« Ah. Reloue et cinglée, je note.» S’il n’y avait pas eu son rire entre-temps, il aurait certainement eu un petit arrêt cardiaque à l’idée de l’avoir blessée, vexée. « J’avoue que rien que ça, c’était un exploit. De te voir débarquer, dans l’une de mes soirées karaoké ! Et, t’as vu Carl aussi. Presque tout de lui …» Courte grimace quand elle mentionne le nom de Carl. « Ça me convient. Et, j’apprécie à sa juste valeur, cette phrase à caractère très informatif. »
Il ne bougea pas d’un cil quand elle lui ôta son assiette des mains. Il suivait chacun de ses mouvements, s’attendant à la voir bondir ou fuir, qui sait. Ses doigts s’entrelacèrent aux siens alors qu’elle reprenait la parole, qu’elle brisait de nouveau ce silence. « On est pas doués tous les deux. Y’aura pas de jalousie comme ça. J’ai envie de tenter le coup. Avec toi.» Elle lâcha un rire auquel il ne se joignait pas. Non, lui, il affichait une mine des plus sérieuses, captivé par son regard. L’alcool avait délié les langues, avait libéré les cœurs mais l’alcool était surtout en train de le mettre dans une situation dans laquelle il n’avait pas été depuis … depuis quand exactement ? Toujours, en fin de compte. « Toi, le roi des cons, fichtrement bien élevé quand même, je tiens à le préciser … » Cette fois, il sourit alors qu’elle s’approchait davantage de lui pour entourer ses jambes des siennes, nouant ses mains derrière sa nuque. Il se laissa faire, il ne bougeait pas. Il lui fallut attendre ce baiser pour mettre ses sens en éveil. Chacun de ses sens. Ce fut ce baiser qui fit balayer chacune de ses pensées concernant ses doutes et ses peurs. Elles reviendront sans doute demain, au grand galop quand il aura un mal de tête sans doute carabiné et se demandera ce qu’il fout chez Billie. Mais à cet instant, les peurs et les questions s’étaient envolées au moment où elle lui avait offert ce baiser. « Faut fêter ça … non ? » qu’elle lui chuchota au creux de l’oreille, repoussant encore un peu plus loin ses doutes et ses pensées. « Difficile de refuser cette invitation à la fête face à autant d’arguments persuasifs » répondit-il contre ses lèvres de cette voix rauque, un murmure, une invitation à une nouvelle folie dont il n’avait pas encore conscience.
Ils étaient en train d’officialiser quelque chose. Ils scellaient un pacte à leur manière. Les mains de l’alcoolisé se glissèrent sous le tissu pour venir effleurer sa peau et surtout la libérer de ce qu’il avait jugé facultatif sur le coup. Et, les paumes de main posées dans son dos, il l’attira contre lui pour venir sceller ses lèvres aux siennes, se nourrissant du contact de sa peau et de son parfum qui le transportait dans un autre monde, celui où il n’avait pas une peur monstre de l’engagement. Tic. Tac. La bombe à retardement était lancée, les amis.
J’ai l’impression, qu’il est attentif à chacun de mes gestes. À chacune de mes paroles. De peur, que l’instant se gâche. Mais, malgré une appréhension somme toute contenue admirablement, j’adore cette ambiance. J’aime ce qu’on crée. Oliver Dawson est important et c’est en toute connaissance de cause, que je me permets de lui dédier ma vie. Sur le terrain. Et, de lui apporter cette absolue confiance. Peu de gens l’obtiennent, cette confiance. Parce que j’ai du mal à la donner. Parce que c’est bien trop facile de se faire planter un couteau dans le dos, métaphoriquement parlant. Du coup, je la distille pas vraiment. Juste à ceux et celles qui importent. Et putain, y’en a pas beaucoup je dois dire.
Caressant ses joues, j’ai bien compris que l’alcool l’a poussé à dire les choses. Qu’il est venu, quand même. En toute connaissance de cause, malgré tout. Que l’alcool a été tout de même fédérateur dans un sens. Sinon, je profiterais pas de lui là. Assise à califourchon sur son corps. À la limite de me demander, s’il va succomber ou non. Si ce que je lui ai proposé, ça va le tenter. Avec un large sourire entendu, je comprends bien que oui. Vu ses quelques mots, lâchés d’une voix impossiblement rauque et voilée d’un certain désir. Je me laisse faire, quand ses mains partent à l’assaut de mon corps, et qu’il commence à me dévêtir. C’est nue, que je l’entraine par la main, jusque dans ma chambre et que je le pousse sur mon lit. Lui ôtant sa serviette éponge. Avant de l’embrasser à pleine bouche, mes hanches se mettant à onduler sur lui. Alors que je respire son odeur. Et ainsi repue, je m’endors dans ses bras, ma tête rousse reposant sur son torse, ainsi que ma main.
C’est le soleil qui s’éveille sur Brisbane, qui me fait ouvrir un œil. Alors, que je regarde mon téléphone. Me penchant au-dessus de lui, pour venir le récupérer. Y’a pas de réveil aujourd’hui. On bosse pas du matin, à la Brigade. Voir pas du tout. Restant à le regarder somnoler, je fais la moue. Venant déposer un baiser sur son torse et de me redresser. Pour aller préparer un café et aller chercher sûrement à manger, en petites foulées. C’est vêtue d’un débardeur et d’un short que je pars à l’assaut d’une boulangerie. Revenant quelques minutes après. Pour terminer le café qui est en train de passer et que je sers dans deux tasses. Sans le réveiller pour autant. Alors, que je sors sur mon balcon, cigarette à la main pour inspirer l’air frais du matin. Et, de m’asseoir sur le banc de l’extérieur, non sans lui adresser une œillade. Bon. Il dort toujours. Et, il est relativement mignon quand il est endormi. Même, quand il est bourré. Tirant sur ma cigarette et rejetant la fumée vers le ciel, j’entends le bruit typique du gars qui émerge du sommeil du juste.
- Y’a du café si tu veux. Et, des trucs à grignoter aussi. Que je lui lance de l’extérieur alors que je continue de fumer ma clope. Ou une clope, si tu veux ? Une œillade grise par-dessus mon épaule, l’invitant à me rejoindre.
Un juron s’échappa de ses lèvres alors qu’il venait d’ouvrir un œil. Le soleil était trop … là. La lumière du soleil était trop forte. Une grimace et il tourna la tête de l’autre côté tout en laissant tomber son bras sur ses yeux. « Putain. » Son autre bras se tendit vers l’autre côté du lit … vide. Elle n’était plus là. C’était ce qui le sortit de sa torpeur et il se retourna pour diriger son regard en direction d’où provenait la voix de son binôme. « Y’a du café si tu veux. Et, des trucs à grignoter aussi. » Il plissa les yeux pour pouvoir apercevoir sa silhouette et reconnaître sa crinière rousse que le soleil rendit un peu plus brillante. « Ou une clope si tu veux ? » Il laissa échapper un soupir tout en laissant sa tête retrouver l’oreiller. Il avait bu, pas mal bu. Il s’en souvenait. Il était allé chez Mara, puis au bar, puis chez Billie … pour lui dire ? Putain qu’est-ce-qu’il lui avait dit ? Son coeur se mit à battre un peu plus vite à l’idée d’avoir dit trop de trucs. Il savait qu’il avait la manie de parler trop, trop vite, trop n’importe quoi quand il avait bu. Mais, elle ne l’avait pas viré de chez lui et à en juger par sa tenue d’Adam, apparemment, elle avait même accepté sa présence jusqu’à dans ses draps. Dans un long grognement, il s’extirpa de sous ses draps pour se mettre en position assise sur le rebord de son lit. Il se frotta énergiquement le visage … Outch ! Mal de tête carabiné. L’alcool avait laissé quelques dommages derrière elle.
« T’es levée depuis quand ? », qu’il demanda d’abord plus pour la forme que pour autre chose avant de se lever du lit pour se diriger en tenue d’Adam, oui oui, vers le balcon de la jeune femme. Et, ce fut avec de tout petits yeux bien plissés qu’il se cala dans l'entrebâillement de la porte. Trop la gueule de bois pour se soucier de son apparence. Il se faisait surtout du souci pour ce qu’il avait pu lui dire. « Est-ce-que t’as plutôt quelque chose contre les maux de tête ? Histoire que j’en prenne dix. », dit-il d’une voix rieuse, posant la main sur sa tempe tout en posant son regard sur la jeune femme. « Je vais commencer par ça … un peu de pharmacie avec de l’eau, beaucoup d’eau. » Nouvel éclat de rire alors qu’il pencha le haut de son corps vers l’extérieur, vers le soleil qui brillait d’ores et déjà haut dans le ciel. Les paupières closes, il avait levé la tête vers le ciel comme si le soleil allait ôter sa gueule de bois ... t'as de l'espoir, Oli. Dans cette position, on pourrait croire que mônsieur était pudique et essayait de ne pas attirer le regard de potentiels voisins, voisines.
Le guerrier bourré, celui qui a dormi du sommeil du juste, je l’entends jurer. Et ça me fait pouffer de rire. Y’a encore des restes d’alcool dans son corps, j’en mettrais ma main à couper. Pas celle qui tient ma clope, que je continue de fumer, je suis pas folle. J’espère au moins, qu’il a eu une nuit convenable entre mes draps. Mais, il s’est pas levé pour aller rendre son alcool dans l’évier de la cuisine ou dans la cuvette des toilettes. Ou même dans la salle de bain. Non, j’estime que ça a été. Appréciant le soleil, qui irradie ma peau, je ferme mon regard gris avant de l’entendre approcher.
Haussant un sourcil, quand je le vois en tenue d’Adam, sans se soucier de la perspective qu’on peut le voir entièrement nu. Moi, ça me déplait pas. Voire pas du tout. Alors que je le détaille de haut en bas, tentant de pas pouffer de rire. Ce n’est que lorsqu’il me pose ses interrogations, que je détourne mon regard de son corps pour le poser sur son visage. Ouais, il a l’air de douiller encore. Posant une main sur son bras, je me redresse pour partir en quête d’aspirines, d'un verre et d’une grande bouteille d’eau.
- Je ne suis pas levée depuis longtemps. Et pour ta tête, je vais te chercher ça. Attends. Un rire, avant de lui tapoter le bas du dos. Fais gaffe. Y’en a qui risquent d’être jaloux, hein. Que je lui chuchote avant de partir, en référence à une partie de son anatomie, que certains voire certaines de mes voisins ou voisines peuvent prétendument apercevoir. Et peut-être apprécier. Sait-on jamais.
Et, lorsque je pénètre de nouveau dans mon appartement, j’ouvre le tiroir de la cuisine. Pour en extirper un flacon d’aspirine. Que je mets dans la poche de mon short. Pour ensuite me diriger vers le frigo où je prends une bouteille d’eau plate. Et un verre, dans le meuble de la cuisine. Au passage, je prends une gorgée de mon café, voire ma tasse que je porte jusqu’au balcon. Tendant la bouteille d’eau fraiche à Oli’ en premier lieu. Ainsi que le verre. Puis, le flacon de cachets ensuite. Qui est assez plein.
- J’ai la pharmacie. Et j’ai l’eau. Un tendre sourire alors que je reprends place sur mon banc, jambes croisées, sirotant mon café. Tu peux boire toute la bouteille d’eau. J’en ai encore plein. Et, vider avec parcimonie la boite de cachets ? J’en ai encore mais on sait jamais. Je le taquine avec un petit sourire en coin. Bien dormi, sinon ? Malgré la gueule de bois ? Et la pâteuse ? Ça, c’est quand on a généralement trop bu et qu’on a l’impression d’être lourd. Que notre bouche, voire notre langue, a la consistance d’une pâte. Beurk.
J’ai jamais été à ce stade. Bien que ça aurait pu. Avec tendresse, je me rapproche de mon binôme, me plaçant à côté de lui. Ma tasse de café à la main. Pour l’observer du coin de l’œil avec un petit sourire amusé. Quand je le vois boire sa bouteille attitrée et avaler ses cachets. Une petite caresse dans son dos. Et, un petit rire. Doux.
- Bon. Plus d’alcool pendant un petit temps Dawson. C’est ce que j’ai préconisé hier soir. Et, t’étais pour. Un clin d’œil, amusé, celui-ci.
« Je ne suis pas levée depuis longtemps. Et pour ta tête, je vais te chercher ça. Attends. » et il leva les mains au ciel comme pour remercier le dieu de l’aspirine. « Fais gaffe. Y’en a qui risquent d’être jaloux, hein. » Son regard se baissa sur sa tenue d’Adam, et il fit un tour sur lui-même à la recherche d’un bout de tissu. Quelques pas dans sa chambre pour saisir le calecon de la veille qui fera son service pour éviter de créer une émeute à l’extérieur. « Le messie. », dit-il en saisissant la bouteille d’eau et le verre qu’il remplit à la vitesse de la lumière. La bouche pâteuse, il avait bien évidemment besoin d’environ huit litres d’eau pour faire oublier à son corps ce qu’il lui avait fait subir les dernières heures. « J’ai la pharmacie. Et j’ai l’eau » « Merci. » dit-il dans un soupir de soulagement pour finalement la rejoindre sur le balcon, se dandinant devant elle pour qu’elle puisse remarquer qu’il s’était décidé à éviter une émeute. « Et t’as vu ?! J’évite de créer une émeute sur ton balcon », qu’il lui dit en prenant place. Une fois assis, il porta le verre à ses lèvres pour en boire une longue gorgée, les paupières closes.
« Tu peux boire toute la bouteille d’eau. J’en ai encore plein. Et, vide avec parcimonie la boite de cachets ? J’en ai encore mais on sait jamais. » Oli avait déjà placé deux tablettes dans la paume de sa main et venait de les balancer entre ses lèvres dans un geste énergique. Vite vite, il faut qu’elles fassent leur effet ces petites tablettes. Il lui offrit une légère grimace avant de boire une nouvelle longue gorgée d’eau. « Bien dormi, sinon ? Malgré la gueule de bois ? Et la pâteuse ? » Il tourna la tête vers elle pour déposer un tendre baiser sur sa tempe, alors que sa main venait de caresser doucement son dos. « Bien dormi ? Sans aucun doute … je paie juste les conséquences d’une soirée un peu trop arrosée et c’est un peu violent, j’admets. »
« Bon. Plus d’alcool pendant un petit temps Dawson. C’est ce que j’ai préconisé hier soir. Et, t’étais pour. » Il lui offrit un regard faussement impressionné tout en marmonnant un juron. « Oh j’ai presque la sensation de m’entendre quand tu dis ça … ça sonne complètement comme ma petite personne, être raisonnable avec trois litres de whiskey dans le sang. » un éclat de rire alors qu’il vient choper sa tasse de café pour la porter à ses lèvres et boire une gorgée sous son regard peut-être offusqué … mais lui, ça l’amusait. Il la remit entre ses mains sa tasse de café. « Je me souviens pas avoir dit beaucoup de conneries. J’en ai dit ? », qu’il lui demanda avec la plus grande honnêteté. Il se souvenait lui avoir dit des trucs comme … tu me plais, je t’apprécie et peut-être avait-il même été jusqu’à lui confier qu’il avait eu le sentiment de la tromper en se retrouvant face à Mara. Et avant même qu’elle puisse répondre, il secoua la tête tout en laissant s’échapper un « naaaan. »
Puis soudainement il se tut et se tourna vers elle pour lui faire face, la tête penchée sur le côté et un sourcil levé : « Possible même que je me souvienne t’avoir dit que ton côté relou me plaisait. » Un sourire et il vint enrouler son bras autour de son cou pour l’attirer vers elle et déposer un baiser dans sa crinière.« Je t'en dois une belle ... » finit-il par lâcher avec le plus grand des sérieux.
- Alleluia ! Que je lui rétorque en riant, lui offrant une révérence de mon cru. Tout ceci saupoudré d’un immense éclat de rire. Parce que Môssieur Dawson pense à l’intégrité de certains de mes voisins. C’est pas que ça grouille trop de testostérone, mais ça risque d’éveiller quelques jalousies. Avec un rire, je le vois revenir et se dandiner devant moi, pourvu d’un caleçon. Alors, je siffle en premier. Et, j’applaudis ensuite. Franchement merci. J’avais peur d’une horde de voisins en émoi. Merci d’avoir fait en sorte de nous préserver d’une émeute ! Je m’exclame encore, en pouffant de rire.
Je détaille chacun de ses gestes avec intérêt. Constatant qu’il a pris les cachets en main et qu’il se prive pas pour s’en sustenter. Ainsi, qu’une longue gorgée d’eau. Souriante, je le laisse embrasser ma tempe et sa main venir dans mon dos. Attendant toutefois, la réponse à ma question. S’il a bien dormi ? Visiblement, il en est moyennement sûr. Ce qui me fait rire, doucement contre sa peau. Et que ouais, j’imagine bien les verres enfilés, les uns à la suite des autres. Le Barman a dû contribuer à cet état de fait. Pour qu’Oli’ soit autant beurré. Mais, je souris. Parce que ça a l’air d’aller, lui. Qu’il se porte pas comme un charme quand même. Mais, que ça s’approche.
- Ah, je sais pas si j’aurais aimé voir ça, tiens. Un rire. Doux. Et tendre. Trois litres de Whiskey … ça sent pas la raison, ça. C’est tout l’inverse. Que je lui souris à nouveau avant de ouais, être offusquée grandement, quand Oliver me prend ma tasse de café. Sous mon nez, qui plus est. Et, d’ouvertement, me boire une gorgée. Là encore, sous le nez. Ça mérite une pure vengeance, que je m’apprête à lui donner quand je l’entends devenir sérieux. Sur ce qu’il a prétendument pu dire la veille au soir. J’hoche ma tête aux boucles rousses, consciente de la franchise qu’augure cette situation. Pas tant que ça, Dawson. Malgré le haut taux d’ébriété. Ou d’alcoolémie, plutôt. Je lui assène, un sourire des plus tendres.
Avant qu’il se taise. Et qu’il m’attire contre lui. Avec un sourire à nouveau, je me laisse faire. Passant une main dans son dos, pour le garder contre moi. L’autre, ayant conservé ma tasse de café. Toussotant légèrement, je lève mon regard gris vers lui. Pour l’observer. Et, lui donner un petit coup de tasse de café dans son torse, tiens. Histoire, qu’elle me serve. Il m’en doit une belle … Ah bon ? Depuis, hier soir, je vais de surprises en surprises. Décidément. C’est … plaisant ? Ouais. C’est plaisant.
- Ouais, y’avait cette idée. Celle où mon côté relou te plaisait. Et, mes boucles rousses. Un petit froncement de nez taquin. Avant de me mettre sur la pointe des pieds pour embrasser ses lèvres. Je la garde dans un coin de ma tête, la belle que tu me dois, alors. Histoire de pas oublier. Et de poser mon index sur ma tempe. Tu connais ma mémoire, hein ? Une petite moue des plus amusées, tiens.