C’est absolument incroyable l’effet réconfortant de sentir sa main contre toi. Il faut apprendre à se contenter de peu vu les circonstances physiques dont vous êtes capables. Surtout lui, au final, parce que toi, il y a des choses que tu peux toujours faire. Oh que les retrouvailles seront belles dans une semaine. De toute façon, tu ne veux pas prendre de risque. Comme Jordan l’a si bien dit, tu as autant besoin de sa virilité que lui. Savoir que ça va être source de plaisir pur sans avoir à se soucier des conséquences, t’en frémis d’avance. Tu as aussi très hâte de ne plus être contrainte à prendre cette foutue pilule. C’est un souffle de liberté qui t’attend et c’est sur ces belles pensées que ton cerveau dérive. Jordan l’a fait pour lui mais aussi pour toi. Parce que vous êtes une entité et que vous voulez profiter de chaque instant sans problème ni souci. Vu les accidents passés chez autrui, c’est un miracle que vous ayez réussi à passer entre les mailles du filet pendant quasiment six mois. Because my body doesn’t want to have a flower growing up. Des pensées qui te réjouissent à chaque fois qu’elles frôlent ton esprit, un rappel d’être douce avec Jordan pour être sûre aussi que sa guérison soit optimale et parfaite. Dans trois mois, vous êtes tous les deux totalement libres.

En attendant, vous êtes tous les deux cloués chez vous et il est temps de vous distraire autrement qu’à larver dans le canapé. Bon dieu que son corps te manque - t’es vraiment pire qu’une adolescente - alors c’est pour ça que tes lippes passent leur temps à s’accrocher là où elles peuvent, surtout à son cou et sa mâchoire qui sont juste ici. « On a tout ce qu’il faut ? » Ca chatouille contre ta bouche quand iel parle et tu hausses la seule épaule que tu peux hausser. “J’ai gardé ce que j’avais déjà acheté l’an dernier. Je m’en suis pas beaucoup servi mais ça devrait suffire. Au pire, j’irai en acheter… Quelque part.” Même si ça te gonflerait un peu car tu ne peux pas utiliser Van Gogh. T’es complètement dépendante des autres et c’est très horripilant - oui, Birdie, on a compris. « J’ai bien envie de peindre aussi… » C’était clairement une invitation alors tu souris largement en l’entendant confirmer sa présence sans que tu aies besoin de lui poser la question. “We should make some body paint one day. It’s pretty fun. It’s like tattoos but you can clean it up.” Ton sourire est tout agréable alors que l’idée te plaît beaucoup. “That would be a fun activity to do at Elimbah.” Dans le si grand jardin. Là où ton partenaire se sent assez à l’aise pour gambader à son aise, ce que tu aimes énormément voir. Ta maison te manque tellement. Tout est si simple là-bas. Tu regardes tes doigts caresser et appuyer sur son torse avant de passer sa langue sur tes lèvres. “Do you want to talk about it ?” Tu es un peu craintive pour le coup. C’est pour cela que tu ne poses pas tes yeux sur lui. C’est assez flippant. Tu ne sais même pas quelle réponse tu préfères avoir. Mais au moins, tu auras tenté une approche. Qu’importe la finalité. De toute façon, Jordan est cloué sous toi. Tu ne le forceras à rien d'autre que de rester coller à toi. C’est tout ce que tu veux. Mais il y a des ondes éparpillées dans l’air. Tu aimerais les dissiper.

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“J’ai gardé ce que j’avais déjà acheté l’an dernier. Je m’en suis pas beaucoup servi mais ça devrait suffire. Au pire, j’irai en acheter… Quelque part.” Tu es sûr.e que vous aurez absolument ce dont vous avez besoin pour vous exprimer au travers de la peinture. Tu trouves ça déjà génial qu’il y ait de quoi. C’est grâce à elle. Tes yeux s’ouvrent un peu et tu vois le beau sourire sur son visage. La meilleure vue qu’il aurait pu t’être donné d’avoir, tu l’as eu. Cette journée commence bien mieux que la fin de la précédente. “We should make some body paint one day. It’s pretty fun. It’s like tattoos but you can clean it up.” Tu n’as jamais pensé à faire ça bien que tu aies déjà écrit beaucoup trop sur le corps de ton oiseau. “That would be a fun activity to do at Elimbah.” C’est vrai que tout d’un coup ça sonne parfait pour là bas. Elimbah la maison où tu vis dehors à moitié à poil tout en te sentant bien. « Bonne idée. » Faudra que vous y retourniez dans un futur proche. Tu n’y as pas mis les pieds encore cette année.

Tu parles pas beaucoup, t’es encore plutôt pas mal dans le coltard. Tes yeux se referment alors que tu profites des sensations de sa main sur ton torse. “Do you want to talk about it ?” Très bonne question ça. « It’s nothing new. » Tu essaies de dédramatiser alors que c’est toi Jordan qui a fait tout un plat d’hier soir. « I guess I’m just more sensitive lately. I don’t know… » Tu hausses une épaule. Tu veux pas lui faire de reproches car tu penses que tout est de ta faute, c’est toi qui a un problème. C’est à toi de régler ça tout.e seul.e. « Do you want to talk about it? » Que tu lui retournes en ouvrant de nouveau tes yeux. Tu lui as dit comment tu ressens la chose dans les très très grandes lignes, peut être qu’elle a quelque chose à y dire elle aussi. Après tout, vous êtes une équipe. Ton comportement l’affecte autant que l’inverse est vrai. On l’a bien vu hier soir Jordan. Hmm.

« Bonne idée. » Vous y retournerez avec le matériel pour. Tu le veux comme la meilleure toile du monde. Plus vierge depuis longtemps - dans tous les sens du terme - mais qui restera attrayant malgré tout. Tu apprécies que Jordan veuille et accepte de tester de nouvelles choses avec toi. Des activités sortant de l’ordinaire et pourtant, ton partenaire est toujours partout. Quasiment. Tu commences à connaître ses limites alors que ça fait presque un an que vous vous fréquentez. Le terme est large et tu peux mettre dedans tout le début de votre relation quand elle n’était pas exclusive. Il serait temps. Mais il faut du temps au temps et tu assimiles aussi que non, Jordan est comme ton amie Quinn ; humain, avec ses faiblesses, ses failles, ses problèmes. Si tu as mis des mois avant de parler avec ton amie, tu ne comptes certainement pas faire pareil avec Jordan. Il faut que tu arrêtes d’idéaliser les gens. Surtout ceux qui donnent la sensation de réussir dans la vie, d’être gentil.le et responsable. Toi-même tu sais que la vitrine et la couverture ne sont faites que pour appâter et attirer. Exactement comme toi. Tes sourires, tes extravagances, ton bavardage incessant, ta jovialité… Tout est camouflé, protégé par des remparts, des murs blindés, des codes de sécurité et des petits félins de garde. Tu veux être différente mais tu es pareille que le reste du monde ; tu as tes propres soucis mais tu ne veux juste pas les voir. Même si tu as conscience qu’ils sont là.

Alors tu appréhendes ta propre question autant que la réponse que Jordan va te donner. « It’s nothing new. » Une façon de prendre avec détachement la situation de la veille. N’est-ce pas ? « I guess I’m just more sensitive lately. I don’t know… » Tu souris légèrement mais toujours sans le regarder ; tu en connais un rayon sur le fait d’être sensible. Tu aimerais moins l’être. Moins ressentir les choses. Mais c’est enfoui en toi, c’est dans ton ADN, tu n’y peux rien. Tu ne peux pas lutter. Et c’est ce qui fait partie de ton être. Jordan a signé pour ça. Tout comme tu as signé pour absolument tout en lui. Tu n’aimes pas les tensions mais ils sont parfois un mal pour un bien. « Do you want to talk about it? » Tu mords ta joue car tu ne t’attendais pas à avoir la question en retour. “I don’t know.” C’est plus une réponse automatique parce que deux secondes après, tu lèves tes prunelles sur son visage. “It’s okay to be sensitive. I like that raw, honest and pure version of yourself. But I didn’t take your worries seriously before you left the room.” Tu fronces les sourcils en baissant un peu les yeux, fâchée contre toi-même de ne pas avoir su réagir comme il aurait fallu. Tu ne peux pas prétendre que tu ignores ce que tu as fait de mal - par contre, tu es toujours stupéfaite de voir les proportions que cela peut prendre dans la plus jolie tête d’Australie. “I wish I was good enough for you to open up and be free to express yourself when you’re feeling that way.” Tu passes une main contre sa joue en scrutant ses traits. “You deserve happiness above everything else, babe. I’m so sorry.” Mais même avec toi, Birdie Cadburry, ne pourra pas faire éloigner les démons de ton partenaire. Exactement comme lui ne pourra pas le faire avec toi. Le mieux que tu puisses faire est de le soutenir. Après avoir passé la nuit à cogiter entre deux assoupissements, tu as sûrement compris ce que tu as fauté. Ta désolation se lit sur tes traits. Pour quelqu’un qui ne savait pas si elle voulait en parler, on peut dire que tu as bien répondu à sa question. C’est un truc important. Si jusqu’à présent, tu ne l’avais pas vraiment considéré comme un problème, il se trouve que ça en est un d’une façon ou d’une autre. Tu n’aurais pas pensé à ce point. Tu as encore beaucoup à apprendre. Pour le bien être de Jordan, tu prendras autant de leçons qu’il faut. De préférence sans le briser au passage, ça serait mieux pour tout le monde.

“I don’t know.” Même combat tous les deux. Tu ne la quittes pas des yeux malgré tout car son corps parle pour elle aussi. T’as beau être tout juste réveillé.e d’un coup tu te sens un peu plus alerte pour observer ses réactions. Et tu gagnes ses yeux dans les tiens. Ok that’s more than I thought I’d get. Est-ce que t’es intimidé de pouvoir lire directement dans le fond de son âme Jordan ? “It’s okay to be sensitive. I like that raw, honest and pure version of yourself. But I didn’t take your worries seriously before you left the room.” Ah ça te rappelle autre chose ça. La photo sur instagram où tu lui as fait une belle crise en direct live de la Thaïland. Good times (non). Tu comprends juste que Birdie sait moins sur toi que tu ne le penses. Vous fonctionnez tellement bien quasiment tout le temps c’est presque acquis pour toi qu’elle sait forcément quand tu vrilles ou non. Quand elle peut continuer à plaisanter ou non. Et bien non. C’est ce que toi tu aimerais ouais, ça c’est sûr. “I wish I was good enough for you to open up and be free to express yourself when you’re feeling that way.” C’est donc ça qu’elle pense ? “You deserve happiness above everything else, babe. I’m so sorry.” Elle caresse ta joue en même temps et tu fais non de la tête.

« This has nothing to do with you being good enough. It’s me who… » Tu marques une pause. « I wish I was good enough to open up. » Eh oui. Tu laisses passer une nouvelle pause, t’es en train de rassembler tes mots pour faire des phrases. Si y'a plein de chose délicate sur lesquels tu arrives à parler sans aucun soucis, c'est parce que tu as accepté le passé. Ce n'est pas le cas de tout ton passé malheureusement. Tu soupires doucement après avoir pris une inspiration. « There are things that are still too hard to talk about it… » Tu vas te frotter un oeil alors que ta moue triste est revenue à la vitesse grand V. Quand y’a un problème avec la nourriture c’est lié à des souvenirs qui sont douloureux. Tu préfèrerais pouvoir oublier tout ça. Un petit coup de flash comme dans Men In Black pour effacer ta mémoire si tu pouvais… Tu n’as plus l’alcool et la drogue pour t’échapper tu y fais face à chaque fois qu’un repas est posé devant toi à un degré plus ou moins élevé. Hier soir c'était trop. Tu étais la bête de foire sous les projecteurs. Tu vas nicher ton visage dans sa poitrine pour te cacher. « I don’t want to talk about it… I’m sorry. » Que tu ajoutes parce que vraiment, c’est trop. Tu as le sentiment d’avoir donné bien plus d’information là. Yeah… Alors qu’en fait elle en sait pas plus qu’avant si ce n’est que tu es encore bien à fleur de peau. Mais y'a un truc qui est bien Jordan c'est qu'il y a de la pression sur tes noisettes et t'as pas mal du tout.

« This has nothing to do with you being good enough. It’s me who… » Tu fronces légèrement des sourcils en attendant la suite de son explication. Sa vision des choses. Tu ne t’es quand même pas sentie glorieuse. Même si Jordan n’a pas su l’exprimer, tu n’as pas non plus su le mettre à l’aise, le réconforter. C’est ce que tu as compris quand tu l’as vu partir de la pièce sans un regard en arrière. Tu as manqué une étape essentielle, tu as mal réagi. Tu ne l’as pas pris en considération. « I wish I was good enough to open up. » Tes doigts stagnent sur sa joue alors que tu es bien trop centrée à le regarder. A le dévisager pour déceler la moindre contrariété sur ses traits. Cette parole te surprend parce qu’il y en a bien un de vous deux qui s’ouvre et qui parle, c’est bien Jordan. Cependant, il y a toujours des zones d’ombre. Tu n’oublies pas que tu as vu son père il y a des mois de cela. Que tu le croises parfois dans les couloirs d’ABC. « There are things that are still too hard to talk about it… » Tu sais à peu près tout sur sa vie d’adulte, sur les difficultés, sur Rosa. Mais depuis que tu as vu son géniteur - car vu les propos et les vibes qui en sont sortis, tu ne peux pas lui mettre l’étiquette de père sur le front - tu as remarqué que jamais, jamais ton partenaire ne parlait de cette partie-là. Still too hard to talk about it. Sa moue est revenue et ça te brise un peu le coeur mais c’est nécessaire. Tu as compris une partie sans qu’iel n’ait à répondre sincèrement. Tu as toujours plutôt pensé qu’iel faisait son difficile mais c’est plus profond que ça. Si tu pouvais faire disparaitre ses contrariétés en un coup de baguette magique, bon dieu que tu le ferais mille fois s’il le faut.

« I don’t want to talk about it… I’m sorry. » Sa tête atterrit entre tes seins et tu passes tes bras autour de lui. Tu déposes un baiser sur le sommet de son crâne, gardant son nez dans ses cheveux. “It’s okay, babe. We won’t. Don’t be sorry. It’s okay.” Jordan n’a pas à être désolé pour ça. D’autant que tu sais parfaitement ce que c’est que de ne pas vouloir parler de quelque chose de traumatisant. Tu es la première à camoufler et enterrer les choses dix pieds sous terre. Cela serait mal vu de le critiquer pour ça. A la place, tu le berces gentiment contre toi alors que t’as son souffle contre ta poitrine et son odeur dans ton nez. Tu caresses ses mèches en même temps que tu te dis que tu sauras mieux maintenant. Ce n’est pas qu’une lubie, c’est un vrai problème. Tu peux respecter ça. Tu vas le faire. Tu l’aimes trop pour ne pas le considérer. “You’re more than good for me.” Jordan ne cherche pas les compliments, tu le sais, mais tu veux apaiser son âme et distraire ses pensées loin de ceux qu’iel peut avoir à ce moment-là. Lui rappeler qu’iel est ta bénédiction, ta douceur, ton petit miracle. “Je…” Tu regardes en face de toi alors que tu hésites sur tes paroles. “Je vais peut-être… Hum, je vais peut-être essayer… La troisième béquille… Au moins une fois. Pour voir.” Ouh que c’était compliqué à sortir. Il faut dire que ça t’expose avec force et tout le monde sait que Birdie Cadburry n’aime pas se sentir vulnérable. Mais ton moral est en dent de scie depuis ton plâtre et tu n’as rien à perdre à aller tester une séance. Juste pour voir. Signe aussi que tu l’écoutes. Que même si tu as senti ses propos comme une attaque, tu les as aussi considéré comme une façon de pouvoir… Te réparer ? Non, tu n’as pas à être réparée, Birdie. Tu n’es pas une machine. Mais il faut mettre de l’ordre dans ta petite tête. Tu ne sais pas ce que ça peut donner. Mais tu appréhendes déjà beaucoup. “I’m so scared to open up too…” Que ce soit face à Jordan ou à un.e inconnu.e. Tu as l’impression que tu t’apprêtes à subir le pire châtiment de ta vie - le tout est que tu vas essayer. Jordan a de l’avance sur toi mais c’est toujours difficile - la preuve - alors tu ne t’attends pas à des miracles. Mais tu souhaites aller mieux. Faire mieux. Pour toi avant tout. Pour ton propre bien-être. Mais aussi pour ton entourage. A commencer par Jordan.

Sa main sur ton visage alors que tu t’expliques te fait du bien même si tu n’as qu’une envie c’est de te cacher là. C’est vraiment pas un sujet que tu veux aborder et tu ne vas pas la regarder dans les yeux car y’aura bien trop de chose visible. Ca s’étant à tout ton visage de toute façon Jordan, tu es profondément triste de dire à voix haute que c’est trop dur d’en parler. Tu voudrais pas que ce soit le cas. Tu en parles qu’avec ton psy et y’a encore un chemin immense à parcourir de ce côté là. Ta résolution de faire du sport est un pas dans la bonne direction car ça va de paire avec manger comme il faut mais ce côté là c’est déjà plus compliqué pour l’instant. Quand tu commenceras à voir des changements sur ton corps, sûrement que tu prendras la suite - la nourriture - plus au sérieux, mais c’est compliqué. “It’s okay, babe. We won’t. Don’t be sorry. It’s okay.” Tu te sens si vulnérable et tu espères qu’elle ne va pas commencer à te voir avec un regard différent. Tu veux pas faire pitier et c’est bien pour ça que tu ne lui parles jamais de ce qui te tourmente à ce point là. Ce qui s’est passé quand tu étais enfant. C’est trop pour toi rien que d’en parler alors l’entendre tu veux pas imaginer. “You’re more than good for me.” La douceur de Birdie te fait te relaxer, tu ne sors pas ta tête de sa poitrine, t’es bien là. Tu reprends doucement du poil de la bête parce que tu n’as pas laissé tes émotions te submerger. Tu respires tranquillement, les yeux fermés. Les chances que tu te rendormes sont plutôt nulles, mais tu te reposes quand même là.

“Je…” Tu te cales un peu plus contre elle. “Je vais peut-être… Hum, je vais peut-être essayer… La troisième béquille… Au moins une fois. Pour voir.” Oh. Tu ne t’attendais pas à ça. “I’m so scared to open up too…” B… Tu te redresses pour pouvoir voir son visage. « They have tissues. They always have. » Tu veux lui faire comprendre que c’est normal de pleurer quand on est en séance avec un thérapeute. « I feel lighter after each sessions. » Mais y’a le poids du monde entier sur tes épaules Jordan oui oui, du coup malgré les années de thérapie régulière, on y est pas encore nope. Parler d’elle c’est bien plus facile que parler de toi yep. Tu vas embrasser ses lèvres doucement. I love you.

Ce n’est peut-être pas le bon moment pour parler de ce genre de choses mais est-ce que ce n’est pas justement le meilleur moment pour cela ? Le sentir contre toi te fait du bien. Les mots ont beau être forts et apaisants, ce n’est rien à côté de la force d’une étreinte physique. Tu n'es pas tactile pour rien. Tu es complètement avide de ces marques d'affection. La position de Jordan sur toi mais l'absence de sa vision sur toi t'aide à lui sortir soudainement ce que tu penses depuis des jours. Tu as tergiversé longuement avec toi-même. Tu te répètes sans cesse que tu n'as rien à perdre. Cela ne te rend pas plus faible. Le plomb a la tête qu'il te faut pour t'en assurer. Tu pars du principe que plus tu le répéteras, plus t’y croiras. Mais le chemin reste long. La façon dont le sujet a été approché n’a jamais été forcément une réussite avec toi. Il va falloir que tu t’ouvres comme tu n’as jamais fait à quelqu’un que tu ne connais même pas… C’est effrayant à souhait.

« They have tissues. They always have. » Son visage relevé vers toi, tu as un bref sourire alors que tu secoues la tête. Le problème n’est pas là. Oui, tu n’es pas à l’aise de pleurer devant quiconque. Même Jordan. Mais à la vue de ce que tu vas devoir te frotter, les pleurs ne frôlent pas ton esprit. Tu n’y songes même pas. « I feel lighter after each sessions. » Tu mords ta lèvre. “I’m sure I won’t.” Ce qui te chagrine, c’est que tu vas devoir penser et parler de tout ça. Tout ce que tu tentes de faire pendant des années est en train de remonter doucement mais sûrement à la surface et tu vas te prendre tout le jet d’un seul coup. Donc tu n’y crois pas, à la légèreté après les séances. En tout cas, pas pour toi. Mais c’est normal ; tu n’as jamais fait. Tu flippes. Jordan t’embrasse et c’est franchement la meilleure distraction qui soit. Tu gardes les yeux fermés même quand sa bouche s’éloigne de la tienne. “Crying isn’t the problem. Dealing with… stuff is. I’ve been keeping them locked up for so long… It’s fucking scary.” Tu n’as pas fait ce qu’il fallait à l’époque. Tu n’as rien fait à chaque étape dramatique de ta vie. Tu as juste continué à vivre ta vie mais sans vraiment progresser. Jordan est sûrement celui qui t’as fait le plus évolué.e sans que personne ne s’en rende vraiment compte. Tes bras autour de lui resserrent leur étreinte et c’est toi qui aurait bien besoin d’aller te cacher maintenant. “We’re currently two sensitives bubble shit right now, I can’t believe it.” Tu tentes une phrase un peu plus légère avec un sourire amusé alors que tes prunelles sont toujours closes. Tu passes une main dessus alors que tu peux te satisfaire de ne pas avoir craqué. Tu aurais pu. Tu vas être un emotional mess encore un moment. Au moins le temps de ce foutu de bordel de plâtre.

Ta remarque qui la fait sourire. T’es pas sûr.e pourquoi mais c’est toujours bon de sourire. La suite est un peu moins évidente. “I’m sure I won’t.” C’est sûr si elle part défaitiste, mais tu n’as pas l’envie ni même la force de la contrer la dessus. C’est à elle de voir si elle a raison et puis elle se connait mieux que tu ne la connais. Tu as beau te voir en elle depuis les premières rencontre entre vous deux, tu n’es pas elle Jordan. Y’a bien des aspects de l’un et l’autre qui sont similaires mais l’histoire à confirmer que vous êtes bien différent dans beaucoup d’autres côtés. Ces côtés là qui se complètent de la plus parfaite manière c’est même toujours trop beau pour que ce soit vrai. Mais c’est le cas. Et puis pour le reste qui se complète pas et qui se ressemble pas, vous apprenez à vous découvrir et faire en sorte que les pièces de vous deux s’assemblent plus ou moins avec plus de connaissances, compréhension et surtout de l’amour. D’où le baiser que tu lui donnes naturellement.

“Crying isn’t the problem. Dealing with… stuff is. I’ve been keeping them locked up for so long… It’s fucking scary.” Tu hoches la tête comprenant ce qu’elle veut dire. It will make them more real. Quand tout ce qu’elle veut c’est les oublier. Tu ne dis pas ça à voix haute car elle sait déjà très bien, c’est certain, c’est pour ça que c’est si effrayant. « You’re very brave. » Que tu murmures avant d’aller déposer un autre baiser sur ses lèvres, plus long. You really are. “We’re currently two sensitives bubble shit right now, I can’t believe it.” « I prefer Bubble princess. » Que tu dis avec un sourire léger. Ah ça faisait longtemps qu’on t’avait pas vu avec un. « Should we take a bath and put all the bombs in there? » Ton esprit qui fait des connexions entre les bulles et les bombs bath. T’as toujours eu envie d’en foutre une dizaine au moins d’un coup. Peut être qu’aujourd’hui c’est le jour pour en tant que Bubble Princess que vous êtes. « I really need a good clean up… » Besoin d’effacer les vestiges de larmes que tu peux sentir te tirer les yeux et la peau autour.

« You’re very brave. » Tu fais la moue parce que t’aurais aimé éviter. Être plus forte que ça. Mais c’est un mal pour un bien. Tu as encore des doutes mais tu trouveras sûrement quelques réponses. Tu ne t’attends pas à une solution miracle non plus mais au moins, tu auras Jordan si tu te sens un peu paumée. Et surtout, Jordan t’aura toi dans une version qui essaie et qui va sur le chemin de l’amélioration. C’est ce qu’iel mérite. D’avoir quelqu’un qui puisse le considérer plutôt que de faire comme si ses soucis ne sont qu’une crise d’adolescence qui s’éternise. Bon dieu que ton musicien a changé ta vision des choses. Pour le meilleur, ceci dit. Tu n’avais jamais eu besoin d’aller sur cette voie auparavant. Tu profites de ses baisers, ceux qui te donnent l’espoir que tu fais les bonnes choses. Tu seras mieux pour toi et mieux pour lui. Si l’un va bien, l’autre aussi. Et si l’un ne va pas, l’autre sera là. Tes doigts jouent de nouveau avec ses mèches de cheveux alors que tes prunelles s’ouvrent enfin à lui.

« I prefer Bubble princess. » Ton sourire s’étire un peu plus mais devient beaucoup plus amusé cette fois-ci. Tu caresses ton nez contre le sien. “We definitely are royalty or nothing.” C’est mieux que d’être rien. Ton bisou esquimau te gonfle un peu plus d’amour pour lui. Tu as tellement envie d’adoucir vos émotions communes. Vous êtes sur un fil un peu tendu mais ça va aller. « Should we take a bath and put all the bombs in there? » Tu redresses tes yeux sur Jordan, appréciant bien l’idée. “All of them ?” Vous en avez quand même beaucoup, non ? Never enough. C’est à cause de lui que tu as chopé le virus, tu vivais très bien sans. Tout comme tes bains ; impossible de les prendre sans Jordan dedans. Y’a plus d’intérêt. « I really need a good clean up… » Ta main passe de sa nuque à sa joue pour amener sa bouche vers la tienne afin de l’embrasser tendrement. “Let’s take a bath.” Votre endroit à vous. Votre we time. Cette baignoire en a entendu des conversations qui se sont souvent finies en pleurs ou/et en confessions. Tu déposes de nouveau tes lippes sur celles de Jordan, incapable de pouvoir bouger, iel te bloquant - bouh, la jolie excuse. Tu vas même chercher sa langue alors qu’un élan d’amour intense te prend. Tu finis par mordiller sa lèvre inférieure alors que tu caresses toujours sa joue. “And then, we will make some art.” Ça va sûrement ressembler à rien mais l’important est de s’exprimer.

Seulement, une fois dans la salle de bain où tu l’y as traîné par vos mains jointes, toi en tenue d’Eve pour ne pas changer, ton autre main sur la béquille, tu réalises cette nouvelle contrainte. Jordan et ses précieuses noisettes ne vont pas apprécier que tu te mettes entre ses jambes - pas aujourd’hui en tout cas. Et toi, y’a ton plâtre à gérer en extérieur sur le bord de la baignoire, comme tu le fais si bien depuis le début de cet enfer. “Fuck… Je crois que ça va être compliqué de rentrer à deux si on veut préserver tes jolies petites castagnettes.” Toi-même n’oserait pas te risquer vers cette zone. Tu soupires en levant les yeux au ciel. “On peut même pas se foutre dans une baignoire, ça me- Urg.” Ceci dit, même sans plâtre, ça aurait été compliqué. Ou alors vous pourriez être face à face. Mais même ça, ça te fait bouder. Tu te tournes vers lui en passant de nouveau tes bras autour de son cou avec l’expression la plus dramatique sur le visage. “Quand tu seras libéré, on va célébrer comme il se doit.” Autrement dit, Jordan a intérêt à te faire l’amour pendant vingt quatre heures au moins. “J’ai l’impression que l’univers nous force à la chasteté.” Oh Birdie… Tu ne peux pas tenir une petite semaine sans rapport ?

“We definitely are royalty or nothing.” Vous mettre sur un piédestal c’est grisant. Ca fait le même effet que toutes ces affirmations que tu te répétais, que tu écrivais à une époque de ta vie. Il serait bon de continuer Jordan car ça fait toujours du bien. That’s how we do now. Ok j’avoue. Vous êtes totalement adorable à vous cajoler, vous rassurer, vous faire du bien. Tes batteries en ont bien besoin après la veille, visiblement elle aussi car vous allez de paire, c’est une surprise pour personne.

“All of them ?” « At least ten of them. » Que tu réponds sans l’ombre d’un tout. C’est exactement ça que tu visualisais et tu veux voir ce ‘fantasme’ prendre vie enfin. “Let’s take a bath.” Qu’elle dit après avoir fait un tour sur ta personne de sa main. Tu aimes la sentir faire. Elle est là. Belle et bien réelle et vivante. Elle t’aime, elle veut ton bien. Tu gagnes un baiser supplémentaire qui est amplifié celui là. Tu suis le mouvement sans te faire prier. Elle a l’air de vouloir plus la Miss Cadburry vu comme elle s’en prend à ta lèvre après. “And then, we will make some art.” Damn. « Sounds like porn to me. » Tu murmures avant que vous ne filiez enfin à la salle de bain. Allez pense aux bombes qui vont exploser par milliers - dix - au lieu de te focaliser sur ce qui fait frétiller ton milieu.

“Fuck… Je crois que ça va être compliqué de rentrer à deux si on veut préserver tes jolies petites castagnettes.” Hmmmm… T’es en train de réfléchir aussi comment vous installer du coup. “On peut même pas se foutre dans une baignoire, ça me- Urg.” « Si on va trouver. » T’as des idées qui te viennent en tête déjà, faut essayer. Tu es en train de prendre le panier où se trouve toutes les bath bombs alors que l’eau est en train de se remplir. Tu poses ça sur le bord du lavabo et Birdie vient t’enlacer. “Quand tu seras libéré, on va célébrer comme il se doit.” Y’a une de tes mains qui va sur elle, tu aimes tellement qu’elle se balade à poil dans le plus grand des calmes. “J’ai l’impression que l’univers nous force à la chasteté.” « Cinq jours c’est pas grand chose. Ca aurait été bien que ça tombe pendant que tu as tes règles. » Ca aurait fait une pierre deux coups même si on va pas se mentir, c’est pas ce qui t’empêche d’y aller dans ses tréfonds.

Tu vas déposer un baiser sur son front avant de reprendre la parole. « Je sais comment on va s’installer dans la baignoire… » Tu te détaches pour te déshabiller en même temps. « Tu te cales contre le fond, avec ton pied posé en l’air sur le bord… » Tu jettes ton t-shirt manches longues par terre une fois ôté. « … Et je me mets entre tes cuisses. Mon dos contre ta poitrine. » Et ton bas de jogging qui va rejoindre ton t-shirt par terre. « Ca a l’air faisable nan ? » Tu lui demandes en regardant la baignoire et elle à tour de rôle. « I like it when I’m the little spoon. » Oh you adorable as fuck Jordan.

« At least ten of them. » Tu souris en plus de secouer la tête en imaginant toutes les couleurs que ça pourrait donner dans l’eau. Il faudrait même que les bombes n’aillent pas ensemble pour que ce soit, ironiquement, plus joli. En tout cas, à tes yeux. Il y a toujours une beauté à l’imperfection. « Sounds like porn to me. » Ton nez contre lui, tu es mutine et adorable à la fois alors que tu laisses sa réplique couler. “We have to be creative to make love.” Donc l’idée se rejoint dans un sens. Et puis, il n’y a pas plus joli art que la communion de deux corps à ton sens.

C’est aussi pour ça que tu boudes. Vos étreintes sont déjà assez limitées mais voilà que tes yeux sur la baignoire ne voient que les contraintes de vos situations respectives. Voilà plus d’une semaine que tu galères pour te laver, à foutre ta jambe sur le rebord de la baignoire, ce n’est clairement pas la position la plus agréable du monde. « Si on va trouver. » Mais Jordan veut trouver. Tu es toute ouïe à ses propositions. En respectant ton rôle de koala attiré et enroulé autour de la plus attrayante des branches du monde. « Cinq jours c’est pas grand chose. Ca aurait été bien que ça tombe pendant que tu as tes règles. » Ta moue continue parce qu’en effet, tu y as pensé et t’as maudit dame nature d’être aussi cruelle. “On aurait dû prendre ça en compte quand t’as pris le rendez-vous. On a été idiots de pas y avoir pensé.” Ce qui est fait est fait, de toute façon, tu n’as pas de retourneur de temps. Et comme Jordan l’a dit, cinq jours, ce n’est rien. It’s ENDLESS. Okay, Birdie, j’ai compris, t’es en manque.

« Je sais comment on va s’installer dans la baignoire… » Tu t’assoies sur le bord du lavabo, les prunelles sur Jordan, prête à l’écouter avec une attention cérémoniale. « Tu te cales contre le fond, avec ton pied posé en l’air sur le bord… » Enfin, quand elles ne sont pas occupées à observer la peau qu’iel dévoile tout en discutant - c’est incroyable, t’arrives encore à te laisser distraire alors que c’est la énième fois que tu vois son torse. They’re not naked all the time. C’est un reproche silencieux ? Carrément. Putain que ton amoureux est beau. Tu scrutes la place disponible où tu pourrais apparaître, curieuse de savoir où ça pourrait être. « … Et je me mets entre tes cuisses. Mon dos contre ta poitrine. » Et y’a les jambes qui se dévoilent, t’en penches même la tête sur le côté alors que tu continues de le regarder - le dévorer des yeux, ouais. C’est bien connu ; c’est quand on ne peut pas que c’est toujours plus attrayant. Jordan est intouchable pour l’instant donc forcément… Tes hormones sont en ébullition. « Ca a l’air faisable nan ? » “Mmh ?” Iel a l’air d’avoir capté ton attention en reposant ses yeux sur toi alors que tu relèves la tête vers la sienne avec une expression de biche prise par surprise. « I like it when I’m the little spoon. » “I like when you’re my little spoon.” Tu souris tendrement en te relevant pour ôter ton dernier vêtement. “So you… Ok.” Tu n’as pas tout écouté mais iel a parlé de little spoon donc tu en conclus que c’est ce qu’iel veut faire dans la baignoire. Tu t’y installes avec cette jambe stupidement contre le rebord alors que tu rinces jusqu’aux épaules avant de te caler dans le fond. “Je te laisse les honneurs pour les bombes. Même si je suis la plus belle d’entre elles.” Que tu dis en relevant le menton avec prétention avant de glousser. Tu tends la main pour pouvoir caresser sa cuisse. “I’m cooold.” Faux car la température est nickel mais il faut bien que t’en rajoute un peu. Que tu lui dises que sa présence te manque. T’es accro à ce point.

“We have to be creative to make love.” Tu risques d’avoir une érection effectivement tellement tu vas kiffer. Elle est fucking adorable sous tes yeux là c’est pas permis. Tu lui pinces une fesse toute nue parce que tu peux. Allez Jordan, arrête ou tu vas l’avoir bien trop rapidement cette erection. Il ne faut pas faire un lâché de soldat pendant encore quelques petits jours.

“On aurait dû prendre ça en compte quand t’as pris le rendez-vous. On a été idiots de pas y avoir pensé.” Tu fais non de la tête. « J’avais pas envie d’attendre plus longtemps. » Pas d’excuses pour reculer plus encore alors que ça fait des mois que vous en parlez. « Au moins c’est fait. » Le plus tôt le mieux. Et puis tu te désapes en lui exposant ton plan d’action pour l’installation dans la baignoire malgré vos deux corps d’éclopés. Tu captes totalement la façon dont elle te regarde et ça fait du bien à ton petit coeur ça. Elle aime ton corps pour deux ça c’est certain. Le plus fou à chaque fois c’est que tu t’aimes aussi quand tu vois tout l’amour qu’il y a dans ses yeux. Le meilleur feeling au monde pendant quelques instants. “Mmh ?” Tu as un doux sourire amusé aux lèvres alors qu’elle te regarde de nouveau dans les yeux.“I like when you’re my little spoon.” Hers. Oui. On sait vous êtes possessif. “So you… Ok.” Tu penches un peu la tête l’air de dire ’what?’ Mais elle est en train de s’installer dans la baignoire. Ton tour de mater son corps car toi aussi tu ne t’en lasses pas.  “Je te laisse les honneurs pour les bombes. Même si je suis la plus belle d’entre elles.” Elle te fait rire avec la fin de sa phrase. « You are. »  Que tu dis alors que tu commences à sélectionner les bombes qui vont être sacrifié pour cette session baignoire. “I’m cooold.” Et toi t’as faim mais tu t’en fou. Ton ventre crie famine mais tu as bien l’habitude de l’ignorer. « Maybe the little spoon can heat you up. » Car tu as des mains qui sont très fonctionnelles.

Tu mets deux, trois, quatre… jusqu’à dix bombs bath avant de rentrer dans l’eau, tu as envie de pouvoir observer ça de haut avant de t’insérer dans l’eau (et certainement en elle yep tu viens de le décider). Tu sauras te refroidir et ne pas aller jusqu’au lâché de soldat, tu as confiance en toi. Ca va bien te changer encore plus les idées tout ça. En attendant tu es émerveillé.e par les couleurs qui se mélangent. T’as un large sourire aux lèvres parce que aç fait si longtemps que tu voulais faire ça. Ca fait du bien de se laisser porter par la connerie des fois. Fallait le faire. C’était à faire. C’est encore plus beau avec Birdie au milieu.