Ces derniers temps, Duncan faisait pas mal de gardes de nuit. Il préférait. C’était plutôt calme sauf quand il y avait un accident et c’était plus facile pour lui de travailler sur des projets internes comme son futur dispensaire pour petits africains. Ce n’était encore qu’un rêve mais chaque jour qu’il passait dessus lui donner un peu plus d’espoir. En plus de ça, les gardes de nuit étaient souvent avec les mêmes personnes ainsi, il passait pas mal de temps avec Liv qui travaillait avec les enfants. Depuis la première fois qu’ils s’étaient rencontrés, il avait partagé pas mal de choses à travers les différents services de l’hôpital. Ils n’étaient cependant pas très intimes, Liv avait juste mentionnait qu’elle était mariée et lui qu’il était seul, rien de plus.
Cela faisait plusieurs jours qu’ils ne s’étaient pas vu. Duncan était plutôt du matin et finissait ses services aux alentours de quatorze heures. Ses trois internes passaient bientôt leurs examens et il avait pour mission de les former à bloque. Aucune envie que son équipe de bras cassés soient encore plus mauvais que les autres. Bon c’était un peu exagéré mais il s’était fait charrier de la même façon quand il fut interne alors… Chacun son tour. Il raccrocha sa blouse à son casier aux alentours de quatorze heures quinze. Duncan échangea quelques mots avec des collègues dans la salle qui étaient réservés aux chirurgiens et prit même un peu de temps pour prendre un donut. Il avait vraiment faim et la journée commençait à tiré.
Il essuya sa bouche pleine de sucre et sortit ensuite de la pièce pour rejoindre le hall principal. Il remarqua plusieurs des étudiants entrains de flâner devant l’entrée. Il leur fit par que se serait mieux de travailler et ils se mirent tous à rouler des yeux en sortant quelque chose comme « Oui M’sieur Wilde. » en coeur. Il était presque persuadé avoir un surnom bien lourd, parce que encore fois lui aussi était passé par là mais ça ne le déranger pas. L’internat restait une période pleine de bons souvenirs. Près à rentrer chez lui il fut interpellé de voir au loin, Liv assise sur un banc. Elle avait l’air très triste. Il commença à s’approcher d’elle s’en vraiment réfléchir. Il l’avait reconnu car la couleur de ses cheveux fasciné Duncan. Il les trouvait sublime et il ne les confondait avec aucune autre personne. S’approchant doucement d’elle, il remarqua qu’elle avait sûrement pleuré à cause de ses joues humides et de ses yeux un peu rouges. Peut-être un patient, ce n'était pas toujours facile à gérer même en se mettant des barrières professionnelles ou alors une histoire personnelle ?... S’asseyant à coté d’elle sur le banc, elle leva doucement son visage vers le sien. Il fit un petit sourire qu’il espérait rassurant.
Le boulot, les collègues. Avec Duncan c’était ça, on se voyait au boulot et c’est très sympathique a chaque vois qu’il vient dans le service. Toujours le petit mot pour rire, mais c’est vrai qu’on en parle pas spécialement de nos vie respective du mois des problèmes qu’on a en dehors du boulot. C’est peut être parce que je ne veux pas que ma vie de couple soit étaler dans tout l’hôpital. Pour le moment seulement Henry connaissait se que je vis en dehors. Depuis mon arriver il a toujours été là pour moi et a toujours su me soutenir et inversement. Enfin bref, c’est un ami sur qui je peux compter sur lui. La journée commence déjà très mal, avant d’aller au boulot Sam est partie de la maison en me criant limite dessus car il est en retard et qu’il rentera tard ca soir a cause du boulot. Je n’avais rien dit, juste dit cette simple phrase qui me vient habitude « D’accord, bonne journée mon cœur. » sans réponse en retour. Ce n’est pas grave, c’est Samuel je le connais à force mais j’allais aussi savoir se qui lui passe par la tête pour que j’ai enfin un poids en moi sur les épaules. En suite avant de venir à l’hôpital je devais passer voir un ami qui lui est littéralement retomber dans la drogue. J’avais peur vue le message qu’il m’a envoyé quelques minutes plutôt. Arriver chez lui, je me fais une seconde fois littéralement crier dessus par une femme que je ne connais pas mais surtout je me fais insulté. Il ne devait pas être chez lui. Je repars rapidement pour arriver au travaille, devoir sourire et être gentille aujourd’hui c’est que je me suis répété tout le long du chemin, je n’avais pas envie de me faire taper sur les doigts par le directeur. Se qui ne me loupe pas, j’arrive en retard dans le service, légèrement essoufflé car j’ai couru que le patron me tombe dessus. J’étais en retard et il n’allait pas me louper. Il fallait le prendre avec des pincettes lui aussi, mais j’en avais pas le moral… « Madame Beauregard, vous êtes encore en retard ! Faite un effort ! » Je baisse un peut la tête, gêner « Désoler monsieur… » je n’ai pas le temps de finir ma phrase qu’il enchéris juste derrière « Je m’en fou, je ne veux pas vous voir pour la journée ni ce soir. Soit à l’heure de matin c’est tout ! » Je relève la tête surprise, et soupire doucement en faisant un oui de la tête. C’était la goutte d’eau qui vient de faire déborder le vase, je me mis légèrement à trembler puis je pouvais sentir mes larmes me monter. Je fais rapidement demi-tour pour sortir de l’hôpital. Je n’ai pas la force aujourd’hui de me retenir, ni même d’avoir l’envie d’être gentille ou bien d’avoir le sourire… Quand je sens ses larmes chaudes dévaler mes joues d’une vitesse, je passe rapidement ma main sur celle-ci pour les essuyés. Ce n’est pas pour autant qu’elles se stop.
Après avoir marché rapidement dans le couloir de pédiatrie, pire l’ascenseur et éviter tout le monde je viens rapidement m’asseoir sur le banc a la sortie. Je plaque mes deux mains sur mon visage et fond littéralement en larme. Trop de chose me tourmente et je n’avais plus la force de les supportés toute seule. Samuel, lui qui est toujours froid et distant mais qui ne me parle pas. Daniel, lui je ne sais même plus si j’ai un sentiment d’amitié ou d’amour en vers lui. Ce n’est pas la première fois que j’ai envie d’être dans ses bras, d’être avec lui, près de lui… Quand je pense à lui j’ai le cœur qui se serre et l’envie de le retrouver immédiatement mais … il a sa vie lui aussi, vie que j’ai littéralement chamboulé sans m’en rendre compte. Puis le travaille, une semaine ce n’était pas assez, j’ai toujours se petit truc, l’envie n’y ai plus j’ai envie de dire. Du moins pour le moment. Surement parce que travailler avec les enfants me fait de plus en plus mal au cœur car moi-même je ne sais pas si j’en aurai un, un jour. Je ne sais pas, je ne sais plus… Je serais bien partie voir James mon meilleur ami mais je sais très bien qu’il travaille et je ne voulais pas le déranger pour ça. Surtout pour ça. Un soupire m’échappe puis j’essuie une énième fois mes joues qui elles deviennent légèrement rouge à force. Mais je ne m’attends pas a que tu sois ici, que tu viennes me voir. Sentant ta présence près de moi le lève mon regard, de mes yeux complètement rouges puis j’esquisse un léger sourire qui ne reste pas longtemps pour dire vrai « Hey… Je… Rien… » Je viens de suite baisser mon visage pour évité ton regard a coup sur tu sais que je viens de pleuré, mais, je pense que si tu es ici ce n’est pas par pitié. Je soupire doucement et joue un peut avec mes doigts « Je suis arriver en retard et mon patron ne veut pas de moi aujourd’hui… Mais voilà… » Je hausse doucement les épaules, bien sûr il n’y avait pas que ça, je n’étais pas du genre a me laisse abattre juste pour ça et tu le savais car c’était déjà arriver que mon patron m’engueule devant les autres infirmières mais aussi devant toi et je ne me laissais pas abattre. Il en faut beaucoup pour que je craque comme aujourd’hui en réalité…
Non Duncan ne s’était pas assit pas pitié à coté de Liv mais plutôt par peine. Il était peiné de la voir ainsi mais ne souhaiter pas la déranger pour autant. Pour dire vrai, même s’ils ne s’étaient vus en dehors de l’hôpital, Duncan appréciait beaucoup la personne qu’était Liv. Elle travaillait très bien et donnait beaucoup pour ses patients. Mais au final que l’on soit riche ou pauvre, marié ou non, avec des enfants ou sans et bien il y avait toujours quelque chose pour nous rendre un peu malheureux et parfois on se laissait aller à quelques larmes. Il n’y avait rien de mal à ça, c’était même très libérateur. On se sentait mieux après, du moins c’était le cas pour Duncan. Il ne pleurait pas souvent mais quand c’était le cas, c’était que toutes ses cordes intérieures étaient sur le point de craquer. Pleurer lui permettait simplement de pouvoir relâcher la pression.
- Ton patron est un idiot. Tu es sûrement l’une des infirmières les plus compétentes du service de pédiatrie. Les enfants vont être tous désagréables aujourd’hui et se sera sa faute !
Duncan pensait chaque mot qu’il disait. Liv avait un don incroyable avec les enfants. Elle pouvait les calmer en un rien de temps et ceux qu’elle ne parvenait pas à calmer ne pouvaient l’être par personne d’autre. Parfois certains métiers étaient l’équivalent de vocations et ce que l’on pouvait remarquer lorsque Liv exerçait. Bon il vint une idée un peu farfelue dans la tête de Duncan mais elle n’était pas obligée d’accepter bien que lui changer les idées ne lui ferait pas de mal. Lui avait fini son service et elle ne travaillerait pas aujourd’hui. Autant en profiter. Le temps n’était pas d’un soleil grandiose mais il ne faisait pas mauvais. Il lui fit un petit sourire quand elle releva brièvement sa tête vers lui.
- Est-ce que cela te dirais qu’on passe la journée ensemble ? Je ne dis pas que tu dois me raconter ta vie mais peut-être que je pourrais arriver à te changer les idées ? Crois-moi, je pourrais inventer mille et une choses pour y arriver… J’ai déjà pleins d’idées qui fusent dans ma tête.
Un léger rire sortit de sa bouche. Après tout chaque personne méritait de trouver le réconfort chez quelqu’un d’autre. Ils se connaissaient maintenant assez pour être de bons collègues mais insuffisamment pour devenir des amis et c’était bien dommage. Après il ne pouvait pas forcer Liv à vouloir sortir peut-être qu'elle avait envie de rentrer chez elle. Peut-être que son mari l'attendait, il n'en savait rien. C'était ça la grande différence entre collègues et amis. Entre collègues on fait souvent semblant de faire comme si la vie d'autrui nous intéressait mais dans le fond on retenait que le principal, marié, divorcé, deux enfants, un chien... Alors que l'amitié était bien plus profonde, bien plus personnelle.
Rare était que je craque comme ça, surtout pour quelques choses comme ça. Je devais me dire que j’ai vue bien pire avec Sam mais, les uns derrières les autres ne pesaient pas leur mot. J’en pouvais plus, surtout avec la fatigue… Puis tu es arrivé, avec une sincérité de tes mots, c’était quelques chose de très bien chez toi, car on pouvait voir qu’à chacun de t’es mots tu étais sincère et tu pensais a se que tu disais. Puis je viens doucement sourire a t’es paroles « C’est le dernier qui ma faite craquer c’est vrai… J’espère oui qu’ils leurs feront vivres à nouveau un enfer. » Quand j’ai pris ma semaine forcé j’ai appris que certains enfants étaient des calvaires parce que je n’étais pas là. Certains enfants ne peuvent pas se passer de moi, mais aussi j’avais la technique pour les calmer, pour leur mettre les idées claires tout en restant la plus gentille. Mais je devais aussi être l’une des infirmières qu’on appelle régulièrement en gynécologie lors des accouchements je rassure aussi les parents. J’avais surement ce don comme on me dit.
J’ai doucement rebaissé mon visage pour passer ma main dans mon sac et attrapé un mouchoir. J’essuie alors mes yeux encore humide puis quand tu me fais cette proposition instinctivement je souris légèrement « J’accepte volontiers. J’espère que tu as finis service sinon je m’en voudrais… » puis quand tu me dis que tu peux inventé mille et une chose pour me faire sourire ça commence des a présent mais je comprends aussi que tu as finis ton service. « Tu as un petit robot dans la tête qui te dicte t’es mille et une chose à dire ? » Tu devais l’un des chirurgiens que j’ai appris apprécier très rapidement. Andrew je le connaissais d’avant, mais toi, tu étais agréable, tu as toujours été très gentil très doux pas seulement avec les enfants que tu venais ausculter mais aussi avec nous les infirmières. A nous demander si l’on va bien mais sans demander des choses trop personnelles. Tu m’intriguais assez en faite, mais jamais au grand jamais j’allais poser des questions bien trop curieuses à l’hôpital. Personne ne devrait le faire en réalité… Je repose alors mon regard sur toi, puis je me lève en même temps que toi. J’ai aussi accepté ta proposition simplement pour pouvoir te connaitre en dehors du travail. Tout ça resterais amicale et nous le savons l’un et l’autre. Puis je n’ai pas envie de me fourré dans des emmerdes à nouveau. Pourquoi ? Pour finir encore au plus mal. Non merci.
Je passe alors mon sac sur mon épaule et repose mon regard sur toi. « Je… Si tu ne serais pas arrivé je pense que je serais rentré chez moi et pleuré toute la journée... » Je dis en laisse un petit m’échapper, j’avais le besoin de vouloir me libéré. Avoir envie de parler enfin d’avoir un poids en moins sur la conscience c’est alors que je deviens un peut plus bavarde que lorsque tu m’as rejoins « Je ne suis pas du genre a m’effondre comme ça, mais je vais t’avouer. La semaine dernière je ne suis même pas venu au boulot j’ai eu des vacances forcés. » Je pense que tu as du entendre dans les couloirs qu’une infirmière en pédiatrie a fait un burn out et qu’elle a eu des vacances forcés. C’était moi. Plusieurs sont venus me revoir pour me demander si j’allais bien, si j’allais pouvoir continuer mon travail etc. Mais je ne sais pas si ses vacances m’ont réellement fait du bien ou du mal…
Le jeune comprenait tout à fait le fait qu’elle ne puisse pas être bien. Cela arrivait à tout le monde et lui c’est son enfance qui avait été pathétique. Son père avait une autre famille et il l’avait apprit un peu avant le début de son adolescence. A partir de là tout avait changé. Il n’y avait plus que lui et sa mère contre le monde entier. Son père s’était retrouvé aux urgences alors qu’il était encore à l’internat. Celui-ci l’avait reconnu malgré les années d’absences mais Duncan qui avait prit le nom de sa mère. Et un peu égoïstement il lui avait dit « faire une erreur sur la personne » mais si le père de Duncan n’était pas dupe il se rappelait du nom de sa mère qui était Wilde et non Queen. Bref, les souvenirs de son père faisaient remonter une personne en Duncan tout à fait à l’ opposer de celui qu’il était en temps normal. Une personne aigris et pleine de rancœur mais plus le temps était passé et plus cette personne avait disparu avec son père. Quand Liv accepta un doux sourire se dessina sur ses lèvres ravi de la voir convaincue à passer une journée… D’enfer !
- Oui, j’ai fini mon service, autant dire que tu ne vas pas te débarrasser de moi facilement.
Il détourna le regard un bref instant quand elle essuya ses yeux. Question de politesse. Personne n’aimait être vu entrains de pleurer. Sa remarque sur les robots le fit rire, c’était presque ça. Duncan pouvait avoir des idées un peu farfelues mais si ça la faisait sourire alors c’était tout gagner pour lui mais surtout pour elle. Sur le fait qu’il puisse se passer quelque chose entre eux, Duncan n’en avait pas eu l’idée pour simple et bonne raison que ce n’était jamais le genre de chose qu’il imaginait quand il rencontrait une femme. Je ne vais pas dire que le fait qu’elle soit mariée lui pose un réel soucis étant donner son coup de foudre pour sa jolie voisine qui portait une bague à son annulaire mais Duncan n’était tout simplement pas attiré par ce genre de relation. A croire que son père lui avait donné une leçon de vie qui ne quitterait jamais son esprit. Sa mère qui pleurait encore et encore non plus. Il ne voulait tout simplement pas devenir comme ça.
- C’est presque ça. Je crois qu’on appelle ça une conscience ?
Quand Liv passa son sac à son épaule, il se leva à son tour et même s’il aimait son travail, il aimait aussi quitter l’hôpital pour pouvoir penser à autre chose. Il fit une légère moue désolée quand elle se mit à parler, ça ne devait pas être bien drôle ce qu’elle traversait en ce moment.
- C’est sûrement le destin qui m’a mit sur ton chemin.
Ils se mirent tous les deux à marcher. Pour le moment, pas de direction bien précise même s’il pensait à s’arrêter dans un café ou peut-être juste l’emmener chez lui. Il pourrait lui montrer pleins de photos venant d’Afrique, cela lui changerait sûrement les idées. Le tout accompagné d’un chocolat et il était presque sur que c’était le combo parfait pour qu’elle ne pense plus à son chef qui la traité vraiment très mal. Liv était une personne tellement gentille, Duncan n’aimerait pas voir le voir le jour où elle s’énerverait pour de bon car ce jour là il y aurait de l’orage sur Brisbane.
- J’en ai entendu parler mais je n’ai pas cherché plus loin car les dire de couloir ne m’intéressent guère. Ton boulot à l’air de te plaire pourtant non ?... Sinon tu connais un peu Logan City ?
Tu es l’une des personnes la plus agréable que j’ai pu rencontrer ici à l’hôpital. Rare sont les personnes qui puissent venir voir une autre surtout quand elle ne va pas bien. La plus part du temps les problèmes extérieurs n’intéresse personne. Ce que je peux comprendre mais bon, nous ne sommes pas toujours obliger de parler de se qui nous tracasse simplement de passer une bonne journée comme tu viens de me le proposer. Quand je vois que tu détourne le regard quand j’essuie mes yeux je souris doucement. Tu étais gentil avec moi et à ce moment présent ça me fait un bien fou. Mais je laisse un petit rire m’échapper quand tu me dis que je ne suis pas prête d’être débarrasser de toi.
« D’accord, mais je ne compte pas te laisser non plus. Tu me dois cette journée ! »
Quand tu me parles de coïncidence je souris en hochant doucement la tête positivement, c’est vrai que je ne crois pas au bon dieu ni même au destin mais fallait avouer que c’était une belle coïncidence nous deux. Mais toi-même tu me dis que c’était surement le destin qui nous a mis sur mon chemin. Je me rends compte que je ne sais pas grand chose sur toi, c’était surement l’occasion pour en apprendre un peut plus, savoir autre chose que ton voyage au Mali. Du moins se que tu voudras bien me dire. Je ne suis pas du genre à vouloir tout savoir de la personne, juste se qu’elle a envie de me dire. Je suis alors ton pas en ne sachant pas trop ou aller moi non plus mais je te laisse décider en faite. Puis je te parle de la rumeur qui a tourné quand je vois que tu n’as pas cherché plus loin je me sens quand même soulager. Beaucoup trop de monde a eu des informations fausses par rapport a ça et pour rattrapé leurs bêtises c’est un peut dur.
« Bien sûr que oui j’adore mon métier, mes gamins. Mais trop de préoccupation me son tomber sur le coin du nez et je ne sais pas… L’ambiance avec les collègues les enfants toujours énervés… Je ne tenais plus… »
Quelques explications vaux mieux que des rumeurs, mais quand tu me pose cette question je relève rapidement le visage que j’avais baissé.
« Non je ne connais pas du tout, tu habite là-bas ? Et si oui, ça sera une occasion pour visité je ne vois pas trop comment c’est en faite.. »
J’ai un petit sourire qui s’installe sur mes lèvres en te regardant. Pourquoi pas, ça doit être une façon subtil de m’invité chez toi. Sans arrière pensé, tout le monde a cette foutus penser. On invité chez soit, sa y est nous sommes entre de filtrer ou bien même autre chose. Je ne pensais absolument pas a ça avec toi, rien que deux collègues qui sont entrains de devenir des amis.
Duncan prit donc la direction du parking à l’arrière de l’hôpital, là où il garait souvent sa voiture. Elle était plus ou moins en retrait mais au moins elle ne gênait personne. Il ne comprenait pas que des médecins puissent s’accorder les places tout devant l’hôpital. Comment faisait alors les urgences ? Des femmes accouchaient dans leur voiture à défaut de trouver une place sur ce parking. Bref, il écouta tout ce que disait Liv et il trouvait ça bien dommage qu’elle en vienne à saturer au niveau de son travail. Ca arrivait régulièrement des gens qui pétaient un plomb à leur travaille mais il avait du mal à imaginer Liv dans cette position. C’était étrange parfois on échangeait quelques mots, quelques sourires et autres banalités avec un collègue dans vraiment savoir au final ce qui se passait vraiment dans sa tête. Il fut cependant ravi de voir un petit rire s’échappait de sa bouche.
- Tu sais les infirmières qui aiment les gamins ne sont pas obliger de travailler en pédiatrie, ni dans un hôpital. Oh, je pourrais te parler de mon projet. Je compte faire venir des enfants d’Afrique pour des opérations impraticables là-bas, tu pourrais faire partie de mon projet. Plus j’aurais de soignants et plus l’hôpital sera de mon coté. Il me faudra du personnel bien sur ce ne sera pas tout le temps mais cela te ferais une coupure et tu rencontrerais mon univers, le pourquoi je me bats. Enfin moi je dis ça, je dis rien.
Il lui donna un petit coup d’épaule en souriant puis ils arrivèrent tous les deux à sa voiture. Il lui proposa de monter, lui promettant de la ramener ensuite. Il ne pensait à rien de mal en faisant cette démarche à part peut-être lui changer les idées pour au moins quelques heures et si ça faisait parler les trois pauvres soignants dehors qui s’intoxiquaient avec une cigarette, ça lui était bien égal. Duncan boucla sa ceinture en démarrant.
- Si tu ne connais pas tu vas adorer. C’est un quartier plutôt familial, je dois faire partie des rares célibataires habitant là-bas mais j’ai craqué sur une maison en bord de plage et ça c’est juste magique. J’espère que ça ne te pose pas de soucis que tu viennes chez moi ? Je crois que c’est l’endroit où je pourrais trouver le plus de chose pour te distraire.
Conduisant avec prudence, ils furent rapidement sur la route qui menait tout droit à Logan City. Par chance pour lui, l’hôpital n’était pas très loin même si à ses époques d’internes, il avait bien eu tout le monde en loin le dernier appartement à quoi ? Cinq minutes de l’hôpital. Ils en étaient tous vert de rage à part sa meilleure amie qui elle en profitait tout autant.
- Si tu commences à voir des enfants partout, c’est qu’on est bientôt arrivé !
Je suis alors ton pas et remarque tu te gare sur le parking de derrière. Je remarque aussi que tu es du genre à ne pas prendre les places de devant ce qui est bien même très bien. J’ai la chance d’habiter juste à coter et de pouvoir venir a pied. C’était la première fois que je pète un plomb à cause du boulot, mais je secoue doucement la tête en laissant ça de coter puis je garde alors mon regard sur ta personne. Puis j’écoute attentivement t’es paroles, mais je ne te coupe c’est vrai que j’adore les gamins mais aussi j’ai voulu devenir infirmière pour une raison bien précise. Puis je t’écoute encore quand tu me parles de ton projet j’esquisse un sourire quand tu pense à moi, c’était gentil. C’est vrai que j’aimerais en savoir plus de la raison de ton combat pour eux. Je ne connais pas l’univers mais je sais bien que ça doit être dur. Je viens alors à nouveau poser mon regard sur ta personne.
« Ca a l’air d’une très bonne idée, faudra en effet me parler plus de se projet mais surtout que tu m’explique mieux ton voyage en Afrique. C’est vrai que c’est très intriguant surtout de faire puis c’est une très bonne idée. Je pense que j’accepterais facilement. »
Je viens doucement te sourire en te disant ça, c’est vrai que je pourrais accepter vue que c’est des enfants, autres que ceux que je côtoie tout les jours mais des enfants malgré tout. Mais quand tu me donnes se petit coup d’épaule je souris amuser. C’était juste amusant cette situation. Je n’aurai jamais pensé pouvoir parler mais surtout devenir ami avec quelqu’un d’autre de l’hôpital. Mais tu as tellement d’idée dans la tête que sa donne envie d’en savoir plus. Je monte dans ta voiture en même temps que toi, boucle ma ceinture, mais quand tu me dis que tu vie au bord de l’eau je plisse doucement les sourcils.
« Tu as tellement de chance ! Ca a toujours été mon rêve d’avoir un maison au bord de la plage ! Mais non ça ne me dérange pas bien au contraire, je vais connaitre la maison du grand chirurgien Dr Wilde ! »
Je dis en riant doucement mais quand tu m’expliquer que c’est un quartier très familial mais surtout remplis d’enfants je comprends mieux pourquoi Sam ne m’a jamais emmené là-bas et pourquoi nous vivons à RedCliffe. Non pas que je n’aime pas notre appartement mais que je connais très bien mon mari maintenant. Mais je ne t’exprime pas le fait qu’avec lui c’est assez sous tension par moment. Après tout je regarde la route, mais je vois rapidement les jeux d’enfants puis du bout de mon doigt je les montre.
« Par exemple comme ceux-ci. Tu sais qu’à cette heure là mais surtout par un jour pareille les enfants ou la plus part son a l’école ? »
J’exprime dans un petit rire amusé. C’est vrai qu’on ne se préoccupe pas vraiment de ça par moment. Les vacances finit rare sont ceux qui ne sont pas à l’école.
Le grand chirurgien… Duncan ne se définirait pas exactement ainsi. Peut-être que lorsqu’il aura fait une découverte capitale pour la médecine alors là il méritera le titre de « grand » mais c’était gentil de sa part et ça le fit sourire. Il était plutôt content de voir que l’idée l’emballée tout autant. Bien sur, il ne se serait jamais permis cela avec une autre personne de l’hôpital à part ses confrères avec qui il avait été en Afrique bien sur mais Liv restait la personne avec qui il avait le plus d’affinité depuis son retour à Brisbane. Quand elle lui fit part du fait que les enfants étaient sûrement à l’école cela fit tilt dans la tête de Duncan. L’école avait reprit. S’il y avait bien quelque chose qui le dépasser c’était le rythme scolaire pour un enfant. Ils étaient à l’école, en vacances puis encore à l’école et encore en vacances. Bref, au final le jardin d’enfants étaient désert. Il fit une légère moue avant d’accompagner son petit rire.
- Je vois, un point pour toi Beauregard ! Mais je n’ai pas dit mon dernier mot. Tu sais, les enfants tout ça, ça me dépasse un peu. Je communique plutôt bien avec eux mais pour ce qui est d’un enfant en dehors du fait qu’il soit mon patient, je suis largué !
Duncan tourna dans une rue. Ils passèrent même devant la maison de sa charmante voisine Chloë, celle qui arrivait à lui donner des frissons ces derniers temps mais il ne laissa rien paraitre. Il tourna dans une autre rue puis avança sa voiture afin de la garer dans une allée face à un garage. Ils étaient arrivés. Coupant le moteur et détachant sa ceinture, il se mit à parler comme les stewards dans les avions essayant de garder un air sérieux.
- Vous voici arrivez devant la charmante demeure du docteur Wilde. Vous trouverez à l’avant de votre siège un formulaire de satisfaction à remplir et rendre au pilote. Vous pouvez désormais descendre de l’appareil.
Finalement, il ne pu s’empêcher de rire et il descendit de sa voiture pour rejoindre la porte d’entrée avec Liv. Il ouvrit et la laissa entrer en première. Sa porte d’entrée donnée sur son salon ainsi que sa cuisine qui était ouverte, un peu à l’américaine. Dans le fond de la pièce se trouvait une baie vitrée où la terrasse et la plage dominé. Il referma derrière eux et insista sur le fait qu’elle pouvait faire comme chez elle.
- Tu veux boire quelque chose ? Avant que je commence à trouver mille et une façons de te faire passer un après-midi qui te fera oublier tous tes soucis. Je dirais presque « Hakuna Matata »…
Duncan tourna son visage vers elle en souriant. Pleins d’idées traversais déjà son esprit, il pensait déjà à l’emmener dans son bureau là où il y avait tous ses appareils photos et surtout ses albums concernant l’Afrique. Il l’emmènerait aussi se balader sur la plage ou du moins sur la terrasse si le temps le permettait.
Je laisse un petit rire m’échapper quand tu m’explique que tu es perdus niveau enfant. C’est vrai que quand on n’a pas l’habitude de côtoyer des enfants autre qu’à l’hôpital on peut être totalement perdu. Je garde alors mon regard sur la route, il est vrai que c’est assez charment par ici ca donnerait même envie de venir y vivre. Une fois que nous sommes arrivé devant une maison mais aussi que tu coupe le moteur, je tourne mon visage sur ta personne, ton air sérieux ainsi que t’as voix ne peux m’empêcher de rire doucement.
« Si j’ai l’autorisation de descendre c’est parfait alors. Parce que je n'ai pas envie de me faire tuer alors qu'en réalité nous ne sommes pas arrêter... Ne serait tu pas un steward qui veut me tuer ? »
Je plisse doucement les yeux en te regardant, prenant un air sérieux, mais quand tu parles du formulaire de satisfaction j'ai un sourire amusé sur mes lèvres en venant alors me détacher et descendre de ta voiture. Sac dans une main et je te suis. Je regarde un peut tout autour de moi, c’était très charmant en réalité. Quand tu m’ouvres la porte et que tu me laisse entré en premier je souris en te remerciant, c’est alors que je suis assez surprise. Surprise par la maison mais surtout que c’était tel un petit coin de paradis. Je viens alors passer mon sac sur le canapé, mais comme envouté par ta bais vitré je m’approche doucement de celle-ci.
« Wahou… C’est super beau ici. C’est même magique ! »
Je viens alors regarde un petit moment le bord de l’eau qui n’est qu’à quelques mètres. Je souris doucement, puis tourne rapidement mon visage sur ta personne. Et hoche doucement la tête positivement à ta question. Je tourne doucement des talons pour m’approche de toi tout en te regardant.
« Et tu vas me dire que tu vis tout seul ici ? Mais, ça serait mon rêve de vivre dans une maison tel que la tienne vraiment. »
Je viens à nouveau regarder autour de moi, c’était peut-être soft mais c’était surement très bien pour toi. Je ne t’aurais pas imaginé vivre dans une maison en bazars ou bien même trop décoré. C’est vrai qu’une maison comme celle-ci me rappelle fortement la maison que mes parents on ou j’ai grandis. Grand mais pas trop, la leur n’est pas au bord de l’eau mais près des montages du moins a quelques mètres il y a la forêt. Puis je me retourne pour enchainé.
« Je t’envie d’habité ici. Vraiment, t’es au calme. Si t’as envie de te faire un bain de minuit tu le fais avec plaisir. Sa me rappelle quelques souvenirs tiens. De très vieux souvenirs mais qui sont assez agréable. »
J’ai un large sourire sur mes lèvres en venant déposer mon regard sur ta personne. Le fait de te dire que ta maison m’évoque des souvenirs n’est pas désagréable, tu étais à l’écoute et je sais que ça ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Même si tu me demande les quels je pourrais te les expliquer avec plaisir.
Une fois entrée dans la maison, il fut ravi de voir que Liv appréciait les lieux. C’était une maison tout à fait normale avec aucune extravagance à part le tableau d’un certain Gabriel Jenkins qui trônait au dessus d’un meuble sinon il n’avait pas beaucoup d’objets de décorations. La plus part était des choses qu’on lui avait offertes et qu’il avait précieusement gardé. Cette maison pour le moment il la loué. Il ne voulait pas acheter de peur de repartir pour l’Afrique. Il savait que la revendre lui ferait de la peine mais son propriétaire avait insisté sur le fait qu’il pourrait l’acheté un jour s’il le souhaitait. Duncan n’était pas contre l’idée mais c’était faire des projets d’avenir et il n’était pas vraiment prêt pour le moment à en faire. Il s’approcha doucement pour la rejoindre devant la baie vitrée. Oh que oui il adorait cette vue, l’immensité du monde à sa porte.
- Merci. Et oui je vie bien tout seul. Je pensais à prendre un chat ou un chien mais parfois je passe plus de temps à l’hôpital qu’ici, ce ne serait pas très bien pour l’animal de rester ici, seul. C’est une maison que je loue même si le propriétaire aimerait que je l’achète. Je ne sais pas encore…
Duncan haussa une épaule en faisant une légère grimace puis il tourna son visage vers Liv comme pour voir sa réaction comme si elle pouvait l’aider à prendre une décision alors qu’il était clairement le seul à pouvoir en décider. Le fait qu’elle parle des bains de minuit le fit rire. Ca non, il n’avait jamais essayé. En fait il se voyait mal un soir à minuit donc, regarder par la baie vitrée si personne n’était sur la plage, se mettre nu et aller piquer une tête. C’était vraiment étrange. En imaginant que quelqu’un le reconnaisse et cri quelque chose comme « Mais c’est le docteur Wilde ! », il se demandait combien de temps il faudrait pour que l’un de ses internes soient au courant d’une pareil histoire.
- Je dois t’avoué que l’idée ne met jamais venu mais pourquoi pas après tout. Tu es du genre aventureuse passé minuit ?
En souriant en coin, il lui fit un petit signe pour l’inviter à le suivre. Duncan voulait absolument lui montrer quelque chose, ses photos d’Afrique. Il y en avait pas mal un peu partout mais elle était principalement dans son bureau. Il avait beaucoup d’appareil photo et autant de photos. Duncan avait même prit le temps d’installer une chambre noire dans le sous sol pour en développer à l’ancienne. En grimpant les escaliers il se mit à parler.
- Prépare-toi à découvrir quelque chose de spectaculaire !... Et non, ce ne sera pas ma chambre !
Quoi ? Il fallait bien un peu d’humour pour la faire sourire, Liv était tellement plus jolie quand elle souriait. C’était certain que c’était comme ça qu’elle apportait la joie à tous ces enfants. Il poussa alors doucement la porte de son bureau puis la laissa entrer à l’intérieur. Il y avait déjà quelques photos sur les murs mais il entra à son tour et sortie un gros album qui faisait également office de carnet de voyage. Duncan avait absolument tout noté et prit en photo, de son arrivé en Afrique à cette école qu’ils avaient pu construire. L’hôpital mais aussi les parties de foot avec les enfants. Enfin voilà, ses six années passaient dans son deuxième chez lui au Mali.
Quand tu me parles de la maison que le propriétaire voudrait bien que tu l’achète mais avec t’es explication c’est assez compliquer, je dépose mon regard bleuté sur ta personne en grimaçant doucement.
« Si tu veux mon avis, tu peux toujours prendre un animal de compagnie. Tu sais un petit chat tout mignon il sera merveilleusement bien ici même si tu passes une grande partie de ton temps a l’hôpital, Duck nous il est heureux ! »
Je viens t’offrir un sourire, c’est vrai que j’aurais pu te dire qu’il ne faut pas que tu prennes d’animaux de compagnie etc, mais tu te sentiras un peut moins seul dans ta grand maison puis un chat c’est câlin et aime toujours leur maître quoi qu’il arrive.
« Après par rapport a l’achat si tu n’es pas près ne te force pas. Si ton proprio’ veut vraiment te la vendre il attendra le temps qu’il faut. »
Je t’offre un sourire rassurant, c’est vrai que je ne peux pas choisir a ta place mais si peut essayer de te rassuré comme je le fais régulièrement et surtout avec tout le monde. Si moi j’avais cette opportunité je ne dirais pas non, surement parce que je suis une femme et que je fais un peut trop de projet. Projet qui tombe souvent a l’eau en réalité. Je passe doucement mes mains sur mes avants bras en ayant reposé mon regard sur la bais vitré en repensant a ses fameux projets. Mais tu me coupe dans mes pensés en parlant du bien de minuit.
« Très aventurière et productif en effet ! C’est l’adolescence qui fait ça. Quand j’étais en Écosse on avait trouvé un point chaud dont un lac, on régulièrement en faisait des fêtes et des baignades de minuit surtout quand je sais mon internat… »
Je lève doucement les yeux en l’air comme si de rien était. J’étais souvent la meneuse de connerie dans mon internat mais ce n’est pas pour autant que je n’ai pas eu mon diplôme haut la main. Mais la jeunesse m’as fait trop vite grandir avec tout se que j’ai vécu. Quand tu me fais signe de te suivre, je souris doucement puis je monte les escaliers avec toi, quand tu me dis que ce n’es pas ta chambre que tu me fais découvrir je me mets doucement a rire et te lance un « t’es bêtes » mais je te suis jusqu’en haut. Quand tu ouvert la porte, quand je vois t’es photos je reste assez surprise mais je les trouve tellement magnifique. Je m’approche doucement d’elle pour les regardés les unes et les autres. Je n’ose même pas les touchés en réalité. Puis je me retourne doucement vers toi.
« Wahou elles sont magnifique ses photos, puis les enfants sont tellement … »
A se moment précis je n’arrive pas a trouver de mot. Je suis entrain de me dire que j’aurais du accepter de partir là-bas pour m’occuper d’eux mais je pense que j’étais trop jeune et je n’ai pas eu le courage. Quand tu sors se gros album je souris en plissant doucement les sourcils j’imagine bien trouver dedans tout, tout de toi, tout se que tu as vécu là-bas. Photo, écrit, dessin, d’enfant ? Peut-être bien. Mais ça m’intrigue fortement et je m’approche de toi, je m’autorise alors a m’asseoir sur ta chaise de bureau, je suis comme une enfant qui découvrir un autre univers, univers que je ne connais pas vraiment…
Un doux sourire se dessina sur ses lèvres. Elle avait raison sur un certain point, les chats vivaient d'eux même bien qu'ils aimaient leur maître, il pouvait aisément passé une journée seul. Il suffirait de lui posait une chatière pour accéder à la maison et ce chat deviendrait rapidement le roi de la maison. Pour le moment, il n'y avait pas réellement penser, mais peut-être qu'il y songerait, histoire de ne plus être tout à fait seul dans cette grande maison. C'était pas toujours évidant, lui qui partageait une chambre avec trois autres personnes au Mali. Il y avait toujours du monde, toujours du bruit et ici tout était toujours très calme.
- Tu as s'en doute raison. C'est un chat que tu as ? Je n'ai jamais eu d'animal même quand j'étais petit, j'espère que si j'en prends un, j'arriverai à m'en occuper.
Pour ce qui était de la maison, Duncan lui fit juste un petit clin d’œil en guise de réponse. Son propriétaire ne le forcer en aucun cas à acheter mais il savait que sa maison serait entre de parfaites mains et c'était le plus important, après ce n'était pas urgent. Ses projets à lui n'étaient pas personnels en ce moment, il ne pensait cas une seule chose, le Mali. Duncan se mit à rire quand elle commença à parler de son adolescence un peu rebelle. Il apprit qu'elle avait grandit en Écosse, chose qu'il ignorait jusqu'à présent. Elle fit bien de préciser « point chaud » car ce pays n'apparaissait pas comme chaud pour Duncan du moins par rapport à l'Australie, il devait y avoir une sacré marge. Ici, il n'avait presque pas d'hiver même s'il faisait plus froid et humide ce n'était rien comparé à certains pays du monde.
- Tu fais bien de préciser, je ne savais pas qu'il y avait des points chauds dans les lacs, je suppose que j'aurai fait trempette aussi. C'est comment l’Écosse ? Les paysages ont l'air sublimes mais je suppose qu'on ne se rend pas vraiment compte sans s'y être rendu un jour.
Duncan l'entendit rire dans les escaliers et cela le fit sourire même si elle ne le voyait pas. Sa blague avait fonctionné. Ils étaient maintenant dans son bureau et il la laissa regardé. Il espérait la faire un peu voyager hors de Brisbane même si ce n'était que pendant un court instant. Il la laissa bien sur s'asseoir à son bureau avec l'un de ses albums puis il prit place à coté d'elle sur une autre chaise.
- Les enfants sont tellement touchants, naturels et ils m'ont apprit tout un tas de trucs sur la vie que j'ignorais quand j'avais vingt deux ans. J'ai même pu pratiqué quelques accouchements là-bas, chose que je ne pensais pas faire un jour. J'ai été apprenti de beaucoup de choses, tu comprends mieux pourquoi je n'aime pas être tout le temps dans le même service à l'hôpital. N'hésite pas si tu as des questions, après tout, je te fais un peu découvrir mon univers là.
Tournant son visage vers Liv, il lui adressa un sourire sincère. Il appréciait vraiment leur échange, apprendre à se connaître l'un et l'autre leur permettait sûrement de sortir de leur quotidien.
Duck est belle est bien un chat, notre chat en réalité. On avait offert Duck a Sam quelques années au par avant et on avait décidé de l’appeler comme ça du a son passer mais surtout parce que Sam est considéré comme le vilain petit canard de sa famille. Mais ça dois être le seul, dans l’appartement, que me donne autant d’affection en une journée… A ta question je ris doucement en hauchant la tête.
« Effectivement, Duck est notre chat. Mais après, prendre un chat est moins de contrainte qu’un chien tu sais. Il va faire ses aller et venu dans la maison même dehors puis revenir sagement dans son coin. Puis si tu n’arrives pas à t’en occuper, compte sur moi ! »
Je te donne un petit coup d’épaule, j’en suis sur que si tu prends un chat il sera heureux avec toi et tu seras t’en occupé comme il se doit. J’avais cette même appréhension mais c’est vrai que maintenant je ne peux plus me passer de Duck, a chaque fois que je rentre a la maison il vient me faire un câlin. Quand je pars aussi. Bon il fait aussi des bêtises mais au moins ça t’occupe un peut puis c’est assez drôle de voir un chat se cacher alors que tu es entrai de l’engueuler. Je secoue doucement la tête en souriant. Quand ont parle de l’Écosse et que tu me demandes comme c’est. Sur le coup je prends une grande inspiration pour t’expliquer mais je me rends compte que je vais te fais un monologue la dessus mais je vais essayer d’être rapide.
« Et bien oui c’est très jolie. Quand tu vois les photos tu ne te rends pas compte que, les montagnes peuvent être aussi grandes, que les rues sont aussi remplies et joviale régulièrement. Que l’hiver il fait des -10 voir plus ! Les journées sont plus courtes qu’ici, c’est … »
Je m’arrête un instant en cherchant le mot mais je n’en trouve pas. C’est tellement beau là-bas que en effet faut vraiment y aller pour y voir. Les hivers sont froid là-bas mais aussi il y a de la neige se qu’on n’a pas ici car il fait assez chaud, même trop chaud a mon gout par moment je n’ai pas l’impression d’être en hiver. Mais je pense qu’on en reparlera, que je t’expliquerais en mieux l’Écosse en lui-même. Car pour le moment tu vas me faire découvrir ton univers. L’endroit où tu as travaillé avec des personnes. Une fois dans ton bureau mais aussi installer l’un et l’autre je dépose mon regard bleuté sur ta personne en t’écoutant attentivement. Tu as un enthousiasme et une envie de me faire découvrir cet univers qui me fait sourire c’était agréable de voir ça chez une personne. Quand tu m’explique la raison de tes navigations dans plusieurs services c’est totalement compréhensif surtout si tu as travaillé dans plusieurs univers mais aussi avec plusieurs personnes. Lorsque tu me donne l’album je le dépose sur mes jambes pour l’ouvrir, c’était assez impression que tu aies mit tout ça dans un album au moins sur quoi raconté a t’es enfants et petits-enfants…
« Je voudrais bien savoir comment c’était, enfin l’univers, le mode de vie là-bas ? Parce qu’un ami m’en a vaguement parler mais, nous sommes rapidement passer a autre chose donc j’ai pas pu en savoir plus… Est-ce que c’était dur tout les jours, est-ce que tu t’amuser un peut avec les enfants qui le pouvait, est-ce qu’ils t’ont offerts des dessins ? »
Quand je te posse ses questions je te regarde en faisant quelques mouvements avec mes mains j’avais l’habitude de m’exprimer avec mes mains quand je suis totalement a l’aise. Je baisse mon regard sur ton album puis je me surprends à reconnaitre la tête de Andrew dans un petit rire et en le pointant du doigt.
« Non ! Tu connais Andrew ? »
J’ai un sourire aux lèvres, c’était lui qui m’en a vaguement parlé. Mais aussi ça me fais sourire, et plaisir que tu es passé des moments au Mali avec lui. Je le connais depuis un moment en réalité, enfin depuis que je suis arriver a Brisbane.
Le fait que Liv parle ainsi d'un chat le fit encore plus réfléchir et hésiter à en prendre un. Peut-être qu'il le ferait. Il y avait sûrement un refuge en ville où un paquet d'animaux étaient abandonnés ou tout simplement trouver sur les bords de route. Il pourrait peut-être adopté un de ces chats là. Après tout il ferait une bonne action. Bon il ne disait pas que les chats y étaient maltraités mais ils étaient sûrement plus heureux dans une maison que dans une cage. En plus de ça celui de Duncan aurait même la plage pour lui tout seul s'il lui prenait l'envie de se balader. Voilà que la petite graine qu'avait planté Liv dans sa tête commençait à prendre de l'ampleur. Cela ne serait pas étonnant que la prochaine fois, s'il y en avait une, qu'elle reviendrait chez lui, il y est aussi un museau qui sorte de l'ouverture de la porte quand il irait lui ouvrir.
- Tu as sûrement raison, je serais un bon papa chat !
A son petit coup d'épaule, il se mit à rire. C'était plutôt amusant en effet. Duncan était très intéressé par ce que lui raconter Liv. Après tout chaque pays de ce monde cachait des secrets et des merveilles qu'on ne pouvait comprendre qu'en y allant soi-même et cela lui faisait plaisir qu'elle partage ça avec lui. Duncan connaissait de l'Irlande que ce qu'on en disait et la plus part du temps ce qui revenait c'était la Saint Patrick et la bière, les deux ensemble je vous laisse imaginer. C'était sûrement à la sortie d'un pub qu'elle allait se faire un bain de minuit dans un trou d'eau chaude à moins dix degrés dehors. Enfin, c'est ce qu'il imaginait.
- A t'entendre en parler, ça à l'air vraiment chouette. Je me ferais pas prier pour boire dans un de ces pubs bien de chez toi. Les bières doivent être tellement bonnes, bien meilleur qu'en Afrique !
Maintenant qu'ils étaient tous les deux à l'étage, assit l'un à coté de l'autre, Duncan écouta Liv et les questions qu'elle pouvait avoir. Il ne pouvait pas mentir sur le fait qu'il n'avait pas aimer le Mali tout de suite. Il avait même eu l'envie de rentrer en Australie et c'était Andrew qui l'avait résonner pour rester. Ce jour là, il avait perdu un bébé, le premier qu'il avait mit au monde et le pauvre était décédé suite à une déshydratation sévère. Comment lutter contre ce fléau quand on est dans un pays où la sécheresse domine ? Comme tout médecin, il avait perdu plusieurs patients, ce n'était jamais agréable mais celui-ci restait pour lui l'une des plus dur et il s'était posé tout un tas de questions. S'il était bien à sa place et pourquoi il faisait tout ça. Andy lui avait prouvé qu'il avait effectivement bien sa place et il ne s'était plus jamais posé la question par la suite. Il avait complètement adopté le Mali comme deuxième maison et partir lui avait fait aussi mal que lorsqu'il avait quitté Brisbane pour la première fois.
- C'était dur, surtout au début. Quand je suis arrivé j'avais que vingt cinq ans, je sortais de l'internat j'avais encore tout un tas de chose à apprendre. Mais petit à petit, le travail devient très vite enrichissant. Et oui, je jouais avec les enfants, souvent c'était au football car on pouvait faire les buts avec n'importe quoi, ils nous suffisaient de prendre un ballon et le tour était joué.
En évoquant ces souvenirs, Duncan avait un large sourire sur les lèvres même s'il n'allait jamais dans le détail de ce qu'il racontait puisque tout était loin d'être rose là-bas. Il fut plus ou moins surpris que Liv puisse connaître Andrew, après tout il bossait aussi à l'hôpital. Il se mit à rire, pour le connaître ça il le connaissait.
- Oh que oui. Andy m'a presque tout apprit au Mali. Il m'a sauvé la vie plus d'une fois et je lui dois presque tout. Je pourrais faire son éloge toute la journée.
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