit d’elle. Sans cela, j’aurais probablement profité de ce lopin de sable, à l’écart de tout et de tous, pour manger à mon aise, profiter des sourires de mon enfant, caresser les mains de ma dulcinée, lui dérober quelques sucreries au bord des lèvres. A défaut, maintenant que tombe la proposition de ne pas nous attarder, mon imagination s'enchante. Je délaisse les quelques morceaux de pizza choisie selon mes goûts - j’ai moins faim que hâte que ma complice frémisse sous mes doigts -, tout prêt à entraîner ma famille sur le catamaran, prendre la mer et laisser le destin nous guider au hasard de son bon vouloir, nous perdre durant les quelques jours que le casino et le Club nous concèderont.
En attendant, je me suis levé d’instinct pour me rasseoir illico presto. Notre merveille se manifeste autrement que par des éclats de rire. Au départ, elle ne pleure pas - dans le fond, c’est plutôt rare - pour ensuite chouiner. Ni Rae ni moi n’attendons qu’elle sanglote à chaudes larmes. Mon épouse a à peine le temps de réclamer le biberon de la petite que je suis déjà penché sur le sac de change pour le lui tendre. «Tu veux que je m’en occupe ? » N’en-a-t-ele pas déjà assez fait ? Puis-je la priver d’un moment aussi privilégié, là, de suite, alors que j’ai préparé et pris soin de notre gamine toute la matinée ? «Non ! Laisse….» ai-je renoncé en me déplaçant pour déplacer ma carcasse sur la chaise juste à côté. J’ai posé une main sur le pied de l’enfant que je dénude tandis que l’autre entoure tendrement la nuque de ma partenaire. «Tu sais, elle a fait la traversée aller, ça devrait bien se passer. Certes, elle dormait, mais maintenant qu’elle boit son biberon, elle ne tardera pas à commencer sa nuit. Puis, si ça ne va pas, on patientera douze heures de plus.» ai-je ponctué d’un clin d’oeil mi-amusé mi-inquiet à l’idée que nos projets soient déboutés. Qu'à cela ne tienne cependant : je n’abandonnerais pas ma petite à son mal-être. Le souhaiterais-je que j’en serais incapable. Je parviendrais à nourrir la conviction qu’un vomissement n’est pas la conséquence d’un malaise lié au bateau qui tangue sur la mer plus agitée de la nuit, mais à une maladie rare et loin d’être bénigne. Je dramatiserais jusqu’à opérer un demi-tour et la conduire aux urgences d’un hôpital si, d’aventures, ma conjointe ne me raisonnait pas. Je croise donc littéralement les doigts.
∞∞∞∞∞ Chacun nous connaissant un minimum aurait parié que, Micah profondément assoupie dans son couffin, j’aurais sauté vers mon amante pour l’embrasser à bouche-que-veux-tu et l’effeuiller, lentement, doucement, avec la précision de l’homme amoureux qui ne se lasse pas de découvrir la peau douce l’élue. Je l’aurais déshabillée avec l’espoir que la température grimpe jusqu’à faire sauter un thermomètre au Mercure. Or, je n’en ai rien fait. Micah a rejoint Morphée et rêve peut-être à ce que son avenir lui reservera. Rien ne m’en empêche : je n’aurais même pas à batailler pour recevoir affection et attention. Raelyn est, à mon image, dans l’expectative. Sauf que j’ai envie de jouer. C’est perceptible à mon expression : je ne m’essaie pas à le cacher, pas plus que je ne m’en prive d’ailleurs. Alors que “ma victime” s’approche, je la tire vers moi par le bras. Je l’enlace, flatte son cou de mes lèvres, darde mes mains sur sa robe de mariée sans la devêtir. Je lui chuchote à l’oreille tout ce que j’ai envie d’elle et, pourtant, contre toute attente, j’ajoute : «Mais, avant, j’aimerais qu’on finisse quelque chose, toi et moi.» l’ai-je avertie, d’abord pour la taquiner, puis réalisant peu à peu qu’une part de moi y tient. Je tiens à retracer le fil de notre histoire en achevant une tâche que, d’antan, nous avons avortée tant l’émotion était trop forte, trop douloureuse et, pour cause, nous n’étions pas “un”, mais “deux” êtres séparés par une rupture, par mes erreurs, par son affliction et par ses addictions. « Si on ne fait pas ça aujourd’hui, on le fera jamais. On est plus à quelques heures près, maintenant.» J’ai ramassé plaids et ordinateur et, tenant toujours fermement sa menotte - elle est si petite, Rae - je la guide vers le salon d’extérieur et nous installe dans une position presque identique que cette nuit dévastatrice pour nos deux corps. « Tu as le droit de choisir par où on commence.» Peut-être estimera-t-elle qu’affronter la vidéo qui l'a poussée à replier le PC portable et poursuivre avec attention les souvenirs qui jalonnent nos relations. En ce qui me concerne, tout me conviendra. «Tu es prête à te rappeler comment on en est arrivés là ? » Es-tu disposée à bavasser autour des anecdotes de notre histoire, d’en rire et de leur permettre d’aider à ce que s’élève notre soif de l’autre sur les plus hauts échelons, et ce, pour ma plus grande joie ?
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 3 Juin 2022 - 14:15 | |
| staring at the sun Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Qu’il est aussi heureux que je le suis actuellement, je n’en doute pas une seule seconde. Amos a beau avoir des airs d’ours un peu rustre, il est communicatif et ses sentiments le sont également. Qu’il soit agité par la colère ou que, comme sur l’instant, il flotte à vingt mètres au dessus du sol, c’est écrit sur son visage. Même en me plongeant dans mes souvenirs, j’ai du mal à en trouve un - un autre que la naissance de Micah - où ses yeux ont brillé avec une telle ardeur, ou son sourire a été aussi franc et assumé. Alors que nous picorons tous les deux notre pizza - l’attente que je nous ait imposée nous a trop torturé pour que nous pensions réellement à manger - il picore également mes lèvres et caresse doucement mon dos, mes clavicules et ma nuque. Moi, je décide bien rapidement qu’il est temps de mettre les voiles pour nous isoler, mais c’est le moment que choisit notre bébé pour fondre en larmes et rappeler que, la concernant, la faim n’a rien d’un détail. « Tu veux que je m’en occupe ? » Déjà, il se baisse sur le sac de Micah duquel il sort un biberon qu’il a pris soin de préparer en avance. « Non ! Laisse… » - « Je m’en occupe. Ça me fait plaisir. » Cela ne me dérange pas : au contraire, je prends mon bébé dans les bras avec plaisir et me fait la réflexion qu’elle n’aurait pas pu choisir un plus beau moment. Mon bébé dans les bras qui tête son biberon, son père qui caresse son pied et sa jambe et ma nuque de l’autre main, la plage déserte : l’instant a tout d’un doux rêve. Le genre que je n’ai jamais fait mais qui me comble aujourd’hui de bonheur. La journée n’aurait pas être plus parfaite : si nous avions été entouré de nos proches - ceux d’Amos, principalement - et sollicités de toute part, je n’en aurais pas autant profité. Je n’ai besoin que d’eux pour me sentir entière. Il n’y a personne d’autre que lui avec qui j’aurais eu envie de partager ce moment. « Tu sais, elle a fait la traversée aller, ça devrait bien se passer. Certes, elle dormait, mais maintenant qu’elle boit son biberon, elle ne tardera pas à commencer sa nuit. Puis, si ça ne va pas, on patientera douze heures de plus. » J’observe notre poupon qui tire sur la tétine de son biberon avec vigueur et de la main qui la maintient contre moi, je caresse ses cheveux du bout des doigts. « Elle essaye de l’attraper depuis quelques jours. Tu avais remarqué ? » La tétine ou le biberon, en fonction de ce qui lui tombe sous la main. Bien sûr, elle est loin d’être capable de le soulever ou de réellement le prendre entre ses petites mains, mais elle referme son poing sur les plus petits objets qu’elle est capable de contenir à l’intérieur de ses doigts. « Laisse-moi lui parler, je vais être convaincante. On attendra pas douze heures de plus. » Amusée, je me prétends capable de débattre et d'argumenter auprès d’un bébé qui est encore incapable d’attraper ses propres pieds.
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Amos avait raison. Micah s’est endormie sans paraître troublée ou indisposée d’être en mer et j’ignore si elle a même senti une différence tant elle s’est vite assoupie. La journée a été plus remplie pour elle qu’à son habitude et peut-être était-elle simplement trop fatiguée pour que cela fasse une vraie différence. En tout cas, maintenant que je me retrouve seule avec Amos, je n’aspire plus qu’à une seule chose : le tenir contre moi, caresser sa peau, joindre nos lèvres et nous retrouver toute la nuit dans la cabine du catamaran qui a été le premier vrai témoin de notre amour. Je me calque cependant sur le rythme de mon compagnon et désormais mari. Je discipline mes mains qui voudraient glisser sous sa chemise, je leur ordonne de se poser au creux de sa nuque et de sagement y demeurer. J’ai imposé ce matin : à présent, je n’impose plus. Il me glisse à l’oreille combien il a envie de moi, et je lui réponds d’un baiser profond et langoureux. « Mais, avant, j’aimerais qu’on finisse quelque chose, toi et moi. » Doucement, sa main divorce du creux de mes reins pour attraper la mienne. « Quelque chose de plus important à finir que ce qu’on a commencé ce matin ? » Un sourire mutin étire mes lèvres mais, alors que je plonge mon regard dans le bleu du sien, je réalise que oui, qu’il est sérieux. Il veut jouer, mais je décèle quelque chose d’autre, si bien que, curieuse, je lui glisse ”quoi ?” à l’oreille avant de l’embrasser à nouveau. « Si on ne fait pas ça aujourd’hui, on le fera jamais. On est plus à quelques heures près, maintenant.» » Sans lâcher ma main, il ramasse avec l’autre l’ordinateur présent sur la table basse avant de me guider jusqu’au pont. Là, il m’attire contre lui sur le canapé d’extérieur et je me laisse faire bien volontiers. Je ne comprends où il veut en venir que lorsqu’il ouvre un dossier rempli de photos de nous, de moi et, plus rarement, de lui. Ce dossier, je le reconnais : c’est celui qu’il a créé lorsqu’il a vidé son téléphone de tous les souvenirs de notre relation à une époque où ils lui faisaient trop mal pour supporter de les avoir sous les yeux tous les jours. Ces clichés et quelques vidéos, nous avons tenté de les regarder ensemble à l’époque de mon sevrage mais j’ai mis fin au visionnage puisqu’il était trop douloureux pour moi de contempler ce que j’avais perdu. Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai jamais plus pensé à ça et au fait que nous n’avions jamais terminé ce que nous avions commencé. Je plonge mon regard dans le sien et, pour qu’il comprenne que j’ai saisi, je caresse sa joue et dépose mes lèvres contre les siennes. « Qui as dit que tu n’étais pas romantique ? » Et qui a dit que je détestais ça ? Ce n’est pas le cas, ce soir. Ce soir, il peut être aussi mièvre qu’il le désire sans que je ne pense à m’y opposer. « Tu as le droit de choisir par où on commence. Tu es prête à te rappeler comment on en est arrivés là ? » Doucement, je hoche la tête. « Par le début ? La dernière fois ne comptait pas. » La dernière fois nous n’étions pas prêts lui et moi. J’ai craqué avant lui mais je suis certaine qu’il aurait fini par avorter notre voyage dans nos souvenirs si je ne l’avais pas fait la première.
Les photos défilent. Je ris à chaque fois qu’elles nous présentent plus joueurs qu’amoureux ou jeunes amants rempli de désir. Je l’embrasse à chaque fois que l’une d’entre elle fait monter la température puisque nous n’avons pas pris que des clichés innocents. La vidéo qui m’a poussée à arrêter la dernière fois s’ouvre et, cette fois, je ris de bon coeur devant l’air mi agacé mi amusé que je présent à la caméra lorsque je réalise qu’il a écrit mon prénom complet au rouge à lèvres sur le miroir de mon appartement. « Tu avais attendu un quart d’heure avant que je m’en rende compte. » Je m’en souviens. Je découvre la suite - puisque nous n’étions pas allés aussi loin - avec autant d’émotions que pour les premières photos. En les contemplant, en observant l’image que me renvoient mes portrait, je réalise une chose : « Je suis tombée amoureuse de toi bien plus tôt que je n’ai voulu l’admettre à l’époque, tu sais. » Ça crèvait déjà les yeux avant que nous nous séparions une première fois à cause de Sarah, et cela crève même les yeux sur certaines des photos que nous avons prises avant même de nous qualifier pour la première fois de couple.
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| | | | | | | | (Amelyn #69) ► Staring at the sun |
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