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Message(#)show must go on ; billie EmptySam 18 Juin 2022, 17:22




« Tu pars déjà Oliver ? » Sa belle sœur s’était levée pour poser la main sur son avant-bras alors qu’il s’apprêtait à débarrasser la table. Il acquiesça avant de disparaître dans la cuisine, suivi de près par cette même belle-sœur, épouse de son cadet. « Tu sais qu’il ne pense pas vraiment ce qu’il dit, c’est juste un manque de tact … les enfants étaient ravis que tu sois là. Pareil pour moi. » Elle lui sourit et il hocha la tête. « Je sais, Peg. J’ai juste quelque chose de prévu et je vais vous laisser passer la soirée ensemble. La prochaine fois, vous pourriez venir à la maison avec les petits. » Son frère apparut dans la cuisine et ce fut dans un drôle de silence qu’ils se séparèrent. Pas la meilleure des ententes entre les frangins. Merci le paternel pour les avoir mis l’un contre l’autre. Toujours les mêmes remarques, toujours les mêmes critiques. Toujours ces putains de repas familiaux qui ne faisaient que accumuler les mauvais souvenirs. Mais, il fallait faire plaisir à sa mère. Il fallait faire en sorte que tout le monde s’entende à merveille. Paraître, encore et toujours. Pour ce dîner familial, il avait dû annuler cette soirée avec Billie. Il n’était pas entré dans les détails. Il lui avait simplement dit qu’il avait un « truc en famille et que ça avait tendance à traîner ». La vérité. Il lui avait dit qu’il y aurait une prochaine fois vu qu’elle était complètement accro à ce karaoké, ce qui pour lui était un tout autre univers. Un autre monde. Un coup d'œil à son téléphone, Oliver hésite entre la prévenir en lui envoyant un message et débarquer à l’improviste pour voir la tête qu’elle affichera en le voyant débarquer sur les lieux. Le deuxième scénario était plus intéressant et attisait sa curiosité.

Il se gara alors dans une rue adjacente à l’endroit qu’elle lui avait indiqué et dont elle avait fait mention pas mal de fois depuis qu’il connaissait ce « secret » sur la manière dont elle passait certains de ces samedis soirs. Ce fut d’un pas plus ou moins pressé qu’il se dirigea vers l’entrée. L’endroit fermait dans une heure ; il n’était même pas sûr qu’elle soit encore là, qu’elle n’ait pas mis les voiles. Il n’était sûr de rien et pourtant, il voulait prendre le risque. Après une soirée aussi pourrie à se faire balancer les succès sans fin de son frangin, il avait besoin de voir un visage connu, un regard différent. Il avait besoin de voir quelqu’un qui l’acceptait comme il était : avec ses défauts, chacun de ses défauts, avec ses silences et ses maux. Il avait besoin de son binôme.
Il poussa la porte de l’endroit … encore bien bondé malgré l’heure avancée. En fond sonore, un classique de la musique pop et une voix … comment dire, il aurait préféré autre chose pour marquer son entrée. Un coup d’oeil circulaire à la recherche d’une Billie au look différent : elle l’avait prévenu. Lui, il portait un ordinaire et banal tee-shirt sur un jean. Jamais dans l’extravagance le Oliver. Son côté bien trop pragmatique mais il avait gagné un bracelet en perle de la part de sa nièce, le pendentif en dauphin en plastique qui pendait au bout de ce bracelet, il s’en serait volontiers passé mais il ne se voyait pas décevoir une gamine de dix ans. Il plissa les yeux, s’excusa au passage pour se frayer un chemin vers l’intérieur de ce bar … et finalement, il appercoit cette crinière rousse. Une robe en dentelle blanche. Un choc. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres. Elle était concentrée sur ce qui se passait sur « la scène » et battait le rythme de la musique avec sa main, balançant la tête légèrement de droite à gauche au rythme de la musique. Attendri par cette vision, il s’approcha alors d’elle pour lancer : « J'm'attendais à te voir en train de soulever les foules ... ou alors est-ce-que j'ai loupé le show ? » Un signe de la tête. « Glisse ; laisse-moi une place. », dit-il pour qu'elle se décale et lui laisse une place à ses côtés.

Une fois installé à ses côtés, il tourne la tête vers elle avec un drôle de sourire aux lèvres. Pas de remarque. Aucun mot. Il se contente de la regarder, avec ce foutu sourire aux lèvres.

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Message(#)show must go on ; billie EmptyDim 19 Juin 2022, 03:30


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C’est Samedi. Et qui dit Samedi soir, dit généralement karaoké chez moi. Il est de notoriété publique, que depuis notre récent rapprochement d’avec mon binôme, Oliver Dawson, j’y ai convié ce dernier. Pour qu’il puisse partager un peu de cet univers, où j’ai l’habitude de me rendre seule. Parce que je me dis, que c’est sur place, qu’il y a les plus belles rencontres qu’on peut faire. Et puis, les autres, ils savent pas vraiment où j’habite. Je suis juste la rousse qui adore prendre des chansons des eighties et les chanter à tue-tête. Y’en a, je connais les paroles par cœur. Sans même jeter un regard gris à l’écran où défile lesdites paroles. Elles me viennent. Comme ça. En claquant des doigts. Et, quand les autres passent sur scène, je murmure leurs paroles à eux.

Visiblement, et d’après sa réponse, ce sera pour une autre fois. Il a quelque chose de prévu, en famille. Prétextant que ça va sûrement trainer en longueur. Ce que je crois, évidemment. Même, si ça fait près de dix ans maintenant, que je fais plus trop de repas en famille. Mais, dans mes souvenirs, je sais que c’était souvent comme ça. À rester, des heures à table pour avoir et entendre des conversations d’adultes, qui ne m’ont jamais réellement passionnée, vu l’âge que j’avais. Soit, ce n’est donc que partie remise, si je le comprends bien. Alors que je mets mon téléphone dans mon sac à main et que j’enfile mes sandales camel à talons. Cette fois-ci, j’opte pour une robe en dentelle blanche, vaporeuse et aux manches longues. Un maquillage naturel. Pour que ça reste moi. Je prends les clés posées sur le meuble de l’entrée et je file. Au volant de ma voiture.

Avec un sourire chaleureux, je salue tous les habitués. Le public, qui n’a pas d’âge. Y’en a, ils font limite partie des meubles. Ce sont ceux, avec qui, je m’entends le mieux. Mais, je m’assois jamais à leur table par contre. Parce que, je préfère rester seule. Même si l’ambiance est bon enfant, j’impose des limites. Car, c’est mieux ainsi. Un nombre de fois incalculable, j’ai été pourtant invitée à faire un after chez eux, ou manger un barbecue dans le jardin de l’un ou de l’autre. Or, j’ai toujours décliné. Non pas que je ne veux pas, mais je préfère toujours garder un peu de distance. Devant la scène, je vois déjà que ça s’emballe, que ça veut me faire monter dessus. Que ça me tend le micro, en souriant, à peine arrivée. Avec un froncement de nez taquin, je me saisis du micro tendu et choisis bien sûr l’une de ces musiques que j’affectionne. En plus du rock. Même si je n’ai pas la voix quelque peu éraillée de feu, mon chanteur préféré : Chester Bennington.

Parce que j’ai tout donné, j’ai besoin de me rafraichir. Alors, je file rapidement aux toilettes avant de revenir m’assoir à ma table, -ENFIN-, qui se trouve être devant la scène. Commandant au passage un cocktail au serveur, qui passe à proximité. Je veux un truc qui me ressemble : explosif et coloré. C’est au bout d’une dizaine de minutes, que le préposé au service en salle revient, avec un cocktail qui semble-t-il parait hyper sucré et potentiellement bien alcoolisé. Verdict, quand je sirote une gorgée … c’est bien le cas. Tapotant de mes doigts sur le verre, je regarde ma montre et constate qu’il reste une heure. Peut-être que je vais simplement terminer mon verre et disparaitre ? Probablement. On me refait un signe de la main, pour à nouveau remonter sur la scène. Chose, que je refuse poliment. Hé, mais j’ai besoin de mon petit booste de sucré dopé à l’alcool, pour repartir à l’assaut.

Alors, que je sirote mon verre, tout en ne manquant rien de ce qui se passe sur scène, j’entends une voix, qui m’est extrêmement familière. Cette voix, c’est celle de mon partenaire. Celui dont je pensais, qu’il ne viendrait pas. Étant donné, l’histoire familiale. Mais, je ne peux lui cacher plus longuement mon contentement. Parce que mon regard gris pétille et que mon sourire est malicieux. Et, que je me décale doucement, pour lui faire une place, reposant mon cocktail sur son dessous de verre en liège. Sentant son petit regard sur ma personne. Ainsi que son sourire. Que je rends, en me tournant vers lui.

- Aaaaah, mais ça c’était un petit peu avant, très cher. Il faut maintenant que je repose un tout petit peu mes cordes vocales. Que je lui dis, en venant déposer un baiser sur sa joue, pour le saluer. Avant un fugace baiser. Si tu veux … je m’emploie à venir prendre les dernières cinq petites minutes avant la fermeture … pour que tu ne puisses pas dire que tu aies loupé le show ! Un rire alors que je lui désigne mon verre, savoir s’il veut en prendre un. Un verre ? Ça te tente ? Et, ça va ? Je veux dire que je suis très contente de te voir être dans mon antre. Je vais pas poser plus de questions, concernant sa famille. Je vais m’arrêter là. Mais, je constate qu’il y a un certain bijou présent à son poignet. Ça me fait rire, c’est un charmant dauphin qui trône. Je vois que Monsieur a des goûts de luxe, concernant ses bracelets. Je le taquine, en souriant. Faudra me donner l’adresse, histoire que je le présente prochainement à mon bic dauphin. Je suis sûre, qu’ils s’entendraient bien, ces deux-là.


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Message(#)show must go on ; billie EmptyDim 19 Juin 2022, 11:45




« Aaaaaah, mais ça c’était un peu avant, très cher. Il faut maintenant que je repose un tout petit peu mes cordes vocales. » Comme surpris, ses lèvres formèrent un « o » d’approbation alors qu’elle venait de déposer un baiser sur sa joue pour le saluer.  « Si tu veux … je m’emploie à venir prendre les dernières cinq petites minutes avant la fermeture… pour que tu ne puisses pas dire que tu aies loupé le show ! » « Oh tu ferais ça pour moi ? Histoire que je puisse voir la rock star en marche … pour l’instant, tout ça est vraiment très théorique. » lui dit-il tout en agitant la main en formant un cercle quand il prononce les mots « tout ça ». « Un verre ? ca te tente ? Et, ça va ? Je veux dire que je suis très contente de te voir être dans mon antre. » Son regard quitta la jeune femme pour chercher du regard la carte, il tendit alors le bras pour aller s’en saisir quand elle parla du verre. Il allait se prendre un verre, un petit verre. Pas d’alcool, pas ce soir mais au moins, il aurait l’impression d’appartenir à la petite troupe … pour l’instant, il avait le sentiment d’être une pièce supplémentaire dans un truc bien huilé. « Je vais m’prendre un truc, ouais. » et il se redressa à la recherche d’une personne qui pourrait lui prendre sa commande. Un signe de main et un acquiescement de tête plus tard, il a compris que cette dernière viendrait une fois qu’elle aurait le temps. Quel service ! « Je vois que monsieur a des goûts de luxe, concernant ses bracelets. Faudra me donner l’adresse, histoire que je le présente prochainement à mon bic dauphin. Je suis sûre qu’ils s’entendraient bien, ces deux là.  » Son regard se posa automatiquement sur le bracelet en question et un tendre sourire prit aussitôt place sur ses lèvres. Du bout des doigts, il saisit le pendentif en plastique … se souvenant de la frimousse de sa nièce, ravie et super fière de lui offrir ce bijou.

« Pas mal, hein ? Design de Nancy Dawson, dix ans. Un petit talent. » dit-il d’une voix amusée tout en tendant le  bras, agitant la main de droite à gauche pour faire bouger ce pendentif. « J’crois que je ne me suis jamais senti aussi viril que depuis que j’ai ce truc au poignet. Un vrai bijou de modernité. » Il tourna la tête légèrement vers elle. « C’est une pièce unique.  » ajouta-t-il avec ce sourire en coin, fier comme un paon.

La serveur apparut à leur table et il commanda une bière sans alcool. Sans alcool, la fête est plus folle - à ce qu’il paraît. Reposant son attention sur la jeune femme, il reprit la parole : « J’ai su et pu me libérer un peu plus tôt ; je me suis dis que ça valait la peine de tenter le coup et passer par là.»  Un regard circulaire. « C'est donc ça ton antre. Pas mal ---» Un simple commentaire avant de reposer toute son attention sur elle.


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Message(#)show must go on ; billie EmptyDim 19 Juin 2022, 12:10


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- Évidemment ! Comment peut-il en être autrement ? Je t’ai promis une Billie Redfield endiablée, je peux te la montrer, sans souci ! Je sais, que pour un non initié, ça reste théorique. Mais, tu verras. Ça s’apprend. Que je lui rétorque en souriant tendrement, heureuse qu’il soit là. Alors que de cette surprise, je ne m’y attendais pas. Ça avait une saveur particulière. Presque aussi alcoolisée que mon cocktail mais bien meilleure quand même. Du baiser de salutation sur la joue, j’en viens à descendre sur ses lèvres, pour un baiser de retrouvailles. Personne ici, nous connait. On est pas à la Brigade. On est pas en terrain miné. On est juste ‘nous’. Et puis, c’est tout. Je m’attarderais sur sa bouche et son corps, quand on sera chez l’un ou chez l’autre. Mais pas avant.

Toujours en sirotant mon cocktail à petites gorgées, mon regard gris le regarde faire. L’idée de prendre un petit verre, ne semble pas lui déplaire et je suis bien contente qu’il me suive dans cette entreprise. Avec une petite grimace de compassion, je vois que la personne qui se coltine le service, n’a pas l’air très coopérative sur ce point. Qu’Oli’ va devoir un peu attendre avant d’être servi. Par pure bonté d’âme, j’en viendrais presque à lui faire glisser mon cocktail aux strates colorées sous son nez. Lui offrant alors un sourire complice, avant qu’il ne m’explique plus en détails ce précieux bijou dont son poignet se trouve être entouré. Précautionneusement, mes doigts se posent sur son bracelet et je comprends facilement, que c’est son petit trésor. Ça le rend touchant de s’exprimer ainsi. Mais, je ne peux toutefois réprimer un rire à l’évocation de sa virilité somme toute quelque peu effritée.

- J’approuve le design de Nancy Dawson. Un futur nom à suivre dans la création de bijou sur mesure. Je souris, mais ne peux m’empêcher de continuer de rire. Parce que ça lui va bien, cette ‘pièce unique’. Ouais, c’est mignon. Et, comme je l’ai dit : j’approuve totalement le design. Une vraie prouesse en virilité. Plus deux, dans tes points de compétences, Dawson. Un nouveau sourire taquin, alors que je fais bouger quelque peu le petit item de son bracelet. Une pièce unique, qu’il te faudra conserver. Et, d’approcher mes lèvres des siennes, pour lui murmurer : Très sexy et très viril. Je peux pas rivaliser.

Une bière sans alcool ? Ainsi donc, j’ai droit à mon binôme des plus raisonnables, en cette fin de soirée ? Très bien. Ce faisant, je ne prendrais qu’un cocktail, consciente que l’alcool peut faire un peu de la merde. Ou déclencher des bombes. Et parfois, bah ça passe. Ce qui explique sa venue ici. Cette envie subite de découvrir mon antre, comme je l’appelle. Et ceux et celles qui s’y terrent. Attendant que sa consommation arrive, je repose mon verre qui est presque fini, rivant mon regard gris à ses iris brunes. Non, sans sourire tendrement. Parce que ouais, je suis quand même flattée, qu’il soit venu.

- Eh bien, je suis vraiment contente que ça se soit passé comme ça. Que t’aies pu arriver avant la fermeture. Même si tu vas voir, y’aura Carl qui voudra faire un after chez lui et t’inviter, même si c’est la première fois qu’il te voit. Un silence, alors que je pianote sur son bras. J’y suis jamais allée. Parce que j’aime bien conserver mes distances et mon intimité, tu vois. Mais, si toi ça te tente. Et, je compte bien à ce que tu pousses un peu la chansonnette, hein. Un rire. Je t’entends déjà râler mais … t-t-t-t, on est viril Dawson. On assume ! Surtout, quand on est protégé par le bracelet de Nancy Dawson ! Et, de me mettre à rire de nouveau. Apaisée.


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Message(#)show must go on ; billie EmptyDim 19 Juin 2022, 12:25




« Evidemment ! Comment peut-il en être autrement ? Je t’ai promis une Billie Redfield endiablée, je peux te la montrer, sans souci ! Je sais, que pour un non initié, ça reste théorique. Mais, tu verras. Ça s'apprends. » « Hâte de voir ça tiens. » lâcha-t-il sans être le moins du monde impressionné, intimidé. Il voulait surtout la pousser à la lui montrer cette rock star à en devenir, cette professionnelle du karaoké. Il était convaincu que ça en valait la peine, la connaissant.

« J’approuve le design de Nancy Dawson. Un futur nom à suivre dans la création de bijou sur mesure » Il hocha d’un signe de tête convaincu. Même si au fond de lui, il avait surtout peur que son frère cadet suive le même chemin que son père et contraint sa fille à suivre une voie qui n’était pas la sienne. Il l’obligeait déjà à jouer du violon, faire de l’équitation alors que bon, son hobby principal était d’enfiler des perles sur un élastique. Rien à voir. Il ne disait rien car sa mère le lui avait formellement interdit, par respect pour elle, il essayait d’arrondir les angles avec son cadet même si l’envie de lui en coller une devenait de plus en plus incontrôlable. « J’crois bien que oui … » dit-il sur le ton de la plaisanterie. « Une vraie prouesse en virilité. Plus deux, dans tes points de compétence, Dawson. » Il baissa la tête vers elle, penchant la tête sur le côté comme ravi de se voir gratifier de deux points supplémentaires. Woh ! Il lui donna un léger coup de coude avant de reposer son regard sur l’item qu’elle tenait entre les doigts et avec lequel elle jouait. « Une pièce unique, qu’il te faudra conserver.» « Absolument. On ne me séparera pas de cette petite merveille, pas de mon vivant …» c’était sans compter la qualité plus que médiocre du bracelet mais ça, on s’en passera. Il allait chérir ce petit bracelet comme chaque carte postale, lettre, dessin et cadeaux que lui offrait sa nièce. Mais, Billie le sortit de ses pensées pour s’approcher de ses lèvres et bien qu’un sourire s’était dessiné sur ses lèvres, il recula doucement … la prudence était toujours présente. « Très sexy et très viril. Je peux pas rivaliser.»

Son verre apparut sur la table et sa main droite se cala aussitôt contre le verre. Réflexe. « Eh bien, je suis vraiment contente que ça se soit passé comme ça. Que t’aies pu arriver avant la fermeture. Même si tu vas voir, y’aura Carl qui voudra faire un after chez lui et t’inviter, même si c’est la première fois qu’il te voit.» Les sourcils d’Oliver se froncèrent alors que son regard balayait déjà les yeux à la recherche de ce Carl. « Carl ?» répéta-t-il. « J’y suis jamais allée. Parce que j’aime bien conserver mes distances et mon intimité, tu vois. Mais, si toi ça te tente. Et, je compte bien à ce que tu pousses un peu la chansonnette, hein. Je t’entends déjà râler mais … t-t-t-t, on est viril Dawson. On assume ! Surtout, quand on est protégé par le bracelet de Nancy Dawson ! »

Un rire s’échappa de ses lèvres alors qu’il portait son verre à ses lèvres pour en boire une longue gorgée. « Ouais – bien sûr.» Il roula des yeux. « Il a jamais été question de moi poussant la chansonnette mais de toi et de ton hobby. Essaie pas de m’entourlouper, Redfield. Tu chantes, je reste assis ici et observe … Jamais de la vie tu me verras pousser la chansonnette. » Et il secoua la tête une nouvelle fois, reposant ses lèvres sur le rebord de son verre avant de souffler un « jamais de la vie».



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Message(#)show must go on ; billie EmptyDim 19 Juin 2022, 13:10


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- Tu vas pas être déçu, tiens. Faudrait qu’on parie. Comme l’aventure au food-truck. Mais, on va pas parier l’écriture des rapports, t’as déjà donné pour le coup. Je le taquine, lui faisant repenser à sa défaite … des plus cuisantes. Vu que la fois passée, c’était moi pour le gage, baaaah à toi de le trouver ? Que je le questionne en souriant. Mais, qu’il me sorte pas un truc du style : récurer les casiers du binôme Fletcher et McInerty, parce que là, je rends mon tablier. Même si j’aime mon taf et que je dédie ma vie à ce dernier, jamais de ma vie, je ferais ça. Hors de question. Y’a des fois, faut savoir dire non. Et si c’est cette proposition-là, qu’il me fait, on arrête tout de suite les frais. Je suis pas encore si folle même si j’adore les paris, qu’on s’entende bien.

Je reporte mon attention sur lui et sur son bracelet. Lui offrant par ce biais, deux points de virilité. Ça me fait d’autant plus rire, quand je vois ses mimiques. Que je vois la façon, dont il prétend réagir. La petite demoiselle qui lui a offert pareil cadeau, il y est somme toute attaché et je comprends ça. Vu la tendresse dont il fait preuve, quand il parle de cette dernière. Je le vois bien, son regard brun. Et, c’est facile de le comprendre, alors. Je ressens l’un de ses coups de coudes complices, qui n’ont pas changé entre nous. Auquel je rétorque par un identique, en riant.

- Une petite demoiselle douée dans cet art et un binôme qui ne voudra pas qu’on le sépare de ce petit joyau de son vivant. Okaaaay, je note. Et, lorsque je le vois se reculer, j’en fais de même. Grisée par l’ambiance, j’en oublie presque d’être prudente. Or, il a raison. Même si j’ai jamais dit l’adresse, on peut voir débarquer les collègues et on resterait cons, s’ils savaient. Alors, on va jouer la discrétion, jusqu’à la dernière minute. Carl, ouais. C’est le gars tout devant, le chauve. Je murmure le mot chauve pour ne pas que l’intéressé l’entende d’ailleurs. Et, le lui désigne alors de l’index. Pas très discret tout ça, mais hé, rien à foutre. On va dire dégarni. Et, de pouffer de rire, alors que je sirote ma toute dernière gorgée.

Alors que mon regard gris l’observe, je ne peux réprimer un air faussement choqué devant pareille négativité ! Comment ose-t-il me dire non ? J’éclate de rire, tout en jouant de mes épaules, parce que je sais que c’est pas son dada et que c’est pas son univers. C’est le mien. Et, qu’il a déjà fait l’effort d’y pénétrer. Ce qui est un grand pas. Persifflant entre mes lèvres, je le toise. Hochant ma tête aux boucles rousses, les rejetant sur mes épaules. Avec un rire tendre. Eh mais, si c’est pas ce soir, ce sera une prochaine fois non ? Je crois que je peux toujours rêver mais le principe à lui seul, me fait extrêmement rire.

- Ça va, ça va. Que je dis en levant les paumes de mes mains devant lui, dans un pacte de non-agression. Je t’entourloupe pas. Je tente. Là, est la nuance. Un regard en coin, ainsi qu’un sourire. On dit pas que, qu’il y a que les cons qui changent pas d’avis en ce monde ? Ma question, assortie d’un haussement d’épaules tout autant innocent que désinvolte.


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Message(#)show must go on ; billie EmptyDim 19 Juin 2022, 13:28




« Tu vas pas être déçu, tiens. Faudrait qu’on parie. Comme l’aventure au food-truck. Mais, on ne va pas parier sur l'écriture des rapports, t’as déjà donné pour le coup. », et il brandit son majeur en guise de réponse. Avec elle, il ne jouait pas au gentleman. Il pouvait parfois laisser passer quelques gestes de ce genre, car elle était avant tout une amie et non une demoiselle qu’il devait séduire ou qu’il devait chercher à plaire. Avec elle, il pouvait se comporter en tant qu’Oliver Dawson, dans sa totalité même si cela signifiait parfois se comporter comme un ado en crise ou un sale gosse. « Vu que la fois passée, c’était moi pour le gage, baaaah à toi de le trouver ? » Il laissa tomber la main à plat sur la table, tout en tapotant du bout des doigts cette dernière. Intéressant. « Intéressant mais j’ai peur de vraiment être bluffé … il y a des trucs que je ne remets pas en question, comme ta capacité à me surprendre. »  finit-il par dire en plongeant son regard dans le sien, tapotant de l’index sa propre tempe comme pour lui faire comprendre qu’il savait réfléchir, qu’il avait pris un peu de sagesse avec les semaines et qu’il commençait à connaître sa capacité à le surprendre, le bluffer, toujours dans le positif par ailleurs. Parier pour perdre ? Pas vraiment son truc. « Une petite demoiselle douée dans cet art et un binôme qui ne voudra pas qu’on le sépare de ce petit joyau de son vivant. Okaaaay, je note » Il hocha la tête avec ce foutu éternel sourire.

« Carl, ouais. C’est le gars devant, le chauve. » et son regard suivit la direction que lui indiquait son index. « On va dire dégarni » Nouveau léger coup de coude en guise de bousculade amicale.  « T’arrêtes un peu d’être moqueuse, ouais. Moqueuse et cruelle en plus. » qu’il dit tout en jetant un coup d’oeil à ce dégarni de Carl.

« Ca va, ca va   » dit-elle tout en levant les paumes de ses mains devant lui mais il savait très bien qu’elle n’était pas du genre à baisser les bras et que c’était pas de l’histoire ancienne. Elle n’allait pas abandonner si vite, il le savait. Elle était une déterminée, Billie. Un pitbull qui ne lâchait pas sa proie, pas aussi vite. « Je t’entouloupe pas. Je tente. Là, est la nuance. On dit pas que, qu’il y a les cons qui changent pas d’avis en ce monde ?   » Léger éclat de rire avant de lever son verre dans sa direction :  « Tu as devant toi le roi des cons. T’as oublié ? » Un rire débile s’échappa de nouveau de ses lèvres désormais occupées à boire une rasade de bière non alcoolisée, cette fois-ci. Il était vraiment venu en mode touriste et sérieux dis donc. Posant son verre sur la table, il s’approcha légèrement de la jeune femme pour lui demander alors avec le plus grand des sérieux : « C’est quand ton tour alors ? Parce que pour l’instant, tu parles pas mal mais je t’vois pas beaucoup agir. Je reste là, prêt à jouer les groupies au besoin … » Il leva les bras au ciel tout en mimant une drôle de danse et en sifflant des « whoop whoop » légèrement ridicules mais le ridicule ne semblait pas l’effrayer d’autant plus que ces pas de danse ridicules lui allaient plutôt bien, à vrai dire.




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Message(#)show must go on ; billie EmptyDim 19 Juin 2022, 14:00


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Un majeur très mais alors très malpoli, qu’il vient me mettre sous le nez. Doigt que j’attrape vivement pour faire mine de le briser en deux. Avant d’éclater de rire à nouveau. Parce que Monsieur Dawson est peut-être vexé ? Et, que ma foi, c’est hyper drôle ? Ouais, c’était ça. C’était hyper drôle. Relâchant son doigt pris en otage, je le vois tapoter sa tempe avec son index. Me sortant des mots, qui malgré eux, en viennent à me toucher. Que j’ai une certaine capacité à le surprendre. Et, qu’à chaque fois, il s’en trouve être bluffé. Et encore, il sait peut-être pas tout de mon univers. Il sait pas que je peux encore cacher des choses et potentiellement, encore l’étonner. Que lorsque je m’absente pour souffler, je dessine. Que bien calé derrière un meuble de mon appartement, il y a une pochette à dessin.

- Ah ? C’est un bon début ça, partenaire. De pas remettre en question, ma capacité à te surprendre. Un sourire tendre, pour le remercier. Mais, pas de baiser intense. Pas encore, du moins. Ce sera pour après. Je me le suis promis à moi-même. Et, généralement, j’ai qu’une seule et unique parole. Avant d’ouvrir en grand ma bouche, sous la stupeur et la prétendue indignation. Moi ? Cruelle ? Ça me pousse encore à pouffer de rire. Hé ! Je suis pas cruelle Oli’, j’énonce juste des faits. Je vais pas dire qu’il a une crinière de lion, alors qu’il s’approche plus d’un lionceau. C’est factuel. Puis c’est Carl. Y’a pas que moi, qui me … moque ? Bon. Okaaaay. Je me moque un tout petit peu. Et, de jouer de mes épaules à nouveau.

Pendant que je cherche la couronne de Monsieur Dawson, vu que j’oublie qu’il est le Roi es Cons. Faisant mine de regarder sous la table, je m’abaisse, cherchant un précieux item qui peut faire office de. Une moue et demie plus tard, je crois que j’ai trouvé. Concentrée et tout autant silencieuse, je plie la carte des boissons, histoire d’en faire une couronne de papier. Que je place sur ses mèches brunes, en riant sans me priver. Une main posée sur ma poitrine, devant pareille vision. Et, je fais mine d’essuyer une larme, au coin de mon regard gris, devant tant d’abnégation faite homme.

- Tiens, pour la peine. Ta couronne. Vu que t’es un Roi. Un rire et un sourire amusés, que je me prive pas d’avoir. Avant d’avoir une étincelle dans mon regard gris, parce qu’il me challenge et que je suis pas là, pour enfiler des perles. Avec un regard qui veut tout dire, tentant de pas pouffer toutefois en le voyant avec son couvre-chef de Monarque, je me lève. Une main posée sur la table, partant en guerre. Okay. T’es prêt à entendre un tube des eighties ? Je lui sors ça en me faufilant jusqu’à la scène. Où on me tend un micro.

Et là, bah c’est con.
Y’a un moment de stress. De pure panique. Comme jamais ressentie auparavant.
Parce que quoi ? Il est là.
Rassemblant mes idées, je n’en montre rien. Alors que je chuchote à l’oreille du gars qui s’occupe de la musique, le son que je veux interpréter. Parce que cette femme, je l’admire. Que sous la douche, j’aime chanter ses standards. Et, plus précisément cette chanson. Qui, sans prétention aucune, a l’air de me correspondre si on s’attarde sur les paroles. Et, de bouger comme celle qui en est l’instigatrice : Madame la grande Pat Benatar.


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Message(#)show must go on ; billie EmptyDim 19 Juin 2022, 15:30




« Hé ! Je suis pas cruelle Oli’, j’énonce juste des faits. Je vais pas dire qu’il a une crinière de lion, alors qu’il s’approche plus d’un lionceau. C’est factuel. Puis c’est Carl. Y’a pas que moi, qui me … moque ? », il se contenta de pencher la tête sur le côté en la fixant quand elle eut fini sa phrase avec un genre de « je te l’avais bien dit que t’étais cruelle » mais aucun son ne sortit de sa bouche. Pas le besoin.

« Tiens, pour la peine. Ta couronne. Vu que t’es un Roi. » Et, elle rit ce qui le fit aussitôt sourire. Elle a un petit côté attendrissant quand elle rit comme ça, de bon coeur. Il s’en était rendu compte à force de se voir, en dehors du boulot, en privé, rien que tous les deux. Il avait découvert pas mal de trucs sur elle, comme elle sur lui. Ils s’étaient découverts sous d'autres angles et apparemment, personne ne semblait être déçus ou choqués par la découverte. « Et t’es fière en plus ? », qu’il lâcha tout en se débarrassant de son nouveau couvre-chef. Le roi des cons n’avait pas besoin de couronne … on le remarquait de loin, sans avoir besoin d’un signe distinctif. Ça se repère à des kilomètres le roi des cons. « Okay. T’es prêt à entendre un tube des eighties ? » « Woh ! Un voyage temporel en prime. Fais moi rêver ! », dit-il avec ce sourire complice et taquin, levant son verre vers elle alors qu’elle avait déjà quitté leur table pour se diriger vers la scène. Il l’avait suivi du regard, amusé et impressionné par autant de courage. Lui, il n’était pas du genre à monter sur scène, s’emparer d’un micro et se retrouver sous les feux de la rampe. Il n’aimait pas attirer les regards. Il aimait la discrétion. Il aimait les coulisses, depuis toujours.

Et, là, la musique retentit.
Il ne connaissait pas la musique et ce n’était pas surprenant vu qu’il écoutait les mêmes groupes depuis toujours et qu’il n’était pas du genre à retenir la moindre mélodie. Tenant son verre entre ses doigts, néanmoins toujours posé sur la table, il la fixait. Il n’avait de toute manière désormais d’yeux que pour elle. Billie Redfield, son amie. Il la découvrait une fois de plus autrement. Elle rayonnait. Elle attirait tous les regards, et pas comme d’habitude à cause de ses blagues nulles, de son rire communicatif et de son sale caractère. Non, elle attirait cette fois-ci les regards d’une autre manière, y compris le sien. Un sourire avait pris place sur ses lèvres parce que ce petit bout de femme l’impressionnait. Une fois de plus. Certains avaient même cessé de discuter pour jeter un coup d’oeil à la personne qui réanimait les années 80 avec énergie. Il ne la lâcha pas du regard, tout au long de sa prestation. « Madame ! »

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Message(#)show must go on ; billie EmptyDim 19 Juin 2022, 16:05


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Ah, ses mimiques. Toujours aussi craquantes et puériles. Je les vois bien, les absences de mots là. Que selon lui, je suis la nana cruelle de notre binôme. Hé, c’est pas ma faute si Carl accepte pas de vieillir, hein. Moi, j’y peux strictement rien. Mise à part me moquer. Gentiment, non ? En tout cas, il l’a jamais mal pris. Peut-être, parce que c’est dit avec le sourire et que mon rire qui survient ensuite, est communicatif ? C’est peut-être ça la clef. Ma sorte de bonne humeur. Qu’on arrive pas à me grignoter.

Affublé de sa couronne que j’ai spécialement créée pour lui, il me fait d’autant plus rire. Est-ce que, sérieusement, ça lui donne pas des points en plus de charisme ? En plus, des points que j’ai accordé à sa virilité ? L’observant, je souris tout en levant mon menton. Excessivement fière de ma petite plaisanterie. Et, de le voir se débarrasser de mon petit cadeau, comme le sans cœur qu’il est ! Dire que j’ai mis un temps fou à faire ça, c’est salir un travail, ça ! Mais, je ris. Avant de pincer mes lèvres pour lui répondre un : Ou-aip. Sincère et couplé à une petite révérence.

Pour me précipiter sur la scène. Parce que je lui ai promis un tube des eighties, et sa petite exclamation quand sonne mon départ, lui offre un pouce levé de ma part. Bien que, tout au fond de moi, je suis un peu stressée. C’est la première fois qu’il vient, qu’il partage un peu de mon essence et que bon, comme tout être humain qui se respecte dans cette salle, je dois pas décevoir. Inspirant et expirant un grand coup, je me mets alors à esquisser les paroles de cette chanson que j’entonne. Y’a pas besoin de m’afficher les lettres à l’écran, je les connais par cœur. C’est la chanson qui me réconforte quand ça va pas. C’est le tube de mille-neuf-cent-quatre-vingt-cinq, que je murmure parfois pour me donner un booste de courage. Y’en a d’autres hein, qui sont mes coups de cœur. Mais lui, ce titre-là, il me fait cet effet.

Alors, comme à mon habitude, j’anime la salle en dansant sur la musique. Faut pas croire, chanter et danser, ça peut fatiguer. Mais à force, des années d’entrainement, ça glisse tout seul. C’est comme une mélodie bien huilée. Comme celle que je suis là présentement, en train de chanter. Quand je suis sur la scène, j’oublie les autres. Parce que c’est là, que je me transcende. Que je me produis sans regarder le public. Or, il est là, je le sais bien. Et, dans ce même public, y’a mon partenaire cette fois-ci. Un ajout en plus, qui me fait rire, lorsque j’interprète le tout dernier mot et que je rejette ma tête aux boucles rousses en arrière. Sous une huée de sifflements entendus et d’applaudissements appréciateurs. En souriant, je fais mine de lâcher mon micro, que le type de la sono rattrape de justesse, tout en faisant mon déhanché de la victoire, claquant des doigts pour la peine.

Oli’, je l’entends qui s’exprime et là, sur scène je me courbe dans une révérence élégante, mes longues mèches rousses venant sur mon visage. Restant ainsi quelques secondes, avant d’inspirer et de faire redescendre lentement l’adrénaline qui est toujours en train de parcourir mes veines. J’en viens à descendre les quelques marches, pour rejoindre la table où se terre mon coéquipier. Et, d’y reprendre place, un coude posé sur le dossier de la banquette, mon corps à demi-tourné vers mon interlocuteur.

- Monsieur ! Alors, ton verdict ? Pour ma part, j’ai besoin d’un verre d’eau. Il va être le bienvenu celui-ci. Penchant ma tête rousse en arrière, je me mets à inspirer et expirer de nouveau. Mon antre, t’a plu ? Et, de regarder ma montre, parce que mon dernier passage est le synonyme d’une clôture imminente. Tu veux faire quoi, après ? J’ai encore mon palpitant qui subit les affres de l’adrénaline.


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Message(#)show must go on ; billie EmptyDim 19 Juin 2022, 16:28




« Monsieur ! Alors, ton verdict ? » Il détourna le regard pour regarder droit devant lui, la main posée sur son menton qu’il tapota du bout des doigts. Il avait un faux air pensif comme s’il s’apprêtait à prendre la décision de sa vie. Il avait des faux airs de juges sévères mais ils lui allaient plutôt bien en fin de compte. « Hmm, laisse moi réfléchir.», dit-il tout en continuant à se tapoter le menton. Un sourire provocateur aux lèvres, il tourna la tête vers elle : « Pas mal, ça t’irait comme commentaire …» évidemment que ce n’était pas suffisant et la manière dont il le lui disait était clairement un indice qu’il ne le pensait pas du tout mais elle savait combien il était pas doué pour donner des compliments. Il était absolument à chier pour faire des compliments, là c’est moi en tant que narrateur qui vous le dit pour que vous en soyez certains et convaincus. « Je te voyais plus chanter des trucs modernes de girls band … bizarre. », dit-il pour enfoncer le clou.
« Mon antre t’a plu ? » demanda-t-elle tout en reprenant doucement son souffle. Un nouveau regard circulaire sur les alentours. Ouais, c’était pas mal. Pas le genre d’endroit dans lequel il se rendait ; il était plutôt bar sportif à fléchettes et à grosses pintes de bière mais c’était pas mal. D’ailleurs, il y avait de la bière sans alcool : comme quoi, c’était pas un bled perdu. « Je pense que je n’y suis pas resté suffisamment longtemps pour me faire un avis définitif - je reviendrais », finit-il par conclure tout en lui adressant un sourire complice car cela signifiait qu’il y aurait un round two, qu’il allait revenir ici … avec elle.

« Tu veux faire quoi, après ? », demanda–t-elle avec cette innocence et insouciance de celle qui ne se rendait pas compte de l’effet qu’elle venait de produire sur son palpitant à lui.

Il l’imita alors, posant son coude sur le dossier pour lui faire face lui-aussi. Sa main rejoignit sa peau qu’il caressa du bout des doigts tout en venant plonger son regard dans le sien. « J’me disais que je pouvais te dérober pour la nuit … si jamais t’as rien de prévu. » Il se rapprocha d’elle. « J’me disais que je pouvais te dérober pour la nuit … si jamais t’as rien de prévu. » Encore un peu plus alors que sa main venait jouer avec l’une de ses boucles rousses, petite provocation : « Est-ce-que j’ai l’autorisation de vous dérober pour la nuit, agent Redfield? » Il avait prononcé cette phrase dans un murmure dans lequel on pouvait entendre une voix rieuse. Mais il se recula presque aussitôt quand l’homme à la faible crinière apparut à leur table avec un sourire des plus polis et agréables : bordel ! ce mec avait vraiment l’air d’être quelqu’un de bien.

« Désolé de te déranger, de vous déranger mais je voulais savoir si tu voulais continuer la soirée chez moi … y’a déjà pas mal de monde qui nous rejoint et j’me disais que c’était peut-être l’occasion ce soir. Tu pourrais venir avce … ton ami ?» Il avait regardé Billie pendant quelques secondes avant de poser parfois son regard sur Oli, qui ne savait pas vraiment s’il devait se présenter ou rester là, muet, aux côtés de son amie. Oliver lui avait adressé le plus large des sourires en lui tendant une main assuré : « Oli. Carl, c’est ça ?» Un coup d’oeil à Billie pour lui montrer combien il était poli et bien élevé. Il retenait même le nom de parfaits inconnus, rien que pour elle.



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Message(#)show must go on ; billie EmptyDim 19 Juin 2022, 17:05


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- Hum. Hum. Me voilà attentive à ses réactions. Mon regard gris qui papillonne. Qu’est-ce qu’il va encore me sortir, cette fois-ci ? À quoi, vais-je avoir droit tiens ? L’écoutant religieusement, ma tête rousse posée dans la paume de ma main, le verdict tombe. Et, j’écope alors d’un ‘pas mal’. Je ris, parce que c’est un bon début. Ouais, c’est un bon début. Tapant du plat de la main sur la table, je souris, signifiant que ça me plait. Et puis, je le connais. Je sais qu’il a pas l’habitude des compliments et que ses yeux bruns le trahissent quand même. Ça va. Je pourrais te faire dire d’autres choses, et tout à l’heure. S’il est sur la même longueur d’ondes que moi, il doit bien comprendre ce que cette petite perche veut dire. Ça cache un peu de luxure.

Et, putain ! Cette attaque gratuite et sournoise ! Moi, chanter des titres de girls band ? Il me prend pour qui ? Je suis pas Kim, moi. Celle qui est passée avant moi toute à l’heure. J’ai pas la fibre, pop song, édulcorée filles. Mais, cet affront, il se solde par un léger coup dans son torse, avant un claquement de langue réprobateur. Et, un rire tendre. Parce que je passe un bon moment. Que c’est vraiment plaisant. Et, si en plus, Monsieur Oliver Dawson revient ? Que demande le peuple, vous dis-je ?

- T’es con. T’es bien le Roi des Cons, aucune chance qu’on usurpe ton titre ! Je lui décoche un sourire, avant de poursuivre sur ma lancée. Mon regard gris qui pétille et mon palpitant qui s’emballe. Alors, je me pince les lèvres, doucement. Murmurant pour la peine. On ira dès le début de la soirée, alors. Histoire, que tu t’acclimates à mon sanctuaire. La suite, je le questionne sur la poursuite de notre soirée. Et un petit rapprochement entre nos deux dermes, ne se fait pas attendre. S’il peut me dérober pour la nuit ? Je fais mine de réfléchir, comme lui l’a fait toute à l’heure. Mon index venant tapoter ma joue avec un sourire malicieux. Permission accordée, agent Dawson. Or, j’ai pas le temps de sceller cette envie par un baiser, qu’on est dérangés. Et. Putain. De. Merde.

Carl Flint.
C’est peut-être le karma, qui me revient en pleine figure pour m’être moquée toute à l’heure de sa calvitie précoce ? Ça doit être ça, je vois rien d’autre là, qui peut expliquer le truc. Faisant une petite moue, j’assiste à un échange de paroles entre Monsieur Flint et Monsieur Dawson. Jetant des petites œillades complices à celui qui est présenté comme un ami, dans la bouche du sexagénaire. Et, d’autant plus sourire, quand je vois qu’Oli’ se présente à ce nouvel interlocuteur. Qui veut nous inviter, tout les deux. Cependant, y’a une petite hésitation qui transparait sur mon visage. Oli’ peut toujours me kidnapper, mais ça sera plus tard dans la soirée. Quoique, je sais pas comment fonctionnent Carl et sa femme. J’acquiesce alors d’un signe de tête.

- Okay. On se retrouve sur le parking. J’ai encore le temps de changer d’avis. Et, marchant aux côtés de mon binôme, je lui jette une œillade. Poli et bien élevé, ma foi. Je me dandine sur mes hauts talons, parce que putain, depuis le temps que j’ai envie de les enlever et de remettre mes Dr. Martens. On prend ta voiture ou la mienne ? Carl, il est pas loin. Il est à deux rues du karaoké. Moi, tout ce que je veux, c’est défaire les sangles de mes sandales. Dans la voiture d’Oli’ ou la mienne. Qu’importe.


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Message(#)show must go on ; billie EmptyDim 19 Juin 2022, 17:29




« Ça va. Je pourrais te faire dire d’autres choses, et tout à l’heure. » Un prudent et amusé « oh oh» s’échappa de ses lèvres à cette remarque qui bien évidemment ne lui avait pas échappée.  

Il fit mine d’avoir mal alors que le plat de sa main vint s’écraser sur son torse, qu’il massa plus pour le show que pour autre chose. « T’es con. T’es bien le Roi des Cons, aucune chance qu’on usurpe ton titre ! » et il répondit par un  merci» provocateur, aussi provocateur que pourrait le prononcer un gamin de huit ans. Mais, il redevenait toujours un gosse quand il se lançait sur ce terrain avec Billie. Deux gosses, pour beaucoup insupportables quand on les supportait en même temps. « On ira dès le début de la soirée, alors. Histoire, que tu t’acclimates à mon sanctuaire. » Un hochement de tête en guise de confirmation ; il allait avoir besoin de s’y acclimater à cet univers qui n’était pas le sien et qu’il ne comprenait pas encore. Mais bon, il avait suffisamment d’années devant lui - normalement - pour essayer d’en comprendre davantage sur ces gens qui se dandinent sur des chansons de karaoké. Il allait apprendre. « Permission accordée, agent Dawson » et on leur coupa l’herbe sous le pied… Carl.

Les deux étaient comme piqués par la surprise. Oliver avait des airs d’enfant de chœur pris la main dans le sac alors que Billie semblait bien mieux maitrisée la situation que lui. « Okay. On se retrouve sur le parking » Oliver tourna la tête vers la demoiselle pour finalement dire à ce Carl qu’il ne connait pas encore : « madame a parlé». C’était elle qui déciderait de la suite de la soirée. Oliver était après tout sur son terrain et devait respecter ses règles. Son antre, sa soirée. Il était venu en mode bonus mais il ne voulait en aucun cas s’incruster ou s’imposer. Ce serait un manque de respect à leurs règles … d’ailleurs était-ce une bonne idée que de s’approcher d’amis et/ou connaissances de sa binôme ? Normalement, ils devaient se voir en privé. A deux, rien qu’à deux et pas en comité. Son cœur manqua un battement à cette pensée alors que le Carl disparaissait et que Oliver se levait de se place. « Poli et bien élevé, ma foi. » « J’ai quelques restes d’une éducation plutôt stricte ; pas tout oublié apparemment – tu vois, je peux moi aussi être plein de surprises », plaisanta-t-il avant de poser sa main dans le creux de ses reins quand elle passa à sa hauteur pour se diriger vers la sortie. C’était un geste instinctif, il n’avait pas pensé aux conséquences possibles de ce geste. Ce fut au contact de sa robe qu’il comprit que c’était inapproprié, un manquement à ces foutues règles. « On prend ta voiture ou la mienne ? Carl, il est pas loin. Il est à deux rues du karaoké. »

« Ah parce qu’on y va vraiment ? J’pensais que c’était un stratagème et qu’en fait, on y allait pas … », dit-il d’une voix faussement innocente, poussant la porte de l’entrée pour la faire y sortir en premier, devant lui. Un gentleman malgré lui ; les fameux restes de son éducation de gosse de riche. « On peut prendre la mienne si ça te va. » qu’il dit en désignant d’un signe de tête sa voiture. « Et, il va y se passer quoi à cette soirée ? Je veux juste être sûr de savoir où je mets les pieds ..» Était-ce un air inquiet sur son visage alors qu’il ouvrait la porte du côté conducteur pour s’y engouffrer. Il mit la clef dans le contact avant de se tourner vers la jeune femme qui était occupée à se délester de ces chaussures ; apparemment une torture. Sa main se posa sur sa cuisse comme pour attirer son attention, pour la stopper dans sa course. Et il réussit. Elle le regardait. Sa main retrouva sa joue alors qu’il lui offrait ce baiser qu’ils avaient attendu depuis plusieurs minutes maintenant. Il ne lui avait pas laissé le temps de dire quoique ce soit … détachant ses lèvres des siennes, il baissa le regard sur ces dernières puis dans ses iris grises.

« J’ai failli oublier de préciser que cette version de billie était tout aussi ravissante que celle que je connaissais déjà.»


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Message(#)show must go on ; billie EmptyLun 20 Juin 2022, 14:20


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- Ouais, oh oh. Comme tu dis. Que je retorque toujours avec un sourire malicieux. Parce qu’il a vu très bien où j’ai voulu en venir et qu’étrangement, je m’en cache pas. Je fronce mon nez sous l’amusement, quand Monsieur fait mine d’avoir mal. Que je lui ai limite broyé le sternum en y tapotant dessus du plat de ma main. Et son ‘merci’ provocant, il en récolte une tape sur le front assortie d’un rire. Primé comme le Roi des Cons. Comme je lui ai dit, personne est en mesure de lui choper le titre, car Oliver, il a limite un trône où il s’assoit dessus. Ainsi qu’un sceptre, pour parfaire le tableau.

Alors que je lui accorde la permission de me kidnapper, nous voilà fichtrement interrompus. Par Carl Flint, en personne qui ne se prive pas de se manifester à notre table, juste devant notre champ de vision. Ma petite moue doit pas passer inaperçue toutefois, alors qu’il me jette une œillade circonspecte. Aussitôt interrompue par mon binôme qui se présente et que le sexagénaire semble apprécier. J’avoue que ça doit le surprendre, vu que comme je l’ai dit : je viens toujours seule. Y’a personne qui pénètre dans ma bulle. Sauf Oli’, ce soir. Sinon, le reste, même le Chef sait pas que je pousse la chansonnette presque tous les Samedis soir. C’est, une sorte de jardin secret que je me conserve. Mais, j’ai décidé de laisser à mon partenaire de fouler de ses pieds, le chemin.

- Je vois ça, ouais. Quel gentleman. Du coup, je sais plus … mec bien élevé ou Roi des Cons ? À un moment, faut choisir. Que je le taquine en riant, sentant sa main effleurer le creux de mes reins, lorsqu’il m’exhorte à sortir la première. Ah oui, y’a pas à dire, je suis surprise. Et, agréablement. Un sourire tendre, alors que je rive mon regard gris, au sien qui est brun. Je me dis qu’on peut expérimenter, hein. Je suis pas contre. Après, ça reste Carl et je le connais que sur la scène, quand il lui vient l’idée de chanter tous mais alors tous les standards du King. Et de se déguiser. J’ai des vidéos que j’ai faites en pure discrétion, je te les montrerais … Moi, cruelle ? Non, jaaamaaaais de la vie. Quoique si, un peu.

J’acquiesce d’un signe de tête rousse au fait qu’on prenne sa voiture. Même si j’ai une sainte horreur de laisser la mienne sur un parking. Même si j’ai une totale confiance en l’agent de sécurité qui le surveille jusqu’aux premières lueurs de l’aube. Mais soit, direction sa caisse, dans laquelle je m’engouffre avec un rire. Parce que moi aussi, fondamentalement, je sais pas du tout ce qui peut se passer dans ce genre d’after karaoké. Carl et sa femme Janice, du coup, je les vois pas s’ambiancer jusqu’au lever du jour. Je les vois mater une vieille série policière avec une tisane aux herbes. Eh bah, si j’avais su que j’étais loin du compte. Telle-ment !

- Me regarde pas comme ça. J’en ai aucune idée. Vu que j’y suis jamais allée. Une fois, j’ai été curieuse hein. J’ai voulu demander, bah c’était limite si je me retrouvais pas dans Fight Club … du coup, j’ai jamais su. Et, de pousser un soupir de total et d’intense soulagement, quand enfin, mes fins pieds ne sont plus soumis au diktat des talons. Alors, que je m’apprête à masser ces derniers, je sens une légère pression sur ma cuisse. Et, je repose doucement mes chaussures, avant de me tourner pour regarder mon binôme. Et, ce qu’il m’octroie, c’est le baiser qu’on a pas eu, dès qu’il s’est pointé. M’adossant de côté sur son siège, je pose mes jambes sur les siennes. Non sans entendre les klaxons des autres qui font signe, qu’ils déguerpissent chez Carl Flint. Je leur fais des petits signes de la main, pour leur faire comprendre que j’ai bien compris mais je reporte mon attention sur Oliver. Non, sans venir l’embrasser plus profondément. Pour caresser ses joues du bout de mes pouces. Merci. Elle va apparaitre souvent, pour le coup …

Je profite de la désertion du parking pour venir me mettre sur lui, prendre son visage entre mes mains et l’embrasser à pleine bouche, chose qu’on ne fait généralement pas souvent en public, de peur d’être surpris. Mes caresses s’intensifient, jusqu’à ce que je m’interrompe. Pour murmurer contre ses lèvres : On tente. Et, si on voit un truc louche, même le truc le plus minime qui soit. On se taille de chez Carl, d’acc’ ? Je crois que c’est un bon deal, alors que je lui indique le chemin, en m’étant rassise convenablement, non sans garder l’une de mes mains sur l’une de ses cuisses. Gare-toi là, y’a déjà plein de monde.

On est un peu loin, mais qu’importe. Alors qu’à la hâte, je réenfile mes hauts talons. Marchant rapidement, jusqu’à atteindre une porte d’entrée rouge. L’index sur la sonnette, je regarde mon partenaire, lui rappelant par ce biais, la conversation qu’on a eue plus tôt : s’il y a le moindre truc cringe, on disparait. Et, c’est lorsque je pousse mon index sur la sonnette, que je suis sciée de la suite. J’ai Carl et Janice sa chère et tendre, qui nous ouvrent leur porte, serviettes autour de la taille. Juste autour de la taille. Okaaaay. Mais, j’ai pas le temps de prononcer un mot, que je me laisse entrainer à l’intérieur par le maitre de maison, agrippant au passage la main d’Oli’ pour pas me sentir seule. Et, ma foi, ce que je découvre à l’intérieur a terminé de m’apporter une évidence : je comprends. Tout. Tous ceux et celles du karaoké en serviettes éponge dans l’immense salon des Flint. Verres à la main et petits fours.

- Un petit verre de champagne Billie, un petit-four pour toi et ton ami ? Me demande Carl, un peu trop proche de mon visage. Gé-nial.
- On va fumer dehors, on veut pas vous empoisonner, genre.
- Mais non, enfin. Vous êtes ici comme chez vous. Bah, justement. C’est bien ça le problème …
- Si, si. J’insiste. Et, de faire mine de fouiller dans mon sac à main, pour en extirper briquet et paquet de clopes, avant d’entrainer mon coéquipier en sens inverse. Sans que notre hôte nous voie nous échapper. Et, je défais rapidement les sangles de mes talons, les portant à une main tout en descendant les quelques marches, avant de me mettre à courir sur le bitume de la rue, telle une gosse. Et de rire, comme telle.


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Message(#)show must go on ; billie EmptyMar 21 Juin 2022, 04:46




"Je vois ca, ouais. Quel gentleman. Du coup, je sais plus ... mec bien élevé ou roi des cons ? A un moment, faut choisir. " "Les deux se combinent très bien, quelques tours de politesse aident toujours à faire la pilule, à noyer le poisson et à faire plaisir à maman ", dit-il en terminant par un éclat de rire, prouvant qu'il ne se prenait une fois de plus pas au sérieux. "Ah oui, y'a pas à faire, je suis surprise. Et agréablement. Je me dis qu'on peut expérimenter, hein. Je suis pas contre. Après, ca reste Carl et je le connais que sur la scène, quand il lui vient l'idée de chanter tous mais avec tous les standards du King. Et de se déguiser. J'ai des vidéos que j'ai faites en pure discrétion, je te les montrerais... " Il avait presque écarquillé les yeux quand elle avait mentionné le King ; non pas que ce soit un élément qui le discréditait le Carl, mais cela l'intriguait au plus haut point. "Ah ouais carrément " souffla-t-il faussement épaté par le monsieur en question qui n'était plus dans leur champ de vision. Quant aux vidéos, il n'était pas encore convaincu de vouloir les voir.

"Me regarde pas comme ça. J’en ai aucune idée. Vu que j’y suis jamais allée. Une fois, j’ai été curieuse hein. J’ai voulu demander, bah c’était limite si je me retrouvais pas dans Fight Club … du coup, j’ai jamais su." Hochement de tête soupçonneux quand elle mentionne un des meilleurs films de cet univers. Est-ce-qu'il était rassuré à l'idée de débarquer chez des inconnus, des connaissances même éloignées de l'univers de Billie ? Ni lui, ni elle ne savaient donc à quoi s'attendre. Génial ! "C'est censé être rassurant? ", avait-il soufflé un brin amusé alors qu'elle se délestait de ses chaussures pour finalement se laisser succomber à ce baiser qui avait été tant désiré. "Merci. Elle va apparaître souvent, pour le coup ..." Une réponse à son baiser pour lui faire comprendre que ce n'était pas pour le déplaire et qu'il en serait ravi, de l'accueillir autant qu'elle le voudrait. Et ce fut ainsi qu'elle se rapprocha de lui, que ses bras s'enroulèrent autour d'elle pour que ses mains puissent venir se poser dans son dos et l'inviter à l'embrasser davantage. Cette situation était un manquement cruel aux règles qu'ils avaient posé ... qu'il avait lui-même posé. Et si ... et si un collègue passait ? Et si quelqu'un les remarquait ? Et s'ils devenaient un couple aux yeux d'un inconnu ? Cela rendrait les choses bien trop réelles, bien trop concrètes. Étaient-ils prêts ? " On tente. Et, si on voit un truc louche, même le truc le plus minime qui soit. On se taille de chez Carl, d’acc’ ?" "Je sais pas si c'est censé me rassurer que de s'attendre à des trucs louches mais c'est d'accord. " Ils prirent le chemin de chez ce Carl pour finalement se garer là où elle avait indiqué. Un coup d'oeil vers la demeure, elle n'avait pas l'air effrayante. Premier point positif mais les tordus et psychopathes étaient souvent les voisins les plus gentils : il savait, c'était son boulot. Leur boulot, en fait.

Un bref échange de regards après avoir appuyé sur la sonnette, il était posté derrière la jeune femme. Serein, il ne s'attendait pas à devoir dissimuler un sourire surpris quand ce fut une toute autre version de Carl qui ouvrit la porte. " Un petit verre de champagne Billie, un petit-four pour toi et ton ami ? " "Oh des petits fours, Billie ... il y a des petits fours. " qu'il dit en mimant la surprise bonne enfant, prétendant que rien n'avait de choquant alors que cette dernière avait lancé l'alarme rouge. "On va fumer dehors, on ne veut pas vous empoisonner, genre." " Mais non, enfin. Vous êtes ici comme chez vous" Alors que Billie insistait et leur trouvait une issue de secours, Oli lui avait pris le temps de jeter un coup d'oeil aux personnes qui se trouvaient dans cette maison et qui avaient l'air plutôt de bonne humeur, à l'aise. Aucune idée de ce qui se tramait ici mais il n'était pas sûr de vouloir y rester très longtemps : il avait peut-être un côté aventurier mais il s'agissait aussi de garder un peu de son intégrité. Toujours un peu sonné, il se retrouva dehors derrière une Billie pieds nus qui se mit à courir sur le bitume pour rejoindre sa voiture. Au lieu de se concentrer sur les faits, il se concentra sur cette scène qu'il prit le temps d'enregistrer dans son esprit. Elle était surréaliste cette scène. Elle était également la preuve que cette rouquine n'était pas comme les autres, elle avait ce grain de folie qui la rendait ... si particulière. Se ressaisissant, il se mit lui aussi à courir pour la rejoindre et même la dépasser pour gagner sa voiture qu'il ouvrit assez vite même. La pression.

En sécurité. Ils avaient retrouvé sa voiture et surtout un semblant de sécurité. La main posée sur son ventre, il ne pouvait pas s'empêcher de rire. "C'était -- comment dire --- une très mauvaise publicité pour ton passe-temps préféré ", dit-il de cette voix teintée d'éclats de rire. Reprenant son sérieux, il tourna la tête de nouveau en direction de la maison, comme s'il avait peur que quelqu'un y sorte et les cherche. "C'était quoi leur délire, bordel ? " Pas une question méchante mais plutôt amusée vu le ton de sa voix. Se tournant vers elle, il prit une moue faussement boudeuse : "Petite fours et champagne quand même ... Y'avait de quoi hésiter. "


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